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Introduction
L'investissement est un thème majeur en économie. En tant que déterminant
fondamental de la croissance à long terme, ce thème est toujours d'actualité et source
de problématiques riches et variées: développement, épargne, capital humain,
croissance endogène... il est le socle de developpement en considerant l’aspect global
de l’économie car il sert de levier pour booster la production soit sur le plan de
l’ »économie nationale soit encore dans le cadre de l’entreprise.

Comme l’un des facteurs macroéconomique, l’investissement est tributaire


des déterminants inhérents à sa mise ouvrent. Ceci insinue le niveau d’implication que
l’agent économie devrait viser pour comme un indicateur avant de s’actionner dans la
démarche d’investissement. Parmi les différents facteurs dont l’investissement dépend,
nous allons travailler dans le cadre de ce travail de l’intérêt.

Pris dans le contexte macroéconomique, l’intérêt et l’investissement font


partie des paramètres dit « grandeur macroéconomique » qui participent ç la
composition et l’étude macrocosmique dans une nation. L’intérêt constituât le déclic de
la décision d’investir l’agent économie qui prévoir de recourir au système financière pour
s’accomplir.

Ainsi, dans ce travail nous allons examiner dans le cadre de la RDC la


relation il y q entre l’investissement et l’intérêt pour la période allant de 2008 à 2012.
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1 Considération des concepts clés


1.1 Investissement
L'investissement est une dépense engagée en vue d'obtenir des flux de
revenus futurs. Cette dépense se distingue donc de la consommation. En ce sens,
l'investissement s'inscrit dans un cycle de long terme. Ici encore, l'angle de vue peut-être
microéconomique ou macroéconomique.

1.1.1 Investissement: du microéconomique au macroéconomique.


 Même si les ménages aussi sont concernés (achat immobilier, achat d'actions...),
l'investissement (I) est au cœur de la logique d'entreprise. Celle-ci doit engager
des dépenses nécessaires à sa création, à son activité et à sa croissance.
 On peut distinguer l'I de capacité en vue de déterminer et/ou d'accroître les
capacités de production (construction d'usines, achat de machines...), l'I de
remplacement (il faut bien renouveler le capital technique usé, obsolète...) et l'I
de productivité (pour améliorer la productivité).
 On peut aussi distinguer l'I matériel de l'I immatériel. Ce dernier concerne les
dépenses autres que celles en capital fixe mais toujours dans l'objectif de
générer des bénéfices futurs (dépenses de publicité, R&D, formation du
personnel...)
 Autrement dit, si on ne consomme pas « pour rien », on investit encore moins «
pour rien ».
 La rentabilité d'un investissement se calcule par un taux de rentabilité
économique (Ré). Exemple: grâce à une machine acheté 1000, une entreprise
fabrique et vend un produit qui génère un bénéfice de 80, d'où 80/1000 = 8% de
Ré. A ne pas confondre avec la rentabilité financière qui dépend du mode de
financement de l'I (voir fiche effet de levier).
 Au niveau macroéconomique, on calcule la formation brute de capital fixe (FBCF)
dans laquelle l'investissement des ménages est inclus (programme de première).

1.1.2 Déterminants de l'investissement.


 Selon une analyse classique, l'investissement est une fonction décroissante du
taux d'intérêt. Autrement dit la baisse des taux d'intérêt favoriserait la décision
d'investir. Comme l'épargne (S) est une fonction croissante du taux d'intérêt, les
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deux courbes s'ajustent avec des taux d'intérêt parfaitement flexibles. Quand le
taux est trop bas, la demande de fonds prêtables (DFP) est plus forte que l'offre
de fonds prêtables (OFP), quand il est trop haut c'est l'inverse. L'ajustement se
fait entre DFP et OFP (loi de l'offre et de la demande), si bien qu'on a toujours
S=I. C'est la loi des débouchés de Say.
 Selon l'approche keynésienne, I est bien (f) décroissante du taux d'intérêt mais S
ne dépend pas du taux d'intérêt mais du revenu. Autrement dit, ici
l'investissement dépendra de la demande et surtout des anticipations que
peuvent faire les entreprises sur celle-ci. Il y a là le traditionnel déséquilibre
keynésien. Dans cette optique, rien ne sert à favoriser l'investissement s'il n'y a
pas de perspectives de demande! On est à l'opposé de la loi de Say qui dit que
l'offre crée sa propre demande.
 Mais la « relance keynésienne » par des dépenses publiques (mais pas que!)
pourra agir pour stimuler la demande globale. Voir effet multiplicateur
d'investissement.
 Dernier point, la célèbre phrase de Schmidt, « les profits d'aujourd'hui sont les
investissements de demain et les emplois d'après-demain », montre une logique
d'entreprise exigeant un partage préalable de la valeur ajoutée au profit (c'est le
cas de le dire) des entreprises. Sauf que rien n'oblige les entreprises à utiliser
leurs bénéfices pour investir, si ce n'est par d'éventuelles incitations fiscales et,
encore, des perspectives de demande.

Si les taux d'intérêt réels apparaissent comme des variables clés de la


politique économique, c'est parce qu'ils influencent les principaux déterminants de la
demande : consommation, investissement, dépenses publiques. Les taux d'intérêt sont
au cœur des fluctuations économiques car ils déterminent, plus ou moins directement, la
manière dont les ressources sont utilisées au cours du temps.

En effet, le taux d'intérêt réel est la rémunération perçue lorsque l'on renonce
à disposer d'une unité de biens aujourd'hui pour n'en disposer qu'à une date ultérieure.
C'est aussi le prix à payer pour bénéficier d'une unité de biens maintenant plutôt qu'à
une date ultérieure.

L'arbitrage inter temporel fonctionne sur le même principe que n'importe quel
arbitrage : lorsque le prix d'un bien 1 augmente par rapport à celui d'un bien 2, deux
effets se conjuguent. Premièrement, à pouvoir d'achat constant, chaque consommateur
est incité à acheter moins de bien 1 et davantage de bien 2 ; c'est l'effet de substitution.
Deuxièmement, le pouvoir d'achat est aussi affecté par la modification de prix relatif : il
diminue si le prix du bien 1 augmente alors que celui du bien 2 reste constant, augmente
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si le prix du bien 2 diminue et celui du bien 1 reste constant, et varie dans un sens qui
dépend de l'utilisation initiale du revenu si les deux prix varient en sens inverse. Quelle
qu'en soit la direction, la variation du pouvoir d'achat global se répercute sur la
demande. Ce second effet est appelé effet de revenu

1.2 Taux d’intérêt


Le taux d'intérêt est un prix : c'est le prix qu'il faut payer pour emprunter de
l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête de l'argent. Ce prix s'exprime
sous la forme d'un taux, par exemple 5.5%. Cela signifie que si l'on emprunte 1000 €
pour un an, on paiera des intérêts s'élevant à 55 €. La banque, en nous prêtant 1000 €,
nous a rendu un service, service qu'elle nous fait payer 55 € par année d'emprunt.

L'intérêt est donc la rémunération d'un service, le prêt d'argent. Autre


exemple : lors de l'achat d'obligations, l'acheteur sait à l'avance combien lui
rapporteront ses obligations chaque année. En effet, lors de l'émission des obligations,
le taux d'intérêt annuel rémunérant les obligations a été précisé. 1

Le taux d'intérêt est en général annuel, mais il peut tout aussi bien être
mensuel. Il faut donc en principe préciser la période concernée par ce prix. Cependant,
quand on ne précise pas, on suppose implicitement qu'il s'agit d'un taux annuel.

Taux d'intérêt nominal et taux d'intérêt réel : le taux d'intérêt nominal est celui
qui est fixé lors de l'opération d'emprunt ou de prêt, celui qui est inscrit dans le contrat
qui lie emprunteur et prêteur, et celui qui est payé par l'emprunteur au prêteur. Mais, au
fil du temps, l'inflation vient grignoter la valeur réelle des sommes prêtées et
remboursées. On calcule donc le taux d'intérêt réel en corrigeant le taux d'intérêt
nominal des effets de l'inflation. Concrètement, quand le taux d'inflation est relativement
faible, on peut se contenter, par approximation, de soustraire le taux d'inflation au taux
d'intérêt nominal pour obtenir le taux d'intérêt réel (mais, mathématiquement, ce procédé
n'est pas correct, même s'il donne des résultats très proches de ceux calculés
correctement sur le plan mathématique). La plupart du temps, on ne vous demandera
pas de calculer le taux d'intérêt réel. Mais il faut toujours savoir si l'on parle du taux
d'intérêt nominal ou réel : si le taux nominal est de 6% et le taux d'inflation de 4%, le
taux d'intérêt réel n'est que de 2% environ ...

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https:// https://ses.webclass.fr/notions/taux-dinteret/
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2 Relation entre les investissements et le taux d’intérêt


2.1 Présentation des investissements
Tableau n°1 : Evolution des investissements en RDC

Années Investissements Variation(%)


2008 4 607 008 969 -
2009 5 136 742 297 11%
2010 5 098 922 926 -1%
2011 5 302 277 821 4%
2012 6 750 107 677 27%
Source : Données de la banque mondiale
Ce tableau nous explique que les investissements congolais ont augmenté
de 11% en 2009 par rapport à l’année 2008, ils ont ensuite connu une large baisse en
2010 par rapport à l’année 2009. Ils ont augmenté de 4% en 2011 par rapport à l’année
2010 et une période de boom est observée en 2012 avec un accroissement des
investissements de 27% par rapport à l’année 2011.

2.2 Présentation du taux d’intérêt


Tableau n°2 : Evolution du taux d’intérêt

Année Taux d’intérêt (%) Variation(%)


2008 43,2 -
2009 65,4 51%
2010 56,5 -14%
2011 43,8 -22%
2012 28,4 -35%
Source : Données de la banque mondiale
Il se dégage de ce tableau ci-haut que le taux d’intérêt a augmenté de 51%
en 2009 par rapport à 2008, ils ont ensuite baissé lamentablement en 2010 par rapport à
2009 de -14%, ils font encore baisse strictement de -22% pour afin baissé de -35% dans
notre dernière année d’analyse.

Ces baisse peuvent être explique par la volonté manifeste des autorités
congolaises par l’entremise de la banque centrale du congolaise de rendre accessible
l’acquisition d’un crédit des agents économique.
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2.3 Analyse associée des variables

Tableau n°3 : Analyse associée des variables


Années Investissement Tendance Taux d’intérêt tendance
2009 11% 51%
2010 -1% -14%
2011 4% -22%
2012 27% -35%
Source : nous même sur base du tableau 1 et 2
Avec :

= tendance haussière

= tendance baissière

Ce tableau nous dévoile que la relation entre les investissements et le taux


d’intérêt a été complexe de compréhension pendant les investissements ont augmentés
en 2009 par rapport à 2008 le taux d’intérêt ont aussi à son tour de 51%. Pendant qu’ils
ont les le taux d’intérêt baissé en 2010 par rapport à 2009 de -14%, les investissements
ont également baissé de -1%. Ce qui veut dire que les investissements de la RD ont été
influencés par d’autres paramètres que le seul taux d’intérêt.

La relation investissement / taux d’intérêt est plus prononcé en 2011 et en


2012. Lorsque les investissements ont augmentés en 2011 4%, le taux d’intérêt a baissé
de -22%, pendant que le taux d’intérêt a baissé encore de -35%, les investissements ont
haussé de 27%. Cette situation explique le lien existant entre nos deux variables sous
étude.
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Conclusion
Nous voici à la fin de ce travail pratique dont la tâche était d’élucider la relation existante
entre d’une part les investissements et de l’autre le taux d’intérêt. Et nos analyse nous a
permis de comprendre que pendant les trois premières années de notre étude soit
l’année 2008, 2009, 2010 il y a pas eu des liens entre les investissements et le taux
d’intérêt il se pourrait les investissements soient influencés par d’autres déterminants la
dernière période soit de 2011 à 2012, il y a eu relation entre nos deux variables d’étude.

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