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Durant mon enfance, il y a donc quarante ans, on voyait déjà des images horribles d’enfants

décharnés en Ethiopie, c’est un souvenir qui me déchire encore aujourd’hui. Mais que voyons-nous
encore aujourd’hui ? Les mêmes images au Yémen !

Nous avons bonne conscience parce que c’est loin et qu’on se sent fatalement impuissants, nous,
face à cela. Et pourtant, nous sommes coupables ! Moi, tout autant que vous ! Et mon cœur pleure
aujourd’hui, car je prends la mesure de cette culpabilité réelle.

En Afrique de façon assez évidente car médiatisée depuis toujours, c’est l’horreur, et on est loin
d’avoir tout vu car beaucoup d’horreurs nous sont cachées et inconnues. Le Yémen, mais aussi le
Soudan, la Somalie, et d’autres encore, sont presque dans la même situation. Mais c’est oublier bien
d’autres régions du monde.

Il y a les conséquences des guerres, mais aussi celles de l’exploitation et du pillage sans nom des
ressources de ces pays. Quand ils ne sont pas massacrés ou encouragés à le faire eux-mêmes entre
eux, ils sont soumis à l’esclavage. Alors, tout ça est terrible, mais ce qui me semble le plus terrible,
c’est que nous le savons et que nous l’acceptons !

Tous, nous pensons ne rien pouvoir y changer. Nous sommes indignés, mais juste le temps d’une
pensée, avant de retomber dans une inconscience totale, et de nous précipiter dans les zones
commerciales pour profiter des produits issus de cette ignominie mondiale.

Et de fait, on se précipite sur ces mêmes produits, que de pauvres africains, chinois, indiens, et
autres, travaillent de leurs mains, car ces produits finis (ou non) sont bons-marchés. Pour cause, ceux
qui les font sont des esclaves que l’on ne paye pas ! En achetant ces produits usinés ou
confectionnés, cousus, à la main, venant de ces pays sous-développés comme on dit, nous sommes
directement coupable d’esclavagisme ! Ces pays, faut-il rappeler que s’ils sont sous-développés, c’est
parce qu’on a d’abord rompu leur équilibre naturel, mais qu’ensuite, et encore aujourd’hui, on leur
vole purement et simplement leurs ressources. Comment accepter que ces pays soient pauvres alors
que leurs habitants sont sur les terres les plus riches du monde !?

Si par ailleurs, eux, ces petites-mains, des femmes et des enfants souvent, ne sont pas décemment
ou réellement payés pour ce travail, nous payons ces produits. Mais que payons-nous alors ? De
toute évidence, Les transports, le stockage, les taxes, et…Les profits !!! Mais au profit de qui ???

Ce qu’on nomme une économie de marché devrait rendre heureux tout le monde, et en premier le
producteur du produit en question, qui devrait vivre de ce qu’il construit et vend. Mais non. Dans le
systèmes que nous vivons aujourd’hui, à cause de la délocalisation et notamment de la
mondialisation, le producteur crève de misère, le petit commerçant galère, et l’acheteur galère tout
autant. Le mot « économie » a disparu. Seuls les mots « ignoble » et « profits », qui s’accordent très
bien, sont véritables aujourd’hui. Nous acceptons cela, puisque nous permettons que ça se
maintienne !

Ainsi, nous acceptons de porter des vêtements et chaussures confectionnés par des femmes et petits
enfants asiatiques, nous acceptons de manger des fruits et légumes (hors saison) cultivés en Espagne
(ou Amérique latine) dans des serres immondes, par des esclaves immigrés et exploités, sous-payés,
qui vivent dans des conditions ignobles. Nous portons des bijoux dont l’or et autres métaux sont
issus de mines ou meurent des enfants, des diamants qui engendrent des trafics invraisemblables, et
des tueries sans noms. Toute notre technologie moderne trouve sa source dans la misère et
l’exploitation des êtres humains. Nous ne nous posons même plus la question ! Nous mangeons du
chocolat, dont nous ne pouvons même pas imaginer nous passer, alors que ses fèves de cacao sont le

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fruit d’un esclavagisme sans nom d’enfants qui sont enlevés et placés en camps de travail au Mali, et
Guinée, en côte d’ivoire, au Burkina Faso. Et c’est sans compter sur l’huile de palme qui, pour son
exploitation, tue des milliers d’espèces vivantes et finalement, la planète elle-même, donc nous !

Si on fait le compte, toute notre économie, tout ce que nous consommons, et par ailleurs croyons
essentiel, est basé sur l’esclavagisme de nos semblables et la destruction de la vie. Mais on s’en fout !
Parce que ces semblables sont noirs, jaunes, étrangers, très loin. On est contre le racisme ? Nous
trouvons ça ignobles ? Eh bien on se comportez comme tels pourtant ! Inconsciemment, et c’est bien
le drame, nous sommes tous des racistes impénitents, car nous consommons la misère du monde, et
particulièrement des étrangers « non-blancs ». La suprématie blanche est loin d’appartenir au passé !

La consommation ignoble que nous pratiquons ne s’arrête pas à l’alimentaire. Toute notre
technologie est aujourd’hui tributaire de matériaux et de terres rares. Le lithium, et autres éléments
du tableau de Mendeleïev, sont essentiels à la confection de nos smartphones, ordinateurs, et autres
technologies modernes. Et comme si ça ne suffisait pas, le principe d’obsolescence programmée,
force plus encore à défigurer la terre est ses habitants.

En bref, quand on se lève le matin, en s’habillant, et puis en déjeunant, chacun de nous profite du
travail de 500 esclaves. Nous sommes donc des pharaons, tous ! Nous européens et occidentaux,
nous sommes d’ignobles pharaons, alors même que nous sommes aujourd’hui tous, nous-mêmes, en
péril.

Ce constat se veut incomplet, car tout ce que nous portons et consommons c’est du pétrole. Car
avant d’arriver sur notre assiette ou sur notre dos, ces produits, s’il ne sont pas composés eux-
mêmes de pétrole, sont tellement transformés, véhiculés, transportés, qu’ils ne sont plus QUE du
pétrole. Nous ne consommons pas un produit fini uniquement, nous consommons du pétrole. La
valeur réelle des produits que nous consommons, c’est 90 % de carburant fossile.

Si une fraise que nous dégustons sur une tarte en hiver n’est pas du pétrole, c’est pourtant bien
celui-ci, et d’autres combustibles fossiles, qui permettent qu’elle existe, et que donc, NOUS
consommons ! Même en Espagne, il faut chauffer les serres. Il faut des machines pour pulvériser, et
des esclaves humains pour entretenir et cultiver. Il faut ensuite du pétrole pour les plastics qui les
couvrent et emballent, et puis pour le transport vers les stocks. La fraise emballée commence
seulement alors son voyage hyper consommateur de pétrole. Bateaux, camions, camionnettes se
suivent et s’enchaînent jusqu’à d’autres dépôts et d’autres encore, jusqu’à finalement, leur arrivée
sur un étale de grand magasin. Une machine est un esclave énergétique. Ainsi, esclaves humains et
énergétiques se cumulent pour nous fournir ce que nous ne devrions pas avoir hors saison.

Sans le pétrole, le charbon et le gaz, nos étalages de magasin seraient vides ! Nous serions obligés de
retourner à nos vergers saisonniers et jardins individuels ou corporatifs et régionaux ! Sans ces
énergies fossiles, nous ne trouvons plus de quoi manger, ni même nous habiller. Sans compter que
sans elles, nous ne pouvons plus non plus travailler, puisque tous nos métiers, quels qu’ils soient,
dépendent de machines, ou de produits issus de ce système énergétique. Quand bien même ils ne
dépendent pas de nos déplacements en voiture, forcés aujourd’hui pour travailler. Ainsi, notre mode
de vie ne tient qu’à un seul élément, les ressources fossiles et les terres rares.

Sans ces énergies, il nous faudrait chacun cinq cents esclaves humains pour continuer à vivre de cette
façon. Si 450 (ou plus) de ces esclaves sont des machines, certains sont encore réellement humains,
sans compter que ceux qui pilotent ces machines en sont eux-mêmes, car surexploités, et que même
au bout de la chaîne, ceux qui contribuent à la vente finale de ces produits sont esclaves du système
et également sous-payés. Vous, Nous !

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C’est alors que nous sommes deux fois coupables ! Coupables d’accepter que ces cinquante esclaves
de la chaîne doivent exister pour que nous recevions ces produits. Dont les premiers sont des
esclaves au sens propre ! Mais nous sommes coupables tout autant de penser que les 450 autres, les
machines qui fonctionnent aux énergies fossiles, sont une bonne chose. Car ces machines, c’est la
planète qu’elles épuisent !

Nous avons tous le réflexe de dire que c’est la faute au profit que font les ignobles élites qui nous
dirigent et se jouent de nous. Mais nous sommes tout autant coupables. Si nous ne consommions
pas ces produits, si nous n’étions pas au bout de la chaîne, les élites elle-même disparaitraient !

Puisque le produit issus de l’ignoble est consommé, l’ignoble comme le produit est toujours plus
remis en œuvre ! C’est une chaîne sans fin dont nous somme la clé. Nous, et personne d’autre ! Nous
collectivement, et donc obligatoirement individuellement pour commencer !

Si donc nous vivons tous de cinq cents esclaves énergétiques, ce ne serait peut-être pas un problème
si tout le monde était dans le cas, et de façon égale, et sans la nécessité encore réelle d’esclaves
humains. Mais c’est loin d’être le cas. Les machines ne remplacent pas encore l’homme
complètement.

Il y a pire, car c’est également loin d’être durable ! Pour maintenir notre mode de vie, non seulement
des peuples entiers meurent, esclaves ou massacrés pour le pillage et la propriété de leurs
ressources légitimes, mais il faut ajouter à cela que la planète meurt également, hyper rapidement
aujourd’hui, et nous-mêmes ne vivons plus bien. Bientôt, nous n’aurons nous-même plus les moyens
de nous payer nos cinq cents esclaves. Notre pouvoir d’achat baisse gravement, les écarts se
creusent, et nous sommes nous-même devenus esclaves. Ceci sans compter que la pollution nous
tue, que le stresse nous étouffe, et que d’innombrables nouvelles maladies incurables font leur
apparition.

Quoi qu’il arrive, et de quelque manière que ce soit, tout va changer, rapidement, et maintenant. Ce
ne sont ni les manifestations ou futures révolutions (inévitables aussi), ni l’ignominie de nos élites et
pouvoirs, ni les migrants ou les extrémistes qui vont faire changer les choses. C’est la planète qui vas
nous répondre violemment !

Sans le vouloir, sans même en avoir conscience pour certains, parce que nous sommes d’ignobles
crétins, nous servons notre disparition programmée de longue date. La disparition de l’homme libre,
ça c’est fait depuis longtemps, mais la disparition des bonnes conditions de vie sur la planète, ça c’est
pour bientôt si on ne fait rien maintenant. Mais nous ne verrons pas la disparition de cette planète,
car elle aura anéanti l’homme pour ne pas perdre la partie. Et le processus est en cours. Bien avant
d’avoir provoqué un réchauffement significatif pour la planète elle-même, le réchauffement
climatique annoncé, et déjà inévitable de deux degrés va bouleverser le monde humain.

Les deux degrés déjà annoncés sont inévitables aujourd’hui, et ils vont rapidement grimper à trois et
quatre, car les premiers accélèrent le réchauffement. Mais deux degrés dans quinze ans suffiront à
bouleverser la répartition des hommes sur la planète. Les migrations de population dues aux guerres
sont déjà là, et déjà ingérables, mais les migrations dues au climat engendreront sans cesse de plus
en plus de guerres, et le cercle vicieux est lancé ! L’homme va s’autodétruire ! Ne croyez pas que
c’est de la prédiction apocalyptique, c’est une réalité géopolitique actuelle et démontrée !

Alors que pour éviter d’arriver à deux degrés de plus on aurait dû diminuer nos émissions carbones
de trois pour cent chaque année, depuis sept ou huit ans, le constat aujourd’hui en France par
exemple, est que nous les augmentons chaque année de trois pour cent. Bref, non seulement on ne

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fait rien pour le climat, mais on continue à faire le contraire de ce qui doit être fait. Les deux degrés,
c’est définitivement inscrit dans notre avenir.

On et tellement entretenus dans le « crétinisme », que le soucis aujourd’hui, c’est le prix de


l’essence, et les soldes de janvier qui arrivent ! On va aller manifester, et ça va mal tourner, pour
garder le droit de continuer, pour garder notre statut de petit pharaon. On va s’en prendre aux
pharaon du haut de l’échelle, en leur mettant tout sur le dos, et c’est légitime, ils se marrent bien
eux ! Ils n’ont pas cinq cents esclaves eux, ils en ont sept milliards ! Ils sont nos nouveaux dieux, et
nous sommes légitimement en colère contre eux, parce qu’ils ne nous laissent plus que des miettes.

Nous auront été de petits pharaons durant une trentaine d’année. Une échelle ridicule au vu de
l’histoire de l’humanité. Mais ces trente années glorieuses vont nous ramener au néolithique !

Il faut donc réfléchir à contre sens. Depuis quatre mille ans on donne notre liberté et notre pouvoir à
des chefs toujours plus puissants. Aujourd’hui, ils ne sont plus puissants, ils sont « tout-puissants ».

Les chefs dont je parle ne sont même plus ceux qu’on croit ou qu’on voit. Non, ce sont devenus eux
aussi des dieux invisibles. Nos chefs d’états et politicards de merde ne sont que des marionnettes du
vrai pouvoir, l’argent.

Si on réfléchit un peu, on devrait se rendre compte qu’on travaille encore, et toujours, si pas plus. Et
pourtant, nous avons le savoir et avons créé toutes les machines dont nous avons besoin pour nous
faciliter la vie et diminuer le travail de tous. Mais la réalité, ce n’est pas ça. Ce qu’on voit, c’est que
nous travaillons toujours autant, et que si effectivement, beaucoup vivent plus confortablement qu’il
y a deux cents ans, les machines n’ont pas libéré l’homme du travail et de l’esclavage. Pourquoi ???

Les machines servent le profit, et pas l’homme. Leur arrivée à créé de nouveau besoins, de l’inutile
en vérité. Leur toute puissance à servit l’élévation de certains, et de bien peu finalement. En fin de
compte, la mécanisation du monde n’a aucunement changé le bien-être de ses habitants. Au
contraire, elle en a fait des crétins inadapté à leur milieu naturel de vie. Ainsi inadapté, on croit ne
plus avoir besoin de notre milieu naturel, et on le délaisse, mieux, aujourd’hui, on le tue !

Nous voila donc dans un monde où le milieu naturel oublié, nous nous agglutinons dans des villes. On
pourrait y voir comme des fourmilières, organisées, et productives, en équilibre. Mais loin de là !
Personne ne produit la vie et les conditions qui l’engendrent et la préserve dans une ville. Mais mieux
encore, dans les campagnes tout autant, nous vivons comme en ville. Tous ou presque nous
déplaçons pour aller y travailler. Même nos villages fonctionnent comme les villes.

La question ici posée, c’est que produisons-nous encore et qui produit la vie ? A peine deux pour cent
de la population aujourd’hui produit la vie, les agriculteurs. Tous les autres sont des parasites ! Tous
nous nous nourrissons du travail réel des agriculteurs. Bien entendu, pour ce faire, nous « rendons »
des services. Nous échangeons des services pour « manger » la production des agriculteurs.

La vérité, c’est que tous ces services ont dû être inventés, et sont parfaitement inutiles. Les
commerces, les administrations, la police et les armées, les droits et lois, l’enseignement même, et
les services en tout genre, n’auraient aucune utilité si nos petits villages étaient encore entourés de
vergers, de petites cultures, de petits pâturages et de forêts foisonnantes de vie.

La ville, depuis plus de deux mille ans, est le cancer du monde des hommes et du monde en général !

Nos politiques d’état et nos dirigeants mondiaux, toutes organisations comprises, ne changeront plus
rien et ne peuvent que nous conduire invariablement au chaos. Pour être honnêtes, efficientes, et

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servir le peuple, et finalement, la vie, nos chefs, rois, ministres, dictateurs ou non, devraient travailler
à leur disparition pure et simple ! Comprenez qu’ils ne le feront jamais !

En conséquence, si ces élites « travaillent » toujours en se riant bien de nous et en nous saignant
toujours plus, ce n’est pas pour se tirer une balle dans le pied, mais pour nous faire disparaître nous !
L’arrivée de l’intelligence artificielle et de l’ordinateur quantique, et non plus binaire, signe notre
arrêt de mort. Ce que nous attendions des machines, eux-seuls espèrent en tirer avantage. Nous
seront bientôt des esclaves inutiles. Et comme la terre s’épuise, il est temps de nous réduire à néant.
Le vrai programme des élites, c’est ça, et c’est parti ! Notre élimination par nous-même est
aujourd’hui engagée !

Je sais que tous vous croyez encore en l’homme. Il serait temps de croire à nouveau en Dieu, au seul
vrai, car sans son intervention, nous sommes tous mort ! Les élites ignobles font tout pour nous
dresser les uns contre les autres. Les manifestations d’aujourd’hui sont les conséquences de leurs
actes, et l’initiation de révoltes qui vont grandir encore et encore, s’en suivre de révolutions et de
guerres civiles, et invariablement d’effondrements de sociétés entières.

C’est aujourd’hui que ça se passe, parce que tant que nous étions encore (et nouvellement) de petits
pharaons énergétiques, nous pouvions nous permettre de croire que tout allait bien ou que ça allait
évoluer pour tous. C’était sans compter que si un peuple consomme quatre planètes par ans, il faut
que d’autres peuples meurent !

Mais nous sommes arrivés au sommet de l’exponentielle ! Car oui, une exponentielle, au même titre
que la croissance infinie, ne peut qu’avoir un sommet dans un monde fini. Le point de rupture à été
atteint en 2008 ! Et on nous a fait croire que c’était juste une ingérence financière. C’était la sonnette
d’alarme ! Mais les élites qui rapportent tout au profit ont éteint l’incendie, et l’alarme par la même
occasion, à coup de création de fric, et de dettes, encore en encore, alors que c’était déjà l’outil du
problème. Ainsi, on règle ce qu’on réduit à des problèmes de fric par du fric. Ce qu’on ne nous avait
pas dit, à nous les gueux, c’est que ce fric, il n’a plus aucune valeur ! Cette économie et cette
croissance dont on nous parle tout le temps, c’est du vent. Elle ne correspond plus à aucune valeur
réelle. On n’a donc pas éteint un incendie avec une valeur physique, je dirais de l’eau pour l’exemple,
mais avec du vent, ce qui, toujours dans mon exemple ici, revient à souffler sur le feu pour l’attiser.

On n’a pas réglé la crise de 2008, on l’a mis sous cloche pour que personne ne voit rien et ne
comprenne rien, et on a soufflé dessus, encore et encore. Le foyer brûlant de 2008, il est aujourd’hui
vingt fois plus brûlant. Aucune cloche ne pourra plus le cacher. La terre va s’enflammer, et cette fois
au sens propre, car le fric qui nous permet d’être des parasites aujourd’hui n’a plus aucune valeur
réelle. Ce n’est plus qu’une illusion, un mensonge, une tricherie planétaire. Pour nous nourrir, d’ici
peu et lors de la prochaine crise, il nous restera les choix suivants : Voler, tuer, conquérir ce qui ne
nous appartient pas. Parce que vous ne produisez rien et n’en n’êtes plus capables, vous ne pourrez
plus que prendre. Si vous en êtes en ville, plus encore qu’ailleurs. Seuls ceux qui ont un jardin ou des
terres pourront s’organiser pour créer ce dont ils ont besoin. Et s’ils sont près des villes, ils prendront
rapidement sur la gueule ceux qui ont compris que les ressources sont en dehors de celles-ci.

La crise qui se prépare est l’effondrement économique. Et ça a commencé. C’est la raison pour
laquelle les états augmentent les taxes, soi-disant pour notre bien ou notre sécurité. Mensonge !
Alors après, les scénarios possibles sont multiples. Est-ce un nouveau crack boursier qui va engendrer
le tout ? Dans ce cas, le vol des comptes en banques est déjà programmé, et le « banque-run » alors
inévitable fera sortir les gens dans la rue. Ce sera le début du chaos. Les destructions, vols et
agression en seront la suite logique et presque légitime. Pas de fric, ok, on mange quoi ?

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Mais avant que cet effondrement économique soit effectif, c’est un effondrement social qui pourrait
bien prendre l’initiative. Les peuples que nous maltraitons inconsciemment en consommant trois
planètes et en foutant le bordel chez eux pour nos propres ressources, ils sont à nos portes, et en
train, aujourd’hui, de nous envahir. Alors tout immigrés et réfugiés politiques qu’ils soient, tous
ayant-droit à la vie et au secours qu’ils soient, c’est bien nous envahir qu’ils sont en train de faire. Et
ceux qui négligent ou dédramatisent ce fait sont soit des incultes, soit des menteurs et
manipulateurs. Ce n’est pas gérable, et l’histoire l’a prouvé à maintes reprises ! Sur ce sujet, on peut
débattre autant qu’on veut, qu’elle soit forcée ou non, légitime ou non, humanitaire ou non, une
invasion reste ce qu’elle est, et engendre toujours la même chose, la guerre.

Ces peuples qui arrivent chez nous pour réellement survivre et fuir la guerre, peut-on vraiment croire
qu’on va les intégrer ? Mais JAMAIS ! Ils ne sont pas comparables à des italiens ou des polonais qui
anciennement sont venu travailler dans nos mines et nos industries. A eux, on donnait du travail et
une maison, même si déjà c’était une exploitation dégueulasse. Eux, en petits nombres, se sont
intégrés, sur une cinquantaine d’année. Mais ce qui nous arrive maintenant, ce n’est pas une force
de travail, mais une force de guerre.

Les migrants d’aujourd’hui sont informés, eux aussi ! Ils savent que nous sommes la cause de tous
leurs malheurs. Ils arrivent sur nos côtes avec derrière eux de telles souffrances, que c’est la haine
qui les portent, et légitimement. Et pour bien entretenir ça, on les accueille comme de la merde, on
les parque comme des bestiaux, et même si on leur donne de quoi vivre ou survivre, on leur enlève
tous les rêves auxquels certains naïfs croyaient encore.

Les accueillir n’est pas la solution ! Oui, les accueillir pour les renourrir, les soigner, les sauver de la
mer aussi, certainement. Mais les intégrer, non ! Nous devons cesser de créer et entretenir les raison
qui les font fuir de chez eux ! Nous devons les renvoyer en forme chez eux, et si nécessaire, leur
donner les armes dont ils ont besoin pour récupérer leurs droits. Mais que ce passe-t-il ? Ils trouvent
des armes ici, pour bientôt prendre leurs partie du gâteau chez nous ! Et puisque notre gâteau est
fait en grande partie des ressources volées chez eux, ils sont finalement légitimes ! Des armées
entières sont en train de débarquer, et nous n’y voyons rien !

Qu’on ne m’oppose pas l’argument selon lequel ce sont des pauvres familles qui viennent chercher
du secours ! C’est faux ! Quatre-vingts pour cent des migrants sont des hommes seuls, de vingt à
trente cinq ans. La pleine force de l’âge de la révolte et des guerriers. Seuls les médias officiels nous
font croire encore que des familles et des femmes et enfants débarquent. Il y en a, et ils sont
terriblement malheureux et en souffrance, mais ils sont largement minoritaires.

La suite de leur histoire, et le début de notre descente aux enfers bien méritée, c’est que les zones de
non-droit de nos villes vont les accueillir, parce qu’il n’y a que là qu’ils seront invités. Déjà existantes
et ingérables, c’est alors qu’elles recrutent et grossissent leurs rangs. Les cités des villes, ou ghettos
d’immigrés de plusieurs générations, sont de vraies zones de non-droit aujourd’hui. La police n’ose
plus y entrer, et pour cause, ce serait suicidaire. Les habitants de ces endroits qui se multiplient et
grossissent sont organisés et armés jusqu’aux dents. Négligés et bafoués de plusieurs générations, ils
sont le terreau de la haine, et on leur donne aujourd’hui des effectifs, ils recrutent.

Je le répète, c’est légitime ! Ils n’ont plus nulle part où aller, ni même les moyens d’y aller tout court.
Ils doivent vivre, et le seul moyen qu’on leur a laissé pour y arriver, c’est la haine de leurs pays
d’accueil. D’accueil, mon cul, parce qu’ils sont arrivés d’abord pour un rêve naïf et pour travailler, ce
qui fut immédiatement de l’exploitation honteuse, et on ne leur a laissé que cela, du rêve, et du
désespoir, survivre, rien de plus, à quelques exceptions près.

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Ne vous y trompez pas, c’est de la chair à canon qui est en train de débarquer, car les commandants
des forces armées ennemies, ils sont déjà dans nos villes. Ils sont déjà armés, ils sont déjà chefs de
groupes armés et de mafia locales plus ou moins étendues. Les rangs qui faisaient face aux CRS, ce
seront bientôt des armées qui feront face au peuple, nous ! Nous avons brûlé leurs terres, ils vont
vouloir prendre la nôtre.

Remarquez qu’en étant à peine dix pour cent, ils ont déjà fait vaciller notre culture. Et c’est peu dire.
Car si aucune église ne survit longtemps chez eux, leurs mosquées et leur culture sont légions chez
nous. Si de cela on peut se foutre, car nous sommes devenus laïques dit-on, nous oublions que c’est
toute notre culture qui disparait en même temps. Et ça, c’est fait ! Ils ont déjà gagné la moitié du
combat !

Oui, nous sommes perdus pour moitié déjà, car un peuple sans identité culturelle est un peuple voué
à disparaitre ! Sous couvert de bons sentiments et de tolérance, nous disparaissons !

Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Nos vrais ennemis, ce ne sont pas eux.
Même si ce sont eux qui se préparent à nous massacrer, nous, européens naïf, bisounours crétins,
nos ennemis sont ailleurs, et c’est d’eux que nous attendons encore des solutions.

Notre ennemi, c’est notre mode de vie ! Ceux qui croient pouvoir le préserver et restent encore dans
les villes vont bientôt le payer de leur vie. Un génocide mondial se prépare, et c’est celui de la race
blanche. Cette ignoble race qui s’est permis de voler la terre à l’humanité. Aujourd’hui, elle va se
prendre l’humanité déshumanisée sur la gueule, et c’est mérité !

Le problème, c’est que personne ne sera gagnant. L’embrasement du monde va réduire l’humanité à
quelques survivants. Qui ? Ceux qui auront compris AVANT que ça commence, et qui auront pris les
devants.

Tous les voyants sont au rouge et personne n’y croit. Certains ne sont même pas conscient de ce qui
se passe. On croit encore que c’est la faute du gouvernement ou des politique. On croit qu’en les
changeant ou même pour certains extrémistes en les tuant, on redressera la barre. Il est trop tard !

Pour en sortir, et il faut le faire rapidement, il suffit de ne plus nourrir la bête ! Cessons de
consommer, produisons nos besoins nous-même et pour nous-mêmes, en petites communautés. Il
faut revenir à la terre, délaisser l’argent, cesser de servir le système, et accepter ses responsabilités.

Impossible me diront beaucoup ! Et de fait, c’est impossible, à presque huit milliards d’habitants de
tous cultiver ses salades et élever ses quelques chèvres. Eh bien c’est parfait ! C’est donc ce
« beaucoup » qui va s’entretuer dans et autour des villes, pendant que peu, partiront s’organiser et
préparer leur avenir dans des campagnes encore accessibles.

Ce « beaucoup », c’est peut-être six milliards d’êtres humains. Plus de la moitié va mourir de la
guerre, civile d’abord, entre états rapidement après, suite aux effondrements inévitables qui en
découleront et s’enchaîneront. Tous ceux qui voudront se battre pour conserver leurs biens ou
défendre leur ville et faire valoir leur religion, ou persisteront à s’affronter se battront pour le
désespoir !

Rapidement, les villes et campagnes environnantes seront exsangues et ensanglantées. Sans


industries, sans pétrole, sans nourriture, tout le monde va crever dans la misère. On s’entretuera
pour du pétrole, de l’eau, du blé ou du riz. Ceux qui ne seront pas mort en combattant mourront de
Faim ou de maladie. Mais le pire arrive, car les fous qui sont à la tête des états vont alors rentrer en

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guerre pour piller les ressources des autres. La troisième guerre, la finale, car l’atome va tout régler
rapidement. Qui restera pour essayer de reconstruire ?

Ceux qui étaient prêts avant ! Ceux qui seront là où il est possible d’encore y échapper. Je ne vous
dirai pas où et comment, à vous de réfléchir et d’étudier la question, car seuls ceux qui comprennent
doivent survivre !

Dans ces conditions, les bons sentiments que beaucoup ont aujourd’hui pour les migrants vont
s’estomper rapidement. L’hypocrisie cessera. La réalité prendra le dessus, sauver ses proches, ses
enfants. On tuera pour ça ! Si vous en doutez, inspirez-vous de la science-fiction d’Hollywood qui va
bientôt prendre corps. Des séries comme the walking-dead illustrent parfaitement que le danger
n’est pas tellement l’ennemi, le zombie dans ce cas. L’ennemi, c’est le proche, c’est le voisin, le
groupe d’à côté, parfois la famille d’à côté. L’ennemi, c’est notre individualisme, c’est notre amour
pour le matériel, pour la possession.

Par ailleurs, je crois qu’on nous a tellement divisés aujourd’hui, que tous les groupes s’affronteront et
se rassembleront par communautés semblables. Les noirs contre les blancs, les musulmans contre les
chrétien et les juifs, les juifs contre tous encore. Les haines raciales et religieuses reviennent
aujourd’hui, on parle à nouveau de nationalisme. C’est légitime, car en écrasant des cultures, en les
bafouant, on ne peut que raviver la flamme qui les a créées.

Nos cultures sont anciennes. Pour les retrouver, il ne faut pas retourner plus loin qu’avant l’ère
industrielle, il y a deux cents ans. En Europe, depuis plus de mille ans, nous sommes des Celtes, et
puis des provinces romaines, des Francs ensuite mélangés de saxons et d’influences vikings. C’est de
leur culture que nous sommes faits, et de l’influence du christianisme que notre culture à émergé.
Elle est bien encrée, et ne date pas d’hier. L’Islam qui s’impose de plus en plus violemment chez nous
ne peut pas s’intégrer. En grandissant, il prépare la guerre, et est arrivé aujourd’hui à plus de quinze
pour cent de pratiquants dans nos pays, il fait vaciller nos bases. Il trouble le jeu. Il n’est pas un
ennemi en soi, il est un ennemi de fait, car il est un des outils qui vont nourrir les oppositions, attiser
les haines, engendrer les clans, construire les camps prêts à s’opposer, c’est déjà en cours.

Nous allons donc bientôt payer l’ignominie initiée par nos ancêtres. Nous, l’Europe, les blancs
européens, et quelques bronzés maths méditerranéens du nord, issus de mélanges engendrés par les
conquêtes de l’Islam il y 1500 ans. Nous, l’ancien empire romain, car il s’agit bien de lui. Nous, la bête
immonde, qui avons enfanté des états d’entrée génocidaires, tels l’Amérique et l’Australie. L’Europe
impériale qui n’a plus rien à offrir et qui ne fait plus que consommer. La mère Europe devenue
vassale de sa fille l’Amérique, ignoble conquérante qui domine le monde et veut dicter ses lois à
tous.

Les américains, les chinois et les russes sont prêts à faire la guerre, eux, et tout le moyen orient est
déjà en flamme et regorge de haine et d’esprit de vengeance. Ce qui n’est pas mieux car personne ne
gagnera cette fois. Mais nous, les européens, on est devenus tellement cons, qu’on n’a même plus
d’armée et plus aucun pouvoir fort et décideur, ni même de frontières. On n’a plus d’industries,
toutes expatriées pour le profit des élites, jamais pour le profit des employés. Et pour couronner le
tout, on n’a plus aucune arme à la maison. L’Europe est une cage à pigeons (au sens propre comme
figuré) qui roucoule au beau milieu d’une meute de loups.

Vous doutez de ce que je raconte ? Etudiez l’histoire, et transposez-là à notre échelle. Car l’échelle
aujourd’hui, ce n’est plus un pays ou un peuple, c’est le monde.

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Depuis une centaine d’année, nous regardons l’Afrique mourir, et pour la plupart, sans même
comprendre ni même essayer de savoir pourquoi. Nous légitimons par nos élections démocratiques
des actes de guerre dont nous nous désintéressons. En vérité, nous nous sommes désintéressés du
monde, tellement nous étions centrés sur nous-même, ne regardant que notre nombril. Nous, les
blancs, le haut du panier. L’Afrique, que nous pillons en toute conscience, puisque légitimant nos
pouvoirs, mais aussi bien d’autres pays, îles et continents. Nous nous moquons de porter comme
vêtements le travail d’esclaves de contrées lointaines, nous ne voulons pas savoir que le chocolat
vient de l’esclavage d’enfants (c’est prouvé !). On est tellement devenus inhumains qu’on s’émeut
plus du sort des chimpanzés à cause de l’huile de palme que de celui des yéménites massacrés par un
pays à qui on vient encore de vendre des armes et des avions de guerre.

Je pourrais continuer longtemps et citer des milliers de faits prouvés sur lesquels nous fermons les
yeux. Nous sommes ignobles parce que non seulement nous ne voulons pas savoir, mais nous ne
voulons pas changer non plus. Notre zone de confort acquise ne peut être un sujet de discussion.
C’est déjà en train de changer, forcé par la planète elle-même, parce que la croissance infinie
promise par nos politique, elle vient de s’arrêter net ! Les ressources viennent de passer le sommet
du graphique exponentiel, nous sommes sur la pente descendante.

La pente descendante, il va falloir la faire en chute libre… Parce que nous tombons ! Nous sommes
montés beaucoup trop haut, la descente va être ingérable et extrêmement rapide. Seuls ceux qui
vont ouvrir les yeux maintenant, en haut de la courbe (déjà passée), peuvent encore « construire »
leur parachute ou apprendre à voler !

Dans ce cas, savoir voler, c’est être cent pour cent autonome. Et autonome, c’est quoi ? C’est être
indépendant du système ! Là, quand on y réfléchit, on se dit : « Oups » !

Vivre sans le pétrole et ses dérivés. Tout est basé là-dessus, et les conséquences, on n’ose même pas
y penser. Le pétrole, c’est ce qui fournit nos magasins, nous chauffe, nous habille aussi. Que je sache,
plus personne ne s’habille de peaux de bêtes et de laines fraichement tissée quelque part au village.

Pourtant, tout notre système est basé sur une économie de marché, elle-même basée sur l’énergie.
Et l’énergie, en grande partie, c’est le pétrole. Il y a le gaz et le charbon, mais ils ne servent
généralement que la création d’électricité. Le nucléaire et les alternatives ne nourrissent pas nos
véhicules, les bateaux, les camions, et ne fonts pas nos produits synthétiques. Ce n’est pas pour rien
que toutes les guerres du monde tournent autour des champs pétrolifères et des accès à ceux-ci, les
zones clés de passages, ou stratégiques de défense.

Oups ! Si on veut survivre à ce qui vient, il nous faut partir créer notre zone autonome durable. Il ne
faut pas partir loin, restons dans nos pays respectifs, il faut juste quitter les villes, recréer des villages
entourés de jardins et de vergers, et élever quelques petits animaux. Ce n’est pas un retour en
arrière, nos connaissances nous permettront de vivre bien en avant de nos ancêtres. Mais nous
devons cesser de croire qu’on peut tirer notre subsistance du travail des autres et de l’énergie des
machines qui détruisent tout. Oublions les énergies fossiles, retravaillons la terre à l’échelle des
familles, réapprenons la vie, et l’entraide, le don de soi et le partage des compétences, et nous
seront prêts pour ce qui va arriver.

Ce que je vais dire est parfaitement dégueulasse, mais obligé. Nous qui allons engager cette
mouvance, nous seront les seuls qui auront une chance de survivre. Et heureusement, nous
survivrons parce que la plupart n’y croiront pas et s’entretueront dans les villes. De fait, si tout le
monde le fait, nous serions trop sur cette planète, et surtout en Europe où ce n’est plus possible.
Ainsi, que peut de monde croient cette version du futur est un bienfait pour l’avenir de ceux qui s’y

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préparent. Ceux qui continuent à croire en la politique, en l’homme et à ses lois, aux armées, aux
religions qui n’engendrent que des oppositions et séparent les peuples, et globalement, au systèmes
que l’homme mets en place depuis des centaines d’années, ils vont mourir ! Ni plus ni moins.

Je mentionne les religions dont les croyances et les dieux divisent, et c’est un fait, mais je ne renie
pas Dieu pour autant ! Un seul et unique. ET c’est simple, parce que toutes les religions ont le même
message de fond, et avertissent de la même finale. Les religions ne sont finalement que des versions
culturelles issues de peuples différents qui tous ont reçu le même message. L’apocalypse annoncée
partout et portant différents noms est présente dans toutes les religions, y compris les polythéistes
et les croyances animistes. Si un Dieu existe, il est forcément celui de tous ! Et s’il existe, le message
décrypté et toujours identique est le même pour tous et ne peut se réaliser que maintenant. Il est
intemporel en plus, déjà les grecs et les égyptiens, bien avant la bible et le coran ou la torah en
connaissaient l’histoire. L’histoire du déluge, elle est présente dans toutes les cultures et toutes les
époques !

C’est maintenant que tout est accompli ! C’est maintenant que les hommes ont épuisé la terre et
qu’il faut remettre les compteurs à zéro ! Jamais dans l’histoire l’homme n’est arrivé là où nous en
sommes aujourd’hui. Jamais l’homme n’a autant tué en masse ou été capable de détruire la terre en
une fois. C’est maintenant que l’homme est au sommet. Et c’est justement maintenant qu’il est
ignoble comme jamais, comme nous, parce qu’il ne croit plus qu’en lui, en rien, et se fout
complètement du sort de son prochain.

Dieu n’est pas le seul à nous avertir ! La science, les mathématiques et la physique, et même la
philosophie, portées parfois par quelques personnes qui osent révéler la réalité de leurs recherches,
démontrent toutes que tous les graphiques, de toutes les disciplines, sont arrivés au point de
rupture. Et en science, une rupture, ce n’est pas une descente progressive, c’est un effondrement !

Alors si vous ne croyez pas ou plus en Dieu, découvrez ce que dit la science ! Mais cherchez à
entendre ceux qui parlent vrai ! Parce que si vous attendez d’entendre la vérité dans les médias
mainstream (Tv, journaux d’opinion), jamais vous ne l’entendrez. Ces médias appartiennent à ceux
qui veulent la chute du monde pour se l’approprier à eux-seuls. Leurs journalistes sont muselés et
virés s’ils font du vrai journalisme. Alors eux aussi, ils survivent, en oubliant leur vocation. Si vous
voulez savoir, internet est votre seul outils, avec les médias libres et de petits moyens. Vous y
trouverez autant de faux que de vrai, il vous faudra développer une conscience du juste, mais c’est
aussi le travail des élites qui veulent notre mort, au sens propre, et pour ce faire, travaillent à nous
désinformer. Des « fakes-news », il y en a et ça fait partie de la propagande. Apprenez à voir et
comprendre, et vous pourrez faire le tri. Mais apprenez vite, parce que le temps presse, sinon, c’est
la rue, les armes et la mort, qui se chargeront de vous informer, mais il sera trop tard.

Par ailleurs, je l’ai dit, s’armer, s’entraîner à se battre, et aller au corps à corps dans les manifs ne
vous servira à rien. La seule chose à faire, c’est se retirer et déjà vivre sans eux, sans le système, sans
banque et sans argent. Ce faisant, on les touche au cœur, car c’est de nous qu’ils vivent, comme des
vampires vivent du sang de leurs victimes.

Que vous faut-il réellement ?

L’argent à été inventé pour permettre à ceux qui ne produisaient pas leurs ressources vitales
d’échanger de la nourriture contre un service. Ce service, c’était la protection des chefs de clan et
puis des rois, via leurs soldats. L’argent vient de la « solde » des soldats. Il ne vient de nulle part
ailleurs, jetez vos livres d’histoire, et écouter les vrais historiens et les anthropologues qui racontent
la vraie histoire des hommes. Le troc existait, pour échanger une valeur qu’on ne savait pas faire.

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Mais c’était un échange convivial. L’argent, lui il vient de ceux qui ne produisaient rien ! Ce fut le
début de la grosse merde qui à fait notre monde jusqu’à aujourd’hui.

Depuis la nuit des temps, l’homme sait très bien vivre en autarcie, en petits groupes rassemblant des
familles, lesquelles s’organisent pour travailler leurs terres et produire en petite communauté les
ressources nécessaires à tous. Dans ce système, il est faux de croire que les tribus avaient besoin de
chefs. Les chefs émergeaient s’il y avait confit entre tribus éloignées, mais entretemps, aucun
membre du village ne vivait des autres. Il y avait des chefs, des druides ou shamans, mais c’était un
conseil de sages, lesquels, choisis parmi les anciens, étaient nourris par leurs enfants, comme dans
toutes les autres familles. La force de l’âge travaillait la terre et engrangeait les ressources, les
anciens géraient la communauté, les conflits, et la jeunesse. Ils avaient pour mission de soigner et
d’enseigner, de conseiller et de guider.

Encore une fois, des chefs n’apparaissaient qu’en cas de conflit, ou en cas de nécessité vitale. Une
sécheresse pouvait pousser des tribus à se déplacer, alors, des conflits pouvaient naître. Il est facile
d’imaginer que quelques chefs, jeunes et victorieux alors, prirent goût au pouvoir. Ainsi naquit la
guerre, et l’argent qui devait la nourrir. Ainsi apparurent des conquérants, à des échelles de plus en
plus grandes. Et les hommes se laissèrent prendre au jeu. Les dieux faits hommes, la noblesse, les
château et les inégalités étaient nées, et toute notre histoire commençait.

Alors ? Avez-vous besoin encore de chefs de guerres ? Est-ce bien la guerre que vous voulez ? Vous
allez l’avoir, mais ce sera la dernière, et je ne m’y battrai pas.

La guerre, c’est l’histoire de notre monde. Depuis quatre mille ans, peut-être un peu plus, l’histoire
n’est que guerre et préparation de guerre. Retirez de l’équation le besoin de posséder, et de tout
temps, vous remettez les compteurs à zéro. Aujourd’hui, c’est toujours vrai. Oubliez vos « faux »
besoins matériels, quittez tout, oubliez l’argent et la propriété de qui que ce soit, et tout reviendra à
zéro. Ceux qui ne le font pas sont condamné, car tous les avoirs seront source de conflit et de
violence.

Il faudra se défendre quand même, probablement, car à un moment donné, les ressources vitales
seront rares et donc sujet à pillage et conflits. Mais loin des villes, dans les campagnes profondes et
un peu difficiles d’accès, protégés en communautés organisées, autonomes et préparées, on s’en
sortira. Sans véhicule et sans vivres, les gens qui se seront battu et épuisés dans les villes et autour,
ne pourront plus nous atteindre. Je suis prêt à parier que des arcs et des flèches de chasse nous
suffiront à repousser ces pilleurs déjà qualifiés de « Zombies ».

Tout ceci doit arriver, et maintenant. C’est forcé, parce que sans cela, c’est la planète qui devient
invivable et toute la vie qui disparait. Les deux degrés de plus sont promis. C’est prouvé. Alors c’est
quoi la suite ? Eh bien si on continue à vivre comme aujourd’hui, il ne nous reste pas dix ans avant
que tout s’écroule.

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