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MATHÉMATIQUES
17 JANVIER 2023
8h-12h
Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
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Exercice 1 : 4 points
Dans cet exercice, les probabilités seront arrondies au centième.
Partie 1
Un grossiste achète des boîtes du soja chez deux fournisseurs. Il achète 80 % de
ses boîtes chez le fournisseur A et 20 % chez le fournisseur B.
10 % des boîtes provenant du fournisseur A présentent des traces de pesticides
et 20 % de celles provenant du fournisseur B présentent aussi des traces de
pesticides.
On prélève au hasard une boîte du stock du grossiste et on considère les
évènements suivants :
⦁ Evènement A : « la boîte provient du fournisseur A »
⦁ Evènement B : « la boîte provient du fournisseur B »
⦁Evènement S : « la boîte présente des traces de pesticides ».
1. Traduire l’énoncé sous forme d’un arbre pondéré.
2. a. Quelle est la probabilité de l’évènement 𝐵 ∩ 𝑆 ?
b. Justifier que la probabilité que la boîte prélevée ne présente aucune
trace de pesticides est égale à 0,88.
3. On constate que la boîte prélevée présente des traces de pesticides.
Quelle est la probabilité que cette boîte provienne du fournisseur 𝐵 ?
Partie 2
Pour évaluer la qualité de son stock, le grossiste prélève 10 boites. On suppose
que le stock de ce dernier est suffisamment important pour modéliser cette
situation par un tirage aléatoire de 10 boîtes avec remise.
On considère la variable aléatoire 𝑋 qui associe à ce prélèvement de 10 boîtes, le
nombre de boîtes sans trace de pesticides.
1. Justifier que la variable aléatoire X suit une loi binomiale dont on précisera
les paramètres.
2. Calculer la probabilité que les 10 boîtes soient sans trace de pesticides.
3. Calculer la probabilité qu’au moins 8 boîtes ne présentent aucune trace de
pesticides.
Exercice 2 : 3 points
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie par son premier terme 𝑢0 = 5 et, pour tout entier naturel 𝑛
par : 𝑢𝑛+1 = 0,5𝑢𝑛 + 0,5𝑛 − 1,5
1. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 3, 𝑢𝑛+1 > 𝑢𝑛
2. En déduire le sens de variation de la suite (𝑢𝑛 ).
3. On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie pour tout entier naturel 𝑛 par :
𝑣𝑛 = 0,1𝑢𝑛 − 0,1𝑛 + 0,5
a. Démontrer que la suite (𝑣𝑛 ) est géométrique de raison 0,5 et exprimer 𝑣𝑛
en fonction de 𝑛.
b. En déduire que, pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 = 10 × 0,5𝑛 + 𝑛 − 5
c. Déterminer alors la limite de la suite (𝑢𝑛 ).
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Exercice 3 : 7 points
On considère la fonction 𝑓 définie et dérivable sur ℝ par :
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥𝑒 −2𝑥
On note 𝐶 sa courbe représentative dans un repère orthonormé.
Partie A
1. Soit 𝑔 la fonction définie et dérivable sur ℝ par :
𝑔(𝑥) = 1 − 2𝑥 + 𝑒 2𝑥
a. Dresser, en justifiant, le tableau de variations de la fonction 𝑔 sur ℝ.
(Les limites de 𝑔 aux bornes de son ensemble de définition ne sont pas
demandées).
b. En déduire le signe de 𝑔(𝑥).
2. Déterminer la limite de 𝑓 en −∞ puis la limite de 𝑓 en +∞.
3. Démontrer que, pour tout réel 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑔(𝑥).
4. En déduire le tableau de variation de la fonction 𝑓 sur ℝ.
5. a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution
réelle 𝛼 sur ℝ.
b. Démontrer que −1 < 𝛼 < 0.
6. a. Démontrer que la droite 𝑇 d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 1 est tangente à
la courbe 𝐶 au point d’abscisse 0.
c. Etudier la position relative de la courbe 𝐶 et de la droite 𝑇.
Partie B
La courbe 𝐶 représentant la fonction 𝑓 et la droite 𝐷 d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 sont tracées
dans le repère ci-contre.
Pour tout réel 𝑥 dans l’intervalle [0; +∞[,
on appelle M le point de la courbe 𝐶
d’abscisse 𝑥 et 𝑁 le point de la droite 𝐷
d’abscisse 𝑥.
On s’intéresse à l’évolution de la distance 𝑀𝑁.
1. Justifier que la courbe 𝐶 est au dessus
de la droite 𝐷 sur [0 ; +∞[.
2. Justifier que pour tout réel 𝑥
dans l’intervalle [0 ; +∞[, on a :
𝑥
𝑀𝑁 =
𝑒 2𝑥
3. Montrer que la distance 𝑀𝑁 possède
un maximum sur l’intervalle [0; +∞[.
Calculer cette distance 𝑀𝑁 maximale.
4. Déterminer la limite de la distance 𝑀𝑁
lorsque 𝑥 tend vers +∞.
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Exercice 4 : 6 points
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie pour tout nombre réel 𝑥 de l’intervalle ]0; +∞[ par
𝑔(𝑥) = 𝑥 − 𝑥ln(𝑥)
1. Déterminer les limites de la fonction 𝑔 en 0 et en +∞.
2. Montrer que, pour tout 𝑥 de ]0; +∞[ , 𝑔′ (𝑥) = − ln(𝑥).
3. Dresser le tableau de variation de la fonction 𝑔.
Partie B
𝑒𝑛
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , par : 𝑢𝑛 =
𝑛𝑛
1. A l’aide de la calculatrice, conjecturer :
a. Le sens de variation de la suite (𝑢𝑛 );
b. La limite éventuelle de la suite (𝑢𝑛 ).
2. Soit (𝑣𝑛 ) la suite définie, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , par 𝑣𝑛 = ln(𝑢𝑛 ).
a. Montrer que 𝑣𝑛 = 𝑛 − 𝑛ln(𝑛).
b. En utilisant la partie A, déterminer le sens de variation de la suite (𝑣𝑛 ).
c. En déduire le sens de variation de la suite (𝑢𝑛 ).
3. Montrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , 0 < 𝑢𝑛 ≤ 𝑒.
4. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente et déterminer sa limite.