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Pour tracer des lignes, on doit toujours incliner le crayon dans la direction du trait. Le crayon doit être posé bien à
plat sur la feuille, incliné à 45°.
- Appuyer suffisamment et régulièrement sur le crayon, afin d’obtenir des traits d’épaisseur régulière.
- Ne jamais repasser sur un trait déjà tracé (épaisseur irrégulière).
Suivant sa position dans l’espace, la ligne est horizontale, verticale ou oblique.
Lignes horizontales
Le crayon sera incliné vers la droite pour tracer une ligne horizontale de gauche à droite.
Lignes verticales
Les lignes verticales se tracent en inclinant le crayon vers le haut de la planche, pour tirer les lignes de bas en haut.
Lignes obliques
Lignes courbes
Pour faciliter le traçage des lignes courbes, c’est préférable d’utiliser des points de repères qui seront reliés d’une
seule trace.
b. Angles
L’angle c’est la partie d’un plan (ou la surface) comprise entre deux droites qui se coupent. Le point B est le sommet
de l’angle et les deux droites AB et BC en sont les côtés.
Angle aigu – Angle dans un plan dont la mesure est inférieure à celle d’un angle droit et supérieure à celle
d’un angle nul.
Tout angle plus petit qu’un angle droit.
Angle obtus – Angle dans un plan dont la mesure est comprise entre la mesure d’un angle droit et celle d’un
angle plat.
Tout angle plus grand qu’un angle droit.
c. Raccords
Pour tracer des raccords est préférable de tracer légèrement un carré et en suite l’arc de cercle.
- Deux droites non perpendiculaires par un arc de cercle de rayon donné ( r ).
r
d. Figures géométriques
Les objets étant formés de surface planes et courbes, les lignes qui servent à les décrire seront donc des droites et
des courbes.
Les figures géométriques les plus connus sont :
Hexagone Octogone
2. Lignes conventionnelles
Les lignes utilisées dans le dessin technique ont chacune une signification particulière.
Les lignes se différencient par :
Leur épaisseur :
Fins
Moyens
Forts
Très forts.
Leur formation :
Continu ;
Interrompu ;
Mixte.
Pour le dessin au crayon, il est plus pratique de combiner les traits fins et moyens et de n’utiliser que deux largeurs.
On se sert d’un crayon dur pour les traits fins et d’un crayon plus mou pour les traits forts. Les lignes très fortes se
tracent en deux traits ou plus.
La largeur du trait fin doit être inférieure ou égale à la moitié de la largeur du trait fort.
- e : largeur du trait fort.
- é : largeur du trait fin.
é≤e/2
3. PROJECTIONS :
a. Projection axonométrique :
Principes
Une projection axonométrique est la vue d’un objet obtenue au moyen de projection perpendiculaires au plan de
projection.
Elle présente une pièce mécanique en trois dimensions.
Les projections axonométriques peuvent être :
- obliques
- isométriques.
Les surfaces du cube renfermant l’objet forment entre elles les angles α ,β ,γ .
Si α = β = γ la perspective est dite « isométrique ».
Si les angles α ,β ,γ sont différents entre eux la perspective est dite « trimétrique ».
Si deux quelconques des angles α ,β ,γ sont égaux entre eux, la perspective est dite « dimétrique ».
Projection obliques :
Une projection oblique montre la hauteur et la longueur en grandeur réelle et que la profondeur (largeur) est
arbitraire.
Elle se prête mieux pour les pièces complexes, car elle donne une
image plus réelle de la pièce et il est facile d’y repérer des
dimensions.
Exemple :
Projection isométrique :
Le traçage d’une projection isométrique commencé par le traçage d’un axe vertical égale à la hauteur de l’objet et
à deux axes formant un angle de 30° avec l’horizontale, dont l’une représente la largeur et l’autre la longueur.
b. Projection orthogonale :
La projection orthogonale représente une machine ou une pièce mécanique sur toutes ses faces, avec toutes ses
dimensions, afin de représenter tous les détails.
Les plans tracés en projection orthogonale donnent les dimensions réelles de la pièce sur toutes ses faces. On les
appelle VUES.
Les vues occupent une position invariable par rapport à la vue principale.
L’observateur étant en face, la vue obtenue sera la vue de face. Les autres directions d’observations forment avec
la direction de la vue de face (A) et entre elles, des angles de 90°.
Les vues occupent une position invariable par rapport à la vue de face, qui est la plus importante, et ils existent des
correspondances entre les différentes vues.
Par exemple, la vue de droite ( C ) est toujours placée à gauche de la vue de face ( A ) et en correspondance
horizontale avec elle.
II. Symboles utilisés dans les plans électriques
Un symbole peut- être défini comme la représentation graphique d'une idée, d'un objet ou d'un matériau. Les
symboles sont utilisés pour réduire la quantité d'information à inscrire sur les plans. Ils servent à indiquer les
divers types de matériaux utilisés, aussi bien que la nature et l'emplacement des installations électriques et
mécaniques du bâtiment, telles que la plomberie, le chauffage, la climatisation, etc. L'utilisation des symboles a
comme avantage de rendre le plan plus clair et plus facile à lire.
Les symboles permettent d'économiser temps et espace et évitent l'enchevêtrement d'annotations tout en véhiculant
de l'information précise.
Les symboles les plus couramment utilisés en électricité d'installation, vous sont présentes ici.
Les symboles sont destinés à :
- identifier un appareil, une machine ou un réseau ;
- faciliter le décodage et la compréhension des représentations graphiques ;
- informer un utilisateur sur les caractéristiques ou sur les performances d’un réseau, d’un dispositif ou d’une
machine.
1. Symboles électriques
Les symboles d’identification des circuits ne sont jamais employés isolément. Ils s’inscrivent à côté d’autres
symboles d’appareils, de machines ou de lignes pour préciser la nature d’un courant, le mode de connexion d’un
enroulement ou le genre d’un système de distribution :
- Nature des courants et polarités (figure 1.1) ;
- Système de distribution : destinés à indiquer le genre d’un système de distribution, en particulier dans le
cas de lignes électriques, ces symboles sont formés :
• Pour les systèmes à courant alternatif : par le symbole général avec indication, à gauche, du nombre de phases et
éventuellement du conducteur neutre, à droite, de la fréquence et de la tension.
• Pour les systèmes à courant continu : par le symbole général avec indication, à gauche, du nombre de
conducteurs et éventuellement du conducteur d’équilibre ou compensateur, à droite, de la tension.
La figure 1.3 représente respectivement :
- un système monophasé 50 Hz, 127 V ;
- un système triphasé avec neutre 50 Hz, 380 V ;
- un système à courant continu trois conducteurs
dont un conducteur neutre, 220 V (entre chaque
conducteur extrême et le neutre : 110 V).
Les symboles pour circuits électriques représentent, en principe, les conducteurs de connexion qui sont indiqués
par un trait (figure 1.4). Lorsqu’il s’agit de l’ensemble des conducteurs d’une même canalisation, deux modes de
représentation sont possibles :
- mode multifilaire : chacun des conducteurs est représenté par un trait ;
- mode unifilaire : la canalisation est représentée par un seul trait barré par un ou plusieurs traits obliques.
2. Symboles électroniques
Diode semi-conductrice et le sens du Transistors bipolaires (2types : NPN
courant. PNP)
Généralement les orifices sont identifiés par des lettres. Ainsi, selon la norme ISO 1219, les orifices d’un
distributeur sont identifiés comme suit :
- Pression d’alimentation (source d’énergie) : P
- Sortie ou utilisation (travail) : A, B, C…
- Echappement (évacuation de l’air l libre) : R, S, T…
- Commande (pilotage) : Z, Y, X…
Chaque distributeur est muni d’un moyen de commande et d’un moyen derappel.
Le ressort constitue fréquemment le moyen de rappel. Ce n’est toutefois pas la règle générale, car
selon leur emploi et leur localisation, les distributeurs peuvent être actionnés des deux côtés de
différentes manières.
Les symboles des vérins
Vérin à simple effet rappel sousl’action d’une force extérieure
4. Symboles hydrauliques
5. Symboles mécaniques
Les assemblages temporaires se réalisent avec une multitude d’organes de machine tels que : les vis, les écrous,
les clavettes, etc.
Les représentions symboliques des principaux éléments de machines se trouvent ci joint.
Pour assembler et maintenir différentes pièces mécaniques entre elles, on utilise les organes de fixation filetés et
non filetés.
Les organes filetés sont : les vis, les boulons et les tiges filetées.
Les organes non filetés sont : les rivets, les rondelles, les goupilles, les ressorts et les anneaux d’arrêt.
Sur un plan, ils sont généralement présentés de façon schématique.
Pour simplifier les dessins des pièces mécaniques détachées ou d’ensembles, on fait appel à la représentation
conventionnelle
Vis d’assemblage
Une vis d’assemblage (voir figure 1.30) permet d’établir une liaison complète démontable entre une
pièce (1) percée d’un trou lisse et une pièce (2) percée d’un trou taraudé au diamètre nominal de la
vis.
Écrous
Un écrou est un élément d’assemblage comportant un trou taraudé, qui se visse sur toute pièce filetée à l’extérieur,
en particulier une vis ou un goujon.
Rondelles
Sont des pièces cylindriques comportant un trou qui sont généralement placéesentre l’écrou et la pièce à serrer.
Elles augmentent la surface d’appui de l’écran, permettant l’étanchéité et le freinage des vis et des écrous.
Boulons
Goujons
Ressorts
Clavettes
Une clavette permet une liaison par obstacle, entre deux pièces en rotation.
Entre les deux pièces, un déplacement relatif axial lent est possible.
Goupilles
Roulements