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MEMOIRE DE PROJET :

Administration Système.

Etude et mise en place d’une solution de surveillance et du monitoring


sur un réseau hétérogène : installation, configuration et test de MRTG
sous Ubuntu/Windows et corrélation des logs.

Réalisé par :

Encadré par : Mme. ZAYDI Mounia

Année universitaire : 2021-2022


Remerciement :

Au terme de ce travail, et avant d’entamer ce rapport, nous profitons de l’occasion pour


remercier tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce projet, et le rendre une expérience
enrichissante.
Nous tenons à remercier en particulier, notre encadrante Mme. Mounia ZAYDI, pour sa
disponibilité, ses conseils, et son effort de suivi pour l’aide à accomplir notre projet de
validation de l’élément de module dans des meilleures conditions.

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SOMMAIRE :

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Liste des figures :

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Résumé :

Ce document représente la synthèse de notre travail dans le cadre de projet d’élément de


module « Administration système » de module « Systèmes Informatiques ». Ce projet avait
comme but l’étude, et la mise en place d’un outil de monitoring (MRTG) pour superviser les
réseaux hétérogènes.
Durant notre étude, nous avions pour mission de présenter le cadre général du projet comme
première étape.
La deuxième étape était pour citer globalement l’ensemble des moyens utilisés (protocole
SNMP, norme ISO 7498/4) lors de l’implémentation de la solution de supervision, et pour
justifier le choix de l’outil MRTG, après avoir le comparé avec des autres solutions.
La troisième et la dernière étape consistait à mettre en place l’outil, en l’installant, le
configurant, et en testant son fonctionnement sur un réseau composé d’une machine physique
(Windows), et deux qui sont virtuelles (Ubuntu et Fedora).

Abstract :

This document represents the synthesis of our work within the project framework of "systeme
administration" of "computer systems" module.

This project aimed to study and implement a monitoring tool (MRTG) to supervise
heterogeneous networks. as a first step and during our study, our mission was to present
the general framework of project.

The second step was to cite globally all the means used (SNMP protocol, ISO 7498/4 norm),
during the implementation of the monitoring solution, and also to justify our choice of using
the MRTG tool, after comparing all the mains solutions

The third and final step was to set up the tool, install it, configure it,and testing its operation
on a heterogeneous network composed of a physical machine (windows) and two that are
virtual (Ubuntu and Fedora).

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Introduction Générale :

Actuellement, les systèmes d'informations deviennent de plus en plus importants, mais aussi
complexes, alors la localisation des problèmes devient aussi plus compliquée.

En effet le service informatique doit connaître à tout moment l'état de chaque équipement et
service sur le réseau, il doit garder un œil sur l'ensemble de l'infrastructure informatique, ses
systèmes, et ses appareils.

C’est pourquoi ils ont recours à une technique de suivi, c'est ce qu'on appelle la <<
supervision>>.

Dans ce cadre nous envisageons de mettre en place une solution de monitoring qui va nous
permettre de superviser un réseau hétérogène, à l’aide d’une étude qui comporte le choix de
l’outil, son installation, configuration et son test.

Ce rapport présente l’ensemble des étapes suivies durant notre étude. Il contient trois
chapitres principaux organisés comme suit :

Le premier chapitre « présentation du projet », s’articulera autour, la présentation globale de


notre sujet, il est consacré à la représentation de la structure et l’architecture du notre réseau
créé, puis la problématique conclue.

Le deuxième chapitre intitulé « Etat de l’art », présente en premier lieu un rappel du principe
de la supervision, avant de passer voir l’ensemble des protocoles de la supervision réseau qui
existent, en second lieu, nous allons étudier les solutions de la supervision des réseaux
informatique, en faisant une comparaison critique, pour choisir le plus performant.

Le troisième chapitre qui sera intitulé « Etude Technique », traitera le principe de


fonctionnement de l’outil choisi, ainsi que son implémentation qui comporte l’installation, la
configuration, et le test sous Ubuntu/Windows, puis la corrélation des logs.

En fin, on terminera par une conclusion qui va représenter le bilan synthèse de notre projet.

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CHAPITRE 1 :
Présentation Du Projet.

I -Introduction :
Pour avoir un bon fonctionnement d’un réseau informatique, la mise en place d’un système
pour la supervision est nécessaire. En effet, il permet de surveiller le réseau, de détecter les
événements exceptionnels, et d’alerter en cas d’un mal fonctionnement du système
informatique.
Dans ce chapitre, nous présenterons tout d’abord le cadre général de sujet. Ensuite, nous
occuperons par la présentation de projet, puis nous donnerons une vue globale sur le réseau à
superviser, pour que à la fin, nous la problématique.

II – Cadre général et présentation du projet :


1 – Cadre général du projet :
Ce travail est inscrit dans le cadre de l’application des notions et des concepts appris pendant
le cours « système informatiques », en mettrons en place un service d’entreprise open source.
2 – Présentation du projet :
Les systèmes d'informations jouent un rôle très important pour le succès des organismes en
assurant la gestion efficace des informations échangées et diffusées au sein d'un réseau. Mais
ils sont exposés à des pannes, à des baisses de performance et à d’autres problèmes
opérationnels.
C'est dans cette optique notre étude a pour but la mise en place une solution de surveillance et
du monitoring sur un réseau hétérogène.
L'étude consiste à faire l'installation, la configuration et le test sous Ubuntu / Windows, ainsi
que la corrélation des logs. Après avoir faire une étude benchmark pour justifier le choix de la
solution.

III – Etude préalable :


Cette étude consiste à avoir une idée générale sur le réseau en question.

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1 – Etude de l’existant et l’Architecture du réseau. :
Notre parc informatique comporte des machines physiques et virtuelles, dont les systèmes
d’exploitation sont différents (Windows/Ubuntu).
Le réseau local est constitué d’une machine Windows et une autre Ubuntu dont les adresses IP
sont les suivantes :

Tableau 1 : les équipements de réseau local.


- Test de Connectivité :
Ping de 192.168.43.164 vers 192.168.43.171 :

Figure 1 : ping de Ubuntu vers Windows.


Ping de 192.168.43.171 vers 192.168.43.164 :

Figure 2: ping de Windows vers Ubuntu.

2 – Critique de l’existant :
Lors de l’étude de notre réseau créé, nous pouvons relever plusieurs problèmes :
-Manque d’outil pour la supervision : notre réseau ne possède pas d’outil pour
superviser l’état de fonctionnement des machines, et de système.

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-Gaspillage du temps : en cas d’une panne, ou d’un événement anormal, le diagnostic
va absolument prendre un temps très important pour le positionnement du problème, ce qui va
influencer sur la qualité de notre service.
-Augmentation du risque : si on augmente le nombre des équipements de notre réseau,
ou bien on augmente le nombre des services, on complique les tâches de l’administrateur
jusqu’au point où il n’arrivera pas à les assurer convenablement.
3 – solutions :
Suite aux problèmes cités dans la partie ci-dessus, nous pouvons maintenant proposer un
ensemble de critères que notre solution outil doit vérifier.
On cite :
-diagnostic de l’état du réseau.
-génération des graphes.
-installation sous Windows et Ubuntu.
-avoir l’interface graphique compréhensible.
-être une solution open source.

4 – Problématique :
Grâce à l’étude critique faite dans la partie précédente, nous sommes maintenant positionnés
devant les questions principales suivantes qui vont former notre cadre problématique :
-Comment choisir l’outil de monitoring convenable ? Sur quels critères on se base ?
-Comment implémenter et configurer l’outil choisi ?

IV-Conclusion :
Ce chapitre nous a permis de bien comprendre nos besoins, et nous attente en mettant en place
notre outil de monitoring.
Le chapitre suivant alors va être consacré pour le choix précis de la solution convenable.

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CHAPITRE 2 :
Etat De l’Art.

Introduction :
Dans cette partie, nous allons définir le concept de la supervision, et son principe, ensuite
nous nous occuperons des protocoles de supervision réseau, puis nous procédons à une étude
comparative des outils de monitoring pour préciser en fin le choix.

I – La supervision :
1 – Définition :
En 1980, est apparu le concept de monitoring, suite à la croissance importante de mise en
place de réseau informatique dans les entreprises et leur administration.
C'est la technique qui représente la surveillance, l'analyse et l'alerte des fonctionnements
normaux et anormaux.

2 – Le principe de la supervision :
Le processus de la supervision est réalisé à plusieurs niveaux pour un parc machine ; on parle
donc de :
La supervision réseau => c'est niveau des interconnexions, et assurer le bon fonctionnement
des communications et de la performance des liens, par exemple la latence du lien réseau.
La supervision système => la supervision se fait au niveau de la machine elle-même, par
exemple le contrôle de la mémoire utilisée.
La supervision applicative => c'est tout simplement la vérification de fonctionnement d'une
application lancée sur une machine.

3 – les objectifs de la supervision :


La supervision informatique a pour objectif principal d'aider les administrateurs réseaux pour
la gestion quotidienne de leur réseau. La technique de monitoring nous offre les avantages
suivants :
*Une information précise sur l'état du réseau et des applications;
* Une fiabilité et une crédibilité au service informatique;
* Une réduction des pannes;

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*Augmentation de la sécurité;

II – La norme ISO 7498/4 :


Le concept de la supervision a été normalisé par l'ISO (International Organization for
Standardization), ce sont les différentes activités dans ce modèle:

1 : Gestion des performances:


Cette activité consiste à collecter des données relatives au comportement des dispositifs, et
aux services offerts par l'infrastructure, pour planifier l'évolution de réseau.

2 : Gestion de configuration:
C'est l'identification des dispositifs, par la collecte des données, le contrôle d'état, et le
sauvegarde historique de configurations de l'état de système.

3 : Gestion de la comptabilité:
Elle permet de garder une trace de la quantité de ressources utilisées dans le système, par les
utilisateurs individuels, ou les groupes. Cette étape consiste à produire u rapport pour les
utilisateurs, et imposer des limites d'utilisation.

4 : Gestion des défauts:


C'est le fait de détecter, isoler et corriger les défauts dans le réseau, elle permet également de
rétablir le service à une situation normale.

5 : Gestion de la sécurité :
Cette activité permet de contrôler l'accès aux ressources en fonction des politiques de droits
d'utilisation, elle a pour but de mettre l'œil sur ce que les utilisateurs non autorisés ne puissent
pas accéder, comme certaines ressources protégées.

III – Les protocole SNMP de la supervision réseau :


1 – Définition :
Le SNMP (Simple Network Management Protocol) est un protocole de communication qui
permet la gestion des équipements d'un réseau il a pour but de connaître l'état global d'un
composant, gérer les événements exceptionnels comme la perte d'un lien et d'agir sur certains
éléments de la configuration des équipements. Il permet aussi l'analyse pour anticiper les
problèmes.
2 – Architecture du protocole :
Avec le protocole SNMP on peut identifier 3 éléments:
Ces différents éléments, qu’on peut les synthétiser par le schéma suivant :

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Figure 3 : Architecture SNMP.

.les agents SNMP: Ce sont les équipements (réseau ou serveur) à superviser. Il permet de
recueillir la base de données de l’information, et la rendre disponible aux interrogations.
On peut conclure que l’agent SNMP à pour fonctions de :
-Collecter ou bien récupérer les informations.
-Signaler un événement au gestionnaire.
. Le superviseur SNMP: C'est la console qui permet à l'administrateur la supervision en temps
réel toute son infrastructure. Et permet l'exécution des requêtes pour assurer la
communication avec les agents. Il doit rester à l’écoute des alertes que l’agent peut mettre à
tout moment.
Si on se base sur le schéma ci-dessus, l’administrateur peut observer correctement le
comportement de chaque équipement.
. La MIB (management information base): c'est l'ensemble des informations structurées sur
une entité réseau, ils sont remontés en temps réel au superviseur, soit pour les récupérer
seulement ou les modifier. On parle donc de la base de données partagé entre le manager
(superviseur) et l’agent SNMP. En général elle contient l’ensemble des valeurs statistiques et
de contrôle définis pour les éléments actifs du réseau. Le fichier MIB est une arborescence
hiérarchique dont chaque nœud est défini par un nombre qui s’appelle OID (Objet IDentifier),
chacun est un unique qui représente les caractéristiques de périphérique à gérer.

3 – Les versions du protocole SNMP :


.SNMP V1: comme l'indique son nom, c'est la première version du protocole. Elle a une
sécurité minimale car elle est basée uniquement sur la chaîne de caractère "communauté".

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.SNMP V2C:c'est une version améliorée de la version V1 dans des différents domaines(les
éléments de structure MIB, les requêtes MIB), cependant il utilise la structure d'administration
de SNMP V1 (communauté) d'où le terme SNMP V2C.
.SNMP V3: connu sous le nom de version sécurisée de SNMP, elle facilite la configuration à
distance entre les entités SNMP.

4 – Les requêtes SNMP :


 Les requêtes de manager SNMP vers l'agent SNMP:
-Get Request: permet au manager d'interroger un agent sur les valeurs d'un ou plusieurs objets
d'une MIB.
-Get Next Request: le manager interroge un agent pour obtenir la valeur de l'objet suivant
dans l'arbre des objets de l'agent. Ce qui permet de balayer des objets indexés de type tableau.
-Get Bulk Request: introduire par la version 2 du protocole, elle permet de mixer les deux
première commandes Get et Get Next pour obtenir des blocs entiers de réponses delà part de
l'agent.
-Set Request: cette commande permet au manager de positionner ou modifier la valeur d'un
objet dans l'agent.

 Les réponses de l'agent vers le manager:


-Get Reponse: la réponse de le manager reçoit de la part de l'agent.
-Trap: l'équipement génère un envoi vers son manager pour signaler un événement,
changement, ou défaut. L’agent attend un d’acquittement de la part du manager.
-Notification : introduite avec la version 2 du protocole SNMP, l'équipement génère un envoi
vers son manager pour signaler un événement, changement, ou défaut. L’agent attend un
d’acquittement de la part du manager.
-Inform : introduite avec la version 2 du protocole SNMP, l'équipement génère un envoi vers
son manager pour signaler un événement, changement, ou défaut. L'agent attend un
d'acquittement de la part de manager.
Pour mieux comprendre ces requêtes, nous posons ce schéma explicatif ci-dessous.

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Figure 4 : Les échanges entre le manager et l’agent SNMP.

IV – Etude comparative des outils de supervision réseau :


Dans cette partie, nous allons faire une étude comparative de l'ensemble des outils de
monitoring tout en dégageant leurs avantage et inconvénients pour pouvoir choisir le logiciel
convenable.
Tout d’abord, nous citons que notre besoin est d’implémenter un outil qui va vérifier les
critères suivants :
-La génération des graphes.
-La supervision d’un réseau hétérogène.
-Outil multiplateforme (Linux / Windows).
-Outil libre.
-La gestion des logs.
Pour cela nous avons comparé un ensemble des outils bien précis, afin de choisir la solution
finale.

1-Présentation et comparaison des outils :


 Nagios :
(Anciennement appelé Netsaint) est une application permettant la surveillance système
et réseau. Elle surveille les hôtes et services spécifiés, alertant lorsque les systèmes ont
des dysfonctionnements et quand ils repassent en fonctionnement normal.

 Zabbix :
Zabbix est un outil de supervision, ambitionnant de concurrencer MRTG. Zabbix offre
des vues graphiques (générés par RRDtool) et des alertes sur seuil.

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 PRTG :
Un logiciel commercial de supervision qui s'exécute sous Windows. Il permet de
suivre en tout temps la disponibilité des services et leurs éventuelles interruptions, et
aussi de déterminer la cause des dysfonctionnements.

 MRTG :
Cet outil permet de générer des pages HTML qui représentent en temps réel le trafic
réseau, il a une architecture qui permet l'intégration des composants hétérogènes.
Après avoir présenté ces outils, nous avons les comparé en établant un tableau qui va nous
aider à extraire les caractéristiques de chacun.

Tableau 2 : tableau comparatif des outils de supervision.

3-Choix de la solution :
Pour la supervision de notre réseau hétérogène sous Windows et Ubuntu, nous avons choisi
MRTG comme une solution à mettre en place.

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Notre choix s’est basé sur les points forts de cet outil qui sont :
-La génération des graphes.
-L’installation sur des différentes OS.
-La gestion des logs en se basant sur le protocole SNMP.
-Outil libre.

Conclusion :
Après avoir effectué le choix de l’outil de supervision convenable, nous allons l’étudier dans
le chapitre suivant en profondeur afin de faciliter la mise en œuvre.

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CHAPITRE 3 :
Etude Technique.

Introduction :
Dans ce chapitre, nous commencerons par présenter l’outil MRTG, et présenter son principe
de fonctionnement pour bien le comprendre, en suite nous ferons une étude qui consiste à
l’installer, le configurer, et le tester sous les systèmes d’exploitation Windows et Ubuntu, et
en fin, nous essayerons à analyser les logs.

I-présentation de l’outil et son fonctionnement :


1-Présentation :
MRTG est un logiciel développé sous licence GNU/GPL, qui permet de superviser et de
surveiller le trafic réseau. Il permet d’obtenir toute une série de statistiques (visualisation de
charge sur un réseau, utilisation de la bande passante…) concernant un appareil informatique
(routeurs, serveurs, ou PC) sous forme des représentations graphiques, il va alors chercher des
informations directement sur les interfaces des machines du réseau via le protocole SNMP.

2-Principe de fonctionnement de l’outil MRTG :


Une machine d’administration exécute plusieurs processus MRTG, celle-ci envois des
requêtes SNMP sur des interfaces prédéfinies des machines du réseau à analyser.
Après la réponse de la machine concernée sous forme des statistiques, le logiciel met à jour
ces graphes en fonction des informations reçues.
Les résultats graphiques sont représentés sur des pages Web, ce qui n’impose pas
l’installation d’un certain logiciel supplémentaire sur les machines clientes.

II-La mise en place de l’outil MRTG :


1-Sous Ubuntu :
Pour installer et configurer MRTG sous Ubuntu, on doit installer et configurer le protocole
SNMP sur la machine concernée.

Remarque :
Avant de commencer la mise en place de le protocole SNMP, et l’outil MRTG, on aura
besoin de serveur apache, c’est pour cela on a l’installer en premier.

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Figure 5 : Installation d’apache2.

1.1-Installation et configuration de protocole SNMP :


-Installation :
Pour mettre en place le protocole SNMP sur notre machine Ubuntu, nous avons passé tout
d’abord en mode privilégié, puis nous avons utilisé la commande « apt install » qui permet
l’installation des paquets avec dépendance ; une installation automatique des prérequis. Pour
installer les paquets « snmp » et « snmpd ».

Figure 6 : Installation de protocole SNMP sous Ubuntu.

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Figure 7 : Installation de paquet snmpd sous Ubuntu.

-Configuration :
Cette partie consiste tout simplement à décommenter la ligne « rocommunity public
localhost » dans le fichier « /etc/snmp/snmpd.conf » en utilisant un éditeur du texte.

Figure 8 : configuration de protocole SNMP sous Ubuntu.

Maintenant, l’étape finale de la configuration consiste à redémarrer snmpd avec la


commande « systemectl restart snmpd » et on vérifie son état avec la commande « systemectl
status snmpd ».

Figure 9 : redémarrage de protocole SNMP sous Ubuntu.

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Figure 10 : Vérification de redémarrage de protocole SNMP sous Ubuntu.

1.2-Installation et configuration de MRTG :


-Installation :
Pour installer le paquet MRTG ainsi que leurs prérequis automatiquement, nous avons utilisé
la commande « apt install mrtg ».

Figure 11 : Installation de MRTG sous Ubuntu.

Lors de l’installation un message s’est affiché, pour accepter la condition sur le fichier de
configuration.
En effet pour des raisons de sécurité, des droits sur ce fichier doivent être accessibles pour le
superutilisateur seul.

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Figure 12 : Condition de sécurité de paquet MRTG sous Ubuntu.

Ensuite, nous devons installer le paquet mrgtutils, avec la même commande « apt install »
pour garantir, une gestion de dépendance automatique.

Figure 13 : Installation de paquet MRTGutils sous Ubuntu.

-Configuration :
Nous commençons la configuration de MRTG par la création de dossier
« /var/www/html/mrtg »

Figure 14 : Création de fichier mrtg sous Ubuntu.

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après nous prenons la copie du fichier de configuration d’origine, puis en passe à éditer dans
le fichier « /etc/mrtg.cfg ».

Figure 15 : Sauvegarde de contenu de fichier de configuration.

On ouvre le fichier de configuration « /etc/mrtg.cfg », et on modifie la ligne « Workdir :


/var/www/mrtg » par « Workdir : /var/www/html/mrtg ».

Figure 16 : La configuration dans le fichier mrtg.cfg.

Alors, dans cette étape, nous devons créer un fichier de configuration à l’aide de la
commande « cfgmaker », puis un fichier d’index pour le serveur web avec la commande
« indexmaker ».
MRTG sera très limité si on essaye à chaque fois de relancer le processus manuellement, c’est
pour cela on va créer un fichier de configuration qui va traiter cette contrainte.

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Figure 17 : Création de fichier de configuration.
Pour rendre l'affichage des résultats graphiques plus convivial, vous pouvez utiliser un petit
utilitaire fourni dans le package MRTG, il s'agit de "indexmaker". Son rôle est de créer
automatiquement la page d'accueil HTML pour la machine analysée.

Figure 18 : Création de fichier d’index.

2-Sous Windows :
Avant de commencer la mise en place de l’outil MRTG, on doit tout d’abord installer, et
activer le protocole SNMP, et installer perl sur la machine administrative.

2.1-Activation du protocole SNMP :


Afin d’installer le protocole SNMP sur la machine, on doit aller aux paramètres, puis ouvrir
la partie applications et fonctionnalités => fonctionnalités optionnelles, en suite installer le
protocole.
Et pour l’activer, on clique sur le bouton Windows+R, on ouvre le programme services.msc,
on cherche le service SNMP et on l’ouvre et on le démarre, en cliquant sur démarrer.

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Figure 19 : le protocole SNMP avant l’activation.

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Figure 20 : le protocole SNMP après l’activation.

Maintenant on ouvre la session « priorités de service », et on donne public comme nom de la


communauté, pour donner l’accès aux autres dispositifs du réseau à se connecter, puis on
définit l’adresse IP de l’administrateur.

Figure 21 : Déclaration de la communauté.

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2.2-Installation du langage Perl :
Cette partie consiste à installer les paquets de langage Perl via le terminal Windows, avant
l’installation de l’outil MRTG pour l’utiliser dans la création du fichier de configuration lors
de la configuration de la solution.

Figure 22 : l’installation du paquet perl 5.36.0.


Nous avons récupéré le lien d’installation du site « activestate.com ».

Figure 23 : réussite de l’installation de perl.

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2.3-Installation et configuration de MRTG :
-Installation :
Cette partie s’articulera sur l’installation de l’outil MRTG sur notre système d’exploitation
Windows. Pour cela nous ouvrons le lien suivant « [mrtg-2.17.4.zip ou supérieur]:
https://oss.oetiker.ch/mrtg/pub/ » et nous téléchargerons le logiciel.

Figure 24 : Site de téléchargement de MRTG.


A la fin de téléchargement du dossier d’installation compressé, on doit maintenant l’extraire.

Figure 25 : capture de l’extraction du dossier.

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-Configuration :
Premièrement, pour commencer la configuration de notre solution MRTG sous le système
d’exploitation Windows, nous avons tout d’abord créé un dossier qu’on l’a nommé « www »
sur le stockage local de lecture, où on a placé le dossier MRTG comme la capture le montre
dans la figure 23 ci-dessus.
Après l’installation de Perl et MRTG, nous avons accédé au répertoire « mrtg \ mrtg-2.17.4 \
bin » avec la commande « cd », puis créé le fichier de configuration en tapant le commande
suivante :
« perl cfgmaker public @ localhost --global" WorkDir: c: \ www "--output server.cfg »
En effet MRTG sera très limité si on commence à chaque fois de relancer le programme
manuellement, c’est dans cette optique, cette commande va nous permettre de tourner le
processus en tant que service et d’automatiser les mesure selon une période de temps
paramétrable.

Figure 26: création de fichier de configuration.

Remarque: En cas d’affichage d’un message d'erreur se plaignant de l'absence de ce nom ou


de l'absence de réponse, le nom de la communauté est probablement incorrect.

Maintenant on lance la commande « perl mrtg server.cfg », puis on sera capable de visualiser
les graphes dans le dossier « www » qu’on a déjà créé.

Alors MRTG maintenant en tant que service, et pour automatiser le processus nous ouvrons le
fichier de configuration, et nous ajouterons la ligne « RunAsDaemon : yes », alors maintenant
il va exercer des requêtes chaque x période ( 5 min ).

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Figure 27 : automatisation de processus.

La dernière étape consiste à Inviter de commandes: "perl mrtg server.cfg"


Attendez quelques heures et ne désactivez pas l'invite de commande ou mrtg mourra
C'est pour s'assurer qu'il capture la routine dans le graphique

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Figure 28 : lancement de processus perl mrtg server.cfg.

Après le lancement de cette commande, on doit attendez quelques heures (presque 3 heures),
c’est ce qu’on a fait mais rien de nouveau ne s’affiche et le processus ne se termine jamais,
alors on a essayé de la relancer plusieurs fois, mais sans résultat.
Normalement après cette étape, on peut ouvrir les fichiers, et visualiser les graphes.

III- le test de l’outil MRTG et la corrélation des logs :

1-test de MRTG :
Cette partie consiste à étudier le comportement de notre réseau local en visualisant les
graphes avec l’outil MRTG. Lors de la mise en place de l’outil sous Windows, nous n’avons
pas pu terminer la dernière partie de la configuration à cause d’un problème technique, alors
malheureusement, nous ne pouvons pas tester la partie dont laquelle le système Windows est
l’administrateur.

1-test sous Ubuntu :


Après la mise en place de la solution MRTG sur le système Ubuntu, nous avons maintenant la
possibilité de visualiser les graphes qui traite le comportement de notre réseau local.

La page html générée par l’outil, comporte les graphes de chaque port dans le réseau créé,
l’image ci-dessous est une capture d’écran des graphes générés par notre superviseur MRTG.

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Dans la figure ci-dessus, on peut remarquer que l’outil MRTG maintenant a généré le trafic de
flux des deux machines de notre réseau, ainsi que des graphes qui représentent le
comportement de chaque port, il suffit donc cliquer sur le partie qui comporte les graphes du
port souhaité, et une page html s’affiche contient le trafic et les statistiques.

Dans la partie test nous avons envoyé un ensemble des fichiers, pour pouvoir étudier le
comportement des dispositifs du réseau.
En effet, l’affichage des statistiques de la bande passante est une fonction optionnelle,
pourtant, il est nécessaire de connaître les informations sur l’accès aux différents
équipements.

-comportement de la machine Ubuntu :


Nous commençons par la visualisation des graphes générés pour notre machine Ubuntu

Les statistiques sont les suivantes :

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Le flux entrant maximal est de 14.1MB/S avec une valeur moyenne de 145.9KB/S. et un
courant de 144.0 B/S.
Le flux sortant maximal est de 14.1 MB/S, avec une valeur moyenne de 143.2 KB/S. et un
courant de 89.0 B/S.

Dans cette figure on remarque que la charge moyenne se calcule chaque 5 min au cours de
toute la journée de façon quotidienne. Il existe deux courbe dans le graphe qui indiquent les
flux entrant et sortant tel que :
Le vert : le flux entrant
Le bleu : le flux sortant

Dans cette figure on remarque que la charge moyenne se calcule chaque 30 min au cours de la
semaine pour la première partie et au cours de chaque mois pour la deuxième ce qui définit le
comportement de flux qui sort et qui entre dans un intervalle de temps.
Les statistiques sont les suivantes :
-pour la semaine :
Le flux entrant maximal est de 4772.7 KB/S avec une valeur moyenne de 52.2 KB/S. et un
courant de 182.0 B/S.
Le flux sortant maximal est de 4772.2 B/S, avec une valeur moyenne de 50.8 KB/S. et un
courant de 70.0 B/S.
-pour le mois :
Le flux entrant maximal est de 2509.2 KB/S avec une valeur moyenne de 52.2 KB/S. et un
courant de 241.0 B/S.
Le flux sortant maximal est de 2385.6 KB/S, avec une valeur moyenne de 51.4 KB/S. et un
courant de 17.0 B/S.

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On peut aussi suivre le trafic réseau annuellement.

Cette capture d’écran représente le trafic de flux entrant et de flux sortant dans un intervalle
de temps d’un an.
Les statistiques sont les suivantes :
Le flux entrant maximal est de 100.5 KB/S avec une valeur moyenne de 21.0 KB/S. et un
courant de 594.0 B/S.
Le flux sortant maximal est de 99.5 KB/S, avec une valeur moyenne de 20.1 KB/S. . et un
courant de 51.0 B/S.

-comportement de la machine Windows :


On se place maintenant dans la partie qui consiste le trafic des flux de la machine Windows,
et on visualise le graphe quotidien, hebdomadaire et durant un mois de cet équipement.

Dans cette figure on remarque que la charge moyenne se calcule chaque 5 min au cours de
toute la journée de façon quotidienne. Il existe deux courbes dans le graphe qui indiquent les
flux entrant et sortant.
Les statistiques sont les suivantes :
Le flux entrant maximal est de 40.2 KB/S avec une valeur moyenne de 4311.0B/S. et un
courant de 279.0 B/S.
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Le flux sortant maximal est de 6359.0 B/S, avec une valeur moyenne de 987.0 B/S. et un
courant de 205.0 B/S.

Ce sont les graphes qui traitent le comportement de flux dans un intervalle d’une semaine et
d’un mois, à partir des courbes on peut dégager les statistiques suivantes :
Pour la semaine :
Le flux entrant maximal est de 15.0 KB/S avec une valeur moyenne de 5200.0B/S. et un
courant de 2468.0 B/S.
Le flux sortant maximal est de 2231.0 B/S, avec une valeur moyenne de 1156.0 B/S. et un
courant de 794.0 B/S.
Pour le mois :
Le flux entrant maximal est de 5860.0 B/S avec une valeur moyenne de 5860.0B/S. et un
courant de 5860.0.0 B/S.
Le flux sortant maximal est de 980.0 B/S, avec une valeur moyenne de 980.0B/S. et un
courant de 980.0 B/S.

2- journal MRTG et apache2 :


Cette partie consiste à lire le journal de MRTG et apache2 sous Ubuntu.
Nous commençons par le journal apache2 qui se trouve dans « /var/log/apache2 », ce dernier
contient le journal d’erreur qui identifie les erreurs en relation avec MRTG par exemple.
Il contient aussi un journal access.log qui contient les logs de serveur http apache2 utilisé pour
la visualisation des graphes.
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Dans notre cas, on a accéder au répertoire « /var/log/apache2 », et visualisé la partie reliée
avec MRTG dans le fichier journal « access.log.1 ».
On a pu visualiser l’ensemble des opérations exercées dans le serveur http apahe2 qui ont une
relation avec MRTG.
Par exemple : l’accès à la page qui consiste la visualisation des graphes de la machine
Ubuntu.

On peut de même façon accéder au journal de MRTG « mrtg.log », en passant par le chemin
« /var/log/mrtg/ ».
On obtient don le journal suivant :

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L’image ci-dessus représente un extrait de journal mrtg, qui contient une partie de l’historique
des événements en relation avec MRTG.

-Conclusion :
Dans ce chapitre, on a traité la partie de l’étude technique en relation avec la mise en place de
l’outil MRTG sous Ubuntu et sous Windows, puis la partie de test de l’efficacité de la
solution en supervisant notre réseau local, et en fin on a terminé par une lecture de l’historique
des événements en relation avec MRTG à l’aide des fichiers journaux.

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Conclusion Générale :

L'objectif de notre projet était de permettre à l'administrateur de bien superviser le


comportement de trafic, ainsi que les équipements de réseau supervisé. En effet une solution
de la supervision qui permet le suivi de comportement de parc informatique en générant des
graphes, facilite la tâche de l'administrateur réseau.

Plus le nombre des équipements est important, plus les tâches de l'administration deviennent
plus compliquées jusqu'au point où il n'arrive pas à les assurer convenablement, Ce qui
engendre une perte au niveau de temps et un encombrement au niveau de travail.

Notre travail consistait à mettre en place un outil de monitoring pour les réseaux hétérogènes.
Dans un premier lieu, nous avons pu étudier le réseau hétérogène constitué de deux machines
dont les systèmes d'exploitation sont différents (Windows/Ubuntu), afin de dégager leurs
besoins, et fixer la solution retenue après avoir réalisé une étude comparative entre un
ensemble des outils existent sur le marché.

Dans la partie de la réalisation, nous avons mis en place l'outil MRTG, et le configurer pour
les deux machines de réseau.
Et pour la dernière partie nous avons testé le fonctionnement de l'outil, en générant des
graphes pour nos équipements.

Cette étude nous a permet de superviser notre réseau hétérogène, en traitant le comportement
de ses équipements quotidiennement, hebdomadairement, au cours de chaque mois ou bien
chaque année, à l'aide des graphes.
Alors nous proposons l'amélioration de ce projet par :
 la configuration d'un système d'alerte par des notifications SMS pour bien gérer le
réseau local.
 la supervision des bases de données du réseau, en agissant sur le traitement des
données transmis entre les équipements

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