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COLLECTION OMEGA

PHYSIQUE  CHIMIE
 PHYSIQUE  CHIMIE

COLLECTION 

COURS

EXERCICES
RESOLUS

BAC : Sc. Info

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PARTIE
PHYSIQUE

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EXERCICE N°1 Dipôle RC

ENONCEE
On associe en série un générateur de tension idéal de f.é.m. E avec un résistor
de résistance R = 50k et un condensateur de capacité C initialement déchargé.
On réalise le montage schématisé sur la figure-1
A l’instant t=0s on ferme l’interrupteur K, à laide d’un oscilloscope numérique à

mémoire on visualise les tensions uc(t) et uR(t) respectivement aux bornes

du condensateur et du résistor R, les courbes sont représentés sur la figure -2

1°) Compléter sur la figure -1 les branchements avec l’oscilloscope qui


permettent de visualiser uc(t) sur la voie-1 et uR(t) sur la voie-2

A
Voie-1
C
Figure-1
E M
Voie-2
R Oscilloscope
Masse

6
tension (V)

4 C1

3 Figure-2

1 C2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8

temps (ms)

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2°) Identifier chacune des courbes en justifiant.

3°)

a- Etablir l’équation différentielle qui traduit l’évolution de uc(t).

b- La solution de l’équation différentielle est de la forme uc(t)=A-Be-αt.

Déterminer les constantes A, B et α.

4°) A partir des courbes de la figure-2 Déterminer graphiquement

a- La f.e.m E du générateur
b- La valeur de la constante de temps  du dipôle. Et en déduire la valeur de C.

5°) Déterminer graphiquement la valeur de l’intensité du courant i dans le circuit


à t=6ms. justifier.

6°) Déterminer l’énergie électrique emmagasinée par le condensateur a t=5.

7°) Evaluer à partir du graphique la durée nécessaire pour charger complètement


le condensateur. Comparer cette valeur à .

8°) On renouvelle cette opération successivement avec différentes valeurs de C et


R, après avoir rapidement déchargé le condensateur avant chaque expérience.

Les courbes obtenues sont superposées (voir figure-3 ). Associer les choix des
valeurs a, b et c, aux courbes n°1, 2 et 3 en justifiant le choix.

Cas a. b. c.

R(k) 100 50 10

C(µF) 0,05 0.02 0,01

E(V) 6 6 6

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7 2
1
6
tension (V)

4 3
3

1 Figure-3
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8

temps (ms)

Correction

1) Les branchements avec l’oscilloscope qui permettent de visualiser uc(t) sur la


voie-1 et uR(t) sur la voie-2

A
Voie-1
C
Figure-3
E M
Voie-2
R Oscilloscope
Masse

B
Remarque : il faut appuyer sur le bouton inverse de la voie-2 pour visualiser uR(t)
et non ( - uR(t) )

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6
tension (V)

4 C1
3 Figure-2

1 C2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8

temps (ms)
𝜏 =1ms

A t=0 s uc(0)=0 v car le condensateur est initialement non chargé

Donc la courbe C1(courbe rouge) correspond à uc(t)

Et la courbe C2(courbe bleue) correspond à uR(t)

3°)

a- Equation différentielle

Loi des malles : E= uc+ uR


𝐝𝐮𝐜
E= uc+ R𝐂 𝐝𝐭
𝐝𝐪 𝐝𝐮𝐜
E= uc+ Ri or i= =𝐂 
𝐝𝐭 𝐝𝐭

b- La solution de l’équation différentielle est de la forme uc=A-Be-αt.


𝐝𝐮𝐜
= B e-αt
𝐝𝐭
𝑨=𝑬 𝑨=𝑬
E= A-Be-αt + RC.B e-αt = A+ B e-αt (RC.–1)  => 𝜶 = 𝟏
𝐑𝐂. – 𝟏 = 𝟎 𝑹𝑪
 𝒕
uc(t)= E(1- 𝒆−𝑹𝑪 ) Avec 𝑹𝑪 = 𝝉 constante de temps

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4°)

c- La f.e.m E du générateur  E= uc(+∞) = 6 V


d- La valeur de la constante de temps  du dipôle.
On utilisant la méthode de la tangente à l’origine 𝝉 = 𝟏 𝒎𝒔
𝝉 𝟎.𝟎𝟎𝟏
On a 𝑹𝑪= 𝝉  C= = = 0.02 F
𝑹 𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎

5°) pour t=0.6ms > 5 𝝉  le condensateur est totalement chargé  i=0 A.

6°) l’énergie électrique emmagasinée par le condensateur a t=>uc(5)=E


𝟏
Ee= 𝟐 C.E2=0.5x0.02x10-6x 62 =0.36 x 10-6 J

7°) la durée nécessaire pour charger complètement le condensateur

t = 5 ms d’après la courbe.

t=5 𝝉

8°) On sait lorsqu’on augment R ou/et C => 𝝉 augmente

 La durée de charge du condensateur augmente


Donc (3=>a ) (2=>b) (1=>c)

Courbe N° 3 2 1

Cas a. b. c.

R(k) 100 50 10

C(µF) 0,05 0.02 0,01

E(V) 6 6 6

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EXERCICE N°2 Dipôle RL

ENONCEE

On associe en série une bobine d’inductance L et de résistance r=10Ω, un


générateur de f.e.m E, un résistor de résistance R0 et un interrupteur K (voir figure ci-
dessous). A fin d’enregistré simultanément les tensions uAB(t) et uBC(t) en relie les
entrées Y1 et Y2 d’un oscilloscope a mémoire respectivement aux points A et C du
circuit tandis que la masse est reliée au point B et en appuie sur le bouton (inversion)
de la voie Y2.

A t=0s, on ferme le circuit l’oscilloscope enregistre les courbes (C1) et (C2).

Y1 A K

L,r
B E
R0
Y2
C

10
C1
9
8
7
tension (V)

6
C3
5
4 C2
3
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40

temps (ms)

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1) Justifier l’inversion faite sur la voie Y2 de l’oscilloscope.

2) En appliquant la loi d’additivité des tensions, montré que l’intensité i du courant qui circule
dans le circuit est régie par l’équation différentielle :
𝒅𝒊 𝑹 𝑬
+ i= 𝑳 avec R=R0+r
𝒅𝒕 𝑳

3) sachant que la solution de cette équation différentielle est de la forme :


t

i (t )  k (1  e ) Ou k et 𝜏 sont des constantes

a- Déterminer les expressions de k et 𝜏

b- En déduire l’expression de chacune des tensions uAB(t) et uBC(t).

c- Identifier les deux courbes (C1) et (C2).

d- tracer l’allure de la courbe d’évolution de l’intensité du courant qui circule


dans le circuit en fonction du temps

e- Quel est le phénomène physique mis en évidence dans cette expérience ? Quel
élément du circuit est la cause de ce phénomène ?

5) A l’aide des courbes (C1) et (C2), déterminer la valeur de :

a- La f.é.m. E du générateur.

b-L’intensité I0 du courant qui s’établit dans le circuit en régime permanent et la


résistance R0.

c- La constante du temps  et en déduire l’inductance L de la bobine.

6) Dans le circuit précédent, on modifie l’une des grandeurs caractéristiques (L ou R0).


Le nouveau chronogramme de uBC(t) est la courbe (C3). Quel est la grandeur dont la
valeur a été modifiée et comparer sa nouvelle valeur a sa valeur initiale.

7) a- Montrer que l’équation différentielle qui régit l’évolution de la tension u BC(t) s’écrit :

duR0 R0 L
  uR0  ( ) E avec =
dt R0  r R0  r

b- On remplace la résistance R0 par une autre résistance R1.

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b1- Dans le but d’atteindre plus lentement le régime permanent, dire en le


justifiant si l’on doit augmenter ou diminuer la valeur de la résistance par
rapport à la valeur R0

b2- Pour cette valeur R1, la constante de temps 1 est alors 1=2Déterminer,
dans ce cas .la valeur de l’intensité du courant I1 en régime permanent.

Correction
1) Sur la voie Y2 de l’oscilloscope on veut visualiser uBC(t) aux bornes du Résistor R0 au
lieu de uCB (t) et en appuyant sur le bouton INV.

2) En appliquant la loi d’additivité des tensions

E= uL+ uR0
𝐝𝐢
E= 𝐋 𝐝𝐭 + 𝒓𝒊 + R0i

𝐝𝐢
E= 𝐋 𝐝𝐭 + (𝒓 + R0 ) i on pose R=R0+r

𝐝𝐢
E= 𝐋 𝐝𝐭 + + R i

𝐝𝐢 𝑹 𝑬 𝐝𝐢 𝟏 𝑬 𝑳
++ i =𝑳  ++ i =𝑳 avec 𝜏=
𝐝𝐭 𝑳 𝐝𝐭 𝝉 𝑹

3) sachant que la solution de cette équation différentielle est de la forme :


t

i (t )  k (1  e  ) Ou k et 𝜏 sont des constantes

a-
−𝒕
𝐝𝐢 𝐤
= 𝒆𝝉
𝐝𝐭 𝛕

−𝒕 −𝒕 −𝒕
𝐤 𝑹 𝑬 𝐤 𝑹 𝑹 𝑬
 𝒆𝝉 + k (1- 𝒆 𝝉 ) =  𝒆𝝉 ( 𝛕 - k ) +𝑳k =
𝛕 𝑳 𝑳 𝑳 𝑳

𝑹 𝑬 𝑬
 k=  k=
𝑳 𝑳 𝑹

𝐤 𝑹 𝐤 𝑹 𝑳
 - k=0  = k  𝜏=
𝛕 𝑳 𝛕 𝑳 𝑹

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b- En déduire l’expression de chacune des tensions uAB(t) et uBC(t).


−𝒕
𝑬
i(t)= 𝑹 (1- 𝒆 𝝉 )

−𝒕
𝑹𝟎 𝑬
 uBC(t) =R0i = (1- 𝒆 𝝉 )
𝑹

−𝒕 −𝒕
𝑹𝟎 𝑬 𝒓𝑬 𝑹𝟎 𝑬
 uAB(t)= 𝐄 − uBC(t)= E- (1- 𝒆 𝝉 ) = + 𝒆𝝉
𝑹 𝑹 𝑹

c- Identifier les deux courbes (C1) et (C2).

A t=0 uBC(0) = 0  la courbe (C1) correspond à uBC(t)=R0i

A t=0 uAB(0) = E  la courbe (C2) correspond à uAB(t)

d- tracer l’allure de la courbe d’évolution de l’intensité du courant qui circule


dans le circuit en fonction du temps
𝒖𝑩𝑪 (𝒕)
On a i(t) = donc i(t) varie de la même manière que uBC(t) à une constante
𝑹𝟎
prés

i(t)

𝐸
𝑅

Régime permanant
Régime
transitoire
temps

e-

On observe le retard de l’établissement du courant i(t) dans le circuit. La bobine


est la cause de ce retard.

5)

a- La f.é.m. E du générateur.

Courbe (C2) : uAB(0) = E = 10V

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b-
𝒓𝑬 𝟐 𝟐
Courbe (C2) : t + ∞  uAB= = 2  rxI0=2 I0= 𝒓 = 𝟏𝟎 =0.2 A
𝑹

𝒖𝑩𝑪 𝟖
Courbe (C1) : t + ∞  uBC=R0I0 = 8  R0= = 𝟎.𝟐 = 40 Ώ
𝑰𝟎

c- La constante du temps 
𝑹𝟎 𝑬
uBC(𝜏) =0.63 = 0.63 x8 = 5 V qui correspond à t = 𝜏 = 4 ms
𝑹

L’inductance L de la bobine
𝑳
𝜏=  L= Rx 𝜏 =50x4x10-3= 0.2H
𝑹

−𝒕
𝑹𝟎 𝑬
6) uBC(t) =R0i = (1- 𝒆 𝝉 )
𝑹

Puisque la valeur de uBC(t) au régime permanant n’a pas changé donc R0 n’est
pas modifié

Or la durée de l’établissement du courant dans le circuit augment (d’après la


courbe C3) donc la constante de temps 𝜏 augmente aussi
𝑳
Puisque 𝜏=
𝑹

Pour augmenter 𝜏 il faut augmenter la valeur de l’inductance L de la


bobine

7) a-
𝑢 𝑅0
uBC(t)= uR0= R0x i  i= 𝑅0

𝐝𝐢 1 𝐝𝐮𝐑𝟎
 𝐝𝐭 = 𝑅
0 𝐝𝐭

𝐝𝐢 𝑹 𝑬 1 𝐝𝐮𝐑𝟎 𝑹 𝑢 𝑅0 𝑬
++ i =𝑳  + =𝑳
𝐝𝐭 𝑳 𝑅0 𝐝𝐭 𝑳 𝑅0

𝐿 𝐝𝐮𝐑𝟎 𝑅0
+ 𝑢𝑅0 = 𝐸
𝑅 𝐝𝐭 𝑅0 +𝑟

𝐝𝐮𝐑𝟎 𝑅0
𝜏 + 𝑢𝑅0 = 𝐸
𝐝𝐭 𝑅0 +𝑟

b- On remplace la résistance R0 par une autre résistance R1.

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b1-
𝑳
𝜏= pour d’atteindre plus lentement le régime permanent il faut augmenter
𝑹𝟎 +𝒓
𝜏 donc il faut remplacer R0 par une résistance R1 plus petite que R0

R1< R0

b2- Pour cette valeur R1, la constante de temps 1 est alors 1=2
𝑳 𝑳 𝑹𝟎 +𝒓
=2x  2 (R1+r)= R0+ r  R1= –r = 25-10=15 Ώ
𝑹𝟏 +𝒓 𝑹𝟎 +𝒓 𝟐

𝑬 𝟏𝟎
𝑹𝟏+𝒓 𝟏𝟓+𝟏𝟎

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EXERCICE N°3 RLC-LIBRES

ENONCEE
Partie-A

On réalise le circuit schématisé ci-dessous.

EG

Le condensateur de capacité C = 15 μF est préalablement chargé à l’aide d’un générateur


idéal de tension continue (interrupteur en position 1).

Il se décharge ensuite à travers un circuit comportant une bobine d’inductance L = 1,0 H et


de résistance r et un conducteur ohmique de résistance R (Interrupteur en position2)

1)- Un dispositif d’acquisition relié à un ordinateur permet de suivre pendant la décharge,


d’une part l’évolution au cours du temps de la tension par uC aux bornes du condensateur
‘courbe-1 , et d’autre part celle de l’intensité i du courant courbe-2

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8
uC (V)
6 Courbe-1

2 tB

tA
t (s)
-2

-4

-6

-8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07

25 i (mA)
20 Courbe-2
15

10

-5
tA tB t (s)
-10

-15

-20

-25
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07

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a)- Les oscillations sont-elles libres ou forcées ? Justifier la réponse.

b)- Déterminer à partir des courbes la valeur de la pseudo-période T des oscillations.

c)- Établir la relation entre l’intensité i du courant et la tension par uC aux bornes du
condensateur en respectant les conventions indiquées sur le schéma.

d)- Entre les instants tA et tB, le condensateur se charge-t-il ? Où se décharge-t-il ? Justifier la


réponse.

e)- À partir de la courbe traduisant uC(t), et en utilisant la relation de la question 1)- c)-,
retrouver la valeur de i à l’instant tA et le sens réel de circulation du courant entre tA et tB.

2)- On souhaite étudier l’énergie totale E de l’oscillateur électrique.

Cette énergie est la somme de l’énergie Ec stockée dans le condensateur et de l’énergie EL


emmagasinée dans la bobine.

Le logiciel utilisé peut calculer, à partir des mesures, les valeurs de ces trois énergies et
fournir les courbes donnant leurs variations au cours du temps.

Energie en (mJ)
0.3
Courbe-1

0.25 Courbe-2

Courbe-3
0.2

0.15

0.1

0.05

0
0 10 20 30 40 50 60 70
t (ms)

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a)- Rappeler l’expression de : l’énergie Ec ; de l’énergie EL.

b)- L’origine des dates étant la même pour toutes les mesures, identifier les trois courbes ci-
dessus

c)- Interpréter brièvement la décroissance de l’énergie totale E de l’oscillateur électrique.

3- On charge de nouveau le condensateur et on suit pendant la décharge, l’évolution au


cours du temps de la tension uC aux bornes du condensateur
On enregistre les oscillogrammes pour diverses valeurs de la résistance R du conducteur
ohmique.

Attribuer un oscillogramme à chacune des trois résistances choisies :


R1 = 2200 Ω ; R2 = 100 Ω ; R3 = 400 Ω.

Préciser le régime des oscillations dans chaque cas

Partie-B

On suppose maintenant que l’oscillateur ne comporte aucune résistance.


Dans ces conditions, la tension uC aux bornes du condensateur est de la forme :

1)- Établir l’équation différentielle vérifiée par uC(t)

2)- Calculer la période T0 et la comparer à la pseudo-période T déterminée à la partie-A : 1)- b)-.

3)- Que peut-on dire des oscillations ?

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4)-

a)- Etablir, en fonction des grandeurs C, Um, T0 et t les expressions de Ec et EL:

b)- Montrer que, dans ce cas, l’énergie totale de l’oscillateur est conservée.

Correction

PARTIE-A
1- a) - Les oscillations sont libres amorties.

- Le circuit ne comporte pas de générateur permettant de compenser les pertes d’énergie dans
le circuit par effet Joule.

- Le système possède deux réservoirs d’énergie le condensateur et la bobine.

b)- La pseudo-période T des oscillations.

Graphiquement, T ≈ 24 ms

c)-

d)- À l’instant tA , le condensateur est chargé et l’intensité dans le circuit est nulle.

- Puis le condensateur se décharge, la tension uC est positive et elle diminue pour s’annuler à
l’instant t B.

- Le condensateur se décharge.

e) - À l’instant tA , la tension est maximale.

𝒅𝒖𝒄
- Comme : 𝒊 𝒕 =𝐂 , l’intensité du courant qui traverse le circuit est nulle.
𝒅𝒕

- Entre tA et tB, l’intensité est négative.

- Le courant circule dans le sens inverse du sens positif choisi.

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2)-

𝟏
a) - Ec= C𝒖𝟐𝒄
𝟐

𝟏
- EL=𝟐 L𝒊𝟐

b)-

Initialement le condensateur est chargé donc uC(0) = EG  0 V ainsi :

EC(0 ) = ½.C.EG²  0 J.
La courbe 1 est associée à Ec puisqu’elle ne passe pas par l’origine.

Initialement aucun courant ne circule dans le circuit donc i(0) = 0 A ainsi :


EL(0 ) = 0 J.
La courbe 2 est associée à EL puisqu’elle passe par l’origine.

- Il y a échange mutuelle d’énergie entre la bobine et le condensateur.

- Lorsque l’énergie stockée dans le condensateur est maximale, l’énergie emmagasinée dans la
bobine est nulle et inversement.

- La courbe 3 représente les variations de l’énergie totale E.

c) - Le circuit comportant une résistance, au cours des oscillations, l’énergie initiale est dissipée par
effet Joule.

- Il en résulte que l’énergie du système diminue au cours du temps.

3) Le régime des oscillations.

- Courbe a : R2 = 100 Ω : Régime pseudo-périodique. Le système effectue des oscillations libres


amorties.

- Courbe b : R3 = 400 Ω : Régime pseudo-périodique. Le système effectue des oscillations libres très
amorties.

- Courbe c : R1 = 2200 Ω Régime apériodique. Le système n’effectue pas d’oscillation.

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PARTIE-B
1- Loi des malles : uc+ uL =0
𝐝𝐢
uc+ 𝑳 𝐝𝐭 =0

𝐝𝟐 𝐮𝐜
𝐝𝐪 𝐝𝐮 uc+ L𝐂 =0
or i= 𝐝𝐭
= 𝐂 𝐝𝐭𝐜  𝐝𝐭 𝟐

2)- Période propre des oscillations :

𝐓𝟎 = 𝟐𝛑 𝐋𝐂

𝑻𝟎 = 𝟐𝝅 𝟏 × 𝟏𝟓 × 𝟏𝟎−𝟔 = 24 ms

 To = T

3)- les oscillations sont dites oscillations libres non amorties. …

4)-

a)- L’intensité du courant i(t) traversant le circuit électrique ;

- Sachant que :

- L’énergie EC stockée dans le condensateur ;

- L‘énergie E L emmagasinée dans la bobine.

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L
-

b)- Énergie totale :E

C L

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EXERCICE N°4 RLC-FORCEE

ENONCEE
Un circuit électrique est formé par un résistor de résistance R variable une bobine
d’inductance L et de résistance r , un condensateur de capacité C=30F et un
ampèremètre A , placées en série l’ensemble est alimenté par un générateur G de basse
fréquence délivrant une tension sinusoïdale u(t)= Um Sin(2N t )

Partie I :

On étudie expérimentalement l’influence de la résistance totale du circuit sur la


résonance d’intensité en fixant R successivement aux valeurs R1 et R2 les résultats des
mesures faites permettent d’obtenir les courbes de résonance d’intensité (C1) et (C2)

Correspondant respectivement à R1 et R2 (figure-1)

1- Comparer R1 et R2 , justifier
2- Pour R2=2R1 I (A)
a- Montrer que la résistance
Interne r de la bobine est donner
I1
C1
Par la relation suivante

(I1  2I2 )
r = R1 I2
(I2  I1 )

Calculer sa valeur pour


C2
R1=10  , I1=0.4A et

I2=0.3A
No N1 N( Hz)
b- En déduire la valeur efficace U
de la tension u(t)
Figure-1
3- Calculer la puissance P1
consommée par le circuit à la

Résonance dans le cas ou R=R1

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Partie II :

Dans une deuxième expérience à l’aide d’un oscilloscope bicourbe on visualise la


tension u(t) et la tension uR(t) aux bornes du résistor

Pour R= R1 et N=N1= 300 Hz on obtient les deux oscillogrammes courbe-1 et courbe-2


de la figure-2

Courbe-1
Figure-2

Courbe-2

T
10

1- Justifier que le circuit dans ces conditions est inductif


2- Sachant que =i- u , montrer que la courbe-1 correspond à u(t)
3- A partir de la figure-2 déterminer le déphasage =i- u
4- Déterminer l’inductance L de la bobine
5- En déduire la fréquence propre No du circuit RLC-serie
6- Exprimer la puissance P consommée par le circuit en fonction
de R1, U,r, L,C,N1 puis calculer sa valeur

CORRECTION
Partie-1 :

1- la résonance est d’autant plus amortie que la résistance est plus importante
 R2> R1

2- a- U=(R1+r) I1 et U=(R2+r) I2
 (R1+r) I1= (R2+r) I2

(R1+r) I1= (2R1+r) I2

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R (I  2I ) 10(0.4  2x0.3)
1 1 2
 r = = = 20
I I 2
0.3  0.4
1

b- U=(R1+r) I1= (10+20).0.4=12 V ;

3 - P = U.I1=12X 0.4 = 4.8W

Partie-2
1
1- N1>No    L  >  le circuit est inductif
C
1
 L
2- tg = C < 0  tg  i - u
Rr
 u(t) est en avance de phase par rapport à i(t)

 La courbe (1) correspond à u(t)

2 2 T 
3- = - t     rad
T T 10 5
1 
 L ( R1  r )tg ( )
4- tg = C
1 5  0.02H
 L= ( )2 
Rr 2N1C 2N1
1
5- No=  205.6 Hz
2 LC
U R1  r U 2 (R1  r) U 2 (R1  r)
6- P= UI Cos   U    0.0025 W
Z Z Z2 (R1  r)2  (L2πL2 
1
)2
2ππN1

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

ETUDE THEORIQUE D’UN FILTRE


PASSE BAS PASSIF

1- SCHEMAS ELECTRIQUE DU FILTRE

i R

uR
ue Maille uc us
+

2- EQUATION DIFFERENTIELLE

Loi des Mailles


uS + uR = ue
us = uc

uR= R i
𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐮𝐬
Or i =𝐂
𝐝𝐭
=𝐂 𝐝𝐭
𝐝𝐮𝐬
 uR= R 𝐂
𝐝𝐭

 us+ R𝐂
𝐝𝐮𝐬
= ue
𝐝𝐭

3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T

Ue(t)=Uem Sin(t+e)

Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x  Cos(t+s)
𝐝𝐭

 Usm Sin(t+s)+ R𝐂 Usm x  Cos(t+s) = Uem Sin(t+e)

 Usm Sin(t+s)+ R𝐜 Usm x  Sin(t+s+𝟐 ) = Uem Sin(t+e)


𝝅

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Vecteurs de FRESNEL
𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +
𝟐
= 𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞
Construction de FRESNEL

𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦
𝐔𝐞𝐦
e
𝐔𝐬𝐦

= s =0

s -e

Us(t) est toujours en retard de phase par rapport à u(t)

D’après Pythagore on a
2
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2  (Uem)2= [ 1 + (𝐑 𝐂 )2 ] 𝐔𝐬𝐦2

 (Uem)= 𝐂) ] 𝐔𝐬𝐦


[ 𝟏 + (𝐑
𝟐

La transmittance T est donnée par

 𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝐓𝟎
T= = =
𝐔𝐞𝐦
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ] [ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ]

Avec T0=𝟏

N  0 donc T  1
N +∞ donc T  0

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Courbe-1 : Transmittance : T=f(N)


FILTRE RC PASSE BAS

1.0
0.9
𝟏 0.8
𝟐 0.7
0.6
0.5
T

0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000
Nh
N(Hz)

4- EXPRESSION DU GAIN

𝟏
G=20logT  G= 20 log ( )
𝟏+ (𝐑𝐂𝛚 )𝟐

= - 20 log ( 𝟏 + (𝐑𝐂𝛚 )𝟐
= - 10 log ( 𝟏 + (𝐑𝐂𝛚 )𝟐 )

G= - 10 log (𝟏 + (𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 )𝟐 )

N  0 donc G  0

N+∞ donc G  -∞

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Courbe-2 : GAIN : G=f(N)

FILTRE RC PASSE BAS


N (Hz)
Nh
10 100 1000 10000
G0-3dB
0
-5
-10
-15
G (dB)

-20
-25
-30
-35
-40

5- Bande passante et fréquence de coupure

Le filtre est passant si G ≥ G0-3dB


𝟐
 G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ G0-3

𝟐 𝟐
 - 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ -3  log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≤ 0.3
𝟐 𝟐 𝟐
 [ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 100.3 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 100.3 -1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1  𝐍 ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂
𝟏
Nh =𝟐𝛑𝐑 𝐂 fréquence de coupure haute du filtre
 Ce filtre laisse passer tous les signaux de
fréquence inferieure à Nh donc c’est un filtre passe
bas

D’où la bande passante [ 0 , Nh ]

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

6- Déphasage s -e

D’après la construction de Fresnel on a


𝐍
tg−𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 = − 
𝐍𝐡

si N=0  tg=0   = 0

si N=Nh  tg=1  =−
𝜋
4

si N  +∞  tg −∞   =− 2
𝜋

FILTRE RC PASSE BAS

10 100 1000 10000


0
-10
-20
-30
 (degrés)

 =− 4
𝜋
-40
-50
-60
-70
-80
-90
N (Hz) Nh

7- Facteurs dont dépend la fréquence de coupure


𝟏
Nh =𝟐𝛑𝐑 𝐂
1- La fréquence de coupure est
indépendante de R0
2- Lorsque C augment Nh démunie
3- Lorsque R augmente Nh
démunie

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Influence de la capacité
Ro > R  G0 > 0
C1 > C2 > C3

G0 N(Hz)

G0-3dB

Nh1
Nh2
Nh2

 La variation de C influe sur la fréquence de coupuredu filtre lorsqu’on


augmente C la fréquence de coupure du filtre diminue
 Même conclusion pour la résistance R
lorsqu’on augmente R la fréquence de coupure du filtre diminue

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Exercice corrigé
Enoncé
On réalise avec deux dipôles (D1) et (D2) le filtre schématisé sur la figure ci-dessous

D1
Ue(t) GBF D2

Us(t)
M

On désigne par ue(t) la tension d’entrée du filtre et par uS(t) la tension de sortie avec
ue(t) =Uemsin(2πNt) et uS(t)=USmsin(2πNt + φs) .

La fréquence N est réglable et l’amplitude Uem= 4V est constante.

On donne sur la figure ci-dessous la courbe représentant l’évolution du gain en fonction


de la fréquence N.

N (Hz)
G (dB)

10 100 1000 10000


0

-5

-10

-15

-20

-25

-30

-35

-40

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0.25
COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

1)
a. Préciser en le justifiant, si le filtre considéré est passe-bas ou passe-haut.
b. L’un des dipôles (D1) et (D2) est un résistor de résistance R=500Ω et l’autre est un
condensateur de capacité C. Identifier chacun de ce dipôles.
c. Montrer que l'équation différentielle régissant les variations de u S(t) est:

𝐝𝐮𝐬 (𝐭)
𝐮𝐬 (𝐭) + RC = ue(t)
𝐝𝐭

d. Faire la construction de Fresnel relative à cette équation différentielle.


e. Montre que l’expression de la transmittance T du filtre est donnée par

U Sm 1
T 
Um 1  (2π RC N)2

f. Etablir l’expression de la fréquence du coupure NC du filtre à -3dB


𝑵𝒄
g. Montrer que 𝐓 = .
𝑵𝟐𝒄 +𝑵𝟐
h. En déduire l’expression de du gain du filtre
2)
a. Déterminer graphiquement la valeur de cette fréquence coupure Nc.
b. En déduire la bande passante du filtre
c. Déterminer la valeur de la capacité C du condensateur.
3) En utilisant la construction Fresnel
a. Montrer que la tension us(t) est en retard de phase par rapport à la tension ue(t)
N
b. Montrer que tg (φs φe= -
NC
c. Pour la fréquence N= Nc, déterminer le déphasage de uS(t) par rapport à ue(t) :
(φs φeet déduire φs.

d. Préciser l’indication du voltmètre branché à la sortie du filtre pour N= Nc

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Solution
1.
a- Le filtre est passant pour des fréquences basses, donc c’est un filtre
passe bas
b- Pour un filtre passe bas D1 : correspond à un résistor alors que D2
correspond à un condensateur
c- Loi des Mailles

i R

uR
ue Maille uc us
+

uc + uR = ue
us = uc et uR= R i
𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐮𝐬 𝐝𝐮𝐬
Or i =𝐂
𝐝𝐭
=𝐂 𝐝𝐭
 uR= R 𝐂
𝐝𝐭

𝐝𝐮𝐬
 us+ R𝐂 = ue
𝐝𝐭

d-
Ue(t)=Uem Sin(t)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x  Cos(t+s)
𝐝𝐭

 Usm Sin(t+s)+ R𝐂 Usm x  Cos(t+s) = Uem Sin(t)


Sin(t+s)+ R𝐜 Usm x  Sin(t+s+𝟐 ) = Uem Sin(t)
𝝅
 Usm

Vecteurs de FRESNEL

𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + = 𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝟎
𝟐

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=0

Construction de FRESNEL

𝐔𝐞𝐦
𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦

s

𝐔𝐬𝐦

s -

Us(t) est toujours en retard de phase par rapport à u(t)


e-

D’après Pythagore on a
2
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2  (Uem)2= [ 1 + (𝐑 𝐂 )2 ] 𝐔𝐬𝐦2

 (Uem)= 𝐂) ] 𝐔𝐬𝐦


[ 𝟏 + (𝐑
𝟐

La transmittance T est donnée par

 𝐔𝐬𝐦 𝟏
T= =
𝐔𝐞𝐦
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ]

f-
𝟏
Le filtre est passant si T ≥
𝟐
𝟏 𝟏
 ≥
𝟐
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ]

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𝟐
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 𝟐

𝟐
 [ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 2
𝟐 𝟐
 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1 𝐍 ≤
𝟐𝛑𝐑 𝐂
𝟏
Nc =𝟐𝛑𝐑 𝐂 fréquence de coupure haute du filtre

𝟏 𝟏 𝟏 𝐍𝐜
g- T= = = =
𝟐 𝐍𝟐 [ 𝐍𝐜 𝟐 +𝐍 𝟐 ]
[ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂𝐍 )𝟐 ] [ 𝟏 + (𝟐𝝅𝐑 𝐂)𝟐 𝐍 ] [𝟏+ ]
𝐍𝐜 𝟐
h-
𝐍𝐜
G=20logT  G= 20 log ( )
[ 𝐍𝐜 𝟐 +𝐍 𝟐 ]

= 20 log 𝐍𝐜 - 10 log (𝐍𝐜 𝟐 + 𝐍 𝟐 )

2. a-

N (Hz)
G (dB)

10 100 1000 Nc=700Hz 10000


0
-3dB
-5

-10

-15

-20

-25

-30

-35

-40

Pour G=-3dB on N=Nc=700Hz

ii. bande passante : [0, 700Hz]


𝟏 𝟏 𝟏
iii. Nc =𝟐𝛑𝐑 𝐂  C= 𝟐𝛑𝐑 𝐍𝐜 = 𝟐𝛑𝟓𝟎𝟎𝐱𝟕𝟎𝟎 =4.5 x10-7 F

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

3- a- d’après la construction de Fresnel us(t) est en retard de phase par


rapport à ue(t) s -e <0
𝐍
b- tg−𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 = − 
𝐍𝐜
c- pour N=Nc  tg−s -e= −  s=− (e=0)
𝜋 𝜋
rad
4 4
d- pour N=Nc
𝟒
𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝐔𝐞𝐦 𝟒 𝐔𝐬𝐦
T= =  𝐔𝐬𝐦 = =  Us= = 𝟐
=2 V
𝐔𝐞𝐦 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

ETUDE THEORIQUE D’UN FILTRE


PASSE BAS ACTIF
1- SCHEMA ELECTRIQUE DU FILTRE

C’est un filtre qui contient un composant actif (amplificateur


opérationnel)

ic

iR
R
uR
i N i-
R0 -

uR0 
+ +
ue i
Maille-1 Maille-2
us
+ +

L’amplificateur est supposé idéal

𝐢−= 𝐢+= 𝟎

𝛆=𝟎
2- EQUATION DIFFERENTIELLE
𝐮𝐬
Maille-2  us = -uR = -R iR = - uc  iR =−
𝐑
𝐮𝐞
Maille-1  ue= uR0 i= R0 i  i=
𝐑𝟎

Loi des nœuds (N) i= iR + ic

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐮𝐬
Or ic =𝐂
𝐝𝐭
=𝐂 𝐝𝐭

𝐮𝐞 𝐮 𝐝𝐮𝐬 𝐑𝟎 𝐝𝐮𝐬
 =− 𝐑𝐬 - 𝐂  ue=− us- R0𝐂
𝐑𝟎 𝐝𝐭 𝐑 𝐝𝐭

 𝐑𝟎
us+ R0𝐂
𝐝𝐮𝐬
=-ue
𝐑 𝐝𝐭

3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T

Ue(t)=Uem Sin(t+e)

Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x  Cos(t+s)
𝐝𝐭

𝐑𝟎
 Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x  Cos(t+s) = - Uem Sin(t+e)
𝐑
𝐑𝟎
Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x  Sin(t+s+𝟐 ) = Uem Sin(t+e+ )
𝝅

𝐑

Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝝅
𝑽𝟏 𝐑𝟎 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝟎 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +
𝟐
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞 + 

Construction de FRESNEL s

= e+
=0

𝐑𝟎
𝐔𝐬𝐦
𝐑
e+s
𝐔𝐞𝐦
 es +

𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦 

s -e

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

D’après Pythagore on a

2 𝐑𝟎 𝐑𝟎
(Uem) = ( 𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2  (Uem)2= [ ( )2 + (𝐑 𝟎 𝐂)2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑 𝐑

 (Uem)= 𝐑
𝐂) ] 𝐔𝐬𝐦
[ ( 𝟎 )𝟐 + (𝐑𝟎
𝐑
𝟐

La transmittance T est donnée par

 𝐑
𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝐑𝟎
T= = =
𝐔𝐞𝐦 𝐑𝟎 𝟐
[( ) + (𝐑 𝟎 𝐂𝟐𝝅𝑵) ]𝟐
[ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝝅𝑵)𝟐 ]
𝐑
𝐓𝟎
=
𝐑 𝟐
Avec[ 𝟏T0=
+ (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]
𝐑𝟎
4- EXPRESSION DU GAIN

𝐓𝟎
G=20logT  G= 20 log ( )
[ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍)𝟐 ]

𝟐
=20 logT0- 20 log ( [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]
𝟐
=20 logT0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ])
𝟐
=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]) avec G0=20 logT0

𝟐
G=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ])

Remarque

Si R>R0  T0>1 G0>0  le signal est amplifié

Si R<R0  T0<1 G0<0  le signal est atténué

Si R=R0  T0=1 G0=0  le signal est transmis sans


amplification ni atténuation

5- Bande passante et fréquence de coupure

Le filtre est passant si G ≥ G0-3dB


𝟐
 G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ G0-3

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

𝟐 𝟐
 - 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ -3  log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≤ 0.3
𝟐
 [𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 100.3 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 100.3 -1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1  𝐍 ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂
𝟏
 Nh =𝟐𝛑𝐑 𝐂 fréquence de coupure haute du filtre

D’où la bande passante [ 0 , Nh ]

6- Facteurs dont dépend la fréquence de coupure


𝟏
Nh =𝟐𝛑𝐑 𝐂
4- La fréquence de coupure est indépendante de R0
5- Lorsque C augment Nh démunie
6- Lorsque R augmente Nh démunie

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Influence de la capacité
Ro > R  G0 > 0
C1 > C2 > C3

G0

G0-3dB N(Hz)

Nh1
Nh2
Nh2
 La variation de C influe pas sur la fréquence de coupure du filtre
lorsqu’on augmente C la fréquence de coupure du filtre diminue
 Même conclusion pour la résistance R
Influence de R0
Ro > R  G0 > 0
R’o = R  G0 = 0
R’’o < R  G0 < 0
C=constante

G0

G0’
N(Hz)
G0’’

Nh

 La variation de R0 n’influe pas sur la fréquence de coupure du filtre


7- Déphasage s -e

D’après la construction de Fresnel on a


𝐑 𝟎 𝐂𝛚 𝐍
tg 𝐑𝟎  𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 = 
𝐍𝐡
𝐑

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

si N=0  tg=0   =0   =0  >0  >0 S >0


S 

si N=Nh  tg=1  = 4   = 4   >0 S >0


𝜋 𝜋 3𝜋
4
S 

si N  +∞  tg +∞   = 2   = 2   >0


𝜋 𝜋 𝜋
2
S >0 S 

us(t) est toujours en avance de phase par rapport à u(t)

FILTRE PASSE BAS ACTIF

10 100 Nh 1000 10000


180 N (Hz)
 (degrés)

135

90

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Exercice d’application

Le filtre électrique schématisé sur la figure-1 est constitué d’un amplificateur opérationnel
supposé idéal, de deux conducteurs ohmiques de résistance respective R0 et R et d’un
condensateur de capacité C
On alimente le filtre par un générateur BF délivrant entre ses bornes une tension
sinusoïdale de fréquence N réglable : uE= UEm sin2πNt.

ic

iR
R

i N i-
R0 - Figure-1

+
ue i+
us

1°) Dire, en le justifiant, si le filtre étudié est actif ou passif.

2°) Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension de sortie uS(t) du filtre

3°) Sachant que us(t) = Usm sin (ωt+𝜑s) est une solution de l’équation différentielle.

a) Faire la construction de Fresnel


b) Montrer que l’expression de la transmittance T est donner par
𝐓𝟎 R0
T= Avec T0 =
𝟏+(𝟐𝛑𝐍R𝐂)𝟐 R
c) En déduire l’expression du gain G du filtre.
4°)

a) Montrer qu’il s’agit d’un filtre passe bas.

b) Déterminer l’expression de sa fréquence de coupure haute Nh en fonction de R et C

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

5°) La courbe de réponse G= f(N) est donnée ci-dessous:

G (dB)
10 100 1K 10K 100K 1M N ( Hz )
0

-5

- 10

- 15

- 20

- 25

a- Déterminer la valeur du gain maximal du filtre G0


b- En déduire si le filtre est un amplificateur ou atténuateur des signaux
c- En examinant la caractéristique déterminer graphiquement par deux méthode la
fréquence de coupure haute du filtre Nh et sa bande passante.

6°) Pour C=1F déterminer les valeurs des résistances R0 et R du filtre

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Correction
1- Il s’agit d’un filtre actif car il contient un composant actif qui est
l’amplificateur opérationnel
2-

ic

iR
R
uR
i N i-
R0 - Figure-1

uR0 
+
ue Maille-1 i+ Maille-2
us
+ +

𝜺=𝟎
Maille-1  - ue+ uR0 - amplificateur idéal 
𝒊 = 𝒊− = 𝟎
+

u
 ue= uR0 i= R0 i  i= Re
0

us
Maille-2  us+ uR+=0  us = -uR = -R iR = - uc  iR =− R

Loi des nœuds (N) i= iR + ic


du c du s
Or ic =C =C
dt dt
𝐑𝟎 𝐝𝐮𝐬
 ue
=−
us
-C
du s
 ue=−
R0
us- R0C
du s
 us+ R0𝐂 =-ue
R0 R dt R dt 𝐑 𝐝𝐭

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

3-
a- Ue(t)=Uem Sin(t)

Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬
= Usm x  Cos(t+s)
𝐝𝐭

𝐑𝟎
 Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x  Cos(t+s) = - Uem Sin(t)
𝐑
𝐑𝟎
Usm Sin(t+s)+ R0𝐜 Usm x  Sin(t+s+ ) = Uem Sin(t+ )
𝝅

𝐑 𝟐

Vecteurs de FRESNEL

𝐑 𝝅
𝑽𝟏 𝐑𝟎 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +𝑽𝟐 𝐑 𝟎 𝐂x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 +
𝟐
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 

Construction de FRESNEL

𝐑𝟎 s e=
𝐔𝐬𝐦
𝐑
𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦 
 =0

𝐔𝐞𝐦
b-

D’après Pythagore on

2 𝐑𝟎 𝐑𝟎
(Uem) = ( 𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐑 𝟎 𝐂. 𝐔𝐬𝐦)2  (Uem)2= [ ( )2 + (𝐑 𝟎 𝐂)2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑 𝐑

 (Uem)=
𝐑
[ ( 𝟎 )𝟐 + (𝐑𝟎
𝐑
𝟐
𝐂) ] 𝐔𝐬𝐦
La transmittance T est donnée par
𝐑
 T=
𝐔𝐬𝐦
=
𝟏
=
𝐑𝟎
=
𝐓𝟎
𝐔𝐞𝐦 𝐑𝟎 𝟐
[( ) + (𝐑 𝟎 𝐂𝟐𝝅𝑵)𝟐 ] [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝝅𝑵)𝟐 ] [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍)𝟐 ]
𝐑

𝐑
Avec T0=
𝐑𝟎
c- Gain du filtre

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE
𝐓𝟎
G=20logT  G= 20 log ( )
𝟐
[ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]

𝟐
=20 logT0- 20 log ( [ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]
𝟐
=20 logT0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ])
𝟐
=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ]) avec G0=20 logT0
𝟐
G=G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ])

4-
a- Le filtre est passant si G ≥ G0-3db
𝟐
 G0- 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ G0-3
𝟐 𝟐
 - 10 log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≥ -3  log ([ 𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ]) ≤ 0.3
𝟐
 [𝟏 + (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍) ] ≤ 100.3 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 100.3 -1 (𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍)𝟐 ≤ 1
𝟏
𝟐𝛑𝐑 𝐂𝐍 ≤ 1  𝐍 ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂  le filtre laisse passer tous les signaux de
𝟏
fréquence ≤ 𝟐𝛑𝐑 𝐂 donc c’est un filtre passe bas

𝟏
b- La fréquence de coupure haute du filtre est  Nh = 𝟐𝛑𝐑 𝐂

D’où la bande passante [ 0 , Nh ]

5-
a- G0= -2 dB (d’après la courbe)
𝐔
b- G0 < 0 T0 < 1  T ≤ 1  𝐔𝐬𝐦 < 1  Usm < Uem  le signal
𝐞𝐦
d’entré est atténué donc le filtre est un atténuateur de signaux
c- En utilisant la tangente à la partie de la courbe correspondant
aux hautes fréquences
L’intersection de cette tangente (droite bleue) avec la droite
parallèle à l’axe des fréquences (droite verte) passant par G0
donne la valeur de

Ou déterminer la fréquence N pour G=G0-3dB=-2-3= -5dB la


valeur de cette fréquence correspond à Nh

Les deux méthodes donnent

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Nh=10000Hz

d’où la bande passante [ 0 ;10000 Hz ]

6- C=1 F
𝟏 𝟏 𝟏
Nh = 𝟐𝛑𝐑 𝐂  R= 𝟐𝛑𝐍𝐡 𝐂= = 15.9 
𝟐𝛑 𝟏𝟎𝟒 𝟏𝟎−𝟔

𝐑 𝐑 −𝟐 𝐑
G0=20 logT0=20log 𝒍𝒐𝒈 = =-0.1  =𝟏𝟎−𝟎.𝟏
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝟐𝟎 𝐑𝟎

𝐑 𝟏𝟓.𝟗
 R0 = = = 20 
𝟏𝟎−𝟎.𝟏 𝟏𝟎−𝟎.𝟏

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

ETUDE THEORIQUE D’UN FILTRE


PASSE HAUT PASSIF

1- SCHEMA ELECTRIQUE DU FILTRE

i
uc R
ue Maille uR us
+

2- EQUATION DIFFERENTIELLE

Loi des Mailles


uS + uc = ue
𝐮
uS =uR = R i  i= 𝐒
𝐑
𝐝𝐮 𝐮𝐒 𝟏
i =𝐂 𝐜
𝐝𝐭
=  uC= 𝒖𝑺 𝒅𝒕
𝐑 𝐑𝐂

𝟏
uS + + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝐂
𝟏
uS + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝐂
𝟏
uS + + 𝐑𝐂 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝟏
uS + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝐂

𝟏
uS + 𝐑𝐂 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T

Ue(t)=Uem Sin(t+e)

Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬 𝝅
= Usm x  Cos(t+s)Usm x  sin(t+s+ 𝟐 )
𝐝𝐭

𝟏 𝟏
𝒖𝑺 𝒅𝒕 −  Usm Cos(t+s) Usm sin(t+s- 𝟐 )
𝝅
𝛚 𝛚

On remplace ces expressions dans l’équation différentielle

𝟏
uS + 𝐑𝐂 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝟏
Usm Sin(t+s)+ =
𝝅
Usm Sin(t+s− 𝟐 ) Uem Sin(t+e)
𝐑𝐂𝛚
Vecteurs de FRESNEL
𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + +𝑽𝟐
𝐑𝐂𝛚
𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 −
𝟐
=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞
Construction de FRESNEL

𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐔𝐬𝐦 𝐑𝐂𝛚

𝐔𝐞𝐦
s

e

s -e >0

=0

 us(t) est toujours en avance de phase par rapport à ue(t)

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

D’après Pythagore on

2 𝟏
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 +[ ( 𝐔𝐬𝐦)2 ]
𝐑𝐂𝛚

𝟏
 (Uem)2= [ 1 + ( )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝐂𝛚

𝟐
 (Uem)= 𝟏+
𝟏
(𝐑𝐂𝛚 ) ] 𝐔𝐬𝐦
La transmittance T est donnée par

 𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝟏
T= = = T0=1
𝐔𝐞𝐦 𝟏 𝟏
𝟏+ ( )𝟐 𝟏+ ( )𝟐
𝐑𝐂𝛚 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍

N  0 donc T  0
N +∞ donc T  1
Courbe-1 : Transmittance : T=f(N)

FILTRE RC PASSE HAUT

1.0
0.9
𝟏 0.8
𝟐 0.7
0.6
0.5
T

0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000
N(Hz) Nb

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4- EXPRESSION DU GAIN

𝟏
G=20logT  G= 20 log ( )
𝟏 𝟐
𝟏+ ( )
𝐑𝐂𝛚

𝟏 𝟐
= - 20 log ( 𝟏+ ( )
𝐑𝐂𝛚

𝟏
= - 10 log ( 𝟏 + ( )𝟐 )
𝐑𝐂𝛚

𝟏 𝟐
G= - 10 log (𝟏 + ( ) )
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍

N  0 donc G  -∞

N+∞ donc G  0

Courbe-2 : GAIN : G=f(N)

FILTRE RC PASSE HAUT


N(Hz)
Nh
10 100 1000 10000
G0-3dB
0
-5
-10
-15
G (dB)

-20
-25
-30
-35
-40

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5- Bande passante et fréquence de coupure

Le filtre est passant si G ≥ G0-3dB

𝟏 𝟐
 - 10 log (𝟏 + ( ) ) ≥ G0-3
𝐑𝐂𝛚

𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
 -10 log (𝟏 + 𝟏 + ( ) ) ≥ -3  log (𝟏 + ( ) ) ≤ 0.3
𝐑𝐂𝛚 𝐑𝐂𝛚

𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
 (𝟏 + ( ) ) ≤ 100.3  ( ) ≤ 100.3 -1
𝐑𝐂𝛚 𝐑𝐂𝛚

𝟏
( )𝟐 ≤ 1
𝐑𝐂𝛚

𝟏
 ≤𝟏
𝐑𝐂𝛚

𝟏 𝟏

𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
≤ 𝟏  N ≥ 𝟐𝛑𝐑𝐂

𝟏
N ≥ 𝐍𝐛 avec Nb=
𝟐𝛑𝐑𝐂
: fréquence de coupure basse du
filtre
 Ce filtre laisse passer tous les signaux de
fréquence supérieure à Nb doc c’est un filtre
passe haut
 De bande passante [ Nb, +∞ [

6- Déphasage s -e

D’après la construction de Fresnel on a


𝟏 𝐍𝐛
tg = 
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 𝐍

si N=0  tg=+∞   = 2
𝜋

si N=Nb  tg=1  = 4
𝜋

si N  +∞  tg 0   = 0

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FILTRE RC PASSE HAUT

10 100 1000 10000


90
80
70
60
 (degrés)

 = 4
𝜋
50
40
30
20
10
0
N(Hz) Nb

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Exercice corrigé
Enoncé
On alimente un filtre RC par un générateur BF délivrant entre ses bornes une tension
𝝅
sinusoïdale de fréquence N réglable : uE= UEm sin (2πNt + 𝟔 )

uE uS

1°) Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension de sortie uS(t) du filtre

2°) Sachant que us(t) = Usm sin (ωt+𝜑s) est solution de l’équation différentielle.

d) Faire la construction de Fresnel


e) Déterminer l’expression de l'amplitude maximale de la tension de la sortie Usm.
f) Déterminer l’expression de la transmittance T.
g) Déterminer l’expression du gain du filtre.
3°) Montrer qu’il s’agit d’un filtre passe haut. Et déterminer l’expression de sa fréquence
de coupure basse Nb en fonction de R et C

4°) La courbe de réponse T= f(N) est donnée ci-dessous:

T=f(N)
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
T

0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000

N(Hz)

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

En examinant la caractéristique déterminer la fréquence de coupure basse du filtre Nb et


sa bande passante.

5°) Déterminer la valeur de La capacité C du condensateur si on prend une résistance de


0.6K

6°) Pour N = Nb, calculer le déphasage Δentre uS(t) et uE(t) et en déduire S.

Correction
1-

uC
uE uS

Loi des mailles : uE= uC + uS


𝐮𝐬
us = uR = R i =  i = 𝐑

𝐝𝐮𝐜 𝟏 𝟏
Or i =𝐜  u C= 𝒊 dt = 𝒖𝑺 dt
𝐝𝐭 𝐂 𝐑𝐂

D’ou l’équation différentielle us+𝐑𝐂𝟏 𝒖𝑺 dt = uE

2-
a- Ue(t)=Uem Sin(t+e)
Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝟏 𝟏 𝟏 𝝅
𝐑𝐂
𝒖𝑺 dt = 𝐑𝐂𝛚
Usm x Cos(t+s) = 𝐑𝐂𝛚Usm Sin(t+s - 𝟐 )

𝟏 𝝅
 Usm Sin(t+s) +𝐑𝐂𝛚Usm Sin(t+s - 𝟐 )= Uem Sin(t+e)

Vecteurs de FRESNEL
𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝑽𝟐 𝐑𝐂𝛚
x𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 − 𝟐 =𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞 + 

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

Construction de FRESNEL

𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐔𝐬𝐦 𝐑𝐂𝛚

s s -e >0
= 𝐔𝐞𝐦
=0
e

uS(t) est toujours en avance de phase par rapport à uE(t)

b- D’après Pythagore on
𝟏 𝟏 2
(Uem)2= ( 𝐔𝐬𝐦)2 + (𝐔𝐬𝐦)2  (Uem)2= [ ( ) + 1] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝐂𝛚 𝐑𝐂𝛚

 (Uem)= 𝟏
[ (𝐑𝐂𝛚 )𝟐 + 𝟏 ] 𝐔𝐬𝐦

𝟏
𝐔𝐬𝐦=
𝟏 𝟐
[( ) + 𝟏]
𝐑𝐂𝛚

c- La transmittance T est donnée par

 𝐔𝐬𝐦 𝟏 𝟏 𝑻𝟎
T= = =
𝐔𝐞𝐦 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
[( ) + 𝟏] [( ) + 𝟏] [( ) + 𝟏]
𝐑𝐂𝛚 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍

Avec T0=𝟏

d- Gain du filtre
𝑻𝟎
G=20logT  G= 20 log ( 𝟐
)
𝟏
[( ) + 𝟏]
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍

=20 logT0- 20 log ( [(


𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ]

𝟐
=20 log1- 10 log ([ 𝟏 + (𝐑 𝐂𝟐𝛑𝐍) ])

=0- 10 log ( [(
𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ] ]) avec G0=20 log1=0

G= - 10 log ( [(
𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ] )

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

𝑻𝟎 𝑻𝟎 𝑻𝟎 𝟏
3- Le filtre est passant si T ≥  𝟐
≥  [(
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 + 𝟏 ] < 𝟐
𝟐 𝟏 𝟐
[( ) + 𝟏]
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍

𝟐 𝟏
 𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 𝟏
+ 𝟏 ≤𝟐 (
𝟏
𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍
)𝟐 ≤1  𝟐𝛑𝐑𝐂𝐍 ≥ 𝟏  N≥
𝟐𝛑𝐑𝐂
= Nb
 Le filtre est passant pour des fréquences supérieure à Nb (fréquence de coupure basse) 
𝟏
c’est un filtre passe haut de fréquence de coupure basse Nb=
𝟐𝛑𝐑𝐂
𝑻𝟎 𝟏
4- Pour T= = = 𝟎. 𝟕 on N=Nb =500Hz d’après la courbe
𝟐 𝟐

T=f(N)
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
T

0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
10 100 1000 10000

N(Hz)
Nb=500 Hz

𝟏 𝟏 𝟏
5- Nb= =Nb  C= = = 0.53 F
𝟐𝛑𝐑𝐂 𝟐𝛑𝐑𝐍𝐛 𝟐𝛑.𝟔𝟎𝟎.𝟓𝟎𝟎
6- tg
𝟏
d’après la construction de Fresnel
𝟐𝛑𝐍𝐑𝐂

pour N=Nb  tg𝟐𝛑𝐍𝐛𝐑𝐂 tg𝐍𝐛𝟒s -e


𝟏 𝐍𝐛 𝛑

 se 𝛑𝟒 - 𝛑𝟔 = 𝟐𝛑
𝟐𝟒
rad

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

ETUDE THEORIQUE D’UN FILTRE


PASSE BANDE PASSIF

1- SCHEMA ELECTRIQUE DU FILTRE


L,r
i

uc uB R0
ue Maille
uR0 us
+
2- EQUATION DIFFERENTIELLE

Loi des Mailles


uS + uB + uc = ue
𝐮
uS =uR0 = R0 i  i= 𝐒
𝐑𝟎
𝐝𝐢 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝐫
uB=L + r.i = + r.i = + uS
𝐝𝐭 𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎
𝐝𝐮 𝐮𝐒 𝟏
i =𝐂 𝐜=  uC= 𝒖𝑺 𝒅𝒕
𝐝𝐭 𝐑 𝟎 𝐑𝟎 𝐂

𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝐫 𝟏
uS + + uS + 𝐑 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎 𝟎𝐂

𝐫 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + uS + + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎 𝐂

𝐫 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
(1 + ) uS + +
𝐑𝟎𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐫+𝐑 𝟎 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
( ) uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue on pose 𝐫 + 𝐑 𝟎 =R
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭

𝐑 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
( ) uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

3- EXPRESSION DE LA TRANSMITTANCE :T

Ue(t)=Uem Sin(t+e)

Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬 𝝅
= Usm x  Cos(t+s)Usm x  sin(t+s+ 𝟐 )
𝐝𝐭

𝟏 𝟏
𝒖𝑺 𝒅𝒕 −  Usm Cos(t+s) Usm sin(t+s- 𝟐 )
𝝅
𝛚 𝛚

On remplace ces expressions dans l’équation différentielle

𝐑 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
( ) uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐑 𝟏
Usm Sin(t+s)+ =
𝐋 𝝅 𝝅
ω Usm sin(t+s+𝟐 )+ 𝐑 𝐂𝛚 Usm Sin(t+s− 𝟐 )
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝟎

Uem Sin(t+e)

Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝐋𝛚 𝝅 𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝑽𝟐 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝟐 +𝑽𝟑 𝐑 𝐂𝛚 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 − 𝟐
𝟎 𝟎 𝟎

=𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝐞
𝐋𝛚 𝟏
Construction de FRESNEL (cas ou > 𝐑 𝐂𝛚 )
𝐑𝟎 𝟎

𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝐔𝐞𝐦 𝐋𝛚
𝐔𝐬𝐦
𝐑𝟎

e

𝐑
s 𝐑𝟎
𝐔𝐬𝐦

s -e

=0

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

D’après Pythagore on

2 𝐑 𝐋𝛚 𝟏
(Uem) = ( 𝐔𝐬𝐦)2 +[ ( 𝐔𝐬𝐦 − 𝐔𝐬𝐦)2 ]
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝐑 𝐋𝛚 𝟏
 (Uem)2= [ ( )2 + ( − )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝟐
 (Uem)= 𝐑 𝟐
(
𝐑𝟎
) + (𝐋𝛚
𝐑
− 𝐑 𝟏𝐂𝛚 ) ] 𝐔𝐬𝐦
𝟎 𝟎

La transmittance T est donnée par


 𝐑𝟎
𝐔𝐬𝐦 𝟏
T= = = 𝐑
𝐔𝐞𝐦 𝐋𝛚 𝟏
𝐑 𝟐 𝐋𝛚 𝟏 𝟏+ ( − )𝟐 ]
( ) +( − )𝟐 ] 𝐑 𝐑𝐂𝛚
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝐑𝟎
On pose T 0=
𝐑
𝟏
ω0=
𝐋𝐂
𝐋𝛚𝟎 𝟏
Q= =
𝐑 𝐑𝐂𝛚𝟎
𝛚 𝐍
X= = fréquence renduite
𝛚𝟎 𝐍𝟎

𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎
T=
𝐋𝛚𝛚 𝛚
= 𝐋𝛚 𝛚 𝛚
= 𝛚 𝛚
𝟏 + ( 𝐑𝛚 𝟎 −𝐑𝐂𝛚𝟎𝛚 )𝟐 ] 𝟏 + ( 𝐑𝛚𝟎 − 𝐑𝐂𝛚𝟎 𝛚 )𝟐 ] 𝟏 + (𝛚 𝐐− 𝛚𝟎 𝐐)𝟐 ]
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎

𝐓𝟎 𝐓𝟎
=
𝐍 𝐍
= 𝟏
𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐍 − 𝐍𝟎 )𝟐 ] 𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − 𝐗 )𝟐 ]
𝟎

𝐓𝟎
T=
𝟏
𝟏+ 𝐐𝟐 (𝐱 − )𝟐 ]
𝐗

𝐑𝟎
Remarque : T0= <1 car R0< R puisque (R=R0+r)
𝐑
Quelque soit N T < 1  le filtre est un atténuateur de
tension
Pour N=N0  T=T0

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

4- EXPRESSION DU GAIN

𝐓𝟎
G=20logT  G= 20 log ( )
𝟏
𝟏+ 𝐐𝟐 (𝐱 − 𝐗 )𝟐 ]

𝟏 𝟐
=20 logT0- 20 log ( 𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ]
𝐗

𝟏 𝟐
=G0- 10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) avec G0=20 logT0
𝐗

𝟏 𝟐
G=G0- 10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) )
𝐗

5- Bande passante et fréquence de coupure

Le filtre est passant si G ≥ G0-3dB

𝟏 𝟐
 G0- 10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≥ G0-3
𝐗
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
 -10 log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≥ -3  log (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≤ 0.3
𝐗 𝐗
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
 (𝟏 + 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ) ≤ 100.3  𝐐𝟐 (𝐱 − ) ≤ 100.3 -1
𝐗 𝐗
𝟏 𝟐
 𝐐𝟐 (𝐱 − ) ≤1
𝐗
𝟏 𝟐
 (𝐱 − ) ≤ 𝟏𝟐
𝐗 𝐐

𝟏 𝐗
𝟏 𝟏 𝟏
𝐱− 𝐗
≤ 𝐐𝟏 𝐱𝟐 − 𝐐
− 𝟏 ≤ 𝟎 (𝟏)
 −𝐐 ≤ 𝐱 − ≤ 𝐐  
𝐗 𝐱− 𝟏
𝐗
≥ − 𝟏
𝐐
𝐱𝟐 + 𝐗𝐐 − 𝟏 ≥ 𝟎 (𝟐)

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On a deux équations de second degré à résoudre

𝐗
(1) 𝐱𝟐 − −𝟏≤𝟎
𝐐

𝟏 𝟏
𝐐
+ 𝟐
+𝟒 𝟐
𝐐 𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐
𝐱𝟏 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≥𝟎
= b2-4ac=
𝟏
𝟐 +4
𝐐 𝟏
− 𝟏
+𝟒
𝐐 𝟐 𝟐
𝐐 𝟏− 𝟏+𝟒𝐐
𝐱𝟐 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≤ 𝟎 à 𝐫𝐞𝐣𝐞𝐭𝐞𝐫

𝐗
(2) 𝐱𝟐 + −𝟏≥𝟎
𝐐

𝟏
−𝐐 + 𝟏𝟐+𝟒 𝟐
−𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐

𝐐
𝐱, 𝟏 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≥𝟎
= b2-4ac=
𝟏
𝟐 +4
𝐐 𝟏
−𝐐 − 𝟏𝟐+𝟒 𝟐
𝐐 −𝟏− 𝟏+𝟒𝐐
𝐱"𝟐 = 𝟐
= 𝟐𝐐
≤ 𝟎 à 𝐫𝐞𝐣𝐞𝐭𝐞𝐫

 X’1 ≤ X ≤ X1
𝐍 𝐍𝐛 𝐍𝐡
X= ; X’1= ; X1=
𝐍𝟎 𝐍𝟎 𝐍𝟎

𝐍𝐛 𝐍 𝐍𝐡
 ≤ ≤
𝐍𝟎 𝐍𝟎 𝐍𝟎

𝐍𝐡 𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐𝟐 𝐍𝟎
=  Nh = ( 𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝐐𝟐 ) fréquence de coupure haute
𝐍𝟎 𝟐𝐐 𝟐𝐐

𝐍𝐛 −𝟏+ 𝟏+𝟒𝐐𝟐 𝐍𝟎
=  Nb = ( −𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝐐𝟐 ) fréquence de coupure basse
𝐍𝟎 𝟐𝐐 𝟐𝐐

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Bande passante [Nb ;Nh]

Largeur de la bande passante


𝐍𝟎 𝐍𝟎 𝐍𝟎
N=Nh-Nb= ( 𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝐐𝟐 - ( −𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝐐𝟐 ) =
𝟐𝐐 𝟐𝐐 𝐐

FILTRE PASSE BANDE


N (Hz)
10 100 1000 10000
G (dB)

-5

-10

-15

-20

-25

-30
Nb
N
Nh

FILTRE PASSE BANDE


transmittance (T)
0.4

0.3
𝑇0
2
0.2

0.1

0.0
10 𝑁𝑏
100 𝑁ℎ
1000 10000
N(Hz)

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Remarque : selectivité du filtre


𝐍𝟎
N=
𝐐

Si Q augmente  N diminue  la bande passante devient étroite

La sélectivité du filtre augmente avec Q d’où le nom de


facteur de qualité Q caractéristique du filtre

Un filtre n’est sélectif que si Q est nettement supérieure à 1


𝑳 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
Pour le filtre est sélectif si R=R0+r est plus petite
𝑪 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆

𝐋𝛚𝟎 𝟏
Q= =
𝐑 𝐑𝐂𝛚𝟎
R= (R0+r) diminue Q augment  N diminue

R01 > R02 > R03

Transmittance (T)

R01

R03

R02
N3

N2

N(Hz)
N1
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6- Déphasage s -e

D’après la construction de Fresnel on a


𝟏
−𝐋𝛚
Tg 𝐂𝛚

𝐑

si N=0  tg +∞   = 2 
𝜋

si N=N0  tg=0   =0

Si N=Nh  tg=-1  =−
𝜋
4

si N =Nb   tg  = 4
𝜋

si N+∞  tg+∞   =− 
𝜋
2

FILTRE PASSE BAS ACTIF

10 100 N0 1000 10000


N (Hz)

90

45
 (degrés)

0
-45

-90

Nb Nh

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Exercice N°1
On réalise le circuit électrique formé par une association en série, d’un dipôle résistor de résistance
R0 réglable, d’une bobine d’inductance et de résistance interne r et d’un condensateur de capacité
C. L’ensemble est alimenté par un générateur de tension alternative uE(t) =UM sin(2t) de
fréquence N réglable et qui maintient à ses bornes une tension efficace U constante.
L ,r
A

C
uE(t) GBF R0 uS(t)

M
Le circuit étudier constitue un filtre électrique, les tensions uE(t)= Uemsin(2N t) et
uS(t)=u R0(t)= USmsin(2N t+s) sont respectivement la tension d’entrée et la tension de sortie du filtre
Dans la suite on néglige la résistance interne r de la bobine et on règle Um=10 V et R0= 10k
et on fait varier la fréquence N du GBF et on relève chaque fois la valeur UR0m tension
maximale aux bornes du résistor ,Les mesures permettent de tracer la courbe G=f(N) donner
𝑼
par figure-1 avec G=20 log ( 𝒔𝒎 ) Gain du filtre
𝑼𝒆𝒎

1 10 100 1000 10000 100000


N (Hz)
0

-5

-10
Gain (dB)

-15
Figure-1

-20

-25

-30

1- En exploitant la courbe de la figure-1


a- Donner la nature du filtre
b- Déterminer graphiquement la fréquence propre du circuit N0
c- Déterminer graphiquement les fréquences de coupures du filtre

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d- En déduire la largeur de sa bande passant N


2- Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension de sortie uS(t) du filtre
3- Faire la construction de Fresnel pour N<N0 et montrer que le gain du filtre est donné par
l’expression suivante
𝟐𝛑𝐍𝐋 𝟏
𝑮 = −𝟏𝟎 𝐥𝐨𝐠(𝟏 + ( − )𝟐 )
𝐑𝟎 𝐑𝟎𝟐𝛑𝐍𝐂
4- Une étude théorique permet de déterminer les expressions des fréquences de coupures Nh et Nb
𝑵𝟎 𝑵𝟎
Nb= −𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝑸𝟐 et Nh= 𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝑸𝟐
𝟐𝑸 𝟐𝑸
𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐋 𝟏
avec Q= =
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐂

a- Donner le nom de Q pour un filtre électrique


b- Exprimer Q en fonction de N0 et N ; puis calculer sa valeur
c- En déduire alors la valeur de L et la valeur de C
5- Sans changer les valeurs de C et de L, on règle la valeur de R0=30k
Indiquer en justifiant si les grandeurs suivantes changes ou non
- La fréquence propre N0 du circuit
- La largeur N de la bande passante

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Correction Nh=2000Hz
Nb=500Hz

1 10 100 1000 10000 100000


N (Hz)
0
-3dB
-5

-10
Gain (dB)

-15

-20

-25

-30

1- a - D’après la courbe G=f(N) le filtre est un filtre passe bande


b- pour G=G0 N=N0=1000Hz (d’après la courbe)
c- le filtre est passant pour G=G0-3dB =0-3=-3dB
graphiquement Nb=500Hz et Nh=2000Hz
d N= Nh-Nb=2000-500=1500Hz
2- Loi des Mailles
uS + uB + uc = ue
𝐮
uS =uR0 = R0 i  i= 𝐒
𝐑𝟎
𝐝𝐢 𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝐋 𝐝𝐮𝐬
uB=L + r.i = =
𝐝𝐭 𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐝𝐮𝐜 𝐮𝐒 𝟏
i =𝐂 =
𝐝𝐭 𝐑 𝟎
 uC= 𝒖𝑺 𝒅𝒕
𝐑𝟎𝐂

𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + + +𝐑 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝟎𝐂

𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + + 𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭 𝐑𝟎 𝐂
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭

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𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭

3-
Ue(t)=Uem Sin(t)

Us(t)=Usm Sin(t+s)
𝐝𝐮𝐬 𝝅
= Usm x  Cos(t+s)Usm x  sin(t+s+ 𝟐 )
𝐝𝐭

𝟏 𝟏
𝒖𝑺 𝒅𝒕 −  Usm Cos(t+s) Usm sin(t+s- 𝟐 )
𝝅
𝛚 𝛚

On remplace ces expressions dans l’équation différentielle

𝐋 𝐝𝐮𝐬 𝟏
uS + +
𝐑𝟎 𝐂
𝒖𝑺 𝒅𝒕 = ue
𝐑 𝟎 𝐝𝐭
𝟏
Usm Sin(t+s)+ = Uem Sin(t)
𝐋 𝝅 𝝅
ω Usm sin(t+s+ 𝟐 )+ 𝐑 𝐂𝛚 Usm Sin(t+s− 𝟐 )
𝐑𝟎 𝟎

Vecteurs de FRESNEL
𝐑 𝐋𝛚 𝝅 𝟏 𝝅
𝑽𝟏 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝑽𝟐 𝐑 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 + 𝟐 +𝑽𝟑 𝐑 𝐂𝛚 𝐔𝐬𝐦 ; 𝐬 − 𝟐 =𝑽 𝐔𝐞𝐦 ; 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎

𝐋𝛚 𝟏
Construction de FRESNEL (cas ou > 𝐑 𝐂𝛚 )
𝐑𝟎 𝟎

𝟏
𝐔𝐬𝐦
𝐑 𝟎 𝐂𝛚
=0

s-e= s
𝐔𝐞𝐦 𝐋𝛚
𝐔𝐬𝐦
𝐑𝟎

s

𝐔𝐬𝐦
D’après Pythagore on

2 𝐋𝛚 𝟏
(Uem) = (𝐔𝐬𝐦)2 +[ ( 𝐔𝐬𝐦 − 𝐔𝐬𝐦)2 ]
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

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𝐋𝛚 𝟏
 (Uem)2= [ 1+ ( − )2 ] 𝐔𝐬𝐦2
𝐑𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝟐
 (Uem)= 𝟏+ (𝐋𝛚
𝐑
− 𝐑 𝟏𝐂𝛚 ) ] 𝐔𝐬𝐦
𝟎 𝟎

La transmittance T est donnée par

 𝐔𝐬𝐦 𝟏
T= =
𝐔𝐞𝐦 𝟏+ (
𝐋𝛚

𝟏
)𝟐 ]
𝐑 𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝟏
G=20logT  G= 20 log ( 𝐋𝛚 𝟏
)
𝟏+ ( − )𝟐 ]
𝐑 𝟎 𝐑 𝟎 𝐂𝛚

𝟐
=20 log1- 20 log ( 𝟏+ (𝐋𝛚
𝐑
− 𝐑 𝟏𝐂𝛚 ) ]
𝟎 𝟎

𝐋𝛚 𝟏 𝟐
= - 10 log (𝟏 + ( − ) )
𝐑𝟎 𝐑𝟎 𝐂𝛚

𝟐𝛑𝐍𝐋 𝟏 𝟐
= - 10 log (𝟏 + ( − ) )
𝐑𝟎 𝟐𝛑𝐑𝟎 𝐂𝐍

4- a- Q :facteur de qualité du filtre


𝑵𝟎 𝑵𝟎
b- N=Nh-Nb= 𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝑸𝟐 - −𝟏 + 𝟏 + 𝟒𝑸𝟐
𝟐𝑸 𝟐𝑸

𝑵𝟎 𝑵𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
N= Q= = = 0.667
𝑸 ΔN 1500

𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐋 𝐑 𝑸 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝐱 𝟎.𝟔𝟔𝟕


C - Q=
𝐑𝟎
 L= 𝟐𝛑𝑵𝟎
𝟎
= 𝟐𝛑𝟏𝟎𝟎𝟎
=1.06 H
𝟏 𝟏 𝟏
Q=
𝐑𝟎 𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐂
 C= = =2.4 x10-9F
𝐑 𝟎 𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐐 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝐱𝟐𝛑𝐱𝟏𝟎𝟎𝟎𝐱𝟎.𝟔𝟔𝟕

5- - N0 ne change pas car N0 ne dépend pas de R0


𝑵𝟎 𝑵𝟎
N change (car elle dépend de R0)N= = 𝟏 = 𝐑 𝟎 𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐂𝟏
𝑸
𝐑𝟎 𝟐𝛑𝐍𝟎 𝐂

 N augmente

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EXERCICE-2 –(CORRIGE )

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CORRECTION

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Exercice-3

A l'aide d'un résistor de résistance R0 = 100 , d'un condensateur de capacité C et d'une
bobine d'inductance L et de résistance r, on réalise le filtre schématisé sur la figure -1

L,r
i

uc uB R0
Figure-1
ue uR0 us

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On applique à l'entrée de ce filtre une tension sinusoïdale uE(t) d'amplitude UEm = 4V

et de fréquence N réglable. La courbe de la figure-2 représente l'évolution de la transmittance T du


filtre en fonction de la fréquence N. Cette transmittance est donnée par la relation suivante

𝐓𝟎
T=
𝟏
𝟏+ 𝐐𝟐 (𝐱 − 𝐗 )𝟐 ]

𝐑𝟎 𝐍
Avec T0= 𝐑
et R=R0+r et X= 𝐍𝟎
fréquence renduite

N0 est la fréquence propre du filtre ; Q le facteur de qualité du filtre.

T FIGURE-2
0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400


0.3

1- La transmittance T(N) possède une valeur maximale T0. N(Hz)


a- Déterminer en fonction de N0 l'expression de la fréquence N à laquelle la transmittance est
maximale. Exprimer alors T0 en fonction de R0 et r.

b- 0.2
Déterminer graphiquement les valeurs de N0 et T0.
c- En déduire que r 43 .
2-
𝑻𝟎
a-0.1 Déterminer graphiquement les fréquences N1 et N2 ( N2 >N1) pour Les quels T = 𝟐
Que représentent ces fréquences pour ce filtre.
0

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On prendra 𝟐=1,4.

b- En déduire la valeur de la largeur N de la bande passante du filtre ainsi que la valeur du


Coefficient Q.

3- Pour la fréquence N0, on observe sur l'écran de l'oscilloscope l'oscillogramme de la tension uE(t)
représenté sur la figure_3.

Figure-3

a- Représenter pour cette fréquence, l'oscillogramme de la tension uS(t). Les sensibilités


verticales des voies Y1 et Y2 sont égales à 1 V.div-1.

b- Nommer le phénomène qui se produit dans le circuit pour cette fréquence


4-
a- écrire l'expression du coefficient Q en fonction de L, N0, R0 et r.
b- En déduire la valeur de L
c- Déterminer la valeur de la capacité C du condensateur.
5- On remplace le résistor R0 par un autre de résistance 200 sans modifier les autres composants
du circuit.

a- Indiquer si les grandeurs suivantes sont modifiées ou restent inchangées. Justifier


brièvement chaque réponse.

 réquence N0 ;
 facteur de qualité Q ;
 la largeur N de la bande passante.
b- Dire, en le justifiant, si le filtre devient plus ou moins sélectif.

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Multivibrateurs astables à
amplificateur opérationnel
A- INTRODUCTION
Pour le fonctionnement des circuits séquentiels tels que les bascules, les compteurs, le convertisseur
analogique-numérique et numérique analogique ainsi que les microprocesseurs et les
microcontrôleurs, on a besoin de concevoir des circuits d’horloge. Parmi ces circuits générateurs
d’horloge, on a la famille des multivibrateurs.
Les multivibrateurs sont des montages qui produisent des signaux périodiques non sinusoïdaux.
Chaque multivibrateur est constitué essentiellement d’un comparateur ( A.O.P, portes logiques..)
d’un réservoir d’énergie et d’une source autonome d’énergie (tension d’alimentation ou de
polarisation)

B- Les multivibrateurs astable

C'est une bascule comportant 2 états instables et qui bascule


périodiquement (période T) et spontanément d'un état à l'autre.
Cet élément ne possède pas d'entrée et fonctionne dès qu'il est mis sous
tension.
Un montage astable est un générateur autonome qui délivre une tension
périodique de forme rectangulaire ou carré
La période dépend des composants constituant l'astable, en général la
période est définie par un condensateur et un résistor.
L'astable est utilisé dans les montages électroniques pour fabriquer un
signal d'horloge permettant de synchroniser d'autres fonctions.

Tension d’alimentation

S
Astable
S

T0

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C- Multivibrateurs astables à amplificateur opérationnel

I- MONTAGE DE BASE : COMPARATEURS À DEUX SEUILS

1- La caractéristique de transfert d'un amplificateur opérationnel idéal

L'exploitation de cette caractéristique montre qu’un amplificateur opérationnel idéal fonctionne sous
trois états:

Us
+ Usat
Régime de saturation
Régime linéaire



-Usat
Régime de saturation

 Si ε = 0v:
Vs peut prendre toute valeur tel que
–Vsat < Vs <Vsat avec Vsat = Vp la tension de polarisation d’amplificateur.
 Si ε > 0v: Vs ne peut prendre que la valeur Vsat.
 Si ε < 0v: Vs ne peut prendre que la valeur -Vsat.

Conclusion
Pour avoir un multivibrateur à l'aide d'un amplificateur opérationnel. Il suffit d'avoir un circuit de
commande qui permet de basculer ε de la valeur positive vers une valeur négative et inversement
d'une manière périodique pour avoir une succession des valeurs Vsat et -Vsat

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2- Montage comparateur
a- Expérience-1 :
A l’aide de deux résistors, d’un amplificateur opérationnel (LM301) et d’un générateur “basse fréquence»,on
réalise le montage suivant L’amplificateur opérationnel, polarisé sous les tensions Vp = 12V et – Vp = - 12V

+
GBF ue
R2 us

R1

On fixe les résistances R1 et R2 a la même valeur puis on règle le générateur BF pour qu'il délivre entre ses
bornes une tension alternative sinusoïdale d’environ 20 V crête a crête et de fréquence N. Appelée tension
de commande
Sur l’écran de l’oscilloscope on obtient les deux oscillogrammes

10 v

-10V

On remarque qu'ils existent deux valeurs pour Us : Us = Vsat ou Us = –Vsat


et qu’ils existent deux valeurs particulières pour Ue.
Pour Ue = 10V  Us bascule de sa haute valeur Vsat vers sa basse valeur -Vsat
Et pour Ue = - 10V  Us bascule de sa basse valeur -Vsat vers sa haute valeur Vsat.
On appel alors, ces deux valeurs tensions seuils ; plus précisément :
Ue = tension de bascule haut-bas = 10V = UHB
Ue = tension de bascule bas-haut = -10V = UBH

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b- Expérience-2 :

Pour mieux comprendre ce phénomène, on met l'oscilloscope en mode XY qui permet de représenter la
caractéristique de transfert US = f(Ue). (hystérésis)

vs
Vsat

UHB ve
UBH
vseuil2 vseuil1

-Vsat

c- Conclusion

Ce montage fait la comparaison de la tension Ue par rapport aux deux tensions de bascule, ce qui
justifie sa nomenclature par comparateur

3- Expressions des deux tensions de bascule


-

+
GBF ue i2
R2 us

R1
U2
U1
i1

Loi des mailles


U2 – ε –Ue = 0 donc ε = U2 - Ue sig ε = R1i1- Ue
D'autre part
Vs = U1 + U2 = R1i1 + R2i2
Loi des nœuds
i2 = i1 + i+ avec i+ = 0 donc i2 = i1 et par suite Vs = (R1 + R2) i2
Vs
Ce qui donne i2  ce qui donne
=
( R1  R2 ) 𝑅1
.Vs-Ue
𝑅1+𝑅2
𝑅1
Tant que ε > 0, Us = Vsat donc .Vsat-Ue >0
𝑅1+𝑅2

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Lorsque ue augmente la valeur de ε diminue, dés que ε s'annule pour être négative, la
sortie bascule de sa haute valeur Vsat vers sa basse valeur -Vsat.

𝑅1 𝑅1
Lorsque ε = 0 on a .Vsat=Ue  𝑈𝑒 = 𝑈𝐻𝐵 = 𝑉𝑠𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2
𝑅2 + 𝑅1

𝑅1 𝑅1
Tant que ε < 0, Us = -Vsat donc - .Vsat=Ue < 0  𝑈𝑒 = 𝑈𝐵𝐻 = − 𝑉𝑠𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2 𝑅2 + 𝑅1

4- Multivibrateur astable.
a- Expérience
R

Voie-1
-
Voie-2
+
uC C R2 us
R1

Voie-2

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b- Exploitation d'oscillogramme

On remarque que le condensateur se met à se charger, sous la tension EH = Vsat, se qui entraîne
l'augmentation de la valeur de la tension d'entrée Uc de zéro jusqu'à UHB, la tension Us bascule de
sa haute valeur Vsat vers sa basse valeur –Vsat.
Le condensateur se met à se décharger sous la tension EB = -Vsat, ce qui entraîne la diminution de
Uc jusqu’à UBH . Et vice vers ça.
Le fonctionnement se reproduit d’une manière identique le signal Us et périodique
c- Etude théorique:
Puisque l’amplificateur est idéal Le schéma du circuit de multivibrateur est équivalent au schémas
ci-dessous

uR
uS
uC

Equation différentielle :
dUc
Loi des mailles : uc+uR=us  uc+Ri=us or i= C.
dt
dUc = 𝐸𝐻 ∶ 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑎𝑢𝑡
 R C. + Uc = us us
dt = 𝐸𝐵 : 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑏𝑎𝑠

Soit uc  A .e  .t  B une solution de cette équation différentielle


𝑑𝑢𝑐 𝛼𝑡
on a = 𝛼𝐴𝑒
𝑑𝑡

En remplace dans l’équation différentielle :

RC 𝛼𝐴𝑒 𝛼𝑡 + 𝐴𝑒 𝛼𝑡 + 𝐵 = 𝑢𝑠 𝐴𝑒 𝛼𝑡 𝑅𝐶𝛼 + 1 + 𝐵 = 𝑢𝑠


1 1
 𝑅𝐶𝛼 + 1 = 0 ==> 𝛼 = − 𝑅𝐶 = − 𝜏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜏 = 𝑅𝐶

A t=0 uc(0) = ui  ui=A+B


= 𝐸𝐻 ∶ 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑎𝑢𝑡
A t  +∞  uc(+∞) =uf= B = 𝐸𝐵 : 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑏𝑎𝑠

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𝒕
𝑢𝑖 = 𝐴 + 𝐵 Uc(t) = 𝒖𝒊 − 𝒖𝒇 𝒆−𝝉 +uf
  A= ui-uf 
𝑢𝑓 = 𝐵
d- Expression de la période T

Soit t= tf-ti , la durée nécessaire à uc(t) pour passer de sa valeur initiale ui à
une valeur donnée u0
𝒖𝒊−𝒖𝒇
𝑡 𝑡
Uc(t) = (𝑢𝑖 − 𝑢𝑓)𝑒 −𝜏 +uf  𝑒 −𝜏 =
𝑢𝑐 𝑡 −𝑢𝑓
 t=  Log( )
𝒖𝒄(𝒕)−𝒖𝒇
𝑢𝑖 −𝑢𝑓

𝒖𝒊−𝒖𝒇
t=ti uc=ui  ti=  Log( )
𝒖𝒊−𝒖𝒇

𝒖𝒊−𝒖𝒇
t=tf uc=u0  tf=  Log(
𝒖𝒊−𝒖𝒇
)  t= tf-ti =  Log( )
𝒖𝟎−𝒖𝒇 𝒖𝟎−𝒖𝒇

𝑬𝑯
𝑼𝑯𝑩

Décharge

Charge

𝑼𝑩𝑯

𝑬𝑩
𝑻𝟏 𝑻𝟐

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Au cours de la charge t=T1


𝑢𝑓 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑠é𝑒 à 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = 𝐸𝐻
𝑢0 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 à 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 = 𝑈𝐻𝐵
𝑢𝑖 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 = 𝑢𝑖𝑐

𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻
T1= Log( )
 𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐻

Au cours de la décharge t=T2

𝑢𝑓: 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑠é𝑒 à 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = 𝐸𝐵


𝑢0: 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 à 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 = 𝑈𝐵𝐻 .
𝑢𝑖 : 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 = 𝑈𝐻𝐵

𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵
T2= Log( )
 𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐵

D’où l’expression de T

𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻 𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵


T= T1+T2 = Log [( . )]
𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐻 𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐵

Pour un multivibrateur astable à amplificateur


Au cours de la charge
𝑅1
𝑢𝑖𝑐 = 𝑈𝐵𝐻 = − . Vsat 𝑅1
𝑅1+𝑅2 − 𝑅1+𝑅2 .Vsat−𝑉𝑠𝑎𝑡
𝐸𝐻 = 𝑉𝑠𝑎𝑡  T1= Log( 𝑅1 )
𝑅1 .Vsat−𝑉 𝑆𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2
𝑈𝐻𝐵 = . Vsat
𝑅1+𝑅2

𝟐𝐑𝟏

T1= Log(𝟏 + )
𝑹𝟐

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Au cours de la décharge
𝑅1
𝑢𝑖𝑐 = 𝑈𝐻𝐵 = . Vsat 𝑅1
𝑅1+𝑅2 .Vsat+𝑉𝑠𝑎𝑡 2R1
𝐸𝐵 = −𝑉𝑠𝑎𝑡  T2= Log( 𝑅1
𝑅1+𝑅2
) T2= Log(1 +
𝑅2
)
𝑅1 – .Vsat+𝑉𝑆𝑎𝑡
𝑅1+𝑅2
𝑈𝐵𝐻 = − . Vsat
𝑅1+𝑅2

𝟐𝐑𝟏
T=T1+T2= 2 Log(𝟏 + ) =2T1=2T2
𝑹𝟏

 Cas particulier R1=R2  T= Log(𝟏 + 𝟐 ) =  Log(𝟑 )= 2.2 

Rapport cyclique d’un multivibrateur astable

𝑻𝟏 𝑻𝟏
= = = 0.5 = 50 ℅ => le multivibrateur est dit symétrique
𝑻 𝟐𝑻𝟏

Remarque
La période dépend donc de tous les éléments du circuit : R, R1, R2 et C. Le signal de sortie
est un signal rectangulaire symétrique (rapport cyclique de 50%). Afin de modifier ce rapport,
le montage ci-dessous peut être mis en œuvre :

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Ce circuit permet d'avoir une maille de charge différente de celle de décharge, et, de fait, des
constantes de temps caractéristiques (constante "RC") différentes. La charge se fait via D1
(qui est passante lorsque la sortie est à +Vsat), R et (1-k)P. La décharge via D2 (qui est
passante lorsque la sortie bascule à -Vsat), R et k.P. On joue ainsi sur le temps de charge et
de décharge du condensateur, et donc sur le rapport cyclique de Vs, via le potentiomètre. La
période du signal reste la même quelque soit la position de ce dernier,
Vous pouvez retrouver ce montage sans potentiomètre et avec deux résistances différentes
pour les mailles de charge et décharge, vous aurez alors un rapport cyclique fixé.

D' R'
τ' = R'C
D'' R''
τ'' = R''C

-  τ' ≠ τ''
+ donc T1 ≠ T2
C
us
Dans ce cas, le rapport cyclique
R2
R1
est réglable

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EXERCICE CORRIGE (BAC-2013)

Figure-7

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CORRECTION

1-b-

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Multivibrateurs astables
A porte logique CMOs
et TTL
A- INTRODUCTION
Il existe de nombreux montages de multivibrateurs astables utilisant deux portes
CMOS et TTL.
On cherche à réaliser un oscillateur multivibrateur astable à l’aide de portes logiques c’est-à-
dire de composants fonctionnant en régime saturé et dont l’état de sortie dépend de l’état de
deux entrées en suivant les règles de la logique booléenne
Les portes logiques sont donc très utilisées dans le traitement des signaux numériques.
En notant 0 et 1 les valeurs des différents états (correspondant à des valeurs de tension qui
différent suivant la technologie utilisée), on trouve différents types de portes :

B- Les multivibrateurs A porte logique CMOs et TTL

I- Cas d’une porte CMOS 4093


1-MONTAGE COMPARATEUR

A l’aide de la porte logique

CMOS 4093 montée en inverseur,

on réalise le montage ci-dessous

GBFG ue
us
BF

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En appliquant a son entrée une tension triangulaire préalablement calibrée et en


utilisant les entrées voie-1 et voie-2 en mode DC (Direct Curent en anglais), et visualiser
simultanément ve, et vs. On obtient les deux oscillogrammes ci-dessous

Ue

𝟑𝐔𝐃𝐃
𝟒
𝐔𝐃𝐃
𝟐

Temps
Us

𝐔𝐃𝐃

Temps
On remarque qu'ils existent deux valeurs pour Us : Us = 0 ou Us = UDD. et deux
valeurs particulières pour Ue.
𝟏
Pour Ue = 𝟐 UDD  Us bascule de sa basse valeur 0 vers sa haute valeur UDD
𝟑
Pour Ue = 𝟒 UDD  Us bascule de sa haute valeur UDD vers sa basse valeur 0.

On appel alors, ces deux valeurs tensions seuils ; plus précisément :


𝟑 𝟏
UHB = tension de bascule haut-bas = 𝟒
UDD et UBH = tension de bascule bas-haut = 𝟐 UDD

Caractéristique de transfert

En appliquant a son entrée une tension triangulaire préalablement calibrée et en


utilisant les entrées Y1 et Y2 en mode DC on obtient, en mode XY, la caractéristique de
transfert VS = f(VE)
On obtient l’hystérésis ci-dessous

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Vs
UDD

𝟏
UBH = 𝟐 UDD
Et
𝟑
UHB = 𝟒 UDD
Ve

𝟏 𝟑
UDD UDD
𝟐 𝟒

2- Les multivibrateurs A porte logique CMOS 4093


a- Schéma du multivibrateur

Voie-1
Voie-2

uc us

b- Principe de fonctionnement :

Le fonctionnement d'un tel montage est semblable a celui du multivibrateur a


amplificateur opérationnel. En effet, le condensateur est initialement décharge : uC =
0 et us = UDD.
Le condensateur commence à se charger a travers la résistance R et par conséquent,
uC croit exponentiellement vers UDD. Mais, une fois le seuil de basculement UHB est
atteint, le condensateur commence à se décharger et uC décroit vers zéro. Mais, une
fois la tension d’entrée de l’inverseur CMOS (tension uC) atteint le deuxième
seuil de basculement UBH, le condensateur commence a se charger de nouveau et ainsi
de suite
Les chronogrammes des tensions us et uC sont schématisés sur la figure ci-dessous

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𝑼𝒄 𝒖𝒔
𝑼𝑫𝑫
𝟑
𝑼
𝟒 𝑫𝑫
𝟏
𝑼
𝟐 𝑫𝑫

c- Expression de la période T

Au cours de la phase de charge

𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻
Au cours de la charge t=T1  T1= Log( )
𝑈0 −𝐸𝐻

- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiC = UBH


- la tension finale visée est : EH = UDD.
3
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau haut est U0 = UHB= 𝑈𝐷𝐷
4

1
𝐸𝐻 = 𝑈𝐷𝐷 𝑈 −𝑈𝐷𝐷
2 𝐷𝐷
1  T1= Log( 3 )  T1= Log (2 )
𝑢𝑖𝑐 = 𝑈𝐷𝐷 𝑈 −𝑈𝐷𝐷
4 𝐷𝐷
2

Au cours d'une phase de décharge


𝑈 𝑖𝐷 −𝐸𝐵
Au cours de la décharge t=T2  T2= Log( )
𝑈0 −𝐸𝐵

- La tension initiale aux bornes du condensateur UiD = UHB


- la tension finale visée est EB = 0.
1
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau bas est U0= UBH= 𝑈𝐷𝐷
2

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𝐸𝐵 = 0 3
1 𝑈 −0
𝑈𝐵𝐻 = 𝑈𝐷𝐷  T2= Log(41 𝐷𝐷 )  T2= Log ( )
3
2 𝑈𝐷𝐷 −0 2
3 2
𝑢𝑖𝐷 = 𝑈𝐷𝐷
4

En fin la période du multivibrateur


3
T=T1+T2= Log (2 )+  Log ( ) = Log (3 )
2

Rapport cyclique d’un multivibrateur astable

𝑻𝟏
= =0.63= 63 ℅ => le multivibrateur n’est pas symétrique
𝑻

II- Cas d’une porte CMOS 4011 ou porte TTL SN74HC00N

1- Montage Comparateur
A l’aide de la porte logique SN74HC00N OU CMOS 4011B montée en inverseur,
on réalise le montage ci-dessous
Y1

R  Y2

ue SN74HC00N
OU us
GBF
CMOS 4011B

Le circuit intégré SN74HC00N contient 4 portes NAND la porte 3 réalise un


inverseur à partir d’une fonction NAND (les entrées A3 et B3 sont reliées entre-
elles) C3 sortie.
Le circuit intégré logique TTL SN74HC00N alimenté sous la tension continue VDD= +5 V.

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Le circuit intégré CMOS 4011B contient 4 portes NAND la porte 4 réalise un


inverseur à partir d’une fonction NAND (les entrées A4 et B4 sont reliées entre-
elles) Q3 sortie
Le circuit intégré logique CMOS4011B alimenté sous la tension continue VDD= +5 V.

Le circuit intégré CMOS 4011B


En appliquant a son entrée une tension triangulaire préalablement calibrée et en
utilisant les entrées voie-1 et voie-2 en mode DC (Direct Curent en anglais), et visualiser
simultanément ue, et us. on obtient les deux oscillogrammes ci-dessous
ue

UDD

𝐔𝐃𝐃
𝟐

Temps
us

𝐔𝐃𝐃

Temps

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On remarque qu'ils existent deux valeurs pour Us : Us = UDD ou Us = 0 V


et qu'il existe une valeur particulière pour Ue.
𝟏
Pour Ue = 𝟐 𝑼𝑫𝑫  Us bascule de sa basse valeur 0 vers sa haute valeur UDD
𝟏
Pour Ue = 𝟐 𝑼𝑫𝑫  Us bascule de sa haute valeur UDD vers sa basse valeur 0

On appel alors, ces deux valeurs tensions seuils ; plus précisément :


𝟏 𝟏
UHB = tension de bascule haut-bas = 𝟐 𝑼𝑫𝑫 et UBH = tension de bascule bas-haut = 𝟐 𝑼𝑫𝑫

Caractéristique de transfert
En mode XY, la caractéristique de us
UDD
transfert ue = f(ue)
𝟏
UBH = UHB = UDD
𝟐

𝟏 UDD ue
𝟐
UDD
Remarque : Circuits logique TTL

C'est la porte NAND à 2 entrées qui et la porte logique de base de la famille TTL. Pour la
série TTL standard (74xx)

La caractéristique de transfert idéalisée uS=f(ue)

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2- Les multivibrateurs astables À porte logique CMOS 4011B


a- Schéma du multivibrateur

S1 E2 S2
E1  Rp 
Uc
Us1 Ue2 Us2
Ue1

La résistance Rp sert à augmenter la résistance d’entrée de la porte (2). Elle


doit rester grande devant R et alors, elle n’intervient pas dans l’expression de
la période d’oscillation.

b- Principe de fonctionnement :

Hypothèse de départ:

Ue1 uS1 uS2 uC

0 UDD 0 0

UC

US1 Ue2 US2

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 Pour t0<t<t1

Supposons que le condensateur est initialement décharge et uS1 = UDD.


En conséquence de la charge du condensateur à travers le résistor, la tension uC
croit exponentiellement au cours du temps en visant la tension UDD, en même
temps que le courant de charge qui diminue en tendant à s'annuler et
𝑼𝒆𝟐 = 𝑼𝒔𝟏 − 𝑼𝒄

𝟏
Pour t=t1  uc=𝟐 UDD
𝟏
La tension ue2 atteint en décroissant la valeur 𝑼𝑫𝑫 , la porte (2) bascule et
𝟐
uS2 passe de la valeur zero a UDD et uS1 passe de la valeur UDD a zéro

𝑼𝒔𝟏 = 𝟎
𝟏
Donc pour uc=𝟐 UDD 𝑼𝒔𝟐 = 𝑼𝑫𝑫
𝟏 𝟏
𝑼𝒆𝟐 = 𝑼𝒔𝟏 − 𝑼𝒄 = 𝟎 − 𝟐 𝑼𝑫𝑫 = − 𝟐 𝑼𝑫𝑫

 Pour t1<t<t2

Par conséquent, le sens du courant s'inverse et le condensateur commence à se


décharger à travers le résistor, la tension uC diminue exponentiellement au cours
du temps en visant la tension -UDD

𝟏
Pour t=t2  uc=− 𝟐 UDD

𝟏
La tension ue2 atteint en croissant la valeur UDD , la porte (2) bascule et
𝟐
uS2 passe de la valeur UDD a zéro et uS1 passe de la valeur zéro a UDD

𝑼𝒔𝟏 = 𝑼𝑫𝑫
𝟏 𝑼𝒔𝟐 = 𝟎
Donc pour uc = -𝟐 UDD
𝟏 𝟑
𝑼𝒆𝟐 = 𝑼𝒔𝟏 − 𝑼𝒄 = 𝑼𝑫𝑫 − − 𝟐 𝑼𝑫𝑫 = 𝟐 𝑼𝑫𝑫

 Pour t2<t<t3

Le condensateur se charge donc en visant la valeur UDD. Mais à t=t3, il y'a un nouveau
basculement et le cycle recommence.

Les chronogrammes des tensions us1, us2 et uC et ue2 sont schématisés sur la
figure ci-dessous

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𝑼𝒔𝟏
𝑼𝑫𝑫

𝑼𝒔𝟐
𝑼𝑫𝑫

𝑼𝒄

𝟏
𝑼
𝟐 𝑫𝑫

𝟏
− 𝑼𝑫𝑫
𝟐

𝑼𝒆𝟐
𝟑
𝑼
𝟐 𝑫𝑫
𝑼𝑫𝑫
𝟏
𝑼
𝟐 𝑫𝑫

𝟏
− 𝑼𝑫𝑫
𝟐

t0 t1 t2 t3

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c- Etude théorique :

Equation différentielle :
dUc
us2-uR+uc-us1=0  R C. + Uc = us1- us2
dt
On a deux cas possible

𝑢𝑠1 = 0
𝑐𝑎𝑠 − 1
𝑢𝑠2 = 𝑈𝐷𝐷

𝑢𝑠1 = 𝑈𝐷𝐷
𝑐𝑎𝑠 − 2
𝑢𝑠2 = 0

dUc
 R
C. + Uc = ±UDD
dt

d- Expression de la période T
𝑢 𝑖𝑐 −𝐸𝐻
Au cours de la charge t=T1  T1= Log( )
𝑈0 −𝐸𝐻

1
- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiC = − 𝑈𝐷𝐷
2
- la tension finale visée est : EH = UDD.
1
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau haut est U0 = 𝑈𝐷𝐷
2

𝐸𝐻 = 𝑈𝐷𝐷
1 1
𝑢0 = 𝑈𝐷𝐷  − 𝑈𝐷𝐷 −𝑈𝐷𝐷
2  T1= Log (3 )
2 T1= Log( 1 )
1 𝑈 −𝑈𝐷𝐷
𝑢𝑖𝑐 = − 𝑈𝐷𝐷 2 𝐷𝐷
2

𝑈 𝑖𝐷 −𝐸𝐵
T2= Log( )
Au cours de la décharge t=T2  𝑈0 −𝐸𝐵

1
- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiD = 𝑈𝐷𝐷
2
- la tension finale visée est : EB= −𝑈𝐷𝐷 .
1
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau Bas est U0 =− 2 𝑈
𝐷𝐷

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𝐸𝐵 = −𝑈𝐷𝐷
1
1 𝑈 +𝑈𝐷𝐷
𝑢0 = − 𝑈𝐷𝐷 2 𝐷𝐷
2  T2= Log( 1 )  T2= Log (3 )
− 𝑈𝐷𝐷 +𝑈𝐷𝐷
1 2
𝑢𝑖𝐷 = 𝑈𝐷𝐷
2

 T=T1+T2= Log (3 )
Rapport cyclique d’un multivibrateur astable

𝑻𝟏 𝑻𝟏
= = = 0.5 = 50 ℅ => le multivibrateur est dit symétrique
𝑻 𝟐𝑻𝟏

Exercice d’application
Le montage de la figure-1 est constitué R
d’un comparateur à porte logique CMOS 4093

montée en inverseur bouclé sur un dipôle RC

La tension de sortie bascule entre deux états

astable La tension d’entré est la tension

aux bornes du condensateur C


I us
ue
La caractéristique de transfert du

Comparateur est donné sur la figure 2.

us (volts) Figure-1

EH

uBH uHB ue (volts)

Figure-2

La porte logique Trigger CMOS 4093 est caractérisée par ses 2 seuils de
basculement : le seuil bas UBH et le seuil haut UHB
Sur la figure -3 on représente l’évolution des tensions vC(t) aux bornes du
condensateur et la tension vS(t)

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V(volts)
10
7.5
Figure-3
5

0
t
T2 T1
1- En exploitant la courbe de la figure – 3 déterminé
a- Les tensions de basculement bas UBH et haut UHB du multivibrateur
b- Les valeurs des tensions de saturations EB et EH
2- Sachant que t= tf-ti , la durée nécessaire à uc(t) pour passer de sa valeur
initiale ui à une valeur donnée u0 donnée par la relation suivante

𝒖𝒊𝒄−𝒖𝒇
t= tf-ti =  Log( )
𝒖𝟎−𝒖𝒇

Avec
𝑢𝑓 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑠é𝑒 à 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
𝑢0 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 à 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢
𝑢𝑖𝑐 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢

a- Montrer que T1 et T2 les durées respectives des niveaux haut et bas du


multivibrateur sont données par
𝑈 −𝐸 𝑈 −𝐸
T1 = RC Log (𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐻 ) ; T2 = RC Log (𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵 )
𝐻𝐵 𝐻 𝐵𝐻 𝐵

b- En déduire que la période T du multivibrateur est donnée par l’expression


suivante
T  R.C.Log 3
c- Calculer la valeur du rapport cyclique δ du multivibrateur. Conclure

3- Calculer la valeur de T pour R=10 k et C=100 nF

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CORRECTION
1-
a- UBH = 5V et UHB =7.5 V
b- EH=10 V et EB=0 V
2-
a- Au cours de la charge du condensateur
- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiC = UBH
- la tension finale visée est : uf= EH
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau haut est U0 = UHB

𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐻
 T1 = RC Log ( )
𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐻

Au cours de la décharge du condensateur

- la tension initiale aux bornes du condensateur est : UiC = UHB


- la tension finale visée est : uf= EB
- la tension atteinte au bout de la durée du niveau haut est U0 = UBH

𝑈 −𝐸
 T2 = RC Log (𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵 )
𝐵𝐻 𝐵
𝑈 −𝐸 𝑈 −𝐸
b- T= T1 + T2 = RC Log (𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐻 ) + RC Log (𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵 )
𝐻𝐵 𝐻 𝐵𝐻 𝐵

𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐻 𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐵


T= RC Log ( . )
𝑈𝐻𝐵 −𝐸𝐻 𝑈𝐵𝐻 −𝐸𝐵

5−10 7.5−0
= RC Log (7.5−10 . )
5−0

= RC Log (3)

c- Le rapport cyclique est donné par :



𝑻𝟏 𝑹𝑪𝑳𝒐𝒈(𝟐) 𝟐
= 𝑻 = 𝑹𝑪 𝑳𝒐𝒈(𝟑) = Log(𝟑 ) =0.63= 63 ℅
=> le multivibrateur n’est pas symétrique

3- Pour R=10 k et C=100 nF

T= RC Log (3) =10x103.100x10-9x Log(3)=0.00011 s

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CONVERSION DES SIGNAUX

I- INTRODUCTION

Les progrès rapides de la micro-électronique et des microprocesseurs ont


multiplié les applications de traitement numérique des signaux, et ce dans
une multitude de domaines. Un téléphone cellulaire, un satellite météo, un
système de freinage anti-blocage (ABS),

De façon générale, un système de traitement numérique doit interfacer avec


le monde « continu » pour agir sur des signaux qui appartiennent à ce monde
(audio, vidéo, signaux produits par des capteurs de toutes sortes
(température, pression, tension aux bornes d'un condensateur en charge.
etc.)

Les interfaces qui transforment un signal analogique en un signal à temps


discret puis en impulsions binaires, et inversement des impulsions binaires
en un signal à temps discret puis en un signal analogique sont des
convertisseurs (CAN ; CNA )

Quelle est la différence entre analogique et numérique ?

Pourquoi numériser un signal analogique ?

Qu’est ce qu'un convertisseur de signaux ?

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II- SIGNAUX ANALOGIQUES, LOGIQUES ET NUMÉRIQUES

1- SIGNAL ANALOGIQUE
Un signal analogique est un signal dont la valeur évolue continument en
fonction d'une variable continue.
Exemples
- La tension aux bornes d'un condensateur en charge.
- La température est une grandeur qui évolue continument au cours du temps.
- Le son musical

- La pression p

- La vitesse v

2- SIGNAL LOGIQUE

Un signal (une tension électrique par exemple) est logique si sa valeur varie de façon discrète
au cours du temps. Il est constitué par la succession de deux valeurs possibles Vcc et 0 V
appelées niveaux haut et bas : le niveau haut Vcc correspondant a l’état logique 1 et le
niveau bas 0 V correspondant à l’état logique 0.

L’information transportée par le signal à un instant t donne est Vcc ou 0 V.

3- SIGNAL NUMÉRIQUE
Un signal est numérique lorsqu’il est défini comme une suite de valeurs numériques
représentées par un nombre ou un mot binaire [N] de n bits.

Le mot binaire [N] est constitué par un ensemble de signaux logiques formant les éléments
binaires du mot.

Exemple

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Représente un signal logique à 4 bits avec a0, a1, a2 et a3 qui sont les éléments binaires
du mot.

La représentation d'un signal analogique est donc une courbe, tandis qu'un
signal numérique pourra être visualisé par un histogramme.

4- COMPARAISON DES SIGNAUX ANALOGIQUES ET NUMÉRIQUES

 un signal analogique est difficile à mémoriser ou à traiter mathématiquement.


 Les signaux numériques prennent uniquement deux états, un état haut et un état
bas.
 Un signal numérique est insensible au bruit. Ainsi, on peut mémoriser, traiter
mathématiquement, plus facile a stocker et a manipuler,

5- NUMÉRISATION DÉCIMALE ET BINAIRE (RAPPEL)

Le "numérique" repose sur le système binaire dans lequel il ne peut exister que les deux
valeurs 0 et 1.

- La valeur 0 qui signifie l’absence de tension (0V),

- La valeur 1 signifiant la présence d'une tension (5 V par exemple).

On compte en binaire de la même façon que l'on compte en décimal, sauf que l'on n'utilise
que le 0 et le 1. Ainsi, on a :

0  0000

1  0001

2  0010

3  0011

4  1000

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Un mot binaire [N] de n bits s’écrit avec n éléments binaires aj,

j variant de 0 a (n-1).

[N] = [an-1an-2an-3.............a2a1a0]
Son équivalent décimal en code binaire naturel s’écrit :

N = 2n-1an-1 + 2 n-2
a n-2 +2 n-3
a n-3 + ...............+20a0
La valeur maximale d’un nombre binaire de n bits, exprime en décimal est :

Nmax = 2n -1

Exemple :

Ecrivons le nombre décimal 9 dans la base binaire à quatre bits.

9 = 23a3+22a2+21a1+20a0,

Avec a3=1, a2=0, a1=0 et a0=1.

9 = 23 x1+22 x0+21 x0+20x1,

 Le nombre 9 s’écrira ainsi en base binaire à quatre bits : 1001

Comment convertir un nombre décimal en binaire ?

25 : 2  reste 1

12 : 2  reste 0

6: 2  reste 0 d’ou 25 s’écrira ainsi en base binaire 11001

3: 2  reste 1

1: 2  reste 1

0:

25=24a4+23a3+22a2+21a1+20a0,

Avec a4= 1 , a3=1, a2=0, a1=0 et a0=1

25=24 x1+23 x1+22x0+21 x0+20 x1,

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III- CONVERTISSEURS NUMÉRIQUES-ANALOGIQUES (C.N.A.)


ET CONVERTISSEURS ANALOGIQUES-NUMÉRIQUES (C.A.N.)
Il existe deux catégories:

Les Convertisseurs Numériques-Analogiques (C.N.A.)

et

Les Convertisseurs Analogiques-Numériques (C.A.N.).

1- CONVERTISSEUR NUMÉRIQUE-ANALOGIQUE (C.N.A.)

a- Définition et symbole

Un convertisseur numérique - analogique permet de traduire une information numérique


(binaire) en une information analogique, c’est à dire en une grandeur physique (courant,
tension...).

- Si la grandeur de sortie est une tension, elle s'écrit : uS = k.N, avec k en volt.
- Si la grandeur de sortie est un courant, son intensité s'écrit :iS = k’.N avec k’ en ampère.

b- Intérêt d’un C.N.A.


Les convertisseurs numériques-analogiques (C.N.A.) permettent de convertir un signal
numérique en signal analogique exploitable.

2- CONVERTISSEUR ANALOGIQUE-NUMÉRIQUE C.A.N.


a- Définition et symbole
Un convertisseur analogique-numérique, ou C.A.N. est un montage électronique
transformant un signal analogique (une tension uE) applique a son entrée en un nombre
binaire[N] de sorties, proportionnel a cette grandeur uE.

N = K.uE avec k en v-1

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b- Intérêt d’un C.A.N.

Un convertisseur analogique-numérique permet de transformer en valeurs numériques un


phénomène variant dans le temps pour assurer son stockage ou son traitement.

IV- CONVERTISSEUR NUMÉRIQUE-ANALOGIQUE (C.N.A.)


1- Cas d’un convertisseur numérique-analogique à réseau de résistances pondérées.

a- SCHÉMA DU MONTAGE
La réalisation du montage de principe d’un convertisseur numérique-analogique (C.N.A.) a
réseau de résistances pondérées nécessite essentiellement :

- une tension de référence Uref,

- un ensemble de n résistors de résistances pondérées a la puissance de 2 (R, 2R, 4R….2n-1


R),

- des interrupteurs commandes par les variables logiques aj du signal à transformer,

- un amplificateur opérationnel fonctionnant en régime linéaire.

Exemple
Dans le cas du convertisseur numérique-analogique a quatre bits, on utilise 4 résistors de
résistances respectives R, 2R, 4R et 8R.

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K3
R
a3

K2
K2
2R

K1
K1
a2 4R us

K0
8R

a1
Uref

L’amplificateur opérationnel fonctionnant en régime linéaire est associe au réseau de


résistances pondérées de R a 8R. La tension de référence Uref fixe le potentiel d’entrée. Les
interrupteurs sont commandes par les variables logiques aj.

D’après
a0 le schéma du montage du convertisseur pour aj = 1, l’interrupteur kj est
fermé. Le résistor correspondant de résistance Rj = 2(n-j-1)R est parcouru par un
courant Ij qui dépend de sa propre valeur (avec n = 4).

En revanche, pour aj = 0, l’interrupteur kj est ouvert. Le même résistor n’est


alors parcouru par aucun courant.

Exemple

a2=1  interrupteur k2 est fermé  le résistor de résistance R2=2R parcouru


par un courant I2

b- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Questions

1°) Ecrire le mot binaire d’entrée [N] de ce convertisseur.

2°) a) Etablir l’expression de l’intensité du courant I3 qui

parcourt le circuit :

 pour a3 = 1 et a2 = a1 = a0 =0,
 pour a3 = a2 = a1 = a0 = 0,

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 exprimer I3 en fonction de Uréf, R et a3.


b) Etablir l’expression de la tension us en fonction de R,R’,a3 et Uréf.

3°) Préciser le rôle de l’amplificateur opérationnel dans ce montage

Réponses

1) Pour ce C.N.A. à quatre bits, le mot binaire d’entrée est :

[N] = [a3a2a1a0]

Son équivalent décimal en code binaire naturel s’écrit :

N = 23a3 + 22a2 + 21a1 + 20a0

2) Pour a3 = 1 et a2 = a1 = a0 = 0, le schéma du circuit d’entrée est équivalent a celui de


la figure ci-dessous
UR’

R 3

UR 
Uref

us

L’amplificateur opérationnel étant suppose idéal,( = 0 )

Maille d’entré : UR + Uref -  = 0

−𝑼𝒓𝒆𝒇
 UR = - Uref, ce qui donne R.I3=-Uref  I3=
𝐑

Pour a3 = a2 = a1 = a0 = 0, il n’y a aucun courant qui circule dans R =>I3=0

Par conséquent, En se basant sur ces deux expressions de I3, on peut écrire :

−𝐚𝟑 𝑼𝒓𝒆𝒇
Avec a3 = 0 ou bien 1. =>UR= -a3Uref. I3=
𝐑

−𝒂𝒋.𝑼𝒓𝒆𝒇
En généralisant Ij=
𝑹𝒋

Le signal analogique de sortie est la tension us. Par application

de la loi des mailles (maille de sortie) , on peut écrire :

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us + R’i’ = 0.

Par suite,

us = - R’i’. Or i’ = i car i- = 0.

i est la somme des courants collectes par les commutateurs kj fermes :

i = I3+ I2+ I1+ I0.

D’autre part, on a:

−𝐚𝟑 𝑼𝒓𝒆𝒇 −𝐚𝟐 𝑼𝒓𝒆𝒇 −𝐚𝟏 𝑼𝒓𝒆𝒇 −𝐚𝟎 𝑼𝒓𝒆𝒇


i= + + +
𝐑 𝟐𝐑 𝟒𝐑 𝟖𝐑

Il vient donc

𝐚𝟑 𝑼𝒓𝒆𝒇 𝐚𝟐 𝑼𝒓𝒆𝒇 𝐚𝟏 𝑼𝒓𝒆𝒇 𝐚𝟎 𝑼𝒓𝒆𝒇


us = R’ [ + + + ]
𝐑 𝟐𝐑 𝟒𝐑 𝟖𝐑

𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = [ 8a3+4a2+2a1+a0]
𝟖𝐑

𝐑′𝑼𝒓𝒆𝒇 3
us = [2 a3 + 22a2 + 21a1 + 20a0]
𝟖𝐑

𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = .N
𝟖𝐑

𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = 𝑲.N avec K=
𝟖𝐑

 Ce montage réalise bien une conversion numérique-analogique puisque la


tension de sortie us est proportionnelle au nombre binaire N d’entrée.
c- Conclusion
Dans le cas d’un C.N.A. a réseau de résistances pondérées (R, 2R, 4R,8R, …2n-1R),
le signal analogique (tension électrique us) issue de la conversion d’un signal

numérique (mot binaire [N]) est proportionnel a l’équivalent décimal N de [N] :

𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
us = KN. Avec K= 𝐧−𝟏 , n étant le nombre de bits du mot binaire converti N.
𝟐 𝐑

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d- CARACTÉRISTIQUES D’UN C.N.A

 La pleine échelle (P.E.)

C’est la tension maximale USmax (tension que l’on ne peut jamais atteindre) prévue en
sortie a laquelle correspond la valeur maximale Nmax = 2n-1.

P.E. = USmax = k.Nmax Avec P.E. en volt.

L’expression de la tension pleine échelle d’un convertisseur numérique-analogique


à 4 bits et à réseau de résistances pondérées (R, 2R, 4R, 8R) est

𝐑′ 𝑼𝒓𝒆𝒇
Nmax = 24-1=15  P.E =k.Nmax= 𝟏𝟓
𝟐𝟑 𝐑

Cas général 𝐑′𝑼𝒓𝒆𝒇


P.E =k.Nmax = . (2n-1).
𝟐𝐧−𝟏𝐑

 Le quantum q

Le quantum, note q, pour un convertisseur C.N.A. correspond à la quantité


élémentaire de variation du signal de sortie us correspondant à une variation de +-1
de N en entrée.

𝐔𝐬𝐦𝐚𝐱 𝐏.𝐄 𝐏.𝐄


q = = = pour un convertisseur de n bits.
𝟐𝐧 −𝟏 𝟐𝐧 −𝟏 𝐍𝐦𝐚𝐱

 La résolution

C’est le plus petit incrément possible en entrée. En valeurabsolue, elle est égale au
quantum q

La résolution relative (r) d’un C.N.A. est égale a l’inverse du nombre de combinaisons
binaires que le convertisseur est capable de convertir

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𝟏
r= 𝐧 ou n représente le nombre de bits.
𝟐

Ainsi, un C.N.A. a 4 bits possède 24 combinaisons a l’entrée (de 0000 a1111). Par
1
conséquent, sa résolution relative est 16
.

1
Celle d’un C.N.A. a 8 bits est 256
.

Caractéristique de transfert d’un C.N.A. : us= f(N)


On fait varier la valeur du signal d’entrée (le nombre binaire d’entrée).

Pour chaque valeur de N, on note la valeur de la tension de sortie us correspondante.

Exemple d’un C.N.A. 4 bits

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Cette courbe qui traduit l’évolution de la tension analogique de sortie us en fonction


de N est appelée caractéristique de transfert du convertisseur numérique-
analogique. Cette caractéristique uS = f(N) est constituée par une suite de points
s’appuyant sur une droite qui passe par l’origine

uS= k.N

2- Cas d’un convertisseur numérique-analogique à réseau de résistances «


R-2R »
Ce type de convertisseur prend en compte les défauts du C.N.A. a résistances
pondérées. Il est bâti autour d'un réseau de résistances, compose de deux valeurs
seulement, R et 2R. Comme le C.N.A. a réseau de résistances pondérées, le C.N.A. a
réseau de résistances ≪ R-2R ≫ est constitué essentiellement d’un amplificateur
opérationnel fonctionnant en régime linéaire associe a un réseau de résistances et a
des interrupteurs commandes par les variables logiques aj. Un générateur de tension
assure la tension de référence Uref du convertisseur

Schéma du Montage

V- CONVERTISSEURS ANALOGIQUES-NUMERIQUES (C.A.N.)

1- LES PHASES DE LA CONVERSION ANALOGIQUE-NUMÉRIQUE

D’une manière générale, convertir une grandeur analogique en une grandeur numérique
nécessite deux opérations successives :

- la quantification qui transforme la valeur analogique de la grandeur d’entrée en un


nombre fini de niveaux,

- le codage qui associe une valeur numérique a chacun de ces niveaux.

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2- PRINCIPE DE LA CONVERSION ANALOGIQUE-NUMÉRIQUE


Le principe d’un C.A.N. consiste a comparer deux grandeurs

analogiques (tensions) réalisée sa l’aide d’amplificateurs opérationnels.

L’une de ces grandeurs est la tension a convertir, tandis que l’autre grandeur correspond a
la sortie du C.N.A.étudie précédemment

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FICHE TP

I- But :

Réaliser un C.N.A à réseau de résistances pondérées à 3 bits et déterminer ses


grandeurs caractéristiques.
K3 R
R’
II- Montage : a2
2R
K2
a1 R = 2,2k
4R
K30
a0 R’ = 5 k
us
Uref V Uref = 2V

III- Mesures :

Mesurer la tension de sortie uS pour les différentes valeurs de la grandeur d’entrée N


et compléter le tableau suivant :

Nombre binaire [N] = a2 a1 a0 L’équivalent décimal N uS (V)

000 1

001 2

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IV- Exploitation : uS(V)

Tracer la caractéristique de
transfert uS = f(N).
Vérifier que cette
caractéristique est constituée
par une suite de points
s’appuyant sur une droite linéaire
dont on déterminera sa pente k.
Déduire des mesures la tension
pleine échelle UPE et le quantum.
Comparer les résultats
expérimentaux aux valeurs
théoriques.
Déterminer la résolution r de ce
convertisseur. N

Exercice d’application
On considère le convertisseur à trois bits suivant

K2 R2 i2
a2 i R’
R1
K1
a1 i1 R = 2,2k
R0
K30
a0 R’ = 5 k
i0
us
E= 8V V Uref = 2V

tel que R2=R , R1=2R et R0=4R.

L’amplificateur opérationnel est supposé idéal. les interrupteur Kj sont commandés par
un circuit logique tel que j=0,1 et 2 Pour aj=1 , on a Kj fermé et pour aj=0,on a Kj
ouvert.

1°) Soit N un entier décimal

a°) Ecrire le nombre décimal N dans la base binaire à 3 bits.

b°) Quel est la valeur maximale Nmax de N .

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2°)

a°) Donner en fonction de E et R2 , l’expression de l’intensité du courant i2 qui

traverse R2 lorsque K2 est fermé.

b°) Quel est la valeur de i2 lorsque K2 est ouvert ? Déduire alors que

𝐄
i2 = −𝐚𝟐
𝐑𝟐

c°) Déduire les expressions des intensités du courant i0 qui traverse R0 et i1 qui
traverse R1

d°) Montrer que l’expression de l’intensité du courant i qui traverse R’ est

𝐚𝟐 𝑬 𝐚𝟏𝑬 𝐚𝟎 𝑬
donnée par i= - ( + + )
𝐑 𝟐𝐑 𝟒𝐑

3°) a°) Montrer que la tension de sortie US est donnée par Us = - R’.i

b°) Déduire que US =K.N , avec K une constante dont on donne l’expression

en fonction de R et R’

4°) Pour R’ =R=80 

a°) Déterminer la valeur de K

b°) Calculer la pleine échelle P.E= U Smax

c°) Calculer le quantum q

d°) Déterminer la valeur de la tension analogique Us pour une entrée numérique


correspondant au mot binaire [N] = [110].

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Correction
1)

a- Pour ce C.N.A. à trois bits, le mot binaire d’entrée est :

[N] = [a2a1a0]

b- La valeur maximal de N est

Nmax = 2n-1=23-1= 7

2)
a- Pour a2 = 1 et a1 = a0 = 0, le schéma du circuit d’entrée est équivalent a celui de la
figure ci-dessous
UR’

R2 2

UR2 
E

us

L’amplificateur opérationnel étant suppose idéal,( = 0 )

Maille d’entré : UR2 + E -  = 0

−𝑬
 UR2 = - E, ce qui donne R2.I2=-E  I2=
𝐑𝟐

b- Pour a2 = a1 = a0 = 0, il n’y a aucun courant qui circule dans R2 =>I2=0

Par conséquent, En se basant sur ces deux expressions de I2, on peut écrire :

−𝐚𝟐 𝑬
Avec a2 = 0 ou bien 1. =>UR2= -a2E. I2=
𝐑𝟐

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−𝐚𝟏 𝑬
I1 =
−𝒂𝒋.𝑬
c- En généralisant Ij=  𝐑𝟏
−𝐚𝟎 𝑬
𝑹𝒋 I0 =
𝐑𝟎

d-
i est la somme des courants collectes par les commutateurs kj fermes :

i = I2+ I1+ I0.

−𝐚𝟐𝑬 −𝐚𝟏 𝑬 −𝐚𝟎 𝑬


D’autre part, on a: i= + +
𝐑𝟐 𝐑𝟏 𝐑𝟎

Or R2=R , R1=2R et R0=4R donc

−𝐚𝟐𝑬 −𝐚𝟏 𝑬 −𝐚𝟎 𝑬


i= + +
𝐑 𝟐𝐑 𝟒𝐑

3-
a- Le signal analogique de sortie est la tension us. Par application
de la loi des mailles (maille de sortie) , on peut écrire :

us + R’i’ = 0.

Par suite,

us = - R’i’. Or i’ = i car i- = 0.

us = - R’i

b-
𝐚𝟐 𝑬 𝐚𝟏 𝑬 𝐚𝟎 𝑬
us = R’ [
𝐑
+
𝟐𝐑
+
𝟒𝐑
]
𝐑′ 𝑬
us = [ 4a2+2a1+a0 ]
𝟒𝐑

𝐑′𝑬
us = [ 22a2 + 21a1 + 20a0 ]
𝟒𝐑

𝐑′ 𝑬 𝐑′ 𝑬
us = .N  us = 𝑲.N avec K=
𝟒𝐑 𝟒𝐑

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4-
Pour R’ =R=80 
𝐑′ 𝑬 𝟖𝟎 𝐱𝟖
a°) K= = =2
𝟒𝐑 𝟒𝐱𝟖𝟎
b°) P.E= USmax =K x Nmax=2x7 =14 V

𝐔𝐬𝐦𝐚𝐱 𝐏.𝐄 𝐏.𝐄 𝟏𝟒


c°) q = 𝐧 = = = =2
𝟐 −𝟏 𝟐𝐧 −𝟏 𝐍𝐦𝐚𝐱 𝟕

d°) Pour une entrée numérique correspondant au mot binaire


[N] = [110]  N= 22 x1 + 21 x1 + 20x0 =6

 us=KxN= 2x6=12 V

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TP- ETUDE EXPERIMENTALE D’UNE ONDE


Cours MECANIQUE PROGRESSIVE

I- CAS D’UNE ONDE PROGRESSIVE SINUSOIDALE


LE LONG D’UNE CORDE ELASTIQUE

1- MONTAGE EXPERIMENTAL

On tend une corde élastique souple de faible raideur, entre un vibreur


et un support fixe. Ainsi, son extrémité O est attachée au vibreur,
tandis que l’autre extrémité A est reliée au support fixe a travers une
pelote de coton.
Le vibreur est une lame d’acier excitée par un électro-aimant alimente
par une tension alternative sinusoïdale

2- Observations

En lumière ordinaire :

 la corde parait sous forme d’une bandelette rectangulaire floue de


largeur double de l’amplitude de vibration de l’extrémité O.

 Les vibrations imposées a l’extrémité d’une corde élastique


tendue sont transmises aux différents points de celle-ci

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En lumière stroboscopique :

Le stroboscope

C’est un appareil qui émet des éclairs réguliers et rapides pour analyser au
ralenti un mouvement périodique.
Permet d'observer des phénomènes périodiques dont la fréquence est trop
élevée pour l'œil qui ne perçoit pas la discontinuité

On éclaire une corde affectée par une onde progressive sinusoïdale à l’aide
d’un stroboscope émettant des éclairs périodique de période Te.

 Pour une période des éclairs du stroboscope égale à un multiple entier


de la période T de vibration du vibreur soit Te= p.T avec p ∈ N* ,
T étant la période du vibreur, la corde parait immobile sous forme
d’une sinusoïde de période égale a une longueur 
C’est l’immobilité apparente de la corde.

Sinusoïde immobile pour Te = p.T

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 Aux périodes Te légèrement supérieures a p.T, la corde parait toujours


sous forme d’une sinusoide mais en mouvement apparent lent dans le
sens réel de propagation.
 Aux périodes Te légèrement inferieures a p.T, on observe le même
mouvement apparent lent de la corde, mais dans le sens contraire du sens
réel de propagation

Interprétation

Pour Te = p.T :

Si la corde est apparemment immobile, c’est parce que chacun de ses points est
toujours éclaire a son passage par la meme position et dans le meme sens entre
deux éclairs successifs.
Cela veut dire que pendant la durée Te, tout point de la corde effectue en réalité p
oscillations complètes. Donc, la période d’oscillation des différents points de la corde
est égale a la période T du vibreur.
Cette sinusoïde apparemment immobile représente bien l’aspect de la corde a un
instante t donne. Elle est caractérisée par une périodicité le long de la direction de
propagation, c’esta-dire une périodicité spatiale.
Tous les points équidistants de k.D (k ∈ N*) ont le même état de mouvement.
La distance D représentant la période de la sinusoïde est la période spatiale de
l’onde. On l’appelle longueur d’onde du fait qu’elle est égale a la distance parcourue
par l’onde pendant une période T et on la note λ.

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_ Pour Te légèrement supérieure à p.T :

Entre deux éclairs successifs, tout point de la corde effectue p oscillations


complètes et une très petite fraction d’oscillation.
Mais apparemment, c’est comme si chaque point accomplit dans le sens réel la tres
petite fraction d’oscillation engendrant le déplacement MM’ Ainsi, on a l’impression
d’une progression lente de la sinusoïde dans le sens reel de propagation de l’onde.
C’est bien ce qui se passe en réalité mais a la vitesse de propagation v, d’ou le nom
d’onde progressive.

_ Pour Te légèrement inférieure à p.T :

Entre deux éclairs successifs, tout point de la corde effectue un tout petit peu moins
que p oscillations complètes (il manque une tres petite fraction de la pieme
oscillation).
Mais, apparemment c’est comme si chaque point effectue cette tres petite fraction
d’oscillation MM’ dans le sens contraire du sens réel

II- CAS D’UNE ONDE PROGRESSIVE SINUSODALE A


LA SURFACE DE L’EAU

1- MONTAGE EXPERIMENTAL

En mettant le vibreur en marche, la pointe impose au point S des vibrations


verticales sinusoïdales de fréquence N.

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2- OBSERVATIONS
En éclairage normal,
Le mouvement vibratoire de la pointe de la fourche, impose au point S de la
surface libre de l’eau donne naissance a une onde circulaire qui se propage a
partir de S dans toutes les directions de la surface de l’eau, sous forme de rides
superficielles circulaires sombres et claires, circulaires et transversales.

EN LUMIIERE STROBOSCOPIQUE
En éclairant la surface de l’eau a l’aide d’un stroboscope de fréquence réglable Ne, on
constate que :
- Pour une fréquence Ne = N,
la surface de l’eau parait immobile avec des crêtes circulaires concentriques, alternées
par des creux de même forme. Il s’agit donc de rides circulaires centrées au point S.

En diminuant légèrement la fréquence Ne des éclairs, les rides paraissent progresser


lentement a la surface de l’eau, sans se déformer, en s’éloignant de la source. Les
rides circulaires se propageant a la surface d’un liquide constituent donc un autre
exemple d’ondes progressives

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REMARQUE
L’amplitude des ondes qui progressent a la surface de l’eau décroit en s’éloignant de la
source même si l’amortissement est supposé nul. Cette décroissance est due au fait que
l’énergie mécanique cédée a l’onde par la source de vibrations se repartit de proche en
proche sur une quantité de liquide de plus en plus grande quand elle progresse a la
surface de l’eau. C’est le phénomène de dilution d’énergie.

III- CAS D’UNE ONDE PROGRESSIVE A TROIS DIMENSIONS :


LE SON
1- MONTAGE EXPERIMENTAL
Un haut-parleur (HP) est mis en vibration à l’aide d’un générateur de basses
fréquences GBF réglé sur la fréquence f = 1500 Hz. L’onde sonore ainsi créée
se propage dans l’air à la célérité v = 342 m.s-1
Un microphone M placé à distance d du haut-parleur reçoit le signal sonore et
le transforme en un signal électrique. Les signaux du GBF et du microphone
sont envoyés respectivement sur les voies 1 et 2 d’un oscilloscope.

1- OBSERVATIONS
On observe sur l’écran de l’oscilloscope, en plus de la première sinusoïde (C),
une deuxième sinusoide(C’) de même fréquence N traduisant les vibrations
de la membrane du microphone
En approchant ou en éloignant le microphone par rapport au haut-parleur,
suivant une direction bien déterminée, on observe toujours la sinusoide (C’) de
fréquence N, mais avec une amplitude qui augmente ou qui diminue et dont le
𝑻
décalage horaire par rapport a (C) passe régulièrement plusieurs fois de 0 a
𝟐
En déplaçant maintenant le microphone autour du haut-parleur dans toutes
les directions tout en le maintenant a la même distance r de ce dernier, on
constate que la sinusoide (C’) reste identique a elle-même et stable par
rapport a la sinusoide (C).
 L’onde sonore émise par une source ponctuelle est une onde progressive
sphérique mais qui s’attenue en s’éloignant de la source a cause de la
dilution de l’énergie.

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EXERCICE -1 ONDE LE LONG D’UNE CORDE

A L’extrémité libre O d’une lame vibrant sinusoïdalement avec une fréquence N , on


attache une corde élastique de longueur L=120cm , celle-ci est le siège d'une onde
progressive sinusoïdale d’amplitude a et de phase initial s . On suppose que le
mouvement de la source S débute à l'instant t = 0s et que l'amortissement et la réflexion
de l'onde le long de la corde sont négligeables.

L'une des diagrammes suivants représente le mouvement d'un point M1 de la corde


situé à la distance d1 = SM1 (figure-1) alors que l'autre représente l'aspect de la corde à
un instant donnée à la date t1 (figure-2)

1mm
0.01s
y(mm)

t (s)

Figure-1

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y(mm)
1mm

10 cm

x(cm)

Figure-2

1) Quel est le rôle du coton


2) En utilisant les deux courbes déterminer la valeur de la :
a- Fréquence N,
b- Longueur d'onde λ,
c- La célérité de propagation V
d- Distance d1 = SM1
e- Date t1.
3) Représenter
a- Le diagramme de mouvement d'un point M2 de la corde situé à 55cm de S.
b- L'aspect de la corde à la date t' = 0,07s.
4) a- Etablir l'équation horaire du mouvement d'un point M de la corde d'abscisse SM = x.
b- En déduire l'équation horaire du mouvement du point M3 de la corde
d'abscisse SM3 = 40cm.
c – Déterminer le nombre et les abscisses des points de la corde qui vibrent en
quadrature retard de phase par rapport à M3.

5) On fixe la fréquence N à 50Hz et on éclaire la corde à l'aide d'un stroboscope de


fréquence Ne réglable (variable).
a- Quelle est la fréquence maximale des éclaires pour laquelle la corde parait
immobile.
b- Quelle est l'aspect observé de la corde lorsque Ne = 24,9Hz?

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Correction
1) Pour éviter la réflexion pour avoir une onde progressive
2) En utilisant les deux courbes déterminer la valeur de la :
f- D'après la figure-1 on a N=1/T =1/(0.02)=50Hz
g- D'après la figure-2 on a λ=20 cm,
h- V= λ. N=0.2x50=10 m.s-1
i- d1 = SM1=V.t1=10*0.025=0.25 m avect1 le temps mis par l'onde pour
atteindre le point M1
j- D'après la figure-2 l'onde parcourue une distance d=2 cm 
d=V.t1t1=d/V=0.4/10= 0.04s .
3)
a- Le point M2 commence a vibrer après l'instant
t2=OM2/V=0.55/10= 0.055 s =2.75 T elle reproduit le même mouvement que M1
mais après un certain retard t=t(M2)-t(M1)=2.75T-1.25T=1.5T

y(mm)
1mm
0.01s
t (s)

b- à la date t' = 0,07s. l'onde à parcourue une distance


OM'=V.t'=10*0.07=0.7m=3.5 il suffit de translater le sinusoïde à l'instant t1 de
la figure-2 d'une distance ( OM'-OM)1= 3.5 -2 =1.5

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y(mm)
1mm 10 cm

x(cm)

3) a- y(t)= a Sin(-(2/) x+s) le front d'onde est une crête  s=0 , a=0.002 m
N=50Hz  y(t) =a Sin(100t-(2/ )x)
b- M3 commence a osciller a partir de t3=0.4/10=0.04s
SM3 = 40cm.=2  y3(t) =a Sin(100t-(2/ )2) => y3(t) =a Sin(100t-4)
y3(t) =a Sin(100t) pour t>t3
y3(t)=0 pour t<t3
c – M vibre en quadrature retard de phase par rapport à M3 =>

3-M = (-2/ )x/2+2k  x=/4 +k  x<L  x<120 cm

x < 6  /4 +k < 6k< 6-0.25 puisque k appartient à Z

a. k= {0, 1,2,3,4,5}
k 0 1 2 3 4 5

x /4 /4 /4 /4 /4 /4

4)
a- Pour que la corde parait immobile.==> Ne=N/p => Ne est maximale  p=1
 Ne=N=50Hz
b- Ne = 24,9Hz légèrement inferieure N/2  mouvement apparent de la
corde dans le sens réel ?

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EXERCICE N°2 onde progressive à la surface de l’eau

Une lame vibrant à la fréquence N est munie d’une pointe S qui frappe la surface

de l’eau contenue dans une cuve à ondes, en un point O de cette surface.

Le mouvement de S est supposé rectiligne vertical d’amplitude a

Les figures ci-dessous représentent


- Le diagramme de mouvement d’un point M1 situé à la distance X1 de la source S

(figure-1)

y(mm) Figure-1
2

20 t (ms)

- L’aspect de la surface de l’eau (vue de dessus) à une date t1 (figure-2)

- coupe transversale de la nappe d’eau passant par la source S, à un instant t1 (figure-3)

A B

Coupe transversale de la nappe d’eau passant


par la source S, à un instant t1

Figure-3

Figure-2

1. Expliquer pourquoi cet aspect est particulièrement plus net au voisinage de la source (S)

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2.

a- Comparer les mouvements des points A et B

b- Déterminer la longueur d’onde  sachant que la distance AB=24 mm

3.

a- Déterminer la fréquence N de la source

b- En déduire la célérité V de l’onde ainsi que la distance X1

c- Déterminer la valeur de t1

4. Ecrire l’équation horaire du mouvement d’un point M1 puis en déduire celle de la source

5. On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’un stroboscope de fréquence Ne réglable.

Décrire ce que l’on observe si la fréquence des éclaires Ne est successivement égale

à 12.5Hz et 26Hz

6. Représenter l’aspect de la surface de l’eau passant par la source à la date t2=90ms

Correction
1- Lorsqu’on s’éloigne de la source l’amplitude des oscillations diminue à cause de la
dilution de l’énergie

2- a – les points A et B appartient aux sommets (crêtes) donc A et B vibrent en phase

𝐴𝐵 24
b – AB= 3  = = =8 mm
3 3

1 1
3- a- T=20 ms  N =𝑇 =20×10 −3 = 50 Hz

b- V=  x N= 8x10-3 x50 = 0.4 m.s-1

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y(mm) Figure-1
2
ms

20 t (ms)

x1= Vx  =0.4 x 30x10-3 =12x10-3 m =12 mm

𝑥𝑓 4𝜆 4×8×10 −3
c- xf= Vx t1 = V x t1  t1= = = = 0.08s
𝑉 𝑉 0.4

4- a-
yM1(t)= a Sin(t+)
a=0.002 m
N=50Hz
A t=0.035 s  yM1= a
 yM1(0.035) =a Sin(1000.035+)=a
π
 Sin (1000.035+) =1 3.5+ =  -3rad
2


yM1(t) =a Sin (100t+) pour t ≥ 
yM1(t)=0 pour t<

ys(t) =yM1(t+) =a Sin (100t++)=a Sin (100t+100)

= a Sin (100t+100)= a Sin (100t+4)

ys(t) = a Sin (100t)

𝑁
5- pour Ne=12.5 Hz = la surface de l’eau parait immobile sous la forme des crêtes alternés
4

par des creux de forme circulaire

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Pour Ne =26 Hz légèrement supérieure à 12.5 Hz la surface de l’eau parait sous la forme des
rides circulaires progressent au ralenti dans le sens inverse

6- xf2=Vxt2=  x N x t2 = 50x 0.09x =4.5 

s  Le front d’onde est une crête d’où l’aspect de la surface de l’eau passant par la
source

Coupe transversale de la nappe d’eau passant


par la source S, à un instant t2

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EXERCICE N°3 Onde sonore

On réalise le dispositif représenté sur le schéma ci-dessus

Figure-5

Figure-4

Le son émis par le haut-parleur est capté par les deux microphones M1 et M2 branchés sur les voies
A et B de l’oscilloscope (les deux tensions sont représentés par le figure-4)

1- Calculer la fréquence du son capté par les microphones sachant que la sensibilité horizontale
est 0,1 ms /div.
2- Les abscisses x1 et x2 des deux microphones sont repérées sur la règle. Lorsque x1= x2= 0 cm,
les courbes observées sur l'oscilloscope sont disposées comme sur la figure-4. On laisse le
microphone M1 fixe et on déplace le microphone M2 On relève l'abscisse x2 de ce microphone
chaque fois que les courbes reprennent la même disposition relative ( figure-5) . Les positions
correspondantes sont données dans le tableau ci-dessous.

34 51 68

Déduire de ces mesures la longueur d'onde de l'onde sonore.

3- Déduire des résultats précédents la célérité du son dans l'air dans les conditions de
l'expérience.
4- Comment peut-on expliquer que l'amplitude du signal au point B (voie B) soit plus faible que
l'amplitude du signal au point A (voie A)
Correction

1- T=5x0.1 =0.5 ms  N= 1/T = 2000Hz


2- = 17 cm = 0.17 m
3- V=x N=0.17 x2000=340 ms-1
4- A cause du phénomène de dilution de l’énergie

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Cours Interaction onde-matière

I-/ Phénomène de diffraction :

1- Diffraction d’ondes mécaniques :


a- EXPERIENCE ET OBSERVATION
La lame vibrante produit
une onde progressive a Fente F Eau
Onde plane
plane qui se propage à
la surface de l’eau, au
niveau de la fente F de
largeur a et pour : Vibreur

Cuve à ondes

Lorsque l’onde passe par la fente elle se transforme en une onde circulaire de même longueur d’onde λ . Cette
transformation ne peut se produire que si la largeur de la fente est inférieure à la longueur d’onde λ de l’onde
incidente.

Ce phénomène c’est le phénomène de diffraction et l’onde qui en résulte est appelée onde diffractée

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b) Conclusion
Au niveau d’une fente ou d’un obstacle de largeur (a) inférieur ou de même ordre de grandeur la longueur d’onde λ
l’onde mécanique subit le phénomène de diffraction.

c) Définition
La diffraction est la modification du trajet d’une onde et par suite de sa forme , au voisinage d’une fente
ou d’un obstacle .

La diffraction est d'autant plus nette que l'ouverture ou l'obstacle sont petits ( a   )

2- Diffraction de la lumière :
a- EXPERIENCE
Ecran
Fente fine

Source Laser

Obstacle

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b- Observations :

Pour une certaine valeur de (a) on observe sur l’écran (E) une figure étalée horizontalement, constituée
d’un ensemble de taches brillantes séparées par des zones sombres, la tache centrale de largeur L est la
plus brillante .

En remplaçant la fente rectangulaire F par une fente circulaire de diamètre convenable. On observe des taches
circulaires appelées : anneaux de diffraction

Fente circulaire Ecran

Source Laser

Obstacle

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c) Conclusion

Au niveau d’une fente fine ou d’un obstacle de largeur (a) très petite , un faisceau lumière subit le
phénomène de diffraction

Plus (a) est petite plus la largeur L de la tache centrale est grande

La propagation de la lumière dans un milieu transparent ou dans le vide peut être considérée comme étant la
propagation d’une onde appelée onde lumineuse

Comme l’onde mécanique, l’onde lumineuse est caractérisée par une période temporelle T et
une période spatiale λ .
Dans le vide toutes les ondes lumineuses se propagent avec une célérité C=3.108m.s-1 .

d) Influence du quotient (λ/a) sur le phénomène de la diffraction


1) cas d’une onde mécanique

L’expérience montre que la longueur d’onde λ augmente avec la profondeur de l’eau.


Donc pour une valeur fixe de (a) de la fente le phénomène de diffraction est d’autant plus
marqué que la longueur d’onde est plus grande.

Conclusion
Le phénomène de diffraction n’est appréciable que si la longueur d’onde λ est très grande
par rapport à la largeur (a) de la fente . Donc le phénomène de diffraction dépend du
quotient ( λ/a).

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2) Cas d’une onde lumineuse

On fait varier la largeur a de la fente F. Pour chaque valeur de a, on mesure la largeur L de la tache
centrale correspondante. La largeur L représente la distance entre les milieux des bandes sombres qui
entourent la tache centrale

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𝟏
La courbe L=f ( 𝒂
) est une droite de la forme :

𝟏
L = k.( ) (1) où k est la pente de la droite .
𝒂
𝐋
On a tgθ = or θ est très petite donc on peut écrire que : tgθ = θ
𝟐𝐃
𝐋
donc on a : θ = → L=2D.θ (2)
𝟐𝐃
𝟏 𝐤
d’après (1) et (2) on aura donc : k. = 2.D.θ ce qui donne : θ =
𝐚 𝟐𝐃𝐚

𝐚
Si on calcule le terme θ . pour toutes les radiations lumineuses on trouve que ce terme
𝛌
𝛌
est presque égale à 1 . Donc on peut généraliser et écrire que : θ =
𝐚
𝛌 𝐋 𝟏
Ce qui donne finalement : = donc : L = 2.D.λ
𝐚 𝟐𝐃 𝐚

Conclusion :

Une onde mécanique ou lumineuse subit une diffraction à la rencontre d’une fente
fine de largeur a ou au niveau d’un obstacle dont les dimensions sont
convenables. Cependant, la perception du phénomène de diffraction de l’onde
𝛌
dépend du quotient
𝐚

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II- Réflexion d’une onde mécanique :


1) Réflexion d’un ébranlement
a) expérience

cas-1 : extrémité libre

Cas 2 : extrémité fixe

la réflexion d’un ébranlement sur une extrémité libre se fait avec la même amplitude et
sans changement de signe .
. la réflexion d’un ébranlement sur une extrémité fixe se fait avec la même amplitude mais
avec changement de signe .

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2) réflexion d’une onde plane


a) expérience

Direction de l’onde

de l’onde incidente

normale direction de l’onde réfléchie

La loi de Descartes relative à la réflexion :

La réflexion d’une onde progressive plane d’angle d’incidence i au niveau d’un obstacle plan donne
naissance à une onde progressive réfléchie de longueur d’onde λ’ et d’angle de réflexion i’ :

tel que λ =λ’ et i = i’


L’angle réfléchit est égale à l’angle d’incidence ( i’ = i)

III- Réfraction d’une onde mécanique :


1-/ L’onde transmise :

Vibreur
Eau

e2 e1
Cuve à ondes Plaque en plexiglas

Vibreur

Lame vibrante

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Le passage d’une onde progressive d’un milieu vers un autre se produit avec changement de
célérité mais sans changement de direction, c’est le phénomène de la transmission, et on dit que
l’onde est transmise

2-/ L’onde réfractée :

Vibreur

2
N’

i2

I
H
Onde réfractée
i1
J K
N
1
Onde incidente

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Conclusion :
 Au niveau de la surface de séparation de deux milieux de propagation, l’onde mécanique subit un
changement de direction de propagation : c’est le phénomène de réfraction

 Au cours de la réfraction d’une onde mécanique il y a changement de longueur d’onde.

 La réfraction d’une onde mécanique est régie par la relation de Descartes

𝜆1 sin 𝑖2 = 𝜆2 sin 𝑖1

II- DISPERSION DES ONDES MECANIQUES


On reprend le dispositif expérimental constitue d’une cuve a ondes, d’une lame vibrante
L et d’un stroboscope de fréquence réglable Ne. On fait varier la fréquence N commune
au stroboscope et a la lame vibrante L. Pour chaque valeur de N on observe les figures
suivantes

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On détermine la valeur λ de l’onde qui progresse a la surface de l’eau et par la suite la


célérité v

N(Hz) 20 40.2 60.1 80


 (m)
v (m.s-1)

Conclusion
la célérité v d’une onde mécanique dans un milieu de propagation tel que l’eau ne
dépend pas uniquement de ses propriétés, mais dépend aussi de la fréquence N de
l’onde. C’est le phénomène de dispersion

III- Dispersion de la lumière blanche par un prisme :

1-Le spectre de la lumière blanche :

Source de lumière
blanche

Ecran

Lentille convergente

Spectre de la lumière
blanche

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 La dispersion de la lumière blanche par un prisme montre que celle ci est constituée par
plusieurs radiations monochromatiques chacune est caractérisée par sa fréquence N tel
que : N= C /λ.
 La déviation des ondes lumineuses par un prisme dépend de leurs fréquences , on dit
que : le prisme disperse la lumière .
 La différence de déviation subie par deux radiations de couleurs différentes tombant
sous même incidence sur une surface de séparation de deux milieux transparents
donnés permet d’affirmer que l’indice de réfraction d’un milieu dépend de la couleur de
la radiation qui le traverse

Conclusion

Pour une substance transparente donné de fréquence N , la célérité C dépend de cette


fréquence . Cette variation est la dispersion et on dit que la substance est dispersive

2- Nature de la lumière blanche :

Ultraviolet Radiations visibles Infrarouge (µm)


(invisible) (invisible)
0,4 0,75

Fréquence  = C/ Avec C = 3.108 m.s-1

(1014 Hz) Ultraviolet Radiations visibles Infrarouge

7,5 4

Indice de réfraction
Définition
L’indice de réfraction d’un milieu transparent est défini par la relation : n = C/V où
C=3.108 m.s-1
Donc : n dépend de la fréquence N puisque V en dépend, c’est pourquoi on peut dire
que la dispersion est la variation de l’indice de réfraction avec la fréquence de la
lumière.
Conclusion
la dispersion est la variation de la célérité avec la fréquence de la vibration.
L’indice de réfraction dépend donc de la fréquence et par conséquent de la couleur
dans le cas d’une onde lumineuse.

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Le modèle ondulatoire de la lumière


La lumière est soumise à la diffraction et à la dispersion => c’est une onde (onde électromagnétique)

La fréquence d'une onde lumineuse détermine sa couleur (couleur et donc fréquence de la source
monochromatique

Elle peut se propager dans le vide et les milieux transparents

Dans le vide :

 la célérité de la lumière est C = 3,00.108 m.s-1


𝐂
 la longueur d'onde est 0 = C . T =
𝐍
 Une onde lumineuse constituée de plusieurs fréquences est polychromatique

Les milieux de propagation


Dans les milieux transparents la célérité de la lumière est inferieure a sa célérité dans le vide

𝐂
Si n est l’indice de réfraction du milieu (n>1, sans unité) : V= 𝐧

Dans les milieux dispersifs


 La célérité v dépend de la fréquence
 Donc n dépend de la fréquence
𝐕
 Est la longueur d’onde dépend de la célérité = 𝐍

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Exercices Interaction onde-matière

Exercice N°1
On dispose d’une cuve à ondes remplie d’eau et d’une lame vibrante (L) qui produit, à la
surface de la nappe d’eau des ondes progressives, rectilignes

, sinusoïdales et de fréquence N réglable. On


suppose qu’il n’y a ni amortissement ni réflexion ( L)
des ondes aux bords de la cuve

I - La fréquence de la lame vibrante est réglée à la


valeur N1=11 Hz

En éclairage stroboscopique et pour une fréquence


Ne des éclaires, égale à 11 Hz, la surface de la
nappe d’eau présente une série de rides
équidistantes , rectilignes et immobiles comme le
montre la figure-1

Figure-1
1.
a- Définir la longueur d’onde
b- sachant que le schéma de la figure -1 est réalisé à l’échelle , déterminer la valeur
de la longueur d’onde  de l’onde créée à la surface de la nappe d’eau . En déduire la
valeur de la célérité V1 de l’onde

2. On règle la fréquence N de la lame à la valeur N2=20Hz et on mesure la distance d2


séparant 5 rides successives. On obtient une valeur de 3 cm
a- Calculer dans ce cas la valeur de la longueur d’onde 2 et la célérité V2 de l’onde
b- Justifier que l’eau est un exemple de milieu dispersif
3. sachant que l’élongation d’un point A appartenant au sommet de la première ride comptée
à partir de la lame (L) s’écrit : yA(t) = 4.10-3 Sin ( t ), déterminer, en le justifiant , l’élongation
yB(t) d’un point B appartenant au sommet de la troisième ride

II- un obstacle muni d’une fente (F) de largeur a=8


mm est placé parallèle à la lame et à une distance
d de celle –ci.
(F)
Pour une fréquence N2=20 Hz et un instant donné
, la forme des rides de l’onde qui se propage à la
surface de la nappe d’eau avant la traversée de Figure-2
la fente (F) est donnée par la figure-2

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1-
a- Préciser l’ordre de grandeur de l avec lequel l’onde subit une diffraction au
niveau de (F)
b- En déduire, s’il y a diffraction au de (F) à la fréquence N2 de la lame vibrante
c- Dans l’affirmative représenter sur la figure-3, la forme des rides au-delà d la fente (F)

(F)

Figure-3

2-
a- On fixe de nouveau, la fréquence N de la lame vibrante à la valeur N1=11 Hz.
Représenter , à l’échelle , sur la figure-4 la forme des rides avant et après la
traversée de la fente (F)

(F)

Figure-4
b- Pour une valeur donnée de a montrer s’il faut diminuer ou bien augmenter la valeur
de la longueur d’onde l pour rendre le phénomène observé plus net

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Exercice N°2
Diffraction de la lumière

Un faisceau de lumière parallèle monochromatique, de longueur d'onde , produit


par une source laser arrive sur un fil vertical, de diamètre a (a est de l'ordre du
dixième de millimètre). On place un écran à une distance D de ce fil ; la distance D
est grande devant a (voir la figure 1).

1- La figure 2 ci-dessous présente l'expérience vue de dessus et la figure observée


sur l'écran.

Quel enseignement sur la nature de la lumière ce phénomène apporte-t-il ?

Nommer ce phénomène.

2- Faire apparaître sur la figure 2 l'écart angulaire ou demi-angle de diffraction et


la distance D entre l'objet diffractant (en l'occurrence le fil) et l'écran.

3- En utilisant la figure 2 exprimer l'écart angulaire  en fonction des grandeurs L


et D sachant que pour de petits angles exprimés en radian : tan  .

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4- Quelle expression mathématique lie les grandeurs  , et a ? (On supposera
que la loi est la même que pour une fente de largeur a). Préciser les unités
respectives de ces grandeurs physiques.

5- En utilisant les résultats précédents, montrer que la largeur L de la tâche


centrale de diffraction s'exprime par :

𝟐𝝀𝑫
L=
𝒂

6- On dispose de deux fils calibrés de diamètres respectifs a1 = 60 mm et a2 = 80 mm.

On place successivement ces deux fils verticaux dans le dispositif présenté par la
figure 1.

On obtient sur l'écran deux figures de diffraction distinctes notées A et B figure-3

Associer, en le justifiant, à chacun des deux fils la figure de diffraction qui lui
correspond.

7- On cherche maintenant à déterminer expérimentalement la longueur d'onde


dans le vide de la lumière monochromatique émise par la source laser utilisée.

Pour cela, on place devant le faisceau laser des fils calibrés verticaux.

On désigne par « a » le diamètre d'un fil. La figure de diffraction obtenue est


observée sur un écran blanc situé il une distance D = 2,50 m des fils. Pour chacun
des fils, on mesure la largeur L de la tâche centrale de diffraction.
1 1
- On trace la courbe L = fonction (𝑎 ) = F(𝑎 ) (voir la figure 4)

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La lumière émise par la source laser est dite monochromatique. Quelle est la
signification de ce terme ?
1
8- Montrer que l'allure de la courbe L = F(𝑎 ) obtenue est en accord avec
l'expression de L donnée en 5.
1
9- Donner l'équation de la courbe L = F(𝑎 ) et en déduire la longueur
d'onde𝛌dans le vide de la lumière monochromatique constitutive du faisceau laser
utilisé.

10- Calculer la fréquence de la lumière monochromatique émise par la source


laser.

11- On éclaire avec cette source laser un verre flint d'indice n (𝛌) = 1,64.

A la traversée de ce milieu transparent dispersif, les valeurs de la fréquence f, de la


longueur d'onde 𝛌et la couleur associée à cette radiation varient-elles ?

Donnée : célérité de la lumière dans le vide ou dans l'air c = 3,00 x 10 8 m.s-1 .

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Exercice N°3
Partie-1
On dispose d’une source de lumière monochromatique de longueur d’onde . On
interpose entre la source et un écran E, une fente de largeur a réglable

F
Source
D
de lumière
monochromatique Ecran
Sur l’écran, on observe, dans la direction perpendiculaire à la fente, une tache
lumineuse centrale de largeur L nettement supérieure à la largeur a de la fente ainsi
qu’une série de taches lumineuses plus petites de part et d’autre de la tache
centrale :

1- Quel est le phénomène qui affecte le faisceau lumineux lorsqu’il traverse la


fente F ?

2- Ce phénomène affecte les ondes mécaniques se propageant a la surface de


l’eau , déduire de cette analogie la nature de la lumière
3- On étudie l’influence de la largeur de la fente sur la longueur L de la tache
centrale des mesures expérimentales nous permet de tracer la courbe suivante
L=f(1/a ) -3
L(10 m)

20
Figure-3
8
1
(103 m-1)
a
4 10
a- Qu’appelle –t-on lumière monochromatique
b- En exploitons la courbe de la figure-3 ,établir une relation entre L et a
λD
4- Sachant la largeur L est donnée par l’expression suivante : L = 2 .En déduire
a
la longueur d’onde . de la lumière pour D=1.6 m

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Partie-2
A la surface libre d’une cuve à ondes on crée deux zones Z1 et Z2 ou l’épaisseur de la
nappe d’eau est différent comme le montre la figure ci-dessous

e1 e2

e1=0.9 cm
Zone-2
e2=0.4 cm
Zone-1
Z2
Z1
On produit des ondes progressives rectilignes d’amplitude a et de fréquence N . La
surface de séparation des deux milieux fait un angle non nul avec la direction de l’onde

1- Décrire le phénomène observé lorsque l’onde passe de la zone Z1 à la zone Z2,


De quel phénomène s’agit-il ?
2- Des études expérimentales nous permettons de déterminer la célérité de l’onde
dans chaque zone .Les résultats sont données par le tableau suivant

Zone Z1 Z2
-1
Célérité : v(m.s ) 0.3 0.2

Quel est l’influence de la profondeur de l’eau sur la célérité de l’onde

3- Les aspects de la surface de l’eau ci-dessous on permit de mesurer la distance


entre les sommets de 5 rides consécutives de même nature dans chaque zone

D2=8 cm

D1=12 cm
Zon1 zone 2

a- Déterminer les longueurs d’onde 1 et 2 de l’onde dans les deux zones


V1 V2
b- Comparer les rapports et déduire que la fréquence de l’onde est N=10
1 2
Hz et quelle ne dépend pas de la profondeur du milieu de propagation
4- On réalise la même expérience avec le même dispositif en augmentant la
fréquence du vibreur à la fréquence N’=12 Hz la vitesse de l’onde dans la zone Z1
devient V’1=0.34 m.s-1
a- comment appelle t-on ce phénomène ?
b- l’eau est-il un milieu dispersif pour l’onde progressive plane crée par la réglette
vibrante ?justifier

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Correction
Exercice N°1
I-
2.
a- C’est la distance parcourue par l’onde pendant une durée égale à la période
temporelle T
b-

( L)

D=3.9 cm

D=31 1= D/3=3.9/3=1.3 cm


D=3.9 cm

V1=1.N1= 1,3.10-2 x 11=0.143 m.s-1

2.
a- D’=4 2  2= D’/4=3/4=0.75 cm ;
V2=2.N2=0,75.10-2x20 =0,150 m.s-1

b- Dans l’eau la célérité de l’onde dépend de sa fréquence d’émission.


Donc l’eau est un milieu dispersif

3.
La troisième ride est située à 2 de la première ( =2v =2T)

Le point B appartenant au sommet de la troisième ride, vibre en phase avec le point A

yB(t)= yA(t-) = 4.10-3 Sin ( t ) pour t>

II-

3-
a- La valeur de  doit être comparable à la largeur a de la fente (F)
b- N2=20 Hz et d’après 2-a) on 2=0.75 cm=7.5 mm et on a =8mm 2 est
comparable à la valeur a d’où la possibilité de la diffraction

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c- Voir figure-1

(F)

Figure-1

4-
a- Voir figure-2

D=3 D=3

(F)

Figure-2

b- Le phénomène de diffraction est appréciable pour >a ainsi pour une largeur
donnée de la fente il faut augmenter la valeur de  pour que le phénomène soit plus
appréciable.

Exercice N°2 : Diffraction de la lumière


1- La figure 2, ci-dessous, présente l'expérience vue de dessus et la figure observée sur
l'écran. Ce phénomène permet de préciser la nature de la lumière.

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- Sur le trajet du faisceau de lumière monochromatique émise par le laser on a interposé un


fil mince. La lumière est ensuite reçue sur un écran. Sur cet écran, on observe, au lieu de
l'ombre du fil une tache lumineuse monochromatique. Cette tache est, en fait, constituée de
plusieurs traces de même couleur séparées par des zones d'extinction. La trace centrale est
nettement plus large et plus lumineuse que les traces latérales.

Cette observation implique donc que, lorsque la lumière rencontre un obstacle (ou une
ouverture) de faible dimension, le principe de propagation rectiligne de la lumière ne
s'applique plus.

- Ce phénomène, appelé diffraction de la lumière, ressemble à ce qui peut être observé avec
des vagues d'eau se propageant sur la cuve à ondes et rencontrant un obstacle ou une
ouverture.

L'observation de ce phénomène de diffraction implique que la lumière soit de nature


ondulatoire. Chaque onde lumineuse monochromatique est caractérisée par sa fréquence.
La couleur et la fréquence resteront les mêmes dans tous les milieux transparents.

L'œil humain est sensible aux ondes lumineuses de fréquences comprises entre

f r = 3,75  10 14 Hz (rouge) et f v = 7,50 10 14 Hz (violet)

- Des différences existent entre les ondes lumineuses et les ondes mécaniques. Par
exemple, les ondes lumineuses peuvent se propager dans le vide ce qui n'est pas le cas des
ondes mécaniques.

2- Faisons apparaître sur la figure 2 ci-dessous l'écart angulaire ou demi-angle de


diffraction 𝜃 et la distance D entre l'objet diffractant (en l'occurrence le fil) et l'écran.

Le demi-angle de diffraction 𝜃 est l'angle sous lequel on voit, depuis le fil, le centre de la
tache centrale et le centre de la première zone d'extinction.

3- En utilisant la figure 2 ci-dessus exprimons l'écart angulaire 𝜃 en fonction des grandeurs
L et D sachant que pour de petits angles exprimés en radian : tan 𝜃 = 𝜃 .

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On sait que, dans un triangle rectangle :

𝑳
coté opposé 𝟐 𝐋
tan 𝜃 = coté adjacent
= = (1)
𝑫 𝟐𝐃

L'énoncé rappelle que pour de petits angles exprimés en radian : tan 𝜃 = 𝜃 (2). Par
suite :

𝐋
𝜃 (3)
𝟐𝐃

4- Rappelons l'expression mathématique qui lie les grandeurs 𝜃 , et a ? (On supposera
que la loi est la même que pour une fente de largeur a).

La théorie et l'expérience montrent que le faisceau diffracté par une fente étroite ou un fil
rectiligne de largeur a diverge en formant, pour la tache centrale, un cône de demi-angle au
sommet tel que :

= (tache centrale) (4)


𝐚

Unités : et a s'expriment en mètre, 𝜃 est en radian.

5- En utilisant les résultats précédents, montrons que la largeur L de la tâche centrale de
2 .D
diffraction s'exprime par L =
𝐚

𝐋
Les relations 𝜃 (3) et 𝜃= (tache centrale) (4) donnent
𝟐𝐃 𝐚

𝐋
immédiatement =
𝟐𝐃 𝐚
On en déduit :

2 .D
L= (5)
𝐚

6- On dispose de deux fils calibrés de diamètres respectifs a1 = 60 mm et a2 = 80 mm. On


place successivement ces deux fils verticaux dans le dispositif présenté par la figure 1. On
obtient sur l'écran deux figures de diffraction distinctes notées A et B (voir la figure 3

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reproduite ci-dessous). Associons, en le justifiant, à chacun des deux fils la figure de


diffraction qui lui correspond.

La longueur d'onde et la distance D restent constantes. On ne change que le diamètre "a"


des fils. Dans ces conditions, la relation L = 2 . . D / a (5) peut s'écrire :

Cte
L= (5 bis)
𝐚

La largeur L de la tache centrale de diffraction est inversement proportionnelle au diamètre a


du fil diffractant. Le premier fil, de diamètre a1 = 60 mm < a2 = 80 mm correspond donc à la
figure dont la largeur L de la tache centrale de diffraction est la plus large, soit à la figure A
(LA > LB).

Au fil de diamète a1 = 60 mm est associé la figure A.

Au fil de diamète a2 = 80 mm est associé la figure B.

7- La lumière émise par la source laser est dite monochromatique. Précisons la
signification de ce terme.

Une lumière monochromatique est une lumière d'une seule couleur. L'onde associée
possède une fréquence bien définie, indépendante du milieu dans lequel elle se propage. Le
spectre n'est formé que d'une seule raie.

1
8- Montrons que l'allure de la courbe L = F (L = ) obtenue (voir la figure 4) est en accord
𝐚
avec l'expression de L donnée en 5.

2 .D
Ci-dessus, nous avons montré que L = (5)
𝐚

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En laissant et D constants, on mesure L pour plusieurs diamètres de fils a. La relation

2 .D
L= (5) peut s'écrire :
𝐚

1
L=K. (6) avec K = 2 . . D = Cte (7)
𝐚

1
L=K.X ( 8) avec X= ( 9) et K=2. . D = Cte (7)
𝐚

Le graphe associé à la fonction linéaire L = K . X ( 8) doit être une droite. C'est bien ce
que confirme la figure 4 reproduite ci-dessous.

9- Déterminons la longueur d'onde dans le vide de la lumière monochromatique


constitutive du faisceau laser utilisé.

1 1
La droite associée à L = F ( ) soit L = K . (6) permet de calculer le coefficient
𝐚 𝐚
directeur K :

AB 0,068
K =OA = 25000 = 2,72 x 10 - 6 m 2 (10)

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La relation K = 2 . . D (7) donne ensuite, avec D = 2,50 m :

K 2,72 x10 − 6
= 2.D
= 5
= 5,44 x 10 - 7 m

= 5,4 x 10 - 7 m (11)

10- Calculons la fréquence de la lumière monochromatique émise par la source laser.

La fréquence f de la lumière monochromatique émise par la source laser est, d'après la


𝐜
relation = c . T = (12) :
𝐟

𝐜
f= = 3,00 x 10 8 / 5,44 x 10 - 7 = 0,551 x 10 15 Hz

f = 5,5 x 10 14 Hz (13)

11- On éclaire avec cette source laser un verre flint d'indice n ( ) = 1,64.

Dans ce verre la vitesse de la lumière diminue. Elle devient V :

𝐜
V= = 3,00 x 10 8 / 1,64 = 1,83 x 10 8 m / s
𝐧

A la traversée de ce milieu transparent dispersif :

- la fréquence reste la même : f = 5,5 x 10 14 Hz (13)

- la longueur d'onde change : ' = V / f = c / n.f = / n = 5,44 x 10 - 7 / 1,64 = 3,32 x 10 - 7 m (14)

- la couleur associée à cette radiation reste la même (une couleur est caractérisée par la fréquence qui lui
est associée).

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Cours

Problèmes
 Comment les émissions radio ou de télévisions ont-elles transmises et
reçues ?
 Que signifie AM et FM en télécommunications ?
 Pourquoi moduler un signal ?

I- Introduction

1- Emission du signal
Un signal sonore de fréquence N est l’information à transmettre. Ce signal est capté par un
microphone qui le transforme en tension électrique. La tension électrique à une fréquence N
identique à celle du signal
Les ondes sonores occupent une bande de fréquence
20Hz < N < 20 kHz
Ce signal ne peut être transporté à cause de sa trop faible fréquence.
Il a besoin d’être transporté par un signal sinusoïdal de haute fréquence Np appelé
porteuse.

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2- Réception du signal
L’onde électromagnétique se déplace dans l’atmosphère puis est captée par une antenne
réceptrice (celle du poste radio par exemple).
Le signal est traité et on récupère le signal électrique de fréquence N correspondant au signal
sonore initiale. Cette opération est appelée démodulation.
Le signal électrique est alors amplifié puis envoyé dans un haut parleur. Le haut parleur
transforme le signal électrique en un signal sonore identique à celle du signal initiale à
transmettre.

3- Les deux types de modulation


a- La modulation d'amplitude AM (Amplitude Modulation).
Un signal modulé en amplitude est variable, tel que l'enveloppe du signal modulé
reproduise les variations du signal modulant.

b- Modulation de fréquence FM (Frequency Modulation)


Le signal modulé en fréquence garde une amplitude constante, mais sa fréquence
varie légèrement au cours du temps autour de la valeur Np (fréquence de la
porteuse). Les variations de fréquence reproduisent le signal modulant.

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La modulation de fréquence a pour avantages : une meilleure fidélité, une sélectivité


accrue et elle est insensible aux parasites.

II- MODULATION D’AMPLITUDE


La modulation consiste à transformer un signal connu par le signal à transmettre. Lorsqu’on
module un signal, on appelle :
 Porteuse : le signal connu
 Signal modulant : le signal d’information (signal à transmettre)
 Signal modulé : le signal résultant de la transformation de la porteuse par le modulant

U0 u ( t ) = U0 + Um cos ( 2p N t )

Tension de
décalage

Signal à transmettre

Um cos ( 2p N t )

us(t) = k.[ u (t) + U0 ].up(t)

up ( t ) = Upm cos ( 2p Np t )

1- Modulateur d’amplitude AD633

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 C’est un composant électronique appelé multiplieur ( symbole : X ) qui multiplie les


tensions qui lui sont appliquées en entrée.
 Le multiplieur peut recevoir 5 tensions en entrée, entre la masse et chacun des points
X1, X2, Y1, Y2 et Z.
 X2, Y2 et Z sont connectés à la masse ( VX2=0…)
 Il donne alors une tension de sortie proportionnelle au produit ( VX1 × VY1)
 Le produit obtenu est à son tour multiplié par un facteur k, qui dépend du multiplieur
utilisé (ici, pour le multiplieur AD633N, k = 0,1 ).

u ( t ) = Um cos ( 2 N t ) +Uo
Voie -1 Voie -2
+15 V
S1
E1
AD
AD
633
63
3
E2
US(t)
-15 V

MODULATION

up ( t ) = Upm cos ( 2 Np t )

 Le multiplieur va multiplier la tension


[u (t) + U0] connectée en E1 à la tension up(t) connectée en E2 .
 Ainsi la tension modulée uS(t) à la sortie (S) du multiplieur est :
us(t) = k.[ u (t) + U0 ].up(t)

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u ( t ) = Um cos ( 2 N t )+ U0
U(t)+U0
Signal sinusoïdal
contenant l'information
à transmettre, signal
modulant :
up ( t ) = Upm cos ( 2 Np t )
Up(t)
Signal sinusoïdal
porteur haute
fréquence
Us(t)

le signal modulé
us(t)
us(t) = k.[ u(t) + U0 ].up(t)

2- Expression de la tension modulée us(t)

us(t) =k×[U0 + u (t)]×up(t)


= k×U0 x up(t)+ k×u (t) ×up(t)
= k× up(t)[U0 + Um.cos 2Nt ]
= k× up(t) ×U0[1+ U m .cos 2Nt ]
U0
Um
= k× upm×U0[1+ .cos 2Nt ]× cos 2Npt
U0
On pose A = K.Upm.U0 ou K est le facteur multiplieur de
circuit intégré
Um
m 
U 0 taux de modulation

Les deux signaux obtenus : signal modulant u(t)+U0 et signal modulé us(t)

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8
us(t) et u(t)+ Uo en (V)
6

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4 t
-2 (ms)
-4

-6

-8

3- Spectre de fréquences du signal modulé


Us(t) = A [1+ m .cos 2pNt ] × cos 2pNpt

Sachant que
𝟏
cos p x cos q = 𝟐
[cos (p + q) + cos (p - q)]
On montre que
𝟏 𝟏
us ( t ) = A cos ( 2pNP t ) + 𝟐 m.A cos ( 2p(NP - N ) t ) + 𝟐 m.A cos ( 2p(NP+ N) t )
le signal modulé est la somme de trois fonctions sinusoïdales dont les fréquences sont
Np, Np+ N et Np – N Et dont le spectre de fréquences est donné par le graphe ci-
dessous

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4- Affichage en mode XY : méthode du "trapèze"

En utilisant l’oscilloscope en mode XY, avec en X voie-1, la tension modulante u


(t) et en Y voie-2 la tension modulée us(t).
On obtient l’oscillogramme ci-dessous

200
U (t)
150

100

50
Us(t)
0
-10 -5 -50 0 5 10

-100

-150

-200

III- Détermination des grandeurs caractéristiques de la modulation


à partir des signaux visualiser u(t) tension modulante et us(t)
tension modulée

us(t) et u(t)+ Uo en (V)


8

U0 Um
2

0 t (ms)
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 3.8 4

-2

-4

-6
20
-8

 La période du signal modulant T

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 La période du signal de la porteuse Tp


 La valeur de la tension de décalage U0
 La valeur de la tension maximale Um de la tension modulante
𝑼
 La valeur de taux de modulation m= 𝒎
𝑼𝟎
IV- Qualité de la modulation : Influence de la composante continue U0
Pour réaliser une bonne modulation, le signal modulé doit comporter l’information ; le profil
supérieur ou inférieur de l’enveloppe de la tension modulée est alors l’image du signal modulant
Us(t) = A [1+ m .cos 2Nt ] × cos 2Npt

Usmax = A+A m (1)


Usmin = A- A m (2)
(1) + (2)  Usmax+ Usmin =2A (I)
(1) - (2)  Usmax- Usmin =2 m (II)

(𝑰𝑰)
(  On peut montrer que le taux de modulation peut
(𝑰)
S’écrit sous la forme
Usm max  Usm min 𝐔𝐦
m =
Usm max  Usm min
𝐔𝟎
Remarque
Pour mesurer le taux de modulation m, il est commode de recourir au signal trapèze obtenu
en mode XY

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Cas -2
U0 = Um => soit m = 1

Modulation limite critique en mode XY


l’oscillographe n’est pas un trapèze c’est un
triangle

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Cas -3
U0< Um  soit m > 1

L'enveloppe supérieure de la tension modulée (change de


signe au cours du temps) ne suit plus les variations du signal
modulant. Cette modulation est de mauvaise qualité. On dit
que l’on a obtenu une surmodulation.
le graphique, en mode XY, n’a plus la forme d’un trapèze (on
obtient deux triangles opposés par le sommet).

Conclusion :

La modulation est de bonne qualité lorsque :


U0>Um (Um amplitude du signal modulant et U0 composante
contenue
𝐔
m<1  𝐦 < 1
𝐔𝟎

V- DEMODULATION D’AMPLITUDE
1- Principe de la modulation d'amplitude

La démodulation consiste à récupérer le signal informatif modulant qui est contenu dans la partie
supérieure de l’enveloppe du signal modulé en amplitude.

Il y a 3 opérations :
 Redressement simple du signal modulé
 Détection de l’enveloppe
 La suppression de la tension d’offset

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L’association (R1C1) en parallèle constitue un filtre passe-bas qui laisse passer les basses
fréquences : la porteuse, de haute fréquence, va pouvoir être éliminée .

Signal modulant Signal


reconstitué

L’association (R2C2) en série constitue un filtre passe-haut qui ne laisse passer que les
hautes fréquences : la composante continue U0 due à la tension d’offset va pouvoir être
éliminée

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Conclusion :

La démodulation d'un signal modulé en amplitude s’effectue en deux phases :


- la détection d’enveloppe avec un condensateur C1 et un résistor R1
montés en parallèle (filtre passe bas) tels que :
Tp << τ = R1.C1 < T
où Tp est la période de la porteuse et T, la période du signal portant l'information
(modulant) ;
- l’élimination de la composante continue avec un filtre passe haut R2C2.

VI- Modulation de fréquence


Un signal module en fréquence a :
- une amplitude constante, c'est celle de la porteuse,

- une frequence qui varie au cours du temps

1) Etude théorique
Signal modulant : u(t) = Um cos 2πNt
La porteuse : up(t) = Upm cos 2πNpt
Le principe de la modulation de fréquence et de varier la fréquence de la porteuse en fonction de u
(t).
u (t)
Tp

0 t (s)

Tp Tp

Np Np

Soit No la fréquence de la porteuse en absence de modulation.


La fréquence du signal modulé en fréquence s'écrit sous la forme générale Np(t) = No + k.u(t)
= No + k.Umcos 2πNt
ΔNp = Np - No = k.u(t) : est l'excursion en fréquence.

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Sa valeur maximale est appelée excursion crête de fréquence.

Np(t) est max si cos 2πNt = 1


=> Np max = No + k.Um => Np max - No = k.Um
On appelle indice de modulation :

Np max - No k.Um
β= =

N N

On démontre que le signal modulé en fréquence prend la forme générale:

us(t) = Upm cos [ 2πNpt + k.Um cos 2πNt ]

2πN

2) Etude expérimentale

Pour faire varier expérimentalement la fréquence de la porteuse en fonction de la tension


instantanée du signal modulant u(t), on utilise une diode varicap.
C’est un condensateur dont la capacité varie en fonction de la tension u appliquée entre ses
bornes.
C = k.ua avec a ≈ 0,5 et k est une constante.

Le condensateur fait partie d'un résonateur LC de fréquence propre


1
No =
2 LC

La fréquence Np de la porteuse doit être très stable.


Pour cela, On utilise un oscillateur
2π LCà quartz à haute fréquence.
Pour réaliser un émetteur, on monte à la sortie de l'oscillateur, un amplificateur de puissance et une
antenne.

Oscillateur LC Antenne

Quartz Modulateur Amplificateur

Microphone

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VII-

Les avantages Les inconvénients

 elle est simple a mettre en œuvre (un  sensibilité aux parasites


multiplieur),  une grande partie de la
 la largeur de bande limitée a 2N [N étant la puissance de l’émetteur sert a
fréquence maximale du signal à transmettre émettre
Modulation (ou signal modulant)], la porteuse qui ne véhicule
d’amplitude  sa démodulation qui ne demande qu’une
diode, des condensateurs et des résistors est
aucune information
très pratique.

 Une haute fidélité pour la  Le signal module en fréquence


reproduction des fréquences se propage directement d’où la
nécessité des relais
 La fréquence de sa porteuse peut être d’amplification du signal.
Modulation de sélectionnée facilement par les  Le montage de modulation FM
fréquence récepteurs est plus complique qu’en AM.
 Un excellent rendement énergétique :  La démodulation est plus
la majeure partie de l’énergie est délicate qu’en AM.
portée par le signal modulant et non
par la porteuse.

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Exercice-corrigé

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Réponse

1- a- Le recours à la modulation d’amplitude d’un signal basse fréquence a pour


but d’éviter l’atténuation rapide du signant lors de sa transmission ou pour
assurer une portée importante
b- u(t) est la tension modulante car elle une tension de faible fréquence

2- a- L’amplitude de la tension de sortie est de la forme 𝑈𝑠𝑚=[1+ 𝑚 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑁𝑡) ] ; le cos de


l’angle est caractérisé par sa valeur minimale (-1) et sa valeur maximale (+1) ;
ainsi

(Usm)min =A(1- m) et (Usm)max = A(1+ m)

b- (Usm)min =A.(1- m), par la suite on a (Usm)min =A- m.A (1)


(Usm)max =A.(1+ m), par la suite on a (Usm)max =A+ m.A (2)

(2) – (1) donne : 2A.m= (Usm)max - (Usm)min


(2) + (1) donne: 2A = (Usm)max + (Usm)min

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Usm max  Usm min


Par la suite m 
Usm max  Usm min

3- a- T= 5div. 50μs = 250μs par la suite N = 4 KHz

10Tp= 4div.50μs = 200μs, par la suite Tp = 20μs. Ainsi Np = 50KHz

2
b- (Usm)max = 3V, (Usm)min = 1V, par la suite 𝑚=4 =0,5
𝑈𝑚 𝑈𝑚
c- m=  𝑈0 = = 2𝑉
𝑈0 𝑚

3
4- a- (Usm)min = -0,5V, (Usm)max =2,5V, par la suite 𝑚′=2=1,5
b- Il s’agit d’une surmodulation car le taux de modulation m’ est supérieur à
l’unité.
c- L’enveloppe du signal modulé est différente de celle du signal modulant.

Par la suite, elle ne reproduit pas la forme de u(t).

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Exercice -2
Partie-I
Les ondes électromagnétiques pour communiquer.

Le téléphone portable fonctionne comme une radio. Lors d’une communication, la voix est convertie
en un signal électrique par un microphone. Grâce à un système de conversion numérique et de
modulation, ce signal électrique est couplé à une onde porteuse qui, après amplification, est émise
vers l’antenne la plus proche. Celle-ci

Transmet le signal à une station de base qui l’envoie alors à une centrale, par ligne téléphonique
conventionnelle ou par faisceaux hertziens. De là sont acheminées les conversations vers le
téléphone du destinataire, selon le même processus, mais en sens inverse (non représenté sur le
schéma). Après démodulation et conversion

Analogique, le signal électrique est transformé en signal sonore par le haut parleur de l’appareil
récepteur.

Les ondes électromagnétiques sont déjà très largement utilisées pour la télévision, la radio, la C.B.
et les radars, si bien que les gammes de fréquences restantes pour les portables sont de plus en
plus restreintes. L’une d’entre elles s’étend de 890 à 915 MHz. Or, un appel nécessite une bande
passante de 200 kHz. Autrement dit, dans cette

bande de fréquence de largeurs 25 MHz, on ne devrait pourvoir passer que 125 appels
simultanément. La solution a été le fractionnement du réseau en cellules (d’où le terme parfois
utilisé de téléphone "cellulaire"). Le territoire français a donc été divisé en 40 000 parcelles,
chacune comportant des antennes assurant la liaison avec les téléphones mobiles situés dans leur
zone d’influence. Chaque parcelle possède ses propres fréquences, différentes de celles des
parcelles voisines. Pas de risque d’interférence, donc…

D’après : http://www.linternaute.com/portable/

1- Indiquer les étapes nécessaires pour transmettre un signal vocal


2- Quel est l’ordre de grandeur de la fréquence des ondes porteuses utilisées pour le téléphone portable ?

3- En déduire l’ordre de grandeur de sa longueur d’onde dans le vide.

On donne la célérité de la lumière dans le vide c = 3108 m.s-1

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4- L’émission d’une onde électromagnétique par un portable.

On peut représenter symboliquement la chaîne d’émission par le schéma de la figure 2 :

Figure-2

En quel point, A, B, ou C de la figure 1 trouve-t-on :

a- L’onde porteuse ?
b- Le signal modulant ?
c- Le signal modulé

PARTIE-II
L’onde porteuse est sinusoïdale et a pour expression up(t) = Upm cos (2Np t). Le signal modulant
est en général complexe, mais comme tout signal périodique, il peut se mettre sous la forme d’une
somme de fonctions sinusoïdales. Pour simplifier, nous prendrons pour le signal modulant,
l’expression : u(t) = Um cos ( 2N t). On envisage une modulation d’amplitude, c’est à dire que le
signal modulant va modifier l’amplitude de la porteuse.

1 - Le circuit de modulation est constitué d’un composant nommé « multiplieur ». On branche


respectivement, sur l’entrée E1 de ce circuit, le signal modulant u(t) additionné d’une tension de
décalage U0, sur l’entrée E2, le signal de la porteuse up(t), et on recueille en sortie le signal
modulé, nommé s(t).

Avec u1(t) = u(t) + U0 et u2(t) = up(t)

Sachant que s(t) a pour expression générale s(t) = k.u1(t).u2(t), où k est une constante dépendant
uniquement du circuit électronique,

us( t ) = A [1+ m cos ( 2N t ) ] cos ( 2 NP t )

avec A = KxUpxmxU0 ou K est le facteur multiplieur de circuit intégré


𝐔𝐦
Et 𝒎= 𝐔𝟎
taux de modulation

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Quelle condition doit remplir m, le taux de modulation, pour que celle-ci soit de bonne
qualité ?

2- Afin d’étudier le phénomène de modulation d’amplitude, on utilise un logiciel de simulation qui


permet d’obtenir l’allure de la tension modulée s(t) en fonction du temps (voir figure-3 page 5/5).
Les valeurs numériques ont été choisies pour une lecture facile mais ne représentent pas l’onde
réelle émise par un portable.

U( en volts)
20

15 u(t)+U0

10

0 ms
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
-5
Figure-3
-10

-15
us(t)
-20

a- Déterminer la fréquence Np de la porteuse, utilisée pour la simulation.

b- Déterminer la fréquence Nm du signal modulant, utilisé pour la simulation.

d- Déterminer Usm max et Usm min, les valeurs maximale et minimale de l’amplitude du
𝐔𝐬𝐦𝐦𝐚𝐱−𝐔𝐬𝐦𝐦𝐢𝐧
signal modulé et puis calculer le taux de modulation défini par : 𝐦 = 𝐔𝐬𝐦𝐦𝐚𝐱+𝐔𝐬𝐦𝐦𝐢𝐧
e- En déduire la qualité de modulation
f-Déterminer la valeur de U0
3- La réception d’une onde électromagnétique et sa démodulation.

On peut représenter symboliquement la chaîne de réception par le schéma de la figure 3 :

Figure-3

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Parmi les circuits ci-dessous, indiquer celui qu’il convient d’utiliser :

a- pour le détecteur d’enveloppe.


b- pour le filtre passe-haut.

(a) (b) R
(c) C R

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PARTIE
CHIMIE

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Cours DETERMINATION D’UNE QUANTITE DE


MATIERE
A L’AIDE D’UNE REACTION CHIMIQUE

OBJECTIFS

Déterminer une quantité de matière à partir des résultats d’un dosage acide-base
ou d’un dosage par oxydoréduction

A. REACTION D’UNE SOLUTION D’UN ACIDE FORT AVEC


UNE SOLUTION DE BASE FORTE

I. ETUDE DE LA REACTION D’UNE SOLUTION D’ACIDE


CHLORHYDRIQUE
AVEC UNE SOLUTION D’HYDROXYDE DE SODIUM

1- Etude qualitative
Expérience
10 mL d’une solution (SA) d’acide chlorhydrique de concentration
molaire CA égale à 10–2 mol.L-1.

 pH=2  [H3O+]= 10-2 mol.L-1

10 mL d’une solution(SB) d’hydroxyde de sodium de concentration

molaire CB égale à 10–2 mol.L-1

 pH=12  [OH-]= 10-2 mol.L-1


Introduire la SA dans Sb agiter puis mesurer pH du mélange ( SA+ SB) au moyen d’un pH-
mètre

 pH=7  [H3O+]= 10-7 mol.L-1


Comme le produit ionique de l’eau Ke=[ H3O+ ][ HO-]= 10-14 à 25 °C on en déduit que la
concentration molaire des ions hydroxyde OH– est aussi égale à 10–7 mol.L–1

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Cette diminution de la concentration des ions hydronium H3O+ et des ions hydroxyde OH- est
due à une réaction chimique .On doit donc admettre que les ions hydronium H3O+ ont réagi avec
les ions hydroxyde OH- selon une réaction totale et rapide

L’équation chimique de la réaction qui s’est produite est :


H3O+ + Cl- + Na+ + OH- 2 H2O + Na+ + Cl-

Les ions sodium Na+ et les ions chlorure Cl- ne participent pas réellement à la réaction (ce sont
des ions spectateurs), cette réaction est donc spécifique des ions hydronium H3O+ et des
ions hydroxyde OH-.

L’équation chimique précédente peut être simplifiée en écrivant :


H3O+ + OH- 2 H2O.
Cette réaction acide base est souvent appelée réaction de neutralisation de l’acide par la base.

Conclusion
La réaction entre une solution d’acide chlorhydrique et une solution d’hydroxyde de sodium
est rapide, totale et spécifique des ions hydronium H3O+ et des ions hydroxyde OH- .

2- Etude quantitative
Expérience

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Introduire dans un bécher un volume VA égal à 10 mL d’une solution d’acide chlorhydrique


de concentration molaire CA = 0,01 mol.L-1 et deux à trois gouttes de bleu de bromothymol
(B.B.T).

Remplir une burette graduée par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium NaOH de
concentration molaire CB = 0,01 mol.L-1.

Relevé des valeurs expérimentales :

VB (mL) pH Couleur

0 2 jaune

5 pH < 7 jaune

VBE=10 7 vert

15 pH > 7 bleue

VB.E désigne le volume de la solution de base ajouté


pour observer la couleur verte de la solution

Interprétation
Le pH augmente par addition de la soude ce qui correspond à une diminution de la
concentration molaire des ions hydronium H3O+. Ces ions réagissent avec les ions hydroxyde
OH apportés par la solution d’hydroxyde de sodium selon la réaction acide-base rapide et
totale:

H3O+(aq) + HO- (aq)  2 H2O(l) (1)

Pour VB < VB.E


nOH- = CB.VB < nH3O+ = CA.VA = 10-4 mol.

Dans cet état du système, les ions hydroxyde OH- (réactif limitant de la réaction (1))
disparaissent complètement et le milieu reste acide ; ce qui explique la persistance de la
coloration jaune du BBT.
Pour VB = VB.E
n(OH- ) = CB.VBE = 10-4 mol = n( H3O+)

Dans cet état du système, les ions H3O+ provenant de la solution d’acide chlorhydrique et les
ions OH- apportés par la solution d’hydroxyde de sodium sont
mélangés dans les proportions stœchiométriques de la réaction (1). On dit qu’on a atteint
l’équivalence acido-basique.

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Comme le pH est égal à 7, la concentration molaire des ions hydronium H3O+ est tel que :
[H3O+] = [OH-] = 10-7 mol.L-1
la solution est alors neutre ce qui explique la coloration verte du BBT.

Pour VB > VB.E


nOH- = CB.VB > nH3O+ = CA.VA = 10-4 mol.

Dans cet état du système, les ions hydronium H3O+ (réactif limitant de la
réaction (1)) disparaissent totalement. Par conséquent les ions hydroxyde ne sont pas
complètement consommés et le milieu est donc basique ; ce qui explique l'apparition de la
couleur
bleue du BBT et la valeur du pH supérieure à 7.

3- Définition de l'équivalence
L'équivalence acido-basique est obtenue dans le cas où la quantité d'ions hydronium
H3O+
susceptible d'être fournie par la solution d'acide est égale à la quantité d'ions
hydroxyde OH susceptible d'être fournie par la solution de base
.
A l'équivalence les réactifs H3O+ et OH- sont donc en proportion stœchiométrique.
n(H3O+) = n(OH-)  CA.VA = CB .VB.E
Cette relation permet de déterminer la concentration molaire de la solution à doser

Généralisation
Des expériences similaires avec d'autres solutions d'acides forts et de bases fortes conduisent
aux mêmes résultats. Ainsi l'équation chimique de la réaction entre l'acide et la base est de la
forme :
H3O+ + OH- 2 H2O

et l'équivalence acido-basique est obtenue dans le cas où :

n(H3O+) = n(OH-)  CA.VA = CB .VB

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B. ETUDE D'UNE REACTION D'OXYDOREDUCTION

I. ETUDE DE LA REACTION DES IONS PERMANGANATE


AVEC LES IONS FER (II) EN MILIEU ACIDE

1- Etude qualitative

Ajouter, au mélange obtenu, 5 mL d'une solution


de permanganate de potassium (violet) de
concentration molaire égale à 0,04 mol.L-1.

n(MnO4-) = 5 x 0,04.10-3 = 2.10-4 mol.

20 mL d'une solution de sulfate de fer (II) (incolore)


FeSO4 de concentration égale à 0,05 mol.L-1 + 5 mL
d'une solution d'acide sulfurique de concentration
molaire
égale à 1,0 mol.L-1

n(Fe2+) = 20 x 0,05.10-3 = 10-3mol.

a- observation
La coloration violette de la solution de permanganate de potassium disparait

b- Interprétation
La coloration violette de la solution de permanganate de potassium est due aux ions
permanganate MnO4-. La disparition de cette coloration prouve que les ions
permanganate MnO4- ont
été réduits par les ions Fe2+ en ions Mn2+ ; simultanément les ions Fe2+ ont été oxydé
par MnO4-
en ions Fe3+.
La réaction d'oxydoréduction mettant en jeu les couples redox MnO4-/ Mn2+ et Fe3+/
Fe2+ est :

MnO4- + 5 Fe2+ + 8 H3O+ Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2O.

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La décoloration étant immédiate, cette réaction est rapide.


Le mélange réalisé avant l'ajout de la dernière goutte de la solution de permanganate de
potassium est tel que :

A l’équivalence on a

n(Fe2+)i/5 = n(MnO4-)i/1

n(Fe2+)introduit = 5 n(MnO4-)ajouté
La couleur violette persiste si on ajoute une goutte de la solution de permanganate de
potassium à l’équivalence indique que tous les ions Fe2+ sont oxydés : la réaction est
totale.
Au cours de la réaction les ions potassium K+ et les ions sulfate SO42- n'interviennent pas :
cette réaction est donc spécifique des ions permanganate MnO4- et des ions
fer Fe2+.

2- Etude quantitative

Solution de permanganate de potassium (violet) de

Cox=0,01 mol.L-1.

solution de sulfate de fer (II) FeSO4


(couleur verdatre)

Vred=10 mL

Cred=0.1 mol.L-1

+
Ajouter par fraction de 1 mL la solution de permanganate de potassium. Noter à chaque fois
5 mL d'une solution d'acide sulfurique de
la couleur de la solution
concentration molaire égale à 1,0 mol.L-1

n(Fe2+) = 20 x 0,05.10-3 = 10-3mol.

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1- Observation
Relevé des valeurs expérimentales :

Vox(mL) Couleur

0 Incolore

10 Incolore

20 Rose

30 violet

1. Pour des volumes VOx inférieurs à un certain volume désigné par VOx.E le
mélange est incolore..
2. Pour des volumes VOx supérieurs à VOx.E le milieu réactionnel est de couleur
violette.
2- Interprétation
L'équation chimique de la réaction d'oxydoréduction qui s'est produite est :
MnO4- + 5 Fe2+ + 8 H3O+ Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2O

Selon cette réaction les réactifs MnO4- et Fe2+ sont en proportion stoechiométrique si :

n (MnO4)=1/5 n(Fe2

Comme la réaction est totale, si on introduit 1 mol de MnO4- pour 5 mol de Fe2+, les ions
MnO4- et Fe2+ disparaissent entièrement car ces réactifs seront en proportions
stœchiométriques.
La couleur de la solution va donc dépendre des quantités de réactifs qui sont en présence.
Pour
cela désignons par VOx.E le volume de la solution de KMnO4 ajouté pour observer la
persistance de la couleur violette de la solution.

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Pour VOx < VOx.E

La quantité initiale d'ions Fe2+ est égale à nRed = CRed.VRed = 0,1.10-2 = 10-3 mol.
La couleur violette de la solution de KMnO4 disparaît instantanément car la quantité nOx d'ions
permanganate MnO4- introduite est inférieure à nRed / 5 soit 0,2.10-3 mol.
Les ions MnO4- constituent le réactif limitant ce qui explique la disparition de la coloration
violette.

Pour VOx = VOx.E

La quantité d'ions permanganate MnO4- ajoutée nOx.E est égale à : nOx.E = COx . VOx.E

Cette quantité de matière est égale au cinquième de la quantité initiale d'ions Fe2+ :

nOx.E = nRed / 5
Soit : nOx.E = 0,2.10-3 mol.

Dans cet état du système les ions MnO4- et les ions Fe2+ sont mélangés dans les proportions
stœchiométriques de la réaction : on dit qu'on a atteint l'équivalence.

Pour VOx > VOx.E

La quantité d'ions permanganate MnO4- introduite est supérieure à 0,2.10-3 mol, les ions
MnO4-
sont en excès par rapport aux ions fer (II) Fe2+ et ne seront pas totalement consommés par la
réaction (2). Les ions Fe2+ disparaissent entièrement (c'est le réactif limitant) à la fin de la
réaction et l'excès de MnO4- colore la solution en violet.

3-Définition de l'équivalence

Au cours de la réaction des ions permanganate MnO4- avec les ions fer (II) Fe2+
l'équivalence
est réalisée lorsque les réactifs MnO4- et Fe2+ sont mélangés dans les proportions
stœchiomé-
triques de la réaction d'oxydoréduction :
MnO4- + 5 Fe2+ + 8 H3O+ Mn2+ + 5 Fe3+ + 12 H2O.
L'équivalence peut être repérée par la persistance de la coloration violette de la
solution de KMnO4.

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4- Relation entre les concentrations molaires à l'équivalence

Soit VRed le volume de la solution de fer (II) de concentration molaire CRed et VOx.E le
volume
de la solution de permanganate de potassium de concentration molaire COx nécessaire
pour
obtenir l'équivalence.

La quantité nRed d'ions fer (II) fournis par le réducteur est :


nRed = CRed.VRed (a)
La quantité nOx d'ions MnO4- fournis par l'oxydant est :
nOx = COx.VOX.E (b)
A l'équivalence : nOx =nRed/5
soit : COx.VOX.E = CRed.VRed /5
COx = CRed.VRed /( 5 VOX.E)

Cette expression permet de déterminer la concentration molaire de la solution à doser

II. APPLICATION : LES DOSAGES MANGANIMETRIQUES


II.1. Définition
La manganimétrie est une technique volumétrique de dosage qui utilise comme réactif de
dosage une solution de permanganate de potassium en milieu acide.
Le dosage d'une solution contenant un réducteur Red par une solution de permanganate de
potassium de concentration molaire COx connue consiste à déterminer la concentration molaire
inconnue CRed du réducteur au moyen de la réaction d'oxydoréduction mettant en jeu les
couples redox Ox/Red et MnO4- / Mn2+.
Application
L'eau oxygénée, vendue en pharmacie, est une solution aqueuse de peroxyde
de dihydrogène H2O2 ; elle est utilisée pour le nettoyage des plaies, dans
la teinture des cheveux, etc.
On dose un volume VRed = 20 mL d'eau oxygénée par une solution acidifiée de
permanganate de potassium de concentration molaire C0x = 0,104 mol.L-1.
L'équivalence a lieu pour un volume de la solution titrante V0x.E = 18,4 mL.
1. Ecrire l'équation chimique de la réaction d'oxydoréduction sachant
qu'elle met en jeu
les couples redox O2/H2O2 et MnO4-/Mn2+.
2. Calculer la quantité nH2O2 de peroxyde de dihydrogène présente dans le
volume d'eau oxygénée.
3. En déduire la concentration CRed de la solution d'eau oxygénée.

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Solution
1. L'équation de la réaction d'oxydoréduction s'obtient encombinant les deux demi-équations
correspondant aux deux couples redox de telle manière que les électrons s'éliminent :
2 x{MnO4- + 8 H3O+ + 5 e- Mn2+ + 12 H2O}
5 x{H2O2 + 2 H2O O2 + 2 H3O+ + 2 e-}
_______________________________________________________
2 MnO4- + 5 H2O2 + 6 H3O+ →2 Mn2+ + 5 O2 + 14 H2O
2. A l'équivalence les réactifs sont en proportion stœchiométrique:
nMnO4-/2 = nH2O2/5
nMnO4- = COx.VOx.E = 4,78.10-3 mol.
nH2O2= 5/2 nMnO4- = 4,78.10-3 mol.

3. n(H2O2) = CRed .V.Re soit : CRed = nH2O2/VRed = 0,24 mol.L-1

Exercice n°1
Les détartrants pour cafetière vendus dans le commerce contiennent, comme seule
espèce
chimique ayant un rôle acido-basique, de l'acide sulfamique NH2SO3H(sd). On veut
déterminer le pourcentage en masse P d'acide sulfamique d'un tel détartrant. Pour cela,
on prépare
100 mL d'une solution (S) contenant 1,00 g de détartrant. L'équation chimique de la
réaction
de dissolution de l'acide sulfamique dans l'eau est :
NH2SO3H(Sd) + H2O NH2SO3- + H3O+
On dose 10,0 mL de la solution (S) avec une solution d'hydroxyde de sodium de
concentration
CB = 0,100 mol.L-1.
1. Ecrire l'équation chimique de la réaction acide-base.
2. Le volume à l'équivalence est de 9,9 mL. Déterminer la quantité nA d'acide dans le
volume
de solution dosé, et dans 100 mL de la solution (S).
3. En déduire la masse d'acide correspondante.
4. En déduire le pourcentage massique d'acide sulfamique dans le détartrant étudié.
Le pourcentage massique P est égal au quotient de la masse de soluté par la
masse de détartrant

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Exercice n°2
Le sulfate de fer (II) hydraté se présente sous la forme de cristaux verts de formule
FeSO4,nH2O. On se propose de déterminer n. Pour cela, on prépare une solution (S) de
ce sel
de concentration massique C = 30,0 g.L-1.
1. Décrire le mode de préparation de 100 mL de (S).
2. Comment caractériser la présence d'ions fer (II) dans (S) ?
3. On dose un volume VRed =10,0 mL de la solution (S) par une solution acidifiée de
permanganate de potassium de concentration molaire COx = 0,020 mol.L-1.
a) Décrire le dispositif expérimental nécessaire pour réaliser ce dosage en précisant la
verrerie utilisée.
b) Comment peut-on repérer l'équivalence ?
c) Le volume versé à l'équivalence est VOx.E =10,8 mL. Déterminer la concentration
molaire de la solution (S).
d) En déduire la valeur du nombre n.

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Cours DETERMINATION D’UNE QUANTITE DE


MATIERE
PAR MESURE D'UNE GRANDEUR
PHYSIQUE

A- DETERMINATION DE LA QUANTITE DE MATIERE PAR LA


MESURE D'UNE MASSE,
D'UN VOLUME OU D'UNE CONCENTRATION
1. Relation entre la masse et la quantité de matière
m
n =
M
Dans cette relation, m s'exprime en g, n en mol et M en g.mol-1
2. Relation entre le volume et la quantité de matière
a. Cas d'une espèce chimique à l'état gaz
v
n=
VM
Dans cette relation, V s'exprime en L, n en mol et VM en L.mol-1. Les volumes VA et VM sont
mesurés dans les mêmes conditions de température et de pression.
b. Cas d'une espèce chimique solide ou liquide
On rappelle :
• Que la masse volumique A d'une espèce chimique A est égale au quotient de la masse
mA d'un échantillon de cette espèce par le volume VA qu'il occupe : A =
• La densité dA d'une espèce chimique A par rapport à l'eau est égale au quotient de la masse
A
volumique A de cette espèce par la masse volumique eau de l'eau : dA = .
 eau

La quantité de matière nA contenue dans un échantillon de volume VA est: : nA =


mA ρ A VA ρ d V
 = eau A A
MA MA MA
Dans cette relation VA s'exprime en L,  en g.L-1, MA en g.mol-1 et nA en mol.

Remarques

La masse volumique peut être exprimée en g.cm-3 dans le cas où le volume est exprimé en cm3.

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Exercice-1
Une solution (S) d'éthanol C2H6O à 95% en volume contient 95 mL d'éthanol dans 100
mL de solution. La densité de l'éthanol par rapport à l'eau est d = 0,79.

1. Calculer la masse molaire M de l'éthanol.


2. Calculer la quantité d'éthanol n contenue dans un volume V = 1 L de la solution (S)
Solution
1. La masse molaire de l'éthanol est :
M = 2 x MC + 6 x MH + MO = 2 x 12 + 6 x 1 + 16 = 46 g.mol-1
Le volume V' d'éthanol contenu dans V =1 L de la solution (S) est :
V’= (95/100)*V = 0,95 x 1000 = 950 mL = 950 cm3.
La quantité n d'éthanol contenue dans 1 L de la solution (S) est
ρ eau d.V'
n = =16.3 mol
M
Exercice-2
Calculer la concentration molaire de l'eau et du saccharose
(C12H22011) dans une solution aqueuse de saccharose à 10% en masse, dont la
masse volumique est égale à sln = 1,038 g.cm-3 à 20°C
Solution
C(eau)=51.9 mol.L-1 ; Csacchrose=0.303 mol.l-1
3. Relation entre la concentration molaire, la quantité de matière et le volume d'une
solution
La quantité de matière nA de l'espèce A, dissoute dans un volume V de la solution, sont
reliées par la relation :

nA = CA.V
Dans cette relation CA s'exprime en mol.L-1, V en L et nA en mol.

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B. LA CONDUCTANCE

I. LA CONDUCTANCE D'UNE PORTION DE SOLUTION


ELECTROLYTIQUE
1. Définition

La conductance G d'une portion de solution électrolytique est égale à l'inverse de sa


résistance électrique R :
1
G= G s'exprime en siemens (S) et R en ohms ()
R
Dans la suite on ne considérera que les portions de solutions électrolytiques qui se
comportent comme des conducteurs ohmiques obéissant ainsi à la loi d'Ohm U = R.I où U
est la tension appliquée aux bornes de la portion de solution, R est sa résistance et I
représente l'intensité du
courant qui la traverse.
I I
U=R.I = soit : G =
G U
Dans cette relation G s'exprime en siemens (S), I en ampères (A) et U en volts (V).
2. Détermination de la conductance d'une portion de solution
le circuit électrique comportant
– un générateur de basses fréquences (GBF),
– deux électrodes planes identiques en platine maintenues parallèles et à une distance fixe
constituant la cellule conductimétrique,
– un ampèremètre (A) placé en série ;
– un voltmètre (V) monté en parallèle.

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Verser dans le bécher 100 mL d'une solution aqueuse (S) de chlorure de sodium NaCl.
Mesurer la tension U aux bornes des deux électrodes et l'intensité I du courant qui traverse le
circuit. Déterminer ensuite la valeur de la conductance G de la portion de solution
électrolytique.

U(V) I(A) G (s)

Remarques
- La conductance d'une portion de solution électrolytique dépend de ses dimensions.
- La conductance d'une portion de solution électrolytique dépend de la nature de
l'électrolyte
- La conductance d'une portion de solution électrolytique augmente avec la concentration
de
l'électrolyte

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TP Chimie
DETERMINATION D'UNE CONCENTRATION PAR
CONDUCTIMETRIE

Le liquide physiologique vendu dans le commerce est utilisé pour nettoyer le nez, les oreilles
ou les yeux, des bébés notamment. Il est aussi utilisé en médecine comme solution de
réhydratation injectée en perfusion intraveineuse suite à une déshydratation ou pour des
patients ne pouvant boire.

La solution est généralement composée d'eau distillée et de chlorure de sodium (NaCl) diluée
à 9 pour 1000 (= solution à 0,9 %).

Le but de cette ce TP est de déterminer par méthode conductimétrique la concentration d’un


sérum physiologique du commerce et vérifier ainsi l’indication portée sur l’étiquette.
Matériel :
- un G.B.F, deux multimètres , une cellule de conductimétrie,
- des fils de connexion, des fioles jaugées de 100 mL, des pipettes graduées ou des
pipettes jaugées
- un flacon de sérum physiologique, de l’eau distillée,
- Solution mère de chlorure de sodium C0 = 1,00  10–2 mol.L–1
1)- Montage.

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2)- Étalonnage du conductimètre.


- Plonger la cellule dans un bécher contenant de l’eau distillée.
- Réglage du G.B.F : régler la fréquence sur 500 Hz et la valeur de la tension sur U = 1
V (Cette valeur doit être maintenue constante au cours de l’expérience)
3) - Préparation de solutions filles

À partir d’une solution mère de chlorure de sodium S 0 (C0 = 1,00  10–2 mol.L–1), réaliser 5
solutions filles Si de même volume V = 100 mL et de concentrations Ci

 Établir la relation permettant de calculer les volumes V0i de solution mère à prélever
pour la préparation des solutions filles. (V0i en fonction de C0, Ci, et V)

Cmère Vprélevé  Cfille Vfille  C0  V0 i  Ci  V


Ci  V
 Ce qui permet de calculer les volumes à prélever
V0i  .
C0
 Calculer les volumes V0i et compléter le tableau suivant :

Solutions filles S0 S1 S2 S3 S4

Ci (mol.L- 1) 1,00  10–2 8,00  10–3 6,00  10–3 4,00  10–3 2,00  10–3

Volume V0i de S0 20
100 80 60 40
à prélever (mL)

 Indiquer le protocole de préparation des solutions filles.

- Prélever avec une pipette jaugée le volume voulu V0i de la solution mère. Utiliser une propipette
- Verser le volume de solution mère dans une fiole jaugée de volume 100mL.
- Diluer avec de l’eau distillée contenue dans une pissette, homogénéiser une première fois
lorsque la fiole est à moitié pleine sans la renverser.
- Continuer à remplir avec la pissette jusqu’à environ 2 cm au dessous du trait de jauge.
- Ajuster en versant l’eau distillée goutte à goutte jusqu’au trait de jauge
- Boucher la fiole jaugée avec son bouchon et homogénéiser. Votre solution diluée est prête.

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4- Réaliser une courbe d’étalonnage

 Mesurer les différentes conductivités des solutions filles et compléter le tableau.

Solutions filles S0 S1 S2 S3 S4

Ci (mol.L–1) 1,00  10–2 8,00  10–3 6,00  10–3 4,00  10–3 2,00  10–3

237
Conductivité Gi (μ S) 1185 948 717 748

 Tracer la courbe d’étalonnage G= f (C) représentant la conductivité en fonction de


la concentration.

Courbe d'étalonnage
G (S)
1400

1200

1000

800

600

400

200
C (mol.L-1)
0
0.00E+00 2.00E-03 4.00E-03 6.00E-03 8.00E-03 1.00E-02 1.20E-02

5- Interpréter la courbe d’étalonnage

 Interpréter la courbe d’étalonnage obtenue et proposer une relation entre la


concentration et la conductivité.

La courbe est une droite qui passe pratiquement par l’origine. G=KxC

6- Exploiter la courbe d’étalonnage

On dispose d’une solution diluée 20 fois de sérum physiologique commercial.


 Proposer une démarche pour déterminer la concentration C d de la solution diluée
de sérum physiologique à l’aide de la courbe d’étalonnage.

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Démarche proposée : on mesure la conductivité de la solution diluée qui nous est fournie.
Puis, on interpole la courbe d’étalonnage précédente en recherchant l’abscisse du point qui
a la conductivité mesurée.

Exploitation du résultat
La conductivité du sérum dilué mesurée est Gmesurée=879S.
On en déduit par interpolation la concentration molaire de la solution diluée
Cd = 7,79  10–3 mol.L–1.
CS
Cette solution était diluée 20 fois (facteur de dilution fd = = 20), ce qui permet de
Cd
calculer la concentration molaire du sérum physiologique
C = 20  7,79.10–3 = 0,155 mol.L–1.
Le titre massique t d’une solution correspond à sa concentration massique
Cm = t  m  nM  C  M
V V
La masse molaire moléculaire du sel est 23+35,5 = 58,5 g.mol–1.
D’où le titre massique calculé de la solution S : tS  0,155  58,5  9,08 g.mol 1

Remarque : Calcul du pourcentage massique (avec dsérum = 1,00)


masse de soluté NaCl dans 1 L de sérum 9,08
Pourcentage massique = × 100 = × 100 = 0,908
masse de 1L de sérum 1000

Application.

Détermination de la concentration d’une solution

L’hypocalcémie, carence de l’organisme en élément calcium, peut être traitée par injection
intraveineuse

d’une solution de chlorure de calcium (Ca 2+ (aq) + 2 Cl - (aq)).

Pour déterminer sa concentration C, on utilise une méthode conductimétrique.

1. On dispose, pour étalonner la cellule conductimétrique, de solutions étalons S i de


concentrations connues C i.

- Le tableau suivant fournit les conductances G i de ces différentes solutions.

Solution S i S1 S2 S3 S4 S5
C i (mmol / L) 10,0 7,5 5,0 2,5 1,0
G i (mS) 5,88 4,45 2,97 1,49 0,6

- Tracer la courbe G = f (C).

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2. Le contenu d’une ampoule de solution injectable a été dilué 100 fois. La mesure de la
conductance de la solution diluée, avec la même cellule conductimétrique et à la même
température, donne : G’ = 2,71 mS.

a. Déterminer la valeur de la concentration C’ de la solution diluée.

b. En déduire la concentration C de la solution injectable.

c. Pourquoi a-t-il été nécessaire de diluer cette solution ?

Correction :
Détermination de la concentration d’une solution

1. Courbe G = f (C).

- La courbe obtenue est une droite qui passe pratiquement par l’origine.

- On peut affirmer que la conductance de la solution est proportionnelle à la


concentration de la solution, ceci dans le domaine étudié.

- On tire : G (mS) ≈ 0,588 C (mmol / L)

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2. Conductance de la solution diluée

a. Concentration C’ de la solution diluée.

- Exploitation graphique : C’ ≈ 4,6 mmol / L ≈ 4,6 x 10 – 3 mol / L

b. Concentration C de la solution injectable.

=> C = 100 C’ ==Þ C = 100 x 4,6 x 10 – 3 ==Þ C ≈ 4,6 x 10 – 1 mol / L

c. Pourquoi a-t-il été nécessaire de diluer cette solution ?  La concentration de la


solution injectable est supérieure à la concentration de la solution S0. Elle n’appartient pas
au domaine d’étude. La loi n’est plus vérifiée pour les solutions trop concentrées.

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Cours Piles électrochimiques

A l'aide d'un citron et deux tiges métalliques l'une en cuivre et l'autre en zinc, on peut réaliser
une pile électrochimique.

Qu'est-ce qu'une pile électrochimique ?

Quel est le principe de son fonctionnement ?

I- La pile Daniell
1- Transfert indirect d’électrons d’un réducteur à un oxydant

a- Dispositif expérimental

K
A
R Lame de Cu
Lame de Zn
Pont salin

2+ 2-
Solution (Zn2++SO42-) Solution (Cu +SO4 )

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Lorsqu’on ferme l’interrupteur k

 Passage d’un courant électrique de la lame de cuivre (Cu) vers la lame de zinc (Zn)
 Sur la lame de cuivre il apparait un dépôt de cuivre

L'élément cuivre passe donc de l'état ionique Cu2+ à l'état métallique Cu (subit une
REDUCTION : gain d’électrons)

Cu2+ + 2è  Cu (Sd) (Réduction : gain d’électrons)


Cette électrode (lame de cuivre) est appelé cathode

 La lame de zinc s’amincît


Le zinc métallique se transforme en ion Zn2+ qui passe en solution : (subit une OXYDATION : perte
d’électrons

Zn(Sd)  Zn2+ + 2è (oxydation : perte d’électrons).

Cette électrode (lame de zinc) est appelé anode

 La réaction d’oxydoréduction qui se produit dans ce dispositif est alors

Zn (Sd) + Cu2+  Zn2+ + Cu (Sd)

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b- Conclusion
Au cours de cette réaction il ya transfert indirect d’électrons de la lame de zinc vers (Cu2+ )

Ce dispositif qui permet d’obtenir du courant électrique grâce à une réaction chimique
spontanée est appelé pile électrochimique

Une pile est constituée de deux demi-piles reliées par une jonction électrochimique ou pont salin.

Une demi-pile correspond à un couple redox. Elle est formée d’un conducteur électrique (métal,
graphite ….) en contact avec un conducteur ionique (électrolyte)

Le pont salin ou jonction électrochimique :

Le pont salin ou jonction électrochimique est obtenu soit :

- par une bande de papier filtre imbibée de nitrate de potassium.

- un tube en U qui contient une solution de KCl ou de KNO3 gélifiée.

Son rôle est

 D’assurer la neutralité électrique des deux solutions


 D’assurer la continuité électrique du circuit entre les deux compartiments
 D’empêcher le mélange des deux solutions
c- Définition d’une pile Daniell
 La pile Daniell est un système chimique constituée de deux compartiments (demi-pile)
contenant l'un le métal cuivre en contact avec un sel de cuivre (II) et l'autre le métal zinc
en contact avec un sel de zinc (II) communicant à l'aide d'un pont salin ou une paroi
poreuse.
 Une demi-pile est formée d'un conducteur électronique (métal, alliage métallique ou
graphite) en contact avec un conducteur ionique (électrolyte).
2- Représentation de la pile Daniell
a- Par un schéma

Lame de Zn Lame de Cu
Pont salin

Solution
Solution
(Zn2++SO42-)
(Cu2+ +SO42-)

[ Cu2+] = C2
[ Zn 2+] = C1

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b- Par un symbole

Zn│ Zn2+ (C1) ║ Cu2+ (C2)│Cu

3- Equation associée

Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu

4- Force électromotrice de la pile

E = Vborne Droite - VborneGauch

= VbCu - VbZn

5- Signe de la F.é.m. et sens de la réaction chimique :

E>0 la réaction directe se produit spontanément.


Les électrons circulent de gauche à droite dans le circuit extérieur de la pile.

E<0 la réaction inverse se produit spontanément.


Les électrons circulent de droite à gauche dans le circuit extérieur.

E=0 il n’y a pa de réaction possible spontanément

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Exercice (bac2010)

On considère la pile électrochimique de symbole

Cu |Cu2+(0.1mol.L-1) || Zn2+(0.1mol.L-1) |Zn


Les solutions utilisées ont le même volume v=100mL et elles sont reliées par un pont électrolytique

1- Ecrire l'équation chimique associée à cette pile

2- Représenter par un schéma cette pile

3- La mesure de la f.é.m de cette pile est E= -1.1V


a- Exprimer E en fonction du potentiel électrique de chacune des bornes de la pile.
b- Déduire laquelle des électrodes est le pole positif

4- Cette pile débite un courant dans un circuit extérieur


a- Ecrire l’équation bilan de la réaction redox qui se produit spontanément dans la pile
b- Préciser le rôle du pont salin

5- Après une certaine durée t de fonctionnement il se forme un dépôt métallique de couleur


rouge brique et de masse m=0.317 g sur l’une des deux électrodes de la pile

a- Préciser en le justifiant le métal déposé et l’électrode sur laquelle il se dépose


b- Après cette durée t, calculer la nouvelle valeur de la concentration molaire en ions
Zn2+en supposant que les volumes des solutions des compartiments restent les mêmes
et que électrodes ne soient pas complètement consommées

On donne M(Cu)= 63.5 g. mol-1

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CORRECTION

1- L'équation de la réaction chimique associée à cette pile.

Zn2+ + Cu Cu2+ + Zn

2- Schéma de la pile

Cu Zn
Pont

salin

Cu2+ (0.1mol.L-1) Zn2+(0.1mol.L-1)


3–

a- La f.e.m est la différence de potentiel E mesurée entre les potentiels d’électrode des
couples de droite et de gauche.
E = Vb droite- Vb.gauche = Vb.Zn- Vb.Cu

b-
Si E est positive l’électrode placé à droite représente la borne positive
Si E est négative; l’électrode placé à gauche représente la borne négative

E = Vb.Zn- Vb.Cu= - 1,1 V < 0 ; donc l'électrode en Cu est la borne positive.

4-

a- E<0 la réaction inverse se produit spontanément.

Cu2+ + Zn  Zn2+ + Cu

b- Le rôle du pont salin : assurer l'électro neutralité des deux compartiments et fermer
le circuit.

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5-

a- Le dépôt est de couleur rouille, c'est le cuivre et il se dépose sur l'électrode en cuivre
d'après 2-b-

b- D'après le 3-a-, la concentration ions zinc va augmenter:

[Zn2+]final= [Zn2+]initial + x

x = nombre de moles de zinc oxydé/volume de la solution

= nombre de moles d'ion cuivre réduit / volume de la solution

𝒏
=
𝑽

Avec V = 100 mL

𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒑𝒐𝒕 𝟎.𝟑𝟕𝟓


et n= = = 0,005 mol
𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 𝟔𝟑.𝟓

𝟎.𝟎𝟎𝟓
 x= = 0,05 mol. L-1
𝟎.𝟏

Donc [Zn2+]final= [Zn2+]initial + x = 0,1 + 0,05 = 0,15 mol.L-1

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II- AUTRES EXEMPLES DE PILES ELECTROCHIMIQUES

1- LAPILE LECLANCHE

a- Description

La pile Leclanché (appelée aussi pile saline) possède une f.é.mnominale de 1,5 V. Elle est constituée
de deux compartiments.

Compartiment-1 constitué par :

Une plaque de zinc Zn en contact direct avec un électrolyte ( chlorure d'ammonium NH4Cl + chlorure
de zinc ZnCl2).

- Cet électrolyte joue le rôle de pont conducteur entre les deux compartiments de la pile.

- L'électrode de zinc constitue le pôle négatif

Compartiment-2constitué par :

Une tige en graphite en contact direct avec du dioxyde de manganèse MnO2 solide et du graphite en
poudre.

L'électrode de graphite constitue le pôle positif

Les deux couples redox mis en jeu dans la pile Leclanché sont : Zn2+/ Zn et MnO2/ MnO2H.

La pile Leclanché peut être symbolisée par:

Zn | Zn2+ || MnO2H | MnO2 | C (graphite).

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Dans ce symbole le double trait symbolise l'électrolyte constitué d'une solution gélifiée de chlorure
d'ammonium NH4Cl.

b- Réactions aux électrodes et équation chimique associée

Un ampèremètre en série avec un résistor branché entre les bornes de la pile indique une circulation
des électrons de l'enveloppe en zinc vers l'électrode en graphite.

L'électrode de zinc constitue le pôle négatif de la pile(anode).

Zn (sd) → Zn2++ 2 e-.

L'électrode de graphite constitue son pôle positif(cathode).

MnO2 (sd)+ e- + H3O+ → MnO2H + H2O

La réaction qui se produit spontanément lorsque la pile Leclanché débite un courant électrique est
représentée par l'équation chimique :

Zn (sd) + 2 MnO2 (sd) + 2 H3O+ → Zn2+ + 2 MnO2H + 2 H2O

2- LES PILES ALCALINES

Les piles alcalines sont des piles dont l'électrolyte est une solution de base forte gélifiée. Selon la
nature de l'électrolyte ou de l'un des constituants on distingue :

a- La pile Mallory
Description

La pile Mallory possède une f.é.m. nominale de 1,5 V.

Elle est constituée par les couples redox Zn(OH)42-/Zn et MnO2/MnO2H.

La pile Mallory peut être symbolisée par :

Zn | Zn(OH)42- || MnO2H | MnO2 | Fe.


Dans ce symbole le double trait symbolise l'électrolyte constitué d'une solution d'hydroxyde de
potassium gélifiée.

Réactions aux électrodes et équation chimique associée

Quand la pile débite du courant dans un circuit extérieur le courant sort par l'électrode d'acier qui est
la borne positive. Les électrons circulent donc de l'électrode de zinc vers l'électrode d'acier.

- à l'anode : Le zinc est oxydé en ions Zn2+ qui réagissent avec les ions hydroxyde de l'électrolyte
pour former le complexe Zn(OH)42- selon la demi-équation :

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Zn + 4 OH- → Zn(OH)42- + 2 e-.


- à la cathode : Le dioxyde de manganèse MnO2 est réduit en manganite MnO2H selon la demi-
équation:

MnO2 (sd) + e- + H2O → MnO2H + OH-.


La réaction qui se produit spontanément lorsque la pile débite un courant électrique est représentée
par l'équation chimique :

Zn (sd) + 2 MnO2 (sd) + 2 OH- + 2 H2O → Zn(OH)42- + 2 MnO2H

Les deux couples redox mis en jeu dans la pile à oxyde d'argent sont :

Zn(OH)4 2-/Zn et Ag2O/Ag.

La pile à oxyde d'argent peut être symbolisée par:Zn | Zn(OH)42- || Ag2O | Ag.

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Réactions aux électrodes et équation chimique associée

Quand la pile débite du courant dans un circuit extérieur le courant sort par l'électrode d'argent qui
est la borne positive. Les électrons circulent donc de l'électrode de zinc vers l'électrode d'argent.

- à l'anode : Zn (sd) + 4 OH- → Zn(OH)42- + 2 e-.

- à la cathode :Ag2O(sd) + 2 e- + H2O → 2 Ag (sd) + 2 OH-.

La réaction qui se produit spontanément

Zn (sd) + Ag2O (sd) + 2 OH- + H2O → Zn(OH)42- + 2 Ag (sd)

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Cours ELECTROLYSE

A. Transformations spontanée et non spontanée


I- Réaction spontanée entre le cuivre
(métal) et le dibrome en solution aqueuse

1- Expérience

Dans un tube à essais, on mélange de la poudre de cuivre (Cu) et une solution de dibrome
(Br2) à la concentration de 0,01 mol.L-1(solution jaune).

2- Observation et interprétation

On observe une coloration bleue et la disparition de métal cuivre et de la coloration orange.

La disparition progressive coloration jaune, l'apparition progressive de la coloration bleue et


la diminutionde masse de cuivre solide prouvent que
 le cuivre Cu est passe de l'étatmétallique Cu al'état ionique Cu2+
 le dibrome Br2s'est transformé en ion bromure Br-.
D’où l’équation de la réaction
Cu(s) + Br2 (aq) = Cu2+(aq) + 2Br -(aq)
Cette réaction se produit des que les réactifs sont mis en présence, sans intervention extérieure:
On dit qu'il s'agit d'uneréactionspontanée.

Une réaction est dite spontanéesi elle se produit d'elle-même des que les réactifs sont mis
en présence sans intervention extérieure.

II- EXEMPLE DE REACTION IMPOSEE :


ELECTROLYSE D'UNE SOLUTION DE BROMURE
DE CUIVRE (II)

1-Expérience

Dans un tube en forme de U, verser une solution de bromure de cuivre (II) CuBr2 de concentration
molaire égale a 1,0 mol.L-1 environ. Plonger dans chaque branche du tube une électrodeen
graphite. Du cote de l'électrode reliée a la borne positive du générateur ajouter quelquesmLde
cyclohexane C6H12.

Relier les deux électrodes aux bornes d'un générateur de tension continue réglable

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3- Observation
- Lorsque la tension appliquée est trop faible (<0.8V) il ne se passe rien.
- Pour une tension appliquée supérieure à 0.8V, on observe un dépôt de cuivre sur
l'électrode négative (cathode) et l'apparition de dibrome en solution au voisinage
de l'électrode positive (anode).

Demi-équations et bilan :

A la cathode : Cu2+(aq) + 2e- Cu(s) gain d'électrons, c'est une réduction

A l'anode : 2Br –(aq) Br2 (aq) + 2e- perte d'électrons c'est une oxydation

Bilan :Cu2+(aq) + 2Br –(aq) Cu(s) + Br2 (aq)

Ce bilan est l'inverse de celui correspondant à l'évolution spontanée.

On voit ainsi que, lorsqu'un générateur fournit suffisamment d'énergie électrique à un


système, il peut le forcer à évoluer dans le sens contraire du sens d'évolution spontanée.

 On dit alors qu'on a réalisé une électrolyse.

Définition de l'électrolyse :
L'électrolyse est une transformation forcée, due à la circulation du courant imposé par un
générateur, le système évoluant en sens inverse de celui de la transformation spontanée.

- L'électrode où se produit l'oxydation est appelée anode (où entre le courant).


- L'électrode où se produit la réduction est appelée cathode(le courant en sort ).

Remarques

1) Les ions positifs sont appelés des cations car ils migrent vers la cathode.
2) Les ions négatifs sont appelés des anions car ils migrent vers l'anode.
3) En augmentant d'avantage la tension UAC appliquée aux bornes des deux électrodes, on
peut obtenir du dioxygène a l'anode et du dihydrogène a la cathode en plus du dibrome et
du cuivre métallique.

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B. ELECTROLYSE A ELECTRODES ATTAQUABLES :


EXEMPLE DEREACTIONS IMPOSEES
I. ELECTROLYSE D'UNE SOLUTION AQUEUSE DE SULFATE DE CUIVRE
(II)
1. Activité
Utiliser comme électrolyseur une cuve (ou un bécher) contenant une solution de sulfate de
cuivre (II) CuSO4 de concentration molaire égale a 0,1 mol. L-1 acidifiée par de l'acide
sulfurique.
Introduire dans l'électrolyseur une électrode en graphite reliéea la borne négative du
générateur et un fil de cuivre de faible section relie a la borne positive du générateur.
Appliquer aux bornes des deux électrodes une tension continue UAC de 6 V environ

Cathode :
Anode :
Plaque graphite
Fil en cuivre
très fin

Solution de sulfate de cuivre (II)

Schéma du montage électrique de l'électrolyse


d'une solution de sulfate de cuivre (II)
2- observation
Apres quelques minutes quelques minutes de fonctionnement on constate que :----- L'anodeen
cuivre est rongée (s’amincit) et que la cathode s'épaissit.
Si la durée de l'électrolyse est suffisammentlongue, l'anode peut disparaitre complètement
-La solution ne change pas de couleur (reste bleue)
3- interprétation

 L'amincissement de l'anode prouve que le cuivre métalliqueCu s'est transformé en


ions cuivre(II) Cu2+selon la demi-équation :
Cu (sd) →Cu2++ 2 e-.
On parle alors d'électrolyseà anode soluble.

 A la cathode, les ions cuivre (II) Cu2+sont réduitsa l'état de cuivre métalliqueCu selon
lademi-équation :
Cu2++ 2 e- →Cu (sd).
 Le bilan de l'électrolyse se traduit par la réaction globale d'oxydoréduction suivante:
Cu2++ Cu (sd) → Cu (sd) + Cu2+.
 Le bilan montre que les ions cuivre (II) consommes a la cathode sont régénères a
l'anode. Leurconcentration est donc constante ; ceci explique le fait que la solution ne
change pas de couleurau cours del'électrolyse. Tout se passe comme si l'électrolyse
provoque simplement le transport du métal cuivre del'anode vers la cathode.

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4. Relation entre la durée d'une électrolyse a anode soluble et la quantité de


matière déposée à la cathode

Soit I l'intensité du courant qui traverse l'électrolyseur et Q la quantité


d'électricité mise en jeu pendant une électrolyse de duré et :
Q = I.t

Pour réduire ou oxyder n mole d’un ion portant la charge x, il faut faire circuler Q coulombs.

Q = I.t = n.x.NA.e

NA désigne le nombre d'Avogadro et e représente la valeur absolue de la


Charge élémentaire de l'électron
On pose NA.e =F avec F est une constante appelée constante de Faraday

F=6,023.1023 x 1,602.10-19= 96488 ≈ 96500 C.mol-1

Q = I.t = n.x.F

La quantitén d'ions métalliques (Cu2+) réduits en métal M (Cu)et dépose sur la cathode
Cu2++ 2 e- →Cu (sd).
X=2
𝐐 𝐈.𝐭
 Q = I.t = n.2.F n = =
𝟐𝑭 𝟐𝑭

Exemple
On réalise l'électrolyse d'une solution aqueuse de sulfate de cuivre (II)
CuSO4 avec deux électrodes en cuivre et en graphite. L'intensité du courant
est constante pendant les dix minutes que dure l'électrolyse et vaut I =
1,30 A.
1/ Ecrire les demi-équations correspondant aux transformations se produisant
aux électrodes. En déduire l'équation chimique de la réaction de cette
électrolyse.
2/ Préciser le sens de circulation des électrons et du courant dans le
circuit extérieur.
3/ Calculer la masse m du métal cuivre dépose a la cathode.
Réponse

1/ Il s'agit d'une électrolyse a anode soluble.


- A l'anode : oxydation du cuivre Cu (sd) → Cu2+ + 2 e-.
- A la cathode : réduction de Cu2+Cu2++ 2 e-→ Cu (sd).
L'équation chimique de la réaction d'électrolyse est :Cu2++ Cu (sd) → Cu (sd) +
Cu2+.

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2/ Dans le circuit extérieur, les électrons circulent de l'anode vers la


cathode. Le courantélectrique circule en sens inverse soit de la cathode
vers l'anode.
3/ La quantité de cuivre Cu2+ réduit a la cathode au cours de l'électrolyse
est égale a :
𝐐 𝐈.𝐭
nCu= =
𝟐𝑭 𝟐𝑭

𝐦𝐂𝐮 𝐈.𝐭 𝐈.𝐭.𝐌𝐂𝐮


ornCu= = mCu=
𝐌𝐂𝐮 𝟐𝑭 𝟐𝑭
𝟏.𝟑𝐗𝟏𝟎𝐗𝟔𝟎𝐗𝟔𝟑.𝟓
Application numerique :mCu= = 0.257 g
𝟐𝐗𝟗𝟔𝟓𝟎𝟎

II. APPLICATIONS INDUSTRIELLES


1. Affinage des metaux
Certains métaux préparés par voies chimiques contiennent des impuretés. L’affinage c’est
d'éliminer ces impuretés
2.Galvanotaxie
La galvanostegie consiste a déposer par électrolyse une couche métallique mince et
adhérente d'un métal sur des objets conducteurs pour les protéger de la corrosion ou pour les
embellir.
Exemples
 Le nickelage par électrolyse a lieu en utilisant une solution de chlorure de nickel
NiCl2 et de chlorure d'ammonium NH4Cl. La pièce a nickeler constitue la cathode et
les anodes sont ennickel pur.
 L'argenture par électrolyse a lieu dans un bain électrolytique de sel d'argent soumis a
un courant électrique de faible intensité. Les anodes sont en argent pur et les cathodes
sont constituéespar les objets conducteurs a argenter
3. Galvanoplastie
La galvanostegie consiste a déposer par électrolyse une couche métallique mince et
adhérente d'un métal sur des objets conducteurs pour les protéger de la corrosion ou pour les
embellir.

On réalise de cette manière la reproduction des statuettes en cuivre, des pièces d'orfèvrerie et
Des médailles.
moule en platre
copiemetallique
le moule est rendu de la statue
conducteur (tapisse
statue
de carbone graphite anode
Original en cuivre

electrolyte
contenant l'ion
Cu2+

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C. ELECTROLYSE A ELECTRODES INATTAQUABLES


I. ELECTROLYSE D'UNE SOLUTION AQUEUSE DE CHLORURE
D’ETAIN (II)
1. Activité

1,7 V

Electrodes degraphite

Solution dechlorure
d'etain (II)0,1 mol. L-1

On laisse l'expérience se poursuivre pendant quelques minutes.

2- Observation

 formation d'unsolide a la cathode et un dégagement gazeux a l'anode


3-Interprétation
Le solide obtenu de couleur grise est de l'étain Sn.
Le gaz dégagé est du dichlore Cl2identifiepar la réaction de décoloration de l'encre ajoutée.
 Ala cathode, les ions etain Sn2+sont réduitsa l'état d'étainmétallique Sn selon la demi-
équation:
Sn2+ + 2 e- →Sn (sd).
 A l'anode, les ions chlorure Cl- sont oxydes en dichlore Cl2 selon la demi-equation :
2 Cl-→Cl2 (g) + 2 e-
L'équation chimique de la réaction d'oxydoréduction
Sn2+ + 2 Cl- →Cl2 (g) + Sn (sd).

Au cours de cette électrolyse les électrodes ne subissent aucune transformation chimique, il


s'agit d'une électrolyse a électrodes inattaquables.

Exercice résolu

Enoncé
On effectue l'électrolyse d'une solution aqueuse de bromure de cuivre (II)
avec deux électrodes inattaquables en graphite. Il se dépose du cuivre
métallique a la cathode et il se forme du dibromeBr2 a l'anode.
1/ Préciser les couples redox qui interviennent au cours de l'électrolyse.

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COLLECTION OMEGA  PHYSIQUE  CHIMIE

2/ Ecrire les demi-équations des transformations s'effectuant aux


électrodes. En déduire l'équation chimique de la réaction de cette
électrolyse.
3/ Déterminer la masse m du métal cuivre déposé a la cathode après une
électrolyse deduree 30 min sous un courant électrique constant d'intensité
I égal a 1 A.
Solution
1/ Les couples redox mis en jeu lors de cette électrolyse sont Cu2+/ Cu
et Br2 / Br- .
2/ Les électrons circulent de la cathode vers l'anode. A la cathode, les
ions cuivre (II) Cu2+ sont réduits en cuivre métallique Cu :
Cu2+ + 2 e- →Cu (sd).
A l'anode, les ions bromure Br- sont oxydes en dibrome Br2 :
2 Br- →Br2 (g) + 2 e-
L'equation chimique de la réaction d'oxydoréduction est :
Cu2+ + 2 Br- →Br2 (g) + Cu (sd).
3/ En utilisant la relation entre la quantité de matière formé en M et la
quantité d'électricité Q débitée sous un courant constant, on en déduit la
masse de cuivre déposée:

𝑸.𝑴𝑪𝒖 𝑰.𝒕.𝑴𝑪𝒖 𝟏𝒙𝟑𝟎𝒙𝟔𝟎𝒙𝟔𝟑.𝟓


m= = = = 0.59 g
𝟐𝑭 𝟐𝑭 𝟐𝒙𝟗𝟔𝟓𝟎𝟎

II. APPLICATIONS INDUSTRIELLES


Préparation des métaux (Préparation du zinc ; Préparation du cuivre)

D. LES ACCUMULATEURS
I. DEFINITION
Un accumulateur est une pile rechargeable c'est-a-dire qu'il est possible par apport d'énergie
électrique de reconstituer les réactifs chimiques initiaux une fois la réaction d'oxydoréduction
avec production d'énergie électrique est terminée.

 Un accumulateur est une pile rechargeable.

L'accumulateur est capable de convertir l'énergie électrique en énergie chimique et


réciproquement.
On appelle respectivement ces deux opérations charge et décharge.
Un accumulateur possède donc un cycle de fonctionnement correspondant a deux phases :
a) la décharge ou l'accumulateur joue le rôle d'un générateur. Dans cette phase le système
chimique subit une réaction spontanée.
b) la charge ou l'accumulateur joue le rôle d'un électrolyseur alimente par un générateur de
tension continue. Dans cette phase le système subit une réaction imposée.

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Les accumulateurs les plus utilises sont l'accumulateur plomb acide, la pile cadmium-nickel
Cd-Ni et la pile nickel-métal hydrure Ni-MH.

II. L'ACCUMULATEUR PLOMB-ACIDE


1. Description
Une batterie au plomb est constituée d'un ensemble d'accumulateurs
plomb-acide dispose en série (six accumulateurs pour les
batteries de 12 V et trois accumulateurs pour les batteries de 6 V).
Un élément d'accumulateur possède une tension nominale de 2 V,
il comprend :

a) trois grilles en alliage de plomb dont les orifices sont remplisde dioxyde de plomb PbO2
sous forme de pate. Ces grilles, Reliées électriquement entre elles, constituent le pole positif
de L’accumulateur;

b) quatre grilles en alliage de plomb contenant du plomb spongieux. Ces grilles, reliées
électriquement entre elles, constituent le pole négatif de l'accumulateur.
Ces grilles sont alternativement disposées dans un bac en matière plastique rempli d'acide
sulfurique (de concentration molaire égale a 6 ou 7 mol.L-1 environ). Les grilles de même
nature sont maintenues écartées par des séparateurs constituées d'un isolant poreux (laine de
verre ou matière plastique) qui permet le passage des ions.

Les deux couples redox impliques dans le fonctionnement de l'accumulateur au plomb sont :
PbO2/Pb et PbSO4/Pb.
Un accumulateur au plomb peut être symbolise par exemple par :
Pb| PbSO4 || PbO2 |Pb.
Les réactions se produisant aux électrodes lors dela décharge et la charge de l'accumulateur
sont les suivantes:

BARHOUMI MOURAD Page 224 sur 247


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a) Décharge de l'accumulateur
- A la cathode
Le plomb est oxyde en ions Pb2+qui s'associent avec les ions sulfate SO42- issus de la
dissociation ionique de l'acide sulfurique pour former le sulfate de plomb PbSO4 qui se
dépose a la surface de la cathode :
Pb(sd) + SO42-→PbSO4(sd) + 2 e-
- A l'anode
Le dioxyde de plomb PbO2 est reduit en plomb selon :
PbO2 (sd) + 4 H3O+ + 4e-→ Pb(sd) + 6 H2O
La réaction qui se produit spontanément pendant le processus de décharge de l'accumulateur
est :
PbO2 (sd) + 4 H3O+ + Pb + 2 SO42-→2 PbSO4(sd) + 6 H2O (1).

b) Charge de l'accumulateur

En fournissant a l'accumulateur déchargé une énergie électrique au moins égale a celle qu'il a
perdue pendant la décharge, on peut réaliser la réaction inverse (-1) de la réaction de
décharge(1):

2 PbSO4(sd) + 6 H2O →PbO2 (sd) + 4 H3O+ + Pb + 2 SO42-(-1).

Pendant ce processus l'électrolyte s'enrichit en ions hydronium H3O+ et on reforme les espèces
réactives PbO2 (sd) et Pb(sd) utiles pour que l'accumulateur puisse débiter de nouveau un
courant.

II.2. Utilisation
Les batteries au plomb servent a alimenter les composants électriques des véhicule sa moteur
a explosion, particulièrement le démarreur. L'alternateur produit un courant qui recharge la
batterie.
Les principales causes de dégradation d'une batterie au plomb sont :

BARHOUMI MOURAD Page 225 sur 247


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a) la sulfatation
Le sulfate de plomb PbSO4(sd) forme au cours de la décharge par la reaction(1) se détache en
partie des électrodes et ne peut plus être transforme en dioxyde de plomb PbO2 (sd) pendant le
processus de charge: c'est la sulfatation.

b) l'oxydation des électrodes


Lorsque le niveau de l'électrolyte dans une batterie diminue considérablement a cause d'une
utilisation intensive ou d'une température extérieure assez élevée, les électrodes entrent en
contact avec l'air et s'oxydent.

III. L'ACCUMULATEUR CADMIUM-NICKEL


1. Description
Un élément d'accumulateur cadmium nickel possède une tension nominale de 1,2 V et il est
constitué de :
a) plusieurs toiles en acier recouvertes de cadmium Cd. Ces toiles, reliées électriquement
entre elles, constituent le pole négatif;
b) plusieurs toiles en acier recouvertes d'oxyde de nickel hydrate NiO(OH). Ces toiles,
reliées électriquement entre elles, constituent le pole positif.
Ces toiles sont alternativement disposées dans une solution d'hydroxyde de potassium KOH
de concentration égalea 5 mol.L-1,

Les deux couples redox mis en jeu dans l'accumulateur cadmium-nickel sont :
Cd(OH)2(sd)/Cd et NiOOH/Ni(OH)2.
Un accumulateur cadmium-nickel peut etre symbolise par:
NiOOH | Ni(OH)2|| Cd(OH)2(sd) |Cd.
Dans ce symbole le double trait symbolise l'électrolyte constitue de la solution d'hydroxyde
de potassium KOH.

a) Décharge de l'accumulateur
- A la cathode
L'oxyde de nickel hydrate est réduit en dihydroxyde de nickel (II):
NiOOH(sd) + e- + H2O →Ni(OH)2+ OH-
- A l'anode
Le cadmium Cd est oxyde en ions Cd2+ qui précipitent en dihydroxyde de cadmium
Cd(OH)2(sd) :
Cd (sd) + 2 OH- →Cd(OH)2(sd) + 2 e-
La réaction qui se produit spontanément pendant le processus de décharge de
l'accumulateurest :
2 NiOOH(sd) + Cd + 2 H2O →Cd(OH)2(sd) + 2 Ni(OH)2(2).

b) Charge de l'accumulateur

La réaction inverse (-2) de la réaction de décharge(2):


Cd(OH)2(sd) + 2 Ni(OH)2 →2 NiOOH(sd) + Cd + 2 H2O (-2).

Pendant ce processus on reforme les espèces actives NiOOH (sd) et Cd (sd).

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2. Utilisation
Les piles cadmium-nickel servent a alimenter les appareils radio portables, les téléphones
mobiles, les cameras vidéo, etc.
Elles sont les plus utilisées parmi les piles rechargeables car elles ont plusieurs avantages:
a) elles permettent une charge rapide et simple;
b) elles permettent un grand nombre de cycle de charge-décharge ;
c) elles sont bon marche.
Toute fois ces piles présentent l'inconvénient d'utiliser le cadmium qui est un métal toxique et
polluant.

IV. L'ACCUMULATEUR NICKEL-METAL HYDRURE


IV.1. Description
Les piles nickel-métal hydrure ou Ni-MH ont été commercialise en 1990.
Un élément d'accumulateur Ni-MH a une tension nominale de 1,2 V et il est
Les piles Ni-MH utilisent comme électrolyte l'hydroxyde de potassium KOH Les deux
couples redox mis en jeu sont :
NiOOH/Ni(OH)2et M/MH
ou M est l'alliage a base de lanthane et de nickel.
Les réactions, se produisant aux électrodes pendant la décharge sont complexes, elles peuvent
êtres schématisées par les demi-équations :
- A la cathode
NiOOH(sd) + e- + H2O →Ni(OH)2 (sd) + OH-.
- A l'anode
MH + OH- →M + H2O + e-.
La réaction qui se produit spontanément pendant le processus de décharge de l'accumulateur
est :
NiOOH(sd) + MH →Ni(OH)2(sd) + M.
A la charge, ce sont les transformations inverses qui se produisent aux électrodes de
l'accumulateur.

2. Utilisation
Les accumulateurs Ni-MH sont conseilles pour alimenter les walkmans, les jouets, les radios,
etc.
Les piles Ni-MH sont privilégier sur les piles Cd-Ni pour les raisons suivantes :
a) elles ne contiennent pas de cadmium et sont donc moins polluantes;
b) elles ont une capacité emmagasiner de l'énergie électrique de 20 a 30 % supérieure a celle
d'une pile Cd-Ni ;
c) elles ont une durée de vie plus longue que les piles Cd-Ni.

Exercice résolu
Enoncé
Les fils d'aluminium utilises comme conducteurs électriques sont recouverts
de nickel Niafin d'éviter la formation d'une couche d'alumine isolante qui
peut engendrer des problèmes de contact.

BARHOUMI MOURAD Page 227 sur 247


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Pour le nickelage de ces fils, on plonge le fil d'aluminium et une tige de


nickel qui jouent tous les deux le rôle d'électrodes dans un bain
électrolytique contenant l'ion nickel Ni2+.
Soit un fil d'aluminium de longueur L = 300 m et de diamètre d = 2,0 mm
qu'on désire recouvrir d'une couche de nickel d'épaisseur e = 1,5 m par
électrolyse pendant une durée Δt = 1 min.
1/ Le fil d'aluminium a nickeler joue-t-il le rôle d'anode ou de cathode ?

2/ Ecrire les équations chimiques des transformations aux électrodes.


3/ Calculer la masse m de nickel déposée en une minute.
4/ Calculer l'intensité du courant électrique I nécessaire a un tel dépôt.
Données : la masse volumique du nickel Ni est égale a 8,9.103 kg.m-3;
la masse molaire atomique du nickel est égale a 58,7 g.mol-1.

olution

1/ L'électrolyse a pour but de recouvrir le fil d'aluminium par une couche de nickel suite a la
réduction des ions nickel (II)Ni2+.Or la cathode est l'électrode siège d'une réduction doncle fil
d'aluminium a nickeler joue le rôle de cathode.

2/ A l'anode : Ni (sd) →Ni2+ + 2 e-


A la cathode Ni2+ + 2 e- →Ni (sd).

3/ La masse de nickel a déposer en une duréeΔt =1 min.


m = .V(I)ou V est le volume de nickel déposé.
V = S.eavec S l'aire de la surface a recouvrir avec du nickel:
𝒅
S = 2 π ( )2+ π.d.L
𝟐
La relation (I) devient :
𝒅
m =.S.e = .e[2 π ( )2 + π.d.L] (II).
𝟐

Comme la longueur du fil d'aluminium est très grande par


𝒅
rapport a sa section on peut considérer comme négligeable le terme 2 π (𝟐)2 devant π.d.L
.La relation (II) peut alors s'écrire sous la forme :
m = .π.d.L.e
Application numérique :

m = 8,9 x 103 x 3,14 x 2 x 10-3 x 300 x 1,5 x10-6


m = 25,15 x 10-3 kg = 25,15 g .

𝑸.𝑴 𝑰.𝒕.𝑴 𝟐𝑭 .𝒎 𝟐𝒙𝟗𝟔𝟓𝟎𝟎𝟏𝒙𝟐𝟓.𝟏𝟓


4/ m = = => I = = = 1377 A.
𝟐𝑭 𝟐𝑭 𝒕.𝑴 𝟓𝟖.𝟕𝒙𝟔𝟎

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Cours LES ALCOOLS ALIPHATIQUES


SATURES

I- RAPPEL : LES HYDROCARBURES ALIPHATIQUES SATURES


1- Propriété essentielle du carbone

Il est tétravalent, c'est à dire qu'il peut établir 4 liaisons de covalence.

C  C

2- Les alcanes

 Les alcanes sont des hydrocarbures (C, H )


 Leur formule brute est du type CnH2n+2
 Dans leur formule développée les liaisons entre les atomes de carbone sont toujours
simples  ils sont dites saturés
 Leur chaine carbonée est ouverte  ils sont dites aliphatiques
 Qu'entend-on par chaîne linéaire? C'est le cas où tous les atomes de carbone sont
sur la même ligne dans la formule développée

 Qu'entend-on par chaîne ramifiée? C'est lorsque tous les atomes de carbone ne sont
pas représentés sur la même ligne dans la formule développée.

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 NOMENCLATURE

Règle 1 :
Le nom des alcanes est formé à partir d’un :
- préfixe qui indique le nombre d’atomes de carbone
- suffixe : — -ane

NOM Formule BRUTE Formule SEMI-DEVELOPPEE

Méthane CH4 CH4

Ethane C2 H 6 CH3 — CH3

Propane C3 H8 CH3 — CH2 — CH3

Butane C4H10 CH3 — CH2 — CH2 — CH3

Pentane C5H12 CH3 — CH2 — CH2— CH2 — CH3

Règle 2 :

le nom des groupements (ou radicaux) qui sont fixés sur la chaîne carbonée est formé à
partir d’un :

- préfixe : le même que l’alcane correspondant

- suffixe : — - yle

— CH3 : Méthyle

— CH2 — CH3 : éthyle


EXEMPLES

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3
-
II- Les alcools aliphatiques saturés
1- Définition

Un alcool est un compose organique oxygéné dont la molécule comporte le groupe hydroxyle -OH
lie a un atome de carbone ne formant que des liaisons simples avec des atomes de carbone ou
d'hydrogène

2- Formule générale

Formule générale R-OH

-OH est le groupe hydroxyle

R- est un radicale de formule CnH2n+1- (groupement alkyle)

Un alcool à chaîne carbonée saturée a pour formule générale CnH2n+1OH

Masse molaire M= M(C) x n + M(H) x (2n+2) +M(O) x1


= 12 x n + 1 x (2n+2) +16 x1
=14n + 18

3- NOMENCLATURE DES ALCOOLS

Le nom de l'alcool s'obtient en remplaçant le "e" final de l'alcane dont il dérive


par le suffixe "ol". Ce suffixe est précède de l'indice de position du groupe hydroxyle sur la
chaine principale

Règle

Pour déterminer sans ambigüité le nom de l'alcool on convient :

• Identifier la chaîne principale. La chaîne principale doit contenir la fonction


alcool (OH).
• Numéroter la chaîne principale. Un nombre est attribué à la fonction alcool. On
démarre la numérotation en attribuant le nombre le plus faible à la fonction
alcool. Si la fonction alcool est équidistante de chaque début, démarrer le plus
proche de la première ramification.
• Numéroter chaque substituant. Chaque substituant a son propre indice (numéro).

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• Ecrire le nom. Séparer les nombres avec des virgules et les mots avec des tirets.
Lister les substituant par ordre alphabétique. Utiliser les préfixes (ex: di-, tri-,
etc.) si nécessaire.

Le nom des alcools ramifiés est constitué de 3 parties...

Exemples

OH
CH3CCH3
CH3OH CH3CH2OH CH3

méthanol éthanol 2-méthylpropan-2-ol

OH CH3
CH3CHCH2CHCH3
1 2 3 4 5

4-méthylpentan-2-ol

4- CLASSES ET ISOMERIE DES ALCOOLS

a- Les trois classes d'alcool

Les alcools peuvent être repartis en trois classes définies selon le nombre d'atomes
d’hdrogènes portés par le carbone fonctionnel.

Les alcools primaires


Ce sont les alcools dont le carbone fonctionnel est lie à, au moins, deux atomes d'hydrogène.

De formule générale

R-CH2-OH

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R peut être un hydrogène H ou un groupe alkyle

Exemple

CH3-CH2-CH2-CH2 : butan-1-ol

OH

Les alcools secondaires

Ce sont les alcools dont le carbone fonctionnel est lie a un seul atome d'hydrogène.

R1
k()
La formule générale de ces alcools est : CH OH
Priv
User
R2 ate
For Sub
Priv
m18
ate Com
.Hid
Sub man ou différents.
R1 et R2 sont des groupes alkyles qui peuvent être identiques
Come dBut
Exemple man ton1
dBut 0_Cl
Mod
ton1 ick()
èle.
0_Cl
MAI
ick()
CH3-CH-CH2-CHN3 User : butan-2-ol
For
OH End
User m18
Sub
For .Hid
H
m18 e
.Hid
Les alcools tertiaires e
Mod
Ce sont les alcools dont le carbone fonctionnel n'est lie èle.
à aucun atome d'hydrogène.
Mod MAI
La formule générale de ces alcools est : èle. N
MAI
R2 N End
k() Sub
R1 CH OHEnd H
PrivSub
R3 ate H
User
For Sub
Priv
m18
ate Com
BARHOUMI MOURAD .Hid
Sub man Page 233 sur 247
Come dBut
man ton1
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R1, R2 et R3 sont des groupes alkyles qui peuvent être identiques ou différents.

Exemple

OH

CH3-C- CH3 2-methylpropan-2-ol

CH3

b- Isomérie des alcools

Isomères sont des composés ont même formule brute mais de formule semi-développée
différente
Les isomères de chaine

Les isomères de chaine sont des composes organiques de même formule brute qui présentent le
même groupe fonctionnel greffe sur des chaines carbonées de nature différente.

L'indice de position du groupe fonctionnel est le même pour ces isomères.

Exemple
OH

CH3-C- CH3 2-methylpropan-2-ol

CH3

CH3-CH2-CH2-CH3 : butan-2-ol

OH

Les isomères de position


Les isomères de position sont des composes organiques ayant la même chaine carbonée et

des indices de position différents pour le groupe fonctionnel.


Exemple
CH3-CH2-CH2-CH3 : butan-2-ol

OH

CH3-CH2-CH2-CH2 : butan-1-ol

OH

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Application
Un alcool de masse molaire M= 74g.mol-1 à quatre isomères que l'on désignera par A, B, C, D.

1- Déterminer sa formule brute


2- Ecrire les formules semi-développées des quatre isomères. Donner leur nom et leur
classe.
3- Indiquer :
a- Les composés isomères de position.
b- Les composés isomères de chaîne.
On donne : M(H) = 1 g.mol-1 ;M(C) = 12 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1

Correction
1- La formule générale d’un alcool est CnH2n+1OH
M = M(C) x n + M(H) x (2n+2) +M(O) x1
= 12 x n + 1 x (2n+2) +16 x1

=14n + 18

M 𝟕𝟒−𝟏𝟖
n= = 𝟏𝟒 = 4  Alors l’alcool de formule brute C4H9OH


2-
A: CH3-CH2-CH2-CH2OH butan-1-ol alcool primaire

B: CH3-CH-CH2OH 2-méthylpropan-1-ol alcool primaire

CH3

C: CH3-CH-CH2-CH3 butan-2-ol alcool secondaire

OH

CH3

D: CH3-C-OH 2,2-diméthylpropan-2-ol alcool tertiaire

CH3

3-
a- A et B sont isomères de chaine
C et D sont isomères de chaine
b- A et C sont isomères de position

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III-Combustion des alcools


Expérience: La combustion de l'éthanol C2H5OH
Placer 1 a 2 mL d'éthanol C2H5OH dans une soucoupe (ou dans un becher en verre pyrex).

Enflammer l'alcool a l'aide d'une allumette et présenter un verre a pied au dessus de la flamme

 Les parois du verre a pied se recouvrent de buées résultant de la condensation de la vapeur d'eau
produite par la combustion de l'éthanol.

Quand la combustion est terminée, ajouter quelques millilitres d'eau de chaux dans le verre a pied

L'eau de chaux se trouble

Le gaz qui trouble l'eau de chaux est le dioxyde de carbone CO2

Conclusion

La combustion de l’éthanol C2H5OH produit de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone CO2.


L’équation chimique de la réaction de combustion est :

CH3–CH2–OH (lq) + 3 O2 (g) → 3 H2O(g) + 2 CO2 (g).

GENERALISATION

Des expériences similaires montrent que la combustion complète des alcools conduit a la

Formation du dioxyde du carbone et de l’eau selon :

𝟑𝒏
CnH2n + 2O (lq) + O2 (g) → (n + 1) H2O (g) + n CO2 (g).
𝟐

Remarque : Cette combustion entraîne la destruction totale du squelette carboné

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IV- OXYDATION MENAGEE DES ALCOOLS

1- Oxydation ménagée de l'éthanol par le dioxygène de l'air

Papier pH humidifiée
Papier imbibée de
réactif de Schiff Fil de cuivre porté à l’incandescence

Éthanol

Plaque chauffante

Le fil de cuivre rougi reste rouge dans les vapeurs d’éthanol. O


Le papier imbibé de réactif de Schiff rosit. La solution renferme de l’éthanal : CH3 C
H

O
appartient à la famille des aldéhydes de formule générale R C
H
O
Le papier pH mouillé rougit la solution renferme l’acide éthanoïque CH3 C
OH

Appartient à la famille des acides carboxyliques de formule générale

O
R C
Conclusion OH

L’éthanol et le dioxygène de l’air réagissent à la surface du cuivre, le dioxygène oxyde l’éthanol. La


réaction est exothermique car elle maintient le fil de cuivre au rouge.

L’odeur est caractéristique de l’éthanal, l’acide formé est de l’acide éthanoïque ou acétique.
O
2 CH3- CH 2-OH + O2 2 CH3 C + H2O
H

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O
O
C
2 CH3 + O2 2 CH3 C
H
OH
Remarque

Une oxydation est dite ménagée lorsqu’elle ne modifie pas le squelette carboné de la molécule

2- Oxydation ménagée des alcools en solution aqueuse

C’est une oxydation conservant le squelette carboné mais pas le groupe caractéristique hydroxyle. Les
oxydants sont souvent les ions permanganate ou les ions dichromate en solutions acides.

L’oxydation ménagée conduit à des résultats différents selon les classes d’alcool

A - Cas des alcools primaires : Oxydation ménagée du butan-1-ol

1- L’oxydant est en défaut


Dans un tube à essais verser 1 mL de butan-1-ol, puis ajouter dans l’ordre 2 mL
d’acide sulfurique (6 mol.L-1) puis 1mL de permanganate de potassium (0.05mol.L-1)

 Il y a décoloration du permanganate de potassium,

  Les ions MnO-4 ce sont transformés en ions Mn2+ : ils sont réduits.

On prélève quelques gouttes de la solution obtenue Que l’on verse dans de la liqueur de Fehling:

 Il y a formation d’un précipité rouge brique.

BARHOUMI MOURAD Page 238 sur 247


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 Le précipite rouge brique obtenu avec le test a la liqueur de Fehling caractérise la présence d'un aldéhyde : c'est
le butanal C4H8O

Conclusion

Le butan-1-ol (C4H9OH ) est donc oxydé en butanal (C4H8O) par l'ion permanganate MnO4- qui se
réduit en ions manganèse (II) Mn2+ incolore. L'équation chimique de la réaction d'oxydoréduction est :

5 C4H9OH + 2 MnO4- + 6 H3O+ → 2 Mn2+ + 5 C4H8O + 14 H2O

2- L’oxydant est en excès


Dans un erlenmeyer contenant 1 mL de butan-1-ol C4H9OH, ajouter dans l'ordre 10 mL d'une
solution d'acide sulfurique H2SO4 de concentration molaire egale a 6 mol.L-1 et 10 mL d'une
solution de permanganate de potassium KMnO4 de concentration molaire egale a 0,05 mol.L-1.

Boucher l'erlenmeyer et agiter. Présenter un papier pH humidifie a l'ouverture de l'erlenmeyer

et chauffer modérément le mélange pendant quelques minutes

Observation et interprétation

les ions permanganate disparaissent partiellement; la reaction s'arrete par épuisement du butan-1-ol ce qui
explique la persistance de la coloration violette de la solution.

Le test a la liqueur de Fehling est négatif: l'oxydation du butan-1-ol ne donne pas du butanal

Le virage au rouge du papier indicateur de pH caractérise la formation de vapeur d'acide : il

s'agit de l'acide botanique de formule brute C4H8O2 et dont la formule peut être aussi présentée

Sous la forme C3H7CO2H.

L'équation de la réaction d'oxydoréduction est :

5 C3H7CH2OH + 4 MnO4- + 12 H3O+ → 4 Mn2+ + 5 C3H7CO2H + 23 H2O .

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Généralisation

 Si l'oxydant est en défaut:


Pour nommer l’aldéhyde en
R-CH2-OH R O remplace le suffixe « ol » de l’alcool
C par « al »
H Exemple l’alcool : butan-1-ol
aire
Alcool I Aldéhyde
L’aldéhyde
Pour nommer correspondant : butanal
l’acide carboxylique
en remplace le suffixe « ol » de
l’alcool par « oique »
 Si l'oxydant est en excès:
O
Exemple l’alcool : butan-1-ol
R-CH2-OH R C
OH L’aldéhyde correspondant :
butanoïque

Alcool Iaire Acide carboxylique

En général l’alcool primaire s’oxyde en deux étapes

O O
R-CH2-OH R C R C
H OH

Alcool primaire aldéhyde acide carboxylique

B - Cas des alcools secondaires : Oxydation ménagée du butan-2-ol

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3
2cm de cyclohexane

3
1cm d’alcool mettre un bouchon
3
10cm de H2SO4 (qu’il ne faudra pas mettre un bouchon, agiter
3
10 cm d’oxydant intervertir) et agiter
réaction :
(ajouté en dernier) Patienter 10 min. environ séparation (2 à 3 min)

Phase organique
avec les produits phase aqueuse

3 3
1cm de liqueur de Fehling 0,5cm de DNPH (5mm)

et puis quelques gouttes de

Quelques gouttes de phase organique phase organique

puis chauffage

Formation d’un précipite jaune orange obtenu avec la DNPH qui caractérise la présence du groupe
fonctionnel O
C

Qui peut être contenu soit dans un aldéhyde (composé de formule générale R1-CHO ou R1 est un groupe
alkyle) soit dans une cétone (composé de formule générale R1-CO-R2 ou R1 et R2 sont des groupes
alkyles).

Le test à la liqueur de Fehling est négatif : l'oxydation du butan-2-ol ne donne pas d'aldéhyde.

 l'oxydation du butan-2-ol ne donne pas d'aldéhyde. Le butan-2-ol est oxyde en cétone: c'est la
butan-2-one CH3-CO-C2H5 qui donne le précipite jaune avec la DNPH mais ne réagit pas avec la liqueur de
Fehling.

L'équation de la réaction est :

5 C4H9OH + 2 MnO4- + 6 H3O+ → 2 Mn2+ + 5 C4H8O + 14 H2O.

Butan-2-ol Butan-2-one

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Généralisation

O Pour nommer une cétone en


R1 R1 R2 remplace le suffixe « ol » de l’alcool
k()
C par « one »
CH OH
Priv Exemple l’alcool :propan-1-ol
User
R2 ate
For Sub
Priv
Alcool IIaire Cétone L’aldéhyde correspondant :
m18
ate Com propanone
.Hid
Sub man
e dBut
Com
man ton1
dBut
CMod 0_Cltertiaire
- Alcool
ton1 ick()
èle.
0_Cl
Exemple: 2-méthylpropan-2-ol par les ions permanganate.
MAI
ick()
N User
Expérience: comme précédemment mais il n’y a pas décoloration de la solution de permanganate de
For
potassium.
End
User m18
Sub
For .Hid Un alcool tertiaire ne subit pas d’oxydation ménagée.
Conclusion:
H
m18 e
.Hid
e
Mod
èle.
Mod MAI
èle. N
MAI
N End
Sub
End H
Sub
H

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Résumé

Classe d’alcool Oxydant en défaut Oxydant en excès

I Aldéhyde Acide carboxylique

II Cétone Cétone

III Pas d’oxydation Pas d’oxydation

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Application

On dispose de deux flacons l’un contient un alcool (A1) l’autre un alcool (A2) ces deux alcools ont
même formule brute CnH2n+2O et de masse molaire M .

On donne M(H) =1 g.mol-1 ; M(C) =12 g.mol-1 ; M(O) =16 g.mol-1.

Un échantillon de l’alcool ( A1 ) de masse m=7.5 g contient 2g d’oxygène (O)

1) Montrer que la masse molaire M est égale 60 g.mol-1.


2) En déduire la formule brute de ces alcools
3) Trouver les formules semi-développes et les noms des alcools répondant a cette
formule brute en Précisant la classe de chacun de ces alcools
4) Indiquer le type d’isomère pour ces deux alcools
5) Pour identifier ces deux alcools, on réalise l’oxydation ménagée avec du permanganate de
potassium KMnO4 en milieu acide,
L’alcool (A1) donne un produit (B1) et l'alcool (A2) donne un produit (B2). Les composes (B1) et
(B2) donnent un précipite jaune orange avec la D.N.P.H. Seul le compose (B1) réagit avec le
réactif de Schif.

a- Identifier l'alcool (A1) et donner la formule semi-développée du composé (B1) et


donner son nom
b- Identifier l'alcool (A2) et donner la formule semi-développée du composé (B2) et
donner son nom
c- Donner la formule semi-développée et le nom du compose (C) produit par l'oxydation
ménagée de l'alcool (A1) en présence d'un excès d'oxydant

6) L’alcool A2 est donc oxydé en B2 par l'ion permanganate MnO4- qui se réduit en ions
manganèse (II) Mn2+ incolore
Sachant que les couples redox mis en jeu sont
MnO4- / Mn2+ et B2 /A2
Ecrire alors l’équation de la réaction d’oxydoréduction de l’alcool A2

Correction
1-
Dans 7.5g d’alcool contient 2 g d’oxygéné

Dans M g d’alcool contient 16 g d’oxygène

7.2 g 2g
16×7.5
M 16 g  M= 2
=60 g.mol-1

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2-
M = M(C) x n + M(H) x (2n+2) +M(O) x1
= 12 x n + 1 x (2n+2) +16 x1
M 𝟔𝟎−𝟏𝟖
= 14n + 18  n= = 𝟏𝟒 = 3

D’où la formule brute C3H8O

3-
Formule brute C3H8O

CH3- CH2-CH2OH Propan-1-ol Alcool primaire


CH3-CH-CH3 Propan-2-ol Alcool SECONDAIRE
OH

4- Isomère de position
5-
a- B1 réagit avec le réactif de schif donc B1 est un aldéhyde alors B2 est une
cétone
Donc A1 est un alcool primaire  A1 : c’est le propan-1-ol O
C
B1 : c’est le propanal CH3-CH2
H

b- A2 est un alcool secondaire  A2 : c’est le propan-2-ol


B2 : c’est la propanone CH3 - C CH3

O
O

C
c- C : acide propénoïque CH3-CH2 - OH

6-
(MnO4- + 8 H3O+ + 5e- → Mn2+ + 12 H2O ) x2

( C3H8O + 2H2O → C3H6O + 2H3O+ + 2e- ) x 5

5 C3H8O + 2 MnO4- + 6 H3O+ → 2 Mn2+ + 5 C3H6O + 14 H2O.

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