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com

La Lettre de VVMac 020

Un cahier hebdo d’astuces, de solutions pratiques et de tests d’applications

Zoom sur…
6 février 2021

J
e finissais mon édito, la semaine dernière,
en vous disant que nous avions beaucoup
d’idées en tête. Eh bien, voyez-vous, nous vous
proposons quelque chose dès aujourd’hui.
La Lettre de VVMac est au format PDF ; il est
donc parfaitement possible de faire des recherches sur
tous les mots, de tous les articles, avec Spotlight.
Nous le faisons nous-mêmes, tous les jours, en utilisant
les mêmes fichiers PDF que ceux que vous téléchargez
dans votre Espace personnel. On peut même faire
des recherches sur plusieurs numéros de
à La Lettre, voire tous ! Nous avons expliqué
de nombreuses fois comment faire, dans
propos La Lettre et dans l’aide en ligne (depuis
de… votre Espace personnel). Ça marche.
Mais on peut faire mieux, plus efficace.

22 exploiter Big Sur à fond

C’est ce que nous vous proposons, dès cette semaine,
et toujours dans votre Espace personnel, avec
un système de recherche «plein texte » en ligne.
astuces et petites fonctions pour
Vous y trouvez dans quels numéros de La Lettre tels
ou tels articles sont sortis, et vous avez également
tout le loisir de les consulter en ligne dans la foulée.
Les mots recherchés sont surlignés pour faciliter leur
repérage.
Entendons-nous bien, il ne s’agit pas là d’un site web
alternatif au PDF. Les articles y sont «bruts», et ne sont
pas illustrés. Nous n’avons pas repris non plus les brèves
d’actualité, ni les papiers pratiques composés avant tout
de vignettes commentées.
C’est une version 1.0 que nous améliorerons au fil
des remontées que vous nous ferez, mais l’expérience
de lecture la plus efficace et la meilleure reste
toujours celle qu’offre le fichier PDF de La Lettre de Un moniteur 35”, ça vous dit ?
VVMac. Lui aussi connaîtra des évolutions.
Nous avons tout le temps devant nous !
Bernard Le Du et Alain Lalisse
Utilisez un écran atypique !
À lire également dans cette Lettre de VVMac 020…
BOÎTE À OUTILS : Trouvaille : Vadle 2.0.4 (outil de téléchargement des clips vidéo streamés
• •
par les sites web). Le Finder et l’iCloud Drive. Système : mais c’est quoi ce dossier Éléments
déplacés ?
PRISE EN MAIN : SpamSieve 2.9.42 (le vénérable outil anti spam s’adapte à macOS 11 Big Sur
et à la dernière version de Mail).

La Lettre de VVMac • Une publication Chayaram Productions • Pantip Plaza • Chiang Mai 50100 Thaïlande
Zoom sur…

22
astuces et fonctions
pour maîtriser à fond
macOS 11 Big Sur
Big Sur, ce n’est pas qu’une refonte graphique majeure de l’interface utilisateur.
Certes, il n’y a pas, comme certaines années, de « grosses » nouvelles fonctions,
mais cette version fourmille de détails à connaître pour utiliser pleinement son
Mac, au travail comme pour les loisirs. Bernard Le Du

1 - La barre des menus affiche ce que j’écoute

Ce n’est pas la peine d’installer un pe�t u�litaire �ers
pour avoir toujours sous le pointeur un pe�t contrôleur de
lecture des contenus mul�médias. Ce que propose Big Sur
est quelque chose de très sommaire, mais u�le et

La Le re de VVMac 020 - 2
tt
plus compact que le mini-lecteur d’Apple Musique.
Pour l’ac�ver, allez dans le nouveau panneau Dock et
barre de menus des Préférences Système, cliquez
À l’écoute dans la barre latérale et cochez Afficher dans
la barre de menus.
Notez que ce module s’affiche aussi dans le nouveau
Centre de contrôle. Il est équivalent du widget que
l’on pouvait ac�ver dans le panneau Aujourd’hui
des versions précédentes de macOS.
2 - Le volume Système est signé
Big Sur met en œuvre une nouvelle fonc�on qui
cloisonne, encore plus que dans Catalina, le système et
vos données et fichiers. Par ailleurs, le volume qui ne
con�ent que le système et les applica�ons Apple livrées
avec, est désormais « signé ». Le type de ce volume
est SSV ou Signed System Volume.
Il est signé de manière cryptographique, son intégrité
est vérifiée systéma�quement lors d’un démarrage.
Pour Apple, ce�e forte protec�on cryptographique
du système renforce la résistance du système
d’exploita�on à de poten�elles altéra�ons extérieures
mais op�mise aussi la vitesse et la fiabilité des mises
à jour logicielles.
Si jamais il arrivait que ce volume soit un tant soit peu
modifié, le Mac ne pourrait démarrer. La machine serait
totalement bloquée. Il faut donc faire très a�en�on.
Si vous u�lisez une applica�on dédiée à la sauvegarde,
au clonage, renseignez-vous chez son éditeur pour
savoir si une nouvelle version est disponible qui pourrait
vous �rer d’affaires en cas de gros pépin.
Ces développeurs peuvent u�liser l’ou�l ASR (appelé
aussi APFS Replicator) et l’intégrer à leurs applica�ons
afin de sauvegarder le volume système signé et de
le restaurer. Ainsi Carbon Copy Cloner u�lise ASR pour
créer le clone ini�al du disque de démarrage incluant
le volume signé ; pour les mises à jour de ce clone, CCC
u�lise son propre copieur de fichiers, et il ignore
totalement le volume système, maintenu dans son
intégrité originelle.
3 - Son de démarrage, on aime ou pas
Depuis que le Mac existe, il a toujours démarré en
faisant un son devenu mythique, le « bong ». Mais, il y
a quelques années, Apple a shunté ce son. Il existe un
moyen de le rétablir « par la bande ». Toutefois, à
l’occasion de Big Sur, Apple ne s’est pas contenté de
revoir l’habillage graphique, mais aussi tout l’habillage
sonore. Bon, c’est souvent très sub�l… Toujours est-il
qu’à ce�e occasion, le panneau Son des Préférences
Système propose une op�on que l’on n’espérait plus
La Le re de VVMac 020 - 3
tt
voir : dans Préférences système > Son > onglet Effets
sonores, vous pouvez cocher la case Éme�re un son
au démarrage afin qu’à nouveau et sans bidouille votre
Mac fasse son rot. Ce son est porteur d’une informa�on
u�le (il indique que le démarrage s’est bien passé),
mais il peut être très gênant en public, si le Mac est
dans la chambre ou si vous relancez l’ordinateur
très souvent dans le cadre de vos ac�vités. On a donc
aussi une façon simple de le désac�ver au besoin.
4 - Quand le fond des fenêtres joue
à « l’attrape couleurs »
Le rhabillage graphique de macOS avec Big Sur porte
sur de nombreux éléments de l’interface u�lisateur.
Une des premières choses que l’on voit après quelques
minutes d’u�lisa�on, c’est que, par défaut, les barres
latérales gauches des fenêtres du Finder mais aussi
des applica�ons se teintent plus ou moins sub�lement
en fonc�on des couleurs du fond d’écran du bureau
ou de tout autre objet coloré se trouvant par-dessous
(par exemple une photo ou une vidéo). L’effet peut
apparaître dans d’autres zones des fenêtres selon ce que
les développeurs programment. Vous êtes libre de
ne pas aimer cela et de désac�ver ce�e fonc�on
purement esthé�que, dans Préférences système >
Général : décochez la case Autoriser la colora�on du
fond d’écran dans les fenêtres.
5 - Des réglages d’accessibilité lors de
la configuration
Après avoir installé Big Sur et redémarré, vous passez
forcément par une phase de configura�on. Vous
remarquerez qu’elle comporte une étape nouvelle,
op�onnelle toutefois : vous avez la possibilité de régler

dès le départ des op�ons d’accessibilité, ce qui est
très bien pour me�re en marche le Mac d’une personne
qui présente certains handicaps ; autant le faire
à ce moment-là, même si l’on peut toujours y revenir
plus tard dans le panneau Accessibilité des Préférences
système. Dans les précédentes versions, l’installa�on
proposait d’ac�ver ou pas VoiceOver. Désormais,
on peut définir les réglages dans quatre rubriques
Vision, Motricité, Audi�on et Cogni�on.
Si vous n’avez pas de problème, passez ce�e étape,
mais n’oubliez pas d’aller plus tard faire un tour
dans Accessibilité, on y trouve des op�ons fort u�les
pour de nombreux u�lisateurs. Fouillez les différentes
sec�ons et intéressez-vous aux op�ons d’affichage,
de contrôle vocal, du clavier, du pointeur ou encore
de Siri… N’hésitez pas à tester pour voir si cela peut
vous apporter quelque chose au quo�dien.
6 - Masquer la barre des menus
Si vous appréciez de masquer la barre des menus, même présents dans le Centre de contrôle ou pas. Ac�vez ceux
quand vous ne travaillez pas dans une applica�on en
mode Plein écran, vous risquez d’être troublé après avoir
redémarré sur Big Sur… L’op�on n’est plus proposée
dans le panneau Général des Préférences Système !
Ne soyez pas déçu, elle existe toujours mais elle a été
logiquement déplacée dans le nouveau panneau
Dock et barre des menus. Si vous cochez la case prévue
à cet effet, la barre des menus sera escamotée et ne
réapparaîtra que ponctuellement quand vous déplacez
le pointeur jusqu’à toucher le haut de l’écran.
nommée Énoncer l’énoncia�on de la saisie (Commenter
la frappe, ce serait plus clair, non ?). Essayez, cochez-la !
Au fur et à mesure que vous frappez le clavier, le Mac
va « dire » la le�re frappée ainsi que les signes de
ponctua�on et d’autres éléments ou informa�ons.
Et quand un espace est entré, après avoir énoncé le�re
à le�re, le système redit le mot complet qui vient
d’être saisi.
Bon, c’est sans doute pra�que pour quelqu’un qui voit
mal ou pas du tout le clavier, et encore faut-il frapper
lentement pour que le flux sonore produit ne soit pas
qu’une cacophonie totalement incompréhensible.
8 - Ouvrir en onglets
Ce�e op�on permet de forcer l'ouverture d'un nouveau
document dans un onglet au lieu d'une nouvelle fenêtre.
Il n'est pas nouveau, mais elle a été déplacée, elle vaut
donc la peine d'être souligné.
L’op�on Préférer les onglets lors de l'ouverture des
documents est désormais dans les Préférences Système
> Dock > Général et s'appelle simplement Préférer
les onglets. Les sous-op�ons ont été reformulées en
Jamais, En plein écran et Toujours.
9 - Du bon usage du Centre de contrôle
C’est dans les Préférences Système, précisément
dans le panneau Dock et barre de menus, que l’on
trouve les op�ons concernant le Centre de contrôle.
Il est vrai qu’il est bel et bien installé dans ce�e
barre, c’est donc finalement assez logique.
C’est donc là qu‘on choisit les modules qui seront
que vous voulez, ou désac�vez ceux qui ne vous

7 - Quand le clavier « parle » à haute voix

Bon, non, ce n’est pas le clavier qui dit quoi que ce soit
mais c’est presque tout comme. Ce�e fonc�on
appar�ent, vous vous en doutez, aux réglages
d’Accessibilité, dans les Préférences Système. Dans
la sec�on Vision (si, si), cliquez la rubrique Contenu
énoncé. Vous y trouvez une op�on bizarrement

La Le re de VVMac 020 - 4
tt
intéressent pas. On découvre aussi des modules
op�onnels. En revanche, pour Big Sur, Apple n’a pas
ouvert le Centre de contrôle à des modules �ers.
Ce Centre est un moyen de re�rer de la barre des menus
des ou�ls d’Apple qui prennent de la place, ce n’est pas
négligeable alors que les icônes ont été espacées.
La plupart des modules ouvrent au besoin un popover
proposant des op�ons détaillées (cliquez sur le module
lui-même ou sur le chevron à sa droite).
Il reste possible d’afficher directement dans la barre
un ou plusieurs modules d’Apple que l’on u�lise
très fréquemment, pour y avoir un accès direct. Il faut
donc les « épingler » dans la barre. Comment ?
Cliquez-maintenez un module du Centre de contrôle,
�rez-le et lâchez-le dans la barre de menus.
10 - Des alertes plus fonctionnelles
Vous le remarquerez très vite, les no�fica�ons dans
Big Sur sont bien plus intéressantes qu’avant.
Elles ne se contentent plus de nous alerter mais, nous
proposent des ac�ons. Cela dépend de ce que
le développeur de l’applica�on a prévu. Apple offre
ce�e possibilité ; aux développeurs d’en disposer ou pas.
Par exemple, Apple en profite pour, enfin, proposer
dans les no�fica�ons de Mail, les op�ons Répondre ou
Supprimer le message arrivé. J’a�endais cela depuis
des années. J’avais installé des pe�ts ou�ls qui me
le perme�aient – par exemple, Mail Call. Désormais,
plus besoin d’ajouter quoi que ce soit, les no�fica�ons
de Mail suffisent à la tâche. Merci.
11 - Dans le centre de notifications
Les no�fica�ons que vous manquez sont stockées dans
le Centre de no�fica�ons. Apple rapproche toujours un tolérer « la greffe ».
peu plus ses trois plateformes principales, macOS, iOS
et iPadOS. Il s’agit d’offrir à l’u�lisateur une expérience est assez laborieuse, soumise à plusieurs autorisa�ons
similaire, tout en maintenant ou même créant
des spécificités à chaque matériel (le plus souvent
pour tenir compte de la taille de l’écran).
Dans ce�e approche, la ges�on et l’affichage des
no�fica�ons sur Big Sur sont très similaires à ce qu’elles sur le Mac mini M1, ont requis un redémarrage.
La Le re de VVMac 020 - 5
tt
sont sur iPadOS.
Par défaut, les no�fica�ons sont regroupées par
applica�on, en pile qu’il suffit de développer pour
prendre connaissance de chacune des alertes.
Par défaut, les no�fica�ons s’affichent quand elles
arrivent dans le coin droit en haut, sous la barre des
menus. Selon leur type, elles s’évanouissent après
quelques secondes ou restent affichées, a�endant que
vous vous manifes�ez (cela se règle, applica�on
par applica�on, dans le panneau No�fica�ons
des Préférences Système). Quand la no�fica�on s’efface
de façon automa�que, elle va venir s’empiler dans
le Centre de no�fica�ons.
Il est possible de demander que les alertes de telle ou
telle applica�on ne s’affichent pas, si vous jugez que
c’est inu�le ou qu’elles sont gênantes. Il suffit de cliquer
droit sur une no�fica�on ou une pile dans le Centre
de no�fica�on et de demander Distribuer en silence.
12 - Les kexts sont toujours d’actualité…
Les extensions du noyau (kernel extensions ou kexts)
vont disparaître. Ce n’est pas une surprise, Apple a
prévenu les développeurs depuis longtemps. À la place,
Apple propose deux mécanismes différents selon
l’objec�f de l’extension.
Toutefois, il est encore possible sur Big Sur d’installer
une applica�on, un ou�l qui va placer dans les
entrailles de macOS des extensions du noyau. Big Sur
sera sans aucun doute la toute dernière version à
L’installa�on ou la mise à jour sur Big Sur de tels produits
que l’u�lisateur doit accorder, le plus souvent sans
comprendre les ressorts du mécanisme, et en passer par
un, voire deux redémarrages. Même les quelques
extensions « nouvelle formule », que j’ai eu à installer
13 - Fichiers verrouillés
Le verrouillage est une fonc�on pra�que du Finder.
C’est même une possibilité offerte jusque dans le pe�t
dialogue d’enregistrement/déplacement, caché
en haut de la fenêtre d’un document, sous son �tre.
Jusqu’à Big Sur, le Finder permet de voir facilement
si un élément (fichier, dossier) est verrouillé : son icône,
même dans sa plus pe�te taille, est alors frappée,
dans son coin bas gauche, d’un minuscule cadenas.
Ce n’est malheureusement plus le cas dans Big Sur où,
dans le Finder, rien ne différencie un élément verrouillé
d’un autre non verrouillé. Quand certaines opéra�ons
sur un élément semblent impossibles, il faut donc
penser immédiatement à ouvrir la fenêtre d’informa�on
([cmd][i]) afin de vérifier si la case de verrouillage
est ac�vée ou pas, et la désac�ver le cas échéant.
14 - Un casque audio en barre des menus
Ça ne se manifeste évidemment qu’avec des écouteurs
Apple. Par exemple, avec les AirPods. Quand le casque
audio se connecte au Mac, le système affiche
une no�fica�on et, si le menulet de ges�on du son est
installé en barre des menus (en plus de l’être dans le
Centre de contrôle) son icône change. Au lieu de l’icône
générique, un simple haut-parleur, c’est un casque
qui s’affiche. Ainsi vous savez que la connexion s’est
effec�vement réalisée.
Par ailleurs, si vous avez des AirPods 2 ou des AirPods
pro, que vos Mac, iPhone, iPad… sont sur le même
compte iCloud, et sous Big Sur, iOS/iPadS14, alors vos
écouteurs peuvent basculer automa�quement
d’un appareil audio à l’autre, vers celui sur lequel vous
êtes en train d’écouter de l'audio. Il n’est donc pas
nécessaire de changer manuellement d'appareil dans
le menulet Son. Ce basculement permet aussi
de suspendre l’écoute musicale sur son Mac pour
prendre un appel téléphonique sur l’iPhone, puis de
reprendre l’écoute audio l’appel fini. Selon nombre
d’u�lisateurs, ça ne marche pas toujours bien, et
les premiers AirPods ne sont pas gérés.
15 - Bien paramétrer ses widgets
Si les no�fica�ons sont plus interac�ves que par
le passé, les widgets ne le sont malheureusement plus
vraiment dans Big Sur. Ce ne sont plus de
mini-applica�ons, mais juste de mini-interfaces qui
affichent des informa�ons envoyées par l’applica�on
dont ils sont « les vitrines », exactement comme dans
iOS 14. Je trouve qu’il y a là une régression. Mais bon,
ce que l’on en pense, moi ou quelqu’un d’autre, Apple
n’en �ent que très rarement compte…

La Le re de VVMac 020 - 6
tt
Comme avant, on peut accéder à une galerie des
widgets pour choisir lesquels u�liser. Comme de plus en
plus d’applica�ons en fournissent, on évitera de tous
les passer en revue pour choisir d’abord une applica�on
cible dans la barre latérale du panneau de
configura�on. Ensuite on regardera les modules qu’elle
offre et en quelle taille – P (pe�t), M (moyen),
G (grand). Certains widgets ont toutefois des op�ons
d’affichage supplémentaires (par exemple,
un conver�sseur de monnaies laisse sélec�onner quelles
devises afficher).
La taille d’affichage n’est pas que visuelle : le widget
communique plus ou moins d’informa�ons. Ce n’est
pas la peine d’afficher la galerie des widgets pour
changer de niveau d’affichage : cliquez droit sur un
widget et choisissez sa taille dans le menu contextuel.
16 - Couleur d’accentuation et de mise
en valeur
Dans Big Sur, Apple a apporté un changement sub�l
à l'interface de macOS via de nouvelles op�ons de
couleur d’accentua�on et de surbrillance. Des op�ons
qui se trouvent tout en haut du panneau Général
des Préférences Système, sous le choix du mode
d’affichage (clair, sombre ou automa�que).
Ces op�ons, sous forme de boutons radio et d’un menu
local impactent l'apparence des boutons de l'interface,
les sélec�ons et les glyphes (symboles et icônes)
de la barre latérale des applica�ons et les barres
latérales de dialogues d’ouverture et d’enregistrement
des fichiers.
Vous pouvez imposer votre choix de couleur en faisant
La Le re de VVMac 020 - 7
tt
une sélec�on précise. Mais si vous optez pour le bouton
mul�colore et l'op�on Couleur d’accentua�on
mul�colore, dans le menu déroulant Couleur
de surbrillance, ce sont les couleurs définies
par les développeurs qui seront affichées et chaque
applica�on rendra une atmosphère sensiblement
différente. C’est aussi un moyen mnémotechnique
et esthé�que de différencier les fenêtres de telles
ou telles applica�ons entassées au-dessus du Bureau.
17 - Prévisions météo et précipitations
On aurait aimé que cela fût intégré à Calendrier, comme
c’est le cas de Fantas�cal ou de Busycal, mais c’est sous
la forme d’un widget installé en standard par Big Sur
que l’on peut retrouver les prévisions du temps
qu’il fait dans le Centre de No�fica�ons.
C’est qu’Apple a racheté le service et l’applica�on
Dark Sky, dont une des fonc�ons phare est la prévision
des pluies minute par minute. Cliquez sur la date
et l’heure, désormais toujours posi�onnés à l’extrême
droite de la barre des menus, pour afficher le Centre de
no�fica�ons puis cliquez Modifier les widgets pour
voir la galerie des widgets et glissez le widget Météo
(en taille moyenne ou grande) vers le volet du
Centre de no�fica�on. Pour paramétrer les villes
du widget, double-cliquez le widget.
18 - Time Machine en APFS
Avec macOS Mojave et Catalina, bien que ces versions
du système gèrent le système de fichiers moderne
d’Apple, l’APFS, les sauvegardes Time Machine ne

pouvaient être réalisées que sur un disque formaté dans
l’ancien format HFS+. Avec Big Sur, on peut toujours
u�liser un disque HFS+ (ce qui main�ent
la compa�bilité historique des sauvegardes lors
d’une mise à jour vers Big Sur).
Mais si l’on crée une nouvelle sauvegarde Time
Machine pour une machine Big Sur, elle sera
automa�quement réalisée dans un volume au format
APFS – il n’y a rien à faire de spécial pour cela.
Si vous u�lisez pour Time Machine une par��on d’un
très gros disque HFS+, ce�e par��on sera réini�alisée
automa�quement en APFS (sans que les autres
par��ons soient modifiées).
Par ailleurs, Time Machine, sur un volume APFS, u�lise
désormais une autre méthode de sauvegarde,
basée sur les instantanés APFS, une fonc�on nouvelle
que permet le nouveau format. Notez qu’un u�litaire
comme Carbon Copy Cloner, peut également
réaliser l’équivalent de ce que fait Time Machine, via
les mêmes instantanés APFS. D’ailleurs CCC repère
les instantanés créés par la sauvegarde Time Machine et
les affiche, avec une icône dis�nc�ve, dans sa propre
interface ; il n’en recrée donc pas de son côté.
19 - Où est l’icône proxy ?
L’icône proxy est la pe�te icône affichée, depuis je ne
sais combien de versions du système, dans la barre de
�tre, jute à gauche du �tre. Ce�e icône n’est pas
seulement là pour rappeler dans quel dossier ou dans
quelle applica�on vous êtes, par exemple, elle est ac�ve
et, selon les circonstances et la programma�on qu’à fait
La Le re de VVMac 020 - 8
tt
le développeur de l’app, elle sert à « router » l’élément
ouvert vers d’autres des�na�ons. Avec Big Sur ce�e
icône n’est plus visible dans les nouvelles fenêtres
dotées d’une barre Titre/Ou�ls compacte et unifiée.
Elle est cependant toujours là mais ne se révèle
que si l’on glisse le pointeur sur le nom de l’élément
dans la barre, et avec un pe�t temps de retard.
On peut changer le délai d’affichage avec la commande
defaults write -g NSToolbarTitleViewRolloverDelay
float 0 (à écrire sur une ligne suivie de [entrée]).
L’affichage est immédiat, à défaut d’être permanent.
Sinon l’u�litaire Onyx pour Big Sur se propose aussi
de désac�ver le délai d’affichage de l’icône proxy.
20 - Retrouver la barre de titre «classique»
Avec macOS 11 Big Sur, les fenêtres du Finder et
de nombreuses autres applica�ons d’Apple et de plus
en plus d’éditeurs �ers, affichent une barre de �tre
compacte, sur laquelle l’in�tulé et les ou�ls
sont alignés au même niveau. Pourquoi pas, mais
ce système fait qu’il est souvent très difficile de se saisir
d’une fenêtre pour la déplacer.
Si vous préfériez l’ancien style de présenta�on, à mon
avis plus pra�que, sachez que vous pouvez le retrouver
avec une commande Terminal : defaults write -g
NSWindowSupportsAutoma�cInlineTitle -bool false
Pour que le changement s’effectue, il faut soit fermer et
rouvrir toutes les applica�ons ouvertes (y compris
forcer le Finder à qui�er) ou, si trop d’applica�ons sont
ouvertes, fermer et relancer la session.
Non seulement, on regagne un affichage plus pra�que
(pour le déplacement de la fenêtre, pour l’affichage des
noms de fichiers longs…) mais en plus l’icône proxy, qui
apparaît devant le �tre, est alors toujours affichée
(alors qu’elle ne se dévoile que si l’on « insiste »
dans Big Sur). Pour annuler le changement et retrouver
l’affichage « à la Big Sur », on u�lise la même ligne
de commande en remplaçant false par true.
21 - Connaître le type d’une application
Si vous avez un Mac Apple Silicon M1, forcément sous
Big Sur, il convient de prêter a�en�on au type des
applica�ons que vous installez. Même si Rose�a 2 fait
des miracles. J’ai consacré un ar�cle complet au sujet
dans la précédente Le�re de VVMac (019) mais je
rappelle que, sans aucun ou�l supplémentaire, vous
pouvez en apprendre déjà pas mal dans le Rapport
Système. Allez dans le menu Apple (Pomme) et
demandez À propos de ce Mac > Rapport système.
Dans la fenêtre qui s’affiche, dans la barre latérale,
cherchez Logiciel > Applica�ons. Sélec�onnez une de
vos applica�ons dans le cadre de droite et vérifiez
l’informa�on donnée dans la colonne Type.
Si comme moi, vous appréciez sous Mojave et Catalina
22 - Big Sur, vous l’aimez clair ou sombre ? la possibilité d’être en mode clair tout en affichant
Si vous basculez très souvent dans la journée du mode une barre des menus et un Dock en sombre, alors
clair au sombre et inversement, il y a un moyen rapide téléchargez TinkerTool. Cet u�litaire gratuit de
de le faire : affichez le module Moniteur du Centre personnalisa�on, de Marcel Bresink, offre la possibilité
de contrôle dans la barre de menus. Cliquez : il propose d’avoir la barre des menus et le Dock en mode sombre
d’emblée un bouton Mode Sombre. Cliquez pour passer tandis que le reste de l’interface reste en mode clair.
en sombre si vous êtes en clair, ou inversement (un pe�t Dans un autre de ses onglets, TinkerTool pour Big Sur
libellé Oui/Non apparaît sous le bouton… au cas où propose de forcer Safari à rester en mode clair même si
vous ne vous aperceviez pas du basculement). l’on a ac�vé le mode Sombre.
Zoom sur…

Retour d’expérience
Installer et travailler
avec un écran atypique
Mon écran 4K s’est pris une étagère dans la dalle. Motivé par un besoin d’espace et l’envie
de faire du montage vidéo, j’ai choisi de le remplacer par un écran d’une diagonale de
35’’ quelque peu atypique. Je ne le regrette pas. Si ça demande un peu de travail pour
bien l’installer, quel confort d’utilisation ensuite! Si ça vous tente aussi, voici ce qu’il faut
faire ! Henri Dominique Rapin

Q
uelques détails techniques d’abord… J’ai opté
pour un écran de la marque BenQ, qui offre une
résolution 2K de 3440 X 1440 (WQHD). Il est
HDR, avec un taux de rafraichissement de
100 Hz, et il possède quatre entrées :
une HDMI, une DisplayPort, une USB-C et une USB 3.1.
Ce modèle est sorti il y a quatre ans, et n’a pas bougé
depuis. Il bénéficie régulièrement de belles promotions.
Labellisé Gamer (pour le jeu vidéo), il n’est pas conseillé aux
photographes. Sa dalle VA est plutôt destinée à un usage
bureautique, au montage vidéo, et aux jeux – son format
21:9 s’y prête très bien.
Lors du choix d’un écran de ce type, il faut veiller à ce qu’il
soit ajustable en hauteur. Quand on a des lunettes de vue
à verres progressifs, si l’écran est trop haut, on a vite mal
à la nuque. Ce type d’écran implique aussi un bureau
profond, sinon on tourne sans cesse la tête pour le balayer
des yeux de bord à bord… Pas bon pour la nuque non plus !
L’utilisation d’un écran au format atypique sur Mac est un
peu chaotique au départ, mais après avoir trouvé
les bons câbles, installés quelques bons utilitaires,
pardonnez l’expression mais « c’est le pied »! Si vous avez
un Mac M1, attention aux configurations multiples écrans.
Cette première génération n’offre pas de nombreuses
possibilités de connexion, et la GPU semble limitée d’autant
qu’on ne peut pas se reposer sur une eGPU (lire La Lettre
de VVMac 016) ; on trouve tout de même des tutoriels sur
Internet pour configurer plus de deux écrans.
Comment macOS détecte l’écran
On s’imagine tous que pour associer un Mac à un écran
un câble suffit. La magie opère : l’écran est reconnu…
Mais ce n’est pas aussi simple que cela.
Un écran est reconnu du Mac que si ce dernier « discute »
avec lui. Une discussion durant laquelle l’écran envoie
des informations sur son modèle et ses capacités.
Pour que l’écran engage cet échange, il doit, lui aussi, avoir
préalablement détecté l’ordinateur.
Les ordinateurs ont plusieurs ports. L’électronique de
l’écran va interroger ses ports – HDMI, DisplayPort USB-C/
Thunderbolt – les uns après les autres. Ce qui, en fonction
de la puissance de la carte mère du moniteur, prendra un

La Le re de VVMac 020 - 10
tt
 USB-C/HDMI ou HDMI/HDMI font toujours mention de
la fréquence de 60Hz en 4K. Des câbles qui ne sont donc
pas en mesure de supporter une fréquence supérieure
même si le moniteur le permet.
Là où Apple reste flou, c’est sur la connectique USB-C/
Display Port. Elle ne précise pas de fréquence dans le cadre
de l’utilisation du DisplayPort. Ce port reste méconnu
1 dans le monde Apple, ; les derniers Mac à le proposer
datent de 2015. Or, le DisplayPort a bien évolué depuis et
2
c’est aujourd’hui la connectique de prédilection sur PC
dès lors que l’on souhaite des performances accrues dans
l’affichage professionnel ou style gamer.
certain temps. Certes il ne s’agit que de quelques secondes, Je me suis donc équipé d’un câble USB-C/Thunderbolt
mais prenez pour habitude, lorsque vous connectez vers DisplayPort et le Mac mini M1 a pu allègrement
un Mac à un écran de lui laisser le temps de mettre en prendre en charge les 100 Hz de l’écran BenQ.
place cette communication. Il y a aussi parfois une priorité Un conseil : ne vous limitez pas au seuls ports HDMI ou
donnée au port HDMI, plus utilisé, ce qui, lors de son usage Thunderbolt 3ou 4, mais envisagez un câble moins banal
donne l’impression d’une détection immédiate. sur la connexion DisplayPort. Enfin ne lésinez pas sur
Cette communication entre les deux appareils est initiée le prix du câble ; un câble coûteux sera souvent plus
au démarrage du Mac (le Mac scanne tous les ports vidéo) ; performant que ce qui est indiqué dans sa fiche technique.
à son réveil (sortie de veille, courte ou prolongée); quand Comme pour l’audio, choisir un câble n’est pas anodin en
un signal est détecté sur le port HDMI ou USB-C du Mac vidéo. Commandez, testez et retournez ceux qui ne vous
(encore faut-il que l’écran soit lui aussi connecté et allumé). conviennent pas [3].
Il y a une astuce méconnue pour forcer le Mac à
reconnaitre un nouvel écran que l’on branche branché, ainsi
qu’un changement de configuration du moniteur. Lorsque
vous ouvrez les préférences d’affichage une fenêtre
apparait [1]. Mais si l’on appuie la touche [alt/option],
apparait, en bas à droite, l’option Détecter les moniteurs.
D’un clic, macOS lance alors un scan sur tous les ports
vidéo et récupère les configurations disponibles du
moniteur [2]. Par habitude, dès que je change un élément
de configuration dans mon écran externe, j’effectue cette
opération. Dans bien des cas, le Mac est capable d’intégrer
la nouvelle configuration de l’écran et propose les options
3
adéquates.

Quelle connectique utiliser ? Travailler avec un MacBook refermé

L’utilisation de cet écran avec un Mac mini M1 n’a pas été
aussi simple que je l’avais envisagée.
D’abord, il y a sa résolution atypique de 3440x1440.
Ensuite, et surtout, à cause de sa capacité à monter en
fréquence, jusqu’à 100 Hz. Ce qui est rare. Les moniteurs
proposent généralement 60Hz. Plus la fréquence est haute
moins les scintillements apparaissent. Un écran de 100 Hz
a grosso modo un rafraichissement double de celui d’un
écran à 60 Hz.
Lorsque les Mac M1 sont sortis, la version de macOS ne
pouvait pas dépasser la fréquence de 60 Hz. La mise à jour
macOS 11.1 a permis à certains Mac M1 de supporter
des écrans de 75Hz mais pas plus. D’ailleurs, les câbles
et un grand moniteur externe
J’ai aussi un MacBook que je connecte au BenQ. Les
MacBook, qu’ils soient Intel ou M1, sont tous compatibles
avec le mode d’affichage principal sur le moniteur
extérieur dès lors que l’écran du MacBook est fermé.
Pour que cela fonctionne, il y a deux conditions.
D’abord, il faut configurer un clavier et une souris, et
les brancher sur le MacBook – en filaire ou en Bluetooth.
Second point non négligeable: le MacBook doit être
alimenté ! Avec les Mac récents, l’alimentation est fournie
par l’écran au travers d’un câble USB-C/Thunderbolt.
Ceci dit, vous devez faire attention au voltage délivré par
l’écran. Si la puissance proposée couvre souvent

La Le re de VVMac 020 - 11
tt
les MacBook Air, les MacBook Pro sont, eux, moins
souvent compatibles, car ils nécessitent 30 W pour
le premier et 61 W pour le second. Dans mon cas, utilisant
un câble DisplayPort, je dois utiliser le second port du
MacBook M1 pour une alimentation externe. Attention
donc, avec ces modèles qui ont peu de ports USB-C.
Certains écrans intègrent aussi leurs propres paramètres
privés de « mise en veille » pour l'écran seul. Un écran qui
se place en sommeil par lui-même ne peut pas répondre
aux requêtes du Mac, et restera sombre. Il est préférable
de laisser le Mac décider et pour cela, quand c’est
possible, désactiver la fonction de veille du moniteur. •

Mes outils préférés pour gérer mon écran externe

Utiliser tous les jours un écran 35”, c’est un confort inégalé. J’aurais du mal à m’en passer.
Disposer d’un espace capable de supporter trois fenêtres de Safari, l’une à côté de l’autre, super !
Mais un tel écran, ça se mérite et ça se dompte. Il faut quelques jours avant d’être à l’aise avec
autant de surface ! Voici quelques utilitaires qui me sont devenus indispensables.

Régler la luminosité et fonctionne bien. Il faut veiller à
Il est impossible de régler la luminosité cocher dans ses préférences, l’option
d’un écran externe autre que ceux Startup > launch at Login, afin de le
d’Apple et certains de LG, avec lancer à l’ouverture de la session. On
les touches d’unMagic Keyboard ou peut aussi configurer des raccourcis
du clavier intégré d’un MacBook. clavier [1].
Pour autant, il y a des solutions. S’il ne permet pas de contrôler
Il faudra probablement tester plusieurs la luminosité de votre écran externe,
utilitaires, mais il y en a forcément vous aurez peut-être plus de chance
un qui fonctionnera. Pour mon écran avec Brightness Slider qui est, lui aussi,
BenQ, aussi bien pour Mac Intel que gratuit, mais en anglais [2].
M1, j’utilise QuickShade. Il est gratuit
Gérer les fenêtres
Il faut bien le reconnaitre, sur un grand
écran, travailler avec des applications
en mode Plein écran n’a aucun sens ;
c’est pratique pour les 13, 16, voire
27 pouces mais vraiment pas au-delà.
Sauf pour des applications de montage
vidéo.
1
Non, on cherchera plutôt à ouvrir
plusieurs applications et à partager
l’écran entre toutes ces fenêtres.
Pour cela, Magnet me permet de
disposer automatiquement trois
fenêtres, chacune sur un tiers d’écran.
Nombre d’autres gestionnaires de
fenêtres ne gèrent des tiers d’écran
qu’avec deux fenêtres seulement.
Il faut apprendre des raccourcis clavier
pour aller plus vite [3].
Résolutions et fréquences
Si vous ne trouvez pas ce qu’il vous
faut dans le panneau Moniteur des
Préférences Système, essayez de voir
ce que EasyRes [4] peut faire pour
vous. Lancez-le et vous verrez toutes
les configurations possibles par écran,
et même changer la fréquence
du moniteur. Indispensable !

2 3 4

La Le re de VVMac 020 - 12
tt
 Vadle 2.0.4
Gratuit • 3 €/3 mois, 7 €/an, ou 14 €/trois ans • Téléchargement
C’est simple comme un copier… télécharger !

C
et outil de téléchargement de vidéos streamées sur le web
est bien réalisé, surtout très simple à utiliser, et il propose une
version Premium pas chère. Vadle est toutefois une solution
de plus sur un marché où les utilitaires ne manquent pas.
Reste que d’expérience, je sais qu’il faut en avoir plus
d’un dans sa boîte à outils ! Certains sites ne se laissent pas faire.
Vadle a pour atout d’être simplissime d’usage et gratuit – si on ne lui
en demande pas de trop. Sinon, après l’avoir testé, on s’acquittera
du tout petit abonnement demandé par son développeur français,
Maxime Guyot.
Vadle 2 réside en barre des menus. Et si elle n’a pas d’extension
pour Safari comme en avait sa précédente version, ce n’est pas un
problème. Avec n’importe quel navigateur, on copie le lien de la vidéo
et, comme pour PullTube, pas besoin de la coller : Vadle reprend
l’URL automatiquement. Pratique. Rien n’empêche d’empiler
les liens dans la fenêtre en accordéon, mais la version gratuite ne
travaille que sur un seul lien à la fois. En Premium, les téléchargements
se font de front. Les fichiers sont placés dans le dossier Téléchargements ; mais on
Deux petites icônes permettent de choisir soit l’image et le son, peut opter pour une autre destination dans les Préférences.
soit uniquement le son, et donc de lancer la récupération de la vidéo Je n’ai connu, lors de mes essais aucun échec sur Facebook,
ou de la seule bande son. La plus grosse limitation de la version YouTube ou Vimeo. Si l’on trouve sur le site de l’application
gratuite est la résolution à 480p (mais la version 1 se limitait en gratuit une liste impressionnante de sites compatibles, cela ne veut pas
au 360p, il y a donc un mieux). En Premium, on choisit n’importe dire que Vadle est capable de tout. Je suis sûr que je vais tomber un
quelle définition disponible, y compris la 4k. jour sur un service qui se montrera coriace.
Vadle utilise en coulisses YouTube-dl et ffmpeg (pour les conversions Si vous avez besoin de ce type d’outil, n’hésitez pas à donner
tant de la vidéo que du son) ; des dépendances sont d’ailleurs sa chance à Vadle – et peut-être à passer plus tard à sa version
téléchargées à l’installation si Vadle ne détecte pas leur présence. Premium si son utilisation vous satisfait. Bernard Le Du

Le Finder et l’iCloud Drive

L
e Finder de Catalina et de Big Sur offre la possibilité d’interdire qu’un élément
que vous placez dans l’iCloud Drive soit aussi présent sur votre Mac. Cette fonction
ne se trouve pas dans le barre de menus. Il vous faut ouvrir l’iCloud Drive,
sélectionner un élément que vous y avez placé puis faire un clic droit > Retirer
le téléchargement [1]. Cela signifie que l’élément ne sera plus disponible en local,
et un petit nuage fléché vers le bas l’indiquera sur la droite [2]. L’élément restera bien sûr
utilisable, mais via un téléchargement (c’est comme cela que ça marche avec un iPad,
par exemple). Cette possibilité est intéressante pour ceux qui ont un petit MacBook 1
mais un forfait iCloud bien doté en espace de stockage.
Vous pouvez vouloir faire l’inverse, si vous avec un petit stockage iCloud (l’allocation
de base gratuite de 5 Go). Cette fonction-là n’est pas proposée par le Finder mais elle est
2
prévue. Comment faire ? Rajoutez juste après le nom d’un fichier ou d’un dossier, présent
sur l’iCloud Drive, .nosync. Si les extensions de nom de fichiers sont visibles, écrivez
.nosync entre le nom et l’extension (xxxxxx.nosync.pdf, par exemple). Tout élément dont
le nom est marqué .nosync n’est plus synchronisé ; il n’est présent que sur le Mac.
Il est retiré d’iCloud tout en restant où il est rangé, nul besoin de le tirer hors du dossier
iCloud où il est rangé. Dans le Finder, les fichiers interdits de synchronisation sont qualifiés
de Non admissibles en affichage par icônes et, en affichage liste, c’est une icône de nuage
barré que vous voyez sur leur droite [3]. Si vous supprimez .nosync du nom d’un élément,
3
il est de nouveau immédiatement synchronisé vers iCloud. Bernard Le Du

La Le re de VVMac 020 - 13
tt
 Mais c’est quoi ce dossier
Éléments déplacés ?

D
epuis macOS Catalina, il est courant qu’après
le redémarrage qui suit chaque mise à jour système,
même mineure, on trouve, sur le Bureau, l’alias
d’un dossier Éléments déplacés (ou en anglais
Relocated items) ; il pointe sur un dossier de même
nom placé dans le dossier (volume de démarrage)/Utilisateurs/
Partagé. Ce dossier est dans l’immense majorité des cas de
très petite taille. Vous pouvez aller librement voir ce qu’il contient
mais, en pratique, ça ne présente aucun intérêt.

Des fichiers sans intérêt

Comme l’explique Apple : lors d’une mise à jour, tous les fichiers
sont examinés pour vérifier qu’ils sont valides, autorisés,
non endommagés et qu’ils se trouvent aux bons emplacements.
Il se peut alors que certains fichiers n’ont pas pu être déplacés
vers leurs nouveaux emplacements et ils ont été rangés dans ce
dossier Éléments déplacés. Un PDF s’y trouve qui explique ce qu’il
contient et ce que vous pouvez faire. Ce sont, le plus souvent,
des fichiers système ou liés à des applications qui ne sont plus
utilisées et que le processus de mise à jour a écarté pour éviter
d’éventuels problèmes : résidus, codes 32 bits isolés,
logs inutiles, fichiers de configuration et d’annuaires périmés,
paramètres de sécurité remplacés par d’autres…
Il se peut qu’un sous-dossier contienne des fichiers que vous
aviez créés mais que vous vous n’aviez pas enregistrés avant
d’effectuer la mise à jour. C’est assez improbable, car
les applications ne se ferment pas sans vous demander de
sauvegarder ; mais ça peut se passer si vous lancez une mise à
jour « à l’arrache ».
Apple faisant le plus souvent tout pour masquer les rouages et
coulisses du système aux utilisateurs, on ne comprend pas
pourquoi ce dossier s’affiche, ce qui ne peut qu’être cause de
doutes inutiles dans l’esprit de l’utilisateur.
Soyez sûr qu’il n’y a là rien d’important ni de vital, tant pour
le fonctionnement du système que pour l’intégrité de la « sphère pourrez nettoyer votre disque de ces dossiers mystérieux sans
utilisateur ». Deux « mondes » sont de plus désormais séparés
sous Catalina et, plus encore, sous Big Sur.
Supprimez sans risque
Vous pouvez sans soucis supprimer ce dossier Éléments
déplacés. Même si le système vous envoie alors une alerte,
passez outre sans aucun regret.
Notez que supprimer l’alias présent sur le Bureau ne suffit
évidemment pas, il faut aller dans le dossier Partagé et
supprimer l’original (et l’alias aussi bien sûr). Il se peut que vous
y trouviez des dossiers équivalents, plus anciens – il est vrai
que l’on va rarement visiter ce dossier Partagé.
Si vous utilisez votre Mac via un compte administrateur, il suffit
de glisser le dossier Éléments déplacés (celui du dossier Partagé)
à la corbeille et de vider celle-ci sans autre forme de procès.
Pour ma part, sous Catalina et maintenant sous Big Sur,
le système n’a jamais refusé d’obtempérer.
1
2
Si vous utilisez le Mac en tant qu’utilisateur Standard, il peut
arriver que la corbeille ne veuille pas se vider, parce que le dossier
Éléments déplacés contient des fichiers, certes mis à l’écart
par le système, mais qui résidaient avant dans ses entrailles et
sur lesquels pèsent encore des droits d’accès.
Pour y remédier, le plus simple est de passer ponctuellement
votre compte en administrateur via le Panneau Utilisateurs
et groupes des Préférences Système.
Si rien n’y fait, et même si c’est laborieux, il faut désactiver SIP,
la protection de l'intégrité du système [lire encadré ci-dessous],
vider la corbeille, puis réactiver SIP une fois le ménage fait.
Cela entraîne deux redémarrages successifs, mais vous
que le système ne se rebelle.
Pour désactiver SIP, démarrez le Mac en les deux touches [cmd] [r]
appuyées. Lancez le Terminal et entrez la commande suivante
csrutil disable [entrée]. Supprimez le (les) dossier(s) en question.
Redémarrez avec les touches [cmd] [r] appuyées et réactivez SIP
dans le Terminal en passant la commande csrutil enable [entrée].
Si vous ne comprenez pas de quoi il retourne, si après visite du
dossier vous êtes submergé par le doute, si vous craignez de
perdre des fichiers… eh bien, contentez-vous de supprimer l’alias
du Bureau et conservez le dossier Éléments déplacés là où il
se trouve ; même si vous en laissez ainsi quatre ou cinq, ça prend
peu de place, c’est sans danger. Vous aurez tout de temps
d’y revenir faire le ménage quand vous en serez à macOS…14 !
Bernard Le Du

La Le re de VVMac 020 - 14
tt
 Prises en main
SpamSieve 2.9.42
Français J’aime bien
Prix: 30 $ L’intégration à Apple Mail ; le support natif Big Sur et M1 ; toujours une excellente efficacité dans
OS X 10.9+ – macOS 11 la détection du spam ; une belle icône à activer dans les Préférences.
Mac Intel et Apple Silicon
Éditeur: C-Command
Site éditeur J’aime moins
Les commandes Entraîner comme bon et Entrainer comme spam seulement dans le menu
Messages, c’est peu pratique et vieux jeu ; dans la barre d’outils ou dans le menu contextuel
de Mail, ce serait mieux !

Ce vénérable et excellent filtre anti-spam

est parfaitement compatible Big Sur
C-Command propose depuis mi-décembre dernier une version 2.9.41 de SpamSieve, son outil de détection
et de gestion du spam. Cette version apporte le support de Big Sur et l’intégration avec la dernière version
de Mail. Il fonctionne aussi très bien sur Mac M1, via Rosetta – c’est d’ailleurs sur cette plateforme que
je l’ai à nouveau testé.

M
ail, l’application d’Apple fournie avec macOS,
dispose d’un système de filtrage du spam.
Il peut être activé dans les Préférences, et il se
« muscle » au fur et à mesure qu’on lui
indique les messages indésirables. Ce fut une
très bonne initiative. Le problème est que ceux qui génèrent
le spam sont pleins d’inventivité, alors qu’Apple ne se soucie pas
assez de Mail et encore moins de sa fonction de filtrage.
Cela va peut-être changer quand elle proposera, plus tard cette
année, un service payant Mail +, ainsi que de nombreuses
rumeurs le suggèrent. En attendant, si vous êtes submergés par
le spam, vous pourriez mettre SpamSieve [1] au défi de vous
aider à vous en sortir. Il ne fonctionne d’ailleurs pas seulement
qu’avec Mail mais de nombreux autres clients [2] (AirMail,
MailSmith, Outlook, MailMate…) à des niveaux divers 1
d’intégration. Je n’ai toutefois pas pu l’utiliser directement avec mais, en quelques heures, les résultats sont tout à fait probants.
2 PostBox 7 – c’était possible jusqu’à Ma boîte de réception ne contenait vraiment plus que des
la version 5 de Postbox. courriels appropriés (en très petit nombre). Mieux, l’inspection
SpamSieve prend en charge tous les du dossier Spam, que l’utilitaire gère directement, n’a révélé
types de comptes mais préfère très aucune erreur. Reste qu’il m’arrive parfois de devoir l’assurer
clairement les comptes IMAP (et que quelques e-mails sont « bons »… sans que cela produise
apparentés) aux comptes POP. l’effet escompté ! Ces messages restent coincés dans le dossier
Spam (et ceux que leurs expéditeurs continuent de m’envoyer
E Traiter le spam sur le Mac de temps à autre restent filtrés comme indésirables).
SpamSieve est une application Il y a une explication à tout ! Un e-mail quotidien était toujours
anti-spam qui agit sur votre Mac au marqué au fer rouge parce qu’il arrive sur ma boîte iCloud et que
moment de la réception des e-mails. les serveurs d’Apple jugent qu’il est indésirable. J’ai dû aller
Son filtre bayésien, associé à deux sur l’interface web d’iCloud.com, dans la version web de Mail,
listes, l’une blanche, l’autre noire pour dire aux serveurs d’Apple, que cet e-mail est tout à fait
(blocage), doit aussi être entrainé – légitime. Depuis, plus de problème !

La Le re de VVMac 020 - 15
tt
 3 4
E Une forte intégration à Mail
L’installation de SpamSieve, qui comprend celle d’un plug-in pour
Mail [3], requiert différentes autorisations – surtout avec Big Sur,
mais on est pris par la main dans cette phase un peu laborieuse.
La phase initiale d’entraînement est très rapide aussi.
Il convient de désactiver complètement le filtrage natif de Mail
et de créer une boite Spam que SpamSieve utilise pour ranger
les « mauvais e-mails » qu’il écarte.
Il n’est par contre pas obligatoire de désactiver le filtrage effectué
en amont par votre(vos) fournisseur(s) de messagerie.
Mais comme ma petite histoire racontée plus haut
le montre, il vaut peut-être mieux le faire quand c’est possible.
Dans le cas d’iCloud, il n’est pas possible de désactiver le filtrage
amont des serveurs d’Apple (en tout cas je n’ai pas trouvé).
Plus SpamSieve reste actif et fonctionne (ce qui arrive dès qu’on
ouvre Mail), plus son moteur devient perspicace, fort, efficace.
E Il sait s’adapter et évoluer
Il est de plus possible « d’adapter » son fonctionnement. D’abord
en lui indiquant, via le menu Messages (auquel il ajoute trois
commandes), le bon grain de l’ivraie, quand il commet une erreur
de détection ; ensuite, via des règles, ce qui est fort simple.
Il faut choisir si ce sera une règle d’acceptation ou de blocage,
puis fabriquer la règle à partir des petits menus locaux de critères
proposés. Rien de bien sorcier. Je l’ai fait pour de rares cas où,
même en ayant désactivé le filtrage en amont des serveurs de
l’opérateur, la commande Entraîner comme bon n’a pas d’effet.
Il existe aussi un système optionnel de colorisation des messages
placés dans la boite Spam. Les messages seront surlignés en
bleu, gris, violet, rouge, orange ou jaune [4] selon l’assurance du
5 6
La Le re de VVMac 020 - 16
tt
niveau de « spamitude » qu’a SpamSieve. Orange et jaune
indiquent, peut-être, la détection de faux positifs qu’il convient de
recadrer.
On peut aussi « jouer » sur la sensibilité du filtre anti-spam [5] et
avec les nombreuses options [6]. Mais, même si SpamSieve
est une application bien localisée en français, recourir au manuel
utilisateur en ligne est alors nécessaire. Il n’est pas très technique,
et il existe en français – mais cette traduction est partielle et
n’est pas à jour. Le mieux est de vous faire traduire les pages
du manuel anglais par Google, Bing ou Safari Big Sur.
Le filtrage des notifications est une autre fonction pratique :
c’est SpamSieve qui vous notifie des seuls e-mails qu’il estime
importants, à la place de Mail.
Si vous avez un Mac de bureau et un MacBook, mieux vaut ne pas
utiliser SpamSieve sur les deux Mac, avec sur les mêmes comptes
mail. Choisissez le Mac de bureau pour relever le courrier en
permanence, avec SpamSieve actif, et n’utilisez l’autre Mac (ou
un iPad, un iPhone…) que pour consulter ponctuellement
les messages ou rédiger un e-mail au vol si cela est nécessaire.
Depuis que j’ai remis SpamSieve en fonctionnement, je ne suis
plus dérangé sur l’iPhone par tout le spam que je reçois chaque
jour. Car quelle que soit l’efficacité de SpamSieve, le spam
continuer d’arriver en vagues à chaque relève du courrier (ou
en flux tendu selon vos réglages), mais plus dans la boîte de
réception, c’est déjà ça.
SpamSieve reste l’outil de filtrage des messages indésirables
le plus connu sur Mac, et depuis bien longtemps, avec un niveau
d’efficacité et de satisfaction élevé. Je ne l’utilisais plus depuis
des années, mais cette mise à jour a été l’occasion de
retrouvailles, et je vais en conserver l’usage. Bernard Le Du
 Un problème ? Une question ?
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