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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITE FRERES MENTOURI, CONSTANTINE 1
FACULTE DES SCIENCES EXACTES
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

N° d’ordre : ................
Série : ................

MEMOIRE DE MASTER
Domaine : SCIENCES DE LA MATIERE
Filière : PHYSIQUE
Spécialité : PHYSIQUE ENERGETIQUE ET ENERGIES RENOUVELABLES

THEME :

Etude des caractéristiques de: fonctionnement d’un


PRESNTÉE PAR

panneau photovoltaïque
L’ETUDIANT muni
FLENd’un système de
poursuite

Présenté par :
Boulazreg Mohammed Chakib
Soutenue le : 10/09/2020

Devant le jury
Président : Pr. Toufik Boufendi. Université des Frères Mentouri, Constantine1
Rapporteur : Dr. Mahmoud Boubekri. Université des Frères Mentouri, Constantine1
Examinateur : Pr. Nadir Bellel. Université des Frères Mentouri, Constantine1
Remerciements
Plusieurs personnes ont contribué de près ou de loin à
l’aboutissement de ce travail de recherche universitaire, par leur
soutien, leurs encouragements et surtout leur foi en moi, C’est pour
cela que je tiens à les remercier en leur consacrant ces quelques
lignes.
Premièrement exprimer ma gratitude à mon encadreur Dr.
Mahmoud Boubekri a cause de la grande aide que donné et de leurs
précieux conseils.
A adresser mes remerciements aux enseignants du département
de physique et plus particulièrement aux enseignants de la filière
énergétique, qui ont su m'inculquer et m'enseigner toutes les bases
de la physique dont j'avais besoin afin de mener à bien mon projet de
fin d’étude
Enfin, j'aimerais remercier ma famille ainsi que mes amis qui
m'ont conseillé, m'ont soutenu et m'ont réconforté sans relâche
durant cette épreuve.

I
Dédicaces
Je dédie ce mémoire :
A ma très chère mère, dont le sacrifice, l’amour, la
patience, le Soutien, l’encouragement et les prières sont
l’essence de ma Réussite. Merci d’être si fiers de moi.
A mes sœurs : Djazia, Nermine et Chorouk
A ma frère Rachid
A toute ma famille
A mes chers amis : Med Nazim, Hachani.

II
Sommaire
 Remerciement…………………………..…………I
 Dédicaces…………………………………..……..II
 Sommaire……………………………..………….III
 Introduction générale…………………………….01
Chapitre I : Gisement solaire…………………….03
I-1.Introduction……...……………………….…………..04
I - 2. Paramètres de position……………………….…….04
I - 3. 1 Les systèmes de coordonnées………………...….04
a. Coordonnées terrestre………………………...….…04
 la latitude……………..……………………………..04
 la longitude…………………….…………………...04
b. Coordonnées horizontales…………………….……05
 La hauteur angulaire………...………………...….05
 L’azimut …………………………………………05
c. Coordonnées horaires ……………………………...05
 la déclinaison ………….………………...…….…05
 l’angle horaire …..……………………….…….…06
d. Coordonnées équatoriales…………...……………..06
 l’ascension droite…………………………………06
I - 2. Paramètres de temps………………..…………06
a. Le temps solaire vrai TSV………………...……..06
b. Le temps solaire moyen TSM…………...……….06
c. Le temps universel TU……….…………………..07
d. Le temps légal TL………………………………..07

III
I -4 Le rayonnement solaire……….……………………..07
I - 4.1. Le spectre solaire……………...…......……….07
I . 4. 2. La masse atmosphérique…..…………………07
I-5. Les composantes du rayonnement solaire…………..08
I 5. 1. Eclairement direct……………………...……08
 Formule de Kasten………………………..….09
I. 5. 2. Eclairement diffus…………………….……10

Chapitre II : La conversion photovoltaïque…..12


II. 1 – Introduction…………………...…………………..13
II. 2 – Historique………………………..……………….13
II. 3 - Conversion photovoltaïque…………….………….13
II. 3. 1 - L’effet photovoltaïque………………………….13
II. 3. 2 – Les matériaux semi-conducteurs………………14
II. 3 .2 . 1 - Les semi-conducteurs intrinsèques……….....14
II. 3. 2. 2 - Les semi-conducteurs extrinsèques…...……..14
II. 3. 2 .2. 1 - Dopage de type P …………………………14
II. 3. 2. 2. 2 - Dopage de type N ………………….....…..15
II. 3. 3 - Interaction photon – électron…….……………..15
II. 3. 4 - La cellule photovoltaïque…………………..…..16
II. 3. 5 - Principe de la conversion photovoltaïque……...16
II. 4 - Les différents types de cellules solaires…………..17
II. 4. 1 - La filière à base de Silicium Cristallin…………17
II. 4. 2 - Les cellules amorphes………………...………..18
II. 4. 3 -Technologie couche-mince………………….…..18

IV
II. 5 - Modèle électrique de la cellule photovoltaïque…...18
II. 5 .1 - Cas d’une cellule idéale………..……………….18
II. 5 .2 - Cas d’une cellule photovoltaïque réelle……......19
II. 5. 2. 1 - Modèle simplifié à une diode…….………….19
II. 6 - Paramètres d’une cellule photovoltaïque…………20
II. 6. 1 - La caractéristique courant-tension d’une cellule
solaire……………………………………………………21
II. 6. 2 - Courant de court-circuit……………………...…21
II. 6. 3 - Tension de circuit ouvert…………….…………21
II. 6. 4 - Facteur de forme……………………..…………21
II. 7 - Influence de l’éclairement et de la température sur la
caractéristique I (V)…………..………………………….22
II. 8 - Association des cellules photovoltaïques…..……..23
II. 8. 1 - Association en série………………………….....23
II. 8. 2 - Association en parallèle………………….……..24
II. 8 .3 - Association hybride (en série et en parallèle).…24
II. 9 - Le générateur photovoltaïque…………..…………25
II. 10 - Le système photovoltaïque………………………26

Chapitre III : Résultats et discussion……......….27


III-1.Introduction……………………………...………....28
III-2.Description du système……………...……………..28
III-3.Gisement solaire…...……………………………….29
III-4.Générateur photovoltaïque……………......………..33
 Conclusion générale……………………………38

V
 Annexe……………...…………..……………….40
 Références………………………………………42

VI
Introduction générale

1
Introduction générale

Introduction générale

De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est assurée à
partir de sources fossiles. La consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz
à effet de serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une
consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de ce type
d’énergie de façon dangereuse pour les générations futures [1].
Aujourd’hui le monde destiné à l’énergie renouvelable parce que ne polluez pas l’atmosphère,
inépuisable et propre. Il y a plusieurs types d’énergies renouvelables tels que : éolienne,
géothermique, hydraulique et photovoltaïque.
L’énergie renouvelable le plus intéressant de l’utilisation de l’énergie photovoltaïque surtout
En Algérie parce que les valeurs de la durée et grande. Pour exploiter la plus grande énergie
solaire nous utilisons les cellules photovoltaïque avec un système de poursuit que nous allons
étudier dans cette mémoire.
Les cellules solaires elles proviennent de la transformation de l’énergie photovoltaïque en
énergie électrique, cette conversion d’énergie basée sur phénomène physique appelé effet
photovoltaïque, cette effet photovoltaïque produire l’électricité, la tension de la cellule varier
en fonction de matériau utilisé pour la fabrication.

2
Chapitre I

Gisement solaire

3
Chapitre I Gisement solaire

I-1.Introduction

Les systèmes solaires (thermiques et photovoltaïques) sont influencés par de nombreux


paramètres. Le rayonnement solaire demeure le plus importante. Il est évident que les
caractéristiques de fonctionnement de tout système solaire et particulièrement son efficacité
sont étroitement liées à ce dernier rayonnement solaire ; il s’ensuit que la considération de ce
paramètre pour le dimensionnement d’un système solaire est incontournable.
Il existe de nombreux modèles empiriques pour l’estimation du rayonnement solaire basés
sur plusieurs paramètres tels que la vapeur d’eau caractérisée par la hauteur d’eau
condensable et le trouble atmosphérique caractérisé par le coefficient d’Angström. Dans ce
chapitre nous exposerons un modèle empirique qui permet de déterminer les composantes du
rayonnement solaire pour un site donné à partir d’un algorithme de calcul.
I-2.Paramètres de position
I - 2.1 Les systèmes des coordonnées
a -coordonnée terrestre (θ, ϕ)
Pour repérer un site donné à la surface terrestre, on définit les grandeurs suivantes :
 la latitude θ : C’est l’angle θ que fait la verticale du lieu avec le plane équatorial .Si
θ> 0 , le site se trouve dans l’hémisphère nord, sinon le site est dans l’hémisphère
sud.[2]
 la longitude ϕ : C’est l’angle ϕ formé par le méridien de Greenwich et le méridien du
lieu considéré. La longitude est comprise entre -180 (vers l’ouest) et +180 (vers l’est).
Comme la terre met 24 heures pour faire un tour sur elle-même (360°), chaque heure
représente 15° d’écart de longitude et donc, chaque degré de longitude représente 4
minutes.[2]

Figure.I.1 : Coordonnées terrestres.

4
Chapitre I Gisement solaire

B –coordonnées horizontales (h, a) déterminent la projection du soleil sur l’horizon du lieu,


et sont définies comme suit :
 La hauteur angulaire(h) c’est l’angle que fait la direction du soleil avec le plan
horizontal c’est-à-dire tangent au sol.[3]
 azimut (a) correspondant à l’angle que fait le plan du méridien local avec le plan
vertical passant par le soleil ; a est compté négativement vers l’est et positivement vers
l’ouest.[3]

Figure.I.2 : Les coordonnées horizontales.

On peut écrire trois expressions scalaires appelées formules de Gausse reliant entre elles les
coordonnées a, h, ω, δ pour une latitude donnée :
Cos (h).sin(a) = cos(δ).sin(ω) I-1
Cos (h).cos(δ) = cos(δ).cos(ω).sin(ϕ)-sin(δ).cos(ϕ) I-2
Sin (h) = cos(δ).cos(ω).cos (ϕ) + sin(δ).sin(ϕ) I-3

C –coordonnées horaires (δ, ω)


 la déclinaison (δ) : C’est l’angle que fait le plan de l’équateur avec celui de
l’écliptique (la trajectoire de la terre auteur du soleil), elle varie au cours de l’année
entre (-23° et 45’) et (23° et 45’). δ est nulle aux équinoxes (21 mars et 23 septembre),
maximale au solstice d’été (22 juin) et minimale au solstice d’hiver (22 décembre).[4]
La déclinaison δ varie sinusoïdale sur une année.
Les formules généralement utilisées sont :

I-4

Ou d est le numéro du jour de l’année.

5
Chapitre I Gisement solaire

 l’angle horaire (ω) : C’est déterminé par la rotation régulière de la terre auteur de son
axe, il est directement lié au temps solaire vrai (TSV) par la relation suivante :
I-5
Notons que : ω=0 au midi solaire vrai
ω<0 la matinée
ω> L’après midi
ω : En degrés, et TSV en heures, et chaque heure égale à 15° de longitude.[4]

Figure.I.3 : Les coordonnées horaires.

D –coordonnée équatoriales :
 l’ascension droite(ɑ) : est l’angle qui fait le plan contenant le cercle horaire passant
par le soleil et celui passant par le point vernal et contenant l’axe du monde.[3]

I-3.Paramètres de temps :
I-3.1 Le temps solaire :
L’énergie solaire reçue sur la terre varie selon le temps solaire vrai qui nous indique la
position instantanée du soleil dans le ciel qui est reliée au temps local :
a –Le temps solaire vrai TSV : le soleil tourne dans le plan de l’équateur de 360° en 24
heures, soit 15° par heure[3], il existe ainsi une relation simple entre l’heure solaire TSV et
l’angle horaire ω :
I-6

b –Le temps solaire moyen TSM : il varie de ±16 min par rapport au TSV :
I-7
ET : Equation de temps

6
Chapitre I Gisement solaire

C –Le temps universel TU : TU es égal au TSM de la méridienne origine (méridien de


Greenwich)[3], on a donc :
I-8

L : la longitude exprimée en degrés et les temps en heures.


D –le temps légal TL : C’est le temps que nous utilisons dans notre vie quotidienne :
I-9
C : étant le décalage entre la méridien de Greenwich et l’état considéré (C = 1heur pour
l’Algérie).
I -4 Le rayonnement solaire :
I -4.1 Le spectre solaire :
Le spectre de la radiation solaire peut approximativement se diviser en ultraviolet (UV),
lumière visible, infrarouge (IR) et grandes longueurs d’ondes (chaleur).[3]

I -4.2 La masse atmosphérique :


Pour étudie la trajet parcouru par les photons, on utilise la notion de masse atmosphère.
Celle-ci est égale au rapport, noté m*, de la distance parcourue dans l’atmosphère par un
rayon en provenance du soleil à l’épaisseur verticale de l’atmosphère mesurée au niveau de la
mer. En considèrent la figure de gauche ci-dessous, ou l’atmosphère est une couche
d’épaisseur constante et parallèle au sol supposé horizontale [5], on a :
m* = I-10

Figure.I.4.Influence de la courbure du globe terrestre sur la trajet parcouru par les rayons solaires.

Pour le soleil au zénith (h=90°), m*=1 (AM1 = AIR MASSE One anglaise) et pour le soleil
vu sous un angle h= 30°, m*=2 (AM2)
Le cas m*= 0 correspond à l’étude du rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère
terrestre (référence AM0)

7
Chapitre I Gisement solaire

En réalité, la courbure de la terre implique un trajet plus long.


De plus la densité variable de l’atmosphère entraine une courbure lumineux ce qui rallonge un
peu plus le trajet parcouru par la lumière (cf. la figure de droite, ci-dessus).[5]
Enfin, lorsqu’ un récepteur est placé en altitude par rapport au niveau de la mer (z=0, p=1013
hPa), le trajet des rayons lumineux est raccourci.[5]
Pour tenir compte de ces trois phénomènes [5], on utilise la formule suivante qui donne la
masse atmosphérique réelle m que l’on distingue de la masse atmosphérique théorique m* :

I-11

I -5.Les composants du rayonnement solaire :


I . 5. Les composantes du rayonnement solaire

Le spectre du rayonnement solaire à la surface de la Terre est constitué du rayonnement direct


provenant directement du Soleil, du rayonnement diffus diffusé par le ciel et le milieu
extérieur. Du rayonnement réfléchi par le milieu extérieur (la terre ou la mer) en fonction de
l’albédo local. Le rayonnement terrestre total est appelé rayonnement global [5].

On écrit : lorsque l’obstacle est irradié et lorsqu’il est éclairé.

- l’éclairement est une densité de puissance


- l’irradiation représente l’énergie correspondant à l’éclairement sur une durée
déterminée

I. 5. 1. Eclairement direct

Il correspond à l’éclairement solaire qui atteint directement la surface des corps quand celle-
ci est exposée au soleil. Considérons une surface inclinée d’un angle par rapport à
l’horizontale et orientée d’un angle par rapport au sud (figure.I.5), l’éclairement direct est
[6]:

I-12

avec :

: l’ azimut

8
Chapitre I Gisement solaire

: la hauteur angulaire

Pour estimer on utilise la formule de Kasten.

soleil

sud

ouest

Figure.I.5: Angles pour une surface plane

élémentaire éclairée par le soleil

 Formule de Kasten
La formule tient compte du trouble atmosphérique de Link et de masse atmosphérique .
Le trouble atmosphérique de Link caractérise les phénomènes d’absorption et de diffusion du
rayonnement solaire par les molécules gazeuses il est les aérosols et donné par la formule [6]:

I-13

le coefficient est le coefficient de trouble d’Angström lié au nombre d’aérosols par unité
de volume, est la hauteur d’eau condensable et l’altitude du lieu considéré la formule
empirique de Kasten est de la forme [6]:

I-14

est le constante solaire

Le tableau I-1 présente les valeurs de et pour trois états atmosphériques [6].

9
Chapitre I Gisement solaire

Etat du ciel

ciel pur 0.05 1

ciel moyen 0.1 2

ciel dégradé 0.2 5

Tableau I-1 : Valeurs de et de pour trois états atmosphériques

I. 5. 2. Eclairement diffus

Il représente le flux en provenance du ciel, évolué généralement en considérant que ce flux est
isotrope (toutes les partie du ciel émettant le même rayonnement). Dans ce cas seule
l’inclinaison de la paroi pondère le flux incident, l’éclairement diffus est donné par la
relation [6]:

I-15

Le second terme de la relation présidente représente la composante réfléchie du rayonnement


solaire

: rayonnement diffus reçu par un plan horizontal :

I-16

: rayonnement global reçu par un plan horizontal :

I-17

avec :

10
Chapitre I Gisement solaire

I-18

: l’albédo

Il s’ensuit que le rayonnement global est :

I-19

11
Chapitre II

La conversion photovoltaïque

12
Chapitre II La conversion photovoltaïque

I.1- INTRODUCTION :
La photovoltaïque est un mot consistant en « photo » qui signifie « lumière » et le mot
« volt » ce le nome du la physicien Alessandro volta.
Le terme photovoltaïque pente désignes le phénomène physique et l’énergie photovoltaïque
qui produire l’électricité par la transformation d’une partie de cette énergie solaire dans une
cellule photovoltaïque généralement à base de silicium, cette lumière incident permet sous
certaine condition de mettre en mouvement un électron qui produire un courant électrique.

II.2 Historique :
Quelques dates importantes dans l’histoire du photovoltaïque :
• 1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre le processus de l’utilisation de
l’ensoleillement pour produire du courant électrique dans un matériau solide. C’est l’effet
photovoltaïque.[7]
• 1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un article sur
l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale,
le phénomène reste encore une curiosité de laboratoire.[7]
• 1954 : Trois chercheurs américains, Chapin , Pearson et Prince, mettent au point une cellule
photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatiale naissante cherche des
solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.[7]
• 1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites
alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.[7]
• 1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à
l’Université de Delaware.[7]
• 1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de 4
000 km en Australie.[7]

II.3- Conversion photovoltaïque


II.3.1-L’effet photovoltaïque :
Le phénomène mis en œuvre est celui de l’interaction de la lumière composée de particules
‘ Les Photons ‘ avec un matériau semi-conducteur. Sous l’effet de la lumière, une tension
électrique apparait entre les deux cotés N et P de la photopile, les électrons du silicium se
mettent en mouvement uniquement quand ils entrent en contact avec les photons contenus
dans la lumière. Les plaques en silicium se polarisent sous l’effet de l’impact des nombreux
photons des rayons du soleil, produisent ainsi un courant continu. Le dispositif devient

13
Chapitre II La conversion photovoltaïque

générateur électrique. L’effet photovoltaïque réalisé permet de convertir l’énergie du


rayonnement solaire en énergie électrique à condition de collecter les électrons produits et de
canaliser le courant électrique dans un circuit extérieur. [8]

II.3.2- Les matériaux semi-conducteurs :


Les semi-conducteurs sont des corps dont la résistivité est intermédiaire entre celle des
conducteurs et celle des isolants. Le silicium est un semi-conducteur. [9]

II.3.2.1-Les semi-conducteur intrinsèque :


Les semi-conducteurs intrinsèques ont cette propriété caractéristique :
L’agitation thermique suffit à fournir l’énergie nécessaire au passage d’un électron de la
bande de valence à la bande de conduction. La conductivité intrinsèque qui en résulte
augmente avec la température, contrairement à ce qui se passe pour un conducteur métallique.
un rayonnement électromagnétique peut également provoque le passage d’un électron dans la
bande de conduction [10].

II.3.2.2-semi-conducteur extrinsèques :
Un semi-conducteur extrinsèque est un semi-conducteur intrinsèque dopé par des impuretés
spécifiques lui conférant des propriétés électriques adaptées aux applications électroniques
(diodes, transistors, etc...) et optoélectroniques (émetteurs et récepteurs de lumière, etc...).[11]

 Des semi-conducteurs de type P :


est un semi-conducteur intrinsèque (ex : silicium Si) dans lequel on a introduit des impuretés
de type accepteurs (ex : Bohr B). Ces impuretés sont ainsi appelées parce qu'elles acceptent
un électron de la bande de conduction pour réaliser une liaison avec le cristal semi-
conducteur.[11]

14
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Figure.II.1 : Représentation schématique des liaisons électroniques pour le semi-conducteur silicium (Si) dopé P
par du Bohr (B). a) Cas du semi-conducteur intrinsèque b) Sur la base de la représentation a), l'impureté (B)
accepte un électron de conduction en baissant la densité d'électrons n b) Sur la base de la représentation a),
l'impureté (B) accepte un électron de valence en augmentant la densité de trous p

 Des semi-conducteurs de type N :


est un semi-conducteur intrinsèque (ex : silicium Si) dans lequel on a introduit des impuretés
de type donneurs (ex : arsenic As). Ces impuretés sont ainsi appelées parce qu'elles donnent
un électron à la bande de conduction pour réaliser une liaison avec le cristal semi-conducteur
[11]

Figure.II.2 : Représentation schématique des liaisons électroniques pour le semi-conducteur silicium (Si) dopé P
par de l'arsenic (As). a) Cas du semi-conducteur intrinsèque b) Sur la base de la représentation a), l'impureté (As)
donne un électron de conduction en augmentant la densité d'électrons n b) Sur la base de la représentation a),
l'impureté (As) donne un électron de conduction en baissant la densité de trous p

II.3.3- Interaction photon-électron :


Un photon d'énergie incidente EI qui interagit avec un électron d'un atome cible peut éjecter
cet électron de son orbite en lui communiquant une énergie cinétique, EC :
EC = EI – EL II-1
Où EL est l'énergie de liaison de l'électron éjecté sur son orbite.[12]

15
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Figure.II.3 : L'effet photoélectrique Si l'énergie du photon incident est inférieur à l'énergie de liaison de
l'électron K, l'effet photoélectrique se fait avec un électron de la couche L, etc...

a. Le photoélectron mis en mouvement perd son énergie par phénomène d'ionisation du


milieu, comme on l'a vu : ces ionisations sont à l'origine des radiolésions.[12]
b. La seconde conséquence d'une interaction par effet photoélectrique est la réorganisation du
cortège électronique pour combler la lacune sur la couche dont a été expulsé l'électron.[12]
Il en résulte essentiellement l'émission d'un autre électron d'une couche encore plus
périphérique que l'on appelle un électron Auger.[12]

II.3.4- La cellule photovoltaïque :


Les cellules photovoltaïques ont la particularité de produire un courant électrique
lorsqu’elles sont exposées aux rayonnements du soleil. Elles sont constituées de semi-
conducteurs à base, par exemple, de silicium, de sulfure de cadmium, ou de tellure de
cadmium. [13]

II.3.5- principe de la conversion photovoltaïque :


Une cellule photovoltaïque est un dispositif semi-conducteur généralement a base
silicium. Elle est réalisée à partir de deux couches, une dopée P et l’autre dopée N créant ainsi
une jonction PN avec une barrière de potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-
conducteur, ils transmettent leur énergie aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les
électrons de ces atomes se libèrent et créent des électrons (charges N) et des trous (charges P).
Ceci crée alors une différence de potentiel entre les deux couches. Cette différence de

16
Chapitre II La conversion photovoltaïque

potentiel est mesurable entre les connexions des bornes positives et négatives de la cellule .
[9]
La structure d’une cellule photovoltaïque est illustrée dans la figure (II.4) ci-dessous.

Figure.II.4 : Structure d’une cellule photovoltaïque.

II.4- Les différents types de cellules solaires :


II.4.1- La filière à basse de silicium cristallin :
II.4.1.1- Cellule monocristalline :
Les cellules au silicium monocristallin offrent le meilleur rendement parmi les panneaux
solaires disponibles dans le commerce : entre 13 à 15%.
Il faudra donc moins de cellules pour atteindre la puissance désirée, mais comme le silicium
monocristallin est aussi le plus cher, son seul avantage est finalement d'utiliser une surface
réduite : il faut environ 7m² pour obtenir 1 kilowatt Crète (kWc).[14]

II.4.1.2- Cellule poly cristalline :


Les modules utilisant des cellules au silicium polycristallin ont en général un rendement
compris entre 12 et 14%. Il faut environ 8m² de cellules pour obtenir 1kWc. Ces cellules sont
plus simples à fabriquer et moins chères que les cellules au silicium monocristallin.
Les cellules polycristallines sont reconnaissables aux formes irrégulières des cristaux qui
apparaissent nettement à l’œil nu.[14]

17
Chapitre II La conversion photovoltaïque

II.4.2 - Les cellules amorphes :


Les cellules au silicium amorphe sont des cellules à couche mince, c'est-à-dire qu'elles sont
fabriquées en déposant une fine couche de silicium sur un support (ou "substrat"), par
exemple du verre. L'épaisseur de silicium utilisée est beaucoup plus faible que pour les
cellules mono ou polycristallines qui sont réalisées à partir de tranches de silicium.
Ce type de cellule est donc moins cher et plus facile à fabriquer. Sa faible épaisseur permet,
par exemple, de les utiliser pour créer des panneaux solaires souples. Cependant ces cellules
ont des rendements limité (de l'ordre de 5 à 7%, soit environ 15m² pour obtenir 1kWc) et sont
donc réservées à des applications nécessitant peu de puissance.
Les cellules au silicium amorphes sont beaucoup utilisées pour l'alimentation de petits
appareils solaires (montre, calculatrice...) [14].

II.4.3- technologie couche-mince :


Elles peuvent être fabriquées à partir de matériaux divers : diséléniure de cuivre et d'iridium
(CIS), tellurure de cadmium (CdTe)..Elles ont des rendements compris entre 7 et 11% [14].
On peut citer pour mémoire d'autres types de cellules à couches minces très rares dans le
commerce ou encore au stade de la recherche :
 Les cellules à l'arséniure de gallium utilisées essentiellement dans les applications
spatiales
 Les cellules multicouches, multijonctions, hybrides ou tandem qui superposent
plusieurs couches minces afin d'exploiter différentes longueurs d'onde de la lumière et
d'offrir des rendements plus élevés (dépassant parfois 40% en laboratoire)
 Les cellules solaires organiques créent à partir de matériaux de synthèse, donc moins
chères, mais qui offrent encore des rendements et une durée de vie trop faibles.

5- modèle électrique de la cellule photovoltaïque :


5.1- modèle d’une cellule solaire idéale : La photopile est un composant semi-conducteur
qui délivre un courant en excitant ce dernier par des photons, donc en première approximation
on a une source de courant, qui est court-circuitée par une diode (car la photopile est une
jonction p-n) [15].

18
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Figure.II.5 : schéma idéale d’une cellule photovoltaique

II-2

II-3

II. 5.2 - MODÉLE D’UNE CELLULE SOLAIRE REÉLE :


On rencontre dans la littérature plusieurs modèles de la cellule photovoltaïque qui différent
entre eux par le nombre de paramètres intervenant dans le calcul de la tension et de l’intensité
de courant de sortie. Rauschenbach (1980) et Townsend (1981) ont prouvés que des cellules
photovoltaïques peuvent être modélisées par un circuit électrique équivalent qui contient des
paramètres ayant les significations liées aux phénomènes physiques de la cellule.
Rauschenbach (1980) et Green (1981) ont passé en revue plusieurs circuits équivalents et ils
ont recommandé l’utilisation de circuit d’une seule diode à quatre paramètres. Roger
(1984), Appelbaum (1987), Ekstein (1990), Duffie et Beckmann (1991) et Alghuwainem
(1992) ont employés le modèle à quatre paramètres. Dans ce qui suit on récapitule les
différents modèles électriques des cellules photovoltaïques rencontrées dans la littérature.[15]

II.5.2.1 - Modèle simplifié à une diode :


Réellement il existe plusieurs influences des résistances parasites dans la production de
l’énergie électrique, et la cellule photovoltaïque est représentée généralement par le schéma
suivant :

19
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Figure.II.6 : schéma équivalent d’une cellule solaire

C’est le modèle le plus classique dans la littérature, il fait intervenir un générateur de courant
pour la modélisation du flux lumineux incident, une diode pour les phénomènes physique de
polarisation et deux résistances (série et shunt).
Ces résistances auront une certaine influence sur la caractéristique I-V de la photopile:
 la résistance série est la résistance interne de la cellule; elle principalement la
résistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des grilles
collectrices et de la résistivité de ces grilles, - la résistance shunt est due à un courant
de fuite au niveau de la jonction; elle dépend de la façon dont celle-ci a été
réalisée.[15]
Le courant de la diode est donné par :

II-4

Le courant rénéré par la cellule PV est donné par la loi des mailles
II-5

II-6

II.6- Paramètres caractéristiques d’une cellule photovoltaïque :


Les paramètres des cellules photovoltaïques (Icc, Vco, FF) extraits des caractéristiques
courant-tension, permettent de comparer différentes cellules éclairées dans des conditions
identiques.

20
Chapitre II La conversion photovoltaïque

II.6.1 - La caractéristiue courant-tension d’une cullule solaire :


L’aspect technique le plus intéressant d’une cellule PV est la courbe I = f(V) {Courant –
Tention }. La réponse d’une cellule éclairée par un rayonnement solaire constant est déricte
par la figure suivante qui retrace la variation du courant aux bornes de la cellule en fonction
de la tension .[8]

Figure.II.7 : Caractéristique I(V) d’un cellule photovoltaïque

II.6.2 - Courant de court-circuit Icc :


C’est le courant maximaum produirt par la cellule sous des condition de rayonnement et de
températeur pour une tension aux bornes des cellules nulle ( court-circuit) [8].

II.6.3- Tension de circuit ouvert Vco :


C’est la tension maximale délivrée par la cellule sous des conditions de rayonnement et de
température définies lorsque le courant est nul ( absence de charges sur le circuit extérieur)
[8].

II.6.4- Le facteur de forme FF :


On appelle facteur de forme (FF), ( connu en anglais par fill factor) le rapport de la
puissance électrique maximale au produit Icc vco qui est calculé par :

II-7

21
Chapitre II La conversion photovoltaïque

II.7- Influence de l’éclairement et de la température sur la caractéristique I (V) :


II.7.1- Influence de la température :
En faisant varier la température de 25°C jusqu’à 50°C, la caractéristique (I=f(V)) est
donnée par les figures (II.8 ). On remarque que la température à une influence négligeable sur
la valeur du courant de court-circuit. Par contre, la tension en circuit ouvert baisse assez
fortement lorsque la température augmente . [9]

Figure.II.8 : La caractéristique de I=f(V) en fonction de température

II.7.2- Influence de l’éclairement :


En faisant varier l’éclairement entre 200 w/m² et 1000 w/m² avec un pas de 200, la
caractéristique (I=f(V)) est donnée par les figures (II.9). On remarque que la valeur du courant
de court-circuit est directement proportionnelle à l’intensité du rayonnement. Par contre, la
tension en circuit ouvert ne varie pas dans les mêmes proportions, elle reste quasiment
identique même à faible éclairement [9].
L’irradiation standard, internationalement acceptée, pour mesurer la réponse des
panneaux photovoltaïques est une intensité rayonnante de 1000 W/m2 et une température de
25 °C [9].

22
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Figure.II.9 : La caractéristique I=f(v) en fonction de l'éclairement

II.8- Association des cellules photovoltaiques :


II.8.1- Association en série :
Lorsque l'on associe NS cellules PV en série, les tensions de ces cellules s'additionnent et
le courant généré est le même dans toute la branche. La caractéristique I-V résultante de
l'association de la Figure(II.10) est obtenue en multipliant point par point et pour un même
courant, la tension individuelle Vi par NS. On note aussi que l'impédance optimale de
l'association sera NS fois plus grande que celle de la cellule de base [16].

Figure.II.10 : Caractéristique courant tension de Ns cellule en série

23
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Le courant généré par NS cellules PV en série étant le même dans toute la branche et limité
par le courant de la cellule la plus faible, on prendra soin de ne connecter en série que des
cellules ayant la même densité de courant. C'est pour cela qu'en production, toutes les cellules
sont testées et triées en fonction de leur rendement [16].
Les résistances séries s'ajoutent. L'augmentation de la résistance série induit une perte de
puissance, il faut donc faire attention à la résistance d'interconnexion des cellules, dans une
association en série. Le facteur de forme d'un module ne peut en général pas être meilleur que
celui de ses cellules constitutives. Comme pour le courant, il se rapproche de celui de la plus
mauvaise cellule. Les résistances parallèles s'ajoutent également [16].

II.8.2- Association en parallèle :


Cette fois-ci, c'est la tension de chaque cellule qui doit être identique, les courants s'ajoutant.
La nouvelle courbe de la Figure(II.11) est obtenue en additionnant point par point et pour
chaque valeur de tension, le courant de la cellule de base par Np. L'impédance optimale de
l'association sera Np fois plus faible que celle d'une cellule individuelle [16].

Figure.II.11 : Caractéristique courant tension de (Np) cellule en parallèle

II.8.3- Association hybride ( en série et paralléle ) :


La puissance des modules disponibles sur le mrché étant d’où l’association des cellules
ou modules photovoltaique en série – parallèle pour obtenir des caractéristiques (courant –
tension ) exploitatbles pour certaines application , nous ne pouvons associer que dec cellules
indentiques pour obtenir un module faible , et des modules indentique pour obtenir un champ
photovoltaique stable [8].

24
Chapitre II La conversion photovoltaïque

Figure.II.12 : Caractéristique courant tension de (Nsp) cellule en hybride

II.9 -Le générateur photovoltaïque :


Le générateur photovoltaique représente la source de l’énergie électrique actionnant le
moteur pompe. Il est constitué d’un ensemble de modules rangés sous forme de panneaux, les
modules utilisés sont de type poly cristallin (BP 83), dont les caractéristiques sont données
dans l’annexe A. La structure topologique du générateur est composée d’un nombre de
modules séries NS et d’un nombre de modules parallèles NP [15].
En fonction de la puissance désirée, les panneaux eux-mêmes peuvent être assemblés pour
constituer le champ (générateur) photovoltaïque. Le point de fonctionnement du générateur
photovoltaïque est caractérisé par :
II-8
II-9

, est le courant et la tension du générateur photovoltaïque et NP , NS sont les


nombres des modules en parallèle et en série [15].

25
Chapitre II La conversion photovoltaïque

II.10 – Le système photovoltaique :


Un système photovoltaïque constitué du générateur, et des charges à alimenter. Ces charges
sont de type courant continu ou courant alternatif.
Les diverses composantes d’un système photovoltaïque sont représentées symboliquement
sur le schéma généralisé dans la figure (II.13) ci-dessous. Cette représentation synoptique
recouvre à peu prés tous les cas mais il est bien certain qu’un système photovoltaïque ne
comporte en général qu’un certain nombre des éléments représentés ici [9].

Figure.II.13 : Schéma synoptique d’un système photovoltaïque.

26
Chapitre III

Résultats et discussion

27
Chapitre III Résultats et discussion

III-1.Introduction

Dans ce chapitre nous allons présenter l’ensemble des résultats obtenus dans le cadre de
ce travail, ainsi que leurs interprétations. En premier lieu, on va étudier l’évolution
temporelle des plusieurs grandeurs astronomiques nécessaires au calcul du rayonnement
solaire global, direct et diffus. Par la suite, on va étude le panneau PV mini d’un système
de poursuite. Pour la représentation graphique de nos résultats on a utilisé le logiciel de
graphisme Origin 6.0.

III-2.Description du système :
Le système étudié (figure III-1) est constitué d’un générateur photovoltaïque et un moteur
électrique. Le générateur photovoltaïque se compose de 46 cellules solaires en silicium
polycristallin.
Le panneau PV est placé sur un moteur électrique commandé par des signaux émis par un
système de commande. Le moteur ajuste l’angle de rotation du panneau de telle sorte qu’il
soit toujours orienté vers le soleil.
Le modèle électrique basé sur l’équation I – V, cette équation est résolue par la méthode de
Newton-Raphson (annexe A)

Panneau Photovoltaïque

Axe

Figure III-1 : Système étudié

28
Chapitre III Résultats et discussion

III-3.Gisement solaire

Le rayonnement solaire est l’un des paramètres qui ont un impact direct et important sur le
rendement des systèmes thermiques et photovoltaïques.
La figure III-2 qui représente la variation de la masse atmosphérique au cours d’une
journée permet d’observer que subit des variations importantes. Elle est maximale au
lever et au coucher du soleil et atteint son minimum (1) entre 10h00 et 14h00 TSV.

35

30

25
Masse atmosphérique

20

15

10

0
6 8 10 12 14 16 18
TSV (h)

Figure III-2 : Variation de la masse atmosphérique au cours d’une journée.

La figure III-3 illustre l’évolution de la déclinaison et l’équation du temps (qui indique


la différence entre le temps solaire moyen et le temps solaire vrai ) au cours de
l’années. Le maximum de situe au mois du juin et prendre le minimum au mois de
décembre. L’équation du temps varie entre 16 min et -15 min.

29
Chapitre III Résultats et discussion

30 18
25 16
14
20 12
15 10
8
10 6
5 4

ET (min)
2
0
  0

-5 -2
-10 -4
-6
-15 -8
-20 
-10
ET -12
-25 -14
-30 -16
0 50 100 150 200 250 300 350
n

Figure III-3 : Evolution de la déclinaison  et l’équation du temps ET

La hauteur angulaire du solaires au solstice d’été est très proche de à midi solaire comme
indique sur la figure III-4.

80

70

60
Hauteur angulaire ( )
0

50

40

30

20

10

0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III-4 : Variation de la hauteur angulaire du soleil pour le solstice d’été

Le rayonnement solaire parvient au sol, comme nous l’avons déjà mentionné dans la première
chapitre de cette étude, soit directement (rayonnement direct S), soit après diffusion par la
voûte céleste et les nuages (rayonnement diffus D). Le rayonnement global (G) est la somme
de ces deux rayonnements.

30
Chapitre III Résultats et discussion

La figure III-5 illustre l’évaluation de l’intensité du rayonnement global G relatif aux trois
états atmosphérique, ciel pur, ciel moyen et ciel dégradé pour le cas d’un capteur incliné à
l’équinoxe de printemps. Nous pouvons constater que la valeur de G varie entre 902 et 1045
w.m-2 au midi TSV pour les trois cas atmosphériques, cependant pour D (fig. III-6) la valeur
maximale correspondant au ciel dégradé est environ de 242 w.m-2 et la minimale pour un ciel
pur est approximativement égale à 100 w.m-2 et pour le rayonnement direct S (fig. III-7) la
valeur maximale et minimale sont respectivement : 680 et 940 w.m-2

1100
1000
Ciel pur
900 Ciel moyen
Rayonnement global (W. m )
-2

Ciel dégradé
800
700
600
500
400
300
200
100
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III-5 : Evaluation de l’intensité des rayonnements global relatifs aux trois états
atmosphérique.

31
Chapitre III Résultats et discussion

280
260 Ciel pur
Ciel moyen
240 Ciel dégradé
220

Rayonnement diffus (W. m )


-2
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III-6 : Evaluation de l’intensité des rayonnements diffus, pour trois états atmosphérique

1000
900 Ciel pur
Ciel moyen
800 Ciel dégradé
Rayonnement direct (W. m )
-2

700
600
500
400
300
200
100
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III-7 : Evaluation de l’intensité des rayonnements direct, pour trois états atmosphérique

La figure III-8 illustre l’évaluation de l’intensité des rayonnements (G, S, D) relatifs au, ciel
pur pour le cas d’un capteur incliné.

32
Chapitre III Résultats et discussion

1100
1000
Global
900
Direct

Rayonnement solaire (W. m )


-2
800 Diffus

700
600
500
400
300
200
100
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III-8 : Evaluation de l’intensité des rayonnements (D, S, G) relatifs au ciel pur

III-4.Générateur photovoltaïque
La position optimale du PV qui fait en sorte qu’il puisse capter le maximum d’énergie
incidente sur toute l’année, est la position où l’angle d’inclinaison par rapport à l’horizontale
soit égale à la latitude [17] du site et son orientation vers le sud (dans l’hémisphère nord).
L’énergie solaire reçue par le PV diminue avec l’augmentation de l’écart entre l’angle
d’inclinaison et l’angle optimal.
L’analyse des courbes de figure III -9 qui traduisent la variation de rayonnement solaire direct
captée par le PV pour les deux cas : PV orienté vers le sud (sans SPS) et le PV mini d’un
système de poursuite (avec SPS), montre clairement que la quantité d’énergie direct captée
par le PV mini du système de poursuite est plus importante comparativement avec le cas du
PV orienté vers le sud, ceci s’applique par le fait que la hauteur du soleil en hiver est plus
faible [18].

33
Chapitre III Résultats et discussion

1000

900

800

Rayonnement direct (W.m )


-2
700

600

500

400

300

200

100 sans SPS


avec SPS
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III - 9 : Variation temporelle de rayonnement solaire direct pour les deux systèmes

Une comparaison entre la température du PV avec et sans système de poursuite ainsi que la
température ambiante est illustrée par la figure III- 10. On voit que l’utilisation du système de
poursuite n’a pas un effet important sur la température du PV.

34

32

30

28
Température ( C)
0

26

24

22

20 PV sans SPS
PV avec SPS
18 Ta

16
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III - 10 : Variation temporelle de la température

Les courbes de la figure III - 11 représentent la variation temporelle du voltage électrique du


panneau PV avec et sans système de poursuite. Il est clair que le panneau PV muni de système

34
Chapitre III Résultats et discussion

de poursuite possède un voltage plus important en comparaison avec un PV sans système de


poursuite, cela s’explique par l’augmentation du rayonnement solaire direct incident absorbé
par le PV avec de système de poursuite.

28,5

28,0

27,5

27,0
Voltage (V)

26,5

26,0

25,5

25,0
sans SPS
24,5 avec SPS

24,0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)

Figure III - 11 : Variation temporelle du voltage électrique

On remarque sur la figure III - 12 que le courant électrique générée par le PV muni du
système de poursuite est plus important que celui généré par un PV sans système de poursuite.
On en déduit que l’utilisation du système de poursuite permet au PV de généré un courant
électrique plus grand.

35
Chapitre III Résultats et discussion

1,2

1,0

0,8

Courant (A)
0,6

0,4

0,2
sans SPS
avec SPS
0,0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TSV (h)
Figure III - 12 : Variation temporelle du courant électrique

Les caractéristiques I –V et P – V du panneau PV sans et avec système de poursuite sont


illustrées par les courbes des figures III -13 et III - 14 respectivement.
On voit que l’augmentation de l’intensité du rayonnement solaire direct joue un rôle
important dans l’accroissement du courant électrique (figure III -13) et de la puissance
électrique (figure III - 14).

4,5

4,0

3,5

3,0
Courant (A)

2,5

2,0

1,5

1,0
sans SPS
0,5 avec SPS

0,0
0 5 10 15 20 25 30 35
Voltage (V)

Figure III - 13 : Caractéristiques I –V du panneau PV

36
Chapitre III Résultats et discussion

120
110
100
90
80
Puissance (W)

70
60
50
40
30
20 sans SPS
10 avec SPS

0
0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33
Voltage (V)

Figure III - 14 : Caractéristiques P –V du panneau PV

37
Conclusion générale

38
Conclusion générale

Conclusion générale

L’électricité est une des formes d’énergie les plus versatiles qu’il faut adapter au
mieux à chaque nécessité. Son utilisation est si étendue, qu’aujourd’hui on pourrait
difficilement concevoir une société techniquement avancée qui n’en fasse pas usage. Des
milliers d’appareils fonctionnent grâce à l’énergie électrique, soit sous forme de courant
continu de faible tension, soit à partir d’un courant alternatif de tension plus élevée [19]. La
recherche des ressources d’énergie alternatives est devenue donc une question cruciale de nos
jours. Beaucoup de recherches scientifiques ont été menées, non seulement, dans le domaine
de la production d’énergie nucléaire, mais également dans le secteur des sources d’énergie
propres, telles que la production d’électricité par le vent et la transformation d’énergie solaire
[20]. Dans ce dernier cas, la conception, l’optimisation et la réalisation des systèmes
photovoltaïques sont des problèmes d’actualité puisqu’ils conduiraient sûrement à une
meilleure exploitation de l’énergie solaire [21]. A ce jour, le photovoltaïque a trouvé son
utilité dans des applications à petites échelles et pour des systèmes de transmission isolés.
L’énergie photovoltaïque ‘PV’ est une source d’énergie intéressante. Elle est renouvelable,
inépuisable et non polluante. Afin d’élargir son domaine d’application et lever les contraintes
de coût, le système devrait présenter une bonne exploitation des cellules photovoltaïques [22].
C’est dans cette vision que nous avons entrepris ce travail dont l’objectif est l’amélioration de
les performances électriques d’un panneau solaire photovoltaïque sous les conditions
climatiques du site de Constantine (360 70’N, 60 37’E) en Algérie pour le jour de 21
Juin. Nous avons muni le panneau solaire par un système de poursuite afin de lui permettre
d’absorber le maximum du rayonnement solaire direct. Le mathématique est basé sur
l’équation courant – voltage (I-V) qui résoudre par la méthode de Newton-Raphson.
L’ensemble des résultats obtenus montre sans ambigüité que l’effet du système de poursuite
sur l’augmentation des performances électriques du panneau est très important.

39
Annexe A

40
Annexe A

Méthode de Newton-Raphson

C’est une méthode par approximations successives fondée sur le théorème suivant
[23] :
Si la fonction est continue et continument dérivable dans le voisinage de , le
développement en série de Taylor autour d’un estimé s’écrit alors:

Si est un estimé proche de la solution de , alors le carré de l’erreur

( ) et les termes de degré supérieur sont alors négligeables.

Sachant que , on obtient la relation approximative :

et une approximation de l’erreur est donc :

On peut donc considérer qu’un meilleur estimé de serait :

Des équations (3) et (4), on obtient l’algorithme de Newton-Raphson :

41
Références

42
Références

Références
[1] A. Lyes, "Etude de la connexion au réseau électrique d’une centrale photovoltaïque,"
Université Mouloud MAMMERI de tizi ouzou, Mémoire de Magister, 2011.
[2] F. MEZIANI, ʺDétermination du gisement solaire par traitement d’images MSG ʺ
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI OUZOU mémoire de magister, 2012.
[3] S. KARROUTE, ʺEtude thermique et numérique des systèmes couples : distillateur plan-
capteur et distillateur hot box-capteur, ʺUNIVERSITE MENTOURI DE CONSTONTINE
mémoire de magister, 2009.
[4] N. BOUKERZAZA, ʺEtude de l’effet des pertes thermiques sur les caractéristiques de
fonctionnement d’un distillateur solaire, ʺUNIVERSITE MENTOURI DE CONSTONTINE
mémoire de magister, 2005.
[5] Jacques BERNARD, "énergie solaire calculs et optimisation, "génie énergétique, pp 39-40
[6] Pierre Henri Communay, ”Héliothermique : le gisement solaire methodes et calculs“,
Groupe de recherché et d’édition. 2002.
[7] D. Flèche – D . Delagnes , « Energie solaire photovoltaique » , juin 07.
[8] MILOUDI lalia , « Etude et simulation de la poursuite de la trajecfoire du soleil par un
panneau solaire photovoltaique » UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA - BOUMERDES
mémoire de magister , 2012.
[9] SLAMA Fateh , « Modélisation d’un systéme multi générateurs photovoltaiques
intronnectés au réseau électrique » FERHAT ABBAS – SETIF mémoire de magister.
[10] http://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/matiere-semi-conducteur-3875/
[11] http://www.optique-ingenieur.org/fr/cours/OPI_fr_M05_C02/co/Contenu_04.html
[12] http://biochimej.univ-angers.fr/Page2/COURS/5RayonIONISANT/Cours2/1Cours2.htm

[13] https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/deveioppement-durable-cellules-
photovoltaiques-coeur-panneaux-solaires-1688/

[14] http://energie-developpement.blogspot.com/2012/01/cellules-photovoltaique-
technologies.html
[15] BOUKHERS Djamil , « Optimisation d’un système d’energie photovoltaique
applicatiou au pompage » UNIVERSITE MENTOURI DE CONSTANTINE mémoire de
magister , 2007

43
Références

[16] THOMAS Mambrini , « caractérisation de panneaux solaires photovoltaique en coditions


réeiies d’implantation et en fonction des différentes technologies »UNIVERSITE PARIS-
SUD thèse de doctorat , 16/12/2014.
[17] - J.A Duffie and W.A. Beckmann, ‘Solar Engineering of Thermal Process’, Second Edition, New
York, John Wiley, 1991.

[18] - H. Tanaka, Y. Nakatake, Numerical analysis of the vertical multiple-effect diffusion solar still
coupled with a flat plate reflector: optimum reflector angle and optimum orientation of the still at
various seasons and locations, Desalination 207 (2007) 167–178.

[19] C. Nichita, « Energie solaire photovoltaïque », Université du Havre, Décembre 2012.


[20] C. I. Yousif, « Recent Developments of Applying Solar Photovoltaic Technologies in Malta »,
Proceedings of the ‘Enemalta’ 25th Anniversary Conference on Energy Efficiency, Mediterranean
Conference Centre, 18-19 October, Valetta, Malta, 2002.
[21] K. Kassmi, « Conception et modélisation d’un système photovoltaïque adapté par une commande
MPPT analogique», Revue des Energies Renouvelables Vol. 10 ,2007, pp.451 – 462.
[22] F.Z. Zerhouni, M. Zegrar, S. Kaddour Brahim et A. Boudghène Stambouli, « Optimisation d’un
système à énergie verte avec validation pratique », Revue des Energies Renouvelables Vol. 11 ,2008,
pp.41 – 49.
[23] F. Jedrzejewski, « Introduction aux méthodes numériques », deuxième édition, Springer, 2005.

44
‫ملخص‪:‬‬

‫الهدف من هذا العمل هو دراسة األداء الكهربائي لمولد كهروضوئي يحتوي على خاليا شمسية من السيليكون‬
‫المتعدد البلورات مع نظام التتبع الشمسي‪ .‬تتضمن معلومات االدخال الخاصة‪ ،‬يرمز لمحاكاة الظروف المناخية لموقع‬
‫قسنطينة )‪ (360 70’N, 60 37’E‬في الجزائر ليوم ‪ 12‬جوان‪ ،‬تستند هذه الدراسة على نموذج رياضي قائم على‬
‫المعادلة ‪ I-V‬لمحاكاة السلوك الكهربائي للمولد‪ ،‬يوضح نتائج محاكاة المولد التأثير المباشر لنظام التتبع على األداء‬
‫الكهربائي للمولد‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية ‪:‬االشعاع الكهربائي‪ ،‬مولد كهروضوئي‪ ،‬نظام التتبع الشمسي‪.‬‬


Abstract:

The objective of this work is to study the electrical performance of a photovoltaic


generator with polycrystalic silicon solar cells equipped with a solar tracking system, the
input parameters of the simulation code include the climatic conditions concerning the
Constantine site (360 70’N, 60 37’E) in Algeria for the day of 21 june, the present study is
based on a mathematical model based on equation I-V to simulate the electrical behaviour of
the generator, the generator simulation results clearly demonstrate the direct impact of the
tracking system on the generator electrical performance.
Keywords : solar radiation, photovoltaic generator, solar tracking system.
Résumé :

L’objectif de ce travail est l’étude des performances électriques d’un générateur


photovoltaïque à cellules solaires en silicium polycristallin muni d’un système de poursuite
solaire. Les paramètres d’entrée du code de simulation incluent les conditions climatiques
concernant le site de Constantine (360 70’N, 60 37’E) en Algérie, pour le jour de 21 Juin. La
présente étude est réalisée à partir d’un modèle mathématique basé sur l’équation I - V
permettant de simuler les comportements électrique du générateur. Les résultats de simulation
du générateur mettent clairement en évidence l’impact direct de système de poursuit sur les
performances électriques du générateur.

Mots clés : rayonnement solaire, générateur photovoltaïque, système de poursuite solaire.

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