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L’impact du covid 19 sur le

secteur automobile
Module : Stratégies de multinationalisation des Entreprises

Réalisé par : Encadré par :


MADJARE Meryem Dr. AMAL MAANINOU
LAMHAMDI Hanane

2022-2023
Master de Recherche en Commerce International
FSJES-SOUISSI

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Table des matières

Table des matières ..............................................................................................................................2


Résumé :.............................................................................................................................................3
Introduction : ......................................................................................................................................4
Partie 1 : Présentation du secteur automobile au niveau mondial .......................................................5
Section 1 : principaux acteurs et constructeurs :...............................................................................6
Section 2 : Principaux marchés [l’Europe, la chine , l’Amérique du nord] ...................................... 11
Section 3 : les parts des marchés des constructeurs ........................................................................ 14
Partie 2 : l'impact du covid 19 sur le secteur automobile. .................................................................. 17
Section 1 : les causes de la chute : confinement et perturbation de la chaîne mondiale ................... 18
Section 2 : Les conséquences de la chute : L'ouverture des marchés d'occasion, la pénurie des semi-
conducteurs ................................................................................................................................... 21
Partie 3 : le secteur automobile après la crise. .................................................................................. 25
Section 1 : L’évolution des modes alternatifs de mobilité : véhicules hybrides et électriques .......... 26
Section 2 : Le véhicule électrique, un marché en pleine expansion avant l’épidémie de COVID-19 32
Conclusion : ...................................................................................................................................... 35
Bibliographie :................................................................................................................................... 37

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Résumé :

Le secteur automobile occupe une place particulière dans l'activité économique du monde. Mais
l'industrie automobile a été frappée par une triple catastrophe à cause du covid 19 et la guerre
ukrainienne en 2022, cette recherche évalue l'impact du covid 19 sur le secteur automobile au
niveau du chiffre d’affaires et de la production des véhicules automobiles dans le monde.

La Division Automobile regroupe l'ensemble de la production et de la commercialisation des


véhicules. Cette division est principalement composée d'assembleurs de renommée mondiale
(Renault, Peugeot, Volkswagen) qui assemblent des pièces de rechange fournies par des
dizaines de fournisseurs différents à travers le monde. Les industriels recherchent des
équipementiers comme Valeo, Magna ou Faurecia. Selon le Conseil d'analyse économique, la
France deviendra le cinquième constructeur automobile européen. La France produit 6,7 % de
la production européenne. Sans surprise, l'Allemagne domine ce classement avec 45% de la
production européenne.

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Introduction :

L'industrie automobile combine la fabrication d'automobiles avec la fabrication d'équipements


automobiles. Après de nombreuses mutations, le marché automobile se caractérise par des
phénomènes de concentration. Les grandes marques fusionnent à l'échelle nationale et
internationale pour former des entreprises solides.

L'industrie automobile occupe une place particulière dans l'activité économique du monde.
Nous pouvons voir le rôle le plus important de cette activité en mesurant la taille de l'entreprise,
le niveau d'investissement, le nombre d'employés ou la valeur de l'excédent commercial. Et
cette importance est d'autant plus importante lorsque l'on considère le poids d'une voiture en
termes d'acier, de verre ou de produits pétroliers. En effet, l'automobile est l'un des indicateurs
les plus importants de l'activité du monde, hier comme aujourd'hui. Symbole de l'activité belle
époque du modernisme des années 1920, image de l'excellence de la production de masse puis
de la consommation de masse, l'automobile des années 30 glorieuses a toujours été au centre.

L'industrie automobile a été frappée par une triple catastrophe : fermetures d'usines,
perturbations de la chaîne d'approvisionnement et effondrement de la demande. Les processus
de fabrication juste-à-temps étendent leur impact dans le monde entier. Les petites entreprises
sont les plus durement touchées, avec des millions d'emplois menacés. Les constructeurs
automobiles sont la clé de la relance de l'économie mondiale. Nous ne fabriquons pas seulement
des respirateurs et des masques. Des politiques industrielles durables et un soutien ciblé sont
essentiels pour une reprise durable, une meilleure reprise et l'accès à des emplois décents pour
davantage de femmes et d'hommes.

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Partie 1 : Présentation du secteur automobile au niveau
mondial

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Section 1 : principaux acteurs et constructeurs :
Le secteur automobile est un modèle économique en transition : concurrence des marques
low-cost ; exigences environnementales menant à de nouvelles orientations technologiques;
les nouvelles attentes des consommateurs qui, tout en recherchant un haut niveau de sécurité,
attendent des véhicules moins chers et plus économes en énergie ; montée en puissance des
pays émergents qui remettent en cause une partie de la production ; programme de véhicules
décarbonés » qui nécessite de nouvelles ressources et de nouvelles compétences.

Il y a donc d'une part des problèmes autour du produit : dus à l'évolution liée aux exigences
d'usage nouvellement affirmées et d'autre part autour des problèmes du processus de
production pour rester compétitif et du fait que des technologies de plus en plus complexes
s'intègrent mal avec la méthode de production actuelle.

La qualité est donc primordiale pour l'ensemble de la filière automobile : constructeurs,


grands équipementiers et sous-traitants.

Aujourd'hui, trois grands constructeurs dominent le marché automobile mondial. Dans cette
section, nous allons comprendre ensemble quelques informations clés de ces grands groupes
automobiles.

Trois groupes mondiaux se disputent la plus grosse part du gâteau : Volkswagen, Toyota et
l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. A tel point qu'une guerre numérique a commencé entre
ses trois groupes. De plus, il existe une concurrence qui est susceptible d'évoluer au rythme
des acquisitions du groupe.

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Le groupe allemand Volkswagen

Fabricant allemand fondé par Ferdinand Porsche en 1937. Aujourd'hui, le constructeur


Volkswagen est devenu l'un des poids lourds du marché automobile mondial. Cette grande
entreprise a son siège social à Wolfsburg, en Allemagne. Au total, le Groupe détient huit
grandes marques automobiles : Volkswagen, SEAT, Skoda, Audi, Bentley, Bugatti,
Lamborghini et Porsche. Les trois premières sont des marques grand public et les autres sont
des marques premium ou de luxe. Il faut dire que le groupe Volkswagen connaît un franc
succès sur le continent européen. C'est grâce à la large gamme de modèles de voitures. En
2014, il a même dépassé General Motors et Toyota. Cela l'a placé huitième sur le Fortune
Global 500. En 2017, le Groupe a vendu 10741500 nouvelles immatriculations dans le monde.

A son actif pas moins de 8 marques de voiture, avec notamment en marques grand public :

 Volkswagen

 Seat

 Skoda

Ainsi que des marques haut de gamme voir très haut de gamme telles que :

 Audi

 Bentley

 Bugatti

 Lamborghini

 Porsche

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Le réseau de marques automobiles du groupe allemand lui a permis de connaître un grand
succès en Europe, représentant près d'un quart des ventes de voitures neuves sur le Vieux
Continent. Le groupe peut compter sur la marque Volkswagen pour gonfler drastiquement ses
chiffres avec pas moins de 6.639 250 millions de voiture vendues en 2017. Malgré le scandale
en 2015, liées aux véhicules diesel de la marque, causé par un cycle d’homologation beaucoup
trop permissif. Le groupe Volkswagen reste l'un des acteurs dominants de l'industrie
automobile.

Le groupe japonais Toyota

Le constructeur automobile japonais a été fondé par Kiichiro Toyoda à la fin du 19e siècle.
Et ce n’est qu’à partir des années 60 que le groupe décide de se lancer en Europe. En 2016,
le groupe Toyota a reçu le titre de premier constructeur automobile européen. Dans le
monde, il existe actuellement 63 sites de production, dont l'un est situé à Valenciennes, en
France. Le groupe Toyota compte 4 marques, à savoir Toyota, Daihatsu, Lexus et Scion. La
production totale du groupe dépasse les 9 millions de véhicules par an.

Pour ces quatre marques, le groupe japonais a vendu 10 386 000 d’unités en 2017. Si
auparavant Toyota a dominé le marché mondial d’automobile, la donne a changé depuis
2016 avec l’arrivée en force du groupe Volkswagen.

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Le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi

En 1999, Renault rachète le constructeur automobile Nissan. Depuis 2016, Mitsubishi a vendu
sa participation de 34 % à Nissan. Grâce à cette alliance, le groupe peut désormais
concurrencer les deux grands constructeurs automobiles précédents. Le groupe Renault-
Nissan-Mitsubishi compte sept marques, dont Dacia, Lada, AvtoVAZ, Alpine, Infiniti,
Datsun et Venucia. Aussi, comme son principal concurrent, il est présent dans plusieurs
régions, notamment l'Europe, l'Afrique et la Russie. En 2017, grâce à sa marque haut de
gamme bien-aimée Alpine, les ventes du groupe ont augmenté. En 2020, l'association a vendu
au total 10 360 992 véhicules.

Niveau actifs, l’alliance compte des marques de voiture telles que :

Dacia

Lada

AvtoVAZ

Alpine

Infiniti

Datsun

Venucia

Ces actifs confèrent au groupe automobile un excellent maillage géographique, grâce à la


présence de Renault, Dacia et Lada en Europe, en Afrique et en Russie, une forte présence de
la marque Nissan aux États-Unis, et la présence continue de la marque japonaise Nissan sur
le Région asiatique et Mitsubish.

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La situation est telle qu’en 2017, les trois groupes formaient un mouchoir de poche. En 2017,
Volkswagen occupait la première place avec un volume de ventes mondial de 10,74 millions
de véhicules, suivi de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi avec un volume de ventes de 10,6
millions de véhicules. Enfin, le groupe Toyota était sur le podium avec un volume de ventes
de 10,35 millions de véhicules.

Si le groupe automobile allemand Volkswagen est le leader des ventes selon les chiffres
officiels, il existe des points de discorde avec l'alliance franco-japonaise. En effet, dans ses
chiffres, le groupe Volkswagen inclut également les ventes de ses poids lourds MAN et
Scania. Sauf à exclure les ventes de camions (environ 200 000), le groupe allemand se
retrouve derrière l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Pourtant, malgré la bataille de position
entre les deux groupes, Toyota n'a occupé la position de numéro un mondial des constructeurs
automobiles qu'en 2016, notamment en vendant son poids lourd Hino.

D’autres groupes automobiles sont bien présents derrière le trio de tête, on pense
notamment au groupe coréen Hyundai – Kia, qui est totalise aux environs de 7.55
millions de véhicules vendus l’année dernière.

Longtemps numéro 2 mondial derrière Volkswagen, le groupe du géant américain


Ford ne possède plus qu’une autre marque de voiture de son fief (Lincoln) et dégringole
donc dans la hiérarchie mondiale. A contrario, Ford peut se vanter d’être le troisième
constructeur mondial avec 5.9 millions de Ford vendues en 2017.

A noter également la performance du groupe italo-américain Fiat Chrysler Automobiles, qui


a vendu 4,74 millions de véhicules l'an dernier et qui est l'un des groupes automobiles les plus
importants au monde avec Fiat, Chrysler, Alfa Romeo, Lancia et Abarth., Dodge, Jeep et
Maserati au niveau des marques haut de gamme.

Groupement que nous n’avons pas encore abordé, mais qui pourtant a longtemps trusté
les premières places mondiales, il s’agit de General Motors.

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Section 2 : Principaux marchés [l’Europe, la chine , l’Amérique du
nord]
Au premier trimestre 2021, les ventes de 16 grands constructeurs automobiles ont augmenté de
près de 15 %, soit une augmentation de 2,1 millions d'unités, pour un total d'environ 16,9
millions d'unités. Sur les 16 fabricants analysés, 14 ont déclaré une augmentation de leurs ventes
au premier trimestre. Ford et Mitsubishi ont été les seules entreprises à connaître une baisse
d'une année sur l'autre.

Sur les 16 constructeurs analysés, 14 ont enregistré des ventes en hausse au cours du premier
trimestre. Seuls Ford et Mitsubishi ont vendu moins de véhicules qu’au cours de la même
période de l’année précédente.

Au premier trimestre 2021, Toyota a vendu le plus de voitures au monde avec 2,7 millions de
véhicules, suivi de Volkswagen avec environ 2,3 millions de véhicules. General Motors et
Stellatis suivent en troisième et quatrième place. Tesla a enregistré la plus forte augmentation
des ventes, doublant les ventes de 88 à 185 000.

Le chiffre d’affaires cumulé des principaux constructeurs au 1er trimestre 2021 progresse de 10
% par rapport à l’année précédente, soit environ 403 milliards d’euros.

Au premier trimestre 2021, les ventes cumulées des 17 plus grands constructeurs automobiles
mondiaux ont augmenté d'environ 10 % en glissement annuel, passant d'environ 35,2 milliards
d'euros à environ 403 milliards d'euros. Sur les 16 fabricants analysés, 13 ont réalisé une
augmentation de leurs ventes. Seuls Mitsubishi Motors, Renault et General Motors ont
enregistré une légère baisse de leurs ventes.

Au cours du premier trimestre 2021, Les ventes cumulées des 14 constructeurs analysés (hors
Renault et Stellatis) ont atteint un record jamais vu sur la période. Les fabricants en Allemagne
et en Corée du Sud ont enregistré des ventes record, tandis que les fabricants américains n'ont
pas atteint leur record de 2018. Tesla (+ 74 %) a enregistré la plus forte croissance des ventes,
suivie de Suzuki (+ 16 %) et BMW (+ 15 %).

En 2009, la Chine est devenue le premier constructeur automobile et le premier marché


automobile au monde. Si Toyota, General Motors ou encore le groupe Volkswagen sont restés

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en tête du classement mondial des constructeurs depuis le début des années 2000, plus de sept
entreprises chinoises se sont imposées entre la 14e et la 25e place. SAIC, Dongfeng, Changan,
Geely, BAIC, FAW Great Wall, des noms totalement inconnus jusqu'à récemment.
Les raisons de ce déclin sont multiples. Du côté des constructeurs, des opportunités ont été
manquées et des choix stratégiques et technologiques ont parfois été discutables. Au niveau des
politiques nationales successives, un environnement économique difficile et des conditions
d’installation de nouvelles usines ou de maintien des sites existants restent peu favorables et
freinent la création de nouveaux emplois.
Enfin, l'évolution des conditions d'usage, l'absence de cohérence des politiques de mobilité
annoncées par les États, et un marché intérieur du renouvellement atone sont des raisons
défavorables au développement de l'activité. Dans le même temps, les BRIC mènent des
politiques intérieures et parfois internationales très offensives dans ce secteur industriel
émergent très structuré, qui est passé de 62 millions en 2009 à 84 millions en 2012. S'ajoutant
à la surcapacité accrue des outils de fabrication dans le monde. Les marchés étaient saturés et
se développaient dans des conditions de faible croissance, tandis que les « nouveaux » pays
producteurs bénéficiaient également de faibles taux de croissance, soutenus par des économies
nationales à croissance rapide. (Pour 1000 habitants 176 véhicules au Brésil, 69 en Chine, 22 en
Inde, contre 782 et 560 pour 1000 habitants aux États-Unis et en Europe).

L'automobile reste une industrie pérenne, fragilisée par l'évolution des conditions économiques,
si bien que presque tous les pays producteurs l'ont protégée par un protectionnisme bienveillant,
plus ou moins secret, et l'ont fait de diverses manières. Comme dans le secteur bancaire,
l'expression « trop gros pour être battu » est souvent appliquée aux constructeurs automobiles.
En Chine, le gouvernement pratique un capitalisme d'État très efficace pour contrôler le secteur
et intervenir si nécessaire. Aux États-Unis, dans une économie qui se dit la plus libérale du
monde, le gouvernement n'a pas hésité à investir 49,5 milliards de dollars dans le cadre du
Trouble Asset Relief Program (TARP) en 2009 pour sauver General Motors de la faillite.).

L'accès au capital est aussi à la base d'une apparente autonomie de décision, dans laquelle
les entreprises hors de France s'en sortent mieux. En Allemagne, par exemple, la Basse-
Saxe et les familles fondatrices Piëch et Porsche contrôlent le capital du groupe
Volkswagen, même si le Qatar est un partenaire important. De même, la famille Quand
a conservé le contrôle de BMW Capital (46%). Ces industriels, bien que très mondialisés,
parviennent à maintenir l'essentiel de leur production sur leur territoire national, ce qui

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est bien différent avec les « sites français ». Dans le contexte de la désindustrialisation
de la Chine, il est intéressant de s'intéresser aux choix stratégiques que Renault et PSA
ont opérés au fil de leur histoire en tissant chacun à leur manière de nouveaux liens avec
l'industrie automobile chinoise.
Après quatre trimestres de baisse, le marché automobile mondial s'est redressé fin 2022, tiré
principalement par les ventes de véhicules électriques, avec une part de plus de 13 %. Alors que
l'Europe et les États-Unis entament leur transition vers le 100 % électrique, les gouvernements
adoptent des mesures protectionnistes pour protéger l'industrie, développer les secteurs locaux
de production de batteries et accroître la souveraineté énergétique.

Le marché automobile mondial a progressé de 12 % au troisième trimestre après quatre


trimestres consécutifs de baisse. La reprise est principalement due à une reprise du marché
chinois (+ 30 %) en raison d'une réduction temporaire de la taxe d'achat sur les voitures
particulières. Les États-Unis sont légèrement déséquilibrés, tandis que l'Europe de l'Ouest est
toujours dans le rouge, en baisse de 1,4 %, principalement en raison de contraintes
d'approvisionnement. En 2022, nous prévoyons des ventes de 81 à 82 millions d'unités, à peu
près comme en 2021, mais avec une répartition différente de l'année précédente, le marché
chinois complétant les marchés américain et européen.

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Section 3 : les parts des marchés des constructeurs
Les marchés des constructeurs

Dans un marché des voitures de société morose, Peugeot a bien performé au premier semestre
2022. Elle a arraché la première place du classement des constructeurs à Renault avec une
part de marché de 22,9% (-1,4 point par rapport à la même période en 2021).

La marque au lion a immatriculé 82 478 voitures particulières et véhicules utilitaires légers,


Renault en revanche. , avait 79 309 unités au compteur. La marque Diamond a perdu environ
3,2 points de pourcentage de part de marché au cours des six moins étudiés et a terminé le
mandat avec 22,1 % du marché commercial.

Sur la troisième marche du podium, Citroën et ses 13,7% de part de marché s'en tirent plutôt
bien puisque la marque 0,7 point en un an avec 49 414 immatriculations de VP et VUL.

Parmi les gagnants mitigés au premier semestre de cette année, la part de marché de BMW s'est
améliorée de 0,7 point de pourcentage par rapport au premier semestre 2021 à 3,2 % (11 335
VP + VU).

Les marques coréennes ont également bien performé, Hyundai et Kia surperformant de 0,6
point de pourcentage à 1,7 % (5 998 immatriculations) et 1,2 % (4 188 immatriculations),
respectivement.

Quant à Tesla, il a gagné 0,2 point de pourcentage, soit 1 % du marché commercial, avec 3 420
immatriculations.

Cependant, Fiat a connu des moments difficiles, sa part de marché reculant de 0,7 point de
pourcentage à 1,5 % (5 259 unités) au premier semestre.

Cette statistique publie le classement des meilleurs constructeurs automobiles au monde en


2020, selon leur chiffre d'affaires et des milliards de dollars américains.

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Résultat, on voit que le constructeur automobile Volkswagen Group a généré des ventes
mondiales de plus de 254,1 milliards d'euros en 2020.

Toujours affecté par les diverses pénuries, le marché automobile européen a connu un 12e
mois consécutif de baisse en juin, soit le pire depuis 1996 avec seulement 1,066 million
d'unités écoulées (- 16,8 %). La chute atteint 13,7 % sur l'ensemble du premier semestre, soit
888 206 voitures en moins.

Selon les données publiées par l’ACEA, le marché automobile européen a encore chuté de 16,8
% en juin 2022 pour atteindre 1 066 137 immatriculations dans les pays de l’Union européenne,
le Royaume-Uni, l’Islande, la Norvège et la Suisse. Alors que cela représente 216 366
voitures de moins qu’en juin 2021, c’est le douzième mois consécutif de baisse et le pire mois
de juin depuis 1996. Sur l’ensemble du premier semestre 2022, la chute atteint 13,7 % avec 5
597 656 unités, soit 888 206 voitures manquant à l’appel. Plus inquiétant, c’est même – 5,8 %
comparé aux 1 131 895 immatriculations enregistrées lors des six premiers mois de 2020,
pourtant marqués par les mesures de confinement.

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Parmi les principaux marchés automobiles européens, c’est le Royaume-Uni qui a enregistré
la plus forte chute en juin (– 24,3 % avec 140 958 unités), devant l’Allemagne (– 18,1 %
avec 224 558 unités). Sur l’ensemble du premier semestre 2022, l’Allemagne reste toutefois
largement leader avec 1 237 975 immatriculations cumulées (– 11 %), devant le Royaume-Uni
(802 079 unités, – 11,9 %). Les marchés français (771 980 unités, – 16,3 %) et italien (684 228
unités, – 22,7 %) ont plus souffert, tandis que l’Espagne (407 757 unités, – 10,7 %) a mieux
résisté.

Top 5 des groupes automobiles (6 mois 2022)

1. Volkswagen : 1 349 857 unités (– 19,4 %)


2. Stellantis : 1 087 879 unités (– 21,1 %)
3. Hyundai : 556 369 unités (+ 12,6 %)
4. Renault : 522 315 unités (– 7 %)
5. BMW : 405 272 unités (– 13,7 %)

Les marques automobiles les plus vendues (6 mois 2022)

1. Volkswagen : 562 161 unités (– 23,8 %)


2. Toyota : 380 400 unités (– 1,8 %)
3. Peugeot : 333 271 unités (– 21,2 %)
4. BMW : 322 223 unités (– 14,3 %)
5. Audi : 298 220 unités (– 13,5 %)
Les marques qui gagnent le plus de parts de marché (6 mois 2022)

1. Kia : + 1,3 point (5,2 % de PDM)


2. Dacia : + 1,1 point (4 %)
3. Hyundai : + 1 point (4,7 %)

Les marques qui perdent le plus de parts de marché (6 mois 2022)

1. Volkswagen : – 1,4 point (11,4 % de PDM)


2. Skoda : – 0,7 point (4,6 %)
3. Fiat : – 0,6 point (3,7 %)

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Partie 2 : l'impact du covid 19 sur le secteur automobile.

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Section 1 : les causes de la chute : confinement et perturbation de la
chaîne mondiale
L’industrie automobile subit une triple catastrophe : fermetures d’usines, perturbations de la
chaîne d’approvisionnement et effondrement de la demande. Les processus de fabrication juste
à temps ont eu un impact mondial. Les PME les plus durement touchées, des millions d’emplois
menacés. Les constructeurs automobiles sont essentiels pour relancer l’économie mondiale. Pas
seulement en produisant des respirateurs et des masques. Des politiques industrielles durables
et un soutien ciblé sont essentiels à une reprise durable afin que davantage de femmes et
d’hommes puissent obtenir des emplois décents.

Au début de la crise, un choc lié à une forte demande a été observé, au fil du temps, un choc de
l'offre se manifeste après les fermetures de frontières, qui ont entraîné des ruptures dans les
chaînes de production internationales, une baisse du commerce extérieur, une baisse des
réserves de change et une instabilité monétaire. Comme la pandémie perturbe les activités
commerciales traditionnelles et jette de l'incertitude sur les perspectives économiques, le
secteur industriel demeure au premier plan. Les régions les plus touchées qui abritent les
maillons clés de la chaîne d'approvisionnement mondiale de ce secteur (PWC United States,
2020), ont contraint les opérateurs à suspendre provisoirement leurs activités par rupture
d’intrants (Baldwin et Freeman, 2020).

Tout comme les économies mondiales, l'économie marocaine a été durement touchée par la
COVID-19. Le pays souffre à la fois de chocs économiques internes et externes et doit faire
face à une combinaison de chocs soudains et brutaux à l'offre et à la demande. En effet, la
demande adressée au Maroc a nettement reculé avec la profonde récession frappant notre
principal partenaire, l’Union européenne (UE). Toutefois, et contrairement aux crises
précédentes, la demande intérieure aurait aussi souffert du choc et donc réduit les importations.

LE MARCHÉ AUTOMOBILE MONDIAL S’ENFONCE DANS UNE


CRISE HISTORIQUE

Le marché mondial de l'automobile est en train de plonger dans une crise historique, et on
s'attend à ce que 2020 soit la pire année jamais enregistrée pour le secteur. Avec une baisse
prévue des ventes de plus de 22 %. Les ventes de véhicules électriques se sont toutefois
mieux comportées au premier trimestre, notamment en Europe, qui devient le plus grand
marché au monde. Afin de relever les défis auxquels est confronté le secteur de

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l'automobile, les gouvernements mettent en œuvre des programmes de relance sans
précédent.

Après une baisse de 4 % des ventes en 2019, suite au ralentissement de la croissance


économique mondiale et à la mise en œuvre de nouvelles réglementations en Europe et en
Chine. Les ventes de voitures de tourisme se sont effondrées au premier trimestre de 2020
à cause de la pandémie de COVID-19.

https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/article/marche-automobile-mondial-senfonce-crise-
historique

En Chine, les ventes de voitures particulières (VP) ont chuté de 8,0 % en 2019, pour
atteindre 25,5 millions de véhicules, dans un environnement économique difficile accentué
par les conséquences de la guerre commerciale avec les États-Unis. La fin des subventions
à l'approvisionnement pour plusieurs catégories de véhicules et la mise en œuvre
progressive de la nouvelle norme china 6 dans les grandes villes.

19
En Europe, les ventes de VP en 2019 ont augmenté de 0,8 % à 16,3 millions de véhicules,
Au premier trimestre 2020, les ventes sont en baisse de 27 %. Alors que la crise sanitaire
a commencé à s'atténuer en Chine, L'Europe est devenue le centre de la pandémie au début
de mars. En imposant des mesures de confinement sévères dans de nombreux pays
européens à compter de la mi-mars. Les ventes du premier trimestre ne reflètent pas encore
complètement l'impact de la crise sanitaire avec les fermetures généralisées d'usines et de
concessions.

Aux États-Unis, les ventes de Voiture Personnel (VP) ont chuté de 13 % au premier
trimestre. Dernier continent à être touché par la pandémie, les ventes devraient baisser
sensiblement en avril (autour de - 45/50 %). En comparaison avec d'autres pays touchés
par la COVID-19, le secteur automobile des Etats-Unis a été plus résilient, grâce
notamment aux rabais importants accordés par les constructeurs automobiles, aux offres
de financement à un taux d'intérêt record de 0 % et à la vente généralisée de véhicules
directement en ligne. Pour l'année 2020, les ventes devraient chuter à 14 millions de
véhicules, soit une baisse de 16 % par rapport à l'année dernière.

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Section 2 : Les conséquences de la chute : L'ouverture des marchés
d'occasion, la pénurie des semi-conducteurs
Après le déconfinement, le défi pour le secteur automobile est énorme. Toutefois, il y a eu un
regain de confiance chez les chefs d'entreprise et des signes positifs de reprise sur le marché.
Le plan de relance, les offres commerciales des acteurs du marché et la mise en place de ventes
en ligne permettront de dynamiser l'activité du secteur. La reprise passera nécessairement par
le numérique, et particulièrement par la génération de prospects B2B.

L'ouverture des marchés d'occasion

 Dynamiques de l’offre portée les intentions de vente.

· L’offre des loueurs : Cette crise a gravement affecté le secteur locatif, qui a été
endommagé durant la période de confinement (pas de tourisme, pas de déplacements locaux,
entreprises à l'arrêt) et qui ne bénéficient pas de solutions de soutiens adaptées On estime que
près d'une agence de location sur trois pourrait disparaître au cours des prochaines mois ce qui
pourrait générer près de 50,000 voitures additionnelles à la vente sur le marché.

· L’offre des particuliers et entreprises en difficulté : Beaucoup de ménages et


d'entreprises se trouvent dans une situation financière difficile en raison de la fermeture. Ainsi,
parmi les biens liquides et avec une valeur intéressante, la voiture arrive en première position.

· Un essoufflement à moyen terme : Généralement, le premier déclencheur pour la vente


d'une voiture usagée est l'achat d'un nouveau véhicule. En fait, nous considérons qu'un nouveau
véhicule vendu génère en moyenne 3 voitures d'occasion à vendre. (Chaque nouvel acheteur
remettant sa voiture à la vente…). En conséquence, avec le ralentissement actuel des ventes de
nouveaux véhicules, l'offre est susceptible de diminuer après la ruée des ventes.

Dynamiques de la demande portée les intentions d’achat

· La voiture vue comme une sécurité : La pandémie de COVID-19 augmente le risque


d'infection dans les transports en commun. Par ailleurs, lors du confinement et de la fermeture
ou de la réduction des moyens de transport public (cars, trains, tramways) ; Être propriétaire de
sa voiture est associé à la liberté. Liberté de continuer à bouger, à travailler, à faire vos
emplettes... Ainsi, la possession de votre voiture devient une protection personnelle et un besoin
principal de toute personne qui en a les moyens. En Chine, par exemple, les intentions d'achat
d'automobiles ont connu une forte hausse après le confinement.

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· Des prix de vente attractifs : Face aux ventes de véhicules neufs en berne, les stocks
s'accumulent et coûtent cher aux concessionnaires (immobilisation cash, dépréciation,
assurance, entretien, parking...). Ainsi, ils sont surtout engagés dans des offres promotionnelles
très intéressantes jusqu'à -30% sur certains modèles. Toutefois, assez naturellement, le prix
actuel d'un véhicule neuf est le facteur le plus impactant sur les prix de vente des voitures
d'occasion. En effet, on pourra trouver des véhicules usagés à des prix très attrayants.

· Un choix raisonné : Dans un climat d'anxiété socio-économique, se lancer dans de lourdes


dépenses semble être un choix imprudent. La société se pose toujours de nombreuses questions
sur la capacité de reprise économique, le risque de récurrence de la pandémie. Ainsi avec des
prix de vente allant de 25% (pour les voitures < 2 ans) jusqu’à 70% (pour les voitures 7- 8ans)
de moins que les véhicules neufs, l’achat d'une voiture d'occasion semble plus judicieux que
l'achat d'un véhicule neuf (considéré comme un produit de luxe ou un achat récréatif).

· Un report de la décision d’achat : Plusieurs facteurs peuvent inciter le consommateur à


reporter sa décision d'achat sur une période de 3 à 6 mois. En effet, il y a une forte crainte autour
d’une deuxième vague qui conduirait chacun à se retrouver à nouveau confiné et avec de
nouvelles incertitudes sur les projections de revenus. Par ailleurs, la fermeture des écoles
jusqu'en septembre et l'annulation des voyages durant la période estivale.

La pénurie des semi-conducteurs

La pandémie de COVID-19 s'est traduite par une pénurie mondiale de semi-conducteurs. La


transition vers le télétravail pour de nombreuses entreprises a entraîné une augmentation réelle
de la demande de produits dont les technologies nécessitent des semi-conducteurs et la
production n’arrive plus à suivre.

Parallèlement, les ventes de voitures neuves ont diminué au cours de cette période et les
fournisseurs ont réduit la production et la fourniture de semi-conducteurs à l'industrie
automobile. Aujourd'hui, le marché automobile fait à nouveau face à des pénuries ! Mais qu’est-
ce qu’un semi-conducteur ?

Qu’est-ce qu’un semi-conducteur ?

Méconnu par le grand public, le semi-conducteur est un corps cristallin aux propriétés très
particulières ! Il s'agit d'une substance (le plus souvent du silicium) capable de conduire

22
l'électricité dans certaines conditions et d'agir comme isolateur dans d'autres conditions. Cette
capacité de semi-conducteur le rend essentiel pour beaucoup de technologies ! Il est notamment
employé dans l'électronique pour fabriquer divers types de composants.

Les causes de la pénurie

Si la production de semi-conducteurs n’a pas réussi à suivre cette hausse de la demande durant
la crise sanitaire, c’est principalement pour deux raisons :

Premièrement, la fabrication de semi-conducteurs est un processus complexe qui n'est


accessible à aucune installation. Sa fabrication nécessite des installations adaptées et coûteuses,
mais aussi un savoir-faire précis. Par conséquent, la pénurie de semi-conducteurs ne résulte pas
d'un manque de matériel, comme c'est souvent le cas, mais d'un manque de personnel et
d'infrastructures capables de le transformer.

Deuxièmement, la production de semi-conducteurs est centralisée en Asie (à Taiwan et en


Corée du Sud) et aux États-Unis (au Texas). Cependant, ces deux zones de production ont
connu de nombreux imprévus cette année :

 En Asie, plusieurs usines ont été fermées à cause de la pandémie et de ses dangers
pour la santé ;
 L'une des plus grandes usines japonaises de fabrication de puces a subi un grave
incendie en mars dernier ;
 Les usines de fabrication de semi-conducteurs consomment beaucoup d’eau (150
000 tonnes d’eau par jour pour la Taiwan Semiconductor Manufacturing Compagny
par exemple), et Taiwan a connu d'importantes périodes de sécheresse cette année,
forçant l'usine à réduire son taux de production ;
 Une vague de froid au Texas a mis fin à toutes ses usines de puces ;

De nombreux éléments qui, combinés à une hausse de la demande, ont donné lieu à la pénurie
actuelle… Mais quelles sont les conséquences de cette pénurie pour le secteur automobile ?

23
Les conséquences pour le marché automobile

D’après le cabinet d’études IHS Markit, « environ 5,69 millions de véhicules n’ont pas pu être
produits depuis le début d’année 2021 du fait de la pénurie de semi-conducteurs. En fait,
aujourd'hui, les automobiles contiennent de plus en plus d'appareils électroniques et les
constructeurs automobiles sont devenus dépendants des semi-conducteurs. Dans une voiture, le
GPS, le Bluetooth, les essuie-glaces, le compteur, les airbags ou encore le système de
verrouillage des portes nécessitent des semi-conducteurs »

En France, la Lorraine et la Franche-Comté sont très touchés par la pénurie : Stellantis (ex-
PSA) et Renault ont dû fermer certaines de leurs chaînes de production. A l’usine de Sochaux,
qui produit notamment les Peugeot 5008 et 3008, ce sont près de 3500 employés qui vivent
dans l’incertitude face à la situation.

24
Partie 3 : le secteur automobile après la crise.

25
Section 1 : L’évolution des modes alternatifs de mobilité : véhicules
hybrides et électriques

Qu’est-ce qu’une voiture hybride ?

Avant de savoir comment fonctionne une voiture hybride, il convient de revoir la définition
d’une voiture hybride. Une voiture hybride est équipée de deux moteurs, un moteur thermique
et une unité de puissance.

Ils peuvent être articulés différemment selon la technologie hybride développée par le
constructeur. Une voiture hybride traditionnelle permet de ne pas consommer de carburant
inférieur à 30 à 50 km/h quand le niveau de la batterie le permet.

Dans un embouteillage, dans une « Zone 30 », en manœuvre dans un parking, le moteur


thermique n’est plus alimenté en carburant mais entraîne les roues grâce au moteur électrique
intégré.

Lors de l'examen de la façon dont une voiture hybride fonctionne, l'hybridation simple peut être
divisée en deux catégories. La première repose davantage sur le moteur thermique, tandis que
la seconde s’appuie majoritairement sur la puissance électrique.

Comment fonctionne une voiture hybride ?


Sur la grande majorité des modèles, le moteur essence entraîne les roues en étant aidé par le
moteur électrique dans certaines conditions. Celui-ci agit principalement à basse vitesse et
parfois seul selon la situation appréciée par l'ordinateur de bord.

Une batterie de petite capacité fournit l’électricité nécessaire à son fonctionnement. Elle peut
être placée sous le plancher, la banquette arrière ou dans une partie du coffre. La charge est
automatique pendant les phases de freinage et de décélération grâce à l'inertie du véhicule.

Des voitures hybrides fonctionnent aussi à l’inverse, comme la Honda Jazz e: HEV. Celle-ci
possède un moteur thermique qui, à faible vitesse, ne sert qu’à produire de l’énergie qui va se
stocker dans la batterie. Celle-ci alimente le moteur électrique, qui est responsable du
propulseur du véhicule.

Le moteur électrique fonctionne alors comme un générateur : en tournant dans le vide, il produit
de l’électricité qui est stockée. Quelques modèles emploient un générateur séparé ou un
alternateur-démarreur.

26
A grande vitesse, le moteur thermique et le bloc électrique travaillent ensemble dans le but de
proposer le meilleur compromis. Cependant, les modèles hybrides récents peuvent rouler en
tout électrique jusqu’à 90 ou 100 km/h.

Sur de très courtes distances et dans des conditions optimales (descente par exemple), le moteur
peut même atteindre 130 km/h sur la route.

Il existe aussi des véhicules hybrides rechargeables dotés d’une plus grande capacité, qu’on
peut brancher sur une prise de courant pour recharger la batterie. A contrario, les voitures
hybrides non rechargeables n’ont pas besoin d’être branchées. Lorsque les voitures hybrides
n'offrent qu'un maximum de 2 à 3 kilomètres pour l'ensemble des véhicules électriques, une
voiture VHR peut offrir jusqu'à 60 kilomètres d'autonomie sans émission.

Voiture hybride : les avantages


Les systèmes hybrides font de plus en plus parler d’eux, en effet ils se répandent petit à petit
sur le marché commercial. Nous trouvons certes de nombreux avantages, mais quelques points
restent tout de même à améliorer. Les avantages sont divers. On trouve le point le plus
important, qui est l’économie de carburant, ce qui nous mène aux faibles émissions en ce qui
concerne la pollution, mais on trouve aussi comme point positif une conduite agréable et
performante. On se demande, de nos jours, de combien de réserve de pétrole dispose-t-on ? La
seule réponse à donner est qu’il faut gérer la consommation de carburant. Les systèmes hybrides
jouent un rôle primordial dans cette perspective. En effet, cette technologie combine
intelligemment les moteurs électrique et thermique. On a alors une consommation de carburant
faible. Prenons un exemple : une voiture hybride X aurait la puissance d’un calibre supérieur
tout en consommant comme une cylindrée de taille inférieure ! Le conducteur peut aussi gérer
sa propre consommation grâce à la combinaison des moteurs (conduite basse vitesse usage du
moteur électrique, donc pas de pollution). Les hybrides appartiennent à la catégorie la plus
basse des machines polluantes. On a donc affaire à un système propre, qui pourrait résoudre de
nombreux problèmes comme la pollution. Les émissions de CO2 diminuent fortement avec une
telle technologie, ainsi que les autres substances contenues dans les gaz d’échappement. La
combustion est elle aussi plus efficace et des éléments purifient ces gaz d’échappement. Les
systèmes hybrides ont une très bonne autonomie. Les batteries se rechargent lors de l’utilisation
du moteur thermique. En effet, lorsque la voiture fonctionne sur moteur à essence, ce dernier
produit de l’énergie qui passe ensuite dans la batterie principale par le biais d’un générateur. Le
système de freinage veille aussi à la recharge car une partie de l’énergie cinétique est

27
transformée en énergie électrique. La conduite est agréable avec une accélération linéaire et
puissante. On assiste aussi à une réduction du bruit, qui en fait des voitures quasi silencieuses.
Il ne faut pas non plus oublier la souplesse au démarrage grâce à l’utilisation du moteur
électrique. Pour finir, le crédit d’impôt pour l’achat d’un véhicule propre va augmenter, tandis
que les propriétaires d’automobiles très polluantes paieront leur carte grise plus cher.

Le grand avantage des voitures hybrides réside dans leur consommation, beaucoup plus
économique que les véhicules équipés d’un moteur à essence ou diesel. À faible vitesse, une
voiture hybride consomme uniquement de l’électricité. A vitesse plus élevée, elle consomme
aussi de l’essence. Pendant que vous roulez à l’essence, le moteur électrique se recharge, vous
procurant de faibles émissions de CO2 et une consommation de carburant limitée. Cependant,
ce ne sont pas les seuls avantages que présentent les voitures hybrides :

 Pas besoin de recharger la batterie

Contrairement à certaines idées reçues, un véhicule hybride n’a pas besoin d’être branché à une
prise secteur pour recharger sa batterie. Ainsi, cela ne bouleverse pas les habitudes du
conducteur puisque tout est identique à une voiture classique essence ou diesel. La batterie est
autonome, elle gère automatiquement les phases d’assistance du moteur, et de régénération
d’énergie.

 Le respect des vignettes Crit’Air

Avec un véhicule hybride, vous n’avez aucun souci à vous faire quant aux vignettes Crit’Air.
Ces dernières bénéficient de la meilleure catégorie, autrement dit, vous pouvez circuler partout
en France, même durant les pics de pollution.

 Environnemental :

Les voitures hybrides ne bénéficient pas seulement d’un moteur thermique, mais aussi d’un
moteur électrique, cette combinaison intelligente entre deux types de moteurs différents
contribue à la réduction de l'émission des gaz d'échappements (le CO2 principalement)
dangereux pour l’environnement. En 2004, une différence entre 10 % et 15% a été estimée
par rapport aux émissions de voitures conventionnelles. De plus, Les voitures hybrides sont
silencieuses et elles participent donc à la réduction de la pollution sonore en ville.

28
 Pour le montage en série :

On peut considérer la voiture comme électrique avec un générateur en plus pour accroître
l'autonomie - la puissance.

Le véhicule entièrement thermique génère une déperdition d’énergie cinétique sur les phases
de décélérations et freinages, alors que son homologue hybride se charge de récupérer cette
énergie pour alimenter la batterie. En conduite urbaine, une voiture hybride s’appuie sur les
atouts de son bloc électrique, en matière de fluidité dans les manœuvres et de silence de
fonctionnement. De surcroît, ce type d’hybridation est avant tout destiné aux personnes qui
n’ont pas l’assurance de disposer d’une prise de recharge. Pour les autres, il est plus intéressant
de se tourner vers l’hybride rechargeable, à condition d’exploiter au maximum son mode
« zéro émission » en ville.

En l’absence de bonus depuis 2018, l’achat d’une voiture hybride rechargeable neuve est
assortie d’une prime à la conversion de 2500 euros pour un ménage imposable et 5000 euros
pour un ménage non-imposable.

Les inconvénients de la voiture hybride classique

• Prix d'achat légèrement plus élevé qu'un modèle 100 % thermique (le coût supplémentaire
varie selon les offres et les fabricants, entre 1500 et 5000 €).

• Faible capacité de la batterie, ce qui permet de fonctionner à l'électricité seulement à certaines


heures automatiquement sélectionnées par l'ordinateur de bord (généralement à basse vitesse).

•Utilisation exclusive de l’essence comme énergie primaire. Une voiture hybride est avant tout
thermique, elle se contente de récupérer de l’énergie habituellement gaspillée au freinage et à
la décélération. Il n'est pas possible de le connecter et donc de choisir l'origine de l'électricité
consommée à bord, à la différence d'une voiture hybride plug-in ou 100% électrique.

•A vitesse élevée sur autoroute et lors des trajets sans freinages ni décélérations régulières, la
batterie n’est pas rechargée. Le moteur électrique est par conséquent rarement vu en
fonctionnement selon les modèles et constitue une surpondération qui provoque une légère
surconsommation.

• Non admissible à la prime verte depuis 2017, contrairement à un véhicule électrique.

29
Faits sur les voitures électriques

 La première voiture électrique fut construite en 1890 par William Morrison aux Etats-
Unis.
 En 1996, General Motors a introduit l'EV1, une voiture électrique avec une autonomie
de 100 milles.
 Au début du XXIe siècle, on s'intéresse de plus en plus aux véhicules électriques.
 En 2008, Tesla Motors a mis sur le marché sa première voiture tout électrique, la
Roadster.
 Depuis 2009, Tesla construit au total 1,91 million de véhicules électriques.
 En 2021, le chiffre d'affaires mondial des véhicules électriques a dépassé les 6,5 millions
d'unités.
 55% de toutes les ventes de nouvelles voitures européennes seront complètement
électrifiées d'ici 2030.

Types de véhicules électriques

Lorsqu'il s'agit de véhicules électriques (VE), les gens peuvent choisir entre différentes options.

Cinq types de véhicules électriques sont disponibles :

 Véhicule électrique standard (VE),


 Véhicule électrique à batterie (VEB),
 Véhicule électrique rechargeable (PEV),
 Véhicule électrique hybride (HEV),
 Véhicule électrique hybride rechargeable (PHEV).

Avantages du véhicule électrique

Les avantages du véhicule électrique sur l'ICE sont attribués au respect de l'environnement et à
l'absence d'émissions, au véhicule compact, au coût moins élevé et au "carburant"– électricité
plus abordable.
Les véhicules électriques sont plus attrayants et sont avantageux pour :

 Les véhicules électriques sont très tranquilles au volant,

30
 Réduction de la consommation et des coûts de transport (la facturation est toujours
gratuite dans certains endroits),
 Une petite file d'attente lors du rechargement d'une voiture (pour le moment),
 Les véhicules électriques offrent à leurs usagers un haut niveau de confort de conduite,
 Les voitures électriques ne nuisent pas à l'environnement,
 Les voitures électriques peuvent être subventionnées lorsqu'elles achètent une voiture.

Sans surprise, les véhicules électriques ont plus de potentiel pour surpasser les voitures ICE.

C’est pourquoi de plus en plus de gens voient un avantage significatif à utiliser des voitures
électriques.

Révolution VE
La révolution des véhicules électriques (VE) met l'accent sur la transformation massive de
l'industrie automobile en électrification.

En outre, les prévisions de l'industrie des véhicules électriques révèlent que nous venons de
commencer la révolution des véhicules électriques.

Le marché des voitures électriques est en plein essor avec à la fois :

 Les améliorations apportées à la technologie de la batterie ;


 L’amélioration des infrastructures de recharge ;
 Bornes de recharge intelligentes,
 Mobilité partagée,
 De nouveaux modèles convaincants de fabricants automobiles.

31
Section 2 : Le véhicule électrique, un marché en pleine expansion avant
l’épidémie de COVID-19

Afin de bien se préparer pour l'avenir, il est impératif, premièrement, de bien comprendre
l'évolution du marché des VE avant la pandémie de COVID-19. Ces dernières années, les VE
ont eu de plus en plus de succès chez les conducteurs. Tel que noté dans un rapport de
McKinsey, le marché a augmenté de 60% par an au cours de la dernière décennie. Des moteurs
silencieux, un impact positif sur l'environnement et une énergie meilleur marché sont autant de
bonnes raisons pour une transition vers le véhicule électrique. Cette croissance est également
remarquable compte tenu de la baisse générale des ventes d'automobiles au cours des deux
dernières années. Selon un rapport publié plus tôt cette année par le Boston Consulting Group
(BCG), les ventes de véhicules électriques devraient même dépasser celles des véhicules
thermiques d'ici 2030. Il est clair que le marché des véhicules électriques était en plein essor
avant la pandémie, mais quelle est tendance aujourd’hui après les périodes de confinements
mises en place à travers le monde ?

Le marché automobile sévèrement touché par la pandémie de COVID-19


Comme nous le savons, la pandémie de COVID-19 a ralenti le monde, y compris le secteur de
l'automobile. À cause du confinement, la production automobile a cessé dans bien des pays. Le
premier trimestre de l'année a été marqué par une baisse dramatique des immatriculations de
voitures, une chute des ventes et une baisse de la demande dans le monde entier. Dans certains
pays européens, comme l’Italie (article en anglais) ou le Royaume-Uni (article en anglais), les
ventes de véhicules de tourisme ont même accusé une chute vertigineuse, de 95 à 97 %. À
l’extérieur de l’Union européenne, aux États-Unis (article en anglais) et en Chine (article en
anglais), les ventes de véhicules ont également nettement reculé. Dans ce contexte de spirale
descendante non contrôlée, plusieurs études ont cherché à analyser l'impact de cette turbulence
générale sur le marché des véhicules électriques.

Le marché automobile s’effondre, les VE résistent

32
En Italie, les chiffres fournis par l’Association des constructeurs automobiles étrangers (article
en anglais) soulignent que l’immatriculation des véhicules essence ou diesel a chuté de 97,5 %
en avril, au même moment où les ventes de véhicules électriques accusaient une baisse de 58,1
% uniquement. En Allemagne, les statistiques de l’Office fédéral pour la circulation des
véhicules automobiles (article en anglais) indiquent que le nombre total d’immatriculations a
chuté de 38 % en mars, alors que les ventes de véhicules électriques ont affiché une croissance
de 56 % et + 208 % pour les véhicules hybrides. Les chiffres des EV-Volumes montrent que
cette tendance se propage à travers le monde. Par conséquent, la part de marché totale des VE
s'accroît considérablement.

Ces chiffres prouvent non seulement que les véhicules électriques ont la capacité à résister à
une crise, lorsque le marché automobile global est en déclin, mais ils révèlent également déjà
des signes de relance. Dans le cas de la Chine après le confinement, par exemple, les grands
constructeurs d'automobiles font état d'un taux de présence identique chez leurs
concessionnaires entre mars 2020 et mars 2019. Le constructeur automobile chinois BYD a
même enregistré une augmentation de 337,25 % de ses ventes en mars (article en anglais) pour
ses modèles 100 % électriques et ses modèles hybrides. Globalement, l'intérêt pour une mobilité
plus durable a non seulement survécu à une crise sanitaire et sociale sans précédent, mais a
également augmenté.

33
Un marché plus soucieux de l’environnement : des VE plus forts à l’issue de la
crise
Étant donné que les confinements obligent des millions de personnes à rester chez elles, nos
sociétés ont eu une occasion unique de vivre dans un monde plus vert. Par conséquent, les
facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pourraient maintenant occuper
une place plus importante dans les prises de décisions des politiciens, des dirigeants d’entreprise
et des consommateurs, comme l’explique cet article du Wall Street Journal (article en anglais).
En effet, cette nouvelle attitude se manifeste déjà dans les actions des gouvernements, des
industries et des consommateurs du monde entier.

34
Conclusion :
L’industrie automobile apporte une contribution importante à l’économie mondiale : elle
représente 6 % de la production mondiale, 8 % des exportations et occupe 5,8 % de la
population active totale de l’Union européenne (près de 5 % aux États-Unis) (Head et al.
2020). Cependant, à la suite de la crise du Covid-19, le secteur a souffert de l’arrêt de la
production, de la perturbation des chaines d’approvisionnement et de la baisse brutale de la
demande extérieure. Les conséquences sur le secteur se sont fait ressentir en premier lieu en
Asie, avant de toucher toutes les autres régions du monde. Dès lors, la croissance de la
production automobile a sérieusement accusé le coup sur les six premiers mois de l’année
2020. En effet, 31,755 millions de véhicules particuliers et utilitaires légers qui ont été
produits durant le premier semestre 2020, en baisse de 31,7 %. La chute brutale de l’activité
liée à la période du confinement et les conséquences sur le marché du travail ont conduit les
gouvernements et les banques centrales à prendre des mesures de soutien afin d’amortir les
conséquences néfastes de la crise. Au Maroc, la crise a déclenché la plus profonde récession
économique dans tous les secteurs d’activité. Elle a eu un double effet : d’abord sur l’offre,
suite à l'arrêt de la production et aux perturbations des chaînes d'approvisionnement sous
l’effet principalement des mesures de confinement ; ensuite, sur la demande en relation avec
la baisse drastique de consommation et de l'investissement. L’ampleur du choc est historique,
les premières prévisions font ressortir une récession d’environ 4%. En effet, à fin 2020, les
exportations de biens et services enregistrent une baisse de 15,9% suite, principalement, au
recul des recettes voyages de 53,8%.

En revanche, le déficit au titre du commerce de marchandises s’allège de 23,1% parallèlement


à certains indicateurs qui montrent une résilience, en l’occurrence, les recettes MRE en hausse
de 5%, et des flux nets des IDE qui restent stables en raison de la baisse des dépenses de
41,6% plus importante que celle des recettes (-22,3%).

Le secteur industriel, durement touché par la crise s’est retrouvé paralysé dès les premières
mesures de confinement prises par les autorités (fermeture aérienne et terrestre des frontières,
population confinée).

Le Maroc, et à l’instar de la plupart des pays, a pris un ensemble de mesures qui ont ciblé les
dimensions sanitaires, sociale et économique. Comme partout ailleurs, ces mesures ne
prétendaient pas rétablir la situation économique du pays, mais contrecarrer dans un premier

35
temps, l’ampleur du choc sur l’économie et limiter ensuite les retombées sur les unités
productives. Le présent travail consiste dans un premier temps à examiner, dans le contexte de
la pandémie d Covid-19, les conséquences macroéconomiques de la crise touchant le secteur
industriel en général et le secteur automobile en particulier. Il vise dans un deuxième temps à
prédire économétriquement les effets à court terme de la crise sur le secteur automobile
marocain.

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Bibliographie :

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le rouge , actualité automobile du 18/07/2022
CUQ Benjamin , le livre noir de Renault, 03/10/2013
ROBY François, vers la voiture sous petrole,21/09/2006
La marché automobile mondial pourrait basculer dans le rouge en 2022 par la tribune.fr,
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Jérôme sobathier , regards économiques, coup re froid sur le marché automobile
mondiale , 04/2022
Aymeric de la monrandiére , le marché automobile repart en Chine et en Amérique du
Nord mais pas encore en Europe, 06/07/2021
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nizar-abdallaoui-maane
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