-Bonjour, pour commencer je vais vous demander de vous présenter.

- Bonjour, j’ai 25 ans et je suis Mineur dans le Nord Pas de Calais.

-A quel âge avez-vous commencé à travailler à la mine ?

-La première fois que je suis descendu dans les mines j’avais 14 ans.

-Quel poste occupez-vous précisément dans ses mines de charbon ?

-je suis boiseur, je m’occupe de la structure en bois des galeries.

-A combien de mètres de profondeur travaillez-vous ?

- 150 mètres de la surface, d’abord, la houille plonge ensuite vers l’ouest à plus de 400 mètres de
profondeur.

-dans quelles conditions travaillez-vous ? C’est compliqué ?

- Oui c’est difficile, on travaille dans de petit espace ou la chaleur peut être très élevé et l’air est
difficile à respirer.

-Combien d’heures passez vous sous terre ?

-On passe 12 heures par jour dans la mine.

- Comment ça se passe pour travailler ici ?

- Tout d’abord Les galibots ne peuvent guère espérer « faire du carbon » avant vingt-deux ou vingt-
cinq ans, au terme d’un cursus qui les aura conduits du jour au fond où ils occupent tour à tour les
fonctions d’aides aux manœuvres des voies, au roulage, au boisage, au déblaiement et au herschage.

-Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le herschage ?

-cette dernière activité consistant à pousser les wagonnets de minerai.

- Ce type de taches peux s’avérer pénible non ?

- L’usure et les blessures viennent à bout des plus résistants qui, vers quarante-cinq ans, peinent à
réaliser un rendement rémunérateur et sont orientés vers des tâches moins exténuantes.

- Et qu’en est-il de votre vie en dehors de la mine ?

-Je n’ai pas beaucoup de temps libre, car je dois travailler pour nourrir ma famille et c’est parfois
difficile.

- Et pour finir quel est votre ressenti sur votre travail ?

-C’est un métier très dur et comme c’est la seule chose que je sais faire je suis obligé de continuer
car il n’y a pas d’autres emplois dans la région et j’aimerais qu’on améliore nos conditions de travail,
que le métier soit moins dangereux.

-Merci beaucoup pour cette interview