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Tout savoir sur le marquage au sol

Au programme
Qu’est-ce qu’un marquage au sol ?
Les lignes médianes et lignes de rives
Les flèches directionnelles
Les marquages au sol en agglomération
Les marquages au sol hors agglomération
Les marquages au sol temporaires

Nommé aussi signalisation horizontale, le terme “marquage au sol” comprend


l’ensemble des informations visuelles qui sont apposées directement sur la
chaussée. Ce marquage, qu’il est essentiel de connaître pour passer le code de
la route en 2023, peut être présent en agglomération ou sur les routes, mais
également être permanent ou temporaire.

Qu’est-ce qu’un marquage au sol ?


Tous les éléments peints ou imprimés sur les voies permettant de délivrer des
informations aux usagers de la route sont considérés comme des éléments
appartenant à la signalisation horizontale, également appelée “marquage au
sol”.

Cette forme de signalisation tire son nom du fait que, contrairement aux
panneaux, ou signalisation verticale, elle s’étale horizontalement, directement
sur les voies de circulation.
D’après le Syndicat des équipements de la route, seules 50% des routes
françaises comportaient un marquage au sol en 2017. De plus, 50% de ces
marquages au sol, qui ont entre 3 et 5 ans, ne sont plus conformes aux
nouvelles normes.

Les lignes médianes et lignes de rives


Il est possible de trouver des lignes médianes aussi bien dans les
agglomérations qu’en dehors de celles-ci. L’objectif premier de ces lignes est
de réguler la conduite en imposant des règles de circulation aux usagers.

La ligne continue

Cette ligne blanche permet de délimiter les deux côtés du sens de circulation. Il
est interdit de dépasser ou de changer de direction sur une ligne continue.

La ligne discontinue

Cette ligne blanche discontinue permet également de délimiter les différents


sens de circulation. La principale différence avec la ligne continue réside dans le
fait que le conducteur est autorisé à franchir cette ligne dans le cadre d’un
dépassement.
La ligne d’annonce

La ligne d'annonce est une ligne discontinue de petite dimension. Cette


ligne d’annonce précède l’arrivée d’une ligne continue, et se reconnaît grâce à la
présence d’une flèche blanche indiquant au conducteur qu’il ne lui reste que
peu de temps pour se rabattre sur sa voie.

La ligne de dissuasion

Réalisée sur le modèle de la ligne d’annonce, la ligne de dissuasion a pour


vocation d’empêcher autant que possible les conducteurs de la traverser. On la
retrouve généralement dans des zones où les dépassements sont dangereux,
et elle permet de doubler certains usagers spécifiques, notamment les
véhicules lents.
Les lignes mixtes

Il arrive que certaines des lignes présentées précédemment se retrouvent côte


à côte. Face à des lignes mixtes, le conducteur ne doit tenir compte que de la
ligne qui se trouve de son côté de la voie.

Les lignes de rives

Les lignes de rives, qui peuvent être continues ou discontinues, ont pour rôle
de démarquer l’accotement de la chaussée. Si les lignes de rives continues ne
peuvent pas être franchies, les lignes de rives discontinues peuvent l’être.
Lorsqu’elles se trouvent sur une route, les lignes de rives discontinues peuvent
être empruntées à l’approche d’une intersection. Lorsqu’elles sont peintes sur
une autoroute, elles permettent de délimiter les voies standard de la voie
d’arrêt d’urgence, qui n’est à utiliser qu’en cas d’urgence extrême.

Les flèches directionnelles


Présentes autant dans les agglomérations qu’en dehors de celles-ci, les flèches
directionnelles sont des marquages blancs servant à indiquer la direction que
doit suivre l’usager s’étant inséré sur une voie.

Les marquages au sol en agglomération


On retrouve différents marquages au sol dans les agglomérations. S’agissant
de voies de passage à forte fréquentation, il est nécessaire d’informer au mieux
l’ensemble des usagers en prenant le minimum de place sur les différentes
portions de la chaussée. Le marquage au sol permet donc de faire passer un
maximum d’informations sans encombrer les voies.

C’est pour cette raison que l’on retrouve de nombreux marquages au sol
différents dans les agglomérations. Parmi ces marquages, il est possible de
lister:

Les lignes transversales

Les usagers de la route rencontre régulièrement certains éléments du


marquage au sol marquant la chaussée perpendiculairement par rapport au
sens de la chaussée, comme les passages pour piétons, les lignes de STOP, des
panneaux de "cédez-le-passage" ou encore lignes des feux.

Le passage piéton

Il s’agit d’un ensemble de rectangles blancs se suivant le long d’une ligne


transversale. Le but de ce marquage au sol est d’offrir aux piétons une zone où
traverser sans risque. Pour renforcer encore plus la sécurité des usagers à
hauteur de ces espaces destinés à la traversée des piétons, certaines
agglomérations ont commencé à implanter des passages piétons
comportant un effet trompe l’œil en trois dimensions incitant les
automobilistes à ralentir lorsqu'ils arrivent à leur hauteur.
La ligne de STOP

Une ligne continue située à côté d’un panneau de “STOP”. Cette ligne impose
au conducteur de marquer l’arrêt avant de redémarrer son véhicule.

La ligne de “cédez-le-passage”
Une ligne discontinue située à côté d’un panneau de “cédez-le-passage”. Cette
ligne permet au conducteur de s’insérer directement dans une voie, à condition
qu’aucun véhicule ne soit prêt à passer devant lui.

Les lignes des feux de signalisation

Les lignes d'effet des feux de signalisationsont des lignes transversales


symbolisées par une rangée de pointillés blancs. Toujours associées à des feux
de signalisation, ces lignes indiquent clairement aux conducteurs à partir de
quel niveau de la chaussée se trouve l'extrême limite leur permettant de
s'arrêter sans griller le feu si celui-ci passe au rouge.

Les marques spécifiques destinées à certains usagers

Certains éléments appartenant à la signalisation horizontale ont également


pour mission de spécifier si certains espaces de circulation sont réservés à
certains usagers et s’ils sont interdits à d’autres.

Les voies de bus


Ces voies sont uniquement réservées aux véhicules de transport en
commun. Les taxis y sont également admis, car ils reconnaissables de loin et
possèdent une licence. Les vélos, quant à eux, n’y sont que rarement tolérés.
Pour qu’un cycliste soit autorisé à rouler sur une voie de bus, il faut que le
couloir de circulation soit assez large pour permettre au bus de le dépasser,
et seules certaines voies de bus de la capitale française répondent à ce critère.
Ces voies sont reconnaissables grâce au mot ”bus” peint en blanc dans le
couloir.

Les damiers de bus

Ces damiers blancs peints sur les voies indiquent aux conducteurs qu’ils ne
doivent pas encombrer les voies sur lesquelles ils sont tracés. Ces damiers sont
peints au niveau d’intersections parfois étroites prises par les bus, qui ont
besoin de tout l’espace disponible pour y manœuvrer. S’il est possible de les
franchir, il ne faut cependant pas s’y arrêter ni y stationner.

Les lignes en zigzag

Ces lignes jaunes sont peintes devant les arrêts de bus. Les automobilistes
ont le droit de les franchir, mais, comme pour les damiers de bus, ils ne
peuvent pas s’y arrêter ni y stationner.
Les pistes et voies cyclables

Ces différentes voies sont faites pour les cyclistes. Elles sont reconnaissables
grâce à leur couleur verte, à la ligne discontinue qui les encadre, ainsi qu’au
symbole du cycliste blanc peint sur le couloir. Ces voies permettent aux cyclistes
de circuler tout en étant en sécurité par rapport aux autres usagers de la route.

🚦 Consultez la définition complète des bandes cyclables 🚦


Les marquages au sol hors agglomération
On retrouve également en dehors des agglomérations certains marquages au
sol que l’on ne retrouve pas dans les agglomérations.

Les zébras

Les zébras sont des marquages blancs hachurant une zone entière de la voie
qui ne peut pas être franchie par les usagers. Il est donc interdit d’y circuler,
mais aussi d’y stationner ou de s’y arrêter. On les retrouve notamment au
niveau des sorties et des bifurcations d’autoroutes.
Les marquages au sol temporaires
Prenant les mêmes formes que les marquages au sol que l’on trouve de
manière plus classique dans et hors des agglomérations, le marquage
temporaire se distingue des autres marquages au sol par sa couleur jaune.

Qu’il s’agisse d’un marquage temporaire ou non, un marquage au sol de


couleur jaune est toujours prioritaire sur un marquage au sol de couleur
blanche. C’est donc ce marquage jaune que le conducteur doit suivre en
priorité.
Les différentes couleurs de marquage
au sol
Lorsque des usagers de la route circulent le long du réseau routier français, ils sont amenés à
croiser différents signaux appliqués à même la chaussée et permettant de leur délivrer
visuellement certaines règles de circulation. Si les variations en matière de formes permettent
de délivrer un certain nombre de messages, les variations de couleurs du marquage au
solpermettent également de fournir des indications précieuses aux usagers de la route.

AU SOMMAIRE :

 La réglementation associée aux couleurs du marquage au sol


 Quelles couleurs de marquage au sol pour quels usages ?
La réglementation associée aux couleurs du
marquage au sol
L’utilisation de la couleur le long du réseau routier national est notamment encadrée par le
biais de la circulaire du 15 mai 1996 relative à l’utilisation de la couleur sur la chaussée.
Cette circulaire permet de rappeler un certain nombre de points liés à l’usage et au choix
d’appliquer ou non certaines couleurs le long des voies de circulation, autant au niveau
technique que vis-à-vis du message que ces signaux permettent de faire passer aux usagers.
Les réglementations techniques

Les couleurs utilisées sur la chaussée doivent tout d’abord respecter un certain nombre de critères
d’un point de vue technique. Ainsi, les éléments de couleur appliqués sur la chaussée ne doivent pas
nuire à la signalisation réglementaire en la rendant plus difficilement visible (que ce soit en fonction
de la luminosité ambiante, des conditions climatiques ou suite aux effets du vieillissement). De
même, la couleur ne doit pas dévaloriser dans l’esprit des usagers les autres signaux du même type
respectant parfaitement la réglementation. Enfin, la peinture doit être spécialement conçue pour
permettre aux véhicules circulant sur les voies qui en sont recouvertes de bénéficier d’un niveau
d’adhérence suffisant quelles que soient les conditions météorologiques.

Application d'un marquage au sol de couleur jaune

Les messages liés à la couleur

La circulaire du 15 mai 1996 rappelle également que les couleurs associées aux différents éléments
de signalisation sont porteuses d’un message. Il est donc nécessaire que les éléments colorés
appliqués le long des différentes voies soient non seulement lisibles mais aussi homogènes et
cohérents, afin d’être parfaitement compris par l’ensemble des usagers de la route.

Quelles couleurs de marquage au sol pour quels


usages ?
Comme pour les panneaux de signalisation, les éléments appartenant à la grande famille du
marquage au sol bénéficient eux aussi de couleurs spécifiques permettant d’attirer
l’attention des usagers de la route afin de spécifier les différentes situations de conduite
qu’ils annoncent. Les marquages au sol peuvent ainsi être blancs, rouges, jaunes, bleus et
verts selon les messages à faire passer aux usagers de la route.
Les marquages au sol de couleur blanche, pour la plupart des
situations

Les marquages au sol de couleur blanche sont les éléments les plus souvent rencontrés par les
usagers de la route. En effet, c’est cette couleur qui permet de représenter aux yeux des
conducteurs les délimitations des différentes voies de circulation ainsi que les règles qui s’y
appliquent, selon s’il s’agit de lignes continues, de lignes discontinues, de lignes de rives ou
encore de zébras.

De même, certaines places de stationnement, comme les emplacements de stationnement


payant ou ceux réservés aux taxis sont délimités par un marquage au sol de couleur blanche.
Les marquages au sol de couleur rouge, pour les situations
dangereuses

Les marquages au sol rouges sont utilisés afin de spécifier aux usagers de la route la présence
d’un danger ou d’une interdiction. On retrouve cette couleur principalement pour indiquer la
présence d'une voie de détresse, qui est composée d’un damier rouge et blanc.
Les marquages au sol de couleur jaune, pour les situations
temporaires et les arrêts

Le marquage au sol de couleur jaune permet de remplir pas moins de trois


fonctions principales.

Lorsqu’il est appliqué sous la forme de lignes positionnées sur la chaussée ou


sur le trottoir, le marquage jaune permet de signifier que le stationnement y
est interdit (ligne discontinue) ou que l’arrêt comme le stationnement y sont
interdits (ligne continue).

Lorsqu’il est appliqué sur la chaussée, le marquage au sol de couleur jaune


permet aussi de mettre en avant un certain nombre de règles de
stationnement spécifiques. Ainsi, les places de stationnement réservées aux
véhicules de livraison sont délimitées par des lignes jaunes, et elles comportent
une croix comprenant deux lignes jaunes continues. Enfin, une mention
“livraison” est inscrite devant la place, soit en lettres jaunes, soit en négatif dans
un rectangle jaune.

De même, des zigzags à 45° de couleur jaune permettent de délimiter


les emplacements réservés à l’arrêt des bus. Les usagers de la route ont donc
l’interdiction d’y stationner ou de s’y arrêter afin de ne pas gêner les chauffeurs
de bus dans la réalisation de leur mission de prise en charge des passagers.
Pour finir, le marquage au sol jaune est également utilisé afin de mettre en
avant des règles de circulation modifiées en raison de la proximité d’une zone
de travaux notamment. Il s’agit d’un marquage au sol temporaire, qui prévaut
alors sur les règles dictées par le marquage au sol qu’il recouvre.
Les marquages au sol de couleur bleue, pour les stationnements
spécifiques

Le marquage au sol bleu est principalement utilisé afin de mettre en avant


certains types de stationnement spécifique.

C’est notamment le cas des places de stationnement en “zone


bleue” contrôlées par un disque de stationnement permettant de limiter dans
le temps le maintien du véhicule dans l’une de ces places.

De même, il n’est pas rare que des places de stationnement réservées aux
personnes à mobilité réduite comportent un fond bleu qui, s’il n’est
aucunement obligatoire, permet néanmoins d’augmenter le contraste entre le
marquage réglementaire blanc (comprenant des lignes de délimitation ainsi
que des symboles représentant des usagers en fauteuil roulant) et la chaussée.
Les marquages au sol de couleur verte, à destination des cyclistes

Les usagers de la route peuvent également être amenés à croiser


des marquages au sol de couleur verte. Il s’agira alors d’espaces de
circulation réservées aux cyclistes et aux usagers qui leur sont assimilés. On
les retrouve généralement appliqués dans le cadre de la délimitation ou de la
mise en avant des bandes cyclables ainsi que des pistes cyclables.

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