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Musicologie.

● Artiste/Groupe
● Album/Disque
● Titre de musique
● Style musical
● Concert/Festival/CLUB
● Date/ Année
Definition : La culture underground, ou culture alternative, est un mouvement
culturel contreculturel, d'opposition à l'industrie culturelle, qui se place à
l'écart des médias de masse, voire en marge de la société.

Ce cours est la suite du cours de première année, à présent nous allons nous
intéresser à la Deuxième moitié des années 70.
INTRODUCTION : Après la fin des années 60 on assiste à une rupture, on va
voir se multiplier différentes voies musicales mais ces nouveaux courants
n’annulent pas les précédents.
En 1976 est organisé à Kingston le « Smile Jamaïca Free Concert » qui est
organisé pour diminuer les tensions des clans rivaux en Jamaïque. Bob Marley
répète, 3hommes armées tirent sur les artistes. Marley va finir blesser mais va
quand même faire le concert et quitte la Jamaïque pour l’Angleterre ou il va
rester un an. En 1977 il sort un disque qui s’appelle Exodus pour son exil qui a
une jeunesse particulière, c’est avec ce disque que Bob accède à un statu qu’il
n’avait pas avant. Il passe d’un statu de célébrité global à un statue de
superstar, on peut dire que c’est un peu grâce à cet attentat. On ne peut pas
écouter Exodus sans penser à cet attentat.
Exodus est un classique de ce qu’on appelle le Reggae Roots. Dans le Reggae
Roots l’accent est mis sur le groove, sur les textes, sur les contres-temps
appuyés par la guitare et le clavier.
Bob Marley – Natural Mystic (première piste de l’album)
A l’exception de deux chansons d’amour, le disque est une espèce de
progression de l’obscurité à la lumière et va se terminer par le son One love qui
est une forme d’amour particulière.
Les deux grandes nouveautés dans cette période est le punk, qui véhicule une
illusion nihiliste de la société et de l’autre le disco où il faut se réfugier dans le
discours de la danse. Le reggae a une place importante.
Chez les Grecs anciens nous avions deux notions : Hubris (la démesure) et
Némésis (le chao, la catastrophe. Quand Hubris s’intensifie la catastrophe
arrive donc Némésis.
SID VICIOUS va incarner une des facettes du chao (Némésis) et en opposition à
lui Jaco PASTORIOUS (hubis). Ces deux basistes drogués entrent dans ce même
chao et vont assister à la fin des années 70. Ils vont incarner les deux faces
créatives du rock de l’époque.
A cette fin des années 70 ce qu’il l’emporte c’est la pop mainstream, et c’est ça
qui décroche les plus gros chiffres de ventes. Et cette pop mainstream a
toujours été devant et le sera toujours.
3 grands courants de cette époque :
● Le punk: le therme existe depuis 1600 avec Shakespeare, il a toujours été
associé à quelque chose de dégradé. Dans les années 60 on va le retrouver
dans les critiques pour désigner les groupes qui incarnaient cette esthétique
avant tout le monde, les avant-gardes. On peut citer dans le proto-punk
« stooges » ou bien « MC5 » Le punk est Américain, ce qui va rassembler ces
groupes c’est qu’ils veulent faire du rock mais autrement et jouer dans les
mêmes clubs comme « CBGB » et « Max’s Kansas City ». Une des figures est
Patti Smith (femme) avec son premier album « Horses Gloria » (1975). Autre
groupe « Télévision » qui veut aussi faire du rock autrement sort l’album de
Punk Progressif « Marquee Moon (1977)» .
Les Ramones vont aussi incarner ce genre Punk en sortant l’album « Is a life »,
28chansons, des musiques courtes qui correspondent bien à ce courant. Dans
cet album on retrouve le son « Blitzhrieg BOP » avec une harmonie
extrêmement simple, souvent les mêmes accords.
Les Talking Heads vont démarrer avec un rock très minimaliste, guitare, basse,
batterie et ne joue pas du tout sur l’image contrairement aux Ramones qui ont
un style d’étudiant clean. En 1978 ils sortent l’album « More songs about
buildings and food » et en 80 sortent l’album «Remain in Light », empruntent
des éléments rythmiques Africains et des polyrythmies plus complexes.
Tous ces groupes de la scène de New York forment une scène mais pas un
style homogène. Les choses vont ensuite se jouer à Londres avec Malcom Mc
Laren.
A Londres MC Laren va renommer une boutique « SEX » en vendant des t-shirt
et pantalons très sexués et provocateur mais ce n’est pas assez pour créer un
courant. Ensuite il va créer le groupe « The Sex Pistols » tel un Boys Band avec
un producteur qui réunit des musiciens qui ne se connaissent pas forcement
mais qui va fortement intéresser la presse. Premier 45 tours des Sex Pistols est
« Anarchy in the UK ». Quand on analyse la structure du morceau on voit qu’on
est sur une structure de chanson la plus conventionnelle de l’époque. Le punk
ce n’est pas simplement des notes et des accords, mais les attitudes, le rapport
au monde, le style vestimentaire et les coupes de cheveux. Ce qui va
accompagner le punk est le visuel, l’emballage des pochettes de disques.
Le morceau « God Save the Queen » va vite être censuré et arrêté de diffuser à
la BBC mais c’est à partir de ce moment-là que le disque va le plus se vendre.
Parallèlement aux Sex pistols dans le Punk Anglais de l’époque on retrouve le
groupe « The Clash » qui sortent leur album sans titre « The clash » en 1977
avec le single « White Riots ». Sur cet album va apparaître le son « Police and
Thiers » qui est une reprise d’une musique Jamaïcaine, cela indique le rôle
essentiel qu’avait la musique Jamaïcaine à cette époque.
Dans leurs troisième album « London Calling » on aura un mélange de rock,
reggae, ska, rockabilly, album extrêmement cohérent et homogène
Groupe très proche du Punk Anglais « Saints » qui sortent un premier 45 tours
en 1976.
En même temps que les punks ont à d’autre musicien à Londres, alors que
certains Punks sont dans une posture de ne pas s’occuper de ce qui passait
avant alors que ces artistes sont en Réincorporation avec l’histoire,
notamment avec le rythme and blues et rock and roll.
● Le pub rock (Anglais) : Renvoie à un espace social qui est celui du pub. Ces
lieux typiquement britanniques sont symboliques car ils sont capables
d’accueillir la population ouvrière. Les salles sont petites alors il y a une forme
de complicité avec le public. Il y a donc un triple retour aux sources : musical,
social (pop ouvrière) et spécial avec un espace étroit.
« Dr Feelgood – Stupidity »
« Ian Dury »
● La musique industrielle : La musique industrielle va se développer assez
rapidement, elle existe encore de nos jours mais elle reste une musique de
niche. On estime qu’il faut faire preuve de plus de radicalité et plus d’audace,
on va voir arriver des groupes qui vont ajouter des sons industriels. L’idée
d’utiliser ou de créer des sons industriels était déjà connu à l’époque de Luigi
Ruisolo, on appelle ça « l’art des bruits ». L’un des premiers groupes Londonien
qui va se lancer dans ce genre-là est « Throbbing Gristtle ». Ils vont multiplier
les provocations avec des références à la pédophilie, fachiste... Et vont
construire une esthétique de la laideur, pour faire mal au public avec par
exemple le titre « What a day ». Dans ce même registre Cabaret Voltaire.
Cette période 1977-78 est un moment ou on voit explosé des albums de
nouveaux groupes. On a regroupé ces groupes et disques ensemble car ils ont
émergé ensemble mais avec des caractéristiques différentes. On va alors
diviser ces styles en sous-catégories.
Au départ on emploi indifféremment les thermes de Punk et New wave de
manière indifférencier. « The new wave » va s’appliquer à des groupes plus
mélodieux, qui ont un répertoire qu’on va attacher à la pop. Ils vont eux-
mêmes appliquer des sous catégories comme le punk Hardcore ou Cold Wave.

On retrouvera le No Wave, le Cold Wave, etc…

L’idéologie DIY va aussi entrainer la création de beaucoup de nouveaux labels


indépendants

The Police – So Lonely

The Police – Synchronicity

The Police est un groupe qui va très vite se produire à l’international

Les premiers groupes de Punk New Wave, lorsqu’ils sont sortis étaient
Underground mais vont vite devenir populaire. Dans la No Wave on a des
groupes plutôt méconnus qui vont notamment se produire lors de vernissage
d’œuvres d’arts.

B52’s

Devo – Satisfaction : Reprise des Rolling stones

Devo – Mongoloid

The Knack - My Sharona

En Angleterre on va ensuite parler de Post-punk et va naitre la Cold Wave avec


une musique pessimiste dans les idées, impression que le monde occidental
est dans l’effondrement. Le groupe qui symbolise le mieux la Cold Wave est
« Joy Division ». Ils vont acquérir une aura importante par le membre Curtis qui
s’est suicidé, un artiste qui se suicide montre qu’il est en accord avec sa
chanson. « Joy division – Atrocity Exhibitim ».
Le mouvement oï va naître en Angleterre mais lors de la mort du mouvement
Oï britannique on va le voir émerger en Europe ou bien en Asie. C’est un
mouvement qui incarnait le diable avec des textes qui parlaient de chômage,
de droit du travail avec un publique très violent.
Le Roots Reggae : on assiste au renouveau du Roots Reggae qui va s’implanter
en Angleterre dans des groupes locaux, les groupes de Reggae Anglais vont
parler des quartiers, comportement des politiques, de la police contrairement
au Reggae Jamaïcain mais on aura toujours les mêmes styles vestimentaires.
Ce qui va changer entre les deux sont les modes de production. Les groupes
anglais vont encaisser un succès qui va dépasser celui de la musique
Jamaïcaine. Beaucoup de groupes punks vont faire des références au reggae.
Il y a une origine sociale dans des groupes punk qui ont grandi dans les mêmes
quartiers. Autre origine sociale, les étudiants vont faire la promotion de ce
genre, le reggae est une deuxième chance pour ceux ayant loupés le
mouvement Hippie. Les médias vont alors prendre en considération le Reggae.
« Peter Tosh – Legalize it » (1976)
La popularité croissante du Reggae en Angleterre va prendre une posture
politique. Série de manifestation sur le labbel « Rock Against racim », concerts
qui vont organisés une multiculturalité en Angleterre.
Ska Two Tone : association de noir et de blancs, dans le style vestimentaire. Ce
ska anglais conserve des éléments du ska jamaïcain, contre temps, les cuivres
et des tempo rapide avec souvent des groupes à 8. Ce qui change entre les
deux est l’influence du punk dans cette musique et la connotation très
poétique des textes dans le Ska Anglais.
« Specials rudi – a message to you ».
« Ghost Town » va devenir la musique n’1 pendant l’été 1981
« Madness – One step beyound »
On aspire un répertoire plus romantique chez les ados, les firmes vont appeler
cela le LOVERS ROCK.
C’est une Musique qui prend corps lors d’un concours amateur ou il y a des
jeunes candidats, plus particulièrement des filles qui vont chanter au-dessus
des disques de dub instrumentaux.
La base de ce répertoire et essentiellement le reggae mais l’emballage est un
peu plus pop. Le lovers rock c’est beaucoup fait critiquer, on lui reproche son
inauthenticité, c’est de la musique commerciale. En même temps c’est la
première fois que l’Angleterre voit naitre sur son territoire un mouvement de
pop mélangé des deux répertoires ethniques Reggae et POP. Le reggae est un
genre plutôt machiste alors que le Lover Rock est une façon pour se mettre sur
le devant de la scène.
Gregory Isaacs va avoir un gros succès et sortir une série d’album, c’est
quelqu’un qui a déjà fait des musiques romantiques.
En Jamaïque :
Le reggae voit ses beaux jours en occident et pendant ce temps-là à Babylon
c’est la guerre. Il y a un échec politique, parti du pouvoir : People’s Nationalist
Party. Clivage entre les riches et les miséreux, inflation énorme et
développement d’une économie parallèle sur le commerce de la ganja. Ainsi
que des guerres de gang qui tente de se faire passer pour les bras armés des
parties politiques.
Les auteurs de Roots Reggae, très engagés, vont donc trouver des sujets très
simplement en sortant de chez eux.
A la fin de la décennie l’influence du Roots Reggae commence à décliner et
l’idéologie rastafari va se dissiper progressivement pour laisser place au
Ragga. On va prendre le contrepied du Roots reggae en célébrant le
consumériste, le sexe et de glorifiant les figures de gangster locaux. Les causes
de ce revirement sont multiples : d’abord les élections qui vont mettre au
pouvoir le « Jamaïcain Labour Party » et cela dans un climat de violence. A
partir de ce mouvement-là, la Jamaïque qui essayait de mettre en place du
socialisme va basculer dans un mouvement néo libéral.
Le décès de bob Marley va produire un choc encore plus fort, le Roots reggae
est décapité et perd son symbole le plus fort.
Les MC dans le reggae seront appelés les « Toosters », ils vont prendre de plus
en plus d’importance et au lieu simplement d’introduire les morceaux vont
commencer à raconter leur vie et cela va lancer le mouvement Slackness : Sexe
/ Homophobie / Mysoginie / Glorification d’une hyper masculinité. Le RAGGA
est un Art spontanée, interactif, les chanteurs bénéficient d’une grande liberté
de parole.
Autre courant musical important à cette période : disco
Après la fin des années 60 quand les utopies hippies et toutes celles de ces
années s’effondrent, on a un éclatement du rock et de la pop qui vont se
fragmenter en plusieurs mouvement. On a un processus d’accumulation
puisqu’un mouvement ne supprime pas un autre.
Le disco va devenir une vogue internationale engagé en 1977-1978 grâce au
film « Saturday Night Fever » avec John Travolta. La bande son comprend
plusieurs titres des BEE GEES mais ils n’étaient pas artiste de disco au départ.
Le disque va prendre une ampleur et va être l’une des plus grandes ventes de la
musique populaire les année à suivante.
Les compagnies discographiques se battait plutôt pour des groupes de Punk, le
scénario de ce film réservait les thèmes adolescents qu’on avait déjà vu
plusieurs fois mais pour les ados c’est quelque chose de neuf. La musique
assure l’efficacité du propos (couper le son quand Travolta danse c’est nul).
The BEE GEES – Stayin’alive
Les discours sur le disco vont diverger très vite, pour certain l’un des succès du
film est son côté conservateur, par la danse, par le succès de Travolta qui n’est
pas dû au hasard car il a travaillé et n’a pas renoncé. On va mettre en avant que
le disco soit porteur de valorisation sexuel, c’est aussi un style de
revendication de l’homosexualité. C’est alors une prolongation des rêves de
libération sexuel des hippies et il est vu comme le dernier avatar du
psychédélisme. En plus du lieu dans toutes les discothèques de New York (ex :
Studio 54), ce sera une musique rythmique qui est faite pour danser. La
musique est jouée par un Dj qui va utiliser deux platines pour stopper les
temps de pause. On remarque que dans tous les genres il y a une marque qui
l’emporte sur les autres en therme de légitimité.
En 1975 on a une multiplication des boites, on estime 500 discothèques à New
York. Ça va engendrer le type de format des morceaux, on va ruser et mettre à
la suite et sans blanc des morceaux sur le même thème. Autre ruse, demander
aux firmes de créer des mixes spéciaux pour la discothèque : des singles avec
une face plus courte destinée aux radios et une face plus longue pour les
discothèques.
Dans ce disco on va trouver des auteurs compositeurs tel que « Chic » mais
aussi beaucoup de morceaux disco écrits par des groupes de rock par exemple
Blondie.
Blondie – Heart of Glass (1978)
Le disco c’est aussi le triomphe du retour des producteurs, on va notamment
retrouver ça dans un courant européen du disco qu’on a appelé « L’euro
disco ». Il y a une demande en Europe pour des répertoires très mélodique et
très dansant qui a démarré après la victoire de l’eurovision en 1974.
Abba – Waterloo
Retour des producteurs pour proposer un répertoire international qui va faire
concurrence avec les anglophones mais l’euro disco sera assez mal vu aux E.U.
Une des championnes de l’euro disco est DONNA DUMMER qui est de base une
artiste du Gospel Américain mais qui va s’installer quelques temps en
Allemagne où elle va rencontrer le producteur Giorgio MORODER.
DONA SUMMER – Love to love you baby
Toujours en Allemagne on a un autre producteur, Franck FARIAN qui va
produire BONEY M.
Le producteur français Jacques MORAL va partir aux E.U. Il va chercher des gars
moustachus et va produire Village People. Son but est de jouer avec les codes
de la communauté Gay, les moustaches, t-shirt, jeans moulant.
Il y a une relation étrange entre le disco et le funk. Sous l’influence du disco les
traits du funk vont s’atténuer. On peut citer « KOOL & THE GANG » « EARTH,
WIND & FIRE ».
L’emprise du disco sera partout et dans les musiques populaires. Véritable
disco phobie qui va culminer en 1979 par un « disco démolition derby »
organisé par le DJ Steve Dahl qui pendant un match de baseball va inviter le
publique pour faire un autodafé de leurs disques de disco sur le terrain (brûler
leurs disques). Première raison est la domination totale du disco sur la
musique populaire. Deuxième raison est que le disco célèbre des valeurs qui
peuvent importuner des personnes.
Au milieu des années 70 on a les premiers groupes de Hard Rock, on voit
arriver des nouveaux venus qui vont revendiquer le heavy métal. Entre les
deux la frontière est réelle, on a toute une série de code et de règles au Heavy
Métal qui vont se mettre en place qui ont un lien avec le son, les postures, les
paroles.
« AC/DC – Let there be rock » Dans cette introduction on nous parle d’abord du
son ensuite de la lumière qui est une sorte de théâtralisation de la musique. La
batterie (le tempo) et la guitare (symbole de virtuosité et de puissance vont
compléter cette mixture). L’association de ces deux instruments et le son fort
va changer les normes.
Dans le HEAVY METAL on découvre que les sources musicales changent, les
traces de musiques Afro-Américaine disparaissent. On va aussi développer de
nouvelles techniques guitaristiques (Ex : Tapping). Les thématiques des textes
de Heavy Métal vont évoluer aussi, on est plus sur des thèmes en phase de la
vie quotidienne mais on sera dans des thèmes de filles, d’alcool, de rock et
pour certain groupe le moyen âge.
L’uniforme : blouson de cuir, collier/ bracelet, pantalons moulants. Il y a une
forme de poésie rare qu’on ne retrouve pas dans le Hard Rock du début. La
presse va toujours être critique sur le HEAVY métal, par les comportements, les
scènes, le succès commercial. Il va donc devoir se débrouiller en marge des
médias mais il en souffrira peu car il va se construire un public loyal ou le
concert sera plus important que le disque et qui va suivre les groupes.

En 1975 Bohemian Rapsody – Queen : Ce qui fait le succès de ce film c’est que
Mercury chante cette chanson au premier degré, il est cru à mort. Le solo de
guitare est directement emprunté au heavy metal.
Mötörhead

L’apparition de la NWOBHM (New wave of british heavy metal) Ce mouvement


va être relié au magazine sounds qui fera même un numéro spécialement dédié
à ce dernier.

IronMaiden

Le succès du HEAVY Métal correspond à une atomisation croissante des


structures de diffusion HEAVY METAL. EN 81 le festival « Monsters of Rock » ce
festival aura des hauts et des bas mais sera exporté à l’étranger. Les principaux
représentants du Heavy Métal se retrouve à l’affiche. Il va devenir l’une des
principales vitrines de ce courant, il aura lieu tous les ans et sera dispersé dans
d’autres Pays. Les heavy métal sera ignoré par les médias traditionnels mais
dans les journaux rock il sera laminé alors les amateurs du heavy metal vont
organiser leur propre structure. En Allemagne par exemple on aura le
magazine Rock Hard.
Au milieu des années 80 cette presse spécialisée sera présente dans plusieurs
Pays. C’est l’arrivée du Head Banger (bouger ses cheveux, signe de main, codes
de l’amateur de métal). Le publique est très fidèle et va s’investir dans cette
culture en possédant leur culture et leur style vestimentaire.
En therme de vente hormis le disco et quelque disque de Hard Rock on peut
oublier ce qu’on a vu. Ce qui constitue le marcher sont les musiques pop est le
rock mainstream. Et tous ces groupes de rock mainstream vont faire entrer les
musiques populaires dans une optique de vente de masse.
Peter FRAMPTON – FRAMPTON COMES ALIVE (morceau pic de sa carrière)
Il ne va pas se passer beaucoup de temps pour que les firmes vont acheter des
maisons de disques pour en faire profit.
Eagles – Hôtel California : leur 5ème album, groupe déjà expérimenté
Eagles – New Kid in Town : l’un des disques le plus vendu dans l’histoire du rock
Fleetwood Mac – Meat LOOF // Rumours – Bat out of hell
Les raisons de ce succès : c’est une question générationnelle, les gens qui ont
découvert le rock étant plus jeune on aujourd’hui l’argent pour acheter les
disques et il y a une sorte de nostalgie. Conséquence : les labels vont donner
moins de chance aux nouveaux venus, on préfère capitaliser le succès des
disques qui fonctionnent.
Le succès de ces albums et en parti grâce à la radio, reconfiguration des
programmes de cette époque (jazz, bues...) posur laisser place aux styles du
rock blanc de la fin des années 60. Les gens qui s’en sortent bien sont issus des
groupes de rock progressif.
YES – Owner of a lonely heart
On voit arriver les groupes de rock Néo progressif, des nouveaux groupes qui
vont reprendre les codes du rock progressif et vont passer en radio. On peut
citer : Alan Parsons Projet et Electric Light Orchestra.
Le parcours est similaire pour les auteurs compositeurs, on a un marché
dominé par des figures familières par des gens déjà présents dans les années
60, Bob Dylan, Paul Mc Kearney, Elton John par exemple et d’un côté des
nouveaux venus qui vont puiser dans l’histoire du rock : Bruce Springsteen
Bruce Springsteen – Born to run
Dans le même album :
Bruce Springsteen - She’s the one
Il va se créer une réputation de bête de scène et va devenir un incontournable
de la scène rock américaine.
On voit qu’on a plusieurs cultures à l’époque qui se juxtapose mais qui se
croise très peu (ex : Funk/disco, Hard Rock/ Heavy metal)

David Bowie – Low / Heroes / Lodger

Bowie se fait remarquer dans le rock glam, il fera des disques de soul mais
s’inspirera du KrautRock et de l’atmosphère du Berlin occupé des années 70.

David Bowie – Blackout : Ce disque doit beaucoup aux deux collaborateurs de


Bowie : Brian Eno et Robert Fripp

Bowie tire des caractéristiques des musiques savantes et des sciences pour
créer des mélodies. Bowie utilise des jeux de cartes de stratégies obliques.

William Burroughs, écrivain de contreculture et John Cage, idéologies savantes


des années 70
Bowie va également utiliser les loops dans ses morceaux.

Pour finir, quelques éléments de contexte de cette période qu’on vient de


couvrir c’est-à-dire la seconde moitié des années 70 :

Politique : elle va se décomposer en faction, l’idée de société sans classe est


devenue une utopie. C’est le moment de la guerre froide, la majorité des pays
va opter pour des gouvernements conservateurs et en face on voit apparaitre
tout un tas de groupe d’extrême droite ou de gauche qui vont défendre des
idées extrêmes. Cela va se retrouver dans la fragmentation des musiques
populaires.

Média : On a eu quelques groupes issus du punk ou de la new wave qui ont


réussi à se placer en haut des hits parade mais très peu finalement (manière de
compter injuste).

Au niveau des supports : Ce qui reste dominant c’est la paire 33/45 tours mais
on a vu l’apparition du maxi 45 tours et ça va jouer sur les ventes. Jusqu’en
1976 les maxi 45 sont des disques destinés aux pro mais rapidement ça va
toucher tous les genres, l’avantage étant d’avoir des chansons plus longues. On
suppose que le fan va vouloir tout avoir (l’album, le 45tour, le maxi 45 tours,
acheter le même morceau sur des vinyles de couleurs...) alors on va multiplier
les supports de manière à multiplier les ventes et souvent ces éditions son
vendu en éditions limitées collectors.

L’autre phénomène de l’époque : c’est le triomphe de la cassette


réenregistrable, elles existaient déjà dans les années 50 mais elles étaient
destinées au dictaphone pour faire des mémos. Dans la deuxième moitié des
années 70 les principales firmes vont voir leurs ventes diminuer car elle va pour
la première fois donner aux consommateurs la possibilité de créer sa propre
compilation. L’invention de la cassette va être coupler à l’invention du
Walkman de SONY en 1979 et qui va être un énorme succès. C’est le support
qui a permis à nombre de répertoire interdit dans les pays de l’est de passer la
frontière (Ex : permis au bloc de l’est de profiter de la musique du bloc de
l’ouest).

Le commerce du Rock : Ce qui va révéler cela c’est la mort d’Elvis Presley le 16


août 1977. Les chiffres de ventes explosent, ses vieux enregistrements surtout.
Sauf que à cette ressorti des disques s’ajoutent une autre dimension, le
marcher des reliques. On va voir des objets qui appartenaient à Elvis dans les
enchères. Dans les années 80 le magasin Sotheby propose sa première vente
d’objet liée à la musique pop et ça va devenir un gros bisness par le circuit des
hard Rock café dans les années qui suivent, c’est un premier pat à une sorte de
muséification du rock. Quand les majors connaissent leur première grande
réception le choix politique des labels est de rééditer le marcher du rock dont
les disques qui ont déjà bien fonctionné.

Les années 80 c’est aussi une porosité de plus en plus importante entre musique
noir américaine et variété blanche En témoigne : Purple Rain de Prince est un
disque qui va se vendre à 8 000 000 d’exemplaires. Les synthétiseurs remplacent
les cuivres mais ils sont peu présents au niveau mélodique, une autre chose, la
popularisation de la boite à rythme. On va voir arriver un échantillonaire et une
guitare électrique très saturée alors que Prince est à la base un artiste de Funk
(Le funk n’utilisant pas de saturation sur ses guitares).

Prince – Computer Blue : Concernant les guitares, si on écoute la fin du morceau


« let’s go crazy » on est beaucoup plus proche d’un guitariste de métal que d’un
guitariste de Funk.

L’autre particularité de cet album est la conception du rythme, là encore Prince


est considéré comme artiste de Funk mais d’un Funk très lourd, très plombé.

Prince – Darling Nikki

Autre élément qui tranche avec le Funk, l’harmonie est beaucoup plus complexe
qu’une ligne traditionnelle de Funk. Les lignes harmoniques sont plus complexes
mais également les accords.

Prince – Purple Rain

Purple Rain c’est aussi un film, avec une frime de communication Warner Bros
derrière. Le triomphe du film va être porté par des singles et des clips vidéo sur
MTV. A partir de ce moment la musique simple ne suffit plus, il faut une image
pour soutenir tout ça et pour générer des bénéfices.
La place particulière de Purple Rain elle vient aussi de ses aspects sulfureux :

L’anecdote qui va déclencher tout un mouvement aux USA. L’adolescente


Karena Gore écoute ce disque dans sa chambre, sa mère (Tippie Gore, femme de
Al Gore) la surprend, cela va amener à des discutions législatives qui conduiront
aux « Parental Warning »
Un des courant majeur de cette période est le développement de l’électro pop
qu’on va aussi être désigné par le thème Synthpop ou techno pop.

En Angleterre les opinions radicales et groupe de punk ne sont pas partagés par
tout le monde, un tas de gens ne vont pas adhérer à ce mouvement Punk, mais
ne seront pas non plus d’accord avec les revendications de Margaret Tatcher...
Un certain nombre de musiciens britanniques vont réussir à s’imposer sans
dénoncer la précarité sociale, ils vont prendre le contre-pied du punk.

Ce que partage les artistes d’electropop c’est une revendication et influence


européenne, on ne va pas se préoccuper de ce que fait le bloc de l’ouest. Toute
l’esthétique visuelle témoigne de cette fascination pour la discipline/rigueur du
bloc de l’est. Il y a une envie de créer également une musique dansante
européenne mais également éloignée des influences de musique noir. De plus la
démocratisation et le bond dans les technologies vont faciliter la
popularisation de ce genre musical.

On va retrouver l’une des premières boites à rythme numérique la Linn M1

The Human League – Don’t you want me

The Human League n’est pas le seul groupe, tous ces groupes vont s’imposer et
créer une seconde british invasion. Mais l’Angleterre n’est pas la seule on va
retrouver le Japon avec notamment Yellow Magic Orchestra

Cela peut paraitre étonnant de retrouver le Japon pour ce genre musical mais en
fait c’est assez logique puisqu’après la seconde guerre mondiale le japon subit
une véritable invasion culturelle américaine.

En Allemagne c’est DAF qui va susciter les interrogations comme les fascinations
avec des musiques comme Der Mussolini.

En Belgique un groupe beaucoup plus potache qui s’appeler Telex qui aura un
succès minime avec l’Eurovision

On peut citer aux USA un groupe : Les Sparks groupe qui existait déjà auparavant
et qui s’est toujours intéressé aux styles britanniques.

C’est à la même époque que l’on va commencer à parler des nouveaux


romantiques. C’est un mouvement musical et vestimentaire associé à la New
Wave qui est apparût en Angleterre à fin les années 70. Le mouvement est issu
de la scène Punk qu’il rejette et du Glam rock.
Malcom McLaren va écrire pour un groupe qui s’appelle « Adam and the Ants ».
Ce groupe va devenir une des figures de proue de ce mouvement nouveau
romantique. On va s’inspirer du glam, des vêtements flamboyants et on va opter
pour des revendications sexuelles ambigüe.

David Bowie – Ashes to Ashes

Le look des nouveaux romantiques associé aux groupes éléctropop ça va arriver


assez vite. On va voir d’abord Soft Cell puis dans la lancé Depeche Mode.

Depeche Mode – I just can’t get enough

Cet éléctropop n’a pas bonne presse, les journalistes vont attaquer ces groupes,
on voit dans ces groupes des évocations visuelles, esthétique des politiques
totalitaires. Deuxième reproche se fait par les syndicats___ . Le troisième
reproche se fait sur les instruments eux-mêmes, « on appuie sur un bouton et ça
fait le café, reste plus qu’à choisir des postures, des esthétiques flamboyantes ».

Mais pour les peuples qui connaissent les crises, ces groupes représentent une
image rassurante.

Cependant cette musique électronique va fatiguer et on va voir arriver en


Angleterre ce que l’on appelle la New Pop. Les groupes d’éléctropop ont oublié
qu’ils utilisaient des sons électroniques lassant, répétitifs. Alors dans la New Pop
on va réinjecter des instruments traditionnels aux côtés de quelques
instruments électroniques.

ABC / Heaven 17 / Duran Duran / Culture Club / Simple Minds / Eurythmics

Culture Club – Do you really want to hurt me

Tous ces groupes vont connaitre un grand succès, appuyé par la démocratisation
des clips.

Un des premiers groupes de New Pop à prendre acte dans la politique c’est
Depeche Mode avec Get the Balance Right.

La relève va venir d’ailleurs (tout le monde n’est pas séduit par la musique
électronique). Aux USA en 1981 l’élection de Ronald Reagan va annoncer le
retour d’une politique de rigueur. Les mouvements de rébellions vont refaire
surface et avec lui le Punk avec le Punk Hardcore. On va ramener le côté brutal
et rebelle du Punk et on va appuyer le côté DIY de Punk, c’est-à-dire que l’on va
enregistrer avec très peu de moyen et la diffusion va se faire de manière un peu
clandestine.

Avec la Punk Hardcore on va voir l’apparition d’une chorégraphie : Le Mosh Stage


Diving / Crowd Surfing

Tous ces groupes partagent certains traits comme le recours à des tempo très
rapides, l’utilisation généralisé de la distorsion, une harmonie basique et le
quatuor de base : Basse Batterie Guitare Chant. Ces groupes ont tous les mêmes
cibles : le conservatisme politique, la déprime dans les banlieues, la religiosité
qui prend une place de plus en plus importante.

Blag Flag / Dead Kennedys

On va avoir de nombreuses altercations avec la police et de fréquents feux de


drapeau.

En revanche émerge en Angleterre une première génération de ce que l’on va


appeler le rock gothique. Des groupes qui apprécient l’énergie du Punk mais qui
n’ont pas du tout les revendications sociales du Punk Hardcore. On va fonder
une toute nouvelle culture basée sur la fantasy, le macabre, la magie. On va
retrouver les esthétique cuir clous noir ébène et cheveux en pétard.

Au niveau du son, le psychédélisme n’est pas loin, on va créer des sons un peu
crépusculaires. On va retrouver ça chez Siouxsie & the banshees mais le premier
album considéré comme rock gothique c’est Bauhaus – Bela Lugosi’s dead.

Un des groupes qui va s’introduire dans cette esthétique c’est Cure – Seventeen
Seconds

Le support discographique du rock gothique est en partie assuré par le Label 4AD
qui est surement l’un des moins commercial.

C’est un genre qui au milieu de la décennie va s’essouffler mais qui connaitra


une seconde vague.

Autre élément qui n’est pas une nouveauté, la persistance du terme new Wave,
au début des années 80 c’est devenu un qualificatif un peu four tout, c’est un
terme que l’on va retrouver partout. Même les pays d’Amérique latine ont leur
propre représentant de new wave. C’est devenu très commode à utiliser. Ça va
tout de même désigner quelque chose, c’est un mouvement qui s’intéresse plus
au son qu’a l’esthétique et qui préfère l’électricité à l’électronique.
U2 va connaitre un succès grandissant :

U2 – The Joshua Tree

U2 va rentrer dans le mainstream et la structure de leurs morceaux est très peu


banal. Un des très caractéristique de U2 dans les années 80 ça va être l’utilisant
par the Edge (le guitariste) d’un délai qui mélange les notes lorsqu’elle se chasse.

U2 – The unforgettable Fire Pride : Rendant hommage à Martin Luther King

U2 va donner une sorte de second souffle à la new wave et va entrainer avec lui
tout une série de groupe : XTC / Pretenders / Stranglers

Le revival de la new wave va s’opérer ailleurs qu’en Angleterre, en nouvelle


Zélande aussi avec Splitz End et en Australie avec Men at Work.

Deux nouveaux termes qui recouvrent un peu la même réalité ce qu’on a appelé
College Rock et Jangle Pop. C’est à nouveau une commodité car ça ne renvoie
pas à un style musical mais plutôt à une mentalité, ce sont les jeunes qui
n’écoutent ni le rock de leur parent ni les musiques dansantes mais qui se
revendique d’une filialité pop.

R.E.M fait partie de ces groupes plébiscité par la critique mais pour lesquels le
publique ne suit pas. Il va donc rester underground un moment. Ça c’est aux USA
mais ça va aussi être vrai en Angleterre.

Un des groupes qui a vraiment avoir un lien avec les groupes des années 60 c’est
les Smiths

Smiths – The queen is dead

HIP HOP.

Le bronx dans les années 70 a une réputation infernale, déclin économique


énorme, effondrement de l’immobilier, les propriétaires n’hésite pas à brûler
leurs immeubles pour toucher les assurances…
Pour des raisons raciales la sphère politique opte pour le laisser faire, on laisse
le bronx se débrouiller en baissant les services sociaux qui va amener la
population moyenne à partir du bronx, laissant sur place, les afro, les latinos et
les blancs les moins fortunés. On va donc voir apparaitre du chômage, des trafics
de drogues … Et le Bronx va devenir un ghetto.
Et pourtant on va voir comme on l’a déjà vu ailleurs, des artistes qui vont bricoler
une nouvelle culture, un nouveau mouvement musical. Le Hip hop n’est pas une
musique mais un mouvement culturel qui comprend de la musique mais
également des chorégraphies, de la poésie dans les textes.

Le hip hop repose sur deux choses : Le DJing (créer de nouvelles œuvres à partir
de vinyles existants) et le MCing aussi appelé Rap. Les sources du Hip Hop sont
les vinyles au départ. Les DJ vont donc passer des bouts de morceaux sur les
vinyles grâce à une table de mixage de manière la plus fluide possible. Par nature
le hip hop est un mouvement largement inspiré voir emprunté de tous les autres
styles musicaux noir, Mélange stylistique.

La presse a toujours accusé cet aspect recyclage voire plagiat du Hip Hop mais
l’histoire de la musique a démontré que lorsque l’on reprend une œuvre pour en
faire une autre, l’œuvre original n’est plus.

Le MC est emprunté aux traditions musicales Jamaïcaines. Parler sur les disques
vient de Jamaïque (même si les poésies sont bien souvent plus narrées sur fond
de musique aux USA en général). La nouveauté finalement c’est la
recombinaison de plein d’aspect lié à la musique.

Avant le Dj était manipulateur, à présent il sera créateur à part entière. La


gestation du Rap a coïncidé avec la deuxième moitié des années 70, sauf qu’en
dehors du Bronx on connait très peu ce genre puisque les médias ne
s’intéressent pas à ce phénomène, il y a très peu de traces (quelques cassettes
qui circules).

La situation va changer en octobre 1979, le premier disque de rap sera conçu par
un groupe préfabriqué « Sugar Hill Gang »

Sugar Hill Gang – Rapper’s Delight : La partie rythmique provient de Good times
des cheeks. Le texte évite tout l’argot du Bronx et qui n’a rien de revendicatif ça
va participer à son grand succès.

A partir de ce moment-là le mouvement est lancé mais pour que le RAP devienne
un phénomène global qui sort du ghetto (avec toujours un enjeu de toucher la
classe moyenne), il faut un énorme travail de médiation avec des personnalité
intérieur au hip hop suffisamment connu pour qu’ils l’aident à s’élever, le
proposer au grand public.

Blondie – Rapture : Ce titre comporte une partie rappée de 2 min.


Herbie Hancock – Rockit : Premier disque sur lequel figure un DJ qui scratch.

Herbie Hancock joue le jeu du Hip Hop car il recycle sur ce titre des morceaux
d’autres artistes

Dans ce rôle d’intermédiaire il y a un autre facteur important qui est le cinéma,


un film comme « flashdance » dans lequel on voit le rock stady crew faire du
break dance va mettre en lumière cette nouvelle culture.

Grandmaster Flash – The adventures of GF on the wheels of steet : C’est un


morceau qu’il réalise avec 3 platines On retrouve « good time – cheeks »,
« Another Bites the dust - Queen. »

Le Hip Hop à ses tout débuts à une dimension post moderne (abolition d’une
hiérarchie entre art savant et art populaire et abolition de la conception de
déterminisme). Grandmaster Flash considère toutes les musiques comme un
répertoire géant dans lequel il peut piocher à sa guise et rompt les barrières des
styles. Contrairement à public enemy qui est lui moderne car il s’inscrit dans la
temporalité et sur une « dynastie » stylistique.

Planet Rock – Afrika Bambaataa

Ces gros succès du rap ne vont évidemment pas régler les problèmes du Bronx.
En 1983 1 jeune sur 10 possède un emploi dans le Bronx.

Au début le Hip Hop ne se veut pas engager socialement mais le contexte dans
lequel il est né rend impossible cette non prise de parti.

Grandmaster Flash – The message

Au début du Hip Hop le centre d’intérêt c’était le DJ, dès que le hip hop devient
engagé, le centre de gravité devient le rappeur.

On verra apparaître une new school, les succès du rap vont permettre aux gens
d’exploser mais en même temps ça va déplacer le sens de gravité.

La classe moyenne noire incarne les espoirs intégrationnistes et il semble


étrange de voir une révolte chez les jeunes noirs de la classe moyenne. Oui
mais on va voir se créer des nouvelles banlieues noires avec ces classes
moyennes noires dû au fait d’une sorte de nouvelle ségrégation qui se
manifeste par le déménagement des classes moyennes blanches.
On a une forme de Rap qui va un peu se radicaliser au niveau de
l’instrumentation avec un groupe comme Run DMC qui va se radicaliser au
niveau de l’instrumentation. Là ou Chez GMF on retrouvai du Funk du Disco, ça
disparait chez Run DMC avec quelque chose de plus austère avec simplement
une boite à rythme. Autre élément qui change : les morceaux sont plus court
car le hip hop d’origine était encore fait pour danser mais ici ce n’est plus du
tout le cas ; Run DMC va connaitre très vite un succès populaire avec Raising
Hell

Ça va jeter les bases d’une collaboration avec le métal d’Aerosmith avec un


morceau comme :

Run DMC – Walk this way (Feat Areosmith)

Un autre groupe qui va confirmer cette tendance c’est les Beastie Boys, ils ont
tout pour plaire au service d’un rap festif qui leur vaut une critique du Rolling
stone magazine sur le disque Licensed to Ill. Funk Disco Reggae disparaissent au
profit du Métal.

Beastie Boys - Rhytmin’ and Stealin’ : difficile de faire plus lourd mais difficile
aussi de ne pas toucher les ados de la classe moyenne blanche principalement
penché vers le métal.

Le label Def Jam sera important dans ce hip hop new scholl au moment où le
rap commence à obtenir cette notoriété interraciale on aura d’autre artiste qui
vont amener des formes plus consensuelles. On aura beaucoup de pochette ou
ils montrent la violence du ghetto avec des armes.

En peu de temps le rap va se retrouver partout avec des références et des


intentions très différentes. Quel que soit le pays ça reste une musique urbaine
mais la différence avec d’autre forme de genre c’est l’utilisation de la langue.

Le rap va se décliner dans les langues locales et ces rappeurs vont parler de
leurs propres problèmes contrairement au rock par exemple qui sera
pratiquement le même dans de nombreux pays. Non seulement on n’a pas
intégré la langue originelle du rap mais non plus ses problématiques. La
recombinaison du rap américain dans ces contextes musicaux aura un seul
point commun, la contestation avec un ancrage local. On verra apparaître le
therme « glocalization ».

Très vite on a eu des analyses qui vont qualifier le rap comme post-moderne.
Les deux piliers du post-modernisme : la perte du sens de l’histoire et
l’effondrement des hiérarchies entre art savant et art populaire. Mais on voit
bien que c’est très relatif car le hip-hop de processus de globalisation. Le rap va
se poser comme une musique populaire.

Le rap va s’enraciner en France à partir de 1984 avec une émission de TV


nommé Hip Hop qui est la première émission au niveau mondial qui va parler
de Hip Hop / Rap. Présentée par syril, un noir ce qui est nouveau. Le problème
c’est que cette émission va faire beaucoup de publicité pour le Rap américain.

C’est seulement dans les années 90 que le rap va éclater un peu partout

En même temps cette période la correspond aussi à une phase de


développement pour le heavy metal. Pourtant en 80 c’est le décès du chanteur
d’ACDC mais ce n’est que le démarrage d’un début de succès pour le Heavy
Metal. L’une des causes c’est l’expansion géographique. Au début des années
80 on a un nouveau mouvement de balancier entre GB et USA. Le hard rock a
ses débuts se développent en GB mais là on voit certains jeunes américains qui
sont fatigué du Disco qui n’ont pas de sympathie pour l’éléctropop anglaise. Et
c’est là que l’on va voir arriver des groupes comme Van Halen. Van Halen va
créer des succès de plus en plus croissant avec un guitariste virtuose et un
chanteur style beau mec et ce duo va être une des caractéristiques de ce Heavy
Metal californien. Ce mouvement d’expertisons du heavy metal va se retrouver
dans d’autre régions du globe avec des groupes à succès tel que Scorpion en
Allemagne, Londness un groupe Japonais.

Cette prolifération des groupes révèle une communauté fidèle de fans actifs
qui affichent leur sympathie et vont doper l’image de personnage clé dans le
publique : Le Head Banger (bouger le cheveux).

Il y a aussi un élargissement sociologique du Heavy Metal qui va attirer les


médias et donner encore plus de souffle au mouvement. On va avoir un festival
comme San Bernadino où le heavy metal entre autres mouvements va avoir
une journée entièrement consacrée à son mouvement.

A la fin des années 80 les sons du heavy metal et les sons de guitare saturés
vont envahir tous les genres occidentaux.

A Los Angeles ça va être le succès du Glam Metal, des groupes comme Quiet
Riot, Mötley Crüe.

Tous vont arriver à défrayer la chronique avec les histoires de sexe, drogues...
On a une vogue de christian metal également avec des groupes comme Stryper
en réaction au glam metal. Ce qui est intéressant c’est qu’il n’y a que les
paroles qui changent. Simplement là ou dans le glam metal on flirt avec le
diable dans le christian metal on dit : non non.

Il va y avoir une autre réaction au glam metal car le succès de ce mouvement


un peu crétin ne satisfait pas tous les ados qui aimaient le punk hardcore par
exemple. Alors on va voire arrive le Thrash Metal.

Dans le thrash metal on a des tempos très rapides et même s’il n’est pas rapide
on fait en sorte de donner des impressions de vitesse.

Enter Sand Man – Metallica

Le Thrash va faire naitre aussi une forme de démocratie occidentale,


auparavant dans les groupes de rock classique on s’intéressait qu’au chanteur,
avec des musiciens plus technique, l’attention va s’élargir à ces derniers.

Metal Massacre

On a des groupes qui vont passer de label indépendant à ___ et le mouvement


va connaitre un pic de popularité. Avec des noms plus effrayant les uns des
autres.

Def Leppard // AC/DC

Pourquoi est-ce qu’on continue à avoir toujours du succès des vieux groupes de
Hard Rock ? Eh bien c’est lié au vieillissement de la population qui aimait le
rock dans sa jeunesse.

Et malgré tous ces genres nouveaux qui connaissent des francs succès, le Main
Stream reste le genre qui triomphe dans ces années.

On a un Main Stream un peu Trans social on va voir revenir de nouveaux


classiques qui sont extrait de l’histoire du rock. On va se rapprocher dans les
anciennes formes du rock, le champion c’est Bruce Spingsteen.

Tom Petty / Cougar Mellecamp / Dire Straits

Dire Straits – Love over gold

On a un succès qui va se généraliser et qui va permettre à Dire Straits de


devenir le phénomène de la décennie avec l’album Bother in arms.
Même peu avant Dire Straits faisait une déclaration d’attention avec Sultans of
swing

Autre phénomène de l’époque dans le Main Stream ce que l’on a appelé Blue
Eyed Soul.

Le succès de ces groupes grandit et ça va relancer un débat communautaire :


doit-on laisser les blancs « voler » la musique noire ?

Phil Collins – You can’t hurry love

Par ailleurs ça illustre bien l’extrême fragmentation de la musique actuelle à ce


moment-là. Ça témoigne de l’éclatement de la société dans les années 80

A l’époque où les rappeurs condamnent la ségrégation social, Paul McCartney


sort, accompagné de Stevie Wonder « Ebony and Ivory ».

Mickael Jackson sort à la même époque Thriller / Bad Et travaille avec


beaucoup d’artiste notamment beaucoup d’artiste blanc : le groupe toto, Van
Halen qu’on attend pas du tout voire ici. On peut aussi citer Kool & the gang,
Lionel Richie

● Autre élément important dans ces hitparade mainstream dans une période
ou la nouvelle vague féministe commence à s’essouffler, on a une nouvelle aire
féminine avec une personnalité comme Madona qui souhaite contrôler toute
sa carrière notamment avec le titre « Like a Vigin ». Avec Madonna on a aussi
une image de femme businesswoman formant son propre label.

Dans le Jazz on va avoir des femmes qui vont être reconnu comme grande
musicienne par leur pair. D’autres femmes vont être reconnues elles aussi mais
pour leur talent d’interprète : Tina Turner / Whitney Houston / Janet Jackson

Kate Bush - Wuthering Heights

Autre élément, la persistance des artistes de rock progressif la plupart de ces


groupes vont réorienter leur composition vers des formats plus
radiophoniques et vont pour la plupart connaitre un plus grand succès encore.

Peter Gabriel – SledgeHammer

Tous ces albums se vendent bien ce qui témoigne d’une popularité constante
de ces artistes mais aussi de l’accroissement par les trentenaires de l’audition
de ces artistes.
On va voir un revival du Rockabilly

Stray Cats / Shakin’ Stevens

Apparition d’une musique de niche le psychobilly c’est les Cramps, Meteors et


Demented are Go

Dans rockabilly et psychobilly on retrouve billy en référence au Hill Billy


(musique de blanc du sud) qui inspirera la country plus tard. Ce sont des
musiques très blanches et très peu noir.

Fait marquant de l’époque :

Nouvelle façon de stocker le son via le numérique avec l’apparition du baladeur


et du support CD Les nouveaux instrument : boite à rythme

Tout cela s’opère dans une période où les baby-boomers vont légitimer une
vision du rock

On parle de révolution technologique avec la numérisation, l’application


industriel du procédé de numérisation se déploie dans les années 80. La
généralisation de cette technologie remet en cause la façon de consommer la
musique. D’abord au niveau de la question des droits d’auteur. Auparavant il
se faisait sur la mélodie dorénavant le droit va se faire sur le son également, le
son devient propre à chaque artiste. Ça va modifier aussi les frontières entre
compositeur, producteur, DJ tout ça se confond un peu les frontières
commencent à se brouiller. Ça va à terme modifier la manière de travailler. Les
premiers CD sont commercialisés dans la première moitié des années 82. Le
CD devient vite le support idéal pour la musique classique mais pas tout de
suite pour le rock.

Pour les firmes de disque le CD devient l’antidote qui va permettre de guérir les
pertes de vente du vinyle. On va vendre les CD comme peu sujet à l’usure et
permettant de mieux rendre la musique.

On pouvait s’imaginer que les amateurs de vinyle allaient racheter en version


CD leurs titres pour se refaire leurs discothèques.
La réédition de titres anciens et la parution sur CD des titres va ralentir la
production car le support CD permettant un meilleur stockage, les artistes vont
pouvoir espacer leurs productions.

L’intégration des technologies numériques aux instruments de musique c’est


une autre innovation de l’époque. Chez les synthétiseurs ça va donner la
polyphonie et l’échantillonnage. De plus avec les échantillonneurs on va
pouvoir modifier l’ADSR (attack,decay,sustain,release)

C’est la même chose pour les boites à rythme qui deviennent très élaborées,
apparition de la Linn M1 D’autres moins chères la TR808 et TR909 moins
exactes va intéresser les artistes électro.

L’apparition de la norme MIDI pour connecter les machines ensembles.

On est dans une phase de diminution des prix qui est énorme et qui va
permettre à l’électro de se démocratiser dans les musiques populaires.

Dans les années 80 on a l’apparition d’un hitparade indépendant qui n’est pas
lié aux ventes mais aux distributions. Ce qui va engendrer l’apparition de
nouveaux labels indépendants de distribution.

Autre fait majeur dans ces années-là c’est l’apparition de MTV Angleterre, bien
que MTV soit américain, va prendre une longueur d’avance.

A l’époque les clips ne sont pas du tout populaires aux USA la création de MTV
est donc un pari un peu fou. Toutefois pour étendre leurs parts de marché les
chaines câblés vont modifier leurs programmations. Une part importante du
publique va accepter de payer pour voir autre chose à la TV : du sport, des
films, de l’info non-stop. MTV va être crée à cette période.

Qu’est-ce qu’on constate ? C’est que la majorité de ce qui est diffusé c’est de la
pop anglaise. L’Angleterre ayant pris une avance sur les USA dans les clips
musicaux, MTV n’a pas le choix, dans le choix de diffusion non-stop, de piocher
dans la pop anglaise. Ce qui va amener une nouvelle invasion britannique aux
USA.

Concert de bienfaisances : La floraison des concerts de bienfaisances

L’un des plus connus le Live Aid, l’énorme impact du live Aid révèle la
mondialisation du Rock. Jusqu’aux années 1980 le territoire du rock ce sont les
Etats Unis, mais avec les tournées de Queen, le rock va se répandre de plus en
plus.

Pendant cette décennie c’est le retour de la censure avec le PRMC (parents


musicaux ressource center). Rappel sur la femme de Al Gore, __ Gore va
monter une association qui va demander un code de conduite aux labels
comme il avait été fait pour le cinéma. On pense que des œuvres violentes et
choquantes poussent à des comportements violents, surtout à une époque où
la société va mal. On va demander à l’association de l’industrie du disque
d’adopter un code de conduite, imposer un autocollant d’avertissement sur les
pochettes des albums avec des textes contentieux, demander aux magasins de
pas mettre les pochettes avec des visuels choquants. En dehors des artistes
comme prince ou Madona ce sont des artistes du HIP HOP ou du métal qui sont
touchés par cette censure.

Au therme de long débats les firmes de disques vont accepter l’autocollant


avec un effet immédiatement contreproductif car cet autocollant était signe
d’authenticité. Celui qui s’est le plus bagarré contre la censure est Franck
ZAPPA. On va donc voir apparaitre des logos : Parents Advisory, c’est pour les
groupes une preuve d’authenticité de l’œuvre. Les groupes vont pousser le vice
quelque peu pour être sûr de posséder le logo.

On change de décennie -> 80 à 90


Un des disques phares de cette période qui sort en 1991 est le disque de
NIRVANA « Nevermind ». Avec ce disques le groupe prouve qu’il est un des
rares qui va à la fois avoir un triomphe critique, une sélection radiophonique
et un respect des firmes de disques. Il semble que c’est plus l’image de Nirvana
qui prime sur la musique et pourtant, chez Nirvana on a une forme d’ambiguïté
harmonique.

Nirvana – lithium

On retrouve les contrastes de dynamique, presque toutes les chansons de cet


album possèdent des couplets plutôt calmes et des refrains avec distorsion.

La particularité du groupe NIRVANA est le chant de Kurt Cobain. Il chante juste


et il a un chant qu’il l’emporte sur la force de convictions par les textes
interprétés. Son sens mélodique aussi est beaucoup mieux perçu dans les
unpluged de Nirvana, on perd en distorsion et pourtant persiste cette idée de
force.
Nirvana – Something in the way

Nirvana – Polly

Les caractéristiques de cet album résultent beaucoup plus de recombinaison


originale de choses antérieures. Et ce type de mixture c’est ce qu’on va
retrouver chez la plupart des groupes de la scène alternative américaine.
Nevermind va se vendre de mieux en mieux et va atteindre la première place
du Billboard. Ce succès va se répéter ailleurs.

Kurt Cobain ne va pas bien, va arriver le fait divers avec Polly et Cobain se
suicide. Le fait de se suicider dans le monde de la musique populaire entraine
toujours l’apparition d’une aura dans les musiques de l’artiste et la création
d’une légende.

Musiques danses électroniques

Autre genre musical qui émerge à cette période c’est l’arrivée des musiques de
danses électroniques. Le succès que va engendrer ces danses électroniques est
plutôt étonnant car ces musiques de danses électroniques représentent ce que
l’industrie de la musicale fait de pire. Ce sont des musiques créées uniquement
pour l’argent, ce sont toujours des reprises, des musiques faites par
ordinateurs.
On va reprocher à ce genre musical de ne pas se revendiquer d’une idéologie
quelconque, d’avoir largement dilué une notion romantique présente dans le
rock qui est la notion d’auteur et on reproche aussi d’avoir abandonné
l’instrumentation authentique du rock au profit de machines.

Les défenseurs de musiques électroniques vont devoir créer un discours qui les
légitime. Ce discours va passer par le fait de présenter ces musiques comme le
dernier maillon d’une chronologie. On créer toute une généalogie de ces
musiques qui est beaucoup moins méprisable.

Quand le Disco et l’électropop vont commencer à céder du terrain, les


musiques de danses deviennent marginales mais vont se régénérer dans
certaines villes (type ville industrielle en décadence). Va se mettre une place de
nouvelles relations avec la technologie, le son, une nouvelle manière de faire
de la musique et de la consommer. C’est un moment important de l’histoire
des musiques populaires.
Tout le reste de l’instrumentation est subordonné au Beat. Ce beat c’est un
4x4. Cette omniprésence du Beat n’est pas sans conséquence car la
classification d’une musique va dépendre parfois uniquement du tempo.

En dehors de ça le beat va impliquer une nouvelle forme musicale, la forme


couplet chanson ou forme AABA vont devenir très rare. Ce sont des morceaux
qui vont être conçu sur des boucles. Composer ça devient superposer des
boucles donc pour donner de la couleur à ses boucles, le musicien va changer
les timbres. L’instrument principal devient le studio.

Ses musiques de danses électroniques sont individuelles, elles se dansent en


solitaire et vont mettre à mal la notion de groupe. La voix est rare et les
paroles de textes quand il y en a sont faites pour inciter à danser ou nous faire
regretter que les samedi soir sont encore loin.

Au sommet trône le DJ et le métier de DJ va lui aussi être remodeler, il est là


pour mettre de la musique en continu et il ne se contente pas d’enchainer les
disques mais va aussi les modifier. Le DJ devient un artiste au même titre que
les autres. Les outils de travail sont les platines, les tables de mixages et
quelques autres outils.
Avec la multiplicité des remix la notion d’œuvre originale est mise à mal. Ce
qui est étonnant c’est que les DJ vont défendre le son chaud du vinyle contre le
CD industriel.

En amont du DJ on a les producteurs, et entre producteurs, DJ, compositeur et


ingénieur du son on se retrouve dans une situation où les frontières deviennent
particulièrement floues.

Electronic Danse – K.S Experience + Master Reese + Kevin Sanderson

En fait ce sont tous des pseudos de Kevin Sanderson

La multiplicité des pseudos fait que l’on voit la scène de détroit comme
énorme alors qu’ils ne sont pas plus de 4. De plus de part ces pseudos on va
avoir une apparition de culte de la personnalité.

Dans un club les regards ne sont pas tournés vers le DJ mais vers la salle et le
public. Le club n’est pas le lieu de contemplation d’une performance mais c’est
un lieu de participation. Les Set de DJ sont plus flex que dans un concert de
Rock, on reconfigure en fonction du public. Les lieux vont eux aussi se
reconfigurer, d’abord en modifiant l’éclairage et les danseurs mais en
organisant des soirées dans les lieux abandonnés ou bien en extérieur avec
des sound system itinérants qui vont permettre l’éclosion des « Love Parade ».
C’est aussi l’émergence des Free Party, en théorie tout le monde est le
bienvenu quelle que soit sa dimension sociale mais pour accéder à ses fêtes il
faut faire partie des privilégiés qui détiennent les informations alors très vite
les noirs et les homosexuels vont se sentir rejeter et considérer ces fêtes pour
les jeunes blancs alors qu’ils étaient à l’origine aux USA.

Ce qui va permettre le mélange plus facile dans ces soirées c’est l’apparition de
nouvelles drogues comme l’extasie qui est une drogue de synthèse et
psychotrope, qui va amplifier les sensations de toucher puisque sur les pistes
de danse on ne parle pas on danse. Ça va aussi amplifier notre endurance et
nous donner une sensation d’amour.
En Europe au milieu des années 80 vont se développer des boissons
énergisantes.

Ces musiques de danses électroniques avant de s’exporter en Europe vont se


développer aux USA dans deux villes majoritairement : Chicago (la House) et
Détroit (la Techno).

Instrument : Roland TR808 TR909 (boites à rythme) et TB303 (générateur de


ligne de basse). Ce sont déjà des instruments âgés en 1990 et qui ne sont plus
produit, mais les prix et les sons originaux (et familiers) en font les instruments
de prédilections des musiques électroniques.

La house va générer d’autres genres : la deep house (ou la voix est encore
présente) et l’acid house (où la voix est absente).

La diffusion de la house va se faire par des magasins alternatifs.

Le Detroit des années 80 n’est pas une ville très bien lotie On est sur un champ
de ruine où l’on va bâtir la musique du futur.

Charles Johnson

3 de ses auditeurs : Kevin Sanderson / Derrick May / Juan Atkins. Ils vont faire
partie de la scène techno de Detroit. (Ce sont tous des noirs et sur les disques
on a aucune info là-dessus) ce qui va avoir un impact lors de son exportation à
l’étranger.

Ce qui va changer les choses c’est la compilation Techno The New Dance Song
of Detroit C’est d’ailleurs ce qui va donner son nom à la techno.
Inner City – Big Fun

L’unité stylistique de la techno est fondée sur des critères trop mouvants, c’est
très difficile de différencier la techno de la house.

Derrick May – Nude photo

Petit à petit les sollicitations européennes vont devenir très fortes et vont
pousser la scène de détroit à se délocaliser. La techno restant très peu connue
aux USA.

Underground Resistance, c’est la volonté des noirs à se réapproprier la


techno. Toutes les musiques américaines se diffusent en Europe notamment
grâce à l’Angleterre.

M.A.R.R.S

Coldcut

Club : L’hacienda de Manchester (mais qui doit fermer à 2H ce qui n’est pas
pour plaire à ceux qui veulent danser toute la nuit)

Ce qui va engendrer l’organisation de soirée illicites : les raves parties. Ce que


l’on va appeler le second Summer of Love (en référence au Summer of Love
des périodes hippies) avec la profusion de drogue (d’extasie).

On va venir réprimander ces soirées un peu partout en Europe et elles vont


devenir très surveillées et donc passer dans le Main Stream puisqu’elles se
voient appliquer tout un tas de règles.

Le rock alternatif

Il va s’articuler autour de personnalité très particulière. Des artistes fragilisés,


derniers de la génération X, des jeunes blancs à la lisière de l’âge adulte. On
n’exclut pas les femmes d’ailleurs on voit beaucoup de bassiste femme.

Le label qui va incarner le mieux le rock alternatif c’est 4AD. Des deux côtés de
l’atlantique ce rock est dominé par la guitare. Et c’est la guitare qui va
véritablement dissocier ces musiques des musiques électroniques. On refuse
de surproduire les chansons, on essaie de revenir à une forme de simplicité
première. L’encrage du rock alternatif dans une tradition rock renforce les
références multiples aux répertoires du passé. C’est une dimension
importante de ce rock-là.

Au milieu des années 90 :

L’étape suivante de ces labels indépendants va être la création d’un festival


indépendant : Le lollapalooza.

Sur la côte EST le rock alternatif va s’articuler autour de New York autour
d’abord d’un groupe qui sont les Pixies (groupe d’étudiants qui joue beaucoup
sur les campus).

Pixies – Surfer Rosa

Sonic Youth – Goo : Il change de guitare et d’accordage entre chaque chanson.

Sonic Youth – Dirty boots

Dinosaur jr. –

Utilisation massive de la distorsion, filiation revendiquée avec quelques


groupes de punk Hardcore

Sur la côte OUEST : Faith No More, Pavement, Red Hot Chili Peppers…

Red Hot Chili Peppers – Blood Sugar Sex Magik : Ils empruntent des techniques
du Funk.

Red Hot Chili Peppers – Naked in the rain

Les premiers albums sont un peu surchargés niveau vocal mais ils vont trouver
un équilibre avec cet album.

Faith no More (groupe)

Autre nid du rock alternatif c’est Seattle avec le Grunge.

Label Sub Pop il va inviter les journalistes anglais à venir écouter ses groupes
Grunge

Sub Pop est un label qui a peu d’argent mais qui va en faire une force : peu de
retouche, utilisation de l’analogique et non du numérique et ça va permettre
au label d’associé le nom de la ville à un son très brute associé lui-même au
Label.

Sound Garden / Alice in Chains / Pearl Jam / Smashing Pumpkins

En Angleterre la première scène va être celle de Manchester

Au milieu des années 80 on va trouver des formations qui sont liées à la


diffusion de la House et à l’Hacienda.

New Order – Blue Monday

Le nord de l’Angleterre offre un large panel de genres musicaux mais très peu
de mixité raciale.

Au début la House est peu présente notamment chez les Happy Mondays mais
les remix vont en faire une musique très house et encore plus dansante.

Happy Mondays – Step on

Stone Roses

Inspiral Carpets

James – Sit down

Primal Scream – Screamadelica

Une autre scène anglaise celle de Londres avec le mouvement Shoegazing


(regarder ses pieds)

Pour les musiciens ce n’est pas un compliment évidemment, ça concerne des


groupes comme Ride, Slowdrive, Lush, Jesus and Mary Chain, My Bloody
Valentine

On va construire chez ces groupes des véritables murs sonores de guitares où


les voix vont venir se faufiler, ou les voix vont interpréter des textes éthéré ce
qui contraste avec la mélodie.

Les années 90 c’est aussi la décennie phare du Hip Hop et du Rap.

Run DMC
Plusieurs artistes et groupes vont donner au Rap une dimension planétaire
mais qui va se morceler en tout un tas de sous genre. La mutation la plus
spectaculaire qui concerne l’âge d’or c’est la mutation qui concerne le flow. Les
rappeurs vont se lancer dans un processus d’émulation où il faut essayer de
multiplier les effets virtuoses à la voix.

Public Enemy – Bring the noise : Un jeu sur les sonorités au niveau des phrases
mais également au niveau du débit vocal. On va casser la raideur des boites à
rythme.

C’est aussi l’année où le beat boxing prend de l’ampleur, phénomène expliqué


par le prix élevé des machines mais aussi un choix esthétique.

A New York va apparaitre un mouvement : le raptivisme On est dans une


période où en 1988 un pasteur : Jesse Jackson, se présente à la présidentielle et
on le voit comme le candidat démocrate. On est dans une désillusion pour les
rappeurs et pour noirs en général. Les politiques ont fait leur temps et les
rappeurs vont se substituer aux discours politiques prônant un afro centrisme
et les droits civiques.

Run DMC – Proud to be black

Ceux qui vont pousser ça plus loin c’est Public Enemy

Public Enemy - Rebel without a cause : Parodie du film Rebel without a cause

Mais essentiellement ce sont un film et un clip qui vont le mieux témoigner de


la radicalisation politique de l’époque. Le film : Do the right thing – Spike Lee
Clip : Fight the power : Le clip s’ouvre par un résumé de la marche sur
Washington avec Martin Luther King, ce clip est conçu comme une
manifestation de rue. Les semples du titres sont tous issues de chansons
engagées.

Les deux albums de Public Enemy « It takes a nation of millions to hold us


back » et « Fear a black planet » vont devenir des jalons des musiques
populaires.

Public Enemy - Burn Hollywood Burn

Si on laisse de côté les textes et qu’on s’intéresse à la musique c’est finalement


très hiérarchisé, on a des sons durs, tranchant et un grain un peu sale qui vient
d’un sampleur : E-mu SP 1200. Ce default dû à la machine représente une des
marques de fabrique de Public Enemy.

Le caractère assez touffu de l’arrière-plan musical provient des dizaines de


semples qui composent l’accompagnement. (Les USA n’avaient pas encore
légiféré sur l’utilisation des semples).

Evidemment l’immense majorité des samplers est pioché dans le répertoire


afro américain. Les semples de rock blanc sont très rares mais il en existe tout
de même quelques-uns :

Public Enemy - Terminator X at the edge of Panic : Il contient un semple de


Flash de Queen

A New York malgré Public Enemy on trouve encore les duos DJ / MC


notamment : Eric B & Rakim

On va voir arriver la communauté des Native Tongues

On va essayer de créer une alternative à la mode violente du Rap en proposant


quelque chose de plus calme de l’afro centrisme. On y va retrouver des
échantillons de la pop, Jazz, Hip Hop ... Il y a beaucoup d’échantillon, c’est
assez typique de la cote Est ça va être bien moindre sur la côte Ouest.

L’un des groupes les plus emblématiques c’est De La Soul

Sur le côte Ouest on va voir se créer quelque chose de beaucoup plus chacun
pour soi : le Gangsta Rap. Ça va concerner surtout le quartier de Watts et
Compton.

Dans la cité de Watts en 1965 on avait eu des émeutes, émeutes qui n’avaient
rien changé. On a une bonne dizaine d’usine qui ferment qui fait grimper le
taux de chômage. On va avoir une lutte entre toutes les communautés
défavorisées pour le travail. Tout cela va entrainer la monté d’une violence au
sein des communautés, de la drogue.

Un groupe : NWA

Un film : Straight outta Compton

Fuck tha police – NWA


La formule rythmique c’est celle qu’emprunte DrDre aux « Winstons – Amen
Brothers » C’est l’un des passages les plus samplé.

Une multiplication des attaques contre les institutions va amener le FBI à


contacter le label du disque pour leur demander de se calmer.

NWA – Gangsta Gangsta

On a également des emprunts à James Brown qui est l’artiste le plus samplé
par le Rap.

Pour décrire ce nouveau mouvement on forge le titre gangsta rap et MTV va


créer Yo ! MTV Raps ce qui va amener les adolescents blancs à aimer le rap. Le
centre la gravité va donc passer du Bronx à Compton.

Album d’Ice Cube : Billboard va demander aux chaines de magasin de disque


de boycotter l’album. C’est la première fois qu’ils prennent position.

Dr Dre – The Chronic

Snoop Dogg – Doggy Style

Le succès de ces deux disques va être considérable et là on se rend compte que


le public commence à glisser vers la communauté blanche.

Le G-Funk (gangsta funk) : Ce qui va marquer le G funk c’est l’influence du Funk


et surtout du p-funk. Caractéristique du G-Funk : Groove lent construit sur un
double socle : Riff de basse grave et plan de batterie mis en boucle. Dans le
registre aigu on a des phrases de synthétiseur et des voix féminines.

Spike Lee va accuser le G-funk de n’être que pseudo rebelle, on va en fait être
dans une revendication de plaisir.

En plus de la côté Ouest et Est, on va avoir une scène à Miami, que l’on va
appeler Miami Bass avec comme groupe phare The 2 Live Crew, la base des
textes et des clips c’est le cul.

En marge de tout ça on a aussi ce que l’on va appeler le pop rap que Spike Lee
va appeler Wigger Rap. Wigger à White nigger

Vanilla Ice – Ice Ice Baby

MC Hammer
Tous ces succès vont générer des débats autour de l’authenticité, discours qui
vont aussi toucher le grunge et le metal. Ces débats vont alimenter de
nouveaux mouvements. Quand on creuse ces histoires là ils ne reposent jamais
sur des bases très très solides.

Le Rap va s’internationaliser, on va avoir un phénomène de globalisation et


même de glocalisation.

On a une industrie du Rap qui va se mondialiser mais qui va engendrer des


marchés locaux qui auront du mal à franchir les frontières. Contrairement au
Rap US qui lui est international.

Il faut relever une place très importante de Rappeur au Brésil, les thématiques
du Hip Hop trouvent écho dans les Favélas.

Les scènes merengue vont s’hybrider en Merenrap.

World Music (*histoire de Vor jack*) terme qui va se décliner en français dans
musiques du monde avec un s qui va rencontrer une certaine résistance. Le
terme est proposé par Peter Gabriel, c’est un terme qui va vite susciter des
polémiques. Ce n’est pas la première où la pop se connecte avec des
mouvements non occidentaux mais ça n’avait jamais engendré de mouvement
indépendant.

Paul Simon – Graceland : C’est du Paul Simon mais joué avec un orchestre sud-
africain. On a un résultat familier mais très exotique.

La world music va prendre une importance grandissante mais va permettre


dans cette époque-là aux groupes écossais, irlandais de se repencher sur les
musiques locales.

Situation du métal pendant cette période :

La première tendance glam métal avait atteint des sommets de popularité, le


second, le thrash metal s’était réfugié dans le underground.

La deuxième moitié des années 80 on va voir se renforcer la fusion des


indépendant et des majors labels.

En 90 quand les grammy awards récompensent metallica groupe de thrash


metal ils sont plus conservateurs que progressistes parce qu’en 90 le thrash
n’est plus underground.
L’underground se réfugie dans le Death Metal, le Black Metal et le Doom Metal

Slayer – Reign in blood

Slayer – Angel of Death

La firme de disque craignait des critiques pointant du doigt des néo nazis,
finalement elles sont très marginales.

On va voir se créer une esthétique de la mutilation

Le death metal émerge progressivement dans des scènes très underground


dans un petit marché de cassette. Et c’est seulement à la fin des années 80
que l’on voit des structures émerger.

Scream Bloody Gore

Le death metal c’est une musique de sur enchère des idées de force, de
puissance, illustré notamment par le jeu de batterie spectaculaire. On va jouer
de plus en plus vite, de plus en plus fort et la difficulté c’est de jouer clair. C’est
finalement, contrairement au grunge, très propre. C’est grâce au Noise Gate
que l’on a cette propreté mais aussi au Palm Muting à la guitare.

Les pratiques vocales vont devenir étonnantes, on prend des voix gutturales.
Dans la forme c’est une musique assez imprévisible, elle est en constant
changement. On va aller toujours plus loin avec le brutal death metal.

Cannibal Corpse – Tomb of the mutilated

En étant une musique imprévisible, apparaîtra des sous-genres à ce Death


Metal. Le melodic death metal avec comme groupe fondateur : Carcass. Le
Technical death metal avec un accent particulier mis sur les compétences
instrumentales difficiles et exigeantes et l'écriture complexe de chansons. On
peut aussi citer le Progressive death metal.

Le grindcore avec des morceaux très bref (1s) Napalm Death.

Le death metal s’impose d’abord aux USA avant de toucher l’Europe. Le black
metal en revanche lui est un mouvement majoritairement européen.

Celtic Frost / Mercyful Fate / Bathory


Au début des années 90 la Norvège va s’imposer dans le black metal avec
Burzum, Mayhem et ensuite c’est une scène qui va toucher toute l’europe du
nord avec : Marduk, Impaled Nazarene. L’impact de ces groupes est nul mais
l’implication dans des faits divers va diaboliser leur image.

C’est dans le black métal que les passages à l’acte se révèlent.

Doom metal

Pour accentuer les accents ténébreux on met des claviers au bourdon.

Candlemass - Epicus Doomicus Metallicus

Paradise Lost – My Dying bride

Ce qui l’emporte ce ne sont pas ces musiques qui vont rester des musiques de
niche, ce qui triomphe c’est le Heavy metal traditionnel.

En 1997 George Michael va être détrôné par Van Halen.

Bon Jovi / Gun’s Roses / Deff Leppard

Généralement les groupes qui accèdent au sommet du hit-parade le font avec


des ballades.

Gun’s Roses – Appetite for destruction / Welcome to the jungle

On va voir arriver tout une série de guitariste jouant seul, on a une approche
virtuose de la guitare électrique avec des guitaristes qui se veulent des génies
comme les plus grands violonistes.

Dream Theater

Le heavy metal est l’un des genres musicaux le plus conservateur de l’époque,
on a des esthétiques semblables à celle des années 60.

MTV unplugged, on refait des titres sans instrumentation électrique, dans un


format club qui donne un caractère plus authentique.

Dans les ghettos les blancs et les noirs se regardent avec des postures
menaçantes, dans la pop on donne une image tout autre.

Prince – Sign o’ the times


Pareil pour Michael Jackson, qui va reprendre les codes de la musique noire et
blanche.

On va voir l’apparition de Kylie Minogue, Mariah Carey. C’est vrai qu’elles ont
cette image de potiche mais ce sont des artistes qui vont reprendre la main sur
leur carrière après leur rupture avec leur mari/producteur.

New Jack Swing avec Janet Jackson, On vient chanter des mélodies sur des aires
de Hip Hop, on croise deux univers antinomiques.

Mary J.Blige

HINRG genre de musique électronique venant de la scène de San Francisco, le


terme vient d’un morceau de Evelyn Thomas – High Energy.

Autre chose essentiel c’est l’arrivé des Boys Bands :

New Kids on the Block / Take That. On retrouve dans ces productions
stéréotypé une tendance entre on maintient un mode de fonctionnement mais
en même temps on réactualise.

Y’a une sorte de muséification du rock qui débarque dans ces années-là c’est-
à-dire qu’on va faire du rock un objet de musée, une stratification du rock.

Les ventes de CD vont commencer à faire l’amour par le cul au vinyle.

Time Warner

Quelque chose vient compliquer la vie aux firmes de disques c’est la diffusion
par antenne.

Deuxième moitié des années 90 :

Un disque, marqué par son succès critique et populaire : OK Computer de


RadioHead

En 1999 on en a que pour RadioHead, tout le monde se rejoins pour citer ce


disque au sommet des meilleurs disques de l’année. Il y a tout de même
quelques réserves qui relève plus de la stratégie que la réelle critique musicale,
le new musical express le mettra 2nd et ça en dit long sur sa politique, il n’est
pas question de mettre un disque populaire au N°1. Le seul journal qui va
vraiment être critique c’est village voice il va apparenter ce disque à du Pink
Floyd.
Ok Computer va être le disque de la maturité, on retrouve dans les premiers
albums de RadioHead beaucoup d’allusions aux autres répertoires, dans ok
computer c’est plus subtil, plus maitrisé.

Subterranean Homesick Alien – RadioHead

No Suprises – Radiohead

D’où vient l’originalité de ce répertoire ? Ok Computer bénéfice d’une


expérience, quasiment toutes les chansons d’Ok Computer sont basées sur des
groupes de mesures peu communs.

Paranoid Android – RadioHead

En plus de ces groupes de mesures on va avoir des ___ pairs et impairs ce qui
pourrait déséquilibrer le morceau mais qui finalement s’écoute simplement
grâce au schéma AAB

L’exception : Fitter Happier – RadioHead

RadioHead brouille les pistes à certains moments, Guitar en 5 / Percussion en 4

Let down – RadioHead

Ensuite les textes :

Ils marquent une évolution, on va sortir du pessimisme du grunge pour rentrer


dans une technique qui consiste à parler de termes personnels qui touchent
toute la société de l’époque.

Mais le succès ne vient pas seulement de la critique musicale mais des fans,
des milieux académiques. Depuis Sgt pepper des Beatles on avait plus vu
autant d’analyses. Et ces analyses traduisent quelque chose, c’est le milieu
académique qui va valoriser une production du même milieu qu’elle pour la
glorifier comme quelque chose d’universelle. C’est une classe qui valide une
production de sa propre classe.

All the rage

Les labels majores sentent que les labels indépendants ont de grandes
compétences pour découvrir des nouveaux talents, alors ils ne vont plus les
racheter mais passer des accords.
Il y a une sorte de romantisme nostalgique dans les musiques indépendantes et
ça va se retrouver dans la Britpop (enfin l’Angleterre trouve la parade au
grunge).

Un journal : Select, un slogan : Yanks go Home !

Ce sont des groupes comme Suede / Pulp / Ride

Blur – Modern life is rubbish

Blur – For Tomorrow

On veut se débarrasser du grunge. L’inspiration est nationale, Londonienne

Demon Albarn leader de Blur va être invité par le nouveau parti travailliste
(tony blair) pour savoir comment toucher la jeunesse. L’image du politicien fan
de rock va toucher d’autres pays, 20 ans auparavant ça aurait tuer le groupe
mais on est dans l’air du temps.

Le titre choisis par Tony Blair :

Oasis – Don’t look back in anger

Derrière la Britpop il n’y a pas que la politique mais la presse, l’art, la mode, on
recherche ce qu’il y a de plus anglais. Une mode que l’on appellera Cool
Britannia.

Des artistes : Les Young British Artists. On voit se recréer un lien entre le rock
et le monde de l’art, ils vont rendre plus trouble les frontières entre art savant
et art contemporain.

Dans la mode : Il faut avoir une touche rétro, porter tout en dehors du
pantalon, les chaussures, Adidas à trois bandes ... On revivifie la touche des
mods et des skinheads.

Blur – Parklife

Cette nostalgie et ce revival des modes anciennes en Angleterre va suffire aux


critiques Anglais pour appuyer la supériorité Britannique.

La britpop s’impose comme un triomphe anglais, il n’y aura pas de 3ème british
invasion avec la Britpop c’est quelque chose de totalement Anglais.
Le paradoxe de la Britpop c’est qu’elle se limite à l’Angleterre, elle n’englobe ni
le royaume britannique ni les iles britannique.

La scène Galloise :

Manic Street Preachers / Super Furry Animals

Ils vont susciter un engouement de la presse qui ne sera pas suivie par le public

D’Ecosse :

Belle and Sebastian

Post Rock (on va aller au-delà du rock) avec un magazine : Mojo

Tortoise / Godspeed You ! / Black Emperor / Silver Mount Zion

Post Grunge terme un peu méprisant, attribué par la presse à des groupes qui
vont tout de même connaitre un succès énorme. Des groupes qui vont
remporter pas mal de grammy awards.

Foo Fighters / Nickelback

La recette est la même on laisse tomber les textes déprimant du grunge mais
on conserve la musicalité.

Un autre genre le Stoner (musique lourde), c’est une musique qui est dans
cette tradition de nostalgie du rock. Une filiation avec le space rock, il y a
beaucoup plus d’humour dans le stoner rock. Kyuss / Fu Manchu / Monster
Magnet

Pop Punk c’est aussi en Californie comme le stoner rock, c’est une nouvelle
génération. Offspring / Green Day Contrairement aux groupes punk
traditionnels ils vont élever leurs titres aux hit-parades. Ce qui est une nouvelle
arnaque pour les fans de la première heure. On va critiquer le manque
d’engagement des groupes, le chanté et non plus hurlé du punk, l’abandon du
DIY. Pourtant si on se cantonne à la musique c’est bel et bien du punk.

Que dire des auteurs-compositeurs indépendants ? On va voir arriver des


artistes avec des dimensions post moderne.

Beck – High 5
Souvent ce qui va unir ces éléments disparates c’est le chant, chez Björk c’est
frappant. Björk va s’imposer rapidement mais comme pour Beck avec des
mélanges étonnants.

Björk – Homogenic

Jeff Buckley

P.J Harvey

Parmi les groupes indépendants on va retrouver des groupes ou les chanteurs


vont parler d’eux-mêmes. Ce sont des groupes comme Placebo, Dandy
Warhols

L’autre grosse affaire de ces années-là c’est la musique électronique. On le voit


par la multiplication des acteurs de cette musique. Ça va toucher le reste de
l’Europe mais plus généralement le monde avec des festivals qui vont éclore un
peu partout.

Electronica c’est un terme qui ne va pas fonctionner et qui va qualifier un


certain genre musical pas du tout fait pour danser. Musique de danse
électronique va disparaitre pour le terme musique électronique tout court.

Pour ce qui est lié à la danse on va parler de :

Four on the Floor : base rythmique avec la grosse caisse sur tous les temps.

Breakbeat : Sample de break de batterie que l’on va remettre en boucle.

Les raisons de la fragmentation ne sont pas que musicales mais aussi


législative, on est dans une période de renforcement des détenteurs de droit
et ça va avoir un impact sur la musique. Les sampleurs vont devoir limiter les
temps d’enregistrement. Mais évidemment ça ne va pas limiter tout le monde
de la même manière. On va avoir un grand écart avec des musiques remplies
de sample et d’autre qui vont l’éviter. Dans l’utilisation de l’échantillonnage il
n’y a pas que la peur du gendarme, il y a aussi une considération esthétique, on
va venir retravailler la matière sonore.

La législation ne va pas seulement toucher la musique mais également les


soirées. On voit éclater ce qui était valorisé dans les musiques électroniques.
On va rentrer dans le rang avec des soirées contrôlées, sécurisées.
En plus de tout ça on a une image des musiques électroniques liées à l’High
Tech (ce qui n’est pas vrai).

Cette explosion des musiques électronique s’articule autour d’une polarité


entre les musiques très populaires, très rentre dedans et les musiques plus
intellectuelles.

Boards of Canada – Music has the right to children

On a une diversification du publique des musiques électroniques.

Ceux qui vont accompagner cette profusion, sont les médias, et au premier
rang la presse spécialisée. Il y a toute une nouvelle génération de journaliste
qui va être à l’initiative d’une nouvelle presse.

Brian Eno (inventeur du terme Ambient)

Dans les clubs on met en place des salles de relaxation (chill out rooms) et les
musiques qui seront émises dans ces salles seront beaucoup plus calme, ce qui
va créer un glissement dans la musique électronique. Les musiciens de
musiques électroniques vont alors composer des musiques d’écoute plus
calme.

Warp – Artificial Intelligence

Ambient Dub Soundscape

Three Fingers – RadioHead

Soundscape

Cette musique va être reprise par les majors, mais ça ne va pas décourager les
petits labels.

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