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Raphael Iuliano
Province de Liège
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All content following this page was uploaded by Raphael Iuliano on 05 December 2018.
CHAPITRE 1.................................................................................................... 4
1.1 Définition......................................................................................... 4
1.2 Formation générale de la corrosion................................................ 4
1.2.1 Mesures gravimétriques................................................................ 7
1.2.2 Mesures de résistance de polarisation............................................. 7
1.2.3 Impédances électrochimiques........................................................ 8
CHAPITRE 2..................................................................................................... 10
2.1 Phénomène de corrosion.................................................................10
2.1.1 La corrosion par piqure..................................................................10
2.1.2 Corrosion galvanique.................................................................... 12
2.1.3 Corrosion par pile de concentration................................................. 13
2.1.4 Corrosion par aération différentielle.................................................... 14
2.1.5 Corrosion intergranulaire............................................................... 15
2.1.6 Corrosion caverneuse.................................................................... 17
2.1.7 Corrosion érosion et cavitation....................................................... 18
2.1.8 Corrosion sélective........................................................................15
2.1.9 Corrosion sous contrainte.............................................................. 20
2.1.10 Fatigue-corrosion........................................................................24
2.1.11 Fragilisation par l'hydrogène........................................................ 24
2.1.12 Corrosion par frottement............................................................. 25
2.1.13 Corrosion bio-corrosion............................................................... 26
2.1.14 Corrosion chaude (fluxage) ..........................................................26
2.1.15 La corrosion par métaux fondus.................................................... 26
CHAPITRE 3..................................................................................................... 27
3.1 Conséquences.................................................................................. 27
3.2 Cas typique....................................................................................... 31
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................. 65
C'est la corrosion sur les métaux qui sera l'axe de ce présent travail.
Il existe deux types de corrosion des métaux : la corrosion sèche et la corrosion humide.
Ce qui fait qu'un atome est susceptible de jouer le rôle de réducteur ou d'oxydant se définit par
une échelle d'oxydation de ces différents métaux .
Ces métaux sont classés par potentiel électrochimique décroissant.
Les métaux, dit nobles, qui on le potentiel le plus positif, sont ceux qui auront le plus de
difficulté à oxyder, à corroder . Effectivement ces métaux, par leur caractéristique d'oxydation
élevé, ne céderont pas d'électrons et par conséquence ils n'oxyde quasi pas mais réduise
beaucoup.
On peut comprendre la raison pour laquelle le cuivre et le zinc crée une électrolyse par le fait
qu'il y a une plus grande différence de potentiel électrochimique entre les 2 atomes. Dans les
milieux aqueux, la conductivité est d'autant plus grande. C'est la raison pour laquelle, le contact
entre canalisation de ce type n'est pas permis.
Expliquons le processus de formation de la corrosion dans une solution aqueuse plus en détail
et étape par étape.
Des molécules de dioxygène dissout dans l’eau attaquent les atomes de fer et leur arrachent
deux électrons formant les ions Fe2+.
Fe + O2 + 2H2O → Fe2+ + 4 OH-
Simultanément, le ballet des électrons, du dioxygène et de l’eau se solde par la formation d’ions
hydroxyles.
2H2O + O2 + 4e− → 4OH−
CONNAISSANCE ET RESISTANCE DES MATERIAUX
Groupe : Raphaël IULIANO, Jamal EL AHMADI, Tiwa NEUTELERS
5
C’est une première étape, mais l’oxydation se poursuit. L’oxygène attaque les ions Fe2+, leur
arrache un électron et les transforme en Fer(III), Fe3+. Et le ballet continue, produisant des
nouveaux ions hydroxyles.
4Fe(OH)2 + 2H2O + O2 → 4Fe(OH)3
Finalement, les ions Fe3+ et les ions hydroxyles s’assemblent dans un précipité. C’est la rouille
orange vif qui s’étale en surface.
2Fe(OH)3 → Fe2O3 + 3H2O
Cette rouille va maintenant attaquer en profondeur les atomes de fer encore intactes, mais plus
lentement et moins énergiquement, formant une rouille plus foncée.
On peut résumer la situation comme telle :
Le fer en s’oxydant libère deux électrons qui sont acceptés par l’oxygène qui se réduit, le fer
provoque donc en s’oxydant une réduction, il est donc un réducteur. Un réducteur est une
espèce chimique qui, en subissant une oxydation, provoque une réduction.
L’oxygène en se réduisant accepte deux électrons qui ont été libérés par le fer qui s’est oxydé,
l’oxygène provoque donc en se réduisant une oxydation, il est donc un oxydant. Un oxydant est
une espèce chimique qui, en subissant une réduction, provoque une oxydation.
Il existe notamment une formation de corrosion hors d'une solution aqueuse. Celle ci vient des
atomes dioxygène présent dans l'air et qui au fil du temps va ronger la matière.
Elle est dite corrosion sèche ou corrosion atmosphérique.
Sa formation est légèrement différente de celle en solution.
Il n'y a plus de présence d' H2O, ce qui a pour effet de ralentir considérablement le phénomène.
Les réducteurs et oxydant restent inchangées et leur équations non plus :
Fe → Fe2+ + 2e-
O2 + 2e- → O22-
L'équation d'oxydoréduction est plus simple:
Fe2+ + O22- → Fe2O3
L'oxyde de fer étant la couche brunâtre présente en surface du métal.
Il arrive aussi que ce métal soit légèrement humide sur ça surface, cela donne alors une nouvelle
forme d'équation d'oxydoréduction.
Elle peut être schématiquement décrite par la réaction suivante :
4 Fe + 3O2 + 2 H2O → 4 FeOOH
Le composé FeOOH, qui peut être considéré comme de l'hématite Fe2O3 hydratée
(2 FeOOH → Fe2O3 + H2O) qui désigne globalement la rouille, qui est en fait un mélange
complexe de différentes phases cristallines et amorphes d'oxydes et d'hydroxydes de fer et
dont la stoechiométrie ne correspond qu'approximativement à la formule globale FeOOH.
Ses trois composantes principales sont :
· La lépidocrocite ɣ-FeOOH de structure rhomboédrique;
· La goethite α-FeOOH de structure rhomboédrique;
· La magnétite Fe3O4 de structure cubique.
La corrosion générale d'un matériau s'accompagne souvent d'une perte de matière par passage
en solution et de la formation d'une couche de produits de corrosion plus ou moins
protectrice ayant pour effet de diminuer la vitesse de dissolution du matériau. C'est notamment
le cas lorsque l'alliage est passif dans le milieu considéré.
Lorsque l'on ne s'intéresse pas seulement à la perte de matière mais aussi au
comportement de la couche protectrice, il peut être nécessaire d'avoir recours à la méthode de
mesure d'impédance électrochimique.
La Figure suivante montre l'évolution de la corrosion d'un acier en fonction de l'humidité relative pour
une atmosphère polluée par 0,01% de SO2.
On constate ici que la corrosion devient importante dès que l'humidité relative atteint 60%.
Pour en terminer avec la corrosion généralisée, il est important de souligné que la formation de
la corrosion est dite réactions spontanées. L'énergie de Gibbs tendant toujours à être au
minimum, le système tend à être stable et la matière tend à revenir à son état de minerai
originel.
Elle se caractérise par une attaque très localisée d'où son nom de "piqûre" (en anglais pitting
corrosion, de pit : puits, trou), et est généralement associée à une rupture locale du film passif
qui se produit souvent en présence de chlorures, ou à une passivation incomplète (quantité
insuffisante d'inhibiteur de corrosion par exemple). La quantité de métal corrodé est très faible
mais cette forme d'attaque peut parfois conduire à des perforations rapides des pièces
affectées. La corrosion par piqûres est un phénomène très répandu qui concerne une grande
variété de matériaux comme les aciers, les aciers inoxydables, les alliages de nickel, de titane,
d'aluminium ou de cuivre.
La croissance intervient dès qu'une piqûre a germé et la densité locale de courant peut
atteindre plusieurs dizaines d'Ampères par cm2. Ces densités de courant conduisent à une
accumulation de produits de corrosion et d'halogénures qui produisent catalytiquement une
augmentation de la dissolution
de l'oxyde. La repassivation ne
peut donc avoir lieu et on
observe la précipitation d'un film
salin. Dans la piqûre, l'hydrolyse
des ions métalliques conduit à
une acidification.
La loi de variation de P(t) permet donc de déterminer celle de k(t) que l'on obtient en portant -
Ln [1-n(t)/N] en fonction du temps.
L'analyse des profondeurs des piqûres obtenues sur un échantillon montre en général une
distribution statistique. D'autre part, la variation de la profondeur d'attaque peut être une
fonction log de la durée d'exposition ou une fonction puissance de la forme atb avec b de l'ordre
de 0,5. La profondeur maximum des piqûres est également une fonction de la surface exposée.
Ce fait traduit l'importance de l'effet de couplage entre une petite zone anodique (la piqûre) et
une très grande zone cathodique (la surface non piquée de l'échantillon).
La corrosion par aération différentielle se produit lorsqu'un même matériau est en contact avec
deux milieux de teneurs en oxydant différentes. Par exemple, si un piquet est planté dans la
terre ou la vase, la partie proche de la surface est en contact avec plus de dioxygène que la
partie profonde, il peut donc se créer une pile entre la partie profonde et la partie en surface.
La corrosion par aération différentielle
érentielle se rencontre aussi pour les pièces immergées, lorsque la
concentration en dioxygène évolue avec la profondeur. C'est parfois le cas des coques de
bateaux. La couche d'eau proche de la surface est plus riche en oxygène que les couches
profondes. Il peut y avoir corrosion au niveau de la ligne de flottaison.
Le problème d'aération différentielle peut se poser lorsqu'une pièce n'est peinte qu'en partie,
ou lorsque la peinture est rayée.
L'effet Evans
L'existence de la corrosion par aération différentielle a
été démontrée en réalisant l'expérience suivante :
Deux électrodes en acier strictement identiques sont
plongées dans un bain salin (avec du chlorure de
sodium par exemple). Ce bain est séparé en deux moitiés
par une céramique qui laisse passer les ions mais pas les
molécules. Comme pour une pile, les deux électrodes
sont reliées par un conducteur électrique. Dans une
moitié du bain, on fait barboter de l'oxygène et dans
l'autre de l'azote. Un courant électrique apparaît alors, la
cathode étant du côté où l'eau est plus riche en oxygène.
Comme son nom l'indique, cette forme de corrosion se manifeste par une attaque localisée
aux joints de grains du matériau. Ces derniers en effet constituent des zones désordonnées par
rapport au réseau cristallographique plus régulier des grains. Ils contiennent de ce fait de
nombreux défauts de structure (lacunes, dislocations) favorables à la précipitation de
phases intermétalliques ou de composés métalliques tels que les carbures, ainsi qu'à la
ségrégation d'impuretés en solution solide.
Cette forme de corrosion qui peut conduire à la ruine d'une installation avec une perte de
matière relativement faible est souvent difficile à détecter par un examen non destructif. Elle
peut survenir dans les alliages d'aluminium, associée à la formation d'intermétalliques comme
Al3Mg2 ou CuAl2 et s'explique alors par un effet de couplage galvanique ou d'appauvrissement
en cuivre. Les cas les plus fréquents de corrosion intergranulaire concernent toutefois les aciers
inoxydables que nous allons examiner plus particulièrement.
· Test de Streicher : immersion pendant 120 heures dans une solution bouillante d'acide
sulfurique contenant du sulfate ferrique (Fe2(SO4)3). L'évaluation se fait par perte de
masse des échantillons et par observation microscopique.
· Test de Huey : cinq immersions successives de 48 heures chacune dans une solution
bouillante d'acide nitrique renouvelée à chaque immersion. L'évaluation se fait par perte
de masse des échantillons et par observation microscopique.
· Traitement thermique des pièces sensibilisées (par exemple les zones soudées) pour
solubiliser les carbures et réhomogénéiser le chrome dans l'alliage.
· Utilisation d'aciers inoxydables à très faible teneur en carbone (moins de 0,03%) de type AISI
304 L ou 316 L (L pour Low carbon).
· Utilisation d'aciers inoxydables dits stabilisés (type AISI 316 Ti), c'est à dire contenant un
élément d'addition tel que le titane ou le niobium qui, par leur grande affinité pour le carbone,
préviennent la formation de carbures de chrome.
Cette forme d'attaque est généralement associée à la présence de petits volumes de solution
stagnante dans des interstices, sous des dépôts et des joints, ou dans des cavernes ou crevasses,
par exemple sous les écrous et têtes de rivets.
Le sable, la poussière, le tartre, les produits de corrosion sont autant de corps solides
susceptibles de créer des zones dans lesquelles le liquide n'est que difficilement renouvelé.
C'est aussi le cas des joints en matériau souple, poreux ou fibreux (bois, plastique, caoutchouc,
ciment, amiante, tissus, ...).
La corrosion caverneuse se rencontre surtout sur les métaux et alliages dont la tenue dépend de
la stabilité du film passif, car ces films sont instables en présence de concentrations élevées en
Cl- et H+.
Le mécanisme de base à l'origine de la corrosion caverneuse des alliages passivables en milieux
chlorurés aérés est une acidification progressive du milieu dans la caverne avec l'apparition de
conditions locales du milieu très agressives qui détruisent la passivité.
Les chlorures métalliques pour la plupart s'hydrolysent : c'est en particulier le cas pour les
éléments constitutifs des aciers inoxydables et des alliages d'aluminium.
L'acidité dans la crevasse augmente (pH 1 - 3) ainsi que la teneur en ions Cl- (jusqu'à plusieurs
fois la teneur moyenne de la solution). La réaction de dissolution dans la crevasse est alors
favorisée et la réaction de réduction de l'oxygène se localise sur les surfaces proches de la
crevasse.
Le processus "autocatalytique" s'accélère rapidement, même s'il lui a fallu plusieurs jours ou
plusieurs semaines pour s'établir et se développer.
Le cuivre est aussi très sensible à la corrosion caverneuse. Ce type de corrosion se développe
souvent sous des dépôts à la surface de tubes d’échangeur en milieu aqueux. Le film d'oxyde
Cu2O superficiel responsable de la bonne tenue du cuivre dans l’eau est détruit sous le dépôt et
ne le protège plus.
On y remédie le plus souvent en portant une attention particulière au profil des pales d'hélice afin de
limiter au maximum les turbulences.
Corrosion cavitation d’une aube de pompe en alliage de nickel Hastelloy C276 en milieu acide chlorhydrique.
Comme son nom l'indique, ce mode de corrosion se traduit par la dissolution sélective de l'un
des éléments de l'alliage si celui-ci est homogène, ou de l'une des phases si l'alliage est
polyphasé.
La dézincification (dissolution sélective du zinc) dans un laiton (ex. 70Cu -30Zn) est l'exemple le
plus connu.
Autres vocabulaires utilisés : dénickélisation pour les alliages Cu-Ni, désaluminisation pour les
bronzes d'aluminium, graphitisation pour les fontes grises, etc.
Comme son nom l'indique, la corrosion sous contrainte (CSC) résulte de l'action conjuguée
d'une contrainte mécanique (résiduelle ou appliquée), et d'un milieu agressif vis à vis du
matériau, chacun de ces facteurs pris séparément n'étant pas susceptible à lui seul
d'endommager la structure. Ce type de corrosion, particulièrement sournois et dangereux pour
les installations, se caractérise par l'apparition de fissures inter ou transgranulaires dont la
direction générale de propagation est perpendiculaire à la plus grande contrainte
Cette dernière peut être d'origine résiduelle (cintrage, écrouissage, laminage à froid...), d'origine
thermique (dilatation, variation de pression), ou inhérente à la fonction de l'installation (câbles
de ponts suspendus, structures de soutènement...). Les surfaces de rupture présentent un
aspect fragile et la perte de matière est généralement très faible.
Il est fort probable que, suivant le couple matériau-milieu et les conditions de fonctionnement
considérées, l'un ou l'autre des mécanismes que nous allons brièvement décrire ci-après soit
plus à même de rendre compte des dégradations observées.
Film passif
Plan de
Glissement
2 3
Dans le cadre de ce modèle, les paramètres qui vont contrôler la vitesse de propagation des
fissures seront la vitesse de déformation en fond de fissure (fréquence de rupture du film passif)
et les cinétiques de dépassivation et de repassivation du métal. Si la vitesse de repassivation est
trop rapide, l'avancement de la fissure sera négligeable. D'autre part, une vitesse de
repassivation comparativement trop lente conduira à un émoussement de la fissure et à son
arrêt.
• L'interaction corrosion-plasticité
Ce type de modèle, proposé par Jones et Magnin, envisage un effet indirect de la dissolution
anodique sur le processus de rupture consistant en une augmentation locale de la plasticité du
matériau, favorable à la mobilité des dislocations et à la diffusion de l'hydrogène. Les
dislocations (et éventuellement l'hydrogène) viennent alors s'accumuler à la frontière entre
cette zone adoucie de taille très réduite et la zone écrouie qui, en fond de fissure, l'entoure.
1
• Le clivage induit par un film
Ce modèle, développé par Sieradzki et Newman, s'applique plus particulièrement à la corrosion
sous contrainte transgranulaire des alliages ductiles à structure cubique faces centrées. La
propagation des fissures se fait de façon discontinue et est de nature fragile. L'environnement
forme un film en fond de fissure, capable d'amorcer un micro-clivage qui peut alors se propager
dans le matériau sur une distance de plusieurs micromètres. La fissure s'ouvre et le film se
reforme permettant l'amorce d'un nouvel événement de clivage. Le film fragilisant le matériau
est en général une couche poreuse formée par dissolution sélective (ou par attaque localisée
sous forme de tunnels). C'est notamment le cas des alliages Cu-Zn, Cu-Al, et Cu-Au. La génération
d'une rupture fragile dans une structure poreuse peut s'expliquer de deux manières :
Les ligaments ductiles entre pores sont extrêmement fins et leur scission est si rapide que
macroscopiquement la rupture apparaît fragile;
Si l'épaisseur des ligaments près de l'interface est suffisamment faible pour empêcher tout
glissement, la couche poreuse se comporte comme un matériau fragile et la fissure peut
acquérir une vitesse suffisante pour pénétrer dans la matrice ductile.
La rupture fragile par adsorption
Ce modèle repose sur l'hypothèse que l'adsorption d'espèces chimiques présentes dans
l'environnement ou formées en fond de fissure diminue les forces de liaison interatomiques et
donc la contrainte nécessaire à la rupture par clivage. Ce modèle a également été proposé pour
la fragilisation par l'hydrogène que nous aborderons plus loin, et pour la fragilisation par les
métaux liquides. Néanmoins ce modèle explique mal que dans un matériau ductile, le
phénomène n'intervienne qu'à l'extrême pointe de la fissure et que l'on puisse observer une
propagation discontinue.
• précipitation sous forme d'hydrures : c'est le cas du titane et d'autres métaux très réactifs vis-à-
vis de l'hydrogène (Ta, Zr,.V, PCI...).
• recombinaison sous forme d'hydrogène moléculaire : lorsque le métal présente des défauts
macroscopiques ou microscopiques, les atomes d'hydrogène peuvent s'y recombiner. On peut
alors atteindre des pressions considérables qui conduisent à des cloques, des boursouflures, des
cohésions en "marches d'escalier" ou même des éclatements (hydrogen blistering). Aussi connu
sous le nom de cloquage, et qui peut se produire en l'absence de contrainte. Ce phénomène qui
affecte en général les aciers ordinaires apparaît lorsque le matériau est en présence d'un milieu
légèrement agressif (cuves de stockage par exemple), lors d'un décapage, ou en cas de
surprotection cathodique.
La corrosion chaude, ou fluxage, est la corrosion par des sels fondus, ou bien sous l'action de
certains oxydes comme le pentoxyde de vanadium V2O5.
En effet, dans les brûleurs, l'air est prélevé à l'extérieur et peut contenir du chlorure de
sodium (embruns). Par ailleurs, le combustible lui-même peut contenir des sels. Les métaux
peuvent se dissoudre dans ces sels (voir par exemple Perle fondue).
Certaines industries travaillent avec des métaux fondus : c'est bien évidemment le cas de
la métallurgie primaire, de la fonderie. Mais les métaux fondus peuvent aussi être utilisés
comme fluides ; par exemple, le sodium fondu qui est utilisé comme liquide caloporteur dans
les surgénérateurs. Ces métaux fondus peuvent constituer un environnement corrosif pour les
matériaux environnants (canalisations, cuves, lingotières…).
D'autres phénomènes de corrosion existent mais ceux précités ici sont les plus rencontrés. Il
existe une règle clairement établie dans le domaine de la corrosion : on ne peut stopper les
phénomènes de corrosion ; au mieux, ils peuvent être ralentis… Partant de ce constat, l’objectif
premier de la communauté scientifique travaillant dans le domaine est de comprendre les
phénomènes de corrosion, afin de mieux les anticiper et ainsi de changer les pièces métalliques
au moment propice. Tout cela représente un coût considérable.
Par amincissement des parois mettant en péril la résistance mécanique des équipements, elle
peut conduire à des fuites.
➢ Arrêt de fabrication :
Arrêt des centrales nucléaires , usines de transformation, les centrales électriques, les
raffineries peut provoquer de graves problèmes à l'industrie et les consommateurs.
Car bien souvent les usines sont immobilisés, ou partiellement arrêtées par suite de
détérioration provenant de corrosion imprévues. rien n'est plus exaspérant pour le personnel
d'entretien ou l'état major d'une usine que des arrêts qui se traduisent par une perte sèche.
Quelques fois ces arrêts sont provoqués par des changements dans les opérations de
fabrications qui se sont révélées incapables de supporter l'accroissement de sévérité des
conditions corrosives.
Souvent, la valeur marchande d'un produit chimique est en relation directe avec sa qualité et sa
pureté. L'immunité contre la contamination est aussi un facteur vital dans la production des
plastiques transparents, des produits alimentaires et des produits pharmaceutique.
La durée des équipements matériels n'est généralement pas un facteur important quand
la contamination ou la dénaturation du produit fabriqué est en cause. D'habitude les aciers
ordinaire tiennent durant de nombreuses années, mais des matériaux plus couteux sont
employés car la présence de la rouille est indésirable dans le produit fini.
➢ Aspect:
Les automobiles sont peintes car les surfaces rouillées ne sont pas agréables à la vue.
Les matériaux gravement corrodés ou rouillés dans une installation laissent également
une mauvaise impression à un observateur.
➢ Le coût de la corrosion :
Très peu d’études ont été consacrées à l’étude du coût de la corrosion. La plus aboutie est
certainement celle menée par la NACE en 2001 . L’étude concerne le coût de la corrosion aux
Etats-Unis ; elle révèle que le total du coût direct de la corrosion atteint 279 Milliards de dollars
par an, ce qui représente 3,2 % du PIB des USA. L’étude montre notamment le coût de la
corrosion par secteur économique (Figure 1).
La réflexion la plus récente menée en France sur le thème du coût de la corrosion montre que
l’enjeu de la réduction des coûts n’est pas la compression des études et de la recherche et
développement mais la compression du nombre des avaries et des frais de maintenance [16].
On apprend ainsi que le coût moyen de la maintenance d’un avion de ligne par an avoisine 200
000 dollars, ce qui représente de 10 à 12% des frais de maintenance totaux. Dans les unités de
valorisation énergétique des déchets, le coût de la corrosion est estimé à 5% des coûts de
maintenance annuels .
Par contre, aucune étude n’a été spécifiquement menée sur le coût de la corrosion à haute
température. Il apparaît nécessaire de mener ce genre d’étude en France afin d’en
appréhender tous les enjeux en termes de durée de vie, de prédiction, mais également de
formation, de recherche et développement. Un groupe de travail au sein de la commission
corrosion et protection contre la corrosion à haute température du CEFRACOR (Centre Français
de l’Anti-Corrosion) devrait permettre d’associer tous les partenaires susceptibles de contribuer
à une étude la plus exhaustive possible des facteurs clés du prix de la corrosion à haute
température.
Il existe peu d’études consacrées au coût de la corrosion. Aucune étude n’a été spécifiquement
menée afin d’estimer le coût de la corrosion à haute température, que ce soit en France ou à
l’étranger. Parallèlement à ce travail strictement lié à la corrosion à haute température, il
s’avère nécessaire d’acquérir une culture économique des matériaux utilisés en corrosion à
haute température, et plus spécifiquement en métallurgie . Les approches géopolitique et
macroéconomique permettent de prendre en compte les facteurs influençant le cours des
métaux et des matières premières. Ainsi, l’offre, la demande, la connaissance des stocks en
matières premières stratégiques, les besoins colossaux des pays émergents en matière de
transport et de production d’énergie contribuent aux fluctuations des cours des matériaux
métallurgiques.
➢ Sécurité :
La manipulation des produits chimiques aux hautes température et pressions, des matières
explosives ou inflammables et des acides comme l'acide sulfurique concentré, exige des
matériaux de construction qui minimisent les défauts par corrosion, si des dégâts importants ou
la perte de vies humaines doivent être évités. On sait qu'une installation qui se corrode peut
Voici un certain nombre d'exemples pratiques de problèmes de corrosions typiques qu'on peut
rencontrer dans les installations industrielles :
Les fonds de citernes de stockage de fuel oïl se détérioraient par suite de corrosions par piqures.
La corrosion était provoquée par la présence de chlorure de sodium et autres polluants présents
dans l'eau décantée au fond des réservoirs.
Après rupture de plusieurs tubes de générateur de vapeur, un certain nombre de tubes furent
démontés pour subir un examen. Les avaries se produisaient dans tous les cas sur la partie non
exposée au feu de chaque tube. Des régions diverses de chaque tube furent examinées au
microscope métallographique. On trouva que les zones détériorées présentaient une certaine
sphéroïdisation des carbures tandis que les parois soumises à la flamme montraient une
structure à grains relativement normaux. La sphéroïdisation augmente la ductilité de l'acier. Il
n'y avait pas de preuves de températures de service anormalement élevées. En considérant la
longue durée de vie des tubes , on admit que les détériorations avaient été provoquées par un
cheminement lent vers la rupture (vieillissement).
L'eau salée était stockée dans de grandes citernes à des températures d'environ 65 C. A peu
près chaque année le sommet de ces citernes ouvertes était détérioré par corrosion au niveau
de séparation des phases liquide et vapeur. La corrosion se situait dans le premier mètre de la
partie supérieure du réservoir.
Ces réservoirs étaient revêtus de caoutchouc et avaient une durée de service satisfaisante
d'environ 10 ans avant réfection. Le revêtement de caoutchouc procure une bonne résistance
vis à vis de l'acide chlorhydrique concentré mais ne résiste pas au tétrachlorure de carbone qui
parfois se trouve pompé accidentellement dans la citerne. Le tétrachlorure de carbone étant
plus dense que l'acide chlorhydrique décantait au fond et en attaquant le caoutchouc dans cette
zone provoquait des fuites.
Les trémies de criblage ,soumise à des fortes vibration , sont utilisées pour séparer les gros
morceaux d'un fin lait de chaux à environ 80 C, Les cribles sont nettoyés journellement par
lavage avec une solution diluée d'acide chlorhydrique contenant un inhibiteur. Les trémies
étaient fabriquées en acier inoxydable. Des longues fissures fines se développèrent après
seulement six semaines de service dans l'acier inoxydable au fond de la trémie. Les fissures
fines étaient provoquées par la corrosion par fatigue résultant des fortes vibrations.
La première idée est de choisir un matériau qui ne se corrode pas ou du moins qui se corrode
moins vite dans l'environnement considéré. On peut utiliser des aciers dits inoxydables, des
aluminiums, des céramiques, des polymères (plastiques), mais le choix du matériau doit aussi
prendre en compte les contraintes de l'application, (résistance mécanique, esthétique, etc.)
Elle consiste à perturber la réaction d’oxydo-réduction (principe de l'« anode sacrificielle »).
Cette nouvelle pièce (souvent en zinc) va se corroder à la place de la pièce à protéger, puisque
la réaction chimique entre l'environnement et la pièce sacrifiée empêche la réaction entre
l'environnement et la pièce utile. • En milieu aqueux il suffit de visser une anode sacrificielle sur
la pièce à protéger • À l'air, il faut entièrement recouvrir la pièce, c'est le principe de la
galvanisation.
Composition :
• Pigments : Blancs ou colorés à base :
D’oxyde de fer : antirouille (rouge ou gris)
D’oxyde de plomb : minimum (rouge clair ou foncé)
De chromate de zinc : antirouille (jaune-vert)
• Liants :
Huile de lin, résine synthétique, nitrocellulose, gomme laque, caoutchouc chloré, goudron.
• Diluants :
Essence de térébenthine : pour peinture à l’huile et pour le nettoyage des pinceaux
Sangajol : pour les peintures synthétiques
Alcool : pour les vernis à l’alcool
Thinneur : pour les peintures nitrocellulosiques
• Siccatifs : Produits qui accélèrent le séchage des peintures à l’huile
• Décapants :
Produits alcalins
Soude caustique
Ammoniaque
• Dissolvants :
Ils sont généralement à base de méthylène, d’alcools et de dérivés du goudron de houille (avec
adjonction d’un épaississant pour ralentir l’évaporation)
Application au pinceau et au pistolet. Il laisse voir l’aspect du métal (brut ou poli), ou les veines
du bois.
Ces produits sont souvent toxiques, inflammables et explosifs, surtout quand ils sont étendus au
pistolet, d’où l’importance des installations d’aspiration et de filtrage. Bien veiller au nettoyage
des mains.
L’aluminium et l’acier inoxydable peuvent être recouverts d’une pellicule protectrice provisoire,
en matière synthétique. Elle est étendue au pistolet.
Durant l’usinage, on élimine l’humidité et les aciers de transpiration en déposant sur le métal
une huile antirouille.
La passivation ou passivité représente un état des métaux ou des alliages dans lequel leur
vitesse de corrosion est notablement ralentie par la présence d'un film passif naturel ou
artificiel, par rapport à ce qu'elle serait en l'absence de ce film.
Dans la plupart des cas (aluminium
aluminium, acier, acier inoxydable, titane…),…), ce film passif apparait
spontanément
nément par oxydation, parce que l'oxyde formé sur la surface est insoluble et constitue
un obstacle qui ralentit les processus ultérieurs. Dans un milieu aqueux, la formation de ce film
est liée à un domaine de potentiel électrochimique ainsi qu'à un domaine de pH dans lesquels
l'oxyde est stable. De ce fait, on s'attache à ce que le film passif se forme à l'air avant la mise en
service de la pièce :
•en fin de fabrication, on décape la pièce afin que rien ne gêne le passage de l'air jusqu'à
la surface de la pièce, pour que le film d'oxyde se forme naturellement :
o élimination des huiles et graisses,
o élimination des particules d'acier au carbone (non(non-inox)
ox) pouvant provenir des
opérations de fabrication ou de manutention (outils ayant servi à travailler de
pièces en acier au carbone, projections de pièces voisines, manutention avec des
mors en acier) ;
• élimination d'une couche d'oxyde épaisse ayant pu se former lors des traitements
thermiques et des opérations de soudure (couche colorée, calamine, laitier) ;
• si nécessaire, utilisation d'un procédé aidant à former la couche passive : traitement à
l'acide nitrique pour un acier inoxydable, anodisation pour un
un alliage d'aluminium.
Immunité : on parle d’immunité lorsque le métal est stable en présence du milieu corrodant.
Mécanisme de passivation d'un acier inoxydable : les atomes de chrome dans l'acier réagissent avec le
dioxygène de l'air et forment une couche protectrice d'oxyde de chrome
La figure ci-contre
contre représente le courant de dissolution du métal ou alliage passivable
passivabl en
fonction du potentiel électrochimique. Dans le domaine actif du matériau
matériau métallique, celui-ci
celui
s'accroîtt lorsque le potentiel augmente, puis à partir d'un potentiel dit critique (noté Ecrit et
appelé potentiel de flade), on observe une chute drastique du courant de dissolution,
généralement de plusieurs ordres de grandeur
grandeur.. Ce phénomène manifeste l'apparition du film
passif, généralement causée par la formation d'un oxyde protecteur non poreux. Ce film ralentit
une des clés du processus de corrosion, soit le transport de matière jusqu'à l'interface
métallique, soit le transport
port d'électrons nécessaire à l'oxydation parce que le film est peu
conducteur. À partir du potentiel de passivité (Ep), on observe le « domaine de passivité », zone
où le courant varie peu avec le potentiel. Ensuite, au-delà
au delà d'une certaine valeur appelée
« potentiel de transpassivité » (Etp), le courant augmente à nouveau rapidement. Le film passif,
devenu instable à ce potentiel, est dissous et sa protection disparait. On a atteint le domaine
« transpassif ».
La présence du film passif est aussi liée à un domaine de stabilité en pH. Généralement, le film
devient instable vers les milieux acides, en deçà d'un pH qui dépend du matériau, ainsi que vers
les milieux très basiques. Les diagrammes thermodynamiques potentiel potentiel-pH du métal
permettent de prévoir avec une approximation suffisante ces domaines de stabilité.
On peut aussi obtenir la passivation de manière artificielle par le traitement avec un produit
approprié qui permet d'obtenir une couche barrière (habituellement un produit alcalin) d'un
métal désoxydé préalablement avec un acide pour l'empêcher de se réoxyder rapidement.
Pour désoxyder une pièce de métal, on procède à une dissolution de l'oxyde l' à l'aide d'une
attaque avec un acide adapté. Il en résulte une ionisation H+ de la surface de cette pièce
(pH < 7 : acide).
Au contact de l'air, les ions H+ se combinent avec les ions OH- et favorisent donc une
réoxydation de la pièce.
On procède donc à un traitement, par exemple avec un produit alcalin (OH-), pour éliminer
cette ionisation et donc empêcher cette recombinaison. Ce traitement est nommé passivation.
p
Une légère couche naturel d’oxyde assure une protection partielle de l’aluminium. Cette
protection est renforcée par un traitement électrochimique appelé oxydation anodique,
anodisation, ou encore éloxage (éloxal = aluminium oxydé électriquement).
On obtient ainsi une couche d’oxyde d’Al de 10 à 40 microns d’épaisseur. Cette couche est très
dur, résistante à l’usure, transparente. Elle assure une excellente protection contre les attaques
chimiques.
Dans un 1er stade, la couche d’oxyde est poreuse, se prêtant ainsi à une coloration artificielle.
ar
Un bain à 90°C referme les pores.
Procédé
Nettoyer proprement les faces d'une plaque d'aluminium au moyen d'un coton imbibé de
benzine. Immerger la plaque dans une solution de NaOH 1 mol/l pendant deux minutes, la
retirer avec précaution et au moyen d'une pince brucelle, la rincer à l'eau distillé
distillée et enfin la
sécher avec du papier absorbant. Ne plus toucher la plaque avec les doigts après le traitement
au NaOH. Réaliser le montage ci ci-dessus
dessus en prenant soin de séparer les deux électrodes d'une
distance de 40 mm. Assurez-vousvous que l'électrode de carb
carbone
one joue le rôle de cathode (elle doit
être branchée au pôle négatif du générateur) et que celle de l'aluminium rempli celui de l'anode
(positif). Pratiquer l'électrolyse sous une ddp de 10 -12 12 volts et avec un courant continu
d'intensité comprise entre 180 0 et 250 mA.
Les aciers inoxydables se passivent eux-mêmes naturellement lorsqu'une surface propre est
exposée à un environnement qui peu fournir assez d'oxygène pour former la couche d'oxyde
riche en chrome.
La résistance à la corrosion de ces aciers au chrome peut être améliorée en y ajoutant d'autres
éléments d'alliages, comme le nickel, le molybdène, l'azote et le titane (ou niobium).
Ceci permet d'obtenir un éventail d'aciers résistants à la corrosion pour une vaste gamme
d'utilisation, en améliorant aussi d'autres propriétés utiles comme la formabilité, la résistance
mécanique et la résistance aux températures élevée (et au feu).
Les aciers inoxydables ne peuvent pas être considérés comme résistants à la corrosion en toutes
circonstances. Selon le nuance (la composition) de l'acier, dans certaines conditions, l'état passif
est détruit et ne peut être récupéré. La surface devient alors "active", avec comme conséquence
la corrosion.
La couche passive des aciers inoxydables n'est pas une simple couche d'oxyde ou de "calamine"
qui se forme en chauffant l'acier.
A la chaleur, la couche naturelle passive et transparente s'épaissit, formant des colorations
thermiques et éventuellement une calamine grise. Le résultat de ces couches visibles d'oxyde
est habituellement une réduction, à température ambiante, de la résistance à la corrosion.
Les composants en acier inoxydable, comme les pièces de four, destinés à être utilisés à haute
température, utilisent ces couches de calamine plus épaisses, mais tenaces pour leur protection
à haute température.
Au contraire, les composants destinés à être utilisés à température "ambiante" utilisent cette
fine "couche passive" transparente pour se protéger de la corrosion. Bien que ce procédé de
passivation se fasse naturellement, la formation de la couche passive d'oxyde riche en chrome
peut être favorisée pas des conditions puissantes d'oxydation. L'acide nitrique est extrêmement
utile à cet effet et largement utilisé dans les traitements passivants de l'acier inoxydable
disponible sur le marché. Des acides moins oxydants, comme l'acide critique, peuvent
également favoriser la formation de la couche passive.
La passivation à l'acide doit être considérée comme une exception plutôt que comme une règle
pour les composants et les produits en acier inoxydable. L'acier fourni par les usines et les
négociants réputés sera entièrement passif. Cependant, le traitement peut être nécessaire sur
les pièces usinées de forme compliquée. Dans ce cas particulier, la fourniture d'oxygène à
toutes les surfaces nouvellement formées peut être réduite, le processus naturel de passivation
prend alors plus de temps pour les surfaces exposées qu'à l'extérieur.
Il y a danger que, si ces pièces sont mises directement en service dans un environnement
normalement considéré comme adapté au type particulier d'acier utilisé, elles ne soient pas
complètement passives et subissent une corrosion inattendue. Les traitements passivants fait
dans ces conditions limitent ces risques inutiles de corrosion.
Avant d'effectuer tout traitement passivant à l'acide, il est important que les surfaces en acier :
• ne comprennent aucune calamine
• soient décapées pour enlever soit des couches appauvries en chrome soit des
colorations dues au soudage
• soient propre (exemptes de contamination organique, de lubrifiants, huiles ou graisse
d'usinage)
Sinon, ces traitements passivants ne seront pas complètement efficaces.
Les barres, tubes, ainsi que les ouvrages de menuiserie métallique et les carrosseries de
véhicules peuvent être recouverts de peintures plus ou moins épaisses, généralement à base de
résines synthétique ou naturelles (caoutchouc).
Les résines synthétiques sont variées :
Mode d’application :
Par projection au pistolet :
La matière est liquéfiée dans un pistolet à air comprimé, puis projetée sur le métal. Le séchage
s'effectue à l'air, au four, ou encore au réflecteur infra-rouge.
infra
Par électrophorèse :
Ce mode d'application est surtout utilisé pour la couche de fond de carrosseries, etc.
Par thermolaquage :
Utilisation dans le domaine de la menuiserie métallique et revêtement de façades.
La tôle d'aluminium, préalablement phosphatée et chromatée, passe en continu par un système
de rouleaux qui l'enduisent de résines synthétiques teintes et la conduisent vers un four, pour
séchage et durcissage. La bande de tôle est alors coupée à longueur, et peut être pliée, cintrée,
ondulée, etc.
Par extrusion :
Le fil ou la barre à couvrir défile au travers d'une presse à extruder et de sa filière.
En même temps, la presse injecte la matière plastique, enrobant ainsi le métal au passage, et au
gabarit de la filière.
Par collage :
La tôle d'acier ou d'aluminium passe en continu par un système de rouleaux qui l'enduisent de
colle et la dirigent vers un four à réchauffer.
Au sortie du four, un autre jeu de rouleaux amène une feuille de matière plastique, lisse ou
granulée, en contact avec la tôle, et réalise le collage par pression.
Après avoir été prétraitées, les pièces sont galvanisées dans des paniers. Ces paniers sont placés dans
une centrifuge en sortie du bain de zinc. Cette centrifuge essore le zinc qui n’a pas réagi. La couche de
zinc obtenue est donc un peu plus fine que dans le cas du procédé discontinu de galvanisation à chaud.
L’épaisseur de couche minimale autorisée après la galvanisation par centrifugation est également
consignée dans la norme EN ISO 1461 « Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux
et acier – Spécifications » (dernière version). Seuls les produits à tiges filetées ont été normalisés
séparément dans la norme EN ISO 10684 « Eléments de fixation – Revêtements de galvanisation à chaud
» (dernière version).
La galvanisation dite à haute température n’a pas été normalisée séparément mais elle est utilisée dans
la pratique. La température du bain de zinc est alors comprise entre 530 – 560 °C. La structure des
couches d’alliages est différente et les couches sont générale- ment plus minces. Cette méthode est
généralement utilisée dans la galvanisation par centrifugation mais aussi parfois pour des éléments de
construction plus gros.
Lors de la galvanisation en continu, le feuillard ou le fil d’acier est galvanisé en continu après avoir été
successivement recuit dans une atmosphère oxydante et réductrice, la couche de zinc obtenue ayant
une épaisseur de 15 – 30 μ. Le matériau est transformé après la galvanisation.
Pour les bobines, tôles, etc., galvanisées en continu, on mentionne la masse du revêtement de zinc par
m² de surface double face, contrairement à ce qui est d’usage pour les produits finis galvanisés à chaud
(procédé discontinu). En pratique, la masse de revêtement de zinc double face est comprise entre 200
g/m² et 450 g/m². Le matériau galvanisé en continu le plus utilisé a une masse de revêtement de zinc de
275 g/m² et une épaisseur d’env. 19 μm par côté. Il existe cependant aussi des tôles avec des épaisseurs
de couche différentes sur chaque côté. On utilise parfois des alliages de zinc-aluminium (Zn/Al).
Des désignations telles que « tôles galvanisées » ou « tôles zinguées » sont incorrectes. Elles doivent
être remplacées par « tôles galvanisées à chaud en continu » ou « tôles galvanisées selon le procédé
Sendzimir », « tôles en acier au carbone galvanisées en continu par immersion à chaud, de qualité
destinée à la construction » selon ISO 4998 ou encore EN 10147 « Feuillards et tôles galvanisés en
continu par immersion, destinés à la construction.
Ce procédé permet la formation d’un revêtement de type alliage fer-zinc régulier, résistant à la chaleur,
aux chocs, aux rayures et l’abrasion, avec une résistance à la corrosion durable. L’épaisseur de couche
obtenue est de 15 – 25 μm.
Ce procédé est notamment utilisé pour les pièces plus petites, fabriquées entre autres à partir d’aciers
au carbone non alliés et d’aciers alliés comme les aciers à haute résistance (HR). Mais l’acier à ressort et
les produits fabriqués en fonte et en acier moulé peuvent être aussi shérardisés ou galvanisés par
diffusion, sans que les propriétés du matériau de base ne soient altérées. Les spécifications de la
Shérardisation figurent dans la norme européenne EN 13811.
Les produits galvanisés par diffusion sont utilisés dans un grand nombre d’applications : - Eléments de
liaison utilisés également dans les régions à fortes intempéries climatiques. - Produits finis (en fonte) qui
peuvent revêtus sans traitement préalable d’une couche de protection (système Duplex). - Pièces
adhérisées ou collées par exemple pour la construction de (semi)-remorques, de voies ferrées et de
trains.
La galvanisation électrolytique permet également d’obtenir des tôles en acier avec une couche de zinc
extrêmement mince de 1 – 3 μm. Ces couches de zinc sont phosphatées ou chromatées et servent de
protection temporaire contre la corrosion lors du stockage intérieur des tôles et des pièces qu’elles
permettent de fabriquer, avant que ces produits ne soient recouverts par pulvérisation de peintures
séchant à l’air ou cuites au four.
Par Electrolyte
Un bassin contient une solution de sels de Zn dans une trempée
Par Anode
Une ou plusieurs plaques de Zn, reliées au +, sont suspendues sur le pourtour et au centre du bassin.
Par Cathode
Le ou les objets sont suspendus entre les plaques de Zn, et sont reliés au -.
Sous l'effet du courant entre l'anode et la cathode, du Zn est soutiré à l'électrolyte, et se dépose sur
l'objet à recouvrir, en couche régulière (15 à 30 microns)
Pendant ce temps, l'anode se dissout, et son métal va remplacer, sous forme dions métalliques, celui qui
a été enlevé à l'électrolyte.
C'est le zingage électrolytique argenté (bleuté) (Zintec brillant).
Une protection renforcée peut être obtenue par tropicalisation (Zintec jaune).
4.1.8.6 Matoplastie
La matoplastie est un procédé de galvanisation au cours duquel du zinc est appliqué sur des
petites pièces en métal par voie mécaniqu
mécanique.
Après un prétraitement chimique, les pièces sont mises en rotation dans un tambour polygonal
avec des billes de verre, de l’eau et des produits chimiques. Pendant la rotation, on ajoute un
produit chimique spécial et une couche de cuivre se dépose sur l’a l’acier
cier blanc métallique. La
couche de cuivre est à la base de l’adhérence de la couche de zinc. On ajoute ensuite des
adjuvants et de la poudre de zinc. En raison du mouvement rotatoire du tambour, les billes de
verre projettent la poudre de zinc par leurs iimpacts
mpacts sur la surface non oxydée. On obtient ainsi
un revête- ment uniforme sur les pièces. L’épaisseur de couche qui peut être spécifiée à
l’avance, varie de 3 à 85 μm. Comme traitement secondaire, les pi pièces
èces peuvent être chromatées
ou huilées.
La galvanisation
isation mécanique est appliquée sur des pièces de liaison comme les boulons, écrous,
étriers, pièces de serrurerie, etc.
• Z : Zinc
• ZA : Zinc – Aluminium nom de marque: Galfan
• ZM: Zinc-Aluminium-Magnesium nom de marque: Magnelis®
• AZ : Aluminium – Zinc – Silicium nom de marque: Aluzinc®
• AS : Aluminium – Silicium nom de marque: Alusi®
• AL : Aluminium nom de marque: Alupur®
Le succès de cette méthode est attribuable à certaines propriétés remarquables : - Alliages zinc-
fer Ce qui distingue la galvanisation à chaud d’autres systèmes de protection est le fait que,
durant le contact de la pièce à traiter avec le zinc à plus de 450°C, il se forme plusieurs alliages
zincfer à la surface de la pièce ; - Parfaite adhérence Ces alliages garantissent une parfaite
adhérence et une excellente résistance à l’usure et aux chocs ; - Patine A leur surface se forme
en quelques mois une « patine », qui constitue un écran imperméable et stable contre les
agents corrosifs du milieu environnant ; - Protection cathodique D’autre part, un
endommagement du revêtement ne devient pas un endroit vulnérable, qui annihilerait
prématurément la protection. Grâce à la protection cathodique, le zinc périphérique empêchera
l’apparition de corrosion à cet endroit.
Lors de l’immersion dans le bain de zinc, l’acier atteint progressivement la température du zinc
(450 à 460°C) à laquelle il y a diffusion et formation d’alliages zinc-fer. La structure en acier est
ensuite extraite lentement du bain de zinc. On obtient ainsi une surface rendue parfaitement
propre et lissé ; du zinc pur vient ainsi se déposer par-dessus les couches d’alliage.
Cette résistance n’est pas uniquement due à la dureté de l’alliage zinc-fer mais également à la
couche supérieure de zinc, qui, moins dure, sert d’amortisseur. La combinaison des propriétés
de résistance à l’usure et aux chocs est mise à profit dans des applications telles que des
planchers industriels, des trémies, des barrières, des marches d’escaliers, et cetera…
On peut remarquer que les valeurs sont assez fortement négatives. Les énergies libres de
formation par atome sont très proches les unes des autres, y compris dans le cas de FeAl qui est
plutôt une solution solide qu'un composé. Cependant, il a été constaté que dans de nombreux
cas, Fe2Âl5 était le résultat privilégié de la réaction entre le fer et l'aluminium. Une énergie
d'activation pour la germination plus faible que pour les autres composés est citée comme
raison à cet état de fait.
Remarquons encore que les réactions sont toutes fortement exothermiques, avec une enthalpie
de réaction de -283470 J.mol-1 pour la formation de Fe2Al5.
Signalons aussi que les structures de ces composés sont relativement mal connues. Ceci est
notamment causé par la difficulté de la synthèse en masse à des fins de caractérisation.
Cette théorie est valable dans la mesure où le rayon atomique de l'entité diffusante est proche
de celui du zinc (0,138.10-9 m). Les valeurs calculées pour les coefficients de diffusion varient
assez peu avec la température dans le domaine étudié et paraissent satisfaisantes quant à leur
ordre de grandeur. Rappelons que nous avons calculé ces valeurs car il n'a pas été possible de
trouver ni de tables de valeurs expérimentales ni de valeurs calculées, la littérature scientifique
paraissant muette à ce sujet.
Constatons essentiellement que les tables que nous avons construites sont indépendantes de la
concentration en aluminium dans l'étroit domaine que nous considérons dans ce travail, avec
une quantité maximale d'élément d’alliage de 0,5 % en masse. Ceci s'appuie sur les références
citées ainsi que sur d'autres travaux que nous évoquons dans la partie consacrée aux études et
modèles de la littérature.
Limites de solubilité
Un aspect très important du contrôle de la qualité du procédé de galvanisation continue est lié,
au maintien dans les bains d'une concentration idoine en "aluminium effectif".Comme la
présence de fer dans les bains est inévitable et comme la formation des intermétalliques fer-
aluminium est très facile, il se forme des précipités en suspension conduisant aux mattes
flottantes et éventuellement à des défauts de qualité, soit par inclusion de particules, soit par
inadéquation de l'inhibition à l'effet recherché, celle-ci devenant soit trop faible pour empêcher
la formation des intermétalliques fer-zinc non désirés, soit trop importante dans le cas où l'on
désire réaliser un traitement diffusionnel, le galvannealing.
Ceci fait que l'étude de la région riche en zinc du diagramme ternaire est une question très
importante, à laquelle de nombreux auteurs se sont attelés avec pour but de tracer les limites
de solubilité commune du fer et de l'aluminium dans le zinc liquide, aux températures
rencontrées dans la pratique courante de la galvanisation continue.
Les limites de solubilité données par différents auteurs peuvent varier du simple au double. Ceci
CONNAISSANCE ET RESISTANCE DES MATERIAUX
Groupe : Raphaël IULIANO, Jamal EL AHMADI, Tiwa NEUTELERS
56
est dû notamment à des imprécisions sur les mesures et données disponibles, ainsi que sur
certaines hypothèses de calcul qui peuvent ou ont pu s'avérer discutables. L’allure des courbes
de précipitation varie elle aussi d'un auteur à l'autre suivant que l’on considère ou non la
précipitation de phases de différents types lors de la sursaturation d'un bain en fer.
Historique.
Fondée en novembre 1973, SEGAL (Société Européenne de Galvanisation) est la première
entreprise de galvanisation automobile établie en Europe.
A l’époque, 3 entreprises alors concurrentes (Cockerill Sambre, Arbed-Sidmar et Hoogovens)
s’associent à hauteur d’un tiers des parts chacune, pour supporter l’investissement et partager
les risques que représente ce projet pilote.
Après construction à Ivoz-Ramet d’une usine de conception révolutionnaire pour
l’époque, la production commence en octobre 1986. Depuis lors, SEGAL n’a cessé de développer
un savoir-faire unique.
Le 1er octobre 2003, le Groupe CORUS (né de la fusion de Hoogovens et British Steel)
devient propriétaire de l’ensemble des parts de SEGAL.
En janvier 2007, CORUS était à son tour englobé dans le Groupe indien TATA Steel.
Effectifs
130 personnes
Capacités
600.000 T/an
Produits
GI Acier galvanisé par trempage dans un bain de zinc pur
GA Acier galvanisé par trempage dans un bain de zinc, puis recuit, pour l’obtention d’un
alliage fer-zinc (galvannealed)
Chacun de ces produits se décline en deux variétés : une qualité réservée aux pièces visibles (le
“Z” pour les ailes, capots et autres pièces “de peau” des automobiles); une autre réservée aux
pièces non visibles (le “X’ pour les éléments de structure, habitacles).
Aciers à résistance
Aciers à emboutissage profond
Largeur
750 à 1.850 mm
Epaisseur
0,5 à 2 mm
Vitesse de ligne
180 m/minute
Production
90 T/heure
Système de Management
SEGAL est certifiée ISO 9001, lSO-TS 16949, ISO 14001
SEGAL galvanise au trempé des aciers en bandes minces appartenant à ses maisons-mères et
destinés aux carrossiers automobiles.
Visant un développement durable, l’entreprise cherche à améliorer continuellement la
satisfaction des actionnaires, des clients, du personnel et de la collectivité, dans une politique
équilibrée et cohérente avec celle de ses maisons-mères.
Le respect de l’environnement fait partie intégrante de cette politique.
L’entreprise est consciente que son activité Industrielle génère des émissions atmosphériques,
du bruit, des rejets d’eaux usées, des déchets divers et des risques de contamination du sol et
du sous-sol, et qu’elle consomme les ressources précieuses que sont le gaz naturel, l’électricité,
l’azote et l’eau
SEGAL s’engage à:
— respecter la législation et les règlements qui la concernent
— réduire de façon organisée les nuisances pour les personnes et les impacts sur
l’environnement
— améliorer continuellement ses performances environnementales et à réduire ses
consommations de ressources naturelles et d’énergie.
— assurer l’information et les relations adéquates avec les riverains et les collectivités locales.
Afin de réaliser ces objectifs, l’entreprise a mis en place un système rigoureux de gestion de
l’environnement et de prévention de risques de pollution, conforme au référentiel ISO 14001.
Elle connaît de façon approfondie ses procédés techniques et ses activités. Elle en identifie les
aspects et impacts environnementaux significatifs pour lesquels elle définit chaque année des
objectifs de progrès. Elle élabore un programme destiné à les atteindre, elle y alloue les moyens
correspondant à sa politique, et elle en contrôle l’efficacité.
Les performances environnementales sont mesurées et contrôlées systématiquement et les
anomalies internes comme les plaintes externes sont traitées sans délai.
Les modifications des installations et des procédés techniques prennent en compte la réduction
des risques environnementaux. Les techniques de recyclage sont privilégiées.
Chaque membre de l’entreprise est informé et formé aux aspects environnementaux
significatifs.
Il est encouragé à participer activement à la démarche environnementale et à assumer sa
responsabilité en la matière.
Les fournisseurs et sous-traitants sont informés et sensibilisés à la politique et ils sont invités à
s’y inscrire.
L’entreprise a désigné dans sa structure un coordinateur environnemental qui rapporte à la
direction générale et qui surveille le fonctionnement du système de management
environnemental, en vue d’en assurer l’adéquation aux prescriptions de la norme et d’en
promouvoir l’amélioration.
Un comité de pilotage spécifique assure le respect du programme environnemental.
Les responsables hiérarchiques sont chargés de déployer et de promouvoir la présente politique
dans laquelle le soussigné s’engage personnellement.
Les aciers mis en œuvre dans l’industrie automobile sont en évolution constante : ils sont sans
cesse plus résistants, ce qui permet d’en utiliser moins dans les carrosseries. Ce faisant, les
véhicules sont plus légers et consomment moins.
Les entreprises de galvanisation comme SEGAL doivent adapter en permanence leurs processus
de revêtement afin d’assurer de façon optimale la protection de ces aciers nouveaux contre la
corrosion.
Entreprise pionnière dans une spécialité qu’elle a largement inventé, SEGAL représente
actuellement ± 8 % de la production européenne d’acier galvanisé et son nom est connu des
constructeurs automobiles comme un label de qualité.
Dès sa constitution, SEGAL s’est entourée de techniciens hautement qualifiés issus du monde de
la sidérurgie.
érurgie. Elle a acquis un savoir
savoir-faire
faire unique dans les spécifications difficiles, notamment les
aciers de grande largeur (bobines jusqu’à 1,85 m) et de forte épaisseur (jusqu’à 2 mm).
Si SEGAL figure parmi les meilleures lignes européennes de la galvanisat
galvanisation,
ion, elle le doit tant à
ses outils de production qu’elle a su faire évoluer par des investissements importants.
Ce ne sera qu’en 1836, que l’ingénieur Parisien, Stanislas Sorel, inventa la tôle galvanisée telle
que nous la connaissons aujourd’hui. Ce processus consistait à passer une tôle d’acier décapée
et enduite d’un sel de fluxage dans un bain de zinc liquide : il appela d’ailleurs ce procédé «la
galvanisation» en l’honneur des découvertes de Galvani. En 1837, Il déposa un brevet et élabora
tous les détails techniques pour en faire un véritable outil industriel.
InfoZinc Benelux est une organisation avec une mission explicite. Elle veut promouvoir la
galvanisation à chaud et, dans le prolongement, l’application d’un revêtement organique sur
l’acier galvanisé à chaud. Il s’agit de la forme la plus efficace et la plus durable de protection
contre la corrosion de l’acier, en général et au sein du Benelux en particulier.
Wikipedia
http://www.segal.be/fr/segal.html
http://www.infosteel.be/jmla/fr/materiaux/fiches-de-produit/aciers-avec-protection-contre-la-
corrosion.html#tôles-galvanisés-en-continu
http://www.zinkinfobenelux.com/fr/inspiration/nouvelles/nomines+trophee+benelux+de+la+galvanisati
on+a+chaud+2015
http://www.zinkinfobenelux.com/fr
http://be.kompass.com/fr/a/toles-en-fer-ou-en-acier-galvanise/2529001/
https://ori-nuxeo.univ-lille1.fr/nuxeo/site/esupversions/d7be42ba-e8cd-4340-bfa8-0b6fb614957e
L'UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LILLE FLANDRES - ARTOIS
DESCRIPTION THERMODYNAMIQUE DU SYSTEME FER-ZINC
http://www.cdcorrosion.com/mode_corrosion/corrosion_frottement.htm