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Electrotechnique
Malaxeur chauffant-Démarrage direct
Spécifications techniques
Mise en situation
On étudie une armoire électrique simplifiée pour un malaxeur
chauffant. Dans ce système, le malaxage est réalisé par la
rotation en sens horaire d'une pale plongée dans une cuve,
entraînée par un moteur asynchrone triphasé. Le chauffage de
la cuve est obtenu grâce à un jeu de deux résistances dont le
système de couplage, en série ou en parallèle, procure deux
puissances de chauffe. La température de la cuve étant
suffisamment limitée par les pertes, un système thermostatique
n'est pas nécessaire.
Le moteur de la machine sera simulé par un moteur didactisé
(M1) ; les résistances par un jeu de 2 ampoules à de puissance
40 W chacune (R1, R2).
La puissance de chauffe sera sélectionnée par un bouton
tournant à manette (S1) à 3 positions fixes « 1-0-2 », et
sera signalée par 2 voyants lumineux blancs (H1, H2) :
– à gauche (1) : en service, petite puissance, voyant H1 allumé,
– au centre (0) : hors-service, voyants H1 et H2 éteints ;
– à droite (2) : en service, grande puissance, voyant H2 allumé.
Le malaxage sera commandé en auto-maintien avec un
bouton- poussoir lumineux vert (S3-H3) signalant son
fonctionnement ; il sera arrêté avec un bouton-poussoir noir
(S2).
L'arrêt d'urgence général (malaxage et chauffe) sera
commandé via un bouton coup-de-poing (S0) et indiqué par
un voyant lumineux rouge (H0).
La protection du circuit des résistances sera assurée par un
disjoncteur magnétothermique bipolaire (Q1) ; celle du moteur
par l'association d'un sectionneur porte-fusibles (Q2) et d'un
relais thermique (F2). Le signalement de l'état déclenché de
F2 (occurrence d'une surcharge) se fera par un voyant
lumineux jaune (H4) qui devra être opérationnel même en
situation d'arrêt d'urgence.
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Composants de repérage
Composants consommables
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Travail demandé
A – Technologie
1.a) De quel type est la cartouche fusible montée dans F1 ?
1.c) D'après la documentation, quelle durée faut-il à une surintensité de 15 A pour provoquer la fusion de la
cartouche ?
D'après les courbes de fusion, il suffit qu'une surintensité de 15 A dure 0,004 s pour provoquer la
fusion des cartouches gG 2 A
2.a) Reprenez les questions précédentes pour les cartouches de Q2, en justifiant au
Les cartouches fusibles de Q2 sont de type aM (protection des Moteurs contre le court-circuit, à
associer à une protection contre les surcharges).
En effet, Q2 protège exclusivement M1, moteur asynchrone, qui appelle au démarrage une
pointe decourant (env. 6 × In).
(Des cartouches de type gG devraient être surdimensionnées pour ne pas fondre au démarrage et
feraient double emploi avec le relais thermique F2.)
2.b) Quel est son calibre et que représente-t-il ?Quelle puissance apparente F1 peut-il distribuer ?
1.Les cartouches sont de calibre 2 A.
Comme à la question 1.b) cette valeur représente le courant d'emploi Ie. du circuit à
protéger. Q2 peut donc distribuer S = U.I.√3 = 400 × 2 × √3 = 1,38 kVA.
Le calibre est choisi comme la valeur immédiatement supérieure au courant nominal de M1, qui
vaut In = 1,9 A.
3.b) D'après la documentation, quelle durée faut-il à une surintensité de 15 A pour provoquer la fusion de la
cartouche ?
D'après les courbes de fusion, une surintensité de 15 A doit duré au moins 5 s pour provoquer la
fusion des cartouches aM 2 A
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3. Manœuvrez le sectionneur à fusible Q2 en testant la continuité entre les différents pôles à chaque cran de
l'ouverture et de la fermeture :
3.a) les contacts de l'additif GVAE11 peuvent-ils détecter l'absence ou la fusion d'une cartouche ?
Si Q2 est fermé, on a la continuité entre les pôles 13-14 même sans cartouche, donc ce contact
ne détecte pas l'absence ou la fusion d'une cartouche, seulement l'état fermé du tiroir.
Si on ouvre de quelques mm le tiroir (1er cran), on constate que le contact 13-14 est ouvert alors
que lacontinuité persiste entre l'amont et l'aval des pôles de puissances.
En principe, un sectionneur ne doit jamais être manœuvré lorsque le circuit de puissance est en
charge. Le contact 13-14 est dit de « pré-coupure » car s'il est placé en tête dans le circuit de
commande, il va permettre d'interrompre l'alimentation des bobines des contacteurs, donc de
faireréaliser la coupure de courant par les contacteurs, et non pas par le sectionneur. Cette
pré- coupure fonctionne d'autant mieux que la manœuvre du sectionneur est lente.
KM1 et KM2 ne peuvent pas être fermés simultanément car ils sont commandés par deux
positions incompatibles du même bouton rotatif S1.
4.b) Pourquoi le circuit de commande ne fait-il pas intervenir pour KM1 et KM2 un contact d'auto-
maintien comme pour KM3 ?
L'auto-maintien n'est pas nécessaire car les positions de S1 sont stables : une fois enclenchée,
elles maintiennent l'alimentation de KM1 ou KM2 (contrairement à un bouton-poussoir)
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B – Préparation du câblage
6. Complétez le schéma électrique en plaçant :
6.a) La bobine du contacteur KM3 et son contact d'auto- maintien, avec les bornes nécessaires ;
Branche d'alimentation de la bobine de KM3 et branche d'auto-maintien
7. Complétez le schéma d'implantation, en représentant par les appareils manquants de l'armoire et du poste
de la même manière que ceux déjà dessinés (faites figurer tous les additifs nécessaires).
C – Réalisation du câblage
8. Montez les appareils selon le schéma d'implantation et vérifiant systématiquement la référence et l'état.
9. D’après le schéma électrique :
9.a) Câblez les circuits de puissance et de commande ;
9.b) Réglez F2.
9. c) Repérez les fils du circuit de commande de l'armoire.
10.a) Vérifiez tous les serrages.
10.b) Avec le testeur multifonctions, vérifiez l'isolation et la continuité.
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Cf. les schémas d'implantation câblés p9. (Circuit de puissance) et p. 10 (circuit de commande).
Compléter le tableau d'évaluation p11.
Le repérage équipotentiel du circuit de commande est facultatif.
D – Mise en service
11. En présence de l'enseignant, procédez aux tests de bon fonctionnement sous tension de commande en
observant le comportement des contacteurs et des voyants.
12. a) Installez votre grille dans l'armoire de confinement, procédez aux connexions puis fermez l'armoire.
12. b) Suivez la procédure de mise en service et de tests avec l'enseignant.
12. c) Après avoir revêtu les EPI, procédez aux travaux sous tension demandés par l'enseignant
Exemples de travaux sous tension : changer une cartouche de Q2 alors que R1 et R2 sont en chauffe
(Une telle opération peut être nécessaire après un court-circuit accidentel et que le mélange dans la cuve ne doit pas
refroidir.)
- Arrêter le moteur (appui sur S2)
- Tester les pôles d'entrée et de sortie de Q2 phase par phase pour détecter la cartouche défaillante
(il s'agit d'une simulation, car normalement, toutes les cartouche sont en bon état) ;
- Ouvrir Q2 (utiliser un tournevis à lame droite pour sortir la poignée noire)
- Sortir la cartouche défaillante (indiquer le n° de phase ou la cartouche est supposée défaillante)
- introduire la nouvelle cartouche fournie par l'enseignant
- refermer Q2
- remettre en marche M1
13. a) Proposez une modification du schéma puis du câblage pour que la chauffe ne fonctionne que
lorsque le moteur tourne.
13. b) Reprenez en autonomie la question 11 avec ce nouveau système.
14. a) Débâclez les appareils en coupant les fils à leurs extrémités et en les triant par sections, couleurs,
et longueurs.
14.b) Démontez les appareils et rangez les soigneusement dans la boîte.
1 4 . c) Démontez les rails et les goulottes si l'enseignant le demande.
14.d) Rangez les outils.
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GVAE1 F1
1
Q2
Q1
LS1D
1564
240
32
6
68 3 × +
DF2CA02
F2
LRD
07
X0 X2 X1 X3 X4
DB6C DB6C DB6C DB6C
D110 D110 D110 D110
S S S3- S
1 0 2 2 3H3 4 3 1 4
X X
3 4 1 2 1 2 3 4
U1 V1 W1
X1 X2 X1 X2 X1 X2 X1 X2
PE N L1 L2 W2 U V
L3 2 2
R1 M3 24 V H H H H
230 / 400 0 4 1 2
R ~ ~
V ~ 2
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