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Mon cahier d’immersion en technologie

SECONDAIRE I

M. DORCINVIL & W. PORPORTTE Page | 0


Mon cahier d’immersion en technologie
Introduction à l’électricité bâtiment

Préparé par les professeurs :


Mones DORCINVIL & Wilson PORPORTTE

COLLÈGE MARIE-ANNE
Christ-Roi, Bourdon
Tel : 3 630 5239
Courriel : collmarieann2901@hotmail.ca

Contacts : (509) 3 855 59 37 / 4 912 44 66

Email : herliewilipopi04@gmail.com

2022 – 2023

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Préface
Les applications de la physique ont contribué grandement à la transformation rapide de
la société partout dans le monde. Le nouvel essor des TIC a provoqué une croissance énorme des
quantités d’informations disponibles.

La formation scientifique et technologique véhicule des enjeux importants pour les


sociétés modernes. Ces enjeux concernent d’abord le développement d’une culture scientifique
et technologique chez les citoyens, aussi bien ceux qui se destinent à des carrières scientifiques
et technologiques que les autres.

En effet, un déficit de cette culture rend difficile l’exercice d’une citoyenneté éclairée,
dans une société fortement marquée par les savoirs scientifiques et les avancées technologiques.
Les enjeux concernent ensuite le progrès social. Le manque de personnes formées dans le
domaine priverait la société de ressources humaines indispensables au développement industriel
et économique sur lesquelles celle-ci repose.

Ainsi, opter pour une initiation des apprenants à la technologie est un choix bénéfique
non seulement pour eux et pour la société en générale. Ils manifesteront de l’intérêt pour les
sciences et la technologie dès le cycle du secondaire. Ce qui les aidera à mieux s’orienter dans
leur choix de carrière pour le futur.

Alors, Mon cahier d’immersion en technologie s’inscrit dans cet objectif. Il s’offre à la
communauté écolière en tant qu’outil pratique essayant à son niveau, d’accompagner les élèves
dans certains de leurs projets scientifiques tout en les aidant à aiguiser avec une certaine mesure
leur curiosité scientifique.

Mon cahier d’immersion en technologie n’est pas un document exhaustif. Il est ouvert
aux critiques de tout camarade professeur qui souhaite son amélioration.

Les Auteurs…

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Sommaire :
Titres Pages
Préface : 2

Sommaire : 3

Introduction au dessin technique : 4

Les traits 4

Les écritures, les formats 6

Les échelles, calcul de l’échelle d’un dessin 7

Le cartouche 8

Réaliser une installation électrique : 9

Généralités 9

Les valeurs 10

Les risques, Plans d’électricité 11

Types de distribution 14

Trucs et astuces 17

Passage des fils dans les conduits, repérage des lignes 18

Les connexions 19

La distribution 20

Pose de câbles et appareillages apparents 21

Système de fixation des conduits 22

Pose de socles 23

GTL (Gaine Technique de Logement) 25

Les projets à entreprendre 26

Principes de protection en salle de laboratoire 29

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Introduction au dessin technique
Pour une représentation formelle de ses projets, l’apprenant a besoin d’être initié en dessin technique. Ce qui lui
permettra de présenter ses projets suivant les normes internationales établies. Toutefois, l’objectif de ce chapitre est
d’amener l’apprenant à faire connaissance des différents principes de dessin technique pouvant l’aider à lire n’importe
quel plan d’ouvrage.

Le dessin technique
C'est un outil de communication entre différents intervenants, qui permet à un projet de passer du stade de besoin au
stade de réalisation, d'exploitation, voire d'élimination de l'ouvrage. C’est un langage graphique figuratif pour
la représentation graphique, la communication technique, la conception de
produits mécaniques, électroniques ou mécatroniques.
Le dessin technique ou de construction permet la représentation d'une solution technologique à un problème posé
(objets, ouvrages ...) sur une surface plane.

Ce langage technique, composé :


• De lignes en traits fins, forts, renforcés, continus, interrompus ;
• De cotations ;
• D’écritures : nomenclature, cartouche ... ;
• De symboles : réseaux, appareillage électrique …
Inclut 3 champs complémentaires :
• Le champ de la mesure (respect du réel, échelle …) et de la géométrie (parallèle, perpendiculaire, tangente ...)
;
• Le champ du codage (type de trait, des hachures ...) ;
• Le champ technique (la circulation dans un bâtiment : horizontale et verticale ; le système parleur : poteaux,
poutres, porte-à-faux ...).

La représentation des dessins d'architecture, de bâtiment et de génie civil fait l'objet d 'une norme NF P 02-00 1. Elle
est complétée par d'autres normes : NF P 02-005 pour les cotations, NF P 02-006 pour les formats.

➢ Les traits

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REMARQUES : l'épaisseur des traits est ou moins doublée du trait fin ou trait fort et du trait fort ou trait renforcé :
• Trait fin : de 0, 13 mm à 0 ,20 mm ;
• Trait fort : de 0 ,25 mm à 0,50 mm ;
• Trait renforcé : de 0,50 mm à 1 mm.
Un trait mixte se termine par des éléments longs. Les traits interrompus sont raccordés aux extrémités.

➢ Les hachures et trames


• Les hachures sont des traits fins qui matérialisent la matière coupée par le plan de coupe lors de la
représentation des sections et des coupes. L'aspect de ces hachures varie en fonction de la nature des
matériaux coupés.
• Les trames (ou motifs) donnent un aperçu des matériaux employés sur une vue qui n'est pas le résultat
d'une coupe (couverture sur une façade ...).

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➢ Les écritures

La norme NF E 04·505 traite de l'écriture normalisée. Pour qu'un dessin papier soit lisible assez aisément, des hauteurs
de caractères ont été définies comme suit :

• Titre H = 7 mm
• Sous-Titre H = 5 mm
• Texte gros H = 3,5 mm
• Texte normal H = 2,5 mm
Aujourd'hui, les dessins informatisés utilisent des polices et des tailles de caractère qui améliorent Ia lisibilité des plans.
Les écritures et cotations manuelles sont toujours très utilisées sur les relevés d'architecture malgré le développement
des tablettes graphiques.

➢ Les formats

Autant que faire se peut, les dessins sont imprimés sur des formats normalisés mais, très souvent, les plans du BTP ont
des dimensions qui imposent l'utilisation de rouleaux. Le format de base est le A4 (210 mm x 297 mm) pris
horizontalement (mode portrait) ou verticalement (mode paysage). Les autres formats sont déduits du format inférieur
en multipliant sa plus petite dimension par deux.

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REMARQUES : pour des raisons techniques d'impression et de reproduction, le dessin n'occupe pas toute Io feuille. Un cadre
intérieur situé à l 0 mm du bord de Ia feuille définit les limites du dessin. Le rapport entre les 2 dimensions d'une feuille est de
l'ordre de 2 (Ia diagonale du carré), par exemple pour le A4, 210√2 = 297

➢ Les échelles

À part pour les plans sur règle et les épures à l'atelier, il est rare que les sorties papier des dessins nécessaires à la
réalisation des ouvrages soient à l'échelle réelle 1 (1 cm dessiné pour 1 cm réel ou 1 m dessiné pour 1 m réel).
Les ouvrages du BTP sont reproduits sur des plans à échelle réduite :
• De l /2 (1 cm dessiné pour 2 cm réels) pour un détail d'assemblage ;
• À l / 5 000 (1 cm dessiné pour 5 000 cm = 50 m réels) pour les plans de situation ou même davantage pour
les routes et autoroutes (cartes routières).
L'échelle est un nombre sans dimension, rapport entre la dimension dessinée et la dimension réelle exprimée dans la
même unité.
𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑖𝑛é𝑒 𝐷𝐷
é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 = =
𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 𝐷𝑅

Dans une égalité composée de 3 valeurs, une valeur est déterminée à partir du moment où les 2 autres sont définies.
Cela permet le calcul, soit de l'échelle, soit de la dimension à dessiner (impression des plans), soit de la dimension réelle
(trouver une cote manquante d'un plan).

➢ Calcul de l’échelle d’un dessin


L'échelle est obtenue en divisant la dimension sur le dessin par la dimension réelle avec, impérativement, la même
unité.

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➢ Le cartouche
C'est un cadre, visible après pliage de la feuille, en général en bas et à droite du dessin, de format A4 pour les grands
plans mais plus réduit sur un dessin déjà au format A4, qui mentionne :
• Le litre du dessin ;
• L’échelle (ou les échelles), la date el l'auteur du dessin ;
• Un numéro de classement el un indice de modification ;
• Le maître d 'ouvrage, le maître d'œuvre, le bureau d'études ;
• La phase du projet, esquisse, APS pour avant-projet sommaire, APD pour avant-projet définitif, DCE pour
dossier de consultation des entreprises, PEO pour plan d'exécution des ouvrages.

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Réaliser une installation électrique

➢ Généralités
L'électricité, qu'est-ce que c'est ?
L'électricité est une énergie dont on pourrait dire qu'elle existe à l'état naturel. Sa manifestation la plus connue est
l'éclair lors d'un orage. Mais on ne peut pas la citer au même titre que les autres, car elle présente un inconvénient de
taille : elle est difficilement stockable. On doit donc la produire en permanence à partir d'autres énergies (centrales
thermiques, hydrauliques, nucléaires ou systèmes de production photovoltaïque, éolien ou de cogénération).
Elle présente l'avantage d'être facilement transportable, de ne pas nécessiter de lieu de stockage, d'être
immédiatement utilisable et propre. Le seul point que l'on pourrait lui reprocher c'est, peut-être, l'aspect inesthétique
des lignes aériennes à haute tension ainsi que certaines installations dans nos habitations. Malheureusement,
l'électricité est très dangereuse si elle est mal maîtrisée. C'est pourquoi l'on ne cesse d'imposer des normes de plus
en plus strictes, de créer du matériel plus sécurisant et plus per- formant. Pour bien maîtriser un domaine il faut
parfaitement le connaître ; c'est pourquoi nous essayerons d'en comprendre simplement le fonctionnement.

Comment ça marche ?
Un courant électrique est la circulation d'électrons libres entre deux points d'un corps conducteur. Les électrons
sont des particules qui gravitent autour d'un noyau (un peu comme les planètes autour du Soleil...). Le noyau et ses
électrons constituent un atome. On appelle électron libre un électron pouvant se détacher facilement de l'atome.
On distingue deux sortes de corps : ceux qui possèdent des électrons libres, appelés les conducteurs (essentiellement
les métaux), et ceux qui n'en possèdent pas, appelés les isolants (verre, porcelaine, plastique, bois, etc.).

Le générateur : un générateur est un appareil qui produiat de l'électricité. Il est muni de deux bornes métalliques.
Il contient un dispositif qui crée un excès d'électrons sur une borne et un manque sur l'autre. On symbolise ces
bornes avec plus (+) pour l'excès et moins (–) pour le manque. Lorsque l'on raccorde un récepteur à ses bornes (une
ampoule sur une pile, par exemple), le générateur agit comme une pompe à électrons. Il absorbe les charges
+ et renvoie les –. Dans le circuit, les électrons circulent de la borne – vers la borne +. Le courant élec- trique
possède donc un sens. Autrefois, on avait défini que le courant circulait de la borne + vers la borne –. En réalité, c'est
l'inverse qui se produit, mais, on a gardé cette convention.

Pour connaître les effets de l'électricité, voici une petite expérience. On réalise un circuit en raccordant avec un fil
électrique les éléments suivants en série, c'est-à-dire les uns à la suite des autres : une lampe ; des électrodes
(extrémité des conducteurs en cuivre ou autre métal) que l'on plonge dans une solution ionique (base, acide, sel +
eau). Une solution ionique est un produit qui, mélangé avec de l'eau, donne des ions (atomes ayant perdu ou gagné
un ou plusieurs électrons) ; une barre de cuivre (sous laquelle on place une boussole) ; un interrupteur ; un générateur
(une pile, par exemple). Quand on abaisse l'interrupteur, que se passe-t-il ? La lampe s'allume et dégage de la chaleur
: c'est l'effet calorifique. Des particules apparaissent sur les électrodes : c'est l'effet chimique. L'aiguille de la boussole
tourne : c'est l'effet magnétique. De la constatation de ces trois phénomènes, on peut résumer toutes les possibilités
qu'offre l'électricité.

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➢ Les valeurs
Il existe deux sortes de courants : Le courant continu, produit par l'effet chimique (les piles et les batteries) comme
dans notre expérience ou par des semiconducteurs sensibles à la lumière (panneaux photovoltaïques). Il est polarisé
(pôle + et pôle –), selon le sens établi cité un peu plus haut. Le courant alternatif, produit par l'effet magnétique ; c'est
celui que nous avons tous chez nous. Il ne présente pas les pôles + et – ; il les alterne plusieurs fois par seconde.
On appelle cela la fréquence et on l'exprime en hertz. En Amérique, nous disposons d'un courant alternatif de 6 0
hertz (l'alternance se produit 60 fois par seconde). Les deux fils qui arrivent sur les prises de courant sont appelés
phase et neutre, puisqu'il n'y a plus véritablement de pôles + et –.

La différence de potentiel (symbole U) : un générateur agit comme une pompe à électrons. Il existe une dépression à
ses bornes de sortie que l'on appelle différence de potentiel et qui s'exprime en volts (symbole V). On mesure avec un
appareil adéquat (voltmètre) la différence de potentiel sur une prise de courant. Plus communément, on appelle
cette valeur la tension. Le terme voltage est utilisé improprement comme synonyme : c'est un anglicisme.

L'intensité (symbole I) : quand on branche une lampe sur le générateur, on établit un circuit passant par l'ampoule. Un
certain flux d'électrons transite dans les fils et le filament de la lampe. Ce flux s'exprime en ampères (symbole A).

La résistance (symbole R) : une résistance est un matériau qui permet à l'énergie électrique de se transformer en
énergie calorifique (le tungstène dans le filament de la lampe, par exemple). On constate qu'en présence d'une tension
donnée, l'intensité est proportionnelle à la résistance. Il existe une relation mathématique qu'on appelle la loi d'Ohm
dont la formule est U = R x I.

La résistance s'exprime en ohms (symbole Ω). On peut donc en déduire que si l'on augmente la résistance, l'intensité
diminue, car la tension reste constante. L'inverse est vrai : si l'on baisse la résistance, l'intensité augmente.
Attention, lorsqu'on groupe des résistances, on obtient un résultat de nature différente selon que le montage est
réalisé en série ou en parallèle.

Résistances en série : les résistances placées en série s'ajoutent. La résistance équivalente est donc égale à la somme
de toutes les résistances. Dans ce cas, plus on intercale de résistances, plus l'intensité diminue.

Résistances en parallèle : la résistance équivalente à un groupement en parallèle se calcule suivant la formule


indiquée à la figure. Elle est inférieure à la plus petite des résistances. Dans ce cas, plus on ajoute de résistances,
plus l'intensité augmente. C'est ce qui se produit lorsqu'on branche plusieurs appareils sur une même prise.

La puissance (symbole P) : exprimée en watts (symbole W), elle évalue la quantité d'énergie absorbée par l'appareil
raccordé sur une prise. Elle se calcule en multipliant la tension par l'intensité. Si vous connaissez la puissance d'un
appareil (information que vous trouverez aisément sur sa plaque signalétique, de même que la tension
sur laquelle on le raccorde), vous pouvez déterminer l'intensité I = P/U.
Lorsque les puissances sont plus élevées, on les exprime en kilowatts (symbole kW). Un kilowatt équivaut à 1 000
watts. Un mégawatt (MW) représente 1 000 000 watts.

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Pour le courant alternatif, la puissance peut s'exprimer également en volts-ampères (VA) ou kilovolt-ampères (kVA).
C'est la puissance apparente. 1 kVA équivaut à 1 kW si l'appareil raccordé est une résistance pure. La puissance
des appareils ne présentant pas de résistance pure, c'est-à-dire la majorité, ne peut pas être calculée strictement avec
la formule P = U x I. Un autre paramètre doit être pris en compte : le facteur de puissance qui modifie légèrement
la valeur obtenue. La formule est alors P = U x I cosφ. On obtient la puissance active, c'est-à-dire la puissance réellement
consommée, qui s'exprime en watts.

Il existe encore beaucoup d'autres valeurs en électricité mais on peut se contenter de ces quelques principes de
base pour le sujet qui nous intéresse : réaliser une installation électrique

➢ Les risques
L'électricité, rappelons-le, est très dangereuse.

Les incendies : ils peuvent être provoqués par plusieurs phénomènes :


• un échauffement des conducteurs dû à leur section insuffisante ou à une demande de puissance trop
importante ;
• un court-circuit entre les parties conductrices (ce qui provoque une surintensité avec un échauffement
important) ;
• un mauvais contact dans les appareillages ou les raccordements (échauffements).
• un arc électrique dû au mauvais isolement des parties conductrices ou à la présence d'humidité.

Les risques corporels : le passage du courant électrique à travers le corps humain peut provoquer des effets patho-
physiologiques qui vont des picotements jusqu'à l'arrêt cardiaque. On distingue deux sortes de contacts avec des
parties électriques :
Les contacts directs : ils sont caractérisés par le contact direct du corps humain avec un conducteur sous tension et
le sol.
Les contacts indirects : ils sont caractérisés par le contact du corps humain avec un appareil accidentellement sous
tension et le sol, par exemple un fil dénudé en contact avec la carcasse métallique d'un appareil ménager.
Le passage du courant dans le corps dépend de nombreux facteurs :
• la résistance du corps humain ;
• la callosité et l'humidité des mains (en cas de contact avec la main) ;
• la nature du revêtement de sol (plus ou moins conducteur) ;
• la nature des chaussures ;
• la durée du contact.
Mais sachez qu'une tension supérieure à 25 V en alternatif dans de mauvaises conditions peut être mortelle.
De même, avec le courant domestique, une intensité supérieure à 40 mA (milliampères) provoque la mort. Donc en
électricité, la principale règle à respecter est la sécurité.

➢ Plans d'électricité
La norme NF C 15 100 du 5 décembre 2002, régulièrement mise à jour, impose : un appareil général de coupure et de
protection (AGCP), des dispositifs de protection différentiels pour tous les circuits dans l'habitat, des dispositifs
différentiels sur les circuits spécialisés, la réserve de 20% du tableau électrique dans l'habitat, le repérage et la
présentation d'un schéma (dossier électrique), un conducteur de protection équipotentielle (masse) dans tous les
circuits, le respect du calibre de protection et de l'appareillage, une gaine technique logement (GTL) de 600mm par
200mm minimum. Le câble de raccordement entre le coffret et la maison passe dans une gaine enterrée dans une
tranchée profonde de 60 cm si la zone n'est pas accessible aux véhicules et 1m dans l'autre cas. Autant que possible,
cette tranchée, représentée sur le plan de masse, est rectiligne. Si ce n'est pas possible, il faut prévoir un regard de
changement de direction. Ce regard est obligatoire tous les 30m si la longueur de la tranchée y est supérieure.

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Prise de terre
Tout local ou bâtiment doit être équipé d'une prise de terre qui, associée à une protection différentielle, protège les
biens et les personnes des courants de défaut pouvant entraîner une électrocution. Cette prise de terre est mise en
œuvre soit, et de préférence, par un câble enterré en cuivre nu de 25 mm2 ou 95 mm2 en acier galvanisé, posé tout
autour de la maison, soit par un ou plusieurs piquets enfoncés verticalement dans un sol toujours humide, à une
profondeur minimale de 2 m

Gaine technique logement GTL


La liaison entre l'adduction d'électricité provenant du compteur et la distribution vers les divers appareillages de la
construction est réalisée dans une gaine technique de 600mm x 200mm, appelée GTL, comparable à un conduit ou
goulotte, allant du sol ou plafond et directement accessible sur sa façade. Elle regroupe les arrivées et les départs des
circuits électriques avec les systèmes de protection et de répartition, mais aussi l'ensemble des réseaux de
communication désigné par VDI (voix, données, images) pour le téléphone, l'internet, la télévision. Elle est installée à
l'intérieur du logement.

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Tableau électrique
Même si sa composition est fonction du nombre de pièces et des équipements (avec ou sans chauffage électrique,
etc.), il faut considérer 3 types de circuits :
• les circuits lumière ;
• les circuits prise de courant ;
• les circuits spécialisés.

Les symboles pour le plan électrique

L'interrupteur : c'est un mécanisme qui permet de commander un point d'éclairage ou une prise de courant.
L'inverseur (ou va-et-vient) : toujours utilisé par paire, permet la commande à partir de deux endroits différents.
Le commutateur double (ou double allumage) : il permet deux commandes différentes à partir du même
mécanisme.
Le bouton-poussoir : utilisé seul, il peut commander une sonnette ou un carillon de porte d'entrée. Utilisé en
association avec un télérupteur, il permet de com- mander un point d'éclairage par autant de boutons qu'on le
désire. Associé à un télé variateur, il permet la commande et la variation d'un point d'éclairage à partir de plusieurs
boutons.
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➢ Déterminez le type de distribution
Les diverses possibilités
Avant toute réalisation, il est nécessaire de prévoir de quelle façon vous allez faire passer les lignes de votre
installation. Dépendamment de l’aspect esthétique recherché, la distribution peut être : apparente (sous profilés, sous
conduits rigides ‘’IRL’’, fixée directement sur paroi), enterrée, par les combles, par le sol, derrière les complexes
isolants, encastrée et semi-encastrée sous les parois.

L’outillage nécessaire
L'outillage de base, propre aux travaux d'électricité, se compose comme suit : un jeu de tournevis plats en bon
état et de tailles diverses, impérativement à manche isolé ; au moins deux tournevis Pozidriv ou Phillips en diverses
tailles ; un tournevis testeur ; une pince universelle à manche isolé ; une pince coupante en diagonale à manche
isolé ; une pince à dénuder à vis à manche isolé ; une pince à bec étroit à manche isolé ; un couteau d'électricien ;
un marteau de menuisier ; au moins un ciseau à bois de taille moyenne ; un mètre ; un crayon à papier ; un niveau
à bulle ; une lime et une râpe à bois ; une scie à métaux ; un traceur à cordeau (qui pourra servir de fil à plomb).
Cela constitue la panoplie de base mais, selon le type d'installation que vous désirez réaliser, d'autres outils
sont nécessaires. Vous aurez certainement besoin d'un multimètre électrique multifonction. Cet appareil permet de
vérifier la présence ou l'absence de courant. Il permet aussi d'effectuer des tests de continuité pour tester des lignes
ou identifier des conducteurs.

Le matériel
Afin d'offrir une bonne qualité et de présenter de bonnes performances en toute sécurité, le matériel doit être
conforme aux normes préétablies.

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Les conducteurs
Le rôle des conducteurs est de transporter l'énergie électrique vers les divers points d'utilisation. Leur choix se fera
donc en fonction de nombreux critères : quantité d'énergie à transporter ; longueur utilisée ; influences externes ;
modes de pose ; etc. La norme a bien évidemment pris en compte toutes ces conditions et le domaine d'emploi de
chaque conducteur est défini avec précision. On rencontre deux types de conducteurs : les conducteurs isolés et les
câbles.

Les conducteurs isolés


Les conducteurs isolés se composent d'une âme conductrice et d'une enveloppe isolante. L'âme conductrice
est généralement en cuivre. Elle peut être massive (pour les petites sections jusqu'à 4 mm2), multibrins (ensemble de
brins massifs de petite section) pour les fils à partir de 6 mm2, souple pour toutes les sections. L'enveloppe isolante,
généralement en PVC pour les conducteurs utilisés dans les installations domestiques, est de différentes couleurs
afin de faciliter leur repérage.

Selon les circuits, la taille des conducteurs est normalisée. Les sections les plus utilisées sont : 1,5 mm pour les circuits
d'éclairage et les prises de courant ; 2,5 mm2 pour les prises de courant ; 4 et 6 mm2 pour les circuits de puissances.
La norme impose un code de couleur. Le conducteur de protection, ou de terre, doit être repéré par la double
coloration vert et jaune. Le conducteur de neutre est toujours bleu clair. La couleur des autres conducteurs est libre.
Par convention, on utilise le rouge, le noir ou le marron pour le conducteur de phase. Les autres couleurs sont surtout
utilisées pour le repérage des circuits d'éclairage.

Les câbles
Les câbles consistent en plusieurs fils isolés de même section réunis sous une ou plusieurs enveloppes isolantes
supplémentaires en fonction de leur domaine d'utilisation. Il existe donc un vaste choix selon la section, le nombre de
conducteurs, la rigidité et les diverses protections extérieures. Il existe également des câbles plus spécifiques destinés,
par exemple, à l'antenne de télévision ou au téléphone.

Les câbles sont désignés par un ensemble de lettres et de chiffres. Par exemple avec la dénomination CENELEC (Comité
Européen de Normalisation de l'Électrotechnique), pour un câble désigné par le code H 07 V-U. 1,5 mm2, H indique que
le conducteur est harmonisé ; 07 indique la tension nominale (700 volts maximum), V indique la nature de l'isolant
(PVC), U indique une âme rigide massive (il est noté aussi R pour une âme rigide multibrins et K pour une
âme souple). Pour un câble multiconducteur on trouvera les indications sur les conducteurs à la fin du code, par
exemple, 3 G 1,5 où : 3 indique le nombre de fils ; G indique que l'un des conducteurs est de couleur vert et jaune
(pour la terre). Pour un câble sans conducteur de terre, on trouverait 3 x 1,5, 1,5 indiquant la section des âmes des
conducteurs.

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Les profilés et les conduits
Le passage des conducteurs et câbles s'effectue souvent en apparent sous des profilés en plastique appelés moulures,
goulottes ou plinthes électriques. Ils contribuent à assurer la protection des conducteurs. Les conduits, selon leur
type, sont destinés à assurer la protection des conducteurs dans les montages apparents ou encastrés.

MOULURES ET PLINTHES

Locaux secs (1) Locaux Locaux


TYPE temporairement humides (3)
humides (2)

MOULURE
Autorisée Autorisée Interdite (b)
PLASTIQUE

GOULOTTE

PLASTIQUE Autorisée Autorisée Interdite (b)

(a) autorisé uniquement dans les monuments historiques. (b) autorisé comme protection d'un conducteur de terre.

TUBES ET CONDUITS
Type Schéma Caractéristiques Diamètre Utilisation
(mm)
16
ICA Isolant 20 En apparent
Cintrable 25
3321 Annelé 32
(Anciennement Encastré dans une
IP 44 40 saignée (murs)
ICO) Non propagateur de la flamme 50
Couleur grise
63

Isolant En apparent
ICTL Cintrable
Transversalement Encastré dans une
3421 Idem saignée (murs,
(Anciennement élastique
Lisse planchers)
ICD)
Couleur grise
Non propagateur de la flamme
Peu utilisée

Isolant Généralement
IRL Rigide en apparent
3321 Lisse Idem
(Anciennement IP 42 Encastré dans une
IRO) Couleur grise ou blanche saignée (murs)

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➢ Trucs et astuces

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➢ Passage des fils dans les conduits

A deux personnes Seul

Utilisez des gants ou une Attachez le tire-fil du conduit (ici une


pince pour tirer le tire-fil poignée de fenêtre). Refixez-le dès
qu’une grande longueur est passée.

Main fixe

Le conduit doit
être tendu

Le conduit doit
être tendu

Réunissez les fils en


Main fixe nappe au fur et à
mesure de leur
introduction dans le
conduit.
➢ Le repérage des lignes

Les lignes d'alimentation de votre installation partiront toutes du tableau de répartition de la GTL. Une fois toutes les
lignes passées, il en résulte un nombre impressionnant de conducteurs à raccorder sur les dispositifs de protections. Si
aucune ligne n'est repérée, la tâche sera difficile. Il existe un code de repérage des conducteurs par couleur, défini
par la norme : bicolore vert et jaune pour le conducteur de protection (terre) ; bleu clair pour le neutre ; rouge, noir
ou marron pour la phase ou toute autre couleur excepté celles déjà utilisées pour le neutre et la terre ainsi que le jaune
et le vert.

Un autre repérage est possible grâce à la section des conducteurs : 1,5 mm2 pour les circuits d'éclairage et les prises
de courant ; 2,5 mm2 pour les circuits de prises de courant et d'appareils ménagers (lave- linge, lave-vaisselle) ;
4 ou 6 mm2 pour les circuits de forte puissance (cuisinière électrique, par exemple).
Malheureusement, vous aurez certainement plusieurs lignes de chaque section. Il est donc nécessaire, chaque fois que
vous passez une ligne, de la repérer au niveau du tableau de distribution.
La façon la plus simple est d'identifier chaque ligne avec du ruban adhésif isolant que vous laissez dépasser de 4 ou 5
centimètres, et sur lequel vous inscrivez la destination de la ligne.

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➢ Les connexions

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➢ La distribution
La distribution des lignes électriques ne consiste pas forcément à emprunter le chemin le plus court. Certaines règles
de bon sens et de sécurité ainsi qu'un souci d'esthétique doivent être pris en compte afin de réaliser la meilleure
distribution possible. Nous allons à présent passer en revue les méthodes de pose les plus couramment utilisées, le
matériel nécessaire ainsi que les règles à respecter.

Règles de croisements des canalisations

Traversées des parois

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Pose de câbles et appareillages apparents

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Page | 22
Page | 23
Profilés sans accessoires

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➢ Les Projets à entreprendre

Projet 1 : Réalisez suivant les normes établies le plan de l’installation électrique présentée sur le schéma ci-dessous.

Marche à suivre :
• Réalisez le plan sur le format A4 tout en prenant le soin de bien faire le cartouche ;
• Le travail comporte deux parties : le plan d’éclairage d’une part et celui de distribution d’autre part ;
• Prenez une échelle de 1 pour les tracées ;
• Sur le schéma ci-dessous, seulement la phase sort du tableau de répartition. Il faut présenter les différents
branchements arrivant et partant du tableau de répartition.
• Utilisez les symboles conventionnels.

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Projet 2 : Réalisez suivant les normes établies le plan de l’installation électrique présentée sur le schéma ci-dessous
et faites sa représentation réelle pouvant être alimenté par le courant du secteur.

Marche à suivre :
• Réalisez le plan sur le format A4 tout en prenant le soin de bien faire le cartouche ;
• Faites le plan d’éclairage et celui de distribution ;
• Prenez une échelle de 1 pour les tracées ;
• Présenter les différents branchements arrivant et partant du tableau de répartition.
• Utilisez les symboles conventionnels.
• Réalisez le projet sur une planche en bois ;
• Agrandissez le plan de l’ouvrage suivant une échelle convenable dépendamment de la dimension de la
planche utilisée.
• Utilisez du profilé en moulure pour faire passer les fils conducteurs ;
• Utilisez des boîtes de dérivation dans le montage.
• Utilisez les matériels respectant les normes préétablies.

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Projet 3 : Faites la représentation réelle du plan du Projet 2 pouvant être alimenté par le courant du secteur et par
un système de panneaux solaires.

Marche à suivre :
• Faites les mèmes considérations de la marche à suivre du Projet 2 ;
• Pour le système de panneaux solaires, utilisez des cellules photovoltaïques, un régulateur, un onduleur et des
batteries répondant aux normes préétablies.

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« L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute œuvre technologique ».
Albert Einstein.
Principes de protection en salle de labo :
1) Consignes générales.
Il convient de :
➢ Prendre connaissance des consignes de sécurité affichées et les respecter ;
➢ Repérer les issues de secours (voir les panneaux d’évacuation dans les couloirs) et le point de rassemblement ;
➢ Repérer l’emplacement des alarmes incendie, des extincteurs et connaitre leur maniement ;
➢ Repérer les douches de sécurité, les rince-œil et les couvertures anti-feu ;
➢ Repérer les vannes de coupure (gaz, eau, …) et arrêt coup de poings électrique ;
➢ Eviter l’encombrement des couloirs, des escaliers, des issues et le stockage anarchique de produits de toutes
sortes ;
➢ Respecter les règles de stockage des matériaux et des produits ;
➢ Ne pas stocker ni consommer toute boisson ou nourriture dans les salles d’expérimentation.

2) En cas d’alarme incendie, les consignes suivantes doivent être respectées :


➢ Restez calme ;
➢ Arrêtez votre activité ;
➢ Respectez les consignes données par les guides ;
➢ Prenez rapidement vos affaires personnelles ;
➢ Quittez votre local en fermant fenêtres et portes ;
➢ Dirigez-vous vers la sortie la plus proche ;
➢ Ne revenez jamais en arrière ;
➢ Baissez-vous s’il y a des fumées ;
➢ Rejoignez le point de rassemblement (vérifiez la présence de vos collègues immédiats-tes) ;
➢ N’oubliez pas de signaler toute absence ou anomalies auprès de l’autorité hiérarchique ;
➢ Attendez l’ordre donné par l’autorité hiérarchique pour quitter le site ou pour réintégrer vos locaux.

3) Horaires et travail isolé :


➢ Les plages horaires de travail sont définies dans le règlement intérieur du laboratoire ;
➢ L’accès au labo en dehors de ces plages peut être expressément et nommément accordé par une autorité
hiérarchique ;
➢ Il est interdit d’entreprendre des manipulations dangereuses ou présentant des risques importants ;

4) Protection individuelle :
➢ La protection individuelle complète la protection collective ;
➢ Les personnes ayant les cheveux longs sont invitées à les attacher ;
➢ Pour être autorisé lors de manipulations les couvres chef (foulard, voile…) doivent être en coton et glissés à
l’intérieur de la blouse et maintenu par le col ;
➢ Le port de bijoux (bagues, bracelets, …) et le port de lentilles de contact est vivement déconseillé lors des
manipulations ;
➢ Le port des EPI (Equipement de Protection Individuelle : blouse et chaussures fermées, lunettes, gants, masques,
…) adaptés aux risques est obligatoire ;
➢ Il est interdit de pipeter à la bouche et de sentir un produit pour l’identifier ;
➢ Il est important de retirer ses EPI (gants, blouse, …) et de se laver les mains avant de quitter son poste de travail.

N.B : Cette liste de principes est non exhaustive.

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COLLÈGE MARIE-ANNE
Christ-Roi, Bourdon
Tel : 3 630 5239
Courriel : collmarieann2901@hotmail.ca

Contacts : (509) 3 855 59 37 / 4 912 44 66

Email : herliewilipopi04@gmail.com

2022 – 2023

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