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Fiches de concepts QCM socio

L’espace social selon Bourdieu


théorie qui permet de comprendre la société dans son ensemble. Espace structuré en
fonction des distances sociales qui séparent les agents. Les individus sont positionnés
dans cet espace selon leurs quantités de dotation de capitaux. Il distingue 4 types de
capitaux : social, économique, culturel et symbolique ( notion de prestige social ). Dans la
distinction 1979

Qu’est-ce que l’étiquetage ?


Becker = 1963 Outsiders . Par la théorie de l’étiquetage il cherche à comprendre les
e ets sur les personnes désignés comme déviantes. Finalement les réactions des
membres autour jouent un rôle crucial car elles amènent les personnes quali és de
déviantes à adopter le comportement qu’on leur reproche et qu’on leur a attribué sans
qu’ils puissent s’en détacher.

Les stigmates
( physique, sociaux, tribaux ) Go man « stigmate » 1975. Pour go man un stigmate sert
« à designer un attribut qui jette un discrédit profond ». Cet attribut non attrayant qui rend
l’individu di érent des autres membres constitue un stigmate. Il distingue 3 types de
stigmates : physique « les monstruosité du corps » —> di ormités physiques dont le
handicap physique.
Puis il y a les stigmates sociaux « les tares du caractères » cette catégorie rassemble les
comportements dérangés les drogués, alcooliques, homo, chômeurs et pleins d’autres
types d’individus. Ils sont stigmatisés mais presque par choix.
En n il ya les « stigmates tribaux que sont la race, la nationalité et la religion » —> sont
souvent transmis de g en g car proviennent de l’instance familiale, première instance de
socialisation.

Qu’est-ce que la déviance ?

• Merton : Comportements qui s’écartent des normes sociales établies dans une société.
Il développe l’anomie qui expliquerait les causes de la déviance dans les sociétés ou les
individus ont des aspirations culturelles élevées mais moyens limités. + les 5 modes
d’adaptation de l’individu.
• Becker : Comportements s'écartant des normes sociales établies, dé nie par la société
et ses réactions plutôt que par des caractéristiques innées de l’individu.
• Go man
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Qu’est-ce que la culture des pauvres ?
Les enfants de Sanchez 1961
Pour O.Lewis la culture de la pauvreté est un ensemble de normes et de valeur qui se
perpétuent de génération en génération sans espoir d’ascension sociale. Selon lui ce
n’est pas un phénomène réservé à une région du monde mais est un fait existant au sein
d’endroit divergents culturellement parlant. Situés en bas de l’échelle socio-économique
mais ne limite pas cette culture à une catégorie sociale. La culture du pauvre se transmet
de g en g. Ses principales caractéristiques sont le manque d’instruction, le repli sur le
présent ou comme il le dira plus tard une dévaluation de l’ambition. Ainsi les enfants
assimilent à leur tour cette culture et s’écarte d’une perspective d’évolution et de
changement de classe sociale.

Diff entre pauvreté et précarité


La pauvreté renvoi à un manque ou une privation des ressources matérielles et vitales,
cet état de pauvreté peut-être persistant. La précarité quant à elle est un état d’instabilité
ou d’incertitude où les conditions de vie sont fragiles et susceptibles de se détériorer, la
précarité peut-être temporaire et contribuer vers la pauvreté.

Disqualification sociale ( Paugam )


« La disquali cation sociale » serge paugam en 1991.
Apres avoir évoqué la notion de fragilité sociale, paugam introduit dans son oeuvre la
notion de disquali cation sociale. En e et, les individus ressentent la perte de valeur de
leur statut social, cela entraine une remise en question de leur identité, de leur place dans
la société générant un sentiment d’infériorité sociale. Les chômeurs et travailleurs sont
perçu comme « fainéants » ou « assistés » par ceux qui occupent des emplois stable et
valorisés. Ils internalisent ces perceptions négatives d’eux memes et intériorisent leur
échec social.
L’apprentissage de cette disquali cation sociale s’accompagne de la dépendance aux
services d’aides. Les jeunes de l’expérience de la fragilité négociée ne semble pas avoir
honte d’être aidés. Tandis que les individus ayant fait la fragilité intériorisée ont
conscience de leur dépendance aux services d’aide social et que cette aide peut s’avérer
ne pas être temporaire du à leur âge plus avancé et leur quali cation pro faible. Ils voient
dans cette dépendance aux services d’aide une forme d’infériorité et de perte
d’autonomie donc limitent au maximum le recours à ces services.
Individus de l’expérience de la fragilité intériorisée sont confrontés à la perte de leur statut
social antérieur qui provoque une prise de conscience du déclassement social. Les
jeunes de l’expérience de la fragilité négocié sont confrontés à une situation sociale
défavorisée /r à d’autres jeunes. C’est en connaissant le chômage et la précarité de
l’emploi que provoque le déclassement social et que les individus prennent conscience
des mécanismes de disquali cation sociale.

Mobilité sociale ( type de mobilités, Bourdieu, boudon et comparer )


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• Bourdieu : selon lui la mobilité sociale est limitée par la reproduction des inégalités
sociales : les individus issus de milieux favorisés ont plus de chances de réussite
sociale que ceux issus de milieux défavorisés. Il distingue la mobilité ascendantes ( un
individu s’élève dans la hiérarchie sociale cela peut se produire par grâce à
l’accumulation de capitaux ou opportunités exceptionnelles ) de la mobilité
descendante : l’individu se déplace vers une position - élévée cela peut résulter de
facteurs tel que la pertes de capital économique social et culturel.
• Raymond Boudon perspective di érente de Bourdieu. Pour lui la mobilité sociale est
principalement in uencée par les choix individuels rationnels plutôt que par des
structures sociales ou héritages. Il met en avant le concept « d’individualisme
méthodologique » selon lequel les actions individuelles sont déterminées par des
motivations et des calculs rationnels. Il distingue deux types de mobilités sociales :
mobilité sociale verticale ( vers une position sociale plus basse ou plus élevée dans la
société ). Mobilité sociale horizontale ( changement de position sociale sans
changement de statut par exemple passer simplement d’un secteur d’activité à un autre
). DONC la mobilité sociale résulte des choix individuels basés sur une évaluation des
couts et avantages des di érentes options disponibles.

Merton et les 5 types ( conformisme, innovation, ritualisme, évasion,


rébellion )
Structure sociale, anomie et déviance 1965
• Le conformisme : il implique l'adhésion aux buts et aux moyens établis par la société,
c’est le type d'adaptation le plus répandu lorsque la stabilité sociale est présente. Ici, le
maintien de la stabilité d'une société repose sur un comportement conforme aux
schémas culturels établis.
Le comportement des individus repose sur des valeurs fondamentales de la société, ce
qui permet de considérer un groupe d'individus comme une "société". Il est important
d’insister sur les valeurs communes pour dé nir une société, car sans ces valeurs
partagées, il n'y aurait que des relations sociales et des échanges désordonnés, mais pas
de véritables sociétés stables.

• l’innovation : renvoie à une situation où quand une société ne donne pas aux
individus les moyens de réaliser leurs ambitions, ils innovent. Cela peut conduire
certains individus à utiliser des moyens interdits pour atteindre leurs objectifs. Il y a
donc un respect des objectifs mais par des moyens illégaux. Ce mode
d’adaptation peut di érer aussi selon le groupe social de l’individu. En référence à
des auteurs comme Veblen, Dickens, Merton souligne la manière dont la société
peut tolérer voire encourager des comportements déviants chez ceux qui
réussissent matériellement. Il aborde la notion de "crime en col blanc" où de
nombreux criminels ne sont pas poursuivis car soit le crime n’a pas été découvert,
soit car du fait de leur position (souvent des hommes d’a aires), ils ne sont pas
punis par la loi.
Il est donc possible d’établir un lien entre déviance, criminalité et pauvreté. En
e et, la déviance peut être une réponse "normale" pour la plupart des individus
des classes inférieures, qui ne possèdent pas les moyens légitimes pour atteindre
leurs objectifs tels que la réussite nancière.
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• ritualisme : renvoie à une situation où si les objectifs sont inadaptés, les individus
peuvent continuer à respecter les normes. L’attachement trop important aux normes
conduit les individus à n’envisager leur existence que dans le cadre très restreint
que ces normes xent, en renonçant à tout e ort en vue de satisfaire des buts
légitimes. Cette forme d’adaptation est surtout répandue dans une société où la
position sociale de chacun dépend en grande partie de sa réussite Car la
compétition incessante provoque l’anxiété, qu’on soulage en réduisant ses
aspirations. Les individus estiment que des aspirations modestes procurent de la
satisfaction et de la sécurité alors que de trop hautes ambitions provoquent des
déceptions, des dangers, des échecs. (C’est le cas plus chez les classes moyennes
inférieures, car c’est dans cette classe que les parents exercent une forte pression
sur leurs enfants pour qu’ils respectent bien les règles de la société).

l’évasion : c’est un comportement plus rare qui re ète une non-adhésion aux ns et aux
moyens. Elle est le propre de ceux qui ne se soumettent pas non plus aux normes en
vigueur. La non-adhésion aux buts peut alors être un choix et non le signe d’un échec.
Merton parle également de « retrait » pour décrire la situation des malades mentaux, des
parias, des vagabonds …Ce con it entre l'obligation morale de recourir à des moyens
institutionnels et les pressions en faveur de moyens illicites mais e caces conduit à
l’évasion. Si l'individu abandonne à la fois les buts et les moyens, il devient alors un
asocial. Contrairement au comportement conformiste, innovateur ou ritualiste, l'évadé est
perçu comme improductif, et ne se conforme pas aux normes sociales.

rébellion : Il s’agit ici de remplacer ou d’adapter tant les ns que les moyens. Ce type
d’adaptation est caractéristique d’individus étrangers aux valeurs et normes de la société.
Ils sont rejetés de la structure sociale et sont encourager à en faire une nouvelle. Lorsque
les institutions sont considérées comme un obstacle à la réalisation des buts légitimes,
on peut s’attendre à voir certains individus se rebeller.

Genre ( comparer Bourdieu et héritier )


• Francoise Héritier : « Masculin/féminin, la pensée de la di érence » publiée en 1996. La
di érence des sexes serait une construction sociale et universelle. Met en avant deux
artefacts : « l’artefact général » qui correspond au fait que le genre ne se dé nit pas
seulement biologiquement mais surtout par un ensemble de rôles, de comportement et
de normes que la société nous a fait intégrer. Puis « l’artefact particulier », le genre est
in uencé par des instructions spéci ques à chaque individu tel que l’éducation. Ex des
inuits.
La di érence des sexes à une base universelle qui peut se montrer sous di érentes
formes selon les cultures. Pour démontrer cela Francoise héritier utilise le concept de
« butoir ultime de la pensée », pour elle ce sont des notions qui sont ancrées dans la
pensée de toute société. Le butoir est le fait que le monde soit divisé en catégorie binaire
qui oppose le semblable et le di érent, chaque élément asoccié à F/H, hiérarchie ou le
masculin l’emporte.
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Strauss dé nit 3 piliers de la famille et de la société ( prohibition universelle de l’inceste,
division du travail entre les sexes et la forme reconnue d’union sexuelle ) à ces 3 héritier
en ajoute un 4ème : « la valence di érencielle ». Correspond au fait qu’il y a toujours un
rapport de force entre le masculin et le féminin. Ex des crows ou le ls aura un lien avec
son père ce que l’on verra jamais lorsque une lle est l’ainée. La rasion de cette hiérarchie
de manière g est selon elle dû au fait que l’homme ne possède pas de pouvoir de
reproduction. Mais aussi que femme considérées plus faibles ( aristote sang —> la
maitrise les rendrait supérieur ). Pour elle même si les temps évoluent l’égalité H/F est
presque impossible à atteindre car les milliers sont trop ancrés dans nos société et
di cile à changer.
• Bourdieu
La place de la femme dans l ‘économie des biens symboliques : la femme représente le
bien symbolique, elles permettent d’augmenter le capital symbolique de l’homme ( capital
symbolique = désigne toute forme de capital : religieux, culturel, artistique… La femme
devient un objet d’échange d’économie des biens symboliques. La chasteté, la réputation
est primordiale. Rituels pour les hommes leur donne la gloire de la procréation comme
durant le mariage, les femmes elles n’ont que des actes rituels facultatifs et quasi furtif.
Les jeux sociaux font de l’homme un vrai homme. La violence symbolique renforce les
rapports de domination, les groupes dominants ont ainsi des privilèges.

Le travail
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