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1.2. Au niveau
national
1.2.1. Les firmes piliers de l´industrie de textile et habillement et leurs parts de marche ..…3
1.2.2. Les destination phare de la production de l´industrie du textile et habillement
………………………… …3
1.3. Place du secteur
dans la dynamique de l´importation (2015-2021) …………………………………………………………..…5
1.4. Place du secteur
dans la dynamique de l´exportation (2015-2021) ……………………………………………………………11
Bibliographie
Codes des douanes et impôts indirects
L’INDUSTRIE DU TEXTILE À L’ÈRE DU COVID-19 : APERÇU SUR L’ÉCONOMIE MAROCAINE ET INTERNATIONALE thèse
élaborée par : EL AMINE Soukaina Doctorante - Laboratoire d’Économie et de Gestion Université Sultan Moulay
Slimane BOUAYAD AMINE Nabil Professeur Chercheur - Faculté Polydisciplinaire de Khouribga Université Sultan
Moulay Slimane EL YAMLAHI Imane Professeur Chercheuse - Faculté Polydisciplinaire de Khouribga Université
Sultan Moulay Slimane.
Introduction générale
Le secteur textile est actuellement l’un des secteurs traditionnels les plus importants dans
l’économie mondiale. En effet les vêtements sont des produits de consommation
indispensables et fabriqués en grande quantité. De nos jours, la plupart des entreprises
textiles font de plus en plus fabriquer leurs vêtements à l’étranger.
Ce secteur a violemment souffert d’une Révolution Industrielle radicale, au cours des 20
dernières années, qui a combiné la révolution technologique de l’informatique avec la
transformation des circuits de distribution. La filière est passée d’une industrie de
manufacture qui « poussait » son offre vers des distributeurs indépendants atomisés, à un
modèle tiré par les clients/distributeurs dont les ressorts stratégiques s’appuient sur une
croissance des volumes et une diminution des coûts. Ce renversement n’a été possible que
par les potentiels offerts par l’informatique et internet : sans ceux-ci, la production dans les
pays à bas coûts de main d’œuvre n’aurait pas pu s’imposer avec une telle force. Cette lame
de fond n’est pas distinctive du Textile Habillement. Ce secteur n’a été qu’un précurseur
dans l’incroyable et vertigineuse transmutation de nos économies et la montée de la
consommation de masse. Les forces qui ont restructuré, et restructurent aujourd’hui le
Textile/Habillement, sont d’ores et déjà à l’œuvre dans toute l’industrie.
La métamorphose des circuits économiques n’est pas achevée : d’autres changements, tout
aussi radicaux, s’annoncent. Un deuxième acte s’ouvre : la prise de pouvoir du
consommateur final, guidé par ses aspirations et non plus par ses besoins. Notre société de
consommation se détourne de « la masse » pour entrer dans l’ère de l’individuel. Cette
mutation profonde s’accompagnera, en parallèle, d’une authentique révolution
technologique dans le Textile.
En guise de l´importance qu´occupe le secteur à l´échelle internationale, il reste néanmoins
un pilier principal dans l’économie marocaine et occupe une place stratégique dans le tissu
industriel en raison de sa contribution majeure à l'emploi, à la production industrielle et aux
exportations du royaume.
1
Section I : présentation générale du secteur :
1.1. Au niveau mondial :
1.1.1. Les principaux pays contribuant dans le secteur :
Environ 2,6 % des biens exportés dans le monde sont des textiles/vêtements (si l’on se
base sur la valeur des exportations). L’industrie textile figure donc parmi les vingt plus
importantes industries d’exportation du monde.
Pour les pays du Sud en général, l’industrie textile/de l’habillement est, avec
l’agriculture, l’une des plus importantes industries d’exportation. • L’industrie de
l’habillement est intensive en termes de main-d’œuvre : dans le monde, elle emploie
environ 30 millions de personnes et des millions d’êtres humains dépendent
indirectement de ses revenus. Si l’on considère toute l’industrie textile (c’est-à-dire en
comptant, par exemple, les draps, les rideaux, etc.) et l’industrie de la chaussure, ce
secteur emploie environ 60 millions de personnes sur la planète.
L’industrie textile est souvent l’un des premiers secteurs à favoriser le développement
industriel d’un pays. Dans certains États, elle représente encore une part très élevée du
total des exportations (au Bangladesh par exemple, où elle représente environ 83 % des
exportations).
Le continent asiatique joue un rôle clé dans l’industrie textile, surtout pour les
marchandises produites en masse et vendues à bas ou à moyen prix.
L’Asie et l’Europe sont les principaux lieux de production des vêtements.
En 2019, un total de 48,5°% des vêtements produites provenaient d’Asie, 47,1°%
d’Europe (dont 38,7°% de l’UE), 3,5°% d’Afrique et 0,95°% d’Amérique du Nord
et du Sud.
1.1.2. Les parts de marche des pays capitaux de l´industrie du textile et
habillement :
À l’échelle mondiale, les plus importants pays exportateurs de vêtements étaient, en
2019, la Chine (avec 30,8°% de parts du marché international), l’UE (28 pays totalisant
27,6°%), le Bangladesh (6,8°%), le Vietnam (6°%), l’Inde (3,5°%), la Turquie (3,2°%), le
Royaume-Uni (1,8°%), l’Indonésie (1,7°%), et le Cambodge (1,7°%).
Depuis la crise financière de 2008, on constate une relocalisation grandissante d’une
partie de la production en Europe. Cela est dû, d’une part, à l’augmentation des salaires
dans certains pays asiatiques, comme la Chine, et, d’autre part, à l’accélération générale
des cycles de production et à l’augmentation des coûts de transport.
2
La capacité de production et l'emploi se sont dans une large mesure déplacée vers le
monde en développement. De 1970 à 1990, le nombre des travailleurs des industries
THC a augmenté de 597% en Malaisie, de 416% au Bangladesh, de 385% à Sri Lanka, de
334% en Indonésie, de 271% aux Philippines et 137% en Corée.
La Chine, qui est le plus gros employeur du monde, compte aujourd'hui 5,3 millions de
travailleurs, soit 2 millions de plus qu'en 1980.
Durant ces vingt années, l'emploi a fortement diminué dans les pays industrialisés : de
58% en Allemagne, de 55% au Royaume-Uni, de 49% en France et de 31% aux Etats-
Unis. Ce dernier pays emploie encore 1,6 million de travailleurs contre 2,5 millions en
1980.
La baisse a été encore plus marquée en Europe du Nord : De 1980 à 1990, la Finlande a
perdu 73% de ses emplois du secteur THC, et la Suède et la Norvège 65%.
3
1.2.2. Les destination phare de la production de l´industrie du textile et
habillement :
4
Sur cela et on se basant sur les données fournis par l’Office des Changes relative aux
flux des importations et exportations des matières premières ainsi que l’exportation
des produits finis.
Le tableau ci-joint représente l’évolution des importations des matières premières par
principaux produits qui sont les tissus et fils de fibres synthétiques artificielles
concernant l’années 2015-2021.
Tissus et fils de fibre 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Importation par
5823 6589 7113 7549 8170 6529 8040
produit
Total des
importations par 372225 408970 437277 481035 491230 422278 527423
produit
Part des
importations du
textile dans le total 1.564376 1.611121 1.626658 1.569324 1.663172 1.546138 1.524393
général
d’importation
5
Part des importation du textile dans le total general dimportation
1.7
1.663172038
1.65
1.626657702
1.61112062
1.6
1.524393134
1.5
1.45
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Elaboree par nous meme sur la base des statistique fournis par l'Office des Changes
Les importations des matières premières par le Maroc ont connu une évolution remarquable au
fil des cuvées passant de 5823 Milliards de dirhams en 2015 soit une part dans le total des
importations par principaux produit de 1,564376% à 6589 Mds DH en 2016 ce qui a engendré
une augmentation de la part des importations pour atteindre 1,611121%
L’évolution continue son chemin pour atteindre en 2019 un montant de 8170 Mds DH milliards
de dirhams pour marquer la tendance la plus hausse avec une part d’environ 1,663172% dans un
total général d’importation des matières premières de 491230 Mds DH.
Le contexte de l’apparition de la pandémie COVID-19 en Chine en premier lieu avant d’envahir le
monde, devra conduire le commerce à reculer intensivement à partir du 4éme trimestre de
l’année 2019 et ensuite les années qui suivent et donc la régression du niveau des importations
en 2020 et 2021 avec un niveau de contribution moins affectante que les années d’avant soient
consécutivement 1,546138 et 1,524393%
6
valeur était de 497 MDH avec une part de 3,8% du total des importations des produits bruts
d’origine minérale.
350
400
200
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
60%
94 91.8 93.4 95 95.2 95.1 96.2
40%
20%
0% 6 8.2 6.6 5 4.8 4.9 3.8
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
7
Évolution du produit : Étoffes de bonneterie (2015 - 2021)
8000 6976
5747
Importations CAF
2000
1
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
80%
60%
94.5 95.8 95.7 95.1 94.9 94.7 94.4
40%
20%
0% 5.5 4.2 4.3 4.9 5.1 5.3 5.6
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
8
Évolution du produit : Tissus et fils de coton (2015 - 2021)
3650
4000 3060 3082 2972
2829
Importations CAF
2630 2587
3000
2000
1000
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
Parts des importations des tissus et fils de coton dans les importations de
biens de consommation
150
Pourcentages
50
3.8 3.2 3.1 2.5 2.6 2.7 3
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
9
Évolution du produit : Tissus et fils de fibres textiles
synthétiques et artificielles (2015 - 2021)
8967
10000 7549 8169
7113
Importations CAF
80
60
40
20 8.3 6.8 7.1 7 7.2 6.9 7.3
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
Enfin, il s’avère également signifiant de rappeler, que la part des tissus et des fils à base de
fibres et synthétiques et artificielles s’est évalué en 2015 de 1,6% dans le total des importations
nationales effectuées durant la même année, la même part toujours en 2016, en 2017 qu’en
2018, alors qu’en 2019 était de 1,7%, de 1,5% en 2020 et de 1,7% enfin en 2021.
80
60
40
20 1.6 1.6 1.6 1.6 1.7 1.5 1.7
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
10
1.4. Place du secteur dans la dynamique d’exportation (2015-2021) :
Touché de plein fouet par la pandémie mondiale, le textile national a, inéluctablement, subi, à
l’instar d’autres pays, les conséquences de la baisse de consommation et des fermetures. A
présent, il renoue avec le fil de la croissance. Ainsi, depuis le début de l’année 2021, le Maroc a
enregistré la plus forte évolution des exportations vers l’Europe avec plus 23%.
Sur la base des statistiques fournis par l’Office des Changes le secteur du textile, habillement et
cuir représente une colonne vertébrale de l’industrie marocaine,
Le soin royal prêté au secteur permet de déduire sans revanche l’importance de ce dernier
grâce au PLAN D’ACCELERATION INDUSTRIELLE qui a permis de donner un nouveau souffle
à ce domaine :
Les entreprises du textile ont trouvé dans leur résilience la force de se battre et dans le Plan
d’accélération industrielle (PAI) la voie tracée pour renouer avec la dynamique. Le secteur a
ainsi réalisé une bonne performance, depuis le lancement du PAI. En termes d'emploi, plus de
116.500 postes ont été créés durant la période allant de 2014 à 2020, dépassant l'objectif initial
de 100.000 emplois. Malgré la pandémie, l’année 2020 a vu la création de 10.684 emplois.
En termes d'export, la croissance a été également au rendez-vous avec un CA additionnel de
5,5MMDH entre 2014 et 2019, dépassant aussi l'objectif premier fixé à 5 MMDH au niveau des
écosystèmes. Durant l’année de la pandémie, le secteur a réussi à réaliser un très bon CA d’un
volume de 28,6 MMDH.
Cette dynamique insufflée par le PAI textile a été, par ailleurs, un véritable aimant à
l’investissement. 203 projets, d’un montant global de 5,4MMDH, ont été accompagnés par le
ministère. A terme, ces projets, répartis sur 8 régions, permettront de générer 31.130 emplois
et un CA de plus de 12 MMDH, dont 8MMDH à l’export.
11
Selon les dernières statistiques publiées par le Cedith, « les exportations d’habillement du
Maroc ont fortement rebondi en 2021 après une lourde chute de 25% en 2020 due à la crise
épidémique. Ses exportations ont en effet crû de 24,7 % pour atteindre 2,47 milliards d’euros.
Cette belle performance ne doit cependant pas masquer le fait que les exportations marocaines
de 2021 restent inférieures de 160 millions d’euros à leur niveau de 2019 », souligne Jean-
François Limantour, président du Cedith.
Le Cedith ajoute qu’au cours de ces dernières années, la part du Maroc dans les importations
d’habillement de l’UE a remonté à 3,4 % en 2021, après avoir baissé à 2,9 % en 2020.
En outre, Jean-François Limantour indique que « ses prix moyens ont augmenté de 1,6 % en
2021, tandis que ceux de l’ensemble des fournisseurs ont baissé de 0,8 %. Comme beaucoup
d’autres fournisseurs, le Maroc a été durement frappé par le démantèlement des Accords
multifibres (suppression des quotas) qui a ouvert grand les portes de l’Europe aux exportateurs
asiatiques en 2005 ».
Cependant, « le Maroc a su réagir, avec un fort soutien de l’État, et entamer une belle
remontée à partir de 2013. On observera néanmoins que ses exportations de 2021 ne sont
supérieures que de 2,3 % à leur niveau de 2007 », explique la même source.
Le Maroc se positionne toujours comme le premier exportateur africain d’habillement vers le
marché communautaire. Le Royaume devance notamment la Tunisie (1,83 milliard d’euros), et
de loin l’Égypte (319 millions d’euros).
D’après Jean-François Limantour, le marché a connu en 2021 une situation paradoxale. Les prix
des vêtements importés ont baissé en moyenne de 0,8 % au moment où il y avait une forte
poussée du prix des matières.
Finalement, le président du Cedith souligne qu’« à cet égard, l’actuelle flambée des prix des
matières attisée par la guerre en Ukraine (pic historique du cours du coton le 21 mars), du
Brent et donc des polyesters, de l’énergie et des transports, laisse augurer des situations
particulièrement difficiles à tous les stades de la chaîne textile-habillement dans les semaines et
les mois à venir ».
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7018 Mds DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 3,3% dans la totalité des
exportations) et 2927 Mds DH (avec une part de 1,4%).
En 2016, les exportations exprimées FOB réalisent un accroissement soutenu avec une part de
marché d’exportations de 15,7% pour se maintenir à la valeur de 35291 Mds DH, dont 21952
Mds DH pour les vêtements confectionnés (avec une part de 9,8% dans le total de l’export),
7462 Mds DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 3,4% dans la totalité des
exportations) et 2992 Mds DH (avec une part de 1,4%).
En 2017, les exportations exprimées FOB continuent à réaliser leur accroissement avec une part
de marché d’exportations de 14,9% pour se maintenir à la valeur de 36968 Mds DH, dont 23317
Mds DH pour les vêtements confectionnés (avec une part de 9,4% dans le total de l’export),
7553 Mds DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 3,1% dans la totalité des
exportations) et 2999 Mds DH (avec une part de 1,3%).
En 2018, les exportations exprimées FOB vont également s’améliorer avec une part de marché
d’exportations de 13 ,8% pour se maintenir à la valeur de 37915 Mds DH, dont 23773 Mds DH
pour les vêtements confectionnés (avec une part de 8,7% dans le total de l’export), 7801 Mds
DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 2,9% dans la totalité des exportations) et
3081 Mds DH (avec une part de 1,2%).
En 2019, les exportations exprimées FOB du secteur textile et cuir vont connaître une
diminution avec une part de marché d’exportations de 13% pour se maintenir à la valeur de
36936 Mds DH, dont 23305 Mds DH pour les vêtements confectionnés (avec une part de 8,2%
dans le total de l’export), 7498 Mds DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 2,7%
dans la totalité des exportations) et 2865 Mds DH (avec une part de 1,1%).
Alors qu’en 2020, l’an de la crise sanitaire, les exportations exprimées FOB vont chuter et leur
part de marché en exportations était de 11,4% pour se maintenir à la valeur de 29921 Mds DH,
dont 18132 Mds DH pour les vêtements confectionnés (avec une part de 6,9% dans le total de
l’export), 5804 Mds DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 2,3% dans la totalité
des exportations) et 2410 Mds DH (avec une part de 1%).
Enfin, en 2021, les exportations exprimées FOB réaliseront une amélioration pour s’établir à
36416 Mds DH (avec une part de 11,1% dans le total des exportations nationales), dont 22643
Mds DH pour les vêtements confectionnés (avec une part de 6,9% dans le total de l’export),
7522 Mds DH pour les articles de bonneterie (avec une part de 2,3% dans la totalité des
exportations) et 2680 Mds DH (avec une part de 0,9%).
13
L'évolution des exportations du secteur textile et cuir au Maroc (2015
- 2021)
40000 36968 37915 36936
35291 36416
33064
35000
29921
30000
Exportations FOB
20 15.7
15.2 14.9
13.813
15 11.411.1
9.39.89.48.78.2
10 6.96.9
3.33.43.12.92.72.32.3
5 1.41.41.31.21.1 1 0.9
0
Vêtements Articles de Chaussures Textile et Cuir
confectionnes bonneterie (Total du secteur)
Produits
14
Les deux tableaux ci-dessous présentent la part des exportations par principale produit et par
secteur du textile et cuir :
Exportations par produit 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Vêtements
20200 21944 23297 23774 23307 18135 22642
confectionnes
Total des Exportations
218040 223965 248493 275156 282057 262795 328846
par produit
Part des exportations
des vêtements
confectionnes dans le 9.26435516 9.7979595 9.3753144 8.64018957 8.26322339 6.90081623 6.88528977
total général des
exportations
9.797959503
10 9.264355164 9.375314395
8.640189565
8.263223391
8
6.9008162266.885289771
6
Part des exportations
des vetements
confectionnes dans le
4
total general des…
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Elaboree par nous meme sur la base des donnees statistiques fournis par l'Office des changes
15
Exportation par secteurs du textiles et cuir en Milliards de Dirhams
Exportation par secteur 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Secteur du textile et cuir 33048 35290 37028 37884 36943 29968 36416
Total des exportations
218040 223965 248493 275156 282057 262795 328846
par secteurs
Part des exportations deu secteurs du textile et cuir dans le total general
des exportations
18
15.75692631
16 15.15685195 14.90102337
13.76818968
14 13.0977072
11.40356552
12
10 11.07387653
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Elaboree oar nous meme sur la base des donnees statiistiques fournis par l'Office des Changes
16
Les exportations des vêtements confectionnées par la Maroc qui est un référentiel dans la matière
présente un atout que l’économie national cherche toujours à en prendre soin.
Le passage des exportations de 20200 milliards de dirhams en 2015 selon les dernière statistiques
fournis par le rapport annuel de l’Office des Changes soit une part de 9,26435516% dans un total
des exportations par principaux produits de 218040 milliards de dirhams , la croissance continu le
chemin en 2016 avec une part de 9,797959% soit une augmentation de +0.53360434% cette
évolution continuera on marquant un chiffre de 9,3753144% en 2017 et c’est en cette année que
le repli des exportations commencera on marquant l’année de 2018 par 8,64018957%, 2020 par
8,26322339%.
La crise sanitaire ne sera pas miséricordieuse pour l’année 2020 avec une régression des parts des
exportations des vêtements confectionnées pour atteindre 6,90081623% et terminer
consécutivement encore une fois le repli avec un pourcentage de 6,88528977% en 2021.
On peut calquer notre analyse menée sur l’études des exportations par principaux produits qui
sont les vêtements confectionnés pour analyser le secteur en phare soit le textile et cuir.
Les chiffres démontrent une fluctuation des parts qui ont été de 15,156852% en 2015 pour
diminuer en 2017 à 14,9010234% en 2017 et ensuite stagner en 2020 à 11,4035655% suite à la
prolifération du virus COVID 19 qui a marqué le commerce mondial et en particularité le
commerce national
Mais les efforts déployés par l’état démontrent la souveraineté du secteur du secteur dans la
vision économique optée par l’état dans l’amélioration et la poussée de son nouveau label « Made
in Morocco ».
En guise de tout ça le progrès technique et technologique reste parmi les facteurs de la non
stabilité du secteur ce qui engendre une immunité faible face à la concurrence externe.
17
Les parts du marché des vêtements dans le secteur textile et
habillement
70 65.4
59.3 60.4 60.8 60
56.6
60 53.3
Pourcentages %
50
40
30 24.1
20.1 19.4 18.3 17.6 19.1
20 15.4
12.7 12.2 12.7 12.6 14.6 16.2
10 12.7
6.2 5.2 4.7 5 4.2 4.7 3.6
0 3.7 3.2 2.8 3.3 3.6 3.4 2.9
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
18
Pour ce qui est des exportations des articles de bonneterie, deuxième produit d’export du
secteur, on constate également que les principales destinations des exportations nationales
sont les pays de l’Union européenne, en premier lieu l’Espagne et la France.
Pour la période allant de 2015 – 2021, l’Espagne est le premier client du Maroc avec une part
du marché de 27,5% en 2015 pour évoluer jusqu’à 44,1% en 2021, suivi de la France avec une
part de 32,2% en 2015 et 24,5% en 2021, puis l’Irlande avec une part de 16,4% en 2015 et
12,4% en 2020, puis le Portugal avec une part de 7,4% en 2015 et 7,1% en 2020, l’an 2021
marqué l’émergence des exportations des articles de bonneterie vers le Royaume-Uni avec une
part de marché de 10,3% et vers l’Allemagne aussi avec une part de 8,4%.
3000 2556
2264 2361
2246 2251 2396
2500 1931 2091
1895 1840
2000 1496
1148 1158 1119 1027 1066 967 1154 992 1233 1302
1500 959
911 834 858 722 775
1000 708 713 633
517 412
500 00 00 00 00 00 00 00
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
50 44.1
45 41.2
40 33.8 34 35.6
32.3
Pourcentages %
35 31.6
30 27.5 30.1 29.8 26.8 25.4 25.7 24.5
25
20 16.4 16.4
15 14.1 14.8 13.6 12.7
15 12.7 11.5
13.8 12.9 10.3
10 7.4 12.4
9.5 9.4 11.7 1… 7.1 8.4
5 0
0 0 0 0 00 0 0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Années
19
Section II : les régimes économiques en douanes :
2.1. Base règlementaire :
Selon l’article 114 des codes des douanes et impôts indirects titre V chapitre premier, deuxième
alinéa Les régimes suspensifs permettent le stockage, la transformation, l’utilisation ou la
circulation de marchandises en suspension des droits de douane, des taxes intérieures de
consommation ainsi que de tous autres droits et taxes dont elles sont passibles. A l’exclusion
des prohibitions visées à l’article 115 ci-après, ces régimes entraînent, en outre, sauf disposition
contraire prise par arrêté du ministre chargé des finances et du (ou des) ministre(s) intéressé(s),
la suspension de l’application des prohibitions et restrictions quantitatives à l’importation ou à
l’exportation.
Ainsi selon l’alinéa 1 les régimes économiques en douane comprennent :
- Les régimes suspensifs : entrepôt de douane, entrepôt industriel franc, admission temporaire
pour perfectionnement actif, admission temporaire, exportation temporaire pour
perfectionnement passif, exportation temporaire pour perfectionnement passif avec recours à
l’échange standard, exportation temporaire, transit, transformation sous douane ;
- Le drawback.
Sur la base du même article 135 alinéa 2 ces marchandises, après avoir reçu la transformation,
l’ouvraison ou le complément de main-d’œuvre, doivent être, sauf dérogation accordée par le
directeur de l’administration, soit exportées, soit constituées en entrepôt, soit placées sous le
régime de l’admission temporaire, avant l’expiration du délai prévu.
L’article 137 alinéa 1 prévoit que Sauf dérogation accordée par le ministre chargé des finances
après avis du (ou des) ministre(s) chargé(s) de la ressource, la durée maximum du séjour des
marchandises sous le régime de l’admission temporaire pour perfectionnement actif est de
deux ans à compter de la date d’enregistrement de la déclaration d’importation.
20
Les personnes pouvant exercer sous le régime de l’ATPA selon l’article 138 alinéa 1 seules
peuvent bénéficier de l’admission temporaire pour perfectionnement actif les personnes
disposant ou pouvant disposer de l’outillage nécessaire à la fabrication, à l’ouvraison ou au
complément de main-d’œuvre envisagés.
Pendant toute la durée de leur séjour sous le régime de l’admission temporaire pour
perfectionnement actif, les marchandises doivent être présentées à première réquisition des
agents du service soit dans l’état où elles ont été importées, en attente donc de transformation,
soit à un des stades de la transformation envisagée, soit sous forme de produits compensateurs
stockés en vue de leur exportation. L’exercice de ce droit par le service doit revêtir un caractère
21
inopiné. D’autre part, or le cas de soupçon de fraude, la surveillance du service doit s’exercer
principalement lorsque les comptes d’admission temporaire pour perfectionnement actif ne
sont pas mouvementés notamment.
L’ATPA permet alors et selon le type de support déclaratif inséré auprès des autorités
douanières lors de l’importation soit :
1. L’ouvraison ;
2. La transformation ;
3. Ou un complément de main d’œuvre ;
Des marchandises importées et ce en suspension des droits et taxes afin d’obtenir d’autres
produits appelés produits compensateurs.
Un délai de 02 ans au maximum est accordé à ces entreprises qui ont bénéficié de ce régime et
ce à compter de la date d’importation, et lorsqu’il s’agit de cessions de produits
compensateurs, un délai de validité d’une année est accordé au cas où le reliquat du délai de
validité du compte déchargé serait inférieur à douze mois.
La condition d’octroi de ce régime est que la personne en bénéficiant doit à la fin du traitement
ou après fin du délai exporter les produits dits compensateurs pour régulariser sa situation vis-
à-vis les autorités douanières et apurer ses comptes, ou bien également les céder sous un
régime suspensif, ou même leur mise à la consommation aux conditions de l’article 141 du code
de douanes et impôts indirects (dérogation accordée et autorisée par le Directeur de
l’Administration).
- les admissions temporaires pour perfectionnement actif dites de “droit” : toutes les
marchandises appelées à subir une transformation, une ouvraison ou un complément de main-
d’œuvre peuvent bénéficier de ce régime à l’exception, toutefois, de celles dont l’importation
est soumise à licence en vertu de l’article 17 de la loi n°13-89 relative au commerce extérieur ;
- les admissions temporaires pour perfectionnement actif à “titre exceptionnel” : les
marchandises dont l’importation est soumise à licence et figurant sur une liste fixée par voie
réglementaire ne peuvent bénéficier du régime de l’admission temporaire pour
perfectionnement actif que sur autorisation donnée dans les conditions fixées par arrêté
conjoint du ministre chargé des finances et du (ou des) ministre (s) intéressé (s).
22
On peut ainsi parler de deux types des admissions temporaire pour perfectionnement actif :
- ATPA AVEC Paiement : les ATPA avec paiement désigne l’importation par un importateur avec
suspension des droits et taxes mais en paiement des frais des produits aux fournisseurs des
matières premières dans le but de les transformées et les réexporter vers divers clients à
l’étranger, dans ce cas l’importateur a la liberté de choisir ses clients à l’étranger car la
marchandise est en sa propriété.
- ATPA SANS PEIEMENT : caractérisée par la présence d’un donneur d’ordre qui s’en charge par
l’expédition des marchandises qui sont généralement les matières premières qui vont
construire les produits compensateurs dont ils feront l’objet d’une réexportation, dans ce cas
l’importateur est dans l’obligation de faire la transformation des matières premières qui n’ont
pas fait l’objet de paiement des frais au donneur d’ordre et les réexporter a celui-ci.
Désignation de Code
Principes
l’opération régime
- Les personnes pouvant bénéficier de ces types
d’ATPA est seules celles qui disposent ou pourront
disposer de l’outillage nécessaire à la transformation
envisagée.
022
ATPA - L’octroi de l’ATPA des produits agricoles est
023 subordonné à la production de l’autorisation
Des délivrée par le département de l’agriculture ou celle
221 de l’Office National Interprofessionnel des Céréales
Produits et Légumineuses (ONICL), lorsqu’il s’agit de céréales
231
Agricoles et légumineuses.
082 - Le délai de séjour est de 02 ans maximum à
compter de la date d’enregistrement de la
déclaration d’importation.
23
ATPA réalisée - Ce régime est accordé aux sociétés de négoce ou
par les aux représentants de donneurs d’ordres étrangers
opérateurs ne pour importer des intrants en vue de les livrer sous
leur entière responsabilité à des industriels locaux
disposant pas de 022
pour transformation, ouvraison ou complément de
l’outillage
023 main d’œuvre.
nécessaire à la
fabrication, à 221 - Le soumissionnaire a l’obligation de tenir une
l’ouvraison ou comptabilité matières spécifique à ces opérations
231 indiquant pour chaque sous-traitant la raison
au complément
sociale, l’ICE et l’adresse ainsi que la nature et les
de main d’œuvre 082
quantités remises pour la sous-traitance.
envisagés, et
livraison sous - L’exportation des produits compensateurs doit être
leur entière effectuée par l’importateur.
responsabilité à - Le délai de séjour pour ce type d’opération est de
des industriels deux années au maximum à compter de la date
pour sous- d’enregistrement de la déclaration d’importation.
traitance
24
- Ce régime est accordé aux artisans pour répondre
aux commandes de leurs clients, établis à l’étranger,
ATPA 022 pour la confection d’articles artisanaux à partir
Réalisée d’intrants importés de l’étranger (par exemple les
023
articles d’habillement artisanaux (Caftan, Djellaba,
Par 221 etc.)). Les documents justifiant la qualité de l'artisan
doivent être annexés à la déclaration d’ATPA
Des 231 souscrite dans ce cadre (par exemple : carte
Artisans 082 professionnelle ou tout document en tenant lieu).
25
Secteur textile, filature et tissage ;
Secteur de la conserve végétale et de la conserve animale ;
Secteur de l’industrie de fabrication de l’emballage métallique ;
Secteur de la pêche ;
L’ATPA, en tant que régime économique en douane de transformation, procure aux entreprises
en bénéficiant un double avantage :
Financier : en opérant sous ce régime, l’entreprise n’acquitte pas les droits et taxes
normalement perçus à l’entrée des marchandises sur le territoire national (on parle de
suspension des droits et taxes exigibles).
Économique : le régime d’ATPA procure aux entreprises des avantages liés aux fonctions
économiques qu’il couvre, à savoir principalement la fonction de transformation,
d’ouvraison ou de complément de main d’œuvre.
Il ne faut pas cependant, oublier le fait que les entreprises bénéficiant de ce régime se voient
accorder tant la suspension des droits et taxes dont sont normalement passibles leurs
marchandises à l'importation que la suspension de l’application des prohibitions et restrictions
quantitatives à l’importation ou à l’exportation à l’exception des prohibitions absolues (selon
l'article 115 du code de douane et impôts indirects).
Par conséquence, et à l’exception des marchandises prohibées, toutes les marchandises en
provenance de l’étranger destinées à recevoir une transformation, une ouvraison ou
complément de main d'œuvre en vue de leur exportation, peuvent être placées sous le régime
de l’admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA).
Sont également admises en ATPA, les marchandises produites au Maroc, soumises à des taxes
intérieures de consommation, utilisées pour la fabrication de produits devant être exportés.
Par-là, et en partant de ce principe, on peut conclure alors que toute entreprise étrangère ou
nationale et appartenant à n’importe quel secteur d’activité économique peut bénéficier de ce
régime, il suffit que la marchandise qu’elle a importée ou envisage d’importer va subir une
transformation, une ouvraison ou un complément de main d’œuvre ; Mais bien sûr, en
respectant la règle de disposer de l’outillage nécessaire à la réalisation de la fonction principale
du régime (transformation, ouvraison ou main d’œuvre) et compatible avec l’activité exercée (à
l’exception des sociétés de négoce après enlèvement de cette règle par l’ADII).
26
Section III : études statistiques :
3.1. Les importations :
On va traiter dans notre études empiriques trois phases principales pour comprendre les fluctuations
des importations en régimes d’ATPA avec et sans paiement et l’impact de la pandémie covid 19 sur ces
derniers.
Phase poste COVID 19 : Etude statistique de l’année 2019 ;
Phase de la propagation de la pandémie COID 19 : Etudes statistique de l’année 2020 ;
Phase Pre Covid 19 : Etude statistique de l’année 2021.
Au cours de l’année 2019, les transactions commerciales effectuées dans le cadre du régime de
l’admission temporaire pour perfectionnement actif avec et sans paiement (ATPA.AP/SP) enregistrent
une hausse de 8,1Mds DH ou +2,5%. Leur part dans les transactions commerciales globales du Maroc
s’élève à 42,5%.
Les importations de produits sous ATPA avec paiement s’établissent à 97Mds DH en 2019 contre
92,2Mds DH en 2018, soit une augmentation de 4,8Mds DH ou +5,2%. En ce qui concerne les
importations en ATPA sans paiement, elles se chiffrent à 28,8Mds DH en 2019 en baisse de de 0,6Md DH
ou de -1,9% par rapport à 2018.
Le graphique ci-après démontrera les parts de ces importations par principales catégories d’ATPA en
MDHS :
27
Le tableau ci-joint présentera l’évolution chiffrée des importations en ATPA en MDHS en 2019 :
Importations
2018 2019 Part %
Total 481442 491230
Admission temporaire pour perfectionnement actif 121 510 125 723 25,6
- Importations en ATPA sans paiement 29 326 28 764 5,9
- Importations en ATPA avec paiement 92 184 96 959 19,7
Si en estime le détaille dans notre étude, donc une analyse pointue des importations en ATPA avec sans
paiement par principaux produits demeurent nécessaire dans notre lecture de l’évolution de ce genre
de flux d’importation sur cela le tableau ci-joint démontre le processus des importations par principaux
produit en 2019 en MDHS :
Tissus et fils de fibres synthétiques et artificielles 4 349 4 559 4 737 16,5 +178 +3,9
Appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et résistances 4 099 4 742 4 533 15,8 -209 -4,4
Parties d'avions et d'autres véhicules aériens ou spatiaux 457 1 835 1 584 5,5 -251 -13,7
Tissus et fils de laine, poil ou crin (consommation) 581 641 726 2,5 +85 +13,3
Sous-produits animaux non comestibles 707 778 703 2,4 -75 -9,6
Boutons et leur partie en diverse matières 419 519 693 2,4 +174 +33,5
28
Importations en ATPA avec paiement par principaux produits :
Millions de dirhams
Parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme 9 157 11 257 12 343 12,7 +1 086 +9,6
Fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l'électricité 8 506 8 181 8 284 8,5 +103 +1,3
Soufres bruts et non raffinés 4 992 7 962 6 949 7,2 -1 013 -12,7
Moteurs à pistons ; autres moteurs et leurs parties (équipement industriel) 5 368 6 184 6 227 6,4 +43 +0,7
Parties d'avions et d'autres véhicules aériens ou spatiaux 2 792 4 216 4 943 5,1 +727 +17,2
Fils, barres et profilés en cuivre 2 800 3 545 3 869 4,0 +324 +9,1
En 2020, le commerce international de marchandises a subi les lourdes répercutions de la crise sanitaire
COVID 19 tant en volume qu’en valeur nominale (en $), selon l’OMC, le volume du commerce de
marchandises enregistre une baisse de 5,3% et la valeur en dollars nominaux recul de 8% en 2020
comparée à 2019. Cette baisse a toutefois été atténuée par l’allégement des restrictions de confinement
et la production et la distribution des vaccins vers la fin de l’année 2020.
Au terme de l’année 2020, les transactions commerciales réalisées dans le cadre du régime de
l’admission temporaire pour perfectionnement actif avec et sans paiement (ATPA.AP/SP) se réduisent
de 9% s’établissant à 301Mds DH contre 331Mds DH un an auparavant (tableau T3-1). Ces échanges
commerciaux représentent 43,9% du total des transactions globales du Maroc en 2020, soit une
amélioration de 1,3 point par rapport à l’année précédente.
Les importations de marchandises effectuées sous les régimes de l’ATPA avec paiement atteignent
83Mds DH en 2020 contre 95Mds DH en 2019, soit une baisse de 12,5Mds DH ou 13,2%. Le recul de ces
importations affecte particulièrement les achats des fils, câbles et autres conducteurs isolés pour
l'électricité (-2Mds DH) et les acquisitions de soufre brut et non raffiné (-2Mds DH). De même les
importations en ATPA sans paiement affichent un recul de 5,3Mds DH comparativement à l’année 2019,
elles s’élèvent ainsi à 25,2Mds DH contre 30,5Mds DH.
29
Le graphique ci-après démontrera les parts de ces importations par principales catégories d’ATPA en
MDHS :
Le tableau ci-joint présentera l’évolution chiffrée des importations en ATPA en MDHS en 2020 :
30
Pour plus de détails et mettre le point sur notre analyse de l’évolution des ATPA soit avec paiement soit
sans paiement les tableaux suivants vont présenter chiffrement l’évolution chiffrées :
31
Phase Pre Covid 19 : Etude statistique de l’année 2021 :
Au titre de l’année 2021, les transactions commerciales réalisées dans le cadre du régime de l’admission
temporaire pour perfectionnement actif avec et sans paiement (ATPA.AP/SP) repartent à la hausse et
s’établissent à 380,4Mds DH contre 301,6Mds DH un an auparavant, soit +78,8Mds DH (tableau T3-1),
sous l’effet de la progression des réexportations en suite d’ATPA (+49,9Mds DH) combinée à celle des
importations en ATPA (+29Mds DH).
En dépit de l’amélioration de ces échanges commerciaux en 2021, leur part dans le total des
transactions globales du Maroc reste relativement stable (44,4%). Les importations de marchandises
réalisées sous le régime de l’ATPA avec paiement se chiffrent à 106,5Mds DH en 2021 contre 83,2Mds
DH un an auparavant, soit une hausse de 23,3Mds DH ou +28%. L’augmentation de ces importations est
attribuée à plusieurs produits, essentiellement, le soufre brut et non raffiné (+4,9Mds DH), les parties et
pièces pour voitures et véhicules de tourisme (+3Mds DH) et l’ammoniac (+2,9Mds DH). Quant aux
importations en ATPA sans paiement, elles évoluent de +5,7Mds DH ou +22,3% et s’élèvent à 31,1Mds
DH contre 25,4Mds DH en 2020.
Le graphique ci-après démontrera les parts de ces importations par principales catégories d’ATPA en
MDHS :
32
Le tableau ci-joint présentera l’évolution chiffrée des importations en ATPA en MDHS en 2021 :
Importations
Pour plus de détails et mettre le point sur notre analyse de l’évolution des ATPA soit avec paiement soit
sans paiement les tableaux suivants vont présenter chiffrement l’évolution chiffrées :
Parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme 12.345 12.047 15.014 14,1 +2.967 +24,6
Soufres bruts et non raffinés 6.901 4.882 9.829 9,2 +4.947 -
Fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l'électricité 8.285 6.350 7.206 6,8 +856 +13,5
Moteurs à pistons ; autres moteurs et leurs parties (équipement industriel) 6.232 5.798 7.080 6,6 +1.282 +22,1
Ammoniac 3.754 3.989 6.908 6,5 +2.919 +73,2
Fils, barres et profilés en cuivre 3.869 3.183 4.493 4,2 +1.310 +41,2
Matières plastiques et ouvrages divers en plastique 2.865 2.764 3.634 3,4 +870 +31,5
Appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et
3.079 3.268 3.146 3,0 -122 -3,7
Résistances
33
Importations en ATPA avec paiement par principaux produits
Millions de dirhams
Parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme 12.345 12.047 15.014 14,1 +2.967 +24,6
Fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l'électricité 8.285 6.350 7.206 6,8 +856 +13,5
Moteurs à pistons ; autres moteurs et leurs parties (équipement industriel) 6.232 5.798 7.080 6,6 +1.282 +22,1
Fils, barres et profilés en cuivre 3.869 3.183 4.493 4,2 +1.310 +41,2
Matières plastiques et ouvrages divers en plastique 2.865 2.764 3.634 3,4 +870 +31,5
L’analyse des importations nous pousse à être plus boulimique dans notre étude statistique et se poser
la question de la régularisation des importations des intrants et matières premières en suite régime
ATPA avec ou sans paiement par le billet des produits finis réexportés vers l’étranger.
Et donc mener une étude comparative qui mettra en confrontation ces deux éléments essentiels dans
l’industrie textile marocaine qui est une pierre angulaire dans l’économie nationale.
34
3.2. Les exportations :
L’étude de l’évolution des exportations sera scindée en trois phase principales pour refléter une image
claire sur la fluctuation chiffrée des échanges sous régime des ATPA :
Pour ceci les trois phases qui von nous concerner et construire le noyau de cette analyse sont :
Les réexportations en suite d’ATPA (avec et sans paiement) contribuent à raison de 72 % au total des
exportations en 2019. Les réexportations en suite d’ATPA avec paiement augmentent en 2019 de 4Mds
DH et totalisent 158,1Mds DH contre 154,1Mds DH en 2018, tirées par la hausse de réexportations en
suite d’ATPA AP des fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l'électricité de 3,3Mds DH. En
revanche, les réexportations en suite d’ATPA sans paiement demeurent quasiment stables (-0,2%).
Le graphique ci-joint représente l’évolution des exportations en suite ATPA avec ou san paiement en
totalisant les 7 dernières années :
35
Si on veut être plus catégorique dans notre analyse on peut creuser notre analyse sur une catégorie
spécifique des exportations en suite du régime ATPA, et donc ciblé les principaux produits qui construit
le nœud et le pilier principale dans la balance commerciale des régimes de l’ATPA.
Millions de dirhams
Les réexportations en suite d’admissions temporaires pour perfectionnement actif avec paiement
interrompent avec leur progression soutenue depuis 2010, elles témoignent en 2020 une chute de
12Mds DH. Le repli des réexportations en suite d’AT sans paiement (-8,8Mds DH) intervient à hauteur de
73,8% dans la baisse totale de ces réexportations.
Le graphique suivant permet de constater le repli des réexportations en suite ATPA avec et sans
paiement ainsi qu’un récapitulatif des principaux produits réexporter en suite d’ATPA :
36
Réexportations en suite d'ATPA sans paiement par principaux produits
Millions de dirhams
Parties d'avions et d'autres véhicules aériens ou spatiaux 4.795 4.633 5.630 12,5 +997 +21,5
Appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et résistances 6.033 5.671 5.075 11,3 -596 -10,5
Sous-produits animaux non comestibles 759 827 639 1,4 -188 -22,7
Fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l'électricité 610 327 544 1,2 +217 +66,4
Les réexportations en suite d’admissions temporaires pour perfectionnement actif avec paiement
s’élèvent à 155Mds DH en 2020 contre 158Mds DH en 2019, leur part dans les exportations totales se
situe à 58,9%. La ventilation par groupe de produits permet de conclure que ce résultat est imputable
d’une part à la baisse des réexportations des biens d’équipement (-6,3Mds DH) et d’autre part à
l’accroissement des réexportations des demi-produits (+2,1Mds DH).
37
Les réexportations en suite d’ATPA sans paiement représentent 14,6% du total des exportations totales
en 2020 en perte de 2points par rapport à l’année 2019. En valeur, elles se chiffrent à 38,2Mds contre
47,1Mds DH une année auparavant. L’évolution constatée fait suite à la baisse combinée des
réexportations des biens de consommation (-5,6Mds DH), des demi-produits (-1,7Mds DH) et des
produits finis d’équipement (-1,3Mds DH)
En 2021, les réexportations en suite d’admissions temporaires pour perfectionnement actif avec et sans
paiement repartent à la hausse, affichant une progression de 25,8% ou +49,9Mds DH contre une baisse
de 5,9% ou -12Mds DH en 2020. Leur part dans le total des exportations est de 73,8% en 2021 (73,3% en
2020).
Le graphique suivant permet de constater l’évolution des réexportations en suite ATPA avec et sans
paiement ainsi qu’un récapitulatif des principaux produits réexporter en suite d’ATPA :
38
Réexportations en suite d'ATPA avec paiement par principaux produits
Millions de dirhams
Parties d'avions et d'autres véhicules aériens ou spatiaux 4.530 3.348 4.078 2,1 +730 +21,8
Sièges, meubles matelas et articles d'éclairage (consommation) 3.407 2.106 2.174 1,1 +68 +3,2
Les réexportations en suite d’admissions temporaires pour perfectionnement actif avec paiement
croissent de 28% en 2021 et se chiffrent à 197,8Mds DH contre 154,6Mds DH en 2020. 60,1% des
exportations du Maroc sont effectuées sous ce régime.
Les demi-produits et les produits finis de consommation dominent les réexportations en ATPA avec
paiement avec une part de 71%. Ces produits affichent également les plus fortes croissances (+29,3Mds
et +10,9Mds DH respectivement).
Les réexportations en suite d’ATPA sans paiement évoluent à la hausse : 45Mds DH en 2021 contre
38,4Mds DH une année auparavant.
Toutefois, leur part dans le total des exportations baisse et s’établit à 13,7%, en perte de 0,9point par
rapport à l’année 2020 (Graphique G0-11). La progression des réexportations en ATPA sans paiement
est portée principalement par la croissance des réexportations de produits finis de consommation
(+4,6Mds DH) et des réexportations de demi-produits (+1,5Md DH).
39
3.3. L´intervention des pouvoirs publiques pour les entreprises en difficultés
opérant dans le secteur :
Le secteur du textile-Habillement est parmi les secteurs les plus importants de l’économie
marocaine, il emploie plus de 190.000 salariés ce qui représente environ 27% du total des
emplois industriels. Et dégage un chiffre d’affaires de 38 Mds DH en 2019 seulement. Ce
secteur est champion à l’export5, il contribue à 24% des exportations, 3ème pourvoyeur de
devise au Maroc, et représente 5% de la production industrielle. 6 Ce secteur qui a amplement
souffert de la concurrence des produits turque, a été largement impacté par la crise causée par
la pandémie Covid-19, Les ventes à l’étranger ont enregistré un recul de 29,5%. Les 1.200
entreprises de ce secteur ont rencontré des problèmes simultanément au niveau de
l’approvisionnement, les principaux fournisseurs n’ont pas pu assurer leurs engagements vis-à-
vis des clients. Et également, au niveau de la demande, le confinement et la clôture des
magasins de distribution ont fait en sorte que ce secteur soit gelé. La chute du secteur textile-
habillement revient principalement aux entraves suivantes :
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Mesures d’ordre commercial et douanier
Limitation des quantités à l’export des produits de prévention et de contrôle de la propagation
de la pandémie.
Mesures d’ordre fiscal
Prolongement du délai de déclaration fiscale en faveur des entreprises ayant dégagé un chiffre
d’affaires inférieur 20 millions de DH en 2019 ;
Suspension du contrôle de entreprises jusqu’au 30 Juin ;
Suspension des Avis aux tiers détenteurs ATD jusqu’au 30 Juin. Face à cette situation
d’incertitude et d’instabilité, les pouvoirs publics des pays impactés par le Covid-19 se sont
trouvés dans l’obligation de préserver la vie des gens et ont considéré cela comme une priorité,
Parallèlement, ils ont agi sur des mesures d’ordre fiscal, financier, commercial, économique…
pour supporter leur économie et réduire l’intensité des dégâts. L’objectif primordial de ces
mesures tend vers :
Le maintien d’une trésorerie solide : Une forte baisse de l’activité des entreprises est à l’origine
d’une chute de liquidité, qui frein leur aptitude à payer les loyers, les salaires, les dettes et les
impôts. La finalité de l’ensemble de ces mesures est d’atténuer les problèmes de trésorerie et
d’éviter la défaillance
Les mesures fiscales adoptées par les gouvernements avaient pour finalité de réduire les
difficultés de nature financière et assurer une reprise prompte. Les politiques fiscales des pays
endommagés par la crise sanitaire durant cette phase d’ajustement, visent la 106 prolongation
des délais et les reports de paiements, cela devrait coûter cher pour les gouvernements mais à
la limite il est moins cher que l’inaction de certains autres.
Les politiques publiques adoptées par les gouvernements sinistrés étaient sélectives, dans le
sens où seulement les acteurs les plus impactés bénéficieront d’un soutien accru. Globalement,
ces aides sont orientées vers les PME des secteurs les plus impactés, afin qu’elles surmontent
les risques de liquidité et de solvabilité. Également, le soutien est orienté aux entreprises qui
risquent plus de licencier le personnel, afin de border les conséquences pour la demande
globale et les ménages.
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caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pendant 2 ans ;
Pour les entreprises exportatrices, le remboursement du crédit de TVA devra être fait
immédiatement ;
Rendre les conditions d’accès des entreprises du textile au programme Damane Relance
plus souple ;
Accorder une ristourne sur le coût d’énergie aux entreprises de l’AMONT pour booster
leur compétitivité ;
Renforcer les critères d’éligibilité à la préférence nationale dans la commande publique.
Suspendre la TVA sur les immobilisations acquises par les entreprises du textile, comme
mesure de relance de l’investissement. Bien que les gouvernements endommagés par
la crise du Covid-19 aient préparé des plans de reprise de l’activité qui sont adaptés
pour chaque secteur d’activité, en prenant en considération les spécificités de chaque
industrie. La réussite de ces plans est tributaire de deux éléments cruciaux :
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Et pour plus de clarifications, le tableau suivant trace les différentes interventions du ministère
à travers des exemples concrets :
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- Programme de développement IMTIAZ CROISSANCE ;
Accompagnement des - Programme ISTITMAR CROISSANCE ;
PME - programme AUTO-ENTREPRENEUR.
- etc….
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Parmi les interventions (directes et indirects) de l’ADII, que ça soit dans le secteur de textile et
habillement ou dans le secteur de cuir, on peut citer les suivantes :
Signature d’un partenariat avec l’Association Marocaine des Industries du Textile
de l’Habillement (AMITH), qui date du 15/05/2012, ce partenariat vise l’amélioration de
l’efficacité des entreprises du secteur et le développement d’actions communes.
La signature d’un accord-cadre de partenariat avec la Fédération Marocaine des
Industries du Cuir, le 20/03/2018, cet accord qui fixe un cadre général de coopération et,
à travers le développement d’actions communes, structurées et coordonnées, visant
l’amélioration de l’environnement procédural, réglementaire et juridique dans lequel
opèrent les entreprises du secteur. Cet accord prévoit également des mécanismes de
coordination et de suivi pour évaluer l’avancement des projets inscrits dans la feuille de
route commune et de faciliter leur réalisation.
A travers ses services extérieurs, l’ADII intervienne également indirectement
pour soutenir le secteur, par exemple elle a saisi le 29/08/2019, de tissus et articles
d’habillement contre-bandés à l’état neuf d’une valeur dépassant de 2.700.000,00 Dhs
(opération des éléments de la Brigade Mixte de Tan Tan), en plus d’autres opérations
En plus de ces interventions, l’Administration des Douanes, et à travers son contrôle continu
s’opère dans un double objectif : protéger les consommateurs finals des produits frauduleux et
des articles non conformes d’une part, et d’autre part, protéger les entreprises des fraudeurs
qui tentent de contourner la loi afin de fausser la concurrence loyale entre les entreprises du
secteur (contrebande, contrefaçon, …).
Par ailleurs et dans le cadre du suivi des opérations du commerce extérieur visant
l’identification des opérations douteuses, en partenariat avec le secteur privé du textile et
habillement, un plan d’action a été mis en place, en vue :
D’une part, une démarche préventive par le ciblage des opérations à risque lors
du contrôle immédiat à l’importation pour contrecarrer les pratiques illicites auxquelles
se livrent certains importateurs en vue d’asseoir les règles de concurrence loyale entre
les différents opérateurs du secteur ;
Et d’autre part, une démarche interventionniste par le biais de contrôles a
posteriori au sein des entreprises importatrices pour vérifier si les opérations de
production ou de commerce se réalisent en respectant les normes, ce qui a permis
l’assainissement du climat des affaires en limitant la concurrence déloyale causée par les
entreprises frauduleuses.
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Conclusion :
L’industrie du textile et de l’habillement revêt une importance particulière dans les pays en
développement, en raison de son rôle économique et social.
Première étape du processus d’industrialisation, elle reste la première production et le premier
employeur dans un grand nombre d’économies.
De ce fait les échanges mondiaux de biens textiles et d’habillement connaissent une forte
expansion, aides en cela par l’apparition de pays producteurs très compétitifs.
L’histoire de l’essor des industries de transformation, dans notre pays, est intimement liée à
celle de l’industrie du textile et de l’habillement. Occupant une place stratégique au sein de
l’économie marocaine et présentant de fortes potentialités, les investisseurs se ruaient
massivement vers ce secteur. N’est-ce pas que les figures emblématiques du monde de la
banque, de la finance et de la promotion immobilière d’aujourd’hui sont issues de ce métier.
Les mesures gouvernementales prises en faveur du secteur ont certes contribué à sa croissance
et aux performances réalisées dans plusieurs de ses filières, mais n’ont jamais été conçues dans
une vision intégrée et planifiée pour le long terme. Le contrat performance 2015-2020 des
écosystèmes textiles, qui a été signé entre le gouvernement et les professionnels, s’inscrit dans
une démarche globale et convergente et constitue la consécration opérationnelle de l’un des
axes principaux du Plan d’Accélération industrielle à l’horizon 2020. Toutefois, les ambitions
affichées sont-elles réalisables sans que plusieurs leviers et préalables soient réactivés ?
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Sans doute si on prend on considération les circonstances sécuritaires que le monde est entrain
de surmonter suite à la guerre RUSSE-UKRENIENNE peut-on parler d’un nouveau challenge que
le secteur va en faire face dans les prochaines cuvées ?
Bibliographie/ webographie
Codes des douanes et impôts indirects
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