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Série C

Bachotage Diocésain
Durée: 4 heures

Contexte: Dans une ferme de Dounian

Joseph un étudiant en agronomie effectue un stage dans une ferme moderne de Dounian.Pour
son rapport, il a noté quelques informations et constitué un plan de construction.
La ferme dispose de deux blocs E et G, l’un pour les volailles et l’autre pour les moutons. A l’intérieur
du bloc E se trouvent des sites à visiter. Les positions des sites sont repérés par les points Mk dont
√ 3
2z − 1 = (−2 + 2i)eiθ z 3 , θ ∈ 0; π2 .
 
les affixes sont les solutions dans C de l’équation (Eθ ) :
Joseph a aussi noté qu’un condensateur est utilisé pour éclairé la ferme. La charge q(t) de ce
condensateur est une solution de l’équation différentielle sur R: y 00 (t) − y(t) = 0 avec des conditions
bien précises. Le circuit contenant le condensateur est modélisé par l’ensemble (Γ) des points M (x, y)
tels que: x2 + 4y 2 − 2x − 24y = −33. Ce circuit est alimenté par un groupe dont le volume du réservoir
V représente le même que celui qu’engendrerait la rotation autour de l’axe des abscisses de l’ensemble
ex − e−x
des points du plan situé entre la courbe (C) de la fonction f définie de R vers R par: f (x) =
4
, l’axe des abscisses et les droites d’équation x = 0 et x = 2.
Pour finir son rapport, Joseph invite son frère khaled, élève en classe de terminale scientifique,
à l’aider à déterminer les positions des sites et à reproduire la configuration plane à l’origine du tracé
du sentier reliant les deux blocs.

Tâche: Tu vas jouer le rôle de khaled en traitant les trois problèmes suivants:

Problème 1

1. Détermine les racines cubiques du nombre complexe (−2 + 2i)eiθ .

2. (a) Démontre que


√ √ 
2z − 1 √ ix

2 i
∀x ∈]0; 2π[−{π}, on a : = 2e ⇔ 1+
z 4 tan x2

(b) Justifie que le nombre complexe nul n’est pas solution de l’équation (Eθ ).
(c) Déduis-en les positions des sites.

Problème 2

Le tracé du sentier reliant les deux blocs est assimilable dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O,~i; ~j) à la courbe représentative de la fonction f .

3. Détermine la charge q(t) aux bornes du condensateur sachant que sa courbe intégrale passe par
l’origine du repère et admet en ce point une tangente de coefficient directeur 0, 5.

4. (a) Étudie les variations de f .


(b) Étudie les branches infinies à la courbe (C) de f et trace (C) dans le repère (O,~i; ~j).
(c) Calcule le volume V du réservoir.

5. (a) Montre que f admet une réciproque g.


Soit (C 0 ) la courbe de g et (C1 ) l’image de (C) par la translation ~u ou ~u = ~i + 3~j.
(b) Montre que (C 0 ) est l’image de (C1 ) par une symétrie glissée σ dont on précisera les éléments
caractéristiques.

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Série C

x −x
6. Soit (C2 ) la courbe d’équation 4y − e 2 + e 2 = 0
Montre que (C2 ) est l’image de (C) par une affinité dont on précisera les éléments caractéristiques.

7. (a) Justifie que l’intersection de (Γ) et du cercle de centre I(1, 3) et rayon 1 est une paire.
(b) Détermine la nature de (Γ) et précise ses éléments caractéristiques.
(c) Représente (Γ).
1
8. Khaled suppose que la fonction j(x) = réalise une bijection sur l’intervalle ]0; +∞[.
x2 − 2 ln x
On désigne par (=) l’ensemble des points M dont les coordonnées (x; y) dans le repère (O, ~j; ~k)
vérifient : 
y > 2
1
x = +1
(y − 2) − ln(y − 2)2
2

(H) désigne la courbe représentative de la fonction j.

(a) Démontre qu’il existe une droite ∆ et un vecteur ~r non nul tels que (=) = (t~r ◦ S∆ )(H) où
t~r est la translation de vecteur ~r et S∆ la symétrie orthogonale d’axe ∆.

9. Détermine la nature et les éléments caractéristiques de t~r ◦ S∆ .

Problème 3

Lorsque la ferme est éclairée, une image du réservoir est projetée. Cette image est sem-
 → − →− → −
blable à celle que donnerait l’application ϕ = p o S(∆) dans un repère orthonormé O; i , j , k

0
 x =z+2

, où p est la réflexion du plan (P ) d’équation cartésienne x + z = 0 et y 0 = −y + 2 est

z0 = x − 2

l’expression analytique de l’application de l’espace S(∆) .

10. (a) Démontre que S(∆) est un demi-tour.


(b) Donne la nature précise de l’application ϕ.

Après ses travaux, khaled déclare que les séparations entre les blocs peuvent être
assimilées à l’ensemble (<) des points de coordonnées (x, y, z) tels que z = xy et l’ensemble
(ℵ) des points de coordonnées (x, y, z) tels que x2 + z 2 = 1.

11. (a) Démontre que les coordonnées (x, y, z) des points d’intersection de (<) et (ℵ) vérifient la
relation x2 (1 + y 2 ) = 1.
(b) En déduire que (<) et (ℵ) ont deux points communs dont les coordonnées sont des entiers
relatifs.

12. Il suppose maintenant que n > 1. Pour tout entier naturel n, on désigne par (Pn ) le plan
d’équation z = n4 + 4.

(a) Vérifie que (n2 − 2n + 2)(n2 + 2n + 2) = n4 + 4


(b) Montre alors que n4 + 4 n’est pas premier.
(c) Détermine l’ensemble des points d’intersection de(<) et (P5 ) dont les coordonnées sont des
entiers relatifs.
(
a + b = 84
13. Résous dans N le système suivant (S):
ppcm(a; b) = [pgcd(a; b)]2

Juin 2021 FIN

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