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SCENE 1 :

Harpagon : Je vous ai mandé pour vous faire part d'un fait pernicieux.

Elise : veuilez nous porter à la connaissance de votre thème décisif mon père.

Cléante (d'un ton d'effroit) : Abdiquez vous vos ressources en dernier ressort face
votre dulcinée ?

Harpagon : Tant s'en faut, je n'ai pu reconquérir une partie de dernier.

Cléante (souffle de soulagement) : C'est un signe favorable que vous me faites part
père.

Elise (en étant ferme) : Veuillez éloquer le point essentiel de la discussion père.

Harpagon : On m'a dérobé une quantité immense qui vaut bien plus que vos liens de
l'hymen. Mille écus m'en manquent, vos unions seront abolis sous mon désaccord tant
que le coupable ne fera pas entendre son nom.

Elise (à part) : Quel acte inique !

SCENE 2 :

Harpagon : Par l'amour du ciel ton malheur en fait le mien. Ton absence fait de mon
coeur un coeur froid qui ne reprendra vie qu'en ta présence. (d'un ton autoritaire
et determiné) Lorsque le coupable viendra à crier son nom, je me serai de lui
affliger une peine à cette action inepte. (d'un ton d'énervement) Je défère cette
friponne de Frosine de m'avoir subtilisé le montant de la paie que j'étais tenu de
lui rémunérer. Je me dois d'élucider cette affaire avec celle qui m'inspire la
méfiance.

SCENE 3 :

Harpagon (en criant): Foutriquet êtes vous, s'emparer furtivement une partie de mes
fonds.

Frosine (outrée) : Quel dénonciation calomnieuse !

Harpagon : Je ne fais qu'exposer la verité telle qu'elle est.

Frosine : Et comment ! Comment donc !

Harpagon (d'un ton ferme) : Je ne suis point d'humeur à constituer une négoce.
Arguez.

Frosine : J'aime

Harpagon (étonné): Vous aimez ?

Frosine (d'un ton calme) : Oui j'aime et j'ai été contrainte de subtiliser votre
précellence pour dissoudre l'union de votre fils et tenter de l'épouser. Cela
semble une décision individualiste, égoïste.

Harpagon : C'est une volonté illusoire.

Frosine : Chérissez votre vision et vos rêves comme s'ils étaient les enfants de
votre âme.
Harpagon : Grandes promesses qu'on a pas dessein de tenir. Je me tends consciemment
vers mes biens.

Frosine (en lui rendant son argent) : Que l'on m'accorde mon pardon.

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