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● Artiste/Groupe
● Album/Disque
● Titre de musique
● Style musical
● Concert/Festival/CLUB
● Date/ Année
Definition : La culture underground, ou culture alternative, est un mouvement
culturel contreculturel, d'opposition à l'industrie culturelle, qui se place à
l'écart des médias de masse, voire en marge de la société.
Ce cours est la suite du cours de première année, à présent nous allons nous
intéresser à la Deuxième moitié des années 70.
INTRODUCTION : Après la fin des années 60 on assiste à une rupture, on va
voir se multiplier différentes voies musicales mais ces nouveaux courants
n’annulent pas les précédents.
En 1976 est organisé à Kingston le « Smile Jamaïca Free Concert » qui est
organisé pour diminuer les tensions des clans rivaux en Jamaïque. Bob Marley
répète, 3hommes armées tirent sur les artistes. Marley va finir blesser mais va
quand même faire le concert et quitte la Jamaïque pour l’Angleterre ou il va
rester un an. En 1977 il sort un disque qui s’appelle Exodus pour son exil qui a
une jeunesse particulière, c’est avec ce disque que Bob accède à un statu qu’il
n’avait pas avant. Il passe d’un statu de célébrité global à un statue de
superstar, on peut dire que c’est un peu grâce à cet attentat. On ne peut pas
écouter Exodus sans penser à cet attentat.
Exodus est un classique de ce qu’on appelle le Reggae Roots. Dans le Reggae
Roots l’accent est mis sur le groove, sur les textes, sur les contres-temps
appuyés par la guitare et le clavier.
Bob Marley – Natural Mystic (première piste de l’album)
A l’exception de deux chansons d’amour, le disque est une espèce de
progression de l’obscurité à la lumière et va se terminer par le son One love qui
est une forme d’amour particulière.
Les deux grandes nouveautés dans cette période est le punk, qui véhicule une
illusion nihiliste de la société et de l’autre le disco où il faut se réfugier dans le
discours de la danse. Le reggae a une place importante.
Chez les Grecs anciens nous avions deux notions : Hubris (la démesure) et
Némésis (le chao, la catastrophe. Quand Hubris s’intensifie la catastrophe
arrive donc Némésis.
SID VICIOUS va incarner une des facettes du chao (Némésis) et en opposition à
lui Jaco PASTORIOUS (hubis). Ces deux basistes drogués entrent dans ce même
chao et vont assister à la fin des années 70. Ils vont incarner les deux faces
créatives du rock de l’époque.
A cette fin des années 70 ce qu’il l’emporte c’est la pop mainstream, et c’est ça
qui décroche les plus gros chiffres de ventes. Et cette pop mainstream a
toujours été devant et le sera toujours.
3 grands courants de cette époque :
● Le punk: le therme existe depuis 1600 avec Shakespeare, il a toujours été
associé à quelque chose de dégradé. Dans les années 60 on va le retrouver
dans les critiques pour désigner les groupes qui incarnaient cette esthétique
avant tout le monde, les avant-gardes. On peut citer dans le proto-punk
« stooges » ou bien « MC5 » Le punk est Américain, ce qui va rassembler ces
groupes c’est qu’ils veulent faire du rock mais autrement et jouer dans les
mêmes clubs comme « CBGB » et « Max’s Kansas City ». Une des figures est
Patti Smith (femme) avec son premier album « Horses Gloria » (1975). Autre
groupe « Télévision » qui veut aussi faire du rock autrement sort l’album de
Punk Progressif « Marquee Moon (1977)» .
Les Ramones vont aussi incarner ce genre Punk en sortant l’album « Is a life »,
28chansons, des musiques courtes qui correspondent bien à ce courant. Dans
cet album on retrouve le son « Blitzhrieg BOP » avec une harmonie
extrêmement simple, souvent les mêmes accords.
Les Talking Heads vont démarrer avec un rock très minimaliste, guitare, basse,
batterie et ne joue pas du tout sur l’image contrairement aux Ramones qui ont
un style d’étudiant clean. En 1978 ils sortent l’album « More songs about
buildings and food » et en 80 sortent l’album «Remain in Light », empruntent
des éléments rythmiques Africains et des polyrythmies plus complexes.
Tous ces groupes de la scène de New York forment une scène mais pas un
style homogène. Les choses vont ensuite se jouer à Londres avec Malcom Mc
Laren.
A Londres MC Laren va renommer une boutique « SEX » en vendant des t-shirt
et pantalons très sexués et provocateur mais ce n’est pas assez pour créer un
courant. Ensuite il va créer le groupe « The Sex Pistols » tel un Boys Band avec
un producteur qui réunit des musiciens qui ne se connaissent pas forcement
mais qui va fortement intéresser la presse. Premier 45 tours des Sex Pistols est
« Anarchy in the UK ». Quand on analyse la structure du morceau on voit qu’on
est sur une structure de chanson la plus conventionnelle de l’époque. Le punk
ce n’est pas simplement des notes et des accords, mais les attitudes, le rapport
au monde, le style vestimentaire et les coupes de cheveux. Ce qui va
accompagner le punk est le visuel, l’emballage des pochettes de disques.
Le morceau « God Save the Queen » va vite être censuré et arrêté de diffuser à
la BBC mais c’est à partir de ce moment-là que le disque va le plus se vendre.
Parallèlement aux Sex pistols dans le Punk Anglais de l’époque on retrouve le
groupe « The Clash » qui sortent leur album sans titre « The clash » en 1977
avec le single « White Riots ». Sur cet album va apparaître le son « Police and
Thiers » qui est une reprise d’une musique Jamaïcaine, cela indique le rôle
essentiel qu’avait la musique Jamaïcaine à cette époque.
Dans leurs troisième album « London Calling » on aura un mélange de rock,
reggae, ska, rockabilly, album extrêmement cohérent et homogène
Groupe très proche du Punk Anglais « Saints » qui sortent un premier 45 tours
en 1976.
En même temps que les punks ont à d’autre musicien à Londres, alors que
certains Punks sont dans une posture de ne pas s’occuper de ce qui passait
avant alors que ces artistes sont en Réincorporation avec l’histoire,
notamment avec le rythme and blues et rock and roll.
● Le pub rock (Anglais) : Renvoie à un espace social qui est celui du pub. Ces
lieux typiquement britanniques sont symboliques car ils sont capables
d’accueillir la population ouvrière. Les salles sont petites alors il y a une forme
de complicité avec le public. Il y a donc un triple retour aux sources : musical,
social (pop ouvrière) et spécial avec un espace étroit.
« Dr Feelgood – Stupidity »
« Ian Dury »
● La musique industrielle : La musique industrielle va se développer assez
rapidement, elle existe encore de nos jours mais elle reste une musique de
niche. On estime qu’il faut faire preuve de plus de radicalité et plus d’audace,
on va voir arriver des groupes qui vont ajouter des sons industriels. L’idée
d’utiliser ou de créer des sons industriels était déjà connu à l’époque de Luigi
Ruisolo, on appelle ça « l’art des bruits ». L’un des premiers groupes Londonien
qui va se lancer dans ce genre-là est « Throbbing Gristtle ». Ils vont multiplier
les provocations avec des références à la pédophilie, fachiste... Et vont
construire une esthétique de la laideur, pour faire mal au public avec par
exemple le titre « What a day ». Dans ce même registre Cabaret Voltaire.
Cette période 1977-78 est un moment ou on voit explosé des albums de
nouveaux groupes. On a regroupé ces groupes et disques ensemble car ils ont
émergé ensemble mais avec des caractéristiques différentes. On va alors
diviser ces styles en sous-catégories.
Au départ on emploi indifféremment les thermes de Punk et New wave de
manière indifférencier. « The new wave » va s’appliquer à des groupes plus
mélodieux, qui ont un répertoire qu’on va attacher à la pop. Ils vont eux-
mêmes appliquer des sous catégories comme le punk Hardcore ou Cold Wave.
Les premiers groupes de Punk New Wave, lorsqu’ils sont sortis étaient
Underground mais vont vite devenir populaire. Dans la No Wave on a des
groupes plutôt méconnus qui vont notamment se produire lors de vernissage
d’œuvres d’arts.
B52’s
Devo – Mongoloid
En 1975 Bohemian Rapsody – Queen : Ce qui fait le succès de ce film c’est que
Mercury chante cette chanson au premier degré, il est cru à mort. Le solo de
guitare est directement emprunté au heavy metal.
Mötörhead
IronMaiden
Bowie se fait remarquer dans le rock glam, il fera des disques de soul mais
s’inspirera du KrautRock et de l’atmosphère du Berlin occupé des années 70.
Bowie tire des caractéristiques des musiques savantes et des sciences pour
créer des mélodies. Bowie utilise des jeux de cartes de stratégies obliques.
Au niveau des supports : Ce qui reste dominant c’est la paire 33/45 tours mais
on a vu l’apparition du maxi 45 tours et ça va jouer sur les ventes. Jusqu’en
1976 les maxi 45 sont des disques destinés aux pro mais rapidement ça va
toucher tous les genres, l’avantage étant d’avoir des chansons plus longues. On
suppose que le fan va vouloir tout avoir (l’album, le 45tour, le maxi 45 tours,
acheter le même morceau sur des vinyles de couleurs...) alors on va multiplier
les supports de manière à multiplier les ventes et souvent ces éditions son
vendu en éditions limitées collectors.
Les années 80 c’est aussi une porosité de plus en plus importante entre musique
noir américaine et variété blanche En témoigne : Purple Rain de Prince est un
disque qui va se vendre à 8 000 000 d’exemplaires. Les synthétiseurs remplacent
les cuivres mais ils sont peu présents au niveau mélodique, une autre chose, la
popularisation de la boite à rythme. On va voir arriver un échantillonaire et une
guitare électrique très saturée alors que Prince est à la base un artiste de Funk
(Le funk n’utilisant pas de saturation sur ses guitares).
Autre élément qui tranche avec le Funk, l’harmonie est beaucoup plus complexe
qu’une ligne traditionnelle de Funk. Les lignes harmoniques sont plus complexes
mais également les accords.
Purple Rain c’est aussi un film, avec une frime de communication Warner Bros
derrière. Le triomphe du film va être porté par des singles et des clips vidéo sur
MTV. A partir de ce moment la musique simple ne suffit plus, il faut une image
pour soutenir tout ça et pour générer des bénéfices.
La place particulière de Purple Rain elle vient aussi de ses aspects sulfureux :
En Angleterre les opinions radicales et groupe de punk ne sont pas partagés par
tout le monde, un tas de gens ne vont pas adhérer à ce mouvement Punk, mais
ne seront pas non plus d’accord avec les revendications de Margaret Tatcher...
Un certain nombre de musiciens britanniques vont réussir à s’imposer sans
dénoncer la précarité sociale, ils vont prendre le contre-pied du punk.
The Human League n’est pas le seul groupe, tous ces groupes vont s’imposer et
créer une seconde british invasion. Mais l’Angleterre n’est pas la seule on va
retrouver le Japon avec notamment Yellow Magic Orchestra
Cela peut paraitre étonnant de retrouver le Japon pour ce genre musical mais en
fait c’est assez logique puisqu’après la seconde guerre mondiale le japon subit
une véritable invasion culturelle américaine.
En Allemagne c’est DAF qui va susciter les interrogations comme les fascinations
avec des musiques comme Der Mussolini.
En Belgique un groupe beaucoup plus potache qui s’appeler Telex qui aura un
succès minime avec l’Eurovision
On peut citer aux USA un groupe : Les Sparks groupe qui existait déjà auparavant
et qui s’est toujours intéressé aux styles britanniques.
Cet éléctropop n’a pas bonne presse, les journalistes vont attaquer ces groupes,
on voit dans ces groupes des évocations visuelles, esthétique des politiques
totalitaires. Deuxième reproche se fait par les syndicats___ . Le troisième
reproche se fait sur les instruments eux-mêmes, « on appuie sur un bouton et ça
fait le café, reste plus qu’à choisir des postures, des esthétiques flamboyantes ».
Mais pour les peuples qui connaissent les crises, ces groupes représentent une
image rassurante.
Tous ces groupes vont connaitre un grand succès, appuyé par la démocratisation
des clips.
Un des premiers groupes de New Pop à prendre acte dans la politique c’est
Depeche Mode avec Get the Balance Right.
La relève va venir d’ailleurs (tout le monde n’est pas séduit par la musique
électronique). Aux USA en 1981 l’élection de Ronald Reagan va annoncer le
retour d’une politique de rigueur. Les mouvements de rébellions vont refaire
surface et avec lui le Punk avec le Punk Hardcore. On va ramener le côté brutal
et rebelle du Punk et on va appuyer le côté DIY de Punk, c’est-à-dire que l’on va
enregistrer avec très peu de moyen et la diffusion va se faire de manière un peu
clandestine.
Tous ces groupes partagent certains traits comme le recours à des tempo très
rapides, l’utilisation généralisé de la distorsion, une harmonie basique et le
quatuor de base : Basse Batterie Guitare Chant. Ces groupes ont tous les mêmes
cibles : le conservatisme politique, la déprime dans les banlieues, la religiosité
qui prend une place de plus en plus importante.
Au niveau du son, le psychédélisme n’est pas loin, on va créer des sons un peu
crépusculaires. On va retrouver ça chez Siouxsie & the banshees mais le premier
album considéré comme rock gothique c’est Bauhaus – Bela Lugosi’s dead.
Un des groupes qui va s’introduire dans cette esthétique c’est Cure – Seventeen
Seconds
Le support discographique du rock gothique est en partie assuré par le Label 4AD
qui est surement l’un des moins commercial.
Autre élément qui n’est pas une nouveauté, la persistance du terme new Wave,
au début des années 80 c’est devenu un qualificatif un peu four tout, c’est un
terme que l’on va retrouver partout. Même les pays d’Amérique latine ont leur
propre représentant de new wave. C’est devenu très commode à utiliser. Ça va
tout de même désigner quelque chose, c’est un mouvement qui s’intéresse plus
au son qu’a l’esthétique et qui préfère l’électricité à l’électronique.
U2 va connaitre un succès grandissant :
U2 va donner une sorte de second souffle à la new wave et va entrainer avec lui
tout une série de groupe : XTC / Pretenders / Stranglers
Deux nouveaux termes qui recouvrent un peu la même réalité ce qu’on a appelé
College Rock et Jangle Pop. C’est à nouveau une commodité car ça ne renvoie
pas à un style musical mais plutôt à une mentalité, ce sont les jeunes qui
n’écoutent ni le rock de leur parent ni les musiques dansantes mais qui se
revendique d’une filialité pop.
R.E.M fait partie de ces groupes plébiscité par la critique mais pour lesquels le
publique ne suit pas. Il va donc rester underground un moment. Ça c’est aux USA
mais ça va aussi être vrai en Angleterre.
Un des groupes qui a vraiment avoir un lien avec les groupes des années 60 c’est
les Smiths
HIP HOP.
Le hip hop repose sur deux choses : Le DJing (créer de nouvelles œuvres à partir
de vinyles existants) et le MCing aussi appelé Rap. Les sources du Hip Hop sont
les vinyles au départ. Les DJ vont donc passer des bouts de morceaux sur les
vinyles grâce à une table de mixage de manière la plus fluide possible. Par nature
le hip hop est un mouvement largement inspiré voir emprunté de tous les autres
styles musicaux noir, Mélange stylistique.
La presse a toujours accusé cet aspect recyclage voire plagiat du Hip Hop mais
l’histoire de la musique a démontré que lorsque l’on reprend une œuvre pour en
faire une autre, l’œuvre original n’est plus.
Le MC est emprunté aux traditions musicales Jamaïcaines. Parler sur les disques
vient de Jamaïque (même si les poésies sont bien souvent plus narrées sur fond
de musique aux USA en général). La nouveauté finalement c’est la
recombinaison de plein d’aspect lié à la musique.
La situation va changer en octobre 1979, le premier disque de rap sera conçu par
un groupe préfabriqué « Sugar Hill Gang »
Sugar Hill Gang – Rapper’s Delight : La partie rythmique provient de Good times
des cheeks. Le texte évite tout l’argot du Bronx et qui n’a rien de revendicatif ça
va participer à son grand succès.
A partir de ce moment-là le mouvement est lancé mais pour que le RAP devienne
un phénomène global qui sort du ghetto (avec toujours un enjeu de toucher la
classe moyenne), il faut un énorme travail de médiation avec des personnalité
intérieur au hip hop suffisamment connu pour qu’ils l’aident à s’élever, le
proposer au grand public.
Herbie Hancock joue le jeu du Hip Hop car il recycle sur ce titre des morceaux
d’autres artistes
Le Hip Hop à ses tout débuts à une dimension post moderne (abolition d’une
hiérarchie entre art savant et art populaire et abolition de la conception de
déterminisme). Grandmaster Flash considère toutes les musiques comme un
répertoire géant dans lequel il peut piocher à sa guise et rompt les barrières des
styles. Contrairement à public enemy qui est lui moderne car il s’inscrit dans la
temporalité et sur une « dynastie » stylistique.
Ces gros succès du rap ne vont évidemment pas régler les problèmes du Bronx.
En 1983 1 jeune sur 10 possède un emploi dans le Bronx.
Au début le Hip Hop ne se veut pas engager socialement mais le contexte dans
lequel il est né rend impossible cette non prise de parti.
Au début du Hip Hop le centre d’intérêt c’était le DJ, dès que le hip hop devient
engagé, le centre de gravité devient le rappeur.
On verra apparaître une new school, les succès du rap vont permettre aux gens
d’exploser mais en même temps ça va déplacer le sens de gravité.
Un autre groupe qui va confirmer cette tendance c’est les Beastie Boys, ils ont
tout pour plaire au service d’un rap festif qui leur vaut une critique du Rolling
stone magazine sur le disque Licensed to Ill. Funk Disco Reggae disparaissent au
profit du Métal.
Beastie Boys - Rhytmin’ and Stealin’ : difficile de faire plus lourd mais difficile
aussi de ne pas toucher les ados de la classe moyenne blanche principalement
penché vers le métal.
Le label Def Jam sera important dans ce hip hop new scholl au moment où le
rap commence à obtenir cette notoriété interraciale on aura d’autre artiste qui
vont amener des formes plus consensuelles. On aura beaucoup de pochette ou
ils montrent la violence du ghetto avec des armes.
Le rap va se décliner dans les langues locales et ces rappeurs vont parler de
leurs propres problèmes contrairement au rock par exemple qui sera
pratiquement le même dans de nombreux pays. Non seulement on n’a pas
intégré la langue originelle du rap mais non plus ses problématiques. La
recombinaison du rap américain dans ces contextes musicaux aura un seul
point commun, la contestation avec un ancrage local. On verra apparaître le
therme « glocalization ».
Très vite on a eu des analyses qui vont qualifier le rap comme post-moderne.
Les deux piliers du post-modernisme : la perte du sens de l’histoire et
l’effondrement des hiérarchies entre art savant et art populaire. Mais on voit
bien que c’est très relatif car le hip-hop de processus de globalisation. Le rap va
se poser comme une musique populaire.
C’est seulement dans les années 90 que le rap va éclater un peu partout
Cette prolifération des groupes révèle une communauté fidèle de fans actifs
qui affichent leur sympathie et vont doper l’image de personnage clé dans le
publique : Le Head Banger (bouger le cheveux).
A la fin des années 80 les sons du heavy metal et les sons de guitare saturés
vont envahir tous les genres occidentaux.
A Los Angeles ça va être le succès du Glam Metal, des groupes comme Quiet
Riot, Mötley Crüe.
Tous vont arriver à défrayer la chronique avec les histoires de sexe, drogues...
On a une vogue de christian metal également avec des groupes comme Stryper
en réaction au glam metal. Ce qui est intéressant c’est qu’il n’y a que les
paroles qui changent. Simplement là ou dans le glam metal on flirt avec le
diable dans le christian metal on dit : non non.
Dans le thrash metal on a des tempos très rapides et même s’il n’est pas rapide
on fait en sorte de donner des impressions de vitesse.
Metal Massacre
Pourquoi est-ce qu’on continue à avoir toujours du succès des vieux groupes de
Hard Rock ? Eh bien c’est lié au vieillissement de la population qui aimait le
rock dans sa jeunesse.
Et malgré tous ces genres nouveaux qui connaissent des francs succès, le Main
Stream reste le genre qui triomphe dans ces années.
Autre phénomène de l’époque dans le Main Stream ce que l’on a appelé Blue
Eyed Soul.
● Autre élément important dans ces hitparade mainstream dans une période
ou la nouvelle vague féministe commence à s’essouffler, on a une nouvelle aire
féminine avec une personnalité comme Madona qui souhaite contrôler toute
sa carrière notamment avec le titre « Like a Vigin ». Avec Madonna on a aussi
une image de femme businesswoman formant son propre label.
Dans le Jazz on va avoir des femmes qui vont être reconnu comme grande
musicienne par leur pair. D’autres femmes vont être reconnues elles aussi mais
pour leur talent d’interprète : Tina Turner / Whitney Houston / Janet Jackson
Tous ces albums se vendent bien ce qui témoigne d’une popularité constante
de ces artistes mais aussi de l’accroissement par les trentenaires de l’audition
de ces artistes.
On va voir un revival du Rockabilly
Tout cela s’opère dans une période où les baby-boomers vont légitimer une
vision du rock
Pour les firmes de disque le CD devient l’antidote qui va permettre de guérir les
pertes de vente du vinyle. On va vendre les CD comme peu sujet à l’usure et
permettant de mieux rendre la musique.
C’est la même chose pour les boites à rythme qui deviennent très élaborées,
apparition de la Linn M1 D’autres moins chères la TR808 et TR909 moins
exactes va intéresser les artistes électro.
On est dans une phase de diminution des prix qui est énorme et qui va
permettre à l’électro de se démocratiser dans les musiques populaires.
Dans les années 80 on a l’apparition d’un hitparade indépendant qui n’est pas
lié aux ventes mais aux distributions. Ce qui va engendrer l’apparition de
nouveaux labels indépendants de distribution.
Autre fait majeur dans ces années-là c’est l’apparition de MTV Angleterre, bien
que MTV soit américain, va prendre une longueur d’avance.
A l’époque les clips ne sont pas du tout populaires aux USA la création de MTV
est donc un pari un peu fou. Toutefois pour étendre leurs parts de marché les
chaines câblés vont modifier leurs programmations. Une part importante du
publique va accepter de payer pour voir autre chose à la TV : du sport, des
films, de l’info non-stop. MTV va être crée à cette période.
Qu’est-ce qu’on constate ? C’est que la majorité de ce qui est diffusé c’est de la
pop anglaise. L’Angleterre ayant pris une avance sur les USA dans les clips
musicaux, MTV n’a pas le choix, dans le choix de diffusion non-stop, de piocher
dans la pop anglaise. Ce qui va amener une nouvelle invasion britannique aux
USA.
L’un des plus connus le Live Aid, l’énorme impact du live Aid révèle la
mondialisation du Rock. Jusqu’aux années 1980 le territoire du rock ce sont les
Etats Unis, mais avec les tournées de Queen, le rock va se répandre de plus en
plus.
Nirvana – lithium
Nirvana – Polly
Kurt Cobain ne va pas bien, va arriver le fait divers avec Polly et Cobain se
suicide. Le fait de se suicider dans le monde de la musique populaire entraine
toujours l’apparition d’une aura dans les musiques de l’artiste et la création
d’une légende.
Autre genre musical qui émerge à cette période c’est l’arrivée des musiques de
danses électroniques. Le succès que va engendrer ces danses électroniques est
plutôt étonnant car ces musiques de danses électroniques représentent ce que
l’industrie de la musicale fait de pire. Ce sont des musiques créées uniquement
pour l’argent, ce sont toujours des reprises, des musiques faites par
ordinateurs.
On va reprocher à ce genre musical de ne pas se revendiquer d’une idéologie
quelconque, d’avoir largement dilué une notion romantique présente dans le
rock qui est la notion d’auteur et on reproche aussi d’avoir abandonné
l’instrumentation authentique du rock au profit de machines.
Les défenseurs de musiques électroniques vont devoir créer un discours qui les
légitime. Ce discours va passer par le fait de présenter ces musiques comme le
dernier maillon d’une chronologie. On créer toute une généalogie de ces
musiques qui est beaucoup moins méprisable.
La multiplicité des pseudos fait que l’on voit la scène de détroit comme
énorme alors qu’ils ne sont pas plus de 4. De plus de part ces pseudos on va
avoir une apparition de culte de la personnalité.
Dans un club les regards ne sont pas tournés vers le DJ mais vers la salle et le
public. Le club n’est pas le lieu de contemplation d’une performance mais c’est
un lieu de participation. Les Set de DJ sont plus flex que dans un concert de
Rock, on reconfigure en fonction du public. Les lieux vont eux aussi se
reconfigurer, d’abord en modifiant l’éclairage et les danseurs mais en
organisant des soirées dans les lieux abandonnés ou bien en extérieur avec
des sound system itinérants qui vont permettre l’éclosion des « Love Parade ».
C’est aussi l’émergence des Free Party, en théorie tout le monde est le
bienvenu quelle que soit sa dimension sociale mais pour accéder à ses fêtes il
faut faire partie des privilégiés qui détiennent les informations alors très vite
les noirs et les homosexuels vont se sentir rejeter et considérer ces fêtes pour
les jeunes blancs alors qu’ils étaient à l’origine aux USA.
Ce qui va permettre le mélange plus facile dans ces soirées c’est l’apparition de
nouvelles drogues comme l’extasie qui est une drogue de synthèse et
psychotrope, qui va amplifier les sensations de toucher puisque sur les pistes
de danse on ne parle pas on danse. Ça va aussi amplifier notre endurance et
nous donner une sensation d’amour.
En Europe au milieu des années 80 vont se développer des boissons
énergisantes.
La house va générer d’autres genres : la deep house (ou la voix est encore
présente) et l’acid house (où la voix est absente).
Le Detroit des années 80 n’est pas une ville très bien lotie On est sur un champ
de ruine où l’on va bâtir la musique du futur.
Charles Johnson
3 de ses auditeurs : Kevin Sanderson / Derrick May / Juan Atkins. Ils vont faire
partie de la scène techno de Detroit. (Ce sont tous des noirs et sur les disques
on a aucune info là-dessus) ce qui va avoir un impact lors de son exportation à
l’étranger.
Ce qui va changer les choses c’est la compilation Techno The New Dance Song
of Detroit C’est d’ailleurs ce qui va donner son nom à la techno.
Inner City – Big Fun
L’unité stylistique de la techno est fondée sur des critères trop mouvants, c’est
très difficile de différencier la techno de la house.
Petit à petit les sollicitations européennes vont devenir très fortes et vont
pousser la scène de détroit à se délocaliser. La techno restant très peu connue
aux USA.
M.A.R.R.S
Coldcut
Club : L’hacienda de Manchester (mais qui doit fermer à 2H ce qui n’est pas
pour plaire à ceux qui veulent danser toute la nuit)
Le rock alternatif
Le label qui va incarner le mieux le rock alternatif c’est 4AD. Des deux côtés de
l’atlantique ce rock est dominé par la guitare. Et c’est la guitare qui va
véritablement dissocier ces musiques des musiques électroniques. On refuse
de surproduire les chansons, on essaie de revenir à une forme de simplicité
première. L’encrage du rock alternatif dans une tradition rock renforce les
références multiples aux répertoires du passé. C’est une dimension
importante de ce rock-là.
Sur la côte EST le rock alternatif va s’articuler autour de New York autour
d’abord d’un groupe qui sont les Pixies (groupe d’étudiants qui joue beaucoup
sur les campus).
Dinosaur jr. –
Sur la côte OUEST : Faith No More, Pavement, Red Hot Chili Peppers…
Red Hot Chili Peppers – Blood Sugar Sex Magik : Ils empruntent des techniques
du Funk.
Les premiers albums sont un peu surchargés niveau vocal mais ils vont trouver
un équilibre avec cet album.
Label Sub Pop il va inviter les journalistes anglais à venir écouter ses groupes
Grunge
Sub Pop est un label qui a peu d’argent mais qui va en faire une force : peu de
retouche, utilisation de l’analogique et non du numérique et ça va permettre
au label d’associé le nom de la ville à un son très brute associé lui-même au
Label.
Le nord de l’Angleterre offre un large panel de genres musicaux mais très peu
de mixité raciale.
Au début la House est peu présente notamment chez les Happy Mondays mais
les remix vont en faire une musique très house et encore plus dansante.
Stone Roses
Inspiral Carpets
Run DMC
Plusieurs artistes et groupes vont donner au Rap une dimension planétaire
mais qui va se morceler en tout un tas de sous genre. La mutation la plus
spectaculaire qui concerne l’âge d’or c’est la mutation qui concerne le flow. Les
rappeurs vont se lancer dans un processus d’émulation où il faut essayer de
multiplier les effets virtuoses à la voix.
Public Enemy – Bring the noise : Un jeu sur les sonorités au niveau des phrases
mais également au niveau du débit vocal. On va casser la raideur des boites à
rythme.
Public Enemy - Rebel without a cause : Parodie du film Rebel without a cause
Sur le côte Ouest on va voir se créer quelque chose de beaucoup plus chacun
pour soi : le Gangsta Rap. Ça va concerner surtout le quartier de Watts et
Compton.
Dans la cité de Watts en 1965 on avait eu des émeutes, émeutes qui n’avaient
rien changé. On a une bonne dizaine d’usine qui ferment qui fait grimper le
taux de chômage. On va avoir une lutte entre toutes les communautés
défavorisées pour le travail. Tout cela va entrainer la monté d’une violence au
sein des communautés, de la drogue.
Un groupe : NWA
On a également des emprunts à James Brown qui est l’artiste le plus samplé
par le Rap.
Spike Lee va accuser le G-funk de n’être que pseudo rebelle, on va en fait être
dans une revendication de plaisir.
En plus de la côté Ouest et Est, on va avoir une scène à Miami, que l’on va
appeler Miami Bass avec comme groupe phare The 2 Live Crew, la base des
textes et des clips c’est le cul.
En marge de tout ça on a aussi ce que l’on va appeler le pop rap que Spike Lee
va appeler Wigger Rap. Wigger à White nigger
MC Hammer
Tous ces succès vont générer des débats autour de l’authenticité, discours qui
vont aussi toucher le grunge et le metal. Ces débats vont alimenter de
nouveaux mouvements. Quand on creuse ces histoires là ils ne reposent jamais
sur des bases très très solides.
Il faut relever une place très importante de Rappeur au Brésil, les thématiques
du Hip Hop trouvent écho dans les Favélas.
World Music (*histoire de Vor jack*) terme qui va se décliner en français dans
musiques du monde avec un s qui va rencontrer une certaine résistance. Le
terme est proposé par Peter Gabriel, c’est un terme qui va vite susciter des
polémiques. Ce n’est pas la première où la pop se connecte avec des
mouvements non occidentaux mais ça n’avait jamais engendré de mouvement
indépendant.
Paul Simon – Graceland : C’est du Paul Simon mais joué avec un orchestre sud-
africain. On a un résultat familier mais très exotique.
La firme de disque craignait des critiques pointant du doigt des néo nazis,
finalement elles sont très marginales.
Le death metal c’est une musique de sur enchère des idées de force, de
puissance, illustré notamment par le jeu de batterie spectaculaire. On va jouer
de plus en plus vite, de plus en plus fort et la difficulté c’est de jouer clair. C’est
finalement, contrairement au grunge, très propre. C’est grâce au Noise Gate
que l’on a cette propreté mais aussi au Palm Muting à la guitare.
Les pratiques vocales vont devenir étonnantes, on prend des voix gutturales.
Dans la forme c’est une musique assez imprévisible, elle est en constant
changement. On va aller toujours plus loin avec le brutal death metal.
Le death metal s’impose d’abord aux USA avant de toucher l’Europe. Le black
metal en revanche lui est un mouvement majoritairement européen.
Doom metal
Ce qui l’emporte ce ne sont pas ces musiques qui vont rester des musiques de
niche, ce qui triomphe c’est le Heavy metal traditionnel.
On va voir arriver tout une série de guitariste jouant seul, on a une approche
virtuose de la guitare électrique avec des guitaristes qui se veulent des génies
comme les plus grands violonistes.
Dream Theater
Le heavy metal est l’un des genres musicaux le plus conservateur de l’époque,
on a des esthétiques semblables à celle des années 60.
Dans les ghettos les blancs et les noirs se regardent avec des postures
menaçantes, dans la pop on donne une image tout autre.
On va voir l’apparition de Kylie Minogue, Mariah Carey. C’est vrai qu’elles ont
cette image de potiche mais ce sont des artistes qui vont reprendre la main sur
leur carrière après leur rupture avec leur mari/producteur.
New Jack Swing avec Janet Jackson, On vient chanter des mélodies sur des aires
de Hip Hop, on croise deux univers antinomiques.
Mary J.Blige
New Kids on the Block / Take That. On retrouve dans ces productions
stéréotypé une tendance entre on maintient un mode de fonctionnement mais
en même temps on réactualise.
Y’a une sorte de muséification du rock qui débarque dans ces années-là c’est-
à-dire qu’on va faire du rock un objet de musée, une stratification du rock.
Time Warner
Quelque chose vient compliquer la vie aux firmes de disques c’est la diffusion
par antenne.
No Suprises – Radiohead
En plus de ces groupes de mesures on va avoir des ___ pairs et impairs ce qui
pourrait déséquilibrer le morceau mais qui finalement s’écoute simplement
grâce au schéma AAB
Mais le succès ne vient pas seulement de la critique musicale mais des fans,
des milieux académiques. Depuis Sgt pepper des Beatles on avait plus vu
autant d’analyses. Et ces analyses traduisent quelque chose, c’est le milieu
académique qui va valoriser une production du même milieu qu’elle pour la
glorifier comme quelque chose d’universelle. C’est une classe qui valide une
production de sa propre classe.
Les labels majores sentent que les labels indépendants ont de grandes
compétences pour découvrir des nouveaux talents, alors ils ne vont plus les
racheter mais passer des accords.
Il y a une sorte de romantisme nostalgique dans les musiques indépendantes et
ça va se retrouver dans la Britpop (enfin l’Angleterre trouve la parade au
grunge).
Demon Albarn leader de Blur va être invité par le nouveau parti travailliste
(tony blair) pour savoir comment toucher la jeunesse. L’image du politicien fan
de rock va toucher d’autres pays, 20 ans auparavant ça aurait tuer le groupe
mais on est dans l’air du temps.
Derrière la Britpop il n’y a pas que la politique mais la presse, l’art, la mode, on
recherche ce qu’il y a de plus anglais. Une mode que l’on appellera Cool
Britannia.
Des artistes : Les Young British Artists. On voit se recréer un lien entre le rock
et le monde de l’art, ils vont rendre plus trouble les frontières entre art savant
et art contemporain.
Dans la mode : Il faut avoir une touche rétro, porter tout en dehors du
pantalon, les chaussures, Adidas à trois bandes ... On revivifie la touche des
mods et des skinheads.
Blur – Parklife
La britpop s’impose comme un triomphe anglais, il n’y aura pas de 3ème british
invasion avec la Britpop c’est quelque chose de totalement Anglais.
Le paradoxe de la Britpop c’est qu’elle se limite à l’Angleterre, elle n’englobe ni
le royaume britannique ni les iles britannique.
La scène Galloise :
Ils vont susciter un engouement de la presse qui ne sera pas suivie par le public
D’Ecosse :
Post Grunge terme un peu méprisant, attribué par la presse à des groupes qui
vont tout de même connaitre un succès énorme. Des groupes qui vont
remporter pas mal de grammy awards.
La recette est la même on laisse tomber les textes déprimant du grunge mais
on conserve la musicalité.
Un autre genre le Stoner (musique lourde), c’est une musique qui est dans
cette tradition de nostalgie du rock. Une filiation avec le space rock, il y a
beaucoup plus d’humour dans le stoner rock. Kyuss / Fu Manchu / Monster
Magnet
Pop Punk c’est aussi en Californie comme le stoner rock, c’est une nouvelle
génération. Offspring / Green Day Contrairement aux groupes punk
traditionnels ils vont élever leurs titres aux hit-parades. Ce qui est une nouvelle
arnaque pour les fans de la première heure. On va critiquer le manque
d’engagement des groupes, le chanté et non plus hurlé du punk, l’abandon du
DIY. Pourtant si on se cantonne à la musique c’est bel et bien du punk.
Beck – High 5
Souvent ce qui va unir ces éléments disparates c’est le chant, chez Björk c’est
frappant. Björk va s’imposer rapidement mais comme pour Beck avec des
mélanges étonnants.
Björk – Homogenic
Jeff Buckley
P.J Harvey
Four on the Floor : base rythmique avec la grosse caisse sur tous les temps.
Ceux qui vont accompagner cette profusion, sont les médias, et au premier
rang la presse spécialisée. Il y a toute une nouvelle génération de journaliste
qui va être à l’initiative d’une nouvelle presse.
Dans les clubs on met en place des salles de relaxation (chill out rooms) et les
musiques qui seront émises dans ces salles seront beaucoup plus calme, ce qui
va créer un glissement dans la musique électronique. Les musiciens de
musiques électroniques vont alors composer des musiques d’écoute plus
calme.
Soundscape
Cette musique va être reprise par les majors, mais ça ne va pas décourager les
petits labels.