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L’EAU DANS LE BASSIN

DE LA TAFNA

TADLAOUI Sarra
BOUABDALLAH Med ElHadi

Université de Tlemcen 2016


TADLAOUI S. & BOUABDALLAH M.E.

Sommaire

Sommaire ................................................................................................................................... 1

Introduction : .............................................................................................................................. 0

1. Généralités sur le bassin de la Tafna : .................................................................................... 0

1.1. Situation et géographie du bassin : .................................................................................. 1

1.2. Délimitation :................................................................................................................... 2

1.3. Le réseau hydrographique de la Tafna : .......................................................................... 2

1.4. Les sous bassin : .............................................................................................................. 3

1.5. La subdivision de l’oued Tafna : ..................................................................................... 4

1.5.1. La haute Tafna : ........................................................................................................ 4

1.5.2. La moyenne Tafna :.................................................................................................. 4

1.5.3. La basse Tafna: ......................................................................................................... 5

2. Eaux superficielles au niveau de la Tafna .............................................................................. 5

2.1. Ressources en eaux superficielles : ................................................................................. 5

2.2. La mobilisation des eaux superficielles : ........................................................................ 5

2.2.1. Grands barrages : ...................................................................................................... 6

2.2.2. Petits barrages : ...................................................................................................... 14

2.2.3. Retenues collinaires : ............................................................................................. 14

2.2.4. Les sources dans le bassin de Tafna ....................................................................... 14

3. Eaux souterraines au niveau de la Tafna : ........................................................................... 16

3.1. Ressource en eaux souterraines : ................................................................................... 17

3.2. L’utilisation et l’exploitation des eaux souterraines : ................................................... 17

4. Eaux non conventionnelles : ................................................................................................ 22

4.1. Dessalement des eaux de mer : ................................................................................. 23

4.1.1. Station de Souk Talât : ........................................................................................... 23

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4.1.2. Station de Honaine : ............................................................................................... 26

4.2. Épuration des eaux usées :............................................................................................. 27

Conclusion :.............................................................................................................................. 28

Bibliographie ............................................................................................................................ 29

L’eau dans le bassin de la Tafna 2


Introduction :

On ne serait insister sur le facteur vital de tout développement durable plus que tout, la
priorité des priorités doit être la disponibilité permanente de ressources en eau. C’est la
ressource vitale qui implique de prés ou de loin, directement ou indirectement, tous les
services publics ainsi tous les citoyens ; des citoyens conscients et responsables du foyer à
l’école et à l’université…

Depuis l’époque romaine et jusqu'à un passé très proche, beaucoup d’auteurs ont
décrit la région de Tlemcen d’une manière féerique où l’eau coulait en abondance : nombre
important de sources, multitude de ruisseaux et de rivières qui permettaient ainsi l’irrigation
de fertiles terre. Ce sont ces conditions exceptionnelles qui ont attisé à travers l’histoire, les
convoitises, des différents chefs et souverains pour garder le contrôle de la région. La Tafna
dispose d’eau superficielle avec une quantité suffisante pour valoriser sont développement
socio-économique, ce facteur majeur a permis à la région d’adopter la politique de la
mobilisation et de la gestion des ressources en eau. Ainsi à la fin des années 40 du siècle
dernier, le premier ouvrage de mobilisation qui a été réalisé fut le barrage de Beni Bahdel
destiné initialement à la pleine de Maghnia.

Actuellement, le bassin versant de la Tafna comprend cinq grand barrages fonctionnels


(Béni-Bahdel, Meffrouche, El Izdihar à Sidi Abdelli, Hammam Boughrara et Sikkak). Ce
bassin dispose aussi d’eaux souterraines (nappes et aquifères) qui favorise son réseau
hydrographique.

Et pour une meilleur gestion des ressources superficielles et souterraines et dans le


cadre du développement durable, Tlemcen à mobilisé les ressource du bassin de la Tafna dans
le but d’amélioré et développer la gestion par création de stations d’épurations, station de
dessalement …

1. Généralités sur le bassin de la Tafna :


Le bassin versant de Tafna est un bassin hydrographique qui se situe au nord ouest de
l’Algérie, épouse approximativement les limites administratives de la wilaya de Tlemcen
recoupant 37 communes, il porte le code 16 parmi les 17 bassins de l’Algérie et appartient à la
région hydro Oranie-chott chergui (1; 2).
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Figure 1 : Bassin de la Tafna (3).

1.1. Situation et géographie du bassin :

Le bassin versant de la Tafna qui se situe au nord ouest du territoire Algérien, s’étant en
grande partie dans la wilaya de Tlemcen ainsi qu’une partie dans le Maroc. La Tafna prend sa
source au Djebel Merchiche, dans les Monts de Tlemcen près de Sebdou, à 1 600 mètres
d’altitude. S’étire dans la wilaya de Tlemcen. Après avoir franchi des gorges sinueuses, il
pénètre dans la wilaya d'Aïn Témouchent, traverse la cité antique de Siga et se jette dans la
Méditerranée en face de l’île de Rachgoun (2).

Globalement, le bassin versant peut être subdivisé en trois grandes parties (4):

 Partie orientale : avec comme principaux affluents l’oued Isser et l’oued Sikkak),
 Partie occidentale : comprenant la Haute Tafna (oued Sebdou et oued Khemis) et
l’oued Mouilah.
 Partie septentrionale : qui débute pratiquement du village Tafna et s ‘étend jusqu’à la
plage de Rachgoune, embouchure de la Tafna sur la mer. Les oueds Boukiou,
Boumessaoud et Zitoun sont les principaux affluents de cette partie.

- Les plaines du bassin de la Tafna s’étendent aux pieds des monts de Tlemcen en
avant des massifs de Traras et du Tessala, elles sont entourées de massifs aux reliefs élevés
dessinant un édifice régulier formé essentiellement de terrains mésozoïques et cénozoïques.

L’eau dans le bassin de la Tafna 1


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Les monts des Traras au Nord Ouest dressent une barrière entre le bassin et la mer, ils
correspondent à une série de crêtes de direction NE – SW culminant à 1136 m au djebel
Fillaoucène.

1.2. Délimitation :

Le bassin versant de la Tafna est délimité comme suit [2]:

 Nord-ouest : commune de Bab el Assa,Djebala,Nedrouma, Beni Khelad et Honaine


 Nord : la mer Méditerranée
 Nord-est : wilaya d’Ain Témouchent
 Sud : commune de Bouhi, El Gor, Sidi Djilali, El Aricha
 L’ouest : le Maroc
 lL’est : wilaya de Sidi Bel Abbes, commune d’Ain Tallout

Figure 2 : Délimitation de la Tafna (2)

1.3. Le réseau hydrographique de la Tafna :

La disposition du réseau hydrographique est liée en grande partie à l'évolution des


phénomènes structuraux qui ont affecté la région au cours des temps géologiques. Le chevelu
hydrographique suit pratiquement les accidents importants qui ont affecté les formations
carbonatées du Jurassique et se modifie avec l'évolution de la tectonique.

Les réseaux hydrographiques des bassins ont été réalisés à la base des cartes au
1/50000, par contre pour l'oued Mouilah, l'étude morphométrique établie à partir de la carte

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topographique à l'échelle au 1/200000 ne permet pas de reproduire complètement, ni
fidèlement le chevelu, d'où disparition importante des thalwegs d'ordre inférieur (4).

Les paramètres importants qui régissent le régime hydrologique d'un cours d'eau sont :
la densité de drainage (Dd), le rapport de confluence (Rc) et le rapport des longueurs (Rl).

Tableau 1 : Paramètres morphomètriques des principales unités hydrologiques de la Tafna Réf [4]

Bassins Dd RC RL
Oued Khemis 3.22 3.88 2.08
Oued Sebdou 2.88 3.43 2.38
Oued Mouilah 0.16 3.88 2.34
Oued Zitoun 2.42 3.50 3.16
Oued Boumessaoud 2.39 3.55 2.83
Oued En Nchef 2.51 3.37 1.82
Oued Sikkak 1.51 3.76 2.63
Oued Chouly 0.61 3.76 2.81
Oued Isser (Bensekrane) 1.08 3.70 2.05
Oued Boukiou 2.97 4.25 2.53

1.4. Les sous bassin :

Le bassin hydrographique d’une superficie de 7,250 km2 est constitué de 8 sous bassins dont
deux se trouvent en amont dans le territoire Marocain.

Le
s8
sous
Figure 3 : Les sous bassins de la Tafna.
bassins
sont :
 Bassin de Mouillah amont
 Bassin de Mouillah aval

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 Bassin de Méherguenne
 Bassin de Tafna
 Bassin de Boukiou
 Bassin de Cedra
 Bassin de Sekkak
 Bassin de Dahmane

1.5. La subdivision de l’oued Tafna :

L'oued Tafna est le cours d'eau principale du bassin il fait 170 Km de long, il prend sa
source dans les Monts de Tlemcen. Le cours de cet oued peut se subdiviser en trois parties : la
haute Tafna, la moyenne Tafna et la basse Tafna (4).

1.5.1. La haute Tafna :

L'oued prend naissance dans les Ouled Ouriach et s’affirme après la jonction d'un
grand nombre de ramifications creusées dans les terrains jurassiques et descendent de crêtes
atteignant 1500m. Ces ramifications se réunissent aux environs de Sebdou à une altitude
d'environ 900m. A partir de cet endroit et jusqu'à Sidi Medjahed, l'oued suit un cours dans une
vallée encaissée creusée dans les terrains jurassiques. Dans cette région montagneuse, l'oued
Tafna reçoit l'oued Khemis (rive droite) et l'oued Sebdou (rive gauche).

1.5.2. La moyenne Tafna :

À partir de Sidi Medjahed, l'oued pénètre dans le bassin tertiaire et coule dans une
vallée peu profonde dans des terrains plus ou moins argileux, Cette partie du bassin tertiaire
est sillonnée par de nombreux affluents parmi lesquels certains sont importants :

 Sur la rive gauche:

Les affluents sont moins importants que sur la rive droite, seul l'oued Mouilah qui
prend naissance au Maroc est remarquable par son parcours et son débit. L’oued

Boukiou, moins important, prend naissance dans les monts des Traras pour rejoindre le cours
le la Tafna dans la plaine des Ghossel.

 Sur la rive droite:

la Tafna reçoit l'oued Boumessaoud, l'oued Zitoun et enfin l'oued Isser, affluent le plus
important par son long parcours que par son fort débit. L'oued Isser prend naissance dans les

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terrains jurassiques, des monts de Tlemcen et s'étend ainsi vers l'Est de la région de la haute
Tafna. A son entrée dans le bassin tertiaire, Il est grossi au Nord d'Ouled Mimoun par l'oued
Lakhdar (Ex : Chouly) (rive gauche) et l'oued Aïn Tellout (rive droite). Au Nord de la plaine
d'Ouled Mimoun, il traverse la petite plaine d'El Fehoul. A l'extrémité occidentale de cette
plaine, il reçoit sur la gauche un cours d'eau assez important : l'oued Sikkak, descendu du
plateau de Terny.

1.5.3. La basse Tafna:

Le cours inférieur de la Tafna s'étend depuis les gorges de Tahouaret vers le village de
Pierre Chat jusqu'à la plage de Rachgoune en mer Méditerranée, sur une distance de 20 Km.
Dans le cas de la Tafna, la taille importante du bassin versant (7245 km2) et même celle des
bassins partiels contrôlés par des stations hydrométriques ainsi que sa complexité géologique,
rendent une telle étude fort délicate. Aussi, l'échelle de travail adoptée correspondant au
1/200000 ne permet pas une grande précision dans la détermination des paramètres
morphométriques en question. C'est pourquoi, nous nous limiterons à quelques
caractéristiques physiques susceptibles de décrire le bassin en général et ses diverses unités
tout en les comparants entre elles, sans pour autant prétendre en tirer des conclusions
exhaustives.

2. Eaux superficielles au niveau de la Tafna

2.1. Ressources en eaux superficielles :

Les ressources en eaux superficielle sont essentiellement représentées par les apports
de l’oued Tafna qui constitue le cours d’eau principale de la région, ainsi les sources
jaillissantes qui sont d’origine d’eau souterraine qui se trouve dans les nappes et les aquifères.

2.2. La mobilisation des eaux superficielles :

Les eaux superficielles sont mobiliser en premiers par les grands barrages ensuite les
petits barrages et les retenus collinaires.

L’eau dans le bassin de la Tafna 5


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2.2.1. Grands barrages :

Les eaux superficielles de la Tafna sont mobilisées dans la wilaya de Tlemcen par les
cinq grands barrages sus cité, La description, l’évolution des précipitations et le taux de
remplissage de ces barrages des cinq dernières années sont donné ci-après :

Barrage de Beni-Bahdel

Ce barrage dont les coordonnées sont x= 115m et y =164.6m est à voûtes


cylindriques multiples construit sur l'Oued Tafna. Le volume de la retenue est de 63Hm3 et
sont bassin est d’une superficie de 1016km2. Le barrage de Beni- Bahdel constitue le premier
ouvrage réalisé dans le bassin de la Tafna. Construit entre 1934 et 1940 en béton et Mis en
eau en 1944 (3).

Beni-Bahdel avait été conçu, à l'origine, pour assurer l'extension des irrigations de la plaine
de Maghnia, sur la rive gauche de la Tafna. Mais comme les Services de l'Hydraulique
avaient la certitude qu'il était impossible de résoudre le grave problème de l'alimentation en
eau de la région oranaise avec les seules ressources locales, il fut alors décidé d'assurer ce
manque d’alimentation à partir du barrage Beni Bahdel. Actuellement Beni-Bahdel est d’une
capacité de stockage de 55 Hm3 et un volume de remplissage de 54.882 Hm3

Figure 4 : Photos anciennes du Barrage.

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65
60 54.605 Volume d'eau 55.061
55 48.77
50

Volume en Hm3
45
38.722
40
35
30
25 19.771
20
15
10
5
0
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 5 : Taux de remplissage de Beni Bahdel [2008-2013]

Précipitation
731.80 723.40
750.00
Précipitations en mm

600.00

442.40
450.00 406.70

319.60
300.00
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 6 : Précipitation enregistré entre [2008-2013]

Barrage D’El-Mafrouche

Ce barrage, dans les coordonnées sont x = 135.6 m et y=180.2 m, est situé dans la
commune de Terny dans la wilaya de Tlemcen. Barrage en béton armé à contreforts construit
dans la période 1957-1963, il a une capacité de 15Hm3. EL-Mafrouche devait servir surtout à
alimenter la ville de Tlemcen et sa zone industrielle en eu potable. Le bassin versant
correspondant est de 90 km2[6]. Actuellement ce barrage est d’une capacité de stockage de
15 Hm3 et un volume se remplissage de 14.104 Hm3 (5).

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Figure 7 : Le barrage d’El Mafrouche.

Volume d'eau
16 14.955 15.031
14 11.467
Volume en Hm3

12
9.016
10 8.079
8
6
4
2
0
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 8 : Taux de remplissage d’El Mafrouche [2008-2013]

Précipitation
1250.00 1,144.90
Précipitations en mm

1100.00
950.00 871.10

800.00 661.30
619.10 580.90
650.00
500.00
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 9 : Précipitations enregistrés entre [2008-2013]

L’eau dans le bassin de la Tafna 8


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Barrage De Sidi-Abdeli Izdihar

Le barrage EL- Izdihar est situé sur l'oued Isser au Nord du village de Sidi Abdelli et
en amont de la ville de Bensakrane, au lieu de coordonnées Lambert : X = 150,50m,
Y=206,20m. C'est un barrage en terre à noyau central d'une hauteur de 60 m. Le barrage El
Izdihar est une digue zonée, constituée d'un noyau en argile et encadré par des recharges en
amont et en aval.

Sa capacité globale est de 110Hm3. Ce volume est affecté notamment à l’alimentation


en eau potable de la wilaya de Sidi Belabes et une partie est réservée à la valorisation
agricole. La superficie de sont bassin versant est de 1137 km 2[6]. Actuellement Izdihar à une
capacité de stockage de 106Hm3 et un volume de remplissage de 105.343Hm3 (5).

Figure 10 : Barrage de Sidi Abdelli

L’eau dans le bassin de la Tafna 9


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120
110
Volume d'eau
101.612

Volume en Hm3
100
90 83.58
78.462
80 76.052
70
60.263
60
50
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 11 : Taux de Remplissage du barrage entre [2008-2013 ]

Précipitation
675.30
700.00 642.70
Précipitations en mm

650.00
600.00
550.00 503.10
500.00
450.00 375.50 387.40
400.00
350.00
300.00
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 12 : Précipitations enregistrés pendant [2008-2013]

Barrage de Hammam Boughrara


Ce barrage dont les coordonnées sont x=102.920m et y =185.900m, est situé au nord-
ouest de la wilaya de Tlemcen, à 50 km du chef lieu de wilaya et à l’est de la commune de
Maghnia. Le bassin versant du Boughrara, d’une superficie de 4000km2, occupe la partie
ouest du grand bassin de la Tafna. Le centre du barrage est à z = 250,0m. Boughrara dont la
mise en eau fut en 1998, constitue l’exutoire principal de l’oued Mouilah, avec une capacité
de 177Hm3 (6).Il a été destiné à l’alimentation en eau potable(AEP) des villes d’Oran (33
Hm3), de Maghnia (17 Hm3) et à l’irrigation (09Hm3) de la moyenne Tafna.

La cuvette du barrage constitue l’exutoire principal de l’oued Mouilah qui est est composé
d’une vaste plaine riche en terres agricoles et en réseau hydrique (7).

L’eau dans le bassin de la Tafna 10


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Actuellement Hammam Boughrara est d’une capacité de stockage de 175Hm3 et un
taux de remplissage de 175.987Hm3 (5).

Figure 13 : Barrage de Hammam Bougherara

185 Volume d'eau


172.224
170 164.688
Volume en Hm3

156.88
155

140 134.756

125 121.03

110
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 14 : Taux de remplissage du barrage Boughrara

L’eau dans le bassin de la Tafna 11


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Précipitation
520.00 468.30

Précipitations en mm
480.00 433.60
440.00 383.00
400.00
360.00
292.60
320.00 270.80
280.00
240.00
200.00
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 15 : Précipitations enregistrés pendant [2008-2013]

Le barrage de sikkak
Ce barrage dont les coordonnées Lambert sont x= 131.8 m, y= 202.2 m, se trouve sur
l’oued sikkak, à Z = 178.0 m dans la région de Ain youcef, Il est le prolongement de l’Oued
N’chef qui est coupé par le barrage Meffrouche en amont des cascades. Il s’étend sur une
superficie de 218 km2, pour un périmètre de 65 km. Affluent rive gauche de l'oued Isser (lui
même affluent rive droite de la Tafna) avec lequel il conflue au Nord d'Aïn Youcef, sikkak
prend naissance sur le plateau de Terny au Sud de Tlemcen à la source d'Aïn Rhannous.
L’Oued Sikkak s’écoule sur une longueur de 55,7 km. L’Oued Sikkak apporte
annuellement 24,64 millions de m3 d’eau avec un flux moyen de 37 000 tonnes de sédiments
en suspension (8).

La construction du barrage à débuté en 1999 et a duré quatre ans (1999-2003). Il a été


mis en service en 2004.Sa capacité est de 27Hm3 .l’objectif principale de sa réalisation est
l’irrigation de la basse Tafna .Le volume affecté à l’irrigation est de 15 Hm3/ ans [10].
Actuellement Sikkak est d’une capacité de stockage de 27Hm3 et un volume de remplissage
de 25.573Hm3 (5).

L’eau dans le bassin de la Tafna 12


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Figure 16 : Barrage sikkak en cours de construction

40.000
35.000 Volume d'eau
Volume en Hm3

30.000 26.069
25.508 23.590
25.000
21.407 19.860
20.000
15.000
10.000
5.000
-
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années
Figure 17 : Taux de remplissage de Sikkak [2008-2013]

Précipitation
532.00
560 501.8
Précipitations en mm

520
480 438.60
440
400 338.00
360
288.30
320
280
240
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Années

Figure 18 : Précipitations enregistrés pendant [2008-2013]

L’eau dans le bassin de la Tafna 13


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2.2.2. Petits barrages :

Ces ouvrages de moindre importance sont surtout destinés à la mise en valeur


agricole.les petit barrage existant sont les suivants (1):

 Petit barrage de sidi senouci,sidi abdeli


 Petit barrage de chaabat alia et tiloua ,bensekrane
 Petit barrage sur l’oued atchan , ouled riah
 Petit barrage aich de beni boussaid
 Petit barrage El Guettara, Amieur
 Petit barrage Khalfoun, Ouled mimoun
 Petit barrage de magoura, sidi djilali

2.2.3. Retenues collinaires :

Ce sont de petits ouvrages en terre destinés à emmagasiner des quantités d’eau peu
importantes, le bassin versant de la tafna comprend des retenues collinaires dans les lieux
suivants (1; 9).

Maghnia , Mansourah ,Ghazaouet , Sebdou, Remchi, Nédroma , Bab El Assa, Sabra


Chetouane, Honaine , Fillaoucène , Ain Tellout , traras, Ouled Mimoun.

2.2.4. Les sources dans le bassin de Tafna

Comme on a dit dans l’introduction Le bassin de la Tafna contient une multitude de


sources, une minorité est citée ci dessous :

 Sources :

Ain Sidi Youcef, Ain El Karma, Ain Elhdjer, Ain El Ghorab , Ain Safsaf, Ain
Bouchkour, Ain Sidi Abdallah , Ain Tanfif , Ain Ghata, Ain Defla, Ain Taghra, Ain El
Ainyoun, Ain Tahoudine, Ain Ben hellal, Ain Sidi El Mekhfi, Ain Dammam, Ain Talat,
Ain Boulefane, Ain Missert, Ain Mélala, Ain Tazroud, Ain Djerrir…

 Sources thermale :

Ben Raho, Berkani, Tahammamit, Chiguer, Sidi Belkhir, Ain El Hammam.

 Tahammamit

Située dans un paysage bucolique, à équidistance entre le village d'Ouzidan et celui de


Aïn El Hout (à 19 km au nord-est de Tlemcen), la source thermale dite Tahammamit constitue

L’eau dans le bassin de la Tafna 14


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une curiosité touristique de la région. Les habitants disent indifféremment Tihammamit
(Tahammamine ou Tihammamine). A partir de la grotte de Tahamammit jaillit une source
thermale qui emplit une piscine, au pied des roches seffah, dans un écrin de verdure, un lieu
doux et riche en eau et en vergers, la température de l’eau y est de 32 degrés.

Figure 19 : Piscine naturelle de Tahammamit

 Dayet El Ferd

La zone humide (sebkha) de Dayet El Ferd abrite chaque année des milliers d’oiseaux
d’eaux qui viennent passer la saison d’hiver. Elle est située au cœur de la zone steppique entre
Sebdou et El Aricha et se trouve à 60 km au sud de la ville de Tlemcen et à une altitude de
1082 m.
Elle constitue un lac naturel d’eau saumâtre d’une superficie de 1250 hectares dont la
profondeur peut aller jusqu’à 5 mètres (1).

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Figure 20 : Zone hulide à Dayet el Ferd

Les eaux superficielles sont largement mobilisées. Les volumes d’eau captés sont
importants mais toujours insuffisants pour subvenir aux besoins du développement socio-
économique de la région.

3. Eaux souterraines au niveau de la Tafna :


La disponibilité relative des sources en eaux superficielles a fait que les différents
aquifères étaient très peu sollicités et donc pratiquement inconnus. Jusqu’au début des années
70 quelque nappes ont étaient étudier et exploitées :

- La nappe de Maghnia
- La nappe des hauts plateaux pour le pastoralisme
- La nappe alluviale de l’oued Ghezouana

Cependant à partir des années 80 et en raison d’une demande en eau sans cesse
croissante ainsi que des déficits pluviométriques enregistrés, les pouvoirs publics vont
engager d’importantes campagnes de reconnaissance pour la mise en évidence ainsi que
l’exploitation de nouvelles ressources en eaux souterraines.

Ces reconnaissances ont permis de mettre en évidence un aquifère sur la retombée


nord de la chaine des Mont de Tlemcen le long d’une ligne passant par Sebra, Beni Mester,

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Tlemcen, Zediga, Sidi Abdelli. Il s’agit d’un aquifère de type carstique caractérisé par une
circulation de fissures au niveau des dolomies de Tlemcen.

3.1. Ressource en eaux souterraines :

Les principales ressources en eau souterraines de la wilaya de Tlemcen se


résumeraient comme suit (2):

 La nappe karstique des monts de tlemcen avec une capacité importante


 La nappe de Maghnia
 La nappe de Zriga où l’eau est légerement soumàtre elle est par conséquent peut
exploitée
 La nappe d’Hennaya
 La nappe de Sidi Snouci
 La nappe de Sebdou
 Nappe phréatique de remchi

Figure 21 : Ressources en eau souterraines de la Tafna (2)

3.2. L’utilisation et l’exploitation des eaux souterraines :


Tableau 2 : Etat des forages réalisés à travers les monts de Tlemcen (9)

Période de Nombre de Linéaire Zone prospectée


réalisation forages foré (m)

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Avant 1970 20 1644,6 Meffrouch, Beni Bahdel

1970 – 1980 12 1811 Terny, El Gor, El Aricha.

1980 – 1990 53 12642,75 Tlemcen Sebdou

1990 – 2000 51 11620 -

2000 – 2004 22 7715 Zone frontalière

Total Monts 158 35433,35 de Tlemcen et


piémonts

Tableau 3 : Les forages de la wilaya de Tlemcen (5)

NOM Prof NOM Prof NOM Prof NOM Prof


FORAGE (m) FORAGE (m) FORAGE (m) FORAGE (m)

Zerigua 50 200 B.A Oued El Gor 1 B (1)


Melha
S/ 400 S.Boudjen 200 El Gor 2 Mouilah 231
Boudjnane ane (2) (1)

Ouladji Fge El Gor 3 Mouilah 200


Ouedene (2)

Bab El assa 300 Dar Salah Jardin Mouilah


(3)
Gare 165 Boukanou 250 Tadjmout 220 Chouhada
Ouladji n
El Assa I 104 Bider 300 Tellout (2) Akid
Abbes

El Assa II 200 Arbouz 200 Taghzout Bekhata

Sidi Ammer 140 Nedjadjra Chébikia 250 Bettaim

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Tounane 250 Poste El Akid Lotfi 172 S.Mecheh 250
Kebir our

Demine 200 Kbar Messamda 180 O.Houari


Messauda

Souani 300 Bouihi 200 Zerigua 01 250 F.101

Taka 140 S. Zerigua 02 200 Ayer


Abdellah Aghrib
O. Ziri 140 Tadj Rtila Zerigua 03 200 Zouia (1) 321

El Bordj 200 Koreima F 34 203 Seguiet


Roha

Boukdama S. 225 Maghnia 7 231 Ouled


Moukhfi Moussa
Sidi H'sine Tighidet F.P 02 208 Zouia (2) 520
(1)
Sidi H'sine Mekaidou Forage 231 B.H 1 350
(2)
Houanet Sanef 2 C (1) B.H 2 337

M'cifa Koteibet C (2) Mtila

NAFTAL Saf Saf 301 Sabra 3 276 Sabra 2 390


(2) Bis
Belkhouane Ain Defla 120 Ben O/Zitoune 134
Mimoun
Zaghou Chetouane 320 Taga Boudjemil 210
Bis
Sidi El Ouzidane 210 Derman Benzerdje 200
Ghrib b
Zenaina Imama 497 Zebch (1) Pépinière 162

Sebaa Imama 300 Zebch (2) Béni 250


Chioukh Boublene
(1)

L’eau dans le bassin de la Tafna 19


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El Fhoul Forage 132 S.Aissa Sidi 650
Mansoura Mebarek
hI
Tahmoumin 300 Forage 270 M'Kam Bentaybe 203
e Mansoura
h II
O/Mimoun 171 Forage 196 Aboud Tizghanit
3. DM.3 Mansoura
h III
Beni Ghazli 200 Parc Tafna NAFTAL 150
Hydrauliq (1)
ue
O.Sidi El Feddane 500 El Ouaam Saf Saf (1)
Hadj Sebaa
Ain Fezza Azaiza (1) Keddara Khendag

Beni Add Azaiza (2) Ahfir Zedigua II 250

Sidi Bel Bordj (1) 280 Sidi Ali 800 Chih 165
Medah Ben
Youcef
Sidi Hafif Bordj (2) 300 Sidi 300 Mekaidou 264
Youcef II
Sehb Boukoura Minaret 368 Fournou0 300
2
Tasslit Bensekran Sabra 1 250 Ketaoute 250
Alouia e
S/Snoussi 250 Takbalet 120 Ain 300 Fahs03 250
Ghoraba
Beni Smièl Ain El B.Bahdel 250 Beni 250
Hdjer 01 Smiel
Merbah Saf Saf III 50

S.Abd II 260 Azail 250

Kala 350 S.M`Bare 300


Superieure k

Forage 430 Ain 205


Hopital Tellout 02

L’eau dans le bassin de la Tafna 20


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Birouana 120 Sebdou 300
Piscine
Ain El 340 Sbdou 250
Houtz Douane

Kiffane 250 Sidi 250


Nord Mokhfi

Ksar Chaara 50 Les 380


Oliviers

Ghar Boumâaza

Ghar Boumâaza, zone karstique par excellence, se situe sur une colline couverte d’une
végétation clairsemée. Du côté gauche de la route nationale 22, reliant Tlemcen à
Sebdou, l’on peut observer son entrée, un énorme trou creusé dans la roche qui donne, vers
l’extérieur, sur un oued et vers l’intérieur, sur une rivière souterraine appelée la Tafna. Celle-
ci dont une partie est souterraine est assez régulière en dimensions et en pente, cependant ses
rives ne sont pas parallèles comme celles d’un fleuve. Etroites ou larges, basses de plafond ou
élevées, les galeries de la grotte karstique offrent un spectacle varié : couloirs, chambres
hautes, salles, vasques, bassins avec stalactites et stalagmites. La partie visitée est une
ouverture qui se présente sous la forme d’un porche béant large de 50m et haut de 9m, avec
une voûte calcaire épaisse.

Exploration :

La première exploration de la grotte de Ghar Boumâaza remonte à 1931 par Henry


MARCEL qui était à la recherche de réserves en eau pour la production d’énergie électrique
et pour l’irrigation. De 1931 à 1959, plusieurs autres expéditions sont faites par des
explorateurs ayant réussi à passer le siphon principal et parcourir une distance de 4 km. Les
expéditions ont été reprises en 1982 avec des objectifs plus précis visant l’étude de la
topographie, de L’hydrochimie, de la géologie, ect...). La topographie actuelle fait état de plus
de 18 km de développement et selon M. Bernard COLLIGNON, l’un des derniers
spéléologues à y entrer ça continue surement.

 Le premier lac :

L’eau dans le bassin de la Tafna 21


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Qui mesure environ une centaine de mètres de longueur sur une largeur variant de 4 à
8 mètres et avec une profondeur qui atteint par endroits jusqu'à près de 6 mètres (ce même
maximum se retrouve dans le second lac et dans le troisième) est situé sous une voûte dont la
hauteur varie entre 40 cm et 10 mètres environ. Il est suivi d'un tunnel d'environ 700 mètres
de longueur et 4 mètres de hauteur moyenne de voûte et semé de blocs glissants.

 Le second lac :

Est, à peu près, aussi long que le premier, mais avec une largeur d'environ 15 mètres et
une hauteur de voûte variant entre 10 mètres et 15 mètres. L'eau de ces lacs est d'une
étonnante limpidité.

 Le troisième lac :

Peut mesurer 2.000 mètres de longueur sur une largeur de 4 à 6 mètres et une hauteur
de voûte de 3 à 4 mètres. La profondeur y est analogue à celle des deux premiers [14].

Figure 22 : 3ème lac de ghar boumâaza

4. Eaux non conventionnelles :

Comme le bassin de la Tafna à comme frontière la mer méditerranéenne, Tlemcen à


réaliser des stations de dessalement d’eau de mer pour renforcer son potentiel hydraulique,
Tlemcen a aussi adaptée ces dix derniers années la technologie d’épuration des eaux usées
pour une réutilisation à fin agricole.

L’eau dans le bassin de la Tafna 22


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4.1. Dessalement des eaux de mer :

Hors la station de dessalement de Ghazaouet, la wilaya de Tlemcen a bénéficié de


deux projets de stations de dessalement implantées à Taffessout (Honain) et Souk Tleta. D'une
capacité de production de 200 000 m3/jour chacune, ces deux stations sont appelées a palier le
déficit enregistré a raison d'une dotation H24 jusqu'en 2050. La gestion intégrée des
ressources en eau est importante et inévitable pour assurer le développement durable ; cette
technologie du dessalement est considérée comme une providence pour l’humanité. [15]

Figure 23 : Les stations de desalement de la wilaya de Tlemcen (1)

4.1.1. Station de Souk Talât :

Afin de faire face à ces déficits dans l’approvisionnement en eau, l’Algérienne Des
Eaux a lancé ce projet pour la sécurisation et le renforcement de l’approvisionnement en eau
potable des communes concernées grâce à la production d’un volume journalier constant de
200’000 m3/j par osmose inverse.

L’eau dans le bassin de la Tafna 23


TADLAOUI S. & BOUABDALLAH M.E.

Figure 24 : Station de dessalement de Souk Telât

 Relief et géomorphologie :

La zone d’étude est située dans la wilaya de Tlemcen délimitée par trois régions
géographiques :

La zone côtière au nord, le bassin de l’oued Tafna au centre et les Hauts Plateaux au sud.

La côte aux environs de la plage d’Ouled Ben Ayad est séparée des Hauts Plateaux par le
prolongement occidental de l’Atlas tellien. L’Atlas tellien est réduit à un faisceau d’une
centaine de kilomètres de largeur et dominé par les Monts de Tlemcen (Jurassique supérieur)
culminant à 1’843 m NGA.

A noter que l’Atlas tellien peut être découpé en deux sous ensembles orientés sud
ouest- nord est comprenant, au sud les Monts de Tlemcen et au nord les Monts des Traras
d’altitude plus modeste et à la géologie plus complexe dominée par la sédimentation marine
jurassique.

Les Monts des Traras laissent apparaître sur leur flanc nord-est une assise primaire et autour

L’eau dans le bassin de la Tafna 24


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de l’agglomération de Ghazaouet des épanchements basaltiques non datés.

Après l’augmentation de sa capacité de production (de 50'000 à 200'000 m3/jour), la


station de dessalement d’eau de mer située initialement dans la commune de Dar
Yaghmourassene à proximité de la plage de Sidna Youchaa a été relocalisée environ 25
kilomètres à l’ouest, dans la plage d’Ouled Ben Ayad, à proximité de l’oued Kouarda.

 Climat :

Le climat de la zone d'étude est de type méditerranéen, caractérisé par un hiver humide
et pluvieux de novembre à mai au cours duquel les précipitations sont irrégulièrement
reparties avec fréquence de gelée et un été relativement chaud et sec de juin à septembre qui
confère à la région un climat semi-aride:

La température minimale observée est de 8.9°C au mois de janvier, la valeur maximale


est de 25.3°C au mois d’août.

Figure 25 : Description de la station de Souk Telât

L’eau dans le bassin de la Tafna 25


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4.1.2. Station de Honaine :

Figure 26 : Fiche technique du projet de la station de Honaine

L’eau dans le bassin de la Tafna 26


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Figure 27 : Station de dessalement de Honaine

4.2. Épuration des eaux usées :

Les deux plus grandes agglomérations de la wilaya de Tlemcen (Tlemcen, Maghnia) sont
dotées de stations d’épuration des eaux usées dans le but de protéger le barrage de hammam
Boughrara et celui de Sekkak en de recyclé l’eau usées pour le réutiliser ce qu’il permet
d’économisé l’eau [1].

-La station de Tlemcen se trouve à Aine el houtz avec une capacité de 30000m3/jour,
son eau épurée est destiner à l’irrigation de la plaine de Hennaya.

- la station de Maghnia est conçue pour traiter un volume de 10 000 m3 /jour.

L’eau dans le bassin de la Tafna 27


Conclusion :

Le bassin de la Tafna est riche en eaux superficielles et souterraines, la mobilisation de


la partie souterraine est faible par rapport à la partie superficielles.

Nous somme tous responsable de la protection de ce bassin hydrographique. Plus que jamais,
tout doit être mis en œuvre pour prévenir à non seulement à une mobilisation optimale des ses
ressources en eaux, tant souterraines que de surface, mais aussi et avant tout à une
consommation saine, rationnelle avec impérativement le souci constant de la sauvegardé et
prendre la défense de ces précieuses ressources partout, en luttant sans cesse contre toute
formes de pollution et en s’appliquant méthodiquement à poursuivre le recyclage des eaux, en
accordant la priorité à l’éducation permanente, une éducation du berceau à la tombe, nous
devons focaliser l’attention des jeunes et des adultes sur l’économie de ce précieux liquide
quotidiennement.
TADLAOUI S. & BOUABDALLAH M.E.
Bibliographie

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3. Benabdellah, M.A. Analyse photoécologique des groupements à thuya et à chêne vert dans
les monts de Tlemcen. Magister. Tlemcen, Algerie : Université de Tlemcen, 2012.

4. Bouanani, A. Modélisation et étude de quelques sous bassins de la Tafna. Doctorat.


Tlemcen, Algérie : Université de Tlemcen.

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2013.

6. Bouabdallah, N. Etude des apports au nuveau du bassin versant du barrage Bou.


ingéniorat. Tlemcen, Algerie : Université de Tlemcen, 2006.

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Bougherrara. Selka, G et Debbal, Z. Bordeaux : s.n., 2007.

8. Bouanani, A, et al. modélisation du transport des particules du sol en suspension dans


oued Sikkak. Tlemcen, Algerie : s.n., 27-28 Octobre 2009.

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11. Azzouzi, A. Etude du transfert des eaux du barrage Sikkak - G.U.T. ingéniorat. Tlemcen,
Algerie : Université de Tlemcen, 2006.

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