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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE BURKINA FASO

LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE
L’INNOVATION ******************

************************* UNITE-PROGRES-JUSTICE

DIRECTION GENERLE DE L’ENSEIGNEMENT --------------------------------------


SUPERIEUR PRIVE
******************
GROUPE SUP’MANAGEMENT
******************
HOPITAL PAUL VI
SUP’MANAGEMENT – BURKINA

RAPPORT DE FIN DE CYCLE

Thème
ETUDE ET REALISATION DE L’INTERCONNEXION DES BATIMENT DE
L’HOPITAL Paul VI PAR LA TECHNOLOGIE BLR (Boucle Locale
Radio)

En vue de l’obtention du Diplôme de la Licence Professionnelle

Option : Ingénierie des Systèmes d’Information

Stage effectué par :


ZONGO Daouda

Période de stage : du 10 Janvier au 10 Juillet 2023


Lieu de Stage : HÔPITAL PAUL VI

Directeur de Rapport : Maitre de Stage :


M. SEBEGO, Ingénieur réseau et M. Müller Mamadou Diallo,
responsable du service informatique à Ingénieur réseau et responsable du
l’hôpital Paul VI service informatique à l’hôpital Paul
VI
Année académique 2022-2023
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
DÉDICACES

A mes parents

À mes parents, mes piliers inébranlables, je dédie ce rapport de soutenance avec une
affection infinie. Votre amour inconditionnel, votre soutien constant et votre encouragement
indéfectible ont été les fondements de ma réussite. Vous m'avez donné les ailes pour
poursuivre mes rêves et les racines pour rester ancré dans la réalité. Chaque succès que j'ai
accompli est le reflet de vos sacrifices, de votre confiance et de votre amour
incommensurable. Je vous serai éternellement reconnaissant pour tout ce que vous avez fait
pour moi.
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma gratitude envers toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de
mon stage au sein de l'hôpital Paul VI. Leur soutien, leur expertise et leur collaboration ont
grandement enrichi mon expérience professionnelle.

Tout d'abord, je souhaite remercier chaleureusement mon maître de stage, M. Müller


Mamadou Diallo, pour son encadrement attentif et ses précieux conseils. Sa disponibilité et
sa bienveillance m'ont permis de développer mes compétences et d'approfondir ma
compréhension du domaine de l’informatique plus précisément en réseaux et télécoms.

Je tiens également à exprimer ma reconnaissance envers mon Directeur de Mémoire, M.


SEBEGO, pour ses précieux conseils, ses orientations et sa disponibilité lors de l'élaboration
de mon rapport de stage. Ses retours constructifs ont grandement contribué à l'amélioration de
mon travail.

Mes remerciements vont également au Directeur et aux personnels académiques de Sup’


Management pour leur soutien continu tout au long de mon stage. Leur vision inspirante, leur
expertise pédagogique et leur engagement envers les étudiants ont été des éléments essentiels
dans le développement de mes compétences professionnelles.

Ces remerciements s'adressent également à l'ensemble du jury qui évaluera mon rapport de
stage. Je suis reconnaissant pour l'opportunité qui m'a été donnée de présenter mon travail
devant vous.

Enfin, je voudrais exprimer ma reconnaissance envers ma famille pour leur soutien


inconditionnel tout au long de mon stage. Leur encouragement et leur compréhension ont été
une source de motivation et de détermination dans la réalisation de mes objectifs.

Je tiens à souligner que sans la contribution et le soutien de toutes ces personnes, mon stage
n'aurait pas été aussi enrichissant et formateur. Leur implication a été un véritable atout dans
ma progression professionnelle et je les en remercie sincèrement.
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
CMA : Centre Médical avec antenne chirurgical
DS : District Sanitaire
CA : Le Conseil d’Administration
DG : La direction générale
DSMT : La Direction des Services Médicaux et Techniques
DAF : La Direction des Affaires financières
DRH : La Direction des ressources Humaines
DSG : La Direction des Services Généraux
CME : Commission Médicale d’Etablissement
CTHST : Comité Technique d’Hygiène et de Sécurité au Travail
DSMT : La Direction des Services Médicaux et Techniques
SSIO : Service des Soins Infirmiers et Obstétricaux
SPIH/RE : Service de la Planification et de l’Information Hospitalière/Recherche et
Evaluation
STHST : Service Technique d’Hygiène et de Sécurité au Travail
SGASP : service de la Gestion Administrative et Salariale du Personnel
SRF : service du Recrutement et de la Formation
SOS : service des Œuvres Sociales du personnel
CNSS : Caisse National de Sécurité Social
SLT : Service Logistique et Transport
STM : Service des Travaux et de la Maintenance
SAH : Service chargé de l’Accueil et de l’Hôtellerie
OCADES : Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité
AGIR : Association Générale des Intervenants Retraités
BLR : Boucle Locale Radio
FO : Fibre Optique
xDSL : x Digital Subscriber Line
ADSL : Asymetric Digital Subscriber Line
CPL : Courant Porteur de Ligne
LAN : Local Area Network
WiMax : Worldwide Interoperability for Microwave Access
VSAT : Very Small Aperture Terminal
WLL : Wireless Local Loop
FDMA : Frequency Division Multiple Accès
TDMA : Time Division Multiple Access
STP
DBi : décibels
PIRE : Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente
SSL : Secure Socket Layer
TKIP : Temporal Key Integrity Protocol
PSK : Pre-Shared Key
MAC : Madia Access Control
IP : Internet Protocol
DNS : Domain Name System
LISTES DES FIGURES
Figure 1: Organigramme de SUP’MANAGEMENT_________________________________16

Figure 2: Architecture réseau de l'hôpital Paul VI__________________________________27

Figure 3: type de Fibre Optique________________________________________________30

Figure 4: La fibre optique_____________________________________________________31

Figure 5: Schéma du principe de l’ADSL_________________________________________32

Figure 6: Architecture du CPL_________________________________________________33

Figure 7: Principe du WiMax__________________________________________________34

Figure 8: Architecture de la VSAT_______________________________________________36

Figure 9: Architecture de la BLR_______________________________________________37

Figure 10: Architecture d’une liaison point à point_________________________________42

Figure 11: Architecture point à multipoints________________________________________43

Figure 12: Principe du FDMA_________________________________________________44

Figure 13: Principe du TDMA_________________________________________________44

Figure 14: Architecture de Nano Station M5______________________________________51

Figure 15: Configuration ipv4__________________________________________________56

Figure 16: Interface home de l’antenne__________________________________________57

Figure 17: Configuration de l’onglet WIRELESS___________________________________58

Figure 18: Configuration de l’onglet NETWORK___________________________________59

Figure 19: Configuration de l’onglet ADVANCED__________________________________60

Figure 20: Configuration de l’onglet SERVICE____________________________________61

Figure 21: Configuration de l’onglet SYSTEM_____________________________________62

Figure 22: Affichage de l’onglet Main___________________________________________63

Figure 23: Configuration de l’onglet LOGO UBIQUITI_____________________________64

Figure 24: fenêtre de repérage des antennes_______________________________________65

Figure 25: Configuration de l’onglet WIRELESS___________________________________65


Figure 26: Configuration de l’onglet NETWORK___________________________________66

Figure 27: Configuration de l’onglet ADVANCED__________________________________67

Figure 28: Configuration de l’onglet SERVICES___________________________________68

Figure 29: Affichage de l’onglet MAIN___________________________________________69


LISTES DES TABLEAUX
Tableau 1:Présentation des différentes filières de formation de SUP’MANAGEMENT______14

Tableau 2: Etude comparative des technologies étudiées_____________________________37

Tableau 3: Récapitulatif des principales normes BLR du standard IEEE 802.11802.16_____41

Tableau 4: Récapitulatif des principales normes BLR du standard IEEE 802.11802.16_____50

Tableau 5: Tableau de présentation de la Nano Station M5___________________________53


TABLE DES MATIÈRES
Dédicaces...............................................................................................................................................2
Remerciements......................................................................................................................................3
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS......................................................................................................4
LISTES DES FIGURES................................................................................................................................6
LISTES DES TABLEAUX.............................................................................................................................8
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................................................11
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE............................................................................12
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION ET DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL.....13
I. Présentation de Sup’ Management..........................................................................................13
1. Historique et filières de formation........................................................................................13
2. Organigramme......................................................................................................................15
II. LA PRESENTATION DE L’HÔPITAL PAUL VI..................................................................................15
1. L’historique...........................................................................................................................15
2. La mission, les objectifs et les valeurs...................................................................................16
3. L’organisation et les partenaires de l’hôpital Paul VI.............................................................17
III. Étude de l’existant................................................................................................................26
1. Présentation de l’architecture réseau...................................................................................27
2. Problématique......................................................................................................................27
3. Les objectifs de ce projet......................................................................................................27
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................................28
CHAPITRE II : ETUDE DES DIFFERENTES TECHNOLOGIES D’INTERCONNEXION.....................................29
INTRODUCTION....................................................................................................................................29
I. GENERALITES SUR LES INTERCONNEXIONS...............................................................................29
II. LES TECHNOLOGIES FILAIRES....................................................................................................29
1. La fibre optique.....................................................................................................................29
2. Le xDSL..................................................................................................................................31
3. CPL (Courant Porteur de Ligne).............................................................................................32
III. LES TECHNOLOGIES SANS FIL................................................................................................33
1. LE WiMax..............................................................................................................................34
2. LA VSAT.................................................................................................................................35
3. LA BLR...................................................................................................................................36
IV. ETUDE COMPARATIVE DES TECHNOLOGIES..............................................................................37
V. CRITERE DE CHOIX DE LA MEILLEURE TECHNOLOGIE...............................................................38
VI. CHOIX DE LA MEILLEURE TECHNOLOGIE...............................................................................39
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................................39
DEUXIEME PARTIE : ELABORATION ET MISE EN PLACE DE SOLUTION..................................................40
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BOUCLE LOCALE RADIO.................................................................41
INTRODUCTION PARTIELLE...................................................................................................................41
I. PRESENTATION DE LA BLR.........................................................................................................41
II. Les différentes architectures et technologies de la BLR............................................................42
III. LES METHODES D’ACCES DE LA BLR......................................................................................43
IV. LE FONCTIONNEMENT DE LA BLR.............................................................................................45
V. LES EQUIPEMENTS ET LEURS CARACTERISTIQUES....................................................................45
VI. SECURITE DE LA BLR..............................................................................................................47
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................................48
CHAPITRE II : MISE EN PLACE DE L’INTERCONNEXION DES DIFFERENTES BÂTIMENTS DE L’HÔPITAL
PAUL VI AVEC LA TECHNOLOGIE BLR....................................................................................................49
INTRODUCTION PARTIELLE...................................................................................................................49
I. LES EQUIPEMENTS UTILISES POUR L’INSTALLATION..................................................................49
II. ETUDE COMPARATIVE DES DIFFERENTES ANTENNES DE LA BLR ET CHOIX DE LA MEILLEURE
ANTENNE..........................................................................................................................................50
III. PRESENTATION DE L’ANTENNE UBIQUITI NANOSTATION M5................................................51
1- Présentation.........................................................................................................................51
2. Caractéristique de la Nano Station M5.................................................................................53
IV. LA SECURITE DES DONNEES......................................................................................................54
1. Le WPA 2...............................................................................................................................54
2. Le filtrage MAC.....................................................................................................................55
3. L’authentification..................................................................................................................55
V. INSTALLATION ET CONFIGURATION..........................................................................................55
1. Installation des antennes......................................................................................................55
2. Configuration des antennes..................................................................................................56
VI. TEST DE LA CONFIGURATION....................................................................................................70
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................71
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................73
WEBOGRAPHIE.....................................................................................................................................73
INTRODUCTION GENERALE

Les réseaux informatiques et les télécommunications sont aujourd'hui incontournables au sein


des entreprises et des organismes pour la gestion et l'échange d'informations. Les réseaux
locaux offrent de nombreux avantages en permettant aux entreprises et aux organismes de
consulter des bases de données, de partager des ressources, d'échanger des informations et de
communiquer par messagerie.

Cependant, lorsque ces réseaux sont répartis sur différents sites et qu'ils nécessitent une
communication entre eux, il est essentiel de mettre en place un système d'interconnexion
spécifique et fiable. Les réseaux de télécommunication jouent alors un rôle crucial pour
permettre cette interconnexion. Ils consistent en un ensemble de communications à distance
utilisant des supports tels que des modems, des lignes téléphoniques, des fibres optiques, des
antennes, entre autres.

De plus, l'accès et l'échange des informations doivent être assurés en temps réel et
simultanément à tous les utilisateurs autorisés. Afin de garantir la sécurité, la confidentialité et
la qualité de service, les entreprises et les organismes sont invités à mettre en place des
stratégies rigoureusement définies pour la gestion et le contrôle de leurs réseaux
informatiques et de télécommunications. Cela permettra une gestion et une administration
efficaces des utilisateurs impliqués dans le traitement des informations.

Dans cette perspective, les technologies d'interconnexion sans fil gagnent en importance en
raison de leur encombrement réduit et de leur facilité d'installation. Parmi ces technologies, le
BLR avec les équipements de la célèbre marque Ubiquiti se démarque et offre un avenir
prometteur.

Le présent document, qui constitue notre rapport de fin de cycle, se concentre sur
l'interconnexion des différents bâtiments de l'hôpital Paul VI à Ouagadougou en utilisant cette
nouvelle technologie. Avant d'approfondir l'étude de cette technologie, nous dresserons un
bref état des lieux des différentes options d'interconnexion envisageables dans ce contexte.
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE DE
FORMATION ET DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

INTRODUCTION PARTIELLE

I. Présentation de Sup’ Management

1. Historique et filières de formation


Sup’ management Burkina est une école supérieure de management, de commerce et
d’informatique. Créée en Octobre 2008 par Dr Alassane NIKIEMA, elle appartient au groupe
Sup’ management dont le siège est au Maroc dans la ville de Fès. Le groupe Sup’
management est membre du réseau universitaire intercontinental libre avec une très bonne
représentativité en Afrique, Europe aux USA.

Sup’ management Burkina, école supérieure de renommée internationale, a pour vocation de


former de véritables managers de l’entreprise du 3 ème millénaire, dotés des qualités
polyvalentes, d’initiative de communication et capable de décider, d’entreprendre et d’agir
avec un sens aigu de la responsabilité et de l’éthique. Avec une formation polyvalente et
opérationnelle, une pédagogie active, pragmatique et responsabilisante, un professoral
compétent qualifié et déterminé, Sup’ management Burkina assure de façon optimale et avec
les exigences académiques du moment, (une pratique opérationnelle du format LMD), la
qualité de la formation de ses étudiants.

Sup’ management booste ses étudiants au travail en mettant à disposition des bourses
d’excellences à tous les étudiants dont la moyenne générale annuelle est supérieure ou égale à
16/20, leurs exonérants ainsi d’un taux de 50% du paiement des frais de scolarité.

Sup’ management assume pleinement sa dimension internationale par l’organisation d’un


voyage d’étude extérieure à l’intention des étudiants en vue de cultiver en eux un esprit de
brassage et de tolérance interculturelle. Des activités extra-académiques (semaine culturelle,
journée de l’entreprenariat, coupe du DG, concours d’art culinaire, don de sang…) organisées
par le bureau des étudiants viennent agrémenter leur cadre d’apprentissage tout en
développant en eux un esprit de collaboration, de partage, de compassion et d’organisation.

Sup’ management Burkina offre deux pôles de formation à savoir :


1ère pôle: Ecole de Management (School of Business Administration

1er CYCLE : LICENCE (L1, L2, L3) 2d CYCLE : MASTER (M1, M2)

❖ Finance Management ❖ Ingénierie Financière

❖ Management International ❖ Ingénierie Commerciale

❖ Marketing – Communication ❖ Management des Projets

❖ Management des Projets ❖ Management des Ressources

Humaines

❖ Management des Ressources ❖ Banque et Microfinance

Humaines

❖ Banque et Microfinance ❖ Management des opérations logistiques

❖ Droit des Affaires & Fiscales ❖ Eco-Management Environnemental

❖ Management Touristique & Hôtelier ❖ Management de la Communication

des entreprises et des institutions

2ème pôle: Ecole d’ingénierie (School of Engineering)

1er CYCLE : LICENCE (L1, L2, L3) 2d CYCLE : MASTER (M1, M2)

❖ Ingénierie des Systèmes d’Information ❖ Ingénierie des Systèmes d’Information

❖ Ingénierie des Systèmes et Réseaux ❖ Ingénierie des Systèmes et Réseaux

Tableau 1:Présentation des différentes filières de formation de SUP’MANAGEMENT

Pour les étudiants en fin de cycle, l’école Sup’ Management Burkina préconise un stage
pratique de trois mois minimums en entreprise aboutissant à la réalisation d’un rapport. En
effet, l’accomplissement de ce stage permet à chaque étudiant de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises d’une part et d’exercer son esprit critique et se préparer à la
vie professionnelle d’autre part.

2. Organigramme

Figure 1: Organigramme de SUP’MANAGEMENT

II. LA PRESENTATION DE L’HÔPITAL PAUL VI


1. L’historique

L’hôpital Paul VI a été créé en 1985 par l’archidiocèse de Ouagadougou sous l’initiative du
Cardinal Paul ZOUNGRANA. Sous forme d’un centre médical, son ouverture a été autorisée
par le Ministère de la santé à travers la lettre n° 373/MSP/CAB/TTSS du 04 février 1985. La
dénomination de l’hôpital fait référence au Pape Chrétien Paul VI, de vénérée mémoire, qui,
en 1977 a organisé une collecte de fonds auprès des chrétiens d’Italie pour contribuer à la
réalisation du projet que portait feu le Cardinal Paul ZOUNGRANA, alors Archevêque de
Ouagadougou. A son ouverture, le centre médical Paul VI comptait un seul bâtiment et une
équipe de onze (11) personnes. Au fil du temps, l’établissement est devenu Centre Médical
avec antenne chirurgical (CMA) en 1993, et a été érigé en chef-lieu du District Sanitaire (DS)
de Sig-Noghin sur la base d’une convention signée entre le ministère de la santé et
l’archidiocèse de Ouagadougou. L’établissement dans son évolution a gravi une autre étape en
accédant au statut d’hôpital le 10 janvier 2019.

L’Hôpital Pau VI est situé au nord-ouest de la commune de Ouagadougou sur l’axe


Ouagadougou-Kongoussi, dans l’arrondissement n° 03, secteur 16. Comme chef-lieu du
District Sanitaire (DS) de Sig-Noghin, il couvre les arrondissements 3, 8 et 9 ainsi que la
commune rurale de Pabré qui comporte 22 villages. Il dessert une population de 362 000
habitants en 2019 dont 24% en zone rurale et 76% en zone urbaine. Il est l’hôpital de
référence du district sanitaire de Sig-Noghin.

2. La mission, les objectifs et les valeurs

La mission fondamentale de l’hôpital Paul VI, comme toute autre structure sanitaire est
d’offrir des soins de santé de qualité accessibles à tous. Il se doit être ouvert à toute personne
ayant besoin de ses prestations sans distinction ni discrimination aucune.

L’hôpital Paul VI poursuit les objectifs suivants :

- faire de l’hôpital un établissement confessionnel de référence par la qualité de son


offre de service ;
- renforcer l’offre de service et la gouvernance interne;
- améliorer la qualité de soins.

Qu’en est-il des valeurs auxquelles il s’est engagé à respecter ?

Dans l’accomplissement de leurs fonctions, les agents de l’hôpital prônent les valeurs ci-
après :

- la probité : ils travaillent en toute franchise conformément aux valeurs civiques et


morales de la société ;
- le respect de la dignité et de la vie humaine : ils offrent les soins de santé selon la
morale chrétienne ;
- l’empathie : ils s’identifient aux patients dans ce qu’ils ressentent pour leur assurer une
prise en charge appropriée ;
- la rigueur : les acteurs accomplissent leur mission avec application et conscience en
toute objectivité et dans l’intérêt général.
3. L’organisation et les partenaires de l’hôpital Paul VI

3.1 L’organisation

L’hôpital Paul VI pour mener à bien ses activités, s’est doté de plusieurs organes pour assurer
son fonctionnement. Elle est structurée en direction appuyés par des services.

L’hôpital compte actuellement cinq cent trente-trois (533) agents toute catégorie et profil
confondu. Son personnel est composé de trois cent vingt-deux (322) agents permanents et
cent quarante-cinq (145) vacataires de l’hôpital plus soixante-six (66) agents de l’état.

L’hôpital Paul VI est structuré comme suit :

 L’archevêque ;
 Le Conseil d’Administration (CA) ;
 La direction générale (DG) ;
 La Direction des Services Médicaux et Techniques (DSMT) ;
 La Direction des Affaires financières (DAF) ;
 La Direction des ressources Humaines (DRH) ;
 La Direction des Services Généraux (DSG).

3.1.1. L’archevêque

L’Archevêque est au-dessus de toutes les instances, il nomme les membres du conseil
d’administration et la direction générale par décret.

3.1.2. Le conseil d’Administration

Le conseil d’Administration est l’organe suprême de gestion, il exerce donc une autorité et un
contrôle sur l’ensemble des organes de l’hôpital Paul VI pour s’assurer de l’exécution de leurs
missions de service public. Il est composé de sept (07) membres nommés par l’Archevêque de
Ouagadougou (Le Cardinal Philippe OUEDRAOGO). Le CA de l’hôpital se réunit deux (02)
fois par an en session ordinaire, sur convocation de son Président. Il peut également se réunir
en session extraordinaire, chaque fois que l’intérêt de l’établissement l’exige.

3.1.3. La Direction générale

La Direction générale est l’organe exécutif de l’Hôpital. Le Directeur Général met en œuvre
la politique définie par le Conseil d’Administration et approuvée par les autorités diocésaines.
Il prépare les projets de délibérations du CA, développe la politique managériale dans les
domaines de la gestion financière, de la gestion des ressources humaines, de l’organisation de
l’offre de soins et des conditions de travail, des investissements, des systèmes d’information
et de communication ; il représente l’hôpital Paul VI en justice et dans les actes de la vie
civile. Dans l’optique de réaliser les attributions qui lui sont assignées, la direction générale
dispose:

 d’un secrétariat de direction ;


 d’un service de l’audit interne et de contrôle de gestion(SAICG) ;
 d’un service de communication et des relations publiques ;
 d’une aumônerie ;
 d’un service social.
 d’organes consultatifs

 Le secrétariat général

Le secrétariat est placé sous la responsabilité de la secrétaire de direction. Il assure la gestion


des flux d’informations entre la direction générale et les autres directions et également entre la
structure et l’extérieur. Deux autres secrétaires donnent un coup de main à l’assistante de
direction dans l’accomplissement de sa mission qui est de :

- effectuer l'accueil physique et téléphonique ;


- recueillir les informations et documents des collaborateurs internes et externes ;
- organiser les rendez-vous et l’emploi du temps du directeur général ;
- Gérer le courrier ;
- rédiger les rapports, compte-rendu de réunions, les mails ;
- organiser les réunions ;
- effectuer le classement ;
- repartir les travaux de secrétariat aux titulaires et stagiaires ;

Pour ce qui est de la transmission physique des courriers, c’est le service de la reprographie
géré par deux agents de liaison qui s’en chargent. L’un s’occupe du courrier interne et l’autre
du courrier externe.

Les autres secrétaires sont chargées du :

- traitement du courrier « arrivée » ;


- traitement des factures /chèques ;
- traitement des acceptations/attestation de stage après signature,
- traitement des renouvellements de stages ;
- traitement de décisions de congés ;
- traitement de cessation et reprise de service.

NB : en plus du secrétariat de direction, il y a deux autres secrétariats au sein de l’hôpital dont


l’un se trouve à l’imagerie et l’autre au laboratoire. Après notre stage au secrétariat de
direction, nous avons été recrutés et affecté à l’imagerie médicale où nous sommes
actuellement.

La secrétaire dans ces deux services est tenue de :

- d’accueillir (physique) les patients et les visiteurs ;


- enregistrer les patients ;

- rédiger les comptes-rendus des examens ;


- rédiger les comptes-rendus des réunions de service et les rapports mensuels des
examens réalisés.

 Le service de l’audit interne et de contrôle de gestion (SAICG)


Il est chargé de :

- comparer les résultats avec les prévisions, interpréter les écarts et proposer des
mesures correctrices nécessaires ;
- contrôler le respect des procédures comptables, financières, administratives,
techniques et de prestation
- vérifier l’application des notes de service prises par le directeur général ;
- évaluer l’efficacité avec laquelle sont exécutées les décisions du directeur général et
les délibérations du conseil d’administration ;
- contrôler l’application des recommandations formulées à l’issue des audits ;
évaluations, inspections et enquêtes ;
- conseiller, alerter et assister les responsables sur les défaillances de leurs services pour
des solutions idoines ;
- veiller à la cohérence de l’ensemble des dispositifs mis en place.

 Service de communication et des relations publiques est chargé de :


- Assurer l'information interne et externe concernant l’hôpital Paul VI,
- Promouvoir l’image et renforcer sa notoriété auprès de tous ses publics, en utilisant
l’ensemble des disciplines des communications (relations publiques, relations de
presse, promotion, stratégie Web, etc.).

 L’aumônerie

L’aumônerie est chargée :

- d’accompagner moralement et spirituellement les malades


- de dispenser les sacrements aux malades.

 Le Service Social (SS)

Le service social dans sa mission humanitaire contribue à l’amélioration de la santé, du


mieux-être et à la promotion des personnes et des familles nécessiteuses.

Au sein de l’hôpital Paul VI, il est un service spécifique chargé de la prise en charge
psychosociale et sanitaire des malades indigents et cas sociaux de l’établissement.
Face à l’annonce d’une maladie ou dans une situation d’urgence, un patient de l’Hôpital
PAUL VI peut être amené à interpeller le SS. En effet, la maladie peut placer souvent les
patients dans des situations auxquelles le service social peut leur apporter une aide très utile.
Cependant, le rôle du SS n’est pas forcément de tout prendre en charge à la place du patient
mais de l’aider dans la résolution de ses problèmes. Il doit le laisser acteur tout en
l’accompagnant et en l’aidant à prendre les meilleures décisions.

 Les organes consultatifs

L’Hôpital compte deux organes consultatifs que sont la Commission Médicale


d’Etablissement (CME) et le Comité Technique d’Hygiène et de Sécurité au Travail
(CTHST).

 La Commission Médicale d’Etablissement.

Elle a pour attributions essentielles de donner son avis sur : les choix médicaux du projet
d’établissement, le projet de soins infirmiers et obstétricaux, le projet d’établissement, le
projet de budget et les comptes financiers, les projets de réorganisation des services, la
nomination des chefs de services médicaux, la formation continue du personnel médical et
soignant, la fixation des tarifs des prestations, les conventions passées avec d’autres
institutions, les questions relatives à la déontologie et à la qualité des soins.

 Le Comité Technique d’Hygiène et de Sécurité au Travail.

Le comité technique d’hygiène et de sécurité au travail est chargé de s’assurer du respect des
règles d’hygiène et de sécurité ainsi que des conditions travail des agents hospitaliers.

A ce titre, ses avis portent sur : l’analyse les risques inhérents à l’exercice des tâches des
personnels hospitaliers, les conditions de travail des agents hospitaliers, l’inspection régulière
des conditions de travail des personnels de même que l’hygiène des locaux, la protection des
patients et du personnel vis à vis de l’environnement hospitalier, la prévention des accidents et
risques professionnels, la mise en œuvre de mécanismes de prise en charge des infections
nosocomiales.

3.1.4. La Direction des Services Médicaux et Techniques (DSMT)


La Direction des Services Médicaux et Techniques (DSMT) de l’hôpital Paul VI est chargée :

- d’adapter l’offre de soins à l’évolution des sciences de la santé ;


- de coordonner l’élaboration du projet médical ;
- d’élaborer et mettre en œuvre les études épidémiologiques ;
- de surveiller et évaluer les actes médicaux, dentaires et pharmaceutiques ;
- d’élaborer, exécuter et évaluer en collaboration avec la DRH, les de programmes de
formation continue des personnels médicaux et de la recherche appliquée ;
- de suivre les relations avec les autres établissements hospitaliers ;
- de contribuer à promouvoir et appliquer les règles d’hygiène hospitalière ;
- d’organiser la rotation indispensable des personnels en liaison avec leurs supérieurs
hiérarchiques et assurer la permanence des équipes de prise en charge des malades ;
- de participer à la formation pratique des stagiaires médicaux, pharmaciens,
odontologistes, paramédicaux et à la recherche dans le domaine de la qualité des
soins ;
- d’élaborer la politique de la qualité ;
- de suivre le fonctionnement des différents comités ;

A la DSMT, est rattaché le Service des Soins Infirmiers et Obstétricaux (SSIO), le Service de
la Planification et de l’Information Hospitalière/Recherche et Evaluation (SPIH/RE), le
Service Technique d’Hygiène et de Sécurité au Travail (STHST). Ces services sont chargés
chacun dans son domaine :

- de contribuer à l’élaboration du projet médical ;


- de mettre en œuvre le programme de formation continue élaboré et défini par la
DSMT ;
- d’organiser et de coordonner le fonctionnement des unités rattachés ;
- de gérer les ressources mises à sa disposition ;
- de promouvoir des prestations de qualité dans les unités de ses compétences ;

3.1.5. La Direction des Affaires Financières (DAF)

Placé sous l’autorité d’un Directeur Administratif et Financier, la DAF comprend :

 Le service du Budget (chef comptable) ;


 Le Service du Recouvrement (caisse et personnes chargées de recouvrement);
 Le Service des Achats (comité technique pour les achats).
Elle a pour mission :

- d’élaborer, de coordonner et de suivre le projet managérial ;


- d’enregistrer de façon exhaustive les patients et leur séjour ;
- de produire des éléments d’information sollicités par les organes de contrôle de
gestion ;
- d’appliquer les tarifs de prestations aux usagers et aux organismes assurant la prise en
charge des patients ;
- d’initier les dépenses sous l’autorité et la responsabilité de l’ordonnateur ;
- de proposer l’engagement des dépenses ;
- de contrôler les livraisons effectuées ;
- de proposer la liquidation des dépenses ;
- d’assurer l’exécution de la phase administrative des opérations financières de
l’établissement ; la constatation, liquidation et émission des titres de recettes ;
- de transmettre à l’agent comptable les titres de recettes, les ordres de paiement et les
pièces justificatives y afférentes ;
- de préparer le compte administratif de l’ordonnateur ;
- de proposer l’élaboration et la révision des tarifs.

3.1.6. La Direction des Ressources Humaines (DRH)

La Direction des Ressources Humaines est sous la responsabilité d’un directeur des
Ressources Humaines (DRH). Elle est composée d’un :

 service de la Gestion Administrative et Salariale du Personnel (SGASP) ;


 service du Recrutement et de la Formation (SRF) ;
 service des Œuvres Sociales du personnel (SOS).

La DRH est chargée de :

- gérer le fichier et les carrières du personnel ;


- traiter les salaires ;
- définir et de mettre en œuvre un système de motivation du personnel ;
- traiter les affaires juridiques et contentieuses liées à la GRH ;
- élaborer et suivre les contrats de travail ;
- coordonner l’élaboration du règlement intérieur ;
- centraliser les besoins des services en personnel et l’organisation du recrutement ;
- assurer l’exécution et le suivi du plan de formation du personnel ;
- coordonner les stages en collaboration avec les services compétents ;
- gérer les relations avec les organismes de protection sociale tels que la CNSS ;
- organiser les activités culturelles, sportives et des loisirs au profit du personnel.
- proposer l’amélioration des conditions de travail du personnel ;
- mettre en place un système de déclaration des risques professionnels : accident de
travail et maladies professionnelles ;
- assurer toute autre tâche relevant de son domaine de compétence.

3.1.7. La Direction des Services Généraux

 La Gestion de la Direction des Services Généraux (DSG) est assurée par un directeur
et comprend :
 Le Service Logistique et Transport (SLT) qui est chargé de : recueillir les besoins des
services en produits, matériels, consommables non pharmaceutiques et les
approvisionner, gérer les magasins généraux contenant les stocks de produits non
pharmaceutiques, conserver les biens mobiliers et immobiliers, assurer le suivi de la
sécurité et du gardiennage, organiser la vente aux enchères des équipements tombés en
obsolescence en liaison avec la DAF après autorisation du CA, produire les inventaires
périodiques, produire les rapports périodiques sur la situation du patrimoine et de la
logistique.
 Le Service des Travaux et de la Maintenance (STM). Il est chargé de : assurer la
maintenance préventive et curative, élaborer et mettre en œuvre le plan de
maintenance curative et préventive, suivre les travaux initiés par l’établissement à son
profit en relation avec le service du patrimoine et de la logistique, élaborer les plans
architecturaux et des plans directeurs, gérer les installations du matériel technique,
électrique, sanitaire, du circuit d’approvisionnement en eau, des installations des
fluides ; produire les rapports périodiques sur la situation de la maintenance en
général, assurer toute autre tâche relevant de son domaine de compétence.

 Le Service chargé de l’Accueil et de l’Hôtellerie (SAH). Ce service a pour


responsabilité de : informer et d’orienter les malades, mettre à la disposition du
malade le livret d’accueil des malades, expliquer au malade les informations, les droits
et les devoirs contenus dans le livret d’accueil du malade, suivre la restauration des
malades et du personnel, veiller au respect de l’ordre et de la discipline dans les
pavillons et salles d’hébergement, mettre en œuvre l’hygiène hospitalière, gérer la
buanderie en collaboration avec la DSMT.

Notons que les différents directeurs de l’hôpital (DG, DAF, DSMT) sont nommés par
l’archevêque. Seul le DRH est recruté.

3.2.Les partenaires de l’hôpital Paul VI

L’hôpital Paul VI entretient des relations de partenariat avec plusieurs organisations aussi bien
nationales qu’internationales. Nous avons : l’État burkinabè, les écoles de santé, des
compagnies d’assurance, l’ONG OHA (Allemagne), l’Organisation Catholique pour le
Développement et la Solidarité (OCADES), l’ONG Manos Unidas, l’Association Générale
des Intervenants Retraités (AGIR) (France), la Mission copte (Égypte), l’Archidiocèse de
Séoul (Corée du Sud). Tous ces partenariats sont basés sur des contrats et des conventions
mais l’hôpital ne dispose pas encore d’une politique globale de coopération.

III. Étude de l’existant


Il s'agit d'une étape déterminante dans la réalisation de notre projet. La mise en place de
l’interconnexion des différents bâtiments de l’Hôpital Paul VI dépend beaucoup de cette
phase, elle nous permettra de bien mener notre projet suivant l’architecture du réseau
informatique existant. Dans cette partie, allons :

- Présenter l’architecture réseau


- Propose la problématique
- Définir les objectifs de ce projet
1. Présentation de l’architecture réseau

Figure 2: Architecture réseau de l'hôpital Paul VI

2. Problématique
Face à la complexité de la structure géographique de l'Hôpital Paul VI et à la dispersion de ses
bâtiments, comment concevoir et mettre en place une interconnexion efficace et performante à
l'aide de la technologie BLR (Boucle Locale Radio), afin de favoriser une coordination
optimale des services médicaux, une communication rapide entre les différents acteurs et une
gestion efficiente des ressources au sein de l'établissement ?

3. Les objectifs de ce projet


L’objectif de ce projet est de mettre en place une interconnexion adéquate des bâtiments
médicaux et administratif de l’Hôpital Paul VI.

Nous devons également proposer les solutions de raccordement possible ; ainsi qu’à la
procédure du choix de la solution la plus judicieuse en termes de rapport, qualité, coût et
participer à la mise en œuvre de la meilleure solution ; et enfin offrir des services
supplémentaires à tout le personnel de l’Hôpital Paul VI.

CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons présenté la structure de formation ainsi que la structure
d’accueil. Nous avons également présenté l’architecture du réseau informatique dans le
contexte de notre étude ainsi que la problématique et les objectifs de l’étude. Dans la suite de
notre rapport, nous aborderons le chapitre II dans lequel nous allons faire l’étude des
différentes liaisons spécialisées possible pour notre interconnexion, ensuite faire la
comparaison des solutions et déduire la meilleure solution pour l’interconnexion.

CHAPITRE II : ETUDE DES DIFFERENTES


TECHNOLOGIES D’INTERCONNEXION

INTRODUCTION

Dans ce chapitre nous allons nous intéresser aux différentes technologies d’interconnexion
envisageable. .Il s’agit donc pour nous de faire une analyse sur les avantages et les
inconvénients des solutions d’interconnexion possibles afin de pouvoir opter pour une
technologie d’interconnexion conforme à notre projet. Ainsi donc dans ce présent chapitre,
nous allons d’abord étudier les technologies filaires ensuite étudier les technologies sans fil et
enfin faire une étude comparative des différentes technologies.

I. GENERALITES SUR LES INTERCONNEXIONS


Il existe deux grandes familles de technologie de transmission en ce qui concerne les
interconnexions : les technologies filaires et les technologies sans fil.

II. LES TECHNOLOGIES FILAIRES

Une technologie filaire est une technologie qui utilise un support physique (câble) comme
moyen de transmission. Nous pouvons citer :

1. La fibre optique

La FO est un support physique permettant la transmission des données à haut débit


sous forme d’impulsions lumineuses modulées. Elles ont pour caractéristique de transporter
plusieurs modes. Il existe deux catégories de fibre optique : la fibre optique monomode qui
est adaptée sur une longue distance et qui permet d’atteindre un débit de 100 Gb /s pour 100
km avec un affaiblissement de 0.5dB/km et la fibre optique multimode qui transporte
plusieurs modes et sont adaptées pour une courte distance dont le débit est compris entre 20 et
500 Mb/s.

Figure 3: type de Fibre Optique

( Sources : http://www.donbosco-tournai.be/ExpoDB/ExposPrecedentes/Expo/Ondes/fichiers%20son/Fibre
%20optique.pdf )
Les avantages de la fibre optiques sont :

 La fibre optique offre moins de dégradation du signal ;


 Elle a une meilleure durée de vie ;
 Débit très élevé ;
 Transmission longue distance ;
 Insensibilité aux interférences extérieures (proximités d’un câble à haute tension par
exemple) ;
Comme inconvénient nous avons :

 La fragilité : la fibre optique est plutôt fragile et plus vulnérable aux dommages par
rapport aux fils de cuivre ;
 Cout très élevé ;
 Maintenance difficile ;

Figure 4: La fibre optique

Sources : ( https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Principe_fibre_optique_2.png?uselang=fr )

2. Le xDSL

Le xDSL (qui veut dire x Digital Subscriber Line), regroupe l’ensemble des
technologies mises en place pour un transport numérique de l’information sur une simple
ligne de raccordement téléphonique. En d’autre terme c’est une ligne installée entre le
terminal de l’abonnée et le commutateur d’un réseau de télécommunication, qui supporte
une des technologies permettant d'obtenir des hauts débits de transmission de
signaux numériques, de l'ordre de plusieurs mégabits par seconde, sur les câbles
traditionnellement utilisés pour la téléphonie analogique.
Il existe plusieurs technologies, auxquelles fait référence le sigle anglais xDSL, qui
permettent d'atteindre des hauts débits de données sur les lignes téléphoniques
traditionnelles. Ce sont : ADSL, HDSL, SDSL, RADSL, VDSL, etc…
Si nous prenons par exemple l’ADSL (Asymetric Digital Suscriber Line) elle est dite
asymétrique car l’utilisateur peut recevoir une bande passante plus élevée que celle qu’il
peut envoyer. Les bandes passantes reçues varient de 512 Kbps à 6 Mbps.
Les avantages du xDSL sont :
 La ligne téléphonique reste disponible. Modem et téléphone utilisent la même ligne
mais les données sont dissociées en fonction de leur nature.
 Il n'y a pas de limite de volume pour les données envoyées comme reçues
 Les lignes téléphoniques sont déjà installées dans la plupart des bâtiments,
Comme inconvénients, il y’a :

 Le débit de l’information est peu élevé (55,6Kbps au maximum en débit théorique)


 On ne peut pas téléphoner et se connecter à Internet en même temps puisque la ligne
téléphonique est utilisée dans sa globalité pour accéder à Internet.
 Le coût des communications peut devenir très élevé si le temps de connexion est
important.

Figure 5: Schéma du principe de l’ADSL

Sources : ( https://pro.arcgis.com/fr/pro-app/3.0/help/data/utility-network/GUID-E4BC9E5D-7272-47E6-9FB1-
224333715AE7-web.png )
3. CPL (Courant Porteur de Ligne)

Le CPL est une technologie alternative au wifi qui utilise le réseau électrique
pour transporter un signal numérique. Ici au lieu d'utiliser un câble réseau ou les ondes
radio pour transmettre les informations, c'est le réseau électrique existant qui fait office de
support de communication. Le réseau CPL est un réseau de type Ethernet 802.3, il est
compatible avec toutes les technologies d'accès à Internet, Numéris, Câble, ADSL. On
distingue deux types de technologie du CPL à savoir :
 Le courant porteur haut débit indoor (ou inhome) est utilisé sur le réseau électrique
privé de l'abonné, et permet la mise en place d'un réseau informatique local (LAN)
personnel ou professionnel.
 Le courant porteur haut débit outdoor (ou Access) profite de l'infrastructure électrique
moyenne et basse tension publique pour desservir un accès haut débit à Internet ou
offrir d'autres applications distantes.
Les avantages du CPL sont :

 Perte de signal quasi nulle ;


 Accessibilité dans plusieurs pièces et étages différents ;
 Débit élevé et constant ;
 Facilité d'installation.

Comme inconvénients on a :

 Il existe un risque de saturation ou parasitage de certains réseaux,


 L'utilisation de multiprises atténue les signaux rendant cette technologie inefficace,
 Plus il y a de matériels connectés par le CPL, moins le débit est important.
Figure 6: Architecture du CPL

( sources : https://portail.jacquenod.net/Web/Cpl/DHTML/CII-cpl_fichiers/image041.jpg )

III. LES TECHNOLOGIES SANS FIL

Une technologie sans fil comme son nom l’indique est une technologie qui
n’utilise pas de support physique pour le transfert des données. Elle utilise l’air comme
support de transmission. Comme technologie, nous pouvons citer:

1. LE WiMax

Le Wimax (acronyme pour Worldwide Interoperability for Microwave Access) désigne


un standard de communication sans fil. Aujourd’hui il est surtout utilisé comme mode de
transmission et accès à Internet haut débit, portant sur une zone géographique étendue. Le
Wimax peut offrir un débit de plus de 70Mbit/s.

Figure 7: Principe du WiMax

(Sources : https://www.memoireonline.com/01/13/6722/Deploiement-dune-boucle-locale-radio-
pour-acces--internet-Etude-du-cas-de-Wa-Wash-Burkina40.png )

Les avantages du Wimax sont :


 Faible cout car le Wimax permet un déploiement plus rapide sans nécessité de gros
travail de génie civil ;
 Permets une connectivité internet sans fil à haut débit sûr de longues distances ;
 Permets de servir plusieurs clients ;
 On a toujours un signal malgré les obstacles.

Comme inconvénient nous avons:

 Très sensible aux conditions métrologiques ;


 Il faut disposer d’un bâtiment en hauteur ;
 Faible tolérance aux interférences.

2. LA VSAT

La VSAT (pour acronyme Very Small Aperture Terminal) « Terminal à très petite ouverture »
désigne une technique de communication bidirectionnelle par satellite qui utilise au sol des
antennes paraboliques directives dont le diamètre est inférieur à 3 mètres et qui visent un
satellite géostationnaire.

Elle permet aux entreprises d’interconnecter leurs sites distants au site principal afin de
garantir le transfert des services, notamment les datas, la visioconférence, l’internet, la
téléphonie avec un débit très élevé et une bande passante à la demande du client.

Les avantages de la VSAT

Comme avantages nous avons :

 Solution compétitive en matière de cout ;


 Simple et rapide à installer ;
 Niveau de fiabilité très élevé et une haute disponibilité du service ;
 Station flexible et extensible.

Les inconvénients

 Trajectoire prédictible : changement d’orbite possible mais coûteuse ;


 Temps de propagation élevé : 1/8 s pour un satellite géostationnaire ;
 Forte atténuation du signal.
Figure 8: Architecture de la VSAT
(Sources : http://eric.jeury.free.fr/DESS/COURS14/Image10.gif)

3. LA BLR

La boucle locale radio (BLR) est l’ensemble des techniques permettant à un particulier ou une
entreprise d’être relié à son opérateur (téléphonie fixe, internet, télévision) via les ondes radio.

La bande de fréquences de la BLR est comprises entre 2,4 et 26 GHz, avec une couverture
pouvant atteindre 35km. Le débit offert par la BLR de nos jours est très élevé et elle peut
atteindre 50Mbits. C’est une technologie sans fil fixe et bidirectionnelle.

Les avantages de la BLR :


 Peu couteux en ce qui concerne la mise en service ;
 Déploiement rapide sans nécessité de gros travaux de génie civil ;
 une grande flexibilité par rapport à la localisation des futurs clients.

Comme inconvénients nous avons :


 Le cas de certaines conditions météorologiques (forte pluie, nuages épais), les ondes
radio peuvent être ralenties causant une diminution du débit du réseau de 30% à
40% ;
 Conséquence des ondes radio sur l’organisme humain.
Figure 9: Architecture de la BLR
(Sources : http://agarbi.free.fr/blr.pdf)

IV. ETUDE COMPARATIVE DES TECHNOLOGIES

 Tableau comparatif des technologies

Technologies Débit Portée complexité fréquence coût

20 Mb/s Sur une Personnel Très élevé


longue spécialisé, travaux
Fibre optique à Large
distance en génie civil
1 Gb/s

Obligation de Très élevé


licence, fonction
WIMAX 10 Mb/s 50 km 2 à 6 GHz
des paramètres
à physiques et

70 Mb/s naturels

1Mb/s Sur de Très Opérationnel en Très élevé


longue tout lieu
VSAT à 3.5 GHz
distance
10Mb/s

16 Mb/s <20 km Simple, fonction Moyen


des paramètres
BLR à 2.4GHz
physiques et
34Mb/s <8 km naturels 26 GHz

Tableau 2: Etude comparative des technologies étudiées


V. CRITERE DE CHOIX DE LA MEILLEURE TECHNOLOGIE

Aux vues de toutes les techniques étudiées, il nous revient d’opérer le meilleur choix pour
l’interconnexion des sites c’est-à-dire le siège et l’agence tout en tenant compte des objectifs
de notre dit projet.

Après analyse des différents critères de choix, nous nous somme pencher sur la technologie
BLR pour plusieurs raisons :

 la mobilité ;
 la fiabilité ;
 le débit élevé ;
 la rapidité et facilité de déploiement ;
 le coût relativement moins élevé.

VI. CHOIX DE LA MEILLEURE TECHNOLOGIE

Au regard de toutes ces solutions qui se présentent, il nous appartient donc d’opérer un choix
judicieux et optimal pour la mise en place de l’interconnexion des différents bâtiments de
l’Hôpital Paul VI. Ce choix doit tenir compte des objectifs et projets poursuivis par ce centre
médical. Donc après analyse des différents critères de choix, nous avons retenu la LS ( liaison
sans fil ) qui est la technologie BLR pour plusieurs raisons :

 peu coûteuse ;
 complexe car elle est simple et fonction des paramètres ;
 fournis un bon débit ;
 la portée des équipements ;
 la sécurité.

Ce choix porté sur la BLR nécessite une étude approfondie et détaillée de cette technologie en
vue d’une meilleure mise en place.
CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre nous avons fait une étude comparative des différentes technologies
d’interconnexion. Nous avons également fait le choix de la BLR qui est la solution
d’interconnexion qui sera utilisée. Nous allons passer à la deuxième partie de notre projet qui
est dédié à la présentation de la solution.
DEUXIEME PARTIE : ELABORATION ET MISE EN
PLACE DE SOLUTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BOUCLE LOCALE
RADIO

INTRODUCTION PARTIELLE
Ce chapitre consistera à expliquer en long et large la BLR. Ainsi donc nous aurons
d’abord la présentation de la BLR ensuite les différentes technologies de la BLR après nous
aurons les méthodes d’accès puis les équipements d’interconnexion et leurs caractéristiques et
enfin les avantages et inconvénients de la BLR.

I. PRESENTATION DE LA BLR

Tableau 3: Récapitulatif des principales normes BLR du standard IEEE 802.11802.16


DATE DE DEBIT PORTEE
FREQUENCES
NORMES RATIFICATION MAXIMAL MAXIMALE

802.11
Juin 1997 2,4-2,5 GHz 2 Mbit/s 60 m
(initiale)

802.11a Septembre 1999 5 GHz 54 Mbit/s 50 m

802.11b Septembre 1999 2,4-2,5 GHz 11 Mbit/s 100 m

802.11g Juin 2003 2,4-2,5 GHz 54 Mbit/s 100 m

802.11n Octobre 2009 2,4 et/ou 5GHz 450 Mbit/s 200 m

802.11ac Décembre 2013 5 GHz 1300 Mbit/s 50 m

802.16a 29 janvier 2003 2-11 GHz 70 Mbit/s 50 km

802.16d 24 juin 2004 2-11 GHz 75 Mbit/s 7 km

802.16e 7 décembre 2005 2-6 GHz 30 Mbit/s 3,5 km

802.16m 6 mai 2011 2-6 GHz Jusqu’à 1 Gbit/s -


La BLR (Boucle Local Radio) ou Wireless Local Loop (WLL) représente l'ensemble
des technologies permettant à un particulier ou une entreprise d'être relié à un opérateur
(téléphonie, Internet, télévision...) via les ondes radio. C’est une technologie normalisée sous
la référence IEEE 802.16. Le récepteur n'est pas mobile, elle est une technologie sans fil et la
transmission est quant à elle bidirectionnelle et elle se fait sans opérateur. La bande de
fréquences de la BLR est comprise entre 3,5 et 26 GHz, avec une zone de couverture
maximale de 10 km. Le débit maximal offert par la BLR de nos jours est aux environs de
100Mb/s.

II. LES DIFFERENTES ARCHITECTURES ET TECHNOLOGIES DE


LA BLR

II.1. Architecture de la BLR

Il y a principalement deux (02) architectures d’implémentation de la boucle local radio à


savoir : la liaison point à point et la liaison point multipoint.

 La liaison point à point

Cette architecture de communication se caractérise par le fait qu'un seul destinataire est
adressé à la fois. Elle est employée comme électrode dorsale pour relier des lieux éloignés ou
pour obtenir des débits élevés sur de courtes distances.

Figure 10: Architecture d’une liaison point à point


 La liaison point à multipoint
Elle permet de communiquer directement avec les terminaux situés dans la zone de couverture
de la station de base grâce à son architecture d'adressage multi-destinations. Dans les réseaux
cellulaires, cette architecture est très largement utilisée.

Figure 11: Architecture point à multipoints

II.2. Les technologies de la BLR


Il existe deux technologies BLR : les systèmes LMDS (Local Multipoint Distribution
Services) et MMDS (Multichannel Multipoint Services Distribution).

 Local Multipoint Distribution Services


Le service de distribution multipoint local, ou LMDS, est une méthode d’accès à large bande
qui permet de fournir des services via une radio d’accès identique en qualité et en fiabilité à
celles offertes par la fibre optique. Cette technologie fonctionne dans la gamme de 28 à 30
GHz, avec une portée maximale de 15 km et des débits binaires allant de 64 kbps à 32 Mbps.
Elle permet le transfert de données haute définition en plus de la voix (téléphonie) et de la
vidéo interactive (vidéoconférence).

 Multichannel Multipoint Distribution Services


Le MMDS, ou Système de Distribution Multipoint Multicanal en français, fonctionnait dans
la zone de fréquence située entre 2,5 et 2,7 GHz. Il est utilisé pour distribuer la
programmation télévisuelle à plusieurs stations situées dans une zone définie. De nombreux
Mbps de débits de distribution sont promis par le MMDS à une distance maximale de 10
kilomètres. Outre l'exigence des solutions LMDS et MMDS d'une visibilité directe entre la
station de base et le récepteur, ces solutions souffraient également d'un manque de
standardisation des équipements.

III. LES METHODES D’ACCES DE LA BLR

A - FDMA (Frequency Division Multiple Accès)

Cette technique d’accès utilise le partage de fréquence utilisateur. Tout au long de la


connexion, chaque utilisateur dispose d’une fréquence dédiée et est capable d’envoyer et de
recevoir des données en continu sur cette fréquence. Pour une bonne efficacité spectrale, dès
sa libération cette fréquence peut être immédiatement mise à la disposition d’un autre
utilisateur. La longueur de la bande mise à disposition peut également changer en fonction de
la quantité de données en cours de transmission.

Figure 12: Principe du FDMA

(Sources : https://dpmrassociation.org/images/6.25kHz-transmission-mask.jpg )

B - TDMA (Time Division Multiple Access)

Le Time Division Multiple Access (TDMA), également connu sous le nom d’accès multiple par
répartition temporelle en français, est un procédé de contrôle d’accès permettant la
transmission de nombreux flux de trafic à travers un seul canal ou bande de fréquences.
Chaque utilisateur doit émettre pendant un certain temps et cesser d’émettre à la fin de ce
délai pour que les autres utilisateurs émettent à leur tour.
Figure 13: Principe du TDMA

(Sources : https://butec.univ-saida.dz/admin/opac_css/doc_num.php?explnum_id=1873 )

IV. LE FONCTIONNEMENT DE LA BLR


L’antenne est le dernier mât qui émet et reçoit des ondes radio à la station de base.
Devant cela se trouve un commutateur qui convertit le protocole de transmission du réseau
fixe (tel que le mode de transmission ATM *Asynchrone sous la forme d’un paquet de
données) dans un protocole propriétaire équivalent sous forme d’ondes radio. Bien entendu,
l’opérateur doit être en mesure de fournir ce flux ATM via fibre à un très taux de débit élevé,
ce qui nécessite un commutateur approprié de sa part.

Une petite antenne doit être installée sur le toit du bâtiment du client. Il est connecté
via un câble Ethernet au périphérique d’un ordinateur qui sert de modem (un
modulateur/démodulateur de fréquence). Les stations de base doivent être au maximum à 15
kilomètres du client final.

V. LES EQUIPEMENTS ET LEURS CARACTERISTIQUES


1 Les équipements d’interconnexion

a. La station de base
Le cerveau de la technologie BLR est la station de base. C’est une antenne centrale qui
communique avec les antennes voisines. Elle est composée d’émetteurs et de récepteurs
chargés d’envoyer des informations à divers antennes-clients et de recevoir des informations
de ces antennes. Ces antennes-récepteurs sont positionnées en hauteur afin de couvrir une
vaste zone. Sans avoir besoin d’une ligne visuelle directe, elle permet également une
connexion sans fil aux antennes.
b. L’antenne du client
L’antenne du client permet la communication avec la station de base via un émetteur-
récepteur qui assure la connectivité entre le BTS et l’équipement connecté (ordinateur,
commutateur ou concentrateur).
c. Le câble stp catégorie 6
Ce câble relie l’antenne du client ou de la station de base au modem. Afin de réduire au
minimum les interférences électromagnétiques et de minimiser les pertes liées à la
connexion, il est conseillé d’utiliser Câbles STP avec des connecteurs blindés.
d. La station de base relais
Elle intervient lorsqu’une personne se trouve au-delà de la zone de couverture de la station
principale. Il sert de répéteur de signal entre la station de base et les antennes de réception et
est équipé de deux antennes (émission-réception). Le signal reçu est amplifié avant d’être
transmis.

2 Les caractéristiques des antennes

a. Le gain

Le gain est une caractéristique essentielle puisqu’il détermine la capacité


d’amplification passive d’une antenne. Cela dépend surtout des caractéristiques physiques
(sa surface), des caractéristiques électriques et surtout de la fréquence. C’est la relation entre
l’intensité du champ dirigé dans une direction spécifique et le l’intensité d’une antenne
isotrope, qui sont toutes deux alimentées par la même énergie (provenant de l’émetteur). En
général, le gain augmente proportionnellement à la fréquence, et vice versa. Le gain d’une
antenne est souvent exprimé en décibels (dBi).
b. La directivité
Le gain et la directivité sont deux paramètres difficiles à séparer. Elle représente la
capacité de l’antenne à envoyer ou à recevoir des ondes dans une zone spécifique plutôt que
dans toutes les directions. L’augmentation de la directivité résulte de la concentration du
flux de l’antenne dans une zone spécifique pour augmenter le gain. Un autre effet est que la
zone couverte sera plus petite.
c. Diagramme de rayonnement
Le diagramme de rayonnement d’une antenne est une représentation graphique des
caractéristiques de l’émission d’ondes électromagnétiques et la réception dans les
différentes directions de l’espace, ce qui en fait une caractéristique cruciale dans le choix
d’une antenne pour un application donnée (locale, dans une direction privilégiée, etc.) et
technologie associée : évaluation graphique du gain de l’antenne dans toutes les directions.
Les axes vertical et horizontal représentent également le diagramme de rayonnement de
l’antenne. Trois dimensions sont utilisées pour représenter la surface de rayonnement
caractéristique d’une antenne. Il est plus simple en pratique de représenter des coupes
bidimensionnelles de cette surface, que nous appellerons le diagramme de rayonnement de
l’antenne.
d. La bande de fréquence
La fréquence de résonance d’une antenne dépend initialement de ses dimensions
ainsi que de tout composant supplémentaire. La fréquence d’utilisation minimale et
maximale peut être tolérée par rapport à la résonance primaire de l’antenne. La différence
entre ces deux fréquences est connue sous le nom de bande passante. Cet affaiblissement est
généralement de 3 décibels. Elle est en souvent désignée par les lettres B ou BP et exprimée
généralement en hertz.
e. La puissance d’émission
C’est la puissance que l’antenne émet en direction de l’antenne réceptrice. Elle se
mesure à travers la PIRE.
La Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente (dBm) = Puissance émise (dBm) –
Perte dans le câble (dB) + gain de l’antenne (dBi)
PIRE = Pe – perte + G

f. La polarisation
La direction du champ électrique d’une onde électromagnétique sert de description
de sa polarisation. Si elle est parallèle à la surface de la Terre, la polarisation est linéaire
horizontale ; si elle est perpendiculaire à la surface de la Terre, la polarisation est linéaire
verticale ; Et s’il tourne, la polarisation est circulaire. Il est nécessaire pour une bonne
qualité d’émission que l’antenne de réception soit polarisée de la même manière que
l’antenne émettrice.

VI. SECURITE DE LA BLR


La sécurité des systèmes BLR est une considération importante. La façon distincte dont les émissions
de radio soulèvent des préoccupations quant à la viabilité de l’écoute secrète. Les informations sur les
canaux radio doivent être cryptées pour éviter toute réception inexacte.
Le cœur de la sécurité est composé d’un certain nombre de points critiques :

 La sécurité d’accès : elle empêche l’accès non autorisé au système à partir de tout
ordinateur non enregistrer dans le système. Elle est assurée en demandant l’authentification du
système en question (nom d’utilisateur et mot de passe).
 La sécurité contre l’écoute malveillante : elle nécessite l’encodage des informations
véhiculé par voie radio. La majorité des systèmes radio utilisent des algorithmes de cryptage
plus sophistiqués.
 La force du chiffrement radio : elle se situe dans la vitesse de changement de la clé
de chiffrement. Les avancées les plus récentes permettent désormais la transmission d’une clé
cryptographique pour chaque paquet (ou trame).

Il est évident qu’il soit nécessaire de chiffrer l’information même au moment de


l’authentification. Pour cela, un ensemble de clés partagées par l’ensemble des abonnés est
utilisé à la connexion. Le basculement vers le chiffrement robuste et rapide se fera dès la
connexion.
Il est important de savoir qu’il est la possibilité d’établir des sessions sécurisées
(équivalentes aux sessions SSL).
Ces sessions permettant la communication directe et sécurisée entre deux entités sur le
réseau internet et sont indispensables pour plusieurs applications comme le paiement
électronique.
L’une des mesures de sécurité à ne pas négliger est la sécurité physique, qui est obtenue en
établissant une ligne droite libre de toute obstruction entre les deux points à connecter.
En conclusion, cette technologie assure la sécurité de l’information tout au long de son
parcours.

CONCLUSION PARTIELLE
En définitive, l’étude de ce chapitre nous a permis de mieux connaitre la BLR c’est-à-dire son
fonctionnement, ses modes d’accès ainsi que sa sécurité. Notre préoccupation sera axée sur
son implémentation. Comment mettre en place cette technologie BLR.
CHAPITRE II : MISE EN PLACE DE L’INTERCONNEXION
DES DIFFERENTES BÂTIMENTS DE L’HÔPITAL PAUL VI
AVEC LA TECHNOLOGIE BLR

INTRODUCTION PARTIELLE
Après une étude approfondie et détaillée de la technologie BLR, nous en sommes maintenant
à la phase de mise en œuvre, où le défi consiste à planifier, installer, configurer et tester
l'interconnexion des sites du réseau.

I. LES EQUIPEMENTS UTILISES POUR L’INSTALLATION


Pour mettre en œuvre l’interconnexion des différents bâtiments, nous utiliserons les
équipements suivants :
 Au niveau de chaque bâtiment
- Un mat de 6 m par rapport au haut du bâtiments
- Des câbles réseaux du type RJ-45 catégorie 6 ;
- Des Tubes de protection câble ;
- Une antenne Ubiquiti Nano Station m5 ;
- Point de fixation du mat ;
- Un switch.
 Au niveau du bâtiment où se trouve le service informatique
- Un mat de 6 m par rapport au haut du bâtiments
- Des câbles réseaux du type RJ-45 catégorie 6 ;
- Des Tubes de protection câble ;
- Une antenne Ubiquiti Nano Station m5 ;
- Point de fixation du mat ;
- Un switch ;
- Un routeur.
II. ETUDE COMPARATIVE DES DIFFERENTES ANTENNES DE LA
BLR ET CHOIX DE LA MEILLEURE ANTENNE
En BLR, nous disposons de plusieurs antennes parmi lesquels on a : la Nano Station M5, la
Power Station PS5, le RMUX, le RADWIN.

Débit Fréquence portée Coût

Power Station 150Mb/s 4.9 GHz


PS5
à 58.3 km 130.620f CFA

6 GHz

Nano Station
M5
150 Mb/s 5 GHz 15km 49.465f CFA

AirMax 50 Mb/s pour le 1.3 GHz


Airmux-400L à
120km 360.000f CFA
2.5Ghz

Radwin 750 Mb/s 4.9GHz à

6 GHz Longue portée 288.972f CFA

Tableau 4: Récapitulatif des principales normes BLR du standard IEEE 802.11802.16

Au terme de notre analyse nous utiliserons le Nano Station m5 pour notre interconnexion et
cela pour plusieurs raisons :

 En matière de cout elle correspond au budget voté pour la réalisation de notre projet ;
 Son déploiement facile ;
 Sa portée qui est largement suffisante ;
 La fréquence acceptable.
III. PRESENTATION DE L’ANTENNE UBIQUITI NANOSTATION
M5

Il s’agit ici pour nous de présenter la technologie Nano Station qui est une antenne de la
BLR. Nous montrerons son architecture et ses caractéristiques.

1- Présentation

Le UBIQUITI Nano Station M5 est l’une des solutions de l’hôpital Paul VI. Ce point
d’accès de la célèbre marque Ubiquiti est un point d’accès extérieur à haute performance
conçue pour les réseaux sans fil à large bande. Elle utilise la technologie 2x2 MIMO
(Multiple Input Multiple Output) pour fournir une connectivité sans fil à des débits allant
jusqu’à 150 Mbps et une portée de plus de 15 Km. Elle est également équipée de 2 ports LAN
dont l'un possède une fonction d'alimentation PoE (PoE Output) tandis que l'autre assure
l'accès au réseau de l’appareil sans utiliser des commutateurs supplémentaires. C’est aussi un
répéteur Wi-Fi. Elle se paramètre très facilement, grâce aux nombreux modes de
fonctionnement préconfigurés.
Figure 14: Architecture de Nano Station M5

(Sources:https://dl.ubnt.com/qsg/NanoStationM_NanoStationlocoM/
NanoStationM_NanoStationlocoM_FR.html )

Voyant d'alimentation

Le voyant s'allume en vert lorsque l'appareil est connecté à une source d'alimentation.

Voyant LAN1

Le voyant s'allume en vert lorsqu'une connexion Ethernet active est établie au port principal/LAN
et clignote lorsqu'il y a une activité.

Voyant LAN2

(Nano Station M2/M3/M5 uniquement) Le voyant s'allume en vert lorsqu'une connexion Ethernet
active est établie au port secondaire et clignote lorsqu'il y a une activité.

Voyants de signal

Dans airOS, vous pouvez modifier les valeurs de seuil pour les voyants d'intensité du signal sans fil
sous l'onglet Avancé sous Seuils de voyant de signal. Les valeurs par défaut sont indiquées ci-
dessous :

Port secondaire

(NanoStationM2/M3/M5 uniquement) Ce port Ethernet 10/100 est utilisé pour le pontage et prend
en charge l'intermédiaire PoE configurable par logiciel.
Remarque : Pour utiliser l'intermédiaire PoE sur le port secondaire, un adaptateur
PoE 24 V, 1 A est requis.

Port principal/LAN*

Ce port Ethernet 10/100 est utilisé pour connecter l'alimentation et doit être connecté au serveur
LAN et DHCP.

Bouton de réinitialisation

Pour restaurer les paramètres d'usine, appuyez sur le bouton de réinitialisation et maintenez-le
enfoncé pendant plus de 10 secondes pendant que l'appareil est sous tension. L'appareil peut
également être réinitialisé à distance grâce à un bouton de réinitialisation situé au bas de
l'adaptateur PoE.

Tableau 5: Tableau de présentation de la Nano Station M5

2. Caractéristique de la Nano Station M5

Les principales caractéristiques de la Nano Station M5 sont :

 Réseau sans fil haut débit 802.11n

 Puissance de sortie jusqu'à 27 dBm +/-2dB

 Sensibilité en réception -96 dBm +/-2dB

 Antenne panneau jusqu'à 16 dBi à double polarisation intégrée (angle H/V 43°/41°)

 Fréquences : 4.9-5.9 GHz

 Technologie AAP (Adaptive Antenna Polarity), choix automatique de la polarisation


de l'antenne

 Température de fonctionnement extrême de -30° à +80°

 Plate-forme ouverte compatible avec d'autres firmwares (ex. OpenWRT, DDWRT)

 Watchdog soft et hard : redémarre automatiquement en cas de dysfonctionnement


interne (ex. plantage après orage)
 Facilité d'installation grâce à son alimentation PoE passif 24V , 0.5A (inclue)

 Sécurité sans fil optimale grâce au cryptage WPA et WPA2

 Chipset Atheros MIPS 24KC, 400MHz, 32Mo SDRAM, 8Mo Flash

 Modes WiFi : Point d'accès, Client, Point d'accès + WDS, Client + WDS

 Modes réseaux : Routeur, NAT, Client PPPoE, QoS, Serveur DHCP

 Gestion de la bande passante (limitation en up et en down)

 Indication du niveau de réception avec des diodes

 Consommation max : 8W

 Dimensions 29.4 cm x 8 cm x 3cm

 Masse : 0,4 kg (hors accessoires)

IV. LA SECURITE DES DONNEES

1. Le WPA 2
Le protocole WPA (Wifi Protected Access) offre une protection d’un niveau bien supérieur
à WEP. Il utilise pourtant le même algorithme de chiffrement et est basé sur le même principe
de vecteur d’initialisation. En revanche, le TKIP (Temporal Key Integrity Protocol ou
Protocole d’intégrité par clé temporelle) a été ajouté, permettant ainsi une permutation plus
importante des clés sans que le vecteur d’initialisation ne puisse être reconstitué de manière
utile. Dans les configurations les plus courantes, le mode Personnel est utilisé avec la PSK
(Pre-Shared Key ou clé pré-partagée). Cela permet d’utiliser une clé alphanumérique normale
d’une longueur d’au moins 32 caractères. Ce qui offre un niveau de protection tout à fait
acceptable.

Malheureusement le WPA présente aussi des failles tout comme la version évoluée WPA2.
Mais reste pour le moment l’outil par excellence de la sécurité des échanges. Pour renforcer la
sécurité, on a inséré une authentification par adresse MAC dans ce projet.
2. Le filtrage MAC
IL consiste à identifier les adresses MAC des antennes du siège et de l’agence puis à
les insérer sur le routeur. Ainsi donc l’accès aux donnés ne sera autorisé uniquement qu’aux
utilisateurs qui ont la connexion de l’une des antennes dont leurs adresses MAC sont
mappées sur le routeur. L’adresse MAC est représentée par 12 chiffres hexadécimaux
groupés par paires séparés par des tirets et propre à chaque machine car elle est unique.

3. L’authentification
L'authentification est une procédure, par laquelle un système informatique certifie
l'identité d'une entité (personne ou d'un ordinateur), afin d’autoriser l’accès de cette entité à
des ressources (système, réseau, applications…). L’authentification permet donc de valider
l’authenticité de l’entité en question. Elle peut inclure une phrase d’identification, au cours
de laquelle l’entité indique son identité.
Dans le cas d’un utilisateur, elle consiste, en général, à vérifier que celui-ci possède une
preuve de son identité ou de son statut, sous l’une des formes suivantes :
• Ce qu’il sait (mot de passe, code pin) ;
• Ce qu’il possède (carte à puce, certificat électronique) ;
• Ce qu’il est (caractéristique physique, voir biométrique) ;
• Ce qu’il sait faire (geste, signature).

V. INSTALLATION ET CONFIGURATION
Après avoir fait l’étude de tous les bâtiments et du réseau de l’hôpital Paul VI et présenter la
technologie d’interconnexion de la BLR que nous allons utiliser, nous passerons à présent à
l’installation et à la configuration de nos antennes.

1. Installation des antennes


 Au niveau de chaque bâtiment

Nous allons installer un mat de 6m environ et le maintenir avec des haubans, ensuite nous
allons percer le mur, puis fixer l’antenne convenablement sur le mat et enfin connecter
l’antenne et le switch du local avec un câble Ethernet. Nous devons également nous assurer
que l’antenne de chaque bâtiment et celui de l’antenne principal placer au-dessus du bureau
du responsable du service informatique font face.

 Au niveau du bureau du responsable du service informatique

Nous allons placer l’antenne sur le mat et le connecter à un switch situer a l’intérieur du
bureau dans un coffret informatique avec un câble Ethernet. Ensuite bien la dirigée vers les
antennes de réceptions pour qu’elles puissent communiquer.

2. Configuration des antennes


Cette étape se fait sur plusieurs antennes : antenne principal (placer au-dessus du bureau
du responsable du service informatique) et ceux des différents bâtiments (IMAGERIE,
LABORATOIRE, MATERNITE, TUBERCULOSE, URGENCE MEDICALE, ORL,
KINESITHERAPIE, DISTRICT) pour pouvoir assurer l’interconnexion entre ces différents
bâtiments. Les antennes radio Nano Station M5 sont celles utilisées pour la mise en œuvre de
ce projet.

 L’antenne principal
 Étape 1 : accéder à l’interface de configuration de l’antenne :

Tout d’abord branchez le câble qui provient de l’antenne sur le port Ethernet de votre
ordinateur, puis allez sur centre de réseau et partage, cliquez sur l’icône du réseau local puis
propriété. Double-cliquez sur l’icône IPv4 (Internet Protocol Version4) ensuite se mettre sur la
même plage d’adresses IP que l’antenne (192.168.1.X) qui possède l’adresse 192.168.1.20 par
défaut.

Dans notre cas nous avons utilisé l’adresse IP


192.168.1.21 et voilà comment l’interface se
présente sur cette capture d’écran :

Voici les différentes étapes :


Figure 15: Configuration ipv4

Dans un navigateur, saisissons l’adresse de l’antenne (192.168.1.20) puis valider par la


touche entrée. Nous aurons la page Home de l’antenne.
Après nous mettons les mots de passe par défaut de l’antenne (user : ubnt ; password : ubnt) et
acceptons les conditions d’utilisation puis validons par l’onglet se connecter.

Figure 16: Interface home de l’antenne


 Étape 2 : cliquez sur l’onglet WIRELESS
 Sélectionnez la fonction Point d’accès dans Mode sans fil ;
 Saisissez le nom de repérage de l’antenne dans le SSID (AP-CMA dans notre cas) ;
 Choisissez WPA2-AES au niveau de Sécurité ;
 PSK dans l’authentification WPA
 Saisissez votre mot de passe dans Clé pré-partagée WPA (les antennes de réceptions
auront besoin de ce mot de passe pour se connecter à cette antennes)
 Cliquer sur changer pour enregistrer les modifications.
Nous obtenons la capture suivante :

Figure 17: Configuration de l’onglet WIRELESS

 Étape 3 : cliquez sur l’onglet Network :


 Sélectionnez Pont (bridge) au niveau du mode de connexion ;
 Sélectionner simple au niveau du mode de configuration ;
 Remplissez les champs vides par des adresses IP bien connu. Dans notre cas c’est
l’adresse, le masque, le Gateway (IP de la passerelle) ;
 L’adresse IP du DNS primaire ;
 L’adresse IP du DNS secondaire.
 Cliquer sur changer pour valider les modifications

Nous obtenons la capture suivante :

Figure 18: Configuration de l’onglet NETWORK

 Étape 4 : cliquez sur l’onglet Advanced :


 Distance : saisissez la distance entre la station de réception et l’antenne
principale dans le champ miles ;
 Sélectionner 100mbit/s – intégral dans vitesse LAN0 et LAN1 ;
 Valider sur changer
Dans notre cas nous avons saisie 15.2 miles = 24.5 km qui est la distance maximale.

Nous obtenons la capture suivante :


Figure 19: Configuration de l’onglet ADVANCED

 Etape 5 : cliquez de l’onglet Services


 Cocher chien de garde pour éviter le ping ;
 Renseigner l’adresse IP a pinguer dans Adresse IP a pinguer.
Dans notre cas nous travail dans un intranet et la configuration par de défaut nous convient
donc pas besoin de les modifier.
Nous obtenons la capture suivante :
Figure 20: Configuration de l’onglet SERVICE

 Etape 6 : configuration de l’onglet System


 Renommez l’antenne au niveau du champ nom de l’appareil Dans notre cas le
nom c’est AP-CMA ;
 Renommez le nom du compte administrateur ;
 Validez sur changer.

Nous obtenons la capture suivante :


Figure 21: Configuration de l’onglet SYSTEM

Etape 7 : cliquez sur l’onglet Main


Dans cet onglet vous avez le résumé de toutes les configurations de l’antenne.

Nous obtenons la capture suivante :


Figure 22: Affichage de l’onglet Main

Une fois tous les Onglets configurés, enregistrer les modifications en cliquant sur appliquer
puis passer à l’étape suivante.

La configuration de l’antenne principal étant terminé, nous passons à présent à la


configuration des antennes de réception.

 Configuration des antennes de réceptions

 Configuration de l’antenne de réception de l’administration


 Etape 1 : accéder à l’interface de configuration de l’antenne

Tout d’abord branchez le câble qui provient de l’antenne sur le port Ethernet de votre
ordinateur, puis allez sur le centre de réseau et partage, cliquez sur l’icône du réseau
local puis propriété. Double-cliquez sur l’icône IPv4 (Internet Protocol Version4)
ensuite se mettre sur la même plage d’adresses IP que l’antenne (192.168.1.X) qui
possède l’adresse 192.168.1.20 par défaut.

 Etape 2 : cliquez sur le premier onglet ou se trouve le logo de Ubiquiti :


 Sélectionnez la fonction Base (low) dans priorité AirMax ;
 Cliquer sur changer pour valider la modification.
Ce qui nous donne la capture suivante :

Figure 23: Configuration de l’onglet LOGO UBIQUITI

 Etape 3 : cliquez sur l’onglet WIRELESS :


 Sélectionnez la fonction STATION dans Mode sans fil pour que les deux antennes
puissent communiquer car la principale (AP-CMA) a été configurée en mode Station ;
 Sur SSID cliquer sur sélectionner pour repérer l’antenne principale (AP-CMA) dans
notre cas, sélectionner le puis cliquer en bas sur Verrouiller avec AP
Ils doivent avoir le même SSID pour pouvoir communiquer ;
 Choisissez WPA2-AES au niveau de Sécurité ;
 PSK dans l’authentification WPA
 Saisissez le mot de passe de l’antenne principale dans Clé pré-partagée WPA
 Cliquer sur changer pour enregistrer les modifications.

Nous obtenons la capture suivante :

Figure 24: fenêtre de repérage des antennes


Figure 25: Configuration de l’onglet WIRELESS

 Etape 4 : cliquer sur l’onglet NETWORK


 Sélectionnez Pont (bridge) au niveau du mode de connexion ;
 Sélectionner simple au niveau du mode de configuration ;
 Remplissez les champs vides par des adresses IP bien connu. Dans notre cas c’est
l’adresse, le masque, le Gateway (IP de la passerelle) ;
 L’adresse IP du DNS primaire ;
 L’adresse IP du DNS secondaire.
 Cliquer sur changer pour valider les modifications

Nous obtenons la capture suivante :

Figure 26: Configuration de l’onglet NETWORK

 Etape 5 : cliquez sur l’onglet Advanced :


 Distance : saisissez la distance entre la station de réception et l’antenne
principale dans le champ miles ;
 Sélectionner 100mbit/s – intégral (full) dans vitesse LAN0 et LAN1 ;
 Valider sur changer
Dans notre cas nous avons saisie 15.2 miles = 24.5 km qui est la distance maximale.

Nous obtenons la capture suivante :

Figure 27: Configuration de l’onglet ADVANCED

 Etape 6 : cliquez de l’onglet Services


 Cocher chien de garde pour éviter le ping ;
 Renseigner l’adresse IP a pinguer dans Adresse IP a pinguer.
Dans notre cas nous travail dans un intranet et la configuration par de défaut nous convient
donc pas besoin de les modifier.
Nous obtenons la capture suivante :
Figure 28: Configuration de l’onglet SERVICES

 Etape 7 : configuration de l’onglet System


 Renommez l’antenne au niveau du champ nom de l’appareil Dans notre cas le
nom c’est Imagerie parce que c’est l’antenne qu’on placera sur le bâtiment de
l’imagerie ;
 Renommez le nom du compte administrateur ;
 Validez sur changer.

 Etape 8 : cliquez sur l’onglet Main


Dans cet onglet vous avez le résumé de toutes les configurations de l’antenne.
Nous obtenons la capture suivante :

Figure 29: Affichage de l’onglet MAIN

NB : En générale toutes nos antennes de réceptions ont la même configuration a


l’exception de l’adresse IP et du nom de l’antenne pour permettre le repérage
facile.
VI. TEST DE LA CONFIGURATION
Après avoir terminé l’installation de l’antenne et établit les configurations, nous allons
faire des tests pour vérifier l’interconnexion des différents sites ainsi que la présence de la
connexion internet dans ces sites.

La commande Ping permet ainsi de diagnostiquer la connectivité du réseau grâce à une


commande du type : Ping adresse-IP-machine, cela permet de vérifier la connectivité à un
hôte distant. Le résultat donne le nombre de paquets envoyés, reçus, ainsi que le temps de
réponse.
CONCLUSION GENERALE

En conclusion, notre étude et réalisation de l'interconnexion des bâtiments de l'Hôpital


Paul VI par la technologie BLR ont permis d'identifier les enjeux cruciaux liés à la
communication, à la coordination et à la gestion des ressources au sein de l'établissement. La
mise en place d'une infrastructure de communication efficace et performante est essentielle
pour optimiser les services médicaux et offrir une expérience de soins de qualité aux patients.

L'utilisation de la technologie BLR offre des avantages significatifs, tels qu'une


connectivité sans fil fiable, une flexibilité d'installation et une sécurité des données améliorée.
Cependant, il est important de noter que le débit optimal et les performances réelles de la BLR
dépendront de plusieurs facteurs, notamment la qualité du signal, la bande passante disponible
et la configuration du réseau.

Grâce à notre étude approfondie, nous avons pu définir une problématique claire, des
objectifs spécifiques et des résultats attendus pour ce projet d'interconnexion des bâtiments de
l'Hôpital Paul VI.

L'interconnexion des bâtiments de l'Hôpital Paul VI par la technologie BLR ouvre la voie
à une communication fluide, sécurisée et efficace entre les différents services et départements
de l'établissement. Cela permettra d'améliorer la coordination des soins, de réduire les délais
d'intervention et d'optimiser la gestion des ressources médicales.

Il est essentiel de souligner que la réussite de ce projet dépendra de la mise en place de


bonnes pratiques de gestion du réseau, de la sécurité des données et de la collaboration entre
les équipes médicales et techniques. Une surveillance continue et des mesures d'optimisation
régulières seront nécessaires pour garantir le bon fonctionnement de l'interconnexion des
bâtiments par la technologie BLR.

En somme, cette étude et réalisation de l'interconnexion des bâtiments de l'Hôpital Paul VI


par la technologie BLR représentent une étape cruciale pour améliorer les performances de
l'établissement, favoriser la coordination des soins et offrir une expérience de qualité aux
patients. Grâce à une planification rigoureuse et à une mise en œuvre adéquate, cette solution
contribuera à moderniser les infrastructures de communication de l'hôpital et à répondre aux
besoins croissants en matière de connectivité au sein du secteur de la santé.
BIBLIOGRAPHIE
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Etude et mise en place d’une liaison spécialisée : Cas de telecel siège et son agence à Banfora

[B2]. KAFANDO Terence Marie Wend-payangde, Mémoire de fin de cycle 2019-2020.


Interconnexion de trois points distants via une combinaison de deux technologies :
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