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Le dessin technique

1.1. Utilité
Le dessin technique est le moyen d’expression indispensable et universel de tous les
techniciens. C’est lui qui permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée
technique et les impératifs de fabrication qui lui sont lié. C’est pourquoi ce langage
conventionnel est soumis à des règles ne permettant aucune erreur d’interprétation et
définies par la normalisation. Il est ainsi indispensable d’étudier, de représenter et de
construire tout matériel technique.

1.2. Principaux types de dessins


Selon la norme : NF EN 30209 – ISO 10209
- Croquis : Dessin établi, en majeure partie, à main levée sans respecter
nécessairement une échelle rigoureuse.
- Epure : Dessin à caractère géométrique tracé avec la plus grande précision possible.
- Esquisse : Dessin préliminaire des grandes lignes d’un projet.
- Schéma : Dessin dans lequel des graphiques sont utilisés pour indiquer les fonctions
des composants d’un système et leurs relations.
- Avant projet : Dessin représentant, dans ses grandes lignes, une des solutions
viables atteignant l’objectif fixé.
- Projet : Dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une solution
choisie
- Dessin de définition : Le dessin de définition détermine complètement et sans
ambiguïté les exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit dans l’état
de finition prescrit. Il est destiné à faire foi lors du contrôle de réception du produit.
- Dessin d’ensemble : Dessin représentant la disposition relative et la forme d’un
groupe de niveau supérieur d’éléments assemblés.
- Dessin technique : Informations techniques portées sur un support de données,
présentées graphiquement conformément à des règles spécifiques et généralement
dessinées à l’échelle.

2. Matériel du dessinateur :
Liste minimale du matériel nécessaire à l’exécution du dessin sur des tables de dessin
- Planche à dessin
- Encre de chine noir
- Ruban adhésif
- Porte-mines
- Mines : H – 2H – 4H – 5H
- Chiffon
- Gommes
- Affûtoir
- Papier à dessin ou papier calque
- Equerre à 60 °
- Equerre à 45 °
- Triple décimètre
- Rapporteur d’angle
- Boite de compas

1
- Trace cercles
- Trace lettres
- Règle T
- scotch

3. Ecritures normalisées
Selon la norme NF E 04-505 – ISO 3098 :
Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité, l’homogénéité et la reproductibilité
des caractères.

3.1 Ecriture type B, droite

ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
abdefghijklmnopqrstuvwxyz
0123456789

Remarque :

Le ‘’I’’ et le ‘’J’’ majuscules n’ont pas de point


S’il n’y a pas de risque d’ambiguïté, les accents peuvent ne pas être mis sur les majuscules.
La forme ci-dessous, pour le ‘’a’’ est également normalisées par l’ISO : ɑ

3.2 Ecriture type B, penchée


En cas de nécessité, les caractères peuvent être inclinés de 15° environ vers la droite.
Les formes générales des caractères sont les mêmes que celles de l’écriture droite.
Boulon

3.1 Dimensions des écritures


Largeur de trait d'écriture : d = 0, 1h
Espace entre les caractères : a = 0, 2h
Espace entre les mots : h
Interligne minimale : b = 1, 4h
Hauteur des minuscules sans queue : c = 0.7h
Hauteur des minuscules avec queue : h
Hauteur des majuscules : h = 2.5 - 3, 5 – 5 – 7 – 10 – 14 - 20 mm
Largeur des traits normalisées : d = 0.18 - 0.25 - 0.35 - 0.5 - 0.7 - 1 - 1.4 - 2

3.1.1 Exemple

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3.1.2 Dimensions minimales en fonction du format :
Ne pas choisir une écriture inférieure aux valeurs suivantes :
Formats A1 et A0 : h = 3,5
Formats A4, A3, A2 : h = 2,5 (pour une écriture de 2,5, il est conseillé de ne pas utiliser de
minuscules).

4 Présentation des dessins

4.1 Les FORMATS :


Les dessins techniques sont représentés sur des feuilles de dimensions normalisées appelées
: FORMATS.

La série A (A0, A1, A2, A3, A4) normalisée est universellement utilisée.
Le rapport entre longueur et largeur est toujours de √2
Le format A0 (lire : “A zero”) est le format de base ; il est caractérisée par :
Surface A0 = 1m2, dimensions = 1189 x 841 mm (rapport√2)

Remarque 1 : le format directement inferieur s’obtient en divisant la longueur du format


supérieur par 2.
- Le format A1 : Dimensions A1 = 841 x 594 mm
- Le format A2 : Dimensions A2 = 594 x 420 mm

Remarque 2 : Nous utiliserons en première année le format A4


- Le format A4 : Dimensions A4 = 297 x 210 mm

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4.2 Cartouche d’inscription
Le cartouche est un tableau situé au bas du format et comportant les informations suivantes
: le titre du dessin, l’échelle du dessin, l’identité du dessinateur (nom, prénom, année
d’étude), la date, le nom de l’établissement, le symbole de disposition des vues, etc.

10
30
30

Echelle : Date
TITRE DU DESSIN

30
Symbole Groupe

E.S.P Nom et prénoms N° PL 101


15

La position du cartouche est invariable quel que soit le sens de lecture du dessin.
Le symbole de disposition des vues montre la disposition des vues par rapport au
dessinateur :

Symbole Européen Symbole américain


5

10 4 8

- Ce qu’on observe à gauche, est - Ce qu’on observe à gauche, est


représenté à droite. représenté à gauche ;
- Ce qu’on observe en dessus, est - Ce qu’on observe en dessus, est
représenté en dessous. représenté en dessus.

5. Les traits
5.1. Caractéristiques
Selon la norme NF E 04-520
Un trait se caractérise par :
- sa nature (continu, interrompu, mixte),
- sa largeur (fort, fin).

Remarques :
- La largeur ‘’e’’ du trait fort est choisie de manière à permettre une parfaite visibilité du
dessin après reprographie.
- Conserver la même largeur des traits pour toutes les vues d’un même dessin

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5.2. Les différents types de traits
Le dessin technique est constitué par un ensemble de traits normalisés dont chacun à une
signification particulière de point de vue utilisation. La normalisation concerne la nature du
trait (continu, discontinus, mixe,…) par sa largeur (fort, fin,…) ainsi que sa forme (zigzag, à
main levé,…). Le tableau ci-dessous donne les épaisseurs normalisées des traits et les
principaux types de ces traits ainsi que leurs champs d’utilisation.

Traits désignation Applications


A continu fort (e) A1 : contours vus
e

A2 : arêtes vues
B1 : lignes de cote
B2 : lignes d’attache
é

B Continu fin (é ≤ e/2) B3 : arêtes fictives vues


B4 : hachures
B6 : contours de section
rabattue sur place
C Continu fin à main levée C : limites de vues ou coupes
partielles ou interrompues

1 2à3 Interrompu fin (é = e/2) D : arêtes cachées


D:
2 Mixte fin E1 : axe de révolution
E: E2 : traces de plans de
10 à 20
symétrie
F: Mixte fin avec un trait fort
aux extrémités et aux F : Traces de plan de coupe
changements de plan de
coupe

5
5.3. Largeur des traits

5.4. Mines à utiliser*

Une remarque importante est à faire en ce qui concerne les traits continus forts :
Deux traits forts ne se COUPENT JAMAIS.

De plus un trait fin de quelque nature qu’il soit doit s’arrêter sur un trait fort.
L’intersection de traits interrompus doit se faire sur un élément tracé.

6 Cotation :
La cotation dimensionnelle d’un dessin a pour objet d’indiquer les dimensions des
différentes surfaces de la pièce avec plus de précision.
Une cote est une représentation graphique montrant à quels éléments se rapporte une
dimension linéaire ou angulaire et qui en spécifie sa valeur.
Les éléments d’une cote sont :
• les lignes d’attache
• la ligne de cote
• les extrémités
• la valeur de la dimension

Valeur de la cote
60

Ligne de cote

Extrémité

Ligne d’attache
6
Les lignes d’attache doivent respecter les règles suivantes :
• les lignes d’attache doivent dépasser légèrement la ligne de cote ; éventuellement, un
faible espace peut séparer une ligne d’attache du contour de la figure.

60

• Les lignes d’attache doivent être tracées perpendiculairement à l’élément à coter ;


toutefois, en cas de nécessité, elles peuvent être tracées obliquement, mais parallèles entre
elles ;
• Si un élément est représenté en vue interrompue, les lignes de cotes le concernant ne sont
pas interrompues.

6.1 - Inscription des valeurs

Deux méthodes sont normalisées, toutefois, sur un même dessin n’utiliser qu’une seule
méthode.
• Méthode 1 : (usuelle en Europe) ;
• Méthode 2 : (utilisée notamment aux USA)

Les valeurs sont inscrites parallèlement à leurs lignes de cotes et légèrement au-dessus de
celles-ci.
0,5

70

De l’orientation de la coté dépend l’inscription des chiffres. Elle doit être conforme à la
figure ci-contre, en évitant d’orienter les cotes dans une direction comprise à l’intérieur de la
zone teintée.

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6.2 Modes de cotation
Après un choix raisonné des éléments à coter, la disposition des cotes sur un dessin résulte
généralement de l’emploi de divers modes de cotation.
• Cotation en série ;
• Cotation en parallèle ;

6.2.1 Cotation en série


Ce mode de cotation consiste à tracer plusieurs cotes sur une même ligne.
Les cotes se suivent sans se chevaucher.

6.2.2 Cotation en parallèle


Les cotes sont disposées sur des lignes parallèles et elles partent d’une ligne d’attache
commune.

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6.3 Cotations particulières:
6.3.1 Cotation d’une corde, d’un arc, d’un angle :
La cotation d’une corde, d’un arc, d’un angle est indiquée ci contre.
Pour un arc, la valeur de la longueur de l’arc doit être surmontée d’un arc de cercle.

6.3.2 Cotation des chanfreins :


Un chanfrein est une petite surface conique dont la cotation peut être simplifiée par rapport
à la cotation d’une surface conique d’assemblage ou d’étanchéité.
Les différentes possibilités de cotation sont indiquées ci-dessous.

6. 3.3 Cotation d’une demi-vue


Prolonger les lignes de cote au-delà de l’axe ou du plan de symétrie.

6.3.4 Cotations des ronds, des méplats et des sphères:

Eléments à coter symbole


Diamètre (ronds) Ø
Diamètre (sphère) SØ
Rayon (ronds) R ou r
Rayon (sphère) SR
méplat d’un carré

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7. Raccordements
7.1. Raccordement de droites par un cercle de rayon r
Réussir les raccordements suppose que les tracés soient rigoureusement de la même
épaisseur et que les points de jonction se trouvent parfaitement définis.

Etapes à suivre
1 - Tracer d1 et d2 parallèles à D1 et D2 à une distance r.
2 - Tracer l’arc de cercle de rayon r et de centre 0.
Les points de contact sont t1 et t2.

7.2. Raccordement d’un cercle et d’une droite par un cercle de rayon r.

Etapes à suivre
1 - Tracer l’intersection A1 obtenue par l’arc de rayon (R + r) et la parallèle d à D menée à
une distance r.
Les points de contact sont a1et b1.

7.3. Raccordement d’un point avec un cercle par une droite (Tracé d’une tangente à partir
d’un point P )

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Etapes à suivre
1 - Joindre OP ;
2 - Elever la médiatrice du segment OP ;
3 - Tracer le cercle de rayon O’P ; coupant la première de rayon R et T, joindre TP.

7.4. Construction d’un ovale.

Etapes à suivre
1 - Tracer les deux axes de symétrie de l’ovale.
2 - Diviser le grand axe en 4 parties égales (points O1, O2, O3).
3 - Tracer deux cercles C1 et C3, tangents en O2 de rayon R1, et de centres respectifs
(O1) et (O3). 4 - Tracer un cercle C2 de rayon R1 et de centre (O2) qui détermine les
points A, B, C, D.
5 - Construire une droite (D1) passant par O1 et A et qui donne le point H sur C1.
6 - Construire une droite (D2) passant par O3 et C et qui donne le point F sur C3.
7 - Construire une droite (D3) passant par O1 et D et qui donne le point E sur C1.
8 - Construire une droite (D4) passant par O3 et B et qui donne le point G sur C3.
9 - Tracer l’arc de cercle (EF), de centre O4, de rayon (O4,F) = R2 et de l’arc de cercle
HG, de centre O5 et de rayon (O5 ,H) = R2.

8. Projection orthogonale
8.1 Principe :
Le principe de représentation plane dite « des projections » est basée sur la notion
mathématique de projection orthogonale M

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Tout point M de l’espace peut être défini par ses trois projections (m1, m2, m3) sur les plans
du repère de référence.

Par extension on peut projeter l’ensemble des points d’un solide sur un plan orthogonal à la
direction de projection.

Le « nuage » des points projetés est limité par une ligne appelée contour.
Ce contour est représenté par un trait continu fort.

Remarque :
Toute ligne d’intersection de surfaces, visible par l’observateur se traduit sur la projection
par une « arête vue » représentée par un trait continu fort :

Toute ligne d’intersection de surfaces, non visible par l’observateur se traduit sur la
projection par une « arête cachée » représentée par un trait interrompu court fin :

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Exemple d’application

8.2 Différentes vues possibles


En théorie on peut dessiner six vues de l'objet en le plaçant à l'intérieur d'un cube imaginaire
creux et en le projetant sur les six faces intérieures du cube. Il ne reste plus qu'à "déplier" ce
cube.

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Nous obtenons ainsi:

1 : vue de face (celle comportant le plus de renseignements)


2 : vue de droite (placée à gauche !...)
3 : vue de dessus (placée dessous !...)
4 : vue de gauche (placée à droite ! ...)
5 : vue de dessous (placée dessus ! ...)
6 : vue arrière (placée au niveau de la vue de face, à droite ou à gauche de celle-ci)

8.3 Correspondance entre les différentes vues


On choisit le nombre de vues nécessaires pour définir complètement la pièce. En général
trois suffisent. Pour les pièces de révolution, en générale, deux vues sont suffisantes pour
leur définition complète.
8.3.1 Exemple :

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8.3.2 Représentation 2D de la pièce

8.4 Vues particulières :


Afin de faciliter ou de simplifier certaines représentations, on utilise des vues
particulières telles que:
- Vues déplacées
- Vues locales
- Vues interrompues
- Vues partielles

8.4.1 Vues déplacées :


Pour des raisons d’encombrement ou de simplification, on peut exceptionnellement ne pas
donner à une vue sa place normale. Dans ce cas, la direction d’observation et la vue
déplacée sont repérées par une même lettre majuscule.
La position de cette vue est libre.

8.4.2 Vues locales:


S’il n’y a pas d’ambiguïté, on peut effectuer une vue locale à la place d’une vue complète.
Elle doit être reliée à la vue correspondante par un trait mixte fin.

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8.4.3 Vues interrompues:
Pour des pièces très longues et de section uniforme, on peut se limiter à une représentation
des parties essentielles, permettant de définir à elles seules la forme complète de la pièce.
Les parties conservées sont rapprochées les unes des autres et limitées comme les vues
partielles.

Pas de changement de section dans cette partie

8.4.4 Vues partielles


Par souci de simplification, une vue comportant des axes de symétrie peut n’être
représentée que par une fraction de vue. Dans ce cas, repérer les extrémités des axes de
symétrie par deux petits traits perpendiculaires à ces axes ou prolonger le tracé au-delà de
l’axe de symétrie.

Demi-vue Quart de vue

8.5 Mise en page :


Il s’agit de réaliser l’emplacement de la pièce sur un format de papier suivant plusieurs vues
disposées régulièrement. Le but est d’avoir un dessin centré dans l’espace disponible.
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Réalisation de la mise en page :
- 1er étape : faire au brouillon la disposition des vues
- 2éme étape : reporter les dimensions des vues (à l’échelle)
- 3eme étape : calculer les espacements de vues.

400

F E F F

277
E

Calcul des espacements de vues

( ) ( )
F= = 43,33 E= = 29

Exemple de construction d’une vue


Construction d'une vue de dessus connaissant la vue de face et la vue de droite.
Principe :
Tracer dans l'ordre :
- les limites de la vue (case 2) ;
- la surface de base (repères 1-2-3-4 case 2) ;
- la face supérieure (5-6-7-8 case 3) ;
- puis point par point l'arête 6-9-2 de forme complexe (cases 4 et 5) et le tracé définitif
de la vue (case 6).

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9. Intersection des surfaces
De nombreuses intersections de surfaces (plans, cylindres, cônes, sphères, tores...) peuvent
se présenter dans un dessin. Quelques exemples classiques: plan/cylindre; plan/cône;
cylindre/cylindre ; cylindre/cône. La construction des intersections se fait point par point à
l’aide de surfaces annexes (plans, sphères). Les courbes obtenues peuvent être planes
(coniques) ou gauches.
Cylindre + plan

Cylindre+cylindre

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Cône+plan

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Planches avec intersection des surfaces

8. Coupes et Sections :
Les principes de représentation étudiés dans le chapitre précédent sont parfaitement
adaptés à la description et à la définition des formes et contours extérieurs, même pour les
objets complexes. Dans le cas de pièces creuses il n'en est pas de même, les formes
intérieures décrites à partir de traits interrompus courts sont difficiles à lire ou à
comprendre. Pour améliorer la lecture on dispose des vues en coupe (coupes et sections).

8.1 Coupes
8.1.1 Principe
Dans ce mode de représentation l'objet est coupé (analogie avec un fruit coupé au couteau).
Les morceaux sont séparés. Le plus représentatif est choisi.
L'observateur dessine la partie conservée suivant les règles habituelles. L'intérieur, devenu
visible, apparaît clairement en traits forts.

Principe des vues coupées ; plan de coupe.

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Représentation normalisée de l'objet coupé (NF ISO 128-40).

Remarque
En général, on ne dessine pas les contours cachés, ou traits interrompus courts, dans les
vues en coupe, sauf si ceux-ci sont indispensables à la compression.

8.1.2 Règles de représentation normalisées

Plan de coupe
- Il est indiqué dans une vue adjacente.
- Il est matérialisé par un trait mixte fin (« trait d'axe ») renforcé aux extrémités par deux
traits mixtes forts courts (trait-point-trait). Le trait mixte fin peut être omis.
- Le sens d'observation est indiqué par deux flèches (en traits forts) orientées vers la partie à
conserver. Les extrémités « touchent » les deux traits forts courts.
- Deux lettres majuscules (AA, BB...) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue
coupée correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin
comprend plusieurs vues coupées. S'il n'y a pas d'ambiguïté possible elles sont parfois
omises.

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Hachures
- Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
- Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence inclinées à 45° (dans le cas où
un seul objet est coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
- Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
- Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu court.

Exemples de hachures d'emplois usuels NF E04-520.

8.1.3 Règles complémentaires simplifiant la lecture des dessins


On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur plus
grande surface. La règle est la même avec les bras de poulie, de volant ou de roue.

Exemple de coupe de nervure.

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On ne coupe jamais les pièces de révolution pleines (cylindriques ou sphériques telles que
axes, arbres, billes...), les vis, boulons, écrous, rivets, clavettes.

Coupe des axes et articulations.

Coupe des billes.

Coupe des vis, boulons et écrous


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8.2 Demi-coupe
Les vues en demi-coupe sont particulièrement intéressantes dans le cas des pièces
symétriques.

8.2.1 Principe
Dans ce mode de représentation la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les
formes et les contours intérieurs, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation
normal pour décrire les formes et les contours extérieurs.

Principe de la demi-coupe.

8.2.2 Représentation normalisée

Représentation normalisée.

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8.2.3 Règles
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l'indication du plan de coupe est
inchangée. Les deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin
l'emportant sur tous les autres types de traits.

8.3 Coupe locale ou partielle


II arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une
forme particulière etc.) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser une coupe
locale plutôt qu'une coupe complète amenant trop de tracés inutiles. L'indication du plan de
coupe est inutile dans ce cas. Un trait fin ondulé ou en zigzags sert de limite aux hachures.

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