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Z. Bahou, EMI
2022/2023
Graphe complet
V = {1,2,3,4,5}
E = [{1,2},{1,3},{1,4},{1,5},{2,3},
{2,4},{2,5},{3,4},{3,5},{4,5}] Graphe biparti
V = {1,2,3,4,5}
E = [{1,2},{1,4},{2,5},{3,4},{4,5}]
Soit G=(V,E) un graphe non orienté connexe possédant une chaîne eulérienne.
Arbre Les sommets 1, 2 et 5 sont les feuilles Forêt Les sommets 1, 2, 5 et 6 sont les feuilles
Un arbre couvrant (aussi appelé arbre maximal) est un graphe partiel qui est aussi un arbre.
Arbre couvrant de poids minimum
Soit le graphe G = (V,E) avec un poids associé à chacune de ses arêtes. On veut trouver, dans G, un arbre maximal A = (V,F) de
poids total minimum.
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9 4 9 4
1 3 1 3
5 5
9 4 9 4
B C F B C F
9
4
1 3
5
B C F
La banque souhaite minimiser le coût de construction de son réseau, mais en raison de la nécessité d’une
communication à haut débit, ils doivent avoir des connexions directes de h à F et de 𝑏2 à 𝑎3 . Donnez une liste
des connexions que la banque devrait établir afin de minimiser leur coût total, sous réserve de cette contrainte.
❑ La coloration des arêtes d’un graphe consiste à affecter à toutes les arêtes de ce
graphe une couleur de telle sorte que deux arêtes adjacentes ne portent pas la même
couleur. L’indice chromatique du graphe G est le plus petit entier k pour lequel il
existe une coloration des arêtes ; on le note χ(G).
nombre chromatique ?
Réponse : 2
nombre chromatique ?
Réponse : 3
nombre chromatique ?
Réponse : 2
nombre chromatique ?
Réponse : 5
A C
Il suffit 3 demi-journées.
G D
F E
• L’objectif :
Affecter les fréquences en minimisant les interférences.
• Modéliser graphiquement le problème et Trouver une affectation des fréquences qui minimise les interférences
• Combien de fréquence avez vous affecté “nombre chromatique”
2. Il s’agit maintenant d’intégrer les contraintes de canal adjacent. Pour cela on considérera une relation d’ordre
total entre les fréquences (couleurs). Les contraintes d’interférence sont alors exprimées par une distance d à
respecter entre les couleurs affectées aux TRX. Cette distance serait égale à 1 pour exprimer une contrainte co-
canal et une distance inter-canal de 3 entre les TRX d’une même stations.
A C
Il suffit 3 demi-journées.
G D
F E
❑ Un circuit est un chemin dont les sommets de départ et de fin sont les mêmes. Le digraphe ci-dessus ne
contient pas de circuit. Les notions de chemins et de circuits sont analogues à celles des chaînes et des cycles
pour les graphes non orientés.
Nous considérons dans toute cette partie un graphe orienté pondéré G=(X,U,v), où vij est
le poids de l'arc (i,j)∈ 𝑈. Ce poids (aussi appelé coût ou valuation) peut représenter par
exemple une distance, un coût de transport ou un temps de parcours. La plupart du temps, le
coût d'un chemin entre deux sommets est la somme des coûts des arcs qui le composent. Le
problème consiste donc à trouver un chemin de coût minimal (aussi appelé plus court
chemin).
❑ Structures de données :
Soit G=(V,E) un graphe orienté ou non à valuations
positives d’ordre n. Traitement
▪ Soit s le sommet à partir duquel on va rechercher les
plus courts chemins.
▪ Soit L un tableau de n cases destiné à contenir les
distances de s aux autres sommets.
▪ Soit P un tableau de n cases destiné à contenir le
prédécesseur de chacun des sommets dans un plus
court chemin d’origine s.
▪ Soit M la liste de tous les sommets déjà traités
M L[A] L[B] L[C] L[D] L[E] L[F] P[A] P[B] P[C] P[D] P[E] P[F]
A 0 7 1 +∞ +∞ +∞ A A A -- -- --
❑ Lors de la première itération, on choisit le sommet C car c'est le sommet non encore traité qui possède la plus
petite distance courante depuis A.
❑ On étudie alors pour les sommets successeurs de C, à savoir B, E et F, s'il est plus efficace
de passer par C ou non pour les rejoindre.
❑ La distance courante L[B] du sommet B est égale à 7. On la compare donc avec
L[C]+v(C,B), quantité égale à 1+5=6. Il faut donc mettre à jour la distance L[B], ainsi
que le prédécesseur de B qui devient C. Même chose pour les sommets E et F :
M L[A] L[B] L[C] L[D] L[E] L[F] P[A] P[B] P[C] P[D] P[E] P[F]
A 0 7 1 +∞ +∞ +∞ A A A -- -- --
A,C 0 6 1 +∞ 3 8 A C A -- C C
❑ Lors de la seconde itération, on choisit le sommet E car c'est le sommet non encore traité qui possède la plus petite distance
courante depuis A.
❑ On étudie alors pour les sommets successeurs de E, à savoir B et D, s'il est plus
efficace de passer par E ou non pour les rejoindre.
❑ La distance courante L[B] du sommet B est égale à 6. On la compare donc avec
L[E]+v(E,B), quantité égale à 3+2=5. Il faut donc mettre à jour la distance L[B],
ainsi que le prédécesseur de B qui devient E. Même chose pour le sommet D :
M L[A] L[B] L[C] L[D] L[E] L[F] P[A] P[B] P[C] P[D] P[E] P[F]
A 0 7 1 +∞ +∞ +∞ A A A -- -- --
A,C 0 6 1 +∞ 3 8 A C A -- C C
A,C,E 0 5 1 8 3 8 A E A E C C
❑ Il n'a pas de sommets successeurs non encore traités, donc il n'y aucune mise à jour à faire.
M L[A] L[B] L[C] L[D] L[E] L[F] P[A] P[B] P[C] P[D] P[E] P[F]
A 0 7 1 +∞ +∞ +∞ A A A -- -- --
A,C 0 6 1 +∞ 3 8 A C A -- C C
A,C,E 0 5 1 8 3 8 A E A E C C
A,C,E,B 0 5 1 8 3 6 A E A E C B
A,C,E,B,F 0 5 1 8 3 6 A E A E C B
M L[A] L[B] L[C] L[D] L[E] L[F] P[A] P[B] P[C] P[D] P[E] P[F]
A 0 7 1 +∞ +∞ +∞ A A A -- -- --
A,C 0 6 1 +∞ 3 8 A C A -- C C
A,C,E 0 5 1 8 3 8 A E A E C C
A,C,E,B 0 5 1 8 3 6 A E A E C B
A,C,E,B,F 0 5 1 8 3 6 A E A E C B
A,C,E,B,F,D 0 5 1 8 3 6 A E A E C B
L[A] L[B] L[C] L[D] L[E] L[F] P[A] P[B] P[C] P[D] P[E] P[F]
0 10 12 14 16 9 A A F F D A
• Étape : commencement ou fin d'une tâche. Une étape n'a pas de durée. On symbolise une étape
(ou « nœud ») sur le réseau par un cercle
• Tâche : déroulement dans le temps d'une opération. Contrairement à l'étape, la tâche est
pénalisante car elle demande toujours une certaine durée, des moyens (ou ressources) et coûte de
l'argent. Elle est symbolisée par un vecteur (ou arc orienté, ou liaison orientée) sur lequel seront
indiqués l'action à effectuer et le temps estimé de réalisation de cette tâche.
Remarques :
- La longueur des arcs n'est pas proportionnelle au temps d'exécution.
- Pour alléger la représentation, on ne note pas le nom complet de la tâche, mais une lettre ou
code la représentant.
B ne peut commencer que si A est terminée (A précède B , ou A est antériorité de B) . C ne peut commencer que si
A et B sont terminées ( A et B précèdent C, ou A et B sont antériorité de C, ou A et B enclenchent C).
Ici, la tâche A (12) a une durée de 12 unités de temps, B(6) a une durée de 6 unités de temps. On constate que la tâche
A dure plus longtemps que B. A est dite « pénalisante ». Nous pouvons calculer la durée du projet (ici : 12+3 = 15
unités de temps) en prenant le chemin le plus long dit « chemin critique ». Ce « chemin critique » pourra être repéré
en rouge. Les tâches de ce chemin seront à surveiller prioritairement.
• Méthodologie de construction d'un réseau PERT. 1. Établir la liste des tâches (faire le
partitionnement des tâches en fonction des ressources). 2. Déterminer des antériorités : tâches immédiatement
antérieures, et tâches antérieures. 3. Déterminer les niveaux d'exécution ou rang des tâches (optionnel). - Construire
le réseau PERT. 4. Calculer la durée du projet, les dates début et de fin des tâches. Déterminer le chemin critique.
Mettre en évidence les marges.
Résultats de l'étude : La durée globale du projet (délai d'achèvement le plus court) = 9 jours. Le chemin
critique est constitué des tâches : A, C, et E. Il faut vérifier que ces tâches se déroulent correctement et
le cas échéant adopter des actions correctives afin de les fiabiliser.
Exemple :
Trouver le trafic maximal entre 2 villes compte
tenu des capacités des tronçons routiers
T4 T5
4
Problème:
Soit v le nombre d’appels passant dans le réseau de T1 (la source) à T6
(la destination), comment répartir les appels dans le réseau de façon à
maximiser v ?
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Chapitre 2: Optimisation dans les réseaux Ziyad Bahou : Ziyad.bahou@hotmail.fr
Formulation du problème de flot maximal
• Soit un réseau R = (N, A) où N représente les sommets du réseau et A l’ensemble des arcs.
On désigne aussi par
K(x, y) : capacité maximale de l’arc (x, y), (x, y) A,
f(x, y) : quantité de flot passant par l’arc (x, y), (x, y) A.
• Le problème avec une source s et une destination d s’énonce alors comme suit :
MAX v
v si x = s
f(x, y)- f(y, x)= 0 si x s, d
-v si x = d
(P)
{y N | (x, y) A}{y N | (y, x) A}
L(x, y) f(x, y) K(x, y), (x, y) A.
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Chapitre 2: Optimisation dans les réseaux Ziyad Bahou : Ziyad.bahou@hotmail.fr
Exemple :
(0, 4)
T2 T3
(8, 8)
(12, 12)
(6, 6) (6, 6)
29 (8, 8) 29
T1 T6
(3, 9) (6, 6)
(0, 3)
(6, 11)
(9, 9)
T4 T5
(f(x, y), K(x, y)) 0, 4
On appelle capacité résiduelle de l'arc (i , j) la valeur , et on appelle chemin améliorant un chemin pour lequel .
Chaîne améliorante
Définition
Soit un réseau et un flot 𝛟 . On appelle chaîne améliorante 𝜇 de s à t une chaîne telle que :
Tout arc (i , j) pris dans son sens naturel doit vérifier , i.e. ne doit pas être saturé. On note 𝜇+ l'ensemble de ces arcs.
Tout arc (i , j) pris à l'envers doit vérifier . On note 𝜇− l'ensemble de ces arcs.
On définit la valeur par l'expression suivante :
On peut augmenter le flot 𝛟 de 𝛿 , en augmentant le flot sur les arcs de 𝜇 + de 𝛿 et en diminuant le flot sur les arcs de 𝜇 − de 𝛿
Cette chaîne permet d'augmenter le flot d'une valeur . Le flot correspondant est dessiné
sur la figure suivante.
A cette itération, il n'existe plus aucune chaîne améliorante, le flot est égal à 5 et est donc de débit maximal.
B 84
120 111 282
A
97
J 47 E
210 117
I 200
100 165
117
H
350
G 93 F