Rapport Traore

Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)
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Université Nazi BONI (UNB)
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Ecole Supérieure d’Informatique (ESI)
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE

Licence d’Informatique
Option : Ingénierie des Réseaux et Systèmes (IRS)
Thème : Implémentation de la qualité de service : cas du système de visioconférence de

la Société Nationale d’Electricité du Burkina Faso
Période de stage : du 15 avril au 30 juin 2022

Auteur : Laurent Ismaël TRAORE
Maitre de stage Superviseur

M. Konkuy Modeste DEMBELE M. Patrice KAFANDO
Administrateur système et réseau à Enseignant à l’Ecole Supérieure
la Direction des Systèmes d’Informatique (ESI)
d’information
Année académique : 2020-2021

Implémentation de la qualité de service : cas du système de visioconférences de la SONABEL
AVANT-PROPOS
L’Université Nazi BONI (U.N.B) a été créée le 16 mai 1997 par le décret n° 97-
254/PRES/PM/MESSRS. C’est un établissement public de l’État à caractère
scientifique, culturel et technique, qui a pour mission l’élaboration et la transmission
de la connaissance pour la formation des hommes et des femmes afin de répondre
aux besoins de la nation.
Elle est composée, d’une part, de trois instituts de formation dont :
– L’Institut du Développement Rural (I.D.R) ;
– L’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (INSSA) ;
– L’Institut Universitaire de Technologie (I.U.T) ;
D’autre part, d’une école et de trois Unités de Formation et de Recherche

(U.F.R) :
– L’École Supérieure d’Informatique (ESI) ;
– L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Juridiques, Politiques ;

Économiques et de Gestion (U.F.R./S. J. P. E. G) ;
– L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques
(U.F.R/S. T) ;
– L’Unité de Formation et de Recherche en Lettres et Sciences Humaines

(U.F.R./L.S.H).
Outre ces établissements, l’U. N. B compte deux centres universitaires : le Centre

Universitaire Polytechnique de Gaoua (C.U.P.G) et le Centre Universitaire
Polytechnique de Banfora (C.U.P.B). Toutes ces structures œuvrent à donner aux
étudiants des compétences dans des domaines de formation pointus.
Pour ce qui est de l’École Supérieure d’Informatique, elle délivre des diplômes de
niveau bac+3 et bac+5 dans les domaines suivants : l’Ingénierie des Systèmes
d’Information (I.S.I) et l’Ingénierie des Réseaux et Systèmes (I.R.S). Le niveau bac+3
est couronné par le diplôme de Licence et le niveau bac+5 par celui de Master.
ii
L’obtention du diplôme de Licence en Informatique nécessite que l’étudiant valide

en premier lieu ses cinq premiers semestres et, en second lieu, effectue, dans le cadre
du sixième semestre, un stage en entreprise afin de découvrir le monde professionnel.
C’est dans ce cadre que nous avons été accueillis par la SONABEL, société d’Etat
spécialisée dans le domaine de la production, du transport, de la distribution et
l’importation de l’électricité, du 15 avril 2022 au 30 juin 2022 pour effectuer notre
stage. À l’issue du stage, un rapport est rédigé et défendu devant un jury lors d’une
soutenance.
iii
REMERCIEMENTS
Nous remercions notre encadreur, Mr KAFANDO Patrice, pour le temps qu’il

nous a consacré et pour ses conseils.
Nous adressons aussi un remerciement spécial à Mr DEMBELE Modeste, Mr DA

Alfred, les encadreurs de stage, pour leurs encouragements, leur documentation et
leur patience.
Nous exprimons aussi notre gratitude et nos remerciements aux présidents et aux
membres de jury pour l’intérêt qu’ils portent à notre travail et pour l’honneur qu’ils
nous font de bien vouloir le juger.
Nous avons pu aller au bout de notre recherche grâce au soutien de notre famille;
infiniement merci.
Nous ne pouvons conclure sans remercier tous nos promotionnaires de l’ESI,

l’ensemble de la communauté universitaire et tous ceux qui ont aidé de près ou de
loin au succès de notre formation.
iv
RESUME
La SONABEL est le premier distributeur d’électricité sur tout le territoire burkinabè.

Elle est représentée sur tout le territoire burkinabè par ses différentes directions. À
l’échelle internationale, elle dispose de plusieurs partenaires en Afrique ainsi que dans
le monde entier. Pour assurer ces réunions avec ses directions ainsi que ses
partenaires, elle utilise un outil de communication qu’est la visioconférence. La
visioconférence est un formidable outil de communication qui réduit la distance entre
la SONABEL, ses directions et ses partenaires mais la visioconférence rencontre
quelques perturbations pendant les communications. Pour pallier ces perturbations,
une étude proposée par la SONABEL, intitulée « Implémentation de la qualité de
service : cas du système de visioconférence », nous a été confiée afin de trouver des
solutions.
Pour l’étude de notre projet, nous avons choisi comme approche l’intégration des
techniques sur des routeurs(simulations) permettant d’assurer la qualité de service
sur la visioconférence.
À l'issue de cela, des implémentations seront réalisées sur le logiciel de simulateur

réseau Cisco Packet Tracer afin de mieux assurer la qualité de service en priorisant
les flux de données de la visioconférence.
v
ABSTRACT
SONABEL is the leading electricity distributor throughout Burkina Faso. It is

represented throughout the Burkinabè territory by these different departments.
Internationally, it has several partners in Africa, as well as around the world. To
ensure these meetings with these departments as well as its partners, it uses a
communication tool that is videoconferencing. However, videoconferencing is a
great communication tool that reduces the distance between SONABEL, these
departments and its partners; but this communication tool that is videoconferencing
encounters some disturbances during videoconference calls. To overcome these
disturbances, a study proposed by SONABEL "Implementation of quality of service:
case of the videoconferencing system" has been entrusted to us to carry out this
study in order to find solutions.
For the study of our project, we have chosen as an approach the integration of
techniques on routers (simulations) to ensure the quality of service on
videoconferencing.
At the end of this, implementations will be carried out on the Cisco Packet tracer
network simulator software in order to better ensure the quality of service by
prioritizing the data flows of the videoconference.
vi
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... ix
LISTES DES FIGURES ...................................................................................................................x
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 13
CHAPITRE I .................................................................................................................................. 14
PRESENTATION DU CONTEXTE DE STAGE ........................................................................ 14
1.1. Introduction ..................................................................................................................... 14
1.2. Présentation de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI) ............................................... 14
1.3. Présentation de la structure d’accueil : la Société Nationale d’Electricité du Burkina
(SONABEL) ................................................................................................................................ 17
1.4. Présentation du Projet...................................................................................................... 22
1.5. Gestion du Projet ............................................................................................................. 23
1.6. Conclusion ....................................................................................................................... 24
CHAPITRE II................................................................................................................................. 25
ANALYSE DE L’EXISTANT ........................................................................................................ 25
2.1. Introduction ..................................................................................................................... 25
2.2. Présentation de l’existant ................................................................................................. 25
2.3. Typologie des réseaux informatiques .............................................................................. 26
2.4. Les services ...................................................................................................................... 28
2.5. Les protocoles de la VOIP ............................................................................................... 29
2.6. Les ressources logicielles ................................................................................................. 30
2.7. Les ressources matérielles ............................................................................................... 31
2.8. Diagnostique de l’existant ............................................................................................... 31
2.9. Démarche de résolution du problème ............................................................................. 32
2.10. Conclusion ....................................................................................................................... 33
CHAPITRE III ............................................................................................................................... 34
GENERALITES SUR LES SOLUTIONS EXISTANTES............................................................ 34
3.1. Introduction ..................................................................................................................... 34
3.2. Première partie : Qualité de Service (QOS) ..................................................................... 34
3.3. Deuxième partie : Environnement de travail (Packet Tracer) ........................................ 40
3.4. Conclusion ....................................................................................................................... 48
CHAPITRE IV................................................................................................................................ 49
IMPLEMENTATION DE LA QUALITE DE SERVICE PAR PRIORISATION DES FLUX .. 49
4.1. Introduction ..................................................................................................................... 49
4.2. Première partie : Qualité de service en fonction d’une interface source ......................... 49
4.3. Deuxième partie : Qualité de service en fonction du protocole ...................................... 56
4.4. Conclusion ....................................................................................................................... 59
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................................ 60
vii
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIE.................................................. 61

ANNEXE 1 ..................................................................................................................................... 62
CONFIGURATION DE BASE DES ADRESSES IP DE CHAQUE INTERFACE ................... 62
ANNEXE 2 ..................................................................................................................................... 65
CONFIGURATION DES ROUTEURS AVEC LE PROTOCOLE OSPF................................... 65
ANNEXE 3 ..................................................................................................................................... 67
QOS EN FONCTION D’UNE INTERFACE SOURCE ............................................................. 67
ANNEXE 4 ..................................................................................................................................... 70
QOS EN FONCTION DU PROTOCOLE ................................................................................... 70
viii
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : : LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................... XI

TABLEAU 2:COMPARAISON DES DIFFERENTS PROTOCOLES DE ROUTAGE ............... 46
ix
LISTES DES FIGURES
FIGURE 1:ORGANIGRAMME DE LA DSI ........................................................................ 21

FIGURE 2 : PLANNING PREVISIONNEL .......................................................................... 24
FIGURE 3 : ARCHITECTURE RESEAU DE LA SONABEL SUR LA VISIOCONFERENCE 27
FIGURE 4 : PROTOCOLE DE LA VOIP ........................................................................... 30
FIGURE 5: MODELE DE SERVICE INTEGRE ................................................................... 38
FIGURE 6: MODELE DIFFSERV....................................................................................... 39
FIGURE 7: PRESENTATION DE L'ECRAN PRINCIPALE................................................... 41
FIGURE 8 : RESEAU DES ROUTEURS AVANT CONFIGURATION ................................... 42
FIGURE 9 : INTERFACE DE COMMANDE CLI.................................................................. 43
FIGURE 10 : CONFIGURATION DU HOSTNAMES .......................................................... 44
FIGURE 11 : CONFIGURATION DE L’INTERFACE IP D’UN ROUTEUR .......................... 45
FIGURE 12 : ARCHITECTURE CONFIGUREE AVEC LES OPTIONS DE BASE .................. 45
FIGURE 13 : CONFIGURATION DE ROUTEUR EN FONCTION DU PROTOCOLE OSPF 47
FIGURE 14 : VERIFICATION DU PROTOCOLE DE ROUTAGE OSPF ............................. 48
FIGURE 15 : DECLARATION DE CLASSES DE FLUX ....................................................... 50
FIGURE 16 : VERIFICATIONS DE LA DECLARATION DE CLASSE .................................. 51
FIGURE 17: DECLARATION DE LA POLITIQUE DE QOS .............................................. 52
FIGURE 18 : APPLICATION DE LA POLITIQUE DE QOS ............................................... 53
FIGURE 19 : VERIFICATION DE L’APPLICATION DE QOS AVEC SHOW POLICY-MAP54
FIGURE 20 : VERIFICATION DE L’APPLICATION DE LA QOS SUR UNE INTERFACE.. 55
FIGURE 21: DECLARATION D’UNE NOUVELLE CLASSE DE FLUX ................................ 56
FIGURE 22 : ELARGISSEMENT DE LA POLITIQUE DE QOS ......................................... 57
FIGURE 23 : APPLICATION DE LA BANDE PASSANTE A LA POLITIQUE DE QOS ....... 58
x
Tableau 1 : : Listes des sigles et abréviations
Sigles/Acronymes Signification
CC Charge contrôlée
DSI Département du Système d’Information
DSCP Diffserv Code point
ESI Ecole Supérieure d’Informatique
EIGRP Enhanced Interior Gateway Routing
GS Service Garantie
GSM Global System For Mobile Communication
IDR Institut du Développement Rural
IETF Internet Engineering Tasking Force
IGP Interior Gateway Protocol
INSSA Institut Supérieure des Sciences de la Santé
IP Internet Protocol
ITU International Telecommunication Union
IUT Institut Universitaire de Technologie
LAN Local Area Network
LTS Long-term Support
MAN Métropolitan Area Network
OSPF Open Shortest Path First
QOS Quality Of Service
RIP Routing Information Protocol
RSVP Resource Reservation Protocol
RTP Real Time Transport Protocol
RTCP Real Time Control Protocol
SIP Session Initiation Protocol
SONABEL Société Nationale d’Electricité au Burkina
TOS Type of Service
UFR Unité de Formation et de Recherche
UFR/LSH Unité de Formation et de Recherche en Lettre et Sciences
Humaines
xi
UFR/SJEG Unité de Formation et de Recherche en Sciences Juridiques

Politiques, Economiques et de Gestion
UFR/ST Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques
UNB Université Nazi BONI
VOIP Voice Over IP
WAN Wide Area Network
WIFI Wireless Fidelity
xii
INTRODUCTION GENERALE
La visioconférence est un formidable outil de communication qui a connu une

véritable augmentation d’utilisation pendant le confinement de la Covid-19. Utilisée
par le grand public comme par les professionnels, cet outil permet de voir et de
dialoguer avec des personnes éloignées géographiquement grâce à un système de
télécommunications, ce qui fait de cet outil son avantage principal. Aujourd’hui,
l’utilisation de la visioconférence dans le milieu professionnel ou dans les entreprises
est en plein essor. Les entreprises du monde entier comptent sur la visioconférence
pour développer leur activité de manière rentable, efficace et plus productive. Le
système de télécommunication utilisant internet pour fonctionner permet donc, à
travers un réseau local des différentes entreprises, d’utiliser l’outil qu’est la
visioconférence.
Nous avons travaillé sur l’étude et la mise en place de la qualité de service sur les
salles de visioconférence de la Société Nationale d’Electricité au Burkina Faso
(SONABEL). Cependant, quelle est la nécessité d’implémenter des mécanismes de
qualité de service au niveau de la visioconférence ? Cela nous amène à nous
demander comment satisfaire les besoins du service tout en optimisant les ressources
du réseau. Toutefois, ce document traite de l’implémentation de paramètres ou
mécanismes de la qualité de service.
Pour une meilleure approche du sujet, le premier chapitre présentera le projet ainsi
que le contexte dans lequel ce travail a été effectué. Ensuite, le deuxième chapitre
nous permettra de mieux connaitre la SONABEL, les équipements utilisés,
l’architecture réseau afin de comprendre le trafic de la visioconférence en son sein
ainsi que les protocoles utilisés. Le troisième chapitre, nous exposerons les
différentes solutions déjà existantes pour améliorer la qualité de la visioconférence et
présenterons la configuration de base des routeurs sur Packet Tracer. Le quatrième
chapitre nous permettra d’implémenter la qualité de service par priorisation des flux
sur les routeurs.
13
CHAPITRE I
PRESENTATION DU CONTEXTE DE STAGE
1.1. Introduction
Dans le but de permettre aux étudiants de se familiariser avec le milieu professionnel,

l’École Supérieure d’Informatique (ESI) demande un stage à ses étudiants en fin de
cycle. Ce stage doit s’étendre sur une durée d’au moins trois (03) mois. Il permettra
aux étudiants, par la même occasion, de mettre en pratique les connaissances
théoriques reçues en classe. Dans ce chapitre, nous parlerons dans un premier temps
de notre centre de formation, l’ESI ainsi que de la structure qui nous a accueillis dans
le cadre de notre stage. Ensuite, nous ferons une présentation du projet à travers la
problématique, les objectifs et les résultats attendus.
1.2. Présentation de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI)
Créé en 1991 à Ouagadougou, l’ESI de l’Université Nazi BONI (UNB) est la

première Ecole supérieure publique d’ingénierie informatique du Burkina Faso. Elle
est née du besoin exprimé par le Plan Directeur Informatique de 1991 à 1995 : «
édification de compétences nationales par la formation de spécialistes (analystes et
ingénieurs) concepteurs de systèmes d’information ». L’ESI a été déplacée en
septembre 1995 au sein de Centre Universitaire Polytechnique de Bobo-Dioulasso,
devenu en 1997 l’Université Polytechnique, puis rebaptisée Université Nazi BONI.
À sa création, l’ESI, s’est fixée pour mission : « La quête permanente de l’excellence ».
Depuis la sorte de sa première promotion en 1993, elle alimente chaque année le
milieu professionnel national et international en ingénieurs compétents intervenant
dans divers domaines de l’informatique.
14
1.2.1. Formations et diplômes obtenus
L’ESI a connu deux systèmes d’enseignement : le système classique, de 1991 à 2010,

et le système licence master doctorat (LMD) depuis l’année universitaire 2010-2011.
La formation à l’ESI est sanctionnée par les diplômes suivants : la licence en
informatique et le master en informatique. La licence en informatique a pour but de
préparer les étudiants à comprendre et à appréhender le secteur de l’informatique qui
est en constante évolution. Elle forme aux concepts fondamentaux de l’informatique,
en dotant les étudiants de bases solides dans le domaine. Pour obtenir un diplôme
en licence informatique, les étudiants doivent valider 180 crédits étalés sur six (06)
semestres, répartis sur trois années de formation dont deux années de tronc commun
et une année de spécialisation dans l’un des domaines suivants :
– L’ingénierie des Réseaux et Systèmes (I.R.S) ;
– L’ingénierie des Systèmes d’Information(I.SI).
Les étudiants doivent effectuer, pour le compte du semestre six (06), un stage
pratique obligatoire dans une entreprise privée ou publique, dans le cadre de leurs
projets de fin de cycle. Ce stage vise à garantir une intégration rapide des futurs
diplômés en milieu professionnel. Pour ce qui est du grade de master en
informatique, l’ESI a pour vocation de conférer aux étudiants des connaissances dans
différents domaines de l’informatique, suivant le choix de la spécialité. Depuis la
rentrée universitaire 2017-2018, l’ESI est passée du cycle d’ingénieur de conception
en informatique au cycle de master. Ce master offre la possibilité aux étudiants
titulaires d’un diplôme de niveau bac+3 en informatique, de se spécialiser dans l’un
des domaines suivants :
– Systèmes d’Information : Systèmes d’Aide à la Décision (master SI-SAD) ou

Science des Données (master SI-SD) ;
– Réseaux et Systèmes : Conception et Architecture des Réseaux (master RS-

CAR) ou Cyber sécurité (master RS-CS).
15
1.2.2. Partenaires de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI)
L’ESI bénéficie pour la réalisation de ses enseignements du soutien des partenaires

tels que :
– Université Joseph KI-ZERBO ;
– Université Thomas SANKARA ;
– Université Norbert ZONGO ;
– Université Gaston BERGER(Sénégal) ;
– Agence Universitaire de la Francophonie ;
– Université Paris Dauphine (France) ;
– Université de Poitiers (France) ;
– Université Polytechnique de Catalogne (Espagne) ;
– Agence Nationale de Promotion des Technologies de l’Information et de la

Communication (ANPTIC) ;
Pour la réalisation des stages de ses étudiants, l’ESI bénéficie de l’accompagnement :
– De l’administration publique ;
– Des entreprises du secteur privé.
16
1.3. Présentation de la structure d’accueil : la Société Nationale

d’Electricité du Burkina (SONABEL)
1.3.1. Introduction
Nous avons effectué notre stage dans la Société Nationale d’Electricité au Burkina
(SONABEL). La SONABEL est à cette date, l’unique société du Burkina qui
s’occupe de la production, du transport, de la distribution et l’importation de
l’électricité. Il s’agit du deuxième pourvoyeur d’emplois après l’Etat burkinabè. La
SONABEL est une société hiérarchisée qui a une histoire, différents services et aussi
des missions précises. Nous détaillerons cela dans les lignes suivantes.
1.3.2. Présentation de la SONABEL
La SONABEL est une société d’Etat exclusivement détenue par l’Etat burkinabè.
Elle relève de la tutelle de trois ministères à savoir :
– Le Ministère de la transition énergétique des Mines et des Carrières (MTMCE)

pour la tutelle technique ;
– Le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID)

pour la tutelle financière ;
– Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) pour la

tutelle de la gestion.
La SONABEL est administrée par un Conseil d’Administration composé de neuf

(09) membres et est dirigée par un Directeur Général. L’instance supérieure de
décision est l’Assemblée Générale des Sociétés d’Etat. Les principales activités de la
SONABEL sont la production, l’importation, le transport et la distribution de
l’énergie électrique sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso.
La SONABEL dispose au 31 décembre 2016 de 19 centrales thermiques et de 4

centrales hydroélectriques d’une puissance totale de 870 133 645 kwh.
17
Pour atteindre les objectifs à elle assignés par l’Etat, la SONABEL met en œuvre de
grands projets d’investissement tels que :
– La centrale solaire de 33 MWC de zagtouli (une des plus grandes centrales

solaires en Afrique) ;
– L’interconnexion 330 KV Nigéria-Niger-Burkina-Bénin-Togo ;
– D’autres interconnexions avec le Ghana, le Togo, le Mali et la Cote d’ivoire ;
– Le programme d’électrification 2013-2015, dans plus de 600 localités du

Burkina Faso.
1.3.3. L’historique de la SONABEL
Depuis le 14 avril 1995 la Société Nationale d’électricité du Burkina est une société
d’Etat. Depuis 2013, elle dispose d’un capital social de 63 milliards de FCFA (soit
96,18 millions d’euros). Elle dispose d’une puissance thermique totale installée de
293 MVA et d’une puissance hydroélectrique totale installée de 32 MW. Son siège se
situe à Ouagadougou. Avant de devenir une société d’Etat, la SONABEL a connu
de nombreuses transformations tant au niveau de sa structure financière que de sa
dénomination. Parmi ces transformations nous pouvons retenir entre autres les dates
suivantes :
En 1954 : l’énergie AOF qui était une société privée française débute l’activité de
production et de distribution de l’énergie électrique à Ouagadougou et à Bobo-
Dioulasso respectivement en février et en octobre ;
En 1956 : l’extension de ses activités avec la distribution d’eau dans les villes de
Ouagadougou et Bobo ;
En 1960 : la reprise de l’ensemble des activités avec par la Société d’Economie Mixte
Multinationale- SAFELEC, au capital de 150 millions de francs CFA ;
18
En 1968 : la société anonyme de droit voltaïque avec la dénomination Société

Voltaïque d’Electricité (VOLTELEC) prend la relève du territoire nationale, dotée
d’un capital social de 1 million de francs CFA ;
En 1970 : l’abandon de la distribution d’eau par la VOLTELEC ;
En 1976 : la VOLTELEC prend la forme d’Etablissement Public à Caractère

Industriel et Commercial (E.P.I.C) ;
En 1984 : la VOLTELEC devient la Société Nationale d’Electricité du Burkina

(SONABEL) ;
En 1995 : la SONABEL devient une société d’Etat ;
En 1997 : le statut de la SONABEL comme société d’Etat est approuvé ;
En 1998 : l’ouverture du sous-secteur d’électricité au privé ;
En 2001 : L’autorisation de la privatisation de la SONABEL ;
En 2002 : La SONABEL a 50 ans et compte 55 centres électrifiés et 234 860

abonnés ;
En 2007 : Elle compte 66 centres électrifiés, 842 abonnés en MT et 287 633 abonnés
en BT. Nous avons également dans cette même année l’interconnexion avec la
République de Côte d’Ivoire- boucle 90 KV ;
En 2018 : l’interconnexion avec le Ghana avec une puissance 100 MW.
19
1.3.4. La Mission de la SONABEL
La Société Nationale d’Electricité du Burkina a pour mission la production, le

transport et la distribution de l’énergie électrique à des tarifs étudiés sur l’ensemble
du territoire national. Elle a également la charge, à titre exclusif, de toutes les
opérations d’importation et d’exploitation de l’énergie électrique sur l’ensemble du
territoire national. Cette société se charge généralement de toutes opérations
industrielles, commerciales, financières, mobilières et immobilières se rattachant à ses
activités ou de nature à favoriser le développement industriel et économique du pays,
assure la rentabilité des capitaux mis à sa disposition et/ou créés par elle-même. De
plus, elle améliore constamment la qualité de la vie et le confort de nos populations
et enfin, elle préserve l’environnement pour les générations futures.
1.3.5. Présentation de la Direction du Système d’Information
La DSI de la SONABEL est regroupée en quatre (05) départements :
– Le Département Gestion des Projets et Bases de Données ;
– Le Département Systèmes, Réseaux et Sécurité ;
– Le Département Maintenance et Support ;
– Le Département des Archives et de la Documentation ;
– Le Département de la Fibre Optique.
20
Direction des
systèmes
d'Information
Sécrétariat de
Direction
Département Gestion Département Département Département des

Département de la
des Projets et Base de systèmes, Réseaux et Maintenance et Archives et de la
Fibre Optique
Données Sécurité Support Documentation
Service Gestion des

Service Maintenance Service de la
Projeets de Système Service Système
Micro-informatique Documentation
d'Informations
Service Reseaux Service Support

Service Gestion des utilisateurs
informatique Services des Archives
Bases de Données
Telecommunication
Service Sécurité des Service informatique

système informatique des Regions
Figure 1:Organigramme de la DSI
21
1.4. Présentation du Projet
1.4.1. Problématique
La SONABEL dispose d’un réseau informatique qui lui permet de communiquer

entre tous ses sites à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso ainsi que les autres sites dans
tout le pays (Ouahigouya, Koudougou, koupela) et même avec ses partenaires qui
sont hors du pays par la visioconférence. En général, le réseau de la SONABEL
utilise équitablement les ressources existantes (bande passante). Il y a pourtant des
trafics prioritaires sensibles comme la visioconférence qui exigent plus de ressources
que d’autres. Comment prioriser certaines ressources par rapport à d’autres, ou
comment prioriser le flux de la visioconférence sur un routeur pour qu’elle réponde
au mieux aux paramètres de la qualité de service ? En d’autres termes, quels sont les
mécanismes qui permettent d’améliorer la qualité de visioconférence de la
SONABEL ?
1.4.2. Objectifs de l’étude et résultats attendus
L’objectif générale de cette étude est d’améliorer la qualité de service pour le système
de visioconférence de la SONABEL. Cette étude a pour objectif spécifique :
– Détecter les flux de la visioconférence au départ et à la sortie du

routeur ;
– De prioriser les flux de la visioconférence pour lui assurer une qualité

de service ;
– D’appliquer une politique de routage sur les flux de données.
Le résultat attendu est l’optimisation du réseau de la SONABEL par des techniques

afin d’améliorer la qualité de visioconférence à la SONABEL.
22
1.5. Gestion du Projet
1.5.1. Acteurs du projet
Pour conduire un projet à son bon terme, il y aura toujours des acteurs. Pour cela, il
y a trois équipes qui interviennent dans sa réalisation. Nous avons l’équipe de la
supervision, l’équipe du projet et l’équipe des utilisateurs.
• L’équipe de supervision est chargée de suivre et de s’assurer de l’évolution du

projet. Elle travaille à indiquer les canaux que doit emprunter le projet. Elle
veille à recadrer les différentes idées quand elles ne sont pas cohérentes. Elle
est le « chef d’orchestre du projet ».
Ainsi : M. PATRICE KAFANDO enseignant à l’ESI, a été délégué «

Superviseur » de ce projet. M. KONKUY MODESTE DEMBELE,
administrateur système et réseau en informatique, est chargé de la supervision
de l’exécution des tâches sur le terrain. Il est le « maitre de stage ».
• L’équipe du projet est chargée de faire les recherches et d’exécuter les tâches
nécessaires à la réussite du projet. Elle travaille à trouver les éléments pour la
réalisation du projet et à rendre compte à l’équipe de supervision afin d’assurer
l’obtention de meilleurs résultats. Cette tâche a été à la charge de M. Ismaël
Laurent TRAORE, étudiant en troisième année de licence informatique,
option ingénierie des réseaux et systèmes et actuellement stagiaire à la
SONABEL.
Outre les acteurs du projet, il faut noter que sa réussite dépend aussi du respect d’un
timing d’exécution.
23
1.5.2. Planning prévisionnel
Notre projet d’étude s’étend sur une durée de trois mois. Pour conduire ce projet à
son terme, un planning était nécessaire. De ce fait, un calendrier d’exécution des
tâches a été mis en place grâce au logiciel Grant de Excel qui permet de mettre en
évidence les tâches à réaliser, leur durée et de fournir les résultats sous forme de
diagramme Grant.
15/05/2022
15/04/2022
25/04/2022
05/05/2022
25/05/2022
04/06/2022
14/06/2022
24/06/2022
04/07/2022
Accueil et Installation 10jour[s]
Etude de l’existant 5 jour[s]
Recherche documentaire 5 jour[s]
Recherche, étude et choix des fonctionnalités 10 jour[s]
Mise en place de la solution retenue 15 jour[s]
Test de la solution 5 jour[s]
Rédaction du rapport 60 jour[s]
Figure 2 : Planning prévisionnel
1.6. Conclusion
Pour la réalisation de notre projet de fin d’étude, nous avons présenté l’école qui
nous a mandatés et outillés ainsi que la Société Nationale d’Electricité au Burkina
(SONABEL). Ce premier chapitre expose notre projet de fin de cycle à travers ses
objectifs, les résultats attendus, ses acteurs et le planning prévisionnel pour sa
réalisation. A la suite de ce chapitre, nous présenterons les différents services et
équipements de la visioconférence, ses protocoles, son architecture réseau.
24
CHAPITRE II
ANALYSE DE L’EXISTANT
2.1. Introduction
Dans ce deuxième chapitre nous allons voir le système de visioconférence existant
au niveau de la SONABEL. Il s’agit des différents services comme la voix IP, la
visioconférence et ses équipements, les protocoles utilisés pour le bon
fonctionnement de la visioconférence et son architecture réseau.
2.2. Présentation de l’existant

2.2.1. Le système de visioconférence à la SONABEL
Au Burkina Faso, la SONABEL dispose d’une dizaine de sites de salles de

visioconférence et chacune de ces salles dispose d’un écran fixé sur un support
mobile ou mural, de deux prises réseaux RJ 45, de prises ondulées et du système de
visioconférence Polycom ou Logitech.
Les sites à Ouagadougou sont :
– La salle de réunion du siège à OUAGADOUGOU ;
– La salle de réunion de la Direction des Transports et des Mouvements

d’Energie (DTME) située derrière le Centre Hospitalier Universitaire
CHU de Bogodogo ;
– La salle de réunion de la Direction des Grands Projets (DGP) située

vers la zone du bois ;
– La salle de réunion de l’immeuble BIRIGUI située vers le lycée Philippe

Zinda KABORE ;
– La salle de réunion de la Direction Régionale du Centre située à la

ZAD ;
25
– La salle de réunion du Centre de Formation Professionnelle (CFP)

située vers le Stade du 04 Août.
Les autres sites situés hors de Ouagadougou sont :
– La salle de réunion du siège de la Direction Régionale de l’Ouest située à Bobo-

Dioulasso. (DRO) ;
– La salle de réunion du siège de la Direction Régionale du Centre Ouest située

à Koudougou. (DRCO) ;
– La salle de réunion du siège de la Direction Régionale du Centre Est située à

Koupela. (DRCE) ;
– La salle de réunion du siège de la Direction Régionale du Nord située à

Ouahigouya. (DRN).
2.3. Typologie des réseaux informatiques

2.3.1 La typologie LAN (local area network)
La SONABEL dispose de plusieurs sites annexes notamment à Ouagadougou

abritant chacune des salles de visioconférence. Il existe donc un réseau LAN
établi dans chaque site.
2.3.2. La typologie MAN (Métropolitan Area Network)
Le siège de la direction générale de la SONABEL sis à Ouagadougou est

interconnecté à tous ses sites de la ville abritant une salle de visioconférence.
Les différents LAN sont reliés entre eux mais également au siège. Chaque
direction régionale constitue un réseau MAN.
2.3.3 La typologie WAN (Wide Area Network)
L’interconnexion de chaque direction régionale (DRO, DRCO, DRCE, DRN)

avec la direction générale représente les liens principaux du WAN de la
SONABEL. L’interconnexion des MAN de la SONABEL entre elles
26
constitue également des interconnexions WAN.
KOUDOUGOU
KOUPELA
BOBO- OUAHIGOUYA
DIOULASSO
DTME
DGP
ZAD
BIRIGUIi siège
GOUGHIN
Figure 3 : Architecture réseau de la SONABEL sur la visioconférence
27
2.4. Les services

2.4.1. Définition
2.4.1.1 La voix IP
La voix sur IP ou « VoIP » qui signifie Voice over IP est une technique qui permet
de communiquer par la voix (ou par l’intermédiaire des flux multimédia : audio ou
vidéo) sur des réseaux compatibles IP, qu’il s’agisse de réseaux privés ou d’internet,
filaire(câble/ADSL/optique) ou non (satellite, wifi, GSM, UMTS ou LTE). [1] Cette
technologie est notamment utilisée pour prendre en charge le service de téléphonie
sur IP.
2.4.1.2. La visioconférence
La visioconférence est la combinaison de deux techniques :
– La visiophonie ou vidéo téléphonie, qui permet de voir et de dialoguer

avec son interlocuteur ;
– La conférence multipoints ou conférence à plusieurs, qui permet

d’effectuer une réunion avec plus de deux terminaux. [1]
Il faut noter que dans la pratique, le terme visioconférence reste toutefois utilisé
même lorsque les interlocuteurs ne sont que deux.
2.4.1.3 La web conférence
La Web conférence est une solution qui s’est développée depuis l’arrivée de l’internet.
Elle peut se diviser en deux modes :
– L’utilisation de la messagerie instantanée comme Windows live ou Skype ;
– La visioconférence sur un site internet qui se sert de serveurs pour la

visioconférence. [1]
28
2.5. Les protocoles de la VOIP

Les protocoles de la VOIP se distingue en deux groupes :
• Les protocoles de signalisation qui ont comme objectif de faire passer des
informations audios/vidéos sur un réseau en maximisant la qualité tout en
utilisant le moins de bande possible. Ils sont conçus pour l’activation, la
gestion et la terminaison d’une session média. Ce sont :
✓ H.323 : est un protocole de communication standard de l’ITU

(International Telecommunication Union) issue du monde de la
téléphonie et fonctionne avec un nombre de normes et protocoles
limités. H.323 a une latence pouvant aller jusqu’à huit secondes et doit
tenir comptes de ces versions précédentes pour évoluer. [2]
✓ SIP : (Session Initiation Protocol) est un protocole de communication

standard de l’IETF (Internet Engineering Tasking Force) développé
pour internet (réseaux IP) est flexible pouvant fonctionner avec bon
nombres de normes et protocoles différents. SIP a une latence minime
et évolue avec moins de complications pour s’adapter à de nouveau
codecs. [2]
• Les protocoles de transports qui seront chargés d’acheminer les données entre
les différents utilisateurs après la phase de signalisation. Deux protocoles
sont chargés d’apporter de la fiabilité et exploiter la rapidité du protocole UDP
(User Datagram Protocole). Ce sont :
✓ RTP : (Real Time Transport Protocol) est un protocole de

communication permettant le transfert de données soumises à des
contraintes de temps réel comme la voix ou la vidéo. [2]
✓ RTCP : (Real Time Control Protocol) est un protocole utilisé en

complément de RTP ; car là où RTP transmet des données, RTCP
assure la bonne qualité de livraison du contenu transféré. [2]
29
Protocol de la
VOIP
Protocol de Protocol de
transport signalisation
RTP RTCP
H.323 SIP
(Données) (Supervision)
Figure 4 : Protocole de la VOIP
2.6. Les ressources logicielles

Les ressources logicielles de la SONABEL liées à la visioconférence se
présentent comme suit :
• Application de visioconférence :
✓ Zoom Meeting
✓ Microsoft teams
✓ Skype
✓ Google meet
✓ WebEx
• Application de messagerie :
✓ Outlook
• Protocole de communication
30
✓ H.323
✓ SIP (Session Initiation Protocole)
2.7. Les ressources matérielles

Les éléments qui représentent les ressources matérielles de visioconférence se
présentent comme suit :
• Polycom
• Logitech
• Switch, Routeur, mini-ordinateur.
2.8. Diagnostique de l’existant

2.8.1. Les aspects positifs
➢ Le système de visioconférence de la SONABEL se dote des meilleurs

matériels de visioconférence existant sur le marché. Cet outil est
généralement installé dans toutes les salles de réunion où se tiennent les
conférences de la SONABEL, d’où l’appellation salles de
visioconférence ;
➢ Ces salles disposent toutes d’une bonne climatisation pour maintenir

les équipements dans de bonnes conditions de fonctionnement ;
➢ Un serveur de messagerie pour recevoir les liens d’invitation pour

démarrer une visioconférence ;
➢ Au nombre des équipements de sécurité, nous avons remarqué

l’existence d’un pare-feu dans le réseau de la SONABEL qui protège
les appels de visioconférence d’intrusions et un antivirus installé sur le
mini-ordinateur.
31
2.8.2. Les aspects perfectibles

Le système de visioconférence de la SONABEL comporte un certain nombre
de failles qui altère la qualité du service :
➢ Logiciel de visioconférence qui bug.
➢ Lien de visioconférence qui n’aboutit pas dans la messagerie de la salle de

visioconférence.
➢ Personnel ne sachant pas manipuler l’équipement de visioconférence.
2.8.3. Suggestion de solutions
Pour mieux gérer le système de visioconférence afin de satisfaire la qualité de

service, nous proposons :
➢ De former le personnel sur l’utilisation des équipements de

visioconférence.
➢ De prioriser les flux de la visioconférence par rapport aux autres flux.
➢ De prioriser le lien de visioconférence dans le serveur de messagerie.
2.9. Démarche de résolution du problème

2.9.1. Méthode utilisée
Dans le but d’implémenter une qualité de service pour la visioconférence, nous

avions choisi le simulateur Cisco Packet Tracer afin de favoriser des techniques qui
priorisent les flux de la visioconférence sur le routeur. Mais avant ces
implémentations, nous décrirons les paramètres d’évaluation de la qualité de service,
ses protocoles ainsi que les solutions déjà existantes pour optimiser la bande passante
de la visioconférence.
32
2.9.2. Moyens techniques nécessaires
Afin de mener à bien notre étude, nous avons bénéficié d’un environnement de
travail assez acceptable. Ainsi, nous avons utilisé les ressources suivantes :
➢ Ressource matérielle : Un ordinateur portable ;
➢ Ressource logicielle : Packet tracer : simulateur de matériel réseau

Cisco permettant la virtualisation des équipements réseaux et la mise
en place d’un réseau physique en milieu virtuel.
2.10. Conclusion
Nous pouvons conclure que l’étude de l’existant nous a permis de connaître la

SONABEL dans tous ses aspects et la phase de diagnostic de l’existant nous a permis
de connaître les forces et faiblesses de la visioconférence de la SONABEL.
Cela nous permettra de proposer des solutions pour assurer une visioconférence avec
une bonne qualité de service.
33
CHAPITRE III
GENERALITES SUR LES SOLUTIONS EXISTANTES
3.1. Introduction
Ce chapitre est constitué de deux parties et fournit les clés de compréhension du

projet. La première partie expose les concepts généraux entrant dans le cadre de notre
étude. La seconde partie consiste en la présentation de la réalisation de l’architecture
du réseau de la SONABEL sur le système de la visioconférence. Il s’agira d’exposer
les différentes configurations nécessaires à implémenter en se basant sur le simulateur
de réseau Cisco Packet Tracer.
3.2. Première partie : Qualité de Service (QOS)
3.2.1. Concepts généraux
3.2.2. Définition
3.2.2.1. La qualité de service
La Qualité de Service (QOS) est la capacité à véhiculer dans de bonnes conditions

un type de trafic donné en termes de disponibilité, gigue, débit, délais de
transmission, taux de perte de paquets.
Son but est d’optimiser les ressources du réseau et de garantir de bonnes

performances aux applications critiques comme celles de la visioconférence. [1] [3]
3.2.3. Les paramètres d’évaluation de la qualité de service
Pour mesurer la qualité de service, nous pouvons nous focaliser sur des paramètres
tels que :
34
➢ La bande passante :
La bande passante est définie comme la quantité d’informations qui peut transiter
sur une connexion réseau en un temps donné. C’est un facteur indispensable pour
analyser les performances du réseau. [3]
➢ La perte de paquet :
Elle correspond à la non-délivrance d’un paquet de données, la plupart du temps,
due à un encombrement du réseau. [3]
➢ La gigue :
Elle désigne la différence de délai de transmission de bout en bout entre différents
paquets d’un même flux de données lors d’une transmission d’un système à l’autre.
[3]
➢ La latence :
La latence d’un réseau est le temps nécessaire mis pour que les paquets de données
soient transmis de l’émetteur au récepteur. Dans l’idéal, elle doit être le plus proche
possible de zéro (0). [3]
3.2.4. Les avantages de la qualité de service
En général, la qualité de service donne accès à un service réseau meilleur (et plus
prévisible) en fournissant les fonctionnalités suivantes [4]:
➢ Prise en charge de la bande passante dédiée ;
➢ Amélioration des caractéristiques de perte ;
➢ Gestion de la congestion du réseau ;
➢ Définition des priorités de trafic sur le réseau.
35
3.2.5. Les exigences de la qualité de service
➢ Identifier le trafic et ses exigences : cette étape consiste à identifier le trafic

sur le réseau puis déterminer les exigences de qualité de service pour le
trafic ; celles-ci affectent la voix, la vidéo et les paquets de données.
➢ Définir des stratégies pour chaque classe de trafic : cela implique les activités
suivantes :
✓ Définir une garantie de bande passante minimale ;
✓ Définir une limite de bande passante maximale ;
✓ Attribuer des priorités à chaque classe ;
✓ Utiliser les technologies de qualité de service, telles que, les files

d’attente avancées, pour gérer la congestion. [5]
3.2.6. Modèles existants pour la qualité de service
3.2.6.1. Modèle BEST EFFORT
Le Best Effort est l’absence d’une garantie de qualité de service entre l’appelant et
l’appelé. Ainsi, chaque paquet IP fait son chemin indépendamment des paquets qui
le précèdent ou le suivent, d’où son nom, Best Effort pour signifier que le réseau ne
contrôle rien. Les dégradations (ralentissements, pertes) dues aux éventuelles
surcharges sont réparties à égalité entre tous. Le réseau fait de son mieux pour
acheminer le plus efficacement possible la totalité des données, sans s’inquiéter des
besoins spécifiques correspondant à chacun des flux, sans établir de différenciation
entre les données audiovisuelles et les données « informatiques ». [6]
3.2.6.2. Modèle INTSERV
Le modèle IntServ a été développé par l’IETF (Internet Engineering Task Force)
afin de faire évoluer l’architecture de l’Internet dédiée au transfert de fichiers vers un
réseau multi-service offrant, en plus des services classiques, des services adaptés aux
36
applications temps-réel et multimédia. IntServ est capable de prendre en charge la

qualité de service en définissant des mécanismes de contrôle supplémentaire sans
toucher au protocole IP. L’objectif de cette architecture est de fournir une qualité
de service couplée au chemin entre l’émetteur et un ou plusieurs récepteurs (Figure).
La réservation de ressources est faite de manière explicite avant la transmission de
données. Si le réseau ne possède pas les ressources suffisantes, la réservation est
rejetée. Dans ce cas, la source est amenée à adapter la demande des ressources afin
de satisfaire la qualité de service requise. Les services intégrés ne peuvent pas
contrôler de manière stricte le délai de transit des différentes applications. Pour cela,
deux autres services ont été définis : le service « qualité de service Garantie » et le
service « Charge Contrôle » : [6] [7]
❖ Service Garantie (GS) : le service de qualité de service Garantie fournit un

niveau de qualité de service strictement contrôlé, similaire à la qualité de
service d’un flux sur une liaison dédiée entre l’émetteur et le récepteur. Un flux
utilisant ce service est complètement isolé des autres flux du réseau. Les
paquets utilisant le service GS sont transmis avec un débit de transmission
garanti, un délai d’attente total strictement borné sans perte de paquets liées
au débordement des files d’attente dans les nœuds du réseau (si le flux respecte
les paramètres réservés).
❖ Charge Contrôlée (CC) : le service Charge Contrôlée propose un service de

bout-en-bout exprimable de façon quantitative en termes de bande passante :
il assure que le transfert de donnée sera fait de façon équivalente à un réseau
peu chargé, non congestionné. Cependant, le service de la qualité de service
à charge contrôlée n’offre pas une garantie stricte quant au délai de transit ou
à la perte de paquets. Cette qualité de service doit être fournie
indépendamment de la charge réelle du réseau. Elle peut être utilisée pour le
trafic multimédia qui peut tolérer des pertes occasionnelles ou qui est capable
d’adapter la taille du tampon de lissage en fonction de la mesure de variation
du délai.
37
Le cadre de fonctionnement proposé par le groupe IntServ repose sur quatre

fonctions principales : l’ordonnancement des paquets, le contrôle d’admission, la
classification des paquets et la signalisation.
Figure 5: Modèle de service intégré

3.2.6.2.1. Problèmes associés à IntServ
Le protocole IntServ présente plusieurs inconvénients :
• Tous les éléments du réseau (routeurs, hôtes ...) doivent supporter le protocole
RSVP pour fournir la qualité de service. Resource Reservation Protocol
(RSVP) nécessite le maintien des états du flux sur chaque nœud tout au long
du chemin reliant l’émetteur au récepteur. Si le nombre de client augmente, le
nombre d’états augmente en conséquence et le trafic devient saturant lorsque
le rafraichissement des états entre routeurs devient plus important. Ainsi, le
contrôle d’admission devient de plus en plus difficile à faire, ce qui dégrade les
performances du système dans son ensemble.
• IntServ ignore les réseaux multi-domaines comme l’internet. L’administration

par domaines indépendants impose des gestions locales pour assurer
l’autonomie du système, toute chose qui est incompatible avec l’architecture
pour laquelle ce protocole a été créé.
3.2.6.3. Modèle Diffserv
38
Le modèle Diffserv a été conçu pour remédier aux limites d’IntServ. Il est défini
pour assurer la qualité de service par classe de trafic IP en repoussant le traitement
vers les routeurs de bordure des domaines pour ne pas surcharger le réseau de cœur.
Les classes Diffserv sont associés aux groupes de paquets IP (agrégat) nécessitant un
traitement semblable pour le marquage des paquets. Cette solution évite les
problèmes de passage à l’échelle déjà rencontrés pour IntServ. En effet, les classes
Diffserv sont identifiées par le marquage de l’entête IP du champ DSCP (Diffserv
Code Point) qui remplace le champ TOS dans l’entête de l’IPv4 ou la classe de trafic
de l’IPv6. Six bits sont choisis sur les 8 utilisés (les autres 2 bits sont réservés) pour
cette raison. Un exemple de routeur Diffserv est décrit dans la Figure (6) ci-dessous.
Il doit être capable de classifier le trafic et de faire une politique de contrôle de flux
entrants. Les paquets arrivant à l’entrée du routeur doivent être classifiés pour leur
attribuer le comportement adéquat en se basant sur le marquage DSCP. Le
conditionnement du trafic réalise le comptage (meter), la mise en forme (shaping) et
le polissage (policing) pour s’assurer que le trafic entrant dans le domaine Diffserv
est conforme à une politique de service bien connue. [6] [7]
Figure 6: Modèle Diffserv

3.2.6.3.1. Inconvénients majeurs de Diffserv
Il est clair que Diffserv est une solution qui s’adapte et qui n’exige ni une signalisation
par flux, ni un maintien d’état au niveau du cœur du réseau. Cependant, elle ne fournit
39
pas une architecture de qualité de service de bout en bout. Aussi, elle ne prend pas
en charge la congestion des liens ou leur coupure, c’est à dire, que si un lien transmet
un flux prioritaire dans un domaine Diffserv et est utilisé à 90%, Diffserv n’offre
aucun moyen pour basculer sur un autre chemin plus libre (pas d’ingénierie de trafic).
3.3. Deuxième partie : Environnement de travail (Packet Tracer)
3.3.1. Présentation de l’environnement de travail (Packet Tracer)
Packet Tracer est un simulateur de réseau puissant développé par Cisco Système. Il
permet de construire un réseau physique virtuel et offre la possibilité de simuler le
comportement des protocoles réseaux en temps réel. L’utilisateur construit son
réseau à l’aide d’équipements tels que les routeurs, les commutateurs ou les
ordinateurs. Ces équipements doivent ensuite être reliés via des connexions (câbles
divers, fibre optique). Une fois l’ensemble des équipements reliés, il est possible pour
chacun d’entre eux de configurer les adresses IP, les services disponibles, etc. [8]
La figure ci-dessous présente l’interface principale du simulateur Cisco Packet Tracer.
40
Figure 7: Présentation de l'écran principale
41
3.3.2. Présentation de l’architecture réseau de la SONABEL sur la

visioconférence avant configuration
Le schéma ci-dessous présente le réseau des routeurs que nous avons

simulés sur Packet Tracer avant leur configuration. A ce stade, aucun
des routeurs ne communique entre eux et entre les postes.
Figure 8 : Réseau des routeurs avant configuration
3.3.3. Configuration du réseau local
3.3.3.1. Interface commande de Packet tracer
L’interface de commande CLI (Command Langage Interface) est une interface du

simulateur Packet Tracer. Elle permet la configuration des équipements du réseau
qui se fait à l’aide des commandes spécifiques introduites par l’utilisateur du logiciel.
42
Figure 9 : Interface de commande cli
3.3.3.2. Configuration des Hostnames
Cette configuration consiste à renommer les équipements par des noms significatifs.
Prenons comme exemple la nomination de notre routeur comme le montre la figure
ci- dessous.
43
Figure 10 : Configuration du Hostnames
3.3.3.3. Configuration d’un routeur
La configuration des routeurs nous a permis de paramétrer :
❖ Les adresses IP aux différentes interfaces des routeurs en mode

statique ;
❖ Les interfaces de chaque routeur afin qu’ils puissent communiquer.
Comme nous le montre la figure ci-dessous :
44
Figure 11 : Configuration de l’interface IP d’un routeur
Figure 12 : Architecture configurée avec les options de base

45
3.3.3.4. Choix du protocole de routage
Dans cette partie de notre étude, nous choisirons le protocole de routage adéquat.
Notre choix portera sur les trois protocoles de passerelle intérieure (IGP) suivants :
RIP (Routing Information Protocol), EIGRP (Enhanced Interior Gateway
Routing), OSPF (Open Shortest Path First). Il dépendra de plusieurs critères dont
l’algorithme, la distance administrative, le type de protocole de routage et le nombre
de sauts d’un routeur à un autre. [9]
Tableau 2 : Comparaison des différents protocoles de routage
Noms RIP OSPF EIGRP

IGP/BGP IGP IGP IGP
Famille Vecteur de Etat de lien Vecteur de
distance distance
Distance 120 110 170
administrative
Portée maximale 15 Illimité 224
de saut
Algorithme Bellman-Ford SPF (Dijkstra) DUAL
A l’analyse des critères mentionnés dans le tableau (2) ci-dessus, notre choix porte
sur le protocole de routage OSPF qui est un standard de l’IETF. A ce titre, il est
présent sur la plupart des routeurs que nous rencontrons. Il possède également la
distance administrative la plus courte et la plus fiable avec le numéro bas. Enfin, il
n’a aucune limite de saut et utilise l’algorithme de Dijkstra qui permet de déterminer
le plus court chemin.
46
Figure 13 : Configuration de routeur en fonction du protocole OSPF
47
Figure 14 : Vérification du protocole de routage OSPF
3.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons, dans une première partie, étudié les concepts généraux
sur la qualité de service et les différents modèles existants pour la qualité de service.
Dans une deuxième partie, nous avons réalisé une simulation de Packet Tracer dans
laquelle nous avons configuré les routeurs avec leurs adresses IP, leurs routes et le
protocole de routage choisi.
Dans le chapitre suivant, nous ferons une implémentation de la qualité de service en

fonction des flux de données.
48
CHAPITRE IV
IMPLEMENTATION DE LA QUALITE DE SERVICE PAR

PRIORISATION DES FLUX
4.1. Introduction
Dans ce dernier chapitre, nous allons implémenter la qualité de service sur les
routeurs par priorisation des flux.
4.2. Première partie : Qualité de service en fonction d’une interface source
Dans cette partie, nous avons choisi d’implémenter la QOS en fonction d’une
interface car nos routeurs communiquent entre eux par les interfaces d’entrées et
sorties. Cela améliorera également sa qualité. [10]
Phase 1 : Déclaration des classes de flux
Nous commençons par déclarer une classe de priorité en ouvrant la page de

modification du routeur puis en cliquant sur l’onglet CLI.
Explication : Nous avons déclaré une classe « Visio-interface ». Pour appartenir à

cette classe, le flux doit provenir exclusivement de l’interface se 4/0. La clause
« match all » indique que, pour appartenir à la classe, un paquet doit vérifier tous les
critères déclarés dans la figure (15) ci-dessous. Nous pouvons vérifier la déclaration
de la classe par la commande « show class-map » dans la figure (16) ci-dessous.
49
Figure 15 : Déclaration de classes de flux

Les commandes expliquées :
‘en’ : est l’abréviation de ‘Enable’ qui active la configuration
‘conf t’ : est l’abréviation de ‘configure terminal’ qui
‘Class-map’ : crée une classe qui va permettre de regrouper les paquets par classe.
Match-all : signifie que tous les critères doivent être respectés.
50
Figure 16 : Vérifications de la déclaration de classe
Show class-map : permet de vérifier la déclaration de la classe
Phase 2 : Déclaration de la politique de qualité de service

Nous allons maintenant déclarer la politique de la qualité de service nommée « visio-
qos ». Si la politique « visio-qos » n’existait pas encore, elle se crée. Si elle existe, les
commandes « class » vont la compléter.
51
Figure 17: Déclaration de la politique de QOS
Explication : Une priorité sur champ DSCP est définie pour les paquets de la classe
« visio-interface » avec le code af41, équivalent à un DSCP de « 011 000 » code qui
correspond aux flux de visioconférence et donc de priorité 4. La commande « Set IP
DSCP af41 » permet de définir la priorité du DSCP de la politique QoS utilisée, en
l’occurrence visio-qos.
52
Phase 3 : Application de la politique de qualité de service sur une interface
Figure 18 : Application de la politique de QOS
Explication : Nous avons appliqué la politique consistant à attribuer une priorité

haute qui était entrée par l’interface se 4/0. Les paquets correspondants voient leurs
champs DSCP passer de « 011 000 » quand ils sortent par l’interface se 2/0. Tout
paquet de flux af41 empruntant ce chemin devient prioritaire.
Pour vérifier la déclaration de politique de qualité de service nous utilisons la

commande « Show Policy-map » dans la figure ci-dessous :
53
Figure 19 : Vérification de l’application de QOS avec Show Policy-map
54
Il est aussi possible de vérifier l’application de la politique de qualité de service en

utilisant la commande « show interfaces se2/0 » :
Figure 20 : Vérification de l’application de la QOS sur une interface
55
4.3. Deuxième partie : Qualité de service en fonction du protocole
Dans cette partie, nous avons choisi d’appliquer une politique de QOS par rapport
au protocole de visioconférence. Cette politique donnera une priorité de traitement
sur les routeurs en vue d’améliorer la qualité de service.
Phase 1 : Déclaration d’une nouvelle classe de flux

Nous allons déclarer une nouvelle classe de qualité de service appelée « visio-sur-
h323 » pour le protocole h.323.
Figure 21: déclaration d’une nouvelle classe de flux
56
Explication : Nous avons déclaré une classe « visio-sur-h323 ». Pour appartenir à

cette classe, le flux doit être de protocole h323 quelle que soit sa source IP ou son
interface source.
Phase 2 : Elargissement de la politique de QOS
Figure 22 : Elargissement de la politique de QOS
Explication : Nous déclarons la politique sous le nom de « visio-qos » dans la classe

que nous venons de créer, « visio-sur- h323 », à laquelle on attribue une priorité de
base de type « Cs7 » (priorité 7).
57
Phase 3 : Application d’une bande passante à la politique de QOS

Nous pouvons également agir sur la priorité par la commande BANDWIDTH
permettant de réserver une part de bande passante affectée à la classe de trafic,
soit :
• Directement en kilobits/seconde ;
• Par un pourcentage de la bande passante totale ;
• Par un pourcentage de la bande passante restante.
Figure 23 : Application de la bande passante a la politique de QOS
Explication : ici, nous avons réservé 20% de la bande passante au trafic h323.
58
4.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons mis en place la QOS par priorisation de flux.
La procédure suivie était de définir plusieurs classes de flux, en fonction du protocole

concerné h.323. Ensuite, de créer des politiques de QOS dans lesquelles chaque
classe de flux se voit attribuer un niveau de priorité, puis d’appliquer cette politique
sur l’ensemble des interfaces du routeur, switch et de vérifier l’implémentation de la
QOS. Enfin, à travers plusieurs commandes Cisco, nous avons pu vérifier
l’application de la procédure.
59
CONCLUSION GENERALE
Le système de visioconférence est déjà en marche pour être la voie de

communication des entreprises. Il réduit les coûts des appels téléphoniques grâce à
internet, et réduit la distance des personnes, par sa technique de visiophonie. Notre
projet d’étude consistait à l’implémentation de la qualité de service sur les routeurs
afin d’améliorer le trafic de visioconférence de la SONABEL, par des simulations.
Tout d’abord, nous avons, par le biais de ce projet, simulé la configuration d’une
architecture réseau de la SONABEL pour la visioconférence grâce à Packet Tracer.
Ensuite, nous avons appliqué une stratégie de QOS sur les routeurs en fonction d’un
protocole de routage choisi, OSPF. Enfin, nous avons implémenter une politique de
QOS en fonction d’une interface source et du protocole h.323.
Afin d’améliorer le trafic de visioconférence par priorisation de flux, nous avons

défini une priorité de code DSCP af41 de niveau 7 et nous avons réserver 20% de la
bande passante maximale pour que le trafic de visioconférence soit plus fluide. Cette
politique réalisée dans le simulateur Packet Tracer nous donne satisfaction, car le flux
de visioconférence a été identifié, une priorité haute lui a été appliquée et une bande
passante suffisante pour fluidifier le trafic de visioconférence lui a été attribuée
(confère capture d’écran).
A travers cette étude, nous avons acquis les connaissances nécessaires à la création
de réseau d’entreprise en simulation. Nous avons également approfondi nos
connaissances sur les protocoles de routages et sur le modèle Diffserv (DSCP). Ce
travail nous a donné l’occasion d’élargir et d’approfondir nos connaissances sur la
voix et la vidéo sur IP.
A l’avenir nous souhaitons aussi participer à une mise en œuvre effective, c’est-à-
dire, sur des équipements réels et matériels afin d’appliquer concrètement ce que
nous avons fait au cours de ce mémoire.
60
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIE
[1] «fr.m.wikipedia.org,» [En ligne]: pour les différentes definitions
[2] «frameip.com,» [En ligne]. pour les différents protocoles
[3] [En ligne]. Available: www.lemagit.fr. definiton et information pour la qos
[4] [En ligne]. Available: https://www.fortinet.com/fr/resources/cyberglossary/qos-quality-of-

service.
[5] [En ligne]. Available: https://www.fortinet.com/fr/resources/cyberglossary/qos-quality-of-

service.
[6] [En ligne]. Available: https://actualiteinformatique.fr/definition/qos-quality-of-service.
[7] [En ligne]. Available:

http://wapiti.enic.fr/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exposesrio2007/
Bamouh-Lalaoui/modeles.html.
[8] M. T. G. k. e. M. T. loubna, «configuration et implémentation de la qos sur ip(par

priorisation de flux),» 2018-2019: ce document nous a renseigner sur les differentes
implémentaion par priorisation de flux sur ip
[9] F. L. MOUSSAOUI, «Mise en oeuvre d'un protocole de routage OSPF»: ce document nous
a donner des connaissances pour mettre en œuvre le protoocle ospf sur nos routeurs cisco
[10 @. m. p. a. abar, «Mise en place de la QOS sur un routeur cisco,» 2015.

]
[11 «fr.m.wikipedia,» [En ligne].

]
61
ANNEXE 1
CONFIGURATION DE BASE DES ADRESSES IP DE CHAQUE

INTERFACE
Tout d’abord pour le choix des routeurs, nous avons choisi le routeur « pt empty »
auquel nous avons placer deux interfaces gigabit-ethernet et trois interfaces séries.
❖ Configuration des adresses IP sur l’interface gigabit Ethernet 0/0
➢ Sur le routeur de Ouagadougou :
Ouagadougou>enable
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config) #interface gigabitEthernet 0/0
Ouagadougou(config-if) #ip address 10.0.0.254 255.255.255.0
Ouagadougou(config-if) #no shutdown pour activer l’interface.
➢ Sur le routeur de Bobo-Dioulasso :
Bobo-dioulasso>en
Bobo-dioulasso# conf t
Bobo-dioulasso(config) #interface gigabitEthernet 0/0
Bobo-dioulasso(config-if) #ip address 10.0.1.254 255.255.255.0
Bobo-dioulasso(config-if) #no shutdown.
➢ Sur le routeur de Ouahigouya
Ouahigouya>en
Ouahigouya# conf t
Ouahigouya(config)#interface gigabitEthernet 0/0
Ouahigouya(config-if) #ip address 10.0.2.254 255.255.255.0
Ouahigouya(config-if) #no shutdown
62
❖ Configuration des adresses IP sur les interfaces séries
➢ Sur le routeur de Bobo-Dioulasso l’interface série 2/0
Bobo-dioulasso>en
Bobo-dioulasso(config)#interface serial 2/0
Bobo-dioulasso(config-if) #no shutdown
➢ Sur le routeur de Ouagadougou l’interface série 2/0
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#interface serial 2/0
Ouagadougou(config-if) #no shutdown
➢ Sur le routeur de Ouagadougou l’interface serial 4/0
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config-if) #no shutdown
➢ Sur le routeur de Ouahigouya l’interface serial 4/0
Ouahigouya>en
Ouahigouya# conf t
63
Ouahigouya(config)#interface serial 4/0

➢ Sur le routeur de Ouahigouya l’interface serial 3/0
Ouahigouya>en
Ouahigouya(config)#interface serial 3/0
➢ Sur le routeur de Bobo-dioulasso l’interface serial 3/0
Bobo-dioulasso>en
Bobo-dioulasso(config)#interface serial 3/0
Bobo-dioulasso(config-if) #no shutdown
64
ANNEXE 2
CONFIGURATION DES ROUTEURS AVEC LE PROTOCOLE

OSPF
❖ Routeur de Ouagadougou
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#router ospf 1
Ouagadougou(config-router)#network 192.168.2.0 0.0.0.255 area 0
Ouagadougou(config-router)#end
❖ Routeur de Bobo-dioulasso
Bobo-dioulasso>en
Bobo-dioulasso#conf t
Bobo-dioulasso(config)#router ospf 1
Bobo-dioulasso(config-router) #network 192.168.2.0 0.0.0.255 area 0
Bobo-dioulasso(config-router) #end
65
❖ Routeur de Ouahigouya
Ouahigouya>en
Ouahigouya# conf t
Ouahigouya(config)#router ospf 1
Ouahigouya(config-router)#network 192.168.3.0 0.0.0.255 area 0
Ouahigouya(config-router) #network 192.168.0.0 0.0.0.255 area 0
Ouahigouya(config-router)#network 10.0.2.0 0.0.0.255 area 0
Ouahigouya(config-router)#end
66
ANNEXE 3
QOS EN FONCTION D’UNE INTERFACE SOURCE
➢ Phase 1 : déclaration des classes de flux
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#class-map match-all visio-interface
Ouagadougou(config-cmap)#match input-interface serial 4/0
Ouagadougou(config-cmap)#end
➢ Phase 2 : déclaration d’une politique de QOS

Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#policy-map visio-qos
Ouagadougou(config-pmap)#class visio-interface
Ouagadougou(config-pmap-c)#set ip dscp af41
Ouagadougou(config-pmap-c)#end
➢ Phase 3 : application de la politique de QOS sur une interface
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#interface gigabitEthernet 0/0
Ouagadougou(config-if)#service-policy output visio-qos
Ouagadougou(config-if)#end
67
❖ Routeur de Ouahigouya
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config-cmap)#match input-interface gigabitEthernet 0/0

Ouagadougou#conf t

Ouagadougou#conf t
68
❖ Routeur de Bobo-dioulasso
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config-cmap)#match input-interface serial 3/0

Ouagadougou#conf t
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#interface gigabitEthernet 0/0
69
ANNEXE 4
QOS EN FONCTION DU PROTOCOLE
➢ Phase 1 : déclaration d’une nouvelle classe de flux visio-sur-h323
Ouagadougou>en
Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config)#class-map match-all visio-sur-h323
Ouagadougou(config-cmap) #match protocol h323
Ouagadougou(config-cmap) #end
➢ Phase 2 : élargissement de la politique de QOS

Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config-pmap)#class visio-sur-h323
Ouagadougou(config-pmap-c)#set ip dscp cs7
➢ Phase 3 : déclaration de la bande passante

Ouagadougou#conf t
Ouagadougou(config-pmap)#class visio-sur-h323
Ouagadougou(config-pmap-c)#bandwidth percent 20
La même procédure ci-dessus pour les trois phases sont effectuer sur les
routeurs de Ouahigouya et Bobo-Dioulasso.
70
TABLES DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... ix

LISTES DES FIGURES ...................................................................................................................x
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 13
CHAPITRE I .................................................................................................................................. 14
PRESENTATION DU CONTEXTE DE STAGE ........................................................................ 14
1.1. Introduction ..................................................................................................................... 14
1.2. Présentation de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI) ............................................... 14
1.2.1. Formations et diplômes obtenus ............................................................................ 15
1.2.2. Partenaires de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI) ...................................... 16
1.3. Présentation de la structure d’accueil : la Société Nationale d’Electricité du Burkina
(SONABEL) ................................................................................................................................ 17
1.3.1. Introduction ..................................................................................................................... 17
1.3.2. Présentation de la SONABEL ......................................................................................... 17
1.3.3. L’historique de la SONABEL .......................................................................................... 18
1.3.4. La Mission de la SONABEL ........................................................................................... 20
1.3.5. Présentation de la Direction du Système d’Information ................................................. 20
1.4. Présentation du Projet...................................................................................................... 22
1.4.1. Problématique .................................................................................................................. 22
1.4.2. Objectifs de l’étude et résultats attendus ......................................................................... 22
1.5. Gestion du Projet ............................................................................................................. 23
1.5.1. Acteurs du projet .............................................................................................................. 23
1.5.2. Planning prévisionnel ...................................................................................................... 24
1.6. Conclusion ....................................................................................................................... 24
CHAPITRE II................................................................................................................................. 25
ANALYSE DE L’EXISTANT ........................................................................................................ 25
2.1. Introduction ..................................................................................................................... 25
2.2. Présentation de l’existant ................................................................................................. 25
2.2.1. Le système de visioconférence à la SONABEL..................................................... 25
2.3. Typologie des réseaux informatiques .............................................................................. 26
2.3.1 La typologie LAN (local area network) .................................................................. 26
2.3.2. La typologie MAN (Métropolitan Area Network) ............................................. 26
2.3.3 La typologie WAN (Wide Area Network) .............................................................. 26
2.4. Les services ...................................................................................................................... 28
2.4.1. Définition.................................................................................................................. 28
2.4.1.1 La voix IP ............................................................................................................. 28
2.4.1.2. La visioconférence ............................................................................................... 28
71
2.4.1.3 La web conférence ............................................................................................... 28

2.5. Les protocoles de la VOIP ............................................................................................... 29
2.6. Les ressources logicielles ................................................................................................. 30
2.7. Les ressources matérielles ............................................................................................... 31
2.8. Diagnostique de l’existant ............................................................................................... 31
2.8.1. Les aspects positifs .................................................................................................. 31
2.8.2. Les aspects perfectibles ........................................................................................... 32
2.8.3. Suggestion de solutions ........................................................................................... 32
2.9. Démarche de résolution du problème ............................................................................. 32
2.9.1. Méthode utilisée ....................................................................................................... 32
2.9.2. Moyens techniques nécessaires .............................................................................. 33
2.10. Conclusion ....................................................................................................................... 33
CHAPITRE III ............................................................................................................................... 34
GENERALITES SUR LES SOLUTIONS EXISTANTES............................................................ 34
3.1. Introduction ..................................................................................................................... 34
3.2. Première partie : Qualité de Service (QOS) ..................................................................... 34
3.2.1. Concepts généraux....................................................................................................... 34
3.2.2. Définition...................................................................................................................... 34
3.2.2.1. La qualité de service ................................................................................................ 34
3.2.3. Les paramètres d’évaluation de la qualité de service ................................................ 34
3.2.4. Les avantages de la qualité de service ........................................................................ 35
3.2.5. Les exigences de la qualité de service ........................................................................ 36
3.2.6. Modèles existants pour la qualité de service.............................................................. 36
3.2.6.1. Modèle BEST EFFORT.......................................................................................... 36
3.2.6.2. Modèle INTSERV ................................................................................................... 36
3.2.6.2.1. Problèmes associés à IntServ ............................................................................ 38
3.2.6.3. Modèle Diffserv ........................................................................................................ 38
3.2.6.3.1. Inconvénients majeurs de Diffserv ................................................................... 39
3.3. Deuxième partie : Environnement de travail (Packet Tracer) ........................................ 40
3.3.1. Présentation de l’environnement de travail (Packet Tracer) .................................... 40
3.3.3. Configuration du réseau local ..................................................................................... 42
3.3.3.1. Interface commande de Packet tracer .................................................................... 42
3.3.3.2. Configuration des Hostnames ................................................................................ 43
3.3.3.3. Configuration d’un routeur ..................................................................................... 44
3.3.3.4. Choix du protocole de routage ................................................................................... 46
3.4. Conclusion ....................................................................................................................... 48
72
CHAPITRE IV................................................................................................................................ 49
IMPLEMENTATION DE LA QUALITE DE SERVICE PAR PRIORISATION DES FLUX .. 49
4.1. Introduction ..................................................................................................................... 49
4.2. Première partie : Qualité de service en fonction d’une interface source ......................... 49
4.3. Deuxième partie : Qualité de service en fonction du protocole ...................................... 56
4.4. Conclusion ....................................................................................................................... 59
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................................ 60
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIE.................................................. 61
ANNEXE 1 ..................................................................................................................................... 62
CONFIGURATION DE BASE DES ADRESSES IP DE CHAQUE INTERFACE ................... 62
ANNEXE 2 ..................................................................................................................................... 65
CONFIGURATION DES ROUTEURS AVEC LE PROTOCOLE OSPF................................... 65
ANNEXE 3 ..................................................................................................................................... 67
QOS EN FONCTION D’UNE INTERFACE SOURCE ............................................................. 67
ANNEXE 4 ..................................................................................................................................... 70
QOS EN FONCTION DU PROTOCOLE ................................................................................... 70
73

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Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE

Thème : Implémentation de la qualité de service : cas du système de visioconférence de

Période de stage : du 15 avril au 30 juin 2022

Maitre de stage Superviseur

Année académique : 2020-2021

– L’Institut du Développement Rural (I.D.R) ;

– L’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (INSSA) ;

– L’Institut Universitaire de Technologie (I.U.T) ;

D’autre part, d’une école et de trois Unités de Formation et de Recherche

– L’École Supérieure d’Informatique (ESI) ;

– L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Juridiques, Politiques ;

– L’Unité de Formation et de Recherche en Lettres et Sciences Humaines

Outre ces établissements, l’U. N. B compte deux centres universitaires : le Centre

L’obtention du diplôme de Licence en Informatique nécessite que l’étudiant valide

Nous remercions notre encadreur, Mr KAFANDO Patrice, pour le temps qu’il

Nous adressons aussi un remerciement spécial à Mr DEMBELE Modeste, Mr DA

Nous ne pouvons conclure sans remercier tous nos promotionnaires de l’ESI,

La SONABEL est le premier distributeur d’électricité sur tout le territoire burkinabè.

À l'issue de cela, des implémentations seront réalisées sur le logiciel de simulateur

SONABEL is the leading electricity distributor throughout Burkina Faso. It is

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIE.................................................. 61

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : : LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................... XI

LISTES DES FIGURES

FIGURE 1:ORGANIGRAMME DE LA DSI ........................................................................ 21

Tableau 1 : : Listes des sigles et abréviations

UFR/SJEG Unité de Formation et de Recherche en Sciences Juridiques

La visioconférence est un formidable outil de communication qui a connu une

PRESENTATION DU CONTEXTE DE STAGE

Dans le but de permettre aux étudiants de se familiariser avec le milieu professionnel,

1.2. Présentation de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI)

Créé en 1991 à Ouagadougou, l’ESI de l’Université Nazi BONI (UNB) est la

1.2.1. Formations et diplômes obtenus

L’ESI a connu deux systèmes d’enseignement : le système classique, de 1991 à 2010,

– L’ingénierie des Réseaux et Systèmes (I.R.S) ;

– L’ingénierie des Systèmes d’Information(I.SI).

– Systèmes d’Information : Systèmes d’Aide à la Décision (master SI-SAD) ou

– Réseaux et Systèmes : Conception et Architecture des Réseaux (master RS-

1.2.2. Partenaires de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI)

L’ESI bénéficie pour la réalisation de ses enseignements du soutien des partenaires

– Université Joseph KI-ZERBO ;

– Université Thomas SANKARA ;

– Université Norbert ZONGO ;

– Université Gaston BERGER(Sénégal) ;

– Agence Universitaire de la Francophonie ;

– Université Paris Dauphine (France) ;

– Université de Poitiers (France) ;

– Université Polytechnique de Catalogne (Espagne) ;

– Agence Nationale de Promotion des Technologies de l’Information et de la

Pour la réalisation des stages de ses étudiants, l’ESI bénéficie de l’accompagnement :

– Des entreprises du secteur privé.

1.3. Présentation de la structure d’accueil : la Société Nationale

1.3.2. Présentation de la SONABEL

– Le Ministère de la transition énergétique des Mines et des Carrières (MTMCE)

– Le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID)

– Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) pour la

La SONABEL est administrée par un Conseil d’Administration composé de neuf

La SONABEL dispose au 31 décembre 2016 de 19 centrales thermiques et de 4

– La centrale solaire de 33 MWC de zagtouli (une des plus grandes centrales

– L’interconnexion 330 KV Nigéria-Niger-Burkina-Bénin-Togo ;

– D’autres interconnexions avec le Ghana, le Togo, le Mali et la Cote d’ivoire ;

– Le programme d’électrification 2013-2015, dans plus de 600 localités du

1.3.3. L’historique de la SONABEL