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)
(C exp
=0
5
)
3 +1 (C ln
7
2 6
5
4
1 3 2.71
2 e≃
1
0
e iπ
−1
−2 −1
−3
z
−2
−3
• Si une fonction f admet une limite alors cette limite est unique. sin x tan x
lim =1 lim =1
x→0 x x→0 x
• Soit f une fonction définie et positive sur un intervalle I : 1 − cos x 1 − cos x 1
p p lim =0 lim =
* Si lim f = ℓ alors lim f (x) = ℓ (x 0 fini ou infini) x→0 x x→0 x2 2
x0 x→x 0 Soit a ∈ R
p
* Si lim f = +∞ alors lim f (x) = +∞ (x 0 fini ou infini)
x0 n→x 0
sin ax tan(ax)
lim = a, lim =a
x→0 x x→0 x
1 − cos ax 1 − cos ax a 2
lim =0 lim =
x→0 x x→0 x2 2
lim f (x) ℓ ℓ 6= 0 0 ∞ 0 +∞ −∞ +∞ ℓ 6= 0 ℓ 6= 0
x→x 0
0
lim g (x) ℓ 0 0 0 ∞ +∞ −∞ −∞ +∞ −∞
x→x 0
0
lim ( f (x) + g (x)) ℓ+ℓ ℓ 0 ∞ ∞ +∞ −∞ F.I +∞ −∞
x→x 0
0
lim f (x).g (x) ℓ.ℓ 0 0 F.I F.I +∞ +∞ −∞ ±∞ (signe ℓ) ±∞ (signe ℓ)
x→x 0
f (x) ℓ 0
lim (ℓ 6= 0) ∞ F.I ∞ 0 F.I F.I F.I 0 0
x→x 0 g (x) ℓ0
p
lim f (x) lim | f (x)| lim f (x)
x→x 0 x→x 0 x→xp
0
ℓ |ℓ| |ℓ|
+∞ +∞ +∞
−∞ +∞ n’existe pas
Limite et ordre
f est une fonction, x 0 désigne un nombre réel ou +∞ ou −∞ ; ℓ et ℓ0 désignent des réels et I désigne un intervalle ouvert de centre
x 0 si x 0 ∈ R si non intervalle de type ]a, +∞[ ou ] − ∞, b[.
Théorème 1 Théorème 2
® ß
f est positive sur I g (x) ≤ f (x) sur un voisinage de x 0
Si lim f (x) = ℓ alors ℓ ≥ 0 Si lim f (x) = ℓ, ℓ ∈ R et lim g (x) = ℓ0 ∈ R alors ℓ0 ≤ ℓ
x→x 0 x→∞ x→∞
Théorème 3 Théorème 4
® ®
g (x) ≤ f (x) ≤ h(x), sur un voisinage de x 0 | f (x) − ℓ| ≤ g (x) sur un voisinage de x 0
Si alors Si lim g (x) = 0 alors
lim g (x) = lim h(x) = ℓ x→x 0
x→x 0 x→x 0
lim f (x) = ℓ lim f (x) = ℓ.
x→x 0 x→x o
Théorème 5
® ®
f (x) ≤ g (x) sur I g (x) ≤ f (x) sur I
S’il existe une fonction g vérifiant : lim g (x) = −∞ S’il existe une fonction g vérifiant : lim g (x) = +∞
x→x 0 x→x 0
alors lim f (x) = −∞ alors lim f (x) = +∞
x→x 0 x→x 0
1
Limite d’une fonction monotone Branches infinies
Théorème
Asymptotes
Soit f une fonction définie sur un in-
tervalle de type [a, b[ (fini ou infini). Limite Interprétation
lim f = ±∞ ou lim
±
f = ±∞ La droite D : x = a est asymptote à C
• Si f est croissante et majorée a a
alors elle admet une limite finie lim f = b ou lim f = b, b ∈ R La droite D : y = b est asymptote à C
+∞ −∞
en b . lim( f (x) − (ax + b)) = 0 La droite D : y = ax + b est asymptote à C
±∞
Théorème 2
1 de type ] − ∞, a[.
• Soit f une fonction définie sur un intervalle 1
lim f (x) existe, signifie que lim− f existe et dans ce cas, on a: lim f (x) = lim− f
x→−∞ x→0 x x→−∞ x→0 x
2
Continuité
Continuité d’une fonction composée Théorème 2 : (Théorème des valeurs intermédiaires)
Si f est continue en x o et g est continue en f (x 0 ) alors Soit f une fonction continue sur un intervalle I et a et b deux
g ◦
f est continue en x 0 . réels de I .
f est continue sur un intervalle I Pour tout réel λ compris entre f (a) et f (b) il existe au moins
Si g est continue sur un intervalle J un réel x 0 ∈ [a, b] tel que f (x 0 ) = λ.
pour tout x de I on a : f (x) ∈ J Si de plus f est strictement monotone alors x 0 est unique.
alors g ◦ f est continue sur I .
corollaire
Théorème 1
Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé borné [a, b]
L’image d’un intervalle par une fonction continue est un telle que f (a). f (b) < 0. Il existe au moins un réel x 0 ∈]a, b[ tel
intervalle. que f (x 0 ) = 0.
Théorème 3 Théorème 4
Toute fonction continue et ne s’annule pas sur un intervalle I L’image d’un intervalle fermé borné [a, b] par une fonc-
alors elle garde un signe contant sur I . tion continue est un intervalle fermé borné [m, M ]
3
Suites réelles
Suites arithmétiques, suites géométriques
Suites géométriques
Suites arithmétiques
Soit (u n ) est une suite géométrique de raison q .
Soit (u n ) est une suite arithmétique de raison r
• Pour tout n ∈ N on a : u n+1 = q.u n .
• Pour tout n ∈ N, u n+1 − u n = r .
• Pour tous entiers naturels n et m on a : u n = q n−m u m .
• Pour tous entiers naturels n et m on a :
• En particulier : u n = q n .u 0 = q n−1 .u 1 .
u n = u m + (n − m)r .
X
n 1 − q (n−p+1)
• En particulier : u n = u 0 + nr = u 1 + (n − 1)r . • Si q 6= 1, uk = u p .
k=p 1−q
X
n u p + un
• u k = (n − p + 1) .
k=p 2 +∞ si q > 1
• lim q n = 0 si − 1 < q < 1
n→+∞ 0
n existe pas si q ≤ −1
• Une suite u est dite bornée s’il existe deux constantes m et M telles que : ∀n ∈ I N , m ≤ u n ≤ M .
Suite monotone
Définition Suites
Soit u une suite réelle : Soit u n = f (n) où f est une fonction définie sur
I = [0, +∞[. Si f est monotone sur I alors la
• u est croissante si et seulement si pour tout n, u n+1 ≥ u n . suite u a le même sens de variation que f .
• u est décroissante si et seulement si pour tout n, u n+1 ≤ u n .
• u est constante si et seulement si pour tout n, u n+1 = u n .
Suites récurrentes
Soit u une suite réelle définie par u n+1 = f (u n ) où f est une fonction définie sur un intervalle I à valeurs dans I .
Suite convergente
Définition Théorème
Une suite réelle est dite convergente si elle admet une limite finie. Toute suite convergente est bornée.
Théorème
Théorème
Soit u une suite réelle et ℓ un réel ( ℓ peut être infinie ).
• Toute suite (u n ) croissante et majorée converge lim u n = ℓ ⇔ lim u 2n = lim u 2n+1 = ℓ
n→+∞ n→+∞ n→+∞
vers un réel a et ∀n, u n ≤ a .
• Toute suite (u n ) décroissante et minorée converge Théorème
vers un réel b et ∀n, u n ≥ b .
Soit u n = f (n) où f est une fonction.
Si lim f (x) = a (a fini ou infini) Alors lim u n = a .
x→+∞ n→+∞
4
Suite du type : v n = f (u n )
Théorème Théorème
f est continue sur un intervalle ouvert I
f est définie sur un intervalle I
u n une suite d’élément de I (u n ∈ I )
Si u n une suite d’élément de I (u n ∈ I )
Si lim u n = ℓ , ℓ fini ou infini
u n converge vers a (a ∈ I )
n→+∞
Alors lim f (u n ) = f (a)
n→+∞
lim f (x) = b
x→ℓ
Alors lim f (u n ) = b
n→+∞
Limites et ordre
Théorème 1
Soit (u n ) une suite réelle qui converge vers a . Théorème 2
Théorème 3 Théorème 4
Soitß deux suites (u n ) et (v n ) Soit
u n ≤ v n à partir d’un certain rang ß deux suites (u n ) et (v n )
|u n | ≤ v n à partir d’un certain rang
Si lim v n = −∞ Alors lim u n = −∞. Si Alors
n→+∞ lim v = 0 n
ß n→+∞ n→+∞
u n ≤ v n à partir d’un certain rang lim u n = 0.
Si lim u = +∞ Alors lim v n = +∞. n→+∞
n n→+∞
n→+∞
Suites récurrentes
Théorème
Soit (u n ) une suite réelle vérifiant u n+1 = f (u n ) où f est une fonction.
Si (u n ) est convergente vers un réel a et si f est continue en a alors f (a) = a .
5
Dérivabilité
Définition Approximation affine et tangente
Remarque Définition
Soit f une fonction dérivable sur Soit f une fonction définie sur un inter-
un intervalle ouvert I de R ;a et b valle I de R et a ∈ I .
deux réels de I . • On dit que f est dérivable à droite
On désigne par T a et Tb les en a s’il existe un reel, noté f d0 (a)
tangentes à la courbe (C ) de f f (x) − f (a)
tel que lim+ = f d0 (a).
respectivement aux A(a, f (a)) et x→a x −a
B (b, f (b)). • On dit que f est dérivable a gauche
• T a et Tb sont parallèles si et en a s’il existe un réel, noté f g0 (a)
seulement si f 0 (a) = f 0 (b). f (x) − f (a)
tel que lim− = f g0 (a).
x→a x −a
• T a et Tb sont perpendic-
ulaires si et seulement si
Théorème
f 0 (a) × f 0 (b) = −1.
Soit f une fonction définie sur un inter-
• T a = Tb si et seulement si
valle I de R et a ∈ I .
f 0 (a) = f 0 (b) et A ∈ Tb .
f est dérivable en a si et seulement si f
est dérivable à gauche et à droite en a et
f g0 (a) = f d0 (a).
6
Opérations sur les fonctions dérivables
Soient f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle I .
Retenons Retenons
Soient f et g deux fonctions dérivables sur un
Fonction Fonction dérivée
intervalle I .
λf λf 0
Fonction Fonction dérivée g◦f f 0 ×g0 ◦ f
f +g f 0 +g0 f (sin x) (cos x). f 0 (sin x)
f ×g f g + f g0
0 f (cos x) (− sin x). f 0 (cos x)
1 1
fn n f 0 f n−1 f
1
− 2 .f 0
1 −g 0 x x x
1
g g2 ln x
x
f f 0g − f g 0 u 0 (x)
g g2 ln |u(x)|
u(x)
p f0 f (x) = e x f 0 (x) = e x
f p
p2 f f (x) = e u(x) f 0 (x) = u 0 (x)e u(x)
p Z u(x)
1 f 0· n f 1 f0
n
f = p g (x) = f (t )d t g 0 (x) = u 0 (x) f (u(x))
n f n n f n−1 a
0 0
g (x) = f (ax + b) g (x) = a. f (ax + b)
• On dit que f admet un minimum local en a , s’il existe un inter- 2. Si f 0 s’annule en changeant de signe en a
valle ouvert J contenant a et inclus dans I tel que : pour tout alors f admet un extremum local en a .
x ∈ J on a : f (x) ≥ f (a).
7
Accroissements finis
Théorème de Rôlle
Soit f une fonction définie sur [a, b], a < b . Si Interprétation graphique
• f est continue sur [a, b] Si les conditions du théorème de Rôlle sont justifiées
pour une fonction f sur un intervalle [a, b] alors la
• f est dérivable sur ]a, b[
courbe de f admet au moins une tangente horizontale.
• f (a) = f (b)
Alors il existe au moins un réel c ∈]a, b[ tel que f 0 (c) = 0.
Soit f une fonction définie sur [a, b], a < b . Si Si les conditions du (T.A.F) sont justifiées
pour une fonction f sur un intervalle [a, b]
• f est continue sur [a, b] alors la courbe de f admet au moins une
tangente parallèle à la droite (AB ) tel que
• f est dérivable sur ]a, b[
A(a, f (a)) et B (b, f (b)).
f (b) − f (a)
Alors il existe au moins un réel c ∈]a, b[ tel que f 0 (c) = .
b−a
Théorème
Soit f une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.
• Si ∀x ∈]a, b[, f 0 (x) = 0 alors la fonction f est constante sur [a, b].
• Si ∀x ∈]a, b[, f 0 (x) ≥ 0 alors la fonction f est croissante sur [a, b].
• Si ∀x ∈]a, b[, f 0 (x) > 0 alors la fonction f est strictement croissante sur [a, b].
• Si ∀x ∈]a, b[, f 0 (x) ≤ 0 alors la fonction f est décroissante sur [a, b].
• Si ∀x ∈]a, b[, f 0 (x) < 0 alors la fonction f est strictement décroissante sur [a, b].
8
Fonctions réciproques
• ∀y ∈ I et tout x de f (I ) :
f −1 (x) = y ⇔ f (y) = x
Théorème
Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I alors f réalise une bijection de I sur l’intervalle J = f (I ).
La bijection réciproque f −1 est continue et a le même sens de variation que f sur J = f (I ).
Théorème
Points méthode
Soit f est une fonction strictement monotone sur un inter-
valle I . Soit f une bijection d’un intervalle I sur J = f (I ).
* Si f est dérivable en a ∈ I et f 0 (a) 6= 0 Alors f −1 est * Si on te demande d’étudier la dérivabilité de f −1 en
0 1
dérivable en b = f (a) et f −1 (b) = 0 . b La première chose à faire c’est : chercher a = f −1 (b)
f (a) puis étudier la dérivabilité de f en a .
* Si f est dérivable sur I et pour tout x de I ; f 0 (x) 6= 0, * Si on te demande d’étudier la dérivabilité de f −1 sur un
alors f −1 est dérivable sur f (I ) et pour tout x de f (I ) on intervalle K La première chose à faire c’est : déterminer
0 1
a : f −1 (x) = L = f −1 (K ) puis étudier la dérivabilité de f sur L .
f 0 f −1 (x)
Propriétés Propriétés
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. x et y sont Soit n un entier supérieur ou égal à 2. x et y sont des réels
des réels positifs. positifs. p p
p
p • n x y = ( n x)( n y).
• xn = y ⇔ x = n
y.
… p
p p x n
x
• ( x)n = x,
n n
x n = |x| = x . • y > 0, n
= p .
n y y
p
• La fonction x → n x est continue et strictement »p p
n
croissante sur [0, +∞[. • m
x= mn
x.
p p
n p m p
mn p p 1
• lim n x = +∞. • xm = n
x , xm = n
x , n
x =xn x >0
x→+∞
Théorème
p
p p 1 nx 1
• La fonction x → n
x est dérivable sur ]0, +∞[ et ∀x > 0, ( n x)0 = = p
n
.
n x n x n−1
p
p p 01 f0 n f
• Si f est dérivable et strictement positive sur I alors n
f est dérivable sur I et ( n
f) = .
n f
9
Primitives
Définition Théorème
Soit f et F deux fonctions définies sur un intervalle Toute fonction continue sur un intervalle I admet au moins une
I. primitive sur cet intervalle.
On dit que F est une primitive sur I de f si F est Deux primitives d’une même fonction sur un intervalle I dif-
dérivable sur I et pour tout x de I . F 0 (x) = f (x) fèrent d’une constante. (F = G + c t e).
Si f est continue sur un intervalle I et a ∈ I alors ∀b ∈ R il
existe une unique primitive F de f telle que F (a) = b .
Retenons
Fonction f Primitive F
n 1
f (x) = (x + b) , n ≥ 1 F (x) = (x + b)n+1
n +1
1 Retenons
f (x) = (ax + b)n , n ≥ 1 et a 6= 0 F (x) = (ax + b)n+1
a(n + 1)
1 −1 1 Fonction f Primitive F
f (x) = ,n ≥ 2 F (x) =
xn n − 1 x n−1 1 1
1 1 −1 1 f (x) = F (x) = tan(ax + b)
f (x) = ,n ≥ 2 F (x) = · · cos (ax + b)
2 a
(ax + b)n a n − 1 (ax + b)n−1 1
1 p u0 · un , n≥1 u n+1
f (x) = p F (x) = 2 x 0
n +1
x u −1 1
1 2p ,n ≥ 2
f (x) = p F (x) = ax + b un 0 n −1 u n−1
ax + b a u p
p 2 p p 2 u
f (x) = x F (x) = x x u
3 0p 2 p
p 2 p u u u u
f (x) = ax + b F (x) = (ax + b) ax + b p 3
n p
p
3a
3 p u0 n u unu
f (x) = 3 x F (x) = x 3 x n +1
4 u0 n u
p 3 p p p
3
f (x) = ax + b F (x) =
3
(ax + b) ax + b n
u n −1 u n
p 4a
n p u 0 v + uv 0 uv
f (x) = n x F (x) = xnx u0 v − v 0u u
p n +1 p
n n n
v2 v
f (x) = ax + b F (x) = (ax + b) ax + b
(n + 1)a u0 · v 0 ◦ u v ◦u
−1
f (x) = sin(ax + b), a 6= 0 F (x) = cos(ax + b)
a
1
f (x) = cos(ax + b), a 6= 0 F (x) = sin(ax + b)
a
10
Intégrales
Définition et conséquences
Conséquences
Définition
Soit f une fonction continue sur un intervalle I et F une Soit f une fonction continue sur un intervalle I . a et b
primitive de f sur I . a et b deux réels de I . deux réels
Z de I . Z
a b
On appelle : intégrale de f entre a et b le réel noté :
Z • f (x)d x = 0 et c t e d x = (b − a) × c t e
b a a
f (x)d x = F (b) − F (a). Z Z
a a b
• f (x)d x = − f (x)d x .
b a
Propriétés
Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle I . a , b et c trois réels de I .
Propriétés algébriques Intégrales et inégalités
™ Z b
1. Relation de Chasles a ≤b
Z c Z b Z 1. Si Alors : f (x)d x ≥ 0
c ∀x ∈ I , f (x) ≥ 0 a
f (x)d x = f (x)d x + f (x)d x
a a b
2. Si f est positive sur [a, b], (a < b) et ne s’annule
Z
2. Pour tous réels α et β b
Z b Z b Z b qu’en un nombre fini de réel , alors f (x)d x > 0.
α f (x) + βg (x)d x = α f (x)d x + β g (x)d x a
a a a ™ Z b
a ≤b
3. Intégrations par parties 3. Si Alors : f (x)d x ≤
Z Z ∀x ∈ I , f (x) ≤ g (x) a
b b Z
u 0 (x)v(x)d x = [u(x)v(x)]ba − u(x)v 0 (x)d x
b
a a
g (x)d x .
a
u et v sont des fonctions dérivables et leurs fonc-
tions dérivées sont continues. 4. Si f est continue
Z b sur [a, b] alors :
Z b
a f (x)d x ≤ a | f (x)|d x .
Théorème
Soit u une fonction définie
sur un intervalle I et f une fonction définie sur un intervalle J . Si
u est dérivable sur I
Z u(x)
f est continue sur J
Alors la fonction F : x 7→ f (t )d t est dérivable sur I et F 0 (x) = u 0 (x) · f (u(x))
∀x ∈ I , u(x) ∈ J
a
a∈J
11
Théorème
Théorème
Soit f une fonction continue sur un intervalle I centré en
0 et a ∈ I . Soit f une fonction continue sur R ,périodique de période
Z T .
a Z a+T Z T
• Si f est impaire alors f (x)d x = 0.
−a Pour tout réel a, f (x)d x = f (x)d x
a 0
Z a Z a
• Si f est paire alors f (x)d x = 2 f (x)d x .
−a 0
Calcul d’aire
Définition Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal. Le plan est muni d’un repère orthogonal.Soit f une fonc-
Soit f une fonction continue et positive sur [a, b], (a < b). tion continue sur [a, b], (a < b). L’aire (en ua) de la partie
L’aire (en ua) de la partie du plan limitée par la courbe du plan limitée par la courbe de f , l’axe des abscisses
de f , l’axe des abscisses et les droites x = a et x = b Z b
Z b et les droites x = a et x = b est le réel | f (x)|d x
est le réel f (x)d x a
a
Cf
Cf Z b
| f (x)|d x
a
b
Z b a
f (x)d x
a
a b
Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal.Soit f et g deux
fonctions continues sur [a, b], (a < b). L’aire (en ua) de la
partie du plan limitée par la courbe de f , celle de g et
Z b
les droites x = a et x = b est le réel | f (x) − g (x)|d x
a
Calcul de volume
Définition
Ä → − → − →−ä
L’espace est muni d’un repère orthonormé O, ı , ȷ , k .
Soit f une fonction continue et positive sur [a, b]. Le volume V du solide de révolution engendré par la rotation de la courbe
Ä → Z b
− →−ä Ä → −ä
de f dans le plan O, i , j autour de l’axe O, i est le réel V = π f 2 (x)d x
a
12
Fonction logarithme népérien
Définition Conséquences
On appelle fonction logarithme népérien notée ln , la ♣ La fonction ln est définie, continue et dérivable sur
fonction primitive sur ]0, +∞[ qui s’annule en 1 de la 1
]0, +∞[, ln 1 = 0 et ln0 x = .
1 x
fonction : t → Z x
t 1
♣ Pour tout réel x > 0, ln x = dt.
1 t
Limites remarquables ♣ La fonction ln est strictement croissante sur ]0, +∞[.
♠ lim ln(x) = +∞, lim ln(x) = −∞. ♣ Soit a et b deux réels strictement positifs.
x→+∞ x→0+
ln(x) • ln a = ln b ⇔ a = b
♠ lim = 0, lim x ln(x) = 0.
x→+∞ x x→0+ • ln a > ln b ⇔ a > b
ln(x) • ln a < ln b ⇔ a < b
♠ lim = [ln0 (1)] = 1.
x→1 x − 1
• ln a > 0 ⇔ a > 1
ln(1 + x) • ln a < 0 ⇔ 0 < a < 1
♠ lim = 1.
x→0 x
♣ La fonction ln est une application bijective de ]0, +∞[
♠ Pour tous entiers naturels non nuls n et m , on a :
lnn (x) sur R.
lim = 0, lim x m lnn (x) = 0
x→+∞ x m x→0+ ♣ Il existe un unique réel strictement positif noté e tel
que ln(e) = 1.
Propriétés algébriques
♣ • ∀n ∈ N, ln e n = n .
n p
p p
1. Pour tous réels a et b strictement positifs on a : • ∀p ∈ N∗ , ∀n ∈ N\{0, 1}, ln e = .
n
• ln(ab) = ln(a) + ln(b) • ln x = a ⇔ x = e a .
1
• ln = − ln a
a
Å ã
b
• ln = ln b − ln a
a Théorème
2. Soit a un réel strictement positif. Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I et telle
n
que u(x) > 0, pour tout x dans I . Alors la fonction
• Pour tout entier n, ln a = n ln a u 0 (x)
p F : x 7−→ ln(u(x)) est dérivable sur I et f 0 (x) =
1 u(x)
• Pour tout entier n ≥ 2 , ln( n a) = ln a
n
3. Pour tous
Å n réels
ã strictement positifs a1 , a2 , . . . , an on
Y Xn Théorème
a : ln ak = ln (a k ).
k=1 k=1 Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I et telle
que u(x) 6= 0, pour tout x dans I . Alors la fonction
u 0 (x)
F : x 7−→ ln |u(x)| est dérivable sur I et f 0 (x) =
u(x)
13
Courbe representative
4
Corollaire
3
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I et telle
que u(x) 6= 0, pour tout x dans I . Alors la fonction
x)
2 y = ln( u 0 (x)
f : x 7→ admet pour primitive sur I la fonction
u(x)
1 b
F : x 7→ ln |u(x)| + k où k = c t e .
b
0
0
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 e3 4 5
−1 Théorème
−2 La fonction F : x 7→ x ln x − x est une primitive de la fonction
ln : x 7→ ln x sur ]0, +∞[.
−3
14
Fonction exponentielle
Fonction exponentielle base : e
Définition Propriétés algébriques
On appelle fonction exponentielle la fonction réciproque
1. Pour tous réels a et b on aa :
de la fonction logarithme Népérien notée : 1 e
e : x 7−→ exp(x) = e x e a+b = e a e b , e −a = , = e a−b
ea eb
2. Soit a un réel .
Conséquences n
♥ Pour tout entier n, ea = e na .
♦ Pour tout réel x et pour tout réel y > 0, p
n a a
♥ Pour tout entier n ≥ 2, e =en.
e x = y ⇔ x = ln y . p a p
3 a a
♥ ea = e 2 , e =e3
♦ Pour tout réel x, e x > 0.
3. Pour tous réels a1 , a2 , . . . , an on a :
♦ Pour tout réel x, ln e x = x . Y
n Pn
ak
e ak = e k=1 .
ln x k=1
♦ Pour tout réel strictement positif x, e = x.
La fonction exponentielle
f : x 7→ e x est dérivable sur R et
0 x 0 x Courbe representative
∀x ∈ R, f (x) = e =e
)
xp(x
Théorème 4 y =e
b b
Corollaire 1
−2
−3
15
Fonction exponentielle base : a
Définition Propriétés
Soit un réel a > 0, Pour tout réel x , on pose a x = e x ln a Pour tous réels strictement positifs a et b et pour tous
réels c et d on a:
♥ a c+d = a c × a d .
Définition
d d
♥ ac = ac .
Soit un réel a > 0, On appelle fonction exponentielle
base a la fonction x 7→ a x ac
♥ a c−d = .
ad
Théorème
♥ a c × b c = (ab)c .
a c a c
x
x
fonctionx x 7→ a est dérivable sur R
Soit un réel a > 0. La
♥ = .
et pour tout x , a = (ln a)a bc b
Limites
Soit un réel a > 0
Si a > 1 alors lim a x = +∞ et lim a x = 0
x→+∞ x→−∞
Si 0 < a < 1 alors lim a x = 0 et lim a x = −∞
x→+∞ x→−∞
Fonctions puissances
Limites
Définition
Soit r un nombre rationnel.
Soit r un nombre rationnel n 0 appartenant pas à Z. ♣ Si r > 0 alors lim x r = +∞ et lim x r = 0.
x→+∞ + x→0
On appelle fonction puissance r la fonction définie sur
]0, +∞[ par x 7→ x r = e r ln x . ♣ Si r < 0 alors lim x = 0 et lim x r = +∞.
r
x→+∞ x→0+
Dérivée
Primitive
Soit r un nombre rationnel. La fonction définie sur
Soit r un nombre rationnel different de 1. Les primitives
]0, +∞[ par x 7→ x r est dérivable sur ]0, +∞[
0 sur ]0, +∞ de la fonction x 7→ x r sont :
et x r = r x r −1 . 1
F (x) = x r +1
r +1
Croissances comparées
Théorème
Soit r un nombre rationnel strictement positif.
ln x ex
lim = 0, lim x r ln x = 0, lim = +∞
x→+∞ x r x→0+ x→+∞ x r
16
Nombres complexes
Rappel Ä → − → −ä
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v .
Retenons
Produits remarquables
1. a et b deux réels , p
a et b deux nombres complexes a + i b = a − i b et |a + i b| = a 2 + b 2 .
(a + i b)(c + i d ) = ac − bd + i (ad + bc)
(a + i b)2 = a 2 − b 2 + 2i ab 2. Soit z un nombre complexe.
(a − i b)2 = a 2 − b 2 − 2i ab • z + z = 2 Re(z)
(a + i b)(a − i b) = a 2 + b 2
(1 + i )2 = 2i , (1 − i )2 = −2i et (1 + i )(1 − i ) = 2 • z − z = 2i Im(z)
• z ∈R⇔z =z
Retenons • z ∈ i R ⇔ z = −z
→ = zB − z A
2. z −AB Retenons
p
∗ z A + zB 1. a et b des réels, |a + i b| = a2 + b2
3. I = A B ⇔ z I =
2
2. z at z 0 des nombres complexes.
Retenons 1 1
♣ zz 0 = |z| z 0 z 6= 0, =
z |z|
Soit z un nombre complexe non nul et M (z) un point 0 0
z z n
à −−→ ♣ z 6= 0, = z = |z|n
• arg(z) ≡ (→
−
u , OM )[2π] z |z|
♣ |z| = |z|, |z|2 = zz
• arg(z) ≡ − arg(z)[2π]
1
♣ |z| = 1 ⇔ zz = 1 ⇔ z =
• arg(−z) ≡ π + arg(z)[2π] z
♠ OM = |z| , M d’ affixe z
♠ AB = |z B − z A |
17
Relations entre forme algébrique et forme trigonométrique
p a b
r= a 2 + b 2 ; cos θ = et sin θ =
r r
Forme algébrique Forme trigonométrique
⇐⇒
z = a + i b, (a, b) ∈ R 2 z = r (cos θ + i sin θ), r > 0
a = r cos θ et b = r sin θ
Forme exponentielle
Définition
Exemples
Pour tout réel α , on pose e i α = cos α + i sin α et on lit π π
exponentielle i α e i 0 = 1; e i 2 = i ; e −i 2 = −i p p
π 1 3 −i π3 3 1
e i π = −1; ei 3 = + i , e = − i
2 2 2 2
Propriétés
X ∀θ ∈ R, e i θ = 1 et arg e i θ ≡ θ[2π] Définition
θ+ π2 Soit z un nombre complexe de moduler (r > 0) et d’argument
X e i θ = e −i θ , −e i θ = e i (θ+π) , i eiθ = ei
θ . On écrit z = r.e i θ , Cette écriture s’appelle forme expo-
X ∀θ ∈ R, ∀k ∈ Z : e i (θ+2kπ) = e i θ nentielle de z .
0 0 Formules d’EULER
X ∀θ, θ 0 ∈ R, ∀n ∈ Z, on a : e i θ · e i θ = e i (θ+θ )
1 eiθ n e i α + e −i α e i α − e −i α
X = e −i θ ;
0
= e i (θ−θ ) ; eiθ = e i nθ ∀α ∈ R : cos α = et sin α =
eiθ eiθ
0 2 2i
Formules utiles
Å ã Å ã
θ θ θ θ−π
∀θ ∈ R, 1 + e i θ = 2 cos
ei 2 et 1 − e i θ = 2 sin ei 2
Å 2 ã 2 Å ã
iα iβ α − β i α+β i α i β α − β i α+β
∀α, β ∈ R, e + e = 2 cos e 2 et e − e = 2i sin e 2
2 2
Equation : z n = a, n ≥ 1, a ∈ C∗
Théorème et Définition Conséquences
♣ Pour tout entier naturel non nul n, l’équation: z n = 1
Le
Ä plan est muni d’un repère orthonormé direct
admet dans C n solutions distinctes définies par : →
− → −ä
2kπ O, u , v .
zk = e i n , k ∈ {0, 1, 2, . . . , n − 1}
Lorsque n ≥ 3, les points images des racines nièmes de
♣ Les solutions de l’équation: z n = 1 sont appelées racines l’unité sont les sommets d’un polygone régulier inscrit
nièmes de l’unité. dans le cercle trigonométrique.
18
Equation : az 2 + bz + c = 0, a ∈ C∗
Racine carrée Conséquences
• Tout nombre complexe non nul admet deux racines car- X Soit ∆ un nombre complexe non nul et δ une racine
rées opposées carrée de ∆.
p
• Soit ∆ un nombre complexe non nul. X Si ∆ = −2 Alors δ = ±i 2.
p
1. z = x +i y où x et des
réels est une racine carré de X Si ∆ = b, b ∈ I R− Alors δ = ±i |b|
x 2 − y 2 = Re(∆)
X Si ∆ = 2i Alors δ = ±(1 + i ).
∆ si et seulement si x 2 + y 2 = |∆|
2x y = Im(∆) X Si ∆ = −2i Alors δ = ±(1 − i )
q Ä arg(∆) ä …
5 5
2. Les racines carrées de ∆ sont ± |∆|e i 2 . X Si ∆ = 5i = (2i ) Alors δ = ± (1 + i )
2 2
…
5 5
Théorème et Définition X Si ∆ = −5i = (−2i ) Alors δ = ± (1 − i )
2 2
Soit a, b et c des nombres complexes tels que a 6= 0.
L’équation az 2 + bz + c = 0, admet dans C, deux solutions Conséquences
−b − δ −b + δ
définies par: z 1 = et z i = où δ est une
2a 2a Si z 1 et z 2 sont les solutions de l’équation
2
racine carrée de ∆ = b − 4ac
az 2 + bz + c = 0, a 6= 0
Alors az 2 + bz + c = a (z − z i ) (z − z z )
ATTENTION p
Si ∆ ∉ R+ éviter d’écrire δ = ∆ b c
z1 + z2 = − , z1 z2 =
a a
Remarques
Ä → −ä
Symétrie orthogonale d’axe O, u
Symétrie centrale de centre O
L’application du plan dans lui qui â tout point M d’affixe
L’application du plan dans lui même qui à tout point M
z associe leÄ pointäM 0 d’affixe z est la symétrie orthogo-
→
− d’affixe z associe le point M 0 d’affixe −z est la symétrie
nale d’axe O, u . centrale de centre O .
Ä → −ä
Symétrie orthogonale d’axe O, v
19
Probabilités
Probabilité discrête Probabilité conditionnelle
Rappel sur les probabilités et variables aléa-
toires Probabilité conditionnelle de l’évènement B sachant que l’évènement
A est réalisé :
p(;) = 0 , 0 ≤ p(A) ≤ 1 , p(Ω) = 1 P (A ∩ B )
P A (B ) = P (B /A) = avec P (A) 6= 0.
p(A) = 1 − p(A) P (A)
p(A ∪ B ) = p(A) + p(B ) − p(A ∩ B ) card(A ∩ B )
Cas d’équiprobabilité sur Ω : P A (B ) = p(A/B ) =
Xn card(A)
Espérance : E (X ) = x i P (X = x i ) Probabilités composées :
i =1 P (A ∩ B ) = P (A) × P A (B ) = P (B ) × P B (A).
Variance :
X
n Probabilités totales avec {A 1 , A 2 , . . . , A n } formant une partition de Ω :
V (X ) = (x i − E (X ))2 P (X = x i ) P (B ) = P (A 1 ∩ B ) + P (A 2 ∩ B ) + · · · + P (A n ∩ B )
i =1 p P (B ) = P (A 1 ) P A 1 (B ) + P (A 2 ) P A 2 (B ) + · · · + P (A n ) P A n (B )
Écart-type : σ(X ) = V (X )
Arbre de probabilité
P (S / A ) S P (A ∩ S) = P (A) × P (S/A)
A
A) P (S / A ) S̄ P (A ∩ S̄) = P (A) × P (S/A) P (S) = P (A ∩ S) + P (B ∩ S) + P (C ∩ S)
P(
P (S /B ) S P (B ∩ S) = P (B ) × P (S/B )
P (B )
B
P (S /B ) S̄ P (B ∩ S̄) = P (B ) × P (S/B )
P(
C) P (S /C ) S P (C ∩ S) = P (C ) × P (S/C ) P (S) = P (A ∩ S) + P (B ∩ S) + P (C ∩ S)
C
P (S /C ) S̄ P (C ∩ S̄) = P (C ) × P (S/C )
Formule de Bayes :
Soit (E , P (E ), p) un espace probabilisé fini. Soient B 1 , B 2 , . . . , B n des événements formant une partition de l’univers E
p(B k ∩ A)
tels que p(B i ) 6= 0, i ∈ 1, 2, . . . , n et A un événement tel que p(A) 6= 0. p A (B k ) =
p(A)
Cas particulier : Soit (E , P (E ), p) un espace probabilisé fini. Soient A et B deux événements tels que p(B ) 6= 0, p(B ) 6= 1
p(B ).p B (A)
et p(A) 6= 0. p A (B ) = .
p(B ).p B (A) + p(B ).p B (A)
Définition
Soit (E , P (E ), p) un espace probabilisé fini. On appelle aléa
numérique ou variable aléatoire tout application X : E −→ R.
Notation : L’événement {a ∈ E , X (a) = x i } est noté {X = x i } .
L’ensemble X (E ) désigne l’ensemble des valeurs prises par
X.
20
Définition
Soit (E , P (E ), p) un espace probabilisé fini et X une
variable aléatoire. On appelle loi de probabilité de X
ou distribution de X , l’application P X : X (E ) −→ [0, 1]
x i 7−→ p(X = x i )
Conséquences :
Soit (E , P P (E ), p) un espace probabilité fini. Si X
est une v.a sur E telle que X (E ) = {x 1 , x 2 , . . . , x} alors
X
n
p(X = x i ) = 1.
i =1
Fonction de répartition
Expérience qui n’a que deux issues possibles : ń succès ż Répétition de n épreuves de Bernoulli identiques et in-
de probabilité, p et ń échec ż de probabilité 1p . dépendantes. X est égale au nombre de succès.
Notation : B(p) Notation: B(n; p) ; q = 1 − p
P (X = 1) = p et P (X = 0) = 1 − p P (X = k) = C nk × p k × q n−k ; k ∈ {0, 1, . . . , n}
E (X ) = p E (X ) = np
V (X ) = p
p(1 − p) V (X ) = npq
p
σ(X ) = p(1 − p) σ(X ) = npq
21
Statistiques
X La distribution marginale de la variable X est la distribution des valeurs (x i )1≤i ≤n prises par la variable X .
X La distribution marginale de la variable Y est la distribution des valeurs y i 1≤i ≤n prises par la variable Y .
Définition
Soit X une série statistique sur un échantillon de taille n .
Si X ,V (X ) et σ X désignent respectivement la moyenne, la variance et l’écart type de la série,alors :
1X n 1X n 2 p
X= ni xi , V (X ) = ni xi − X , σX = V (X )
n i =1 n i =1
où les valeurs x 1 , x 2 , . . . , x n désignent les valeurs distinctes prises par la variable X si elle est discrète ou les centres
des classes si la variable X est continue. L’entier n i désigne l’effectif de la valeur x i .
Définition
Soit (X , Y ) une série statistique double sur un échantillon de taille n .
On appelle covariance de (X , Y ) le réel, noté cov(X , Y ) défini par :
1X n
cov(X , Y ) = xi y i − X Y
n i =1
Où x i , y i est la valeur observée pour l’individu i si X et Y sont discrets, ou le centre de la classe s il’une des variables
est continue.
Définition
Soit (X , Y ) une série statistique double de taille n .
Soit n ij le nombre de fois qu’apparaît le couple x i , y i alors :
1 X q X p
cov(X , Y ) = ni j xi y i − X Y
n j =1 i =1
Soit un nuage de points représentant une série statistique double (X , Y ) et G son point moyen.
On scinde le nuage de points (X , Y ) en deux parties contentent à peu prés le même nombre de points.
On considère alors les points moyens G 1 et G 2 des deux nuages obtenus.
La droite (G 1G 2 ) définit un ajustement affine du nuage de points représentant la série statistique double (X , Y ).
La droite (G 1G 2 ) est appelée droite de Mayer et passe par le point moyen G du nuage global.
22
Théorème
Soit (X , Y ) une série statistique double sur un échantillon de taille n et telle que σ X 6= 0.
Xn 2
Soit x i , y i 1≤i ≤n les valeurs observées de la série. Alors la somme ax i + b − y i est minimale pour le couple (a 0 , b 0 )
i =1
cov(X , Y ) cov(X , Y )
tel que : a0 = et b0 = Y − X.
σ2X σ2X
Définition
Soit (X , Y ) une série statistique double. On appelle coefficient de corrélation linéaire le réel noté : r X Y défini par
cov(X , Y )
rX Y =
σ X σY
.
Propriétés
Théorème et Définition
Lors d’un ajustement affine de Y en X par la méthode des moindres carrés,
La droite D obtenue passe par le point moyen du nuage et a pour équation :
cov(X , Y )
D : y = ax + b où a = et b = Y − aX
V (X )
Cette droite s’appelle la droite de régression de Y en X .
La droite D 0 de régression de X en Y obtenue par la méthode des moindres carrées, lors d’un ajustement affine, passe par
le point moyen du nuage et a pour équation :
cov(X , Y )
D 0 : y = a 0 y + b 0 où a 0 = et b 0 = X − aY
V (Y )
Cette droite s’appelle la droite de régression de X en Y .
Remarque
On suppose ici que les points du nuage ne sont pas tous alignés sur une même droite verticale, ni sur une droite horizontale.
On a donc σ(X ) 6= 0 et σ(Y ) 6= 0.
X Les deux droites de régression D et D 0 passent par le point moyen G(X , Y ) .
corollaire
Les droites des moindres carrés de Y en X et de X en Y passent par le point moyen G du nuage associe a la série (X , Y ).
23
Branches infinies
lim f (x) =
x→∞
∞ a∈R
0 a ∈ R∗ ∞
b∈R ∞
Retenons 1
lim f (x) = +∞ ou lim f (x) = −∞
x→a+ x→a+ La droite D : x = a est une asymptote verticale à Cf
lim− f (x) = +∞ ou lim f (x) = −∞
x→a x→a−
Retenons 2