Mémoire Génie Civil Conception Métallique Sur Béton Armé

REPUBLIQUE DU BENIN
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Recherche Scientifique
VERECHAGUINE A. K.
ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL
----------------------
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION PROFESSIONNELLE
MASTER II
Conception et dimensionnement d’un bâtiment à

structure hybride: Cas de l’Église Catholique de
ZEZOUME à Cotonou
Mention : GENIE CIVIL
Présenté par : LIMA Christian Eustache, titulaire d’une licence professionnelle en

Génie Civil, pour l’obtention du diplôme de Master professionnel en Génie Civil.
Spécialité : BATIMENT & OUVRAGES D’ART
Maitre de Mémoire Co-Maitre de Mémoire

Prof. Victor S. GBAGUIDI M. Joyce NOUGBODOHOUE
Professeur Titulaire des Ingénieur de Conception de Génie
Universités du CAMES Civil
REPUBLIUQE DU BENIN
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Recherche Scientifique
VERECHAGUINE A. K.
ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL
---------------------
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION PROFESSIONNELLE
MASTER II
Conception et dimensionnement d’un bâtiment à

structure hybride: Cas de l’Église Catholique de
ZEZOUME à Cotonou
Mention : GENIE CIVIL
Présenté par : LIMA Christian Eustache, titulaire d’une licence professionnelle en

Génie Civil, pour l’obtention du diplôme de Master professionnel en Génie Civil.
Spécialité : BATIMENT & OUVRAGE D’ART
Composition des membres du Jury
Président du jury : Professeur Victor S. GBAGUIDI

Membre : Mr Joyce NOUGBODOHOUE
Membre : Mr Martin GNAHA
Membre : Mr Guy ADEOTI
Date de Soutenance : 26/06/2022
Année académique 2021 – 2022
12èmePromotion
Conception de la structure porteuse de l’Eglise de Zézoumè
FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE STAGE
Je soussigné LIMA Christian Eustache certifie que le présent mémoire, réalisé sous
la supervision du Professeur Victor S. GBAGUIDI et de l’Ingénieur Joyce
NOUGBODOHOUE, est original et n’a jamais été présenté pour l’obtention de
quelque grade universitaire que ce soit.
Auteur
Date : ………/………/2022
LIMA Christian Eustache
Co-maitre Maitre de mémoire
Date : …....…/…...../2022 Date : .……/.……/2022
Ing. Joyce NOUGBODOHOUE Professeur Victor S. GBAGUIDI
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page i
FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS
L’Auteur Le maître de mémoire
Date ……………… Date …………….
LIMA Christian Eustache Professeur Victor S. GBAGUIDI
Le Directeur Académique
Date…………………..
Signature
Professeur Dominique C.K. SOHOUNHLOUE
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page ii
Dédicace
Je tiens à dédier cet humble travail à :
Mes très chers parents LIMA Éric Ferdinand et GBAGUIDI Josseline qui veillent
sans cesse sur moi avec leurs prières et leurs recommandations. Que Dieu les protège.
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page iii
Avant-propos
L’intérêt que nous portons à la construction métallique s’est révélé pendant notre
parcours universitaire. A cet effet, la recherche en matière de sécurité des ouvrages, de
connaissance des actions de l’environnement, des méthodes de calcul et des capacités
de résistance des profils ayant connu de grandes avancées, la réglementation CM66 a
été remplacée par les Eurocodes. C’est ce qui a motivé notre choix pour les Eurocodes
structuraux. Le présent travail se veut donc être une base solide de restitution de
connaissances techniques et pratiques indispensables à la conception et au
dimensionnement des charpentes métalliques selon les Eurocodes. Ceux relatifs aux
structures en acier sont :
L’Eurocode 1 qui définit les exigences en matière de sécurité, d’aptitude au service et

de durabilité des structures ainsi que les actions sur les structures ;
L’Eurocode 3 qui porte sur la conception et le calcul des bâtiments et des ouvrages de
génie civil en acier ;
Le document se divise en trois parties. La première est consacrée à la présentation du

contexte de travail. La deuxième se concentre sur la conception et le dimensionnement
de la charpente métallique, et de la structure portante en béton armé. Dans la troisième
partie, nous faisons la comparaison entre les méthodes de dimensionnement
employées et en tirons des conclusions.
Un accent particulier a été mis sur l’utilisation de l’outil informatique, notamment le

logiciel de calcul de structures Autodesk ROBOT SAP 2021.
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page iv
Remerciements
Nous aimerions remercier tous ceux qui ont participé à la réussite de notre
stage, de la rédaction de ce mémoire, et qui nous ont offerts l’occasion de travailler sur
ce projet. Nous adressons un grand remerciement :
 Au professeur GBAGUIDI AÏSSE Gérard L., Professeur Titulaire des

universités, Directeur Fondateur Général de l’Ecole Supérieure de Génie Civil
VERECHAGUINE A.K. Pour toute son hospitalité et son enseignement au sein
de son établissement ;
 Au professeur GBAGUIDI Victor S. L., Directeur du cabinet d’études
ECCO-GC, enseignant-chercheur à l’EPAC-UAC et à
VERECHAGUINE A.K, qui nous a fait l’honneur d’encadrer nos travaux de fin
d’études et de nous accueillir au sein du Cabinet d’études ECCO-GC ;
 A l’ingénieur NOUGBODOHOUE E. Joyce qui a accepté de co-superviser ce

travail ;
Nous tenons également à remercier tout le corps professoral de l’ESGC VAK pour
leurs différents enseignements ainsi que leurs multiples conseils ;
De même, tout le personnel du cabinet d’études ECCO-GC, en particulier :
 L’ingénieur ZANPKE Marcel pour ses précieux conseils ;

 L’ingénieur TOHOUN M. Auguste Madel et ;
 L’ingénieur KINGBEWE Charles, pour leur aide pour l’élaboration du présent
mémoire ;
Nous remercions enfin tous ceux et celles qui ont contribué d’une manière ou d’une
autre à l’élaboration de ce travail ; il s’agit de parents, amis et connaissances ainsi que
tous mes promotionnaires.
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page v
Sommaire
Fiche de certification des corrections ........................................................................ii

Dédicace ....................................................................................................................... iii
Avant-propos .............................................................................................................. iv
Remerciements.............................................................................................................. v
Sommaire ..................................................................................................................... vi
Liste des tableaux ........................................................................................................ ix
Liste des images ............................................................................................................ x
Liste des figures ........................................................................................................... xi
Liste des Abréviations et Sigles .............................................................................. xiii
Liste des annexes ...................................................................................................... xvi
Résumé ...................................................................................................................... xvii
Abstract .................................................................................................................... xviii
Introduction ..................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Contexte du projet et méthodologie ............................................................ 2
1.1. Contexte du projet .............................................................................................. 2
1.2. Description architecturale du projet ................................................................... 3
1.3. Description structurale du projet ........................................................................ 3
1.4. Objectifs.............................................................................................................. 4
1.4.1. Objectif global .............................................................................................. 4
1.4.2. Objectifs spécifiques .................................................................................... 4
1.5. Démarche méthodologique ................................................................................. 5
1.5.1. Recherche documentaire .............................................................................. 5
1.5.2. Matériel ........................................................................................................ 5
1.5.3. Processus de travail ...................................................................................... 5
Chapitre 2 : Bases de conception et principes de prédimensionnement ......................... 6
2.1. Charpente métallique .......................................................................................... 6
2.2. Eléments porteurs en béton armé ..................................................................... 12
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page vi
2.3. Principes de prédimensionnement acier ........................................................... 13

2.3.1. Classification des sections transversales .................................................... 13
2.3.2. Prédimensionnement des éléments principaux .......................................... 15
2.4. Les planchers en Béton Armé........................................................................... 17
2.4.1. Plancher à corps creux et à poutrelles ........................................................ 17
2.4.2. Plancher en dalle pleine ............................................................................. 20
2.4.2.1. Descente des charges sur dalle pleine .................................................. 22
2.5. Généralités sur les poutres ................................................................................ 23
2.5.1. Prédimensionnement des poutres ............................................................... 23
2.5.2. Descente des charges sur les poutres ......................................................... 24
2.5.3. Calcul des sections d’armatures longitudinales en travée et sur appuis .... 25
2.5.4. organigramme de calcul des poteaux en béton armé : ................................. 2
2.5.5. Règlements et normes de calcul ................................................................... 4
Chapitre 3 : Conception de la structure porteuse de l’Eglise .......................................... 5
3.1. Charpente métallique .......................................................................................... 5
3.1.1. Prédimensionnement des éléments de la charpente ..................................... 5
3.2. Evaluation des charges s’appliquant à la charpente métallique ......................... 7
3.2.1. Charges permanentes.................................................................................... 7
3.2.2. Charges d’exploitation ................................................................................. 7
3.2.3. Charges dues au vent .................................................................................... 9
3.3. Dimensionnement des éléments de la charpente métallique ............................ 24
3.3.1. Calcul et dimensionnement des pannes ..................................................... 24
3.3.2. Calcul des liernes ....................................................................................... 33
3.3.3. Calculs des contreventements .................................................................... 36
3.3.4. Calcul de la poutre au vent en long pan ..................................................... 38
3.3.5. Calcul des éléments du treillis.................................................................... 41
3.3.6. Dimensionnement des traverses à âme pleine............................................ 47
4. Structure en béton armé .................................................................................... 51
4.1. Caractéristiques des matériaux....................................................................... 51
4.2. Prédimensionnement des éléments de la structure ..................................... 52
4.2.1. Prédimensionnement des dalles.................................................................. 52
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page vii
4.2.2. Prédimensionnement des poutres .............................................................. 53

4.2.3. Prédimensionnement des poteaux : ............................................................ 54
4.3. Evaluation des charges sur les planchers :.................................................... 54
4.4. Dimensionnement des éléments porteurs en béton armé .......................... 55
4.4.1. Descente des charges sur les planchers ...................................................... 55
4.4.2. Dimensionnement des poutres .................................................................... 62
4.4.3. Dimensionnement des poteaux : ................................................................. 78
4.4.4. Dimensionnement des semelles .................................................................. 83
Conclusion ................................................................................................................... 90
Bibliographie et Webographie.................................................................................. 91
Bibliographie et Webographie.................................................................................. 91
Table des matières ...................................................................................................... 92
Annexes……………………………………………..…………… …………………95
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page viii
Liste des tableaux

Tableau 1 : Principes de dimensionnement des elements en acier ............................... 15
Tableau 2: Varations de la masse volumique de l'air en fonction de la temperature et
du taux d’humidite ........................................................................................................ 10
Tableau 3: Zones de vent et parametres lies ................................................................ 14
Tableau 4: Variation des coefficients exterieurs en fonction de l'inclinaison pour les
zones de vent de direction perpendiculaire au pignon .................................................. 17
Tableau 5:Variation des coefficients exterieurs en fonction de l'inclinaison pour les
zones de vent de direction perpendiculaire au long pan ............................................... 20
Tableau 6:Résultats du calcul du coefficient de pression net par zones concernees et
pour une direction du vent perpendiculaire au pignon avec une pression intérieure de
+0,2 ................................................................................................................................ 21
pour une direction du vent perpendiculaire au pignon avec une pression interieure de -
0,3 .................................................................................................................................. 21
pour une direction du vent perpendiculaire au long pan avec une pression interieure de
+0,2 ................................................................................................................................ 21
pour une direction du vent perpendiculaire au long pan avec une pression interieure de
-0,3................................................................................................................................. 22
Tableau 10: Calculs du coefficient de pression net moyen pour une pression interieure
de +0,2 ........................................................................................................................... 23
Tableau 11:Calculs du coefficient de pression net moyen pour une pression interieure
de -0,3 ............................................................................................................................ 23
Tableau 12 : Récapitulatif des sollicitations des diagonales......................................... 43
Tableau 13: Récapitulatif des sollicitations des membrures ......................................... 43
Tableau 14:Récapitulatif des efforts sur les montants .................................................. 44
Tableau 15:Récapitulatif des resulats du predimnsionnement des poutres .................. 53
Tableau 16: Récapitulatif du calcul de la poutre ps1 .................................................... 67
Tableau 17: Récapitulatif du calcul de la poutre PP12 a l'ELU ................................... 70
Tableau 18:Récapitulatif du calcul de la poutre PP10 a l'ELU ................................... 77
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page ix
Liste des images

Image 1: Localisation de la paroisse de zezoume ......................................................... 21
Image 2:Rendu de la nouvelle paroisse de l'eglise de zezoume ................................... 22
Image 3: Vue en plan de la structure du bâtiment .......................................................... 4
Image 4: Structure de la ferme a treillis .......................................................................... 8
Image 5: Différentes formes de ferme ............................................................................ 8
Image 6: Types de ferme selon la disposition des barres du treillis ............................... 9
Image 7: Types de profiles pour la realisation des fermes.............................................. 9
Image 8:Mode d'assemblage des elements de la ferme ................................................ 10
Image 9: Organigramme de calcul des poutres a l'ELU ............................................... 31
Image 10: Organigramme de dimensionnement des poteaux a l'ELU ......................... 32
Image 11:Organigramme de calcul des semelles isolées à l'ELU ................................ 33
Image 12 : Temperature moyenne au benin .................................................................. 10
Image 13 : Humidite relative moyenne au benin .......................................................... 11
Image 14 : Determintion de la masse volumique de l'air .............................................. 11
Image 15: Zones du batiment correspondant a un vent perpendiculaire au pignon ..... 16
Image 16: Aires des zones creees par le vent perpendiculaire au pignon..................... 17
Image 17: Zones de vent pour le vent de direction perpendiculaire au long pan ......... 19
Image 18:Aires des zones creees par le vent perpendiculaire au pignon...................... 19
Image 19: Panne sollicitee en flexion composee .......................................................... 25
Image 20: Schema statique de la panne sollitee par une charge lineaire a l'ELU ........ 26
Image 21: Schema statique d'une panne sans liernes .................................................... 28
Image 22: Schéma statique d'une lierne a mi-portee .................................................... 28
Image 23: Schema statique d'une panne avec deux liernes au tiers de la portee .......... 29
Image 24:Schema statique de la panne sollitee par une charge lineaire a l'ELS .......... 31
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page x
Liste des figures

Figure 1: Schéma de la ferme choisie ........................................................................... 10
Figure 2 :Schema de la ferme a pre-dimensionner ......................................................... 5
Figure 3: Schema statique d'une panne simplement appuyee avec les charges
d'exploitation ................................................................................................................... 8
Figure 4:Moment maximal créé par la composante verticale de la charge ultime sur la
panne ............................................................................................................................. 26
Figure 5:Moment maximal cree par la composante horizontale de la charge ultime sur
la panne ......................................................................................................................... 27
Figure 6: Disposition des liernes entre les fermes ........................................................ 34
Figure 7: Disposition des contreventements entre les fermes....................................... 37
Figure 8: Disposition des poutres au vent long pan ...................................................... 38
Figure 9: Representation du systeme de poutre a treillis choisi ................................... 41
Figure 10: Schema statique de la ferme a treillis .......................................................... 42
Figure 11: Schéma statique de la traverse ..................................................................... 47
Figure 12: Diagramme des moments flechissants sur la traverse a l’ELU .................. 49
Figure 13:Diagramme des moments flechissants sur la traverse à l'ELS ..................... 50
Figure 15: Structure porteuse du plancher haut de la sacristie ..................................... 62
Figure 16: Schema statique de la poutre PP1 sollicitee lineairement a l'ELU ............. 63
Figure 17:Diagramme du moment flechissant de la poutre ps1 sollicitee lineairement a
l'ELU ............................................................................................................................. 66
Figure 18: Diagramme de l’effort tranchant de la poutre ps1 sollicitee lineairement a
l’ELU :........................................................................................................................... 66
Figure 19 :Diagramme du moment flechissant de la poutre ps1 sollicitee lineairement
a l'ELS ........................................................................................................................... 67
Figure 20:Diagramme de l’effort tranchant de la poutre ps1 sollicitee lineairement a
l'ELS .............................................................................................................................. 67
Figure 21: Plan de poutraison du hall pour escaliers .................................................... 69
Figure 22:Moment maximal de la poutre PP12 sollicitee a l'ELU ............................... 70
Figure 23:Moment maximal de la poutre PP12 sollicitee a l'ELS ................................ 70
Figure 24:Moment maximal de la poutre ps2 sollicitee a l'ELU .................................. 72
Figure 25:Moment maximal de la poutre ps2 sollicitee a l'ELS ................................... 73
Figure 26:Récapitulatif du calcul de la poutre ps2 a l'ELU .......................................... 73
Figure 27: Poutre PP10 ................................................................................................. 75
Figure 28: Moment maximal de la poutre PP10 a l'ELU .............................................. 76
Figure 29:Moment maximal de la poutre PP10 a l'ELS ............................................... 76
Figure 30: Réactions d'aPPuis de la poutre PP11 a l'ELU ............................................ 78
Figure 31:Reaction d’appuis de la poutre PP12 a l’ELU .............................................. 80
Figure 32:Reaction d’appuis de la poutre PP12 a l’ELS .............................................. 80
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xi
Figure 33:Réactions aux appuis de la poutre PP10 à l'ELU ......................................... 83

Figure 34 : Vues de la semelle isolee sous poteau circulaire........................................ 84
Figure 35:Reactions aux appuis de la poutre PP15 a l'ELS .......................................... 86
Figure 36:Reactions aux appuis de la poutre PP13 a l'ELS .......................................... 86
Figure 37:Vues de la semelle isolee sous poteau rectangulaire .................................... 87
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xii
Liste des Abréviations et Sigles
ABREVIATIONS
EC Eurocode
H.A Haute Adhérence
ELU Etats Limites Ultimes
ELS Etat Limites de Service
NV65 Règlement neige et vent 65
BTP Bâtiment et Travaux Publics
DTU Documents Technique Unifié
BAEL Béton Armé Aux Etats Limites
CM66 Règles de calcul des constructions en acier
ACTIONS
w Charge de vent
g Charge permanente
q Charge d’exploitation
Ps Charge ponctuelle à l’ELS sur la ferme
Pu Charge ponctuelle à l’ELU sur la ferme
nu Charge linéique maximale à l’ELU sur les pannes
ns Charge linéique maximale à l’ELS sur les pannes
SOLLICITATIONS ET CONTRAINTES
E Module d’élasticité
G Module de coulomb
Nu Effort normal ultime
𝐟y Limite d’élasticité de l’acier
Npl Effort normal de plastification
𝐟yb Limite d’élasticité d’un boulon
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xiii
Rd Résistance de calcul du matériau

𝐟u Résistance à la traction de l’acier
𝐟ub Résistance à la traction d’un boulon
Fv Résistance d’un boulon au cisaillement
𝐟bu Résistance de calcul en compression du béton
FB Résistance à la pression diamétrale d’un boulon
FT Résistance en traction et au cisaillement d’un boulon
Sd Valeur de calcul d’une sollicitation à l’état limite considéré
𝐟c28 Résistance caractéristique en compression du béton à 28 jours
COEFFICIENTS ET GRANDEURS ADIMENSIONNELS

λk Elancement eulérien
υ Coefficient de poisson
𝛌̅LT Elancement de déversement
χ Coefficient de réduction de flambement
χLT Coefficient de réduction de déversement
γM Coefficient partiel de sécurité s’appliquant à la résistance
𝛌̅ Elancement réduit pour le mode de flambement considéré
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
Mpl Moment plastique
Mel Moment élastique
Av Aire de cisaillement
r Rayon de courbure
e Epaisseur d’un plat
Anet Section nette d’une pièce
lk Longueur de flambement
Wel Module de résistance élastique
Wpl Module de résistance plastique
i Rayon de giration d’une section
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xiv
h Hauteur utile du profilé en général

Φ Diamètre d’un boulon ou d’une tige
Aeff Section efficace d’une pièce (classe 4)
a Diamètre ou gorge d’un cordon de soudure
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xv
Liste des annexes

 Plan de fondations
 Plan de poutraison
 Plan de charpente
 Coupe transversale du bâtiment
 Coupe longitudinale du bâtiment
 Détail des escaliers
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xvi
Résumé
Ce document traite de la conception structurale d’une Eglise composée d’une
structure portante en béton armé sur laquelle repose une charpente métallique. Il a
pour objectif de présenter clairement les différentes étapes nécessaires à l’élaboration
des plans d’exécution essentiels pour la construction de ce type d’ouvrage. La
problématique est par conséquent la suivante : Quelle est la méthode la plus
appropriée pour la conception structurale d’un bâtiment composé d’une structure
hybride ?
Pour répondre à cette problématique, nous avons eu à collecter divers

documents concernant la conception structurale en phase de prédimensionnement,
ainsi que différentes normes concernant les calculs de structures. Ces documents,
ajoutés à l’aide de personnes très compétentes, nous ont permis d’établir un modèle de
la structure, et de vérifier sa résistance et sa stabilité par diverses méthodes. Les
résultats obtenus grâce à cette démarche montrent l’efficacité des outils informatiques
dans le processus de conception du bâtiment hybride.
A partir de ces conclusions, nous pouvons nous assurer de concevoir ce style de

bâtiment en suivant une démarche efficace. Néanmoins, avec l’évolution permanente
du monde, et la naissance de nouvelles technologies chaque jour, des recherches
ultérieures peuvent permettre d’identifier d’autres méthodes adaptées à ce type
d’ouvrage.
Mots-clés : Bâtiment mixte, Eglise
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xvii
Abstract
This document deals with the structural design of a church composed of a
reinforced concrete supporting structure on which rests a steel frame. The objective is
to present clearly the different steps necessary to elaborate the essential execution
plans for the construction of this type of work. The problem is therefore the following:
What is the most appropriate method for the structural design of a building composed
of a hybrid structure?
To answer this question, we had to collect various documents concerning the

structural design in the pre-dimensioning phase, as well as various standards
concerning the structural calculations. These documents, added to the help of very
competent people, allowed us to establish a model of the structure, and to verify its
resistance and its stability by various methods. The results obtained through this
approach show the effectiveness of computer tools in the design process of the hybrid
building.
From these conclusions, we can ensure that we design this style of building
following an efficient approach. Nevertheless, with the continuous evolution of the
world, and the birth of new technologies every day, further research can identify other
methods suitable for this type of work.
Keywords: hybrid: Mixed building, Church
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page xviii
INTRODUCTION
Il est assez courant d’entendre parler dans les médias, de nouvelles de constructions qui se
sont effondrées. Ces événements fâcheux peuvent être le fruit d’une mauvaise conception de
l’ouvrage concerné, ou d’une mauvaise application des prescriptions données par les dossiers
d’exécution. Et bien évidemment, ces incidents font souvent des victimes, sans oublier les
répercussions économiques et sociales sur les différents acteurs du projet de construction. Ces
situations sont encore plus alarmantes lorsqu’il s’agit d’ouvrages dont l’usage implique le
rassemblement d’un nombre important de vies humaines. Il est donc urgent que les intervenants
de la construction s’interrogent et fassent preuve de plus de rigueur dans le processus de
réalisation d’un projet de construction. Mais avant tout, il est nécessaire de veiller à ce que lesdits
intervenants soient formés pour réagir convenablement dans les situations auxquelles ils seront
confrontés. Conscients de ces compétences tant attendues de l’ingénieur, les établissements
universitaires mettent à la disposition de leurs étudiants, un panel de cours qui sont couronnés par
un stage de fin de formation.
C’est dans ce cadre qu’au terme de notre parcours à l’Ecole Supérieure de Génie Civil
Véréchaguine Andrei Konstantinovich, nous avons effectué notre projet de fin d’étude au sein du
bureau de conseil et d’ingénierie ECCO-GC.
Le travail que nous avons effectué durant une période de trois mois, consiste en la
conception et l’étude d’une Eglise qui se situe à Cotonou, dans le quartier ZEZOUME.
En effet, il s’agit d’un bâtiment de grande envergure, qui présente des difficultés de
conception et de calcul, non seulement de par la complexité de sa structure, mais aussi la
sensibilité d’un tel ouvrage vis-à-vis des sollicitations horizontales telles que celles dues au vent.
Dans l’objectif de présenter de manière concise mais explicite, le processus de travail mis en
œuvre pour l’atteinte de nos objectifs, ce mémoire s’articule autour de trois grands chapitres :
Chapitre 1 : Contexte du projet et méthodologie
Chapitre 2 : Base de conception et principes de dimensionnement
Chapitre 3 : Conception de la structure porteuse de l’Eglise.
Mémoire de fin de formation pour l’obtention du Master Professionnel, présenté par Christian LIMA Page 1
CHAPITRE 1 : CONTEXTE DU PROJET ET METHODOLOGIE

1.1. CONTEXTE DU PROJET
La paroisse Marie mère du sauveur est une paroisse de l’église catholique romaine. Sise à
ZEZOUME dans la ville de Cotonou, cette paroisse existe depuis des décennies et s’organise pour
construire peu à peu ses infrastructures. L’Eglise Marie mère du sauveur de ZEZOUME se
compose de plusieurs bâtiments : Un bâtiment principal pour la célébration des messes et deux
bâtiments annexes de type R+1. Le bâtiment qui fait l’objet de notre étude est la partie principale.
FIGURE 1:LOCALISATION DE LA PAROISSE DE ZEZOUME
Source : Google Maps
En effet, le bâtiment principal devant servir aux prestations cultuelles a été conçu en raison
de l’insuffisance de places pour accueillir les fidèles au fil du temps. De même, l’architecture du
bâtiment, en plus de répondre à ce problème, donne une image neuve à l’Eglise, par son
esthétique.
1.2. DESCRIPTION ARCHITECTURALE DU PROJET
IMAGE 1:RENDU DE LA NOUVELLE PAROISSE DE L'EGLISE DE ZEZOUME
Source : Bureau d’Etudes ECCO-GC
Le bâtiment principal de l’Eglise Catholique de ZEZOUME est constitué d’une vaste pièce
(la nef), surmontée par une mezzanine en gradins. Après la nef, se trouve une sacristie et autres
locaux. La mezzanine couvre aussi une grande terrasse qui se trouve devant l’entrée principale.
Elle est accessible via des escaliers qui sont disposés de part et d’autre de la nef. Le tout est
couvert par une couverture à deux versants, en tôle laquée. Le bâtiment dans son ensemble, est
symétrique. Certains détails asymétriques se trouvent au niveau des locaux et de la sacristie, situés
à l’arrière du bâtiment. Les plans architecturaux du bâtiment sont disponibles à l’annexe.
1.3. DESCRIPTION STRUCTURALE DU PROJET

La structure du projet est hybride car elle est composée une charpente faite principalement
d’éléments métalliques, supportant la couverture, le tout reposant sur un ensemble en béton armé.
La mezzanine est une dalle pleine censée supporter la charge des futurs occupants ainsi que son
propre poids. Les détails concernant le choix des éléments porteurs, des matériaux et du mode de
transmission des charges, feront l’objet du chapitre suivant. Un système de fermes et de portiques
est envisagé comme système porteur principal du bâtiment. Pour éprouver la forme architecturale,
on est convenu de disposer 4 fermes triangulaires à treillis au centre et deux fermes à âme pleine
au niveau de la mezzanine. Les détails concernant le choix des éléments porteurs, des matériaux et
du mode de transmission des charges, feront l’objet des chapitres suivant.
IMAGE 2: VUE EN PLAN DE LA STRUCTURE DU BATIMENT
1.4. OBJECTIFS
1.4.1. OBJECTIF GLOBAL
L’objectif principal de ce mémoire est, par la conception et l’étude de l’ossature du projet
de construction de l’Église Saint Marie Mère du Sauveur de Zézoumè, de synthétiser et
s’approprier la démarche relative à la conception et au dimensionnement des ouvrages à l’ossature
hybride, et des volumes de grandes dimensions.
1.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Ce mémoire vise spécifiquement à :
 faire la descente de charge sur les éléments porteurs de la structure (toiture

métallique et éléments en béton armé) ;
 dimensionner manuellement et avec le logiciel robot structural analysis les
éléments de la toiture métallique de l’église ;
 dimensionner les éléments porteurs en béton armé (poutres, poteaux, semelles).
 réaliser les plans d’exécution.
1.5. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

1.5.1. RECHERCHE DOCUMENTAIRE
La recherche documentaire est une étape de travail à réaliser avant de se lancer dans toute
étude. Elle permet de collecter des données informatives grâce à l’étude de documents officiels ou
universitaires. À partir de notre sujet, nous avons été emmenés à chercher et identifier des
documents issus de sources fiables. Les informations récoltées seront utiles pour développer
connaissances sur le sujet étudié. Pour ce faire, nous avons consulté des personnes ressources, les
bibliothèques. A ces moyens s’ajoutent certains sites internet recommandables. Ces différentes
sources sont créditées dans le document, et sont listées dans les sections « Bibliographie » et
« Webographie ».
1.5.2. MATERIEL
Le passage à l’outil informatique est indispensable pour la rapidité et la productivité. Il
permet une évolution des techniques utilisées dans nos bureaux d’étude. Ainsi, pour mener à bien
notre étude nous avons eu besoin d’un ordinateur et de certains logiciels. Les principaux logiciels
utilisés sont :
 Archicad pour l’étude de l’architecture du projet et le dessin de certains détails ;

 Excel, et RDM 6 pour les calculs manuels ;
 Robot Structural Analysis pour la modélisation et le dimensionnement des éléments
structuraux ;
1.5.3. PROCESSUS DE TRAVAIL

Notre travail s’est déroulé suivant les étapes ci-après :
 Etude architecturale ;
 Recherche documentaire ;
 Conception de la charpente métallique ;
 Conception de la structure porteuse en béton armé ;
 Calculs manuels ;
 Calculs au logiciel Robot Structural Analysis ;
 Comparaison des résultats ;
 Réalisation des dessins d’exécution.
CHAPITRE 2 : BASES DE CONCEPTION ET PRINCIPES DE PREDIMENSIONNEMENT

Si le dimensionnement des composants est le passage obligé de l’art de construire, la
conception est la démarche qui donne une cohérence et une efficacité optimale au projet. Pour
cette raison, ce premier chapitre sera consacré à présenter quelques principes généraux qui
fondent la conception des charpentes métalliques et des ouvrages en béton armé.
2.1. CHARPENTE METALLIQUE

2.1.1. PRESENTATION
La charpente métallique est l’ensemble des éléments supportant la couverture ainsi que les
charges qui s’appliquent à celle-ci.
2.1.1.1. CONCEPTION DE LA CHARPENTE

La conception de la charpente repose sur plusieurs critères liés à des contraintes d’ordre
architectural, structural et économique.
2.1.1.1.1. CHOIX DES PROFILES

Un projet de construction métallique doit être conçu et élaboré de façon à ce que les
matériaux soient utilisés au mieux. Cette optimisation des matériaux nécessite que le choix des
profilés s’oriente vers des sections dont les caractéristiques répondent le mieux possible à leur rôle
structural (traction, flexion, compression, flexion composée, etc...).
Sections en I
Les poutrelles en I sont de deux sortes :
 IPN dont les ailes sont d’épaisseur variable, ce qui entraîne des difficultés pour les attaches;
 IPE dont les ailes présentent des bords parallèles, les extrémités sont à angles vifs. Ils sont
d’usage plus courant que les IPN et très économiques en flexion dans un sens (solives,
sommiers, pannes, traverses de portiques, etc.).
Les hauteurs disponibles vont de 80 mm à 750 mm.
Sections en H
Elles ont même allure que les sections en I mais leurs ailes sont plus larges. Leur section
transversale s’inscrit approximativement dans un carré. Elles se subdivisent en 03 séries HEA,
HEB et HEM suivant l’épaisseur relative de leur âme et de leurs ailes. Les poutrelles HEA à ailes
et âme amincies. Elles sont utilisées pour les poteaux sollicités en flexion composée ∗ ou
exceptionnellement pour les poutres lorsque les IPE qui reprendraient la même charge ont une
hauteur trop grande.
Les poutrelles HEB sont plus lourdes que les HEA mais moins encombrantes. Elles sont
également très économiques en flexion composée.
Les poutrelles HEM à ailes et âme renforcées. Elles sont essentiellement utilisées comme
pieux pour les fondations (réserve de métal en cas de corrosion).
Les hauteurs disponibles vont de 100 mm à 1000 mm .
Les poutrelles en U
Les poutrelles en U sont souvent utilisées comme éléments de treillis (membrures,

montants, diagonales) et également dans les assemblages à cause des trois faces extérieures de
liaison qu’elles comportent. Associées entre elles, elles peuvent constituer des poteaux ou des
poutres composées.
Elles sont de deux types :
Les UAP dont les faces des ailes sont parallèles ;
Les UPN moins commodes à mettre en œuvre à cause de l’inclinaison de leurs ailes.
Les hauteurs disponibles vont de 80 mm à 400 mm.
Sections en L
Encore appelées cornières, ce sont des laminés à deux branches perpendiculaires. Elles sont
très souvent utilisées comme éléments de poutres à treillis et également dans les assemblages. Les
hauteurs disponibles vont de 20 mm à 200 mm .
Sections en T
Elles sont employées le plus souvent comme membrures de poutres à treillis et comme fers
à vitrage. Les hauteurs disponibles vont de 25 mm à 80 mm .
2.1.1.1.2. LES FERMES

Les fermes à treillis constituent un type particulier d’élément porteur de la toiture des
halles. Elles constituent souvent la solution la plus légère pour réaliser les traverses des portiques.
Elles sont utilisées en général pour de grandes portées, mais peuvent également convenir pour des
portées plus faibles (traverses à treillis légères).
IMAGE 3: STRUCTURE DE LA FERME A TREILLIS
Source : Module 18, Calcul des fermes
Ces fermes sont constituées d’une membrure supérieure, d’une membrure inférieure et d’un
treillis constitué de montants et de diagonales assemblés dans des nœuds. Selon leur forme
générale, elles sont classées en :
Fermes triangulaires a)
Fermes trapézoïdales b)
Fermes droites (à membrures parallèles) c)
IMAGE 4: DIFFERENTES FORMES DE FERME
Source : MODULE 18, CALCUL DES FERMES
On peut aussi classer les fermes selon la disposition des barres du treillis en :
Fermes à treillis simple a)
Fermes à treillis double b)
Fermes à treillis en V c)
Fermes à treillis en K d)
Fermes à treillis en N e)
IMAGE 5: TYPES DE FERME SELON LA DISPOSITION DES BARRES DU TREILLIS

Source :
Les membrures, montants et diagonales sont constitués de doubles cornières, simples ou

renforcées de plats, de double U, de T ou de profilés creux (ronds ou rectangulaires)
IMAGE 6: TYPES DE PROFILES POUR LA REALISATION DES FERMES
Méthodes d’assemblage des fermes
Les fermes sont généralement assemblées par soudage ou par goussets et boulonnage selon
le type de la construction et les éléments constitutifs.
On distingue entre trois types d’assemblage des fermes :
IMAGE 7:MODE D'ASSEMBLAGE DES ELEMENTS DE LA FERME
- Matériaux utilisés pour la ferme : Acier
- Type de ferme retenue : Ferme trapézoïdale à treillis en N
FIGURE 2: SCHEMA DE LA FERME CHOISIE
Source : LIMA CHRISTIAN
NB : Les fermes métalliques de la toiture débordent du bâtiment de quelques centimètres pour

pallier aux risques de soulèvement de la couverture sous l’effet du vent
Avantages de la ferme choisie :
- Sur le plan économique
L’inclinaison de la membrure inférieure réduit la longueur des diagonales, et donc favorise

l’économie, comparé à une ferme normale.
- Sur le plan architectural
L’inclinaison des membrures inférieures offre plus d’espace et plus d’aérations qu’une ferme
normale.
- Sur le plan structural
L’inclinaison des membrures inférieures permet de lutter contre la flèche inhérente à la membrure
inférieure sollicitée en flexion simple.
2.1.1.1.3. LES TRAVERSES A AME PLEINE :

Elles ne sont constituées que d’une poutre en acier, généralement inclinée. Elles sont moins
économiques que les fermes à treillis mais deviennent nécessaires lorsque le besoins d’espace se
fait sentir. Dans notre cas, deux traverses ont été placées au-dessus de la mezzanine pour
remédier à l’encombrement suscité par les fermes à treillis.
2.1.1.1.4. PANNES
La panne est une pièce de charpente posée horizontalement sur les fermes et maintenue par les
échantignoles. Elle relie les fermes et/ou les pignons et sert de support au système de couverture
(platelage type bac acier, plateau, panneau bois, plaque fibre ciment, translucide ou chevrons +
liteaux + tuile).
En fonction de sa position dans la charpente, la panne prend un nom particulier :
La panne faîtière, située au sommet de la charpente d'un toit à pans ;
La panne sablière, située en bas de pente. Elle peut s'appuyer sur la tête du mur. Autrefois, la
maçonnerie était garnie d'un lit de sable pour aplanir et régler le support ;
Les pannes intermédiaires, situées entre la panne sablière et la panne faîtière, sont appelées pannes
ventrières. Un versant de toiture peut comporter plusieurs pannes ventrières).
Les pannes de couverture sont des poutrelles laminées soumises à :
 la flexion bi axiale sous l’effet du poids propre de la couverture,

 des actions climatiques et de la surcharge d’entretien.
Rappelons que les actions climatiques et la surcharge d’entretien ne sont pas cumulables avec
le vent. Elles sont disposées perpendiculairement aux membrures supérieures de fermes.
Entraxe des pannes
L’espacement entre pannes est déterminé en fonction de la portée admissible de la

couverture. On suppose que la couverture de longueur 6 m est appuyée au plus sur 5 appuis, ce
qui donne un espacement moyen de 1.5 m
Nombre de pannes
Ce paramètre dépend directement de l’empannage et de la portée de la ferme en treillis.
2.2. ELEMENTS PORTEURS EN BETON ARME

2.2.1. LES PLANCHERS
Les planchers couvrant la sacristie et les halls d’escaliers ont été choisis à corps creux pour
leur facilité de mise en œuvre et leur coût moindre comparé aux dalles pleines. Le sens de portée
est celui des petites portées.
En ce qui concerne la mezzanine, nous avons opté pour une dalle pleine, à cause de
la présence de gradins : Nous avons convenu une dalle légèrement inclinée, qui supportera les
gradins. Les deux éléments seront reliés par des armatures pour permettre la transmission des
charges.
2.2.2. LES POUTRES

Les poutres sont rectangulaires en béton-armé de section variable.
2.2.3. LES POTEAUX

Les poteaux sont pour la plupart des poteaux rectangulaires en béton armé de section
variable. Les poteaux se retrouvant dans la chapelle sont circulaires pour des raisons d’ordre
esthétique.
2.2.4. LES SEMELLES

Des semelles isolées et des semelles filantes en béton-armé seront retenues pour le type de
fondation dans le dimensionnement du bâtiment, en raison de la configuration générale de la
structure et des hypothèses géotechniques.
Choix du type de fondation et hypothèses de calcul
Pour le dimensionnement des fondations, il est retenu une contrainte admissible de 1bar à
1,42 m de profondeur. Cette dernière étant inférieure à 3m, nous opterons donc pour des
fondations superficielles. A priori, le choix sera porté sur des semelles isolées sous poteaux. Le
dimensionnement sera ensuite conduit en conséquence, afin de confirmer ou d’infirmer ce choix,
compte tenu des charges à transmettre au sol. Au cas où l’emploi des semelles isolées sous
poteaux ne serait pas approprié, un autre type de fondation superficielle (en particulier, radier
général ou local) pourrait être envisagé. Dans le cas échéant, le recours à une fondation semi-
profonde sur puits en gros béton est envisageable lorsque le « bon » sol retenu pour l’assise des
fondations est situé au-delà de 3m de profondeur.
2.3. PRINCIPES DE PREDIMENSIONNEMENT ACIER

Le principe général de dimensionnement s’exprime par l’expression ci-dessous :
𝑆𝑑 ≤ 𝑅𝑑
Avec :
𝑅𝑘
𝑅𝑑 =
𝛾𝑀
𝑆𝑑 : La valeur de calcul d’une sollicitation à l’état limite considéré (ELU, ELS),
𝑅𝑘 : La résistance de calcul déterminée à partir des valeurs caractéristiques des propriétés du

matériau et de ses données géométriques,
𝛾𝑀 : Le coefficient partiel de sécurité qui s’applique à la résistance,
𝑅𝑑 : La résistance de calcul obtenue après l’application du coefficient partiel de sécurité.
2.3.1. CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES

Les aciers utilisés en construction métallique sont des aciers doux ayant de très bonnes
caractéristiques de ductilité. Cette propriété leur permet de subir de grandes déformations
plastiques sans se rompre. A l'instar des règles CM66 qui limitaient essentiellement l'acier dans le
domaine élastique, l'additif 80 et l'EC3 autorisent pour certains profils un calcul plastique qui
permet d'optimiser l'utilisation de l'acier en exploitant ses réserves de plasticité. Il a été fait
introduit, le concept de classification des sections transversales qui permet de décider de la
méthode d'analyse à effectuer : calcul élastique ou calcul plastique. Quatre classes de sections ont
été définies, allant de la section la plus performante (section 1) à la section la plus fragile (section
4) (voir tableau ci-dessous) en fonction de :
 l’élancement des parois ;

 la résistance de calcul ;
 capacité de rotation plastique ;

 la limite d'élasticité ;
 du risque de voilement, etc.
Où:
 M: est le moment appliqué à la section ;

 Mpl: est le moment plastique appliqué à la section ;
 Ø: est la rotation (courbure) de la section sous le moment M,
 Øpl: est la rotation de la section requise pour y produire une distribution plastique totale des
contraintes.
Ainsi, les sections de classe 1 et 2 sont capables d'atteindre leur résistance plastique sans
risque de se voiler alors que les sections de classes 3 et 4 risquent de se voiler avant d'atteindre
leur résistance plastique ; elles sont donc vérifiées en élasticité.
Il importe donc qu'avant toutes vérifications, la classe de la section transversale du profilé

en question soit. Les abaques de profilés donnent plus de précisions sur le principe de
détermination de la classe de la section transversale des profilés.
Calcul des sections transversales
- Sections brutes de classe 1, 2 ou 3 : 𝛾𝑀0 = 1,00 ou 1,10
- Sections brutes de classe 4 : 𝛾𝑀1 = 1,10
- Sections nettes au droit des boulons : 𝛾𝑀2 = 1,25
Calcul des pièces à l'instabilité élastique
- flambement
- déversement : 𝛾𝑀1 = 1,10
- voilement
Phénomènes d'instabilité élastique
Les grandes déformations affectent les zones comprimées des pièces métalliques, qui
engendrent trois principaux types de comportement caractéristiques, dénommés phénomène
d’instabilité élastique que sont :
- le flambement qui affecte les barres comprimées ;

- le déversement qui affecte les semelles comprimées des pièces fléchies qui ne sont pas
maintenues latéralement et ;
- le voilement dans les pièces à âmes élancées, sollicitées par des efforts de compression ou
de cisaillement excessifs.
L'étude de ces phénomènes est importante en construction métallique, car ils sont très
fréquents du fait de l'utilisation d'éléments minces ou de grand élancement et ont pour
conséquence de réduire les résistances des éléments.
2.3.2. PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS PRINCIPAUX

Le prédimensionnement est une importante étape avant le dimensionnement. Ainsi le
présent chapitre, à l’aide du tableau ci-après présente les différentes formules qui servent au
prédimensionnement des éléments porteurs principaux des charpentes métalliques des halls et
bâtiments. Elles nous renseignent sur la hauteur h de la section transversale à prendre en compte
𝑙𝑘
pour les éléments fléchis, et sur l’élancement 𝜆𝑘 = à prendre en compte pour les éléments
𝑖
comprimés.
TABLEAU 1 : PRINCIPES DE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN ACIER
Hall industriel
𝑙
Panne continue de toiture en profilé laminé ℎ≅
40
𝑙
Panne continue de toiture en profilé laminé à froid ℎ≅
30
𝑙
Filière continue de façade en profilé laminé ℎ≅
40
𝑙
Traverse de façade en profilé laminé ℎ≅
30
𝑙
Traverse de cadre en profilé laminé ℎ≅
30
𝑙 𝑙
Traverse de cadre en profil composé à âme pleine ℎ≅ àℎ≅
15 25
𝑙
Ferme à treillis de hauteur constante ℎ≅
12
𝑙 𝑙
Ferme à treillis de forme triangulaire ℎ≅ àℎ≅
4 6
Montant de cadre en profilé laminé profilé HE de même aire de section que

la traverse
Poteau en profilé laminé supportant une ferme profilé HE d’élancement

𝜆𝑘 ≤ 50
Diagonale de contreventement triangulé profilé HE d’élancement 𝜆𝑘 ≤ 25
Bâtiment
𝑙
Dalle mixte avec tôle profilée ℎ≅ (hauteur
32
statique)
𝑙
Sommier en profilé laminé ℎ≅
30
𝑙 𝑙
Sommier en profilé laminé ℎ≅ àℎ ≅
20 25
Poteau en profilé laminé profilé HE d’élancement

𝜆𝑘 ≤ 50
Source : (M. A. HIRT et R. BEZ. Traité de Génie civil, volume 10, ‘‘CONSTRUCTION METALLIQUE’’.
Presses polytechniques et universités romandes, 1994)
2.4. LES PLANCHERS EN BETON ARME

Les planchers se composent de 3 parties distinctes :
- la partie portante représentée par l’ensemble dalle pleine, nervures ou poutrelles et les
entrevous de remplissage ;
- Le revêtement constituant le sol fini reposant sur l’ossature portante
Ex : Mortier de pose carrelage- chape étanchéité, forme de pente, carrelage, revêtement en

parquet de bois, revêtement synthétique…
- le plafond réalisé sous l’élément porteur (enduit horizontal – staff). La partie

portante doit résister aux charges transmises par le poids propre, aux surcharges
prévues par le règlement, aux charges des cloisons et autres séparations intérieures.
Les planchers travaillent souvent en flexion.
2.4.1. PLANCHER A CORPS CREUX ET A POUTRELLES
Les planchers à corps creux sont constitués:
 de la dalle de compression qui fonctionne comme une dalle pleine d’épaisseur inférieure
à 15 cm (généralement 5cm) et s’appuyant sur les poutrelles ;
 des poutrelles encore appelées nervures qui doivent supporter non seulement les
charges venant de la dalle de compression mais aussi leur propre poids, les
entrevous et le plafond. Elles s’appuient sur les poutres, murs ou voiles ;
 du système de remplissage (entrevous) servant de coffrage dans l’espace entre
poutrelles
FIGURE 3: COUPE TYPE SUR LE PLANCHER COURANT A CORPS CREUX ET A POUTRELLE
FIGURE 4: COUPE TYPE SUR LE PLANCHER DE LA TOITURE TERRASSE A CORPS CREUX ET A POUTRELLE
Coffrage d’un plancher à corps creux
Définir le coffrage d’un plancher à corps creux revient à déterminer :
- sa hauteur totale h
- l’épaisseur ho de la dalle de compression
- la hauteur he de l’entrevous
- la distance bo entre deux entrevous consécutifs encore appelée épaisseur de l’âme de la

nervure ;
 hauteur h du plancher est définie par la relation de résistance et de rigidité
𝐿 𝐿
≤ℎ≤
25 20
𝐿
Soit une moyenne de .L est la plus grande portée des nervures et h est un multiple de 5cm.
25
 L’épaisseur ho de la dalle de compression est définie en considérant les mêmes

relations qu’au niveau des dalles pleines.
𝐿𝑒
ℎ0 ≥
25
Ou 𝐿𝑒 est la longueur de l’entrevous et ℎ0 ≥ 4𝑐𝑚
 L’épaisseur bo de l’âme de la nervure est déterminée par la relation suivante : 0,27h  bo 

0,45h.
 On prendra b0=10cm pour des raisons de dispositions constructives
La Descente des charges sur un plancher à corps creux
Elle consiste à déterminer les charges surfaciques permanentes et d’exploitation. La

charge permanente surfacique d’un plancher à corps creux est la somme des poids surfaciques de
tous les éléments constitutifs du plancher.
- Pour un plancher courant ou intermédiaire, la charge surfacique permanente est

la somme des poids surfaciques :
* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure) ;
* du revêtement (carreaux, mortier, chape, etc.) ;
* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond, etc.).
- Pour un plancher terrasse (accessible ou inaccessible), la charge surfacique

permanente est la somme des poids surfaciques :
* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure) ;

* du revêtement (forme de pente, étanchéité et éventuellement protection de
l’étanchéité...) ;
* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…).

La charge d’exploitation surfacique d’un plancher à corps creux est définie par la norme
NFP 06-001.
Remarque : Avant toute opération de prédimensionnement du plancher à

corps creux, il faut au préalable établir le plan de poutraison.
Descente des charges sur les nervures
Ici, on se sert des charges surfaciques permanentes et d’exploitation sur plancher

qui sont transmises aux nervures. Ainsi, la largeur du plancher reprise par la nervure est
Lr = Le + b0 avec :
Le : Longueur de l’entrevous et b0 : largeur de l’âme de la nervure.

Ainsi, les charges linéaires sur les nervures sont :
qG = Gs x Lr et qQ = Qs x Lr
Pour un entrevous de dimensions 50*20*20 d’un plancher de type 20+5, on a :
b=60cm
qG = …….kN/ml
qQ = .......... kN/ml
25
……m
20
Mu=…….kN/ml
25 10 25
FIGURE 5: SECTION ET SCHEMA STATIQUE TYPES DES NERVURES
2.4.2. PLANCHER EN DALLE PLEINE
C’est un plancher constitué d’un massif de béton constituant l’élément

résistant. Considérons un plancher en dalle pleine d’épaisseur ho. Il est caractérisé
par l’élancement α.
Ces planchers sont constitués d’une dalle horizontale associée à un système de

poutres formant les nervures. Les planchers de bâtiments d’habitation sont
généralement constitués d’une dalle reposant sur un réseau de poutres parallèles.
Les panneaux de la dalle reçoivent les charges statiques et dynamiques et les

transmettent aux poutres ou aux murs porteurs. L’ensemble des efforts est
finalement repris par des poteaux ou des murs de refend porteurs.
Prédimensionnement géométrique
Considérons un panneau de dalle pleine :
FIGURE 6: DIMENSIONS D’UN PANNEAU DE DALLE PLEINE
Les portées sont mesurées entre nus des appuis :
𝑙𝑥 est la petite portée et 𝑙𝑦 la grande portée. Le rapport α des portées est défini par:
Généralement, l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à satisfaire les conditions
d’isolation phonique. Dans les bâtiments d’habitation, l’épaisseur minimale est
généralement de 14 cm.
Si les conditions d’isolation phonique sont inconnues, il est d’usage de choisir

l’épaisseur d’une dalle pleine en BA en fonction de ses dimensions et de ses conditions
d’appuis, pour limiter les déformations.
Nous pouvons utiliser pour prédimensionner les dalles les rapports suivants :
 Si α < 0,40, la dalle est dite portante dans une seule direction ou sur deux
côtés.
 Son épaisseur ho est déterminée par les relations suivantes :
- ho ≥ lx/20 pour les panneaux isolés ;
- ho ≥ lx/25 pour les panneaux continus.

 Si α ≥ 0,40, la dalle est dite portante dans deux directions ou sur quatre côtés.
Son épaisseur ho est déterminée par les relations suivantes :
- ho ≥ lx/30 pour les panneaux isolés ;
- ho ≥ lx/40 pour les panneaux continus.
2.4.2.1. DESCENTE DES CHARGES SUR DALLE PLEINE
La charge permanente surfacique d’un plancher en dalle pleine est la somme des poids
surfaciques de tous les éléments constitutifs du plancher.
- Pour un plancher courant ou intermédiaire, la charge surfacique permanente est la

somme des poids surfaciques :
* de la partie résistante (dalle-elle même)
* du revêtement (carreaux, mortier, chape..)
* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…)
- Pour un plancher terrasse (accessible ou inaccessible), la charge surfacique

permanente est la somme des poids surfaciques :
* de la partie résistante (dalle d’elle-même)
* du revêtement (forme de pente, étanchéité et éventuellement protection de

l’étanchéité...)
* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…)
* La charge d’exploitation surfacique d’un plancher à corps creux est définie par la
norme NFP 06-001
2.5. GENERALITES SUR LES POUTRES
Les poutres travaillent soit en flexion simple, soit en flexion déviée ou biaxiale, soit en
flexion composée et même à la torsion.
Les charges supportées par une poutre comprennent :
- les charges permanentes regroupant
* le poids propre de la poutre ;
* la charge permanente du plancher supporté ;
* le poids d’autres ouvrages ou parties d’ouvrages supportés (murs, poutres…)
- les charges d’exploitation provenant uniquement des planchers.
2.5.1. PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES
Soit une poutre de plus grande portée en travée L. On distingue trois cas :
 Pour les poutres principales isostatiques, les dimensions de la section

transversales sont définies par la relation suivante :
𝐿 𝐿
≤ℎ≤
12 8
𝐿
et en général, on prend ℎ ≥
10
 Pour les poutres principales hyperstatiques,

𝐿 𝐿
≤ℎ≤
18 12
𝐿
et en général, on prend ℎ ≥
15
avec 𝐿 : la plus grande portée de la poutre.

 Pour les poutres secondaires :
𝑙 𝑙
≤ℎ≤
15 10
Et on prend en général
𝑙
ℎ≥
15
 Dans tous les cas, on a : 0,30h  b  0,50h
Avec en moyenne b  0,4h.

Le respect de l’ensemble des limites données permet de satisfaire le plus souvent les conditions
de résistance et de rigidité.
2.5.2. DESCENTE DES CHARGES SUR LES POUTRES
Les charges s’exerçant sur une poutre sont des charges linéaires ou ponctuelles.
1er CAS : Cas d’un plancher à corps creux et à poutrelles
Ici, on détermine la largeur reprise du plancher en tenant compte de l’orientation des
nervures.
FIGURE 7: PANNEAU D’UN PLANCHER A CORPS CREUX ET A POUTRELLES
Si G et Q désignent les charges surfaciques permanentes et d’exploitation du plancher, les

charges transmises aux poutres principales sont : qG = G.lx/2 et qQ = Q.lx/2
2ème CAS : Cas d’un plancher en dalle pleine
La répartition des charges sur les porteurs horizontaux de charge se fait en fonction de la
valeur de l’élancement :
FIGURE 8: MODES DE TRANSMISSION DES CHARGES SUR UN PLANCHER EN DALLE PLEINE
2.5.3. CALCUL DES SECTIONS D ’ARMATURES LONGITUDINALES EN TRAVEE ET SUR APPUI

Il se fait en déroulement l’un au moins des organigrammes ci-dessous en flexion simple
suivant l’ordre suivant :
 Caractéristiques des matériaux : Béton et acier ;
 Sollicitations ELU et/ou ELS ;
 Armatures longitudinales en travée/appui ;
 Vérification de la condition de non-fragilité.
IMAGE 8: ORGANIGRAMME DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE RECTANGULAIRE A L’ELU
IMAGE 9: ORGANIGRAMME DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE EN T A L’ELU
IMAGE 10: ORGANIGRAMME DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE RECTANGULAIRE A L’ELS
IMAGE 11: ORGANIGRAMME DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE EN T A L’ELS
2.5.4. ORGANIGRAMME DE CALCUL DES POTEAUX EN BETON ARME :
IMAGE 12: ORGANIGRAMME DE DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX A L'ELU
IMAGE 13:ORGANIGRAMME DE CALCUL DES SEMELLES ISOLEES A L'ELU
2.5.5. REGLEMENTS ET NORMES DE CALCUL

Les règlements exploités pour cette étude sont :
 DTU P 22-701 Règles CM : Constructions en aciers ;
 Eurocode 1 : Densité, Poids propre et charges d’exploitation ;
 Eurocode 1 : Actions du vent ;
 Eurocode 3 : Calcul des structures métalliques (2005) ;
 NF P 06-001 Bases de calcul des constructions : charges d’exploitation des bâtiments (juin
1986).
 BAEL 91 révisées 99 - DTU P 18-702 ;
 Normes Françaises NF P06-004
CHAPITRE 3 : CONCEPTION DE LA STRUCTURE PORTEUSE DE L ’EGLISE

3.1. CHARPENTE METALLIQUE
3.1.1. PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA CHARPENTE
Le prédimensionnement des éléments porteurs principaux des charpentes métalliques est
une étape régie par les règlements de calculs. Elle se base généralement sur les conditions de
limitation des déformations (flèches). Cette étape constitue la base de la justification à la
résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage.
3.1.1.1. PREDIMENSIONNEMENT DES PANNES :
Les règles empiriques du prédimensionnement du tableau nous permettent d’avoir pour

hauteur statique minimale h de pannes :
𝑙 6700
ℎ≈ ≈ ≈ 167,5 𝑚𝑚
40 40
Avec 𝑙 la plus grande portée des pannes, en millimètres. On choisit donc un IPE 180 en acier
S235.
3.1.1.2. PREDIMENSIONNEMENT DES FERMES A TREILLIS
On peut différencier plusieurs formes de treillis suivant leur forme géométrique ou la disposition
des barres. Pour notre projet, nous avons retenu des treillis en N dont la membrure supérieure est
inclinée de 37.03 %.
En attendant la définition de la géométrie exacte des treillis à l’étape de
prédimensionnement, leur schéma statique peut être illustré comme suit :
FIGURE 9 : SCHEMA DE LA FERME A PRE-DIMENSIONNER
Source : LIMA Christian
Le prédimensionnement effectué selon les règles empiriques du chapitre 2 recommande une

hauteur statique h donnée par la formule :
𝑙 𝑙
≤ℎ≤
25 15
22,4 22,4
≤ℎ≤ ⇒ 0.90 ≤ ℎ ≤ 1.49
25 15
On prend donc une hauteur maximale de 1.5 m pour les poutres à treillis.
Conformément aux règles de prédimensionnement, nous retiendrons pour le choix des

sections des éléments du treillis un élancement maximum de 250 tout en gardant à l’esprit
d’utiliser un nombre minimum de barres de sections différentes pour des raisons d’ordre
économique
3.1.1.3. PREDIMENSIONNEMENT DES DIAGONALES
Les longueurs des diagonales ne varient que très peu, nous pré dimensionnerons donc la plus
longue dont la section sera uniformisée aux autres diagonales. Ainsi, nous avons :
𝑙𝑘 𝑙𝑘
𝜆𝑘 = ≤ 250 ⇒ 𝑖 ≥
𝑖 250
Avec :
 𝑙𝑘 , la longueur de flambement de la diagonale prise égale à 0.9 × 𝑙 dans le plan du treillis,

 l, la longueur d’épure de la barre.
0.8 × 𝑙
𝑖≥
250
La diagonale la plus longue a une longueur l = 2.406 m, d’où :
0.8 × 237.7
𝑖≥ ≈ 0.76 𝑐𝑚
250
Les diagonales seront donc des doubles cornières 30 x 30 x 3
3.1.1.4. PREDIMENSIONNEMENT DES MONTANTS
Les longueurs des montants varient également très peu :

0.9 × 𝑙
𝑖≥
250
Le montant le plus long a une longueur l = 1.50 m, d’où :
0.9 × 150
𝑖≥ ≈ 0.54 𝑐𝑚
250
Les montants seront donc des doubles cornières 20 x 20 x 3
3.1.1.5. PREDIMENSIONNEMENT DES MEMBRURES
La même formule sera utilisée pour le choix de la section des membrures :

𝑙𝑘
𝑖≥
250
Cependant, contrairement aux montants et aux diagonales, l’EC3 recommande que la longueur de
flambement dans le plan du treillis lk soit prise égale à l pour les éléments de membrures ; l étant
la distance maximale entre nœuds du treillis. Dans notre cas, l = 1.5m
Ainsi :
𝑙𝑘 150
𝑖≥ = ≈ 0.60 𝑐𝑚
250 250
Les membrures supérieure et inférieure seront donc des doubles cornières
25 x 25 x 3
3.1.1.6. PREDIMENSIONNEMENT DES FERMES ARQUEES A TRAVERSES A AME PLEINE
Conformément aux règles empiriques de prédimensionnement on obtient les hauteurs

statiques suivantes :
𝑙 12000
ℎ≈ = = 400 𝑚𝑚
30 30
, avec l, la longueur d’une poutre en acier. Cela correspond à un IPE 400
3.2. EVALUATION DES CHARGES S’APPLIQUANT A LA CHARPENTE METALLIQUE

3.2.1. CHARGES PERMANENTES
Les charges permanentes représentent le poids propre des éléments de structure principaux et
secondaires. Elles sont estimées à l’aide de la norme NF P 06-004 et l’Eurocode 3 et se présentent
comme suit :
1. Couverture bac-alu : 0,035 kN/m²
2. Contreventement : 0,04 kN/m²
3. Poids propre linéique des pannes IPE estimé à 0,06 kN/m²
Soit une charge permanente totale sur les pannes G = 0,135 kN/m²
3.2.2. CHARGES D’EXPLOITATION

Elles sont variables et directement liées à l’exploitation de l’ouvrage (poids des personnes
et des équipements, charges pendant la construction). L’Eurocode1 définit les valeurs des charges
d’exploitation à considérer en fonction de la nature de l’ouvrage et de l’exploitation envisagée des

locaux et de la situation du projet (durable, transitoire, accidentelle).
En « situation durable », la toiture de l’Eglise sera inaccessible. Á cet effet, l’Eurocode 1

recommande une charge de 100 𝑑𝑎𝑁 représentant le poids d’un ouvrier et de son matériel
(travaux d’entretien sur la toiture). On considère la portion de panne de longueur l avec l, la plus
grande portée des pannes :
FIGURE 10: SCHEMA STATIQUE D'UNE PANNE SIMPLEMENT APPUYEE AVEC LES CHARGES D'EXPLOITATION
𝑙 − 0.5 6.695 − 0.5

𝑅𝐴 = 𝑃 ( ) = 200 ( ) = 185.06 𝑑𝑎𝑁
𝑙 6.695
𝑅𝐵 = 200 − 𝑅𝐴 = 14.94 𝑑𝑎𝑁
𝑀𝑃1 = 𝑅𝐴 × 3.10 = 573.686 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝑀𝑃2 = 𝑅𝐴 × 2.60 = 481.156 𝑑𝑎𝑁. 𝑚

𝑙 − 0.5 𝑙 − 0.5 6.695 − 0.5 6.695 − 0.5
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝑃 ( )( ) = 𝑃( )( ) = 2.86 𝑃
𝑙 2 6.695 2
𝑞𝐿2 8 × 2.86 × 100
𝑀𝑚𝑎𝑥 = = 2.86 𝑃 ⟹ 𝑞 = = 51 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
8 6.6952
51
Pour la charge surfacique, nous aurons 𝑞𝑠 = = 34 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
1.5
Avec 1.5 m, la largeur reprise par une panne.
Retenons 𝒒𝒔 = 𝟑𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝟐 = 0.35 kN/m2
3.2.3. CHARGES DUES AU VENT

Le calcul de l’action du vent sur les constructions est traité dans la Partie 1.4 de l’Eurocode 1. Il
fournit deux méthodes pour le calcul de l’action du vent :
 la méthode simplifiée pour les structures peu sensibles aux excitations dynamiques,
 la méthode détaillée pour les structures qu’on peut considérer comme sensibles aux
excitations dynamiques.
3.2.3.1. CARACTERISATION DE LA CHARGE DU VENT
1. Les actions relatives au vent varient en fonction du temps. Elles sont considérées comme
variables.
2. Les pressions engendrées par le vent s’appliquent perpendiculairement aux parois extérieures
des constructions, mais en raison de la perméabilité de ces parois, elle agit indirectement sur les
parois intérieures.
Pour la plupart des constructions, l’action du vent peut être considérée comme statique. Les effets
dynamiques du vent ne sont pris en compte que pour certains ouvrages spéciaux.
3. L’action du vent sur un ouvrage et sur chacun de ses éléments dépend des caractéristiques
suivantes :
 vitesse du vent ;
 catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble ;
 configuration locale du terrain (nature du site) ;
 emplacement de l’élément étudié dans la construction et son orientation par rapport au vent
;
 perméabilité des parois.
Pour les bâtiments de hauteur inférieure à 200 m comme c’est le cas de notre projet, il est
recommandé d’utiliser la méthode simplifiée. Nous exposerons ici les grandes étapes de cette
méthode et nous définirons chacun des paramètres nécessaires à la détermination de l’action du
vent. Les calculs ont été faits en considérant les données disponibles pour le Bénin, notamment, la
masse volumique de l’air.
3.2.3.2. DETERMINATION DE LA MASSE VOLUMIQUE DE L’AIR
La masse volumique de l’air dépend de deux facteurs importants : La température et

l’humidité. Le tableau suivant présente la variation de la masse volumique de l’air en fonction de
la température et du taux d’humidité :
TABLEAU 2: VARATIONS DE LA MASSE VOLUMIQUE DE L'AIR EN FONCTION DE LA TEMPERATURE ET DU TAUX D’HUMIDITE
Source : https://www.thermexcel.com/french/tables/th.htm
Pour obtenir les valeurs nécessaires, il a fallu rechercher des données statistiques. Ces données
sont répertoriées dans les graphes ci-après :
IMAGE 14 : TEMPERATURE MOYENNE AU BENIN
Source : https://www.donneesmondiales.com/afrique/benin
IMAGE 15 : HUMIDITE RELATIVE MOYENNE AU BENIN
Source : https://www.donneesmondiales.com/afrique/benin
Le premier graphe nous permet de retenir une température moyenne de 32° C
Le second graphe nous permet de retenir comme humidité de référence 70%
A partir de ces données, nous pouvons retenir une masse volumique de l’air égale à 1.142 kg
3
/m , comme l’indique l’image suivante.
IMAGE 16 : DETERMINTION DE LA MASSE VOLUMIQUE DE L'AIR
Source : https://www.thermexcel.com/french/tables/th.htm
3.2.3.3. DONNEES DE BASE
Pour les besoins du calcul, les données concernant les dimensions du bâtiment ont été
simplifiées, en tenant compte uniquement de la zone couverte par la charpente métallique. Les
autres données, ont été choisies sur la base des spécifications relatives à la zone dans laquelle le
bâtiment sera implanté.
 Hauteur de référence : Z = 15 m
 Dimensions : (22.5 x27) m²
 Pente de la toiture (deux versants) : 37.03% soit 20.32°
 Topographie locale du site : Relief peu accidenté (site normal)
 Catégorie du terrain : Terrain de catégorie 0
 Valeur de base de la vitesse de référence : Vb = 32.1 m/s
 Masse volumique de l’air : 𝜌 = 1.142 kg /m3
3.2.3.4. LA PRESSION DYNAMIQUE DE REFERENCE
Elle est donnée en fonction du lieu géographique de la construction,
à partir de la valeur de base de la vitesse de référence Vb,0 (en m/s), de la direction du vent et
éventuellement de la saison de l’année. Elle est indépendante de la nature, de la position et des
dispositions de la construction et s’exprime par :
1
𝑞𝑏 = ρ(𝑐𝑑𝑖𝑟 × 𝑐𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 × 𝑣𝑏2 )
2
 𝑐𝑑𝑖𝑟 ≤ 1 est le coefficient de direction qui prend en compte d’éventuelles directions
privilégiées,
 𝑐𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 ≤ 1 est le coefficient de saison qui prend en compte d’éventuelles modulations du
vent en fonction de la saison.
Dans la pratique, pour se placer du côté de la sécurité, ces coefficients sont pris égaux à 1.
La vitesse 𝑣𝑏 est la valeur de base de la vitesse de référence du vent. Elle est définie comme la
vitesse moyenne sur 10 min à 10 m au-dessus du sol sur un terrain de catégorie II (voir tableau
7.2) avec une probabilité de dépassement de 0.02 (période de retour de 50 ans). Ces valeurs
n’étant pas applicables au Bénin, nous conviendrons de prendre 𝑣𝑏 = 32.10 𝑚/𝑠 , représentant la
plus grande vitesse normale de base à la situation Cotonou-Aéroport.
On obtient donc
1
𝑞𝑏 = × 1.142 × 1(× 1 × 32.1 2 )
2 × 1000
𝑞𝑏 = 0.588 𝑘𝑁/𝑚2
Pression dynamique de pointe 𝑞𝑝 (𝑧𝑒 )
Elle est obtenue en affectant à 𝑞𝑏 des coefficients de correction propres au projet et est donnée par
l’expression ci-dessous :
𝑞𝑝 (𝑧𝑒 ) = 𝑐𝑟2 (𝑧)𝑐02 (𝑧)[1 + 7𝑙𝑣 (𝑧)]. 𝑞𝑏
Où
𝑐𝑟(𝑧) : Le coefficient de rugosité qui tient compte de la rugosité du site de la construction,
𝑐𝑜(𝑧) : Le coefficient d’orographie qui permet de prendre en compte l’influence du relief aux
alentours de la construction sur l’amplification ou la diminution de la vitesse du vent,
𝐼𝑣 (𝑧) : Le coefficient de turbulence qui permet de quantifier la variabilité de la vitesse du vent
3.2.3.5. COEFFICIENT DE RUGOSITE 𝐜𝐫(𝐳)
Le coefficient de rugosité, 𝑐𝑟(𝑧) tient compte de la variabilité de la vitesse moyenne du

vent sur le site de la construction due à :
- La hauteur au-dessus du niveau du sol ;
- La rugosité du terrain en amont de la construction dans la direction du vent considérée. Elle est
créée par tout ce qui se trouve au-dessus du sol comme les arbres, les haies et les autres
constructions, et qui est susceptible d’influencer l’action du vent.
Il est obtenu par l’expression ci-dessous :

𝑧
𝑐𝑟 (𝑧) = 𝑘𝑟 𝑙𝑛 ( ) 𝑠𝑖 𝑧𝑚𝑖𝑛 ≤ 𝑧 ≤ 200 𝑚
𝑧0
{ 𝑧𝑚𝑖𝑛
𝐴𝑣𝑒𝑐 0.6 ≤ 𝑐𝑟 (𝑧) ≤ 1.6
𝑐𝑟 (𝑧) = 𝑘𝑟 𝑙𝑛 ( ) 𝑠𝑖 𝑧 ≤ 𝑧𝑚𝑖𝑛
𝑧0
Où les valeurs des paramètres
𝑧0 : longueur de rugosité,
𝑘𝑟 : facteur du terrain,
𝑧𝑚𝑖𝑛 : hauteur minimale,
Sont données par le tableau en fonction de la catégorie du terrain. Nous faisons l’hypothèse que la
construction est sur un terrain de catégorie 0.
Ainsi, on a 𝑧0 = 0.005 ; 𝑘𝑟 = 0.16 ; 𝑧𝑚𝑖𝑛 = 1 𝑚 ; z = 15 m
𝑧𝑚𝑖𝑛 = 2𝑚 ≤ 𝑧 = 15 𝑚 ≤ 200 𝑚
2
Alors 𝑐𝑟 (𝑧) = 0.16 × 𝑙𝑛 ( ) =0.96
0.005
TABLEAU 3: ZONES DE VENT ET PARAMETRES LIES
N° Catégories de terrains 𝑧0 (𝑚) 𝑧𝑚𝑖𝑛 (𝑚) 𝑘𝑟
0 Mer, lac ou plan d’eau parcouru par le vent sur 0.005 1.0 0.16
une distance moins de 5km
II Rase campagne, avec ou non quelques obstacles 0.05 2.0 0.19
isolés (arbres, bâtiments,…), aéroports
IIIa Campagne avec des haies, vergers, petits bois, 0.20 5.0 0.21
bocage, habitat dispersé
IIIb Zone industrialisée, urbaine ou forestière 0.50 9.0 0.22
IV Zones urbaines dans lesquelles les bâtiments 1.00 15.0 0.23
occupent au moins 15% de la surface et ont une
hauteur moyenne supérieure à 15 m
Source : Eurocode 1
Le tableau ci-dessus donne les différentes valeurs envisageables pour 𝑐𝑜(𝑧) en fonction du
relief du site. Le relief du département de l’Atlantique n’étant pas accidenté, nous prendrons
𝒄𝒐(𝒛) = 1(site normal).
3.2.3.6. COEFFICIENT D’INTENSITE DE LA TURBULENCE IV
Il permet de tenir compte des effets turbulents induits par les variations de la vitesse du vent et est
donné par l’expression :
𝐼𝑉 (𝑧) = 𝑘𝑙 ⁄(𝑐0 (𝑧)ln(𝑧⁄𝑧0 )) 𝑠𝑖 𝑧𝑚𝑖𝑛 ≤ 𝑧 ≤ 200 𝑚
𝐼𝑉 (𝑧) = 𝑘𝑙 ⁄(𝑐0 (𝑧𝑚𝑖𝑛 )ln(𝑧𝑚𝑖𝑛 ⁄𝑧0 )) 𝑠𝑖 𝑧 ≤ 𝑧𝑚𝑖𝑛
𝑘𝑙 étant le coefficient de turbulence. Dans la pratique, il est recommandé de prendre 𝑘𝑙 = 1
𝑧 = 15 ⟹ 𝑧𝑚𝑖𝑛 = 2.0 ≤ 𝑧 = 15 ≤ 200 alors
𝐼𝑉 (𝑧) = 1⁄(1 × ln(15⁄0.005)) = 0.12
𝑰𝑽 (𝒛) = 𝟎. 𝟏𝟐
Tous les paramètres étant connus, nous obtenons la pression dynamique de pointe suivante :
𝑞𝑝 (𝑧) = 𝑐𝑟2 (𝑧) × 𝑐02 (𝑧) × [1 + 7𝑙𝑣 (𝑧)] × 𝑞𝑏 = 0.962 × 12 × [1 + 7 × 0.12] × 0.588 ≈ 0.997
Prenons 𝒒𝒑 (𝒛) = 𝟏 𝒌𝑵/𝒎𝟐
Calcul de la pression aérodynamique W
La pression aérodynamique est la pression exercée par le vent sur les revêtements, les fixations et
éléments de construction. Elle dépend essentiellement de :
 La perméabilité des parois.

 L’emplacement de l’élément étudié dans la construction
𝑾𝒏 = 𝒒𝒑 × 𝒄𝒑𝒏𝒆𝒕
𝒄𝒑𝒏𝒆𝒕 = 𝒄𝒑𝒆 − 𝒄𝒑𝒊
3.2.3.7. CALCUL DES COEFFICIENTS DE PRESSION EXTERIEURE
Les coefficients de pression extérieure donnent l’effet du vent sur la surface extérieure des parois
du bâtiment. Nous étudierons l’effet du vent sur la toiture afin de dimensionner les pannes. Pour
leur détermination, conformément à l’Eurocode 1, deux cas sont à étudier.
1er cas : Le vent est perpendiculaire au pignon (θ = 90˚)
On fait appel à une valeur intermédiaire e = Min (b ; 2h) où :
 b est la largeur de la paroi frappée par le vent,

 h est la hauteur maximale de la toiture.
d est la largeur de la paroi non frappée par le vent.
On obtient :
e = Min (22.5 m ; 2 x 15 m) = 22.5 m
Le vent agissant sur le pignon génère une dépression variable selon la zone considérée de la
toiture, qui décroît selon l’éloignement de la surface frappée.
On a : e < d = 27 alors on procède à la répartition suivante :
IMAGE 17: ZONES DU BATIMENT CORRESPONDANT A UN VENT PERPENDICULAIRE AU PIGNON
Source : Eurocode 1
• Largeur des zones F ou G : e/10 = 2,25 m
• Longueur de la zone F : e/4 = 5,625 m
• Longueur de la zone G : b-(e/2) = 11.25 m
• Extrémité de la zone H : e/2 = 11.25 m
• I : Zone de la toiture restante.
IMAGE 18: AIRES DES ZONES CREEES PAR LE VENT PERPENDICULAIRE AU PIGNON
Les coefficients de pressions extérieures Cpe applicables aux bâtiments et aux parties de
bâtiments dépendent de la dimension de la surface chargée, qui est la surface de la construction
produisant l’action du vent dans la section à calculer. Les coefficients de pression extérieure sont
donnés pour des surfaces A de 1m² et de 10m² et sont notés Cpe1 pour les coefficients locaux et
Cpe,10 pour les coefficients globaux.
TABLEAU 4: VARIATION DES COEFFICIENTS EXTERIEURS EN FONCTION DE L'INCLINAISON POUR LES ZONES DE VENT DE DIRECTION
PERPENDICULAIRE AU PIGNON
Source : Eurocode 1
Les coefficients𝑐𝑝𝑒 et 𝑐𝑝𝑖 seront calculés pour chacune des zones de la couverture :
 Zone F : la surface de la zone F est de : 2.25 × 5.625 = 12.66 𝑚2

Elle est supérieure à 10 m2, donc on considère uniquement les valeurs du cpe10.Etant donné
que l’angle de 20.32°ne figure pas dans le tableau, la valeur du 𝑐𝑝𝑒 sera obtenue par une
interpolation linéaire entre la valeur de cpe10 = -1.3 pour 15° et celle de cpe10 = -1.1 pour 30°.
𝑓(𝑥1 )−𝑓(𝑥0 )
Interpolation linéaire : 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 ) + (𝑥 − 𝑥0 )
𝑥1 −𝑥0
−1.1−(−1.3)
Pour α = 20.32°: 𝑐𝑝𝑒 = −1.3 + (20.32 − 15) = −1.18
30−15
De même, les surfaces des autres zones : G,H,I et J dépassent 10 m2 .
On utilise les valeurs de cpe10 dans les interpolations.
 zone G : 𝐶𝑝𝑒 = −1.36

 zone H : 𝐶𝑝𝑒 = −0.72
 zone I : 𝐶𝑝𝑒 = −0.5
2ème cas : Le vent est parallèle au pignon (ϴ = 0°)
Nous nous mettons dans le cas le plus défavorable ou il n’existe pas de part et d’autre des
bâtiments annexes. En procédant de la même manière que précédemment, nous obtenons :
e = min (27 m ; 2 x 15.4 m)= 27 m
e = < d = 22.5 m d'où la répartition:
 Largeur des zones F ou G : 27 / 10 = 2,7 m

 Longueur de la zone F : e / 4 = 6.75 m
 Longueur de la zone G : b – (e / 2) = 13.5 m
 Extrémité de la zone H : d/ 2 = 11.25 m
 Extrémité de la zone J : d/ 2 + (e/10) = 13,95 m
 I: zone de toiture restante
IMAGE 19: ZONES DE VENT POUR LE VENT DE DIRECTION PERPENDICULAIRE AU LONG PAN
Source : Eurocode 1
IMAGE 20:AIRES DES ZONES CREEES PAR LE VENT PERPENDICULAIRE AU PIGNON
TABLEAU 5:VARIATION DES COEFFICIENTS EXTERIEURS EN FONCTION DE L'INCLINAISON POUR LES ZONES DE VENT DE DIRECTION
PERPENDICULAIRE AU LONG PAN
Source : Eurocode 1
On applique les mêmes principes que précédemment :
Actions vers le haut :

−0.5−(−0.9)
 zone F : 𝐶𝑝𝑒 = 𝑐𝑝𝑒 = −0.9 + (20.32 − 15) = −0.67
30−15
 zone G : 𝐶𝑝𝑒 = −0.63
 zone H : 𝐶𝑝𝑒 = −0.24
 zone I : 𝐶𝑝𝑒 = −0.4
 zone J : 𝐶𝑝𝑒 = −0.71
Actions vers le bas :
0.0−(0.2)
 zone F : 𝐶𝑝𝑒 = 0.2 + (20.32 − 15) = 0.08
30−15
 zone G : 𝐶𝑝𝑒 = 0.08
 zone H : 𝐶𝑝𝑒 = 0.08
 zone I : 𝐶𝑝𝑒 = 0
 zone J : 𝐶𝑝𝑒 = 0
3.2.3.8. COEFFICIENTS DE PRESSIONS INTERIEURES 𝐜𝐩𝐢
Le coefficient de pression intérieure dépend de l’étanchéité à l’air des façades. Le coefficient de

pression intérieure donne l'effet du vent sur les surfaces intérieures de la toiture. Les valeurs
recommandées lorsqu'on ne connaît pas la perméabilité des parois du bâtiment (note 2
paragraphes 7.2.9 NF EN 1991-1-4), sont les suivantes :
Surpression intérieure : 𝐶𝑝𝑖 = +0.2
Dépression intérieure : 𝐶𝑝𝑖 = −0.3

TABLEAU 6:RESULTATS DU CALCUL DU COEFFICIENT DE PRESSION NET PAR ZONES CONCERNEES ET POUR UNE DIRECTION DU VENT
PERPENDICULAIRE AU PIGNON AVEC UNE PRESSION INTERIEURE DE +0,2
Direction du vent (𝜃 = 0°) avec

pression intérieure de + 0.2
Zone 𝐶𝑝𝑒 𝐶𝑝𝑖 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡
F -0,67 + 0.2 -0,87
0,08 -0,12
G -0,63 + 0.2 -0,83
0,08 -0,12
H -0,24 + 0.2 -0,44
0,08 -0,12
I -0,4 + 0.2 -0,6
0 -0,2
J -0,71 + 0.2 -0,91
0,08 -0,12
TABLEAU 7:RÉSULTATS DU CALCUL DU COEFFICIENT DE PRESSION NET PAR ZONES CONCERNEES ET POUR UNE DIRECTION DU VENT
PERPENDICULAIRE AU PIGNON AVEC UNE PRESSION INTERIEURE DE -0,3

pression intérieure de - 0.3
F -0,67 -0.3 -0,37
0,08 0,38
G -0,63 -0.3 -0,33
0,08 0,38
H -0,24 -0.3 0,06
0,08 0,38
I -0,4 -0.3 -0,1
0 0,3
J -0,71 -0.3 -0,41
0,08 0,38

PERPENDICULAIRE AU LONG PAN AVEC UNE PRESSION INTERIEURE DE +0,2

pression intérieure de + 0.2
F -1,18 + 0.2 -1,38
G -1,36 + 0.2 -1,56
H -0,72 + 0.2 -0,92
I -0,5 + 0.2 -0,7

PERPENDICULAIRE AU LONG PAN AVEC UNE PRESSION INTERIEURE DE -0,3

pression intérieure de - 0.3
F -1,18 -0.3 -0,88
G -1,36 -0.3 -1,06
H -0,72 -0.3 -0,42
I -0,5 -0.3 -0,2
3.2.3.9. CALCUL DU 𝐂𝐩𝐧𝐞𝐭 MOYEN
Les coefficients de pression intérieure et extérieure sont fonction de la surface sur laquelle ils
s’appliquent. Par conséquent, le 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 moyen sera calculé en faisant la somme des produits
scalaires du coefficient considéré et de l’aire de la surface sur laquelle il s’applique, divisée par la
somme des aires (l’aire de la toiture).
∑𝑛𝑖=𝑜(𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑖 × 𝐴𝑖 )
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 =
∑𝑛𝑖=𝑜(𝐴𝑖 )
TABLEAU 10: CALCULS DU COEFFICIENT DE PRESSION NET MOYEN POUR UNE PRESSION INTERIEURE DE +0,2
Pression intérieure de +0.2

Direction du vent (𝜃 = 0°) Direction du vent (𝜃 = 90°)
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑖
Zone 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝐴𝑖 (m²) Zone 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝐴𝑖 (m²) 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑖 × 𝐴𝑖
× 𝐴𝑖
-0,87 -15,8514
F 18.22 F -1.38 12.66 -17,471
-0,12 -2,1864
-0,83 -45,3844
G 54.68 G -1.56 37.96 -59,218
-0,12 -6,5616
-0,44 -101,574
H 230.85 H -0.92 202.5 -186,3
-0,12 -27,702
-0,6 -138,51
I 230.85 I -0.7 234.38 -164,07
-0,2 -46,17
-0,91 -66,339
J 72.90
-0,12 -8,748
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = −0.61 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = −0.88
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = −0.15

TABLEAU 11:CALCULS DU COEFFICIENT DE PRESSION NET MOYEN POUR UNE PRESSION INTERIEURE DE -0,3
Pression intérieure de - 0.3

Direction du vent (𝜃 = 0°) Direction du vent (𝜃 = 90°)
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑖
Zone 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝐴𝑖 (m²) Zone 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝐴𝑖 (m²) 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑖 × 𝐴𝑖
× 𝐴𝑖
-0,37 -6,7414
F 18.22 F -0,88 12.66 -11,141
0,38 6,9236
-0,33 -18,0444
G 54.68 G -1,06 37.96 -40,238
0,38 20,7784
0,06 13,851
H 230.85 H -0,42 202.5 -85,05
0,38 87,723
-0,1 -23,085
I 230.85 I -0,2 234.38 -46,876
0,3 69,255
-0,41 -29,889
J 72.90
0,38 27,702
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = −0.11 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = −0.38
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 0.35

L’analyse des tableaux précédents nous permet de retenir comme coefficients de pression
résultants les plus défavorables pour les éléments de toiture :
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = −0.88 (𝐷é𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛)
𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 0.35 (𝑆𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛)
Par conséquent :
 𝑾𝒏 = −𝟎, 𝟖𝟖 𝒌𝑵⁄𝒎𝟐 (𝑫é𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)

 𝑾𝒏 = 𝟎, 𝟑𝟓 𝒌𝑵⁄𝒎𝟐 (𝑺𝒖𝒓𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
3.3. DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA CHARPENTE METALLIQUE

3.3.1. CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES PANNES
Les pannes qui ont pour fonction de supporter la couverture, sont disposées parallèlement par
rapport à la ligne de faîtage dans les plans des versants. Compte tenu de la pente des versants
donnée par la ferme ou des traverses des portiques, les pannes sont posées inclinées d’un angle 𝛼
= 20.32° et de ce fait fonctionnent en flexion déviée.
Elles sont dimensionnées pour satisfaire simultanément :
 aux conditions de résistance et,

 aux conditions de flèche (rigidité).
Pour éviter leur glissement à la pose, elles seront boulonnées aux membrures de fermes à l’aide
d’échantignoles. Ces dernières sont en fer plat coudé ou en cornière. Les appuis des pannes seront
considérés comme libres et articulés.
Descente des charges sur les pannes

Les charges suivantes sont à considérer :
 Charges d’exploitations : .................................. 𝐪 = 𝟑𝟓 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝟐

 Charges permanentes : ...................................... 𝐠 = 𝟏𝟑, 𝟓 𝐝𝐚𝐍/ 𝐦²
 Charges climatiques :.................................... 𝐖𝐧 = −𝟖𝟖 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝟐
Combinaison d’actions
Les combinaisons suivantes seront étudiées :
 ELU pour les vérifications de résistance et de stabilité :

a) (𝟏, 𝟑𝟓𝒈 + 𝟏, 𝟓𝒒)
= (𝟏, 𝟑𝟓 ∗ 𝟏𝟑, 𝟓 + 𝟏, 𝟓 ∗ 𝟑𝟓) = 𝟕𝟎, 𝟕𝟐𝟓 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝟐
b) (𝒈 + 𝑾𝒆)
= (𝟏𝟑, 𝟓 − (𝟏, 𝟕𝟓 ∗ 𝟖𝟖)) = −𝟏𝟒𝟎, 𝟓 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝟐
La deuxième combinaison est la plus défavorable, et sera considérée dans les calculs.
 ELS pour la vérification des flèches
 (𝒈 + 𝒒)
= (𝟏𝟑, 𝟓 + 𝟑𝟓) = 𝟒𝟖, 𝟓 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝟐
 (𝒈 + 𝑾𝒏)
= (𝟏𝟑, 𝟓 − 𝟖𝟖) = −𝟕𝟒, 𝟓 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝟐
La deuxième combinaison est la plus défavorable et sera considérée dans les calculs.
20.32°
IMAGE 21: PANNE SOLLICITEE EN FLEXION COMPOSEE
Calcul des sollicitations
La toiture présente une inclinaison élevée α = 20.32°. Il apparaît alors deux moments distincts
selon les plans d’inertie principaux du profilé des pannes. Le dimensionnement sera donc fait en
flexion déviée. Les pannes ont une portée maximale de 6.695 m et sont espacées 1.5 m. La charge
maximale sur les pannes compte tenu de la continuité des bac-aluminium du fait de la réaction
hyperstatique vaut à l’ELU :
𝜂𝑢 = −𝟏𝟒𝟎, 𝟓 × 𝟏, 𝟓 × 𝟏. 𝟐𝟓
𝜂𝑢 = −𝟐𝟔𝟑, 𝟒𝟑𝟖 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝐥
-2,63 kN/ml
6,7 m
IMAGE 22: SCHEMA STATIQUE DE LA PANNE SOLLITEE PAR UNE CHARGE LINEAIRE A L'ELU
La décomposition de 𝜂𝑢 selon les deux axes zz’ et yy’ conduit à :
 fu= ηu cos 𝜶 = −𝟐𝟔𝟑. 𝟒𝟑𝟖 ∗ 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝟎. 𝟑𝟐° °= −𝟐𝟒𝟏, 𝟐𝟗𝟒 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
 tu= ηu sin 𝜶 = −𝟐𝟔𝟑. 𝟒𝟑𝟖 ∗ 𝒔𝒊𝒏 𝟐𝟎. 𝟑𝟐°= −𝟏𝟎𝟓, 𝟕𝟐𝟎 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
FIGURE 11:MOMENT MAXIMAL CREE PAR LA COMPOSANTE VERTICALE DE LA CHARGE ULTIME SUR LA PANNE
FIGURE 12:MOMENT MAXIMAL CREE PAR LA COMPOSANTE HORIZONTALE DE LA CHARGE ULTIME SUR LA PANNE
La section résistante des pannes sera dimensionnée avec les moments de flexion maximaux
𝑀𝑦 = 13,52 𝐾𝑁. 𝑚 et 𝑀𝑧 = 5,93 𝐾𝑁. 𝑚
Détermination des contraintes de flexion.
Pour le profilé IPE 180 obtenu lors du prédimensionnement on a :

𝑀𝑦 13,52
𝜎𝑦 = = = 92,60 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑒𝑙𝑦 146 × 10−3
𝑀𝑧 5,93
𝜎𝑧 = = = 267,12 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑒𝑙𝑧 22,2 × 10−3
Conformément aux règles de dimensionnement en flexion déviée, la condition de résistance

suivante doit être vérifiée.
𝑓𝑦
𝜎𝑦 + 𝜎𝑧 ≤ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓𝑦 = 235 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝛾𝑀𝑂 = 1
𝛾𝑀𝑂
𝜎𝑦 + 𝜎𝑧 = 92,60 + 267,12 = 359,72 𝑀𝑃𝑎
359,72 > 235
Donc le profilé IPE 180 n’est pas suffisant.
Sollicitations à l’ELU
a) Sans liernes
IMAGE 23: SCHEMA STATIQUE D'UNE PANNE SANS LIERNES
𝑓𝑢∗𝑙𝑦 2 241,294 ∗6,72

𝑀𝑦 = ; 𝑀𝑦 = 𝑴𝒚 = 𝟏𝟑𝟓𝟑, 𝟗𝟔 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
8 8
𝑡𝑢∗𝑙𝑧 2 𝟏𝟎𝟓,𝟕𝟐𝟎∗6,72
𝑀𝑧 = ; 𝑀𝑧 = 𝑴𝒛 = 𝟓𝟗𝟑, 𝟐𝟐𝟏 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
8 8
b) Avec liernes
𝑓𝑢∗𝑙𝑦 2 241,294 ∗6,72

𝑀𝑦 = ; 𝑀𝑦 = 𝑴𝒚 = 𝟏𝟑𝟓𝟑, 𝟗𝟔 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
8 8
- Une lierne à mi- portée
IMAGE 24: SCHEMA STATIQUE D'UNE LIERNE A MI-PORTEE
6,7 2
𝑡𝑢∗𝑙𝑧 2 𝟏𝟎𝟓,𝟕𝟐𝟎 ∗( )
2
𝑀𝑧 = ; 𝑀𝑧 = 𝑴𝒛 = 𝟏𝟒𝟔, 𝟗𝟖𝟎 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
8 8
- Deux liernes au tiers de la portée
IMAGE 25: SCHEMA STATIQUE D'UNE PANNE AVEC DEUX LIERNES AU TIERS DE LA PORTEE
6,7 2
𝑡𝑢∗𝑙𝑧 2 𝟏𝟎𝟓,𝟕𝟐𝟎 ∗( )
3
𝑀𝑧 = ; 𝑀𝑧 = 𝑴𝒛 = 𝟔𝟑, 𝟑𝟐𝟓 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
8 8
Dimensionnement des pannes à la résistance (ELU)

a) Sans liernes
𝑀𝑦 𝑀𝑧 𝑓𝑦
𝜎= + ≤
𝑊𝑦 𝑊𝑧 𝛾𝑀𝑜
𝑊𝑦 𝑊𝑦 ∗ 𝑓𝑦
𝑀𝑦 + 𝑀𝑧 × ≤
𝑊𝑧 𝛾𝑀𝑜
𝑊𝑦
On a : =𝐶
𝑊𝑧
Or, pour les profilés en I, 𝐶 = 8
𝑑 ′ 𝑜ù ∶
𝑀𝑦 + 𝑀𝑧 ∗ 𝐶 1353,96 + 593,221 ∗ 8
𝑊𝑦 ≥ ∗ 𝛾𝑀𝑜 = ∗ 1 = 𝟐𝟓𝟗, 𝟓𝟔 𝒄𝒎𝟑
𝑓𝑦 23,5
𝑾𝒚 = 𝟐𝟓𝟗, 𝟓𝟔 𝒄𝒎𝟑
𝑾𝒚 = 𝟑𝟐𝟒 𝒄𝒎𝟑
𝑰𝒚 = 𝟑𝟖𝟗𝟐 𝒄𝒎𝟒
𝑺𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏 𝑰𝑷𝑬 𝟐𝟒𝟎 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒔𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ∶
𝑾𝒛 = 𝟒𝟕, 𝟑 𝒄𝒎𝟑
{ 𝑰𝒛 = 𝟐𝟖𝟒 𝒄𝒎𝟒
Vérification
𝑀𝑦 𝑀𝑧 1353,96 593,221
𝜎= + = +
𝑊𝑦 𝑊𝑧 324 47.3
𝒌𝑵 𝑓𝑦 𝒌𝑵
𝝈 = 𝟏𝟔, 𝟕𝟐 ≤ = 𝟐𝟑, 𝟓 (𝑶𝑲!!)
𝒄𝒎𝟐 𝛾𝑀𝑜 𝒄𝒎𝟐
b) Avec liernes
𝑀𝑦 + 𝑀𝑧 ∗ 𝐶 1353,96 + 146,98 ∗ 8
𝑊𝑦 ≥ ∗ 𝛾𝑀𝑜 = ∗ 1 = 𝟏𝟎𝟕, 𝟔𝟓 𝒄𝒎𝟑
𝑓𝑦 23,5
𝑾𝒚 = 𝟏𝟎𝟕, 𝟔𝟓 𝒄𝒎𝟑
𝑾𝒚 = 𝟏𝟎𝟗 𝒄𝒎𝟑
𝑰𝒚 = 𝟖𝟔𝟗 𝒄𝒎𝟒
𝑺𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏 𝑰𝑷𝑬 𝟏𝟔𝟎 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒔𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ∶
𝑾𝒛 = 𝟏𝟔, 𝟕 𝒄𝒎𝟑
𝟒
{ 𝑰𝒛 = 𝟔𝟖, 𝟑 𝒄𝒎
Vérification
𝑀𝑦 𝑀𝑧 1353,96 146,98
𝜎= + = +
𝑊𝑦 𝑊𝑧 109 16,7
𝝈 = 𝟐𝟏, 𝟐𝟐 ≤ = 𝟐𝟑, 𝟓 (𝑶𝑲!!)
- Deux liernes aux tiers de la portée
𝑀𝑦 + 𝑀𝑧 ∗ 𝐶 1353,96 + 63,325 ∗ 8
𝑊𝑦 ≥ ∗ 𝛾𝑀𝑜 = ∗ 1 = 𝟕𝟗, 𝟏𝟕 𝒄𝒎𝟑
𝑓𝑦 23,5
𝑾𝒚 = 𝟕𝟗, 𝟏𝟕 𝒄𝒎𝟑
𝑾𝒚 = 𝟏𝟎𝟗 𝒄𝒎𝟑
𝑰𝒚 = 𝟖𝟔𝟗 𝒄𝒎𝟒
𝑺𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏 𝑰𝑷𝑬 𝟏𝟔𝟎 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒔𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ∶
𝑾𝒛 = 𝟏𝟔, 𝟕 𝒄𝒎𝟑
𝟒
{ 𝑰𝒛 = 𝟔𝟖, 𝟑 𝒄𝒎
Vérification
𝑀𝑦 𝑀𝑧 1353,96 63,325
𝜎= + = +
𝑊𝑦 𝑊𝑧 109 16,7
𝝈 = 𝟏𝟔, 𝟐𝟏 ≤ = 𝟐𝟑, 𝟓 (𝑶𝑲!!)
A l’ELS :
𝜂𝑠𝑒𝑟 = −𝟕𝟒, 𝟓 × 𝟏, 𝟓 × 𝟏. 𝟐𝟓
𝜂𝑠𝑒𝑟 = −𝟏𝟑𝟗, 𝟔𝟖𝟖 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝐥
-1,39 kN/ml
6,7 m
IMAGE 26:SCHEMA STATIQUE DE LA PANNE SOLLITEE PAR UNE CHARGE LINEAIRE A L'ELS
La décomposition de 𝜂𝑢 selon les deux axes zz’ et yy’ conduit à :
 fser= ηser cos 𝜶 = −𝟏𝟑𝟗, 𝟔𝟖𝟖 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝟎, 𝟑𝟐 °= −𝟏𝟐𝟕, 𝟗𝟒𝟔 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
 tser= ηser sin 𝜶 = −𝟏𝟑𝟗, 𝟔𝟖𝟖 𝒔𝒊𝒏 𝟐𝟎, 𝟑𝟐 °= −𝟓𝟔, 𝟎𝟓𝟖 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒍
Dimensionnement des pannes à la rigidité (ELS)
a)Sans liernes
5∗𝑓𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑧4 𝑙𝑧
𝑧𝑚𝑎𝑥 = ≤
384∗𝐸∗𝐼𝑦 200
1000∗𝑓𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑧3 1000∗ 1,27946∗6703

⟹ 𝐼𝑦 ≥ = = 477,20 cm4
384∗𝐸 384∗2,1.106
𝐈𝐲 ≥ 47,72 cm4 ⟹ 𝐈𝐲 (𝐈𝐏𝐄 𝟏𝟒𝟎) = 𝟓𝟒𝟏 𝐜𝐦𝟒
Vérification
5∗𝑓𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑧4 5∗ 1,27946∗6704
𝑦𝑚𝑎𝑥 = = = 2,95 𝑐𝑚
384∗𝐸∗𝐼𝑦 384∗2,1∗106 ∗541
𝑙 670
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 2,95 𝑐𝑚 < = = 3,35 𝑐𝑚 ok!!
200 200
4
5∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑦 𝑙𝑦
384∗𝐸∗𝐼𝑧 200
3
1000∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑦 1000∗0,56058∗6703
⟹ 𝐼𝑧 ≥ = = 209,080 cm4
384∗𝐸 384∗2,1.106
𝐈𝐳 ≥ 𝟐𝟎𝟗, 𝟎𝟖𝟎𝐜𝐦𝟒 ⟹ 𝐈𝐳 (𝐈𝐏𝐄 𝟐𝟒𝟎) = 𝟐𝟖𝟒 𝐜𝐦𝟒

Vérification
4
5∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑦 5∗0,56058∗6704
𝑦𝑚𝑎𝑥 = = = 2,47 𝑐𝑚
384∗𝐸∗𝐼𝑍 384∗2,1∗106 ∗284
𝑙 670
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 2,47 𝑐𝑚 < = = 3,35 𝑐𝑚 ok !!
200 200
a) Avec liernes
4
0.41∗5∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑦 𝑙𝑦
384∗𝐸∗𝐼𝑧 200
𝑙𝑦 670 3
1000∗0,41∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗( )3 1000∗0,41∗0,34265∗( )
⟹ 𝐼𝑧 ≥ 2
= 2
= 6,55 cm4
384∗𝐸 384∗2,1.106
𝐈𝐳 ≥6,55 cm4 ⟹ 𝐈𝐳 (𝐈𝐏𝐄𝟖𝟎) = 𝟖, 𝟒𝟗 𝐜𝐦𝟒

Vérification
𝑙𝑦 4 670 4
5∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗( ) 0,41∗5∗0,34265∗( )
2 2
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 0,41 ∗ = = 1,3 𝑐𝑚
384∗𝐸∗𝐼𝑍 384∗2,1∗106 ∗8,49
𝑙𝑦 800
2 2
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 1,3 𝑐𝑚 < = = 2 𝑐𝑚 ok !!
200 200
- Deux liernes aux tiers de la portée

4
0.41∗5∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑦 𝑙𝑦
384∗𝐸∗𝐼𝑧 200
𝑙𝑦 670 3
1000∗0,41∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗( )3 1000∗0,41∗0,56058∗( )
⟹ 𝐼𝑧 ≥ 3
= 3
= 3,17 cm4
384∗𝐸 384∗2,1.106
𝐈𝐳 ≥ 3,17 cm4 ⟹ 𝐈𝐳 (𝐈𝐏𝐄𝟖𝟎) = 𝟖, 𝟒𝟗 𝐜𝐦𝟒

Vérification
𝑙𝑦 4 670 4
5∗𝑡𝑠𝑒𝑟 ∗( ) 0,41∗5∗0,56058∗( )
3 3
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 0,41 ∗ = = 0,42 𝑐𝑚
384∗𝐸∗𝐼𝑍 384∗2,1∗106 ∗8,49
𝑙𝑦 670
3 3
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 0,42 𝑐𝑚 < = = 1.12 𝑐𝑚 ok !!
200 200
3.3.2. CALCUL DES LIERNES

Les liernes sont des plats métalliques tendus reliant les pannes entre elles. Leur rôle
principal est d’éviter la déformation latérale des pannes. Compte tenu de la faible inertie
transversale des pannes, et dès lors que la pente des versants (α) atteint 8à 10%, l’effet de la
charge perpendiculaire à l’âme de la panne devient préjudiciable et conduit à des sections de
pannes importantes, donc onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par
des liernes (tirants) : chaque fois que les pannes en profilés sont disposées normalement au
versant, il convient de les entretoiser par un ou plusieurs cours de liernes. Ces liernes, reliés entre
elles au niveau du faîtage, permettent d’éviter la déformation latérale des pannes, très
préjudiciable au bon aspect de la couverture.
Effort de traction (avec deux liernes au tiers de la portée)
FIGURE 13: DISPOSITION DES LIERNES ENTRE LES FERMES
- T1 dans L1
𝟎, 𝟔 𝒍
∑ 𝑭𝒚 = 𝟎 ⟹ 𝑻𝟏 − 𝟏, 𝟐𝟓 ∗ ( ) ∗ 𝟏𝟎𝟓, 𝟕𝟐𝟎 ∗ 𝒕𝒖 ∗ = 𝟎
𝟐 𝟑
𝟎,𝟔 𝟔,𝟕
⟹ 𝑻𝟏 = 𝟏, 𝟐𝟓 ∗ ( ) ∗ 𝟏𝟎𝟓, 𝟕𝟐𝟎 ∗ 𝑻𝟏 = 𝟖𝟖, 𝟓𝟒 𝒅𝒂𝑵
𝟐 𝟑
- T2 dans L2
0,6 1 𝑙 0,6 1 6,7
𝑇2 = 𝑇1 + 1,25 ∗ ( + ) 𝑡𝑢 ∗ = 88,54 + 1,25 ∗ ( + ) ∗ 105,720 ∗ 𝑻𝟐 =
2 2 3 2 2 3
𝟑𝟐𝟒, 𝟔𝟒𝟖 𝒅𝒂𝑵
- T3 dans L3
𝑙 6,7
𝑇3 = 𝑇2 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 324,648 + 1,25 ∗ 105,720 ∗
3 3
𝑻𝟑 = 𝟔𝟏𝟗, 𝟕𝟖𝟑 𝒅𝒂𝑵
- T4 dans L4
𝑙
𝑇4 = 𝑇3 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 619,783 + 295,135 𝑻𝟒 = 𝟗𝟏𝟒, 𝟗𝟏𝟖 𝒅𝒂𝑵
3
- T5 dans L5
𝑙
𝑇5 = 𝑇4 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 648,10 + 295,135 𝑻𝟓 = 𝟏𝟐𝟏𝟎, 𝟎𝟓𝟑 𝒅𝒂𝑵
3
- T6 dans L6
𝑙
𝑇6 = 𝑇5 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 619,783 + 295,135 𝑻𝟔 = 𝟏𝟓𝟎𝟓, 𝟏𝟖𝟖 𝒅𝒂𝑵
3
- T7 dans L7
𝑙
𝑇7 = 𝑇6 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 619,783 + 295,135 𝑻𝟕 = 𝟏𝟖𝟎𝟎, 𝟑𝟐𝟑 𝒅𝒂𝑵
3
- T8 dans L8
𝑙
𝑇8 = 𝑇7 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 619,783 + 295,135 𝑻𝟖 = 𝟐𝟎𝟗𝟓, 𝟒𝟓𝟖 𝒅𝒂𝑵
3
- T9 dans L9
𝑙
𝑇9 = 𝑇8 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 619,783 + 295,135 𝑻𝟗 = 𝟐𝟑𝟗𝟎, 𝟓𝟗𝟑 𝒅𝒂𝑵
3
- T10 dans L10

𝑙
𝑇9 + 1,25 ∗ 𝑡𝑢 ∗ = 2685,728 = 𝑇10 + 𝑇10 × 𝑠𝑖𝑛𝛽
3
Donc
𝑇9 1,5
𝑇10 = (1+𝑠𝑖𝑛𝛽)
avec 𝛽 = 𝑡𝑎𝑛−1 (6,7 ) = 33,89°
⁄3
2685,728
𝑇10 =
(1 + 𝑠𝑖𝑛33,89)
Alors 𝐓𝐦𝐚𝐱 = 𝐓𝟏𝟎 = 𝟏𝟕𝟐𝟒, 𝟐𝟕𝟑𝟎 𝐝𝐚𝐍
Dimensionnement des liernes

La détermination de la section des liernes se fera avec l’effort maximal
𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟕𝟐𝟒, 𝟐𝟕𝟑𝟎 𝒅𝒂𝑵
𝑇𝑚𝑎𝑥 𝑓𝑦 𝑇𝑚𝑎𝑥 ∗ 𝛾𝑀𝑜 17,24 ∗ 1
𝜎= ≤ ⟹ 𝐴𝑠 ≥ =
𝐴𝑠 𝛾𝑀𝑜 𝑓𝑦 23,5
𝐴𝑠 ≥ 0,73 𝑐𝑚2
0,73
𝑂𝑟 𝐴𝑠 = 0,75 ∗ 𝐴 ⟹ A ≥ = 0,97 𝑐𝑚2
0,75
𝑨 ≥ 𝟎, 𝟗𝟕 𝒄𝒎𝟐
𝝅𝒅𝟐 𝟒∗𝟎,𝟗𝟕
𝑨= ≥ 𝟎, 𝟗𝟕 𝒄𝒎𝟐 ⟹ 𝑑 ≥ √
𝟒 𝝅
𝒅 ≥ 𝟏, 𝟏𝟏 𝒄𝒎 𝑠𝑜𝑖𝑡  𝟏𝟐 𝒎𝒎 𝒓𝒐𝒏𝒅 𝒍𝒊𝒔𝒔𝒆
Consommation d’acier
a) Sans liernes
IPE 240 ⟹ 𝑔𝑝 = 30,7 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
b) Avec liernes (une lierne à la moitié de la portée de la panne)
IPE 160 ⟹ 𝑔𝑝 = 15,8 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙 + 𝑔𝑙
𝜋𝑑 2 𝜋(0,01)2 1,5
Avec 𝑔𝑙 = ×𝜌 = × 7850 × ( ) = 0,10 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
4 4 8
𝑔𝑝 = 10,4 + 0,10 = 10,5𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
Choix définitif
Nous retenons pour les pannes, des IPE 160 avec deux liernes de ϕ=12 𝑚𝑚 aux tiers de l’entraxe
des pannes, car il s’agit du choix le plus économique.
3.3.3. CALCULS DES CONTREVENTEMENTS

Les contreventements sont des pièces qui ont pour l’objet d’assurer la stabilité de l’ossature en
s’opposant à l’action de forces horizontales : vent, freinage des ponts roulants, effets de séismes,
chocs etc. Ils sont généralement conçus pour garantir le cheminement des charges horizontales
Jusqu’à la fondation. Ils sont disposés en toiture, dans le plan des versants (« poutre au vent »), et
en façade («palées de stabilité »), et doivent reprendre les efforts horizontaux appliqués tant sur le
pignon que sur les long pans.
Calcul de la poutre au vent en pignon

Le calcul des poutres au vent en pignon de notre projet se fera suivant le dispositif de la figure
présentée à la page suivante.
FIGURE 14: DISPOSITION DES CONTREVENTEMENTS ENTRE LES FERMES
Source: LIMA Christian
Surface du pignon : 𝑆 = 22,5 × 12,5 , soit 𝛿 = 0,775 (Avec 12,5𝑚 la hauteur moyenne du
bâtiment, et 22,5𝑚 , la longueur du pignon )
L’effort en tête du poteau est :
𝐹 = 𝑊𝑒 × 𝛿 × 𝐶𝑟 × 𝑆 avec 𝐶𝑟 = 𝐶𝑝𝑛𝑒𝑡
𝐹 = (1,75 × 0,88) × 0,775 × 0,88 × 37,5
𝐹 = 39,39 kN
Effort de traction dans les diagonales :
𝐹𝑑 = 𝐹 ⁄cos 𝛼 = 39,39/ cos 37,83°
𝐹𝑑 = 49,87 𝑘𝑁
Section diagonale:
𝐴 = 𝐹𝑑 ⁄𝑓𝑦 = 49,87⁄23,5
𝐴 = 2,12 𝑐𝑚2
Soit un profil 𝑳 𝟑𝟎 × 𝟑𝟎 × 𝟒 pour les poutres au vent pignon.
3.3.4. CALCUL DE LA POUTRE AU VENT EN LONG PAN
FIGURE 15: DISPOSITION DES POUTRES AU VENT LONG PAN
Maître-couple attaché au poteau

𝒕 𝟔, 𝟕
𝑺 =𝒉× = 𝟏𝟓 × = 𝟓𝟎, 𝟐𝟓 𝒎𝟐
𝟐 𝟐
𝜹 = 𝟎, 𝟖𝟏
𝐹 = 𝑊𝑒 × 𝛿 × 𝐶𝑟 × 𝑆
𝐹 = (1,75 × 0,88) × 0,81 × 0,88 × 50,25 = 55,16 kN
1,5 + 0.905
𝑐𝑜𝑠𝛽 = = 0,34
(√6,72 + (1,5 + 0,905)2 )
𝑭 𝟓𝟓𝟏𝟔
𝑭𝒅 = = × 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟖𝟏, 𝟏𝟐 𝒌𝑵
𝟐𝒄𝒐𝒔𝜷 𝟐 × 𝟎, 𝟑𝟒
𝑭𝒕 = 𝑭𝒅 × 𝒄𝒐𝒔𝜷 = 𝟖𝟏𝟏𝟐 × 𝟎, 𝟑𝟒 × 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟐𝟕, 𝟓𝟖 𝒌𝑵
𝑭𝒑 = 𝑭𝒅 × 𝒔𝒊𝒏𝜷 = 𝟖𝟏𝟏𝟐 × 𝟎, 𝟗𝟒 × 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟕𝟔, 𝟐𝟓 𝒌𝑵
Dimensionnement des diagonales
𝐹𝑑 𝑓𝑦 𝐹𝑑 ∗ɣ𝑀0 𝟖𝟏,𝟏𝟐 ×1
𝜎= ≤ ⟹ 𝐴𝑛𝑒𝑡 ≥ = = 3,45 𝑐𝑚²
𝐴𝑛𝑒𝑡 𝛾𝑀𝑂 𝑓𝑦 23,5
𝐴𝑛𝑒𝑡 3,45
𝐴= ≥ = 4,06 𝑐𝑚² ⟹ 𝐴 ≥ 4,06 𝑐𝑚²
0,85 0,85
Nous retenons des cornières en L pour les diagonales ; ainsi nous convenons
𝑳 𝟒𝟓 × 𝟒𝟓 × 𝟓, de section 𝑨 = 𝟒, 𝟑 𝒄𝒎𝟐 .
Vérification des pannes :
Définition des nouvelles charges
1. Couverture bac-alu : 0,035 kN/m²
2. Contreventement :
Long pan :
(3,38 × 𝑙 × 2) × 10−2
𝑔𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑝𝑎𝑛 =
3 × 6,7
Avec 𝑙 = √6,72 + 32 = 7,34 𝑚
(3,38 × 7,34 × 2) × 10−2

𝑔𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑝𝑎𝑛 =
3 × 6,7
𝑔𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑝𝑎𝑛 = 0,025 𝑘𝑁/𝑚²
Pignon :
(2,42 × 𝑙 × 2) × 10−2
𝑔𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛 =
3 × 3,9
Avec 𝑙 = √32 + 3,92 = 4,92 𝑚
(2,42 × 4,92 × 2) × 10−2

𝑔𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛 =
3 × 3,9
𝑔𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛 = 0,02 𝑘𝑁/𝑚²
Donc,
𝑔𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 0,025 + 0,02
𝑔𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 0,045 𝑘𝑁/𝑚²
3. Pannes
(14,4 × 6,7) × 10−2

𝑔𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑠 =
1,5 × 6,7
𝑔𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑠 = 0.096 𝑘𝑁/𝑚²
Donc, 𝑔 = 0,045 + 0,096 + 0,035 = 0,176 𝑘𝑁/𝑚²
- Charge du vent : 𝑊𝑒 = −0,88 𝑘𝑁/𝑚²

- (𝒈 + 𝑾𝒏 ) = (0,176 − (1,75 ∗ 0,88)) = −𝟏, 𝟑𝟔𝟒 𝒌𝑵/𝒎²
- 𝜂𝑢 = −1,364 × 1,5 × 1.25 = −2,56 𝑘𝑁/𝑚𝑙
- fu= ηu cos 𝛂 = −𝟐, 𝟓𝟔 ∗ 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝟎. 𝟑𝟐° = −𝟐, 𝟒 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝐥

- tu= ηu sin 𝛂 = −𝟐, 𝟓𝟔 ∗ 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝟎. 𝟑𝟐°= −𝟎, 𝟖𝟗 𝐝𝐚𝐍/𝐦𝐥
Sollicitations avec deux liernes au tiers de la portée :
𝒇𝒖∗𝒍𝒚𝟐 𝟐,𝟒 ∗𝟔,𝟕𝟐

𝑴𝒚 = ; 𝑴𝒚 = 𝑴𝒚 = 𝟏𝟑, 𝟒𝟕 𝒌𝑵. 𝒎
𝟖 𝟖
6,7 2
𝑡𝑢∗𝑙𝑧2 0,890 ∗(
3
)
𝑀𝑧 = ; 𝑀𝑧 = 𝑴𝒛 = 𝟎, 𝟓𝟓 𝒌𝑵. 𝒎
8 8
𝑊𝑦 = 109 𝑐𝑚3
𝐼𝑦 = 869 𝑐𝑚4
𝑁𝑜𝑠 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝐼𝑃𝐸 160 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑠𝑡é𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 ∶
𝑊𝑧 = 16,7 𝑐𝑚3
{ 𝐼𝑧 = 68,3 𝑐𝑚4
𝑀𝑦 𝑀𝑧 1347 55
𝜎= + = +
𝑊𝑦 𝑊𝑧 109 16,7
𝝈 = 𝟏𝟓, 𝟔𝟓 ≤ = 𝟐𝟑, 𝟓 (𝑶𝑲!!)
Donc les pannes résistent aux nouvelles sollicitations
3.3.5. CALCUL DES ELEMENTS DU TREILLIS
FIGURE 16: REPRESENTATION DU SYSTEME DE POUTRE A TREILLIS CHOISI
Le calcul des efforts normaux dans les barres sera mené sur le logiciel Robot Structural
Analysis, en tenant compte des valeurs trouvées lors du prédimensionnement et des charges
calculées.
Descente des charges sur la ferme
Elle sera faite sur la base des hypothèses de descente des charges énoncées précédemment :
Rappel des charges :
- Charges permanentes : Pannes, contreventements et couverture : g = 0,176 kN/m²
Le poids propre des barres est automatiquement pris en compte dans Robot.
- Chagres d’exploitation : 0,35 𝑘𝑁/𝑚²
- Charge du vent : −0,88 𝑘𝑁/𝑚²
6,7+6,28
Largeur des pannes reprise par la ferme : le cas le plus défavorable donne 𝑙𝑟 = = 6,49
2
𝐺 = 0,176 × 6,49 = 1,14 𝑘𝑁/𝑚

𝑃𝑠 = 0,35 × 6,49 = 2,27 𝑘𝑁/𝑚
𝑊 = −0,88 × 6,49 = −5,71 𝑘𝑁/𝑚
Combinaison des sollicitations :

- Combinaisons d’actions à l’ELU:
Elles sont utilisées pour les vérifications de résistance et de stabilité des profilés. Les
combinaisons suivantes seront étudiées :
• Charge permanente + Charge d’exploitation : 1,35𝐺 + 1,50 𝑄
• Charge permanente (𝐺) + (VENT1) : 𝐺 + 1,75 𝑊n
- Combinaisons d’actions à l’ELS:
Elles servent exclusivement pour le calcul ou la vérification des déformations (flèches et

déplacements).
• Charge permanente + Charge d’exploitation : 𝐺 + 𝑄
• Charge permanente (.𝐺) + (VENT1) : 𝐺 + 𝑊n
 ELU
1,35 𝐺 + 1,50 𝑄 = 1,35 × 1,14 + 1,50 × 2,27 = 4,94𝑘𝑁/𝑚
𝐺 + 1,75 𝑊 = 1,14 − 1,75 × 5,71 = −8,85 𝑘𝑁/𝑚
 ELS
𝐺 + 𝑄 = 1,14 + 2,27 = 3,41𝑘𝑁/𝑚
𝐺 + 𝑊 = 1,14 − 5,71 = −4,57𝑘𝑁/𝑚
0,9
𝑃𝑢1 = −8,85 × ( ) = −3,98 𝑘𝑁
2
0,9 + 1,5
𝑃𝑢2 = −8,85 × ( ) = −10,62𝑘𝑁
2
1,5 + 1,5
𝑃𝑢3 = −8,85 × ( ) = −13,28𝑘𝑁
2
FIGURE 17: SCHEMA STATIQUE DE LA FERME A TREILLIS

LES RESULTATS OBTENUS APRES CALCUL DES SOLLICITATIONS, SONT CONSIGNES DANS LES TABLEAUX SUIVANT :
TABLEAU 12 : RECAPITULATIF DES SOLLICITATIONS DES DIAGONALES
Type de
Barre Type d'élément Valeur (kN)
sollicitation
23 Compression -64,05
Diagonale
19 Traction 2,96
99 Traction 2,96
18 Traction 29,98
98 Traction 29,98
17 Traction 65,63
97 Traction 65,63
16 Traction 115,24
96 Traction 115,24
TABLEAU 13: RECAPITULATIF DES SOLLICITATIONS DES MEMBRURES
Type de
Barre Type d'élément Valeur (kN)
sollicitation
24 Traction 5,52
104 Traction 5,52
29 Traction 13,18
109 Traction 13,18
28 Traction 15,29
108 Traction 15,29
30 Traction 25,86
Membrure inférieure
110 Traction 25,86
25 Traction 32,91
105 Traction 32,91
27 Traction 37,47
107 Traction 37,47
31 Traction 49,76
111 Traction 49,76
32 Traction 82,36
112 Traction 82,36
26 Traction 87,86
106 Traction 87,86
33 Traction 121,86
113 Traction 121,86
34 Nul 0
114 Nul 0
37 Traction 60,21
117 Traction 60,21
43 Traction 65,83
123 Membrure Traction 65,83
42 supérieure Traction 99,17
122 Traction 99,17
38 Traction 111,73
118 Traction 111,73
41 Traction 123,61
121 Traction 123,61
39 Traction 134,41
119 Traction 134,41
40 Traction 136,57
120 Traction 136,57
TABLEAU 14:RECAPITULATIF DES EFFORTS SUR LES MONTANTS
Type Type de
Barre Valeur (kN)
d'élément sollicitation
6 Compression -30,1
8 Compression -1,56
3 Montant Traction 3,51
84 Traction 3,51
9 Traction 10,28
90 Traction 10,28
4 Traction 12,47
85 Traction 12,47
10 Traction 21,07
91 Traction 21,07
5 Traction 22,21
86 Traction 22,21
11 Traction 31,06
92 Traction 31,06
12 Traction 40,43
93 Traction 40,43
13 Traction 69,26
Nous pouvons remarquer que :
La plupart des barres de la membrure inferieure, de la membrure supérieure et des montants

travaillent en traction pour la combinaison 𝐺 + 1.75𝑊𝑒 .
Le phénomène inverse s’observe au niveau des diagonales.
Dimensionnement des barres du treillis

Membrure inférieure
Les barres constituant les membrures inférieures ont majoritairement la même longueur, et sont
toutes soumises à la traction. La barre de la membrure inférieure soumise aux efforts les plus
importants est la barre 113. Seule cette barre sera vérifiée. En effet, si cette barre est suffisamment
résistante, les autres barres de la membrure inférieure le seront également. Sous la combinaison
𝑮 + 𝟏. 𝟕𝟓𝑾𝒆 ,on obtient l’effort maximal de traction 𝑵 = 𝟏𝟐𝟏, 𝟖𝟔 𝒌𝑵 . Le
prédimensionnement nous permet d’obtenir des doubles cornières 20 x 20 x 3. Etant donné que la
membrure inférieure est sollicitée en traction, elle sera soumise uniquement à la vérification de la
résistance de sa section transversale à la traction.
𝑨 × 𝒇𝒚
𝑵≤
𝜸𝑴𝟎
𝑨×𝒇𝒚 𝟖𝟖×𝟐𝟑𝟓
= = 𝟐𝟎, 𝟔𝟖 𝒌𝑵 et 𝟐𝟎, 𝟔𝟖 𝒌𝑵 < 𝑵 = 𝟏𝟐𝟏, 𝟖𝟔 𝒌𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
Le profilé 2 CAE 20 x 20 x 3 s’est avéré très insuffisant après calcul. En effet, les sollicitations
étant inconnues au départ, le prédimensionnement a été conduit sous la seule condition de
limitation de l’élancement.
𝑨 × 𝒇𝒚 𝑵 × 𝜸𝑴𝟎
𝑵≤ →𝑨≥
𝜸𝑴𝟎 𝒇𝒚
128860
Donc, on a : 𝑨 ≥ = 5,48 𝑐𝑚2
235
Soit un profilé 2 CAE 60 x 60 x 5.
Le profilé 2 CAE 60 x 60 x 5 convient donc pour la membrure inférieure.
Membrure supérieure
Les efforts les plus importants dans la membrure supérieure sont des efforts de traction. La barre
120 est la plus sollicitée. Si cette barre est suffisamment résistante, les autres barres de la
membrure supérieure le seront également. Elle sera donc la seule à être vérifiée. Effort normal de
traction sous la combinaison 𝐺 + 1.75𝑊𝑒 : 𝑁 = 136,57 𝑘𝑁
𝑨 × 𝒇𝒚 𝑵 × 𝜸𝑴𝟎
≤ →𝑨≥
𝜸𝑴𝟎 𝒇𝒚
𝟏𝟑𝟔𝟓𝟕𝟎
Donc, on a : 𝑨 ≥ = 5,81 𝑐𝑚2
235
Soit un profilé 2 CAE 60 x 60 x 5.
Le profilé 2 CAE 60 x 60 x 5 convient donc pour la membrure supérieure.
Montants
Les barres 6 et 13 sont les plus sollicitées.
Barre 6 : Effort normal de compression 𝐺 + 1.75𝑊𝑒 : 𝑁 = −30,1 𝑘𝑁
Barre 13 : Effort normal de traction 𝐺 + 1.75𝑊𝑒 : 𝑁 = 69,26 𝑘𝑁
L’effort de traction étant le plus prépondérant, les montants seront soumis aux mêmes
vérifications que les membrures inférieures. Le calcul aboutit à un profilé
2CAE 40 x 40 x 4.
Les diagonales
Les barres 23 et 96 sont les plus sollicitées.
Barre 23 : Effort normal de compression 𝐺 + 1.75𝑊𝑒 : 𝑁 = −64,5 𝑘𝑁
Barre 96 : Effort normal de traction 𝐺 + 1.75𝑊𝑒 : 𝑁 = 115,24 𝑘𝑁
L’effort de traction étant le plus prépondérant, les montants seront soumis aux mêmes
vérifications que les membrures inférieures. Le calcul aboutit à un profilé
2CAE 50 x 50 x 5.
Vérification de la flèche de la poutre
Le calcul de la flèche d’une poutre à treillis peut s’effectuer à l’aide du théorème de la force unité.
La flèche obtenue par cette méthode vaut :
𝑚
𝑁𝑖
𝑤 = ∑ 𝑁1𝑖 × × 𝑙𝑖
𝐸𝐴𝑖
𝑖=1
où :
𝑚 ∶ nombre total de barres dans la ferme à treillis ;
𝐸𝐴𝑖 ⁄𝑙𝑖 : rigidité axiale de la barre 𝑖 d’aire 𝐴𝑖 et de longueur 𝑙𝑖 ;
𝑁𝑖 : effort normal dans la barre 𝑖 sous l’action des forces extérieures ;
𝑁𝑙𝑖 : effort normal dans la barre 𝑖 sous l’action d’une force unité.
Ce calcul exige la détermination des efforts dans toutes les barres sous plusieurs cas de charges
différents. Le logiciel ROBOT fournit en même temps que les autres résultats, les valeurs de cette
flèche pour chacun des nœuds.
Sous la combinaison de charges non pondérées + 1.75𝑊𝑒 , on obtient une flèche maximale de 0.5
cm. On doit vérifier que cette valeur reste inférieure à limite 𝑙/200 recommandée par l’Eurocode
3 ; 𝑙 étant la portée de la poutre.
2250
𝑤𝑚𝑎𝑥 = 0,5 𝑐𝑚 ; = 11,25 𝑐𝑚
200
𝑤𝑚𝑎𝑥 < 11,25 𝑐𝑚
La flèche est donc acceptable.
3.3.6. DIMENSIONNEMENT DES TRAVERSES A AME PLEINE
FIGURE 18: SCHEMA STATIQUE DE LA TRAVERSE
Elle sera faite sur la base des hypothèses de descente des charges énoncées plus haut
Descente des charges permanentes
Rappel des charges :

- Charges permanentes : contreventements et couverture : g = 0,08 kN/m²
66,3×10
- Le poids propre des barres en IPE 400 : = 0,663 𝑘𝑁/𝑚
1000
- Chagres d’exploitation : 0,35 𝑘𝑁/𝑚²

- Charge du vent : −0,88 𝑘𝑁/𝑚²
6,145+3,865
Largeur des pannes reprise par la traverse donne 𝑙𝑟 = ≈5𝑚
2
𝐺 = 0,08 × 5 + 0,663 = 1,063 𝑘𝑁/𝑚

𝑃𝑠 = 0,35 × 5 = 1,75 𝑘𝑁/𝑚
𝑊 = −0,88 × 5 = −4,4 𝑘𝑁/𝑚
Combinaison des sollicitations :
- Combinaisons d’actions à l’ELU:

Elles sont utilisées pour les vérifications de résistance et de stabilité des profilés. Les
combinaisons suivantes seront étudiées :
• Charge permanente + Charge d’exploitation : 1,35𝐺 + 1,50 𝑄
• Charge permanente (𝐺) + (VENT1) : 𝐺 + 1,75 𝑊n
- Combinaisons d’actions à l’ELS:

Elles servent exclusivement pour le calcul ou la vérification des déformations (flèches et
déplacements).
• Charge permanente + Charge d’exploitation : 𝐺 + 𝑄
• Charge permanente (.𝐺) + (VENT1) : 𝐺 + 𝑊n
 ELU
1,35 𝐺 + 1,50 𝑄 = 1,35 × 1,063 + 1,50 × 1,75 = 4,06 𝑘𝑁/𝑚
𝐺 + 1,75 𝑊 = 1,063 − 1,75 × 4,4 = −8,763 𝑘𝑁/𝑚
 ELS
𝐺 + 𝑄 = 1,063 + 1,75 = 2,813𝑘𝑁/𝑚
𝐺 + 𝑊 = 1,063 − 4,4 = −3,337𝑘𝑁/𝑚
1,5
𝑃𝑢1 = −8,763 × ( ) = −6,572 𝑘𝑁
2
1,5 + 1,5
𝑃𝑢2 = −8,763 × ( ) = −13,145 𝑘𝑁
2
FIGURE 19: DIAGRAMME DES MOMENTS FLECHISSANTS SUR LA TRAVERSE A L’ELU
1,5
𝑃𝑠𝑒𝑟1 = −3,337 × ( ) = −2,503 𝑘𝑁
2
1,5 + 1,5
𝑃𝑠𝑒𝑟2 = −3,337 × ( ) = −5,006𝑘𝑁
2
FIGURE 20:DIAGRAMME DES MOMENTS FLECHISSANTS SUR LA TRAVERSE A L'ELS
Dimensionnement des traverses a la résistance (ELU)

𝑾𝒑𝒍𝒚 = 𝟏𝟑𝟎𝟕 𝒄𝒎𝟑
𝑾𝒑𝒍𝒛 = 𝟐𝟐𝟗 𝒄𝒎𝟑
Le prédimensionnement des traverses donne ⟹ 𝑰𝑷𝑬 𝟒𝟎𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑾𝒆𝒍𝒚 = 𝟏𝟏𝟔𝟎 𝒄𝒎𝟑
𝑰𝒚 = 𝟐𝟑𝟏𝟑𝟎 𝒄𝒎𝟒
{ 𝑰𝒛 = 𝟏𝟑𝟏𝟖 𝒄𝒎𝟒
𝑀𝑦 𝑓𝑦 𝑴𝒚 ∗ 𝜸𝑴𝒐
𝜎= ≤ ⟹ 𝑾𝒑𝒍𝒚 ≥
𝑊𝑝𝑙𝑦 𝛾𝑀𝑜 𝒇𝒚
 En travée :
57831∗1
𝑾𝒑𝒍𝒚 ≥ = 2460,89
23,5
𝑾𝒑𝒍𝒚 ≥ 𝟐𝟒𝟔𝟎, 𝟖𝟗 𝒄𝒎𝟑
𝑾𝒑𝒍𝒚 = 𝟐𝟕𝟖𝟕 𝒄𝒎𝟑

𝑾𝒑𝒍𝒛 = 𝟒𝟎𝟏 𝒄𝒎𝟑
⟹ 𝐎𝐧 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐭 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐥é 𝑰𝑷𝑬 𝟓𝟓𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑾𝒆𝒍𝒚 = 𝟐𝟒𝟒𝟎 𝒄𝒎𝟑
𝑰𝒚 = 𝟔𝟕𝟏𝟐𝟎 𝒄𝒎𝟒
{ 𝑰𝒛 = 𝟐𝟔𝟔𝟖 𝒄𝒎𝟒
Dimensionnement de la traverse à la rigidité (ELS)

1 𝑙𝑡𝑟𝑎𝑣
𝑍𝑚𝑎𝑥 = ∗ ( 5 ∗ 𝑃𝑠𝑒𝑟 ∗ 𝑙𝑡𝑟𝑎𝑣 4 − 48 ∗ 𝑀𝐵 ∗ 𝑙𝑡𝑟𝑎𝑣
2
)≤
384𝐸𝐼𝑦 200
200(5∗𝑃𝑠𝑒𝑟 ∗𝑙𝑡𝑟𝑎𝑣 3 −48∗𝑀𝐵 ∗𝑙𝑡𝑟𝑎𝑣 )

⟹ 𝐼𝑦 ≥
384∗𝐸
𝑙𝑡𝑟𝑎𝑣 = 2 ∗ 𝑠 = 24 𝑚
200(5∗660∗ 2403 −48∗29657.102 ∗240)

⟹ 𝐼𝑦 ≥ = 14,20 𝑐𝑚4
384∗2,1.106
𝑾𝒑𝒍𝒚 = 𝟐𝟑, 𝟐 𝒄𝒎𝟑

𝑾𝒑𝒍𝒛 = 𝟓, 𝟖 𝒄𝒎𝟑
⟹ 𝑰𝑷𝑬 𝟖𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑾𝒆𝒍𝒚 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎𝟑
𝑰𝒚 = 𝟖𝟎, 𝟏 𝒄𝒎𝟒
{ 𝑰𝒛 = 𝟖, 𝟒𝟗 𝒄𝒎𝟒
Après analyse à la résistance et à la rigidité de la traverse, nous proposons un IPE 550.
4. STRUCTURE EN BETON ARME
4.1. Caractéristiques des matériaux

Les conditions de mise en œuvre des matériaux seront prises comme suit :
 La durée d’application des charges : t > 24h soit θ = 1 ;
 Flexion simple sans reprise de bétonnage : k = 1 ;
Béton
Résistance caractéristique spécifiée à la :

- Compression à 28 jours d’âge : fc28 = 25 MPa ;
- Traction à 28 jours d’âge : ft28 = 0,6 + 0,06fc28 ; ft28 =1,8 MPa ;
- 𝜎𝑏𝑐 = 0,6 × 𝑓𝑐28 = 0,6 × 25 = 15MPa
Résistance de calcul du béton à la compression à l’E.L.U.

- γb = 1,5 ; θ = 1 ;
0,85 0,85×25
- 𝑓𝑏𝑢 = × 𝑓𝑐28 = = 14,17𝑀𝑃𝑎 ;
𝛾𝑏 ×𝜃 1,5×1
 Dosage en béton 350 Kg/m3 pour tous les éléments porteurs

 Enrobage
3cm en fondation
2.5cm en élévation
Acier
 Fe = 400 MPa
 Fissuration peu préjudiciable en superstructure
 Fissuration préjudiciable en fondation
 Coefficient de scellement : s = 1,5
 Coefficient de fissuration : y = 1,6

 Coefficient de sécurité : s = 1,15
Résistance de calcul à l’ELU :

𝑓𝑒
𝑓𝑒𝑑 =
𝛾𝑠
Avec γs = 1,15
Soit
400
𝑓𝑒𝑑 = = 347,83 𝑀𝑃𝑎
1,15
Hypothèses géotechniques
 Contrainte admissible du sol (selon le rapport géotechnique) = 2,5 bar ;

 Profondeur d’assise = 2 m/TN
4.2. Prédimensionnement des éléments de la structure

Le bâtiment se compose de deux dalles :
4.2.1. Prédimensionnement des dalles

Planchers à corps creux
• Epaisseur du plancher h
L L L
≤h≤ soit une moyenne de h ≥ avec L la plus grande portée des nervures et h est un
25 20 22,5
multiple de 5 cm
L 447
On a : ℎ ≥ = = 19,87 𝑐𝑚 ⟹ ℎ ≥ 19,87 cm
22,5 22,5
On prendra h = 20 cm pour des dispositions constructives
• Epaisseur de la table de compression h0:

L𝑒 50
ℎ0 ≥ = = 2 𝑐𝑚 et ℎ0 ≥ 4 cm
25 25
On prendra h0 = 5 cm pour des dispositions constructives
• Epaisseur des hourdis a:

ℎ = a + ℎ0 ↔ 𝑎 = ℎ − ℎ0 = 20 − 5 = 15 𝑐𝑚
𝒂 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎
On utilisera les entrevous de 50 x 20 x 15 ; soit un plancher de type 15+5
Plancher en dalle pleine (Mezzanine)

 Détermination du sens de protée de la dalle
𝑙𝑥 5,69
𝛼= = = 0,53 > 0,4 donc la dalle porte dans les deux sens
𝑙𝑦 10,57
 Panneau continu
- D’après la formule empirique de prédimensionnement des panneaux continus :

𝑙𝑥 569
ℎ𝑜 ≥ donc ℎ𝑜 ≥ = 14,23 cm
40 40
On prend h = 16 cm
4.2.2. Prédimensionnement des poutres

Les résultats du prédimensionnement des poutres conformément aux principes de
prédimensionnement décris dans le chapitre 2, sont résumés dans le tableau suivant :
TABLEAU 15:RÉCAPITULATIF DES RESULATS DU PREDIMNSIONNEMENT DES POUTRES
Poutres principales isostatiques

Nom Longueur(m) Valeur de b(m) Valeur de h(m)
PP4 6,7 0,3 0,6
PP5 5,2 0,3 0,6
PP6 4,3 0,2 0,4
PP12 6,15 0,3 0,6
PP13 6,15 0,3 0,6
Poutres principales hyperstatiques
PP1 7 0,2 0,5
PP2 4,5 0,2 0,6
PP3 3,3 0,2 0,3
PP8 5,3 0,2 0,3
PP9 6,6 0,2 0,45
PP10 4 0,3 0,6
PP11 5,3 0,15 0,35
PP14 6,3 0,2 0,45
PP15 5,7 0,2 0,4
PP16 5,7 0,2 0,4
Poutres secondaires
PS1 4,47 0,15 0,35
ps2 3,7 0,15 0,3
4.2.3. Prédimensionnement des poteaux :

Vu la forme architecturale de l’édifice, nous regroupons les poteaux en trois familles : les
poteaux supportant les fermes et la mezzanine (P1), les poteaux supportant les charges venant du
plancher de la sacristie (P2) et les poteaux supportant les charges venant du plancher haut du hall
pour escaliers (P3).
 Hypothèses de calcul
o Hauteur sous plancher des poteaux P1, P2 et P3 : 5,22 m
o Niveau de fond de fouille situé à - 2 m du niveau de la forme dallage ;
o Les poteaux sont encastrés aux pieds et articulés : 𝑙𝑓 = 0,7 ∗ 𝑙𝑜
L’élancement  (50 ≤  ≤ 70) ⟹ lf = 0,7 x Lo ⟹ lf = 0,7 x (5,22+2)= 5,1 m
l𝑓 x√12
𝑎= avec a, un coté de la section du poteau.
λ
l𝑓 x√12 5,1x√12
𝑎= ⟹ 𝑎= ⟹ 𝑎 = 0,25 Soit a= 30 𝑐𝑚 et
70 70
5,1x√12
= ⟹  = 58,88
0,30
En ce qui concerne les poteaux circulaires on a
L’élancement  (50 ≤  ≤ 70) ⟹ lf = 0,7 x Lo ⟹ lf = 0,7 x (5,22+2) = 5,1 m
4lf 4lf 4×5,1

≥ ⟹ 𝐷≥ ⟹𝐷≥ = 0,29 𝑚 Soit D= 𝟑𝟎 𝒄𝒎 et
D  𝟕𝟎
5,1x4
= = 68 ⟹  = 68
0,30
4.3. Evaluation des charges sur les planchers :

Les données suivantes seront utilisées pour la descente des charges sur les différents planchers
1- Etanchéité, poids surfacique = 0,20 kN/m2 ;
2- Forme de pente en béton non armé, poids surfacique = 1,76kN/m2 ;
3- Dalle de compression en béton armé de poids volumique ω =25 kN/m3 ;
4- Entrevous en maçonnerie de ciment, poids surfacique = 1,17 kN/m2 ;
5- Poutrelle, de poids surfacique = 0,98 kN/m3 ;
6- Enduit ou faux plafond en plate ou céramique, et chape de protection (ep =3 cm) poids
surfacique = 1,06kN/m2
4.4. Dimensionnement des éléments porteurs en béton armé
4.4.1. Descente des charges sur les planchers

 Plancher à corps creux
Charges permanentes
2
- Etanchéité: 0,20 kN/m
-
Forme de pente 1,76 kN/m2
Dalle (Entrevous + Table de compression + Poutrelles) : 3,40 kN/m2

- Enduit: 0,40 kN/m2
Chape de protection: 0,66 kN/m2
Total charges permanentes: 6,42 kN/m2
Charges d’exploitation
Pour la sacristie : 1 kN/m2 car il s’agit d’un plancher toiture terrasse inaccessible
Pour les halls : 1,5 kN/m2 car il s’agit d’un plancher toiture terrasse accessible
Dans la suite des calculs nous considérons les charges sur le plancher de l’édicule
Descente des charges sur les nervures
- Combinaisons des charges à l’ELU
On a
𝑁𝑢 = 1,35(𝑔 + 𝑙𝑟 ) + 1,5(𝑞 + 𝑙𝑟 ) = 1,35 × (6,42 × 0,6) + 1,5 × (1,5 × 0,6)
𝑵𝒖 = 𝟔, 𝟓𝟓 𝒌𝑵/𝒎
- Calcul des sollicitations
• Effort tranchant Vu
𝑁𝑢 × 𝑙 6,55 × 4,47
𝑉𝑢 = = = 14,64 𝑘𝑁
2 2
𝑽𝒖 = 𝟏𝟒, 𝟔𝟒 𝒌𝑵
• Moment fléchissant maximal 𝑀𝑢𝑚𝑎𝑥

𝑁𝑢 × 𝑙 2 6,55 × 4,472
𝑀𝑢𝑚𝑎𝑥 = = = 16,36 𝑘𝑁. 𝑚
8 8
𝑴𝒖𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟔, 𝟑𝟔 𝒌𝑵. 𝒎
Dimensionnement des nervures

• Combinaisons des charges à l’ELS
𝑁𝑠𝑒𝑟 = (𝑔 + 𝑙𝑟 ) + (𝑞 + 𝑙𝑟 ) = (6,42 × 0,6) + (1,5 × 0,6) = 4,752𝑘𝑁/𝑚
𝑵𝒔𝒆𝒓 = 𝟒, 𝟕𝟓𝟐𝒌𝑵/𝒎
• Moment fléchissant maximal 𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑥

𝑁𝑠𝑒𝑟 × 𝑙 2 4,752 × 4,472
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑥 = = = 11,87 𝑘𝑁. 𝑚
8 8
𝑴𝒔𝒆𝒓 𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟏, 𝟖𝟕 𝒌𝑵. 𝒎
Alors
𝑀𝑢𝑚𝑎𝑥 16,36
𝛾= = = 1,37
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑥 11,87
𝜸 = 𝟏, 𝟑𝟕
Calculons : 𝑴𝒕𝒖 = 𝒇𝒃𝒄 × 𝒛𝒃
Avec 𝑓𝑏𝑐 = 𝑏 × ℎ0 × 𝑓𝑏𝑢 = 0,6 × 0,05 × 11,11 = 𝟎, 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂
ℎ𝑜 0,05
𝑧𝑏 = 𝑑 − = (0,9 × 0.20) − = 0,155 𝑚
2 2
𝑀𝑡𝑢 = 0,33 × 0,155 = 0,051 𝑀𝑁. 𝑚 = 𝟓𝟏𝒌𝑵. 𝒎

On a:
𝑴𝒖 = 𝟏𝟔, 𝟑𝟔 𝒌𝑵. 𝒎 < 𝟓𝟏 𝒌𝑵. 𝒎
• Calculons la section ultime des armatures

Mu
𝐴𝑢 =
Zb. fed
16,36
Au = [ ] × 1002
0,155×347,83×103
Au = 3,03 cm²
Calculons
𝐵 = 𝑏0 × ℎ + (𝑏 − 𝑏0 )ℎ0 = 0,10 × 0,20 + (0,5 − 0,10) × 0,05 = 0,04 𝑚2
• Calculons la fibre inférieure
′
𝑏0 × ℎ2 + (𝑏 − 𝑏0 )ℎ0 2 0,10 × 0,202 + (0,60 − 0,10)0,052
𝑉 = = = 0,0656
2𝐵 2 × 0,04
𝑽′ = 𝟎, 𝟎𝟔𝟓𝟔 𝒎
• Calculons la fibre supérieure
𝑉 = ℎ − 𝑉 ′ = 0,20 − 0,0656 = 0,1344 𝑚
𝑽 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟒𝟒 𝒎
Calculons
ℎ3 ℎ03
I = b0 × + (b-b0) -B× 𝑉′2
3 3
0,203 0,053
I = 0, 10 + (0, 60-0, 10) - [(0, 04) ×(0, 0656)2]
3 3
I = 1,153.10-4
• Calculons la section minimale des armatures
I 𝑓𝑡28
Amin = ×
0,81×ℎ×𝑉 𝑓𝑒
1,153.10−4 1,8
Amin = × × 10000
0,81×0,20×0,1344 400
Amin = 0,238cm2
Amin = 0,238 cm2< Au = 2,87cm2
D’où la section d’armature calculée est As = 3,03cm2
Choix d’armature : Il convient de choisir 4HA10 totalisant une section de 3,16 cm² pour
les armatures longitudinales et on optera les HA6 espacées de 15 cm pour les armatures
transversales.
 Plancher en dalle pleine
- Charges permanentes
2
- Etanchéité: 0,20 kN/m
- Forme de pente 1,76 kN/m2
- Dalle pleine en béton armé : 25 x 0,20 = 5 kN/m2

- Enduit: 0,40 kN/m2
- Chape de protection + gradins: 20 x (0,02+0,2/2)= 2,4 kN/m2
- Total charges permanentes: 9,76 kN/m2
- Charges d’exploitation : 5 kN/m2 car il s’agit d’un plancher courant
- Calcul du ferraillage de la dalle pleine
 Détermination du sens de protée de la dalle

𝑙𝑥 5,69
𝛼= = = 0,53 > 0,4 donc la dalle porte dans les deux sens
𝑙𝑦 10,57
 Calcul des combinaisons d’action

𝑞𝑢 =1,35 x 9,76 + 1,5 x 5 = 20,67 kN/m2
qser = 9,76 + 5 = 14,76 kN/m2
 Détermination des coefficients μx et μy à I'ELU
1
𝛼 = 0,53 → μx = = 0.092
8(1+2,4𝛼 3 )
μy = 𝛼 3 [1,9 − 0,9 ∝]= 0 ,21

 Détermination des moments isostatiques
Sens Lx : Mox = μx qu Lx2 = 0,092 x 20,67 x 5,692 = 48,34 kN.m
Sens Ly : Moy = μy Mox = 0,21 x 48,34 = 10,63 kN.m
𝑀𝑜𝑥
Moy = 10,63 kN.m < 12,085 =
4
Donc on prend Moy = 12,085 kN.m

Etant donné que notre panneau est intermédiaire, on a :
Ma = 0,5Mox ; Mt = 0,75 Mox
 Calcul des sections d'acier
𝑞𝑢 20,67
𝛾= = = 1,4
𝑞𝑠𝑒𝑟 14,76
𝑓𝑐28 25
104 𝜇𝑙𝑢 = 3220 ∙ 𝜃𝛾 + 51 ∙ − 3100 = 3220 × 1 × 1,4 + 51 ∙ − 3100
𝜃 1
104 𝜇𝑙𝑢 = 2683 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜇𝑙𝑢 = 0,27
En rappel, la dalle a les caractéristiques suivantes :
- Epaisseur (hauteur) : 20cm ; soit donc d = 0,9h = 18 cm ;
- Largeur b = 1 m (le calcul se fait sur une bande de 1 m)
Section d’acier minimale :

𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = 8ℎ = 8 × 0,2 = 1,6 cm2 /ml (Acier HA fe400)
3−𝛼 3−0,53
𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 = 𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = × 1,6 = 1,235 cm2/ml
2 2
Calcul des sections d’acier :

𝑑𝑥 = ℎ − 𝑟 = 0,2 − 0,03 = 0,17𝑚 avec r l’enrobage
𝜙𝑥 + 𝜙𝑦 0,014 + 0,014
𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − = 0,17 −
2 2
𝑑𝑦 = 0,156 𝑚
Section des aciers à partir des sollicitations :
 Sens 𝑙𝑥 :
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎
- En appui (M = 0,5 x 48,34 = 24,17 kN.m)
𝑀 24,17 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,059
𝑏 × 𝑑𝑥2 × 𝑓𝑏𝑢 1 × 0,172 × 14,17
𝜇𝑏𝑢 = 0,059 < 𝜇𝑙𝑢 = 0,27 donc pas d’armatures comprimées nécessaires
𝜇𝑏𝑢 < 0,275 donc nous utilisons la méthode simplifiée.
Section d’armatures tendues
𝛼 = 1,25 × (1 − √1 − 2𝜇) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,035) = 0,045
Z= (1 − 0,4 ∝)𝑑 = 0,18 m

𝑀𝑢 ×𝛾𝑠 14,5×10−3 ×1,15
𝐴𝑠 = = =2,32 cm2/ml
𝑍𝑓𝑒 0,18×400
En travée (M = 0,75 x 48,34 = 41,09 kN.m)

𝑀 41,09 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,1
𝑏 × 𝑑𝑥2 × 𝑓𝑏𝑢 1 × 0,172 × 14,17
𝛼 = 1,25 × (1 − √1 − 2𝜇) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,1) = 0,13
Z= (1 − 0,4 ∝)𝑑 = 0,16 m

𝑀𝑢 ×𝛾𝑠 41,09×10−3 ×1,15
𝐴𝑠 = = =7,38 cm2/ml
𝑍𝑓𝑒 0,16×400
 Sens 𝑙𝑦 :
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎
- En appui (M = 0,5 x 12,085 = 6,0425 kN.m)
𝑀 6,0425 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,0175
𝑏 × 𝑑𝑦2 × 𝑓𝑏𝑢 1 × 0,1562 × 14,17
𝛼 = 1,25 × (1 − √1 − 2𝜇) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,0175) = 0,022
Z= (1 − 0,4 ∝)𝑑 = 0,15 m

𝑀𝑢 ×𝛾𝑠 3,626×10−3 ×1,15
𝐴𝑠 = = =1,04 cm2/ml
𝑍𝑓𝑒 0,1×400
En travée (M = 0,75 x 12,085 = 9,06 kN.m)

𝑀 10,27 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,027
𝑏 × 𝑑𝑦2 × 𝑓𝑏𝑢 1 × 0,1652 × 14,17
𝛼 = 1,25 × (1 − √1 − 2𝜇) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,027) = 0,034
Z= (1 − 0,4 ∝)𝑑 = 0,15 m

𝑀𝑢 ×𝛾𝑠 41,09×10−3 ×1,15
𝐴𝑠 = = =7,88 cm2/ml
𝑍𝑓𝑒 0,15×400
 Vérifications
 Bandes suivant 𝑙𝑥
𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 = 1,235 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙
𝐴𝑡𝑥 = 7,38 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 > 1,235 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 𝑂𝐾
𝐴𝑎𝑥 = 2,32 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 > 1,235 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 𝑂𝐾
 Bandes suivant 𝑙𝑦
𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = 1,6 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙
𝐴𝑡𝑦 = 7,88 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 > 1,6 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 𝑂𝐾
𝐴𝑎𝑦 = 1,04 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 < 1,6 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝐴𝑎𝑦 = 1,6 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙
 Choix des aciers

 Diamètre minimal des barres :
ℎ 200
On doit vérifier que 𝜑max ≤ = = 20 mm : il faut prendre au plus 𝜙20
10 10
 Espacement des barres

- En travée dans le sens 𝑙𝑥
St ≤ min(3ℎ ; 33 𝑐𝑚) ; 𝐴𝑡𝑥 = 7,38 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙
𝟏𝟎𝟎
On choisit 𝟓𝝓𝟏𝟒 𝑯𝑨 𝒑𝒎 totalisant 7,7𝒄𝒎𝟐 ⁄𝒎𝒍 avec St = = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
𝟓
- En chapeau
St ≤ 33 𝑐𝑚 ; 𝐴𝑎 = 𝑚𝑎𝑥(𝐴𝑎𝑥 ; 𝐴𝑎𝑦 )=2,32 𝑐𝑚2 ⁄𝑚𝑙

𝟏𝟎𝟎
On choisit 𝟓𝝓𝟖 𝑯𝑨 𝒑𝒎 totalisant 2,51 𝒄𝒎𝟐 ⁄𝒎𝒍 avec St = = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
𝟓
 Vérification de la contrainte de cisaillement

Les efforts sont maximums le long de ly, donc on a :
𝑃𝑢 ×𝑙𝑥 1 16,93×5,69 1
𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝑢𝑥 = × 𝛼 = × 0,53 = 38,08 𝑘𝑁⁄𝑚
2 1+ 2 1+
2 2
Contrainte tangentielle de travail est de :

𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 0,03808
𝜏𝑢 = = = 0,212 MPa
𝑑 0,18
Contrainte tangentielle de travail admissible est de :

𝑓𝑐28 25
𝜏𝑢 = 0,07 = 0,07 = 1, 17 MPa
𝛾𝑏 1,5
On a 𝜏𝑢 = 0,212 MPa < 𝜏𝑢 = 1,17 MPa

Pas besoin d’armatures d’âme
4.4.2. Dimensionnement des poutres

Sacristie
Nous calculerons la poutre la plus chargée. La poutre la plus chargée est la poutre PP1.
FIGURE 21: STRUCTURE PORTEUSE DU PLANCHER HAUT DE LA SACRISTIE
Descente des charges sur la poutre :
Largeur reprise par la poutre :

3,49+4,47
𝐿𝑟 = = 3,98 𝑚
2
Charges permanentes :
Poids propre de la poutre : 25 × 0,3 × 0,6 = 4,5 𝑘𝑁⁄𝑚
Poids de la maçonnerie en briques pleines : 19 × 0,15 × 5,22 = 14 𝑘𝑁⁄𝑚
Charges venant de la dalle : 6,42 × 3,98 = 25,55 𝑘𝑁⁄𝑚
Total charges permanentes : 44,05𝑘𝑁⁄𝑚
Charges d’exploitation : 1 × 3,98 = 3,98 𝑘𝑁⁄𝑚
Combinaison des actions
ELU :1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35 × 44,05 + 1,5 × 3,98 = 65,44 𝑘𝑁⁄𝑚
ELS :𝐺 + 𝑄 = 44,05 + 3,98 = 48,03 𝑘𝑁⁄𝑚
𝑞𝑢 = 65,44 𝑘𝑁⁄𝑚
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 48,03 𝑘𝑁⁄𝑚
- Détermination du moment
On obtient :
- A l’ELU
FIGURE 22: SCHEMA STATIQUE DE LA POUTRE PP1 SOLLICITEE LINEAIREMENT A L'ELU
Moment : Mu = 337,25 kN.m

- A l’ELS
Moment : Mser = 269,92 kN.m
Effort tranchant : Tser = 218,24 kN
𝑀𝑢 337,25 𝑓𝑒 400
𝛾= = = 1,24 et 𝑓𝑠𝑢 = = = 347,83 𝑀𝑝𝑎
𝑀𝑠𝑒𝑟 269,92 𝛾𝑠 1,15
On a
3,5
𝜇𝑙𝑢 = 0,8. 𝛼𝑙 (1 − 0,4𝛼𝑙 ) avec 𝛼𝑙 =
3,5+1000𝜀𝑙
𝑓𝑒 400
or 𝜀𝑙 = = = 1,74. 10−3
𝛾𝑠×𝐸𝑠 1,15×200000
3,5 3,5
𝛼𝑙 = = = 0,67
3,5 + 1000𝜀𝑙 3,5 + 1000 × 1,74. 10−3
𝜇𝑙𝑢 = 0,8. 𝛼𝑙 (1 − 0,4𝛼𝑙 ) = 0,8 × 0,67 × (1 − 0,4 × 0,67) = 0,39
𝝁𝒍𝒖 = 𝟎, 𝟑𝟗
- Moment réduit
𝑀𝑢 337,25 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,59
𝑏𝑑 2𝑓𝑏𝑢 0,2 × 0,452 × 14,17
𝝁𝒃𝒖 = 𝟎, 𝟓𝟗
𝝁𝒃𝒖 > 𝝁𝒍𝒖 Alors des aciers comprimés sont nécessaires.

𝑓𝑒 400
𝜎𝑠𝑡 = = = 250 𝑀𝑝𝑎
1,6 1,6
15. 𝜎𝑏𝑐 15 × 14,17
∝= = = 0,46
15. 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠𝑡 15 × 14,17 + 250
𝑦 = 𝑑. ∝ = 0,45 × 0,46 = 0,21𝑚
𝑀𝑟𝑏𝑠𝑒𝑟 = 0,5. 𝜎𝑏𝑐 . ∝. 𝑏. 𝑑 2 . (1 − ∝⁄3) = 0,5 × 14,17 × 0,46 × 0,2 × 0,452 × (1 − 0,46⁄3) =
0,12 MN.m
15. 𝜎𝑏𝑐 . (𝑦 − 𝑑 ′ ) 15 × 15 × (0,21 − 0,05)

𝜎𝑠𝑐 = = = 176,79 𝑀𝑝𝑎
𝑦 0,21
Section d’armatures comprimées :
𝑀𝑠𝑒𝑟 − 𝑀𝑟𝑏𝑠𝑒𝑟 (269,92 × 10−3 − 0,12)
𝐴𝑠𝑐 = = = 21,2 𝑐𝑚²
(𝑑 − 𝑑 ′ ). 𝜎𝑠𝑐 (0,45 − 0,05) × 176,79
Soit
𝑀𝑠𝑐𝑢 = 𝐴𝑆𝐶 . 𝑓𝑠𝑢 . (𝑑 − 𝑑 ′ ) = 21,2 × 10−4 × 347,83 × (0,45 − 0,05) = 295 𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑟𝑢 = 𝑀𝑢 − 𝑀𝑠𝑐𝑢 = 337,25 − 295 = 42 𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑟𝑢 42 × 10−3
𝜇𝑢 = = = 0,073
𝑏. 𝑑 2 . 𝑓𝑏𝑢 0,2 × 0,452 × 14,17
𝛼𝑢 = 1,25(1 − √1 − 2 𝜇𝑢 ) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,073)
𝜶𝒖 = 𝟎, 𝟎𝟗𝟓
𝑍 = 𝑑. (1 − 0,4. 𝛼𝑢 ) = (0,9 × 0,50)(1 − 0,4 × 0,095) = 𝟎, 𝟒𝟑
Ainsi, la section d’acier tendue donne :
𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = + 𝐴𝑠𝑐 = 22,34 𝑐𝑚2
𝑓𝑠𝑢 + 𝑍
𝑨𝒔𝒕 = 𝟐𝟐, 𝟑𝟒 𝒄𝒎𝟐
Prenons 9HA16 totalisant 18,10 cm²
- Armatures transversales
∅𝑙𝑚𝑎𝑥 16
∅𝑡 ≥ = = 5,33𝑚𝑚
3 3
Soit :
∅𝑡 = 6 𝑚𝑚
- Espace en zone courante
St≤ 𝑎 = 20 𝑐𝑚
𝑅𝑒𝑡𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝒔𝒕 = 𝟐𝟎𝒄𝒎
- Armature de peau
La section des armatures de peau disposées parallèlement à la fibre moyenne d’une pièce
linéaire doit être de 2 à 3 cm2 par mètre de longueur de parement mesuré perpendiculairement à
leur direction, sans pouvoir être inférieure à 0,10 % de la section de béton de la pièce.
Soit 𝐴𝑝 la section d’armature de peau, on a :

𝐴𝑝 = 3 𝑐𝑚2 × (2 × 0,2 × 0,5) = 0,6 𝑐𝑚2
Dimensionnement de la poutre PS1 :

 Descente des charges sur la poutre :
Poids de la maçonnerie en briques pleines : 19 × 0,15 × 5,22 = 14 𝑘𝑁⁄𝑚
Total charges permanentes : 15,31𝒌𝑵⁄𝒎
ELU :1,35𝐺 = 1,35 × 15,31 = 20,67 𝑘𝑁⁄𝑚
ELS :𝐺 = 15,31 𝑘𝑁⁄𝑚
𝒒𝒖 = 𝟐𝟎, 𝟔𝟕 𝒌𝑵⁄𝒎
𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝟏𝟓, 𝟑𝟏 𝒌𝑵⁄𝒎
On obtient :
- A l’ELU :
FIGURE 23:DIAGRAMME DU MOMENT FLECHISSANT DE LA POUTRE PS1 SOLLICITEE LINEAIREMENT A L'ELU
FIGURE 24: DIAGRAMME DE L’EFFORT TRANCHANT DE LA POUTRE PS1 SOLLICITEE LINEAIREMENT A L’ELU :
FIGURE 25 : DIAGRAMME DU MOMENT FLECHISSANT DE LA POUTRE PS1 SOLLICITEE LINEAIREMENT A L'ELS
FIGURE 26:DIAGRAMME DE L’EFFORT TRANCHANT DE LA POUTRE PS1 SOLLICITEE LINEAIREMENT A L'ELS
TABLEAU 16: RECAPITULATIF DU CALCUL DE LA POUTRE PS1
Données
Largeur de la poutre b= 15
Hauteur utile de la
d= 31,5
Dimensions caractéristiques poutre
Distance entre A' et la
d' = 3,5
fibre la plus comprimée
Moment ultime en N.m Mu = 32 450
Moment de service en N.m Ms = 24 030
Contrainte de l'acier utilisé en MPa fe = 400
Contrainte du béton à 28 jours en MPa Fc28 = 25
Contraintes de calcul
Contrainte de compression de
σbc=( 0,85*fc28)/1,5 σbc= 14,17
béton
Contrainte de traction des aciers σst=fe/1,15 σst= 348
εl= 0,00174
Coefficients correspondant au αl= 0,6680
Pivot B β l= 0,7328
µlu= 0,3916
2
µbu=Mu / (b*d *σbc) µbu= 0,1539
Section rectangulaire sans α=1,25*(1-(1-2*µ))1/2 α= 0,210
armatures comprimées
( γ - 1 ) / 2 + fc28 / 100 = 0,425
Si la fissuration est peu nuisible,

il n'y a pas de vérification à
faire à l’ELS
β=1-0,4*α β= 0,916
As=Mu/(β*d*σs) As= 3,23
𝑨𝒔𝒕 = 𝟑, 𝟐𝟑 𝒄𝒎𝟐
Soit 4 HA12 totalisant 4,52 cm²
∅𝑡 ≥ = = 4 𝑚𝑚
3 3
Soit :
∅𝑡 = 6 𝑚𝑚

St≤ 𝑎 = 15 𝑐𝑚
𝑅𝑒𝑡𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝒔𝒕 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎
- Armature de peau
𝐴𝑝 = 3 𝑐𝑚2 × (2 × 0,15 × 0,35) = 0,315 𝑐𝑚2
Halls pour escaliers :
FIGURE 27: PLAN DE POUTRAISON DU HALL POUR ESCALIERS
Dimensionnement de la poutre PP12 :

3,71
Largeur reprise par la poutre : 𝐿𝑟 = = 1,86 𝑚
2
Poids des garde-corps en maçonnerie : 19 × 0,15 × 1,5 = 4,275 𝑘𝑁⁄𝑚
Charges venant du plancher: 6,42 × 1,86 = 11,94 𝑘𝑁⁄𝑚
Total charges permanentes : 20,715 𝑘𝑁⁄𝑚
Charges d’exploitation : 1,5 × 1,86 = 2,79 𝑘𝑁⁄𝑚
ELU :1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35 × 20,715 + 1,5 × 2,79 = 32,15 𝑘𝑁⁄𝑚
ELS :𝐺 + 𝑄 = 20,715 + 2,79 = 23,505 𝑘𝑁⁄𝑚
𝑞𝑢 = 32,15 𝑘𝑁⁄𝑚
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 23,505 𝑘𝑁⁄𝑚
On obtient :
- A l’ELU :
FIGURE 28:MOMENT MAXIMAL DE LA POUTRE PP12 SOLLICITEE A L'ELU
𝑀𝑢 = 152 𝑘𝑁. 𝑚
- A l’ELS :
FIGURE 29:MOMENT MAXIMAL DE LA POUTRE PP12 SOLLICITEE A L'ELS
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 111,13 𝑘𝑁. 𝑚

TABLEAU 17: RECAPITULATIF DU CALCUL DE LA POUTRE PP12 A L'ELU
Données
Dimensions caractéristiques Largeur de la poutre b= 30
Hauteur utile de la d= 54
poutre
Distance entre A' et la d' = 6

Contrainte de compression de σbc=( 0,85*fc28)/1,5 σbc= 14,17
béton
Coefficients correspondant au εl= 0,00174
Pivot B αl= 0,6680
β l= 0,7328
µlu= 0,3916
2
Section rectangulaire sans µbu=Mu / (b*d *σbc) µbu= 0,1294
1/2
armatures comprimées α=1,25*(1-(1-2*µ)) α= 0,174
( γ - 1 ) / 2 + fc28 / 100 = 0,443
La fissuration est peu nuisible,

donc il n'y a pas de vérification
à faire à l' ELS
β=1-0,4*α β= 0,930
As=Mu/(β*d*σs) Ast= 9,18
𝑨𝒔𝒕 = 𝟗, 𝟏𝟖 𝒄𝒎𝟐
∅𝑡 ≥ = = 4,67 𝑚𝑚
3 3
Soit :
∅𝑡 = 8 𝑚𝑚
St≤ 𝑎 = 30 𝑐𝑚
𝑅𝑒𝑡𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝒔𝒕 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
- Armature de peau
𝐴𝑝 = 3 𝑐𝑚2 × (2 × 0,3 × 0,6) = 1,08 𝑐𝑚2
Dimensionnement de la poutre PS2 :

 Descente des charges sur la poutre :
Poids de la maçonnerie en briques pleines : 19 × 0,15 × 1,5 = 4,275 𝑘𝑁⁄𝑚
Total charges permanentes : 5,4 𝑘𝑁⁄𝑚
ELU :1,35𝐺 = 1,35 × 5,4 = 7,29 𝑘𝑁⁄𝑚
ELS :𝐺 = 5,4 𝑘𝑁⁄𝑚
𝒒𝒖 = 𝟕, 𝟐𝟗 𝒌𝑵⁄𝒎
𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝟓, 𝟒 𝒌𝑵⁄𝒎
 Détermination du moment
On obtient :
- A l’ELU :
FIGURE 30: MOMENT MAXIMAL DE LA POUTRE PS2 SOLLICITEE A L'ELU
𝑀𝑢 = 12,54 𝑘𝑁. 𝑚
- A l’ELS :
FIGURE 31:MOMENT MAXIMAL DE LA POUTRE PS2 SOLLICITEE A L'ELS
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 9,29 𝑘𝑁. 𝑚
Données
Hauteur utile de la
d= 27
d' = 3
σbc=( 0,85*fc28)/1,5 σbc= 14,17
béton
εl= 0,00174
αl= 0,6680
Coefficients
β l= 0,7328
µlu= 0,3916
2
α=1,25*(1-(1-2*µ))1/2 α= 0,106
( γ - 1 ) / 2 + fc28 / 100 = 0,425
Section rectangulaire sans Si la fissuration est peu nuisible,
armatures comprimées il n'y a pas de vérification à
faire à l' ELS
β=1-0,4*α β= 0,958
FIGURE 32:RECAPITULATIF DU CALCUL DE LA POUTRE PS2 A L'ELU
𝑨𝒔𝒕 = 𝟏, 𝟑𝟗 𝒄𝒎𝟐
∅𝑡 ≥ = = 2,67 𝑚𝑚
3 3
Soit :
∅𝑡 = 8 𝑚𝑚
St≤ 𝑎 = 15 𝑐𝑚
𝑅𝑒𝑡𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝒔𝒕 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎
- Armature de peau
𝐴𝑝 = 3 𝑐𝑚2 × (2 × 0,15 × 0,30) = 0,27 𝑐𝑚2
Calculs des poutres de la Mezzanine :
La poutre PP10 est la plus chargée
FIGURE 33: POUTRE PP10
Calcul de la poutre PP10
 Surface reprise par la poutre :

(19,85 × 2 − 5,575) × 5,575 (19,85 × 2 − 5,69) × 5,69
𝑆= + = 95,94 𝑚²
4 4
95,94
Largeur reprise par la poutre : 𝐿𝑟 = = 4,83𝑚
19,85
Retombée de la poutre : 25 × 0,3 × (0,6 − 0,2) = 3 𝑘𝑁⁄𝑚
Charges venant de la dalle : 9,76 × 4,83 = 47,14 𝑘𝑁⁄𝑚
Total charges permanentes : 50,14𝑘𝑁⁄𝑚
Charges d’exploitation : 5 × 4,83 = 24,15 𝑘𝑁⁄𝑚
 Combinaison des actions
ELU :1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35 × 50,14 + 1,5 × 24,15 = 103,914 𝑘𝑁⁄𝑚
ELS :𝐺 + 𝑄 = 50,14 + 24,15 = 74,29 𝑘𝑁⁄𝑚
𝑞𝑢 = 103,914 𝑘𝑁⁄𝑚
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 74,29 𝑘𝑁⁄𝑚
On obtient :
FIGURE 34: MOMENT MAXIMAL DE LA POUTRE PP10 A L'ELU
𝑀𝑢 = 388,08 𝑘𝑁. 𝑚
FIGURE 35:MOMENT MAXIMAL DE LA POUTRE PP10 A L'ELS
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 277,45 𝑘𝑁. 𝑚
Données
Hauteur utile de la
d= 54
d' = 6
σbc=( 0,85*fc28)/1,5 σbc= 14,17
béton
Coefficients correspondant au εl= 0,00174
Pivot B αl= 0,6680

β l= 0,7328
µlu= 0,3916
2
α=1,25*(1-(1-2*µ))1/2 α= 0,407
( γ - 1 ) / 2 + fc28 / 100 = 0,359
Section rectangulaire sans
armatures comprimées α > ( γ-1 ) / 2 + fc28 / 100
β=1-0,4*α β= 0,837
TABLEAU 18:RECAPITUATIF DU CALCUL DE LA POUTRE PP10 A L'ELU
𝑨𝒔𝒕 = 𝟐𝟏, 𝟓𝟎 𝒄𝒎𝟐
Soit 4 HA16, 8HA14 et 4HA10 totalisant 23,5 cm²
∅𝑡 ≥ = = 5,33 𝑚𝑚
3 3
Soit :
∅𝑡 = 8 𝑚𝑚
St≤ 𝑎 = 30 𝑐𝑚
- Armature de peau
𝐴𝑝 = 3 𝑐𝑚2 × (2 × 0,3 × 0,6) = 1,08 𝑐𝑚2
4.4.3. Dimensionnement des poteaux :

Calcul du poteau circulaire le plus chargé (P1) :
Le prédimensionnement nous amène à considérer une section circulaire de diamètre 30 cm pour

les poteaux P1.La hauteur sous plancher est ℎ = 5,22 𝑚, et le fond de fouille est situé à 2 m en
dessous du terrain naturel.
Descente des charges sur le poteau :
Le poteau P3 est appuyé par la poutre PP11
FIGURE 36: REACTIONS D'APPUIS DE LA POUTRE PP11 A L'ELU
Charges transmises au poteau :728,96 𝑘𝑁

𝜋×0,32
Poids total du poteau: 25 × (
4
) × (5,22 + 2) = 12,76 𝑘𝑁
Donc 𝑁𝑢 = 728,96 + 1,35 × 12,76 = 746,186 𝑘𝑁
Calcul de l’élancement :
0,7x7,22x4
= = 50,54 ⟹  = 50,54
0,40
Alors
50 2 50 2
𝛼 = 0,6. ( ) = 0,6 × ( ) = 0,59
 50,54
𝛼 = 0,59
On a :
(𝑑 − 0,02)2 (0,3 − 0,02)2

𝐵𝑟 = 𝜋 =𝜋× = 0,062 𝑐𝑚2
4 4
Après calcul, la plus grande charge appliquée en tête de poteau circulaire est de 768,91 𝑘𝑁.
𝑘. 𝑁𝑢 𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝛾𝑠 1 × 0,76891 0,11 × 25 1,15

𝐴𝑡ℎ = ( − ) =( − )
∝ 0,9𝛾𝑏 𝑓𝑒 0,34 0,9 × 1,5 400
𝐴𝑡ℎ = −0,05 < 0
Le béton est surabondant. Nous calculerons donc la section minimale requise :
𝐴𝑠 = min(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; Amax)
4𝑢 = 4 × (𝜋 × 0,40) = 5,03 𝑐𝑚²

𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝜋 × 402 }
0,2 × (
0,2𝐵 4 )
= = 2,5 𝑐𝑚²
100 100
Amin=3,77 cm²
𝜋×402
5𝐵 5×( )
4
Amax = = = 35,34 𝑐𝑚²
100 100
As=Amin=3,77 cm²
- Calculons la section d’armature transversale
∅𝑡 ≥ ==> ∅𝑡 ≥ = 4𝑚𝑚
3 3
∅𝑡 ≥ 4𝑚𝑚
𝑃𝑟𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 ∅𝒕 = 𝟔𝒎𝒎
𝑎 + 10𝑐𝑚 40 + 10𝑐𝑚
St≤ { } ==> { }
40𝑐𝑚 40𝑐𝑚
St≤ 40𝑐𝑚
- Espacement en zone de recouvrement
4∅𝑙
St’≤
3
Lr = 0,6ls
Avec ls = 50× 1,2
Lr = 0,6× 60 ⟹ Lr=36
36−4×1,2
St’≤ ⟹ St’≤ 10,4𝑐𝑚
3
Prenons St’= 𝟏𝟎𝒄𝒎
Dimensionnement du poteau rectangulaire P2:
Le prédimensionnement nous amène à considérer une section de (30 × 30) 𝑐𝑚2 pour les poteaux
P2.La hauteur sous plancher est ℎ = 5,22 𝑚, et le fond de fouille est situé à 2 m en dessous du
terrain naturel.
Descente des charges sur le poteau :
Le poteau P3 est appuyé par les poutres PP15 et PP12
FIGURE 37:REACTION D’APPUIS DE LA POUTRE PP12 A L’ELU
FIGURE 38:REACTION D’APPUIS DE LA POUTRE PP12 A L’ELS
Charges transmises au poteau :98,86 + 728,96 = 827,82 𝑘𝑁
Poids total du poteau: 25 × 0,3 × 0,3 × (10 + 4,2) = 27 𝑘𝑁
Donc 𝑁𝑢 = 827,82 + 1,35 × 27 = 854,82 𝑘𝑁
Calcul de l’élancement :
0,7x7,22x√12
= ⟹  = 68
0,3
- Déterminons la section réduite du poteau :
Br kxβxNu kxβxNu
𝑏= + 0,02 ⟹ Br = fbu 0,85xfed ⟹ Br = fbu 0,85xfed
(a−0,02) + +
0,9 100 0,9 100
Après calcul, la plus grande charge appliquée en tête de poteau est de 924,87kN.
0,85x² 0,85x(50,76)²
Alors β = ⟹ β = ⟹ β =2,62
1500 1500
kxβxNu 1x1,46x0,92487
Br = fbu 0,85xfed ⟹ Br = 14,17 0,85x347,83 ⟹ Br = 0,12
+ 100 0,9
+ 100
0,9
0,072
𝑏= + 0,02 ⟹ b = 0,45 m Retenons b = 45cm pour les dispositions constructives
(0,45−0,02)
- Vérification de la section du poteau :
𝐾 × β × 𝑁𝑢
(0,30 − 0,02)(0,45 − 0,02) ≥
𝑓𝑏𝑢 0,85𝑓𝑒𝑑
+
0,9 100
0,12 ≥ 0,12 Ok !
Convenons 30×45 cm² comme section du poteau rectangulaire.
- Déterminons la section d’armatures
𝑘. 𝑁𝑢 𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
𝐴𝑡ℎ = ( − )
∝ 0,9𝛾𝑏 𝑓𝑒
50 2 50 2
avec ∝= 0,6 ( ) = 0,6 × ( ) = 0,32
λ 50,76
Br
𝑏= + 0,02 ⟹ Br = (a − 0,02)(b − 0,02)
(a − 0,02)
Br = (0,45 − 0,02)(0,45 − 0,02) = 0,12
1 × 0,92487 0,185 × 25 1,15

𝐴𝑡ℎ = ( − ) = −0.05
0,582 0,9 × 1,5 400
𝐴𝑡ℎ < 0, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒
𝐴𝑠 = min(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; Amax)
4𝑢 = 4 × (0,3 + 0,45) × 2 = 6 𝑐𝑚²

𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 { 0,2𝐵 0,2 × 30 × 45 }
= = 2,7𝑐𝑚²
100 100
Amin=6 cm²
5𝐵 5×30×45
Amax = = = 67,5 𝑐𝑚²
100 100
As=Amin=6 cm²
- Calculons la section d’armature transversale

∅𝑡 ≥ ==> ∅𝑡 ≥ = 3,33 𝑚𝑚
3 3
∅𝑡 ≥ 3,33 𝑚𝑚
𝑃𝑟𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 ∅𝒕 = 𝟖 𝒎𝒎
𝑎 + 10𝑐𝑚 30 + 10𝑐𝑚
St≤ { } ==> { }
40𝑐𝑚 40𝑐𝑚
St≤ 40𝑐𝑚
- Espacement en zone de recouvrement
St’≤ min(15∅𝑙; 40 𝑐𝑚; 𝑎 + 10 𝑐𝑚)
St’≤ min(15 × 1 ; 40 𝑐𝑚; 40 + 10 𝑐𝑚)
St’ ≤ 15 𝑐𝑚
Prenons : St’ = 15 cm
4.4.4. Dimensionnement des semelles

À la suite des deux poteaux dimensionnés, nous allons dimensionner les semelles de ces poteaux.
Nous aurons donc S1 et S2.
Semelle S1 sous le poteau P1
Evaluation des charges :
• Poids des longrines repris par la semelle :
Lg = (0,25× 0,50 × 25 × 6,7) = 20,94 𝑘𝑁
• Poids propres des murs :
19 × 4,2 × 6,7 = 534,66 kN
Charge venant du poteau : 746,186 𝑘𝑁
𝑁𝑢 = 1,35 × (20,94 + 534,66) + 746,186 = 1496,246 𝑘𝑁
Calcul de Nser
Le poteau P1 est appuyé par la poutre PP10
FIGURE 39:REACTIONS AUX APPUIS DE LA POUTRE PP10 A L'ELU
Charges venant du poteau :521,15 𝑘𝑁
Donc 𝑁𝑠𝑒𝑟 = (721,791 + 28,27) + 521,15 = 1271,211 𝑘𝑁
- Dimensionnement de la semelle S1 :
FIGURE 40 : VUES DE LA SEMELLE ISOLEE SOUS POTEAU CIRCULAIRE
𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎= ≤ 𝜎̅𝑠𝑜𝑙
𝐴×𝐵
Or
𝐴 = 𝐵 → 𝑆 = 𝐵2
On aura :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟 1,271

𝜎̅𝑠𝑜𝑙 ≥ → 𝐵 ≥ √ = √ = 2,25 𝑚
𝐵2 𝜎̅𝑠𝑜𝑙 0,25
𝐵 ≥ 2,25 𝑚
Section carrée : 𝐵 = 𝐴
Prenons :
𝑩 = 𝑨 = 𝟐, 𝟓 𝒎
Calcul de la hauteur :
𝐴−𝑏
≤𝑑 ≤𝐴−𝑏
4
2,5 − 0,3
≤ 𝑑 ≤ 2,5 − 0,3
4
0,55 ≤ 𝑑 ≤ 2,2
Prenons d = 55 cm
H = d + 5 = 60 cm
- Vérification :
Calcul de la contrainte 𝜎′ de la semelle
𝑁′𝑠𝑒𝑟
𝜎′ =
𝐴×𝐵
Or
𝑁′𝑠𝑒𝑟 = 𝑁𝑠𝑒𝑟 + 𝐴 × 𝐵 × ℎ × 𝛾𝐵𝐴 = 1271,211 + (2,5 × 2,5 × 0,60) × 25 = 1364,961𝑘𝑁
𝑁′𝑠𝑒𝑟 = 1,365 𝑀𝑁
Alors
1,365
𝜎′ = = 0,22 𝑀𝑃𝑎
2,5 × 2,5
𝜎 ′ = 0,22 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎̅𝑠𝑜𝑙 = 0,25 𝑀𝑃𝑎 Ok !
Alors les conditions sous semelles sont : 2,5× 𝟐, 𝟓 × 𝟎. 𝟔𝑯
Calcul des armatures
𝑎 = 30 = 𝑏 = 30 𝑐𝑚
𝐴 = 𝐵 = 250 𝑐𝑚
′
𝑁𝑠𝑒𝑟 (𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑠//𝐵 = 𝐴𝑠//𝐴 ≥
8𝑑𝜎̅𝑠𝑡
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑑 = 55 𝑐𝑚
2
𝜎̅𝑠𝑡 = inf ( 𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡𝑗 )
3
2
𝜎̅𝑠𝑡 = inf ( × 400 ; 110√1,6 × 2,1) = 𝑖𝑛𝑓(266,67 ; 201,63) = 201,63 𝑀𝑝𝑎
3
1,365(2,5 − 0,3)
𝐴𝑠//𝐵 = 𝐴𝑠//𝐴 ≥ = 33,77 𝑐𝑚2
8 × 0,55 × 201,63
𝐴𝑥 = 𝐴𝑦 = 33,77 𝑐𝑚2
𝑃𝑟𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝟏𝟖𝑯𝑨𝟏𝟔 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝟑𝟔, 𝟐 𝒄𝒎𝟐 dans le sens x et y
Semelle S2 sous poteau P2

Evaluation des charges :
• Poids des longrines repris par la semelle :
Lg = (0,25× 0,50 × 25 × 6,7) = 20,94 𝑘𝑁 1,35G = 28,27 kN
• Poids propre des murs :
19 × 4,2 × 6,7 = 534,66 kN 1,35G = 721,791 kN
Charge venant du poteau : 924,87kN
𝑁𝑢 = 1,35 × (721,791 + 28,27) + 924,87 = 1937,45 𝑘𝑁
Calcul de Nser
Le poteau P2 est appuyé par les poutres PP15 et PP13
FIGURE 41:REACTIONS AUX APPUIS DE LA POUTRE PP15 A L'ELS
FIGURE 42:REACTIONS AUX APPUIS DE LA POUTRE PP13 A L'ELS
Charges venant du poteau :521,15 + 10,02 = 531,17 𝑘𝑁
Donc 𝑁𝑠𝑒𝑟 = 531,17 + (721,791 + 28,27) = 1281,231 𝑘𝑁
- Prédimensionnement de la semelle S2 :
FIGURE 43:VUES DE LA SEMELLE ISOLEE SOUS POTEAU RECTANGULAIRE
𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎= ≤ 𝜎̅𝑠𝑜𝑙
𝐴×𝐵
Or
𝐴 = 𝐵 → 𝑆 = 𝐵2
On aura :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟 1,281

𝜎̅𝑠𝑜𝑙 ≥ → 𝐵 ≥ √ = √ = 2,264 𝑚
𝐵2 𝜎̅𝑠𝑜𝑙 0,25
𝐵 ≥ 2,264 𝑚
Section carrée : 𝐵 = 𝐴
Prenons :
𝑩 = 𝑨 = 𝟐, 𝟓 𝒎
Calcul de la hauteur :
𝐴−𝑏
≤𝑑 ≤𝐴−𝑏
4
2,5 − 0,45
≤ 𝑑 ≤ 2,5 − 0,45
4
0,50 ≤ 𝑑 ≤ 2,05
Prenons d = 50 cm
H = d + 5 = 55 cm
- Vérification :
Calcul de la contrainte 𝜎′ de la semelle
𝑁′𝑠𝑒𝑟
𝜎′ =
𝐴×𝐵
Or
𝑁′𝑠𝑒𝑟 = 𝑁𝑠𝑒𝑟 + (𝐴 × 𝐵 × ℎ) × 25 = 1281,231 + (2,5 × 2,5 × 0,55) × 25 = 1367,169 𝑘𝑁
𝑁′𝑠𝑒𝑟 = 1,37 𝑀𝑁
Alors
1,37
𝜎′ = = 0,21 𝑀𝑃𝑎
2,5 × 2,5
𝜎 ′ = 0,21 𝑀𝑝𝑎 < 𝜎̅𝑠𝑜𝑙 = 0,25 𝑀𝑝𝑎
Alors les conditions sous semelles sont : 2,5× 𝟐, 𝟓 × 𝟎. 𝟓𝟓𝑯
Calcul des armatures
𝑎 = 30 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑏 = 45 𝑐𝑚
𝐴 = 𝐵 = 250 𝑐𝑚
′
𝑁𝑠𝑒𝑟 (𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑠//𝐵 = 𝐴𝑠//𝐴 ≥
8𝑑𝜎̅𝑠𝑡
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑑 = 55 𝑐𝑚
2
𝜎̅𝑠𝑡 = inf ( 𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡𝑗 )
3
2
𝜎̅𝑠𝑡 = inf ( × 400 ; 110√1,6 × 2,1) = 𝑖𝑛𝑓(266,67 ; 201,63) = 201,63 𝑀𝑝𝑎
3
1,595(2,5 − 0,45)
𝐴𝑠//𝐵 = 𝐴𝑠//𝐴 ≥ = 36,86 𝑐𝑚2
8 × 0,55 × 201,63
𝐴𝑥 = 𝐴𝑦 = 36,86 𝑐𝑚2
𝑃𝑟𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝟐𝟎𝑯𝑨𝟏𝟔 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝟒𝟎, 𝟎𝟐 𝒄𝒎𝟐 dans le sens x et y
Conclusion
Pour conclure, nous avons effectué notre stage de fin d’études de master 2 au sein du
Bureau d’études ECCO-GC. Lors de ce stage de trois (03) mois, nous avons pu mettre en pratique
les connaissances théoriques acquises durant notre formation sur le calcul des ouvrages en
éléments métalliques et en béton armé.
L'étude présentée dans ce mémoire de fin de formation de Master professionnel en Génie

Civil avait pour finalité de proposer les plans d’exécution pour la réalisation de bâtiment principal
de l’Eglise de Zézoumè dans la commune de Cotonou. Ainsi de façon globale, les différents
calculs réalisés manuellement ou avec des logiciels nous ont permis de nous rapprocher de cet
objectif.
De même, ce stage a été très enrichissant pour nous, car il nous a permis d’explorer les
méthodes de conception d’une charpente métallique, de calcul de résistance et de vérification des
sections des profilés pour différents types de sollicitation en construction métallique pour calculer
les structures du génie civil notamment les ouvrages de grande portée.
Nous avons pu mettre en place une méthodologie de conception et de dimensionnement

manuel des structures métalliques. Elle permet de calculer n’importe qu’elle sorte de structures
métalliques connaissant le mode de sollicitation de l’élément de structure.
Bibliographie et Webographie
 Commission des Règles Neige et Vent 1965, 2000, règles définissant les effets de la neige et du
vent sur les constructions et annexes, édition du CSTB 2000, France.
 MOREL J., 2005, Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3. 6ième tirage, éd.
Eyrolles, Paris-France, 331p.
 ANANOUH V., 2015, Cours de construction métallique selon Eurocode 3.
 PERCHAT J. et ROUX J., 1992, Pratique du BAEL 91, éd. Eyrolles, Paris-France.
 PERCHAT J. Pièces soumises à des sollicitations normales, 46p.
 AGBODJOGBE G., 2017, Conception et étude structurale de la couverture des gradins du
stade de l’amitié général Mathieu KEREKOU, mémoire de master en Génie Civil à l’ESGC-
VAK, Cotonou-Bénin.
 ZINSOU Silvère François Gbèmènou, 2021, Etudes techniques du projet de construction de
l’église SAINT ANTOINE DE PADOUE de Zogbo, Cotonou-Bénin.
 AZONDEKON Horace, 2015, Etude technique de la charpente métallique d’un théâtre
national e 1000 places au Benin. Cotonou-Bénin.
 [1] Comité Européen de Normalisation, 2001. Eurocode 1, Partie 1-1 : Densités, poids
propres et charges d’exploitation. Editions Eyrolles, Paris.
 [2] Norme NF P 06-004, Mai 1977. Extrait des valeurs des charges permanentes.
 Comité Européen de Normalisation, 2004. Eurocode 3, Partie 1-1 : Calcul des structures en
acier-Règles générales et règles pour les bâtiments. Editions Eyrolles, Paris.
Table des matières

Fiche de certification des corrections ........................................................................ ii
Dédicace ....................................................................................................................... iii
Avant-propos............................................................................................................... iv
Remerciements ............................................................................................................. v
Sommaire ..................................................................................................................... vi
Liste des tableaux........................................................................................................ ix
Liste des images ........................................................................................................... x
Liste des figures .......................................................................................................... xi
Liste des Abréviations et Sigles .............................................................................. xiii
Liste des annexes ...................................................................................................... xvi
Résumé ...................................................................................................................... xvii
Abstract ....................................................................................................................xviii
Introduction..................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Contexte du projet et méthodologie............................................................ 2
1.1. Contexte du projet .............................................................................................. 2
1.2. Description architecturale du projet ................................................................... 3
1.3. Description structurale du projet ........................................................................ 3
1.4. Objectifs ............................................................................................................. 4
1.4.1. Objectif global ............................................................................................. 4
1.4.2. Objectifs spécifiques .................................................................................... 4
1.5. Démarche méthodologique ................................................................................ 5
1.5.1. Recherche documentaire.............................................................................. 5
1.5.2. Matériel ........................................................................................................ 5
1.5.3. Processus de travail...................................................................................... 5
Chapitre 2 : Bases de conception et principes de prédimensionnement ........................ 6
2.1. Charpente métallique ......................................................................................... 6
2.1.1. Présentation.................................................................................................. 6
2.1.1.1. Conception de la charpente ................................................................... 6
2.1.1.1.1. Choix des profilés ............................................................................... 6
2.1.1.1.2. Les Fermes .......................................................................................... 7

2.1.1.1.3. Les traverses à âme pleine : .............................................................. 11
2.1.1.1.4. Pannes ............................................................................................... 11
2.2. Eléments porteurs en béton armé ..................................................................... 12
2.2.1. Les planchers ............................................................................................. 12
2.2.2. Les poutres ................................................................................................. 12
2.2.3. Les poteaux ................................................................................................ 12
2.2.4. Les semelles ............................................................................................... 12
2.3. Principes de prédimensionnement acier .......................................................... 13
2.3.1. Classification des sections transversales ................................................... 13
2.3.2. Prédimensionnement des éléments principaux .......................................... 15
2.4. Les planchers en Béton Armé .......................................................................... 17
2.4.1. Plancher à corps creux et à poutrelles ....................................................... 17
2.4.2. Plancher en dalle pleine ............................................................................. 20
2.4.2.1. Descente des charges sur dalle pleine ................................................. 22
2.5. Généralités sur les poutres ............................................................................... 23
2.5.2. Descente des charges sur les poutres ......................................................... 24
2.5.3. Calcul des sections d’armatures longitudinales en travée et sur appuis .... 25
2.5.4. organigramme de calcul des poteaux en béton armé :................................. 2
2.5.5. Règlements et normes de calcul .................................................................. 4
Chapitre 3 : Conception de la structure porteuse de l’Eglise ......................................... 5
3.1. Charpente métallique ......................................................................................... 5
3.1.1. Prédimensionnement des éléments de la charpente..................................... 5
3.2. Evaluation des charges s’appliquant à la charpente métallique......................... 7
3.2.1. Charges permanentes ................................................................................... 7
3.2.2. Charges d’exploitation ................................................................................. 7
3.2.3. Charges dues au vent ................................................................................... 9
3.3. Dimensionnement des éléments de la charpente métallique ........................... 24
3.3.1. Calcul et dimensionnement des pannes ..................................................... 24
3.3.2. Calcul des liernes ....................................................................................... 33
3.3.3. Calculs des contreventements .................................................................... 36

3.3.4. Calcul de la poutre au vent en long pan..................................................... 38
3.3.5. Calcul des éléments du treillis ................................................................... 41
3.3.6. Dimensionnement des traverses à âme pleine ........................................... 47
4. Structure en béton armé ................................................................................... 51
4.1. Caractéristiques des matériaux ...................................................................... 51
4.2. Prédimensionnement des éléments de la structure .................................... 52
4.2.1. Prédimensionnement des dalles ................................................................. 52
4.2.3. Prédimensionnement des poteaux : ........................................................... 54
4.3. Evaluation des charges sur les planchers : ................................................... 54
4.4. Dimensionnement des éléments porteurs en béton armé.......................... 55
4.4.1. Descente des charges sur les planchers ..................................................... 55
4.4.2. Dimensionnement des poutres ................................................................... 62
4.4.3. Dimensionnement des poteaux : ................................................................ 78
4.4.4. Dimensionnement des semelles .................................................................. 83
Conclusion .................................................................................................................. 90
Bibliographie et Webographie ................................................................................. 91
Table des matières ..................................................................................................... 92
Annexes ....................................................................................................................... 95
Annexes

Mémoire Génie Civil Conception Métallique Sur Béton Armé

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REPUBLIQUE DU BENIN

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Conception et dimensionnement d’un bâtiment à

Présenté par : LIMA Christian Eustache, titulaire d’une licence professionnelle en

Spécialité : BATIMENT & OUVRAGES D’ART

Maitre de Mémoire Co-Maitre de Mémoire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Conception et dimensionnement d’un bâtiment à

Mention : GENIE CIVIL

Présenté par : LIMA Christian Eustache, titulaire d’une licence professionnelle en

Spécialité : BATIMENT & OUVRAGE D’ART

Composition des membres du Jury

Président du jury : Professeur Victor S. GBAGUIDI

Année académique 2021 – 2022

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE STAGE

LIMA Christian Eustache

Co-maitre Maitre de mémoire

Date : …....…/…...../2022 Date : .……/.……/2022

Ing. Joyce NOUGBODOHOUE Professeur Victor S. GBAGUIDI

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS

L’Auteur Le maître de mémoire

Date ……………… Date …………….

LIMA Christian Eustache Professeur Victor S. GBAGUIDI

Professeur Dominique C.K. SOHOUNHLOUE

L’Eurocode 1 qui définit les exigences en matière de sécurité, d’aptitude au service et

Le document se divise en trois parties. La première est consacrée à la présentation du

Un accent particulier a été mis sur l’utilisation de l’outil informatique, notamment le

 Au professeur GBAGUIDI AÏSSE Gérard L., Professeur Titulaire des

 A l’ingénieur NOUGBODOHOUE E. Joyce qui a accepté de co-superviser ce

De même, tout le personnel du cabinet d’études ECCO-GC, en particulier :

 L’ingénieur ZANPKE Marcel pour ses précieux conseils ;

Fiche de certification des corrections ........................................................................ii

2.3. Principes de prédimensionnement acier ........................................................... 13

4.2.2. Prédimensionnement des poutres .............................................................. 53

Liste des tableaux

Liste des images

Liste des figures

Figure 33:Réactions aux appuis de la poutre PP10 à l'ELU ......................................... 83

Liste des Abréviations et Sigles

Rd Résistance de calcul du matériau

COEFFICIENTS ET GRANDEURS ADIMENSIONNELS

h Hauteur utile du profilé en général

Liste des annexes

Pour répondre à cette problématique, nous avons eu à collecter divers

A partir de ces conclusions, nous pouvons nous assurer de concevoir ce style de

Mots-clés : Bâtiment mixte, Eglise

To answer this question, we had to collect various documents concerning the

Keywords: hybrid: Mixed building, Church

Chapitre 1 : Contexte du projet et méthodologie

Chapitre 2 : Base de conception et principes de dimensionnement

Chapitre 3 : Conception de la structure porteuse de l’Eglise.

CHAPITRE 1 : CONTEXTE DU PROJET ET METHODOLOGIE

FIGURE 1:LOCALISATION DE LA PAROISSE DE ZEZOUME

Source : Google Maps

1.2. DESCRIPTION ARCHITECTURALE DU PROJET

IMAGE 1:RENDU DE LA NOUVELLE PAROISSE DE L'EGLISE DE ZEZOUME

Source : Bureau d’Etudes ECCO-GC

1.3. DESCRIPTION STRUCTURALE DU PROJET

IMAGE 2: VUE EN PLAN DE LA STRUCTURE DU BATIMENT

1.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

 faire la descente de charge sur les éléments porteurs de la structure (toiture

1.5. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

 Archicad pour l’étude de l’architecture du projet et le dessin de certains détails ;