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ATTENTION : CE COURS EST INCOMPLET !!!

Mardi, le 06 Novembre 2018

Institutions Politiques : Cours 1


Les institutions sont des structures sociales stabilisées dans le temps qui contribuent à la régulation
des rapports sociaux. Ce sont les mécanismes essentiels pour comprendre la cohésion des groupes
sociaux. C’est pourquoi il n’y a pas de société sans institutions et donc pas de société sans
institutions politiques que celles-ci soient codifiées (formelles) ou pas. Et donc, l’Etat, l’église,
l’armée, la police, le parlement, les codes de la route, le mariage, les rites de politesse etc. car c’est
via les institutions que les rapports sont régulés.
1- Le concept polysémique et problématique du terme “INSTITUTION“
Nous avons là un concept polysémique et problématique ………….. mais qui semble extrêmement
large
Hervé Dumez : article « qu’est-ce qu’un concept ? »

Mercredi, le 21 Novembre 2018


Hervé Dumez : le triangle conceptuel simple d’Ogden et Richards (1923)
Dénomination – Compréhension - Extension
Compréhension [Définir] : établir avec précision, restituer, déterminer la spécificité et la teneur
d’un concept / isoler / séparer.
Extension : recouvre les cas où la définition du concept est valide / cas empiriques auxquels les
définitions vont s’appliquer. Il n’y pas …

Séance 2
 Les « Capabilité » d’Amartya Sen comme « liberté positive » : liberté complète d’accomplir ce
que l’on désire.
 La gouvernementalité de Foucault : gestion concrète des gouvernements ;
 « monopole de la violence symbolique légitime » chez Pierre Bourdieu
 « monopole de la violence physique légitime » de Max Weber
 « étirement conceptuel » (« conceptual stretching ») Giovanni Sartori

1190 : premier usage du mot institution retrouvé dans les sermons de Saint Bernard (usage
religieux)
Dénomination (Trésor de la Langue Française (TLF))
Etymologie : Emprunt au latin institutio. 3 sens :
1. Disposition, arrangement
2. Formation, instruction, éducation
3. Principe, méthode, système, doctrine
………………………………………………………………………………………………….
Compréhension : 2 grandes directions
Processus – résultats ……sens au pluriel (structure d’organisation sociale et politique)
L’extension
Définition [cas empiriques]
_Action d’instituer [en parlant d’une chose]
_L’organisation [institué par les hommes]
_L’ensemble des structures politiques et sociales établies par la loi ou la coutume [
_éduquer,

Les usages diversifiés


L’institution en sociologie
 Marcel Mauss et Emile Durkheim
 Durkheim, les règles de la méthode sociologique (préface à la 2e éd. 1894) : la sociologie
est « la science des institutions, de leur genèse et de leur fonctionnement ».
Composantes essentielles de la science sociale, les armatures, les piliers de la vie collective qui
assurent sa cohésion et réalisent son intégration et fondent sa pérennité. Elles sont donc dotées
d’une consistance propre, détachées des volontés qui les ont fait naître, installées dans la … et
imposent leurs lois aux membres de la société. Les institutions sont donc les solutions
permanentes à des problèmes permanents…

L’institution en science juridique


[Institution –idée d’œuvre ou d’entreprise—réalise et dure juridiquement dans un milieu social—
for la réalisation _ pouvoir s’organise et lui procure des organes---production de manifestation de
communion entre les intéressés –-dirigés par les organes du pouvoir et réglées par des procédures]
MDS_Maurice Hauriou (1856-1929) --- « La théorie de l’institution et de la fondation (essai de
vitalisme social) », 1925.
L’institution consiste en un « système d’équilibres de pouvoirs et de consentements construit
autour d’une idée ».

Mardi, le 27 Novembre 2018


Les éléments constitutifs de l’institution
Hauriou, « la théorie de l’institution et de la fondation (essai de vitalisme social) »1925.
Hauriou va distinguer deux types d’institutions : les institutions vivantes, de nature corporative qui
tendent à la personnification morale, qu’il appelle aussi institution-personne, institution-corps ;
ensuite, il identifie des institutions-choses ou des instituions « inertes », qui elles, sont dépourvues
d’autonomie et prennent naissance au sein des institutions vivantes.
Seules les institutions « vivantes » comportent les trois éléments de sa définition. Dans les
institutions-choses, il n’y a ni pouvoir organisé, ni manifestation de communion. Les institutions
vivantes, elles, sont l’objet d’un processus d’incorporation et d’un processus de personnification.
Ce double processus d’incorporation et de personnification permet à l’institution de former
« corps » et d’acquérir une individualité objective ainsi qu’une communauté effective « une
personne ».
………………………………………………………………………………………………………
Ce droit institutionnel comprend un droit « statutaire » par lequel l’institution s’organise et
définit ses équilibres internes et un droit « disciplinaire » par lequel elle impose les disciplines
nécessaires à ses membres.

L’approche politiste ou politologique des institutions :


Une institution politique pour la science politique : c’est la rencontre de trois éléments à savoir
l’institué ou l’objet, l’institutionnalisation ou le processus et l’instituant ou les acteurs.
Mardi, le 08 Janvier 2018

La boîte noire des institutions selon la science politique


Les politistes insistent sur le fait que…….. (cf. en haut)

Nous sommes invités à considérer la vie politique comme une étude politique par-delà les règles
de droit qui la régissent. Ce qui conduit à « déborder le droit constitutionnel et à englober dans
l’étude non seulement les institutions officielles de l’Etat mais encore d’autres instituions
(partis, collectivités locales, pouvoirs sociaux) qui interprètent avec les institutions politiques.
C’est ce qui permet d’appréhender le régime politique qui est lui-même indissociable d’un
ensemble plus large qu’est le système politique (structures socio-économiques, idéologies
religieuses systèmes de valeurs etc.) c’est donc l’ensemble du paysage institutionnel que la
science politique tente de dresser. »
Georges VEDEL & HAURRIOU
***
« Le programme de la sociologie des institutions pourrait être décrit à partir d’une double
entrée : d’une part, il s’agit de faire revenir dans l’analyse les acteurs et leurs pratiques, des
conjonctures, des interactions, des manières historiquement situées de penser, de calculer et
d’agir. Et sans doute, d’accomplir une partie du travail puisqu’il s’agit également de penser
l’autonomisation des institutions et leur existence en tant que choses détachées des pratiques
et des significations qui les ont réalisées. » Cette vision conduit à s’intéresser à la théorie de
l’institutionnalisation de Berger et Luck Mann. Pour ces derniers, l’institutionnalisation est le
fait de donner à quelque chose (réalité sociale) un caractère permanent ; c’est un processus
ternaire :
_le premier temps dans l’institutionnalisation est l’extériorisation par lequel les institutions se
détachent des individus qui les ont fait naitre.
_le deuxième temps est celui de l’objectivation par lequel les institutions acquièrent l’apparence
d’une réalité objective
_le troisième temps, l’intériorisation au terme duquel les institutions sont incorporées au
véhicule (vécu) de chacun.
***
3 séquences pour répondre à la question « A quoi servent les institutions ? »
Séquence 1 : les mécanismes de construction de l’institution qui se fait à travers l’étude des
processus de codification et de formalisation (Chapitre 1)
Séquence 2 : conduit à étudier les usages des institutions qui traduisent la consolidation et
l’incorporation des règles (Chapitre 2)
Séquence 3 : s’intéresser au processus de redéfinition ou d’abrogation des institutions
(Chapitre 3)
Synthèse

Chapitre 1 : Comment naissent les institutions ? / Les processus de


codification et de formalisation
« La majeure partie des institutions sociales nous sont léguées toutes faites par les générations
antérieures ; nous n’avons pris aucune part à leur formation ». DURHEIM
Delphine Du… comme beaucoup d’autres institutions, celles qui constituent les régimes politiques
contemporains se caractérisent par l’anonymat de leurs origines.
Si cette pression est importante, c’est parce que selon Bourdieu « Si l’institution instituée fait en
effet oublier, elle est issue d’une longue série d’actes et d’institutions et se présente avec
toutes les apparences du naturel. C’est pourquoi, il n’est sans doute pas d’instruments de
rupture plus puissants que la reconstruction de sa genèse : en faisant resurgir les conflits et
les confrontations des premiers commencements et du même pour les possibles écartés, elle
réactualise la possibilité qu’il en ait été autrement. »
Mardi, le 22 Janvier 2019

A la question pourquoi naissent ou émergent les institutions politiques, une


première réponse de la science politique consiste à soutenir que :
_les institutions politiques sont des dispositifs de coordination de l’action. Elles sont une condition
essentielle du jeu politique car elles permettent de fonder un accord sur les règles, accord sans
lequel, il ne peut y avoir de jeu. Les Institutions Politiques sont donc des instruments de régulation
de la compétition politique.
Cette perspective est largement dominée par les théories du choix rationnel (TCR), un courant très
récent en science sociale né dans les années 60 aux USA. La TCR repose sur l’idée que l’action
collective comme toute action humaine s’explique par des stratégies d’individus cherchant à
maximiser leur intérêt individuel / personnel. L’homme serait un être égoïste constamment à la
recherche d’utilité personnel. Ce modèle de l’homo-économécus postule que l’action collective
est un phénomène plutôt rare (la stratégie rationnelle consiste à chercher le ticket gratuit). Ainsi,
l’action collective exige non seulement un intérêt collectif mais aussi et surtout des incitations
positives et/ou négatives. Dans la perspective de la TCR donc, les institutions politiques sont donc
le produit d’un accord volontairement passé entre des acteurs cherchant à régler leur coopération
au mieux de leurs intérêts respectifs. Les Théoriciens du choix rationnel considèrent en effet, que
la création des institutions politiques est une réponse aux problèmes suivant : Comment les
individus qui poursuivent des intérêts contradictoires peuvent-ils surmonter les inévitables
problèmes de leur action collective pour s’engager dans une coopération bénéfique pour tous ? La
réponse nous est donnée par Yves SCHEMEIL en ces termes : « seule l’institution garantit que des
règles du jeu seront élaborées et respectées. Elle assure l’échange d’information sur les intentions,
l’identité et les ressources respectives des acteurs. Ces deux processus ont de grands avantages :
ils limitent les affrontements ouverts voire les conflits armés et ils encadrent les façons de faire de
la politique dans les limites acceptables. »
_La fin du 20ème siècle a vu le passage de nombreux régimes autoritaires vers la démocratie d’abord
en Europe du sud dans les années 70 puis en Amérique latine dans les années 80 et en Europe de
l’est et en Afrique dans les années 90. Dans le champ scientifique, cela s’est traduit par le
développement d’une nouvelle discipline : la transitologie qui a pour ambition de construire une
théorie générale des transitions démocratiques et qui offre une occasion unique, exceptionnelle
d’étudier la mort des institutions politiques autoritaires et l’arrivée des institutions politiques
démocratiques. Ces Institutions Politiques Démocratiques émergent dans des « conjonctures
critiques » qui sont des situations de grande fluidité politique où sous l’effet de « mobilisation
multisectorielle », les accords stabilisés entre groupes sociaux sont invalidés et la relative
autonomie des différents secteurs de l’activité sociale est compromise. Dans sa sociologie des
crises politiques (1986), Michel DAUBRI conçoit en effet la société comme formée d’une
multitude de secteurs, inexplicablement enchevêtrés et simultanément plus ou moins autonomes
les uns par rapport aux autres. Des crises engendrent cependant, un phénomène de
« désectorisation » qui bouscule les rapports « intersectoriels routiniers ». En période de crise, tout
se passe comme si les enjeux catégoriels ou sectoriels propres à chaque secteur perdaient leur
spécificité et s’alignaient sur une problématique générale commune à tous les secteurs c’est-à-dire
une problématique politique la mobilisation devient alors multisectorielle et dans ce contexte alors
se mettent en place des accords nouveaux de régulation de la compétition politique.

Mercredi, le 23 Janvier 2019


Les processus complexes qui concourent à la stabilisation des usages légitimes dans les Institutions
Politiques.
De manière plus spécifique, il s’agit d’étudier les dispositifs d’énonciation des règles et des normes
collectives, des modèles de comportement dominant, de procédures, les mécanismes de rappel à
l’ordre, en somme, toute la production de routine, des savoirs et des savoir-faire.
Cette entrée nous permet aussi de travailler sur l’ordre institutionnel, sur la consolidation et la
reproduction des institutions, sur les phénomènes de convergence et de mimétisme entre les
institutions et sur la diffusion des normes institutionnelles.
La socialisation à l’institution : rôle et prescription de rôle
La notion de rôle est centrale car l’appartenance à une institution quelle qu’elle soit est constitutive
des rôles légués par cette institutions. L’entrée dans une institution se manifeste toujours par une
« prise de rôle ». La socialisation, c’est ce par quoi on nous apprend à faire société, à être membre
d’un groupe et ainsi à être membre d’une institution. C’est donc un processus fondamental de la
construction identitaire qui permet de faire tenir ensemble les entités sociales.
L’institution vous socialise à des rôles.
Selon LACROIX « Le rôle est l’ensemble des comportement qui sont liés à la position qu’on
occupe et qui permettent de faire exister cette position, de la consolider et de la rendre sensible
aux autres »
Selon Delphine DULONG « les prescriptions de rôle sont des représentations collectives sur la
bonne manière d’occuper telle ou telle position. Ces représentations collectives sont extrêmement
importantes car elles ne disent pas seulement comment on doit faire, elles déterminent aussi qui
peut occuper quel rôle. Les prescriptions de rôle agissent ainsi comme des règles tacite qui
indiquent les propriétés sociales nécessaire pour exercer telle fonction politique ».
L’une des leçons principales que l’on appelle la sociologie des institutions est en effet, de montrer
que les procédures officielles de dévolution du pouvoir (élection, nomination, cooptation) ne sont
pas les seules conditions d’exercice légitime du pouvoir politique. Ce ne sont là que des conditions
formelles alors qu’il faut aussi posséder certaines qualités ou attributs sociaux reconnus comme
nécessaire pour incarner l’institution.
La non-conformation aux rôles
Etudier une institution, ce n’est pas simplement fixer des attitudes de conformation à l’institution,
c’est aussi analyser les multiples tensions existant dans celle-ci. De nombreuses études s’attachent
ainsi à montrer les résistances, les réticences, les distorsions, les défections, les contestations, les
déviances et les pratiques subversives dans l’institution. Ces études nous renseignent également
sur l’importance des luttes entre les « gardiens de l’institution » et ceux qui ont intérêt à la faire
évoluer, entre insiders et outsiders, entre acteurs centraux et tous ceux qui sont à la lisière etc.
……..
Il est question ici d’étudier l’emprise de la règle institutionnelle sur les acteurs, d’étudier aussi les
processus d’intériorisation des normes, rôles et usages institutionnels. Les institutions agissent en
effet à la fois comme des habilitations et des contraintes données aux acteurs. Elles sont donc
équipées de sorte de connaissances sur ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire, de dire ou de
ne pas dire lorsqu’on les incarne. Toutes les institutions secrètent des qualités sectoriellement
reconnus et des codes de conduites informelles tels que les code de compétitivité dans le monde
des affaires, la neutralité dans l’univers bureaucratique, l’affection dans la famille, la probité dans
les institutions académiques etc. aucune institution ne peut fonctionner si ces codes de conduites
informelles et les éthos qui leur correspondent ne sont pas observés. Pour ce faire, l’institution va
valoriser un certain type d’habitudes sur d’autres. L’habitude, concept Bourdieusien, est un
ensemble de dispositions chez les acteurs qui leur permettent d’habiter es institutions, de se les
approprier pratiquement et par là, de les maintenir en activité. L’habitude est ce qui fait que les
agents se conformeront d’une certaine manière dans certaines circonstances. C’est pourquoi
LAGROYE et LACROIX peuvent soutenir l’incorporation des règles et des compétences faisant
exister concrètement l’institution apparait alors comme une dimension essentielle du travail de
consolidation. La consolidation de l’institution, c’est la sédimentation de prescriptions, de
pratiques, de savoirs et de croyances, qui dessinent les forment de l’institution autant dans les
conjonctures critiques que dans les conjonctures de stabilisation.
_Les rites de rénovation
Toutes les institutions vivent avec le risque de l’érosion progressive des soutiens et ce risque n’est
écarté qu’au prix d’une remotivation régulière à travers le rite et la croyance. Les fêtes
républicaines mais aussi les voyages des chefs d’Etat et plus largement les élections……..par
lesquels les institutions se donnent en spectacle, constituent les rites de rénovation, rappellent leurs
rôles et missions et leurs places dans l’ordre social.
_Une sociologie des professions
Certains travaux de sociologie des institutions s’intéressent spécifiquement à la dynamique des
corps (corps des administrateurs civils, corps des inspecteurs d’Etat…) qui peuplent et portent les
institutions. La sociologie des professions met au cœur de son analyse la question du pouvoir. Les
professions constituées qui sont appréhendées comme des groupes sociaux à fondement statutaire
tendant à reproduire une culture sociale et culturelle qui leur assure le contrôle d’un marché du
travail particulier car donateur d’influence et d’autorité. Dans son ouvrage « les gardiens de
l’Etat », Jean Michel EYMERI analyse l’administrateur civil issu de l’Etat et restitue le processus
de conformation par lequel l’ENA fait une homogénéisation culturelle de ses brevetés. Il souligne
l’existence d’une culture de l’Etat qui est largement la culture d’Etat des élèves de l’ENA qui sont
les gardiens de l’Etat français.
_Les échanges interinstitutionnelles
Pour Olivier NAY, on peut considérer le système politique contemporain comme un
enchevêtrement d’univers institutionnels imbriqués les uns dans les autres. Les interdépendances
horizontales ou verticales entre diverses institutions (Ministères, Assemblée, Collectivités
territoriales, Administration, Partis politiques, Groupes d’intérêt, Syndicats, Institutions
médiatiques, Institutions internationales…) génèrent des échanges continus qui ont pour effet non
seulement de concourir à la formation de « réseau interinstitutionnel ». Il contribue également à la
construction des règles du jeu, des savoirs, des rôles au sein de chaque institution. Les relations
interministérielles par exemple contribuent à la redéfinition constante des périmètres
d’intervention et des pratiques administratives au sein de chaque ministère.
_L’étude des clientèles ou des usagers ou des récipiendaires des institutions
D’études travaillent sur tous les acteurs qui bien étant extérieurs à l’institution entretiennent des
liens durables avec elle. Par exemple, des chercheurs qui étudient des institutions internationales
qui mettent en œuvre des politiques de développement ont mis en exergue l’importance de prendre
en compte les pratiques des destinataires de la … notamment les relais dans les administrations
nationales, les acteurs politiques et les représentants des communautés impliquées. Une autre série
de travaux s’est orientée vers l’analyse des partenaires institutionnels dont les activités sont
susceptibles d’influer sur le travail et les règles de l’institution (Organisation professionnelle,
groupe d’intérêt, entreprise, réseau associatif, lobby etc.)
Institutions nées de la Conférence Nationale Souveraine au Bénin
_Exécutif : Poste de PM
_Législatif : Assemblée Nationale
_Judiciaire : Cours Constitutionnel
CENA [Commission Électorale Nationale Autonome (détient un budget mais dépend
toujours de exécutif)] ≠ CENI [Commission Électorale Nationale Indépendante (ne dépend
aucunement de l'exécutif)].

Chapitre 2 : COMMENT VIVENT ET FONCTIONNENT LES


INSTITUTIONS POLITIQUE ? ÉTUDE DES PROCESSUS DE
CONSOLIDATION ET D'INCORPORATION DES RÈGLES.
Les institutions ne peuvent exister que par la médiation des individus qui les animent ….
«L'institution n'a pas d'autre existence concrète que la multiplicité des pratiques auxquelles
s'activent ceux qui la font vivre».
Pour Olivier NAY : «étudier le fonctionnement d'une institution consiste à étudier l'institution à
travers ses formes instituées c'est-à-dire tout ce qui contribue à entretenir les conditions de
production de la légitimité institutionnelle et des pratiques qui lui sont liées».
Pour Brigite Gate : «Étudier une institution, c'est dépasser la façade formelle, légale, officielle des
organisations et mener une enquête empirique qui se propose d’en découvrir le fonctionnement
réel, de mettre au jour le poids des arrangements ou encore des jeux avec les rôles et les
règlements».
Ce que nous faisons ici, c'est étudier le fonctionnement des institutions c'est-à-dire les manières
dont elles travaillent, coopèrent, Décident et résolvent les problèmes rencontrées.
Lundi, le 28 Janvier 2019

À quoi servent les institutions ? (je dormais ce jour)


Facteurs d'ordre : Stabilisent les interactions politiques, coordonnent l'action des divers acteurs,
régulent les rapports sociaux, contribuent à l'intégration des secteurs de l'activité sociale. Donc
pensées comme des choses utiles avec des fonctions essentielles telles que sortir de l'état de
nature, fonder le contrat social, pacifier les relations sociales etc. AINSI classées du côté de ce
qui est nécessaire, elles contribuent à faire en sorte que la contrainte de la hiérarchie et la
contrainte du commandement prennent le …de la raison collective.
Mais aussi, fonction de coordination de l'action et de ce point de vue, la raison principale d'être
des IP est de rendre possibles un échange mutuellement bénéfique et la coopération. Elle réduit
l'incertitude dans les échanges, entre les acteurs individuels ou collectifs. (---Ce qui est la
conviction politique---)
Fonction informationnelle et cognitive : les IP fournissent aux différents acteurs un certain
nombre d'informations essentielles à la …. Elles constituent selon …. Un stock de connaissance
libre c'est-à-dire accessible à tous sur l'espace des activités politiques….elle rappelle ce qu’il est
possible de faire, de dire et même de penser dans telle ou telle situation.

Deuxième partie :
Il existe plusieurs perspectives pour étudier l’Etat.
La première est celle juridique et la deuxième celle sociologique.
La troisième est celle que l'on appelle la perspective fonctionnaliste de l'État qui étudie l'État à
partir de ce qu'il fait ou ceux pour qui il le fait.
…….dit autrement comment l'État s'est constitué historiquement comme État c'est-à-dire comme
lieu de concentration et de monopolisation du pouvoir politique (fonction régalienne de l'État),
comment il fonctionne ……
Pour

Il faut donc se livrer à une véritable sociogenèse afin de mettre à jour les conditions et principes
qui ont contribué à sa construction. Faire une sociologie génétique permet de repérer comment ce
qui va de soi aujourd'hui (l'ensemble des institutions étatiques) s'est constitué historiquement et
géographiquement. Cette approche génétique permet par exemple de souligner la caractéristique
essentielle de l'État à savoir qu'il est une «méta institution» ou une «institution d'institutions».
Cela signifie que c'est une institution qui existe à un niveau dépassant celui des institutions
politiques ordinaires. En effet, c'est une institution dont les composantes sont d'autres institutions
autrement dit, qui est constitué d'un ensemble complexe (cohérent) et articulé d'institutions.
Dans la théorie institutionnelle de Hauriou, l'État est tout d'abord une institution en ce que l'on y
retrouve les trois caractéristiques essentielles de toute institution (idée d'œuvre, mise sur pied
d'organes destinés à réaliser cette idée d'œuvre et l'assentiment de ceux qu'elle englobe.
Effectivement, l’Etat nait d'un vouloir vivre politique (idée d’œuvre), les institutions politiques,
administratives, judiciaires et militaires sont les organes destinés à réaliser cette idée
d’œuvre……
Toutefois, Hauriou prend grand soin de préciser les spécificités qui lui donne une place
imminente en tant qu'institution primaire englobant et dépassant toutes les autres. Selon Georges
Renard, «l'État est le premier degré de l'échelle des institutions».

MERCI DE CONSULTER LA SUITE ET LES PARTIES TRONQUEES


CHEZ LES CAMARADES !!!

BONNE COMPREHENSION !!!

MDS

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