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Ce sont les fondations des formes sociales stables appelées « structures », qui produisent de

l’exclusion et naissent des rapports de production relatifs au capitalisme.


Elles sont envisagées comme les constituants de système (économique, politique, racial,
́ ou de frontières ; elles
patriarcal, etc.) qui s’étendent au-delà des limites d’une communauté
sont « internationales » ( ⇒ cours).
Il s’agit de l’organisation d’un système. Si en termes de structures, on entend parler de
structures de domination, on peut parler des structures économiques puissantes (GAFAM), de
structures de dominations raciales ou de structures de domination de genre (patriarcat).
Ex: anarchisme défend les valeurs d’égalité et de liberté en discréditant les structures de
dominations.
Ensemble de doctrines qui s’imposent à la conscience comme un idéal. Elles peuvent être
individuelles ou sociétales. Elles peuvent se cumuler (politesse + tradition) ou s’exclure
mutuellement (égalité + liberté). Ces valeurs sont généralement liées à la position sociale ou
au corpus idéologique d’un individu.
• Selon Machiavel, elles doivent avant tout servir des intérêts politiques (il faut les
instrumentaliser).
• Selon Damasio (écrivain de science-fiction), elles sont le fer de lance des militants.
• Selon Rousseau, la moralité n’a de sens que si la volonté est libre.
• Selon le baron d’Holbach, les valeurs n’ont pas d’existence propre mais sont soumises à la
fatalité.
• Selon Collon, elles sont dominées par des structures économiques qui les rendent
inopérantes.
• Selon Horkeimer, on peut se détacher de son héritage sociologique de valeurs grâce à la
connaissance et à la compréhension de certains mécanismes.
La lutte pour l’égalité consiste à réduire les inégalités entre les individus.
Cette égalité ne vise pas à annuler les différences, mais à agir sur les inégalités nées de
l’action humaine (Rousseau, 1762).
L’objectif n’est pas de mettre sur un même pied des situations différentes, mais de viser à
s’opposer aux inégalités produites par ces situations.
L’égalité reconnaît d’une part, la différence entre deux situations, d’autre part leur
appartenance à une même communauté.

Exemple : 2 humains sont différents mais appartiennent tous les deux à l’humanité.
Cet idéal ne peut être atteint qu’à l’aide d’une structure extérieure.
Aporie (dissonance insoluble)
Absence d’égalité entre deux situations. Les inégalités sont un problème lorsque deux
situations différentes, mais appartenant à un ensemble commun, subissent un traitement qui
fait défaut à l’une des deux situations. C’est par exemple le cas des personnes en situation de
handicap qui ne seraient pas considérées dans la mise en place d’un bâtiment (on fournit la
même infrastructure à tout le monde, mais pour ces personnes cela pose un problème ⇒
inégalité).
Le capitalisme est un modèle économique et social, un système d’abord économique qui a
permis/encouragé l’établissement d’autres systèmes (politique, racial, patriarcal, …) dont la
principale caractéristique est la séparation entre les détenteurs des moyens de production
(patrons) et les utilisateurs des moyens de production (ouvriers).
Ce système a permis la naissance du concept d’actionnaire (des investisseurs qui récupèrent
la propriété d’une partie des moyens de production). Il est généralement lié au libéralisme
économique, à savoir la liberté totale des marchés, ainsi qu'au droit absolu à la propriété
privée. Dans ce système, chaque acteur économique a intérêt à devenir toujours plus gros, afin
de ne pas perdre sa place.
Ce système force donc ses acteurs à créer des inégalités pour survivre.
Rapport de la cause à son effet.
Action d’exclure quelqu’un/quelque chose d’un ensemble. Dans le cadre du cours, ce concept
est lié à l’égalité, car les victimes d’inégalités sont considérées comme « exclues » du reste du
groupe.
Le problème de ce concept est qu’il ne permet pas de « dénombrer » les exclus, car chaque
exclusion dépend d’un critère, chaque jugement de valeurs dépend des valeurs du juge.
De plus, il existe plusieurs espaces dont on peut être exclus, il est donc difficile de réellement
dénombrer/lister les exclus
Exemple: une femme blanche peut être considérée comme « exclue » du système patriarcal
mais participer au système de domination raciale.
La seule façon de définir l’exclusion dépend du système qui décide ce qu’est l’exclusion
dans son système. (Didier, 2016)
Conception mentale qui permet d’expliquer voire d’anticiper des évènements en suivant un
cadre cohérent clarifié par la théorie en question. Ce cadre hypothétique est défini par un
corpus de valeurs porté mais s’appuis également sur des observations et des preuves, et est
formulée de manière à pouvoir être testée et évaluée.
Il existe de nombreuses théories en politique, qui visent à expliquer comment les
gouvernements et les sociétés fonctionnent, comment les relations entre les États sont
organisées et comment les conflits peuvent être résolus. Les théories politiques peuvent être
basées sur des éléments factuels ou sur des hypothèses et des idéaux, et elles peuvent être
utilisées pour justifier différents types de systèmes politiques ou de politiques publiques.
Pour être valide, une théorie doit être falsifiable.
Une lunette pour voir le monde et l'expliquer, diffère d'une théorie à l'autre.
Une théorie est aussi un prisme modifiant la lecture d’une situation/réalité.
Par exemple : analyser une situation en prenant comme prisme la théorie du genre permettra
une lecture différente des inégalités liées au patriarcat.
Un mouvement politique visant à établir une société égalitaire et juste, où la production et la
distribution des biens et des services sont organisées de manière à répondre aux besoins de
tous les membres de la société, plutôt qu'à la recherche du profit.
Les socialistes sont souvent favorables à l'idée de nationaliser les entreprises (propriété
étatique) et les ressources clés, afin de mettre fin à la domination des intérêts privés et de
garantir que les profits sont réinvestis dans l'intérêt collectif. (propriété collective).
Courant de pensée qui s’oppose à Dieu, à l’État, la nation, ou encore la propriété.
L’objectif de ce courant est de restituer à l’individu la responsabilité de ce qu’il vit et subit.
Les anarchistes placent cette responsabilité sous la condition de la liberté, dont l’individu doit
accepter de se saisir.
Si on pense que ce sont les valeurs qui font notre monde, ce qui apparait en plus gros élément
est la responsabilité ce qui permettrait de garder le contrôle.
Ce courant de pensée tente notamment de concilier égalité et liberté.
Fondamentalement contradictoire si portées jusqu’à leur forme la plus simple, absolue. Sans
contraintes : pas d’égalité, si des contraintes : pas de liberté.
Amélioration des conditions matérielles au sein d’un système donné, notamment par la voie
légale.
L’objectif est que les changements quantitatifs mènent à des changements qualitatifs.
L’objectif n’est pas de changer le système, mais d’uniquement s’attaquer à ses abus. Elles
supposent qu’un changement de la répartition des richesses entraîne un changement de
mode de production.
La réforme s’oppose à la révolution car la révolution (matérialisme) suppose que la loi dépend
du réel, alors que la réforme (= idéalisme) consiste à modifier la loi pour agir sur le réel.
C’est un renversement de l'ordre politique et économique. Souvent envisagé comme
nécessaire en raison de l'irrationalité d'un système qui crée des inégalités extrêmes, comme la
faim dans un monde capable de nourrir bien plus d'individus.
Cette définition contraste avec le concept de réforme, qui implique des changements plus
graduels et moins radicaux au sein du système existant.
La révolution cherche à changer la loi par le réel, par les actions. Là où la réforme cherche à
changer le réel par la loi. La réforme peut être vu comme facteur de mise en place de la
révolution (permet la mise en place de groupes révolutionnaires, de leur donner du courage).
Terme générique désignant un ensemble de pratiques visant « l’actualisation de soi », à savoir
le développement du potentiel des individus.
Vouloir changer le monde en changeant toustes individuellement est contradictoire. Puisqu’en
changeant vous changer la perception de votre condition matérielle, s’adapter sans chercher à
changer matériellement la réalité. Les mouvements et luttes collectives passent donc à la
trappe

Un mode de pensée au service du capitalisme


Être dans l’acceptation, vouloir s’adapter, accepter les réalités matérielles subies correspond
totalement aux attentes du capitalisme.
L’ajustement (personnel) est donc totalement désastreux pour un changement de paradigme.
En favorisant l’acceptation, le développement personnel privilégie les privilégié·es.
Le dév. personnel remet la responsabilité sur l’individu et sa volonté en déresponsabilisant de
facto les politiques, le secteur économique et les systèmes de domination. Cela implique de
rester dans l’émotionnel et l’immédiateté empêche les stratégies à plus long terme et la
rationalité.
La pensée dominante est la pensée portée ou plébiscitée par les dominant·es, mais pas
forcément par la majorité.
Marx & Engels : la pensée dominante est celle des groupes ou classes sociales qui détiennent
le pouvoir et l'influence dans une société.
La pensée dominante peut être le produit d’un consensus sociétal dans un panel donné et
gagner son caractère dominant par la « validation » ou légitimation culturelle, politique,
économique.
Wikipédia : par son fonctionnement collaboratif et ses règles internes, ce site met en évidence
ce qui fait consensus au sein d’une société donnée.
Ensemble des règles qui régissent une collectivité. Elles sont généralement le miroir des
valeurs morales partagées dans la pensée dominante.
Les anarchistes s’opposent à toute forme d’institution (et de pouvoir). Les institutions
possèdent un pouvoir symbolique car elles transmettent des valeurs morales et peuvent donc
perpétuer l’ordre établi Exemple: la valeur de mérite transmise à l’école qui peut permettre de
perpétuer la méritocratie.
Pour les puissants, contrôler les institutions (écoles, médias, lois, …) permet notamment de
contrôler la pensée globale en fournissant un “cadre” dont il est difficile de sortir.
→ Il s’agit donc d’organismes primordiaux dans la perpétuation des structures d'inégalité
en maintenant et en renforçant les normes
Possibilité d’agir sans contrainte, sans dépendre de quelqu’un. L’idéal de liberté est par
nature opposé à l’idéal d’égalité, car ce dernier requiert une action extérieure (cf égalité).
La pensée libertaire conçoit cependant des limites à la liberté, mais sans déléguer ces limites
à un pouvoir dominant (ex: l’État). Les anarchistes estiment que de la liberté totale (absence
de hiérarchie) naît l’égalité.
Etienne de la Boétie estime que « lorsqu’elle est perdue, tous les maux s’en suivent ».
Théoricien Italien du XVe siècle (15), ayant écrit sur l’éthique, la politique et l’histoire. Ses
écrits sont rattachés au courant humaniste. Œuvre notable: “Le Prince”.
Idée à retenir: les morales peuvent être instrumentalisées pour obtenir (ou conserver) le
pouvoir.
Selon lui, il faut savoir ne pas être bon/moral selon la nécessité : « Du vice peut naître la
vertu. » → du vice peuvent naître le bien et la sécurité
Exemple : l’égocentrisme peut permettre de mener une campagne politique à bien, mais n’est
pas bénéfique à l’exercice politique. Pour lui, il est parfois plus important de paraître posséder
une qualité morale, plutôt que de la posséder réellement.
La fin justifie les moyens idée de soumettre ses valeurs morales à ses intérêts. Pour lui il vaut mieux
paraitres les posséder que les posséder réellement.
Dilemme moral qui se conçoit ainsi sous une forme générale : une personne peut effectuer un
geste qui bénéficiera à un groupe de personnes A, mais, ce faisant, nuira à une personne B.
Dans le contexte du cours, le dilemme est utilisé pour illustrer comment des décisions
morales d’un individu peuvent avoir des implications sur les structures d’inégalité et sur la
manière dont cet individu gère cette (ces) confrontation(s).
Ensemble des règles et des valeurs qui orientent et justifient les comportements des individus
dans une société donnée.
Elle peut être considérée comme un système de normes sociales qui détermine ce qui est
considéré comme "bien" ou "mal" dans une société.
Société politique résultant de la fixation, sur un territoire délimité par des frontières, d'un
groupe humain présentant des caractères plus ou moins marqués d'homogénéité culturelle et
régi par un pouvoir institutionnalisé.
Les capitalistes et anarchistes essaient de s’affranchir au maximum de l’État car il réduit nos
libertés. Certaines théories placent plutôt l’État (en tant que pouvoir supérieur / centralisé)
comme source d’égalité.
Fait de posséder en propre ; droit de jouir et de disposer de biens.
Cours : anarchiste contre la propriété sauf Proudhon qui lui n’est pas contre la propriété mais
contre la “propriété de droit”.
Interprétation 1 : Selon lui, propriété = vol, institution de l’injustice.
Interprétation 2 : propriété = clé de la libération et de l’indépendance des petits
propriétaires, facteur de liberté individuelle, arme anarchiste contre l'État (vision
anarchiste).
Force surnaturelle par laquelle, selon certains, tout ce qui arrive est déterminé d'avance.

Selon le Baron d’Holbach (penseur allemand, XVIIIe), le monde moral est soumis à la fatalité
(comme le monde physique).
Pour Collon, il n’y a pas de fatalité du monde moral, mais des structures économiques
puissantes qui rendent inopérantes les valeurs des individus. Ce concept est généralement
synonyme du “destin”.
Une firme multinationale est une société qui dispose de filiales sur au moins deux pays
distincts.
Il s'agit le plus souvent de sociétés avec plusieurs ramifications.
Dans le cours, il lie ce terme avec l’idée que c’est une suite logique du capitalisme car les
entreprises sont obligées de se développer pour ne pas se faire manger et survivre (outre notre
morale).
Principe selon lequel divers acteurs économiques opérant sur un même marché s’opposent et
tentent de prendre le pas les uns sur les autres.
Selon les théories capitalistes, ce principe est à l’avantage du consommateur car il pousse
les acteurs du marché à s’améliorer pour rester concurrentiels.
Selon les analystes communistes (Lénine / Marx), ce principe entraîne surtout les acteurs à
tenter de dominer les autres pour réduire leurs coûts au maximum, notamment en passant par
des fusions/rachats. Ces fusions/rachats sont, selon eux, sources de misère car elles
favorisent des licenciements de masse ou des diminutions des conditions de travail (faire plus,
en étant moins).
Ce principe est nourri par la dimension libre du marché, car elle favorise la possibilité de
nouveaux acteurs qui pourraient prendre le pas sur un acteur établi → ce dernier est obligé de
devenir plus grand pour rester concurrentiel.
Économiste allemand de la fin du XIXe (début XXe), considéré comme l’un des fondateurs de la
sociologie.
Ses travaux abordent notamment le système capitaliste, qui répond selon lui aux impératifs
moraux du protestantisme, une affaire d’individus, de croyance et non le résultat d’un mode
économique.
Si le développement d’un rationalisme économique, nécessaire à l’installation du capitalisme,
dépendait des techniques rationnelles, il dépendait aussi de la faculté des hommes à adopter
certains types de conduite. C'est à ce niveau que l'éthique protestante a joué un rôle.
Apparition au moment de la Réforme (lutte contre l’Etat catholique qui avait le plein pouvoir
avant). Il est à l’origine du libéralisme économique. L’accès à la lecture permet de se libérer du
dogme catholique et des institutions.
Si le développement d’un rationalisme économique, nécessaire à l’installation du capitalisme,
dépendait des techniques rationnelles, il dépendait aussi de la faculté des hommes à adopter
certains types de conduite. C'est à ce niveau que l'éthique protestante a joué un rôle.

Lien avec le capitalisme : Max Weber souligne que certaines branches du protestantisme,
comme le calvinisme, prônaient une éthique du travail acharné, de l'épargne, et de
l'investissement. Ces valeurs étaient en harmonie avec les exigences du capitalisme naissant,
où le succès économique était souvent vu comme un signe de prédestination divine.
Être humain, personne par opposition au groupe, à la société, à la collectivité, à la masse.
Liens : Développement personnel où l’individu est responsable …
Fait de croire (ex : Dieu, Jéhovah).
Adhérer à une idéologie. Relatif aux valeurs
morales car influencées par celles-ci.
Dans le domaine politique, la transition peut se référer à un processus par lequel un pays ou
une région passe d'un régime autoritaire ou totalitaire à une forme de gouvernement plus
démocratique ou libérale.
Cela peut inclure des réformes politiques et économiques, ainsi que des changements dans
les institutions et les structures de pouvoir.
La radicalité est l'état de ce qui est radical, de ce qui est extrême. On parle par exemple de la
radicalité d'une pensée lorsque celle-ci ne tolère aucune exception.
Lorsqu’il est économique, il s’agit d’une évolution du capitalisme au sein de laquelle un
ensemble de cartels (des accords sur prix, quantité, qualité, etc.) dirige les différents
marchés.
Cette évolution naît du principe de croissance et de concurrence qui poussent les acteurs
économiques à vouloir devenir toujours plus gros et dominer toujours plus le marché. Cela
mène à une tendance monopolistique, qui répartit le marché en quelques gros acteurs
économiques formant un cartel qui décide des règles du marché au sein duquel il opère.
Selon certaines théories, cet impérialisme donne naissance aux guerres impérialistes, au
cours desquelles différents acteurs se battent pour des richesses.
Exemple: Guerre en Irak “contre le terrorisme” → pétrol.
Aussi appelée “patriarcat”. Système qui instaure et perpétue une domination du sexe masculin sur le
sexe féminin. Cela peut se traduire par l’invisibilisation du travail des femmes (un homme s’approprie le
travail produit par une femme), par une non-égalité au sein de la loi (droit de vote des femmes absent
avant 1948 ), ou par une présence médiatique plus faible des femmes liées à des stéréotypes. Cette
domination s’accompagne également de rôles “prédestinés” , dont l’imaginaire est reproduit dans nos
représentations communes (exemple: les magazines de jouets qui vendent les dînettes “pour fille” et les
grues “pour garçon”).

Ce système est parfois perpétué de façon inconsciente par les individus , même ceux qui en sont
victimes, voire de façon consciente s’ils sont en accord avec les valeurs de ce système. En désirant ce
système qu’ils considèrent “normal”, ils désirent leur propre domination

Exemples :
- Influenceuses qui vendent l’image de la femme fatale dont le seul objectif est de trouver un homme
assez fort pour la dominer.
- Hommes “pas assez virils” qui acceptent de se faire harceler et travaillent sur eux-mêmes pour s’en
sortir plutôt que de remettre en cause le rôle d’homme fort qu’on leur a assigné).
Notion sociologique qui permet de déterminer un ensemble vaste d'individus partageant
certains critères liés à la position sociale, comme les revenus et la profession, et hiérarchisés.
Ce concept nait dans les théories Marxistes.
Ensemble des avantages et/ou privilèges d’une classe sociale, que le dit groupe tend à vouloir
conserver et protéger.
Les intérêts d’une classe peuvent nuire à ceux d’autres publics.
Des individus d’une classe spécifiques peuvent aller délibérément à l’encontre des intérêts de
leur classe, par exemple : Marx, Engels ou Guevara. Car c’est à leur position de dominants qu’il
est le plus facile d’observer et de témoigner des systèmes d’oppression subis par les
dominé·es.
Elle comprend la social-démocratie, l'écologisme, le radicalisme, le socialisme, le
communisme et certains courants de l'anarchisme.
Cours : Souvent associée à la gauche politique, la valeur « d’égalité » est une notion cruciale
quand il s’agit de défendre des idéaux de justice sociale.
Généralement associé au progressisme (vs la droite conservatrice), au changement de
modèle.
Position idéologique de quelqu'un qui pense qu'il n'y a pas d'absolu, que tout est relatif.
Attention de ne pas avoir un relativisme excessif qui nous ferait considérer que “puisqu’il n’y a
rien à faire, ne faisons rien”.

Sans fausse naïveté, c’est-à-dire sans croire qu’il serait possible de construire dès demain une société
égalitaire, mais sans un relativisme excessif qui nous ferait considérer que « puisqu’il n’y a rien à faire,
ne faisons rien ».
- Et la compétitivité ?
- C’est arriver à être « plus productif » que les autres !
- Comme c’est relatif, c’est un jeu qui ne s’arrête jamais du coup…
Égalité absolue et Égalité relative (tout pareil à tout le monde VS tout ce qu’il faut à tout le monde) (voir
Notion si besoin)
Système économique dans lequel les marchés sont entièrement libres et la propriété
également.
Ce système vise à limiter l’action de l'État, pour que le marché s’auto-régule. Ce système est
généralement lié au capitalisme.
Ensemble de caractères qui distinguent une chose d’une autre. Dans le cadre du cours, ce
terme est lié au concept d’égalité. En effet, l’objectif de l’égalité n’est pas de nier les
différences, mais de combler les inégalités issues des différences.
Cependant, cette égalité ne s’applique que si les deux comparés sont considérés comme
issus d’un même groupe : deux êtres humains peuvent être différents mais issus d’un groupe
commun → On cherche à gommer les inégalités issues de leur différence.
Reconnaissance des différences entre les animaux et les humains. Mais faire partie de la
catégorie des vivants (tous les deux) n’est pas suffisant pour que les deux aient les mêmes
droits.
>< En opposition avec les antispécistes qui reconnaissent les différences ET actent d’une
même appartenance.
Philosophe franco-suisse du 18ème siècle, auteur du « Contrat Social » et du « Discours sur
l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes ».
Une action n’est morale que lorsqu’elle est « libre »,c’est ôter toute moralité à ses actions
que d’ôter toute liberté à sa volonté. (Rousseau, 1797)
Si ce qu’on veut accomplir n’est pas décidé de manière libre, peu importe l’action elle sera
immorale → Responsabilité. Ce sont les valeurs qui doivent guider l’action.
Il fait la distinction entre les différences « naturelles ou physiques », sur lesquelles on ne peut
pas agir, et les inégalités qui « naissent de l’action des humains et persistent grâce à leur
consentement ».

Inégalités ontologiques (injustice naturelle) → nécessitent des actions sur les symptômes
Inégalités causées par l’exploitation → nécessitent des actions sur les causes
Terme est utilisé pour désigner tout ce qui a été socialement construit et est socialement
entretenu. Par opposition aux choses qui préexistaient avant nos sociétés.
Pour qu’un élément s’impose entant que construction sociale, il doit faire l’objet d’un accord
global au sein de la société dans laquelle il évolue. Car la valeur dépend de celle que la société
lui accorde, en dehors de cela il n’en a aucune par nature.
Exemple : l’argent est une construction sociale, c’est des bouts de papiers qu’on a valorisés
entant que monnaie d’échange.
Nous sommes tous identiques et méritons tous le même traitement.
Par exemple, nous méritons tous le même salaire afin d’obtenir une égalité absolue. MAIS cela
n’a pas de sens car nous n’avons pas les mêmes conditions (santé, …) donc cela engendrera
inévitablement l’inégalité.
L’idée est de favoriser une égalité « sur mesure » en fonction des besoins de chacun mais, cela
n’est pas possible car on ne peut savoir ce qui est bon pour une personne.
Par exemple, si un pouvoir central décide qu’en fonction de notre santé on doit gagner un
pourcentage d’argent (admettons qu’une personne en chaise roulante gagne plus) ça ne résout
pas les problèmes liés à l'accessibilité des personnes à mobilité réduite. Ce qui est bon pour
la personne serait plutôt des structures pour se déplacer.
Le salaire est une rémunération périodique versée par un·e employeur·euse à un·e employé·e
en échange de son travail.
Marxisme : le salaire est une expression de l'exploitation de la classe ouvrière. Marx introduit
le concept de plus-value, selon lequel les travailleur·euses sont payé·es moins que la valeur
réelle qu'ils produisent, la différence étant désignée par les capitalistes comme le profit
Capitalisme : reflet de la valeur du travail et de l'offre et de la demande sur le marché du
travail. Il favorise la libre négociation des salaires, soulignant l'autonomie individuelle et la
concurrence.
Libéralisme : liberté totale de la rémunération, les forces du marché doivent principalement
déterminer les salaires.
Communisme : le travail ne serait pas effectué pour un salaire mais pour le bien commun, et
les biens seraient distribués selon les besoins individuels plutôt que par des transactions
monétaires.
Anarchisme : forme d’oppression à supprimer, salaire et marchés doivent disparaitre.
▪ Produit juste ce qu’on consomme, suppression du sur-travail → Proudhon
▪ Rétribution en fonction des capacités et besoins → Kropotkine
▪ Rétribution en fonction du travail effectué → Bakounine
Selon ce concept, on devrait toustes être traîté·es pareillement devant la loi, puisque peu
importe notre nationalité, classe, sexe, genre, etc. on est toustes égaux dans la constitution.
En réalité il y a déjà des impairs dans l’application de ce principe, par des condamnations plus
lourdes sur les personnes de classes populaires et encore plus dans les primo-arrivant·es.
Mais au-delà de ça, être égaux devant la loi ne change pas les failles inégalitaires dans la loi,
c’est donc une égalité dans la loi qu’il faudrait faire aller de pair pour garantir un semblant
d’égalité des droits.
Principe proche du concept d’équité, selon lequel certaines formes d’inégalités peuvent être
créées, pour en compenser d’autres.

On parle notamment de « discrimination positive », qui consiste à apporter un soutien à une


personne/un groupe qui en a besoin, au-delà du soutien apporté à d’autres. Ce principe
permet de favoriser la mixité sociale mais pose une question :
L’égalité des chances réduit-elle vraiment les inégalités, ou en fait-elle des institutions?
L’intérêt de les gérer, c’est pour institutionaliser celles-ci. Si on le fait c’est parce qu’on veut les
garder, on veut les gérer et non les combattre.
Concept de droit définissant un traitement égal pour tous les citoyen·ens aux yeux de la loi.
Selon ce concept, on devrait toustes être traîté·es pareillement devant la loi, puisque peu
importe notre nationalité, classe, sexe, genre, etc. on est toustes égaux dans la constitution.
Mais être égaux devant la loi ne change pas les failles inégalitaires dans la loi.
L’égalité devant la loi n’a aucun intérêt sans une égalité dans la loi.

Chaque citoyen·ne est censé·e respecter la loi de la même façon, pourtant devant la loi on
constate que tout le monde n’est pas jugé de la même façon (exemple : des accords
financiers) → Inégalité devant la loi
La nécessité d’une égalité devant la loi est certes une évidence, mais elle est tout à fait
insuffisante.
État de fait d’une législation qui présente des textes imposant une égalité de traitement de
toustes les individus, que ces textes de loi s’opposent aux grands mécanismes inégalitaires.

Exemples
Si les hommes et les femmes sont égaux devant la loi, mais que les femmes n’ont pas le droit
de voter, iels ne sont pas égaux dans la loi.

Les inégalités dans la loi sont celles imposées clairement par la loi, par exemple le droit de
vote des migrants n’existe pas, la loi présente donc une inégalité dans la loi.
Si les migrants peuvent voter dans la loi, mais qu’ils n’auraient pas accès aux bureaux de vote,
on observera alors une inégalité devant la loi.
La discrimination positive est une inégalité mise en place sciemment pour chercher à
palier d’autres inégalités.
Elle peut se traduire par des quotas de minorités prioritaires ou des places réservées à
certains pans de la société.
Ce type d’aménagement peut sembler porter une lutte égalitaire, mais en mettant en place ce
genre de dispositifs, on institutionnalise les discriminations initiales, traduisant une envie de
les garder, de les gérer plutôt que de les combattre.

Lien avec la charité : renforce aussi les inégalités car on maintient les victimes dans leur
position sociale mais on les aide pour éviter qu’elles empruntent des chemins insurrectionnels
→ Ces deux concepts sont incapables de remettre en question le mécanisme structurel de
domination, ils l’entretiennent.
Action de donner au plus nécessiteux·ses, d’apparence acte de bonté, la charité est un moyen
de libérer de la pression et d’éviter l’explosion.
En donnant juste ce qu’il faut pour améliorer une situation, sans la régler totalement, on
s’assure que la situation d’inégalité restera exactement la même et que les victimes ne
tenteront pas d’insurrection (tout en restant bloquées dans leur situation).
La charité est incapable de remettre en cause tout mécanisme structurel de domination,
seulement de réguler des situations reconnues comme inégalitaires.
Théorie selon laquelle les revenus des plus riches permettent d’augmenter la richesse de tout
le monde, car ils seront réinjectés dans l’économie. Cette vision assume donc les inégalités.
Cette théorie a notamment été critiquée par Jean Ziegler (homme politique et sociologue
suisse), qui remarque que les revenus des plus riches ont comme caractéristique de ne pas
être réinjectés dans l’économie réelle, et de toute manière passer un certain cap c’est
impossible de dépenser tout ce qu’on gagne.
Dans le cadre du cours, la motivation est présentée comme un argument en faveur des
inégalités.
Être dans une position désavantageuse donnerait la motivation de chercher à s’élever, à
travailler plus, à travailler mieux, à être plus compétitif·ve.
Système politique qui vise à exercer un contrôle absolu par différents moyens : restriction de la
liberté d’expression, système de surveillance, contrôle des médias.
S’il est associé à un régime autoritaire ou dictatorial, alors l’ensemble des pouvoirs réside
dans les mains d’un seul individu.
Locution latine pour désigner un procédé rhétorique consistant à disqualifier un adversaire ou
ses arguments en le comparant à Staline, marche aussi avec Adolf Hitler.
Dans le cadre du cours, elle est présentée comme prétexte pour disqualifier la recherche
d’égalités. Expliquant en étant trop « égalitaires » on finirait par devenir « totalitaires »
Exemple : les citoyen·nes sous l’URSS de Staline pouvaient recevoir des logements
gratuitement [ou presque] adaptés à leur situation
Système qui s'organise lui-même.
On pourrait croire que c'est une solution pour créer des égalités mais on observe que ça
construit de la bureaucratisation, qui annihile l’auto-organisation.
→ Forme d'égalité dans les processus organisationnels, mais co-construire les règles d'une
entreprise implique qu'on s'y soumet par après. Et ce sans rien dire puisqu'on était dans le
processus de construction de celles-ci.
Charité spontanée des individus, des fonds privés et des entreprises.
Selon le libertarianisme → La solidarité volontaire serait plus efficace qu’une égalité imposée
par l’état ou les décisionnaires.

Critiques :
▪ Si la solidarité volontaire était suffisante, elle aurait déjà réglé le problème des inégalités
passées
▪ Elle implique de laisser les individus « riches » décider de qui devrait être « sauvé·e », des
critères et des modalités de ce choix (Ex. Quel SDF mérite votre argent)
▪ La solidarité volontaire, en se faisant passer pour de la philanthropie, occulte ses « vraies
raisons », souvent axées sur le business et le marketing
Le libertarianisme est un mouvement de pensée politique et social qui prône que les
humains possèdent un ensemble de droits et libertés fondamentales, qui ne doivent pas
être limitées par un état censeur ou dominateur.
Son objectif est de limiter les obligations sociales imposées à l’individu.

Dans le cadre de l’égalité, ce courant de pensée estime que la solidarité volontaire est plus
efficace que l’égalité imposée par une autorité.
Dans le cadre du capitalisme, ils prônent un capitalisme dérégulé et un marché totalement
libéré des obligations étatiques (anarcho-capitalisme).
Dans le but de parvenir à une société qui respecte au maximum la liberté individuelle et
plus particulièrement la propriété privée.
Ensemble des opérations médiatiques destinées à recueillir de l'argent auprès du public à des
fins caritatives.
Situation de précarité dans laquelle un·e individu ne dispose pas des moyens financiers
suffisants pour subvenir à ses besoins de base.

La pauvreté peut être relative, c'est-à-dire qu'elle peut être définie en comparant le niveau de
vie de la personne à celui de la population de son pays ou de sa région.

La pauvreté est à remettre dans un contexte


Exemple : à la préhistoire, les chasseurs-écureuils n’étaient pas pauvres pourtant ils n’avaient pas de smartphone. De
nos jours ne pas avoir de GSM peut être lié à la pauvreté.

Bernard Friot (sociologue français) a théorisé l’idée d’un salaire à vie, versé par l’État et non
sujet à évolution individuelle pour remédier à la pauvreté.
Le surtravail est la partie du travail effectué par un salarié qui dépasse le travail nécessaire
pour produire une valeur équivalente à son salaire.
Selon Marx c’est ce que le patron vole aux travailleurs pour constituer son profit, son capital.
Exemple : s’il faut 5h pour être rentable, le patron fera travailler l’ouvrier 7h pour gagner 2h de profit.
La répartition des richesses et des ressources, considérée comme un moyen de corriger les
inégalités engendrées par le système capitaliste.
Quasiment toujours par le moyen d’une intervention étatique dans le processus.
Gain, avantage financier que l'on retire d'une chose ou d'une activité.
Une des manières de maximiser le profit est de réduire les coûts → esprit capitaliste (faire plus,
avec moins).
Propriété possédée pour faire du profit et non pour juste être rentable. L’objectif est
d’engendrer un maximum d’argent.
La propriété lucrative privée s’oppose à la propriété étatique (par l’État) mais également à la
propriété collective (non étatique), comme souhaitée par les anarchistes.
Concept théorisé par Bernard Friot (sociologue français), l’idée d’un salaire à vie, versé par
l’État et non sujet à évolution individuelle pour remédier à la pauvreté. Ce salaire n’est donc
pas influencé par la profession ni par les qualifications.

Évidemment, ceci ne s’envisage que si les entreprises n’ont pas pour mission de « dégager de
la plus-value ». Le principe même de salaire à vie est incompatible avec le capitalisme.

Dans un tel système, Friot suggère différents barèmes, de 1500€ à 6000€, en fonction des
qualifications du/de la travailleur·euse […] Voilà un exemple d’une fourchette d’inégalités
acceptables
Une fusion d’entreprise est la fusion de leurs patrimoines afin d’aboutit sur une entreprise plus
importante, plus puissante.
Ces fusions sont un résultat direct de la compétitivité imposée par le système capitaliste, ces
fusions sont plus positives pour les acteurs dominants.
Impact social : Bien qu’une fusion implique généralement que les entreprises d'origine
cessent d'exister en tant qu'entités séparées et combinent leurs ressources, leur personnel, et
leurs opérations. Ces fusions peuvent s’accompagnent de conséquences sociales sur les
employé·es (départs à la retraite anticipés, licenciement, relocalisation, etc.)
Lien avec impérialisme : les fusions mènent vers une position monopolistique et
potentiellement impérialiste.
Conséquence naturelle du système concurrentiel instauré par le capitalisme.
Les acteurs ayant pour objectif de toujours croître et se racheter entre eux pour rester
concurrentiels, ils tendent naturellement à créer un groupement monopoliste sur leur marché.

Selon Lénine, cette tendance monopoliste n’est qu’une étape parmi d’autres étapes du
mécanisme capitaliste. Ce principe nécessite une régulation externe, même si cela va à
l’encontre des principes du marché libre.
Cette régulation permet d’assurer la longévité du modèle libéralisme/capitaliste en empêchant
toute situation de monopole. Le risque “ultime” serait une situation de monopole commun à
tous les marchés et détenu par un seul acteur privé.
Le marché libre est un marché régulé, mais non réglementé.
N’importe quel acteur peut rejoindre le marché, racheter un autre, se développer sur un autre
marché, choisir ses prix, … Aucune (ou presque) instance ne dicte les lois de ce marché.
Exceptions: autorités de régulation du marché/de la concurrence (éviter le monopole qui
“casse” la liberté de marché).
→ Prix convenu entre vendeur et acheteur + pas de contraintes ni de tromperie entre les
parties.
Sur un plan économique, la demande désigne la quantité d’un produit ou d’un service
demandé par les individus à un niveau de prix donné.

Cette demande s’articule avec l’offre pour former la “loi de l’offre et la demande”, principe
fondamental de l’économie.
Si la demande est élevée, de nombreuses entreprises vont chercher à la combler et l’offre va
augmenter, généralement jusqu’à dépasser la demande. Le marché va ensuite se réguler à
coup de fusions, rachats ou faillites. Petit à petit, le marché se monopolise, même si de
nouveaux acteurs peuvent apparaître.
Sur un plan économique, l’offre représente le panel d’acquisition présent pour combler une
demande.
Cette offre s’articule avec la demande pour former la “loi de l’offre et la demande”, principe
fondamental de l’économie. Elle explique l’implantation d’entreprise afin de répondre à une
demande.
Le concept de développement uniforme des entreprises développé par Lénine apparait dans
sa critique du système capitaliste.
Lors du partage de quelque type de richesse ou de ressource, il est impossible d’observer un
partage égal puisqu’il sera dirigé par les plus puissants acteurs, les entreprises les plus
puissantes. Ce développement différent engendre des rapports de force à cause de la
concurrence entre les entreprises.
Si on parle des marchés, la concentration caractérise les marchés dans lesquels des acteurs
dominants se sont imposés dans une position monopolistique qui est peu sujette à évolution
par des accords, dits « cartels » (sur le prix, qualité, nombre, etc.)
Cette concentration apparait notamment au travers de mécanismes comme les
fusions/rachats d’autres entreprises, qui sont inhérentes au système de concurrence
capitaliste.
Révolutionnaire et théoricien économique Russe du XXe siècle, défenseur du communisme.
Défenseur des idées marxistes (cf théorie marxiste-léniniste), opposé au capitalisme et à la
propriété privée (dans les grandes lignes). Pour une dictature du prolétaire.

Le capitalisme est caractérisé par la domination de groupements monopolistes constitués


par les plus gros entrepreneurs.
Développement uniforme des entreprises impossible dans un système capitaliste, le
partage des ressources repose uniquement sur la force des participant·es (économique,
financière, militaire), ce qui résulte en un partage inégal et basé sur la force.
La concurrence entre quelques dizaines d'entreprises géantes mène à des ententes, à des
cartels, et à la formation de monopoles qui résulte sur l’installation d’un impérialisme.
L’idée de régulation n’est pas de bloquer le libre marché mais de le rendre décent afin
d’assurer sa longévité.
Cela se traduit notamment par l’interdiction de certains rachats pour éviter les monopoles.
Exemple : rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft
Toute petite entreprise. En Belgique, TPE (20 employés) et PME sont fortement taxées,
contrairement aux grosses entreprises (paradis fiscal).
Entreprise de moins de 500 employés.
En Belgique les PME et TPE (entreprise de moins de 20 salariés) sont très taxées alors que les
grosses entreprises non (paradis fiscal).
Petite et jeune entreprise proposant une idée originale, qui est amenée, d’avance, à devenir
des fusions-acquisitions de plus grosses entreprises
Fusionner ou être racheté = réussir, c’est donc un parfait produit pour le système capitaliste.
Action d’exploiter quelqu’un ou quelque chose, action d’abuser à son profit.

Dans le cadre du capitalisme, on parle d’exploitation des moyens de productions humains


(ouvriers, force de travail) et/ou naturels (lieux, ressources, animaux, …).
L’exploitation de ressources est le système principal d’enrichissement dans le domaine
capitaliste. Pour rester compétitives et augmenter leur production, les entreprises cherchent à
exploiter au mieux les ressources à leur disposition, ou à trouver de nouvelles ressources à
exploiter (produire plus, sur base de moins).
Cela donne lieu à des concepts comme la flexibilité, la délocalisation, …
Dans le cadre économique, fait pour une entreprise de s’attaquer à un nouveau marché, à un
nouveau produit.
La diversification permet à un acteur puissant d’un domaine (en train de construire un
monopole) de s’étendre à un autre domaine, en vue de construire un monopole sur tous les
domaines.
Les deux domaines ne doivent pas forcément avoir un rapport entre eux : l’objectif est
uniquement de grossir, de devenir plus productif et plus compétitif.
Exemples : Auchan qui a acheté Décathlon /ou/ Elon Musk Tesla + Twitter, cas particulier car Twitter est un média ⇒
s’apparente plus à un contrôle des institutions / un combat contre la « pensée dominante ».
Monopole qui naît de la loi, parce que le marché n’est justement pas libre.
Il n’a pas besoin de sa battre pour conserver sa position et, par conséquent, ne doit pas
chercher à faire du profit. Il est censé appartenir au public, donc représenter les intérêts de
tous.
Personne ou institution ayant investi dans une société en achetant des « parts » de la propriété
de cette société.
En échange, elle reçoit des dividendes de la part de cette entreprise.
En système capitaliste, les actionnaires sont les réels détenteurs de l’entreprise, celle-ci doit
donc agir dans leur intérêt.
Selon Marx, la richesse des actionnaires s’explique au moins par le surtravail (un travail non
payé par le patron, sur lequel ce dernier réalise un profit, qui est donc récupéré par les
actionnaires sous formes de dividendes).
Un licenciement, c'est lorsque une entreprise décide de mettre fin au contrat de travail d’un·e
employé·e.
Le licenciement peut être un procédé de réduction des coûts dans une logique capitaliste
d’optimisation, d’augmentation du rendement.
Des licenciements massifs sont des conséquences sociales lorsqu’une fusion-acquisition
d’une entreprise a lieu.
Chaque licenciement est une pression sur les employé·es restant·es qui devront assumer,
temporairement ou non, la charge de travail de leurs précédent·es collègues

En Belgique, la mise en place de « l’exclusion du chômage » accentue encore plus les


inégalités dues à ce genre de pratique. Il s’agit d’une politique antisociale pour tenter de
diminuer le chômage, d’abord la dégressivité du chômage puis l’exclusion.
Le départ à la retraite consiste à arrêter de travailler pour un employeur une fois que l’on a
atteint un certain âge.
Le départ à la retraite anticipé est une des conséquences sociales d’une fusion/rachat entre
deux entreprises. Les départs à la retraite « naturels » sont aussi un moyen, pour une
entreprise qui vient de fusionner, de limiter les coûts en ne remplaçant pas les salariés qui ont
quitté l’entreprise (on fait plus, avec moins).
C’est une pression sur les travailleur·euses restant·es.

« Fin du chantage à l’emploi » - Bernard Friot


Inactivité forcée due au manque de travail, d'emploi accessibles.
Le chômage est favorable au capitalisme car il y a beaucoup de main d'œuvre dispo +
augmentation pression pour les employés toujours présents + justification des diminutions de
salaire (si pas content c’est ciao).
La flexibilité est une attente des employeurs vis-à-vis de leurs employé·es.
Cette flexibilité est permise par le chômage, moyen de pression sur les ouvriers en leur
rappelant que d’autres attendent leurs places.
Derrière ce mot on entend plutôt plus de docilité : travail de nuit, horaire décalé, libre à
n’importe quel moment, ...
Mise en place de robots à la place de l’homme pour effectuer des tâches répétitives (dans
l’industrie principalement).

Les robots font ce pourquoi ils ont été programmés, donc :


1.Ils n’ajoutent pas de valeur, puisque les objets contiennent une quantité de travail humain
2.Ils ne peuvent pas être “exploités” (ou le sont déjà totalement, donc aucune différence)
3.Seuls les humains peuvent être exploités puisque l’exploitation est toujours relative.
Proposition de loi visant à réduire le temps de travail.
Cette réduction ne veut pas forcément dire une diminution de la charge de travail des
employé·es. Par exemple 4 jours à 10h restent 40h par semaine.
En réalité, la réduction du temps de travail n’est proposée uniquement dans le but
d’augmenter la flexibilité des travailleurs.
Ensemble de cotisations et taxes supportées par les salariés et les employeurs, versées
par ces derniers.
C’est une forme de salaire indirect que l’employeur paye à l’État en échange des services
publics et aides sociales dont ses employé·es peuvent bénéficier.
Pays dont les taxes sur les entreprises / sociétés sont particulièrement faibles, attirant ainsi de
nombreux investisseurs ou entreprises.
Action de délocaliser, de changer le lieu d’implantation.
Dans le cadre du capitalisme, consiste généralement à déplacer son entreprise/son lieu de
production, dans un pays dont les lois sociales sont plus laxistes, afin de diminuer les coûts
de production.
C’est à cause de ce phénomène que la Chine (voir l’Asie) est appelée « l’Atelier du monde ».
Ce concept est également utilisé comme un moyen de pression sur les employés et/ou les
États pour limiter les réformes sociales
« On va pas taxer les super profits, ils vont délocaliser ! »
Entrée dans un pays, une région, de personnes qui vivaient à l'extérieur et qui viennent s'y
établir, y chercher un emploi. Cette immigration peut avoir de nombreuses causes: sociales,
culturelles, politiques (guerre), familiales, …
Pour le grand capital (patrons), elle permet d’avoir une main d’œuvre peu chère (immigrés
non légaux / en situation de précarité).
Elle devient un problème quand cette main d’œuvre demande des droits sociaux (salaire
décent, …) ⇒ Utilisation d’une rhétorique d’extrême droite (xénophobie) pour monter les
citoyens contre les immigrés et ne pas devoir défendre leurs intérêts (on se débarrasse de la
main d’œuvre “cheap” quand elle demande des conditions décentes).
Tant que les classes sociales basses s’opposent à l’immigration, le grand capital est tranquille
puisqu’il peut continuer son roulement.
Le racisme est une classification hiérarchique des êtres humains selon des caractéristiques
physiques ou ethniques.
Le racisme est une méthode qui est alimentée par les “gros patrons” leur permettant de
diviser pour mieux régner. Ainsi, en leur [aux personnes exploitées] trouvant un ennemi
commun, ils éviteront de déranger les “gros patrons”.
Besoins minimums en alimentation, habillement et logement de tout être
humain.
Diminution délibérée de la dure de vie d’un produit pour en augmenter le taux de
remplacement.
Ce concept s’intègre dans la critique du capitalisme et plus particulièrement dans la critique
de la concurrence.
Les cartels, en économie, désignent des accords entre les principaux acteurs en position
monopolistique ; à propos des prix, de la qualité, de la quantité, etc. visant à s’assurer la
dominance et rendre impossible la naissance de nouveaux concurrents.
Le matérialisme dialectique est l'emploi, dans la pensée marxiste, de la méthode dialectique
pour analyser la réalité à travers le prisme du matérialisme.
Le matérialisme dialectique de Marx (qui s’oppose à celui de Hegel) considère que ce sont les
conditions matérielles d'existence des hommes (en particulier leur place dans les rapports de
production) qui déterminent leur conscience et non l'inverse. // cours : "ce qui semble être
une contradiction se résout quand on en comprend les causes fondamentales."

-> Analyser la réalité par le biais du matérialisme ( = compréhension et action de notre société,
analyse des origines et effets des idées). Nos idéologies sont le résultat de nos conditions de
vie, et pas l’inverse.
//
Selon Marx, la dialectique est une méthode de pensée et d'analyse qui met l'accent sur les
contradictions, les changements et les processus dans la société.
Organisation fondée sur l'esclavage, càd faisant travailler des individus contre leur gré et
sans rémunération ou alors substantiellement insuffisante.
L’esclavage est le pire système, puis vient le servage, puis les ouvrier (cela ne veut pas dire
que la condition ouvrière soit bonne ou désirable).

Selon Marx certains ouvriers étaient esclaves au profit des actionnaires, car le surtravail est
du travail non payé.
Nouvelle forme de colonialisme qui impose la domination économique à une ancienne colonie
devenue indépendante.
« l’Afrique sans la France, c’est une voiture sans chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est
une voiture sans carburant » - Omar Bongo
Le néocolonialisme est opposé à la notion de partenariat.
Ce concept est né de l’objectif de faire plus de profit, dans une logique capitaliste.
(Portes tournantes en français) C’est une expression qui décrit un phénomène où des
employés passent entre des rôles de législateur/régulateur et des postes dans le secteur privé
concerné par ses décisions.
Par exemple : Barroso ex-Président de la Commission 47 européenne passé chez Goldman
Sachs.
Méthode manipulatrice plus ou moins subtile d’un groupe spécifique pour obtenir des
décisions qui vont dans le sens de ses intérêts en faisant jouer son pouvoir et son influence.
Le produit intérieur brut, vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et
publics, sur un territoire national pendant une période donnée.

Cours : « ils [les capitalistes] pensent qu’une augmentation de la production profite


nécessairement à tout le monde. »
Ce modèle de calcul ne prend pas en compte la répartition des richesses au sein du pays ( →
idéal de croissance infinie).
Objectif des entreprises qui consiste à faire plus, avec moins (exemple: plus de voitures, avec
moins d’ouvriers).
Concept découlant de la compétitivité, imposée par le capitalisme.
Objectif des entreprises qui consiste à être plus productif que les autres, vendre plus, à de
meilleurs prix, plus vite.
Mesure de contrainte prise à l'encontre d'un pays, interdisant l'exportation de certaines
marchandises. Né comme une sanction, comme un moyen de pression

Embargo de Cuba → Arme économique utilisée par les USA pour contrer la guérilla de Che
Guevara (et Fidel Castro) et maintenir leur emprise sur le pays.
Embargo Russe → Pour punir les Russes de l’invasion Ukrainienne.
Organisation économique et sociale désignant un système articulé autour d’un Seigneur
et de serfs qui travaillent pour lui.
Les serfs ont une relation de dépendance vis-à-vis du seigneur dont ils ne sont pas la
propriété. Ils doivent travailler une terre qui n’est pas la leur, au profit du seigneur, mais
pourront jouir d’une partie de la récolte.
Le servage est “mieux” que l’esclavage, au même titre que le capitalisme est “mieux” que
le servage. D’où l’importance de porter un regard sur l’histoire pour se rappeler des progrès,
voire d’où l’on vient.
La conférence de Berlin (1885) est un événement au cours duquel les grandes puissances
européennes du XIXe siècle ont organisé le partage et la division de l’Afrique.
Cette conférence a été organisée par l’Allemagne qui se sentait lésée de ne pas avoir eu de
colonies. Selon certains analystes, cette conférence serait l’une des causes de la 1ère guerre
mondiale.
Caractère de ce qui peut être falsifié, détourné, faussé, rendu inopérant.
Dans le cadre des théories abordées au cours : désigne la possibilité pour une théorie d’être
démontrée comme inopérante, comme fausse.

La théorie "marxiste-léniniste" est falsifiable si un gouvernement parvient à l’aide de réforme


à changer le modèle capitaliste d’un pays. Alors qu’eux soutiennent qu’il faut passer par la
révolution
⇒ Elle est falsifiable, car on peut imaginer une situation qui la rend inutile / erronée.
Schisme ou renversement des structures et institutions sociales, politiques et/ou
économiques. Qui conduit à un changement substantiel de politique.
Elle se caractérise par le renversement d'un régime ou d'un système de gouvernement et
son remplacement par un autre.
Exemple : La Révolution française, qui a renversé la monarchie et établi une république, est un
exemple classique de révolution politique,

La révolution est à la fois une pratique et un programme. En s’opposant de façon frontale aux
structures en place, elle nécessite une forme de contrainte, et donc implique un exercice de la
violence. À ne pas confondre avec la révolte (refus d’obéir), l’insurrection (soulèvement) et la
guérilla (mode d’action).
La révolution sociale est plus qu’un changement politique, elle inclut des transformations
profondes et globales dans la structure sociale et dans les institutions. La pensée
dominante s’en retrouve alors souvent changée, modifiée.
Exemple : La Révolution bolchevique (1917), elle a changé la structure sociale de la société
(au revoir le Tsar) et instauré de nouvelles idéologies socialistes et communistes (changement
de pensée dominante).

Généralement considérée comme un événement brusque et soudain. Comme un déclic,


basculement entre un avant et un après.
Peut impliquer des formes de violence comme elle s’oppose de manière frontale aux
structures mise en place. S’appuie théoriquement sur les travaux et engagements de Marx,
Engels et leurs successeurs.
Refus d’obéir, action hostile à l’égard d’une autorité.
À ne pas mélanger avec révolution et insurrection.
Soulèvement en vue de renverser le pouvoir établi.
Ne pas confondre avec révolte ou révolution. Insurrection = ponctuel + renverser directement
le pouvoir.
(distinguer insurrection & révolte)
Forme de guerre opposant généralement des bandes armées à une armée régulière,
mobiles et flexibles pratiquant une guerre de harcèlement et d'embuscades menée par des
unités irrégulières ou des troupes de partisans, sans ligne de front.
Notamment utilisé pour désigner la Guérilla Cubaine de Che Guevara.

Objectif du Che → montrer aux soldats ennemis que la cause est juste et qu’ils peuvent les
rejoindre + diriger la violence vers les responsables en faisant passer l’ennemi pour le véritable
problème (soigner les blessés, lutter contre l’analphabétisme, …).
Usage de la force à l’encontre d’autrui ou de quelque chose.

Égalité : la volonté d’égalité peut justifier l’utilisation de la violence. (expliquer le conflit


d’intérêts entre valeurs).
Anarchisme, Proudhon : La violence est souvent rattachée aux anarchistes qui sèment le
désordre. Or, cette idée est tronquée. Proudhon, profond anarchiste, se définit comme un “ami
de l’ordre” (contradictoire par rapport au sens commun de l’anarchisme).
Rosa Luxembourg est une militante socialiste et communiste, et une théoricienne marxiste
polonaise (Empire de Russie).
Avec Proudhon → tout en partageant l'objectif de l'abolition du capitalisme, elle croyait à
l'importance d'un parti révolutionnaire, contrairement à l'approche plus anarchiste de
Proudhon.
Avec Marx → elle critiquait la centralisation du pouvoir dans le parti communiste (ce que Marx
porte), préférant une révolution plus démocratique et spontanée. Elle soutenait l'idée que
l'impérialisme était inhérent au capitalisme.
Avec le Che → nécessité d'une révolution pour renverser le capitalisme. MAIS Guevara croyait
en la guérilla et en la lutte armée, tandis que Luxemburg mettait l'accent sur la grève de masse
et le soulèvement des travailleurs.
Avec Lénine → soutient que la liberté est essentielle pour le développement du socialisme,
tandis que Lénine était plus enclin à sacrifier certaines libertés au nom de l'efficacité de la
révolution.
Révolutionnaire argentin du XXe siècle. Classe moyenne, grand lecteur, asthmatique, grand
esprit d’analyse, attaché à ses principes.
Selon lui « cela vaut la peine de mourir sur une plage à l’étranger pour un idéal pur ».
Politisé au travers de l’expérience de la misère et des coups d’État des US → anticapitaliste et
anti-impérialiste.
Ami des frères Castro (Fidel et Raul) rencontrés au Mexique. Préparent ensemble une
révolution pour renverser Batista, dictateur de Cuba (soutenu par les USA).
Peu politisé dans sa jeunesse et même au début de « l’âge adulte »
Communauté paysanne.

Poussés par les inégalités qu’ils subissaient, les paysans anglais ont tenté de prendre Londres
lors de la « La révolte des paysans » en 1381.
Cette révolte était menée en partie par Wat Tyler, un artisan mais aussi par le prêtre John Ball,
c’est donc ici aussi quelqu’un qui n’est pas membre de la classe opprimée qui va servir
d’acteur à la conscientisation (comme Marx)
Ouvriers en bande organisée.
Ces mouvements ont souvent comme objectif d’obtenir pkys de droits et des meilleures
conditions de travail et/ou de vie → Grèves.

Révolution industrielle : Les bourgeois exploitent les ouvriers (condition de travail et de vie
minables). Marx et Engels permettent la création de mouvements politiques et sociaux.
Dictateur de Cuba contre lequel Che Guevara et Fidel Castro ont lutté.
Installé par les USA, protège les multinationales, torture/assasinats/…, misère paysanne et
terrains possédés par des états-uniens. Liens avec mafia et drogues (bordel / casino des USA).
Il complote pour faire assassiner Castro, puis fuit à Miami pendant la Guérilla.
Homme politique cubain et révolutionnaire. Il a aidé à renverser le pouvoir aux côtés de
Che Guevara et est l’un des principaux dirigeants de la Révolution Cubaine.

Il a dirigé Cuba en 1959. Le régime cubain instaure progressivement un régime marxiste,


communiste.
Fait de résister, de s’opposer à une force.

Che Guevara → La révolution, la guérilla, la révolte, la révolution, l’insurrection.


Ces quatre derniers termes sont des formes de résistance envers un pouvoir en place.

Révolution et réforme → la Révolution s’oppose (résiste) au pouvoir en place, la réforme


l’investit pour le changer de l’intérieur.
Action de quitter l’armée sans autorisation, de déserter.

Che Guevara → Il a dû faire face aux désertions pendant la Guérilla Cubaine. C’est un
problème lié aux révolutions en général (dangers, combat contre l’ordre établi, peur, …)
Le recrutement était donc primordial pour que la révolution ne tombe pas à l'eau.
Action de recruter, d’embrigader ou d’embaucher quelqu’un.

Che Guevara → Dans le cadre de la guérilla le recrutement est primordial pour faire face aux
désertions et aux pertes humaines.
De plus, ce recrutement est tourné vers les habitants de Cuba ou vers les soldats ennemis, car
il permet d’impliquer le peuple et de renverser les rapports de force. L’objectif est de constituer
une force armée plus imposante que l’adversaire, mais également de s’attirer les faveurs de
l’opinion publique et de solidifier son pouvoir symbolique.
Action collective qui consiste en un arrêt de travail des salariés d’une entreprise ou d’un
secteur économique.
C’est le principal outil de pression des ouvriers sur les patrons / les détenteurs d’une
entreprise.
La grève fonctionne quand les pertes du patronat sont plus élevées que ce que les employés
demandent. Un problème des grèves actuelles peut provenir de l’opinion publique: si la grève
dérange les citoyens, ils ont généralement tendance à se plaindre des grévistes et non des
patrons (manipulation médiatique et influence des institutions héritées du capitalisme)
Cette vision est défendue par des politiques/grands patrons, car tant que les salariés se
battent entre eux, les patrons sont tranquilles.
Action clandestine de destruction (parfois violente) visant à rendre inutilisable un matériel
ou une installation (civile ou militaire).

C’est une forme de violence qui discrédite généralement toute forme d’organisation de
résistance, car elle impacte directement les citoyens (comparable à la grève).
Réorganisation de la structure agraire d'un espace (généralement à l'échelle d'un État).
La plupart des réformes agraires poursuivent un objectif d’optimisation et/ou de redistribution
du foncier agricole.

Che Guevara → on confisque les terres, on ne peut plus vendre qu’à l’État, seuls les Cubains
peuvent acheter et les élevages reviennent à l’état. En gros, tous les biens appartiennent à
l’Etat.
Fidel Castro → la nationalisation complète de l'industrie y compris les terres agricoles
Lénine → confiscation des terres agricoles des nobles pour les donner aux paysans qui les
travaillaient. De plus la vente et l'achat de terres agricoles furent interdits pour promouvoir une
agriculture basée sur de petites unités gérées par des paysans (marché non libre)
Transfert d’une propriété privée à l’Etat, des moyens de production privés à la collectivité
nationale (s'oppose à privatisation).

Fidel Castro → la nationalisation complète de l'industrie y compris les terres agricoles


Lénine → confiscation des terres agricoles des nobles pour les nationaliser et ensuite les
redistribuer équitablement (recherche d’égalité foncière) aux paysans qui les travaillaient. De
plus la vente et l'achat de terres agricoles furent interdits pour promouvoir une agriculture
basée sur de petites unités gérées par des paysans (marché non libre)
Un système de gestion de l'économie dans lequel les décisions sur la production, la
distribution et l'utilisation des ressources sont prises de manière centralisée, généralement
par l'État ou par une autre institution centrale.

Anarchistes ou communistes → planifier les besoins pour supprimer le surtravail, production


de produit selon les besoins qui seront vendus au « prix juste ».
Staline → les plans quinquennaux sont des éléments clés de planification. Ils fixaient des
objectifs spécifiques pour la production dans divers secteurs de l'économie, visant à
industrialiser rapidement le pays et à développer sa base industrielle.
Anticapitalisme → Cette approche visait à éliminer les fluctuations du marché capitaliste et à
assurer une distribution équitable des ressources.
Aussi transition personnelle ou développement personnel, fait référence à un processus par
lequel une personne modifie ou transforme sa façon de penser, de se comporter ou de vivre sa
vie.
Cela peut inclure des changements dans les croyances, les valeurs, les comportements ou les
habitudes de vie, et peut être motivé par des raisons personnelles ou professionnelles.

Développement personnel → suggère que l’on transforme le monde, en se transformant.


Le rapport de causalité n’est pas juste : en changeant à se changer on remet la faute sur soi et
pas sur les modèles et institutions, on sert le capitalisme et son emprise.
Crise qui se produit au cours de la vie d’un individu. Cette crise concerne généralement un
questionnement autour du sens de la vie, du but de leur existence ou de leurs valeurs.

Le développement personnel a généralement pour rôle de solutionner une crise existentielle


en apportant un sens aux individus (démarche au service du capitalisme) (voir Dev. Personnel)
Approche en philosophie qui met l'accent sur la prédominance des idées et des valeurs dans
l'explication de la réalité. Ce sont les idées, les valeurs qui guident le réel.
Marx & le matérialisme → ce sont les conditions matérielles et économiques qui déterminent
le réel. Les idées ne peuvent pas se passer d’actions matérielles, sous peine de n’avoir aucune
valeur (les actes peuvent se passer d’idées).
Développement personnel → L’important est donc de travailler sur les représentations des
choses = Accepter le monde tel qu’il est en l’interprétant différemment = Absence de lutte
sociale. (voir Dev. Personnel)
Approche en philosophie qui met l'accent sur la prédominance des conditions matérielles
et économiques sur la définition du réel.
Les idées ne peuvent pas se passer d’actions matérielles, sous peine de n’avoir aucune valeur
(les actes peuvent se passer d’idées).

À ne pas confondre avec le matérialisme commun, être attaché aux choses matérielles, à la
possession.
Image, figure, symbole qui appelle une idée ou un phénomène.
Les représentations sont indépendantes de la réalité matérielle vécue.

Exemples : un ouvrier « pleinement conscient » d’être exploité n’en est pas moins
magiquement exploité par le simple fait d’en être conscient.
Exemples : on a examen, on étudie 2 jours avant ; on a pleinement conscience qu’on est dans
la merde. Mais ça ne change rien à notre situation, pourtant on le sait.

Hors sujet : Les représentations sociales sont une forme de connaissance, biaisées et
influencées culturellement puisque socialement construite, pas scientifiquement. Bien
souvent, elles sont héritées de notre éducation, de notre culture, des médias et de nos
expériences parfois parcellaires
Événements au cours desquels certains groupes sociaux cherchent à modifier
l’organisation de la société en fonction de leurs idéaux.
Le rapport liant bourgeoisie et prolétariat est « dialectique » - c-à-d contradictoire. Si les 2
classes ont besoin d’une de l’autre, leurs intérêts sont opposés.
→ La bourgeoisie a intérêt à exploiter au maximum les prolétaires, et les prolétaires ont intérêt à
être le moins possible exploités. Marx nommera ce rapport contradictoire « lutte des
classes »
Emploi de formules, de mots visant à produire un effet sur la réalité.
C’est un concept lié à l’idéalisme philosophique et à l’épistémologie, le langage fabrique la
réalité.
Marx → s’oppose à ce concept, selon lui les actes précèdent les idées (Matérialisme
philosophique)
Pierre-Joseph Proudhon est considéré comme l'un des pères fondateurs de l'anarchisme du
XIXème siècle.
Proudhon est présenté comme un penseur critique du capitalisme et de la propriété privée, qui
a proposé la propriété collective des moyens de production comme une alternative visant à
réduire les inégalités économiques et à promouvoir une plus grande égalité.
Il est également connu pour sa célèbre maxime « La propriété, c'est le vol », qui exprime sa
critique de la propriété privée et de l'accumulation de richesses par une minorité au détriment
de la majorité.
Il a également proposé des formes d'organisation économique basées sur la coopération et la
solidarité, plutôt que sur la concurrence et l'exploitation.
Un autre père fondateur de l’anarchisme, Mikhaïl Bakounine est un penseur politique et social
russe du XIXe siècle.
Il a développé une critique radicale de l'État, qu'il considérait comme une institution
oppressive qui maintenait les inégalités économiques et sociales. Il a proposé l'abolition de
l'État et de toutes les formes de domination et de hiérarchie, ainsi que la création d'une société
basée sur la liberté et l'égalité.
En ce qui concerne l'économie, Bakounine a proposé la collectivisation des moyens de
production et la gestion collective de l'économie, plutôt que la propriété privée et la
concurrence.
Il a également proposé des formes d'organisation économique basées sur la coopération et la
solidarité, plutôt que sur la concurrence et l'exploitation.
Aussi père fondateur, Piotr Kropotkine, penseur politique et social russe du XIXè siècle
propose des formes d'organisation sociale et économique basées sur la liberté, l'égalité et la
coopération.
Il donne une vision de l'anarchisme basée sur le concept de « communisme libertaire », dans
lequel la propriété collective des moyens de production et la coopération volontaire
remplacent la propriété privée et la compétition.
Contrairement à Bakounine et Proudhon, Kropotkine a mis l'accent sur l'égalité au-dessus de
la liberté, soutenant que la liberté sans égalité ne serait qu'illusion.
Il a également proposé des formes d'organisation économique basées sur la planification et la
satisfaction des besoins, plutôt que sur le marché et la concurrence.
Proudhon Bakounine Kropotkine

État Sans état Sans état Sans état

Religion Sans religion Sans religion Sans religion

Contre le capital Contre le capital Contre le capital


Capital
privé privé privé
Propriété moyens
Collective Collective Collective
de production
Propriété du produit
Privée Privée Collective
de la prod.

Valeurs Liberté prime Liberté = égalité Égalité prime

Place de l’humain Individu Agrégat Communauté

Selon ses capacités


Force de travail Sans exploitation Selon son travail
et besoins
Organisation Échange au prix Accumulation sans
Planification
économique juste centralisat°
La propriété des moyens de production fait référence au contrôle et à la possession des
ressources et des équipements nécessaires à la production de biens et de services dans
une économie.
La propriété des produits de la production fait référence à la possession et au contrôle
des biens et des services qui sont créés à partir des moyens de production.

La question de la propriété des produits de la production est étroitement liée à la répartition


des richesses, à la justice économique et à la manière dont les biens et les services sont
utilisés et partagés au sein d'une société.
Ensemble de croyances, de pratiques et de rituels qui sont liés à l'existence de forces
surnaturelles ou divines, à la spiritualité et à la moralité.
Les religions peuvent inclure des croyances en un ou plusieurs dieux, des enseignements
sacrés, des traditions, des rituels et des codes moraux qui guident la vie des adeptes.
L'argent ou les actifs financiers qui sont investis dans le but de générer des revenus ou des
profits. Le capital peut prendre différentes formes, telles que l'argent liquide, les biens
immobiliers, les équipements, les stocks, etc.

Dans le contexte du capitalisme, il est souvent associé à la propriété des moyens de


production. Le contrôle et l'accumulation du capital sont des éléments centraux du système
économique capitaliste, et ils influencent les relations de pouvoir et les inégalités sociales
Caractéristique d’un bien à satisfaire un besoin concret d’un individu.
Certains biens ne subissent pas de modifications et ne peuvent être échangés. Ils n’ont qu’une
“valeur d’usage”. Par exemple, l’air n’a qu’une valeur d’usage, aucune valeur d’échange.

Cette notion est distincte de la valeur d'échange, qui se réfère à la capacité d'un bien ou d'un
service à être échangé contre d'autres biens ou services sur un marché.

La valeur d'usage est donc liée à l'utilité directe que les biens ou les services procurent à
ceux qui les utilisent, indépendamment de leur valeur sur le marché.
La capacité d'un bien ou d'un service à être échangé contre d'autres biens ou services sur
un marché.
En d'autres termes, la valeur d'échange d'un bien ou d'un service est déterminée par la
quantité d'autres biens ou services qu'il peut acheter ou échanger sur un marché.
La valeur d'échange est donc liée à la valeur monétaire ou marchande d'un bien ou d'un
service, qui est déterminée par l'offre et la demande sur le marché.
Ensemble matériel et culturel qui se transmet d’un individu ou d’une entité à une autre, défini
via un lien, par exemple de filiation.

Selon Kropotkine → Un bien dont l’usage n’est plus garanti revient à la collectivité et son usage
est accordé à une autre personne, qui n'est pas nécessairement un descendant direct du
précédent bénéficiaire.
L’héritage est alors lié à la transmission collective des biens et à la redistribution des
ressources au sein de la société, plutôt qu'à une transmission individuelle de la propriété.
Démarche intellectuelle qui consiste à organiser et structurer la réflexion sur des questions
philosophiques.
Cela implique de définir clairement les objectifs de la réflexion, d'identifier les idées clés à
explorer, et de déterminer la manière dont on abordera ces idées. En d'autres termes, c'est
établir un plan ou une stratégie pour mener une enquête philosophique, en définissant les
étapes et les concepts à considérer.
Cette approche permet d'apporter de la clarté et de la rigueur à la pensée philosophique,
facilitant ainsi la compréhension et l'analyse des questions fondamentales liées à la nature de
la réalité, de la connaissance, de la morale, etc.
Somme de l’activité physique et mentale réalisée par les êtres humains pour produire un
bien ou un service.
La plupart des biens dont on a besoin ont été produits. Ils ont subi une série de modifications.
Ils “cachent” une grande quantité de “travail humain”.
État de fait, notamment relevé par Marx, dans lequel la mesure du travail ne se fait plus
par rapport au produit réalisé, ni à l’utilité de celui-ci, mais par le temps total investi dans
sa réalisation.
Chaque marchandise contient alors une certaine quantité moyenne de temps de travail
humain nécessaire pour la produire.
Ainsi, le temps de travail socialement nécessaire pour produire une marchandise permet de
la comparer à d'autres marchandises. Cette comparabilité des marchandises est assurée par
le temps de travail nécessaire pour les produire. L'argent, en tant qu'équivalent universel,
traduit concrètement ce temps de travail abstrait contenu dans une marchandise.
Ainsi, l'argent permet d'établir des échanges entre différentes marchandises en fonction de la
quantité de temps de travail qu'elles contiennent.
Dans une conception Marxiste de l’économie, elle se réfère à la quantité de temps de
travail moyen requis pour produire une marchandise donnée dans une société donnée.
C'est le temps de travail qui est considéré comme nécessaire pour produire un bien, ni trop
court ni trop long, afin de répondre aux besoins de la société. Cette mesure permet de
comparer les différents types de travail humain dans la production de marchandises.
Cette mesure était utilisée par Marx pour désigner la quantité de travail volée par le
patronat, tout ce qui excédait le prix estimé par cette moyenne.
Outil de mesure et de conservation de la valeur universel qui est un moyen légal d'échange des
biens évitant de devoir passer par le troc.
Il facilite l'échange des biens et services dans l'économie en permettant de comparer les
marchandises entre elles et de les échanger contre de l'argent.

Selon Marx → Au sein des systèmes capitalistes, l’argent représente un équivalent universel
qui traduit de manière concrète et échangeable un temps de travail "abstrait" contenu dans
une marchandise.
La formule qui résume le processus d'échange dans le système économique.
Cela signifie qu'une marchandise (M) est échangée contre de l'argent (A), puis cet argent est
utilisé pour acquérir une autre marchandise (M).
C'est le processus par lequel l'argent devient un équivalent universel permettant d'accéder à
différentes marchandises en traduisant le temps de travail abstrait contenu dans celles-ci.

M – A = vente
A – M = achat

C’est encore un concept de la critique du capitalisme de notre bon Marxou bebou


Organisation des outils et acteurs dans une production, le mode de production détermine
alors comment les biens sont produits, par qui, avec quels moyens et pendant combien de
temps.

Différents modes de production peuvent exister, tels que : l'esclavagisme, le servage ou le


capitalisme..
L'aliénation peut être définie comme un processus par lequel les individus perdent le contrôle
sur leur propre vie et sur les produits de leur travail, ce qui les conduit à se sentir étrangers à
eux-mêmes et à leur propre potentiel.

Selon Marx, dans le capitalisme → le régime capitalisme a imposé une division du travail,
chaque travailleur n’est plus unique acteur dans une processus de production qu’iel contrôle,
mais devient rouage dans un processus. Il est alors dépossédé de cette souveraineté sur son
ouvrage. Cette dépossession est appelée l’aliénation du travailleur par Marx.
État autoritaire ou religion → ces formes de domination restreignent la liberté des individus et
les éloignent de leur plein potentiel, contribuant ainsi aux inégalités sociales et économiques.
Dans le système capitaliste, fragmentation de processus complexes en une série de tâches
simples qui seront alors individualisées.
Cette simplification des travaux à l’échelle individuelle s’inscrit dans une logique capitaliste
qui permet d’opérer avec de la main d’œuvre peu qualifiée et facilement remplaçable, plutôt
que des artisans qualifiés.
Exemples : Remplacer un bon menuisier est compliqué, mais remplacer un ouvrier qui scie,
un ouvrier qui cloue, un ouvrier qui ponce et un ouvrier qui poli, c’est simple.

Selon Marx → cette division du travail est une dépossession du processus de production qu’il
qualifie d’aliénation.
Terme issu de la pensée Marxiste désignant les individus qui n’ont rien d’autre à vendre
que leur force de travail [à la bourgeoisie].

Le mode de production capitaliste met en présence les propriétaires des moyens de


production, les “bourgeois”, qui achètent pour un certain temps, la “force de travail” de celleux
qui n’ont qu’elle [la force de travail], les “prolétaires”.
Terme issu de la pensée Marxiste désignant les individus possédant les moyens de
production. Ces individus détiennent le pouvoir économique et contrôlent les entreprises et
les industries. Ils tirent leurs revenus des profits générés par leur capital.
La bourgeoisie a besoin des prolétaires, qui n'ont que leur force de travail, pour produire les
marchandises et les services nécessaires. Ainsi, il existe une interdépendance entre la
bourgeoisie et les prolétaires dans le système capitaliste.

Le mode de production capitaliste met en présence les propriétaires des moyens de


production, les “bourgeois”, qui achètent pour un certain temps, la “force de travail” de celleux
qui n’ont qu’elle [la force de travail], les “prolétaires”.
Capacité d'une personne à utiliser son énergie physique et mentale pour effectuer des
tâches et produire des biens ou des services.

Dans le système capitaliste → La force de travail est considérée comme une ressource
essentielle, les travailleurs la vendent en échange d'un salaire.
La force de travail est une composante clé de la relation d'exploitation entre les travailleurs
et les propriétaires, car elle est utilisée pour générer des profits pour les propriétaires.
Selon Marx, dans un système capitaliste, la bourgeoisie cherche à exploiter le plus possible
les prolétaires, les ouvriers quant à eux chercheront à être le moins exploités possible. Cette
exploitation du prolétariat nait par le vol du temps de travail, le surtravail.
Le rapport liant ces deux classes sociales est donc dialectique, c’est ce rapport
contradictoire que Marx appellera la Lutte des classes.

L'objectif de la lutte des classes est de renverser le système capitaliste et de créer une
société plus égalitaire, dans laquelle les moyens de production seraient collectivement
possédés et contrôlés par les travailleurs eux-mêmes.
Concept exprimé par Marx selon lequel un processus de production est assumé par une
masse d’individu de manière socialisée, non plus individualisée.
La division du travail renvoie à la fragmentation du travail, qui peut conduire à l'aliénation. En
revanche, le travail socialisé fait référence à l'interdépendance et à la coopération dans la
production, une caractéristique du mode de production capitaliste qui, selon Marx, contient
en elle-même les germes d'une organisation socialiste future de la société.
Dans le système capitaliste, cette capacité du travail socialisé est exploitée par les
capitalistes qui exigent des travailleur·euses de travailler un temps supplémentaire, ou plus
rapidement afin de générer des profits pour les propriétaires des moyens de production.

Travail socialisé : on s’entraide toustes mais personne n’est cantonné·e à une tâche précise et
répétitive (= divsion du travail)
Formule symbolisant le processus par lequel l'argent est initialement investi pour acheter des
marchandises (M), puis ces marchandises sont vendues pour obtenir de l'argent.
A-M'-A met en évidence le rôle de l'argent en tant que capital investi dans le but de réaliser un
profit.
Là où M-A-M symbolise le cycle capitaliste d’argent réinvesti, le A-M’-A peut représenter :
- le comportement du/de la consommateur·trice, qui achète, consomme, rachète.
- le rôle de l'argent en tant que capital investi dans le but de réaliser un profit.
Exemple : un fond spéculatif, qui achète des parts d’une entreprise qui coule pour les revendre ensuite, la
marchandise n’est qu’un levier de rentabilité.

C’est encore un concept de la critique du capitalisme de notre bon Marxou bebou

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