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Au programme
Qu’est-ce qu’un marquage au sol ?
Les lignes médianes et lignes de rives
Les flèches directionnelles
Les marquages au sol en agglomération
Les marquages au sol hors agglomération
Les marquages au sol temporaires
Cette forme de signalisation tire son nom du fait que, contrairement aux
panneaux, ou signalisation verticale, elle s’étale horizontalement, directement
sur les voies de circulation.
D’après le Syndicat des équipements de la route, seules 50% des routes
françaises comportaient un marquage au sol en 2017. De plus, 50% de ces
marquages au sol, qui ont entre 3 et 5 ans, ne sont plus conformes aux
nouvelles normes.
La ligne continue
Cette ligne blanche permet de délimiter les deux côtés du sens de circulation. Il
est interdit de dépasser ou de changer de direction sur une ligne continue.
La ligne discontinue
La ligne de dissuasion
Les lignes de rives, qui peuvent être continues ou discontinues, ont pour rôle
de démarquer l’accotement de la chaussée. Si les lignes de rives continues ne
peuvent pas être franchies, les lignes de rives discontinues peuvent l’être.
Lorsqu’elles se trouvent sur une route, les lignes de rives discontinues peuvent
être empruntées à l’approche d’une intersection. Lorsqu’elles sont peintes sur
une autoroute, elles permettent de délimiter les voies standard de la voie
d’arrêt d’urgence, qui n’est à utiliser qu’en cas d’urgence extrême.
C’est pour cette raison que l’on retrouve de nombreux marquages au sol
différents dans les agglomérations. Parmi ces marquages, il est possible de
lister:
Le passage piéton
Une ligne continue située à côté d’un panneau de “STOP”. Cette ligne impose
au conducteur de marquer l’arrêt avant de redémarrer son véhicule.
La ligne de “cédez-le-passage”
Une ligne discontinue située à côté d’un panneau de “cédez-le-passage”. Cette
ligne permet au conducteur de s’insérer directement dans une voie, à condition
qu’aucun véhicule ne soit prêt à passer devant lui.
Ces damiers blancs peints sur les voies indiquent aux conducteurs qu’ils ne
doivent pas encombrer les voies sur lesquelles ils sont tracés. Ces damiers sont
peints au niveau d’intersections parfois étroites prises par les bus, qui ont
besoin de tout l’espace disponible pour y manœuvrer. S’il est possible de les
franchir, il ne faut cependant pas s’y arrêter ni y stationner.
Ces lignes jaunes sont peintes devant les arrêts de bus. Les automobilistes
ont le droit de les franchir, mais, comme pour les damiers de bus, ils ne
peuvent pas s’y arrêter ni y stationner.
Les pistes et voies cyclables
Ces différentes voies sont faites pour les cyclistes. Elles sont reconnaissables
grâce à leur couleur verte, à la ligne discontinue qui les encadre, ainsi qu’au
symbole du cycliste blanc peint sur le couloir. Ces voies permettent aux cyclistes
de circuler tout en étant en sécurité par rapport aux autres usagers de la route.
Les zébras
Les zébras sont des marquages blancs hachurant une zone entière de la voie
qui ne peut pas être franchie par les usagers. Il est donc interdit d’y circuler,
mais aussi d’y stationner ou de s’y arrêter. On les retrouve notamment au
niveau des sorties et des bifurcations d’autoroutes.
Les marquages au sol temporaires
Prenant les mêmes formes que les marquages au sol que l’on trouve de
manière plus classique dans et hors des agglomérations, le marquage
temporaire se distingue des autres marquages au sol par sa couleur jaune.
AU SOMMAIRE :
Les couleurs utilisées sur la chaussée doivent tout d’abord respecter un certain nombre de critères
d’un point de vue technique. Ainsi, les éléments de couleur appliqués sur la chaussée ne doivent pas
nuire à la signalisation réglementaire en la rendant plus difficilement visible (que ce soit en fonction
de la luminosité ambiante, des conditions climatiques ou suite aux effets du vieillissement). De
même, la couleur ne doit pas dévaloriser dans l’esprit des usagers les autres signaux du même type
respectant parfaitement la réglementation. Enfin, la peinture doit être spécialement conçue pour
permettre aux véhicules circulant sur les voies qui en sont recouvertes de bénéficier d’un niveau
d’adhérence suffisant quelles que soient les conditions météorologiques.
La circulaire du 15 mai 1996 rappelle également que les couleurs associées aux différents éléments
de signalisation sont porteuses d’un message. Il est donc nécessaire que les éléments colorés
appliqués le long des différentes voies soient non seulement lisibles mais aussi homogènes et
cohérents, afin d’être parfaitement compris par l’ensemble des usagers de la route.
Les marquages au sol de couleur blanche sont les éléments les plus souvent rencontrés par les
usagers de la route. En effet, c’est cette couleur qui permet de représenter aux yeux des
conducteurs les délimitations des différentes voies de circulation ainsi que les règles qui s’y
appliquent, selon s’il s’agit de lignes continues, de lignes discontinues, de lignes de rives ou
encore de zébras.
Les marquages au sol rouges sont utilisés afin de spécifier aux usagers de la route la présence
d’un danger ou d’une interdiction. On retrouve cette couleur principalement pour indiquer la
présence d'une voie de détresse, qui est composée d’un damier rouge et blanc.
Les marquages au sol de couleur jaune, pour les situations
temporaires et les arrêts
De même, il n’est pas rare que des places de stationnement réservées aux
personnes à mobilité réduite comportent un fond bleu qui, s’il n’est
aucunement obligatoire, permet néanmoins d’augmenter le contraste entre le
marquage réglementaire blanc (comprenant des lignes de délimitation ainsi
que des symboles représentant des usagers en fauteuil roulant) et la chaussée.
Les marquages au sol de couleur verte, à destination des cyclistes