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Repère de l’épreuve : BGMA202302

BACCALAUREAT GENERAL BLANC

Session 2023

SPECIALITE MATHEMATIQUES

Durée de l’épreuve : 4 heures – Coefficient : 16

Epreuve du Vendredi 27 janvier 2023

Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées,


conformément à la réglementation en vigueur.
Le mode examen sera activé en début d’épreuve devant les surveillants de salle.

Le sujet est composé de 3 exercices indépendants. Le candidat doit traiter tous les
exercices.
Dans chaque exercice, le candidat peut admettre un résultat précédemment donné dans le
texte pour aborder les questions suivantes, à condition de l’indiquer clairement dans la
copie.
Le candidat est invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même
incomplète ou non fructueuse, qu’il aura développée.
Il est rappelé que la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements
seront prises en compte dans l’appréciation des copies.

Avant de composer, le candidat s’assurera que le sujet comporte bien 5 pages numérotées de
1/5 à 5/5.

1/5
Exercice 1 : 5 points
Parmi les angines, un quart nécessitent la prise d’antibiotiques, les autres non.
Afin d’éviter de prescrire inutilement des antibiotiques, les médecins disposent d’un test de
diagnostique ayant les caractéristiques suivantes :
- lorsque l’angine nécessite la prise d’antibiotiques, le test est positif dans 90 % des
cas ;
- lorsque l’angine ne nécessite pas la prise d’antibiotiques, le test est négatif dans
95 % des cas.
Les probabilités demandées dans la suite de l’exercice seront arrondies à 10 près si
nécessaire.

Partie A :
Un patient atteint d’angine et ayant subi le test est choisi au hasard.
On considère les événements suivants :
- 𝐴 : « le patient est atteint d’une angine nécessitant la prise d’antibiotiques » ;
- 𝑇 : « le test est positif » ;
- 𝐴 et 𝑇 sont respectivement les événements contraires de 𝐴 et 𝑇.
1) Calculer 𝑃(𝐴 ∩ 𝑇). On pourra s’appuyer sur un arbre pondéré.
2) Démontrer que 𝑃(𝑇) = 0,2625.
3) On choisit un patient ayant un test positif. Calculer la probabilité qu’il soit atteint d’une
angine nécessitant la prise d’antibiotiques.
4) a) Parmi les événements suivants, déterminer ceux qui correspondent à un résultat erroné
du test : 𝐴 ∩ 𝑇, 𝐴 ∩ 𝑇, 𝐴 ∩ 𝑇, 𝐴 ∩ 𝑇.
b) On définit l’événement 𝐸 : « le test fournit un résultat erroné. »
Démontrer que 𝑃(𝐸) = 0,0625.

Partie B :
On sélectionne au hasard un échantillon de 𝑛 patients qui ont été testés.
On admet que l’on peut assimiler ce choix d’échantillon à un tirage avec remise.
On note 𝑋 la variable aléatoire qui donne le nombre de patients de cet échantillon ayant un
test erroné.
1) On suppose que 𝑛 = 50.
1) a) Justifier que la variable aléatoire 𝑋 suit une loi binomiale ℬ(𝑛, 𝑝) de paramètres
𝑛 = 50 et 𝑝 = 0,0625.
1) b) Calculer 𝑃(𝑋 = 7).
1) c) Calculer la probabilité qu’il y ait au moins un patient dans l’échantillon dont le test est
erroné.
2) Quelle valeur minimale de la taille de l’échantillon faut-il choisir pour que 𝑃(𝑋 ≥ 10)
soit supérieure à 0,95 ?

2/5
Exercice 2 : 10 points
Dans le cadre d’un essai clinique, on envisage deux protocoles de traitement d’une maladie.
L’objectif de cet exercice est d’étudier, pour ces deux protocoles, l’évolution de la quantité de
médicament présente dans le sang d’un patient en fonction du temps.

Les parties A et B sont indépendantes.

Partie A : Etude du premier protocole


Le premier protocole consiste à faire absorber un médicament, sous forme de comprimé, au
patient. On modélise la quantité de médicament présente dans le sang du patient, exprimé en
mg, par la fonction 𝑓 définie sur l’intervalle [0 ; 10] par 𝑓(𝑡) = 3𝑡𝑒 , où 𝑡 désigne le
temps, exprimé en heure, écoulé depuis la prise du comprimé.
1) a) On admet que 𝑓 est dérivable sur l’intervalle [0 ; 10] et on note 𝑓 sa fonction dérivée.
Montrer que, pour tout nombre réel 𝑡 de [0 ; 10], on a 𝑓 (𝑡) = 3(−0,5𝑡 + 1)𝑒 , .
b) En déduire le tableau de variations de la fonction 𝑓 sur l’intervalle [0 ; 10].
c) Selon cette modélisation, au bout de combien de temps la quantité de médicaments
présente dans le sang du patient est-elle maximale ?
Quelle est alors cette quantité maximale ?
2) a) Montrer que l’équation 𝑓(𝑡) = 5 admet une unique solution sur l’intervalle [0 ; 2],
notée 𝛼, dont on donnera une valeur approchée à 10 près.
On admet que l’équation 𝑓(𝑡) = 5 admet une unique solution sur l’intervalle [2 ; 10],
notée 𝛽, et qu’une valeur approchée de 𝛽 à 10 près est 3,46.
b) On considère que ce traitement est efficace lorsque la quantité de médicament présente
dans le sang du patient est supérieure ou égale à 5 mg.
Déterminer, à la minute près, la durée d’efficacité du médicament dans le cas de ce
protocole.

Partie B : Etude du deuxième protocole


Le deuxième protocole consiste à injecter initialement au patient, par piqûre intraveineuse,
une dose de 2 mg de médicament puis à réinjecter toutes les heures une dose de 1,8 mg.
On suppose que le médicament se diffuse instantanément dans le sang et qu’il est ensuite
progressivement éliminé.
On estime que lorsqu’une heure s’est écoulée après une injection, la quantité de médicament
dans le sang a diminué de 30% par rapport à la quantité présente immédiatement après cette
injection.
On modélise cette situation à l’aide de la suite (𝑢 ) où, pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢 désigne
la quantité de médicament, exprimée en mg, présente dans le sang du patient immédiatement
après l’injection de la 𝑛-ième heure. On a donc 𝑢 = 2.
1) Calculer, selon cette modélisation, la quantité 𝑢 , de médicament (en mg) présente dans le
sang du patient immédiatement après l’injection de la première heure.
2) Justifier que, pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑢 = 0,7𝑢 + 1,8.
3) a) Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel 𝑛, on a 𝑢 ≤ 𝑢 < 6.
b) En déduire que la suite (𝑢 ) est convergente. On note ℓ sa limite.
c) Déterminer la valeur de ℓ. Interpréter cette valeur dans le contexte de l’exercice.
4) On considère la suite (𝑣 ) définie, pour tout entier naturel 𝑛, par 𝑣 = 6 − 𝑢 .
4) a) Montrer que la suite (𝑣 ) est une suite géométrique de raison 0,7 dont on précisera le
premier terme.
4) b) Déterminer l’expression de 𝑣 en fonction de 𝑛, puis de 𝑢 en fonction de 𝑛.
4) c) Avec ce protocole, on arrête les injections lorsque la quantité de médicament présente
dans le sang du patient est supérieure ou égale à 5,5 mg.
Déterminer, le nombre d’injections réalisées en appliquant ce protocole.

3/5
Exercice 3 : 5 points
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples (QCM) qui comprend cinq questions. Les
cinq questions sont indépendantes. Pour chacune des questions, une seule des quatre
réponses est exacte. Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question suivi de la
lettre correspondant à la réponse exacte. Chaque réponse devra être justifiée. Une réponse
fausse, une réponse multiple, une réponse non justifiée ou une absence de réponse ne
rapportent ni n’enlèvent aucun point.

1) Dans un cube 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻, on considère les points


𝑃 et 𝑄 tels que :

1 2
𝐴𝑃⃗ = 𝐴𝐵⃗ et 𝐴𝑄⃗ = 𝐴𝐷⃗
3 3

a) 2𝐸𝐺⃗ + 3𝐸𝑄⃗ = 2𝑃𝐹⃗ . La droite (𝑃𝐹) est parallèle au plan (𝐸𝐺𝑄).


b) 2𝐸𝐺⃗ − 3𝐸𝑄⃗ = 3𝑃𝐹⃗ . La droite (𝑃𝐹) est parallèle au plan (𝐸𝐺𝑄).
c) 2𝐸𝐺⃗ + 3𝐸𝑄⃗ = 3𝑃𝐹⃗ . La droite (𝑃𝐹) est sécante au plan (𝐸𝐺𝑄).
d) Le vecteur 𝑃𝐹⃗ ne peut pas s’exprimer en fonction des vecteurs 𝐸𝐺⃗ et 𝐸𝑄⃗ . La droite
(𝑃𝐹) est sécante au plan (𝐸𝐺𝑄).

Indication : On pourra exprimer les vecteurs énoncés en fonction des vecteurs 𝐴𝐵⃗ , 𝐴𝐷⃗ et 𝐴𝐸⃗ .

2) Dans un repère orthonormé de l’espace, on considère les points 𝐴(−4 ; 1 ; 2) et


𝐵(−1 ; 2 ; −6).
Une représentation paramétrique de la droite (𝐴𝐵) est le système :

𝑥 = −4 + 1,5𝑡 𝑥 = −1 − 3𝑡
a) 𝑦 = 1 + 𝑡 où 𝑡 ∈ ℝ b) 𝑦 = 2 + 𝑡 où 𝑡 ∈ ℝ
𝑧 = 2 − 4𝑡 𝑧 = −6 + 8𝑡

𝑥 = 5 − 6𝑡 𝑥 = 3 + 3𝑡
c) 𝑦 = 4 − 2𝑡 où 𝑡 ∈ ℝ d) 𝑦 = −2 + 𝑡 où 𝑡 ∈ ℝ
𝑧 = −22 + 16𝑡 𝑧 = 5 − 8𝑡

3) On considère deux droites de l’espace 𝑑 et 𝑑′ de représentations paramétriques


respectives :
𝑥 = −2 + 𝑡 𝑥=𝑘
𝑦 = 1+𝑡 où 𝑡 ∈ ℝ et 𝑦 = −2𝑘 où 𝑘 ∈ ℝ
𝑧 = 4 + 3𝑡 𝑧 = 8 + 3𝑘
Les droites 𝑑 et 𝑑′ sont :
a) strictement parallèles. b) confondues.
c) sécantes. d) non coplanaires.

4/5
4) On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 (1 − 𝑥 ).
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, la courbe représentative de la fonction 𝑓 :
a) n’admet aucun point d’inflexion. b) admet un point d’inflexion.
c) admet deux points d’inflexion. d) admet trois points d’inflexion.
5) On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par :
1
𝑔(𝑥) =
(𝑥 − 8𝑥 + 17)

La dérivée de la fonction 𝑔 est définie par :

1 −4(2𝑥 − 8)
a) 𝑔 (𝑥) = b) 𝑔 (𝑥) =
4(2𝑥 − 8)(𝑥 − 8𝑥 + 17) (𝑥 − 8𝑥 + 17)

1 −4(2𝑥 − 8)
c) 𝑔 (𝑥) = d) 𝑔 (𝑥) =
4(2𝑥 − 8) (𝑥 − 8𝑥 + 17)

5/5

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