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PHYSIQUE CHIMIE
PHYSIQUE CHIMIE
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COURS
EXERCICES
RESOLUS
PARTIE
PHYSIQUE
ENONCEE
On associe en série un générateur de tension idéal de f.é.m. E avec un résistor
de résistance R = 50k et un condensateur de capacité C initialement déchargé.
On réalise le montage schématisé sur la figure-1
A l’instant t=0s on ferme l’interrupteur K, à laide d’un oscilloscope numérique à
A
Voie-1
C
Figure-1
E M
Voie-2
R Oscilloscope
Masse
6
tension (V)
4 C1
3 Figure-2
1 C2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
temps (ms)
3°)
a- La f.e.m E du générateur
b- La valeur de la constante de temps du dipôle. Et en déduire la valeur de C.
Les courbes obtenues sont superposées (voir figure-3 ). Associer les choix des
valeurs a, b et c, aux courbes n°1, 2 et 3 en justifiant le choix.
Cas a. b. c.
R(k) 100 50 10
E(V) 6 6 6
7 2
1
6
tension (V)
4 3
3
1 Figure-3
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
temps (ms)
Correction
A
Voie-1
C
Figure-3
E M
Voie-2
R Oscilloscope
Masse
B
Remarque : il faut appuyer sur le bouton inverse de la voie-2 pour visualiser uR(t)
et non ( - uR(t) )
6
tension (V)
4 C1
3 Figure-2
1 C2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
temps (ms)
𝜏 =1ms
3°)
a- Equation différentielle
4°)
t = 5 ms d’après la courbe.
t=5 𝝉
Courbe N° 3 2 1
Cas a. b. c.
R(k) 100 50 10
E(V) 6 6 6
ENONCEE
Y1 A K
L,r
B E
R0
Y2
C
10
C1
9
8
7
tension (V)
6
C3
5
4 C2
3
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
temps (ms)
2) En appliquant la loi d’additivité des tensions, montré que l’intensité i du courant qui circule
dans le circuit est régie par l’équation différentielle :
𝒅𝒊 𝑹 𝑬
+ i= 𝑳 avec R=R0+r
𝒅𝒕 𝑳
e- Quel est le phénomène physique mis en évidence dans cette expérience ? Quel
élément du circuit est la cause de ce phénomène ?
a- La f.é.m. E du générateur.
7) a- Montrer que l’équation différentielle qui régit l’évolution de la tension u BC(t) s’écrit :
duR0 R0 L
uR0 ( ) E avec =
dt R0 r R0 r
b2- Pour cette valeur R1, la constante de temps 1 est alors 1=2Déterminer,
dans ce cas .la valeur de l’intensité du courant I1 en régime permanent.
Correction
1) Sur la voie Y2 de l’oscilloscope on veut visualiser uBC(t) aux bornes du Résistor R0 au
lieu de uCB (t) et en appuyant sur le bouton INV.
E= uL+ uR0
𝐝𝐢
E= 𝐋 𝐝𝐭 + 𝒓𝒊 + R0i
𝐝𝐢
E= 𝐋 𝐝𝐭 + (𝒓 + R0 ) i on pose R=R0+r
𝐝𝐢
E= 𝐋 𝐝𝐭 + + R i
𝐝𝐢 𝑹 𝑬 𝐝𝐢 𝟏 𝑬 𝑳
++ i =𝑳 ++ i =𝑳 avec 𝜏=
𝐝𝐭 𝑳 𝐝𝐭 𝝉 𝑹
a-
−𝒕
𝐝𝐢 𝐤
= 𝒆𝝉
𝐝𝐭 𝛕
−𝒕 −𝒕 −𝒕
𝐤 𝑹 𝑬 𝐤 𝑹 𝑹 𝑬
𝒆𝝉 + k (1- 𝒆 𝝉 ) = 𝒆𝝉 ( 𝛕 - k ) +𝑳k =
𝛕 𝑳 𝑳 𝑳 𝑳
𝑹 𝑬 𝑬
k= k=
𝑳 𝑳 𝑹
𝐤 𝑹 𝐤 𝑹 𝑳
- k=0 = k 𝜏=
𝛕 𝑳 𝛕 𝑳 𝑹
−𝒕
𝑹𝟎 𝑬
uBC(t) =R0i = (1- 𝒆 𝝉 )
𝑹
−𝒕 −𝒕
𝑹𝟎 𝑬 𝒓𝑬 𝑹𝟎 𝑬
uAB(t)= 𝐄 − uBC(t)= E- (1- 𝒆 𝝉 ) = + 𝒆𝝉
𝑹 𝑹 𝑹
i(t)
𝐸
𝑅
Régime permanant
Régime
transitoire
temps
e-
5)
a- La f.é.m. E du générateur.
b-
𝒓𝑬 𝟐 𝟐
Courbe (C2) : t + ∞ uAB= = 2 rxI0=2 I0= 𝒓 = 𝟏𝟎 =0.2 A
𝑹
𝒖𝑩𝑪 𝟖
Courbe (C1) : t + ∞ uBC=R0I0 = 8 R0= = 𝟎.𝟐 = 40 Ώ
𝑰𝟎
c- La constante du temps
𝑹𝟎 𝑬
uBC(𝜏) =0.63 = 0.63 x8 = 5 V qui correspond à t = 𝜏 = 4 ms
𝑹
L’inductance L de la bobine
𝑳
𝜏= L= Rx 𝜏 =50x4x10-3= 0.2H
𝑹
−𝒕
𝑹𝟎 𝑬
6) uBC(t) =R0i = (1- 𝒆 𝝉 )
𝑹
Puisque la valeur de uBC(t) au régime permanant n’a pas changé donc R0 n’est
pas modifié
7) a-
𝑢 𝑅0
uBC(t)= uR0= R0x i i= 𝑅0
𝐝𝐢 1 𝐝𝐮𝐑𝟎
𝐝𝐭 = 𝑅
0 𝐝𝐭
𝐝𝐢 𝑹 𝑬 1 𝐝𝐮𝐑𝟎 𝑹 𝑢 𝑅0 𝑬
++ i =𝑳 + =𝑳
𝐝𝐭 𝑳 𝑅0 𝐝𝐭 𝑳 𝑅0
𝐿 𝐝𝐮𝐑𝟎 𝑅0
+ 𝑢𝑅0 = 𝐸
𝑅 𝐝𝐭 𝑅0 +𝑟
𝐝𝐮𝐑𝟎 𝑅0
𝜏 + 𝑢𝑅0 = 𝐸
𝐝𝐭 𝑅0 +𝑟
b1-
𝑳
𝜏= pour d’atteindre plus lentement le régime permanent il faut augmenter
𝑹𝟎 +𝒓
𝜏 donc il faut remplacer R0 par une résistance R1 plus petite que R0
R1< R0
b2- Pour cette valeur R1, la constante de temps 1 est alors 1=2
𝑳 𝑳 𝑹𝟎 +𝒓
=2x 2 (R1+r)= R0+ r R1= –r = 25-10=15 Ώ
𝑹𝟏 +𝒓 𝑹𝟎 +𝒓 𝟐
𝑬 𝟏𝟎
𝑹𝟏+𝒓 𝟏𝟓+𝟏𝟎
ENONCEE
Partie-A
EG
8
uC (V)
6 Courbe-1
2 tB
tA
t (s)
-2
-4
-6
-8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07
25 i (mA)
20 Courbe-2
15
10
-5
tA tB t (s)
-10
-15
-20
-25
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07
c)- Établir la relation entre l’intensité i du courant et la tension par uC aux bornes du
condensateur en respectant les conventions indiquées sur le schéma.
e)- À partir de la courbe traduisant uC(t), et en utilisant la relation de la question 1)- c)-,
retrouver la valeur de i à l’instant tA et le sens réel de circulation du courant entre tA et tB.
Le logiciel utilisé peut calculer, à partir des mesures, les valeurs de ces trois énergies et
fournir les courbes donnant leurs variations au cours du temps.
Energie en (mJ)
0.3
Courbe-1
0.25 Courbe-2
Courbe-3
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 10 20 30 40 50 60 70
t (ms)
b)- L’origine des dates étant la même pour toutes les mesures, identifier les trois courbes ci-
dessus
Partie-B
4)-
b)- Montrer que, dans ce cas, l’énergie totale de l’oscillateur est conservée.
Correction
PARTIE-A
1- a) - Les oscillations sont libres amorties.
- Le circuit ne comporte pas de générateur permettant de compenser les pertes d’énergie dans
le circuit par effet Joule.
Graphiquement, T ≈ 24 ms
c)-
d)- À l’instant tA , le condensateur est chargé et l’intensité dans le circuit est nulle.
- Puis le condensateur se décharge, la tension uC est positive et elle diminue pour s’annuler à
l’instant t B.
- Le condensateur se décharge.
𝒅𝒖𝒄
- Comme : 𝒊 𝒕 =𝐂 , l’intensité du courant qui traverse le circuit est nulle.
𝒅𝒕
2)-
𝟏
a) - Ec= C𝒖𝟐𝒄
𝟐
𝟏
- EL=𝟐 L𝒊𝟐
b)-
EC(0 ) = ½.C.EG² 0 J.
La courbe 1 est associée à Ec puisqu’elle ne passe pas par l’origine.
- Lorsque l’énergie stockée dans le condensateur est maximale, l’énergie emmagasinée dans la
bobine est nulle et inversement.
c) - Le circuit comportant une résistance, au cours des oscillations, l’énergie initiale est dissipée par
effet Joule.
- Courbe b : R3 = 400 Ω : Régime pseudo-périodique. Le système effectue des oscillations libres très
amorties.
PARTIE-B
1- Loi des malles : uc+ uL =0
𝐝𝐢
uc+ 𝑳 𝐝𝐭 =0
𝐝𝟐 𝐮𝐜
𝐝𝐪 𝐝𝐮 uc+ L𝐂 =0
or i= 𝐝𝐭
= 𝐂 𝐝𝐭𝐜 𝐝𝐭 𝟐
𝐓𝟎 = 𝟐𝛑 𝐋𝐂
𝑻𝟎 = 𝟐𝝅 𝟏 × 𝟏𝟓 × 𝟏𝟎−𝟔 = 24 ms
To = T
4)-
- Sachant que :
L
-
C L
ENONCEE
Un circuit électrique est formé par un résistor de résistance R variable une bobine
d’inductance L et de résistance r , un condensateur de capacité C=30F et un
ampèremètre A , placées en série l’ensemble est alimenté par un générateur G de basse
fréquence délivrant une tension sinusoïdale u(t)= Um Sin(2N t )
Partie I :
1- Comparer R1 et R2 , justifier
2- Pour R2=2R1 I (A)
a- Montrer que la résistance
Interne r de la bobine est donner
I1
C1
Par la relation suivante
(I1 2I2 )
r = R1 I2
(I2 I1 )
I2=0.3A
No N1 N( Hz)
b- En déduire la valeur efficace U
de la tension u(t)
Figure-1
3- Calculer la puissance P1
consommée par le circuit à la
Partie II :
Courbe-1
Figure-2
Courbe-2
T
10
CORRECTION
Partie-1 :
1- la résonance est d’autant plus amortie que la résistance est plus importante
R2> R1
2- a- U=(R1+r) I1 et U=(R2+r) I2
(R1+r) I1= (R2+r) I2
R (I 2I ) 10(0.4 2x0.3)
1 1 2
r = = = 20
I I 2
0.3 0.4
1
Partie-2
1
1- N1>No L > le circuit est inductif
C
1
L
2- tg = C < 0 tg i - u
Rr
u(t) est en avance de phase par rapport à i(t)
2 2 T
3- = - t rad
T T 10 5
1
L ( R1 r )tg ( )
4- tg = C
1 5 0.02H
L= ( )2
Rr 2N1C 2N1
1
5- No= 205.6 Hz
2 LC
U R1 r U 2 (R1 r) U 2 (R1 r)
6- P= UI Cos U 0.0025 W
Z Z Z2 (R1 r)2 (L2πL2
1
)2
2ππN1
i R
uR
ue Maille uc us
+
2- EQUATION DIFFERENTIELLE
uR= R i
𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐮𝐬
Or i =𝐂
𝐝𝐭
=𝐂 𝐝𝐭
𝐝𝐮𝐬
uR= R 𝐂
𝐝𝐭
us+ R𝐂
𝐝𝐮𝐬
= ue
𝐝𝐭
3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T
Ue(t)=Uem Sin(t+e)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x Cos(t+s)
𝐝𝐭
Vecteurs de FRESNEL
𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +
𝟐
= 𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞
Construction de FRESNEL
𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦
𝐔𝐞𝐦
e
𝐔𝐬𝐦
= s =0
s -e
D’après Pythagore on a
2
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2 (Uem)2= [ 1 + (𝐑 𝐂 )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝐓𝟎
T= = =
𝐔𝐞𝐦
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ] [ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ]
Avec T0=𝟏
N 0 donc T 1
N +∞ donc T 0
1.0
0.9
𝟏 0.8
𝟐 0.7
0.6
0.5
T
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000
Nh
N(Hz)
4- EXPRESSION DU GAIN
𝟏
G=20logT G= 20 log ( )
𝟏+ (𝐑𝐂𝛚 )𝟐
= - 20 log ( 𝟏 + (𝐑𝐂𝛚 )𝟐
= - 10 log ( 𝟏 + (𝐑𝐂𝛚 )𝟐 )
G= - 10 log (𝟏 + (𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 )𝟐 )
N 0 donc G 0
N+∞ donc G -∞
-20
-25
-30
-35
-40
𝟐 𝟐
- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ -3 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≤ 0.3
𝟐 𝟐 𝟐
[ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 100.3 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 100.3 -1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1 𝐍 ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂
𝟏
Nh =𝟐𝛑𝐑 𝐂 fréquence de coupure haute du filtre
Ce filtre laisse passer tous les signaux de
fréquence inferieure à Nh donc c’est un filtre passe
bas
si N=0 tg=0 = 0
si N=Nh tg=1 =−
𝜋
4
si N +∞ tg −∞ =− 2
𝜋
=− 4
𝜋
-40
-50
-60
-70
-80
-90
N (Hz) Nh
Influence de la capacité
Ro > R G0 > 0
C1 > C2 > C3
G0 N(Hz)
G0-3dB
Nh1
Nh2
Nh2
Exercice corrigé
Enoncé
On réalise avec deux dipôles (D1) et (D2) le filtre schématisé sur la figure ci-dessous
D1
Ue(t) GBF D2
Us(t)
M
On désigne par ue(t) la tension d’entrée du filtre et par uS(t) la tension de sortie avec
ue(t) =Uemsin(2πNt) et uS(t)=USmsin(2πNt + φs) .
N (Hz)
G (dB)
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
1)
a. Préciser en le justifiant, si le filtre considéré est passe-bas ou passe-haut.
b. L’un des dipôles (D1) et (D2) est un résistor de résistance R=500Ω et l’autre est un
condensateur de capacité C. Identifier chacun de ce dipôles.
c. Montrer que l'équation différentielle régissant les variations de u S(t) est:
𝐝𝐮𝐬 (𝐭)
𝐮𝐬 (𝐭) + RC = ue(t)
𝐝𝐭
U Sm 1
T
Um 1 (2π RC N)2
Solution
1.
a- Le filtre est passant pour des fréquences basses, donc c’est un filtre
passe bas
b- Pour un filtre passe bas D1 : correspond à un résistor alors que D2
correspond à un condensateur
c- Loi des Mailles
i R
uR
ue Maille uc us
+
uc + uR = ue
us = uc et uR= R i
𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐮𝐬 𝐝𝐮𝐬
Or i =𝐂
𝐝𝐭
=𝐂 𝐝𝐭
uR= R 𝐂
𝐝𝐭
𝐝𝐮𝐬
us+ R𝐂 = ue
𝐝𝐭
d-
Ue(t)=Uem Sin(t)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x Cos(t+s)
𝐝𝐭
Vecteurs de FRESNEL
𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + = 𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝟎
𝟐
=0
Construction de FRESNEL
𝐔𝐞𝐦
𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦
s
𝐔𝐬𝐦
s -
D’après Pythagore on a
2
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2 (Uem)2= [ 1 + (𝐑 𝐂 )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐔𝐬𝐦 𝟏
T= =
𝐔𝐞𝐦
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ]
f-
𝟏
Le filtre est passant si T ≥
𝟐
𝟏 𝟏
≥
𝟐
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ]
𝟐
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 𝟐
𝟐
[ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 2
𝟐 𝟐
(𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1 𝐍 ≤
𝟐𝛑𝐑 𝐂
𝟏
Nc =𝟐𝛑𝐑 𝐂 fréquence de coupure haute du filtre
𝟏 𝟏 𝟏 𝐍𝐜
g- T= = = =
𝟐 𝐍𝟐 [ 𝐍𝐜 𝟐 +𝐍 𝟐 ]
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍 )𝟐 ] [ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂)𝟐 𝐍 ] [𝟏+ ]
𝐍𝐜 𝟐
h-
𝐍𝐜
G=20logT G= 20 log ( )
[ 𝐍𝐜 𝟐 +𝐍 𝟐 ]
2. a-
N (Hz)
G (dB)
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
ic
iR
R
uR
i N i-
R0 -
uR0
+ +
ue i
Maille-1 Maille-2
us
+ +
𝐢−= 𝐢+= 𝟎
𝛆=𝟎
2- EQUATION DIFFERENTIELLE
𝐮𝐬
Maille-2 us = -uR = -R iR = - uc iR =−
𝐑
𝐮𝐞
Maille-1 ue= uR0 i= R0 i i=
𝐑𝟎
𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐮𝐬
Or ic =𝐂
𝐝𝐭
=𝐂 𝐝𝐭
𝐮𝐞 𝐮 𝐝𝐮𝐬 𝐑𝟎 𝐝𝐮𝐬
=− 𝐑𝐬 - 𝐂 ue=− us- R0𝐂
𝐑𝟎 𝐝𝐭 𝐑 𝐝𝐭
𝐑𝟎
us+ R0𝐂
𝐝𝐮𝐬
=-ue
𝐑 𝐝𝐭
3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T
Ue(t)=Uem Sin(t+e)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x Cos(t+s)
𝐝𝐭
𝐑𝟎
Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x Cos(t+s) = - Uem Sin(t+e)
𝐑
𝐑𝟎
Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x Sin(t+s+𝟐 ) = Uem Sin(t+e+ )
𝝅
𝐑
Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝝅
𝑽𝟏 𝐑𝟎 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝟎 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +
𝟐
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞 +
Construction de FRESNEL s
= e+
=0
𝐑𝟎
𝐔𝐬𝐦
𝐑
e+s
𝐔𝐞𝐦
es +
s -e
D’après Pythagore on a
2 𝐑𝟎 𝐑𝟎
(Uem) = ( 𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2 (Uem)2= [ ( )2 + (𝐑 𝟎 𝐂)2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑 𝐑
(Uem)= 𝐑
𝐂) ] 𝐔𝐬𝐦
[ ( 𝟎 )𝟐 + (𝐑𝟎
𝐑
𝟐
𝐑
𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝐑𝟎
T= = =
𝐔𝐞𝐦 𝐑𝟎 𝟐
[( ) + (𝐑 𝟎 𝐂𝟐𝝅𝑵) ]𝟐
[ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝝅𝑵)𝟐 ]
𝐑
𝐓𝟎
=
𝐑 𝟐
Avec[ 𝟏T0=
+ (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]
𝐑𝟎
4- EXPRESSION DU GAIN
𝐓𝟎
G=20logT G= 20 log ( )
[ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍)𝟐 ]
𝟐
=20 logT0- 20 log ( [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]
𝟐
=20 logT0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ])
𝟐
=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]) avec G0=20 logT0
𝟐
G=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ])
Remarque
𝟐 𝟐
- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ -3 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≤ 0.3
𝟐
[𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 100.3 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 100.3 -1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1 𝐍 ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂
𝟏
Nh =𝟐𝛑𝐑 𝐂 fréquence de coupure haute du filtre
Influence de la capacité
Ro > R G0 > 0
C1 > C2 > C3
G0
G0-3dB N(Hz)
Nh1
Nh2
Nh2
La variation de C influe pas sur la fréquence de coupure du filtre
lorsqu’on augmente C la fréquence de coupure du filtre diminue
Même conclusion pour la résistance R
Influence de R0
Ro > R G0 > 0
R’o = R G0 = 0
R’’o < R G0 < 0
C=constante
G0
G0’
N(Hz)
G0’’
Nh
135
90
Exercice d’application
Le filtre électrique schématisé sur la figure-1 est constitué d’un amplificateur opérationnel
supposé idéal, de deux conducteurs ohmiques de résistance respective R0 et R et d’un
condensateur de capacité C
On alimente le filtre par un générateur BF délivrant entre ses bornes une tension
sinusoïdale de fréquence N réglable : uE= UEm sin2πNt.
ic
iR
R
i N i-
R0 - Figure-1
+
ue i+
us
2°) Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension de sortie uS(t) du filtre
3°) Sachant que us(t) = Usm sin (ωt+𝜑s) est une solution de l’équation différentielle.
G (dB)
10 100 1K 10K 100K 1M N ( Hz )
0
-5
- 10
- 15
- 20
- 25
Correction
1- Il s’agit d’un filtre actif car il contient un composant actif qui est
l’amplificateur opérationnel
2-
ic
iR
R
uR
i N i-
R0 - Figure-1
uR0
+
ue Maille-1 i+ Maille-2
us
+ +
𝜺=𝟎
Maille-1 - ue+ uR0 - amplificateur idéal
𝒊 = 𝒊− = 𝟎
+
u
ue= uR0 i= R0 i i= Re
0
us
Maille-2 us+ uR+=0 us = -uR = -R iR = - uc iR =− R
3-
a- Ue(t)=Uem Sin(t)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x Cos(t+s)
𝐝𝐭
𝐑𝟎
Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x Cos(t+s) = - Uem Sin(t)
𝐑
𝐑𝟎
Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x Sin(t+s+ ) = Uem Sin(t+ )
𝝅
𝐑 𝟐
Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝝅
𝑽𝟏 𝐑𝟎 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝟎 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +
𝟐
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ;
Construction de FRESNEL
𝐑𝟎 s e=
𝐔𝐬𝐦
𝐑
𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦
=0
𝐔𝐞𝐦
b-
D’après Pythagore on
2 𝐑𝟎 𝐑𝟎
(Uem) = ( 𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2 (Uem)2= [ ( )2 + (𝐑 𝟎 𝐂)2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑 𝐑
(Uem)=
𝐑
[ ( 𝟎 )𝟐 + (𝐑𝟎
𝐑
𝟐
𝐂) ] 𝐔𝐬𝐦
La transmittance T est donnée par
𝐑
T=
𝐔𝐬𝐦
=
𝟏
=
𝐑𝟎
=
𝐓𝟎
𝐔𝐞𝐦 𝐑𝟎 𝟐
[( ) + (𝐑 𝟎 𝐂𝟐𝝅𝑵)𝟐 ] [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝝅𝑵)𝟐 ] [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍)𝟐 ]
𝐑
𝐑
Avec T0=
𝐑𝟎
c- Gain du filtre
𝟐
=20 logT0- 20 log ( [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]
𝟐
=20 logT0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ])
𝟐
=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]) avec G0=20 logT0
𝟐
G=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ])
4-
a- Le filtre est passant si G ≥ G0-3db
𝟐
G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ G0-3
𝟐 𝟐
- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ -3 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≤ 0.3
𝟐
[𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 100.3 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 100.3 -1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1 𝐍 ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂 le filtre laisse passer tous les signaux de
𝟏
fréquence ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂 donc c’est un filtre passe bas
𝟏
b- La fréquence de coupure haute du filtre est Nh = 𝟐𝛑𝐑 𝐂
5-
a- G0= -2 dB (d’après la courbe)
𝐔
b- G0 < 0 T0 < 1 T ≤ 1 𝐔𝐬𝐦 < 1 Usm < Uem le signal
𝐞𝐦
d’entré est atténué donc le filtre est un atténuateur de signaux
c- En utilisant la tangente à la partie de la courbe correspondant
aux hautes fréquences
L’intersection de cette tangente (droite bleue) avec la droite
parallèle à l’axe des fréquences (droite verte) passant par G0
donne la valeur de
Nh=10000Hz
6- C=1 F
𝟏 𝟏 𝟏
Nh = 𝟐𝛑𝐑 𝐂 R= 𝟐𝛑𝐍𝐡 𝐂= = 15.9
𝟐𝛑 𝟏𝟎𝟒 𝟏𝟎−𝟔
𝐑 𝐑 −𝟐 𝐑
G0=20 logT0=20log 𝒍𝒐𝒈 = =-0.1 =𝟏𝟎−𝟎.𝟏
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝟐𝟎 𝐑𝟎
𝐑 𝟏𝟓.𝟗
R0 = = = 20
𝟏𝟎−𝟎.𝟏 𝟏𝟎−𝟎.𝟏
i
uc R
ue Maille uR us
+
2- EQUATION DIFFERENTIELLE
𝟏
uS + + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝐂
𝟏
uS + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝐂
𝟏
uS + + 𝐑𝐂 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝟏
uS + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝐂
𝟏
uS + 𝐑𝐂 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T
Ue(t)=Uem Sin(t+e)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬 𝝅
= Usm x Cos(t+s)Usm x sin(t+s+ 𝟐 )
𝐝𝐭
𝟏 𝟏
𝒖𝑺 𝒅𝒕 − Usm Cos(t+s) Usm sin(t+s- 𝟐 )
𝝅
𝛚 𝛚
𝟏
uS + 𝐑𝐂 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝟏
Usm Sin(t+s)+ =
𝝅
Usm Sin(t+s− 𝟐 ) Uem Sin(t+e)
𝐑𝐂𝛚
Vecteurs de FRESNEL
𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + +𝑽𝟐
𝐑𝐂𝛚
𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 −
𝟐
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞
Construction de FRESNEL
𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐔𝐬𝐦 𝐑𝐂𝛚
𝐔𝐞𝐦
s
e
=0
D’après Pythagore on
2 𝟏
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 +[ ( 𝐔𝐬𝐦)2 ]
𝐑𝐂𝛚
𝟏
(Uem)2= [ 1 + ( )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝐂𝛚
𝟐
(Uem)= 𝟏+
𝟏
(𝐑𝐂𝛚 ) ] 𝐔𝐬𝐦
La transmittance T est donnée par
𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝟏
T= = = T0=1
𝐔𝐞𝐦 𝟏 𝟏
𝟏+ ( )𝟐 𝟏+ ( )𝟐
𝐑𝐂𝛚 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
N 0 donc T 0
N +∞ donc T 1
Courbe-1 : Transmittance : T=f(N)
1.0
0.9
𝟏 0.8
𝟐 0.7
0.6
0.5
T
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000
N(Hz) Nb
4- EXPRESSION DU GAIN
𝟏
G=20logT G= 20 log ( )
𝟏 𝟐
𝟏+ ( )
𝐑𝐂𝛚
𝟏 𝟐
= - 20 log ( 𝟏+ ( )
𝐑𝐂𝛚
𝟏
= - 10 log ( 𝟏 + ( )𝟐 )
𝐑𝐂𝛚
𝟏 𝟐
G= - 10 log (𝟏 + ( ) )
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
N 0 donc G -∞
N+∞ donc G 0
-20
-25
-30
-35
-40
𝟏 𝟐
- 10 log (𝟏 + ( ) ) ≥ G0-3
𝐑𝐂𝛚
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
-10 log (𝟏 + 𝟏 + ( ) ) ≥ -3 log (𝟏 + ( ) ) ≤ 0.3
𝐑𝐂𝛚 𝐑𝐂𝛚
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
(𝟏 + ( ) ) ≤ 100.3 ( ) ≤ 100.3 -1
𝐑𝐂𝛚 𝐑𝐂𝛚
𝟏
( )𝟐 ≤ 1
𝐑𝐂𝛚
𝟏
≤𝟏
𝐑𝐂𝛚
𝟏 𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
≤ 𝟏 N ≥ 𝟐𝛑𝐑𝐂
𝟏
N ≥ 𝐍𝐛 avec Nb=
𝟐𝛑𝐑𝐂
: fréquence de coupure basse du
filtre
Ce filtre laisse passer tous les signaux de
fréquence supérieure à Nb doc c’est un filtre
passe haut
De bande passante [ Nb, +∞ [
si N=0 tg=+∞ = 2
𝜋
si N=Nb tg=1 = 4
𝜋
si N +∞ tg 0 = 0
= 4
𝜋
50
40
30
20
10
0
N(Hz) Nb
Exercice corrigé
Enoncé
On alimente un filtre RC par un générateur BF délivrant entre ses bornes une tension
𝝅
sinusoïdale de fréquence N réglable : uE= UEm sin (2πNt + 𝟔 )
uE uS
1°) Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension de sortie uS(t) du filtre
2°) Sachant que us(t) = Usm sin (ωt+𝜑s) est solution de l’équation différentielle.
T=f(N)
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
T
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000
N(Hz)
6°) Pour N = Nb, calculer le déphasage Δentre uS(t) et uE(t) et en déduire S.
Correction
1-
uC
uE uS
𝐝𝐮𝐜 𝟏 𝟏
Or i =𝐜 u C= 𝒊 dt = 𝒖𝑺 dt
𝐝𝐭 𝐂 𝐑𝐂
2-
a- Ue(t)=Uem Sin(t+e)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝟏 𝟏 𝟏 𝝅
𝐑𝐂
𝒖𝑺 dt = 𝐑𝐂𝛚
Usm x Cos(t+s) = 𝐑𝐂𝛚Usm Sin(t+s - 𝟐 )
𝟏 𝝅
Usm Sin(t+s) +𝐑𝐂𝛚Usm Sin(t+s - 𝟐 )= Uem Sin(t+e)
Vecteurs de FRESNEL
𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝑽𝟐 𝐑𝐂𝛚
x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 − 𝟐 =𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞 +
Construction de FRESNEL
𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐔𝐬𝐦 𝐑𝐂𝛚
s s -e >0
= 𝐔𝐞𝐦
=0
e
b- D’après Pythagore on
𝟏 𝟏 2
(Uem)2= ( 𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐔𝐬𝐦)2 (Uem)2= [ ( ) + 1] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝐂𝛚 𝐑𝐂𝛚
(Uem)= 𝟏
[ (𝐑𝐂𝛚 )𝟐 + 𝟏 ] 𝐔𝐬𝐦
𝟏
𝐔𝐬𝐦=
𝟏 𝟐
[( ) + 𝟏]
𝐑𝐂𝛚
𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝟏 𝑻𝟎
T= = =
𝐔𝐞𝐦 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
[( ) + 𝟏] [( ) + 𝟏] [( ) + 𝟏]
𝐑𝐂𝛚 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
Avec T0=𝟏
d- Gain du filtre
𝑻𝟎
G=20logT G= 20 log ( 𝟐
)
𝟏
[( ) + 𝟏]
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
𝟐
=20 log1- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ])
=0- 10 log ( [(
𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ] ]) avec G0=20 log1=0
G= - 10 log ( [(
𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ] )
𝑻𝟎 𝑻𝟎 𝑻𝟎 𝟏
3- Le filtre est passant si T ≥ 𝟐
≥ [(
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ] < 𝟐
𝟐 𝟏 𝟐
[( ) + 𝟏]
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
𝟐 𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 𝟏
+ 𝟏 ≤𝟐 (
𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 ≤1 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 ≥ 𝟏 N≥
𝟐𝛑𝐑𝐂
= Nb
Le filtre est passant pour des fréquences supérieure à Nb (fréquence de coupure basse)
𝟏
c’est un filtre passe haut de fréquence de coupure basse Nb=
𝟐𝛑𝐑𝐂
𝑻𝟎 𝟏
4- Pour T= = = 𝟎. 𝟕 on N=Nb =500Hz d’après la courbe
𝟐 𝟐
T=f(N)
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
T
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000
N(Hz)
Nb=500 Hz
𝟏 𝟏 𝟏
5- Nb= =Nb C= = = 0.53 F
𝟐𝛑𝐑𝐂 𝟐𝛑𝐑𝐍𝐛 𝟐𝛑.𝟔𝟎𝟎.𝟓𝟎𝟎
6- tg
𝟏
d’après la construction de Fresnel
𝟐𝛑𝐍𝐑𝐂
se 𝛑𝟒 - 𝛑𝟔 = 𝟐𝛑
𝟐𝟒
rad
uc uB R0
ue Maille
uR0 us
+
2- EQUATION DIFFERENTIELLE
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝐫 𝟏
uS + + uS + 𝐑 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎 𝟎𝐂
𝐫 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + uS + + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎 𝐂
𝐫 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
(1 + ) uS + +
𝐑𝟎𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐫+𝐑 𝟎 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
( ) uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue on pose 𝐫 + 𝐑 𝟎 =R
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐑 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
( ) uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T
Ue(t)=Uem Sin(t+e)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬 𝝅
= Usm x Cos(t+s)Usm x sin(t+s+ 𝟐 )
𝐝𝐭
𝟏 𝟏
𝒖𝑺 𝒅𝒕 − Usm Cos(t+s) Usm sin(t+s- 𝟐 )
𝝅
𝛚 𝛚
𝐑 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
( ) uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐑 𝟏
Usm Sin(t+s)+ =
𝐋 𝝅 𝝅
ω Usm sin(t+s+𝟐 )+ 𝐑 𝐂𝛚 Usm Sin(t+s− 𝟐 )
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝟎
Uem Sin(t+e)
Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝐋𝛚 𝝅 𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝑽𝟐 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝟐 +𝑽𝟑 𝐑 𝐂𝛚 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 − 𝟐
𝟎 𝟎 𝟎
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞
𝐋𝛚 𝟏
Construction de FRESNEL (cas ou > 𝐑 𝐂𝛚 )
𝐑𝟎 𝟎
𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐑 𝟎 𝐂𝛚
𝐔𝐞𝐦 𝐋𝛚
𝐔𝐬𝐦
𝐑𝟎
e
𝐑
s 𝐑𝟎
𝐔𝐬𝐦
s -e
=0
D’après Pythagore on
2 𝐑 𝐋𝛚 𝟏
(Uem) = ( 𝐔𝐬𝐦)2 +[ ( 𝐔𝐬𝐦 − 𝐔𝐬𝐦)2 ]
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚
𝐑 𝐋𝛚 𝟏
(Uem)2= [ ( )2 + ( − )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚
𝟐
(Uem)= 𝐑 𝟐
(
𝐑𝟎
) + (𝐋𝛚
𝐑
− 𝐑 𝟏𝐂𝛚 ) ] 𝐔𝐬𝐦
𝟎 𝟎
𝐑𝟎
On pose T 0=
𝐑
𝟏
ω0=
𝐋𝐂
𝐋𝛚𝟎 𝟏
Q= =
𝐑 𝐑𝐂𝛚𝟎
𝛚 𝐍
X= = fréquence renduite
𝛚𝟎 𝐍𝟎
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎
T=
𝐋𝛚𝛚 𝛚
= 𝐋𝛚 𝛚 𝛚
= 𝛚 𝛚
𝟏 + ( 𝐑𝛚 𝟎 −𝐑𝐂𝛚𝟎𝛚 )𝟐 ] 𝟏 + ( 𝐑𝛚𝟎 − 𝐑𝐂𝛚𝟎 𝛚 )𝟐 ] 𝟏 + (𝛚 𝐐− 𝛚𝟎 𝐐)𝟐 ]
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝐓𝟎 𝐓𝟎
=
𝐍 𝐍
= 𝟏
𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐍 − 𝐍𝟎 )𝟐 ] 𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − 𝐗 )𝟐 ]
𝟎
𝐓𝟎
T=
𝟏
𝟏+ 𝐐𝟐 (𝐱 − )𝟐 ]
𝐗
𝐑𝟎
Remarque : T0= <1 car R0< R puisque (R=R0+r)
𝐑
Quelque soit N T < 1 le filtre est un atténuateur de
tension
Pour N=N0 T=T0
4- EXPRESSION DU GAIN
𝐓𝟎
G=20logT G= 20 log ( )
𝟏
𝟏+ 𝐐𝟐 (𝐱 − 𝐗 )𝟐 ]
𝟏 𝟐
=20 logT0- 20 log ( 𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ]
𝐗
𝟏 𝟐
=G0- 10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) avec G0=20 logT0
𝐗
𝟏 𝟐
G=G0- 10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) )
𝐗
𝟏 𝟐
G0- 10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≥ G0-3
𝐗
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
-10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≥ -3 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≤ 0.3
𝐗 𝐗
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
(𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≤ 100.3 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ≤ 100.3 -1
𝐗 𝐗
𝟏 𝟐
𝐐𝟐 (𝐱 − ) ≤1
𝐗
𝟏 𝟐
(𝐱 − ) ≤ 𝟏𝟐
𝐗 𝐐
𝟏 𝐗
𝟏 𝟏 𝟏
𝐱− 𝐗
≤ 𝐐𝟏 𝐱𝟐 − 𝐐
− 𝟏 ≤ 𝟎 (𝟏)
−𝐐 ≤ 𝐱 − ≤ 𝐐
𝐗 𝐱− 𝟏
𝐗
≥ − 𝟏
𝐐
𝐱𝟐 + 𝐗𝐐 − 𝟏 ≥ 𝟎 (𝟐)
𝐗
(1) 𝐱𝟐 − −𝟏≤𝟎
𝐐
𝟏 𝟏
𝐐
+ 𝟐
+𝟒 𝟐
𝐐 𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐
𝐱𝟏 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≥𝟎
= b2-4ac=
𝟏
𝟐 +4
𝐐 𝟏
− 𝟏
+𝟒
𝐐 𝟐 𝟐
𝐐 𝟏− 𝟏+𝟒𝐐
𝐱𝟐 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≤ 𝟎 à 𝐫𝐞𝐣𝐞𝐭𝐞𝐫
𝐗
(2) 𝐱𝟐 + −𝟏≥𝟎
𝐐
𝟏
−𝐐 + 𝟏𝟐+𝟒 𝟐
−𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐
𝐐
𝐱, 𝟏 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≥𝟎
= b2-4ac=
𝟏
𝟐 +4
𝐐 𝟏
−𝐐 − 𝟏𝟐+𝟒 𝟐
𝐐 −𝟏− 𝟏+𝟒𝐐
𝐱"𝟐 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≤ 𝟎 à 𝐫𝐞𝐣𝐞𝐭𝐞𝐫
X’1 ≤ X ≤ X1
𝐍 𝐍𝐛 𝐍𝐡
X= ; X’1= ; X1=
𝐍𝟎 𝐍𝟎 𝐍𝟎
𝐍𝐛 𝐍 𝐍𝐡
≤ ≤
𝐍𝟎 𝐍𝟎 𝐍𝟎
𝐍𝐡 𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐𝟐 𝐍𝟎
= Nh = ( 𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝐐𝟐 ) fréquence de coupure haute
𝐍𝟎 𝟐𝐐 𝟐𝐐
𝐍𝐛 −𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐𝟐 𝐍𝟎
= Nb = ( −𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝐐𝟐 ) fréquence de coupure basse
𝐍𝟎 𝟐𝐐 𝟐𝐐
-5
-10
-15
-20
-25
-30
Nb
N
Nh
0.3
𝑇0
2
0.2
0.1
0.0
10 𝑁𝑏
100 𝑁ℎ
1000 10000
N(Hz)
𝐋𝛚𝟎 𝟏
Q= =
𝐑 𝐑𝐂𝛚𝟎
R= (R0+r) diminue Q augment N diminue
Transmittance (T)
R01
R03
R02
N3
N2
N(Hz)
N1
BARHOUMI MOURAD Page 64 sur 247
COLLECTION OMEGA PHYSIQUE CHIMIE
si N=0 tg +∞ = 2
𝜋
si N=N0 tg=0 =0
Si N=Nh tg=-1 =−
𝜋
4
si N =Nb tg = 4
𝜋
si N+∞ tg+∞ =−
𝜋
2
90
45
(degrés)
0
-45
-90
Nb Nh
Exercice N°1
On réalise le circuit électrique formé par une association en série, d’un dipôle résistor de résistance
R0 réglable, d’une bobine d’inductance et de résistance interne r et d’un condensateur de capacité
C. L’ensemble est alimenté par un générateur de tension alternative uE(t) =UM sin(2t) de
fréquence N réglable et qui maintient à ses bornes une tension efficace U constante.
L ,r
A
C
uE(t) GBF R0 uS(t)
M
Le circuit étudier constitue un filtre électrique, les tensions uE(t)= Uemsin(2N t) et
uS(t)=u R0(t)= USmsin(2N t+s) sont respectivement la tension d’entrée et la tension de sortie du filtre
Dans la suite on néglige la résistance interne r de la bobine et on règle Um=10 V et R0= 10k
et on fait varier la fréquence N du GBF et on relève chaque fois la valeur UR0m tension
maximale aux bornes du résistor ,Les mesures permettent de tracer la courbe G=f(N) donner
𝑼
par figure-1 avec G=20 log ( 𝒔𝒎 ) Gain du filtre
𝑼𝒆𝒎
-5
-10
Gain (dB)
-15
Figure-1
-20
-25
-30
Correction Nh=2000Hz
Nb=500Hz
-10
Gain (dB)
-15
-20
-25
-30
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + + +𝐑 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝟎𝐂
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎 𝐂
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭
3-
Ue(t)=Uem Sin(t)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬 𝝅
= Usm x Cos(t+s)Usm x sin(t+s+ 𝟐 )
𝐝𝐭
𝟏 𝟏
𝒖𝑺 𝒅𝒕 − Usm Cos(t+s) Usm sin(t+s- 𝟐 )
𝝅
𝛚 𝛚
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝟏
Usm Sin(t+s)+ = Uem Sin(t)
𝐋 𝝅 𝝅
ω Usm sin(t+s+ 𝟐 )+ 𝐑 𝐂𝛚 Usm Sin(t+s− 𝟐 )
𝐑𝟎 𝟎
Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝐋𝛚 𝝅 𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝑽𝟐 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝟐 +𝑽𝟑 𝐑 𝐂𝛚 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 − 𝟐 =𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎
𝐋𝛚 𝟏
Construction de FRESNEL (cas ou > 𝐑 𝐂𝛚 )
𝐑𝟎 𝟎
𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐑 𝟎 𝐂𝛚
=0
s-e= s
𝐔𝐞𝐦 𝐋𝛚
𝐔𝐬𝐦
𝐑𝟎
s
𝐔𝐬𝐦
D’après Pythagore on
2 𝐋𝛚 𝟏
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 +[ ( 𝐔𝐬𝐦 − 𝐔𝐬𝐦)2 ]
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚
𝟐
(Uem)= 𝟏+ (𝐋𝛚
𝐑
− 𝐑 𝟏𝐂𝛚 ) ] 𝐔𝐬𝐦
𝟎 𝟎
𝐔𝐬𝐦 𝟏
T= =
𝐔𝐞𝐦 𝟏+ (
𝐋𝛚
−
𝟏
)𝟐 ]
𝐑 𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚
𝟏
G=20logT G= 20 log ( 𝐋𝛚 𝟏
)
𝟏+ ( − )𝟐 ]
𝐑 𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚
𝟐
=20 log1- 20 log ( 𝟏+ (𝐋𝛚
𝐑
− 𝐑 𝟏𝐂𝛚 ) ]
𝟎 𝟎
𝐋𝛚 𝟏 𝟐
= - 10 log (𝟏 + ( − ) )
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝐂𝛚
𝟐𝛑𝐍𝐋 𝟏 𝟐
= - 10 log (𝟏 + ( − ) )
𝐑𝟎 𝟐𝛑𝐑𝟎 𝐂𝐍
𝑵𝟎 𝑵𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
N= Q= = = 0.667
𝑸 ΔN 1500
N augmente
EXERCICE-2 –(CORRIGE )
CORRECTION
Exercice-3
A l'aide d'un résistor de résistance R0 = 100 , d'un condensateur de capacité C et d'une
bobine d'inductance L et de résistance r, on réalise le filtre schématisé sur la figure -1
L,r
i
uc uB R0
Figure-1
ue uR0 us
𝐓𝟎
T=
𝟏
𝟏+ 𝐐𝟐 (𝐱 − 𝐗 )𝟐 ]
𝐑𝟎 𝐍
Avec T0= 𝐑
et R=R0+r et X= 𝐍𝟎
fréquence renduite
T FIGURE-2
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
b- 0.2
Déterminer graphiquement les valeurs de N0 et T0.
c- En déduire que r 43 .
2-
𝑻𝟎
a-0.1 Déterminer graphiquement les fréquences N1 et N2 ( N2 >N1) pour Les quels T = 𝟐
Que représentent ces fréquences pour ce filtre.
0
On prendra 𝟐=1,4.
3- Pour la fréquence N0, on observe sur l'écran de l'oscilloscope l'oscillogramme de la tension uE(t)
représenté sur la figure_3.
Figure-3
réquence N0 ;
facteur de qualité Q ;
la largeur N de la bande passante.
b- Dire, en le justifiant, si le filtre devient plus ou moins sélectif.
Multivibrateurs astables à
amplificateur opérationnel
A- INTRODUCTION
Pour le fonctionnement des circuits séquentiels tels que les bascules, les compteurs, le convertisseur
analogique-numérique et numérique analogique ainsi que les microprocesseurs et les
microcontrôleurs, on a besoin de concevoir des circuits d’horloge. Parmi ces circuits générateurs
d’horloge, on a la famille des multivibrateurs.
Les multivibrateurs sont des montages qui produisent des signaux périodiques non sinusoïdaux.
Chaque multivibrateur est constitué essentiellement d’un comparateur ( A.O.P, portes logiques..)
d’un réservoir d’énergie et d’une source autonome d’énergie (tension d’alimentation ou de
polarisation)
Tension d’alimentation
S
Astable
S
T0
L'exploitation de cette caractéristique montre qu’un amplificateur opérationnel idéal fonctionne sous
trois états:
Us
+ Usat
Régime de saturation
Régime linéaire
-Usat
Régime de saturation
Si ε = 0v:
Vs peut prendre toute valeur tel que
–Vsat < Vs <Vsat avec Vsat = Vp la tension de polarisation d’amplificateur.
Si ε > 0v: Vs ne peut prendre que la valeur Vsat.
Si ε < 0v: Vs ne peut prendre que la valeur -Vsat.
Conclusion
Pour avoir un multivibrateur à l'aide d'un amplificateur opérationnel. Il suffit d'avoir un circuit de
commande qui permet de basculer ε de la valeur positive vers une valeur négative et inversement
d'une manière périodique pour avoir une succession des valeurs Vsat et -Vsat
2- Montage comparateur
a- Expérience-1 :
A l’aide de deux résistors, d’un amplificateur opérationnel (LM301) et d’un générateur “basse fréquence»,on
réalise le montage suivant L’amplificateur opérationnel, polarisé sous les tensions Vp = 12V et – Vp = - 12V
+
GBF ue
R2 us
R1
On fixe les résistances R1 et R2 a la même valeur puis on règle le générateur BF pour qu'il délivre entre ses
bornes une tension alternative sinusoïdale d’environ 20 V crête a crête et de fréquence N. Appelée tension
de commande
Sur l’écran de l’oscilloscope on obtient les deux oscillogrammes
10 v
-10V
b- Expérience-2 :
Pour mieux comprendre ce phénomène, on met l'oscilloscope en mode XY qui permet de représenter la
caractéristique de transfert US = f(Ue). (hystérésis)
vs
Vsat
UHB ve
UBH
vseuil2 vseuil1
-Vsat
c- Conclusion
Ce montage fait la comparaison de la tension Ue par rapport aux deux tensions de bascule, ce qui
justifie sa nomenclature par comparateur
R1
U2
U1
i1
Lorsque ue augmente la valeur de ε diminue, dés que ε s'annule pour être négative, la
sortie bascule de sa haute valeur Vsat vers sa basse valeur -Vsat.
𝑅1 𝑅1
Lorsque ε = 0 on a .Vsat=Ue 𝑈𝑒 = 𝑈𝐻𝐵 = 𝑉𝑠𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2
𝑅2 + 𝑅1
𝑅1 𝑅1
Tant que ε < 0, Us = -Vsat donc - .Vsat=Ue < 0 𝑈𝑒 = 𝑈𝐵𝐻 = − 𝑉𝑠𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2 𝑅2 + 𝑅1
4- Multivibrateur astable.
a- Expérience
R
Voie-1
-
Voie-2
+
uC C R2 us
R1
Voie-2
b- Exploitation d'oscillogramme
On remarque que le condensateur se met à se charger, sous la tension EH = Vsat, se qui entraîne
l'augmentation de la valeur de la tension d'entrée Uc de zéro jusqu'à UHB, la tension Us bascule de
sa haute valeur Vsat vers sa basse valeur –Vsat.
Le condensateur se met à se décharger sous la tension EB = -Vsat, ce qui entraîne la diminution de
Uc jusqu’à UBH . Et vice vers ça.
Le fonctionnement se reproduit d’une manière identique le signal Us et périodique
c- Etude théorique:
Puisque l’amplificateur est idéal Le schéma du circuit de multivibrateur est équivalent au schémas
ci-dessous
uR
uS
uC
Equation différentielle :
dUc
Loi des mailles : uc+uR=us uc+Ri=us or i= C.
dt
dUc = 𝐸𝐻 ∶ 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑎𝑢𝑡
R C. + Uc = us us
dt = 𝐸𝐵 : 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑏𝑎𝑠
𝒕
𝑢𝑖 = 𝐴 + 𝐵 Uc(t) = 𝒖𝒊 − 𝒖𝒇 𝒆−𝝉 +uf
A= ui-uf
𝑢𝑓 = 𝐵
d- Expression de la période T
Soit t= tf-ti , la durée nécessaire à uc(t) pour passer de sa valeur initiale ui à
une valeur donnée u0
𝒖𝒊−𝒖𝒇
𝑡 𝑡
Uc(t) = (𝑢𝑖 − 𝑢𝑓)𝑒 −𝜏 +uf 𝑒 −𝜏 =
𝑢𝑐 𝑡 −𝑢𝑓
t= Log( )
𝒖𝒄(𝒕)−𝒖𝒇
𝑢𝑖 −𝑢𝑓
𝒖𝒊−𝒖𝒇
t=ti uc=ui ti= Log( )
𝒖𝒊−𝒖𝒇
𝒖𝒊−𝒖𝒇
t=tf uc=u0 tf= Log(
𝒖𝒊−𝒖𝒇
) t= tf-ti = Log( )
𝒖𝟎−𝒖𝒇 𝒖𝟎−𝒖𝒇
𝑬𝑯
𝑼𝑯𝑩
Décharge
Charge
𝑼𝑩𝑯
𝑬𝑩
𝑻𝟏 𝑻𝟐
𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻
T1= Log( )
𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐻
𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵
T2= Log( )
𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐵
D’où l’expression de T
𝟐𝐑𝟏
T1= Log(𝟏 + )
𝑹𝟐
Au cours de la décharge
𝑅1
𝑢𝑖𝑐 = 𝑈𝐻𝐵 = . Vsat 𝑅1
𝑅1+𝑅2 .Vsat+𝑉𝑠𝑎𝑡 2R1
𝐸𝐵 = −𝑉𝑠𝑎𝑡 T2= Log( 𝑅1
𝑅1+𝑅2
) T2= Log(1 +
𝑅2
)
𝑅1 – .Vsat+𝑉𝑆𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2
𝑈𝐵𝐻 = − . Vsat
𝑅1+𝑅2
𝟐𝐑𝟏
T=T1+T2= 2 Log(𝟏 + ) =2T1=2T2
𝑹𝟏
𝑻𝟏 𝑻𝟏
= = = 0.5 = 50 ℅ => le multivibrateur est dit symétrique
𝑻 𝟐𝑻𝟏
Remarque
La période dépend donc de tous les éléments du circuit : R, R1, R2 et C. Le signal de sortie
est un signal rectangulaire symétrique (rapport cyclique de 50%). Afin de modifier ce rapport,
le montage ci-dessous peut être mis en œuvre :
Ce circuit permet d'avoir une maille de charge différente de celle de décharge, et, de fait, des
constantes de temps caractéristiques (constante "RC") différentes. La charge se fait via D1
(qui est passante lorsque la sortie est à +Vsat), R et (1-k)P. La décharge via D2 (qui est
passante lorsque la sortie bascule à -Vsat), R et k.P. On joue ainsi sur le temps de charge et
de décharge du condensateur, et donc sur le rapport cyclique de Vs, via le potentiomètre. La
période du signal reste la même quelque soit la position de ce dernier,
Vous pouvez retrouver ce montage sans potentiomètre et avec deux résistances différentes
pour les mailles de charge et décharge, vous aurez alors un rapport cyclique fixé.
D' R'
τ' = R'C
D'' R''
τ'' = R''C
- τ' ≠ τ''
+ donc T1 ≠ T2
C
us
Dans ce cas, le rapport cyclique
R2
R1
est réglable
Figure-7
CORRECTION
1-b-
Multivibrateurs astables
A porte logique CMOs
et TTL
A- INTRODUCTION
Il existe de nombreux montages de multivibrateurs astables utilisant deux portes
CMOS et TTL.
On cherche à réaliser un oscillateur multivibrateur astable à l’aide de portes logiques c’est-à-
dire de composants fonctionnant en régime saturé et dont l’état de sortie dépend de l’état de
deux entrées en suivant les règles de la logique booléenne
Les portes logiques sont donc très utilisées dans le traitement des signaux numériques.
En notant 0 et 1 les valeurs des différents états (correspondant à des valeurs de tension qui
différent suivant la technologie utilisée), on trouve différents types de portes :
GBFG ue
us
BF
Ue
𝟑𝐔𝐃𝐃
𝟒
𝐔𝐃𝐃
𝟐
Temps
Us
𝐔𝐃𝐃
Temps
On remarque qu'ils existent deux valeurs pour Us : Us = 0 ou Us = UDD. et deux
valeurs particulières pour Ue.
𝟏
Pour Ue = 𝟐 UDD Us bascule de sa basse valeur 0 vers sa haute valeur UDD
𝟑
Pour Ue = 𝟒 UDD Us bascule de sa haute valeur UDD vers sa basse valeur 0.
Caractéristique de transfert
Vs
UDD
𝟏
UBH = 𝟐 UDD
Et
𝟑
UHB = 𝟒 UDD
Ve
𝟏 𝟑
UDD UDD
𝟐 𝟒
Voie-1
Voie-2
uc us
b- Principe de fonctionnement :
𝑼𝒄 𝒖𝒔
𝑼𝑫𝑫
𝟑
𝑼
𝟒 𝑫𝑫
𝟏
𝑼
𝟐 𝑫𝑫
c- Expression de la période T
𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻
Au cours de la charge t=T1 T1= Log( )
𝑈0 −𝐸𝐻
1
𝐸𝐻 = 𝑈𝐷𝐷 𝑈 −𝑈𝐷𝐷
2 𝐷𝐷
1 T1= Log( 3 ) T1= Log (2 )
𝑢𝑖𝑐 = 𝑈𝐷𝐷 𝑈 −𝑈𝐷𝐷
4 𝐷𝐷
2
𝐸𝐵 = 0 3
1 𝑈 −0
𝑈𝐵𝐻 = 𝑈𝐷𝐷 T2= Log(41 𝐷𝐷 ) T2= Log ( )
3
2 𝑈𝐷𝐷 −0 2
3 2
𝑢𝑖𝐷 = 𝑈𝐷𝐷
4
𝑻𝟏
= =0.63= 63 ℅ => le multivibrateur n’est pas symétrique
𝑻
1- Montage Comparateur
A l’aide de la porte logique SN74HC00N OU CMOS 4011B montée en inverseur,
on réalise le montage ci-dessous
Y1
R Y2
ue SN74HC00N
OU us
GBF
CMOS 4011B
UDD
𝐔𝐃𝐃
𝟐
Temps
us
𝐔𝐃𝐃
Temps
Caractéristique de transfert
En mode XY, la caractéristique de us
UDD
transfert ue = f(ue)
𝟏
UBH = UHB = UDD
𝟐
𝟏 UDD ue
𝟐
UDD
Remarque : Circuits logique TTL
C'est la porte NAND à 2 entrées qui et la porte logique de base de la famille TTL. Pour la
série TTL standard (74xx)
S1 E2 S2
E1 Rp
Uc
Us1 Ue2 Us2
Ue1
b- Principe de fonctionnement :
Hypothèse de départ:
0 UDD 0 0
UC
Pour t0<t<t1
𝟏
Pour t=t1 uc=𝟐 UDD
𝟏
La tension ue2 atteint en décroissant la valeur 𝑼𝑫𝑫 , la porte (2) bascule et
𝟐
uS2 passe de la valeur zero a UDD et uS1 passe de la valeur UDD a zéro
𝑼𝒔𝟏 = 𝟎
𝟏
Donc pour uc=𝟐 UDD 𝑼𝒔𝟐 = 𝑼𝑫𝑫
𝟏 𝟏
𝑼𝒆𝟐 = 𝑼𝒔𝟏 − 𝑼𝒄 = 𝟎 − 𝟐 𝑼𝑫𝑫 = − 𝟐 𝑼𝑫𝑫
Pour t1<t<t2
𝟏
Pour t=t2 uc=− 𝟐 UDD
𝟏
La tension ue2 atteint en croissant la valeur UDD , la porte (2) bascule et
𝟐
uS2 passe de la valeur UDD a zéro et uS1 passe de la valeur zéro a UDD
𝑼𝒔𝟏 = 𝑼𝑫𝑫
𝟏 𝑼𝒔𝟐 = 𝟎
Donc pour uc = -𝟐 UDD
𝟏 𝟑
𝑼𝒆𝟐 = 𝑼𝒔𝟏 − 𝑼𝒄 = 𝑼𝑫𝑫 − − 𝟐 𝑼𝑫𝑫 = 𝟐 𝑼𝑫𝑫
Pour t2<t<t3
Le condensateur se charge donc en visant la valeur UDD. Mais à t=t3, il y'a un nouveau
basculement et le cycle recommence.
Les chronogrammes des tensions us1, us2 et uC et ue2 sont schématisés sur la
figure ci-dessous
𝑼𝒔𝟏
𝑼𝑫𝑫
𝑼𝒔𝟐
𝑼𝑫𝑫
𝑼𝒄
𝟏
𝑼
𝟐 𝑫𝑫
𝟏
− 𝑼𝑫𝑫
𝟐
𝑼𝒆𝟐
𝟑
𝑼
𝟐 𝑫𝑫
𝑼𝑫𝑫
𝟏
𝑼
𝟐 𝑫𝑫
𝟏
− 𝑼𝑫𝑫
𝟐
t0 t1 t2 t3
c- Etude théorique :
Equation différentielle :
dUc
us2-uR+uc-us1=0 R C. + Uc = us1- us2
dt
On a deux cas possible
𝑢𝑠1 = 0
𝑐𝑎𝑠 − 1
𝑢𝑠2 = 𝑈𝐷𝐷
𝑢𝑠1 = 𝑈𝐷𝐷
𝑐𝑎𝑠 − 2
𝑢𝑠2 = 0
dUc
R
C. + Uc = ±UDD
dt
d- Expression de la période T
𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻
Au cours de la charge t=T1 T1= Log( )
𝑈0 −𝐸𝐻
1
- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiC = − 𝑈𝐷𝐷
2
- la tension finale visée est : EH = UDD.
1
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau haut est U0 = 𝑈𝐷𝐷
2
𝐸𝐻 = 𝑈𝐷𝐷
1 1
𝑢0 = 𝑈𝐷𝐷 − 𝑈𝐷𝐷 −𝑈𝐷𝐷
2 T1= Log (3 )
2 T1= Log( 1 )
1 𝑈 −𝑈𝐷𝐷
𝑢𝑖𝑐 = − 𝑈𝐷𝐷 2 𝐷𝐷
2
𝑈 𝑖𝐷 −𝐸𝐵
T2= Log( )
Au cours de la décharge t=T2 𝑈0 −𝐸𝐵
1
- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiD = 𝑈𝐷𝐷
2
- la tension finale visée est : EB= −𝑈𝐷𝐷 .
1
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau Bas est U0 =− 2 𝑈
𝐷𝐷
𝐸𝐵 = −𝑈𝐷𝐷
1
1 𝑈 +𝑈𝐷𝐷
𝑢0 = − 𝑈𝐷𝐷 2 𝐷𝐷
2 T2= Log( 1 ) T2= Log (3 )
− 𝑈𝐷𝐷 +𝑈𝐷𝐷
1 2
𝑢𝑖𝐷 = 𝑈𝐷𝐷
2
T=T1+T2= Log (3 )
Rapport cyclique d’un multivibrateur astable
𝑻𝟏 𝑻𝟏
= = = 0.5 = 50 ℅ => le multivibrateur est dit symétrique
𝑻 𝟐𝑻𝟏
Exercice d’application
Le montage de la figure-1 est constitué R
d’un comparateur à porte logique CMOS 4093
us (volts) Figure-1
EH
Figure-2
La porte logique Trigger CMOS 4093 est caractérisée par ses 2 seuils de
basculement : le seuil bas UBH et le seuil haut UHB
Sur la figure -3 on représente l’évolution des tensions vC(t) aux bornes du
condensateur et la tension vS(t)
V(volts)
10
7.5
Figure-3
5
0
t
T2 T1
1- En exploitant la courbe de la figure – 3 déterminé
a- Les tensions de basculement bas UBH et haut UHB du multivibrateur
b- Les valeurs des tensions de saturations EB et EH
2- Sachant que t= tf-ti , la durée nécessaire à uc(t) pour passer de sa valeur
initiale ui à une valeur donnée u0 donnée par la relation suivante
𝒖𝒊𝒄−𝒖𝒇
t= tf-ti = Log( )
𝒖𝟎−𝒖𝒇
Avec
𝑢𝑓 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑠é𝑒 à 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
𝑢0 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 à 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢
𝑢𝑖𝑐 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢
CORRECTION
1-
a- UBH = 5V et UHB =7.5 V
b- EH=10 V et EB=0 V
2-
a- Au cours de la charge du condensateur
- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiC = UBH
- la tension finale visée est : uf= EH
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau haut est U0 = UHB
𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐻
T1 = RC Log ( )
𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐻
𝑈 −𝐸
T2 = RC Log (𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵 )
𝐵𝐻 𝐵
𝑈 −𝐸 𝑈 −𝐸
b- T= T1 + T2 = RC Log (𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐻 ) + RC Log (𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵 )
𝐻𝐵 𝐻 𝐵𝐻 𝐵
5−10 7.5−0
= RC Log (7.5−10 . )
5−0
= RC Log (3)
I- INTRODUCTION
1- SIGNAL ANALOGIQUE
Un signal analogique est un signal dont la valeur évolue continument en
fonction d'une variable continue.
Exemples
- La tension aux bornes d'un condensateur en charge.
- La température est une grandeur qui évolue continument au cours du temps.
- Le son musical
- La pression p
- La vitesse v
2- SIGNAL LOGIQUE
Un signal (une tension électrique par exemple) est logique si sa valeur varie de façon discrète
au cours du temps. Il est constitué par la succession de deux valeurs possibles Vcc et 0 V
appelées niveaux haut et bas : le niveau haut Vcc correspondant a l’état logique 1 et le
niveau bas 0 V correspondant à l’état logique 0.
3- SIGNAL NUMÉRIQUE
Un signal est numérique lorsqu’il est défini comme une suite de valeurs numériques
représentées par un nombre ou un mot binaire [N] de n bits.
Le mot binaire [N] est constitué par un ensemble de signaux logiques formant les éléments
binaires du mot.
Exemple
Représente un signal logique à 4 bits avec a0, a1, a2 et a3 qui sont les éléments binaires
du mot.
La représentation d'un signal analogique est donc une courbe, tandis qu'un
signal numérique pourra être visualisé par un histogramme.
Le "numérique" repose sur le système binaire dans lequel il ne peut exister que les deux
valeurs 0 et 1.
On compte en binaire de la même façon que l'on compte en décimal, sauf que l'on n'utilise
que le 0 et le 1. Ainsi, on a :
0 0000
1 0001
2 0010
3 0011
4 1000
j variant de 0 a (n-1).
[N] = [an-1an-2an-3.............a2a1a0]
Son équivalent décimal en code binaire naturel s’écrit :
N = 2n-1an-1 + 2 n-2
a n-2 +2 n-3
a n-3 + ...............+20a0
La valeur maximale d’un nombre binaire de n bits, exprime en décimal est :
Nmax = 2n -1
Exemple :
9 = 23a3+22a2+21a1+20a0,
25 : 2 reste 1
12 : 2 reste 0
3: 2 reste 1
1: 2 reste 1
0:
25=24a4+23a3+22a2+21a1+20a0,
et
a- Définition et symbole
- Si la grandeur de sortie est une tension, elle s'écrit : uS = k.N, avec k en volt.
- Si la grandeur de sortie est un courant, son intensité s'écrit :iS = k’.N avec k’ en ampère.
a- SCHÉMA DU MONTAGE
La réalisation du montage de principe d’un convertisseur numérique-analogique (C.N.A.) a
réseau de résistances pondérées nécessite essentiellement :
Exemple
Dans le cas du convertisseur numérique-analogique a quatre bits, on utilise 4 résistors de
résistances respectives R, 2R, 4R et 8R.
K3
R
a3
K2
K2
2R
K1
K1
a2 4R us
K0
8R
a1
Uref
D’après
a0 le schéma du montage du convertisseur pour aj = 1, l’interrupteur kj est
fermé. Le résistor correspondant de résistance Rj = 2(n-j-1)R est parcouru par un
courant Ij qui dépend de sa propre valeur (avec n = 4).
Exemple
b- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Questions
parcourt le circuit :
pour a3 = 1 et a2 = a1 = a0 =0,
pour a3 = a2 = a1 = a0 = 0,
Réponses
[N] = [a3a2a1a0]
R 3
UR
Uref
us
−𝑼𝒓𝒆𝒇
UR = - Uref, ce qui donne R.I3=-Uref I3=
𝐑
Par conséquent, En se basant sur ces deux expressions de I3, on peut écrire :
−𝐚𝟑 𝑼𝒓𝒆𝒇
Avec a3 = 0 ou bien 1. =>UR= -a3Uref. I3=
𝐑
−𝒂𝒋.𝑼𝒓𝒆𝒇
En généralisant Ij=
𝑹𝒋
us + R’i’ = 0.
Par suite,
us = - R’i’. Or i’ = i car i- = 0.
D’autre part, on a:
Il vient donc
𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = [ 8a3+4a2+2a1+a0]
𝟖𝐑
𝐑′𝑼𝒓𝒆𝒇 3
us = [2 a3 + 22a2 + 21a1 + 20a0]
𝟖𝐑
𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = .N
𝟖𝐑
𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = 𝑲.N avec K=
𝟖𝐑
𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = KN. Avec K= 𝐧−𝟏 , n étant le nombre de bits du mot binaire converti N.
𝟐 𝐑
C’est la tension maximale USmax (tension que l’on ne peut jamais atteindre) prévue en
sortie a laquelle correspond la valeur maximale Nmax = 2n-1.
𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
Nmax = 24-1=15 P.E =k.Nmax= 𝟏𝟓
𝟐𝟑 𝐑
Le quantum q
La résolution
C’est le plus petit incrément possible en entrée. En valeurabsolue, elle est égale au
quantum q
La résolution relative (r) d’un C.N.A. est égale a l’inverse du nombre de combinaisons
binaires que le convertisseur est capable de convertir
𝟏
r= 𝐧 ou n représente le nombre de bits.
𝟐
Ainsi, un C.N.A. a 4 bits possède 24 combinaisons a l’entrée (de 0000 a1111). Par
1
conséquent, sa résolution relative est 16
.
1
Celle d’un C.N.A. a 8 bits est 256
.
uS= k.N
Schéma du Montage
D’une manière générale, convertir une grandeur analogique en une grandeur numérique
nécessite deux opérations successives :
L’une de ces grandeurs est la tension a convertir, tandis que l’autre grandeur correspond a
la sortie du C.N.A.étudie précédemment
FICHE TP
I- But :
III- Mesures :
000 1
001 2
Tracer la caractéristique de
transfert uS = f(N).
Vérifier que cette
caractéristique est constituée
par une suite de points
s’appuyant sur une droite linéaire
dont on déterminera sa pente k.
Déduire des mesures la tension
pleine échelle UPE et le quantum.
Comparer les résultats
expérimentaux aux valeurs
théoriques.
Déterminer la résolution r de ce
convertisseur. N
Exercice d’application
On considère le convertisseur à trois bits suivant
K2 R2 i2
a2 i R’
R1
K1
a1 i1 R = 2,2k
R0
K30
a0 R’ = 5 k
i0
us
E= 8V V Uref = 2V
L’amplificateur opérationnel est supposé idéal. les interrupteur Kj sont commandés par
un circuit logique tel que j=0,1 et 2 Pour aj=1 , on a Kj fermé et pour aj=0,on a Kj
ouvert.
2°)
b°) Quel est la valeur de i2 lorsque K2 est ouvert ? Déduire alors que
𝐄
i2 = −𝐚𝟐
𝐑𝟐
c°) Déduire les expressions des intensités du courant i0 qui traverse R0 et i1 qui
traverse R1
𝐚𝟐 𝑬 𝐚𝟏𝑬 𝐚𝟎 𝑬
donnée par i= - ( + + )
𝐑 𝟐𝐑 𝟒𝐑
3°) a°) Montrer que la tension de sortie US est donnée par Us = - R’.i
b°) Déduire que US =K.N , avec K une constante dont on donne l’expression
en fonction de R et R’
Correction
1)
[N] = [a2a1a0]
Nmax = 2n-1=23-1= 7
2)
a- Pour a2 = 1 et a1 = a0 = 0, le schéma du circuit d’entrée est équivalent a celui de la
figure ci-dessous
UR’
R2 2
UR2
E
us
−𝑬
UR2 = - E, ce qui donne R2.I2=-E I2=
𝐑𝟐
Par conséquent, En se basant sur ces deux expressions de I2, on peut écrire :
−𝐚𝟐 𝑬
Avec a2 = 0 ou bien 1. =>UR2= -a2E. I2=
𝐑𝟐
d-
i est la somme des courants collectes par les commutateurs kj fermes :
3-
a- Le signal analogique de sortie est la tension us. Par application
de la loi des mailles (maille de sortie) , on peut écrire :
us + R’i’ = 0.
Par suite,
us = - R’i’. Or i’ = i car i- = 0.
us = - R’i
b-
𝐚𝟐 𝑬 𝐚𝟏 𝑬 𝐚𝟎 𝑬
us = R’ [
𝐑
+
𝟐𝐑
+
𝟒𝐑
]
𝐑′ 𝑬
us = [ 4a2+2a1+a0 ]
𝟒𝐑
𝐑′𝑬
us = [ 22a2 + 21a1 + 20a0 ]
𝟒𝐑
𝐑′ 𝑬 𝐑′ 𝑬
us = .N us = 𝑲.N avec K=
𝟒𝐑 𝟒𝐑
4-
Pour R’ =R=80
𝐑′ 𝑬 𝟖𝟎 𝐱𝟖
a°) K= = =2
𝟒𝐑 𝟒𝐱𝟖𝟎
b°) P.E= USmax =K x Nmax=2x7 =14 V
us=KxN= 2x6=12 V
1- MONTAGE EXPERIMENTAL
2- Observations
En lumière ordinaire :
En lumière stroboscopique :
Le stroboscope
C’est un appareil qui émet des éclairs réguliers et rapides pour analyser au
ralenti un mouvement périodique.
Permet d'observer des phénomènes périodiques dont la fréquence est trop
élevée pour l'œil qui ne perçoit pas la discontinuité
On éclaire une corde affectée par une onde progressive sinusoïdale à l’aide
d’un stroboscope émettant des éclairs périodique de période Te.
Interprétation
Pour Te = p.T :
Si la corde est apparemment immobile, c’est parce que chacun de ses points est
toujours éclaire a son passage par la meme position et dans le meme sens entre
deux éclairs successifs.
Cela veut dire que pendant la durée Te, tout point de la corde effectue en réalité p
oscillations complètes. Donc, la période d’oscillation des différents points de la corde
est égale a la période T du vibreur.
Cette sinusoïde apparemment immobile représente bien l’aspect de la corde a un
instante t donne. Elle est caractérisée par une périodicité le long de la direction de
propagation, c’esta-dire une périodicité spatiale.
Tous les points équidistants de k.D (k ∈ N*) ont le même état de mouvement.
La distance D représentant la période de la sinusoïde est la période spatiale de
l’onde. On l’appelle longueur d’onde du fait qu’elle est égale a la distance parcourue
par l’onde pendant une période T et on la note λ.
Entre deux éclairs successifs, tout point de la corde effectue un tout petit peu moins
que p oscillations complètes (il manque une tres petite fraction de la pieme
oscillation).
Mais, apparemment c’est comme si chaque point effectue cette tres petite fraction
d’oscillation MM’ dans le sens contraire du sens réel
1- MONTAGE EXPERIMENTAL
2- OBSERVATIONS
En éclairage normal,
Le mouvement vibratoire de la pointe de la fourche, impose au point S de la
surface libre de l’eau donne naissance a une onde circulaire qui se propage a
partir de S dans toutes les directions de la surface de l’eau, sous forme de rides
superficielles circulaires sombres et claires, circulaires et transversales.
EN LUMIIERE STROBOSCOPIQUE
En éclairant la surface de l’eau a l’aide d’un stroboscope de fréquence réglable Ne, on
constate que :
- Pour une fréquence Ne = N,
la surface de l’eau parait immobile avec des crêtes circulaires concentriques, alternées
par des creux de même forme. Il s’agit donc de rides circulaires centrées au point S.
REMARQUE
L’amplitude des ondes qui progressent a la surface de l’eau décroit en s’éloignant de la
source même si l’amortissement est supposé nul. Cette décroissance est due au fait que
l’énergie mécanique cédée a l’onde par la source de vibrations se repartit de proche en
proche sur une quantité de liquide de plus en plus grande quand elle progresse a la
surface de l’eau. C’est le phénomène de dilution d’énergie.
1- OBSERVATIONS
On observe sur l’écran de l’oscilloscope, en plus de la première sinusoïde (C),
une deuxième sinusoide(C’) de même fréquence N traduisant les vibrations
de la membrane du microphone
En approchant ou en éloignant le microphone par rapport au haut-parleur,
suivant une direction bien déterminée, on observe toujours la sinusoide (C’) de
fréquence N, mais avec une amplitude qui augmente ou qui diminue et dont le
𝑻
décalage horaire par rapport a (C) passe régulièrement plusieurs fois de 0 a
𝟐
En déplaçant maintenant le microphone autour du haut-parleur dans toutes
les directions tout en le maintenant a la même distance r de ce dernier, on
constate que la sinusoide (C’) reste identique a elle-même et stable par
rapport a la sinusoide (C).
L’onde sonore émise par une source ponctuelle est une onde progressive
sphérique mais qui s’attenue en s’éloignant de la source a cause de la
dilution de l’énergie.
1mm
0.01s
y(mm)
t (s)
Figure-1
y(mm)
1mm
10 cm
x(cm)
Figure-2
Correction
1) Pour éviter la réflexion pour avoir une onde progressive
2) En utilisant les deux courbes déterminer la valeur de la :
f- D'après la figure-1 on a N=1/T =1/(0.02)=50Hz
g- D'après la figure-2 on a λ=20 cm,
h- V= λ. N=0.2x50=10 m.s-1
i- d1 = SM1=V.t1=10*0.025=0.25 m avect1 le temps mis par l'onde pour
atteindre le point M1
j- D'après la figure-2 l'onde parcourue une distance d=2 cm
d=V.t1t1=d/V=0.4/10= 0.04s .
3)
a- Le point M2 commence a vibrer après l'instant
t2=OM2/V=0.55/10= 0.055 s =2.75 T elle reproduit le même mouvement que M1
mais après un certain retard t=t(M2)-t(M1)=2.75T-1.25T=1.5T
y(mm)
1mm
0.01s
t (s)
y(mm)
1mm 10 cm
x(cm)
3) a- y(t)= a Sin(-(2/) x+s) le front d'onde est une crête s=0 , a=0.002 m
N=50Hz y(t) =a Sin(100t-(2/ )x)
b- M3 commence a osciller a partir de t3=0.4/10=0.04s
SM3 = 40cm.=2 y3(t) =a Sin(100t-(2/ )2) => y3(t) =a Sin(100t-4)
y3(t) =a Sin(100t) pour t>t3
y3(t)=0 pour t<t3
c – M vibre en quadrature retard de phase par rapport à M3 =>
a. k= {0, 1,2,3,4,5}
k 0 1 2 3 4 5
4)
a- Pour que la corde parait immobile.==> Ne=N/p => Ne est maximale p=1
Ne=N=50Hz
b- Ne = 24,9Hz légèrement inferieure N/2 mouvement apparent de la
corde dans le sens réel ?
Une lame vibrant à la fréquence N est munie d’une pointe S qui frappe la surface
(figure-1)
y(mm) Figure-1
2
20 t (ms)
A B
Figure-3
Figure-2
1. Expliquer pourquoi cet aspect est particulièrement plus net au voisinage de la source (S)
2.
3.
c- Déterminer la valeur de t1
4. Ecrire l’équation horaire du mouvement d’un point M1 puis en déduire celle de la source
Décrire ce que l’on observe si la fréquence des éclaires Ne est successivement égale
à 12.5Hz et 26Hz
Correction
1- Lorsqu’on s’éloigne de la source l’amplitude des oscillations diminue à cause de la
dilution de l’énergie
𝐴𝐵 24
b – AB= 3 = = =8 mm
3 3
1 1
3- a- T=20 ms N =𝑇 =20×10 −3 = 50 Hz
y(mm) Figure-1
2
ms
20 t (ms)
𝑥𝑓 4𝜆 4×8×10 −3
c- xf= Vx t1 = V x t1 t1= = = = 0.08s
𝑉 𝑉 0.4
4- a-
yM1(t)= a Sin(t+)
a=0.002 m
N=50Hz
A t=0.035 s yM1= a
yM1(0.035) =a Sin(1000.035+)=a
π
Sin (1000.035+) =1 3.5+ = -3rad
2
yM1(t) =a Sin (100t+) pour t ≥
yM1(t)=0 pour t<
𝑁
5- pour Ne=12.5 Hz = la surface de l’eau parait immobile sous la forme des crêtes alternés
4
Pour Ne =26 Hz légèrement supérieure à 12.5 Hz la surface de l’eau parait sous la forme des
rides circulaires progressent au ralenti dans le sens inverse
s Le front d’onde est une crête d’où l’aspect de la surface de l’eau passant par la
source
Figure-5
Figure-4
Le son émis par le haut-parleur est capté par les deux microphones M1 et M2 branchés sur les voies
A et B de l’oscilloscope (les deux tensions sont représentés par le figure-4)
1- Calculer la fréquence du son capté par les microphones sachant que la sensibilité horizontale
est 0,1 ms /div.
2- Les abscisses x1 et x2 des deux microphones sont repérées sur la règle. Lorsque x1= x2= 0 cm,
les courbes observées sur l'oscilloscope sont disposées comme sur la figure-4. On laisse le
microphone M1 fixe et on déplace le microphone M2 On relève l'abscisse x2 de ce microphone
chaque fois que les courbes reprennent la même disposition relative ( figure-5) . Les positions
correspondantes sont données dans le tableau ci-dessous.
34 51 68
3- Déduire des résultats précédents la célérité du son dans l'air dans les conditions de
l'expérience.
4- Comment peut-on expliquer que l'amplitude du signal au point B (voie B) soit plus faible que
l'amplitude du signal au point A (voie A)
Correction
Cuve à ondes
Lorsque l’onde passe par la fente elle se transforme en une onde circulaire de même longueur d’onde λ . Cette
transformation ne peut se produire que si la largeur de la fente est inférieure à la longueur d’onde λ de l’onde
incidente.
Ce phénomène c’est le phénomène de diffraction et l’onde qui en résulte est appelée onde diffractée
b) Conclusion
Au niveau d’une fente ou d’un obstacle de largeur (a) inférieur ou de même ordre de grandeur la longueur d’onde λ
l’onde mécanique subit le phénomène de diffraction.
c) Définition
La diffraction est la modification du trajet d’une onde et par suite de sa forme , au voisinage d’une fente
ou d’un obstacle .
La diffraction est d'autant plus nette que l'ouverture ou l'obstacle sont petits ( a )
2- Diffraction de la lumière :
a- EXPERIENCE
Ecran
Fente fine
Source Laser
Obstacle
b- Observations :
Pour une certaine valeur de (a) on observe sur l’écran (E) une figure étalée horizontalement, constituée
d’un ensemble de taches brillantes séparées par des zones sombres, la tache centrale de largeur L est la
plus brillante .
En remplaçant la fente rectangulaire F par une fente circulaire de diamètre convenable. On observe des taches
circulaires appelées : anneaux de diffraction
Source Laser
Obstacle
c) Conclusion
Au niveau d’une fente fine ou d’un obstacle de largeur (a) très petite , un faisceau lumière subit le
phénomène de diffraction
Plus (a) est petite plus la largeur L de la tache centrale est grande
La propagation de la lumière dans un milieu transparent ou dans le vide peut être considérée comme étant la
propagation d’une onde appelée onde lumineuse
Comme l’onde mécanique, l’onde lumineuse est caractérisée par une période temporelle T et
une période spatiale λ .
Dans le vide toutes les ondes lumineuses se propagent avec une célérité C=3.108m.s-1 .
Conclusion
Le phénomène de diffraction n’est appréciable que si la longueur d’onde λ est très grande
par rapport à la largeur (a) de la fente . Donc le phénomène de diffraction dépend du
quotient ( λ/a).
On fait varier la largeur a de la fente F. Pour chaque valeur de a, on mesure la largeur L de la tache
centrale correspondante. La largeur L représente la distance entre les milieux des bandes sombres qui
entourent la tache centrale
𝟏
La courbe L=f ( 𝒂
) est une droite de la forme :
𝟏
L = k.( ) (1) où k est la pente de la droite .
𝒂
𝐋
On a tgθ = or θ est très petite donc on peut écrire que : tgθ = θ
𝟐𝐃
𝐋
donc on a : θ = → L=2D.θ (2)
𝟐𝐃
𝟏 𝐤
d’après (1) et (2) on aura donc : k. = 2.D.θ ce qui donne : θ =
𝐚 𝟐𝐃𝐚
𝐚
Si on calcule le terme θ . pour toutes les radiations lumineuses on trouve que ce terme
𝛌
𝛌
est presque égale à 1 . Donc on peut généraliser et écrire que : θ =
𝐚
𝛌 𝐋 𝟏
Ce qui donne finalement : = donc : L = 2.D.λ
𝐚 𝟐𝐃 𝐚
Conclusion :
Une onde mécanique ou lumineuse subit une diffraction à la rencontre d’une fente
fine de largeur a ou au niveau d’un obstacle dont les dimensions sont
convenables. Cependant, la perception du phénomène de diffraction de l’onde
𝛌
dépend du quotient
𝐚
la réflexion d’un ébranlement sur une extrémité libre se fait avec la même amplitude et
sans changement de signe .
. la réflexion d’un ébranlement sur une extrémité fixe se fait avec la même amplitude mais
avec changement de signe .
Direction de l’onde
de l’onde incidente
La réflexion d’une onde progressive plane d’angle d’incidence i au niveau d’un obstacle plan donne
naissance à une onde progressive réfléchie de longueur d’onde λ’ et d’angle de réflexion i’ :
Vibreur
Eau
e2 e1
Cuve à ondes Plaque en plexiglas
Vibreur
Lame vibrante
Le passage d’une onde progressive d’un milieu vers un autre se produit avec changement de
célérité mais sans changement de direction, c’est le phénomène de la transmission, et on dit que
l’onde est transmise
Vibreur
2
N’
i2
I
H
Onde réfractée
i1
J K
N
1
Onde incidente
Conclusion :
Au niveau de la surface de séparation de deux milieux de propagation, l’onde mécanique subit un
changement de direction de propagation : c’est le phénomène de réfraction
𝜆1 sin 𝑖2 = 𝜆2 sin 𝑖1
Conclusion
la célérité v d’une onde mécanique dans un milieu de propagation tel que l’eau ne
dépend pas uniquement de ses propriétés, mais dépend aussi de la fréquence N de
l’onde. C’est le phénomène de dispersion
Source de lumière
blanche
Ecran
Lentille convergente
Spectre de la lumière
blanche
La dispersion de la lumière blanche par un prisme montre que celle ci est constituée par
plusieurs radiations monochromatiques chacune est caractérisée par sa fréquence N tel
que : N= C /λ.
La déviation des ondes lumineuses par un prisme dépend de leurs fréquences , on dit
que : le prisme disperse la lumière .
La différence de déviation subie par deux radiations de couleurs différentes tombant
sous même incidence sur une surface de séparation de deux milieux transparents
donnés permet d’affirmer que l’indice de réfraction d’un milieu dépend de la couleur de
la radiation qui le traverse
Conclusion
7,5 4
Indice de réfraction
Définition
L’indice de réfraction d’un milieu transparent est défini par la relation : n = C/V où
C=3.108 m.s-1
Donc : n dépend de la fréquence N puisque V en dépend, c’est pourquoi on peut dire
que la dispersion est la variation de l’indice de réfraction avec la fréquence de la
lumière.
Conclusion
la dispersion est la variation de la célérité avec la fréquence de la vibration.
L’indice de réfraction dépend donc de la fréquence et par conséquent de la couleur
dans le cas d’une onde lumineuse.
La fréquence d'une onde lumineuse détermine sa couleur (couleur et donc fréquence de la source
monochromatique
Dans le vide :
𝐂
Si n est l’indice de réfraction du milieu (n>1, sans unité) : V= 𝐧
Exercice N°1
On dispose d’une cuve à ondes remplie d’eau et d’une lame vibrante (L) qui produit, à la
surface de la nappe d’eau des ondes progressives, rectilignes
Figure-1
1.
a- Définir la longueur d’onde
b- sachant que le schéma de la figure -1 est réalisé à l’échelle , déterminer la valeur
de la longueur d’onde de l’onde créée à la surface de la nappe d’eau . En déduire la
valeur de la célérité V1 de l’onde
1-
a- Préciser l’ordre de grandeur de l avec lequel l’onde subit une diffraction au
niveau de (F)
b- En déduire, s’il y a diffraction au de (F) à la fréquence N2 de la lame vibrante
c- Dans l’affirmative représenter sur la figure-3, la forme des rides au-delà d la fente (F)
(F)
Figure-3
2-
a- On fixe de nouveau, la fréquence N de la lame vibrante à la valeur N1=11 Hz.
Représenter , à l’échelle , sur la figure-4 la forme des rides avant et après la
traversée de la fente (F)
(F)
Figure-4
b- Pour une valeur donnée de a montrer s’il faut diminuer ou bien augmenter la valeur
de la longueur d’onde l pour rendre le phénomène observé plus net
Exercice N°2
Diffraction de la lumière
Nommer ce phénomène.
4- Quelle expression mathématique lie les grandeurs , et a ? (On supposera
que la loi est la même que pour une fente de largeur a). Préciser les unités
respectives de ces grandeurs physiques.
𝟐𝝀𝑫
L=
𝒂
On place successivement ces deux fils verticaux dans le dispositif présenté par la
figure 1.
Associer, en le justifiant, à chacun des deux fils la figure de diffraction qui lui
correspond.
Pour cela, on place devant le faisceau laser des fils calibrés verticaux.
La lumière émise par la source laser est dite monochromatique. Quelle est la
signification de ce terme ?
1
8- Montrer que l'allure de la courbe L = F(𝑎 ) obtenue est en accord avec
l'expression de L donnée en 5.
1
9- Donner l'équation de la courbe L = F(𝑎 ) et en déduire la longueur
d'onde𝛌dans le vide de la lumière monochromatique constitutive du faisceau laser
utilisé.
11- On éclaire avec cette source laser un verre flint d'indice n (𝛌) = 1,64.
Exercice N°3
Partie-1
On dispose d’une source de lumière monochromatique de longueur d’onde . On
interpose entre la source et un écran E, une fente de largeur a réglable
F
Source
D
de lumière
monochromatique Ecran
Sur l’écran, on observe, dans la direction perpendiculaire à la fente, une tache
lumineuse centrale de largeur L nettement supérieure à la largeur a de la fente ainsi
qu’une série de taches lumineuses plus petites de part et d’autre de la tache
centrale :
20
Figure-3
8
1
(103 m-1)
a
4 10
a- Qu’appelle –t-on lumière monochromatique
b- En exploitons la courbe de la figure-3 ,établir une relation entre L et a
λD
4- Sachant la largeur L est donnée par l’expression suivante : L = 2 .En déduire
a
la longueur d’onde . de la lumière pour D=1.6 m
Partie-2
A la surface libre d’une cuve à ondes on crée deux zones Z1 et Z2 ou l’épaisseur de la
nappe d’eau est différent comme le montre la figure ci-dessous
e1 e2
e1=0.9 cm
Zone-2
e2=0.4 cm
Zone-1
Z2
Z1
On produit des ondes progressives rectilignes d’amplitude a et de fréquence N . La
surface de séparation des deux milieux fait un angle non nul avec la direction de l’onde
Zone Z1 Z2
-1
Célérité : v(m.s ) 0.3 0.2
D2=8 cm
D1=12 cm
Zon1 zone 2
Correction
Exercice N°1
I-
2.
a- C’est la distance parcourue par l’onde pendant une durée égale à la période
temporelle T
b-
( L)
D=3.9 cm
2.
a- D’=4 2 2= D’/4=3/4=0.75 cm ;
V2=2.N2=0,75.10-2x20 =0,150 m.s-1
3.
La troisième ride est située à 2 de la première ( =2v =2T)
II-
3-
a- La valeur de doit être comparable à la largeur a de la fente (F)
b- N2=20 Hz et d’après 2-a) on 2=0.75 cm=7.5 mm et on a =8mm 2 est
comparable à la valeur a d’où la possibilité de la diffraction
c- Voir figure-1
(F)
Figure-1
4-
a- Voir figure-2
D=3 D=3
(F)
Figure-2
b- Le phénomène de diffraction est appréciable pour >a ainsi pour une largeur
donnée de la fente il faut augmenter la valeur de pour que le phénomène soit plus
appréciable.
Cette observation implique donc que, lorsque la lumière rencontre un obstacle (ou une
ouverture) de faible dimension, le principe de propagation rectiligne de la lumière ne
s'applique plus.
- Ce phénomène, appelé diffraction de la lumière, ressemble à ce qui peut être observé avec
des vagues d'eau se propageant sur la cuve à ondes et rencontrant un obstacle ou une
ouverture.
L'œil humain est sensible aux ondes lumineuses de fréquences comprises entre
- Des différences existent entre les ondes lumineuses et les ondes mécaniques. Par
exemple, les ondes lumineuses peuvent se propager dans le vide ce qui n'est pas le cas des
ondes mécaniques.
Le demi-angle de diffraction 𝜃 est l'angle sous lequel on voit, depuis le fil, le centre de la
tache centrale et le centre de la première zone d'extinction.
3- En utilisant la figure 2 ci-dessus exprimons l'écart angulaire 𝜃 en fonction des grandeurs
L et D sachant que pour de petits angles exprimés en radian : tan 𝜃 = 𝜃 .
𝑳
coté opposé 𝟐 𝐋
tan 𝜃 = coté adjacent
= = (1)
𝑫 𝟐𝐃
L'énoncé rappelle que pour de petits angles exprimés en radian : tan 𝜃 = 𝜃 (2). Par
suite :
𝐋
𝜃 (3)
𝟐𝐃
4- Rappelons l'expression mathématique qui lie les grandeurs 𝜃 , et a ? (On supposera
que la loi est la même que pour une fente de largeur a).
La théorie et l'expérience montrent que le faisceau diffracté par une fente étroite ou un fil
rectiligne de largeur a diverge en formant, pour la tache centrale, un cône de demi-angle au
sommet tel que :
5- En utilisant les résultats précédents, montrons que la largeur L de la tâche centrale de
2 .D
diffraction s'exprime par L =
𝐚
𝐋
Les relations 𝜃 (3) et 𝜃= (tache centrale) (4) donnent
𝟐𝐃 𝐚
𝐋
immédiatement =
𝟐𝐃 𝐚
On en déduit :
2 .D
L= (5)
𝐚
Cte
L= (5 bis)
𝐚
7- La lumière émise par la source laser est dite monochromatique. Précisons la
signification de ce terme.
Une lumière monochromatique est une lumière d'une seule couleur. L'onde associée
possède une fréquence bien définie, indépendante du milieu dans lequel elle se propage. Le
spectre n'est formé que d'une seule raie.
1
8- Montrons que l'allure de la courbe L = F (L = ) obtenue (voir la figure 4) est en accord
𝐚
avec l'expression de L donnée en 5.
2 .D
Ci-dessus, nous avons montré que L = (5)
𝐚
2 .D
L= (5) peut s'écrire :
𝐚
1
L=K. (6) avec K = 2 . . D = Cte (7)
𝐚
1
L=K.X ( 8) avec X= ( 9) et K=2. . D = Cte (7)
𝐚
Le graphe associé à la fonction linéaire L = K . X ( 8) doit être une droite. C'est bien ce
que confirme la figure 4 reproduite ci-dessous.
1 1
La droite associée à L = F ( ) soit L = K . (6) permet de calculer le coefficient
𝐚 𝐚
directeur K :
AB 0,068
K =OA = 25000 = 2,72 x 10 - 6 m 2 (10)
K 2,72 x10 − 6
= 2.D
= 5
= 5,44 x 10 - 7 m
= 5,4 x 10 - 7 m (11)
𝐜
f= = 3,00 x 10 8 / 5,44 x 10 - 7 = 0,551 x 10 15 Hz
f = 5,5 x 10 14 Hz (13)
11- On éclaire avec cette source laser un verre flint d'indice n ( ) = 1,64.
𝐜
V= = 3,00 x 10 8 / 1,64 = 1,83 x 10 8 m / s
𝐧
- la couleur associée à cette radiation reste la même (une couleur est caractérisée par la fréquence qui lui
est associée).
Cours
Problèmes
Comment les émissions radio ou de télévisions ont-elles transmises et
reçues ?
Que signifie AM et FM en télécommunications ?
Pourquoi moduler un signal ?
I- Introduction
1- Emission du signal
Un signal sonore de fréquence N est l’information à transmettre. Ce signal est capté par un
microphone qui le transforme en tension électrique. La tension électrique à une fréquence N
identique à celle du signal
Les ondes sonores occupent une bande de fréquence
20Hz < N < 20 kHz
Ce signal ne peut être transporté à cause de sa trop faible fréquence.
Il a besoin d’être transporté par un signal sinusoïdal de haute fréquence Np appelé
porteuse.
2- Réception du signal
L’onde électromagnétique se déplace dans l’atmosphère puis est captée par une antenne
réceptrice (celle du poste radio par exemple).
Le signal est traité et on récupère le signal électrique de fréquence N correspondant au signal
sonore initiale. Cette opération est appelée démodulation.
Le signal électrique est alors amplifié puis envoyé dans un haut parleur. Le haut parleur
transforme le signal électrique en un signal sonore identique à celle du signal initiale à
transmettre.
U0 u ( t ) = U0 + Um cos ( 2p N t )
Tension de
décalage
Signal à transmettre
Um cos ( 2p N t )
up ( t ) = Upm cos ( 2p Np t )
u ( t ) = Um cos ( 2 N t ) +Uo
Voie -1 Voie -2
+15 V
S1
E1
AD
AD
633
63
3
E2
US(t)
-15 V
MODULATION
up ( t ) = Upm cos ( 2 Np t )
u ( t ) = Um cos ( 2 N t )+ U0
U(t)+U0
Signal sinusoïdal
contenant l'information
à transmettre, signal
modulant :
up ( t ) = Upm cos ( 2 Np t )
Up(t)
Signal sinusoïdal
porteur haute
fréquence
Us(t)
le signal modulé
us(t)
us(t) = k.[ u(t) + U0 ].up(t)
Les deux signaux obtenus : signal modulant u(t)+U0 et signal modulé us(t)
8
us(t) et u(t)+ Uo en (V)
6
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4 t
-2 (ms)
-4
-6
-8
Sachant que
𝟏
cos p x cos q = 𝟐
[cos (p + q) + cos (p - q)]
On montre que
𝟏 𝟏
us ( t ) = A cos ( 2pNP t ) + 𝟐 m.A cos ( 2p(NP - N ) t ) + 𝟐 m.A cos ( 2p(NP+ N) t )
le signal modulé est la somme de trois fonctions sinusoïdales dont les fréquences sont
Np, Np+ N et Np – N Et dont le spectre de fréquences est donné par le graphe ci-
dessous
200
U (t)
150
100
50
Us(t)
0
-10 -5 -50 0 5 10
-100
-150
-200
U0 Um
2
0 t (ms)
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4
-2
-4
-6
20
-8
(𝑰𝑰)
( On peut montrer que le taux de modulation peut
(𝑰)
S’écrit sous la forme
Usm max Usm min 𝐔𝐦
m =
Usm max Usm min
𝐔𝟎
Remarque
Pour mesurer le taux de modulation m, il est commode de recourir au signal trapèze obtenu
en mode XY
Cas -2
U0 = Um => soit m = 1
Cas -3
U0< Um soit m > 1
Conclusion :
V- DEMODULATION D’AMPLITUDE
1- Principe de la modulation d'amplitude
La démodulation consiste à récupérer le signal informatif modulant qui est contenu dans la partie
supérieure de l’enveloppe du signal modulé en amplitude.
Il y a 3 opérations :
Redressement simple du signal modulé
Détection de l’enveloppe
La suppression de la tension d’offset
L’association (R1C1) en parallèle constitue un filtre passe-bas qui laisse passer les basses
fréquences : la porteuse, de haute fréquence, va pouvoir être éliminée .
L’association (R2C2) en série constitue un filtre passe-haut qui ne laisse passer que les
hautes fréquences : la composante continue U0 due à la tension d’offset va pouvoir être
éliminée
Conclusion :
1) Etude théorique
Signal modulant : u(t) = Um cos 2πNt
La porteuse : up(t) = Upm cos 2πNpt
Le principe de la modulation de fréquence et de varier la fréquence de la porteuse en fonction de u
(t).
u (t)
Tp
0 t (s)
Tp Tp
Np Np
Np max - No k.Um
β= =
N N
2πN
2) Etude expérimentale
Oscillateur LC Antenne
Microphone
VII-
Exercice-corrigé
Réponse
2
b- (Usm)max = 3V, (Usm)min = 1V, par la suite 𝑚=4 =0,5
𝑈𝑚 𝑈𝑚
c- m= 𝑈0 = = 2𝑉
𝑈0 𝑚
3
4- a- (Usm)min = -0,5V, (Usm)max =2,5V, par la suite 𝑚′=2=1,5
b- Il s’agit d’une surmodulation car le taux de modulation m’ est supérieur à
l’unité.
c- L’enveloppe du signal modulé est différente de celle du signal modulant.
Exercice -2
Partie-I
Les ondes électromagnétiques pour communiquer.
Le téléphone portable fonctionne comme une radio. Lors d’une communication, la voix est convertie
en un signal électrique par un microphone. Grâce à un système de conversion numérique et de
modulation, ce signal électrique est couplé à une onde porteuse qui, après amplification, est émise
vers l’antenne la plus proche. Celle-ci
Transmet le signal à une station de base qui l’envoie alors à une centrale, par ligne téléphonique
conventionnelle ou par faisceaux hertziens. De là sont acheminées les conversations vers le
téléphone du destinataire, selon le même processus, mais en sens inverse (non représenté sur le
schéma). Après démodulation et conversion
Analogique, le signal électrique est transformé en signal sonore par le haut parleur de l’appareil
récepteur.
Les ondes électromagnétiques sont déjà très largement utilisées pour la télévision, la radio, la C.B.
et les radars, si bien que les gammes de fréquences restantes pour les portables sont de plus en
plus restreintes. L’une d’entre elles s’étend de 890 à 915 MHz. Or, un appel nécessite une bande
passante de 200 kHz. Autrement dit, dans cette
bande de fréquence de largeurs 25 MHz, on ne devrait pourvoir passer que 125 appels
simultanément. La solution a été le fractionnement du réseau en cellules (d’où le terme parfois
utilisé de téléphone "cellulaire"). Le territoire français a donc été divisé en 40 000 parcelles,
chacune comportant des antennes assurant la liaison avec les téléphones mobiles situés dans leur
zone d’influence. Chaque parcelle possède ses propres fréquences, différentes de celles des
parcelles voisines. Pas de risque d’interférence, donc…
D’après : http://www.linternaute.com/portable/
Figure-2
a- L’onde porteuse ?
b- Le signal modulant ?
c- Le signal modulé
PARTIE-II
L’onde porteuse est sinusoïdale et a pour expression up(t) = Upm cos (2Np t). Le signal modulant
est en général complexe, mais comme tout signal périodique, il peut se mettre sous la forme d’une
somme de fonctions sinusoïdales. Pour simplifier, nous prendrons pour le signal modulant,
l’expression : u(t) = Um cos ( 2N t). On envisage une modulation d’amplitude, c’est à dire que le
signal modulant va modifier l’amplitude de la porteuse.
Sachant que s(t) a pour expression générale s(t) = k.u1(t).u2(t), où k est une constante dépendant
uniquement du circuit électronique,
Quelle condition doit remplir m, le taux de modulation, pour que celle-ci soit de bonne
qualité ?
U( en volts)
20
15 u(t)+U0
10
0 ms
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
-5
Figure-3
-10
-15
us(t)
-20
d- Déterminer Usm max et Usm min, les valeurs maximale et minimale de l’amplitude du
𝐔𝐬𝐦𝐦𝐚𝐱−𝐔𝐬𝐦𝐦𝐢𝐧
signal modulé et puis calculer le taux de modulation défini par : 𝐦 = 𝐔𝐬𝐦𝐦𝐚𝐱+𝐔𝐬𝐦𝐦𝐢𝐧
e- En déduire la qualité de modulation
f-Déterminer la valeur de U0
3- La réception d’une onde électromagnétique et sa démodulation.
Figure-3
(a) (b) R
(c) C R
PARTIE
CHIMIE
OBJECTIFS
Déterminer une quantité de matière à partir des résultats d’un dosage acide-base
ou d’un dosage par oxydoréduction
1- Etude qualitative
Expérience
10 mL d’une solution (SA) d’acide chlorhydrique de concentration
molaire CA égale à 10–2 mol.L-1.
Cette diminution de la concentration des ions hydronium H3O+ et des ions hydroxyde OH- est
due à une réaction chimique .On doit donc admettre que les ions hydronium H3O+ ont réagi avec
les ions hydroxyde OH- selon une réaction totale et rapide
Les ions sodium Na+ et les ions chlorure Cl- ne participent pas réellement à la réaction (ce sont
des ions spectateurs), cette réaction est donc spécifique des ions hydronium H3O+ et des
ions hydroxyde OH-.
Conclusion
La réaction entre une solution d’acide chlorhydrique et une solution d’hydroxyde de sodium
est rapide, totale et spécifique des ions hydronium H3O+ et des ions hydroxyde OH- .
2- Etude quantitative
Expérience
Remplir une burette graduée par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium NaOH de
concentration molaire CB = 0,01 mol.L-1.
VB (mL) pH Couleur
0 2 jaune
5 pH < 7 jaune
VBE=10 7 vert
15 pH > 7 bleue
Interprétation
Le pH augmente par addition de la soude ce qui correspond à une diminution de la
concentration molaire des ions hydronium H3O+. Ces ions réagissent avec les ions hydroxyde
OH apportés par la solution d’hydroxyde de sodium selon la réaction acide-base rapide et
totale:
Dans cet état du système, les ions hydroxyde OH- (réactif limitant de la réaction (1))
disparaissent complètement et le milieu reste acide ; ce qui explique la persistance de la
coloration jaune du BBT.
Pour VB = VB.E
n(OH- ) = CB.VBE = 10-4 mol = n( H3O+)
Dans cet état du système, les ions H3O+ provenant de la solution d’acide chlorhydrique et les
ions OH- apportés par la solution d’hydroxyde de sodium sont
mélangés dans les proportions stœchiométriques de la réaction (1). On dit qu’on a atteint
l’équivalence acido-basique.
Comme le pH est égal à 7, la concentration molaire des ions hydronium H3O+ est tel que :
[H3O+] = [OH-] = 10-7 mol.L-1
la solution est alors neutre ce qui explique la coloration verte du BBT.
Dans cet état du système, les ions hydronium H3O+ (réactif limitant de la
réaction (1)) disparaissent totalement. Par conséquent les ions hydroxyde ne sont pas
complètement consommés et le milieu est donc basique ; ce qui explique l'apparition de la
couleur
bleue du BBT et la valeur du pH supérieure à 7.
3- Définition de l'équivalence
L'équivalence acido-basique est obtenue dans le cas où la quantité d'ions hydronium
H3O+
susceptible d'être fournie par la solution d'acide est égale à la quantité d'ions
hydroxyde OH susceptible d'être fournie par la solution de base
.
A l'équivalence les réactifs H3O+ et OH- sont donc en proportion stœchiométrique.
n(H3O+) = n(OH-) CA.VA = CB .VB.E
Cette relation permet de déterminer la concentration molaire de la solution à doser
Généralisation
Des expériences similaires avec d'autres solutions d'acides forts et de bases fortes conduisent
aux mêmes résultats. Ainsi l'équation chimique de la réaction entre l'acide et la base est de la
forme :
H3O+ + OH- 2 H2O
1- Etude qualitative
a- observation
La coloration violette de la solution de permanganate de potassium disparait
b- Interprétation
La coloration violette de la solution de permanganate de potassium est due aux ions
permanganate MnO4-. La disparition de cette coloration prouve que les ions
permanganate MnO4- ont
été réduits par les ions Fe2+ en ions Mn2+ ; simultanément les ions Fe2+ ont été oxydé
par MnO4-
en ions Fe3+.
La réaction d'oxydoréduction mettant en jeu les couples redox MnO4-/ Mn2+ et Fe3+/
Fe2+ est :
A l’équivalence on a
n(Fe2+)i/5 = n(MnO4-)i/1
n(Fe2+)introduit = 5 n(MnO4-)ajouté
La couleur violette persiste si on ajoute une goutte de la solution de permanganate de
potassium à l’équivalence indique que tous les ions Fe2+ sont oxydés : la réaction est
totale.
Au cours de la réaction les ions potassium K+ et les ions sulfate SO42- n'interviennent pas :
cette réaction est donc spécifique des ions permanganate MnO4- et des ions
fer Fe2+.
2- Etude quantitative
Cox=0,01 mol.L-1.
Vred=10 mL
Cred=0.1 mol.L-1
+
Ajouter par fraction de 1 mL la solution de permanganate de potassium. Noter à chaque fois
5 mL d'une solution d'acide sulfurique de
la couleur de la solution
concentration molaire égale à 1,0 mol.L-1
1- Observation
Relevé des valeurs expérimentales :
Vox(mL) Couleur
0 Incolore
10 Incolore
20 Rose
30 violet
1. Pour des volumes VOx inférieurs à un certain volume désigné par VOx.E le
mélange est incolore..
2. Pour des volumes VOx supérieurs à VOx.E le milieu réactionnel est de couleur
violette.
2- Interprétation
L'équation chimique de la réaction d'oxydoréduction qui s'est produite est :
MnO4- + 5 Fe2+ + 8 H3O+ Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2O
Selon cette réaction les réactifs MnO4- et Fe2+ sont en proportion stoechiométrique si :
n (MnO4)=1/5 n(Fe2
Comme la réaction est totale, si on introduit 1 mol de MnO4- pour 5 mol de Fe2+, les ions
MnO4- et Fe2+ disparaissent entièrement car ces réactifs seront en proportions
stœchiométriques.
La couleur de la solution va donc dépendre des quantités de réactifs qui sont en présence.
Pour
cela désignons par VOx.E le volume de la solution de KMnO4 ajouté pour observer la
persistance de la couleur violette de la solution.
La quantité initiale d'ions Fe2+ est égale à nRed = CRed.VRed = 0,1.10-2 = 10-3 mol.
La couleur violette de la solution de KMnO4 disparaît instantanément car la quantité nOx d'ions
permanganate MnO4- introduite est inférieure à nRed / 5 soit 0,2.10-3 mol.
Les ions MnO4- constituent le réactif limitant ce qui explique la disparition de la coloration
violette.
La quantité d'ions permanganate MnO4- ajoutée nOx.E est égale à : nOx.E = COx . VOx.E
Cette quantité de matière est égale au cinquième de la quantité initiale d'ions Fe2+ :
nOx.E = nRed / 5
Soit : nOx.E = 0,2.10-3 mol.
Dans cet état du système les ions MnO4- et les ions Fe2+ sont mélangés dans les proportions
stœchiométriques de la réaction : on dit qu'on a atteint l'équivalence.
La quantité d'ions permanganate MnO4- introduite est supérieure à 0,2.10-3 mol, les ions
MnO4-
sont en excès par rapport aux ions fer (II) Fe2+ et ne seront pas totalement consommés par la
réaction (2). Les ions Fe2+ disparaissent entièrement (c'est le réactif limitant) à la fin de la
réaction et l'excès de MnO4- colore la solution en violet.
3-Définition de l'équivalence
Au cours de la réaction des ions permanganate MnO4- avec les ions fer (II) Fe2+
l'équivalence
est réalisée lorsque les réactifs MnO4- et Fe2+ sont mélangés dans les proportions
stœchiomé-
triques de la réaction d'oxydoréduction :
MnO4- + 5 Fe2+ + 8 H3O+ Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2O.
L'équivalence peut être repérée par la persistance de la coloration violette de la
solution de KMnO4.
Soit VRed le volume de la solution de fer (II) de concentration molaire CRed et VOx.E le
volume
de la solution de permanganate de potassium de concentration molaire COx nécessaire
pour
obtenir l'équivalence.
Solution
1. L'équation de la réaction d'oxydoréduction s'obtient encombinant les deux demi-équations
correspondant aux deux couples redox de telle manière que les électrons s'éliminent :
2 x{MnO4- + 8 H3O+ + 5 e- Mn2+ + 12 H2O}
5 x{H2O2 + 2 H2O O2 + 2 H3O+ + 2 e-}
_______________________________________________________
2 MnO4- + 5 H2O2 + 6 H3O+ →2 Mn2+ + 5 O2 + 14 H2O
2. A l'équivalence les réactifs sont en proportion stœchiométrique:
nMnO4-/2 = nH2O2/5
nMnO4- = COx.VOx.E = 4,78.10-3 mol.
nH2O2= 5/2 nMnO4- = 4,78.10-3 mol.
Exercice n°1
Les détartrants pour cafetière vendus dans le commerce contiennent, comme seule
espèce
chimique ayant un rôle acido-basique, de l'acide sulfamique NH2SO3H(sd). On veut
déterminer le pourcentage en masse P d'acide sulfamique d'un tel détartrant. Pour cela,
on prépare
100 mL d'une solution (S) contenant 1,00 g de détartrant. L'équation chimique de la
réaction
de dissolution de l'acide sulfamique dans l'eau est :
NH2SO3H(Sd) + H2O NH2SO3- + H3O+
On dose 10,0 mL de la solution (S) avec une solution d'hydroxyde de sodium de
concentration
CB = 0,100 mol.L-1.
1. Ecrire l'équation chimique de la réaction acide-base.
2. Le volume à l'équivalence est de 9,9 mL. Déterminer la quantité nA d'acide dans le
volume
de solution dosé, et dans 100 mL de la solution (S).
3. En déduire la masse d'acide correspondante.
4. En déduire le pourcentage massique d'acide sulfamique dans le détartrant étudié.
Le pourcentage massique P est égal au quotient de la masse de soluté par la
masse de détartrant
Exercice n°2
Le sulfate de fer (II) hydraté se présente sous la forme de cristaux verts de formule
FeSO4,nH2O. On se propose de déterminer n. Pour cela, on prépare une solution (S) de
ce sel
de concentration massique C = 30,0 g.L-1.
1. Décrire le mode de préparation de 100 mL de (S).
2. Comment caractériser la présence d'ions fer (II) dans (S) ?
3. On dose un volume VRed =10,0 mL de la solution (S) par une solution acidifiée de
permanganate de potassium de concentration molaire COx = 0,020 mol.L-1.
a) Décrire le dispositif expérimental nécessaire pour réaliser ce dosage en précisant la
verrerie utilisée.
b) Comment peut-on repérer l'équivalence ?
c) Le volume versé à l'équivalence est VOx.E =10,8 mL. Déterminer la concentration
molaire de la solution (S).
d) En déduire la valeur du nombre n.
Remarques
La masse volumique peut être exprimée en g.cm-3 dans le cas où le volume est exprimé en cm3.
Exercice-1
Une solution (S) d'éthanol C2H6O à 95% en volume contient 95 mL d'éthanol dans 100
mL de solution. La densité de l'éthanol par rapport à l'eau est d = 0,79.
nA = CA.V
Dans cette relation CA s'exprime en mol.L-1, V en L et nA en mol.
B. LA CONDUCTANCE
Verser dans le bécher 100 mL d'une solution aqueuse (S) de chlorure de sodium NaCl.
Mesurer la tension U aux bornes des deux électrodes et l'intensité I du courant qui traverse le
circuit. Déterminer ensuite la valeur de la conductance G de la portion de solution
électrolytique.
Remarques
- La conductance d'une portion de solution électrolytique dépend de ses dimensions.
- La conductance d'une portion de solution électrolytique dépend de la nature de
l'électrolyte
- La conductance d'une portion de solution électrolytique augmente avec la concentration
de
l'électrolyte
TP Chimie
DETERMINATION D'UNE CONCENTRATION PAR
CONDUCTIMETRIE
Le liquide physiologique vendu dans le commerce est utilisé pour nettoyer le nez, les oreilles
ou les yeux, des bébés notamment. Il est aussi utilisé en médecine comme solution de
réhydratation injectée en perfusion intraveineuse suite à une déshydratation ou pour des
patients ne pouvant boire.
La solution est généralement composée d'eau distillée et de chlorure de sodium (NaCl) diluée
à 9 pour 1000 (= solution à 0,9 %).
À partir d’une solution mère de chlorure de sodium S 0 (C0 = 1,00 10–2 mol.L–1), réaliser 5
solutions filles Si de même volume V = 100 mL et de concentrations Ci
Établir la relation permettant de calculer les volumes V0i de solution mère à prélever
pour la préparation des solutions filles. (V0i en fonction de C0, Ci, et V)
Solutions filles S0 S1 S2 S3 S4
Ci (mol.L- 1) 1,00 10–2 8,00 10–3 6,00 10–3 4,00 10–3 2,00 10–3
Volume V0i de S0 20
100 80 60 40
à prélever (mL)
- Prélever avec une pipette jaugée le volume voulu V0i de la solution mère. Utiliser une propipette
- Verser le volume de solution mère dans une fiole jaugée de volume 100mL.
- Diluer avec de l’eau distillée contenue dans une pissette, homogénéiser une première fois
lorsque la fiole est à moitié pleine sans la renverser.
- Continuer à remplir avec la pissette jusqu’à environ 2 cm au dessous du trait de jauge.
- Ajuster en versant l’eau distillée goutte à goutte jusqu’au trait de jauge
- Boucher la fiole jaugée avec son bouchon et homogénéiser. Votre solution diluée est prête.
Solutions filles S0 S1 S2 S3 S4
Ci (mol.L–1) 1,00 10–2 8,00 10–3 6,00 10–3 4,00 10–3 2,00 10–3
237
Conductivité Gi (μ S) 1185 948 717 748
Courbe d'étalonnage
G (S)
1400
1200
1000
800
600
400
200
C (mol.L-1)
0
0.00E+00 2.00E-03 4.00E-03 6.00E-03 8.00E-03 1.00E-02 1.20E-02
La courbe est une droite qui passe pratiquement par l’origine. G=KxC
Démarche proposée : on mesure la conductivité de la solution diluée qui nous est fournie.
Puis, on interpole la courbe d’étalonnage précédente en recherchant l’abscisse du point qui
a la conductivité mesurée.
Exploitation du résultat
La conductivité du sérum dilué mesurée est Gmesurée=879S.
On en déduit par interpolation la concentration molaire de la solution diluée
Cd = 7,79 10–3 mol.L–1.
CS
Cette solution était diluée 20 fois (facteur de dilution fd = = 20), ce qui permet de
Cd
calculer la concentration molaire du sérum physiologique
C = 20 7,79.10–3 = 0,155 mol.L–1.
Le titre massique t d’une solution correspond à sa concentration massique
Cm = t m nM C M
V V
La masse molaire moléculaire du sel est 23+35,5 = 58,5 g.mol–1.
D’où le titre massique calculé de la solution S : tS 0,155 58,5 9,08 g.mol 1
Application.
L’hypocalcémie, carence de l’organisme en élément calcium, peut être traitée par injection
intraveineuse
Solution S i S1 S2 S3 S4 S5
C i (mmol / L) 10,0 7,5 5,0 2,5 1,0
G i (mS) 5,88 4,45 2,97 1,49 0,6
2. Le contenu d’une ampoule de solution injectable a été dilué 100 fois. La mesure de la
conductance de la solution diluée, avec la même cellule conductimétrique et à la même
température, donne : G’ = 2,71 mS.
Correction :
Détermination de la concentration d’une solution
1. Courbe G = f (C).
- La courbe obtenue est une droite qui passe pratiquement par l’origine.
A l'aide d'un citron et deux tiges métalliques l'une en cuivre et l'autre en zinc, on peut réaliser
une pile électrochimique.
I- La pile Daniell
1- Transfert indirect d’électrons d’un réducteur à un oxydant
a- Dispositif expérimental
K
A
R Lame de Cu
Lame de Zn
Pont salin
2+ 2-
Solution (Zn2++SO42-) Solution (Cu +SO4 )
Passage d’un courant électrique de la lame de cuivre (Cu) vers la lame de zinc (Zn)
Sur la lame de cuivre il apparait un dépôt de cuivre
L'élément cuivre passe donc de l'état ionique Cu2+ à l'état métallique Cu (subit une
REDUCTION : gain d’électrons)
b- Conclusion
Au cours de cette réaction il ya transfert indirect d’électrons de la lame de zinc vers (Cu2+ )
Ce dispositif qui permet d’obtenir du courant électrique grâce à une réaction chimique
spontanée est appelé pile électrochimique
Une pile est constituée de deux demi-piles reliées par une jonction électrochimique ou pont salin.
Une demi-pile correspond à un couple redox. Elle est formée d’un conducteur électrique (métal,
graphite ….) en contact avec un conducteur ionique (électrolyte)
Lame de Zn Lame de Cu
Pont salin
Solution
Solution
(Zn2++SO42-)
(Cu2+ +SO42-)
[ Cu2+] = C2
[ Zn 2+] = C1
b- Par un symbole
3- Equation associée
Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu
= VbCu - VbZn
Exercice (bac2010)
CORRECTION
Zn2+ + Cu Cu2+ + Zn
2- Schéma de la pile
Cu Zn
Pont
salin
a- La f.e.m est la différence de potentiel E mesurée entre les potentiels d’électrode des
couples de droite et de gauche.
E = Vb droite- Vb.gauche = Vb.Zn- Vb.Cu
b-
Si E est positive l’électrode placé à droite représente la borne positive
Si E est négative; l’électrode placé à gauche représente la borne négative
4-
Cu2+ + Zn Zn2+ + Cu
b- Le rôle du pont salin : assurer l'électro neutralité des deux compartiments et fermer
le circuit.
5-
a- Le dépôt est de couleur rouille, c'est le cuivre et il se dépose sur l'électrode en cuivre
d'après 2-b-
[Zn2+]final= [Zn2+]initial + x
𝒏
=
𝑽
Avec V = 100 mL
𝟎.𝟎𝟎𝟓
x= = 0,05 mol. L-1
𝟎.𝟏
1- LAPILE LECLANCHE
a- Description
La pile Leclanché (appelée aussi pile saline) possède une f.é.mnominale de 1,5 V. Elle est constituée
de deux compartiments.
Une plaque de zinc Zn en contact direct avec un électrolyte ( chlorure d'ammonium NH4Cl + chlorure
de zinc ZnCl2).
- Cet électrolyte joue le rôle de pont conducteur entre les deux compartiments de la pile.
Compartiment-2constitué par :
Une tige en graphite en contact direct avec du dioxyde de manganèse MnO2 solide et du graphite en
poudre.
Les deux couples redox mis en jeu dans la pile Leclanché sont : Zn2+/ Zn et MnO2/ MnO2H.
Dans ce symbole le double trait symbolise l'électrolyte constitué d'une solution gélifiée de chlorure
d'ammonium NH4Cl.
Un ampèremètre en série avec un résistor branché entre les bornes de la pile indique une circulation
des électrons de l'enveloppe en zinc vers l'électrode en graphite.
La réaction qui se produit spontanément lorsque la pile Leclanché débite un courant électrique est
représentée par l'équation chimique :
Les piles alcalines sont des piles dont l'électrolyte est une solution de base forte gélifiée. Selon la
nature de l'électrolyte ou de l'un des constituants on distingue :
a- La pile Mallory
Description
Quand la pile débite du courant dans un circuit extérieur le courant sort par l'électrode d'acier qui est
la borne positive. Les électrons circulent donc de l'électrode de zinc vers l'électrode d'acier.
- à l'anode : Le zinc est oxydé en ions Zn2+ qui réagissent avec les ions hydroxyde de l'électrolyte
pour former le complexe Zn(OH)42- selon la demi-équation :
Les deux couples redox mis en jeu dans la pile à oxyde d'argent sont :
La pile à oxyde d'argent peut être symbolisée par:Zn | Zn(OH)42- || Ag2O | Ag.
Quand la pile débite du courant dans un circuit extérieur le courant sort par l'électrode d'argent qui
est la borne positive. Les électrons circulent donc de l'électrode de zinc vers l'électrode d'argent.
Cours ELECTROLYSE
1- Expérience
Dans un tube à essais, on mélange de la poudre de cuivre (Cu) et une solution de dibrome
(Br2) à la concentration de 0,01 mol.L-1(solution jaune).
2- Observation et interprétation
Une réaction est dite spontanéesi elle se produit d'elle-même des que les réactifs sont mis
en présence sans intervention extérieure.
1-Expérience
Dans un tube en forme de U, verser une solution de bromure de cuivre (II) CuBr2 de concentration
molaire égale a 1,0 mol.L-1 environ. Plonger dans chaque branche du tube une électrodeen
graphite. Du cote de l'électrode reliée a la borne positive du générateur ajouter quelquesmLde
cyclohexane C6H12.
Relier les deux électrodes aux bornes d'un générateur de tension continue réglable
3- Observation
- Lorsque la tension appliquée est trop faible (<0.8V) il ne se passe rien.
- Pour une tension appliquée supérieure à 0.8V, on observe un dépôt de cuivre sur
l'électrode négative (cathode) et l'apparition de dibrome en solution au voisinage
de l'électrode positive (anode).
Demi-équations et bilan :
A l'anode : 2Br –(aq) Br2 (aq) + 2e- perte d'électrons c'est une oxydation
Définition de l'électrolyse :
L'électrolyse est une transformation forcée, due à la circulation du courant imposé par un
générateur, le système évoluant en sens inverse de celui de la transformation spontanée.
Remarques
1) Les ions positifs sont appelés des cations car ils migrent vers la cathode.
2) Les ions négatifs sont appelés des anions car ils migrent vers l'anode.
3) En augmentant d'avantage la tension UAC appliquée aux bornes des deux électrodes, on
peut obtenir du dioxygène a l'anode et du dihydrogène a la cathode en plus du dibrome et
du cuivre métallique.
Cathode :
Anode :
Plaque graphite
Fil en cuivre
très fin
A la cathode, les ions cuivre (II) Cu2+sont réduitsa l'état de cuivre métalliqueCu selon
lademi-équation :
Cu2++ 2 e- →Cu (sd).
Le bilan de l'électrolyse se traduit par la réaction globale d'oxydoréduction suivante:
Cu2++ Cu (sd) → Cu (sd) + Cu2+.
Le bilan montre que les ions cuivre (II) consommes a la cathode sont régénères a
l'anode. Leurconcentration est donc constante ; ceci explique le fait que la solution ne
change pas de couleurau cours del'électrolyse. Tout se passe comme si l'électrolyse
provoque simplement le transport du métal cuivre del'anode vers la cathode.
Pour réduire ou oxyder n mole d’un ion portant la charge x, il faut faire circuler Q coulombs.
Q = I.t = n.x.NA.e
Q = I.t = n.x.F
La quantitén d'ions métalliques (Cu2+) réduits en métal M (Cu)et dépose sur la cathode
Cu2++ 2 e- →Cu (sd).
X=2
𝐐 𝐈.𝐭
Q = I.t = n.2.F n = =
𝟐𝑭 𝟐𝑭
Exemple
On réalise l'électrolyse d'une solution aqueuse de sulfate de cuivre (II)
CuSO4 avec deux électrodes en cuivre et en graphite. L'intensité du courant
est constante pendant les dix minutes que dure l'électrolyse et vaut I =
1,30 A.
1/ Ecrire les demi-équations correspondant aux transformations se produisant
aux électrodes. En déduire l'équation chimique de la réaction de cette
électrolyse.
2/ Préciser le sens de circulation des électrons et du courant dans le
circuit extérieur.
3/ Calculer la masse m du métal cuivre dépose a la cathode.
Réponse
On réalise de cette manière la reproduction des statuettes en cuivre, des pièces d'orfèvrerie et
Des médailles.
moule en platre
copiemetallique
le moule est rendu de la statue
conducteur (tapisse
statue
de carbone graphite anode
Original en cuivre
electrolyte
contenant l'ion
Cu2+
1,7 V
Electrodes degraphite
Solution dechlorure
d'etain (II)0,1 mol. L-1
2- Observation
Exercice résolu
Enoncé
On effectue l'électrolyse d'une solution aqueuse de bromure de cuivre (II)
avec deux électrodes inattaquables en graphite. Il se dépose du cuivre
métallique a la cathode et il se forme du dibromeBr2 a l'anode.
1/ Préciser les couples redox qui interviennent au cours de l'électrolyse.
D. LES ACCUMULATEURS
I. DEFINITION
Un accumulateur est une pile rechargeable c'est-a-dire qu'il est possible par apport d'énergie
électrique de reconstituer les réactifs chimiques initiaux une fois la réaction d'oxydoréduction
avec production d'énergie électrique est terminée.
Les accumulateurs les plus utilises sont l'accumulateur plomb acide, la pile cadmium-nickel
Cd-Ni et la pile nickel-métal hydrure Ni-MH.
a) trois grilles en alliage de plomb dont les orifices sont remplisde dioxyde de plomb PbO2
sous forme de pate. Ces grilles, Reliées électriquement entre elles, constituent le pole positif
de L’accumulateur;
b) quatre grilles en alliage de plomb contenant du plomb spongieux. Ces grilles, reliées
électriquement entre elles, constituent le pole négatif de l'accumulateur.
Ces grilles sont alternativement disposées dans un bac en matière plastique rempli d'acide
sulfurique (de concentration molaire égale a 6 ou 7 mol.L-1 environ). Les grilles de même
nature sont maintenues écartées par des séparateurs constituées d'un isolant poreux (laine de
verre ou matière plastique) qui permet le passage des ions.
Les deux couples redox impliques dans le fonctionnement de l'accumulateur au plomb sont :
PbO2/Pb et PbSO4/Pb.
Un accumulateur au plomb peut être symbolise par exemple par :
Pb| PbSO4 || PbO2 |Pb.
Les réactions se produisant aux électrodes lors dela décharge et la charge de l'accumulateur
sont les suivantes:
a) Décharge de l'accumulateur
- A la cathode
Le plomb est oxyde en ions Pb2+qui s'associent avec les ions sulfate SO42- issus de la
dissociation ionique de l'acide sulfurique pour former le sulfate de plomb PbSO4 qui se
dépose a la surface de la cathode :
Pb(sd) + SO42-→PbSO4(sd) + 2 e-
- A l'anode
Le dioxyde de plomb PbO2 est reduit en plomb selon :
PbO2 (sd) + 4 H3O+ + 4e-→ Pb(sd) + 6 H2O
La réaction qui se produit spontanément pendant le processus de décharge de l'accumulateur
est :
PbO2 (sd) + 4 H3O+ + Pb + 2 SO42-→2 PbSO4(sd) + 6 H2O (1).
b) Charge de l'accumulateur
En fournissant a l'accumulateur déchargé une énergie électrique au moins égale a celle qu'il a
perdue pendant la décharge, on peut réaliser la réaction inverse (-1) de la réaction de
décharge(1):
Pendant ce processus l'électrolyte s'enrichit en ions hydronium H3O+ et on reforme les espèces
réactives PbO2 (sd) et Pb(sd) utiles pour que l'accumulateur puisse débiter de nouveau un
courant.
II.2. Utilisation
Les batteries au plomb servent a alimenter les composants électriques des véhicule sa moteur
a explosion, particulièrement le démarreur. L'alternateur produit un courant qui recharge la
batterie.
Les principales causes de dégradation d'une batterie au plomb sont :
a) la sulfatation
Le sulfate de plomb PbSO4(sd) forme au cours de la décharge par la reaction(1) se détache en
partie des électrodes et ne peut plus être transforme en dioxyde de plomb PbO2 (sd) pendant le
processus de charge: c'est la sulfatation.
Les deux couples redox mis en jeu dans l'accumulateur cadmium-nickel sont :
Cd(OH)2(sd)/Cd et NiOOH/Ni(OH)2.
Un accumulateur cadmium-nickel peut etre symbolise par:
NiOOH | Ni(OH)2|| Cd(OH)2(sd) |Cd.
Dans ce symbole le double trait symbolise l'électrolyte constitue de la solution d'hydroxyde
de potassium KOH.
a) Décharge de l'accumulateur
- A la cathode
L'oxyde de nickel hydrate est réduit en dihydroxyde de nickel (II):
NiOOH(sd) + e- + H2O →Ni(OH)2+ OH-
- A l'anode
Le cadmium Cd est oxyde en ions Cd2+ qui précipitent en dihydroxyde de cadmium
Cd(OH)2(sd) :
Cd (sd) + 2 OH- →Cd(OH)2(sd) + 2 e-
La réaction qui se produit spontanément pendant le processus de décharge de
l'accumulateurest :
2 NiOOH(sd) + Cd + 2 H2O →Cd(OH)2(sd) + 2 Ni(OH)2(2).
b) Charge de l'accumulateur
2. Utilisation
Les piles cadmium-nickel servent a alimenter les appareils radio portables, les téléphones
mobiles, les cameras vidéo, etc.
Elles sont les plus utilisées parmi les piles rechargeables car elles ont plusieurs avantages:
a) elles permettent une charge rapide et simple;
b) elles permettent un grand nombre de cycle de charge-décharge ;
c) elles sont bon marche.
Toute fois ces piles présentent l'inconvénient d'utiliser le cadmium qui est un métal toxique et
polluant.
2. Utilisation
Les accumulateurs Ni-MH sont conseilles pour alimenter les walkmans, les jouets, les radios,
etc.
Les piles Ni-MH sont privilégier sur les piles Cd-Ni pour les raisons suivantes :
a) elles ne contiennent pas de cadmium et sont donc moins polluantes;
b) elles ont une capacité emmagasiner de l'énergie électrique de 20 a 30 % supérieure a celle
d'une pile Cd-Ni ;
c) elles ont une durée de vie plus longue que les piles Cd-Ni.
Exercice résolu
Enoncé
Les fils d'aluminium utilises comme conducteurs électriques sont recouverts
de nickel Niafin d'éviter la formation d'une couche d'alumine isolante qui
peut engendrer des problèmes de contact.
olution
1/ L'électrolyse a pour but de recouvrir le fil d'aluminium par une couche de nickel suite a la
réduction des ions nickel (II)Ni2+.Or la cathode est l'électrode siège d'une réduction doncle fil
d'aluminium a nickeler joue le rôle de cathode.
C C
2- Les alcanes
Qu'entend-on par chaîne ramifiée? C'est lorsque tous les atomes de carbone ne sont
pas représentés sur la même ligne dans la formule développée.
NOMENCLATURE
Règle 1 :
Le nom des alcanes est formé à partir d’un :
- préfixe qui indique le nombre d’atomes de carbone
- suffixe : — -ane
Règle 2 :
le nom des groupements (ou radicaux) qui sont fixés sur la chaîne carbonée est formé à
partir d’un :
- suffixe : — - yle
— CH3 : Méthyle
3
-
II- Les alcools aliphatiques saturés
1- Définition
Un alcool est un compose organique oxygéné dont la molécule comporte le groupe hydroxyle -OH
lie a un atome de carbone ne formant que des liaisons simples avec des atomes de carbone ou
d'hydrogène
2- Formule générale
Règle
• Ecrire le nom. Séparer les nombres avec des virgules et les mots avec des tirets.
Lister les substituant par ordre alphabétique. Utiliser les préfixes (ex: di-, tri-,
etc.) si nécessaire.
Exemples
OH
CH3CCH3
CH3OH CH3CH2OH CH3
OH CH3
CH3CHCH2CHCH3
1 2 3 4 5
4-méthylpentan-2-ol
Les alcools peuvent être repartis en trois classes définies selon le nombre d'atomes
d’hdrogènes portés par le carbone fonctionnel.
De formule générale
R-CH2-OH
Exemple
CH3-CH2-CH2-CH2 : butan-1-ol
OH
Ce sont les alcools dont le carbone fonctionnel est lie a un seul atome d'hydrogène.
R1
k()
La formule générale de ces alcools est : CH OH
Priv
User
R2 ate
For Sub
Priv
m18
ate Com
.Hid
Sub man ou différents.
R1 et R2 sont des groupes alkyles qui peuvent être identiques
Come dBut
Exemple man ton1
dBut 0_Cl
Mod
ton1 ick()
èle.
0_Cl
MAI
ick()
CH3-CH-CH2-CHN3 User : butan-2-ol
For
OH End
User m18
Sub
For .Hid
H
m18 e
.Hid
Les alcools tertiaires e
Mod
Ce sont les alcools dont le carbone fonctionnel n'est lie èle.
à aucun atome d'hydrogène.
Mod MAI
La formule générale de ces alcools est : èle. N
MAI
R2 N End
k() Sub
R1 CH OHEnd H
PrivSub
R3 ate H
User
For Sub
Priv
m18
ate Com
BARHOUMI MOURAD .Hid
Sub man Page 233 sur 247
Come dBut
man ton1
COLLECTION OMEGA PHYSIQUE CHIMIE
R1, R2 et R3 sont des groupes alkyles qui peuvent être identiques ou différents.
Exemple
OH
CH3
Isomères sont des composés ont même formule brute mais de formule semi-développée
différente
Les isomères de chaine
Les isomères de chaine sont des composes organiques de même formule brute qui présentent le
même groupe fonctionnel greffe sur des chaines carbonées de nature différente.
Exemple
OH
CH3
CH3-CH2-CH2-CH3 : butan-2-ol
OH
OH
CH3-CH2-CH2-CH2 : butan-1-ol
OH
Application
Un alcool de masse molaire M= 74g.mol-1 à quatre isomères que l'on désignera par A, B, C, D.
Correction
1- La formule générale d’un alcool est CnH2n+1OH
M = M(C) x n + M(H) x (2n+2) +M(O) x1
= 12 x n + 1 x (2n+2) +16 x1
=14n + 18
M 𝟕𝟒−𝟏𝟖
n= = 𝟏𝟒 = 4 Alors l’alcool de formule brute C4H9OH
2-
A: CH3-CH2-CH2-CH2OH butan-1-ol alcool primaire
CH3
OH
CH3
CH3
3-
a- A et B sont isomères de chaine
C et D sont isomères de chaine
b- A et C sont isomères de position
Enflammer l'alcool a l'aide d'une allumette et présenter un verre a pied au dessus de la flamme
Les parois du verre a pied se recouvrent de buées résultant de la condensation de la vapeur d'eau
produite par la combustion de l'éthanol.
Quand la combustion est terminée, ajouter quelques millilitres d'eau de chaux dans le verre a pied
Conclusion
GENERALISATION
Des expériences similaires montrent que la combustion complète des alcools conduit a la
𝟑𝒏
CnH2n + 2O (lq) + O2 (g) → (n + 1) H2O (g) + n CO2 (g).
𝟐
Papier pH humidifiée
Papier imbibée de
réactif de Schiff Fil de cuivre porté à l’incandescence
Éthanol
Plaque chauffante
O
appartient à la famille des aldéhydes de formule générale R C
H
O
Le papier pH mouillé rougit la solution renferme l’acide éthanoïque CH3 C
OH
O
R C
Conclusion OH
L’odeur est caractéristique de l’éthanal, l’acide formé est de l’acide éthanoïque ou acétique.
O
2 CH3- CH 2-OH + O2 2 CH3 C + H2O
H
O
O
C
2 CH3 + O2 2 CH3 C
H
OH
Remarque
Une oxydation est dite ménagée lorsqu’elle ne modifie pas le squelette carboné de la molécule
C’est une oxydation conservant le squelette carboné mais pas le groupe caractéristique hydroxyle. Les
oxydants sont souvent les ions permanganate ou les ions dichromate en solutions acides.
L’oxydation ménagée conduit à des résultats différents selon les classes d’alcool
Les ions MnO-4 ce sont transformés en ions Mn2+ : ils sont réduits.
On prélève quelques gouttes de la solution obtenue Que l’on verse dans de la liqueur de Fehling:
Le précipite rouge brique obtenu avec le test a la liqueur de Fehling caractérise la présence d'un aldéhyde : c'est
le butanal C4H8O
Conclusion
Le butan-1-ol (C4H9OH ) est donc oxydé en butanal (C4H8O) par l'ion permanganate MnO4- qui se
réduit en ions manganèse (II) Mn2+ incolore. L'équation chimique de la réaction d'oxydoréduction est :
Observation et interprétation
les ions permanganate disparaissent partiellement; la reaction s'arrete par épuisement du butan-1-ol ce qui
explique la persistance de la coloration violette de la solution.
Le test a la liqueur de Fehling est négatif: l'oxydation du butan-1-ol ne donne pas du butanal
s'agit de l'acide botanique de formule brute C4H8O2 et dont la formule peut être aussi présentée
Généralisation
O O
R-CH2-OH R C R C
H OH
3
2cm de cyclohexane
3
1cm d’alcool mettre un bouchon
3
10cm de H2SO4 (qu’il ne faudra pas mettre un bouchon, agiter
3
10 cm d’oxydant intervertir) et agiter
réaction :
(ajouté en dernier) Patienter 10 min. environ séparation (2 à 3 min)
Phase organique
avec les produits phase aqueuse
3 3
1cm de liqueur de Fehling 0,5cm de DNPH (5mm)
puis chauffage
Formation d’un précipite jaune orange obtenu avec la DNPH qui caractérise la présence du groupe
fonctionnel O
C
Qui peut être contenu soit dans un aldéhyde (composé de formule générale R1-CHO ou R1 est un groupe
alkyle) soit dans une cétone (composé de formule générale R1-CO-R2 ou R1 et R2 sont des groupes
alkyles).
Le test à la liqueur de Fehling est négatif : l'oxydation du butan-2-ol ne donne pas d'aldéhyde.
l'oxydation du butan-2-ol ne donne pas d'aldéhyde. Le butan-2-ol est oxyde en cétone: c'est la
butan-2-one CH3-CO-C2H5 qui donne le précipite jaune avec la DNPH mais ne réagit pas avec la liqueur de
Fehling.
Butan-2-ol Butan-2-one
Généralisation
Résumé
II Cétone Cétone
Application
On dispose de deux flacons l’un contient un alcool (A1) l’autre un alcool (A2) ces deux alcools ont
même formule brute CnH2n+2O et de masse molaire M .
6) L’alcool A2 est donc oxydé en B2 par l'ion permanganate MnO4- qui se réduit en ions
manganèse (II) Mn2+ incolore
Sachant que les couples redox mis en jeu sont
MnO4- / Mn2+ et B2 /A2
Ecrire alors l’équation de la réaction d’oxydoréduction de l’alcool A2
Correction
1-
Dans 7.5g d’alcool contient 2 g d’oxygéné
7.2 g 2g
16×7.5
M 16 g M= 2
=60 g.mol-1
2-
M = M(C) x n + M(H) x (2n+2) +M(O) x1
= 12 x n + 1 x (2n+2) +16 x1
M 𝟔𝟎−𝟏𝟖
= 14n + 18 n= = 𝟏𝟒 = 3
D’où la formule brute C3H8O
3-
Formule brute C3H8O
4- Isomère de position
5-
a- B1 réagit avec le réactif de schif donc B1 est un aldéhyde alors B2 est une
cétone
Donc A1 est un alcool primaire A1 : c’est le propan-1-ol O
C
B1 : c’est le propanal CH3-CH2
H
O
O
C
c- C : acide propénoïque CH3-CH2 - OH
6-
(MnO4- + 8 H3O+ + 5e- → Mn2+ + 12 H2O ) x2