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CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE À TEMPS COMPLET

Entre la société Auchan Supermarché au capital variable, code APE 4711D ,dont le siège social est RUE DU
MARECHAL DE LATTRE, DE TASSIGNY, 59170 CROIX

Et MME NDIAYE NDEYE


Demeurant 81 RUE DES ORANGERS, , 33200 BORDEAUX
Date et lieu de naissance : 22/08/2001 DAKAR
N° de sécurité sociale : 201089934111457

Il est tout d'abord précisé :

Le versement des cotisations de Sécurité Sociale est effectué par la société Auchan Supermarché

à l'URSSAF de LILLE,

VRXVOHQƒ 595000042410409015

La déclaration préalable à l'embauche de MME NDIAYE NDEYE a été transmise le 01/06/2022 à l'URSSAF de
Aquitaine, auprès de laquelle MME NDIAYE NDEYE dispose d'un droit d'accès et de rectification pour les
informations nominatives le/la concernant.

Il est convenu ce qui suit :


'DWHG¶HPEDXFKHHWOLHXGHWUDYDLO
MME NDIAYE NDEYE, qui se déclare libre de tout engagement, est embauché(e) pour une durée déterminée, sous
réserve du résultat de la visite médicale d'embauche, à compter du 01/06/2022, dans l'établissement AUCHAN
SUPERMARCHE TALENCE - GAMBETTA, actuellement situé 0125 COURS GAMBETTA, 33400 TALENCE.

Fonctions
MME NDIAYE NDEYE exerce les fonctions de EQUIPIER DE COMMERCE, niveau 2A de la classification.
En sa qualité d’équipier(e) de commerce, MME NDIAYE NDEYE est amené(e) à effectuer, en fonction des
nécessités et des besoins organisationnels du magasin auquel il/elle est affecté(e), différentes missions relevant de
postes de travail différents. MME NDIAYE NDEYE peut ainsi être amené(e) à assurer ses missions en caisse et en
rayon.

Objet et terme du contrat



Ce contrat est conclu pour une durée déterminée à terme précis pour le motif suivant :
Remplacement de l’absence temporaire de MLE CAUBET VALERIE qui exerce les fonctions de EQUIPIER DE
COMMERCE.
Cette absence provisoire est due à : Maladie Professionnelle
Le contrat prendra fin le 31/07/2022.
Le cas échéant, et conformément à la règlementation en vigueur, il pourra être renouvelé deux fois dans des
conditions qui feront chacune l'objet d’un avenant distinct soumis à MME NDIAYE NDEYE, avant le terme fixé
initialement.

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L'engagement de MME NDIAYE NDEYE ne deviendra ferme qu'à l'expiration d'une période d'essai de 8 jours qui
prendra fin le 08/06/2022.
Pendant toute la durée de cette période, chaque partie pourra mettre fin au contrat sans indemnité d'aucune sorte. Si
la période d'essai prévue ci-dessus a une durée de 8 jours et plus et que la rupture est à l'initiative de l'entreprise,
celle-ci respectera le délai de prévenance prévu par la règlementation en vigueur (24 heures si le salarié a moins de 8
jours de présence dans l'entreprise et 48 heures s'il a 8 jours et plus de présence).

CDD Temps complet ± Remplacement absence ± Septembre 2015


Durée du travail
MME NDIAYE NDEYE est engagé(e) pour une durée hebdomadaire de travail effectif de 35 heures. A cette durée
s’ajoutent les 7 heures de la journée de solidarité qui doivent être réalisées chaque année
La répartition du temps de travail sera établie conformément aux accords d'entreprise réglementant l'organisation du
travail sur une base annualisée, avec recours à la modulation dans les conditions et limites fixées par les accords
d'entreprise (à titre indicatif, les limites de la modulation vont de 0 à 44 heures de travail effectif par semaine).
La présence aux inventaires est obligatoire.

Rémunération
Son salaire mensuel brut est fixé à 1727,52 euros, incluant les pauses rémunérées ; il est versé mensuellement.

Autres informations

- Convention collective applicable : Convention Collective Nationale du commerce de détail et de gros à


prédominance alimentaire du 12 juillet 2001. ;
- Chaque collaborateur bénéficie également des dispositions des accords d'entreprise de la Société Auchan
Supermarché cités dans la notice jointe en annexe. Ces textes peuvent être consultés auprès des Services du
Personnel.
- La retraite complémentaire obligatoire est gérée par AG2R 37 boulevard Brune 75014 PARIS.
- Le régime de prévoyance (longue maladie, invalidité, décès) et le régime de mutuelle (remboursements
complémentaires des frais de santé), sont gérés en application des accords d'entreprise par VIVINTER 82 rue
Villeneuve 92584 CLICHY Cedex.
- Les congés annuels correspondent à 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif ou considéré comme tel, dans
les conditions prévues par la loi.

Consignes particulières
- MME NDIAYE NDEYE s'engage à prendre connaissance et à se conformer aux dispositions du règlement
intérieur affiché dans l'établissement ainsi qu'aux consignes et directives de l'employeur.
- Il/Elle s'engage à faire connaître sans délai tout changement de situation le/la concernant.

Secret professionnel et devoir de loyauté :


Les méthodes et données commerciales (gammes, prix, conditions, …) et plus généralement les informations
économiques, ne doivent pas être diffusées en dehors de l’entreprise.
Cette obligation de secret professionnel et le devoir de loyauté demeureront même après la fin du présent contrat.

&XPXOG¶HPSORL
Si MME NDIAYE NDEYE, qui s'est déclaré(e) libre de tout engagement, venait à exercer une autre activité
professionnelle salariée, il/elle s'engage à respecter les règles sur le cumul d'emploi et devra obligatoirement faire
parvenir une attestation sur l'honneur s’engageant à ne pas dépasser les durées maximales du travail.

CDD Temps complet ± Remplacement absence ± Septembre 2015


Autres dispositions applicables

Nous vous rappelons que vous êtes soumis au corpus éthique (comprenant, notamment, la Charte éthique, le leaflet, le guide de
l’éthique au quotidien, la politique cadeaux et le Code de conduite). En signant ce présent contrat vous attestez avoir reçu un
exemplaire de ce dernier annexé au présent contrat. Vous vous engagez donc à en prendre connaissance et à le mettre en œuvre tout
au long de la relation contractuelle. Tout manquement à ces dispositions est susceptible d’entraîner une sanction disciplinaire.

Règlement Général sur la Protection des Données

En vertu du Règlement n°2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes
physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), nous vous
informons que vos données personnelles ne seront utilisées que dans la mesure où cela est nécessaire pour l'exécution de votre
contrat de travail ou dans le cadre de l'intérêt légitime de l'entreprise, ainsi que pour répondre aux obligations légales et
réglementaires. Elles seront conservées aussi longtemps que nécessaire à l'exécution de votre contrat de travail. Nous mettons en
place tous les moyens pour garantir la confidentialité et la sécurité de vos données personnelles. Nous vous informons que vous
disposez d’un droit d'accès, de rectification, d'opposition, de limitation, de portabilité et d'effacement de vos données personnelles.
Dans le cas où vous voudriez exercer l'un de ces droits, vous pouvez contacter notre Data Protection Officer (DPO) Auchan Retail
France à l'adresse dpo@auchan.fr. Pour plus d'informations concernant l'utilisation de vos données personnelles en tant que
collaborateur de Auchan Retail France, vous pouvez consulter la Politique de protection des données collaborateurs en effectuant la
demande auprès de votre service des ressources humaines ou votre DPO.

Signé électroniquement par Auchan Retail France, Signé électroniquement par Ndeye NDIAYE le 27/05/2022
Le 27/05/2022 16:02:19 16:03:17
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

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POUR CRÉER VOTRE COMPTE : C’EST TRÈS SIMPLE !

1 RENDEZ-VOUS SUR :

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Dès que vous aurez créé votre compte sécurisé, vous pourrez :

Gérer votre adhésion

Vous dispenser d’adhérer ou dispenser un bénéficiaire


(selon les conditions prévues par la réglementation)
Adhérer à une option facultative (après 6 mois d’ancienneté), ou encore modifier votre
choix d’option
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ I UNE PROTECTION POUR TOUS

COMMENT GÉRER
VOTRE ADHÉSION ?
Dés votre embauche, vous-même et vos ayants droit (conjoint, enfants) bénéficiez
automatiquement des garanties de la complémentaire santé de l’entreprise et la cotisation
correspondante à votre structure familiale est prélevée sur votre fiche de paie. À NOTER
Vous pourrez, après 6 mois d’ancienneté dans l’entreprise, adhérer à une option facultative
et/ou la modifier par la suite. À TOUT MOMENT, VOUS
POUVEZ CHANGER D’AVIS
et demander à adhérer à
POUR FINALISER VOTRE ADHÉSION la complémentaire santé
ou affilier des bénéficiaires
 Votre numéro de Sécurité sociale : vous le trouverez sur votre carte vitale dont vous aviez demandé la
dérogation.
 Votre attestation de droits Sécurité sociale : vous pouvez la télécharger sur ameli.fr, le
site de la Sécurité sociale. Si vous n’avez pas créé votre compte Ameli, vous pouvez contacter
un conseiller de l’Assurance maladie au 36 46.

!
 Dans le cas de l’adhésion d’un enfant majeur, vous aurez besoin d’un justificatif
précisant sa situation (étudiant, recherche premier emploi...).
Rendez-vous sur :

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ATTENTION
LES CAS DE DISPENSE D’ADHÉSION
VOTRE DISPENSE
D’ADHÉSION EN TANT
La complémentaire Santé Auchan est obligatoire pour tous les salariés ainsi que pour leurs
QU’ASSSURÉ PRINCIPAL
bénéficiaires... mais la réglementation prévoit certaines facultés de dispense (notamment les CDD
entraîne automatiquement
de moins de 12 mois). Dans ces cas spécifiques, il vous est possible, pour vous ou vos bénéficiaires,
une dispense d’adhésion
de renoncer à la complémentaire Santé Auchan en fournissant les justificatifs correspondants.
de l’ensemble de vos
Pour plus d’informations sur les cas de dispenses prévus à votre contrat et bénéficiaires.
les utiliser le cas échéant, rendez-vous sur votre Espace dédié sécurisé :

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VOS REMBOURSEMENTS AU QUOTIDIEN

Une fois votre adhésion et celle de vos bénéficiaires finalisées, vous aurez accès depuis
votre Espace dédié à l’Espace assuré VIVINTER pour : ASTUCE
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POUR TOUTE QUESTION, CONTACTEZ


VOTRE CENTRE DE GESTION VIVINTER :
Depuis votre espace dédié sécurisé en ligne :

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 IVINTER
V
TSA 70 004
93 414 SAINT Denis Cedex
Madame, Monsieur,

Soucieux d’accompagner ses collaborateurs et leurs proches dans les situations difficiles de la vie,
Auchan et ses partenaires sociaux ont mis en place depuis de nombreuses années un régime de
prévoyance qui protège votre famille et notamment en cas de décès du salarié.

Auchan vient de renégocier auprès de son assureur AG2R la Mondiale tous ses contrats de
Prévoyance.

Objectif : faire bénéficier l’ensemble des collaborateurs d’Auchan des mêmes niveaux de garanties
tout en cherchant à les améliorer.

Qu’est-ce qu’un régime de prévoyance décès ?

Il s’agit en quelque sorte d’un « contrat d’assurance vie » qui prévoit le versement d’une somme
d’argent à vos bénéficiaires en cas de décès selon votre situation de famille.

Désigner ses bénéficiaires est par conséquent un acte important qui doit vous permettre de choisir
la ou les personnes qui percevront, si vous décédez, ce capital.

Nous vous invitons par conséquent à vous connecter sur le lien :


https://inscription.ag2rlamondiale.fr/prevoyance/designation-beneficiaire/#PARCOURS_ENTREPRISE
pour effectuer vos désignations au titre du régime de prévoyance.

Lors de votre désignation de bénéficiaires il vous sera demandé de renseigner le numéro de contrat
suivant : 6308059P qui correspond au contrat unique pour la société ELO (AUCHAN Holding, valable
pour toutes les sociétés AUCHAN Retail).

N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité.

Vous en souhaitant bonne lecture,

La Direction des Ressources Humaines

VIVINTER est une marque du groupe SIACI SAINT HONORE – Siège social : Season, 39 rue Mstislav Rostropovitch - 75815 Paris Cedex 17 -
Courtier d'assurance ou de réassurance - N° d’immatriculation ORIAS 07 000 771 - Société par actions simplifiée au capital de 76 884 940 € - 572 059
939 RCS Paris - APE 6622 Z - N° de TVA Intracommunautaire : FR 54 572 059 939 —Exerce sous le contrôle de l’ACPR (Autorité de Contrôle
Prudentiel et de Résolution)
PRIME DE PERFORMANCE /VOTRE CHOIX

NOM .............................................................

PRENOM .....................................................

MATRICULE .................................................

La prime de performance est une prime collective qui associe chaque collaborateur aux résultats et
aux performances trimestriels de l’entité pour laquelle il travaille. Elle est versée chaque trimestre.
Rapprochez-vous de votre manager pour en connaître le fonctionnement.

CHOISISSEZ L’UNE DES SOLUTIONS SUIVANTES (ET UNE SEULE)

Vous souhaitez percevoir directement la totalité du montant de vos primes de progrès


1 chaque trimestre par virement bancaire (1).
Ces sommes seront alors soumises à l’impôt sur le revenu.

Vous souhaitez investir la totalité du montant de vos primes de progrès dans le PEE (FCP
2 VALPRIME).
Ces sommes dans ce cas sont exonérées d’impôt sur le revenu et seront bloquées 5 ans
sauf cas de déblocage anticipé prévu par la loi.

Vous souhaitez, chaque trimestre, panacher votre Prime de Progrès entre le virement
3 bancaire et « VALPRIME » (utilisez des % sans décimales)

% par virement bancaire

% transférés en « VALPRIME »

Total = 100 %

Vous devez le compléter et le déposer via HR4you dans « Questions RH »/ Déposer un document

Date et signature

(1) Le compte utilisé sera le même que celui utilisé pour verser votre paie.

Attention :
A défaut de choix, conformément à la réglementation, votre prime sera investie dans le FCP VALPRIME du
PEE.
Tous clients
d’Auchan !
La ristourne sur achats des
collaborateurs d’Auchan Retail
France dès le 15 octobre 2018

« La ristourne pour tous, dans tout »

1:34:58
018 1
29/06/2

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carte.i
n avec petite
carte Aucha

Nouvelle
carte de fidélité
collaborateurs !

1
La ristourne pour tous, dans tout
Un engagement concret du projet humain d’Auchan Retail France
La Vision 2025 d’Auchan Retail France “Auchan courses. Notre ambition est de faire des collaborateurs les
change la vie”, n’est possible que si elle est premiers ambassadeurs de la marque unique :
soutenue par un projet humain fort qui change
la vie de chacun des collaborateurs, un projet Tous clients d’Auchan !
humain qui s’appuie sur nos trois valeurs : C’est pourquoi Auchan Retail France a fait le choix d’accorder
confiance, ouverture, excellence. Un projet humain qui à tous ses collaborateurs une ristourne sur achats de 10%
affiche une volonté : celle de prendre soin des collaborateurs dans l’ensemble de ses points de contact sous enseigne
à chaque moment de leur vie Auchan, comme nous prenons Auchan.
soin de nos clients à chaque moment de leur parcours de

-10% « La ristourne pour tous


dans tout, c’est parti ! »
8 11:34:58
29/06/201

1
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c petite car
chan ave
carte Au

Tout comprendre de la ristourne


1. La ristourne, qu’est-ce que c’est ? 3. Comment ça marche ?
C’est un avantage accordé par Auchan Retail France à ses
collaborateurs, d’une valeur de 10% sur le montant de leurs Étape 1 : obtenir sa carte
achats éligibles* effectués dans les sites marchands sous La nouvelle carte de fidélité, regroupant les offres du
enseigne Auchan*. programme de fidélité Waaoh et la ristourne, sera remise en
main propre par les managers. Pour plus de praticité chacun
Cette carte est strictement personnelle et son utilisation disposera de 2 formats de carte, petite et grande. Elles
est encadrée (voir conditions d’utilisation sur le site alimentent bien évidemment le même compte. Elle peut
tousclientsauchan.auchan.fr). Elle doit être utilisée même être dématérialisée grâce à l’appli mobile Auchan !
exclusivement pour les achats personnels du collaborateur
et ceux de sa famille vivant sous le même toit. Étape 2 : activer sa carte
*Voir liste p. 4
À compter du 17 septembre 2018, chaque collaborateur
devra activer sa carte en se connectant sur le site dédié
2. Qui peut en bénéficier ? tousclientsauchan.auchan.fr pour associer le numéro
de la carte de fidélité à son matricule salarié et l’identifier
Tous les collaborateurs CDD ou CDI, présents à l’effectif des ainsi comme ‘’carte collaborateur Auchan Retail France”.
sociétés d’Auchan Retail France sous enseigne Auchan (hors N’attendez pas la dernière minute !
magasins franchisés) et ses services d’appui, qui totalisent 30
jours d’ancienneté. Pour le calcul de l’ancienneté, toutes les Le site permet également de prendre connaissance et
périodes d’emploi passées dans l’ensemble des entreprises d’accepter les conditions générales d’attribution de la
d’Auchan Retail France sont retenues (tous contrats de travail ristourne pour pouvoir en bénéficier.
confondus).
Attention : les collaborateurs ne s’étant jamais connectés à
Sont concernés notamment les collaborateurs des leur compte Auchan (ex : Birdy), se verront remettre un mot de
entreprises suivantes : Auchan Hypermarché, Auchan passe provisoire par leur manager. Ils devront l’utiliser pour se
Hypermarchés Logistique, Auchan Retail Agro, Auchan connecter au site tousclientsauchan.auchan.fr.
Supermarché, Safipar (Les Halles d’Auchan), Auchan
Supermarchés Logistique, Auchan Bio, Espera, LBE Obernai, Étape 3 : Présenter systématiquement
Paréa, Jupéric, AMV Distribution (Auchan City), Auchan Retail sa carte au passage en caisse
Services, Sodec, My Auchan (anciennement Sodipar), AECF,
Il suffira, quel que soit le moyen de paiement utilisé, de
Auchan Carburant.
présenter cette carte lors de tous les achats effectués en
Particularité : les collaborateurs Chronodrive bénéficieront magasin et/ou en ligne.
de la ristourne Auchan Retail France dès le passage de leur Attention, sa présentation est obligatoire au moment du
site sous enseigne Auchan. Les entreprises Les Partisans du passage en caisse. Dans le cas contraire, les achats ne seront
Goût et Cœur de nature, n’étant pas sous enseigne Auchan, pas pris en compte dans le calcul de la ristourne, et aucune
ne peuvent pas bénéficier de cette ristourne. action a posteriori ne pourra être effectuée. La prise en
compte de la ristourne pourra être vérifiée par le numéro de
fidélité inscrit en bas du ticket de caisse.

2 en 1 !
Cette nouvelle carte de fidélité prend en
compte à la fois la ristourne collaborateur
de 10% et les offres cagnotte associées
au programme client Waaoh.

2
4. Comment est calculée la ristourne ? 8. Conjoints travaillant dans l’entreprise :
y a-t-il une procédure spécifique ?
Le calcul se fait mensuellement pour les achats effectués du
15 au 14 du mois suivant. Ils peuvent choisir de prendre chacun une carte ou de
n’utiliser qu’une carte pour deux.
La ristourne de 10% sera calculée sur tous les achats du
collaborateur, pour lesquels il a présenté sa carte, sauf sur les Si chacun prend sa carte, le montant de la ristourne sera
produits non-éligibles. crédité sur chacune d’elle au fur et à mesure des achats
effectués avec ces cartes.
Elle sera appliquée sur le prix effectivement payé par le
collaborateur, comme pour un client. En clair, le collaborateur Si une seule carte est activée, ils cagnotteront sur le même
bénéficie de la ristourne de 10% en plus des avantages fidélité compte de fidélité.
client (cagnottes, remises, etc...). C’est cumulable !
9. Peut-on prêter sa carte ?
5. Comment utiliser la ristourne ? Non. La carte collaborateur est strictement personnelle.
La ristourne sera créditée sur le compte fidélité le 20 de Elle est exclusivement réservée aux achats personnels du
chaque mois. Dès lors le collaborateur pourra l’utiliser comme collaborateur et à ceux des membres de sa famille vivant
moyen de paiement selon les mêmes modalités que la sous son toit. Toute utilisation frauduleuse ou déloyale
cagnotte Auchan Waaoh. pourra être sanctionnée.

Par sécurité, lors du premier décagnottage, l’hôte(sse)


demandera au collaborateur de créer un code confidentiel à
10. Que faire de la carte de fidélité actuelle ?
utiliser à chaque décagnottage. Le 15 octobre 2018, tous les anciens dispositifs cesseront de
prendre en compte la ristourne collaborateurs. A compter de
A noter : la ristourne acquise sur l’année N peut être utilisée cette date, seule la nouvelle carte de fidélité collaborateur
jusqu’au 31 janvier de l’année N+2. sera utilisée pour calculer la ristourne et les offres fidélité
client.

6. Comment retourner un produit qui Si le collaborateur dispose d’une carte de paiement Oney,
celle-ci ne prendra plus en compte la ristourne, mais elle
a bénéficié de la ristourne ?
pourra être conservée comme moyen de paiement.
En cas de retour produit, et pour que le montant de la
ristourne soit déduit automatiquement, le collaborateur doit
impérativement présenter sa carte de fidélité à l’hôte(sse)
11. Comment transférer la cagnotte
d’accueil du magasin.
présente sur la carte actuelle ?
Lors de l’activation de la carte, sur le site tousclientsauchan.

7. Que faire en cas de perte de la nouvelle carte ?


auchan.fr le collaborateur détenteur d’une carte
“ONEY collaborateur”, pourra opter pour un transfert
En cas de perte de la carte, vous devez informer les automatique de sa cagnotte sur la nouvelle carte.
services RH (pour les hypermarchés et services d’appui) ou À cette occasion la totalité de sa cagnotte (Fidélité
le responsable du site (pour les autres formats) afin qu’ils Waaoh + ristourne) sera transférée automatiquement
puissent vous délivrer une nouvelle carte. Vous devrez l’activer en novembre à la date communiquée sur le site.
le plus rapidement possible sur le site tousclientsauchan. Si un collaborateur porteur d’une carte fidélité (Waaoh ou
auchan.fr. La ristourne sera dès lors calculée sur les achats Oney), souhaite transférer sa cagnotte avant cette date, il
identifiés avec cette nouvelle carte. Elle ne fonctionnera plus pourra le faire à l’accueil d’un magasin.
sur l’ancienne carte. Attention
Dès l’activation de la nouvelle carte, n’oubliez pas de La cagnotte transférée sur la nouvelle carte avant le
transférer la cagnotte de votre ancienne carte, en vous 1er novembre 2018 devra être entièrement utilisée avant le 31
rendant à l’accueil d’un magasin ou d’un drive. janvier 2019, dans le cas contraire elle sera perdue.
Par contre, si le transfert est effectué après le
1er novembre, la cagnotte pourra être utilisée jusqu’au
31 janvier 2020.
Pour les collaborateurs des supermarchés, un dernier bon
de ristourne sera émis fin octobre 2018.
Auchan.fr et Auchandrive.fr

Créer ou mettre à jour votre compte client Comment faire ?


Pour effectuer des achats sur Auchan.fr et À partir du 15 octobre 2018
Auchandrive.fr, il est nécessaire de disposer d’un
compte client. Auchan.fr
Se connecter pour créer un compte. Puis se rendre sur
Votre nouvelle carte collaborateur doit être associée la page “mes avantages fidélité”, “mon espace carte” et
à ce compte pour bénéficier de la ristourne et des “ajouter une carte” en choisissant « Carte Waaoh ».
offres du programme fidélité client sur les sites
internet. Auchandrive.fr
Se connecter pour créer un compte. Puis se rendre
Pour vos achats sur Auchan:Direct connectez-vous sur la page “mon espace fidélité”, “enregistrer votre
avec votre compte Auchan.fr ou Auchandrive.fr carte”.
auquel vous avez associé votre carte de fidélité.

3
Zoom sur le site internet
tousclientsauchan.auchan.fr
29/06/2018
11:34:58

1
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n avec petite
carte Aucha
Le site tousclientsauchan.auchan.fr permet essentiellement d’activer
la carte de fidélité collaborateur et d’en accepter les conditions d’utilisation.
La rubrique ‘’Votre espace personnel’’ comprend :
• une rubrique questions/réponses
• les conditions générales d’attribution
• le montant des ristournes mensuelles
• la liste des tickets de caisse pris en compte dans le calcul.
Cette application web remplace les outils d’information qui pouvaient exister
auparavant.

À savoir :
Au moment de l’activation de votre carte, pour recevoir les actualités
commerciales, les bons plans et des offres personnalisées, renseignez votre
date de naissance, votre numéro de portable et/ou votre e-mail !

2 dates à retenir

• 17/09 : démarrage de la période d’activation de votre carte.


• 15/10 matin : démarrage de la ristourne 10%.

Rappel des produits non-éligibles et des sites éligibles

Les produits non-éligibles à la ristourne : Les sites où vos achats sont éligibles à la
• Les produits pétroliers vendus dans les stations essence, et fioul ristourne :
• Les services : lavage, billetterie (en magasin et en ligne), photo (en • Auchan Hypermarché (SAV et Drive compris),
magasin et en ligne), voyages, frais de livraison à domicile, cartes hors franchisés
cadeau, coffrets cadeau, assurances et extensions de garantie • Auchan Supermarché, hors franchisés
• Les abonnements téléphoniques et les cartes de rechargement • My Auchan (hors franchisés et A2pas)
• Le lingotin d'or en bijouterie • Les Halles d’Auchan
• L’optique (dans la limite du reste à charge du collaborateur) • Auchan City
• Les laits infantiles 1 âge er
• Auchan Bio
• Les produits vendus sur les sites Auchan Traiteur, Auchan Frais • Auchan.fr
• Les produits vendus sur le site Auchan.fr via la marketplace (espace • Auchandrive.fr
ouvert à des vendeurs indépendants sans lien avec l’entreprise). • Auchan:Direct
• Les frais de port sur Auchan.fr

4
Direction de la Communication - septembre 2018 - Ce document est la propriété d’Auchan Retail France, il ne peut être reproduit sans son autorisation préalable.
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ou locataire. réserve de l’accord d’Action Logement Services. Ils sont disponibles dans la
limite du montant maximal des enveloppes fixées par les réglementations en
Des prestations complémentaires pour agir vigueur. Pour connaître les modalités, contactez-nous.
face à l’urgence. (1) L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de 10 jours et la vente est
subordonnée à l’obtention du prêt. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit
L’orientation vers des partenaires spécialisés lui rembourser les sommes versées.
pour vous accompagner. (2) Les services complémentaires de conseil et intermédiation en financement
immobilier sont proposés par une société filiale d’Action Logement enregistrée
à l’ORIAS (www.orias.fr)
(3) Les services d’accompagnement à la recherche de logement peuvent
être délivrés par des sociétés filiales d’Action Logement ou des opérateurs
indépendants.
(4) Les services d’offre de logements temporaires sont délivrés par Action
Logement Services, des sociétés filiales d’Action Logement ou des partenaires.
AIDE MOBILI-JEUNE®, AVANCE LOCA-PASS® et Visale et sont des marques
déposées pour le compte d’Action Logement.

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Du lundi au vendredi de 9h à 17h30 (appel non surtaxé)

actionlogement.fr
L’ÉTHIQUE, ÇA NOUS CONCERNE TOUS !
Le respect de l’éthique est au cœur du Projet Humain d’Auchan Retail France.

L’ éthique, c’est la capacité de l’entreprise à agir de


manière responsable et respectueuse avec ou
intervenir. En effet, la loi Sapin II du 9 décembre 2016
a prévu la mise en place d’un dispositif d’alerte et
envers ses collaborateurs, ses partenaires et ses clients. d’un statut de lanceur d’alerte dans chaque entreprise.
Chaque collaborateur est pleinement acteur des Auchan Retail France met en place cette organisation
engagements de l’entreprise et a vocation à les faire pour permettre aux collaborateurs et partenaires
vivre au quotidien. Pour cela, chacun peut s’appuyer sur externes de signaler tout agissement non conforme, en
les documents de référence de l’entreprise comme la complément des autres canaux de signalement existants
charte éthique. En cas de manquement, il ou elle peut (voie managériale, comité éthique, interlocuteur RH).

L’éthique, c’est exercer


#Ouverture

notre métier avec un grand sens


des responsabilités.
#Confiance

#Excellence

Oui, et avec un comportement


exemplaire, en accord avec nos
valeurs de confiance, d’ouverture
et d’excellence !

... en consultant le comité


Et comment je dois éthique de ton pays...
agir, en tant que
collaborateur ?

En te référant ... et en contactant ton


aux documents publiés sur la manager, ton interlocuteur rh
communauté Google+ «Ethique ARF» ou en t’adressant
visible au sein du domaine auchan. à la ligne d’alerte !

Flashez le QR code pour en savoir plus !

Connectez-vous sur :
https://report.whistleb.com/auchan-retail-france
L’ÉTHIQUE,
COMMENT ÇA FONCTIONNE ?
janvier 2019

UN LANCEUR D’ALERTE, C’EST QUOI ? par le lanceur d’alerte qui lui permet de continuer
Il s’agit d’une personne physique, agissant de les échanges sous couvert d’anonymat et d’être
ainsi informé des suites..

SUIS-JE PROTÉGE PAR LA LOI,


manière désintéressée et de bonne foi, qui a eu
personnellement connaissance d’une information

SI JE DONNE L’ALERTE ?
problématique. Une information pouvant constituer
un manquement au code de conduite ou plus
généralement d’un crime, délit, une violation de Absolument, c’est tout l’objet de la loi et de la mise
dispositions légales, réglementaires.

AURAI-JE UNE FORMATION À CE SUJET ?


en place du dispositif dès lors que je suis de bonne
foi et soucieux de l’intérêt général.

SI, J’AVERTIS MON MANAGER,


DOIS-JE ÉGALEMENT DÉPOSER UNE ALERTE
OUI, une formation à l’éthique est prévue, via

SUR LA PLATEFORME OU CONSULTER LE COMITÉ


un outil digital et sous forme de quiz. Elle sera

ÉTHIQUE ?
disponible pour tous les collaborateurs dans le
courant de l’année 2019.

QUELS SONT LES OUTILS À MA DISPOSITION ? NON. Ces différentes possibilités existent pour
Plusieurs documents officiels sont disponibles : la permettre au collaborateur de choisir le dispositif
charte éthique, le code d’éthique commerciale, le qui lui semble le plus approprié au manquement
observé ou au risque encouru par l’entreprise.

EST-CE SPÉCIFIQUE À AUCHAN ?


code de conduite annexé au règlement intérieur.
Tous ces documents sont publiés dans une mai 2018
communauté ouverte à tous les collaborateurs
Auchan.
NON, toute entreprise d’au moins 500 salariés
Cette communauté Google s’appelle Ethique ARF.

ET SI, J’OBSERVE UN MANQUEMENT


ou qui appartient à un groupe de sociétés

DANS MON ENVIRONNEMENT ?


dont la société-mère a son siège social en
France et dont le chiffre d’affaire est supérieur à
100 millions d’euros a l’obligation de mettre en
Deux cas se présentent : si des personnes sont place un tel dispositif.

L’ADRESSE DE LA PLATEFORME :
mises en cause personnellement, je préviens mon
manager ou les équipes ressources humaines ou
j’utilise le dispositif d’alerte. Si c’est plus général,
je peux faire appel au Comité éthique (dont les
coordonnées sont accessibles via la communauté
Ethique ARF) qui rendra un avis sur la question. .

DISPOSITIF D’ALERTE: COMMENT ÇA MARCHE ?


À QUI JE M’ADRESSE ?
L’entreprise a mis en place une plateforme digitale
dédiée, d’ores et déjà opérationnelle, développée
par un acteur reconnu du marché : Whistle B.
Pour donner l’alerte, chacun peut s’y connecter à h
partir du terminal de son choix avec l’assurance
 ttps://report.whistleb.com/auchan-
d’une sécurisation complète. Les alertes seront retail-france
reçues et traitées en toute confidentialité par des
référents spécialement formés, le lanceur d’alerte
est prévenu des suites.

EST-CE ANONYME ? Contact


 Comité éthique : Sylvie Dhainaut
OUI. Le lanceur d’alerte n’a pas à décliner son sydhainaut@auchan.fr
nom sur la plateforme. L’outil trace les échanges
grâce à un numéro d’identifiant qui est créé
automatiquement. Puis un mot de passe est créée
REGLEMENT INTERIEUR
(UES ATAC)

TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES

Article 1 - Objet du règlement


En application des dispositions des articles L. 1321-1 et L. 1321-2 du Code du Travail, le présent
règlement intérieur fixe :
- les mesures d’application de la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité ;
- les règles générales et permanentes relatives à la discipline et notamment la nature et l’échelle des
sanctions qui pourront être appliquées en cas de manquements aux règles susvisées.

Il énonce également les dispositions relatives aux droits de la défense des salariés.

Article 2 - Champ d’application


Toute personne présente dans l’entreprise à quelque titre que ce soit (salarié de l’entreprise, salarié
d’une entreprise extérieure intervenante, salarié mis à la disposition de l’entreprise par une entreprise
de travail temporaire, stagiaire...) est tenue au respect des dispositions du présent règlement intérieur
en matière d’hygiène et de sécurité et de discipline générale, dès lors qu’elles peuvent la concerner.

Les salariés de l’entreprise sont tenus de respecter les dispositions du présent règlement intérieur
même s’ils sont amenés à travailler à l’extérieur.

En ce qui concerne les représentants du personnel, les interdictions et restrictions prévues dans le
présent règlement intérieur ne sont applicables qu’en tant qu’elles ne font pas obstacle aux
dispositions législatives et conventionnelles relatives à l’exercice de leurs mandats.

Article 3 - Notes de service


Des dispositions particulières pourront être prises par note de service en raison des nécessités propres
à chaque établissement, sur des points qui ne peuvent faire l’objet de prescriptions nationales.

Toute prescription générale et permanente relevant des domaines du règlement intérieur fera l’objet
d’une consultation préalable du comité d’établissement concerné, dans le respect des dispositions de
l’article L. 1321-5 du Code du Travail, ainsi que du C.H.S.C.T. si l’adjonction concerne des questions
relatives à l’hygiène, la sécurité ou les conditions de travail, et sera transmise à l’inspection du travail
et portée à la connaissance des salariés par voie d’affichage.

Lorsque l’urgence le justifiera, les prescriptions relatives à l’hygiène et à la sécurité recevront une
application immédiate. Simultanément, elles seront communiquées aux secrétaires du C.E. et du
C.H.S.C.T. concernés ainsi qu’à l’inspecteur du travail.

1
TITRE II - HYGIENE ET SECURITE

Article 4 - Principes généraux


La Direction assume la responsabilité de l’hygiène et de la sécurité dans l’entreprise et ses
établissements.
Il lui incombe à ce titre de mettre en œuvre et de faire assurer le respect des dispositions légales,
réglementaires et conventionnelles qui s’imposent à l’entreprise et à ses établissements, en raison de
toutes les caractéristiques de son activité et de son organisation, ainsi que des mesures propres et
autonomes qu’exige la situation de chaque établissement.

Les salariés doivent respecter les prescriptions légales, règlementaires et conventionnelles d’hygiène
et de sécurité et ce, dans le cadre des mesures d’application mises en œuvre par l’entreprise.

Il appartient à l’encadrement d’assurer les actions d’information destinées à faire connaître les
consignes de sécurité applicables et de contrôler le respect des consignes et ce, en fonction des
instructions qu’il a reçues de l’entreprise, de ses responsabilités, de la délégation de pouvoir dont il
bénéficie, de sa formation, de ses possibilités et des moyens dont il dispose.

D’une façon générale, chaque salarié veille, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, à sa
sécurité personnelle et doit, dans l’exécution de son travail, s’abstenir de tout acte pouvant porter
atteinte à son intégrité physique ou à celle de ses collègues de travail.

En particulier, et dans la situation extrême d’un hold-up, le salarié ne s’opposera pas ouvertement aux
exigences des malfaiteurs et ne tentera pas de résister, de leur faire barrage, d’entraver leur fuite ou de
les poursuivre ; le salarié n’aura pour seul objectif que de préserver son intégrité physique.

Tant pour l’intérêt commun que pour la protection de chacun, le personnel doit respecter et, en
fonction de ses responsabilités hiérarchiques, faire respecter, les dispositions légales, réglementaires et
conventionnelles en matière d’hygiène et de sécurité ainsi que la charte d’hygiène de l’entreprise.

Les instructions et consignes générales et particulières de sécurité, notamment en matière


d’évacuation, seront données à chaque salarié lors de son embauche, conformément à la législation en
vigueur.

Article 5 – Règles particulières d’hygiène et de sécurité


Outre les règles générales édictées au précédent article, les salariés doivent respecter l’ensemble des
consignes particulières données en matière d’hygiène et de sécurité et portées à leur connaissance par
affiches, brochures, instructions, notices, notes de service et tout autre moyen et notamment les
actions de formation.

En particulier, les salariés appelés à manipuler des denrées alimentaires à un stade quelconque sont
astreints à une propreté corporelle et vestimentaire exemplaire.

De même, dans le domaine des produits frais, les cheveux longs seront, par mesure d’hygiène, retenus.

Dans l’intérêt de nos clients, consommateurs des produits que nous commercialisons, et pour leur
sécurité, chaque salarié, quelles que soient ses fonctions et dès lors qu’il est amené à être en contact
avec les produits, doit porter une attention particulière au respect des dates de péremption des
produits.

2
Les salariés en charge de famille de produits relevant de la règlementation relative à la chaîne de froid
et à la traçabilité des denrées alimentaires doivent également veiller au strict respect de ces principes.

Article 6 - Propreté des locaux – utilisation des armoires vestiaires


Les salariés doivent respecter la propreté et le maintien en bon état des locaux et installations
sanitaires mis à leur disposition, notamment les vestiaires, lavabos, toilettes, salle de repos etc.

L’utilisation des armoires-vestiaires que l’entreprise met à la disposition du personnel présente un


caractère obligatoire. Il est donc interdit aux salariés de déposer leurs vêtements et objets personnels
en dehors des armoires ou casiers vestiaires mis à leur disposition par l’entreprise.

Chaque détenteur d’un vestiaire doit le maintenir en état de propreté.

Lorsque l’hygiène ou la sécurité le nécessiteront, notamment en raison de la probabilité de la présence


dans les vestiaires de produits insalubres, dangereux, toxiques ou illicites, et après en avoir informé les
salariés concernés dans un délai raisonnable, l’entreprise se réserve la faculté de vérifier l’état et le
contenu des vestiaires individuels, en présence des intéressés dans des conditions qui préservent leur
intimité à l’égard des tiers. Les salariés intéressés pourront s’opposer à la vérification de l’état et du
contenu de leur vestiaire. En cas de refus, l’entreprise ferait appel à un officier de police judiciaire.

Article 7 - Dispositifs de protection, de sécurité et d’hygiène


Les salariés doivent, sauf instructions particulières de leur supérieur hiérarchique, maintenir en place
les dispositifs de toute nature, installés pour assurer la protection collective ou individuelle des
travailleurs. Lorsque ces dispositifs devront être enlevés pour l’exécution d’un travail - nettoyage du
matériel notamment - et ne pourront être remis en place, ils devront en aviser immédiatement leur
supérieur.

Chaque salarié doit porter les appareils ou dispositifs de protection individuelle, tels que tablier et
gants, chaussures et bottes, vêtements chauds, lunettes, ... qui sont mis à sa disposition par l’entreprise
lorsqu’il exécute des travaux pour lesquels le port de ces dispositifs a été rendu obligatoire par la
réglementation ou par l’entreprise.

Article 8 - Utilisation des appareils, machines et installations


Les salariés doivent se servir correctement du matériel mis à leur disposition, selon les instructions qui
leur sont données ou les notices d’utilisation ou selon les formations dispensées.

Lors des opérations de stockage ou déstockage dans les réserves, il est interdit d’escalader les racks.
Les matériels d’aide à la manutention manuelle de charge mis à la disposition par l’entreprise doivent
être systématiquement utilisés pour les opérations manuelles de remplissage en hauteur des rayons ou
des réserves.

Les salariés doivent, pour la conduite des véhicules, machines ou chariots élévateurs, être titulaires
des permis ou attestations de capacité exigés par la législation. Il est rigoureusement interdit d’utiliser
ces engins pour des tâches autres que celles pour lesquelles ils ont été conçus ou de transporter une
autre personne.
Les dispositifs de sécurité sur les machines doivent être systématiquement mis en place.

Tout salarié ayant constaté une défaillance ou une anomalie dans les installations, machines, engins,
véhicules, appareils de protection, dispositifs de sécurité qu’il est amené à utiliser, doit
immédiatement en informer son supérieur hiérarchique.
3
Il est formellement interdit d’intervenir de quelque façon que ce soit sur les installations existantes,
notamment les canalisations d’eau, de gaz et d’électricité ou sur des appareils mécaniques en dehors
des organes de commande usuels accessibles. Seul le service entretien ou les personnes dûment
habilitées sont autorisés à intervenir sur ces installations.

Article 9 - Droit de retrait


Tout salarié qui a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave
et imminent pour sa vie ou sa santé peut s’en retirer. Il le signale immédiatement à l’employeur ou son
représentant, par tous moyens.

Afin de permettre à l’employeur de prendre, dans les meilleures conditions d’efficacité, toutes les
dispositions qui s’imposent, le salarié consignera ensuite, si possible par écrit, les informations
relatives à cette situation dangereuse.

Le salarié qui utilise le droit de retrait doit veiller à ne pas entraîner par ce retrait une nouvelle
situation de risque grave et imminent pour autrui.

Article 10 - Examens médicaux


Chaque salarié est tenu de se présenter aux visites médicales et examens complémentaires imposés par
la réglementation en vigueur en matière de médecine du travail. Il doit également se soumettre aux
examens prévus par la réglementation en cas de surveillance médicale particulière. Le salarié remet, le
cas échéant, au service compétent le volet revenant à l’entreprise du bulletin de passage à la visite (ou
“ fiche d’aptitude ”) qui lui a été remis par le service du médecin du travail.

Article 11 - Déclarations des accidents de travail et trajet


Tout accident, même bénin, survenu sur les lieux de travail ou bien pendant les trajets habituels entre
ceux-ci et le domicile du salarié, doit être déclaré dès que possible, et au plus tard dans les 24 heures,
sauf cas de force majeure, d’impossibilité absolue ou de motifs légitimes, au chef d’établissement ou à
son représentant, soit par l’intéressé, soit, le cas échéant, par un témoin de l’accident.

Article 12 - Boissons alcoolisées - Etat d’ébriété – Stupéfiants


Compte tenu de l’activité de l’entreprise, les collaborateurs sont notamment amenés à :
- manipuler des machines dangereuses, du matériel dangereux ou des produits dangereux ;
- être en relation avec la clientèle ;
- utiliser un engin de manutention (exemple : chariot élévateur) ;
- conduire un véhicule.

Aussi, il est interdit aux collaborateurs :


 d’introduire, de consommer ou de distribuer des boissons alcoolisées dans les locaux de travail sauf
dans l’hypothèse de situations exceptionnelles et, en tout état de cause, dans les conditions
cumulatives suivantes :
o consommation des seules boissons alcoolisées prévues par la loi (vin, bière, cidre et poiré) ;
o dans des limites raisonnables et dans la limite du taux légal d’alcoolémie autorisé dans le cadre
de la conduite d’un véhicule ;
o et avec l’accord de la direction (« pot » offert par un salarié à l’occasion d’une mutation,
promotion, départ, etc.).
4
Lors de ces occasions exceptionnelles, les salariés participant veilleront à respecter la tenue et la
sobriété indispensable à la reprise de leur travail ou au retour à leur domicile.
 d’introduire, de consommer ou de distribuer des produits stupéfiants ;
 d’accéder aux lieux de travail et d’y séjourner en état d’ébriété ou sous l’emprise de produits
stupéfiants.

Un contrôle d’alcoolémie par éthylotest pourra être imposé à tout salarié amené à utiliser un véhicule,
un engin de manutention (par exemple un chariot élévateur), des machines dangereuses ou tout
équipement de travail dangereux, ou pouvant l’être s’ils sont utilisés en état d’ivresse, ou à tout salarié
manipulant des produits dangereux, lorsque l’état d’imprégnation alcoolique constituerait une menace
vis-à-vis de lui-même, d’autres personnes ou de la clientèle. Ce test sera réalisé par un membre de
l’encadrement qui sera formé à son utilisation et sera effectué dans des conditions préservant la
dignité et l’intimité du salarié et dans des conditions en permettant la contestation.

Article 13 - Prévention des incendies


La participation de chacun à la prévention des incendies est un devoir, non seulement pour assurer sa
propre sécurité, mais aussi celle des autres (collègues et public). De ce fait :
- L’employeur informe chaque salarié des consignes de sécurité en cas d’incendie et du plan
d’évacuation. Tout le personnel doit participer aux exercices organisés dans ce domaine et se
conformer aux règles de sécurité fixées.
- Les issues de secours doivent rester libres d’accès en permanence. Il est interdit de les
encombrer par du matériel ou des stocks de produits ; elles ne doivent pas être verrouillées
pendant la présence du personnel.
- Le matériel de lutte contre l’incendie, les commandes de désenfumage, les tableaux électriques
doivent rester libres d’accès en permanence. Les dispositifs coupe-feu ne doivent être ni
bloqués, ni encombrés ;
- Il est interdit de fumer dans les conditions définies à l’article 14 du présent règlement intérieur.

Article 14 – Interdiction de fumer


Pour des impératifs d’hygiène et de sécurité, il est interdit de fumer dans les enceintes des cours de
service et de réception et les voies d’accès aux magasins communes à la clientèle et, d’une façon plus
générale en application des dispositions légales en vigueur dans les lieux affectés à un usage collectif
fermés et couverts affectés à l’ensemble des salariés tels que : surfaces de ventes, bureaux,
laboratoires, réserves, entrepôts, salles de repos, locaux d’accueil et de réception, salle de réunion, de
formation ….
Cette interdiction s’applique également aux cigarettes électroniques.

Les salariés fumeurs sont tenus d’utiliser les emplacements le cas échéant mis à leur disposition et
propres à chaque site et de s’abstenir dans le cas contraire.

Les salariés qui contreviendraient à l’interdiction de fumer dans des locaux « non fumeurs »
s’exposent à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement ainsi qu’à des sanctions
pénales.

5
TITRE III - REGLES GENERALES ET PERMANENTES RELATIVES A LA DISCIPLINE

Article 15 - Définition
Les règles de discipline fixées dans le présent règlement ont un caractère général et permanent. Elles
visent à assurer l’organisation cohérente et ordonnée de la collectivité de travail et de la vie dans
l’entreprise.

Article 16 - Discipline générale


Tout salarié, quelle que soit sa position hiérarchique, est responsable des tâches qui lui sont confiées.

Il est interdit de dégrader de quelque manière que ce soit les lieux de travail.

Chacun doit concourir à la bonne marche de l’entreprise qui implique notamment la satisfaction pleine
et entière de la clientèle. De ce fait, l’ensemble du personnel et doit ainsi se soumettre à un certain
nombre de règles dont le non respect peut exposer à une sanction.

 Comportement général
D’une façon générale et à l’égard de tous, les salariés ne doivent pas avoir un comportement
susceptible de nuire à la bonne renommée de l’entreprise, de ses enseignes ou des autres salariés. En
conséquence, il est interdit :
- D’utiliser à des fins personnelles des téléphones portables pendant le temps de travail
effectif (sauf cas d’urgence familiale grave);
- De porter des écouteurs personnels (type walkman, lecteur MP3 etc.) pour écouter de la
musique ou la radio pendant le temps de travail effectif ;
- De manquer de respect ou de tenir des propos diffamatoires ou vexatoires à l’encontre de la
clientèle, du personnel de l’entreprise ou de tout autre personne en contact avec l’entreprise ;
- D’adopter un comportement agressif ou violent (par les propos tenus ou les gestes et actes
adoptés : bousculades, coups etc.) à l’encontre du personnel, de la clientèle et de toute personne
pouvant être en contact avec l’entreprise ;
- De lire pendant le temps de travail des imprimés, journaux ou livres qui ne sont pas attachés à
l’exercice des missions ;
- De recevoir, à titre personnel, des cadeaux, commissions ou avantages des fournisseurs, sous
quelque forme que ce soit, ainsi que des pourboires.

 Comportement à l’égard de la clientèle


Compte tenu de notre activité commerciale et du caractère généraliste de notre enseigne, s’adressant à
une clientèle variée et appartenant à toutes les classes d’âge ou sociales, les salariés doivent avoir une
présentation correcte et sobre afin de conserver l’image de marque de l’entreprise ; cette exigence
implique notamment que les salariés portent une tenue propre et présentable.

Pendant leur temps de travail, les salariés appelés à être en contact direct avec le public doivent revêtir
la tenue de travail qui leur a été fournie et qui constitue un élément de l’image de marque de
l’entreprise ; ils doivent également se limiter au port de bijoux discrets couramment portés et de taille
et de nombre raisonnable afin de ne heurter la sensibilité d’aucun de nos clients.
L’activité de la société, consistant en un métier d’accueil et de vente, s’adresse à un très large public
dont les convictions sont également très variées. Aussi, il est indispensable que chaque salarié fasse

6
preuve de neutralité ou tout au moins de discrétion dans l’expression de ses convictions personnelles
de tout ordre. En conséquence, il est interdit de porter ou d’arborer, sur le lieu de travail, tout signe
ostentatoire manifestant une opinion politique, religieuse, morale ou philosophique, seul pouvant être
toléré le port d’insignes ou de bijoux traditionnels de petite taille.

Le personnel doit être avenant, faire constamment preuve de politesse, de courtoisie, de disponibilité
et d’amabilité vis-à-vis de la clientèle.

En cas de contestation ou de réclamation d’un client, les salariés doivent, si nécessaire, le diriger vers
la personne habilitée à trancher le litige.

 Accès aux locaux de l’entreprise


Les salariés ont accès à l’entreprise pour l’accomplissement de leur travail. Il est interdit d’accéder
aux lieux de travail par un passage interdit et de pénétrer dans l’entreprise en dehors de ses heures de
travail, sans autorisation de son supérieur hiérarchique.

Pendant leur temps de travail, les salariés ne peuvent utiliser le parking des magasins, pour garer leur
moyen de locomotion, en dehors des emplacements désignés à cet effet par la Direction.

Les modalités d’accès aux salles de pause sont définies par note de service dans chaque établissement.

Sauf motif de service, autorisation de la hiérarchie ou disposition légale particulière (intéressant


notamment les salariés représentants du personnel), il est interdit au personnel d’introduire dans les
zones non ouvertes aux clients des personnes étrangères à l’entreprise.

Sous les mêmes réserves, il est également interdit aux salariés d’introduire des marchandises destinées
à être vendues au personnel (sous réserve de l’accomplissement par les Comités d’établissement des
activités sociales et culturelles qui leur sont dévolues).

Toute personne étrangère à l’entreprise ne pourra pénétrer dans les réserves qu’accompagnée et munie
d’un badge.

Sauf pour le personnel habilité, il est interdit :


 d’accéder aux installations pour lesquelles une habilitation est nécessaire ;
 d’accéder aux installations informatiques (hors postes informatique individuels), aux coffres et
aux pièces sécurisées.

 Usage du matériel de l’entreprise


Chaque salarié est tenu de conserver ses effets et outils de travail sans modification volontaire de leurs
caractéristiques, et en bon état. Toute détérioration devra être signalée au responsable hiérarchique.

Par ailleurs, il est interdit d’emporter des objets, document ou tout matériel informatique ou
bureautique (ordinateur, rétroprojecteur …) appartenant à l’entreprise sans autorisation préalable et
écrite de la Direction.

Aucun salarié ne doit utiliser les moyens de communication et d’une manière générale le matériel de
l’entreprise (photocopieuse, imprimante, téléphone etc.) qui est mis à sa disposition pour l’exécution
de son travail à d’autres fins, et notamment à des fins personnelles, sans autorisation préalable de sa
direction.
7
Les communications téléphoniques à caractère personnel reçues ou données au cours du travail
doivent être limitées au cas d’urgence.

Lors de la cessation de son contrat de travail, et même en cas de suspension de celui-ci, si la Direction
le lui demande, chaque salarié est tenu, avant de quitter l’entreprise, de restituer tous biens en sa
possession appartenant à l’entreprise ou qui lui ont été confiés par cette dernière, notamment les
matières premières, l’outillage, les machines, les objets et vêtements de travail, les logiciels,
documents et supports informatiques, les badges d’accès, les clés d’accès aux locaux, magasins ou
entrepôts, les ordinateurs et téléphones portables, tout véhicule mis à sa disposition par l’entreprise.

 Utilisation des moyens de l’information et de la communication


L’utilisation des moyens informatiques est soumise aux règles explicitées dans la charte d’utilisation
des moyens de l’information et de la communication annexée au présent règlement intérieur.
Cette charte a pour objet de préciser les règles que tout utilisateur des moyens informatiques mis à sa
disposition par l’entreprise se doit de respecter afin de garantir une utilisation fiable, loyale,
responsable et sécurisée des systèmes d’information ATAC.

 Collecte – Rassemblement - Affichage


Il est interdit :
- De faire des quêtes et de faire circuler des listes de souscription, sans autorisation ; sous
réserve des droits et prérogatives des représentants du personnel y afférents ;
- De provoquer des rassemblements dans les locaux de l’entreprise ; cette interdiction ne peut
toutefois pas porter atteinte aux droits que les salariés peuvent tenir des textes législatifs et
réglementaires en vigueur ;
- De procéder à des affichages sur les murs des locaux en dehors des panneaux muraux réservés
à cet effet ;
- De retirer, lacérer, raturer ou détériorer les affiches et notes de service apposées dans
l’entreprise.

 Déplacements professionnels et utilisation des véhicules de société


Les salariés amenés à effectuer des déplacements professionnels doivent suivre les règles établies par
la Direction.

En particulier, il est interdit aux salariés qui utilisent des véhicules mis à leur disposition par la
société, et sauf autorisation préalable expresse, de se détourner de leur parcours normal, de transporter
des membres de leur famille ou des tiers, ainsi que tout paquet ou marchandise qui n’appartiendrait
pas ou ne serait pas destiné à la société.

Article 17 - Temps de travail – Modalités de badgeage


Chaque salarié doit se trouver à son poste de travail, en tenue de travail, de l’heure fixée pour le début
de son travail à celle prévue pour la fin de celui-ci.
Le badgeage ou l’émargement sont obligatoires.

Les salariés concernés par un décompte horaire de leur temps de travail doivent badger ou émarger au
début et à la fin de leur travail ainsi qu’au début et à la fin de chacune de leurs pauses. Le badgeage ou
l’émargement doivent être effectués en tenue de travail, y compris pour les pauses.

8
Les salariés concernés par un décompte de leur durée du travail en jour doivent badger ou émarger
lors de leur prise et fin de poste.

Le badgeage ou l’émargement pour autrui est interdit. Le badgeage ou l’émargement irrégulier ou


effectué par une autre personne constitue une faute entraînant l’application des sanctions disciplinaires
prévues au présent règlement.

Les retards et a fortiori les retards répétés constituent une faute susceptible de sanction,
indépendamment de l’absence de rémunération des temps non travaillés qui s’attache à tout retard.

Les sorties de l’établissement pendant le temps de travail pour des motifs étrangers au service, sauf
cas d’urgence pour raisons personnelles dont l’encadrement devra être préalablement informé, ne
peuvent avoir lieu qu’avec une autorisation d’un membre de l’encadrement.

Le personnel doit consacrer tout son temps de travail au service exclusif de l’entreprise et ne peut pas
l’utiliser à des fins personnelles ou concurrentielles. Par exemple, les salariés ne peuvent pas se livrer
à des travaux personnels sur les lieux de travail ou encore lire quelques supports que ce soit
(imprimés, journaux, livres …) sur les lieux de travail pendant les périodes de travail effectif.

Article 18 - Absences
Toute absence, sauf lorsqu’elle est due à une maladie, à un accident de travail ou de trajet ou à un cas
fortuit et grave, doit faire l’objet d’une autorisation préalable du supérieur hiérarchique. Cette
disposition ne concerne pas l’exercice, par les représentants du personnel et représentants syndicaux,
des droits qui leur sont reconnus par la législation en vigueur.

Afin de permettre une bonne organisation du travail, tout salarié malade ou empêché de se présenter
au travail doit immédiatement, sauf cas de force majeure, et par tous les moyens, prévenir son
supérieur hiérarchique de son absence et l’en informer de sa cause.
Par ailleurs, conformément à l’article 7-3.1.1. de la Convention Collective applicable, le salarié doit
confirmer et justifier, par écrit, son absence dans les trois jours calendaires en faisant connaître sa date
probable de retour.

Les prolongations successives d’arrêts de travail doivent être signalées à la Direction, la veille du jour
initialement prévu pour la reprise. Le certificat médical justificatif doit être produit dans les 3 jours
calendaires.

Article 19 - Obligation de discrétion professionnelle


Outre le respect des règles du Code pénal en matière de secret professionnel, chaque salarié est tenu à
une obligation générale de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne notamment les faits et
informations de nature économique, commerciale, ou ayant trait à l’organisation du travail ou au
savoir-faire élaborés dans l’entreprise, dont il a connaissance à l’occasion de l’exercice de ses
fonctions.

Les documents, pièces et informations, présentant un caractère confidentiel, relatifs à l’activité


exercée et détenus par le personnel (exemples : conditions générales d’achat, projets de
développement, …), ne doivent pas être détournés, divulgués à des personnes étrangères à
l’entreprise, ni même, sauf raisons de service, à des personnes de l’entreprise.

9
Article 20 - Lutte contre la démarque
L’ensemble des salariés, et notamment le personnel de caisse, est tenu de respecter scrupuleusement
les procédures et consignes portées à sa connaissance, en particulier en ce qui concerne la vigilance à
l’égard de tentatives d’indélicatesses de personnes s’étant introduites dans l’établissement.

La lutte contre la démarque est un impératif pour notre société commerciale. De ce fait, les salariés
doivent respecter certaines règles essentielles, et notamment :

 Manutention des articles


Les salariés doivent prendre soin des marchandises à leur réception, dans les réserves et dans les
rayons, ainsi que du matériel de présentation et d’affichage. Toute détérioration accidentelle de
marchandise doit être immédiatement signalée auprès de leur supérieur hiérarchique et enregistrée
selon les modalités mises en place au sein de chaque établissement.

 Soldes – retrait de la vente


- Aucun article ne peut être soldé sans avoir préalablement obtenu l’accord exprès de son
supérieur hiérarchique ;
- Il est interdit de sélectionner, de solder, ou de retirer de la vente des articles ou produits pour
les réserver pour soi-même ou pour ses collègues de travail, y compris s’agissant des articles
détériorés et/ou impropres à la vente ; le personnel profite des promotions en tant que client ;
- Il est rappelé qu’il est interdit d’emporter, sans autorisation préalable de son supérieur
hiérarchique, quelque objet, produit ou matériel appartenant à l’entreprise ;
- Il est interdit de frauder ou de falsifier de quelque manière que ce soit les déclarations de
marchandises ou tout autre document servant à la gestion de l’entreprise.

 Achats du personnel
- Il est interdit d’effectuer ses achats personnels pendant son temps de travail.
- Chaque salarié doit respecter la procédure particulière mise en œuvre pour ses achats
personnels, à savoir :
o ne pas détenir la carte de ristournes sur achats sur soi pendant le temps de travail ;
o ne pas prendre pour ses propres achats des marchandises directement dans les réserves, les
laboratoires ou les entrepôts ;
o les courses achetées doivent être entreposées dans un endroit défini par chaque
établissement avec le ticket d’achat signé d’un responsable et conservé par l’intéressé ;
o ne pas sortir du magasin par une autre sortie que les caisses.

 Consommation de produits sur place


- Il est interdit de consommer des produits ou des marchandises de l’entreprise sans les avoir
préalablement achetés.
- Les achats effectués doivent être réglés et emportés le jour même ; tout système de crédit est
interdit.
- La consommation sur place est interdite sauf dans les salles de repos, dans la mesure où les
marchandises achetées dans le magasin correspondent à un ticket de caisse obligatoirement
agrafé sur l’achat.
10
 Contrôle des achats du personnel
Chaque salarié qui aura effectué des achats dans le magasin et qui les auras entreposés dans un local
dédié et repris à la fin de sa journée de travail sera invité à présenter le contenu de ses sacs et paquets
à la sortie du magasin.

La direction se réserve le droit de contrôler les achats dans les conditions préservant la dignité et
l’intimité de la personne et en présence d’un tiers (salarié ou représentant du personnel).

En cas de nécessité et de manière exceptionnelle, notamment, compte-tenu de l’activité de


l’entreprise, à la suite de disparitions renouvelées et rapprochées d’objets, de marchandises, ou de
matériel appartenant à l’entreprise, la Direction se réserve le droit de faire procéder, dans des
conditions préservant la dignité et l’intimité de la personne, à des opérations de contrôle et de
vérification relatives aux achats effectués par les salariés. Les salariés pourront solliciter la présence
d’un tiers notamment d’un représentant du personnel pendant le déroulement de l’opération. En cas de
refus par un salarié de se soumettre aux opérations de contrôle ou dans le cas où une fouille corporelle
serait rendue nécessaire, la Direction ferait appel à un officier de police judiciaire.

 Utilisation de la carte de fidélité servant de support à la ristourne sur achats du


personnel
Comme tout client, il est rappelé que le salarié qui effectue des achats dans nos magasins a la
possibilité d’obtenir une carte de fidélité offrant des avantages. En tant que salarié de l’entreprise, il
peut également bénéficier, sous réserve de remplir les conditions définies par l’entreprise, de
ristournes sur ses achats, sa carte de fidélité servant de support au calcul de cette ristourne.

Il est interdit d’utiliser cette carte dans des conditions différentes de celles définies par l’entreprise.

Il est interdit de la falsifier ou de l’utiliser de manière frauduleuse. En particulier, il est interdit


d’enregistrer sur sa propre carte les achats effectués par des clients et d’augmenter ainsi
frauduleusement sa ristourne et ses avantages de quelle que nature qu’ils soient.
Enfin, cette carte étant personnelle, il est interdit de la céder à un tiers.

 Contrôle des objets et des armoires-vestiaires


En cas de nécessité et de manière exceptionnelle, si des raisons impérieuses de sécurité l’exigent,
notamment, compte-tenu de l’activité de l’entreprise, à la suite de disparitions renouvelées et
rapprochées d’objets, de marchandises, ou de matériel appartenant à l’entreprise, la Direction se
réserve le droit de faire procéder, aux accès de l’établissement, dans des conditions préservant la
dignité et l’intimité de la personne, à des opérations de contrôle et de vérification relatives au contenu
des effets ou objets personnels emportés par les salariés. Les salariés pourront solliciter la présence
d’un tiers notamment d’un représentant du personnel pendant le déroulement de l’opération. En cas de
refus par un salarié de se soumettre aux opérations de contrôle ou dans le cas où une fouille corporelle
serait rendue nécessaire, la Direction ferait appel à un officier de police judiciaire ;

Dans les même circonstances et pour les même raisons, l’entreprise se réserve le droit d’ouvrir les
armoires-vestiaires à condition que ce soit en présence des salariés intéressés, qui seront informés,
compte tenu de l’urgence, dans l’instant précédant la vérification, et à qui il sera demandé de procéder
à l’inventaire de leur vestiaire, en présence d’un témoin de leur choix, ou, à défaut, d’un représentant
du personnel, dans des conditions qui préservent leur intimité à l’égard des tiers non requis. En cas
d’empêchement ou d’absence du salarié, cette ouverture se fera en présence d’un représentant du
personnel. Dans l’hypothèse où le salarié refuserait de procéder à l’ouverture de son vestiaire, il serait
fait appel à un officier de police judiciaire.
11
Article 21 - Interdiction et prévention des pratiques de harcèlement sexuel
En application de l’article L 1153-1 du Code du travail, il est rappelé qu’aucun salarié ne doit subir
des faits de harcèlement sexuel constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle
répétés qui portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant ou qui
créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante, ni des faits assimilés au
harcèlement sexuel et consistant en toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le
but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de
l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.

Il est par ailleurs également rappelé que, conformément aux dispositions des articles L. 1153-2 et L.
1153-3 du Code du Travail, aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage, aucun candidat
à un recrutement, à un stage ou à une formation en entreprise ne peut être sanctionné, licencié ou faire
l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, pour avoir subi ou refusé de subir des faits
de harcèlement sexuel tels que définis ci-avant, y compris si les propos ou comportements susvisés
n’ont pas été répétés.

De la même façon, aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage ne peut être sanctionné,
licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir témoigné de tels faits de harcèlement
sexuel ou pour les avoir relatés.

Toute disposition ou tout acte contraire à ces prescriptions est nul de plein droit.

Conformément à l’article L.1153-6 du Code du Travail, tout salarié ayant procédé aux faits de
harcèlement sexuel tels que décrits ci-dessus est passible d’une sanction disciplinaire.

En conséquence, tout salarié qui se sera livré à des agissements relevant d’un harcèlement sexuel fera
l’objet d’une des sanctions telles qu’énumérées à l’article 24 du présent règlement intérieur, cette
sanction étant précédée de la procédure rappelée à l’article 25 du présent règlement intérieur.

Article 22 - Interdiction et prévention des pratiques de harcèlement moral


En application de l’article L. 1152-1 du Code du Travail, il est rappelé qu’aucun salarié ne doit subir
les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des
conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé
physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.

Egalement, conformément aux articles L. 1152-2 et L. 1152-3 du Code du travail, aucun salarié,
aucune personne en formation ou en stage ne peut-être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une
mesure discriminatoire, directe ou indirecte pour avoir subi, ou refusé de subir, de tels agissements de
harcèlement moral ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés.

Toute rupture du contrat de travail qui en résulterait, toute disposition ou tout acte contraire est nul de
plein droit.

Article 23 - Interdiction et prévention des pratiques d’agissements sexistes

En application de l’article L. 1142-2-1 du Code du travail, il est rappelé que nul ne doit subir
d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou
pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant,
humiliant ou offensant.
12
Il est par ailleurs également rappelé que, conformément aux dispositions des articles L. 1142-1 et L.
1142-3 du Code du travail, sous réserve de dispositions particulières du présent code, nul ne peut :
- Mentionner ou faire mentionner dans une offre d'emploi le sexe ou la situation de famille du
candidat recherché. Cette interdiction est applicable pour toute forme de publicité relative à une
embauche et quels que soient les caractères du contrat de travail envisagé ;
- Refuser d'embaucher une personne, prononcer une mutation, résilier ou refuser de renouveler le
contrat de travail d'un salarié en considération du sexe, de la situation de famille ou de la grossesse sur
la base de critères de choix différents selon le sexe, la situation de famille ou la grossesse ;
- Prendre en considération du sexe ou de la grossesse toute mesure, notamment en matière de
rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion
professionnelle ou de mutation.

Est nulle toute clause d'une convention ou d'un accord collectif de travail ou d'un contrat de travail qui
réserve le bénéfice d'une mesure quelconque, à un ou des salariés, en considération du sexe.
Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables lorsque cette clause a pour objet l'application des
dispositions relatives :
1° A la protection de la grossesse et de la maternité ;
2° A l'interdiction d'emploi prénatal et postnatal ;
3° A l'allaitement ;
4° A la démission de la salariée en état de grossesse médicalement constaté ;
5° Au congé de paternité et d'accueil de l'enfant ;
6° Au congé d'adoption.

Article 24 - Lutte contre la corruption

L’employeur a une obligation de prévention de la corruption, se traduisant notamment par la mise en


place d’un code de conduite, intégré au règlement intérieur, définissant et illustrant les comportements
à proscrire, susceptibles de caractériser des faits de corruption ou de trafic d’influence.

Ce code, annexé au présent règlement, définit et illustre les différents types de comportements à
proscrire comme étant susceptibles de caractériser des faits de corruption ou trafic d’influence.

La Direction veille à l’application du Code de conduite. Les dispositions qu’il édicte doivent être
strictement respectées par l’ensemble des collaborateurs sous peine de l’une des sanctions définies au
Titre III.

13
TITRE IV - DISPOSITIONS RELATIVES AU DROIT DISCIPLINAIRE ET AUX DROITS
DE LA DEFENSE DES SALARIES

Article 25 - Définition des sanctions


Conformément à l’article L. 1331-1 du Code du Travail, constitue une sanction toute mesure, autre
que les observations verbales, prise par l’employeur à la suite d’un agissement du salarié, considéré
par lui comme fautif, que cette mesure soit de nature à affecter immédiatement ou non la présence du
salarié dans l’entreprise, sa fonction, sa carrière ou sa rémunération.

Article 26 - Nature des sanctions


En cas d’acte fautif du salarié, notamment par manquement aux prescriptions du présent règlement et
des notes de service, il pourra être mis en œuvre l’une quelconque des sanctions suivantes selon la
nature, la gravité et les circonstances de l’acte fautif en cause :
- un avertissement ;
- une mise à pied disciplinaire, d’une durée maximum de 8 jours de travail, entraînant une
suspension temporaire du contrat de travail et la privation correspondante du salaire ;
- une mutation disciplinaire ;
- une rétrogradation disciplinaire ;
- la rupture pour faute grave d’un contrat de travail à durée déterminée avant son terme ;
- un licenciement pour faute sérieuse ;
- un licenciement pour faute grave (rupture du contrat de travail sans préavis, ni indemnités de
licenciement);
- un licenciement pour faute lourde (rupture du contrat de travail sans préavis, ni indemnités de
licenciement, ni indemnités de congés payés) ;
- l’interruption du préavis pour faute grave ou lourde commise ou découverte au cours de celui-
ci.

En application des dispositions de l’article L. 1332-4 du Code du Travail, aucun fait fautif ne peut
donner lieu à l’engagement de poursuites disciplinaires au-delà d’un délai de deux mois à compter du
jour où l’employeur en a eu connaissance, à moins que ce fait ait donné lieu dans le même délai à
l’exercice de poursuites pénales.

En application des dispositions de l’article L. 1332-5 du Code du Travail, aucune sanction antérieure
de plus de 3 ans à l’engagement des poursuites disciplinaires ne peut être invoquée à l’appui d’une
nouvelle sanction.

Un courrier de rappel des faits ou de mise en garde ne constitue pas une sanction.

Article 27 - Procédure préalable – Droits de la défense des salariés


Lorsque l’employeur envisage de prendre une sanction, il convoque par écrit le salarié en lui indiquant
la date, l’heure et le lieu de l’entretien ainsi que l’objet de la convocation. L’employeur précise au
salarié qu’il a la possibilité pendant cet entretien de se faire assister par une personne de son choix
appartenant au personnel de l’entreprise.
La convocation à l’entretien est soit remise en main propre contre décharge, soit adressée au salarié
par courrier recommandé avec accusé de réception.

Au cours de l’entretien, l’employeur indique le motif de la sanction envisagée et recueille les


explications du salarié.
14
La sanction doit être notifiée par écrit au salarié ; la décision doit être motivée et faire état des griefs
retenus à l’encontre du salarié.
Toute sanction ne peut être notifiée au salarié avant un délai de deux jours ouvrables après le jour fixé
pour l’entretien préalable, ni plus d’un mois après l’entretien.
La notification des sanctions (autre que le licenciement) peut être effectuée par courrier recommandé
avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge. En revanche, la
notification du licenciement doit être adressée au salarié par courrier recommandé avec accusé de
réception.

Lorsque l’agissement du salarié a rendu indispensable une mesure conservatoire de mise à pied, cette
mesure sera confirmée par écrit et aucune sanction définitive, relative à cet agissement, ne sera prise
sans que la procédure décrite au présent article ait été observée.

Article 28 - Publicité - Dépôt


Conformément à l’article L. 1321-4 du Code du Travail, le présent règlement a été soumis pour avis
au Comité Central d’Entreprise, aux Comités d’établissements et aux Comités d’Hygiène, de Sécurité
et des Conditions de Travail pour les questions relevant de l’hygiène et de la sécurité.

Il a été adressé, en deux exemplaires, à l’inspection du travail de Lille, dont dépend le siège social de
l’Entreprise, accompagné des avis émis par les représentants du personnel.

Ce règlement a été également déposé au greffe des Conseils de Prud’hommes compétent et est affiché
sur les lieux de travail.

Le présent règlement intérieur entre en application le 1er juin 2018.

15
ANNEXE 1 : CHARTE D’UTILISATION DES SYSTEMES
D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE

Article 1 : Définitions

1.1. Utilisateurs concernés


La présente charte s’applique à tous les utilisateurs des systèmes d’information et de communication
de l’entreprise qu’ils soient salariés, intérimaires, stagiaires ou prestataires de services.

1.2. Systèmes d’information et de communication mis à disposition


Les systèmes d’information et de communication mis à disposition des utilisateurs par l’entreprise
sont notamment constitués d’ordinateurs fixes et portables, de serveurs, de solutions logicielles, de
messagerie électronique, d’Internet, de téléphones fixes et portables, de périphériques ainsi que de
toutes informations et données quels que soient leurs supports.

Article 2 : Protection des équipements et des informations

2.1. Protection des équipements


L’utilisateur est responsable des équipements qui lui sont confiés dans l’exercice de ses fonctions et
de leur bon usage ; étant précisé que seuls les équipements autorisés par le service informatique de
l’entreprise peuvent être connectés, de façon directe ou indirecte, au réseau interne.
L’utilisation de supports de stockage personnels (clé USB, disquette, CDROM) peut être tolérée à des
fins d’échanges ponctuels nécessités par l’exercice de la mission et sous le contrôle du service
informatique.

L’utilisateur ne doit pas modifier la configuration de son poste de travail et des autres équipements
mis à sa disposition par l’entreprise sans l’accord de son service informatique.
En particulier, l’utilisateur ne doit pas :
- ajouter ou retirer de composant matériel (disque dur, carte réseau),
- installer de logiciels,
- modifier ou désactiver les mécanismes de protection (antivirus, pare feu, installation des
correctifs de sécurité),
- démarrer son poste de travail à partir d’une disquette ou d’un autre support non autorisé (clé
USB, CD ROM).

En cas d’absence, même momentanée, l’utilisateur verrouille ou ferme toutes les sessions en cours sur
son poste de travail et utilise les moyens de protection physique disponibles (câble antivol, rangement
dans une armoire fermant à clé, bureau fermant à clé).

En cas de possession d’un ordinateur portable, l’utilisateur se connecte régulièrement au réseau de


l’entreprise pour s’assurer de la bonne mise à jour de la solution antivirus et de l’application des
correctifs de sécurité.

Enfin l’utilisateur signale immédiatement à son service informatique toute sortie, ponctuelle ou
exceptionnelle, en dehors des sites de l’entreprise, de matériels informatiques qui ne lui sont pas
affectés. Il signale également immédiatement toute perte ou vol d’un équipement mis ainsi à sa
disposition.

16
2.2. Protection des informations
L'utilisateur contribue, à son niveau, en fonction de sa formation, de ses responsabilités et selon ses
possibilités, à la sécurité des systèmes d’information et de communication. Il se doit, à ce titre, de
signaler au service informatique tout dysfonctionnement ou tout événement lui apparaissant anormal,
en particulier toute tentative de violation de ses identifiants et, de façon générale, toute anomalie ou
intrusion qu'il peut constater.

L'utilisateur doit protéger les informations placées sous sa responsabilité et effectuer des sauvegardes
régulières, en utilisant les moyens mis à sa disposition par les services informatiques.

Egalement, l’utilisateur doit veiller au respect de la confidentialité des informations en sa possession


lors de toutes les phases de leur cycle de vie (stockage, transmission, impression, suppression). En
particulier, il s’assure que les informations confidentielles ou secrètes sont stockées et transmises de
manière sécurisée. En outre, l’utilisateur doit rester vigilant quant au risque de divulgation
d’informations confidentielles dans le cadre de conversations ou consultations.

L’utilisateur ne partage pas de données sur son poste de travail sans l’accord de son service
informatique. Les échanges de fichiers entre utilisateurs doivent être réalisés via un serveur de fichiers
ou via la messagerie qui bénéficient de mécanismes de protection.

L’utilisateur doit s’assurer que les informations à conserver pour des raisons légales, contractuelles ou
nécessaires à l’activité de l’entreprise font l’objet de mesures d’archivage adaptées, tenant compte de
leur criticité et des différents types de supports utilisés.

Enfin, l’utilisateur s’interdit strictement de manipuler des informations illicites à travers notamment la
consultation de sites Internet illicites, le stockage ou la diffusion de fichiers illicites ou l’envoi de
messages illicites.
Sont notamment considérées comme illicites les informations à caractère injurieux, diffamatoire,
raciste, sexiste, pornographique, xénophobe, révisionniste ou pédophile, ou pouvant constituer une
incitation à la haine, la violence ou la débauche ainsi que les copies illicites d’éléments (logiciels,
images, textes, musiques) protégés par la législation relative à la propriété intellectuelle ou à la
protection de la vie privée.

Article 3 : Droits d’accès et gestion des mots de passe

L’accès aux systèmes d’information et de communication de l’entreprise est protégé par des
identifiants, mots de passe, badges.

Ces moyens d’authentification sont personnels et tout utilisateur est responsable de l’utilisation des
systèmes réalisée avec ses droits d'accès. Aussi, l’utilisateur doit assurer la protection des moyens
d’authentification qui lui ont été affectés et ne doit en aucun cas les communiquer, sauf demande
formelle de sa hiérarchie.
Egalement, l’utilisateur doit respecter les règles en vigueur en termes de complexité et de
renouvellement de ses mots de passe.

De la même manière que l’utilisateur ne doit pas communiquer ses paramètres d’accès, il ne doit pas
plus faire usage des moyens d’authentification ou des habilitations d’une tierce personne, sauf en cas
de force majeure ou de demande formelle de sa hiérarchie. En outre, dans une telle hypothèse
l’utilisateur s’engage uniquement à accéder à des informations ou des services nécessaires à l’exercice
des missions qui lui ont été confiées.

17
L’accès distant au réseau interne de l’entreprise, et plus particulièrement l’accès à la messagerie de
l’entreprise depuis Internet et depuis un équipement non maîtrisé par l’entreprise, est soumis à
autorisation préalable. Lorsque cette autorisation est accordée, l’utilisateur doit respecter les règles
d’usage et de sécurité qui lui ont été communiquées.

Article 4 : Utilisation de la messagerie électronique

L’utilisation de la messagerie électronique doit se faire dans le respect des règles édictées par la
présente charte. A cet égard, il est rappelé à l’utilisateur que les échanges électroniques ont la même
valeur qu’un courrier manuscrit et peuvent, à ce titre, constituer des modes de preuves ou valoir
contrat à l’égard de tiers.

Aussi, l’utilisateur veille à ce que les messages envoyés ne portent pas atteinte à l’image ou à la
réputation de l’entreprise, en particulier lors d’échanges avec les clients ou les fournisseurs, et
n’engagent pas la responsabilité civile ou pénale de l’entreprise ; il ne met pas en œuvre des fonctions
de redirection automatique des messages lui étant destinés vers une adresse de messagerie dont les
conditions d’exploitation et de sécurité ne sont pas contrôlées par l’entreprise (par exemple une
adresse personnelle) ; il vérifie l’identité des destinataires de ses messages et leur qualité à recevoir les
informations transmises ; il n’émet aucun message à caractère illicite ; il crypte les messages à
caractère confidentiel.

Egalement, l’utilisateur doit faire preuve de vigilance à l’égard des messages qu’il reçoit. A ce titre, il
ne doit pas ouvrir les messages dont l’origine, l’objet ou le contenu est douteux, ni enregistrer ou
ouvrir les pièces jointes suspectes. En cas de réception d’un tel message, il avertit son service
informatique.

Article 5 : Accès et utilisation d’Internet

L’utilisateur peut avoir accès à Internet dans l’exercice de son activité. Dans ce cadre, l’utilisateur
accède uniquement au réseau Internet depuis les équipements mis à sa disposition par l’entreprise, au
travers d’une solution d’accès autorisée.
L’utilisateur ne doit jamais communiquer ses coordonnées, en particulier son adresse électronique, sur
des sites sans rapport avec son activité professionnelle ou dont l’image est incompatible avec celle de
l’entreprise.

Il est rappelé que l’utilisateur ne doit en aucun cas accéder à des sites illicites ou portant atteinte aux
intérêts de l’entreprise.
En particulier, l’utilisateur ne doit pas engager à tort l’image de l’entreprise, notamment dans le cadre
d’interventions sur des forums, des espaces de discussion ou des blogs. Sauf accord formel de la
hiérarchie de l’utilisateur, toute intervention sur Internet faisant état de son appartenance à l’entreprise
est interdite.
En cas d’accès accidentel à un site Internet illicite, l’utilisateur doit se déconnecter immédiatement de
ce site et informer sa hiérarchie.

En tout état de cause, l’entreprise ne pourra être tenue pour responsable des détériorations
d'informations ou des infractions commises par un utilisateur dès lors qu’il est prouvé que des faits
fautifs lui sont personnellement imputables.

Article 6 : Utilisation personnelle

L’accès aux systèmes d’information et de communication de l’entreprise est fourni à l'utilisateur pour
18
l'exercice de son activité professionnelle.

Un usage personnel est cependant toléré à titre exceptionnel et sous réserve qu’il ne porte pas atteinte
à la confidentialité des informations en possession de l’utilisateur, qu’il ne remette pas en cause
l’intérêt et la réputation de l’entreprise et qu’il n’enfreigne pas la législation en vigueur et les règles
édictées dans la présente charte.

La confidentialité des échanges et des fichiers électroniques implique d’indiquer la mention


« personnel » en début de sujet des messages ainsi que sur les espaces de stockage individuels. A
défaut, les messages et fichiers sont présumés revêtir un caractère professionnel.

Les données personnelles doivent être supprimées par l’utilisateur avant son départ ou lors du retour
du matériel mis à sa disposition. A défaut, ces données seront supprimées par l’entreprise sans aucune
sauvegarde.

Article 7 : Contrôle et sanctions

L’entreprise se réserve le droit d'analyser, de limiter et de contrôler l'utilisation des ressources


matérielles et logicielles ainsi que les échanges, quels que soient leur nature ou leur objet, effectués
via les systèmes d’information et de communication de l’entreprise.
En outre, des contrôles et audits peuvent être diligentés sur décision de l’entreprise ou dans le cadre de
procédures judiciaires dans le respect de la loi.

Les moyens et techniques de contrôles, permanents ou ponctuels, s’appuieront sur des inventaires des
logiciels et matériels, des tests de conformité des configurations techniques des équipements (présence
d’antivirus, configuration des systèmes, présence de correctifs de sécurité), des analyses des traces
d’activité des systèmes d’information (connexions aux applications, lancement de traitements,
modification des bases de données, connexions réseaux et Internet), des inventaires sur le contenu des
répertoires ou de sites partagés, des analyses sur les enveloppes des messages électroniques, des
analyses sur les relevés des communications téléphoniques, une veille sur les publications Internet
faisant référence à l’entreprise, des audits sur la protection des informations et des équipements
(protection des moyens d’authentification, qualité des mots de passe, fermeture des armoires, présence
de câble antivol, verrouillage des sessions de travail en cas d’absence, respect de la confidentialité des
informations)

Il est précisé que ces contrôles, mis en œuvre par l’entreprise, sont réalisés dans le respect de la
législation applicable, notamment de la loi « Informatique et Libertés », et par des administrateurs
techniques informatiques soumis à une obligation de confidentialité des informations qu’ils pourraient
être amenés à connaître à l’occasion de leur mission.
L'objectif de ces contrôles est uniquement de garantir le bon fonctionnement technique des
applications et la sécurité des systèmes et ainsi de préserver les intérêts de l’entreprise.

Toutefois, l’utilisateur est informé que, du fait de ces contrôles, il est possible de contrôler son activité
et ses échanges.

A cet égard d’ailleurs, il est précisé à l’utilisateur que, dans l’hypothèse de circonstances graves
d'utilisation illicite ou remettant en cause le bon fonctionnement des systèmes d’information et de
communication de l’entreprise, la sécurité ou les intérêts de l’entreprise, les administrateurs
techniques informatiques pourront mettre en œuvre les actions de protection et/ou de correction
nécessaires et en informer la direction.
En revanche, en l’absence de risque ou évènement particulier, les fichiers identifiés par le salarié
19
comme personnels ne pourront être ouverts qu’en présence de ce dernier ou, en cas d’absence, après
qu’il en ait été informé.

En cas de violation avérée ou de manquement aux règles de sécurité édictées dans la présente Charte,
l’entreprise pourra prendre des sanctions disciplinaires adaptées à la gravité des agissements,
conformément aux dispositions du règlement intérieur.

En outre, en cas de non-respect de la législation en vigueur, l’utilisateur sera tenu responsable de ses
actes et pourra encourir les sanctions civiles ou pénales prévues par la loi.

20
ANNEXE 2 : CODE DE CONDUITE

 Le présent code de conduite a pour objectif de traduire certaines dispositions de la loi Sapin 2,
imposant aux grandes entreprises de mettre en place un dispositif de prévention en matière de
corruption et trafic d’influence.

Le code de conduite doit « définir et illustrer les différents types de comportements à proscrire
comme étant susceptibles de caractériser des faits de corruption ou trafic d’influence ». (Article
17 II de la loi Sapin 2). Selon ces dispositions légales, ce code doit être intégré au
règlement intérieur.

 Ce code est applicable à l’ensemble des collaborateurs, et précise les comportements à risque
dans les relations entre les collaborateurs et vis-à-vis d’intermédiaires ou fournisseurs agissant
pour le compte de l’entreprise.

Toute infraction à ce code peut avoir des conséquences juridiques et financières graves, mais
aussi nuire durablement à la réputation de l’entreprise. Il est donc essentiel de respecter ces
recommandations.

 Toute violation grave du présent code pourrait donner lieu à l’application de l’une des sanction
prévue par le règlement intérieur.

 Définitions

La corruption est le fait de solliciter ou d’accepter des cadeaux, des avantages, des dons pour
accomplir un acte résultant de ses fonctions ou avoir accepter de faciliter un acte en échange de
cadeaux, avantages, dons.

Le trafic d’influence est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée
d’une mission de service public afin de solliciter des avantages ou d’abuser de son influence.

Seule la corruption sera donc abordée dans cette annexe.

Ainsi tout collaborateur doit refuser d’accepter :

- tout cadeau personnel, invitation, don, avantage, ou facilité,


- d’une valeur déraisonnable et de façon non occasionnelle
- de la part d’un autre collaborateur, client, fournisseur, prestataire,
- dans le but d’obtenir un avantage ou une décision, d’influencer une position.

Un collaborateur s’interdit de proposer de tels cadeaux ou avantages dans le but d’obtenir une
décision ou d’influencer une position d’un autre collaborateur, client, prestataire, fournisseur.

Dans le cas où un collaborateur est destinataire d’un cadeau ou invitation dans le contexte décrit
ci-dessus il s’engage à le retourner à l’entreprise et à en faire part à son supérieur hiérarchique.

Le collaborateur est en droit d’accepter un cadeau ou geste habituel ou usuel dans les relations
professionnelles concernées, de valeur symbolique. Dans ce cas, il n’en fait pas un usage
personnel mais le partage dans la mesure du possible avec ses collègues de travail.

21
En cas de doute sur le caractère habituel ou usuel du cadeau, ou sa valeur symbolique, le
collaborateur en fait part préalablement à son supérieur hiérarchique.

La valeur symbolique d’un cadeau peut s’apprécier par comparaison avec la valeur d’un cadeau
qui serait réalisé dans la vie personnelle, dans un cercle familial ou amical.

De même, un collaborateur doit s’abstenir de monnayer l’influence d’une personne dans le but de
favoriser la décision qui serait prise par un tiers, même si cette décision favorise l’intérêt exclusif
de l’entreprise.

En cas de doute le collaborateur doit impérativement consulter préalablement son responsable des
ressources humaines, ou son supérieur hiérarchique.

 Exemples de comportements susceptibles de caractériser un fait de corruption :

- Face à une urgence, un manager discute avec son contrôleur de gestion, face à une urgence, sur
la possibilité de s'assurer des services d'une agence de travail temporaire que sa belle-sœur
dirige. Son collègue lui répond que cela pose un problème du fait de son lien personnel avec
une personne de cette agence et qu’il est indispensable d'en parler clairement à son supérieur
avant toute démarche d’appel d’offre ou de référencement.

- Dans un box de négociation entre un acheteur et un commercial, le commercial a une phrase


du type « on sait remercier les personnes qui nous aident à développer notre affaire… »
l’acheteur indique à son interlocuteur que notre entreprise ne partage pas ces pratiques et qu’il
sera contraint de faire cesser leurs relations professionnelles si ce type de sollicitations
perdurent.

- Un manager commerce rencontre un grossiste en vins dans son magasin. Ils finalisent le
contrat de référencement. Le grossiste propose de « faire livrer deux caisses de vin chez lui,
pour pouvoir l’apprécier et mieux vendre le vin à ses clients ». Le manager répond en
expliquant « en acceptant votre offre, j’agirais contre les principes éthiques de notre entreprise,
je ne peux accepter. Si je vous ai référencé parce que nous avons organisé une dégustation au
cours de laquelle j’ai déjà pu tester votre vin ».

- Un manager en boucherie se voit proposer une invitation une fois par mois dans un restaurant
gastronomique réputé de la part d’un fournisseur afin que soit préservé l’exclusivité de leur
relation. Il doit être interpellé par la fréquence de ces invitations, les refuser et en faire part à
son supérieur hiérarchique.

- En logistique, un collaborateur se voit demander par un employé d’un prestataire une somme
d’argent afin d’obtenir une livraison plus rapide de produits attendus en urgence. Il demande à
quoi cette somme d’argent correspond. En l’absence de vraie réponse, il demande une
confirmation écrite du supérieur de l’employé et une facture.

- Deux responsables discutent d’un projet d’ouverture de magasin dans une nouvelle région, l’un
des deux dit : « il va falloir approcher les autorités régionales que nous ne connaissons pas.

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L’un des deux lui rappelle que notre entreprise ne pratique pas les « petites attentions » et que
nous devons être particulièrement vigilants sur la qualité du dossier.

- Un responsable reçoit dans son bureau une entreprise de carrelage qui doit travailler en
magasin et demande d’effectuer, en échange du marché, des travaux personnels dans sa salle
de bains. Ce comportement est contraire aux valeurs éthiques, car l’intérêt personnel ne peut
primer sur l’intérêt de l’entreprise.

- Un manager commerce fruits et légumes voit passer une livraison importante de fraises, il
repère quelques barquettes pourries et s’apprête à refuser la livraison. Le chauffeur panique, il
y en a pour 10 000 €, le patron va perdre toute la marchandise …il sort discrètement 500€ de
sa poche et propose au manager « de revoir sa position, la marchandise étant de grande
qualité ». Le manager répond que ces pratiques n’ont pas cours chez nous, la marchandise ne
répond pas au cahier des charges, et il ne peut l’accepter.

- Une hôtesse de caisse se voit proposer un cadeau en échange de fraudes sur les passages de
produits en caisse. Elle répond qu’elle ne peut l’accepter et demande aux clients de payer
l’ensemble de ses articles.

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