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FSJES-SOUISSI
Remerciement :
Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant qui nous a donné
la force et patience d’accomplir ce travail.
Nous exprimons nos profondes gratitudes et respectueuse reconnaissances a
notre encadrant : Monsieur MAANINOU AMAL, Pour son encadrement qui ne
s’est pas à tarder et à nous orienter et à nous encourager afin de donner le
meilleur de nous –mêmes et pour leur suivi durant la période de formation et
de préparation de notre travail.
A tout le corps professoral et administratif de la faculté des sciences juridiques
économiques et sociales de Soussi, nous adressons des remerciements
particuliers pour la qualité de l’enseignement qui nous a été dispensé
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Plan :
Section 1 : Présentation agroalimentaire et agricole
1. Les pays producteurs
2. Les produits traités (huile, blé)
3. Les firmes multinationales
4. Evolution des prix (2015-2019)
Section 2 : l’impact du Covid-19 sur l’agroalimentaire
1. En Afrique
2. En Asie
3. Aperçu sur le prix du blé avant et après la crise sanitaire
Section 3 :
1. Les répercussions de la guerre sur les plus grands importateurs au
monde
2. Les mesures prises face à la hausse des prix
En Afrique
En Europe
En Asie
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500,000
400,000
300,000
200,000
100,000
LES EXPORTATIONS EN MT
Allemagne
Argentine
Russie
Australie
Ukraine
USA
France
Canada
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tonne, les Etats-Unis 26.1 milliard de tonne et le Canada qui dépassent
les 25 en atteignant les 26.1 milliard de dollard
Ukraine
-La dépendance totale comprise entre 90% et 50% sont 3 pays :
Somalie, Seychelles, Liban
-La dépendance totale entre 40% et 5% sont 10 pays :
Erythrée, Turquie, RD Congo, Egypte, Madagascar, Albanie, Libye,
Pakistan, Sénégal, Mauritanie
-Parmi les 26 pays on distingue que la dépendance du blé (ukrainien-
russe) dépasse les 50% ce qui causera une puérile et l’augmentation
du prix du blé surtout en pays africain qui sont impactés directement et
parmi ses pays sont : L’Erythrée, Somalie, Seychelles, RD Congo,
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l’Egypte, Madagascar, Bénin, le Congo, la Tanzanie, Libéria, la
Tanzanie.
Par contre l’Algérie, le Maroc et le Nigeria importent plus de 17 milliard
de tonnes de blé ni de la Russie ni de l’Ukraine, l’Algérie est dans le
2ème rang des pays importateurs estimé à 7,7 milliard de tonnes, les
principaux fournisseurs de l’Algérie sont Européens (France,
Allemagne)
-Le Maroc est dans le 3ème rang importateur, ses fournisseurs sont
différents, on y trouve 25% Ukraine, 11% la France, 40 le Canada
-le Nigérien est pareil que le Maroc ses fournisseurs sont diversifié dont
1 milliard de tonne l’union européen, 0,8 de la Russie, 0,7 milliard de
tonnes Canada et 0,6 milliard de tonnes des Etats-Unis
Les débouchés du blé
L’utilisation du blé est vaste mais elle serve à 46% à
l’alimentation animale soi la fabrication en usine soi
l’autoconsommation des fermes ,21% est dédié pour
l’alimentation humaine destiner à la meunerie ,15% utilisé en
amidonnerie et gloutonnerie ,8% pour les bioéthanol et le reste
est leur utilisation non alimentaire il s’agit des semences et les
freintes
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C'est le plus grand négociant de soja au monde et qui
commercialise également des céréales et des engrais.
C'est un gros acheteur de canne à sucre et un producteur
d'éthanol au Brésil.
4. Louis Dreyfus
c'est le principal négociateur mondial de coton et de riz, le
deuxième plus important transformateur de canne à sucre
et négociant d’agro carburants, le troisième négociant de
blé, de maïs, de sucre et de jus d’orange, le cinquième
négociant d‘oléagineux.
2. le monde d’huile
A la pénurie du blé une autre pénurie s’ajoute, Ukraine et la Russie
fournissent à plus de 50% de la consommation mondiale d’huile de
tournesol ce qui va perturber la sécurité alimentaire dans les pays
arabes.
Les pays producteurs
La pénurie d’huile de tournesol est parmi les conséquences de la guerre entre
Ukraine et la Russie ,les flambés des prix empêchent le consommateurs
d’acheter et de s’orienter vers une substitution de produit Jaune ,la plupart
des consommateurs tendent vers l’huile de colza , de coco ou de palme et les
principaux producteurs sont l’Ukraine et la Russie ses derniers représentes
80% des exportations ,et graphique ci-dessous présente les pays
producteurs :
o Analyse de donnée
D’après le graphique, on constate que l’Ukraine est le plus grand
producteur de tournesol au monde 6084416 millions de Tonnes
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par an, en deuxième rang on a La fédération de Russie avec
6024223 million de tonnes.
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Chart Title
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Inde Chine Turquie pays-bas Espagne Italie Balgique Iraq Iran
2020 2021
Indices de prix
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180
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80
60
40
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2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
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l’indice de prix aborde les 108 et dernièrement en 2022 la valeur de prix
a connu une augmentation avec une valeur de 118.9
Prix des céréales : l’indice de prix de la céréale regroupe le blé, mais,
l’orge, sorgho et le riz, sous l’influence des marchés mais et le blé les
prix mondiaux du sorgho et l’orge ont diminué, l’indice FAO des prix des
céréales atteints un nouveau record 154.7 en 2022 sous l’effet de la
guerre en Ukraine, les prix mondiaux du blé ont grimpé à 19%
Prix du sucre : on constate l’indice du prix dans la période 2014-
2022reconnait un rebondissement on peut distinguer 4 principales
années 2014 avec une valeur de 105.2, ensuite 111.6 en 2016, par
contre le prix a un peu chuté en 2021 avec une valeur de 109.3 et enfin
le prix a progressé en 2022 vu la flambé du prix du pétrole brut dont il a
atteint 114.5
Section 2 : L’impact du COVID-19 sur l’agroalimentaire :
La pandémie due à la Covid-19 bouleverse la vie économique et sociale dans
tous les pays du monde. Au début de cette crise, plusieurs institutions et divers
experts se sont inquiétés de ses effets sur la production agricole par la baisse
de l’accès aux intrants, à la main-d’œuvre et aux services et donc, en
conséquence, sur la sécurité alimentaire des populations. La production
agricole a été peu perturbée, même pendant les périodes de confinement de la
population en début de pandémie. Toutefois des pertes post-récolte, et donc de
revenu, ont été observées pour les productions périssables comme les fruits,
les légumes et le lait, du fait des difficultés de déplacement et donc de
commercialisation. Passé cette période difficile, la commercialisation à
l’intérieur des pays ou à l’échelle mondiale a pu reprendre sans trop de
contraintes. Cette crise nous rappelle que notre alimentation, base de la vie de
tous les citoyens de cette planète, dépend de l’engagement de milliards
d’agriculteurs et d’agricultrices, d’ouvriers et d’ouvrières mal rémunérés,
réalisant des travaux pénibles et sans protection sociale suffisante dans la
plupart des pays. Parmi ces acteurs, les femmes, qui occupent souvent les
emplois les plus précaires (journalières, revendeuses informelles), ont été
souvent impactées.
Si l’on analyse la répartition de l’emploi par secteur au Maroc, on s’aperçoit
que, par rapport à l’UE, une part relativement importante de l’emploi se trouve
dans l’agriculture. On retrouve en effet plus d’un tiers de la main-d’œuvre dans
ce secteur. Une grande partie de ces emplois se concentre sur des travaux
relativement peu qualifiés et de faible valeur, une tendance difficile à inverser.
Mais il n’y a pas que l’agriculture qui souffre d’une stagnation des niveaux de
productivité ; on observe le même phénomène dans l’industrie, qui, comme
l’agriculture, n’a pas réussi à augmenter sa part du PIB (Banque africaine de
développement). Le secteur agroalimentaire représente une part importante de
l’économie marocaine. Comme indiqué, le secteur agroalimentaire est décrit en
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référence au secteur agricole et à ses liens avec l’industrie de la transformation
alimentaire. Il comprend donc la production commerciale de denrées
alimentaires par des exploitants agricoles ainsi que les technologies liées à
l’agriculture, à l’horticulture et à la transformation des aliments et boissons.
Outre l’agriculture, le secteur agroalimentaire est lié à la transformation, à la
conversion, à la préparation, à la distribution et au conditionnement des
denrées alimentaires.
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L'économie alimentaire est aussi la première source d'emplois en Afrique. Elle
va bien au-delà de seules activités de production agricole. On estime en effet
qu'elle représentera un marché de mille milliards de dollars d’ici à 2030.
Or, sans possibilité de commercer de façon fluide, il n'y aura pas d'accès aux
marchés pour les producteurs, pas d'économie d'agglomération ni d'économies
d'échelle, pas de diversification des activités dans le secteur ni de compétitivité
des économies et des villes africaines. La crise actuelle jette une lumière crue
sur la nécessité d'améliorer les circuits d'approvisionnement. Au niveau
continental, c'est l'affaire de la zone de libre-échange africaine, Mais, au niveau
national, c'est l'affaire des gouvernements et des villes.
2. L'impact du COVID-19 : En Asie :
L’agriculture et l’agroalimentaire chinois à l’épreuve du COVID-19
Malgré la violence de la pandémie et les mesures parfois extrêmement strictes
de confinement et de restriction des mouvements, la Chine n’a pas connu de
problème majeur d’approvisionnement alimentaire par contre il y’avait des
produits qui ont subi dégradation au niveau des ventes .Le confinement a
changé la consommation, avec une immense baisse des ventes de produits
laitiers haut de gamme, habituellement destinés aux cadeaux, et une
augmentation des ventes de produits laitiers en ligne, notamment sur Ali baba
qui a connu une croissance de + 83 % en volume sur le 1er trimestre.
Du côté de la production, les difficultés de circulation sur les routes ont
engendré des problèmes de livraison et d’approvisionnement en intrants et
certaines fermes n’ont pas pu être collectées. Le prix du lait a donc chuté début
2020 (- 8 % entre janvier et mi-mai), et connait depuis un rebond important. Les
importations ont été peu impactées : celles de poudre grasse et de PLE ont
baissé, probablement en lien avec des stocks nationaux plus importants, mais
celles de poudre de lactosérum ont augmenté, principalement au bénéfice des
Etats-Unis. En revanche les autorités s’inquiètent de l’approvisionnement
alimentaire malgré toutes la restriction mise en œuvre, ils ont manifesté leur
inquiétude par :
Le communiqué Ministère de l’agriculture (MARA), des transports et de
la sécurité a donné ordre le 30 janvier, pour accélérer la production et ne
pas interrompre la circulation de produits alimentaires.
L’instruction du Morcom, le 4 février, visant à accroître les importations
médicales et agroalimentaires (notamment de viande).
La communication du Morcom, le 10 février, appelant les pays
exportateurs à ne pas prendre de mesures ayant pour effet de perturber
le commerce avec la Chine.
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Les autorités ont donc pris une série de mesures visant à assurer cet
approvisionnement :
Contrôler l’inflation des prix alimentaires (déstockage ; ouverture et
approvisionnement des supermarchés ; contrôle des prix)
Assurer le transport des aliments et des intrants.
L’agriculture et l’agroalimentaire indien à l’épreuve du COVID-19
L’agriculture, avec tous les secteurs associés (graines, engrais, tracteurs…),
est la source principale de revenus d’une grande partie de la population
indienne. 70% des foyers des zones rurales dépendent de l’agriculture pour
leurs besoins quotidiens et 82% des agriculteurs ont de petites exploitations.
Cependant, l’agriculture indienne est centrée sur la production de céréales le
blé et le riz (pour lesquelles l’Inde est autosuffisante), très variable selon les
régions et puissante consommatrice de ressources humaines car peu
mécanisée. De plus, elle est encore peu orientée vers le développement
durable. Cette dépendance envers la main-d'œuvre a été mise en exergue avec
l’application du confinement le 25 mars 2020. Depuis plus de trois semaines
après le confinement, récoltes, transports et vente des produits agricoles ont
été ralentis voire interrompus dans certaines régions et notamment dans les
greniers à blé du pays. Or, l'activité agricole est tributaire du climat et ne peut
être retardée pour cause de confinement, la mousson n’attendra pas que
l'épidémie de coronavirus soit contenue. Bien que l’inde est le premier
exportateur mondial de riz. Depuis le 24 mars, date d’entrée en vigueur du
confinement, le pays voit ses rizeries tourner au ralenti, faute de main d’œuvre.
La logistique et le transport sont également touchés par la crise sanitaire,
rendant difficiles la transformation du riz et son acheminement vers les ports.
Bien décidé à éviter que l’Inde se retrouve, comme en 2008, avec des stocks
qui se dégradent et perdent de la valeur sur le marché international, le Premier
ministre Na rendra Mode a appelé les États de la fédération à accélérer le retour
à la normale. D’autant plus que la récolte de riz a été excellente cette année :
le pays a produit 117 millions de tonnes de riz en 2020, pour une consommation
annuelle intérieure de 100 millions, soit une capacité de 17 millions de tonnes
pour les ventes à l’étranger, contre 10 millions l’année dernière.
1. Aperçue sur les prix du Blé avant et après la crise sanitaire : Année
2019-2020
Au début de la pandémie provoquée par le coronavirus, le ralentissement de
l’économie mondiale a fait émerger des craintes sur une possible baisse la
demande en blé dans le monde, et les cours ont d’abord commencé par chuter.
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Des pays importateurs tels que l’Égypte, l’Arabie Saoudite, l’Algérie, ou encore
l’Indonésie, « produisent du pétrole, qu’ils revendent ensuite pour récupérer des
dollars avec lesquels ils achètent du blé. » Les inquiétudes augmentent sur «
la capacité de ces pays à maintenir leurs achats dans les prochains mois. » Par
manque de dollars, ils pourraient diminuer leurs achats de blé.
Par ailleurs, la Chine sort progressivement de sa léthargie et revient aux
achats. Récemment, « le pays a acheté plusieurs bateaux de blé, de maïs et
de sorgho en provenance des États-Unis, mais également du blé français. » Au
cours de la campagne, ce sont près de 1,5 Mt de blé français qui devraient être
exportées vers la Chine
Le russe repose en grande partie sur le pétrole (à 25 %), et le fait que son prix
se soit effondré a mis à mal l'économie du pays, provoquant une dévaluation
du rouble. Alors automatiquement, la Russie gagne en compétitivité sur la
scène internationale », ce qui pourrait être préjudiciable aux exportations
françaises. Mais l’affaiblissement du rouble ayant fait bondir les prix du blé en
Russie, le gouvernement planche sur une limitation des exports Pour encadrer
les prix et assurer la souveraineté alimentaire du pays. C’est une véritable
flambée. + 20 % pour le blé, 30 % pour le maïs, 50 % pour le soja… l’année
2020 a vu exploser le prix des matières premières agricoles. Les cours
agricoles ont progressé de 14 à 19 % en 2020, “calcule UBS dans une récente
étude citée par l’AFP”.
30000000
25000000
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15000000
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0
Chine Inde Etats-Unis Canada Argentine
Blé
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Section 3 : L’impact des tensions militaires Russie-Ukraine sur le prix du
blé et huile
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du Bureau de la statistique de l'Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE), en 2020, les cinq plus grands
importateurs mondiaux étaient les États-Unis, la Chine, l'Allemagne, le Japon
et la France.
L'impact de la guerre en Ukraine sur ces économies a été variable. Par
exemple, la Chine a enregistré une croissance de 2,3% de son PIB en 2020,
malgré la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19. En revanche,
l'Allemagne a connu une baisse de 5% de son PIB en 2020 en raison de la
guerre et de la pandémie.
En général, la guerre en Ukraine a eu un impact négatif sur l'économie
mondiale en perturbant les chaînes d'approvisionnement et en affectant les
investissements étrangers dans la région. Cependant, l'impact sur chaque
pays importateur dépend de plusieurs facteurs, notamment leur diversité
géographique des sources d'approvisionnement et la gravité de leur
dépendance aux échanges commerciaux avec la région touchée par la
guerre.
Les répercussions se produiront de trois manières principales. Premièrement,
la hausse des prix des matières premières, telles que les denrées
alimentaires et l’énergie, fera encore augmenter l’inflation, ce qui aura pour
effet d’éroder la valeur des revenus et de peser sur la demande.
Deuxièmement, les pays voisins, en particulier, devront faire face à une
perturbation des échanges commerciaux, des chaînes d’approvisionnement et
des transferts de fonds, ainsi qu’à une augmentation historique des flux de
réfugiés. Enfin, la perte de confiance des entreprises et l’incertitude accrue
des investisseurs pèseront sur le prix des actifs, ce qui aura pour effet de
resserrer les conditions financières et de provoquer éventuellement des
sorties de capitaux des marchés émergents.
La Russie et l’Ukraine étant d’importants producteurs de matières premières,
les perturbations ont provoqué une flambée des prix mondiaux, notamment du
pétrole et du gaz naturel. Le coût des denrées alimentaires a fortement
augmenté ; le blé, dont l’Ukraine et la Russie assurent 30 % des exportations
mondiales, a ainsi atteint un niveau record.
La forte hausse des prix des denrées alimentaires pourrait accroître le risque
de troubles dans certaines régions, telles que l’Afrique subsaharienne,
l’Amérique latine, le Caucase et l’Asie centrale, tandis que l’insécurité
alimentaire devrait encore empirer dans certaines parties de l’Afrique et du
Moyen-Orient.
Il est difficile d’évaluer ces répercussions, mais nous estimons déjà que nos
prévisions de croissance seront probablement revues à la baisse le mois
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prochain, lorsque nous présenterons un tableau plus complet dans
nos Perspectives de l’économie mondiale et nos évaluations régionales
On note qu’en :
a) Afrique :
En 2020, la Russie a exporté en Afrique des produits agricoles pour une
valeur de 4 milliards de dollars, le blé constituant en valeur 90 % de ces
importations contre 6 % pour l'huile de tournesol. L'Egypte se réservant à elle
seule près de 50 % de l'ensemble, suivie du Soudan, du Nigeria, de la
Tanzanie de l'Algérie etc. … Concernant l'Ukraine, quatre fois moins peuplé
que la Russie, les exportations en valeur à destination du continent ont été de
2,9 milliards de dollars, se répartissant comme suit: blé (48 %), suivi par ordre
d'importance de l'huile de tournesol, de l'orge et du soja. A elles deux, la
Russie et l’Ukraine produisent en 2020 14 % de la production mondiale de
blé, soit sensiblement la production de blé de l'Union européenne. Ensemble,
ils exportent, toujours en 2020, 25 % des exportations mondiales de blé, 18 %
pour la Russie et 7 % pour l'Ukraine. Concernant l'huile de tournesol, l'Ukraine
est cette fois au premier rang, contribuant à elle seule à 40 % des
exportations mondiales contre 18 % pour la Russie. Enfin, à deux ils
produisent, en 2020, 4 % de la production mondiale de mais, participant à 14
% des exportations mondiales.
Les conséquences de ce conflit sur l'approvisionnement du continent africain
en blé dépendent tout d'abord du nombre des Etats concernés et de l'ampleur
de cette dépendance. Et pour ces pays, les deux questions à poser sont
celles du risque de manquer de blé et du prix à payer pour assurer leur
sécurité alimentaire.
b) Europe :
En effet, cette guerre a pour conséquence l’aggravation de l’inflation des prix
des produits alimentaires notamment en ce qui concerne les céréales ainsi
que les huiles végétales, étant donné que la Russie et l’Ukraine s’imposent
comme d’importants pays producteurs et exportateurs de ces denrées
alimentaires. Sanctions économiques et commerciales d’un côté, destruction
de sols fertiles ainsi que limitation du transport commercial maritime et
ferroviaire de l’autre, le commerce extérieur des deux pays belligérants, et
donc leurs exportations agricoles, s’avère radicalement mis à mal par cette
guerre.
Si les conséquences sur le court terme sont d’ores et déjà notables et
ressenties, à l’instar du prix des céréales ayant augmenté de 17,1%, l’impact
sur le long terme risque d’être beaucoup plus important. Comme l’affirmait
Emmanuel Macron lors du sommet du G7 en mars dernier : « La guerre en
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Ukraine est en train de nous créer une situation qui sera encore plus grave
dans 12 à 18 mois ». Le continent européen ne sera pas le premier et le
principal affecté par la crise alimentaire, provoquée par la crise ukrainienne.
En effet, dépendants à hauteur de 50% en moyenne des exportations de blé
russes et ukrainiennes, les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont en
première ligne face aux conséquences alimentaires de la guerre en Ukraine.
Si les pays de l’Union européenne comptent parmi les moins exposés à cette
crise alimentaire, ils ne s’en trouveront tout de même pas épargnés.
La Commission européenne, en raison de la large autonomie agricole de
l’Union européenne, affirme que la disponibilité des biens alimentaires
primaires n’est pas menacée par la guerre en Ukraine. La question se pose
toutefois en ce qui concerne l’amorçabilité de ces denrées en termes de prix.
En effet, il semblerait que notre portefeuille sera inévitablement confronté à
une inflation continuelle du prix des principales denrées alimentaires due
« aux coûts élevés des intrants tels que les engrais et l’énergie fossile », qui
rendent plus difficile la production de nos agriculteurs sur le plan économique.
Cette situation apparait donc davantage problématique pour les foyers
européens à faible revenus, dont l’accès aux biens alimentaires
indispensables s’en trouvera inévitablement restreint.
Les prix des céréales ont atteint jeudi matin des niveaux inédits sur le marché
européen, avec un pic pour le blé à 344 euros la tonne sur Euronext, ont
indiqué des analystes et courtiers à l'AFP. Les cours du blé et du maïs, dont
l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès
l'ouverture, quelques heures après le début de l'invasion russe.
Une augmentation due notamment à l'affrètement des conteneurs, et qui
pourrait continuer. "S'il y a une guerre, la plupart des exportations passant par
les ports de la Mer Noire, la prime de risque au niveau du fret maritime
augmenterait, avec une répercussion directe sur le marché mondial»,
Quelles conséquences pour l’Europe ? "Il n'y a aucune crainte de pénurie de
blé, car nous sommes producteurs et n'importons pas d'Ukraine", rassure
Michel Portier, "et cette année nous n’importerons quasiment pas de maïs
d'Ukraine". En revanche, "notre plus grosse dépendance, à l'heure actuelle,
est sur le marché des huiles de tournesol, que nous importons à plus de 50%
d'Ukraine, le premier producteur mondial", prévient-il. Cette huile est utilisée
pour l'alimentation, mais également pour la production de biocarburants.
Michel Portier reste confiant sur les quantités de production de céréales
ukrainiennes pour cette année, car "l'Ukraine sort d'une campagne record en
production de céréales comme le tournesol".
Mais l'analyste entrevoit un vrai problème pour le secteur agro-alimentaire
européen, à cause de l'envolée du prix du gaz : "Nous sommes très
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dépendants du gaz pour la production des engrais en agriculture, donc toute
augmentation va avoir une conséquence sur le cout de production des
céréales". Ce qui pourrait se répercuter à la caisse, sur le prix de vente de
produits transformés comme les pâtes, la farine ou le pain.
Cependant, l'Union européenne ne dépend pas de ce blé. "La dépendance,
elle est au niveau du maïs et principalement au niveau du tournesol", explique
Jean-François L’oiseau, président d'Inter céréales. L'Union européenne est
donc dépendante de l'Ukraine, mais pour l'élevage et non l'alimentation
humaine. D'ailleurs, deux tiers de la production de céréales en Europe sert
aussi à nourrir les bêtes. En mangeant moins de viandes et de laitages, et en
luttant contre le gaspillage alimentaire, une partie plus importante de la
production céréale pourrait être redirigée vers l'alimentation humaine.
c) Asie
Il n'y a pas de répercussions directes de la guerre en Ukraine sur les prix des
produits alimentaires en Asie. Cependant, la guerre peut avoir des
répercussions indirectes sur l'économie mondiale, ce qui peut avoir un impact
sur les prix des produits alimentaires dans le monde entier, y compris en Asie.
Par exemple, une réduction de la demande mondiale en raison de la
récession économique peut entraîner une baisse des prix des produits
alimentaires. De plus, des facteurs tels que les fluctuations des taux de
change, les coûts des matières premières et la disponibilité des denrées
alimentaires peuvent également avoir un impact sur les prix des produits
alimentaires en Asie.
2. Les mesures prises face à la hausse des prix
En raison de la crise du blé en Russie et en Ukraine, de nombreux pays ont
pris des mesures pour limiter l'impact sur leur propre approvisionnement en
blé. Les mesures les plus courantes incluent:
Restrictions d'exportation: certains pays ont imposé des restrictions sur les
exportations de blé pour s'assurer de disposer de suffisamment de blé pour
leur propre consommation.
Déplacement vers d'autres sources: les pays ont cherché à obtenir du blé
d'autres pays pour compenser les réductions d'approvisionnement en
provenance de Russie et d'Ukraine.
Soutien aux producteurs locaux: certains gouvernements ont pris des
mesures pour soutenir les producteurs locaux de blé en l’aidant à obtenir des
prix plus élevés pour leur produit.
Stockage de sécurité: les gouvernements ont également commencé à stocker
des réserves de blé pour faire face à une possible pénurie.
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FSJES-SOUISSI
Ces mesures ont été prises pour minimiser les effets de la crise sur les
marchés mondiaux et pour s'assurer que les populations locales disposent de
suffisamment de blé pour leur consommation.
a) Afrique :
Le conflit russo-ukrainien fragilise la sécurité alimentaire d'un grand nombre
de pays africains, la Russie et l'Ukraine étant deux acteurs majeurs du
marché agricole mondial, particulièrement celui du blé. C'est pourquoi,
l'approvisionnement en blé du continent est au premier rang concerné par ce
conflit qui perdure, dont le premier enseignement concerne le risque de non
approvisionnement, en blé russe et ukrainien, des pays qui en sont le plus
dépendants. Cette étude montre qu'il est très variable selon les pays. Plus
important bien sûr pour les 16 pays africains, dont la dépendance du blé russe
et/ou au blé ukrainien est supérieure à 55 %, atteignant parfois 100 %. Pour
autant, nous ne pensons pas que cette dépendance puisse remettre en cause
cette sécurité alimentaire. Les solutions alternatives existent et il n'est de
l'intérêt de personne, y compris des Russes, de voir réapparaitre les famines
en Afrique. Par contre, deuxième enseignement, le prix de la sécurité
alimentaire va être revu très nettement à la hausse, au moins à court terme.
Même si Russes et Ukrainiens sont parvenus à un accord sur les exportations
de blé ukrainien bloqué à Odessa. Pourtant, à long terme, malgré une
explosion démographique qui arrive au pire moment, l'agriculture africaine
pourrait en tirer avantage, en accélérant la diversification de ses fournisseurs
en blé, prenant davantage en compte les circuits courts, pour alléger les coûts
du fret maritime qui explosent. De même, ce conflit ne peut que faciliter et
accélérer la transformation de l'agriculture africaine en une agriculture
créatrice de richesses, seule façon d'assurer à long terme la sécurité
alimentaire du continent.
Pour faire face à ces problèmes de taille, une riposte soigneusement planifiée
s’impose. La politique budgétaire devra être ciblée afin d’éviter d’accroître la
vulnérabilité liée à la dette. Les dirigeants devraient, dans la mesure du
possible, avoir recours aux transferts directs en vue de protéger les ménages
les plus vulnérables. Il serait en outre utile d’améliorer l’accès au financement
pour les agriculteurs et les petites entreprises.
Les pays qui ne sont pas en mesure d’accorder des transferts ciblés peuvent
avoir recours à des subventions temporaires ou à des allégements d’impôts
ciblés qui prendront fin à une date précise. Si elles sont bien pensées, ces
mesures peuvent protéger les ménages en laissant plus de temps pour
s’adapter peu à peu aux prix internationaux. Afin de renforcer la résilience aux
futures crises, il est toujours important que ces pays mettent sur pied des
dispositifs de protection sociale efficaces. Les technologies numériques,
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comme l’argent mobile ou les cartes à puce, pourraient servir à mieux cibler
les transferts sociaux, comme l’a fait le Togo durant la pandémie.
Les pays importateurs nets de produits de base, à l’instar du Bénin, de
l’Éthiopie et du Malawi, devront trouver des ressources pour protéger les
populations vulnérables en redéfinissant les priorités de dépenses. Les pays
exportateurs nets, comme le Nigéria, sont susceptibles de tirer parti de la
hausse des cours du pétrole ; néanmoins, un gain budgétaire est possible
uniquement si les subventions aux carburants qu’ils accordent sont limitées. Il
est capital que les gains exceptionnels soient en grande partie affectés à
l’agrandissement de la marge de manœuvre, grâce à des institutions
budgétaires solides, par exemple un cadre budgétaire à moyen terme crédible
et un système de gestion des finances publiques robuste.
Pour trouver l’équilibre entre juguler l’inflation et stimuler la croissance, les
banques centrales devront surveiller de près l’évolution des prix et relever
leurs taux d’intérêt si les anticipations d’inflation s’inscrivent en hausse. Elles
doivent aussi se prémunir contre les risques que des taux plus élevés font
peser sur la stabilité financière et conserver un cadre d’action crédible sous-
tendu par une grande indépendance et une communication claire.
b) Europe :
Afin de lutter contre cette crise alimentaire, prenant une tournure davantage
socio-économique en Europe, la Commission européenne a présenté le 23
mars dernier un paquet de mesures destiné à la protection des ménages et
des agriculteurs.
Au-delà de l’aide proposée à l’Ukraine pour protéger sa population et relancer
son système d’exportation, l’Union européenne a mis sur pied un ensemble
de mesures destiné à protéger ses agriculteurs et ses consommateurs. Parmi
celles-ci figurent notamment l’attribution d’une aide de 500 millions
d’euros partagée entre chaque Etat membre ou encore la mise en place
d’une dérogation temporaire visant à « autoriser la production de toute culture
destinée à l’alimentation humaine et animale sur des terres mises en
jachère ». En somme, l’Union européenne mise sur l’augmentation et la
stimulation de la production agricole pour prévenir ainsi qu’atténuer les
risques pesant sur notre sécurité alimentaire. Néanmoins, comme rappelé
précédemment, ces derniers concernent davantage l’accessibilité et non la
disponibilité des biens alimentaires, ce qui questionne alors la capacité de
l’Union européenne à agir directement sur les prix des denrées alimentaires
que nous trouvons dans nos commerces. En réalité, celle-ci s’avère largement
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restreinte, ce qui conduit donc l’Union européenne a simplement encouragé
les Etats membres à réduire les taux de TVA afin de permettre aux ménages
les plus précaires de s’approvisionner de manière suffisante et à un coût
modéré.
Cette politique de production agricole maximale peut alors susciter des
interrogations concernant la qualité des aliments qui finiront dans nos
assiettes, d’autant plus que l’Union européenne a, pour ce faire, mis en place
un certain nombre de dérogations aux normes et règles agricoles habituelles.
Au-delà de ces dérogations, l’avancée de certains textes législatifs fut
également suspendue afin de faciliter la production agricole. C’est, par
exemple, le cas de la mesure visant à diminuer de 50% l’utilisation des
pesticides chimiques, qui devait être présentée le 23 mars par la Commission
européenne dans le cadre de son « paquet sur la protection de la nature » et
de sa stratégie de réforme du système alimentaire intitulée « de la ferme à la
table ».
Tout cela nous invite donc à réfléchir à la qualité de nos aliments, alors même
que l’accent est mis sur la quantité produite. La question se pose alors quant
aux garanties que nous avons concernant la sûreté des produits alimentaires
européens mais également le contrôle entourant cette dernière et, plus
particulièrement, l’acteur qui en a la charge ainsi que la responsabilité.
La qualité de la nourriture étant une problématique et une composante
majeure de la sécurité alimentaire, il apparait essentiel de rappeler que celle-
ci n’est pas soumise au bon jugement des producteurs et des vendeurs mais
est évaluée par une agence européenne, à savoir l’Autorité européenne de
sécurité des aliments (EFSA). Mise sur pied en 2002, cette dernière a pour
rôle de « fournir des avis scientifiques et communiquer sur les risques
existants et émergents associés à la chaine alimentaire ». Conformément à sa
nature scientifique indépendante et à son objectif de protection des
consommateurs, l’EFSA conduit de nombreuses études et enquêtes
approfondies concernant la sécurité des aliments produits sur le sol européen,
dont les résultats sont constamment rendus publics. En ce sens, elle s’efforce
donc de contribuer, à travers ses avis, à la conception des politiques et textes
législatifs européens et s’affirme alors comme un garant de notre sécurité
alimentaire.
La guerre en Ukraine a donc remis sur le devant de la scène internationale la
problématique de la sécurité alimentaire. Si l’Union européenne ne sera pas
confrontée à une véritable pénurie alimentaire, la hausse continuelle prévue
du prix des denrées alimentaires en vient à transformer cette crise alimentaire
en un bouleversement socio-économique. A défaut de pouvoir intervenir
rapidement et directement sur les prix des biens primaires alimentaires,
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l’Union européenne a donc fait le choix d’orienter son action et sa politique
dans le sens d’une hausse de la production agricole.
L'UE offre aux agriculteurs:
c) Asie :
Pour faire face à l’effet de la guerre russo-ukrainienne plusieurs pays
asiatiques ont pris des mesures pour faire face à l'augmentation des prix des
produits alimentaires. Quelques exemples incluent:
Chine: La Chine a mis en place des subventions pour les produits
alimentaires de base tels que le riz, le blé et le maïs pour aider les ménages à
faire face à la hausse des prix. Elle a également augmenté les importations de
céréales et encouragé la production agricole en développant les
infrastructures rurales.
Inde: L'Inde a augmenté les importations de céréales et de produits
alimentaires pour stabiliser les prix. Elle a également mis en place des
programmes pour améliorer la productivité agricole et la sécurité alimentaire
des ménages.
Japon: Le Japon a augmenté les importations de produits alimentaires et mis
en place des subventions pour les produits alimentaires de base pour aider
les ménages à faire face à la hausse des prix.
En général, les pays asiatiques utilisent une combinaison de mesures pour
faire face à l'augmentation des prix des produits alimentaires, telles que
l'augmentation des importations, la subvention des produits alimentaires de
base et le développement de l'agriculture.
Conclusion :
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En conclusion, les tensions militaires entre la Russie et l'Ukraine ont eu
un impact significatif sur les prix du blé et de l'huile. L'incertitude
politique et les sanctions économiques ont perturbé les chaînes
d'approvisionnement et la confiance des investisseurs, entraînant une
hausse des prix des matières premières. Cependant, il est important de
noter que d'autres facteurs tels que les conditions météorologiques, les
politiques commerciales et les récoltes peuvent également influencer
les prix du blé et de l'huile. Il est donc crucial de surveiller en continu les
évolutions politiques et économiques dans cette région pour
comprendre l'impact sur les prix des produits de base
Webographie :
https://www.policycenter.ma/index.php/publications/les-consequences-de-linvasion-de-
lukraine-par-la-russie-pour-lapprovisionnement-de
Perspectives économiques mondiales - Banque mondiale, 2022.
https://www.mccormick.it/fr/toutes-les-donnees-sur-la-production-cerealiere/
https://www.alternatives-economiques.fr/huile-de-palme-top-10-importateurs-70-
importations-mondiales-millions-de-tonnes-0105201611087.html
https://www.imf.org/fr/Blogs/Articles/2022/04/28/blog-africa-faces-new-shock-as-war-
raises-food-fuel-costs
https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/mai-2022/comment-le-conflit-russie-ukraine-
affecte-lafrique
https://www.fao.org/worldfoodsituation/foodpricesindex/fr/
https://www.fao.org/faostat/fr/#rankings/countries_by_commodity_imports
https://www.atlasbig.com/fr-lu/pays-par-production-de-tournesol
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Nathalie Wisotzki,<< Ce qui fait bondir la volatilité des prix du blé, de l'orge, du
maïs et du colza, terre-Net,31 mars2020, https://www.terre-net.fr/cours-des-
produits-agricoles/article/167769/les-reactions-en-chaine-qui-font-bondir-la-
volatilite-des-cours-des-productions-agricoles
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