N°324 - Décembre 2022 - Mensuel 1,50€ - ISSN 1282-7800
Editorial : Quelle lumière dans les paroles de la Vierge Marie ! Depuis
Rédaction - réalisation :
Etoile Notre Dame
339 imp. de la Fossé
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Guillaume Sorin
Equipe de rédaction
Jocelyne, Véronique,
Guillaume
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Marie-Laure, Françoise,
Bernard, Jocelyne, Ghislaine
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1,50€ + port
Photos du bulletin :
© Istock :
Couverture Crèche : Zvonimir
Page 3 : Très Sainte Mère de
Dieu, dessin Ludmila Lysak
Page 9 : crèche
dessin Ananaline
Page 13 : prêtre
Page 27 : © La Viale
plusieurs mois, elle éclaire particulièrement nos consciences, nos
âmes. Elle nous invite à choisir la vie et non la mort, la lumière et non
les ténèbres. Pourtant, l’homme marche apparemment dans les té-
nèbres, il lutte sans cesse contre la lumière, comme s’il la refusait en-
vers et contre tout. Je ne vais pas ici égrener un chapelet de misères,
mais la réalité nous rattrape sans arrêt, l’acharnement pour l’avorte-
ment, les annonces concernant les abus du clergé...
Nous voyons que Dieu essaie par tous les moyens de nous ramener
à la vie, à la lumière pour nous aider à vivre cette nouvelle création
qu’Il désire tant pour nous. La Divine Volonté donnée à Luisa Piccar-
reta est un moyen lumineux pour faire renaître dans le cœur de
l’homme cette nouvelle vie en Dieu. La création crie sa douleur, non
seulement dans la nature mais aussi dans la vie. Quand allons-nous
cesser de la brutaliser ?
« Revenez à Dieu car Dieu est amour et Il est votre espérance. Vous
n’avez pas d’avenir si vous ne vous décidez pas pour Dieu. », nous dit
Notre-Dame à Medjugorje. Message que nous pourrons relire
dans l’histoire de la Salette, ou de Conchita au Mexique.
Osons pendant ce temps de l’Avent, avec l’aide de l’Esprit Saint qui
nous conduit jusqu’à Noël, être inventifs, imaginatifs pour créer ce
paradis sur terre, dans nos familles, avec nos amis et bien au-delà de
notre cercle proche. Demandons au Seigneur de nous donner ses
yeux pour voir et nous guider jusqu’à la lumière de Noël, la vie don-
née par excellence.
Nous vous souhaitons un beau chemin plein d’espérance vers Celui
qui vient jusque dans nos maisons à Noël.
Guillaume Sorin et toute l’équipe de Etoile Notre Dame
2
Editorial - Table des matières
3-8
L’Immaculée Conception
5-8
Laudato si’ - Noël, célébrer et préserver la vie
9-12
Prions pour les prêtres (trois parties)
13-14
1. Notre-Dame de la Salette
Sommaire n°324
14-17
2. Conchita Cabrera de Armida
18-20
3. Pourquoi je prie pour le pape
21-22
Entrer dans la vie divine avec Luisa Piccarreta
23-26
La Viale, Un pas de côté
27-29
Témoignages - remerciements
30
Les pèlerinages
31-32
Cahier central : Page 1 : Abonnement - Pages 2 : Medjugorje,
8 pages
message du 25 novembre et commentaire - Pages 3 à 5 : conte
de Noël, Le vieux cordonnier et ses cadeaux - Pages 6 et 7 : Sé-
lection de la librairie - Pages 8 : SOS Prêtres et œuvres

L’Immaculée
Le dogme de l’Immaculée Conception, at-
tribué à Marie par le pape Pie IX en 1854
est précisé au XXe siècle par le Catéchisme
de l’Église catholique : « Pour être la Mère
du Sauveur, Marie fut pourvue par Dieu de
dons à la mesure d’une si grande tâche…,
par la grâce de Dieu, Marie est restée pure
de tout péché personnel tout au long de sa
vie…, La bienheureuse Vierge Marie a été,
au premier instant de sa conception, par
une grâce et une faveur singulière du Dieu
Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-
Christ Sauveur du genre humain, préservée
intacte de toute souillure du péché origi-
nel ». Ce dogme fut le fruit d’une lente
prise de conscience de l’Église au long
des siècles et il remonte aux pères de la
tradition orientale des premiers siècles de
l’Église.
L’Immaculée Conception se fête le 8 dé-
cembre, date « supposée » de la concep-
tion de Marie, depuis 1477, par décision
de Sixte IV, neuf mois avant la fête de la
Nativité de Marie (8 septembre).
3
Conception
Les premières traces de cette fête de l’Im-
maculée Conception dans la chrétienté re-
montent au VIIIe siècle dans l’Église
grecque. Elle était alors célébrée le 9 dé-
cembre à Constantinople. Certains émet-
tent l’hypothèse que cette fête était déjà
célébrée au VIe siècle dans les laures mo-
nastiques. Georges de Nicomédie, au IXe
siècle y fait référence comme étant « la
fête de la Vierge la plus récente ». En Occi-
dent, cette fête apparaît pour la première
fois dans deux calendriers liturgiques de
Winchester au IXe siècle.
Les Hongrois et Fatima
Étienne Ier ou saint Étienne, né vers 975 et
mort le 15 août 1038, fonde le royaume
de Hongrie dont il devient le Roi en 1001.
Canonisé en 1083 pour l’évangélisation
de son pays, il est aujourd’hui considéré
comme le saint Patron de la Hongrie et
fêté par l’Église catholique le 16 août.
Le roi saint Étienne a consacré son pays à
la Vierge Marie. Il fut le premier.
Le chemin de croix offert par les Hongrois
à Fatima se termine par la chapelle Saint
Etienne qui montre la mosaïque du cou-
ronnement de Marie par le roi Etienne.
4 L’IMMACULÉE CONCEPTION
L’Immaculée Conception et le Portugal
Le Portugal est placé sous le patronage
de la Vierge Marie depuis le Moyen Âge.
Le 1er décembre 1640, après soicante ans
d’union avec l’Espagne, les Portugais re-
prennent leur indépendance. Six ans plus
tard, le nouveau roi João IV place le pays
sous la protection de l’Immaculée
Conception : dans l’église de Vila Viçosa
où se trouve le palais familial, il dépose la
couronne royale sur la tête de Notre-
Dame de la Conception qui est procla-
mée Reine et patronne du Portugal.
Par la suite, les rois du Portugal ne porte-
ront plus jamais la couronne sur leur tête.
Aujourd’hui encore, le 8 décembre est au
Portugal le jour férié où les catholiques
portugais fêtent celle qui est reine, pa-
tronne et protectrice de leur pays.
Voilà pourquoi la basilique Notre-Dame
du rosaire de Fatima est surmontée de la
couronne de Marie.
Un débat théologique
Avec l’arrivée de la fête en Occident au-
tour du Xe siècle, un débat théologique va
se mettre en place en Europe entre les te-
nants du dogme de l’Immaculée Concep-
tion (les immaculistes), et ses opposants
(les maculistes). Ainsi, au XIIe siècle, Ber-
nard de Clairvaux, pourtant célèbre pour
sa dévotion mariale, s’oppose en 1146 à
cette pratique.
Parmi les premiers défenseurs du dogme
de l’Immaculée Conception, se trouve
Jean Duns Scot (1266-1308), qui affirme
qu’en tant que Mère de Dieu, Marie ne
peut être entachée comme les autres par
le péché originel. Pierre Thomas (1305-
1366), patriarche latin de Jérusalem, et
moine carme, rédige un traité où il af-
firme sa foi en « la conception immaculée
de la Vierge Marie ».
Le discours maculiste est porté par les
Dominicains tandis que les arguments
des immaculistes sont principalement
l’œuvre de prédicateurs Franciscains.
Ces débats théologiques entraînent éga-
lement des turbulences dans la société de
l’époque : la Sorbonne est paralysée un an
par cette querelle. En 1387, un théologien
aragonais Jean de Montson, est
condamné, car il enseignait que la Vierge
Marie était née avec le péché originel.
Pierre d’Ailly, aumônier du roi Charles VI,
défend en 1388 devant la papauté d’Avi-
gnon l’idée de l’Immaculée Conception.
Sa plaidoirie remporte l’adhésion des au-
torités ecclésiastiques. Fort de son succès,
à son retour à Paris, il fait renvoyer de la
maison royale tous les Dominicains qui
contestaient cette doctrine.
Au XIVe siècle le débat se poursuit entre
Franciscains et Dominicains. Le concile de
Bâle (1439) confirme la position des Fran-
ciscains.
Au XVe siècle, des théologiens déclarent
que Dieu a préparé à son Fils « une de-
meure digne de lui par la Conception im-
maculée de la Vierge Marie ».

Le concile de Trente (1545-1563) confirme
les dispositions précédentes concernant
la fête de l’Immaculée Conception.
Le pape Pie V (1566-1572), dans la bulle
Ex omnibus afflictionibus du 1er octobre
1567 condamne les propositions
contraires à la doctrine de l’Immaculée
Conception.
Les représentations artistiques se multi-
plient au XVIIer siècle. La Vierge y apparaît
sur un croissant de lune, drapée dans un
manteau flottant dans le ciel, entourée
d’une multitude d’angelots. Parfois elle
foule aux pieds un serpent qui symbolise
le démon.
Fin XVIIer siècle, le pape Innocent XI dé-
crète une octave pour la fête de l’Imma-
culée Conception, et quelques années
plus tard, le pape Clément XI, dans sa
bulle Commissi nobis du 6 décembre
1708, en fait une fête de précepte pour
l’Église universelle.
Le dogme de l’Immaculée Conception
Lors des apparitions mariales dont Cathe-
rine Labouré fut favorisée, rue du Bac à
Paris en 1830, la Vierge se présente, selon
son récit, comme « conçue sans péché ». La
médaille miraculeuse, frappée avec l’invo-
cation « Ô Marie, conçue sans péché, priez
pour nous qui avons recours à vous », po-
pularise la foi en la Conception immacu-
lée de Marie.
Dans l’Eglise catholique, plusieurs voix se
font alors entendre pour demander au
pape la formulation du dogme de l’Im-
maculée Conception.
Ainsi, le VIIe concile de Baltimore en 1849
conclut ses travaux « en estimant oppor-
tun de définir comme un dogme l’Immacu-
LA VIERGE MARIE 5
lée Conception de la Bienheureuse Vierge
Marie ». La plupart des évêques français,
appuyés par les Espagnols et Italiens, in-
terviennent dans le même sens auprès de
Grégoire XVI (1831-1846).
Pour répondre aux demandes des
évêques, Pie IX, après son élection, insti-
tue le 1er juin 1848 une commission de
vingt théologiens et une congrégation
préparatoire de huit cardinaux. Le pape
sollicite ensuite par écrit l’avis de tous les
évêques, via l’encyclique Ubi primum du 2
février 1849. Le 10 mai 1852, le pape réu-
nit une commission spéciale pour élabo-
rer le texte définitif qui, après
l’approbation par un consistoire, est pro-
mulgué le 8 décembre 1854 sous le titre
d’Ineffabilis Deus.
Deux ans après la proclamation du
dogme, Mgr Sibour, archevêque de Paris,
est poignardé en pleine église à l’issue
d’une cérémonie, le 3 janvier 1857 par
Jean-Louis Verger ancien curé. Lors de
son crime il s’écrie « À bas les déesses ! » Ex-
pliquant que son geste est une contesta-
tion du dogme de l’Immaculée
Conception.
A Lourdes, Bernadette Soubirous af-
firme que, le 25 mars 1858, soit quatre
ans après la promulgation du dogme, la
dame qui lui est apparue s’est elle-même
présentée ainsi, en gascon, dans la
grotte de Massabielle, à Lourdes : « Que
soy era immaculada councepciou » (« Je
suis l’Immaculée Conception »). Jean-Paul
II indiquera dans une homélie que cette
déclaration vient confirmer le dogme de
l’Immaculée Conception puisque « à
6 L’IMMACULÉE CONCEPTION

Lourdes, Marie s’appela du nom que Dieu
lui a donné de toute éternité; oui, de toute
éternité, il la choisit avec ce nom et il la
destina à être la Mère de son Fils, le Verbe
éternel ».
Aujourd’hui, dans l’Église catholique, la
fête de l’Immaculée Conception est célé-
brée le 8 décembre avec rang de solen-
nité. En France, cette fête est particulière-
ment marquée dans le diocèse de Lyon
depuis 1852. La fête a été renommée de
manière profane en Fête des lumières (à
ne pas confondre avec la chandeleur). ●

L’immaculée Conception, par monsei- de ces paroles. «Sais-

gneur Dominique You - Extrait 1 tu ce que ça signifie ? »
lui demande l'Abbé
« Bien après la quinzaine des apparitions, Peyramale, « Non, ré-
trois dernières visites de Marie vont clô- pond-elle, Immacu-
turer les évènements de Massabielle, par lée, c'est quelque
la révélation du nom d’Immaculée chose de pur, sans
Conception, le 25 mars, et les deux visites tache ! » Elle est bien
du 7 avril et du 16 juillet, silencieuses incapable de répondre que « conception »,
comme aux premiers jours.  c’est quelque chose en train de naître
Au jour de l’Annonciation, ce n’est qu’à la entre deux parents, dans l’embrassement
quatrième demande de Bernadette que de l’amour, dans l’embrasement de
Marie révèle son nom. Aussitôt, la jeune l’amour. 
fille court chez Monsieur le Curé, lâchant Immaculé, pour Bernadette, sans hésita-
d’emblée : « Je suis l’Immaculée Concep- tion, c’est le sourire de Marie, sans tache.
tion ! »  Transparence de la jeunesse du visage de
On raconte que lorsque le Pape Pie IX eut la Vierge et de son cœur étranger à toutes
connaissance de ces paroles, il en pleura.  les manipulations des hommes, des
Il nous faut découvrir dans ces paroles ce adultes. Cœur neuf dans un visage neuf. 
qui a pacifié le cœur de l’Abbé Peyramale Ce sourire ne cherche pas à prendre pos-
puis du Saint-Père, et qui a résonné dans session des personnes, ni même à attirer
le cœur de Bernadette pendant toute une à soi, mais à Dieu. C’est bien la chasteté
vie, donnant à l’Église entière la solution de Marie qui transparaît en lui. 
de l’énigme qui était en train de se jouer Tout cela est immaculé, c’est une beauté
à Massabielle.  qui dépasse de loin celle qu’on rencontre
Bernadette, en cette matinée du 25 mars, dans les revues et les salons, beauté qui
n’est pas en mesure de peser tout le poids dépasse l’esthétique, car elle est la vitrine,
le visage d’un amour virginal, sans re-
1 Extrait du livre Dans le regard et les sabots de Ber-
cherche de soi-même. Pur reflet de ce qui
nadette, édition des Béatitudes (2008)
 LA VIERGE MARIE 7

est en Dieu, cette transparence reflète nous recrée. 

aussi la compassion de Dieu pour les pé- Car le péché fait qu’une fois jaillissante, la
cheurs, par la tristesse qui envahit le vi- source que nous sommes devienne sale,
sage de Marie chaque fois que celle-ci boueuse, polluée. Nous avons besoin
évoque leur nom. C’est sans doute tout d’être de nouveau conçus, pour qu’un
cela que Bernadette pressent dans le nouveau jaillissement de vie se produise,
nom d’Immaculée.  en toute pureté. D’un sol très boueux et
souillé, l’Esprit Saint sait faire jaillir une
Et voici que Marie dit : « Je suis l’Immaculée source très pure. À Lourdes, de la vieille
Conception ! » Elle ne dit pas : « J’ai été humanité salie par le péché, Dieu fait jail-
conçue sans péché », même si cela est vrai lir une nouveauté qui est toute transpa-
aussi, mais ce qu’elle dit à Massabielle est rence. Et pas seulement un jour, en
beaucoup plus. Elle ne fait pas allusion à attendant que revienne la pollution, mais
un évènement passé, tant d’années aupa- continuellement, la source jaillira sans se
ravant dans le sein d’Anne.  laisser souiller, ni assécher. 
Elle dit : « Je suis l’Immaculée Conception. »
Cela veut dire qu’elle est un jaillissement Lorsque Marie dit : «Je suis l’Immaculée
de vie, qu’elle ne vieillit pas, qu’elle ne Conception », c’est sa façon de dire qu’elle
prend pas d’années, car elle est continuel- est conçue à chaque instant pour refléter
lement conçue par le Père et le Fils.  Dieu, de façon immaculée. 
La Trinité sainte veut en effet une Mère
Immaculée digne du Fils et qui Lui soit as- La définition dogmatique du Pape Pie IX
sociée dans la grande œuvre de la Ré- a bien mis en évidence que ce privilège
demption et la marche de l’Église « en de l’Immaculée Conception est donné à
procession » vers le Royaume.  la Vierge Marie en vertu et en vue de la
Le Père ne cesse pas de concevoir Marie Maternité divine. 
pour qu’elle soit la mère de son Fils. Elle C’est par la puissance de la Rédemption
est continuellement conçue dans cet em- opérée par Jésus que Marie est préservée
brassement du Père et du Fils. Le Père de l’héritage du péché, elle est rachetée
donne à son Fils une Mère, une Épouse, avant d’être touchée. 
une « Isha ». L’Esprit Saint descend dans C’est en vue de son rôle de Mère que le
cet embrassement d’amour et fait jaillir la Père lui octroie ce privilège, en toute gra-
Conception Immaculée.  tuité. Il veut donner à son Fils incarné une
Il importe de comprendre que, nous Mère digne de Lui. Comment Marie peut-
aussi, avons été conçus et devons l’être elle être digne si elle ne reflète pas, avec
continuellement, dans la nouveauté du toute la perfection possible en cette terre,
Saint-Esprit. Nous avons été conçus dans le Père qui éternellement engendre le
le sein de notre mère terrestre, mais nous Fils? 
devons être conçus continuellement Le visage de Marie doit être, pour Jésus,
dans ce jaillissement de l’Esprit Saint qui le miroir dans lequel le Père éternel se re-
8 L’IMMACULÉE CONCEPTION
flète en une image sans tache. Comme
l’Amour éternel du Père engendre le Fils
dans l’Esprit Saint, Marie est faite Mère de
ce même Fils incarné par l’opération de
l’Esprit Saint.  tient plus parce qu’elle est entièrement
Lavé dans le Baptême, et continuelle-
ment conçu, le chrétien ne vieillit jamais,
Prière du Pape François
(8 décembre 2014)
O Marie, notre Mère, aujourd’hui, ton
peuple en fête te vénère, Immaculée, pré-
servée depuis toujours de la contamina-
tion du péché. Accueille l’hommage que
je t’offre au nom de l’Eglise qui est à Rome
et dans le monde entier.
Savoir que toi, qui es notre Mère, tu es to-
talement exempte du péché, nous ap-
porte un grand réconfort.
Savoir que sur toi le mal n’a aucun pou-
voir, nous emplit d’espérance et de force
dans la lutte quotidienne que nous de-
vons soutenir contre les
menaces du malin. Mais,
dans cette lutte, nous ne
sommes pas seuls, nous
ne sommes pas orphe-
lins, parce que Jésus,
avant de mourir sur la
Croix, t’as donnée à nous
comme notre Mère. Bien
que pécheurs, nous
sommes donc tes en-
fants, les enfants de l’Im-
maculée, appelés à cette
sainteté qui resplendit en
Toi, par la grâce de Dieu
il est toujours renouvelé, il devient à son
tour « Immaculée Conception ». 
C’est ainsi que Bernadette entre progres-
sivement dans une vie qui ne lui appar-
livrée à l’action de l’Esprit Saint en elle. 
depuis le commencement.
Animés de cette espérance, nous invo-
quons aujourd’hui ta protection mater-
nelle pour nous, pour nos familles, pour
cette ville, pour le monde entier. Que la
puissance de l’amour de Dieu, qui t’a pré-
servée du péché originel, par ton inter-
cession libère l’humanité de tout
esclavage spirituel et matériel, et fasse
vaincre, dans les cœurs et dans les événe-
ments, le dessein de Salut de Dieu.
Fais qu’en nous aussi, tes enfants, la grâce
l’emporte sur l’orgueil, et que nous puis-
sions devenir miséricordieux comme
notre Père céleste est miséri-
cordieux.
En ce temps qui nous
conduit à la fête de la Nati-
vité de Jésus, enseigne-nous
à aller à contre-courant : à
nous dépouiller, à nous
abaisser, à nous donner, à
écouter, à faire silence, à
nous décentrer de nous-
mêmes, pour laisser un es-
pace à la beauté de Dieu,
source de la vraie joie.
O notre Mère Immaculée,
priez pour nous ! Amen.
 9

Noël - Célébrer et préserver la vie

Nous poursuivons notre pèlerinage spirituel autour de Laudato Si’, louange à la Création, ré-
ponse aux maux de notre société par la contemplation et le plus grand respect à apporter à
notre environnement et nos frères environnants. Le temps de l’Avent n’est-il pas un moment
propice à la fraternité et au dénuement ? Comme devant notre Seigneur, Dieu fait petit en-
fant dans la crèche, admirons et célébrons la splendeur de la vie dans le souci du respect de
cette vie qui est Dieu et qui vient de Lui.

« Simplicité, sobriété, sympathie » : tel au-
rait pu être le dernier slogan publicitaire
d’un gouvernement qui ne manque plus
d’inventivité pour prévenir la rudesse de
l’hiver. Pourtant, il s’agit là du commande-
ment exhorté par le prêtre en plein
chœur de la cathédrale Notre-Dame de
Strasbourg, à la grand-messe du premier
dimanche de l’Avent. Lors de son homélie,
les fidèles amoncelés près de la crèche
ont assimilé cette idée, ce petit condensé
du message évangélique à méditer dans
ce temps de la Nativité : « simplicité, so-
briété, sympathie pour toute la Création ».
Comment pouvait-on mieux concilier le
mot d’ordre d’une écologie intégrale et
chrétienne avec celui du message de
Noël ? La simplicité de la crèche, d’un
Dieu qui prend chair dans la plus simple
créature. Sobriété du Roi de l’univers, le
Christ qui s’abaisse plus bas que nous
dans l’étable, à nos pieds dans la paille.
Sympathie envers tous nos frères qui, rois
mages ou simples bergers, reconnaissent
en ce nouveau-né, le Fils de Dieu, la Vie et
la Vérité. Rien d’étonnant donc, que la
crèche de Noël soit née de l’idée de saint
François d’Assise, saint patron de l’écolo-
gie intégrale, qui le premier a voulu repré-
senter la joie et la beauté de la Nativité. La
splendeur du mystère de Noël est le plus
étincelant message d’amour de l’huma-
nité : message d’amour de Dieu qui vient
s’incarner pour les hommes, message
d’amour des hommes qui viennent ado-
rer leur Dieu :
Adeste Fideles læti triumphantes,
Veníte, veníte in Bethlehem.
Natum vidéte, Regem Angelorum:
Veníte adoremus.
10 LAUDATO SI’
Noël est la lumière de ce Dieu qui vient
dans le monde, au cœur de sa Création.
Noël illumine nos cœurs et nos vies dissé-
minées dans les ténèbres « du monde ».
La naissance de Jésus illustre les versets
de saint Paul : « La nuit est bientôt finie, le
jour est tout proche. Rejetons les œuvres des
ténèbres, revêtons-nous des armes de la lu-
mière. » (Rm 13:13) C’est ce que nous ma-
térialisons chaque hiver par nos
illuminations et nos bougies qui viennent
faire triompher le Dieu « lumière né de la
lumière » dans l’obscurité.
Quelle obscurité obstrue nos cœurs et
nos âmes aujourd’hui ?
La culture de la mort ou le culte de l’ar-
gent. La culture technocratique, le culte
de la consommation ou l’adoration de
nos passions. Voilà les maux qui obscur-
cissent nos vies, plongent le monde dans
les ténèbres de l’angoisse et de la mort.
Or, nous, nous nous préparons. Nous vou-
lons célébrer l’Espérance et la vie. Dans le
brouillard des progrès d’une science folle
détournée de l’humanité pour servir la
peur et le profit, dans les tourments de
notre temps, nous portons la lumière de
la Parole et opposons la « simplicité, la so-
briété et la sympathie ». C’est toute la vo-
lonté de l’écologie intégrale à laquelle
nous convie notre pape François.
« Simplicité » de la crèche contre la course
effrénée à la technique. Dieu, se faisant
petit enfant, a choisi volontairement de
n’être pas mégastructure ou autre super-
technique. Dieu ne s’est pas fait voir aux
hommes sous la forme d’un surhomme
prométhéen, technologiquement avan-
cé, biologiquement modifié pour nous
surpasser. Dieu n’a pas battu la mort
grâce aux progrès technologiques que
veulent nous vendre les milliardaires à la
mode. Dans la crèche, un simple enfant,
mystère de la vie né de l’Esprit Saint ; non
un produit de notre désir, conçu à l’aide
de la science et présélectionné non sans
une certaine forme d’eugénisme.
« Sobriété » de la crèche contre la frénésie
mégalomane qui détruit la Création. Le
visage de Jésus dans la paille est la lu-
mière dans les noirs brouillards de la pol-
lution physique, intellectuelle et morale
dans lesquels nous plonge le monde dés-
enchanté du progressisme et du nihi-
lisme. Dans son encyclique Laudato Si’,
François écrit : « Il n’est pas étonnant que,
avec l’omniprésence du paradigme techno-
cratique et le culte du pouvoir humain sans
limites, se développe chez les personnes ce
relativisme dans lequel tout ce qui ne sert
pas aux intérêts personnels immédiats est
privé d’importance. Il y a en cela une lo-
gique qui permet de comprendre comment
certaines attitudes, qui provoquent en
même temps la dégradation de l’environne-
ment et la dégradation sociale, s’alimentent
mutuellement. » (Laudato Si’, 122)
C’est le culte désordonné de l’assouvisse-
ment des désirs et de la satisfaction qui
mène nos sociétés à la traite d’êtres hu-
mains, à la criminalité, au commerce des
corps, l’esclavage moderne de la prostitu-
tion ou de l’ouvrier malmené, à la traque
des animaux, à l’abus des produits de la
terre, au gaspillage, à la toute vitesse et la
pollution. Comment ne pouvons-nous
pas respecter la Création dans laquelle
Dieu lui-même vient s’incarner ?
« Sympathie envers toutes les créatures de

Dieu ». Toutes les créatures de Dieu vien-
nent adorer le Christ dans la crèche. L’âne
et le bœuf, le Juif et le païen, les anges, les
bergers et les rois venus de loin. C’est la
nature propre voulue par Dieu dans sa
Création : tout est lié autour de Lui. Dé-
truire la Création, c’est fragiliser toute la
cour qui vient l’adorer. Mais « Dieu fait
homme » c’est aussi reconnaître la valeur
de la vie humaine et l’importance parti-
culière de toute l’humanité. « On ne peut
pas exiger de l’être humain un engagement
respectueux envers le monde si on ne recon-
naît ni ne valorise pas en même temps ses
capacités particulières de connaissance, de
volonté, de liberté et de responsabilité »
nous dit le pape François. « Nous ne pou-
vons pas prétendre soigner notre relation à
la nature et à l’environnement sans assainir
toutes les relations fondamentales de l’être
humain. » (Laudato Si’, 118 et 119)
La vie humaine, trésor de Dieu
Laudato Si’ est un hymne à la beauté de
la vie sur terre. Le souffle de Dieu s’infiltre
dans toutes ses créatures mais prend son
sens dans l’humanité, finalité du récit de
la Création. L’encyclique du pape François
pense l’homme au cœur de la nécessité
de préserver et de contempler. L’humain
est le moteur et l’ambition de cette éco-
logie intégrale qui intègre l’intégralité de
la vie humaine : « quand on ne reconnaît
pas (…) la valeur d’un pauvre, d’un em-
bryon humain, d’une personne vivant une
situation de handicap - pour prendre seule-
ment quelques exemples - on écoutera diffi-
cilement les cris de la nature elle-même. (...)
C’est pourquoi, pour une relation convena-
ble avec le monde créé, il n’est pas néces-
UN HOMMAGE À LA VIE 11
saire d’affaiblir la dimension sociale de l’être
humain ni sa dimension transcendante, son
ouverture au ‘Tu’ divin. En effet, on ne peut
envisager une relation avec l’environne-
ment isolée de la relation avec les autres
personnes et avec Dieu. » (Laudato Si’, 119)
La vie humaine est le trésor de Dieu, point
d’orgue de sa Création. Le Christ est le tré-
sor pour les hommes : la source de la pros-
périté de l’âme (3 Jean 1.2). À Noël, venons
adorer Dieu qui aime l’humain dans ses
plus infimes conditions. Notre première
mission écologique ne serait-elle pas de
respecter et contempler les plus petites
et diverses conditions humaines ? Dans le
pauvre, l’embryon ou la personne handi-
capée, dans le nouveau-né ou le vieillard,
le malade ou l’indigent. Jésus-Christ ne
rejette personne. Peut-être devrions-nous
prendre soin de tous. Une écologie inté-
grale est une écologie humaine. Benoit
XVI disait : « l’homme aussi possède une na-
ture qu’il doit respecter et qu’il ne peut ma-
nipuler à volonté » et reprenait l’idée de
saint Jean-Paul II qui écrivait : « non seule-
ment la terre a été donnée par Dieu à
l’homme, qui doit en faire usage dans le res-
pect de l’intention primitive bonne, dans la-
quelle elle a été donnée, mais l’homme, lui
aussi, est donné par Dieu à lui-même et il
doit donc respecter la structure naturelle et
morale dont il a été doté. »
C’est la raison pour laquelle une écologie
intégrale nous invite à « accepter joyeuse-
ment le don spécifique de l’autre, homme
ou femme, œuvre du Dieu créateur » et à
lutter contre la domination sur son pro-
pre corps ou à l’effacement de la diffé-
12 LAUDATO SI’
rence sexuelle. Les lo-
giques obscures du
monde technique et nihi-
liste sont celles d’une do-
mination par l’homme
sur toute la terre, sur les
animaux, sur la nature et
par-dessus tout sur le «
trésor de Dieu », sur
l’homme. Le double culte
de la mort et de l’argent
fait la course au profit et à
la satisfaction en détrui-
sant tous les obstacles naturels voulus par
Dieu : la distinction entre l’homme et la
femme, la procréation naturelle, la souf-
france de la fin de la vie, la différence, le
handicap, la grossesse non désirée. Dans
notre société sans vie on voudrait « jouir
sans procréer et procréer sans jouir », inver-
sement total des valeurs naturelles vou-
lues par Dieu. La fin de vie est devenue
encombrante pour un monde qui veut le
confort et des économies. Soigner coûte
cher, vieillir fait souffrir. L’euthanasie et le
suicide organisé est une nouvelle étape
de l’exploitation des hommes par les
hommes et par la technique, au service
de la mort et du profit. Regarder la vie en
face devrait être un bout de cette lumière
étincelante du Dieu enfant dans la crèche
de toute l’humanité. Mais l’homme pos-
sessif, égoïste et malin lui préfère son seul
besoin. Le sombre règne du désir et la
technique permettent ainsi la sélection
des enfants à naître à une cadence indus-
trielle. Bientôt peut-être en France l’avor-
tement sera au sommet de toutes les lois,
constitutionnalisé, à la même hauteur
que la protection de l’environnement. Vé-
ritable schizophrénie
destructrice. François en
fait pourtant la base
d’une écologie intégrale :
« la défense de la nature
n’est pas compatible non
plus avec la justification
de l’avortement. » (Lau-
dato Si’, 120) Contre cette
culture de la mort et de
la destruction, préser-
vons chaque membre de
la Création et contem-
plons ses plus beaux trésors : ceux d’une
vie humaine voulue par Dieu, chérie au
point d’être elle-même le coeur de ce
mystère joyeux de Noël. L’incarnation
étant la sublimation de la Création. Pré-
servons chaque vie, chaque vie humaine
à naître et célébrons dans la vie du nour-
risson cette lumière que Dieu amène
dans notre monde. Que notre « maison
commune » soit comme la crèche : une
cour joyeuse et fraternelle amoncelée au-
tour du Dieu vivant, vivant dans la simpli-
cité, la sobriété et la sympathie.
Dans Laudato Si’, le pape François écrit :
« la spiritualité chrétienne propose une
croissance par la sobriété, et une capacité à
jouir de peu. C’est un retour à la simplicité
qui nous permet de nous arrêter pour ap-
précier ce qui est petit, pour remercier des
possibilités que la vie offre, sans nous atta-
cher à ce que nous avons ni nous attrister
de ce que nous ne possédons pas. Cela sup-
pose d’éviter la dynamique de la domina-
tion et de la simple accumulation de
plaisirs. » (Laudato Si’, 222) ●
Nathan Daligault, doctorant en sociologie

PRIONS POUR LES PRÊTRES
L’actualité nous bouscule avec ces nou-
velles révélations qui semblent ne jamais
finir. Et pourtant, nous devons aimer nos
prêtres, nous devons prier pour eux, nous
devons prier pour notre évêque et pour
le pape, « Le doux Christ en Terre ». Il n’est
pas rare au détour de quelques conversa-
tion d’entendre des critiques sur le pape
François. C’est toujours une blessure sup-
plémentaire qui vient entacher l’Eglise.
Chaque mot, chaque parole, chaque
geste porte du fruit ou du venin et nous
n’en connaissons pas la portée. Le fonda-
teur de l’association Etoile Notre Dame,
Pierre Sorin, nous donnait, il y a plus de
trente ans une ligne directrice claire qui
prend toute sa dimension aujourd’hui :
« Le premier but de nos pèlerinages était
d’obtenir la conversion des pèlerins, le re-
tour à la prière et à la pratique religieuse
en particulier chez les jeunes qui com-
mençaient déjà à quitter massivement
l’Eglise. (...)
Des milliers de pèlerins ont ainsi trouvé le
goût de la prière, le goût du chapelet, du
rosaire, de l’Eucharistie chaque jour, de
l’adoration.
Nous avons osé, parfois à contre-courant,
organiser des pèlerinages sur des lieux
non reconnus encore (jamais interdits)
LAUDATO SI’ 13
tels que San Damiano, Medjugorje, Gara-
bandal, l’Escorial. Nous transmettons les
messages donnés par la Sainte Vierge
dans ces lieux. Nous invitons à prier le ro-
saire, à la confession individuelle chaque
mois, au jeûne, à l’adoration, à la louange,
à une catéchèse plus solide, à la lecture
de la Bible.
Nous essayons d’aider à bâtir une Eglise
priante et adoratrice ; une Eglise qui n’a
pas peur des charismes pour la “Nouvelle
évangélisation” et qui transmet l’ensei-
gnement du Saint-Père…
Et maintenant quel devrait être notre rôle
à chacun de nous ? Continuer notre mis-
sion de départ mais l’enrichir, forts des
grâces reçues et surtout prier pour
l’Eglise, aimer l’Eglise !
Nous savons que les pèlerins d’Etoile
Notre Dame sont habitués à prier chaque
jour. Alors, désormais, nous leur deman-
dons d’accentuer leurs prières pour
l’Eglise, l’évangélisation, la conversion des
pécheurs.
Que tous nos chapelets, nos chemins de
croix, nos jeûnes, nos sacrifices soient of-
ferts pour l’Eglise et particulièrement
pour l’Eglise de France et tous les jeunes
qui ont reçu le don de la vocation reli-
gieuse.
14 LES PRÊTRES
Avec la prière, nous développerons en
nous l’amour de l’Eglise. “Au cœur de
l’Eglise, ma Mère, je serai l’amour”, nous a
dit Sainte Thérèse ; alors, nous aussi,
soyons l’amour au cœur de l’Eglise. Et
ainsi nous pourrons “servir l’Eglise, notre
Mère”. » (Pierre Sorin)
NOTRE-DAME DE LA SALETTE
1
19 SEPTEMBRE 1846
PETIT RAPPEL DES ÉVÉNEMENTS
Le 17 septembre, Maximin aperçoit Méla-
nie dans le village et le 18, ils vont garder
leurs troupeaux sur les terrains commu-
naux, au « Mont sous les Baisses ». Maximin
cherche à lier conversation, mais Mélanie
n’y tient pas. Ils sont pourtant tous les
deux du même village de Corps. Ils déci-
dent finalement de venir le lendemain au
même endroit garder ensemble le trou-
peau.
Le samedi 19 septembre 1846, de bon
matin, les deux jeunes gravissent les
pentes du Mont sous-les-Baisses, chacun
poussant son troupeau de quatre vaches,
avec en plus, pour Maximin, sa chèvre et
son chien Loulou. En fin de de matinée,
Maximin demande à Mélanie de lui ap-
prendre un jeu : ils se mettent à ramasser
des fleurs pour faire le « Paradis ». A
l’heure de l’Angélus, ils récitent une
courte prière puis rejoignent le vallon de
la Seiza où ils prennent leur repas à côté
d’une fontaine tarie. Ils se mettent ensuite
à porter des pierres et à construire leur
« Paradis » : espèce de banc garni de
fleurs. Puis pris de fatigue, ils s’endorment
dans l’herbe. Brusquement, Mélanie se ré-
Forts de ces mots, nous souhaitons vous
proposer quelques réflexions sur la figure
du prêtre à travers l’apparition de la Sa-
lette, une mystique, Conchita de Ar-
méda qui a consacré sa vie pour
sauver les âmes des prêtres, et un
enseignement de Mgr Daneels.
veille et secoue Maximin : « Mémin,
Mémin, viens vite, que nous allions voir nos
vaches… Je ne sais pas où elles sont ! »
Rapidement, ils montent la pente oppo-
sée et aperçoivent derrière la butte leurs
vaches qui ruminent tranquillement. Ras-
surés, ils redescendent vers le lieu où ils
ont mangé. C’est alors qu’a lieu l’appari-
tion.
Après avoir rapporté les faits à leurs maî-
tres en fin de journée, les deux enfants ra-
content ce qui leur est arrivé à leur curé.
Très vite, tout le voisinage leur prête foi,
bien convaincu qu’ils sont les heureux pri-
vilégiés que la Sainte Vierge a visités. Par
la suite, ils rediront fidèlement leur récit,
pendant des mois et des années, toujours
identique, à toutes les personnes qui, de
plus en plus nombreuses, se mettront en
route vers la Sainte Montagne.
Le 19 septembre 1851, Mgr Philibert de
Bruillard, évêque de Grenoble, reconnaît
l’authenticité de l’apparition de la Sainte
Vierge à la Salette.
LA REINE DU CIEL APPARAÎT EN TROIS TEMPS
1. La Vierge en pleurs
La « Belle Dame » apparaît d’abord dans
un globe de feu, « comme si le soleil était
tombé là », sur le petit « Paradis », à l’en-
droit même où les bergers ont mangé et

se sont endormis.
Elle a la tête dans les
mains, les coudes sur
les genoux et manifeste
une profonde tristesse.
« On aurait dit une
maman que ses en-
fants auraient bat-
tue et qui se serait
sauvée dans la montagne pour pleurer ».
Après un instant, elle leur dit : « Approchez
mes enfants, n’ayez pas peur, je suis venue
ici pour vous conter une grande nouvelle. »
Alors, ils descendent vers elle. Ils la regar-
dent. Elle ne cesse de pleurer. La Belle
Dame est grande et toute de lumière. Elle
est vêtue comme les femmes de la ré-
gion : longue robe, grand tablier à la taille,
fichu croisé et noué dans le dos, bonnet
de paysanne. Des roses couronnent sa
tête, bordent son fichu et ornent ses
chaussures. Une chaîne plus fine retient
sur sa poitrine un crucifix en or éblouis-
sant, avec d’un côté un marteau, et de
l’autre des tenailles.
2. Le discours
Ensuite, la Dame se lève. Elle fait deux pas
de côté et s’approche des enfants. Ils s’ap-
prochent également d’elle. Toujours en
pleurs, elle croise les bras et leur parle en
français et en patois. Dans un langage qui
rappelle celui des Prophètes de l’Ancien
Testament, la Sainte Vierge appelle son
peuple à la conversion. Elle fait part aux
deux bergers des calamités qui menacent
la France et le monde si l’humanité ne re-
vient pas à Dieu. Avant la fin de son dis-
cours, la Belle Dame confie encore un
secret à chaque pastoureau, séparément :
LA SALETTE 15
ils ne le révèleront au Saint-Siège que plu-
sieurs années après.
3. L’assomption
Après leur avoir parlé la Belle Dame dit
aux enfants : « Eh bien, mes enfants, vous
le ferez passer à tout mon peuple. » Elle tra-
verse ensuite le ruisseau et monte une
quinzaine de pas, sans toucher le sol. Puis
elle disparaît, laissant derrière elle une
grande clarté qui disparaît à son tour.
Le message de la Salette1
Le message de Notre-Dame à La Salette
est un appel véhément, à la fois plein de
tendresse et de larmes, au respect des
grandes obligations de la vie chrétienne :
sanctification du dimanche, pureté du lan-
gage, prière quotidienne du soir et du
matin, fréquentation de la messe, absti-
nence de viande en Carême.
ACTUALITÉ DE LA SALETTE
A La Salette, Marie nous met en garde
contre la fausse paix et la société du di-
vertissement, en nous appelant à rester
lucides devant les promesses illusoires
des grands de ce monde. Une société dé-
christianisée n’est plus une vraie société.
Dans les secrets de Mélanie et de Maxi-
min, Notre-Dame annonce une période
terrible dans laquelle l’Eglise est sur le
point d’entrer (nous sommes alors au mi-
lieu du XIXème siècle) : l’avènement d’une
société entièrement déchristianisée,
1
Nous ne pouvons ici développer tout le message
de la Salette ainsi que l’intégralité des secrets. Nous
préférons développer l’actualité du message pour
notre temps. Nous vous invitons à approfondir le
message dans les différents livres.
16 LES PRÊTRES
trompée par une fausse paix, où tous ne
chercheront qu’à se divertir et à se diriger
eux-mêmes, dans l’oubli le plus complet
de la Foi. Tous les pouvoirs, tant civils
qu’ecclésiastiques seront abolis, tout
ordre et toute justice seront foulés aux
pieds. On ne verra qu’homicides, haine,
jalousie, mensonge et discorde, sans
amour pour la patrie ni pour la famille.
« L’Eglise sera éclipsée et le monde sera dans
la consternation ». Les calamités les plus
terribles s’abattront sur l’humanité.
A La Salette, Marie montre son amour de
prédilection pour ceux qui ont peu reçu,
qui sont blessés par l’existence et aban-
donnés de tous. C’est par eux qu’Elle choi-
sit de révéler au monde l’Amour du Père ;
c’est vers eux que doit se porter avec pré-
dilection notre tendresse.
Mélanie et Maximin sont tous deux issus
de contextes familiaux et religieux diffi-
ciles. Mélanie a été chassée de la maison
par sa mère dès l’âge de trois ans. Celle-ci
ne supportait pas ses pleurs chaque fois
qu’elle voulait l’emmener dans les réu-
nions de divertissement : bals, spectacles.
Elle vécut ainsi la plus grande partie de sa
jeunesse dans la solitude des forêts et des
champs, en trouvant sa consolation en
Jésus qui lui apparaissait caché sous les
traits d’un aimable enfant, se nommant
son « frère ». Dès qu’elle fut en âge, sa
mère la plaça en service comme bergère
afin d’en tirer un revenu.
Maximin quant à lui n’a que dix-sept mois
lorsque sa mère meurt. Son père est char-
ron. Après son remariage, monsieur Gi-
raud passe son temps à l’atelier ou au
bistrot. La belle-mère de Maximin n’a pas
d’affection pour ce gamin vif et insou-
ciant. Celui-ci grandit mal. Il est espiègle,
à la langue bien pendue, il se balade dans
les rues de Corps autour des diligences et
court les chemins avec sa chèvre et son
chien Loulou.
Considérés l’un et l’autre comme des
brutes, repoussants et mal élevés, l’exis-
tence des Voyants de La Salette sera une
suite d’épreuves, d’incompréhensions, de
soupçons, d’essais infructueux et
d’échecs. Mais, « ce qu’il y a de faible dans
le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour
confondre ce qui est fort. »
A La Salette, Marie nous rappelle la gran-
deur de la vocation sacerdotale et reli-
gieuse et souligne la gravité de tous les
sacrilèges qui se produisent aujourd’hui
dans l’Eglise, en particulier par les prêtres
qui saccagent l’innocence et la pureté des
plus petits.
« Les prêtres, ministres de mon Fils, les prê-
tres, par leur mauvaise vie, par leur irrévé-
rence et leur impiété à célébrer les saints
mystères, par l’amour de l’argent, l’amour
de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont
devenus des cloaques d’impureté. Oui, les
prêtres demandent vengeance, et la
vengeance est suspendue sur leurs
têtes. Malheur aux prêtres, et aux
personnes consacrées à Dieu, les-
quelles, par leurs infidélités et leur
mauvaise vie, crucifient de nouveau
mon Fils ! Les péchés des personnes
consacrées à Dieu crient vers le Ciel
et appellent la vengeance, et voilà
que la vengeance est à leurs portes,
car il ne se trouve plus personne
pour implorer miséricorde et pardon

pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes géné-
reuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la
Victime sans tache à l’Éternel en faveur du
monde. »
A La Salette, Marie nous appelle à prendre
au sérieux les devoirs religieux de notre
vie chrétienne : sanctification du di-
manche par la fréquentation de la Messe,
sanctification de la journée par la prière
quotidienne (savoir prier un Pater et un
Ave le matin et le soir), pureté du langage
(bannir les jurons), attention au respect
des jours de jeûne et d’abstinence (ven-
dredis). Tout ceci par amour de son Fils
Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme et
de la Passion qu’il a soufferte pour nous.
Enfin, à la Salette, Marie nous met en
garde contre les conséquences de nos
actes sur notre environnement humain et
naturel : « La nature demande vengeance
pour les hommes, et elle frémit d’épouvante
dans l’atteinte de ce qui doit arriver à la
terre souillée de crimes. »
L’Immaculée rejoint en cela les mises en
garde des derniers Souverains Pontifes
sur la crise écologique traversée
par l’humanité : celle-ci trouve
sa racine dans une crise pro-
fonde de la moralité humaine. Il
ne peut y avoir de conversion
écologique sans une écologie
humaine, sans une conversion
du cœur qui soit adhésion vi-
vante à Dieu et à son Eglise.
Nous pouvons résumer le mys-
tère de La Salette avec Saint-
LA SALETTE 17
Louis-Marie-Grignion de Montfort : « La
Très Sainte-Vierge est le vrai paradis terres-
tre du nouvel Adam. » Mélanie s’émerveille
d’ailleurs que la Sainte-Vierge soit assise
sur leur « Paradis ».
Marthe Robin dit à propose de La Salette :
« Par ses larmes, par sa Maternité perma-
nente crucifiée, par l’abîme de douleurs qui
déchire son Cœur Immaculé, Marie veut
faire de notre terre un jardin d’Eden à sa
propre ressemblance. » ●
PRIÈRE
Souvenez-vous, Vierge de la Salette, des
larmes que vous avez versées pour nous
sur le Calvaire. Souvenez-vous aussi de
la peine que sans cesse vous prenez
pour votre peuple afin qu’au Nom du
Christ, il se laisse réconcilier avec Dieu.
Voyez si, après avoir tant fait pour vos
enfants, vous pouvez maintenant les
abandonner ! Réconfortés par votre ten-
dresse, Mère, nous voici suppliants, mal-
gré nos infidélités et nos ingratitudes.
Ne repoussez pas nos prières, ô Vierge
Réconciliatrice, mais tournez nos re-
gards vers votre Fils. Obtenez-nous la
grâce d’aimer Jésus par-dessus tout, et
de vous consoler vous-même par une
vie donnée pour la gloire de Dieu et
l’amour de nos frères. Amen.
Notre-Dame de La Salette, Réconcilia-
trice des pécheurs, priez sans cesse pour
nous qui avons recours à Vous.
Sources : Abbaye Notre-Dame de Triors
205 chemin des Carnets, 26750 Triors
www.traditions-monastiques.com/fr
http://www.virgo-maria.org/
18 LES PRÊTRES
CONCHITA CABRERA DE ARMIDA
2 messages notamment
PRIER POUR LES PRÊTRES
María Concepción Cabrera de Armida, sur-
nommée Conchita, naît le 8 décembre
1862 dans une famille aisée de San Luis
Potosí (mexique). Ses parents, Octaviano
Cabrera Lacavex et Clara Arias Rivera, ap-
partiennent à la petite bourgeoisie mexi-
caine et sont profondément religieux.
Conchita Cabrera épousa à 22 ans un ami
d’enfance, Francisco Armida Garcia de
Monterrey. Ils eurent neuf enfants, dont
une fille qui devint religieuse et un fils qui
devint jésuite. La famille vit aisément et les
enfants reçoivent une bonne éducation.
Le 17 septembre 1901, Francisco Armida
meurt prématurément. Conchita se re-
trouve seule pour gérer la famille et élever
ses neuf enfants. Elle se dédie à leur édu-
cation et aux travaux de la maison. Elle
leur enseigne aussi avec conviction les
préceptes de la foi catholique.
Très jeune, Conchita développa une pro-
fonde vie spirituelle. En 1889, au cours
d’une retraite, Jésus lui parle : « Ta mission
sera de sauver les âmes ». Ce fut le début
d’entretiens familiers avec le Seigneur,
qu’elle conserva dans son Journal (com-
posé de 60 000 pages manuscrites, ras-
semblées dans 158 tomes). L’année 1894
sera décisive : le 14 janvier, elle grava sur
sa poitrine le Nom de Jésus et le 23 jan-
vier, le Seigneur répondit en célébrant
avec elle des fiançailles spirituelles.
Dans ses écrits, elle fait notamment part
de ses nombreuses visions et d’autres ex-
périences mystiques telles que les appa-
ritions du Christ ou de la Sainte Trinité. Le
Christ lui transmet des
centrés sur son Sacré-
Cœur et la Miséri-
corde divine. Dans ses
écrits, Conchita fait
part de la grâce de
maternité des âmes
qu’elle a reçue. Cela
consiste à s’offrir,
corps et âme, au salut des âmes. Elle se
fera victime pour chacune des âmes, no-
tamment les plus pécheresses, et pour les
prêtres. Tout au long de ses écrits, elle
parle aussi du mystère de l’Eucharistie.
Son œuvre écrite est considérée par cer-
tains théologiens comme une œuvre ma-
jeure de spiritualité, comparable aux
écrits de saint Thomas d’Aquin ou de
sainte Thérèse d’Avila.
Elle a été béatifiée le 4 mai 2019 à Mexico.
Conchita Cabrera de Armida (1862-1938)
a fondé cinq mouvements spirituels et
plusieurs ordres religieux.
• Œuvres de la Croix qui rassemble des
laïcs, des époux, des prêtres et des reli-
gieux dans le but de sanctifier leur quoti-
dien. Le but est de s’offrir, et notamment
effectuer des sacrifices, pour le rachat des
péchés du monde, en s’identifiant au
Christ sur la croix.
• Congrégation des Sœurs de la Croix du
Sacré-Cœur de Jésus : religieuses contem-
platives. Elles sont particulièrement tour-
nées vers l’adoration eucharistique et
prient pour la sanctification des prêtres.
• Alliance de l’Amour avec le Sacré-Cœur
de Jésus : fondée en 1909, elle rassemble
des fidèles qui incluent dans leur quoti-

dien des heures de prière et une aide par-
ticulière (dans la prière et le service) au mi-
nistère sacerdotal.
• Fraternité du Christ Prêtre : pour la sanc-
tification du ministère sacerdotal.
En ce qui concerne sa mission en faveur
des prêtres, c’est de 1927 à 1931 qu’elle
reçut du Christ des Confidences sur le sa-
cerdoce, qu’elle consigna dans son journal
spirituel. Dès 1914, elle était invité, à la de-
mande de Jésus, à offrir chaque dimanche
sa communion pour les prêtres.
FLORILÈGE DE TEXTES SUR LE SACERDOCE
Offrir Jésus au Père
A la Mission Marie Mère des Prêtres, nous
offrons chaque jeudi notre communion
pour les prêtres et les séminaristes. En
cela, nous entrons dans le mouvement
d’offrande de Jésus au Père qui s’effectue
à la messe, et nous y coopérons. C’est à
cette offrande que Jésus invite Conchita.
puis, Jésus lui demande : « Je veux que,
dans tous les diocèses, les fidèles offrent leur
communion dominicale pour les prêtres, qui
ont grand besoin de recevoir l’Esprit Saint.
Et je promets que des effets bénéfiques ne
tarderont pas à se faire sentir dans l’Eglise. »
Ceci donna naissance le 10 avril 1914 à la
fondation de la Communion dominicale
en faveur des prêtres.
Le 30 juin 1914, Jésus lui confie : « Toute
pure et toute sacrifiée dans ton corps et dans
ton âme, tu dois t’offrir et M’offrir au Père cé-
leste à chaque instant, à chaque respiration,
en faveur d’abord de mes prêtres et de mon
Eglise, puis des Œuvres de la Croix, du
CONCHITA 19
monde entier, des bons et des méchants. [...]
“Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang”: Je
répète cela au Père éternel à chaque instant
sur les autels. Rends-toi digne, autant que
possible, d’offrir ton corps, ton sang, ton
âme et tout ce que tu es, comme Je te l’ai dit,
en union avec cette immolation continuelle
en faveur du monde"
L’Esprit Saint et les prêtres
Le 2 mars 1928, Jésus lui dit : « Le temps est
arrivé d’exalter le Saint-Esprit dans le
monde : Il est l’âme de cette Eglise bien-
aimée. Cette Personne divine se répand dans
tous les actes de l’Eglise avec prodigalité. Je
désire que cette dernière époque soit très
spécialement consacrée à l’Esprit-Saint, qui
opère toujours par l’amour. Il a dirigé l’Eglise
dès son commencement, par les trois actes
d’humble amour en Pierre (Jn 21) ; et Je dé-
sire que dans ces derniers temps ce saint
amour enflamme tous les cœurs, mais très
spécialement le cœur du Pape et de mes prê-
tres. [...] Je demande de nouveau que le
monde soit consacré très spécialement au
Saint-Esprit, en commençant par tous les
membres de l’Eglise, à cette troisième Per-
sonne de la Trinité. »
Et le 11 mars de la même année : « C’est
mon désir que l’univers soit consacré à l’Es-
prit Divin pour qu’Il se répande sur la terre
dans une nouvelle Pentecôte. »
Confidences de Jésus
aux prêtres
Il faudrait citer presque intégra-
lement les Confidences de Jésus
aux prêtres qui sont une œuvre
magnifique et extrêmement
riche. Voici quelques extraits.
Livre à découvrir page centrale
20 LES PRÊTRES
Sur la formation des prêtres
« Dans les séminaires et dans les noviciats,
il faut évoquer concrètement la croix que
les prêtres vont avoir à vivre par amour
pour moi, sans omettre les tentations
qu’ils vont devoir subir et la guerre insi-
dieuse que le Malin va leur livrer tous les
jours de leur vie. [...] Il faut aussi insister sur
la force de Dieu et sur l’amour infini que
l’Esprit Saint a pour eux. [...] Ils doivent de-
venir de plus en plus semblables à moi,
avant même d’être ordonnés. [...] Que les
futurs prêtres se rendent bien compte que
le Père va leur communiquer le principe
même de sa fécondité, afin qu’ils donnent
des âmes saintes à l’Eglise de Dieu. [...] Il
faut enseigner aux prêtres que, plus que
les autres hommes, ils ont une filiation
sainte et divine avec le Père, une fraternité
sainte et pure avec le Verbe fait homme,
et une union intime, parfaite et constante
avec l’Esprit Saint qui, par ses dons, ses lu-
mières et son feu divin, est celui qui éteint
les traits enflammés de la concupiscence
du Malin et les protège. Il faut insister sur
cette Présence trinitaire dans la vie des
prêtres » (p. 62-63).
Sur la sainteté des prêtres :
« Dès que quelques-uns des miens seront
transformés en moi, ils regarderont ceux
qui ne le seront pas avec charité et dou-
ceur, corrigeant, pardonnant et même
souffrant pour eux... Ils prieront et supplie-
ront le Père et obtiendront tout car la
prière, unie au sacrifice, obtient tout. Telle
a été ma mission et telle sera celle des prê-
tres transformés en moi. Ils comprendront
l’urgence qu’il y a de sauver d’abord les
prêtres pour ensuite sauver les âmes à tra-
vers eux. Ils prieront à temps et à contre-
temps, sans relâche, pour ces prêtres éga-
rés. [...] Il y aura des résistances à cette
sanctification sacerdotale. On dira que
tous les prêtres ne sont pas des saints Paul,
mais on aura tort, car ils devront bien le
devenir. Tous mes prêtres sont des apôtres
et ont reçu des grâces pour l’être. » (p. 177).
« Tout ce que je t’ai dit, Conchita, a pour
but d’amener chaque prêtre à renouveler
les promesses du beau jour de son ordi-
nation, à retrouver les émotions et les sen-
timents qui emplissaient son cœur et à lui
redonner du courage en ravivant son désir
de sainteté. Oui, il faut que les prêtres
m’aiment, qu’ils m’aiment davantage,
qu’ils retrouvent leur amour premier, car
seul l’amour est capable de leur redonner
un élan et de les sanctifier. Je parle de
l’Amour en personne, c’est-à-dire de l’Es-
prit Saint qui unit par l’amour. C’est pour-
quoi les prêtres doivent se consacrer à lui,
tous les prêtres en général et chacun
d’eux en particulier et personnellement. ●
Voici la prière quotidienne que les prê-
tres auront à cœur de dire (p. 77-78)
Esprit Saint, reçois la consécration par-
faite et absolue de tout mon être. Sois
présent désormais dans chacune des ac-
tions de ma vie et dans chacune de mes
actions. Sois mon Directeur, ma Lumière,
mon Guide, ma Force et l’Amour de mon
coeur. Je m’abandonne sans réserve à
tes opérations divines et veux être docile
à toutes tes inspirations. Esprit Saint,
transforme-moi avec Marie et en Marie
en un autre Christ Jésus, pour la gloire
du Père et le salut du monde. Amen.

3 Pourquoi je prie pour le pape ?
Le pape, élu à vie, porte plusieurs titres :
Évêque de Rome ; Successeur du Prince
des apôtres ; Souverain pontife de l’Église
universelle ; Primat d’Italie ; Archevêque
et métropolite de la Province de Rome ;
Souverain de l’État de la Cité du Vatican ;
Serviteur des serviteurs de Dieu.
Le mot « pape » nous ramène à un terme
familier et affectueux du langage qui dé-
signe le père (« papa »). Cette marque d’af-
fectueuse vénération est passée en usage
dans le christianisme oriental pour hono-
rer les épiscopes puis les évêques, voire
les prêtres. Sainte Catherine de Sienne,
docteur de l’Eglise et co-patronne de l’Eu-
rope lui a donné un autre titre : « Le doux
Christ en terre ». Ce titre à lui seul explique
pourquoi j’aime mon pape. Il nous faut
rendre grâce à Dieu, car, comme Il l’avait
promis, Il ne nous laisse jamais orphelins.
Le Christ avec son Eglise et à chaque élec-
tion d’un pape, renouvelle la grâce pré-
cieuse de Pierre.
Avec saint Paul nous nous réjouissons dans
le Seigneur d’avoir un pape, qui pauvre ser-
viteur dans la vigne du Seigneur, a pris sur
ses épaules la lourde charge d’être le pas-
teur universel de nous tous. C’est tout son
cœur qu’il donne au Christ, le grand Pas-
teur de nos âmes. Le pape n’est pas un
« chef spirituel », car selon la foi catholique
il reçoit sa mission du Christ lui-même, en
tant qu’évêque de Rome et successeur de
l’apôtre Pierre : veiller et présider à l’unité
de tous les diocèses gouvernés par les
évêques en communion avec Rome.
Quand Pierre, se trouve face à face avec
Jésus ressuscité. Que lui demande Jésus ?
PRIONS POUR LE PAPE 21
« Pierre, m’aimes-tu ? M’aimes-tu plus que
les autres ? » (Jn 21,15) Jusqu’à trois fois.
C’est l’amour de Pierre que Jésus veut,
bien au-delà de toutes ses qualités hu-
maines de chef.
« Pierre, m’aimes-tu? » Et la réponse elle
aussi est une réponse d’amour : « Oui, Sei-
gneur, tu sais que je t’aime… »
Ce qui se passe à la Chapelle Sixtine, le
jour de l’élection du pape, au moment où
l’Eglise, les anges et les hommes, retien-
nent leur souffle, c’est un dialogue
d’amour qui dépasse infiniment tout ce
qui est visible ou audible et précède toute
passation de pouvoir. C’est un grand mo-
ment invisible entre le Bon Berger et son
pasteur sur la terre.
Ensuite Jésus dit : « Pais mes agneaux, pais
mes brebis », c’est la transmission du pou-
voir. Et Il ajoute : « Toi, suis-moi ». Pierre est
le second de cordée aux jours de plein
brouillard, Jésus guide et le devance. C’est
Lui le premier de cordée , il ne demande à
Pierre que de mettre ses bras autour de sa
taille et de marcher, aveuglément dans
une totale confiance, mettant ses pas
dans les siens, ne regardant ni à gauche,
ni à droite. «Toi, suis-moi, ». Pierre suit son
Maître où qu’Il le mène, se confiant tota-
lement à Jésus, qui le mènera où il ne
croyait pas devoir aller (Jn 21,18).
Le berger et le troupeau
Comme dans toute famille, les parents for-
ment l’enfant ; il est vrai aussi que en re-
tour et pour leur part, les enfants
modèlent leurs parents.
Dans l’Eglise, s’il est vrai que le pasteur
modèle le troupeau, il n’est pas moins vrai
aussi, qu’en retour et pour sa part, le trou-
22 LES PRÊTRES
peau par sa charité et son affection et sa
loyauté, modèle son pasteur. Ce que sera
notre pape pour nous dépend aussi de ce
que nous serons pour lui. Même si le ber-
ger a la force de la grâce d’état, c’est à
nous, surtout pas notre charité filiale de
lui procurer le bon « biotope » où il pourra
vivre et fructifier.
Le pallium et l’anneau du pêcheur
Le pape, le jour de son intronisation a été
revêtu du pallium et il a reçu l’anneau du
pêcheur. Encore faut-il comprendre ce qui
se cache sous ces gestes.
Le pallium est l’image du joug du Christ
que le nouveau pape prend sur les
épaules. Fait de la laine des agneaux, il
symbolise la charge de toutes les brebis
du troupeau. Mais peut-être n’avez-vous
pas remarqué, que les cinq croix sur le pal-
lium papal, n’étaient pas de couleur noire,
elles étaient rouges. Le Christ prend sur
ses épaules les brebis qui ont été blessées
par les attaques du loup ou par les épines
ou qui se sont cassé les pattes ne pouvant
plus suivre le rythme de la marche. Le
sang des agneaux blessés marque le ber-
ger. « la cuvée, je l’ai foulée seul parmi les
peuples…leur jus a giclé sur mes habits et
j’ai taché tous mes vêtements » (Is 63,1ss.).
Il faudra y penser, chaque fois que le pape
apparaît en public dans la splendeur de la
liturgie : il porte sur les épaules les
agneaux blessés et il est marqué par leur
sang.
Puis on lui a remis l’anneau du pêcheur.
Comme Pierre et les Onze, le pape est pê-
cheur d’hommes. Mais il ne jette pas le
filet se fiant à son art de la pêche mais uni-
quement sur l’ordre de Jésus, en une to-
tale confiance. Et la pêche est abondante.
Ce n’était pas dû à l’habilité du pêcheur,
mais à Jésus et à Lui seul. Les pères de
l’Eglise nous ont laissé un commentaire
très particulier de cette page d’évangile.
Pour le poisson, disent les Pères, être sorti
de l’eau, c’est la mort. Pour l’homme, c’est
le contraire. Tirer l’homme de l’eau, c’est le
sauver. Pierre manie le filet de la pêche
des hommes pour nous tirer des eaux de
la souffrance et de la mort. Pierre le pê-
cheur ne ressemble donc en rien aux au-
tres pêcheurs : il ne tire pas le poisson de
l’eau pour le faire mourir et s’en accaparer
et le vendre à son propre profit. Le pê-
cheur, Pierre, n’a d’autre souci que de sau-
ver et de donner la vie aux poissons. Il ne
les garde pas pour lui-même : il les offre
au Christ, pour que Celui-ci les sauve de la
mort et leur donne la vie éternelle.
Priez et aidez-moi
Les foules ont applaudi François lors de
son intronisation. Il ne mendiait pas ces
applaudissements. Il était même réservé.
Il n’a jamais demandé à être applaudi.
Mais il demandait autre chose, cette fois-
ci et avec insistance : « Priez pour moi. »
Nous le faisons chaque jour dans la prière
eucharistique de la messe. Mais, pour ré-
pondre à sa demande, prions pour le pape
tous les jours. C’est par notre prière in-
tense et persévérante, que nous aiderons
le pape d’être de jour en jour plus et
mieux, notre saint Père, le Pierre pour
l’Eglise de notre temps. Il nous confirmera
dans la foi. Confirmons-le à notre tour par
nos prières. ●
Sources : Homélie du card. Danneels
(ZENIT.org - 10 mai 2005) et divers
 23

Entrer dans la Divine

Volonté
Plus nous avançons dans la
lecture et les échanges autour
de la Divine volonté, plus
nous voyons se dévoiler une
œuvre immense. Mais c’est un
chemin qui ne peut se par-
courir que par étape. Le père Abel, communauté Saint Jean, y a découvert une
grande source spirituelle. Il nous invite à entrer nous aussi dans cette découverte.
Nous vous proposerons, certainement l’été prochain, un numéro spécial entière-
ment consacré à cette spiritualité. Luisa Piccarreta (23 avril 1865 - 4 mars 1947), éga-
lement connue sous le nom de « Petite Fille de la Divine Volonté », est un auteur et
une mystique italienne. Un procès est en cours pour sa béatification en tant que
bienheureuse de l’Eglise catholique. Sa spiritualité était centrée sur l’union avec la
Divine Volonté.

Pourquoi lire les livres de la Divine
Volonté ?
Le Père Abel insiste sur la lecture des
écrits et la prise de conscience de notre
néant. « Je ne suis rien, Dieu est tout. »
Jésus veut revivifier notre âme, la dépous-
siérer pour nous faire entrer dans sa Di-
vine Volonté pour que l’on retrouve
notre origine. Il faut lire les livres pour
toucher ma mémoire qui est sensorielle,
auditive, et qui est marquée par tout ce
que j’ai vécu et aussi par tout ce que l’hu-
manité a vécu parce que nous sommes
un seul corps.
La Divine Volonté n’est pas une dévotion,
une démarche de spiritualité pour être
consacré à Marie et dire le chapelet tous
les jours. Non, c’est réellement entrer
dans la Vie Divine. C’est donc une vie et
les livres permettent que toute ma mé-
moire, mon intelligence soient travaillées
par la vivification de la foi que Jésus veut
me donner. Il veut vivifier ma foi, la puri-
fier de tout ce qui est inutile, mettre en
pleine lumière le contenu de ma foi qui
est Lui et le don de sa Divine Volonté. Par
la même occasion, Il veut ressusciter ma
volonté puisque le péché originel a im-
pacté, touché, brisé, blessé ma volonté.
Pas ma mémoire ni mon intelligence mais
ma volonté. Voilà le travail des trente-six
24 LA DIVINE VOLONTÉ
tomes, de cette lecture lente, constante
et reprise. Une fois qu’on a lu les livres on
recommence à zéro, comme on fait pour
l’Ecriture. Je ne perdrai pas mon temps si
je passe ma vie sur les Livres du ciel. Jésus
nous dit que chaque fois que notre
connaissance augmente dans la Divine
Volonté, notre vie dans la Divine Volonté
augmente. Il y a une pédagogie, une
complémentarité car Jésus veut que nous
arrivions à une connaissance plénière.
C’est à nous de lire les livres ne serait-ce
que pour donner de la joie à Jésus.
Chaque fois qu’on lit le Livre du Ciel, on ac-
tualise la grâce que les mots de ce livre
contient. Le but de la lecture est que
toutes les facultés de mon âme à l’image
de Dieu deviennent mouvement de mes
propres actes unis à la Divine Volonté. Et
que ma prière soit celle de la Divine Vo-
lonté. Toute lecture du Livre du Ciel me fait
réfléchir, méditer. Luisa méditait, repre-
nait tous les jours la lecture parce qu’elle
devait écrire le jour le dialogue qu’elle
avait avec Jésus la nuit.
Le travail de notre lecture est primordial,
plus que de regarder toutes les vidéos sur
la Divine Volonté. Mon travail de lecture
impactera mon âme parce que je me fais
disciple de Jésus. Je me mets à la suite de
Jésus en lisant, en méditant, en écoutant.
Il faut RENTRER, comme Luisa est rentrée
dans ce chemin qui doit me conduire à
cette vie divine et ne pas à être seulement
informé.
Il faut lire à notre rythme, avec le cœur. Il
vaut mieux lire une date par jour, même
si elle est facile, en faire notre miel de
cette date-là, la faire bien descendre en
nous. Assimiler le contenu, le méditer, in-
terrogez Jésus parce qu’on entre dans un
travail de disciple. Comme Luisa qui pose
des questions à Jésus. Pourtant elle
s’abandonne tout le temps mais elle vit la
Divine Volonté. Elle voit la Divine Volonté,
elle est remplie d’images. C’est Jésus qui
veut qu’elle pose ces questions.
Quand on lit La Divine Volonté les ques-
tions montent. Il est bon d’avoir des ques-
tions ce qui signifie qu’on est en train
d’acquérir cette science. Interroger Jésus
si on ne comprend pas quelque chose et
La Divine Volonté répondra.
Nous avons besoin de cette lecture, à
notre époque, à cause de l’air ambiant qui
nous entoure, à cause de toute cette
poussière de 2000 ans qui s’est accumu-
lée sur l’Eglise, à cause des nombreuses
hérésies qu’il y a dans le monde. L’Anti-
christ manifestera toutes les hérésies. Le
monde corrompt notre intelligence. On
est capable de faire des compromis avec
les mensonges des idéologies. Nous
avons besoin, non seulement de nourrir
notre mémoire, mais aussi de donner à
notre intelligence une bonne lumière
pour qu’elle puisse bien discerner et bien
voir et que notre cœur se réjouisse de ce
qu’il lit.
Ce Livre parle de l’amour divin qui va ré-
chauffer notre volonté, petit à petit cela
va consoler notre volonté qui est blessée.
Cela va consolider, fortifier, nourrir ma vo-
lonté, lui donner de poser des actes que
nous n’aurions jamais posés, auxquels
nous n’aurions jamais pensés. Petit à
petit, ce ne sera plus nous, mais la Divine
Volonté qui vit en nous. Ce sera le fruit de
notre lecture et de notre méditation.
Le travail du Livre du Ciel est de convertir

la chose la plus difficile qu’il y a à convertir
en moi : ma volonté. C’est là où je suis pé-
cheur. Je dois accepter de me mettre à
l’école de Jésus et de devenir son disciple,
comme saint Jean.
Les onze apôtres ont fondé l’Eglise. Mais
Jean, c’est plus que cela. Jésus a mis sur
lui, en son âme, l’Apocalypse et il a porté
les 2000 ans de l’histoire de l’Eglise. La
venue de Jésus a été bouleversante pour
Témoignages
Claire est l’épouse de Gérard qui est dé-
cédé comme un saint.
Claire : « Il y a très longtemps, peut être 25
ans, j’avais fait un songe qui me parle au-
jourd’hui : il y avait un potager où tous
mes amis dans la prière travaillaient, y
compris Gérard. Le travail dans ce potager
était vraiment très dur. Il fallait élaguer,
nettoyer, mettre du terreau au pied des
arbres fruitiers pour qu’ils donnent des
fruits. Ils donnaient du fruit en effet.
On était au pied d’une montagne et
j’avais beaucoup de mal à prier des cha-
pelets, des vigiles. J’ai décidé de monter
au sommet de la montagne. Je suis arri-
vée en haut comme une innocente. Au-
tour de moi il n’y avait que des buissons.
En m’approchant et en regardant, je suis
très étonnée de voir des fruits sur les buis-
sons mais tellement plus beaux, plus atti-
rants, appétissants, extraordinaires. Je me
dis : « il faut que je les montre à tous ceux
qui sont en bas ». Je cueille un fruit et je
fonce jusqu’en bas. Mais je tombe et le
fruit est détruit. En arrivant vers ceux d’en
bas je leur dis : « Vous travaillez tant, venez
TÉMOIGNAGES 25
les gens de l’époque car il a fait basculer
l’Ancien Testament dans le Nouveau Tes-
tament, dans l’accès à Dieu, dans la vie sa-
cramentelle. Seuls ceux qui étaient
préparés parce qu’ils avaient la parole des
prophètes en eux, ont pu accueillir cette
Bonne Nouvelle.
Luisa a reçu la grâce de Jean pour fonder
le nouveau millénaire avec la grâce qui
vient. Nous avons une grâce d’apôtre.
avec moi, voir là-haut tout ce qui se passe,
tout ce qu’il y a comme fruits. » Nous
sommes tous partis jusqu’en haut.
Cela me fait penser aujourd’hui à tous ces
fruits magnifiques, tellement plus beaux
que ce que nous faisons par nous-même,
en vivant dans la Divine Volonté.
Le matin quand je vais à la messe, je sup-
plie Jésus d’être un autre Lui. Pour que
quand Il vient en moi, Il reste en moi. Je
donne tout à Jésus, je Lui donne mon
cœur en échange du sien ; Je Lui donne
mon sang en échange du sien ; Je lui
donne ma vie, ma bouche, mes paroles,
mes actes, mes désirs, mes affections,
mes pensées en échange des siens.
Quand je parle de ces fruits merveilleux,
parfois je ne me reconnais pas. C’est
vraiment Jésus qui prend possession de
ma vie.
Ces derniers temps, il y avait des travaux
à la maison. C’était vraiment très difficile
avec l’équipe d’ouvriers présente. Cela a
duré très longtemps, ils ont fait des tas de
bêtises. Ils venaient un jour, ils disaient
qu’il revenaient le lendemain et ils ne re-
venaient pas, sans prévenir. Ils ne ve-
26 LA DIVINE VOLONTÉ
naient qu’un jour par semaine. Pour finir,
j’en avais vraiment assez. Je me suis éner-
vée un jour. Mais le lendemain, j’ai télé-
phoné et je leur ai demandé pardon.
J’ai dû tellement me convertir et me dé-
tacher de TOUT : du travail bien fait ; du
travail terminé ; de l’argent. J’ai vraiment
lâché prise et finalement tout est devenu
peu important. Je me suis dit : ce n’est pas
grave. Ils peuvent quitter le chantier
même si ma maison est à moitié faite.
J’étais vraiment détachée quoi qu’il arrive.
En fait, après les semaines qui passaient,
je me suis rendue compte que j’avais un
cœur que je ne reconnaissais pas. J’aimais
ces ouvriers comme s’ils étaient mes en-
fants. J’excusais tout, je croyais tout, j’es-
pérais tout, je supportais tout. Je ne
voulais même pas parler d’eux aux autres
parce que je ne supportais pas qu’on les
juge. J’avais le cœur transpercé si on les
jugeait. Pour finir, je les ai tellement aimés
que je leur ai partagé mon amour pour
Jésus. Eux-mêmes se sont confiés. A leur
départ, nous avions un amour tellement
grand les uns pour les autres. Je suis tel-
lement contente, je les aime tant que ce
fut dur de se quitter. Je comprends pour-
quoi ils sont restés si longtemps.
Tous les matins je demande à Jésus de
prendre mon cœur. C’est le cœur de Jésus
qui aime en moi.
Une autre équipe est venue qui n’est
restée que trois jours. A leur départ, ils
s’étonnaient de ce qui se passait dans
la maison. Je leur ai répondu : « C’est
une maison où il y a beaucoup d’amour. »
Ils ont frissonné, ils ont été vraiment
touchés.C’est l’Amour qui règne.
Merci Seigneur !
Témoignage - Anne-Marie
J’ai deux petites choses à partager. J’ai lu
un peu le Livre du Ciel sur la Divine Vo-
lonté. J’étais très très attirée. J’ai appris à
dire à Jésus : « Je t’aime ! » De moi-même
je ne pouvais pas le lui dire. Je me sentais
très indigne de prononcer ce mot im-
mense. J’ai grandi dans une spiritualité où
l’on apprenait à faire des actes d’amour
pour Jésus. Je sentais que Jésus nous ai-
mait immensément ; que Dieu est amour.
Je n'osais jamais dire : « Jésus, je t’aime ! ».
C’est donc dans la Divine Volonté que j’ai
appris à exprimer mon amour à Jésus par
des mots aussi, surtout dans la prière
d’adoration.
La deuxième chose est par rapport à la ré-
paration à Jésus. Je comprenais la répara-
tion à travers la souffrance physique ou
morale que chacun d’entre nous endure.
Je l’ai expérimenté moi-même.
Dans la Divine Volonté, j’ai compris qu’on
peut réparer par d’autres actes, actions, si-
tuations, pas seulement la souffrance. Des
personnes qui ne souffrent pas peuvent
aussi réparer la souffrance infligée à Jésus.
Chaque fois que je faisais un acte de ré-
paration, je disais : « Jésus, je répare pour
tes souffrances qui te sont causées par
telle ou telle personne. Mais ce n’est pas
tout, tu restes souffrant parce que je ré-
pare très peu. »
Mais dans la Divine Volonté, j’ai appris
qu’on peut réparer pour tous les pécheurs
depuis que le monde a commencé et
jusqu’à l’infini. ●
Les livres du ciel sont disponibles à la librairie
jusqu’au Tome 32. les quatre derniers tomes
sont à paraître prochainement. Prix réduit sur
l’ensemble, nous consulter
 La Viale

Un pas de côté

Qui a entendu parler de La Viale ? Sans doute très peu de personnes, en tout cas,
moi, jamais... Et pourtant, ce petit village, perdu dans les montagnes de Lozère, attire
de plus en plus de monde. Le livre dont nous vous présentons un tout petit extrait,
« est une invitation au voyage, d’abord vers un lieu magnifique et inconnu. Mais
plus encore au long d’une aventure peu commune, celle d’un énarque de quarante
ans (stéphane Roux), abandonnant de hautes responsabilités administratives pour
vivre avec sa femme et leurs trois enfants au cœur d’une communauté chaleureuse
mais pauvre et assez marginale, pendant plus d’un an. (...)
C’est une belle réflexion sur notre monde et ses quêtes. L’auteur accepte, avec sim-
plicité et vérité, de se retrouver dérangé sur plusieurs frontières : entre les élites
dont il vient et les exclus qu’il rencontre, entre l’écologie et l’économie, entre passé
et progrès. Il cite André Suarès qui, dès 1936, écrit: « Aujourd’hui, il faut à l’homme
choisir entre deux routes : celle de l’individu ou celle du robot, celle de l’insecte social ou
celle de l’homme libre. » Mais du fond de sa retraite lozérienne, Stéphane Roux résiste
heureusement à la nostalgie ; il nous appelle à aimer le monde actuel avec Chris-
tiane Singer (« Il n’y a qu’un crime, c’est de désespérer du monde ») et à « congédier en
nous le vieillard amer ».
Il est enfin une autre lecture, la plus profonde, celle de la recherche intérieure de
Stéphane Roux, creusée par ces temps de silence, de solitude en ermitage, autant
que de prière communautaire chaque jour. Il relit au vu de ses rencontres décoif-
fantes sa pratique passée du management, et il y a là de quoi méditer pour beau-
coup d’entre nous... Il nous dit honnêtement son chemin spirituel, ses tâtonnements
mais aussi sa confiance en Dieu qui grandit et petit à petit le transforme. C’est un
appel à l’abandon et à la liberté, toujours plus, jusqu’au point proposé par le poète
Henry Bauchau : « Il n’y a rien de nécessaire, sauf être là, à chaque instant, de plus en
plus.» Extrait de la préface de François Villeroy de Galhau
28 LA VIALE

La Viale, à l’origine, c’est le nom d’un tout petit hameau, en ruines,

perdu dans un coin de désert en Cévennes, découvert par des
jeunes. Aujourd’hui le hameau, étant reconstruit, le mot « La Viale
» est devenu un terme qui exprime une COMMUNION DE VIE où
l’on peut y découvrir et aimer la Vie en Jésus-Christ. Des milliers
de jeunes, et maintenant de moins jeunes, enthousiastes, vivent
en ces lieux, trois jours, trois mois, trois ans…

Stéphane Roux : « S’enraciner plusieurs C’est parce que

mois en ce lieu m’ouvre de nouvelles
portes dans le champ spirituel. Tous les
matins, rapporter de la forêt un fagot de
bois pour le feu, transporter des ballots
de paille au potager, charrier des pierres
de plusieurs kilos pour reconstruire la
voûte d’une source... Tous ces efforts, ré-
pétés quotidiennement pendant de
longs mois, m’ancrent dans le réel et
dans la prière. J’apprends à redécouvrir
mon corps négligé, occulté par le confort
de la vie moderne, expérience de sa fra-
gilité et de sa finitude, qui ouvre en moi
une tendresse nouvelle. Dans ma peine
physique, dans l’inconfort du bois ru-
gueux sur mon épaule, dans mon pas
chaotique trébuchant sur le chemin irré-
gulier, dans mon souflle coupé par la
charge, je pense, à chaque pas, au che-
min de croix du Christ je prie en commu-
nion avec Lui et avec tous ceux qui
ploient sous le fardeau du jour.
Méditation sur le jeûne
« Tout est bon. » Nous sommes invités à
profiter des bonnes choses de la vie : man-
ger, rire, découvrir... Pourquoi faudrait-il
refréner nos désirs ? Les bonnes choses de
la terre ne nous ont-elles pas été données
par Dieu ?
nous vivons dans un monde fini qu’il nous
appartient de nous auto-limiter - pour res-
pecter les autres créatures, à commencer
par nos frères, et leur laisser une place que
notre désir d’appropriation, notre avidité,
nos réserves, disputent continuellement.
Peu à peu je m’écarte de la vision libérale
qui m’était familière, qui consiste à se
concentrer sur l’accroissement des ri-
chesses - faire grossir le gâteau - plutôt
que de s’interroger sur leur répartition.
L’homme riche amasse de l’argent, et ce
faisant il accapare des ressources qui lui
sont inutiles alors qu’il a des frères dont les
besoins vitaux ne sont pas satisfaits. Pren-
dre conscience, chacun à sa mesure, de
tout ce que l’on a ou garde en trop. « Pos-
séder plus que nécessaire, c’est frustrer les
pauvres, c’est voler » (Basile de Césarée, IVe
siècle). Effort de partage à faire dans une
ascèse volontaire, pour éviter que le fossé
avec le pauvre ne se creuse plus profon-
dément.
Cet effort n’est pas seulement vital pour
l’autre, il est sain pour soi, car l’excès est
mauvais. Les sens et les passions étant ty-
ranniques, la surabondance vient para-
doxalement étouffer notre liberté.
La captation est une manifestation de
notre égocentrisme, que le jeûne permet
 UN PAS DE CÔTÉ 29

de casser, en plaçant Dieu au centre. Au leurs faire carême de multiples manières,

lieu de se jeter sur le monde pour l’exploi- mais sans doute est-il bon de stimuler tous
ter, avec le jeûne je le contemple et, à tra- les plans à la fois : le corps à travers le
vers lui, Dieu. Le jeûne introduit une jeûne, le cœur via le don et l'esprit grâce à
distance, du respect, toute chose devient la prière. L'essentiel est de se demander
objet d’émerveillement. Il vient me rappe- quelles sont mes addictions, c'est-à-dire ce
ler que l’homme ne se nourrit pas seule- qui me coupe de Dieu, des autres, de la
ment de pain mais aussi de sa relation à vie.
Dieu. Il favorise la prière, fait œuvre purifi- Je considérais aussi comme un peu puérile
catrice, simplifie tout. Mouvement du l'approche habituelle du carême consis-
corps et de l’âme, gain de temps et de dis- tant à manger moins et à se priver de gâ-
ponibilité. « Ne te charge pas de choses inu- teries... Je comprends à présent qu'avoir
tiles », rappelle l’épître aux Corinthiens ; en un peu faim peut avoir une grande signi-
te désencombrant de tout le superflu, en fication, car c'est une façon de communier
n’étant plus esclave de tes désirs, naît une avec la condition d'une grande partie de
liberté intérieure qui ouvre une porte sur l'humanité et d'expérimenter, dans la vraie
autre chose, l’inattendu, quelque chose vie, ce que cela fait d'avoir faim tout en tra-
venant de l’infini. vaillant. La faim peut aussi jouer le rôle
Comment dès lors intégrer le jeûne dans d'aide-mémoire, pour nous renvoyer vers
nos vies au moment où nous avons de Dieu, Lui que l'on oublie en permanence,
plus en plus de mal à en percevoir le sens ? notamment quand nous sommes repus.
Dans une société d’abondance, n’est-il pas Avant de vouloir transformer le monde,
au fond hypocrite de renoncer à un petit commencer par un travail sur soi, se chan-
quelque chose alors que par ailleurs nous ger soi-même. Construire des fondations
continuons à crouler sous les richesses et solides et alimenter une vie intérieure où
les plaisirs ? Ce questionnement me paraît puiser équilibre et inspiration. Commen-
être, encore, marqué par un souci déplacé cer petit : moins consommer, changer de
d’efficacité, produit d’un monde où le mode de vie. Ne pas chercher à évangéli-
symbolique et le spirituel ont disparu. ser par la parole, la prédication, mais par
J’avais tendance à avoir une approche trop l'exemplarité. Se convertir en vérité, c'est-
timorée du carême, renonçant à dose ho- à-dire accomplir un retournement : au lieu
méopathique à un petit quelque chose de se tourner vers soi-même, se tourner
auquel je tiens : café, dessert... Je com- vers la lumière. » ●
prends désormais que si l’on veut
vraiment se dépouiller pour accé-
der à une autre dimension, il faut
y aller franchement, d’autant
qu’on a de la marge dans notre
trop-plein. Il ne faut pas hésiter à
LA VIALE
« attaquer le gras »... On peut d’ail-
Livre disponible à la librairie, Un pas de côté 15 € - 232 p
30

Merci pour vos témoignages pour la revue, pour les

pèlerinages, pour le chapelet quotidien, pour SOS
Prêtres. Ils nous aident à continuer nos engage-
ments pour faire connaître et aimer le Ciel et l’Eglise.
Chère « Etoile Notre Dame »,
Ceci pour souligner fortement sur votre petite revue combien excellents sont vos articles.
Ce mois de novembre, mois pour nos défunts, je suis très très impressionnée par ces témoi­
gnages « Trois secondes d’Amour pour l’Eternité ». Des témoignages comme ceux­ci nous in­
vitent à ne pas gaspiller notre passage sur terre. Notre éternité est en jeu.
Que le Seigneur soit toujours le centre de nos vies et non pas les futilités.
Que Dieu vous bénisse et vous donne courage et sagesse. Sœur Renée

Nous avons participé en famille à plusieurs pèlerinages d’Etoile Notre Dame ces dernières an­
nées. Pendant les vacances de la Toussaint nous étions à Medjugorje et nous avons pu parti­
ciper à la retraite avec le Père Rosario. Je vous écris pour exprimer notre joie d’avoir eu la
grâce de participer à cette retraite avec le groupe de Genève. Des moments très forts en
prière et fraternité. Nous avons aussi croisé le groupe de Christelle, Véronique, Catherine,
Sanda... Quelle joie de retrouver des magnifiques guides d’Etoile Notre Dame sur notre che­
min et de voir autant de francophones à Medjugorje. Très bonne continuation à toute votre
équipe, en espérant que nous pouvons faire un nouveau pèlerinage de Genève avec Etoile
Notre Dame en 2023! Bien fraternellement.

Nous tenions à vous faire un retour de notre pèlerinage à Medjugorge pour la Toussaint..
Ce fut un vrai bonheur sur toute la semaine. L'organisation, le logement, notre guide, les vi­
sites des différents lieux et chez sœur Emmanuelle et la session de deux jours avec le père
Rosario. Nous n'avions jamais assisté à une telle retraite et ce fut une belle découverte. C'est
la troisième fois que nous allons à Medjugorge et nous y retournerons dès que possible. Merci
à Etoile Notre Dame de nous permettre de nous y rendre la tête légère, tout à notre pèleri­
nage, grâce à une organisation sans faille et merci pour l'accompagnement par des guides
motivés et plein d'entrain. Corinne et Christian

DERNIÈRE MINUTE ! PÈLERINAGE EN TERRE SAINTE DU 7 AU 16 JANVIER PROCHAIN

Il reste quelques places. Venez pendant cette période de l’année calme en
Terre Sainte pour profiter pleinement des
sanctuaires.
Le climat est très agréable à cette saison.
Prix tout compris, vols, assurances, héberge-
ment, guides, prêtre et animation spituelle.
Messes quotidiennes.
1750 € - 10 jours/9 nuits
 PÈLERINAGE 2022/2023 - PROGRAMME - CONSULTEZ LE SITE INTERNET 31

« Partir en pèlerinage, c’est se laisser guider, guider par Dieu. Tous ceux qui parmi nous ont eu la
grâce de vivre un pèlerinage savent l’émerveillement ressenti devant des lieux saints, la qualité des
rencontres effectuées, l’intensité des célébrations, des processions et des temps de prière. Partir en
pèlerinage, c’est aussi vivre de la miséricorde de Dieu. » (Abbé Marc).
Nous continuons, pour cette nouvelle année, à avancer prudemment pour vous proposer de
beaux pèlerinages dans les semaines et les mois qui viennent : les sanctuaires de France, l’Italie,
l’Espagne, le Portugal, la Pologne et la Divine Miséricorde, la Terre Sainte, l’Afrique...
A bientôt en pèlerinage et merci pour votre fidélité.

DECEMBRE 2022
San Damiano car Ven 2 - Lun 5 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Lun 5 - Sam 10 640 € 6 jours Avion Immaculée Conception
Medjugorje Jeu 22 - Mar 27 690 € 6 jours Avion Fête de Noël
Terre Sainte Mar 20 - Mer 28 1740 € 9 jours Avion Fête de Noël
JANVIER 2023
San Damiano car Ven 6 - Lun 9 198 € 4 jours Car Neuvaine
FEVRIER
San Damiano car Ven 3 Lun 6 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Mar 21 - Dim 26 595 € 6 jours Avion Vacances
MARS
San Damiano car Ven 3 Lun 6 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Mar 14 - Dim 19 595 € 6 jours Avion Vacances
Padre Pio - San Giovanni Lun 20 - Lun 27 995 € 8 jours Avion Père Alain-Marie Ratti - Retraite
AVRIL
San Damiano car Ven 31 Lun 3 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Mer 5 lun 10 595 € 6 jours Avion Semaine Sainte et Pâques
Medjugorje Lun 10 - Dim 16 535 € 7 jours Avion Vacances de printemps
Pologne Mar 11 - Lun 17 en cours 7 jours Avion fête de la Miséricorde Divine
Medjugorje car Sa 22 - Dim 30 680 € 9 jours Car Départ de Luxueil en car
Medjugorje Lun 24 - Sam 29 515 € 6 jours Avion Vacances de printemps
Medjugorje Jeu 27 - Lun 1 475 € 5 jours Avion Pèlerinage

DERNIÈRE MINUTE ! PÈLERINAGE EN ITALIE - TOUR DES PROPHÈTES CO-ORGANISÉ AVEC LA BONNE NOUVELLE
Rome, Trévignano, Assise, Lorette, Lanciano, Manoppelo, San Giovanni Rotondo, Corato,
Manduria, Syracuse, Catane, Palerme (Salvo) - 4 au 19 mars 2023 (avion au départ de Paris)
 MAI
Medjugorje Jeu 4 - Lun 8 465 € 5 jours Avion Pèlerinage
San Damiano car Ven 5 Lun 8 à définir 4 jours Car Neuvaine+ Schio (Bakhita)
Fatima Avion Mar 9 - Dim 14 660 € 6 jours Avion Anniversaire des apparitions
Fatima Avion Nantes Mar 9 - Dim 14 685 € 6 jours Avion Anniversaire des apparitions
Fatima Avion Mer 10 - Lun 15 660 € 6 jours Avion Annivesraire des apparitions
Medjugorje Dim 14 - Sam 20 545 € 7 jours Avion Fête de l’Ascension
Medjugorje Jeu 25 - Lun 29 495 € 5 jours Avion Fête de la Pentecôte
JUIN
San Damiano car Ven 2 Lun 5 198 € 4 jours Car Neuvaine
Liban Mar 6 - Jeu 15 1525 € 10 jours Avion Découvrir le Liban
Medjugorje Lun 19 - Lun 26 595 € 8 jours Avion Anniversaire des apparitions
Medjugorje Mer 21 - Lun 26 595 € 6 jours Avion Anniversaire des apparitions
Medjugorje Nantes Sam 24 - Sam 1 595 € 8 jours Avion Anniversaire des apparitions
JUILLET
San Damiano car Ven 30 Lun 3 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Lun 3 - Sam 8 545 € 6 jours Avion Vacances d’été
Terre Sainte Jeu 13 - Ven 21 1690 € 9 jours Avion Vacances d’été - 9 jours
Medjugorje Lun 17 - Sam 22 545 € 6 jours Avion Vacances d’été
Medjugorje Festival Lun 24 - Lun 31 635 € 8 jours Avion Festival jeunes et fête de saint
AOUT
San Damiano car Ven 4 Lun 7 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Sam 12 - Jeu 17 645 € 6 jours Avion Fête de l’assomption de Marie
Medjugorje Lun 21 - Sam 26 565 € 6 jours Avion Père Alain-Marie Ratti - retraite
SEPTEMBRE
San Damiano car Ven 1 Lun 4 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje Sam 9 - Ven 15 565 € 7 jours Avion Fête de la Croix glorieuse
Medjugorje Nantes Sam 9 - Sam 16 665 € 8 jours Avion Départ de Nantes
Liban Mer 20 Ven 29 1 565 € 10 jours Avion Découvrir le Liban
Medjugorje Sam 23 - Jeu 28 515 € 6 jours Avion Pèlerinage
OCTOBRE
San Damiano car Ven 6 Lun 9 198 € 4 jours Car Neuvaine
Medjugorje octobre Lun 9 - Sam 14 495 € 6 jours Avion Mois du Rosaire
Fatima Avion Lun 9 - Sam 14 650 € 6 jours Avion De Nantes et Paris
Terre Sainte octobre Mer 11 - Ven 20 1780 € 10 jours Avion Pèlerinage 10 jours
Medjugorje octobre Sam 21 - Jeu 26 535 € 6 jours Avion Vacances de la Toussaint
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« l’Etoile Notre Dame ». Il encourage à se rendre en
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pèlerinage, à répondre aux appels de Notre Dame,
à fortifier notre foi qui est un feu à nourrir en r 10€ : COTISATION DE SOUTIEN À L’ASSOCIATION
continu. Le montant de l’abonnement couvre uni- Nous faisons célébrer chaque jour plusieurs
quement les frais soit 17 € pour la France et 22 € messes aux intentions des cotisants.
pour les Dom-Tom et l’étranger. Vous pouvez aider
notre association en ajoutant une cotisation de r DON : Votre don nous aidera dans notre
apostolat et pour faire venir des prêtres en
10 € pour nous soutenir dans notre apostolat. L’as-
pèlerinage ainsi que pour des aides
sociation fait célébrer chaque jour des messes
urgentes aux prêtres dans le besoin.
pour tous ses membres cotisants et bienfaiteurs.
L’échéance de votre abonnement est indiquée sur
Abonnements et cotisations sont des soutiens l’emballage du bulletin au-dessus de votre adresse.
indispensables à la vie de l’association. En cas d’hésitation téléphoner au 02 43 30 45 67.

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Port Librairie France 6€
r Règlement par chèque à l’ordre de Etoile Notre Dame dom-Tom 10 €
Abonnement ..............€
MES COORDONNéES Cotisation ..............€
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M. r Mme r Mlle r Père r Frère r Sœur r
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ETOILE NOTRE DAME
Adresse___________________________________ BP 60434 - 53104 Mayenne Cédex
Code Postal_________Ville___________________ Tél : 02 43 30 45 67
Courriel_________________ @ ________________ Mail : contact@etoilenotredame.org
Pour en savoir plus :
Téléphone_________________________________ http://www.etoilenotredame.org
 Message du 25 novembre MEDJUGORJE
et commentaire
« Chers enfants ! Le Très Haut m’envoie vers
vous pour vous enseigner la prière. La prière
ouvre les cœurs, donne l’espoir, et la foi naît et
se fortifie. Moi, petits enfants, je vous appelle
avec amour: revenez à Dieu car Dieu est
amour et il est votre espérance. Vous n’avez pas d’avenir si vous ne vous décidez pas pour
Dieu. C’est pourquoi je suis avec vous pour vous guider, afin que vous vous décidiez pour la
conversion et pour la vie, et non pour la mort. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

« Jésus monta sur la barque et dit à ses disci-
ples : Passons sur l’autre rive. » Luc 8,22
La prière est rencontre, elle est l’expérience
d’une relation d’amour qui nous dépasse
totalement et c’est sans doute une des rai-
sons pour laquelle cette relation change
notre vie. Dieu ne peut résister à un cœur qui
s’ouvre à Sa présence. La prière signe une
union à Dieu, non pas dans le donnant-don-
nant mais c’est le fait que je me donne et qu’Il
se donne. Me donner avec tout ce que je suis
aujourd’hui et en toute confiance sachant
que Dieu nous aime infiniment. Mais pour se
donner, notre existence ne doit pas être déjà
pleine des choses de ce monde car alors où
serait la place de Dieu ? Un vase déjà plein
d’eau ne saurait recevoir davantage ! Néan-
moins, même si nous avons une multitude
d’occupations, l’essentiel est que l’esprit et le
cœur restent en Dieu, Lui qui est la source de
notre vie. Dieu n’est pas à l’extérieur de notre
cœur, Il est bien en nous.
Préparer notre avenir c’est préparer notre vie
éternelle en faisant les bons choix. C’est dès
aujourd’hui être libres en présence de Dieu,
en l’aimant gratuitement sans pourquoi ni
comment. L’aimer d’un cœur d’enfant, tout
simplement. Être libres dans la prière, libres
d’aimer et de se laisser aimer c’est accueillir la
grâce d’une transformation intérieure pour
une croissance spirituelle. Seulement, aimer
Dieu nécessite d’aimer nos frères et sœurs en
Christ, de porter la joie de croire et d’espérer
et c’est par le don de Son amour que nous
pouvons le faire. Car la prière est un moment
précieux d’un cœur à cœur par deux pré-
sences qui n’en font plus qu’une, nous proje-
tant sur un chemin de conversion, un chemin
de lumière. Et Marie est là pour nous y
conduire avec la délicatesse et la patience
qui caractérisent une maman aimante.
Même si nous pouvons être parfois bien loin
de Dieu, Lui est inlassablement là, toujours
présent dans une proximité au centre de tout
ce qui existe dans notre vie. Alors rien ni per-
sonne ne pourra nous atteindre de l’exté-
rieur sans passer par Lui. Pour cela, dans un
élan de foi et d’amour, osons désirer prier,
poussés par la volonté d’être fidèles et persé-
vérants tout en s’ajustant à notre Dieu-
Amour, source divine et d’éternité.
A chacun bon temps de l’Avent ! ●
Véronique, guide animatrice

Message sur le répondeur 24h/24h : 02 43 30 45 69

 Conte de Noël
Le vieux cordonnier
Un Noël, un vieux cordonnier se reposa
dans son petit magasin et lut le livre : « La
visite des hommes sages à l’Enfant Jésus ». Il
imagina les cadeaux qu’ils avaient apportés,
et il se dit : « Si demain était le premier Noël, et si
Jésus devait être né ce soir dans cette ville, je sais
ce que je lui donnerais ! »
Il se leva et prit d’une étagère deux petites
chaussures en cuir neige-blanc le plus mou,
avec des boucles argentées lumineuses : « Je
lui donnerais cela, mon travail le plus fin. Que sa
mère sera heureuse ! Mais je suis un vieil homme
idiot, » pensa-t-il avec un sourire. « Le Maître n’a
aucun besoin de mes pauvres cadeaux. »
Remettant les chaussures à leur place, il souf-
fla la bougie, et alla se reposer. Il ferma ses
yeux, quand il entendit une voix qui appelait
son nom. « Martin ! » Intuitivement, il reconnut
de qui était cette voix. « Martin, tu as envie de
Me voir. Demain je passerai par ta fenêtre. Si tu
me vois, offre-moi ton hospitalité : je serai ton
invité et m’assiérai à ta table. »
Il n’a pas dormi cette nuit-là à cause de la joie
qu’il éprouva. Avant que l’aube
ne se lève, il se leva et rangea
son petit magasin. Il déploya du
sable fin sur le parquet, et il
tressa des combles sur les arcs
verts du sapin. Il plaça un mor-
ceau de pain blanc, une fiole de
miel, un pichet de lait sur la
table, et, au-dessus du feu, il accrocha un pot
de café. Ses préparations simples étaient com-
plètes.
Quand tout était dans la promptitude, il a pris
son vigil à la fenêtre. Il était sûr qu’il connaîtrait
le Maître. Comme il observait le verglas et la
pluie dans le froid, la rue abandonnée, il pensa
à la joie qu’il aura quand il sera assis et man-
gera le pain avec son Invité.
Il aperçut un vieux balayeur qui passa près de
là, soufflant sur sa main mince
pour les chauffer. « Pauvre
homme ! Il doit être à moitié
gelé » pensa Martin. Ouvrant
la porte, il lui dit « Entre, mon
ami, et chauffe-toi, et boit une
tasse de café chaud. » Plus de
demandes n’étaient pas
nécessaire, et l’homme,
accepta l’invitation avec
reconnaissance.
Une heure passa, et Martin vit une femme pau-
vre, vêtue tristement et portant un bébé. Elle
fit une pause, d’un air fatigué, pour se reposer
dans l’abri de sa porte. Rapidement il ouvra sa
porte : « Entre et chauffe-toi, repose-toi ». « Tu ne
te sens pas bien ? » lui demanda-t-il.
« Je vais à l’hôpital. J’espère qu’ils me laisseront
entrer, mon bébé et moi » expliqua-t-elle. « Mon
mari est en mer, et je suis malade, sans une âme
à qui je puisse aller. »
« Pauvre enfant ! » pleura le vieil homme.
« Mange quelque chose et réchauffe-toi. Je vais
donner une tasse de lait au petit. Ah ! Quel joli
enfant ! Pourquoi n’a-t-il aucune chaussure sur
lui ! »
« Je n’ai aucune chaussure pour lui » soupira la
maman.
« Alors il aura cette belle paire que
j’ai finie hier. » Et Martin prit les
chaussures molles, petites,
neiges blanches qu’il avait
regardé la soirée auparavant,
et les glissa sur les pieds de
l’enfant. Elles lui allaient comme un
gant. Et la jeune mère s’en alla, pleine
de gratitude. Martin retourna à son poste,
près de la fenêtre.
Les heures s’écoulèrent et encore d’autres
personnes dans le besoin partagèrent l’hospi-
talité du vieux cordonnier, mais l’Invité
attendu n’apparut pas.
Quand la nuit tomba, Martin se retira dans son
lit avec un coeur lourd. « C’était seulement un
rêve » soupira-t-il. « J’ai espéré et ai cru, mais il
n’est pas venu ».
Soudainement, la salle fut inondée par une
lumière glorieuse : et le cordonnier vit le
balayeur, la mère malade et son bébé, et
toutes les personnes qu’il avait aidées pen-
dant la journée. Chacun lui sourit et dit :
« Ne m’avez-vous pas vu ? Ne me suis-je pas assis
à votre table ? » et disparut.
Alors doucement dans le silence, il entendit
encore la voix douce, répétant les vieux mots
familiers : « Quiconque reçoit en mon nom un de
ces petits-enfants me reçois moi-même ; et qui-
conque me reçoit non pas moi, mais celui qui
m’a envoyé... Car j’ai eu faim, et vous m’avez
donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez
donné à boire, j’étais étranger, et vous m’avez
recueilli. »
« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous
avez fait ces choses à l’un de ce plus petit de mes
frères, c’est à moi que vous les avez faites. »
Chers lecteurs, la saison de Noël nous donne
une occasion de partager avec nos frères les
moins fortunés ce avec quoi le Seigneur nous
a bénis. Nous n’avons pas besoin d’être riche,
essayons de partager avec les autres, le peu
que nous avons.
par Ruben Saillens
Il semblerait, d’après une
lettre manuscrite de Tols-
toï, que cette histoire ait
été écrite par Ruben
Saillens et ait été
ensuite reprise par
l’écrivain russe.
Joyeux et saint Noël !
 La SÉLECTION de l’Etoile Notre Dame - www.etoilenotredame.org - Tél. : 02 43 30 45 67

LES LIVRES DU BULLETIN

CONCHITA
Partez à la découverte des magnifiques échanges entre Jésus et Conchita.
MOI, CONCHITA, CONCEPTION DE CABRIRA DE ARMIDA : 16 € - 218 pages
La vie de Conchita, mère de neuf enfants et laïque catholique, connue pour ses
expériences mystiques, béatifiée par le Pape François le 4
mai 2019 à Mexico, racontée par un de ses proches
témoins.
A CEUX QUE J’AIME PLUS QUE TOUT,
CONFIDENCES DE JÉSUS AUX PRÊTRES : 14,50 € - 192 pages
De 1927 à 1931, Conchita reçoit du Christ des confidences sur le sacerdoce et
les consigne dans son journal spirituel. On y découvre ce
qui fait la grandeur, la beauté et l’exigence du sacerdoce.

CONCHITA CABRIRA DE ARMIDA, AU CŒUR DU MYSTÈRE EUCHARISTIQUE

19,90 € - 368 pages - Les explications données par le Christ à Conchita, sur le mys-
tère de l’Eucharistie, entraînent le lecteur dans un torrent de
lumière.

L’INCARNATION, SOURCE DE MISÉRICORDE : 5,90 € - 56 pages

Cet ouvrage présente les enseignements que le Christ donna à Conchita
Cabrera sur le sens de l’Incarnation.
Le lecteur plongera ici dans une véritable aventure spirituelle.

UNIR LE CIEL ET LA TERRE, LA SOUFFRANCE QUI SAUVE : 8 € - 80pages

Ce livre transmet les enseignements que Jésus lui-même a donnés à Conchita
Cabrera de Armida, sur le sens de sa Croix. Ces enseignements pourront éclairer et
donner sens à la souffrance de nos vies.

LA SALETTE : Ce livre de Hervé Roullet est certainement un des livres référence

aujourd’hui qui parle du message et des secrets de la Salette.
Les dernières décennies ont marqué de grandes avancées sur la compréhen-
sion des faits du 19 septembre 1946. Il a donc fallu attendre la fin du XXe siècle
et le début du XXIe pour mettre fin aux incertitudes et controverses. Le sens et
la valeur du message de La Salette est plus que jamais d’actualité...
L’APPARITION DE LA VIERGE MARIE À LA SALETTE
MARIE RÉCONCILIATRICE 25 € - 468 pages
Les vies de Mélanie Calvat et Maximin Giraud - Actualité des secrets
Noël : idées cadeaux à petit prix...

PRIERE MEDITATION - Tout au long de l’histoire de l’Église, nombreux furent les

chrétiens soucieux de consacrer un temps de prière, méditation,
contemplation au fil de leur quotidien. Ces livrets très accessiblse à
tous nous permettent de nous frayer au fil des jours une voie de
conversion intérieure. À l’école de saint Ignace, François-Xavier, de
l’Écriture sainte et des Pères, des saints et des martyrs, ces médita-
tions quotidiennent ouvrent l’intelligence au discernement, déli-
vrent l’âme des pièges de l’orgueil et du matérialisme, nourrissent
l’amour de Dieu et du prochain dans les gestes de la vie ordinaire.
MÉDITATIONS QUOTIDIENNES AUTOMNE : 12 € - 266 pages
MÉDITATIONS QUOTIDIENNES HIVER : 12 € - 272 pages

Le témoignage d’une mère. La mère d’un saint. « En tant que mère de

Carlo, j’ai voulu essayer d’écrire un livre avec mon cœur, pour aider ses
nombreux amis à mieux le connaître et à l’aimer. Beaucoup de gens me
demandent quel est le secret caché derrière la figure de mon fils Carlo.
Pourquoi un simple petit garçon, mort à l’âge de quinze ans, est-il invoqué
dans le monde entier ? Pourquoi l’Église l’a-t-elle proclamé bienheureux ?
Quel est, en somme, le «mystère de la lumière » qui l’accompagne ? Un sens
religieux très fort et inné a conduit mon fils à s’ouvrir aux autres, surtout
aux petits, aux pauvres et aux faibles. Carlo a vécu en se tournant tou-
jours vers Dieu. Il avait l’habitude de dire que « la conversion est un processus de soustraction :
moins de moi pour laisser de la place à Dieu ». Ce sont les trésors que j’essaie ici de dévoiler, les tré-
sors de Carlo, son secret. » LE SECRET DE MON FILS CARLO ACUTIS : 20,90 € - 348 pages

Comment mieux parler du christianisme qu’en faisant revivre l’existence de

ceux qui l’ont incarné dans notre histoire récente et dont la trace est toujours
profonde ? C’est cette intuition qui a conduit Bernard Lecomte à dresser ces
douze portraits avec brio - des trois confessions catholique, protestante, ortho-
doxe - qui ont joué un rôle dans l’évolution politique et sociale du monde et
dont la personnalité a marqué leurs contemporains. Par leur action et leur
influence, ils ont porté, bien au-delà des cercles chrétiens, les impératifs de fra-
ternité et de justice. Ils sont aujourd’hui les témoins d’une grande histoire et les signes d’une
espérance. C’EST CHRÉTIENS QUI ONT CHANGÉ LE MONDE : 20,50 € - 304 pages

Ces petites boites contiennent chacune 360 paroles pour inspirer notre
quotidien. Les paroles sont soigneusement choises selon le thème.
Un petit cadeau utile... Contient 180 cartes recto verso - 12 € la boite
PAIN DE LA PAROLE DES SAINTS ET BIENHEUREUX - PAIN DE LA PAROLE DE LA BIBLE
PAIN DE LA PAROLE DE SAINT CHARBEL
 La SÉLECTION de l’Etoile Notre Dame - www.etoilenotredame.org - Tél. : 02 43 30 45 67

TEMOIGNAGE. Wilhelm est né à Ulm en Allemagne en 1954. Sa mère ne veut

pas de lui et ne s’en occupe pas. Elle finira par l’abandonner au milieu d’un
champ. De délinquant à gangster, son père demande à l’état de réinstaurer la
peine de mort pour lui. Il finira en prison après de nombreux braquages, vio-
lences, et un meurtre. Il dit que finalement il est très heureux d’être arrêté, n’en
pouvant plus d’être en fuite. Pour fumer en cachette en prison, il demande à
l’aumônier une bible pour utiliser les pages pour rouler ses cigarettes. C’est
ainsi qu’il va lire, avant de fumer, chaque page de l’Ancien Testament. Au bout
de six ans, il arrive au Nouveau et commence vraiment à se poser des ques-
tions... Il prend alors un engagement qui va changer sa vie. LE FUMEUR DE BIBLE : 19 € - 150 pages

Agenda et calendrier 2023

Sa présentation reliée skyvertex et son format de poche font de cet agenda
l’un des plus complets de sa catégorie. Il propose chaque jour les références
liturgiques sur le thème de la Solidarité, les fêtes et une demi-page pour les
notes et les rendez-vous. Deux citations par semaine sur le thème de la Foi
dans nos vies. Mémo personnel, table alphabétique des prénoms et pages
de notes en fin d’agenda. Année liturgique A.
AGENDA MÉDIASPAUL 2023 : 12 €

Ce calendrier à spirales vous propose un rendez-vous quotidien avec la vie spi-

rituelle. Chaque page présente le nom du saint du jour avec une courte notice
biographique, un rappel des événements historiques marquants, ainsi qu’une
ou deux réflexions à caractère spirituel provenant d’auteurs contemporains ou
classiques. AU CŒUR DU JOUR UNE PAROLE 2023 : 15 € - 392 pages

Les Missels des dimanches 2023

Pour cette nouvelle année liturgique qui vient tout juste de commencer nous vous
proposons une sélection de trois missels :
- le plus petit, (bleu) 10,5 x 16,5 cm sur papier bible légèrement jaune. Editions
Artège Bayard : 9,90 € - 716 pages
- L’intermédiaire (bordeaux à droite) que nous suivons chaque
année. 12 x 17 cm. Edition collective des éditeurs liturgiques. 9,90 € -
700 pages, sur papier bible blanc.
- Et enfin, celui couverture rouge des éditions Magnificat avec une
écriture grands caractères. Format 11,9 x 18,3 cm : 9,90 € - 720 pages
 VOS OFFRANDES ET DONS AUX OEUVRES
ASSOCIATION Vous avez besoin des prêtres, ...
des prêtres ont besoin de vous !
« SOS Prêtres »
Merci pour vos dons ! Beaucoup de prêtres, en particulier en
Nous pouvons continuer à Afrique, nous demandent de l’aide pour
aider les prêtres... rénover leur église ou leur presbytère, forer un
puits, ou plus simplement acheter des fourni-
L’association SOS Prêtres vient en aide
tures scolaires ou rémunérer un professeur...
aux évêques, aux prêtres et aux commu-
nautés religieuses d’Afrique, d’Inde, d’Eu- Vos offrandes sont reversées aux prêtres à l’étran-
rope, Cuba... Si vous avez des intentions à ger sous forme de don sur la base ci-dessous :
joindre à votre don, merci de les noter sur 10 € = 1 messe
papier libre. (Ou 18€ par intention si vous souhaitez
qu’elle soit célébrée en France)
Règlement par chèque à l’ordre de : 100 € = 9 messes ou neuvaine
SOS Prêtres - B.P. 60434
53104 Mayenne Cédex 330 € = 30 messes ou trentain

Nouveau site internet :

https://sospretres.org

NOUS AVONS URGEMMENT BESOIN DE VOTRE AIDE - DONNEZ ET VOUS RECEVREZ EN ABONDANCE !

Les demandes affluent d’Afrique, pour aider les prêtres pour une voiture cassée, une moto,
un oratoire, une classe à reconstruire, un puits à creuser. Nous essayons de répondre dans
la mesure de nos moyens, mais sans vous rien n’est possible.
Quelques nouvelles de l’orphelinat : nous sommes en train d’achever la construction du dis-
pensaire. Le mois prochain ou tout début janvier nous vous enverrons quelques photos.
Nous avons également achevé la construction d’une salle d’étude pour obtenir l’agrément
du gouvernement. Mais c’est le quotidien qui reste difficile. Nous avons vraiment besoin de
quelques parrains supplémentaires...
Deux bonnes nouvelles :
- Nous venons de recevoir l’autorisation d’émettre des reçus fiscaux pour l’association SOS Prê-
tres pour vos dons en soutien de projets en Afrique, l’orphelinat, les puits à creuser, les écoles à
reconstruire etc. Profitez-en avant la fin de cette année...
- En préparation, un pèlerinage en Afrique pour octobre 2023 (Côtes d’Ivoire et Bénin) en lien
avec le sanctuaire de Montligeon. Vous serez informés dans les semaines à venir...

« Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. (...)
En vérité je vous le dis dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» Mt 25,34,40