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Sociologie :

INTRODUCTION.
Dans ces sociétés il y a une hiérarchie sociale ou des personnes sont plus aisés que
d’autres. On distinct deux types de sociétés mais il y a des intermédiaires.
Dans les sociétés modernes, tous les individus sont égaux en droits, juridiquement
on appelle ça une société démocratique.
cette société n’est pas égalitaire
Comment les sociologues ont traité la hiérarchie sociale ?
Karl Marx qui a fait une théorie de classe sociale et l’un des premiers. Nous
pouvons aussi citer V. Pareto ou bien P. Bourdieu. Certains sociologues se sont
basés sur des classes sociales (bulles) et des strates sociales (pyramide).
Strates sociales : on pense que la mobilité sociale est relativement aisée.
(Commencer en bas pour arriver au sommet)
Classes sociales : mobilité sociale difficile car il faut acquérir un certain nombre de
choses. (Chaque grades qu’on atteints sont difficiles)
Dans chaque classe sociale il y a un habitus, un banquier mangera différemment
qu’un ouvrier.
La mobilité sociale intergénérationnelle dénote la relation entre le statut
socioéconomique des parents et celui que leurs enfants atteignent à l’âge
adulte. En d’autres termes, la mobilité révèle dans quelle mesure les individus
progressent (ou régressent) sur l’échelle sociale par rapport à leurs parents. Une
société est jugée plus ou moins mobile suivant la proximité ou l’écart du
lien entre le statut des parents et celui des enfants arrivés à l’âge adulte
Relativement faible en France, dans les pays d’Europe méridionale, au Royaume-
Uni et aux États-Unis. En revanche, elle tend à être plus élevée en Australie,
au Canada et dans les pays nordiques.

La mobilité intragénérationnelle concerne les individus qui changent de


position sociale au cours de leur vie professionnelle.
On parle de mobilité intragénérationnelle lorsqu'un individu change
d'emploi au cours de sa vie professionnelle
Exemple : une salariée commence sa carrière comme employée de bureau et la
termine au poste de DRH de son entreprise.
Les sociétés primitives disparaissent depuis que les européens colonisent un peu
partout.
on va choisir le plus vieux pour consulter car il a plus de savoir
Il ne peut pas voir de riche et de pauvres dans ces sociétés car elle ne peut pas
accumuler de richesse donc c’est des sociétés égalitaires.
c’est l’émergence de l’État qui a fait disparaître le modèle de la société primitive et
institué une coupure politique entre “sauvages” et “civilisés”
On distinct deux types de sciences :
Sciences exactes, elles sont stables et prouvées, a souvent une forme
mathématique (chimie, physique, géologie)
Sciences humaines sociales, traite l’homme et la société mais on ne peut pas
donner de lois exactes (sociologie, économie, psychologie, histoire…)
En France Emile Durkheim (1858 – 1917), on le considère comme l’un des pères
de la sociologie mais aussi en Allemagne Max Weber (1864 – 1920).
Un fait social touche au moins un groupe humain voir une société tout entière, c’est
quelque chose qui est influencé par des pratiques culturelles ou des pratiques
sociales
Le suicide est un fait social, Durkheim va chercher des causes sociales au suicide,
et va se demander à quoi peut-on rattacher celui-ci à une cause sociale. Il va
remarquer que les protestants se suicidait le plus
La réussite scolaire est un fait social, nous avons plus de chance de réussir
appartenant à une classe sociale élevé selon Bourdieu
L’obésité intéresse les médecins (biologistes), les psychologues et les sociologues. En
sociologie l’obésité a des causes / dimensions sociales car c’est une question de classe
sociale. Donc l’obésité est à la fois un fait social mais aussi un fait individuel.
le critère primordial de définition du fait social est la contrainte, signe d'une force
transcendante par rapport aux individus, qui s'impose à eux et détermine leurs
manières d'être.

Chapitre I. Les sociétés prémodernes


SECTION 1 Les castes sociales 1. Qu’est-ce qu’une caste ?
Une caste est un groupe social hiérarchisé, endogame et héréditaire, mais plus
fortement évolué que l'état ou le statut social
La société de castes est une théorie d'ordonnancement social selon laquelle la distinction
sociale repose sur la pureté religieuse. Elle se distingue en cela des sociétés d'ordres, établies
sur une hiérarchie de la dignité, et des sociétés de classes, basées sur des critères de fortune.
SECTION 2 : Les ordres ou Etats
1. Les trois ordres -

Le clergé : relier les hommes à Dieu (distribue les sacrements religieux par exemple les messes.
Divisé en deux (-> clergé haut et clergé bas) -

La noblesse : Défendre la société, les premiers nobles portaient les armes afin de défendre leur
société. Ils avaient des privilèges, pour entrer dans un poste dans la justice il fallait être noble. -

Le Tiers-Etat : Fournissent des biens, assurent la survie de la société. On pouvait distinguer


différents niveaux -> Les serfs, les bourgeois (fraction riche du Tiers-Etat)
La religion tenait la société et les ordres. Si certaines catégories sont telles quelles c’est parce que
Dieu en a décidé ainsi, donc la religion dissuade la révolution.

On assiste moins à l'apparition de classes à proprement parler, qu'à la constitution


d'un nouveau type de groupe de statut qui vient se substituer à la caste
Toutes les sociétés comportent des groupes sociaux ou des statuts inégalement
valorisés et plus ou moins clairement hiérarchisés, constituant des formes diverses,
elles-mêmes plus ou moins marquées ou rigides, de « stratification sociale »
Les enquêtes de mobilité sociale prennent systématiquement la profession
comme indicateur du statut social, choix qui peut poser des problèmes,
notamment pour analyser la mobilité sociale des femmes. En fait, et quelle que
soit l'importance du statut professionnel dans une société comme la nôtre, le statut
social comporte ou intègre de multiples aspects ou composantes, de sorte que
la mobilité sociale peut relever de registres différents. Sorokin en distinguait trois
principaux : les domaines économique (pour les cas d'enrichissement ou
d'appauvrissement), professionnel (pour les changements de profession) et
politique (pour le passage à des statuts politiques différenciés, tels que électeurs ou
non). Mais il en évoquait bien d'autres, comme les appartenances religieuse,
nationale ou ethnique. On peut ajouter (au moins) le niveau culturel, certifié ou non
par des diplômes, ainsi que le sexe et l'âge. Certains éléments du statut social
impliquent des formes systématiques ou réglées de mobilité (comme l'âge), tandis
que d'autres sont très généralement fixés de manière définitive (comme le sexe).
Tous les Noirs, aux États-Unis, ne sont pas pauvres, tous les diplômés ne sont pas
riches ni tous les riches cultivés, etc.
Colbertisme : tradition en France que l’Etat va agir sur l’industrie et va essayer de
développer l’industrie, va la stimuler. L’Etat va donner une impulsion. C’est donc un
capitalisme interventionniste et moins libéral.
La plupart des historiens s'accordent pour voir dans le « colbertisme » davantage un ensemble de
pratiques économiques qu’un véritable courant de pensée économique.

profondément associés dans ce pays à la définition du rôle de la nation (en politique), de l'État (en
économie)

L'objectif de l'Etat doit donc être d'obtenir ces ressources en menant une politique dirigiste et
protectionniste dans le but de contrôler toutes les activités économiques du pays et notamment le
commerce qui dépasse les frontières de l'Etat. Le maître mot du colbertisme est donc le
développement de l'industrie et du commerce extérieur.

La politique de Colbert visait à rendre la France plus riche

Et cet enrichissement de la France devait être le fruit non seulement du commerce à l'intérieur de la
métropole, mais surtout d'un autre, "extérieur" celui-là, le commerce du domaine colonial

Au fond, le colbertisme ne fut que l'axiome que toute activité économique doit faire progresser la
puissance et la grandeur de l'État.

Donc : mobilité sociale entre les Etats qui n’était pas le cas dans les castes, on peut aller vers la
noblesse. Donc la bourgeoise vers la noblesse.
Malgré que ce soit un ordre de mobilité sociale, c’est un système d’inégalité, le noble ne paie pas
d’impôts par exemple.

Le monde médiéval est aristocratique. C’est-à-dire qu’il est dirigé par une catégorie
de la population identifiée comme «meilleure»: les nobles. Or ce statut est
héréditaire, ce qui signifie que l’on est meilleur de père en fils
Les ascensions sociales existent donc bien au Moyen Âge. Même si elles se font en
famille, souvent sur plusieurs générations.
L’égalité politique et juridique des citoyens rend possible la mobilité sociale
au sein de la société. Cette mobilité sociale joue un rôle particulièrement important
dans la pérennité de la démocratie. Elle permet en effet de faire accepter aux
individus l’existence de conditions sociales hiérarchisées en légitimant les positions
sociales qui différencient les individus.
Jean Juvénal va connaître ce type d’ascension sociale foudroyante.
Bien marié, il lance ses enfants vers des carrières prestigieuses. Certains seront
évêques, d’autres juristes, et d’autres chevaliers. Quant aux filles, elles peuvent
choisir une vie religieuse et espérer devenir abbesses, ou opter pour un mariage bien
sélectionné
Les ascensions sociales existent donc bien au Moyen Âge. Même si elles se font en
famille, souvent sur plusieurs générations.
Abolition des privilèges : nuit du 04 août
Chapitre II. Les classes sociales chez MARX
INTRODUCTION.
Karl Marx 1818 – 1883 est un Allemand né à Trèves. Il est né juif-allemand à une
époque ou les juifs n’avaient pas tout à fait les mêmes droits
Il va faire des études de philosophie et va être très influencé par (Hegel ->
concept de la dialectique) un philosophe Allemand. Autres inspirations (David
Ricardo -> valeur travail), Charles Darwin.
La pensée de Marx est totalement tributaire de la révolution industrielle, c’est
l’enfant de la révolution.
On est dans un système ou l’ouvrier vit avec le strict minimum et est dans des
conditions très précaires car il n’y avait pas de syndicats, de système de
retraite
Il va connaître un destin compliqué dans sa vie, il va devoir fuir ses pays dans
lesquels il est car il avait des ennuies avec le pouvoir et la justice.
SECTION 1. L’exploitation capitaliste
1. Valeur de la force de travail et exploitation capitaliste.
1.1. La valeur travail
Les prix ne sont pas le fruit du hasard, alors on se demande qu’est-ce qui fait les prix
et la valeur de l’objet. Il y a deux sortes de réponse :
Bien sûr, les grands penseurs de l’économie classique (notamment Adam Smith et David
Ricardo) établissaient un lien entre les prix des différents produits et le temps de
travail nécessaire, directement et indirectement, pour les fabriquer mais leurs
conclusions étaient contredites par la tendance à l’établissement d’un taux de profit
uniforme
La valeur travail : Quantité de travail nécessaire pour produire une marchandise, donc
c’est logique qu’un objet soit plus cher qu’un autre lorsqu’il a nécessité plus de travail, plus
de temps à produire

La valeur utilité (rareté) : « Pourquoi le diamant est plus cher que le charbon
alors que les deux sont en Carbonne ? » Car il faut du temps pour trouver un
diamant, il y a donc énormément de travail.
Pour Adam Smith, la loi de la valeur ne s’appliquait qu’aux sociétés primitives et pas à la
société moderne. Pour David Ricardo, elle ne s’appliquait qu’imparfaitement dans le
capitalisme
Karl Marx pensait pouvoir dépasser cette difficulté en affirmant que les marchandises ne
sont plus vendues à leurs valeurs mais à des prix « moyens » différents des valeurs. Toute la
difficulté consiste à expliquer la relation entre ces deux termes. Ainsi naissait le problème de
la « transformation » des valeurs en prix de production.
Karl Marx a choisi la valeur travail par rapport à Adam Smith. Il y a un rapport entre l’outil
et l’objet, la valeur est transmise entre les deux.
« Théorème 1 » : La transformation des valeurs en prix est logiquement impossible, il n’y a
pas d’algorithme permettant le passage de l’espace des valeurs dans l’espace des prix.
« Théorème 2 » : entre d’une part la somme des prix et la somme des valeurs, et, d’autre
part entre la somme des plus-values et la somme des profits, n’ont plus aucune raison
logique d’être vérifiées.
1. Nous montrons qu’il est possible d’établir une nouvelle méthode itérative dans laquelle les
prix et les quantités sont déterminés alternativement, chaque terme étant conditionné par
l’autre.

Une des différences fondamentales entre Adam Smith et Karl Marx, c’est que
le premier, bien que conscient de l’exploitation auquel le patron soumet l’ouvrier,
soutient les patrons tandis que le second est pour l’émancipation des ouvriers.
Adam Smith proposait que le marché libre, où les producteurs sont libres de
produire autant qu’ils le souhaitent et d’imposer aux consommateurs les prix qu’ils
désirent, serait la solution la plus efficace et la plus souhaitable
En revanche, Karl Marx dans son Das Kapital a expliqué que les travailleurs
seraient exploités par tous les capitalistes, ou propriétaires d’usines, car le système
capitaliste procurait un avantage inhérent aux groupes déjà riches et un désavantage
aux groupes déjà pauvres de la société. Les riches deviendraient plus riches et les
pauvres, plus pauvres. En outre, le «capitaliste» est toujours mieux placé pour
négocier un salaire bas pour ses travailleurs
la théorie du travail de la valeur - affirme que la valeur d'un bien ou d'un service est
directement liée à la quantité de travail nécessaire à sa production. Il est intéressant
de noter que Karl Marx avait aussi ses propres idées politiques radicales qui étaient
loin de celles d’Adam Smith...
Dans Des principes de l'économie politique et de l'impôt (1817), David Ricardo développe la notion de
valeur-travail introduite par Adam Smith et cherche à comprendre comment le travail se transfère
en profit et en rente. Il commence par transformer la notion de valeur-travail : pour lui, la valeur
d'un bien est égale non pas à la quantité de travail qu'il peut commander, mais à la quantité de
travail, direct et indirect, nécessaire à sa fabrication.

Ricardo précise que la différence de valeur entre deux biens qui ont nécessité une même quantité
horaire de travail trouve son explication dans l’aspect qualitativement différent de ces travaux,
du point de vue de leur intensité ou du savoir-faire qu’ils requièrent.

Si Ricardo amène quelques nouveautés (il entrevoit la notion de rareté, essaye d’intégrer le capital
fixe dans la fixation de la valeur d’un bien), il ne parvient toujours pas à résoudre le paradoxe de
l’eau et du diamant, et en conclut, comme Smith, que la valeur d’échange d’un bien n’est pas
fonction de son utilité, mais qu’elle provient du travail.

MARX ajoute une autre notion, la valeur d'une marchandise, c'est la quantité de travail socialement
nécessaire. Un même produit peut être fait en 4,5, ou 6 heures.

Le capital constant est la valeur des moyens de production (bâtiments, machines,


matières premières, etc.). Le capital variable est la valeur de la force de travail mise
en jeu dans la production. La somme du capital constant (C) et du capital variable
(V) est égale au capital total avancé pour la production (K).
En résumé, la plus-value pour MARX, c'est la preuve de l'exploitation de l'ouvrier par le capitalisme.
Il produit 10heures de travail, qui va produire 10 h de valeur, soit 8 pour l'ouvrier (ce dont il a
besoin pour vivre), et 2 pour le capitaliste.

2. Taux de plus-value, taux de profit, et composition organique du capital.

Le taux de plus-value : La valeur de la marchandise = Le capital constant + capital variable (main


d’œuvre) + la plus-value Taux profit : le rapport de la plus-value sur le capital invest

Plus le taux de plus-value est élevé plus l'ouvrier est exploité par le capitaliste. L'idée que développe
MARX c'est que le capitaliste est très intéressé par son taux de profit

SECTION 2 : La dialectique de HEGEL et son interprétation par MARX

1. La dialectique de HEGEL

La dialectique est une pensée philosophique. Avant HEGEL, tout le monde était d'accord sur le
principe de contradiction. Une chose et son contraire ne peuvent pas être vraies en même temps.

Il dit que l'être humain est un être fini et infini en même temps.

HEGEL dit que quand on est face à une contradiction, il faut trouver une solution qui permet de
trouver un accord. La dialectique, c'est un dépassement de nos contradictions, un progrès de la
société.

Marx interprète cela, et dit que notre société capitaliste produit beaucoup de richesses mais
également beaucoup de pauvreté, on est donc dans un système de contradiction et il va falloir
dépasser cette contradiction.
L’histoire, en particulier, est mue par la contradiction, qui se concrétise par exemple
dans les guerres.
Hegel va se pencher vers les réformistes alors que MARX restera toute sa vie
révolutionnaire.
2. La dialectique de MARX
MARX lui dit que les contradictions sont d'abord dans le monde réel (économique surtout), et qui ont
ensuite des répercutions dans le monde des idées.

Le réformiste est une personne qui veut changer les choses sans que tout renforcer d’un seul coup,
donc de manière progressiste.

Hegel : monde intellectuel (des idées) -> monde réel Marx : monde réel (économie) -> monde
des idées

Il voit les contradictions dans le monde économie d’abord. Permettre la main d’œuvre en libérant les
personnes de la terre du seigneur en déclarant les gens comme libre de travailler où ils veulent puis
exploiter ceux-ci. Le raisonnement est totalement inverse chez Hegel

3. Structure économique et superstructure juridique et politique

Pour Marx c’est toujours l’économie qui est à la base des choses. Pour comprendre comment une
économie fonctionne il faut s’intéresser à ce qu’il appelle les forces productives : prenons une
société Aborigène elle doit satisfaire ses besoins grâce à des outils (ex : techniques de
chasses) en agissant sur la nature. Grâce à ça la société peut se nourrir, elle a donc besoin
d’un minimum de maitrise. Aujourd’hui on fonctionne de la même façon mais on a des
besoins plus complexes.

Définition « les forces productives » : C’est l’ensemble des connaissances des techniques, des
outils, voir des machines qu’une société développe pour obtenir selon elle a besoin pour vivre.

SECTION 3. Mode de production et philosophie de l’histoire chez Marx

1. Les modes de production

1.1. Qu’est-ce qu’un mode de production

1.2. Comment passe-t-on d’un mode de production à un autre

Le communisme primitif :

Les rapports sociaux y sont égalitaires. La division du travail y est « naturelle », c'est-à-dire fondée
sur les capacités physiques et intellectuelles (les goûts aussi) de chaque individu. Grossièrement, elle
se traduit par une division sexuelle des tâches où l'homme chasse le gros gibier et assume les tâches
les plus dangereuses, et la femme assure la cueillette et l'éducation des jeunes enfants. Elle se
manifeste aussi par une division naturelle entre classes d'âge

elles sont dominées par les facteurs naturels, par l'environnement.

Avec l'agriculture et l'élevage, ce rapport à la nature s'inverse progressivement et l'idée d'une


domination de l'homme sur la nature va aller en se développant pour aboutir, technologiquement
parlant, à l'industrie. Mais, dans le même temps, l'inversion de ce rapport va s'accompagner d'un
effondrement de l'égalité sociale.

société tributaire : le paysan pourra cultiver plus mais son tribut sera de verser un salaire. Dans ce
mécanisme c’est parce qu’on a changé les modes de production qu’on a changé le mode de vie de la
société.
L’idéologie Allemande, livre de Marx et Engels
idées qui vont déterminer la conscience dont nous allons produire mais la vie
qui va déterminer la conscience. En soit la vie est le monde matériel et
économique, la conscience est le monde des idées.v
Au Moyen-Age Les paysans faisaient le travail, les seigneurs / classes
dominante vont vivres sans travailler car ce sont leurs terres. La fonction du
seigneur est de défendre, juger, être dans le loisir comme la chasse. Pour que
le paysan accepte de travailler du matin au soir en touchant quasiment rien
grâce à la religion, car il n’a pas le droit de se révolter contre celle-ci. La
religion vient donc justifier le reste des constructions, elle va calmer tout ça.
L’histoire a un sens, on sait ou on démarre, communisme primitif, et l’histoire
a une fin, elle a un but et arrive à une société idéale soit le communisme.
Communisme primitif : Base de matériaux peu développé, pas de surplus
économique, sans classe sociale, sans ETAT donc pas de justice
professionnelle. Avec ce mode de vie être punir c’est être bannit de sa société.
Le grand défaut de cette société est d’être au bord de la pénurie, il n’y a pas
d’abondance.
On va ensuite être dans un mode de production tributaire, et pour cela il
faut une base matérielle plus développée. Nous aurons des agriculteur et/ou
des éleveurs, donc il y aura un surplus économique.
Cela peut aboutir à un mode de production esclavagiste : ex dans la
Grèce antique :
Mode de production féodal : Les dominants dont les seigneurs et les cerfs.
Les paysans sont en bas de l’échelle et produisent.
Mode de production capitaliste : arrive avec le développement de
certaines innovations techniques dont la machine à vapeur qui va permettre
de développer les moyens de productions.
Mode de production communiste : C’est un peu comme le communisme
primitif sur le fait qu’il n’y aura plus de classe sociale. On sera dans une base
matérielle très dev, les hommes ne travailleraient que 4/5h par jour pour
produire ce qu’on a besoin,
Cette société sera très productible et sera une société d’abondance
contrairement au communisme primitif et donnera au communisme
d’abondance soit une société idéale, ce sera la fin.
3. La fin annoncée de mode de production capitaliste.
M = C + V + Pl V = capital variable, main d’œuvre C = Capital constant PL =
Plus valu
La principale contradiction : pourquoi les capitalistes remplacent les hommes
par des machines ? ➔ Pour gagner sur les coups de production
Donc on gagne sur le coup de production mais en même temps la plus valu
crée au niveau de la société va baisser, donc contradiction.
Le taux de production des entreprises baisse, l’ouvrier est plus exploité et il y
aura plus de chômeurs.
Dans l’histoire du capitalisme on a plus de mal à produire la plus valu
puisqu’on va exploiter l’ouvrier mais le taux de profit va baisser.
Au 19ème siècle quand Marx écrit le capital, les chômeurs ne sont pas
indemnisés. Les ouvriers qui sont de plus en plus exploité vont voir monter
l’esprit révolutionnaire
La fin du capitalisme est intrinsèque au capitalisme
SECTION 4 : Conscience de classe et ETAT chez Marx
1. Classes conscientes, classe latente.
C’est une classe incomplète, pas celle que Marx voudrait voir. Elle réunit les
personnes qui partages la même condition économique (ex : classe ouvrière).
: Vote censitaire : ne peuvent voter que ceux qui payent des impôts de
propriété, les personnes propriétaires d’un bien, mais pas les femmes. Il n’y
avait pas encore d’impôt sur le revenu (arrivé 1GM). La bourgeoisie pouvait
voter mais aussi ce que Marx appel les paysans parcellaires, ils possèdent
quelques parcelles donc vont payer des impôts sur la terre et vont être autorisé
à voter. La plus grande masse des électeurs sont des paysans, il faut donc
capter le vote des paysans. Bonaparte va donc flatter les paysans pour être
voter mais quand il sera élu il ne va rien faire pour eux.
1848 votes du premier président de la république Française
Classe conscience / Pour soi : Quand on prend conscience d’avoir des
intérêts communs.
Classe Latente / en soi : tant qu’ils n’ont pas conscience d’avoir des intérêts
communs.
Ce qui aide à avoir une conscience de classe est de savoir qui est son ennemi de
classe.
CHAPITRE 3: STRATIFICATION ET CLASSES SOCIALES CHEZ
MAURICE HALBWACHS& W.LLOYD WARNER
Section 1: La stratification sociale chez W.Lloyd Warner
1. Yankee City et les 6 classes sociales
WARNER va faire une observation participante
→ Vivre avec les gens pour étudier comment ils vivent.
→ Va découvrir 6 classes sociales dans la petite ville qu'il étudie.
Critères qui apparaissent : Prestiges (ex: médecin > ouvrier) ; Statut
économique (riche vs pauvres); Pouvoir.
Il y a 3 grandes classes : Inférieure, moyenne et supérieure.
Et chacune d'entre elle se divise en 2: •
Supérieure; supérieure → Hommes d'affaires qui sont riches, qui ont du pouvoir
et qui ont le prestige en appartenant à une famille qui est là depuis longtemps (usa:
pays d'immigrants; la longévité de la famille marque un prestige par rapport aux
immigrés.) •
Supérieure; inférieure → Personnes qui possèdent 2 critères sur 3 (ex: riche et
ayant du pouvoir mais pas prestige ou prestige + pouvoir mais pas riche, etc…)
Classe moyenne supérieure → Professions libérales (médecins, avocats, etc…)
mais qui ne sont pas assez riches pour faire partie de la classe d'audessus.
• Classe moyenne inférieure → Artisans, employés d'un certain niveau, etc… •
Inférieure; supérieure → Petits employés, ouvriers qualifiés,…
• Inférieure; inférieure → Ouvriers sans qualifications.
2. La mobilité
Pour lui il y a une mobilité forte entre les classes mais aussi
intergénérationnelle et intra générationnelle.
Il va insister sur cette mobilité quand la majorité des sociologues disent qu'elle est minoritaire et
rare. En Europe il est plus difficile de changer de classe sociale car même si on remplit certains
critères qui permettent d'accéder à une classe, il faut aussi avec un capital culturel qui correspond à
cette classe pour y être accepté

Section 2: Les classes sociales chez Maurice Halbwachs


1. Qui est Maurice Halbwachs
HALBWACHS est né en 1877. C'est un élève de Durkheim.
Durkheim a beaucoup travaillé sur le suicide. → Le suicide égoïste repose sur
l'intégration. La théorie des classes sociales de Halbwachs va également
reposer sur la théorie de l'intégration.
Au milieu il y a les valeurs principales/centrales de la société et autour se
trouvent les différentes classes sociales. Plus on s'éloigne de ces valeurs
centrales, plus on est marginal dans la société : classes sociales qui se
différencient par intégration.
Dans une société féodale: chrétienté et bravoure
Société capitaliste: argent, visibilité publique
CHAPITRE 4: VILFREDO PARETO ET LA THEORIE DES ELITES
Pareto est pessimiste et pense que peut importe la situation il y aura toujours
une lutte et une séparation entre les classes.
Section 1: Qui est Vilfredo Pareto?
Proche des mouvements fascistes et va même être le représentant de
Mussolini en 1922 à la société des nation (SDN, ancêtre de l'ONU) et meurt en
1924. C'est un sociologue peu étudié car il souffre de la mauvaise réputation
qu'il a obtenu en rejoignant des mouvements fascistes.
Section 2: La sociologie de Pareto
1. Action logiques et action non-logiques
Qu'est-ce qui motive les actions des êtres humains ?
Les humains font des actions avec un objectif (ex: étudier → réussir les
examens) Il y a des moyens qui sont mis au service d'une fin.
Action logique : Il faut que la relation moyen/fin, dans la réalité objective
correspondent à la relation moyen/fin dans la conscience de l'acteur.
Action non logique : Quand les moyens pris pour arrivés à une fin ne sont pas
les bons dans le sens qu'ils n'ont pas réellement d'influence ou d'impact sur la
fin
(ex: je veux réussir mes examens → j'allume une cierge à l'église et prie de
réussir plutôt que de réviser = action non-logique)
Effet pervers → Quand les moyens utilisés pour atteindre une fin non
seulement ne l'atteignent pas mais en plus atteignent un résultat contraire (ex:
je veux réussir mon examen → j'étudie tout la nuit → je ne dors pas assez et
rate mes examens car trop fatigué)
Effet émergent : On va mettre des moyens au service d'une fin et on va créer
une autre fin qui n'était pas souhaité mais si ça se passe comme ça c'est parce
qu'il y a d'autres personnes qui utilisent les moyens pour atteindre la même
fin. (ex: Essaye d'obtenir d'un diplôme pour avoir un emploi → Tout le monde
fait pareil → + de diplômés que d'offre d'emploi et dévalorisation du diplôme
car il n'est plus rare
Prophétie auto réalisatrice : A la fois effet émergent et effet pervers = En
voulant éviter quelque chose on fini par créer la situation que l'on voulait
éviter. (ex: J'ai peur que la banque fasse faillite → Je retire mon argent de la
banque → La banque fait faillite.)
2. Résidus et dérivation
Résidu : Pareil dans toutes les sociétés.
Dérivation : chaque société va décider ses interdits.
En effet, comme l’on sait, les résidus sont pour Pareto des croyances
auxquelles les êtres humains adhèrent spontanément, préalablement à
toute réflexion, et qu’ils présentent comme le résultat logique de
raisonnements, en réalité, essentiellement variables et le plus souvent
fallacieux
les « dérivations » -, dont la seule raison d’être est de justifier la
conclusion à laquelle ils semblent aboutir. Et dans bien des passages de
son Traité de sociologie générale, Pareto semble incliner à penser que ces
résidus sont sous le contrôle d’impulsions ancrées dans le corps.
Lévi-Strauss explique qu’on a interdit l’inceste pour être en cohésion avec
les autres sociétés.
b. Six classes de résidus.
La première classe est celle qui repose sur l’instinct des combinaisons,
chaque société et individus à tendance à établir des relations entre les
idées et les choses c’est à dire créer des théories , Pour lui l’individu a
tendance à expliquer ce qu’il y a autour de lui et combiner les choses
pour les expliquer , La peste était considérée comme une colère divine.
La deuxième classe est la persistance agrégats, c’est le fait qu’une
société a tendance à aimer que les choses soient conservés, on a une
tendance à ne pas vouloir les changer. C’est ce qui créer la stabilité dans
ces sociétés, elle aura tendance à être conservatrice.
c. Quatre classes de dérivations Dérivation :
Ce sont les moyens divers d’ordre verbal par lesquels les individus et les
groupes donnent une logique apparente à ce qui en vérité en a pas
Pareto dit que l’être humain est raisonneur c’est-à-dire qu’il va donner
une explication à une logique qui n’en a pas.
1 ère classe de dérivation : Les simples affirmations : On affirme la chose
sans donner de démonstration, il le dit simplement. (Ex : un parent qui dit
« c’est comme ça » il le dit car il bénéficie de l’autorité).
2 ème classe : la classe qui correspond à l’argument d’autorité : On se
retranche derrière une autorité supérieure. (Ex : la mère répond à son
enfant parce que ton père le veut)
3 ème classe : L’argument tire da force avec des sentiments ou des
principes. 3 ème classe : On ne va plus appuyer sur des personnes, sur
l’autorité mais sur des principes. (Ex : Prof qui surveille un examen, un
élève n’a pas terminé il demande pourquoi il doit rendre sa feuille alors il
va répondre que ce ne serait pas juste pour les autres, donc argument de
principe, une idée de la justice.) Dans nos sociétés la justice et les
principes sont souvent utilisés. (Ex : la solidarité, démocratie, la justice,
l’humanité.)
4 ème classe : La force persuasive est basé sur des preuves verbales.
Notre raisonnement est douteux, ce n’est pas un bon raisonnement mais
on continue de l’utiliser.
SECTION 2 : La théorie des élites.
1. Définitions
Pour Pareto on peut couper la société en deux : l’élite et la non élite.
L’élite c’est la petite fraction d’individus d’une société qui dans leurs
professions respectives sont arrivés au sommet de la hiérarchie, ce sont
les meilleurs dans leur spécialité, ce sont eux l’élite.
A l’intérieur de l’élite il y a un sou parti qu’on appelle l’élite
gouvernementale
L’analyse de classe sociales chez Pareto es assez simpliste et binaire. Pour
Pareto l’élite n’est pas homogène et n’a pas forcément des intérêts
communs. Il va employer le therme aristocratie pour parler de l’élite
2. La force et la ruse.
Il va puiser dans les pensées d’un grand penseur Italien de la Renaissance
: Nicolas Machiavel.
Le fait de persuader les autres qu’on est fait pour être au pouvoir grâce à
nos capacités, à ce qu’on est. Donc on manipule pour que le peuple
adhère à nos idées.
il faut être soit un lion soit un renard donc soit pas la force pour se
maintenir au pouvoir ou par la ruse
Il y a deux types de pouvoir, la ruse c’est la perduration des paysans et la
force c’est se maintenir au pouvoir grâce à ça.
3. La circulation
Les élites au pouvoir n’arrivent pas à se maintenir dans la durée, ils sont
renversés par des personnes qui veulent entrer dans l’élite :
4. Comment les élites en place peuvent résister à l’ascension des
nouvelles élites.
Par l’élimination : C’est l’exercice de la force, les élites en place peuvent
éliminer par la force les élites montantes.
Par absorption : On va intégrer au sein de l’élite de votre groupe les élites
montantes les plus brillantes pour ne pas renverser le groupe.
Conclusion : Pareto et Marx.
Marx : La société est parcourue de luttes, il ne peut pas y avoir de société
paisible. Il ramenait tout à l’économie
Pareto dit que l’économie peut être un sujet de conflit mais il y a plein
d’autres raisons de confits. (Ex ; entrer dans l’élite gouvernementale).
Donc il n’y a pas que l’économie qui crée des conflits, posséder l’état,
posséder des forces militaires.
Marx pense qu’après le capitalisme on aura une société sans classes et il
n’y aura pas de société égalitaire, de dépérissement de l’état. Finalement
l’histoire a fait que
Pareto avait raison, il dit qu’il n’y a pas de société qui sera idéale aussi
longtemps que l’humanité vivra. Donc l’histoire donne plutôt raison aux
pessimistes.
Conclusion sur la Sociologie de Pareto: Fais une réflexion sur la logique
des actions et montre que beaucoup de personnes font des actions non
logiques. On remarque aussi que toutes les religions et superstitions
conduisent à des actions non logiques et que tout le monde est soumis à
des actions réflexes.
Pareto est un penseur pessimiste, il ne pense pas que l'on puisse aller
vers une société égalitaire. Il est en accord avec Marx sur la lutte des
classes, il pense aussi qu'il y a une lutte constante entre les groupes
sociaux et qu'il il y a toujours une élite qui essaye d'en remplacer une
autre.
Malgré son schéma de hiérarchie sociale très simpliste, il a des réflexions
très intéressantes que l'on doit retenir comme les actions logiques et non
logiques et la rationalité.
Chapitre 5 : Les classes sociales chez Pierre Bourdieu.
Reproduction sociale : les personnes ont tendance à faire parti de la
même classe sociale que leurs parents.
SECTION 1 : L’habitus et les différents types de capitaux. 1. L’habitus
Question de sociologie : « l’habitus, comme le mot le dit c’est ce qu’on a
acquis mais qui s’est incarné de façon durable dans le corps sous forme
de disposition permanente […] L’habitus est pour aller vite un produit des
conditionnements qui tente à reproduire la logique objective des
conditionnements mais en lui faisant subir des transformations. » C’est
quelque chose qu’on a acquis et pas inné, incarné car ça fait partie de
notre corps
Pour Bourdieu les deux capitaux principaux sont le capital économique et
le capital culturel.
Chaque classe sociale possède un habitus social, sa propre façon de voir
le monde et de manger. Dans les classes à fort capital culturel la frontière
entre masculinité et féminité et moins classé dans les classes populaires

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