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Sujet : Selon les paradigmes sociologiques » aliénation et

économique, politique, idéologique. Expliquez en fonction sur les


réalités contemporaines concrètes.

Plan Détaillé
Introduction
I/Définition des concepts
1/paradigme sociologique
2/Aliénation
3/Réalités contemporaines
II/Brève explication du paradigme de l’aliénation
III/Explication de l’aliénation selon les paradigmes sociologiques le plan
politique, économique et idéologique
V/Explication de l’aliénation dans le cadre des réalités contemporaines.
L’aliénation concernant un peuple ou un groupe social, perte
d’autonomie efficacement programmé de sa culture de sa langue et sa
pensée, dépossession de son héritage et de sa culture traditionnelle.
Ainsi, pour les paradigmes sociologiques et plus particulièrement le
paradigme de l’aliénation le ‘’EUX’ ’la domination est économique,
politique et idéologiques. De ce fait, qu’est-ce qu’un paradigme
sociologique et qu’est-ce que l’aliénation ? En nous fondant sur les
réalités contemporaines nous expliquerons ces interrogations.

Le paradigme en sociologique peut être appréhendé comme une idéologie, une


théorie dépendant un auteur ou un groupe d’auteurs. L’aliénation quant-a-elle,
désigne l’exploitation, la domination sans être consciente les réalités
contemporaines, renvoient donc à tout ce que nous vivons au
quotidiennement. En effet, le paradigme de l’aliénation est donc un paradigme
qui met au centre de l’étude le couple aliénation dominante. Il nous présente
deux classes c’est-à-dire la classe populaire exploitée et la classe dominante.
L’aliénation peut être économique, en ce sens que la plus-value c’est-à-dire le
produit du travail de la classe populaire est approprié par la classe dominante
qui décide d’usage de ce qu’elle en fait de ce produit. La classe populaire
produit la plus-value mais n’en détient pas les moyens. Ensuite, cette aliénation
est politique puisque l’Etat est un instrument de domination entre les mains
n’en détient pas les moyens. Ensuite, cette aliénation est politique puisque
l’Etat est un instrument de domination entre les mains de la classe dominante.
Pour Karl Marx, l’Etat n’est rien d’autre que l’expression de la classe
dominante. En fin, elle est idéologique puisque la classe populaire est
culturellement endoctrinée de tel enseigne qu’elle ne suit même pas qu’elle est
aliénée et par conséquent elle ne veut pas se rebeller ainsi, l’aliénation est un
nom savoir, un nom vouloir et un non pouvoir.
En nous fondant sur les réalités contemporaines, nous pouvons voir le
type d’aliénation dans certaine organisation telle que la SODECOTON à
Maroua. Dans cette entreprise, les ouvriers sont constamment entrainés de
produire le diamaor et bien d’autre produit mais les plus-value ne les
appartiennent plus, qu’ils ne détiennent pas les moyens de production. Et en
parlant de l’aliénation politique, il existe des normes des règles qui régissent le
comportement des ouvriers sous peine de sanction. Il faut aussi noter que les
ouvriers sont endoctrinés en ce sens que l’appât de gains ou alors leurs salaires
mensuels les obligent à rester dans leur position de dominé et donc à ne pas se
révolter.
En somme, il a été question pour nous d’expliquer les paradigmes
sociologiques selon l’aliénation économique, politique et idéologique, en
nous fondant sur les réalités contemporaines. Il en ressort de notre
analyse que, cette aliénation est économique puisque la plus-value est
approprié par la classe dominante, elle est politique car les instructions
de domination sont entre les mains de la bourgeoisie l’Etat à travers ses
appareils répressifs punis tout individu qui tentera de se rebeller. Elle est
idéologique car la classe populaire est culturellement endoctrinée.

Sujet 2 : La rupture du consensus ou de la domination sociale détermine le


changement social. Commentez en fondant sur les paradigmes sociologiques.
Le consensus peut être entendu comme le fait de vivre en harmonie tout en
respectant les nornes et des valeurs prescrites. Et la domination ici peut
renvoyer à l’aliénation ou fait d’être exploité à la plus-value par la classe
dominante. Ceci dit, comment la rupture de ce consensus et de cette
domination détermine-t-elle le changement social ? Qui sont les élites qui vont
pousser la classe populaire au soulèvement ? en guise d’hypothèse, ces élites
pourraient être des élites déviantes, révolutionnaire. Nous allons rendre plus
claire se travail en nous fondant sur les paradigmes sociologiques.
Le premier paradigme que nous allons convoquer ici est celui de l’intégration
encore appelé le paradigme de « ON ». Ici le comportement de chaque individu
est déterminé par d’autres individus qui obéissent eux-mêmes et défendent les
normes sociales qui les préexistent. Dans ce paradigme, nous agissons
conformément aux normes pour éviter d’être puni. Dans ce cadre, le
changement peut survenir à deux niveaux :
-D’abord à travers le contact avec d’autres sociétés c’est-à-dire qu’il provient
de l’extérieur. La dynamique de dehors. L’élite copie les manières de penser de
sentir et d’agir des autres sociétés et revient l’imposer chez elle (dans son
payes) à travers le mouvement social.
-En suite, la deuxième source de changement ici provient d’une élite déviante.
Cette dernière pousse la classe populaire à ne pas respecter les règles établies
par la classe dirigeante et la pousse aux soulèvements. C’est ainsi qu’ils
parviendront à renverser cette classe et à éditer de nouvelles normes. Voilà
présenté en quelque sorte comment la rupture du consensus peut entrainer le
changement selon le paradigme de « ON ».
Le second paradigme que nous convoquons est celui de l’aliénation ou le
paradigme de « EUX ». Dans ce paradigme, la domination se produit sur un
triple plan à savoir : économique, politique et idéologique.
-Economique parce que le produit du travail (la plus-value) est pour la plus
grande partie possédé par la classe dominante et la classe populaire ne peut
pas y accéder pour avoir elle aussi les moyens de production. Elle est exploitée
et déterminée par la classe dominante.
-Sur le plan politique, les instruments de domination sont entre les mains de la
bourgeoisie et l’Etat à travers ses appareils répressifs punit tout individu qui
tentera de se rebeller.
-Sur le plan idéologique, la classe populaire est exploitée et qui ne peut pas se
rebeller est culturellement endoctrinée, ce qui la pousse à ne pas vouloir se
rebeller d’une part et d’autres part, elle ne sait même pas qu’elle est exploitée
(conscience fausse). Ici, le changement provient selon Karl Marx à la formation
des sociétés sans classe et sans Etat c’est-à-dire le communisme. Il peut
également provenir d’une élite révolutionnaire professionnelle ou intellectuelle
organique. Cette élite va inciter le peuple aux grèves et provoquer une rupture
de ce couple dominante /aliénation. Et c’est ainsi qu’on pourrait parvenir à un
changement.
En ce qui concerne le paradigme de « MOI » ou de compétition, nous disons
qu’il s’agit ici d’un rationnel qui calcule ou évalue d’abord ses intérêts avant
d’agir. Il cherche également à imposer ses choix aux autres. Dans ce paradigme,
la rupture de cette domination peut provenir d’un acteur qui est à mesure de
décrire la raison des individus.
Pour ce qui est du paradigme de conflit ou encore le paradigme de « NOUS »la
rupture du consensus et la domination s’opère grâce au fait que les individus
agissent collectivement par des mouvements sociaux pour l’intérêt de tout le
monde. Et ces derniers développent des formes de solidarité collective. Au vue
de tout ce qui précède, nous pouvons dire que la rupture du consensus ou de la
domination détermine le changement social.

Sujet 3 : le paradigme du conflit contemporain. Commenté en


mettant en exergue les interaction micro ET Macro sociologique
Dans le souci majeur de dépasser l’opposition classique entre micro et macro
sociologie, plusieurs travaux de sociologue vont être élaboré mettant en
exergue plusieurs paradigme à l’instar de paradigme de conflit ou de « NOUS ».
Dans Ce paradigme la domination s’opère grâce au fait que les individus
agissent collectivement par de mouvement sociaux pour l’intérêt de tout le
monde. Ainsi, posons-nous la question de s’avoir, Dans quelle mesure le
paradigme de conflit concilie les interactions micro et macro sociologique ?
pour répondre à cette question, nous allons nous baser sur le paradigme de
conflit.

Pour ce qui est du paradigme de conflit ou encore le paradigme de « «nous » la


domination s’opère grâce au fait que les individus agissent collectivement par
des mouvements sociaux pour l’intérêt de tout le monde .Et ces dernier
développent des formes de solidarité collective .Ce paradigme de conflit ou
de « nous »se construit sur la critique des trois procèdent .bien que ses
origines soient lointaines puisqu’elle remontent aux travaux de Karl Marx ,son
élaboration conceptuelle est récente :on la trouve dans les œuvres d’Alain
Touraine et de son école (actionnalisme).Pour partisans de ce
paradigme ,l’homme n’est ni un produit du contrôle de son intérêt mais avant
tout, il est capable d’agir collectivement sur la société par les mouvements
sociaux et de s’engager dans des formes de solidarité collective. L’idée sur
laquelle se base le paradigme du conflit peut se résumer à quel énoncé
fondamental :
-la cohésion du tout sociale se maintient par ce que les hommes ont une
capacité d’action sur la société et celle capacité d’action s’appelle l’historicité,
ses orientations fondent le système institutionnel et politique ainsi que
l’organisation sociale.
-cette capacité d’action est détenu par la classe dirigeante qui d’autant plus est
capable d’imposer les orientations de son type d’historicité, que son
mouvement social est plus fort.
-mais cette capacité d’action de la classe dirigeante lui est disputée par la classe
populaire et la capacité offensive de celle-ci est d’autant plus grande que son
mouvement social est plus fort.
-plus les mouvements sociaux des classes sont forts, plus ils s’affrontent, plus
l’historicité d)-Plus les mouvements sociaux des classes sont forts, et plus ils
s’affrontent, plus l’historicité envahit le système social et plus son
fonctionnement est dynamique (plus son système institutionnel et politique est
ouvert ; plus son organisation sociale est intégrée et homogène ; plus la société
est puissante dans les relations internationales).
e) -Plus le fonctionnement du système social est dynamique, plus les mutations
sociales, culturelles, économiques deviennent possibles, car l’innovation
interne est alors stimulée par l’affrontement des mouvements sociaux.
Inversement, moins l’historicité envahit le système social, moins les
mouvements sociaux sont forts, moins le fonctionnement est dynamique, et
plus les sociétés changent par rupture, par l’action politique, ou par l’influence
externe.
f) -Les mutations entraînent le développement, c’est-à-dire le passage de
sociétés à historicité faible (agraire et marchande) à des sociétés à historicité
de plus en plus forte (industrielle et, enfin, post-industrielle).
Chapitre 1 : Le paradigme de l’intégration /consensus (le « ON »)

Ce premier paradigme a été formulé avec la plus grande clarté par E. Durkheim.
En effet, les conduites de chaque individu sont déterminées (donc socialement
contrôlées, normativement orientées) par les autres individus, qui obéissent
eux-mêmes et défendent les normes sociales qui leur préexistent et qui sont
structurées. Donc, chacun obéit aux autres, ou plus précisément, à un autre
généralisé et impersonnel que G. Bajoit (1992) « ON ».
‘’ON’’ ne vole pas, et puisque ‘’on’’ respecte les normes, « je-tu-il » (contrainte,
coercition, détermination) la respecte aussi. Si « je-tu-il » se conforme à la
norme, fait comme ‘’ON’’, il recevra une récompense (approbation des autres,
prestige, pouvoir, argent, sécurité, etc.) mais si « je-tu-il » dévie (déviance) de
la norme, c’est-à-dire se refuse comme « ON », il sera puni (désaveu, blâme,
observation, … jusqu’à la mort). Dès lors, « je-tu-il » a évidemment tendance à
obéir à ‘’ON’’, et il résulte par conséquent l’intégration sociale.
La cohésion du tout, malgré les changements, se maintient par le consensus de
(presque) tous, par la soumission à un contrôle normatif exercé par ‘’ON’’,
c’est-à-dire à la fois par personne et par tous les autres. Les milliers de choses
qu’(ON) fait, ou ne fait pas, forment des ensembles plus ou moins structurés de
normes reposant sur des valeurs constituant des rôles sociaux, et fondant des
statuts.
« ON » est une structure sociale, qui nous préexiste, qui se concrétise dans
l’organisation ou communautés sociales (famille, école, mosquée, église,
village, quartier, milieu de tourisme ou de loisir, nation, etc.), dans lesquels
nous apprenons (socialisation) à nous conduire comme ‘’ON’’ (c’est-à-dire à
intérioriser les normes et les valeurs, à jouer des rôles, à valoriser les statuts).
Les travaux menés par des chercheurs de l’école structuro-fonctionnaliste
anglosaxonne (T. Parsons, R. K. Merton, etc.), mais aussi ceux des
anthropologues, ont significativement contribué à l’enrichissement conceptuel
de ce paradigme.
Deux sources de changement (le plus souvent combinés) sont envisagées : le
contact avec les autres sociétés (la diversité des échanges dont parlait
Durkheim), donc un changement venu de l’extérieur, et l’intervention d’élites
déviantes (les réformateurs). Le plus
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souvent, celles-ci se font le relais interne de nouvelles valeurs et normes


venues du dehors : elles échappent au contrôle de ‘’ON’’, imposent avec plus
ou moins de difficultés de nouveaux modes de vie et finissent par reconstituer
un nouveau ‘’ON’’.
Chapitre 2 : Le paradigme de la compétition (le « MOI »)

Dans ce second paradigme, ce n’est pas ‘’ON’’ qui est au centre de l’histoire,
mais le ‘’MOI’’, l’acteur rationnel. Ce paradigme puise doublement sa source
dans le courant de l’individualisme méthodologique4 et de l’école utilitariste en
économie, qui prend bien entendu l’intérêt dans un sens très restreint, celui
des gains et des coûts économiques.
A la vision d’un homme emprisonné dans la structure du système social et
déterminé par le contrôle des autres, l’école utilitariste oppose celle d’un
individu rationnel, qui cherche à maximiser son intérêt, à imposer ses choix aux
autres. Un individu qui calcule les gains et les coûts qu’il retire de ses
interactions avec les autres, qui se fixe pour objectif d’augmenter ses gains (en
termes de pouvoir, de prestige, d’argent, de sécurité) et de réduire ses coûts,
qui évalue les limites, les contraintes dans lesquelles il est pris, et projette des
stratégies pour les faire reculer, en fonction de l’idée qu’il se fait des effets
probables de ses conduites sur ses gains et ses coûts. Un individu qui, pour
arriver à ses fins, cherche à s’en donner les moyens : « il reste ou il fuit ; il se
tait ou il proteste, il sabote ou il affronte, il participe ou il profite, il agit seul ou
cherche l’appui des autres, il bluffe ou il dit la vérité, il négocie ou se révolte (…)
mais il agit, il est acteur de son histoire personnelle et non un pur produit de la
socialisation. Celle-ci, bien sûr, lui impose des limites, mais il les combat au lieu
de s’y soumettre » (G. Bajoit, 1992 : 26)
Le paradigme du ‘’Moi’’ est bien fondé sur l’idée d’un consensus, mais celui-ci
est très différemment. Chaque acteur sait qu’il ne peut pas imposer aux autres
la totalité de son intérêt, son intransigeance lui serait fatale, car il a besoin des
autres pour réaliser. Un contrat social (J.J. Rousseau) s’établit donc (où chacun
s’engage), pour que les autres respectent son intérêt, à respecter le leur, c’est-
à-dire que les règles du jeu (J.D. Reynaud) sont instituées. A l’intérieur du cadre
de ces règles, chaque acteur négocie, cherche à maximiser ses gains et à
minimiser ses coûts (sans tricher, ou tout au moins sans s’y faire prendre.) ;
entre des intérêts plus ou moins opposés s’établit un compromis que chacun
s’engage à respecter. Toute déviance ou transgression de la règle est
sanctionnée par l’Etat qui détient le monopole de la violence légitime.
4 Cf. M. Weber qui, dans sa sociologie compréhensive, invite en effet à
remonter jusqu’aux motivations de l’individu pour expliquer sa conduite, à
rechercher la rationalité de l’acteur pour comprendre son action. Dans une
telle conception, le changement social est perçu d’une manière toute
différente. Il n’y a plus ici, pour l’humanité, des étapes sur les chemins du
progrès que la raison humaine n’aurait plus qu’à décrypter. Les sociétés
progressent par les compromis entre des intérêts plus ou moins contradictoires
et complémentaires5, une partie des individus et des groupes divers.
Puisque la concurrence, la compétition entre les intérêts individuels est la règle
qui présidera au devenir des sociétés, l’acteur qui a « une bonne idée » (par
exemple celle d’introduire le taylorisme dans son entreprise) pour imposer son
intérêt, force les autres, ou bien à l’imiter, ou bien à disparaître de la scène
économique, politique, militaire, etc. En somme, l’alliage de la compétition et
du compromis est ce qui garantit à la fois la cohésion du système et son
changement. Au-delà des économistes, les auteurs les plus marquants dans ce
courant sont entre autres : R. Boudon ; M. Crozier ; E. Freiberg ; M. Olsen ; E.
Goffman ; A. Hirschman, etc.

Sujet4 : Sociologie dynamique dans une interaction micro-macro


sociologique de George Balandier.
Plan
Introduction
I-Définition des concepts
1-Sociologie
2-Sociologie dynamique
II-La sociologie dynamique : « du dedans »et du « dehors »
1-Dynamique du « dedans »
2-Dynamique du « dehors »
III-La sociologie dynamique dans une interaction macro-micro sociologie de
George Balandier
Conclusion
La sociologie est la science qui étudie les phénomènes sociaux se focalisant sur
relation, les actions et représentations sociale par lesquels constituent les
sociétés. Elle vise à comprendre comment fonctionne les sociétés et leurs
transformations. Selon George Balandier, la sociologie est l’étude des
dynamiques, sociale, expression vivante l’interaction sociale. Quoi consiste la
sociologie dynamique de George Balandier ? Pour répondre à cette
interrogation, nous allons au préalable définir la sociologie, puis la sociologie
dynamique ensuite nous abordons la sociologie dynamique en mettant l’accent
sur les concepts du « dedans »et du « dehors »et en fin montrer comment la
sociologie dynamique, sociale se
La sociologie dans les interactions micro-macro sociologique de George
Balandier née dans un contexte marqué par la décolonisation. L’auteur
s’identifie à une sociologie dite dynamique principalement sur étude de
changement et du devenir des sociétés. Dans son ouvrage intitulé sens et
puissance, l’auteur rompre radicalement avec le paradigme statique qu’a une
représentation statique des sociétés africains « tribales »et qualifier
facilement d’ « anhistorique ».Les études dynamiques ont pour but de corriger
les théories structuralistes, fonctionnalistes et l’ethnologie qui traite certains
sociétés comme étant perpétuellement fixe établies dans un perpétuel présent.
Il s’agit pour George Balandier de restituer à ce type de société une dynamique
permanant la société est définie pour le model de figure qui marque une
coupure par rapport au représentation classique. La démarche de George
Balandier valorise la potentialité de chaque société de déceler tout ce qu’une
société décèle de peu visible et qui permet de comprendre que les formes
visibles ne sont jamais de ce qu’elle parait être, ou ce qu’elle prétendre être.
Cette démarche de l’auteur a pour avantage de mettre en valeur la complexité
très souvent absente dans une perspective unilatérale.

Sujet 5 : En vous fondant sur la problématique de la


sociologie contemporaine montrez comment Norbert Elias opère
la sortie de l’opposition entre l’individu et la société.
Plan
Introduction
I-Définition :
1-Société
2-Individus
II-Norbert Elias :la société des individus
II-La société et individu comme deux entités liées dans interaction macro-micro
sociologique
V-LA notion de configuration chez Elias
Conclusion
La théorie en general et particulièrement en sociologie milite en faveur d’un
raffinement de l’explication des phénomènes sociaux. Pour étudier un
phénomène social le sociologue se réfère à plusieurs théories à savoir :
l’interactionnisme symbolique, le fonctionnalisme, le structuralisme,
l’ethnométhodologie, l’holisme, l’individualisme méthodologique et
l’interdépendance sociale etc. Notre sujet porte sur cette dernière.
A la suite des travaux des « deux pères fondateurs » de la sociologie que sont
Emile Durkheim et MAX WEBER la sociologie moderne reste durablement
traversée par une tension entre les deux approche :l’une holiste qui veut tout
expliquer par les entités collectives et l’autre individualiste qui part de l’action
individuelle pour comprendre la société .Cependant déjà dans la postérité
sociologique il y a eu des tentatives de dépassement de cette opposition
classique, c’est justement dans cette tentative que s’inscrit la théorie de
l’interdépendance sociale de NORBERT ELIAS. Qui entreprend d’élaborer une
théorie qui fonde sa pertinence sur le caractère potentiellement indissociable
de l’individu et la société et donc sur le caractère interdépendance des
individus .la question qu’on se pose est celle de savoir qu’est-ce que
l’interdépendance sociale selon NORBER ELIAS ? et comment ce dernier opère
la sortie de l’opposition entre l’individu et la société ?Pour répondre à ces
interrogations il sera judicieux pour nous de définir l’interdépendance et
montrer la sortie de l’opposition entre l’individu et la société .

L’interdépendance sociale désigne une dépendance entre individu en ce qui


concerne les conséquences de leurs décisions. Elle est une théorie qui fonde sa
pertinence au fait que la société ne puisse être une entité autonome des
individus ni les individus des unités indépendantes de la société et donc sa
conception de la vie sociale et de la réalité sociale est le caractère résolument
et irrévocablement interdépendant des individus.
Ainsi la sortie de l’opposition entre la société et l’individu, la critique de cette
opposition classique entre et société apparait comme un des fils conducteurs
des travaux de NORBERT ELIAS. II propose à cet effet d’utiliser les armes de
l’histoire. Car pour lui la représentation d’un moi séparé extérieur a la société,
telle que nous la connaissons, n’a pas existé à toutes les époques et dans
toutes les sociétés .Ainsi notre propre vision familière notre propre image de
l’homme ne sont apparues qu’assez tardivement dans l’histoire de l’humanité
d’abord lentement et une brève période restreinte des sociétés de l’Antiquité
puis de nouveau à partir de la période que l’on a appelé la renaissance(fin du
XIVe et début du XVIIe) ,dans les sociétés occidentales il va alors esquisser,
dans la société des individu une étude de l’émergence historique d’une
problématique de la conscience de soi et de l’intériorité(comme opposées aux
autres et à l’extériorité)dans la philosophie occidentale avec en particulier le
moment significatif de la pensée de R.DESCARTES et son fameux « je
pense ,donc je suis » mais ,dans une perspective socio-historique ces
constructions philosophiques sont envisagées comme les symptôme de
transformations sociales plus targes d’évolutions des structure de la
personnalité propre à un stade particulier du processus de civilisation
occidentale. Toujours en récurant à la historisation il étudie dans le même
ouvrage ,comme en fonction des époques la représentation de l’identité des
personnes dans la relation au « nous » et au « je » est variable .II note combien
la part prise par le jeu et l’individualisation est posée dans les sociétés
contemporaine dites « développé » ce processus est bien social dans le sens où
il caractérise les structures de la personnalité associées aux types de rapports
entre les hommes dominant aujourd’hui les univers occidentaux .ces
différentes modalité d’investigation nous conduisent à une tentative qui
apparait encore originale le dépassement de l’opposition individu/société dans
le champ des sciences sociales. Ainsi l’individu n’est pas considéré comme
entité extérieure à la société, ni la société comme une entité extérieure aux
individus .et donc la société n’est ni envisagée comme la simple agrégation des
unités individuelles(individualisme m méthodologique) ni comme un ensemble
indépendant des actions individuelles (holisme méthodologique ).l’objet propre
de la sociologie pour NOBERT ELIAS, ce sont les individus interdépendant .c’est
dans cette perspective que les notions d’individus et de société peuvent
retrouver un sens sociologique mais subordonné à la notion d’indépendance :
« le concept d’individus se réfère à des hommes interdépendants mais au
singulier ,et le concept société à des hommes interdépendants mais au
pluriel ».

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