MEMOIRE Luckas-2

Ministère de l’Enseignement
BURKINA FASO
Supérieur de la Recherche et de
l’Innovation Unité – Progrès - Justice
Pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel
OPTION : ELECTROMÉCANIQUE
ETUDE ET CONCEPTION D’UN SYSTEME

D’IRRIGATION AUTOMATIQUE
Présenté par : OUEDRAOGO Luckas Nayiba Sofaïny
Période de Stage : du 01 juillet 2023 au 31 octobre 2023
Directeur de mémoire Maitre de stage
Pr DAHO Tizane, Professeur titulaire en physique M BALMA René
Dr RAMDE Souleymane, Docteur en génie mécanique Directeur technique de
I-GROUP AMAD
Année académique : 2022-2023

ETUDE ET CONCEPTION D’UN SYSTEME D’IRRIGATION AUTOMATIQUE
DEDICACES
Je dédie ce modeste mémoire de fin d’étude à mes chers parents qui m’ont tout donné, m’ont
toujours soutenu et n’ont jamais ménagés aucun effort pour ma réussite.
Un merci particulier à ma mère et à mon père qui ne cessent de se sacrifier pour moi,
Qu’Allah leur octroie une longue vie remplie de bonheur et de santé.
Je dédie aussi ce travail à toute ma famille, à ma grande mère à mon oncle, à mon frère et à
ma sœur, à mes amis et aussi à mes camarades.
REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY i

REMERCIEMENTS
A ALLAH, le TOUT MISERICORDIEUX, LE TRES MISERICORDIEUX qui par sa grâce
m’a donné la santé pour mener à bien ce travail.
Je remercie mon Directeur de mémoire DR RAMDE Souleymane, pour tous ses efforts et sa
disponibilité.
Je remercie mon Maitre de Stage M BALMA René pour avoir accepté d’encadrer ce travail.
Je remercie OUARMINA Michaël notre camarade de classe qui nous a aidé dans le montage
de notre maquette.
Je remercie mes enseignants de l’ESTA pour tout le savoir qu’ils m’ont transmis.
Je remercie mes camarades ainsi que tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la
réalisation de cette étude.
REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY ii

LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1:Répartition des ouvrages de stockage de l’eau au Burkina ..................................... 19
Tableau 2:Situation des aménagements de 2009 à 2013 .......................................................... 20
Tableau 3: Quantité de polyter pour certains plants ................................................................. 29
Tableau 4:Les broches du Capteur d’humidité de sol capacitif V1.2 ....................................... 38
Tableau5 :Estimation des coûts pour le matériel……………………………………………...52
REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY iii

LISTES DES FIGURES

Figure 1: Arrosage par ruissellement ....................................................................................... 12
Figure 2: Arrosage par submersion .......................................................................................... 12
Figure 3: Arrosage par infiltration ............................................................................................ 13
Figure 4: Arrosage par bassin ................................................................................................... 14
Figure 5:Un exemple de goutteur ............................................................................................. 15
Figure 6: Un exemple de tuyau à parois poreuses .................................................................... 16
Figure 7:Exemple d'asperseur avec canon et tourniquet .......................................................... 17
Figure 8: Un exemple d'asperseur avec rampe oscillante ........................................................ 17
Figure 9:Réalisations cumulées par région. 1970-2014 ........................................................... 21
Figure 10:Bassin rempli d'eau dans un champ de sorgho ........................................................ 23
Figure 11:Solution installées par IRRINN ............................................................................... 25
Figure 12:Le dispositif FVG complet ...................................................................................... 27
Figure 13: Le polyter au pied d'une plante ............................................................................... 30
Figure 14:Capteur de niveau à flotteur RS PRO ...................................................................... 33
Figure 15: Mini-pompe immergée ........................................................................................... 34
Figure 16:Electrovanne normalement fermée .......................................................................... 36
Figure 17:Capteur DHT11 ........................................................................................................ 37
Figure 18:Capteur d’humidité de sol capacitif V1.2 ................................................................ 39
Figure 19:La carte ESP32 DEVKIT WROOM ........................................................................ 40
Figure 20: La carte arduino UNO ............................................................................................ 42
Figure 21:Le module SIM900A ............................................................................................... 43
Figure 22: Schéma de câblage du système de remplissage d'eau ............................................. 45
Figure 23: Réservoir d'eau avec les capteurs de niveau montés .............................................. 47
Figure 24: Le capteur d'humidité brancher au ESP32 .............................................................. 49
Figure 25: Branchement sur la carte Uno ................................................................................. 51
REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY iv

SIGLES ET ABREVIATIONS
ESTA Ecole Supérieur des Techniques Avancées
C++ langage de programmation compilé permettant la programmation sous de

multiples paradigmes
GPRS Global Packet Radio Service
GSM Global System Mobiles
IED Integred Environment Development
IOT Internet Of Things
Pa Pascal
V Volt
g Gramme
S Seconde
SMS Short Message Service
Ha Hectare
A Ampère
W Watt
OC Degré Celsius
m Mètre
RAM Random Access Memory
PDA Personal Digital Assistant
M2M Machine to Machine
SMT Simple Mail Transfert Protocol
TCP IP Transmission Control Protocol/Internet Protocol
Hz Hertz
USB Universal Serial Bus
PWM Pulse Width Modulation

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY v
PREAMBULE
1.1. PRESENTATION DE L’ESTA

1.1.1. Situation géographique et adresse
Créée en 2003, elle est agréée par l’état du Burkina Faso : par arrêté ministériel portant
autorisation d’ouverture 2004-125/MESSRS/SG/CNESSP/SP du 5 juillet 2004. L’école est
située à l’ouest de la Mairie de Nongr- Massom à 400 m de l’hôtel Silmandé et depuis 2011
elle a une annexe à Saaba en face du goudron non loin de la station Shell. L’ESTA répond aux
adresses suivantes :
09 BP384 Ouaga 09
Ouagadougou- Burkina Faso
 Tel : (+226) 25 39 18 48
(+226) 25 39 18 49
 Site : www.estabf.com
www.esta.bf
 E-mail : info@esta.bf
1.1.2. Formations
La spécificité de l’ESTA au niveau de la formation repose sur :
 La qualité et la rigueur de l’encadrement pédagogique ;
 Un partenariat diversifié et actif au niveau académique, avec des entreprises et des

institutions ;
 La qualité et le volume du matériel didactique.
Dans le souci de mettre à la disposition des entreprises nationales et sous- régionales des
techniciens supérieurs et ingénieurs qualifiés immédiatement opérationnels et répondant aux
profils recherchés dans divers domaines d’activités, l’ESTA offre depuis sa création, une
formation professionnelle de haut niveau en cours du jour et soir dans les filières ci-dessous.
1.1.2.1. Formations Diplômantes

 BTS d’État et DTS (Bac +2)
REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY 1

− Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;
− Génie Électrique : Option Électronique et Informatique Industrielle (GEII) ;
− Systèmes d’information et Réseaux (SIR) ;
− Finance – Comptabilité (FC) ;
− Marketing et Gestion Commerciale (MGC).
Les DTS délivrés par l’ESTA sont reconnus par le CAMES dans les filières suivantes :
− Réseaux Informatiques et Télécommunications
− Génie Électronique et Informatique Industrielle
− Finances comptabilité
− Informatique de Gestion
DUT Français, en partenariat avec l’Université du Littoral (Bac + 2)
− Génie Électrique et Informatique Industrielle
 Licence Professionnelle
Pulse Width Modulation L’ESTA assure également
des formations poste BTS en Licence Professionnelle dans les filières suivantes :
− Électronique et Automatismes Industriels (EAI) ;
− Génie Électrique : Option Électromécanique (ELM) ;
− Génie Biomédical (GBM) ;
− Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;
− Finances & Audit comptables (FAC), en partenariat avec l’IBAM.
 Master d’Ingénierie
L’ESTA assure également des formations en Master dans les filières suivantes :

− Électronique et Automatismes Industriels (EAI) ;
− Électromécanique (ELM).
1.1.2.2. Formation Continue Professionnelle

L’ESTA organise également des séminaires de formation à l’intention des entreprises pour le
renforcement des capacités de leur personnel. Ces actions de formation contribuent
énormément à l’actualisation des méthodes et des contenus des formations diplômantes.
1.1.2.3. Certifications en TIC

En sa qualité d’académie, l’ESTA assure des formations préparant aux tests de certification
TIC sur les produits des fournisseurs suivants :
− Cisco
− Oracle
− Microsoft
L’ESTA est par ailleurs un centre de test agréé Pearson VUE.
Pour toutes les formations diplômantes, une fois admissible, l’étudiant doit effectuer un stage
en entreprise dont la durée est fonction du niveau de formation.

RESUME
L’irrigation est une technique de plus en plus utilisée à travers le monde dans le but
d’accroître la quantité et la qualité des récoltes. Le Burkina Faso ne fait pas exception à cette
règle d’autant plus que les changements climatiques de ces dernières années ont un impact sur
sa pluviométrie. Nous trouvons alors plusieurs techniques d’irrigation utilisées dans le pays
dépendant principalement de la disponibilité de l’eau et des moyens. Les plus utilisées sont
cependant traditionnelles comme l’irrigation par arrosoir, par submersion ou encore
l’irrigation à la raie. En plus de nécessiter un travail physique pénible, ces dernières gaspillent
de l’eau et dégradent le sol entraînant ainsi une baisse de la productivité agricole.
L’objectif de ce projet est de proposer un système d’irrigation automatique afin de pallier ces
problèmes et de renforcer durablement la production agricole. La problématique est donc la
suivante : comment faire en sorte d’utiliser au mieux l’eau, en même temps que les terres et
les ressources humaines de façon à augmenter la productivité des cultures irriguées et ainsi
participer à la sécurité alimentaire du pays ?
Afin de répondre à la problématique, nous avons effectué une étude sur les différents
problèmes rencontrés avec les techniques d’irrigation traditionnelles avant de proposer une
solution. Cette solution a été concrétisée à travers la conception d’un système d’irrigation
autonome lié à l’usage d’un hydro rétenteur d’eau composé comme suit :
• d’un dispositif de stockage automatique de l’eau dans un réservoir placé en hauteur,

• d’un dispositif pour arroser automatiquement les champs en fonction de leurs besoins
en eau mesurée par des capteurs. Ce dispositif envoie un SMS (Short Message
Service) d’alerte à chaque arrosage.
Le dispositif est basé sur la carte électronique Arduino Uno programmée en une variante du
langage C++. Cette carte considérer comme communiquera sans fil avec d’autres cartes
(ESP32) qui seront placées près des plants et recueillant les informations des plantes.
Ce système se veut être accessible d’où le choix des composants Arduino qui sont disponibles
à des coûts très réduits.

ABSTRACT
Irrigation is a technique increasingly used throughout the world to increase the quantity and
quality of harvests. Burkina Faso is no exception to this rule, especially as climate change in
recent years has had an impact on rainfall. There are several irrigation techniques used in the
country, depending mainly on the availability of water and resources. However, the most
commonly used techniques are traditional, such as watering can irrigation, submersion
irrigation and furrow irrigation. As well as requiring hard physical labour, these methods
waste water and degrade the soil, leading to a drop in agricultural productivity.
The aim of this project is to propose an automatic irrigation system to overcome these
problems and boost agricultural production in the long term. The problem is as follows: how
can we make the best use of water, land and human resources to increase the productivity of
irrigated crops and thus contribute to the country's food security?
To answer this question, we carried out a study of the various problems encountered with
traditional irrigation techniques before proposing a solution. This solution took the form of
the design of an autonomous irrigation system based on the use of a hydro-retainer, consisting
of the following components
• an automatic water storage device in a tank placed high up,

• a device for automatically watering the fields according to their water requirements as
measured by sensors. This device sends an SMS (Short Message Service) alert each
time the fields are watered.
The system is based on an Arduino Uno electronic board programmed in a variant of the C++
language. This card will communicate wirelessly with other cards (ESP32) that will be placed
near the plants and will collect information from the plants.
This system is designed to be accessible, hence the choice of Arduino components, which are
available at very low cost.

INTRODUCTION GENERALE
Soumis aux aléas climatiques engendrant une mauvaise répartition pluviométrique dans
l’espace et le temps, le Burkina Faso a fait de la maîtrise de l’eau une priorité. La promotion
de la petite irrigation qui sous-tend cette politique, vise à contribuer efficacement à la lutte
contre la pauvreté à travers les cultures de contre-saison. Dans un pays où près de 86% de la
population vit de l’agriculture, l’eau s’avère être une ressource précieuse qu’il faille préserver.
Nombreux sont ceux qui pratiquent l’agriculture irriguée aujourd’hui que ce soit au niveau de
leur champ, de la cour de leur maison ou de leur terrasse, en milieu rural comme urbain.
Cependant, les techniques d’irrigation utilisées restent pour la plupart traditionnelles dont
l’efficience laisse à désirer. Ces dernières sont le plus souvent onéreuses en eau et en efforts
physiques.
De nombreuses solutions sont proposées afin d’améliorer ce domaine et aussi permettre une
économie de l’eau par la même occasion. IGROUP-AMAD s’inscrivant dans cette dynamique
propose de nombreuses solutions entre autres le polyter. Au cours de notre stage dans cette
entreprise il nous a été demandé de proposer une solution d’irrigation permettant de s’allier au
polyter afin de maximiser l’économie des ressources en eau dans les plantations.
Nous avons donc choisi une solution autonome utilisant des capteurs afin d’arroser les plantes
au moment idéale. Le système informera également le client de l’état de son champ par SMS.
Au sortir de cette étude nous monterons une maquette reflétant l’image du système sur le
terrain avec des plants test et du polyter. Il faut noter que la maquette devra être adaptée à un
système d’irrigation pour des cultures à domicile.
Nous précèderons comme suit :
D’abord nous ferons une analyse cadre théorique et méthodologique de notre thème.
Ensuite nous ferons une présentation et un état des lieux de l’irrigation.
Aussi, nous expliquerons les choix technologiques.
Enfin, nous passerons à la conception de notre solution.

CHAPITRE 1 : Cadre théorique et méthodologique
Introduction
Dans ce chapitre nous mènerons une étude introductive de notre thème en visitant les aspects
suivants : le contexte du choix du thème, la problématique, les objectifs de l’étude, les
hypothèses, et enfin la méthodologie de résolution du problème.
1.2. Contexte du choix du thème

Le choix de ce thème est parti d’un constat qui est le suivant : une grande partie de
l’agriculture burkinabé est archaïque et utilise peu voire pas de système d’irrigation moderne.
L’eau étant une denrée rare en Afrique et particulièrement au Burkina Faso ; la sauvegarde et
l’utilisation efficiente de celle-ci s’avère être primordial.
Le choix de ce thème présente de nombreux intérêts entre autres :
 pour l’entreprise I-Group AMAD : la combinaison d’un système d’arrosage

économique et fiable avec le polyter afin de proposer à ses différents clients des
solutions très efficientes pour leur culture,
 pour l’étudiant : la mise en pratique de l’ensemble des connaissances acquises tout au
long de sa formation et le développement de l’esprit de recherche,
 pour le BURKINA FASO : en particulier cette étude permettra de proposer une
solution d’irrigation moderne répondant aux difficultés rencontrées dans le pays pour
l’économie des eaux.
1.3. Problématique
Les systèmes d’irrigation les plus répandus sont archaïques et très fastidieux ; outre ces
difficultés ils exigent une main d’ouvre importante et ne sont pas économique en eau. Pour la
plupart des clients de I-Group AMAD malgré l’utilisation du polyter il est parfois difficile
d’être sûr que les plantes ont été correctement arrosées. A cet effet, la proposions d’un
système tout à fait autonome serait la bienvenue. Pour cela nous allons répondre à la question
suivante : comment fournir automatiquement aux plantes la bonne quantité d’eau au moment
opportun ?

1.4. Objectifs de l’étude

1.4.1. Objectif principal de l’étude
L’objectif principal de ce projet de participer à la sécurité alimentaire du BURKINA FASO en
proposant une solution d’irrigation efficiente qui permettra combiner au polyter une utilisation
optimale des ressources en eau tout en réduisant les efforts physiques.
1.4.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce projet sont donc les suivants :
 proposer une solution d’irrigation automatique qui n’apportera de l’eau que lorsque le
polyter n’en aura plus,
 réduire les efforts physiques et augmenter la productivité,
 permettre une nette économie des ressources en eau,
 mettre en place un point de stockage de l’eau pour une période déterminée,
 permettre aux agriculteurs d’être informer par SMS de l’irrigation des plantes,
 construire une base de données sur les besoins des plantes.
1.5. Hypothèses
Nous dressons l’hypothèse principale selon laquelle l’automatisation du système d’arrosage
passera par l’usage d’un microcontrôleur adapter tel que l’Arduino Uno.
Quant aux hypothèses secondaires elles se présenteront comme suit :
• La compatibilité du capteur de présence d’eau avec le polyter permettra

l’automatisation de l’arrosage.
• La mise en place de sous-systèmes de traitement des données sera nécessaire afin de
préciser la collecte des données.
• L’étude mécanique permettra de fixer la vitesse d’arrosage ainsi que la hauteur
minimale de la retenu d’eau.
• Le kit Arduino permettra à l’utilisateur final d’interagir avec le système à distance.
1.6. Méthodologie de résolution du problème

Nous solution est la suivante : concevoir un système électromécanique qui permet d’arroser
les plantes uniquement quand elles en ont besoins à l’aide de capteurs placés dans le sol. Ce
système saura également communiquer des informations sur le début et la fin de l’arrosage.

Nous passerons par trois étapes pour la conception de notre système d’irrigation :
 D’abord, nous passerons par une recherche documentaire afin de faire l’état des lieux
des différents systèmes déjà disponible au Burkina Faso et dans le monde.
 Ensuite, nous expliquerons de nos choix technologiques en présentant chaque
équipement choisi.
 Enfin, nous ferons les études techniques et mise en place de notre technologie.
Il est important de notifier que pour cette étude il s’agira pour nous de monter une maquette
du projet. Nous tenterons de reproduire les réalités de mise en œuvre sur le terrain.
Conclusion
Dans ce chapitre il a été question pour nous préparer l’étude de notre thème en présentant la
problématique, l’objectif et la procédure de l’étude.
La revue littéraire faisant étant des lieux des systèmes d’irrigations partout dans le monde
ainsi qu’une spécification sur le niveau d’avancement au Burkina Faso seront les sujets traités
dans le chapitre suivant.

CHAPITRE 2 : Revue littéraire et présentation des différents systèmes

d’irrigations
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter les principaux systèmes d’irrigation existants dans le
milieu de l’agriculture après avoir défini ce que sont l’irrigation et le système d’irrigation
automatique. Nous allons ensuite faire le point des systèmes d’irrigations existants déjà au
Burkina Faso et des solutions entreprises. Un tableau comparant l’efficacité de ces systèmes
d’irrigation sera aussi proposé avant de clore ce chapitre.
1.1. Définition de l’irrigation

« L’irrigation est l'opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux
cultivés pour en augmenter la production et permettre leur développement normal, en cas de
déficit d'eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de nappe,
en particulier dans les zones arides.[2] »
Il existe différents types de techniques d’irrigation qui diffèrent en fonction de la distribution
sur le terrain de l’eau obtenue à partir de la source. En général, l’objectif est de fournir de
l’eau à l’ensemble du terrain de manière uniforme, de sorte que chaque plante ait le volume
d’eau dont elle a besoin, ni trop, ni trop peu.
1.2. L’irrigation automatique

La notion d’arrosage automatique désigne les systèmes permettant de fournir de l’eau à des
plantes en routine durant un certain temps sans intervention humaine, plutôt par aspersion,
mais il peut s’agir de système de type « goutte-à-goutte ». Ce sont la temporisation et le
mouvement des jets qui sont automatisés, et parfois la pression. Ces systèmes d’arrosage
peuvent être pilotés localement ou à distance et de manière plus ou moins automatisée ; une
énergie hydraulique et/ou électrique est souvent nécessaire pour cette automatisation [3].
Pour faire simple, l’arrosage automatique désigne un ensemble de composants formant un

système dont le but est d’approvisionner en eau un espace vert selon certaines conditions sans
une quelconque intervention de l’homme.
Les premiers systèmes d’arrosage automatiques ont étés mis au point en 1960. Ils étaient peu
efficaces et très coûteux à l’époque, mais ont connu des améliorations progressives au fil des
développements technologiques.

Il existe différents systèmes d’irrigation automatiques vendus sur le marché avec des
fonctionnalités et qualités différentes. Ces derniers sont tous basés sur l’un des systèmes
d’irrigation que nous allons citer ci-dessous.
1.3. Les différents systèmes d’irrigation

Les systèmes d’irrigation peuvent être classés en trois grandes catégories à savoir l’irrigation
gravitaire, l’irrigation goutte à goutte et l’irrigation par aspersion.
L’irrigation goutte à goutte et l’irrigation par aspersion sont aussi appelées irrigation sous
pression.
1.3.1. L’irrigation gravitaire

L’irrigation gravitaire ou irrigation de surface est un mode de fonctionnement d’un réseau ou
partie de réseau d’irrigation utilisant uniquement la gravité. L’eau doit être disponible à un
niveau suffisant pour assurer son transport, sa distribution aux parcelles, ou sa répartition dans
les parcelles par simple écoulement à l’air libre à la surface du sol. La répartition de l’eau est
assurée grâce à la topographie du terrain et aux propriétés hydriques du sol (ruissellement,
infiltration et porosité).
Les techniques d’irrigation de surface sont aussi dites techniques d’irrigation traditionnelle du
fait qu’elles ont été utilisées par l’homme depuis l’Antiquité, soit – 6300 ans av. J. C. (A.
Higueras, 2000 in Tiercelin et Vidal, 2006) et subsisteront seules jusqu’au début du XXe Sc
[4].
Il existe différents modes d’irrigation gravitaire, nous allons en citer certains :
 Arrosage par ruissellement (par planches ou par calant) : Consiste à faire couler
une mince couche d’eau sur un sol incliné de 0,2 à 3 %, qui s’infiltrera verticalement
jusqu’à l’humidification de cette tranche de sol, le débit à déverser est en fonction de
la pente, de la largeur et de la longueur de la planche [5].

Figure 1: Arrosage par ruissellement

Source : defensazamoraagricola.blogspot.com/2013/06/defienden-las-tierras-agricolasdel.html
 Arrosage par submersion (ou inondation) : Le principe consiste à donner au sol une
couche d’eau plus au moins épaisse, qu’on laisse séjourner le temps nécessaire pour
qu’elle pénètre par infiltration à la profondeur utile permettant ainsi au sol de mettre
en réserve l’eau indispensable au développement des cultures [5].
Figure 2: Arrosage par submersion

Source :agriculturemoderne12.blogspot.com/2018/11/les-differentes-techniques
dirrigation.html

 Arrosage par infiltration (à la raie) : Le principe consiste à donner au sol une

couche d’eau plus au moins épaisse, qu’on laisse séjourner le temps nécessaire pour
qu’elle pénètre par infiltration à la profondeur utile permettant ainsi au sol de mettre
en réserve l’eau indispensable au développement des cultures [5].
Figure 3: Arrosage par infiltration

Source : toutcequiconcernelagriculture.blogspot.com/2017/11/l-la-raie.html
 Arrosage par cuvette (ou bassin) : Il est le plus connu des modes l’irrigation
gravitaire, l’eau est apportée sous forme d’une nappe dans un bassin (qui peut être
cloisonné) aménagé sur un sol nivelé (pente de 0,1 à 1 %). C’est une technique
traditionnelle de montagne qui a été adaptée aux zones irriguées.
L’irrigation est faite par le découpage de la sole en plusieurs bassins (ou média)
élémentaires dont les dimensions moyennes sont 40 m².
Ces bassins sont irrigués par des canaux (seguias) de distribution qui à leur tour sont
alimentés par une seguia mère. L’eau est dérivée vers celle-ci en opérant une seule
brèche sur l’arroseur.
Au niveau de la parcelle, l’eau suit l’itinéraire suivant : Arroseur-Seguia de
distribution pour enfin arriver aux bassins ou media irrigués à tour de rôle [5].

Figure 4: Arrosage par bassin

Source : www.agriculteur-charentais.fr/actualites/irrigation-premier-salon-de-l-irrigation-les-
23-et-24-septembre:RJWR1JMU.html
1.3.2. L’irrigation par goutte à goutte

Dans l’irrigation goutte à goutte, l’eau est livrée à la plante à faible dose entraînant ainsi
l’humidification d’une fraction du sol. Ceci permet de limiter les pertes par évaporation et
percolation. Elle permet aussi de réduire le développement des mauvaises herbes. Elle met
également en œuvre des équipements fixes et légers, et permet la fertigation. Dans la plupart
des cas, elle exige une automatisation à travers des contrôleurs associés à des vannes
volumétriques et/ou hydrauliques et des électrovannes [6].
L’installation est composée d’une source d’eau, d’une station de pompage, d’une unité de tête,
des canalisations principales et secondaires, de porte rampes et rampes, et enfin de
distributeurs.
Nous décrirons certains des composants de ce système d’irrigation.
1.3.2.1. L’unité de tête (contrôle/commande)

Ses caractéristiques et équipements dépendent des besoins du système. Habituellement il
comprend une vanne de sectionnement, des vannes de contrôle, une unité de filtrage, un
injecteur d’engrais et d’autres petits accessoires [7].
1.3.2.2. Les distributeurs

Pour ce qu’il en est des distributeurs on distingue les goutteurs, les gaines de micro-irrigation
et les tuyaux à parois poreuses.
 Les goutteurs : Les goutteurs sont de petits distributeurs en plastique de haute
qualité. Ils sont montés à intervalle régulier sur de petits tuyaux flexibles en
Polyéthylène. L’eau pénètre dans les goutteurs sous une pression d’environ 1

bar et ressort sans pression sous forme de gouttelettes continues avec un faible
débit de 1 à 24 litres/heure [7]. Cependant tous les goutteurs ne sont pas
montés sur le tuyau en usine, d’autres peuvent être achetés séparément et
montés sur le tuyau d’arrosage en fonction des besoins.
Figure 5:Un exemple de goutteur

Source : mon-arrosage-jardin.fr/goutteur-auto-regulant-faire-une-affaire/
 Les gaines de micro-irrigation : Il s’agit de lignes de tuyaux à paroi mince avec

des points d’émission espacés de 10, 20, 30 ou 45 cm ou tout autre
espacement, fournissant de plus faibles débits que les goutteurs habituels à de
très faibles pressions, c’est-à-dire 0,4 à 1 litre/heure sous 0,6 à 1 bar. Ce sont
des tuyaux à goutteurs intégrés, car les goutteurs sont posés dans les parois du
tuyau à des intervalles fixés à la fabrication. Ces gaines constituent des
conduites latérales avec goutteurs prêtes à l’emploi qui offrent une uniformité
d’application très élevée [7].
 Les tuyaux à parois poreuses : Ces tuyaux de petit diamètre (environ 16 mm)
sont des tubes flexibles à parois minces poreuses en fibres de PE, en Chlorure
de polyvinyle, en caoutchouc… Ils permettent le passage à basse pression de
l’eau et des éléments nutritifs par transpiration au travers du tube, qui vont
irriguer les plantes. Le débit dans les tuyaux poreux n’est pas précis, car la
dimension des pores est variable et instable. Ils sont utilisés comme tuyaux
latéraux goutteurs en dessous de la surface. L’application de cette technique est
limitée, bien qu’elle offre quelques avantages [7].

Figure 6: Un exemple de tuyau à parois poreuses

Source : flexonhose.com/product/weep-soak/
1.3.3. L’irrigation par aspersion

L’arrosage par aspersion est une manière d’irriguer qui consiste à asperger d’eau la surface
plantée sous forme de pluie artificielle. L’arrosage se fait par surfaces rectangulaires ou par
cercles, selon le type d’appareils utilisés par l’arrosant.
Une installation d’irrigation sous pression est généralement composée d’un équipement
fournissant la pression nécessaire à son fonctionnement, d’appareils de mesure et de contrôle
de débit, et d’une conduite principale amenant l’eau jusqu’aux conduites secondaires et
tertiaires. D’autres éléments peuvent être utilisés, notamment un filtre et un dispositif
d’adjonction d’éléments fertilisants [6]. Avec ce système d’arrosage, la distribution de l’eau
se fait par des asperseurs.
Il existe plusieurs types d’asperseurs de débit et de portée différentes selon les besoins.
 Asperseurs avec canon et tourniquet : Canons et tourniquets sont des systèmes rotatifs
de projection de l’eau depuis un point fixe. Utilisés pour un arrosage circulaire [8].

Figure 7:Exemple d'asperseur avec canon et tourniquet

Source : tuinierenvoorgroentjes.nl/planten-en-bloemen/irrigatiesysteem-tuin-oplossing-voor-
droogte-in-je-tuin/
 Asperseurs avec une rampe oscillante : Sur cet arroseur mobile, les jets sont disposés
en ligne sur une rampe qui oscille de droite à gauche à 180° [8].
Figure 8: Un exemple d'asperseur avec rampe oscillante

Source : www.lsa-conso.fr/produits/arroseur-oscillant-250-premium-de-gardena,139267
1.4. L’irrigation au Burkina Faso

Le Gouvernement du Burkina Faso a élaboré une politique de développement durable de
l’agriculture irriguée et mis en place un dispositif d’appui technique qui repose sur les
services déconcentrés du Ministère en charge de l’agriculture, les ONG et les prestataires de
service privés. Cette politique s’est traduite en actions à travers plusieurs projets et
programmes, dont entre autres le Programme de Développement de la Petite Irrigation

Villageoise (PPIV), le Projet d’Intensification Agricole par la Maîtrise de l’Eau (PIAME), le
Projet d’Irrigation et de Gestion de l’Eau à Petite Echelle (PIGEPE), le Programme d’Appui
aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales (PAFASP), le Programme d’Aménagement de Bas-fonds
Dans le Sud-Ouest et la Sissili (PABSO), etc….
Le potentiel de terres cultivables représente environ 9 millions d’hectares, soit 33 % de la

superficie totale du pays. La précarité de la pluviométrie conduit à des déficits chroniques de
production agricole dans certaines régions. L’agriculture pluviale étant tributaire du caractère
aléatoire du climat, le développement de l’irrigation s’avère incontournable si l’on veut
assurer la stabilité de la production agricole et l’amélioration de la productivité pour garantir
la sécurité alimentaire. Les cultures maraîchères et fruitières irriguées occupent une place
importante dans l’économie nationale et jouent un rôle non négligeable dans l’équilibre de la
ration alimentaire [10].
L’irrigation gravitaire avec des canaux en terre est la méthode la plus répandue dans la bande
soudano sahélienne. Elle n’est cependant pas connue dans l’ouest du Mali et du Burkina où le
transport de l’eau était assuré par des calebasses ou des arrosoirs, d’où une productivité très
faible. C’est d’ailleurs toujours le cas dans la plupart des jardins (de femmes) où le transport
de l’eau entre le point d’eau et la plante est manuel. A la fin des années 1990, des ONG ont
commencé à tester et à développer des technologies permettant d’améliorer l’efficience du
transport de l’eau pour l’irrigation [11].
1.4.1. L’état des lieux de l’irrigation

Le Programme de Développement de la Petite Irrigation Villageoise (PPIV) lancé en 2001 au
Burkina Faso, a expérimenté la possibilité de valoriser les ressources en eau de surface
pendant la saison sèche au regard même de leur importance. Ces activités consistent en des
aménagements de périmètres irrigués, dénommées « activités de petite irrigation » ; elles ont
eu un impact économique remarquable au niveau local.
En effet le Burkina compte en 2010 environ 1794 ouvrages de stockage d’eau comme les
barrages, les lacs, et les mares. Ces ouvrages sont exploités à plusieurs fins : irrigation,
abreuvement du bétail, usages domestiques, pêche, etc. Leur capacité totale est estimée à 5
milliards de m3. On note qu’environ 300 sont pérennes [10].

Tableau 1:Répartition des ouvrages de stockage de l’eau au Burkina
Source : <<Capitalisation d'expériences sur le développement de la petite irrigation privée

pour des productions à haute valeur ajoutée en Afrique de l'Ouest, FAO,140p, pp.20-50>>
rédigé par SONOU M., & Abric S
Quand aux aménagements, les terres aménageables pour l’agriculture irriguée sont estimées à
233 500 ha dont 32 258 ha ont été aménagés entre 1991 et 2003, soit 14% des terres
irrigables. Ces aménagements sont repartis en 25 058 ha de grands périmètres et 7 200 ha de
petits périmètres irrigués. Les terres irrigables représentent 2,47% du potentiel de terres
arables. Entre 2009 et 2013, 54 401 ha ont été aménagés dont 12 803 ha en grands périmètres
et 41 598 ha en petits périmètres irrigués.

Tableau 2:Situation des aménagements de 2009 à 2013

Il faut remarquer que l’inventaire ne considère pas les aménagements de type semi californien
ou même les aménagements de petite irrigation.
Les premiers aménagements irrigués par réseau de type californien au Burkina Faso datent
des années 1970 avec l’aménagement de 36 hectares à Savili dans la région du centre Ouest
par l’office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH, autrefois
ONBI), et 30ha dans la vallée du fleuve Sourou en 1986 avec l’appui de la République de
Corée pour servir de centre de production de l’armée. Ce n’est qu’en 2006 qu’un véritable
essor du système semi californien enclenche avec environ 3 000 ha aménagés à nos jours.
La période de recensement concerne 1986 à 2014 ; trois cent cinquante un (351) périmètres
aménagés par système semi californien recensés et totalisent 2963 ha dans l’ensemble des
treize régions.

Figure 9:Réalisations cumulées par région. 1970-2014

Depuis 2005, les aménagements de périmètres irrigués par système semi californien
connaissent un véritable essor avec l’avènement du programme de développement de la petite
irrigation villageoise. Les réalisations antérieures se faisaient dans le cadre d’opérations
conjoncturelles.
Les régions du centre nord, du centre ouest et de la Boucle du Mouhoun enregistrent la plus
grande part des investissements avec environ 54% des réalisations totales. Ceci s’expliquerait
par le fait que ces régions regorgent d’importantes ressources en eau de surface avec le fleuve
Mouhoun et les lacs du Bam et de Dem au centre nord.
1.4.2. Projet de la petite irrigation innovante au Burkina Faso

La petite irrigation d’initiative paysanne est en pleine expansion en Afrique et en particulier
au Burkina Faso où des milliers d’hommes et de femmes mobilisent l’eau facilement
disponible près des barrages et des mares, des puits ou des forages peu profonds à partir
desquels ils irriguent leurs cultures en saison sèche ou pendant les poches de sécheresse en
saison des pluies [12].
L'expansion de l'agriculture irriguée est confrontée à des pratiques souvent pénibles, peu
efficientes ou peu durables. Il existe pourtant plusieurs innovations prometteuses, développées
par les agriculteurs eux-mêmes ou les agences de recherche ou de développement mais qui
sont souvent inabordables ou mal adaptées. Les obstacles à l’adoption des innovations ou au

changement de pratiques ne sont pas seulement financiers mais aussi techniques, sociaux et
organisationnels. Le projet IRRINN se déroulera sur deux types de petite
irrigation, l’irrigation de complément à partir des bassins de collecte des eaux de
ruissellement (BCER) et la petite irrigation privée (PIP) qui va consister à améliorer les
systèmes d’exhaure et de distribution des petits irrigants burkinabè. L’appui de la recherche
favorisera la diffusion de pratiques et de technologies prometteuses et la capitalisation des
connaissances, ainsi que le renforcement des capacités et d’investissement.
 BCER : Depuis 2012, près d’un millier de bassins ont été creusé par les producteurs
burkinabè à l’initiative de projets gouvernementaux et d’une dizaine d’ONG. Mais un
appui technique important est nécessaire pour améliorer les performances de ces
bassins. C'est l'un des défis que souhaite relever le projet IRRINN. La technique
de l’irrigation de complément des cultures pluviales à partir de petits Bassins de
Collecte des Eaux de Ruissellement (BCER) est une innovation développée par
l'institut 2IE, des ONG et l’administration burkinabè dans les années 2010. Selon cette
technique l’eau qui ruisselle dans les champs après une pluie est d’abord collectée
dans des bassins de petites tailles (quelques centaines de mètres cubes). L’eau stockée
est ensuite apportée aux cultures pluviales lors des poches de sècheresses de la saison
des pluies, soit avec des seaux, avec des petites pompes à pédale ou à moteur. Les
cultures pluviales, qui représentent 98 % des surfaces cultivées au Burkina, ont besoin
de ce petit complément d’eau pendant les poches de sécheresse pour éviter les chutes
brutales de rendement, surtout en début, en fin de saison des pluies et pendant la
floraison. En sécurisant la croissance des cultures, cette technique réduit le risque
financier de la fertilisation organique ou minérale qui devient maintenant nécessaire
vu l’épuisement général des sols de la sous-région. Elle rend aussi possible la double
culture (comme un maïs précoce suivi d’une culture maraichère repiquée). Le projet
IRRINN se penche sur l'amélioration de la conduite de l’eau de ruissellement vers le
bassin, son imperméabilisation, l’exhaure et la distribution de l’eau et la mise en
valeur des cultures irriguées.

Figure 10:Bassin rempli d'eau dans un champ de sorgho

Source : www.irrinn.org/innovations-potentielles/bcer-innovants
 PIP : Près de 30 000 ha de superficies équipées, autour de 1 500 barrages concernés et

plusieurs centaines de milliers d'hectares disponibles, la PIP constitue un énorme
potentiel pour l'agriculture au Burkina. En 2008, les services publics estimaient à près
de 30 000 ha les surfaces équipées de petites irrigations privées. Approche réalisée par
des particuliers ou des petits groupes de producteurs, souvent des femmes et des
jeunes, la PIP est repartie autour des 1500 barrages que compte le pays, dans certains
bas-fonds ou même sur les bas de pentes. Elle se déroule en général en saison sèche
mais de plus en plus en saison des pluies. Le potentiel de son développement concerne
plusieurs centaines de milliers d’hectares dispersées sur l’ensemble du territoire
national burkinabè. Elle concerne surtout les cultures maraichères de saison sèche
autour des barrages et à partir de certaines nappes de bas-fonds connectées à la surface
par des puisards. La majorité des producteurs arrose encore à la main par manque de
fonds pour s’équiper de pompes à pédale, de motopompe ou de pompes solaires. Le
projet s’intéressera plus particulièrement à un segment intermédiaire de producteurs
maraichers de 1000 à 5000 m² susceptibles de développer leur exploitation à partir de
ressources en eau souterraines peu profondes ou stockées dans des retenues.
 BCER innovants : Des anciens bassins seront rénovés et de nouveaux seront construits
selon la méthodologie de co-construction adoptée avec les différentes parties
prenantes. Et cela, pour redonner sa place aux BCER dans la lutte pour la souveraineté
alimentaire et la résilience face au changement climatique. Les nombreux bassins que

compte le pays connaissent de divers problèmes allant de la qualité de leur réalisation
à leur mise en valeur. On retient entre autres :
-Les difficultés de creusement des bassins notamment dans les sols de type
latéritique
-Les bassins réalisés dans des sols filtrants qui ne retiennent pas l'eau
-L'emplacement qui ne permet pas un remplissage suffisant
-La dégradation des berges
-La faible utilisation des bassins par les producteurs
-Les risques de noyade des enfants et des animaux
-Face à ces difficultés,
IRRINN envisage des innovations incluant une meilleure conduite de l’eau de

ruissellement vers le bassin et la mise en place de bassins de dissipation et le
renforcement de la cascade dans le bassin, les prélèvements (petites pompes), la
distribution de l’eau dans les cultures et la mise en place d’une double culture. La
question de l'imperméabilisation est au cœur de notre action. Elle se fera par des
géomembranes, des bâches synthétiques, des perrés secs ou maçonnés et de l'argile.
PIP innovante : Face à la pénibilité de la pratique de l'irrigation des producteurs

maraîchers (arrosage manuel et inefficient), le projet IRRINN propose dans une
démarche participative, différentes techniques à tester.
-Différents types de pompes : solaires immergées et de surface, à pédale, à
essence, etc.
-Différents systèmes de distribution à la parcelle : bandes d'aspersion, système
californien, goutte à goutte, etc.
-Amélioration des puisards : forages à moindre coût, puits à grand diamètre,
tube well, etc.
Toutes ces techniques et technologies seront testées et sélectionnées avec les
producteurs pour envisager un passage à l'échelle favorisé par un accompagnement
institutionnel innovant.

Figure 11:Solution installées par IRRINN

Source : www.irrinn.org/innovations-potentielles/bcer-innovants
1.5. L’agriculture de précision

L’agriculture de précision est une approche qui vise à optimiser les pratiques agricoles en
tenant compte des variations spatiales et temporelles des conditions de culture. Elle utilise des
technologies telles que les drones, les capteurs, les systèmes d’information géographique
(SIG) et les systèmes d’aide à la décision (SAD) pour collecter, analyser et interpréter des
données sur les sols, les cultures, le climat et les intrants [13].
Au Burkina Faso, l’agriculture de précision a été expérimentée dans le domaine de la

riziculture, avec l’appui du Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE (CTA)
et de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA). L’objectif était de
comparer l’impact de l’utilisation de la technologie drone et de l’agriculture classique sur la
production de riz et le revenu des agriculteurs dans les plaines rizicoles de Korsimoro et de
Mogtédo [13].
L’agriculture de précision représente donc une innovation prometteuse pour le développement

de la riziculture au Burkina Faso, qui contribue à la sécurité alimentaire et à la réduction de la
pauvreté dans le pays. Elle pourrait également être appliquée à d’autres cultures, comme les

légumes, qui sont souvent produits de manière biologique à domicile, comme le montre
l’exemple du dispositif FVG, qui combine agriculture hors-sol, irrigation goutte à goutte et
digitalisation d’une tâche [14].
1.5.1. Le projet family vegetable grower

Un jeune promoteur a eu l’ingénieuse idée de proposer le maraichage à domicile et hors-sol :
c’est la solution ‘‘Family Vegetable Grower’’ dénommée FVG. Il s’agit d’un dispositif qui
combine deux techniques à savoir la culture hors sol et l’irrigation goutte à goutte qui peut
même être automatisée. De façon spécifique, l’on confectionne un réceptacle en planche de
2,5 m x 0,7 m qui est rempli de terre de jardin. Trois tubes munis de goutteurs intégrés appelés
gaines NETAFIM sont placés le long du réceptacle et écartés selon les espacements
agronomiques des plantes à y mettre. Ces gaines à leur tour sont reliées par des vannettes à un
plus gros tube PVC d’un mètre de hauteur d’amenée d’eau qui est connecté à un réservoir
d’eau (généralement un bidon de 30 litres). Entre le tube d’amenée et le réservoir d’eau, l’on
peut connecter un programmeur pour servir l’eau aux plantes à des heures précises et pendant
le temps voulu, tout étant question des besoins des plantes. Mieux, ce dispositif peut être
commandé à distance via une connexion Bluetooth.
Pour la culture d’oignons, les apports d’eau sont de 500-700 mm d’eau pour leur cycle de
production, soit 2-3 bidons par semaine selon les périodes de l’année et les bulbes d’oignons
produits couvre les besoins alimentaires d’un ménage de quatre personnes pendant au moins
45 jours. Cela permet de faire des gains d’économie sur les dépenses alimentaires, quand on
sait qu’en période de pénurie, le prix de l’oignon va du simple ou double voir le triple du prix
de référence.
Quant à la laitue qui est bien appréciée par la population, elle requière des besoins d’eau
environ 1,5 à 2,5 bidons d’eau par semaine selon les paramètres agro-pédologiques de cette
culture, ainsi que selon les périodes de l’année. Le coût d’achat de l’eau pour un cycle s’élève
de 200 F CFA pour en moyenne 12,04 kg de feuilles de laitue repartie en 03 récoltes. Pour
celui de l’oignon, ce coût est 480 F CFA pour 78 bulbes.
D’autres cultures telle que la tomate, la carotte, les choux-feuille peuvent être produites
également.
Un guide de mise en place et de production des cultures maraichères par le FVG a été élaboré
par M. GAMBO pour accompagner toute personne qui s’intéresserait. Aussi, une application

Smartphone est en train d’être développée grâce à l’appui des partenaires pour digitaliser son
utilisation.
Actuellement en test auprès de 10 ménages volontaires dans la ville de Ouagadougou, le coût

de son installation standard est de moins de 100 000 F CFA avec un appui-conseil de
l’innovateur d’un mois.
Figure 12:Le dispositif FVG complet

Source : www.undp.org/fr/burkina-faso/blog/agriculture-biologique-domicile-ingenieuse-idee-
de-production-familiale-de-legumes
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait le tour des différents types d’irrigations ainsi que l’état des
lieux de l’irrigation au Burkina Faso. L’irrigation au Burkina Faso reste majoritairement
rudimentaire cependant le projet FVG donne une nouvelle dimension à l’agriculture, le
chapitre suivant fera cas des choix technologique que nous ferons afin de proposer une
solution plus efficiente que celle déjà présente sur le marché.

CHAPITRE 3: Choix technologique
Introduction
Nous présenterons dans ce chapitre les différents équipements que nous avons choisi afin de
réaliser notre projet. Il sera aussi question d’expliquer les raisons motivantes de nos choix.
1.1. Le polyter
La structure d’accueil dans laquelle nous avons effectué notre stage I-GROUP AMAD est
spécialisé dans la proposition de solution dans le domaine agricole. L’une de ces solutions est
le polyter qui est hydro rétenteur d’eau ; I-GROUP AMAD en est le distributeur agrée en
Afrique de l’ouest.
Qu’est-ce que c’est : le polyter est un produit innovateur, universel et ultra-performant.

Il s’agit là d’une technologie de pointe : Activateur de croissance, hydro-fertilisant et
naturellement dégradable, un concentré optimisant les apports, une homéopathie au
service du végétal [15].
Le mode d’emploi : La membrane permet une très rapide absorption des liquides et
une restitution par pression osmotique de la masse racinaire modulée dans Polyter.
Incorporant par greffage des éléments NPK et des oligo-éléments, un granule absorbe
de 160 à 500 fois son poids sec initial selon la qualité de l’eau. Il permet d’économiser
au minimum 50% d’eau et 30% des apports fertilisants. Il constitue un réservoir car le
relâchement dans le sol est infinitésimal. Polyter est un hydro-fertilisant doté d’une
très grande capacité d’optimisation des besoins et du développement des végétaux, qui
seront libérés lentement en de très petites quantités en fonction des paramètres locaux
(température, évaporation et type de végétal). Les nodules sont véritablement liés aux
racines, les accompagnant par effet gravitaire dans leur croissance, jusqu’à 95% de
l’eau extrait des nodules. La durée du système varie de 3 et 5 ans suivant la nature des
sols.

Tableau 3: Quantité de polyter pour certains plants
Cultures Dosage/plant
Ail 1g
Aubergine 2g
Riz 8kg/ha
Pomme de terre 2g
Coton 4,5kg/ha
Fraisier 5g
Manguier 30g
Moringa 15g
Baobab 30g
Source : www.polyter.com/fr/
Les effets sur les plantes : Limitation du stress hydrique et des carences en éléments
nutritifs. La germination, le démarrage et la reprise du végétal sont très
favorisés. Polyter augmente de 3 à 5 fois la masse racinaire. La croissance est plus
rapide. Polyter multiplie les cycles de développement du végétal de 1,5 à 3 fois. Il
accroît les rendements et optimise la qualité des productions agricoles. Le cycle
cultural du végétal est raccourci accélérant ainsi la fructification. Il renforce la
résistance naturelle aux maladies et aux attaques microbiennes. Il réduit la
consommation des apports en fertilisant de 30 à 50% Il amplifie la production de
matière humifère et de matière sèche.
Les effets sur le sol et la biodégradabilité : Décompactage et amélioration de la
porosité du sol. Aération du sol, agissant comme un véritable « lombric de synthèse ».
Stabilisation et fixation des sols. Restructuration de l’humus. Réduction des pertes par
évaporation et percolation. Deux clés de dégradation : le nombre de bactéries
contenues dans le sol et les U.V si le Polyter se retrouve en surface. Réduction des
effets négatifs du lessivage sur la structure des sols. Protection de l’environnement et
des nappes phréatiques. Augmentation des lombrics.

Figure 13: Le polyter au pied d'une plante

Source : www.polyter.com/fr/
1.2. Arduino
Comment faire de l’électronique en utilisant un langage de programmation ? La réponse, c’est
le projet Arduino qui l’apporte. Vous allez le voir, celui-ci a été conçu pour être accessible à
tous par sa simplicité. Mais il peut également être d’usage professionnel, tant les possibilités
d’applications sont nombreuses [16].
a. Historique
Une équipe de développeurs composée de Massimo Banzi, David Cuartielles, Tom Igoe,
Gianluca Martino, David Mellis et Nicholas Zambetti a imaginé un projet répondant au doux
nom de Arduino et mettant en œuvre une petite carte électronique programmable et un logiciel
multiplateforme, qui puisse être accessible à tout un chacun dans le but de créer facilement
des systèmes électroniques. Étant donné qu’il y a des débutants parmi nous, commençons par
voir un peu le vocabulaire commun propre au domaine de l’électronique et de l’informatique.
b. Carte électronique
Une carte électronique est un support plan, flexible ou rigide, généralement composé d’epoxy
ou de fibre de verre. Elle possède des pistes électriques disposées sur une, deux ou plusieurs
couches (en surface et/ou en interne) qui permettent la mise en relation électrique des
composants électroniques. Chaque piste relie tel composant à tel autre, de façon à créer un
système électronique qui fonctionne et qui réalise les opérations demandées. Évidemment,
tous les composants d’une carte électronique ne sont pas forcément reliés entre eux.

Le câblage des composants suit un plan spécifique à chaque carte électronique, qui se nomme
le schéma électronique.
Enfin, avant de passer à la réalisation d’un carte électronique, il est nécessaire de transformer
le schéma électronique en un schéma de câblage, appelé typon.
c. Un programme
Un programme est une liste d’instructions qui est exécutée par un système. Par exemple votre
navigateur internet, avec lequel vous lisez probablement ce cours, est un programme. On peut
analogiquement faire référence à une liste de course : lait → Pain → Steak → Epinards…
Chaque élément de cette liste est une instruction qui vous dit : ”Va chercher le lait” ou ”Va
Chercher le pain”, etc. Dans un programme le fonctionnement est similaire :
-Attendre que l’utilisateur rentre un site internet à consulter
-Rechercher sur internet la page demandée
-Afficher le résultat
Tel pourrait être le fonctionnement de votre navigateur internet. Il va attendre que vous lui
demandiez quelque chose pour aller le chercher et ensuite vous le montrer. Eh bien, tout aussi
simplement que ces deux cas, une carte électronique programmable suit une liste
d’instructions pour effectuer les opérations demandées par le programme. [16]
1.3. Capteur de niveau à flotteur RS PRO

Afin de permettre un stockage automatique de l’eau dans un fût nous avons choisi d’utiliser
un capteur de niveau à flotteur RS PRO dont la sortie est normalement ouverte. Il s’agit d’un
capteur à montage horizontale pouvant supporter des tensions de 12V à 48V idéal pour les
montages en courant continue. Ce capteur est simple d’utilisation et fiable c’est ce qui
explique notre choix pour ce dernier. Les contacteurs à flotteur régulent le niveau de liquide
dans les réservoirs, les puits, etc. et sont utilisés pour le contrôle automatique du niveau de
l'eau souterraine, des pompes à eaux usées et matières fécales, pour les pompes de transfert
d'eau brute et de liquides dans les usines d'eau, et pour les alarmes d'eau élevée.
 En quoi consiste un contacteur à flotteur : Les contacteurs à flotteur sont dotés d'un
commutateur Reed et d'un aimant pivoté, et peuvent être utilisés pour un
fonctionnement normalement ouvert (N/O) ou normalement fermé (N/C). L'action

du commutateur peut être inversée en tournant le commutateur à 180°. Le

mouvement du flotteur, en raison du changement de niveau de liquide, entraîne le
changement du commutateur Reed (par exemple, fermé ou ouvert) à un niveau
spécifique de liquide. Cette technologie de capteur de niveau fonctionne sans
nécessiter d'entretien soutenu ni d'étalonnage fréquent.
 Les matériaux d’un contacteur : Différents types de matériaux peuvent intervenir
dans la conception d'un niveau à flotteur. On trouve notamment :
-Nylon : utilisé pour les huiles, le diesel, les produits chimiques organiques.
-Polypropylène (PP) : les acides et alcalins, les détergents, les huiles, l'eau, les
produits chimiques organiques.
-Polysulfure de phénylène (PPS) : utilisé pour les produits chimiques plus
agressifs et des températures plus élevées, jusqu'à 120 °C.
-Acier inoxydable : pour l'industrie médicale et alimentaire, les fluides
hydrauliques, les produits chimiques.
 Caractéristiques et avantages : Le câble extrêmement flexible est doté d'une très
haute valeur nominale de charge mécanique. Il est recouvert d'une gaine en
caoutchouc thermoplastique, la forme du poids de stabilisation, monté de façon
excentrée dans le boîtier, rend le flotteur insensible aux turbulences, le micro-
rupteur, installé dans un système à double chambre, est complètement résistant aux
chocs.
Les capteurs de niveau à flotteurs sont utilisés pour répondre à différents besoins :
-contrôler le niveau d'eau dans un contenant avec remplissage automatique : niveau minimum,
maximum, niveau constant
-piloter un système d'alarme
-assurer le bon fonctionnement d'un système de trop-plein.

Figure 14:Capteur de niveau à flotteur RS PRO

Source : imall.com/product/Tank-Pool-Horizontal-Water-Level-Switch-Liquid-Sensor-PP
Plastic-Ball-Float/Home-Improvement-Electrical-
EquipmentSupplies/aliexpress.com/10050045679945
1.4. Mini-pompe immergée

Afin de reproduire les conditions réelles nous avons choisi une mini-pompe immergée à
courant continue de 17W. Il s’agit de la pompe JT-500 de marque JOVTOP avec une tension
de 6-12V, la hauteur maximale est de 500cm et un débit maximal de 600L/H. cette pompe à
un indice de protection de 68.

Figure 15: Mini-pompe immergée

Source : Réalisation personnelle
1.5. Electrovanne
Les électrovannes sont un moyen simple et économique pour piloter les réseaux de fluide à
distance grâce à un signal électrique. Avec un fonctionnement automatique, les électrovannes
sont extrêmement utiles aux ingénieurs, car elles éliminent le besoin de commander des
vannes manuellement. Les électrovannes sont surtout utilisées pour les réseaux de fluides au
moyen d'un signal électrique, ainsi que les systèmes pneumatiques et hydrauliques.
Le contrôle de l’arrosage se fera au moyen d’une électrovanne comme actionneur, nous avons
ainsi donc choisi une électrovanne de 12V ayant les caractéristiques suivantes :
• Matériel : métal + plastique
• Tension : DC 12V
• Consommation électrique : 8 W
• Courant : 0,6 A
• Entrée et sortie : 1/2 » (diamètre extérieur)
• Pression : 0,02 – 0,8 Mpa
• Température maximale du fluide : 100 °C
• Mode de fonctionnement : normalement fermé

• Type de vanne : diaphragme
• Application : eau, air, gaz naturel, fluide à faible viscosité, etc.
o Le rôle de l’électrovanne :
Le rôle d'une électrovanne est de contrôler le débit ou l'arrêt du flux d'un fluide (liquide, gaz,
ou air) dans un système en utilisant une commande électrique. Elle fonctionne en ouvrant ou
en fermant une vanne mécanique à l'aide d'un solénoïde [17].
• Contrôle du débit : régulation de la vitesse du fluide et ajustement les débits selon les
besoins du système.
• Arrêt du flux : les électrovannes peuvent également être utilisées pour couper
complètement le flux de fluide dans un système, agissant comme un interrupteur pour
l'écoulement.
• Automatisation : elles peuvent être intégrées à des systèmes de contrôle automatisés

pour gérer le flux de fluides de manière précise et rapide.
• Économie d’énergie : en contrôlant précisément le flux de fluide, les électrovannes

peuvent contribuer à économiser de l'énergie en évitant les pertes inutiles et en
optimisant l'utilisation du fluide.
• Large éventail d'applications : polyvalentes pour diverses industries, y compris la

transformation des aliments, le traitement de l'automobile et de l'eau (arrosage).
o Utilisation de l’électrovanne :
Les électrovannes sont polyvalentes et peuvent servir pour distribuer, mélanger, bloquer ou
libérer des fluides. Les électrovannes peuvent être employées avec des systèmes
pneumatiques et hydrauliques commandés par un fluide, pour contrôler des vannes
industrielles plus grandes, des moteurs à combustion ou des soupapes.
• Les électrovannes hydrauliques peuvent même être utilisées pour le traitement des
eaux, pour réseaux de process, pour réseau de vapeur.
• Les électrovannes pour l’air comprimé, pour les réseaux de fluides caloporteur, eau
chaude, eau froide, eau glycolée (réchauffage, refroidissement, échangeur).
• Electrovannes pneumatiques pour réseaux d’incendie, réseaux de gaz, réseaux de
combustibles (carburant).

• Electrovannes pour les constructeurs de machines. La vanne peut contrôler l'entrée

d'eau dans l'appareil. L'électrovanne est généralement pilotée à distance au moyen
d'une télécommande et la vanne fonctionne généralement en Tout ou Rien, sur deux
positions : ouverte ou fermée.
Figure 16:Electrovanne normalement fermée

Source : ktechnics.com/product/solenoid-valve-normally-closed-1-2-for-arduino/
1.6. Capteur de température

Nous avons voulu avoir les informations sur la température et l’humidité de l’environnement
dans lequel les plantes seront placées. Nous voulons que notre solution soit simple et
économique ; arduino nous propose une large gamme de capteur programme. Nous avons
choisi le DHT11.
Le DHT11 est un capteur numérique de température et d’humidité basique et à très faible

coût. Il utilise un capteur d’humidité capacitif et une thermistance pour mesurer l’air ambiant,
et crache un signal numérique sur la broche de données (aucune broche d’entrée analogique
n’est nécessaire). Il est assez simple à utiliser, mais nécessite un timing minutieux pour
récupérer les données. Vous pouvez obtenir de nouvelles données à partir de celui-ci une fois
toutes les 2 secondes, de sorte que lorsque vous utilisez la bibliothèque d’adafruit, les lectures
du capteur peuvent dater jusqu’à 2 secondes.
Les caractéristiques techniques de ce capteur sont les suivants :
 Alimentation et E/S de 3 à 5 V
 Utilisation maximale du courant de 2,5 mA pendant la conversion (lors de la demande
de données)
 Bon pour des lectures d’humidité de 20 à 80 % avec une précision de 5 %

 Bon pour les lectures de température de 0 à 50 °C avec une précision de +-2 °C

 Fréquence d’échantillonnage maximale de 1 Hz (une fois par seconde)
 Taille du corps : 15,5 mm x 12 mm x 5,5 mm
 4 broches avec un espacement de 0,1 ».
Figure 17:Capteur DHT11

Source : www.mactronica.com.co/sensor-de-humeda-y-temperatura-dht11-ky-015
1.7. Le capteur d’humidité du sol

L’automatisation de l’arrosage dans le cadre de notre étude se fera au moyen d’un capteur
humidité du sol qui donnera le signal du début et de la fin de l’arrosage. Il en existe une vaste
panoplie aussi bien chez arduino que nous avons choisi pour le faite qu’il soit accessible aussi
bien ingénieusement que financièrement que chez d’autre fournisseur. Il existe plusieurs types
de capteurs d’humidité de sol, notamment :
• Capteur d’humidité de sol résistif : ce type de capteur mesure la résistance électrique

dans le sol. Lorsque le sol est sec, la résistance est élevée, et lorsque le sol est humide,
la résistance est faible.
• Capteur d’humidité de sol capacitif : ce type de capteur mesure la capacité électrique
entre deux électrodes immergées dans le sol. La capacité varie en fonction de la
quantité d’eau dans le sol. Plus le sol est humide, plus la capacité est élevée.

Il faut noter que le capteur de sol capteur d’humidité de sol résistif est très sensible à la
corrosion et donc moins fiable que le capteur capacitif et c’est ce qui a motivé notre choix.
 Description du capteur d’humidité du sol résistif V1.2 :
Capteur capacitif d’humidité de sol V1.2 est un dispositif utilisé pour mesurer le taux
d’humidité du sol. Il utilise la technologie de la capacité pour détecter les variations de
conductivité électrique dans le sol, qui sont directement liées à l’humidité. Le V1.2 indique
qu’il s’agit d’une version mise à jour du capteur, qui peut inclure des améliorations de
performance ou des fonctionnalités supplémentaires par rapport à la version précédente. Il
peut être utilisé dans diverses applications, notamment l’agriculture, la gestion de jardins, la
surveillance de l’environnement et les systèmes de contrôle de l’irrigation [19].
 Fonctionnement du capteur d’humidité V1.2 :
Le capteur capacitif d’humidité de sol V1.2 utilise une technique de mesure de la capacité
pour détecter l’humidité dans le sol. Il comprend généralement une électrode conductrice,
comme une plaque métallique, qui est enfoncée dans le sol, ainsi qu’un circuit électronique
qui mesure la capacité électrique entre l’électrode et le sol. Plus l’humidité dans le sol est
élevée, plus la capacité électrique sera grande. Le circuit électronique convertit ensuite cette
mesure en une valeur numérique qui peut être utilisée pour déterminer le taux d’humidité dans
le sol.
Tableau 4:Les broches du Capteur d’humidité de sol capacitif V1.2
Nom de la broche Fonction de la broche

A ou AOUT ou OUT Sortie analogique (l’équivalent de
l’humidité du sol)
+ou V+ ou VCC ou 5V Tension d’alimentation positive (la
plupart des capteurs sont
compatibles de 3,3 V à 5 V)
GND ou – ou V- Connexion de masse
Source : www.moussasoft.com/capteur-capacitif-dhumidite-de-sol-v1-2-arduino

Figure 18:Capteur d’humidité de sol capacitif V1.2

Source : www.moussasoft.com/capteur-capacitif-dhumidite-de-sol-v1-2-arduino
1.8. La carte ESP32

Les capteurs d’humidité de sol capacitif seront programmés au moyen de la carte de
programmation ESP32 qui est une carte d’Arduino qui nous permettra de créer des sous-
systèmes qui vont recueillir les informations aux pieds des plants.
 Utilité de l’ESP32 :
L’ESP32 est une petite carte électronique, appelée microcontrôleur, facile à prendre en main
grâce à ses ressemblances avec la carte Arduino qui est bien plus répandue.
L’ESP32 est une carte électronique permettant de réaliser des projets « IoT » assez
facilement. Elle possède en effet une connectivité assez complète, que nous détaillerons dans
la partie suivante. L’ESP32 est assez simple à prendre en main car elle est cousine de la carte
Arduino. Il est donc possible de l’utiliser comme la carte microcontrôleur italienne, en
utilisant le même langage de programmation, les mêmes modules complémentaires et surtout
le même logiciel de compilation (Arduino IDE). Pas de changement fondamental d’interface
pour l’utilisateur, ce qui la rend d’autant plus simple à utiliser.
Par ailleurs, on peut relever que sa taille miniature lui est un avantage considérable : elle
mesure en effet moins de 3 cm par 5 cm, malgré les technologies qu’elle embarque ! L’ESP32
est sans doute la carte microcontrôleur qui possède le meilleur compromis taille / connectivité
/ entrées sorties. Cela en fait un outil redoutable pour la miniaturisation des projets connectés
Pour finir elle est aussi tout à fait adaptée à la réalisation de prototypes et non uniquement à la
réalisation de projets « finis et définitifs ». Elle est une référence dans l’univers maker pour

ces nombreuses raisons, il est donc très facile de trouver de l’aide sur Internet pour utiliser
cette carte [19].
 Connectivité :
L’objet « IoT » est très intéressant, cependant il nécessite un accès à Internet afin de pouvoir
assurer une communication permanente avec l’utilisateur. L’ESP32 est en ce sens une solution
intéressante car elle contient au sein de son architecture un module wifi intégré. Dans cette
mesure, et donc sans avoir besoin de monopoliser des broches en ajoutant un module wifi
externe, l’utilisateur va être capable de connecter son objet IoT à Internet grâce à trois lignes
de codes (pour les réseaux domestiques classiques).
Un second atout majeur de l’ESP32 est sa puce Bluetooth intégrée, qui peut aussi être utilisée
en mode « BLE » (Bluetooth Low Energy) consommant moins d’énergie. La consommation
d’énergie est en effet un critère important dans la conception d’objets IoT. Ils requièrent une
connexion quasi permanente à Internet et doivent donc rester allumés ou en état de veille à
chaque instant afin de pouvoir recevoir les instructions de l’utilisateur. Pour des raisons
écologiques et économiques il est ainsi fondamental de réaliser un objet qui consomme le
moins d’énergie que possible en état de veille, d’où l’utilité de la technologie BLE
notamment.
Figure 19:La carte ESP32 DEVKIT WROOM


1.9. Le microcontrôleur arduino UNO

Les ordres d’arrosage seront donnés par la carte UNO de arduino qui communiquera avec le
ESP32 et donnera les instructions aux différents actionneurs.
L'Arduino Uno est la carte de développement emblématique d'Arduino Corporation ainsi que
l'outil de prototypage de référence pour les novices en apprentissage et pour les fabricants qui
ont besoin d'un microcontrôleur facile à utiliser. La carte Arduino Uno a été conçue pour tirer
avantage du monde des microcontrôleurs et de la programmation informatique. Elle est
néanmoins devenue le passage obligé de tout projet de bricolage ou presque en raison de son
incroyable polyvalence. Elle répond en effet aux exigences des experts comme aux besoins
des néophytes.
L'Arduino Uno est l'une des cartes de développement compactes les plus demandées du
marché. Tenant confortablement dans la paume de la main (68 x 53 mm), la carte est basée sur
le microprocesseur amovible Microchip ATmega328P, qui est doté d'une résolution 8 bits et
de son propre chargeur d'amorçage (bootloader) USB pour la reprogrammation. Avec 32 Ko
de mémoire flash, 2 Ko de mémoire RAM et 1 Ko de mémoire EEPROM, ce petit processeur
peut prendre en charge la plupart des tâches que vous pouvez lui confier.
La carte elle-même comporte un cristal de quartz assurant une cadence d'horloge de 16 MHz,
un raccordement USB, une prise d'alimentation et un en-tête ISCP. L'Arduino Uno est dotée
de six broches variables et de 20 broches d'E/S, avec la possibilité de faire fonctionner six des
sorties numériques en tant que sorties PWM.
L'accessibilité universelle de la carte Arduino Uno s'explique en partie par le fait qu'Arduino
dispose d'un environnement de développement intégré (IDE) L'IDE open source utilise Java
pour la création de commandes et de programmes. Du point de vue de l'utilisateur, l'IDE
d'Arduino comporte plusieurs fonctionnalités très utiles pour écrire du code à la fois propre et
performant, par exemple les fonctions copier/coller du texte et de mise en évidence de la
syntaxe. Comme il s'agit d'un environnement open source, l'IDE d'Arduino possède une
bibliothèque communautaire associée, qui permet aux nouveaux utilisateurs de trouver des
infrastructures de programmes plus adaptées à leurs besoins et qui laisse les codeurs
chevronnés publier leurs projets et leurs idées pour en expliquer la syntaxe à ceux qui ne
connaissent pas le langage.

Figure 20: La carte arduino UNO

Source : kamami.pl/13005-plytki-bazowe-arduino
1.10. Le module GSM

Le module GSM nous permettra de transmettre les informations sur le champ à l’utilisateur au
moyen du puce GSM afin de ne pas être limitée dans les zones où il n’y a pas de connexion
internet. Arduino nous propose essentiellement deux modules et nous avons la plus
performante à savoir le module SIM900a.
o Description du module :
Le SIM900A GSM du SIMCom est conçu pour le marché mondial, SIM900A est un moteur
GSM/GPRS bi-bande qui fonctionne sur les fréquences EGSM 900MHz et DCS 1800MHz.
SIM900A dispose d’un GPRS multi-slot classe 10 / classe 8 (en option) et prend en charge les
schémas de codage GPRS CS-1, CS-2, CS-3 et CS-4.
Avec une configuration minuscule de 24 mm x 24 mm x 3 mm, SIM900A peut répondre à

presque tous les besoins d’espace de vos applications, telles que le M2M, les smartphones, les
PDA et autres appareils mobiles.
L’interface physique de l’application mobile est un pad SMT à 68 broches, qui fournit toutes
les interfaces matérielles entre le module et les cartes des clients. Le SIM900A est conçu avec
une technique d’économie d’énergie afin que la consommation de courant soit aussi faible que
1,5 mA en mode SLEEP. Le SIM900A est intégré au protocole TCP/IP ; Des commandes
TCP/IP AT étendues sont développées pour permettre aux clients d’utiliser facilement le
protocole TCP/IP, ce qui est très utile pour ces applications de transfert de données [21].

Figure 21:Le module SIM900A

Source :www.electroniclinic.com/esp32-with-gsm-sim900a-gsm-wifi-iot-gsm-esp32-and-
gsm/
1.11. Le module NFR240L

Le module radio NRF24L01 est un émetteur-récepteur permettant d’établir une connexion et
de transférer des données d’un appareil à un autre via des ondes radio.
• Principe de fonctionnement
Le module nRF24l01 est un émetteur-récepteur faible puissance qui permet l’échange de

données sans fil sur la bande de fréquence radio 2.4GHz. Il permet de communiquer entre
deux appareils de manière efficace et sur une moyenne distance (50m) lorsque ces derniers
sont en vue directe, c’est-à-dire sans obstacle. Si vous souhaitez communiquer sur de plus
longues distances en extérieur, il faudra préférer un module RF433 ou LoRa. En intérieur, si
un ou plusieurs murs sont présents entre l’émetteur et le récepteur, il sera préférable d’utiliser
la communication WiFi ou Bluetooth.
Conclusion
Dans ce chapitre nous décrit les éléments principaux que nous allons utiliser afin de mener
notre étude. Dans le chapitre suivant il sera question de branché et agencer ces différents
éléments afin de résoudre le problème soulevé.

CHAPITRE 4: Conception de la maquette et estimations financières
Introduction
Dans ce chapitre nous allons montrer les résultats des tests que nous avons effectués dans un
mini-système qui serait possible de mettre en place dans les ménages et petites superficies.
1.1. Système de remplissage d’eau

Nous avons voulu que notre solution soit complètement autonome et donc nous avons mis en
place un système de remplissage pour notre réservoir d’eau qui sera automatique. Cette partie
de notre solution ne sera pas commandé par arduino mais fera l’objet d’un fonctionnement
automatique basé sur des relais et un câblage purement filaire.
1.1.1. Câblage
Nous utiliserons deux capteurs de niveau flotteur que nous allons placer à la hauteur minimale
et à la hauteur maximale de niveau d’eau souhaité. Le capteur de niveau bas sera placé en
normalement fermer mais sera ouvert lorsque le niveau d’eau sera au-dessus de ce capteur il
s’ouvre pour laisser la commande d’arrêt au capteur de niveau qui lui sera également en
normalement fermer et coupera le circuit une fois passer à l’état ouvert par l’eau.
Pour cette application nous utiliserons une alimentation stabilisée pour nous fournir notre
tension de fonctionnement qui est de 12V. Un relai de 12V sera utilisé pour commander la
pompe en fonction de l’information reçu par les deux capteurs.

Figure 22: Schéma de câblage du système de remplissage d'eau

1.1.2. Mode d’arrosage

Nous choisissons d’arroser nos plantes par la méthode de l’irrigation par gravité, le fût sera
placé à une certaine hauteur qu’il est possible de déterminer par calcul lorsqu’il s’agira de
grande installation. Dans le cas de notre étude nous présenterons la méthode à utiliser. Il y a
plusieurs facteurs qui influencent la hauteur minimale à laquelle devra être placé un réservoir
pour arroser son champ par l’énergie potentielle. Parmi ces facteurs, il y a :
• La surface et la forme du champ à arroser

• Le débit et la pression de l’eau nécessaire pour arroser le champ
• La distance entre le réservoir et le champ
• La perte de charge due à la friction dans les tuyaux et les accessoires
• La différence de niveau entre le réservoir et le point le plus haut du champ
Pour simplifier le problème, on peut supposer que le champ est rectangulaire, que l’eau sort
du réservoir par un tuyau horizontal, que le débit est constant et que la perte de charge est
négligeable. Dans ce cas, la hauteur minimale du réservoir est donnée par la formule
suivante :

𝑃𝑃
ℎ= + 𝑧𝑧
𝜌𝜌𝜌𝜌
Où :
h est la hauteur du réservoir par rapport au niveau de la mer (en mètres)
P est la pression de l’eau nécessaire pour arroser le champ (en pascals)
ρ est la masse volumique de l’eau (en kg/m³)
g est l’accélération de la pesanteur (en m/s²)
z est la différence de niveau entre le réservoir et le point le plus haut du champ (en mètres)
Pour calculer la pression P, il faut connaître le débit Q de l’eau (en m³/s) et la section S du
tuyau (en m²). La pression est alors donnée par la loi de Bernoulli :
1 2
𝑃𝑃 = 𝜌𝜌𝑣𝑣
2
Où v est la vitesse de l’eau dans le tuyau, qui s’obtient en divisant le débit par la section :
𝑄𝑄
𝑣𝑣 =
𝑆𝑆
Par exemple, si le débit est de 0,01 m³/s, la section du tuyau est de 0,01 m², la différence de
niveau est de 10 mètres et la masse volumique de l’eau est de 1000 kg/m³, on obtient :
0,01
𝑣𝑣 = = 1 𝑚𝑚/𝑠𝑠
0,01
1
𝑃𝑃 = × 1000 × 12 = 500𝑃𝑃𝑃𝑃
2
500
ℎ= + 10 = 10,05𝑚𝑚
1000 × 9,81
Donc, dans ce cas, la hauteur minimale du réservoir est de 10,05 mètres.
Bien sûr, ce calcul est une approximation qui ne tient pas compte de la réalité du terrain, des
pertes de charge, de la variation du débit, etc.

Une fois donc que l’eau descendra du fût vers les plantes elle sera arrêtée au niveau des
électrovannes qui sont commandées afin de commencer ou arrêter l’arrosage. La commande
des électrovannes sera assurée par des relais de 5V pilotés par la carte arduino Uno.
Figure 23: Réservoir d'eau avec les capteurs de niveau montés

1.2. Système de contrôle de l’arrosage

Afin de permettre un usage efficient de la ressource en eau nous avons choisi d’une part
d’utilisé du polyter et d’autre part de placer des capteurs au pied des plants afin de n’apporter
l’eau à la plante qu’au moment opportun. Les capteurs d’humidités seront programmés au
travers du microcontrôleur ESP32 ; il nous a donc été nécessaire d’installé cette carte sur
l’IDE de arduino. Les capteurs d’humidité V1.2 seront enfouis dans le sol et mis en contact
avec le polyter ; une fois calibré ils transmettront les informations relatives au niveau
d’humidité (présence d’eau dans le polyter) afin de permettre un arrosage optimal.
1.2.1. Installation du ESP 32

Après avoir installé l’IDE de programmation de arduino nous avons procéder à l’installation
de la carte ESP32 en utilisant la méthode suivante :
Dans l’IDE Arduino :

• Ouvrir l’onglet Fichier > Préférences
• Entrer l’adresse suivante dans le champ
URL de gestionnaire de cartes supplémentaires :
https://dl.espressif.com/dl/package_esp32_index.json.
Toujours dans l’IDE Arduino :
• Ouvrir l’onglet Outil > Type de carte > Gestionnaire de carte
• Rechercher le paquet ESP32
• Installer le paquet : sélectionnez la dernière version disponible et cliquer sur Installer.
Il ne reste plus qu’à définir la carte ESP32 pour que le programme soit correctement envoyé
sur la carte.
Toujours dans l’IDE Arduino :
• Ouvrir l’onglet Outil > Type de carte
• Choisissez alors la carte ESP32 qui correspond à votre version d’ESP32. Le plus souvent ce
sera la carte ESP32 Dev Module.
Après cette procédure, nous pouvons utiliser l’IDE pour programmer les capteurs d’humidité
du sol.

Figure 24: Le capteur d'humidité brancher au ESP32

1.2.2. Programmation de la carte Uno

La carte Uno sera utilisé comme récepteur dans la communication avec la carte ESP32 qui
sera non filaire et au moyen du module NRF24L01 ( les deux cartes esp32 communiqueront
entre elles et l’une d’elle transmettra l’ensemble des informations à la carte Uno).Cette
communication non filaire nous permettra ainsi d’éloigner les capteurs du microcontrôleur
Uno qui sera également raccordé à un capteur d’humidité de l’air et de température DHT11 et
à des relais 5V pour la commande des électrovannes.
Pour partager des données par Bluetooth entre l’ESP32 et la carte Arduino UNO en utilisant
deux modules NRF24L01 voici les étapes à suivre :
 Composants nécessaires :
-ESP32 (comme émetteur)
-Arduino Uno (comme récepteur)
-Deux modules NRF24L01 (avec ou sans antenne)
-Alimentation pour les modules NRF24L01 (si nécessaire).
 Connexion physique :
o ESP32 :

-VCC → 3.3V
-GND → GND
-CE → GPIO (par exemple, GPIO22)
-CSN → GPIO (par exemple, GPIO21)
-SCK → GPIO (par exemple, GPIO18)
-MISO → GPIO (par exemple, GPIO19)
-MOSI → GPIO (par exemple, GPIO23)
o Arduino Uno :
-VCC → 3.3V
-GND → GND
-CE → D9
-CSN → D10
-SCK → D13
-MISO → D12
-MOSI → D11

Figure 25: Branchement sur la carte Uno

1.3. Assemblage final

Comme indiquer dans le tableau 3 nous allons placer 5g de polyter au pied de chacun de nos
quatre pieds de fraisier. Nous réaliserons deux lignes d’arrosage au sortir de notre réservoir
d’eau nous ferons une déviation en T à cet effet nous permettant d’avoir deux lignes
d’arrosage contrôlée chacune par une électrovanne qui seront-elles mêmes commandées au
travers d’un relais de 5V fermant le circuit électrique une fois le signal reçu par la carte
arduino Uno. Les deux lignes d’arrosage alimenteront chacune un lot de quatre plants au
niveau desquels seront placés deux capteurs d’humidité du sol V1.2 ou V2.0 dont les
informations seront collectés par les cartes ESP32 que nous aurons préalablement
programmées. Les deux modules NRF 240 L assureront la communication entre l’Arduino
Uno et les ESP32 afin de transmettre les informations des capteurs à l’Arduino Uno qui se
chargera de commander les relais de 5V pour enclencher ou arrêter l’arrosage. L’ensemble des
informations du champ seront transmises au client grâce au module SIM900l qui les enverra
par messages SMS. La carte arduino Uno une fois programmé analysera les informations des
capteurs V1.2 envoyé par les cartes ESP32 afin de commander l’arrosage à travers les relais.

La carte recueillera également la température et l’humidité du milieu ambiant toutes

informations seront transmises à l’utilisateur.
1.4. Estimation financière

Nous ferons une estimation financière du notre solution pour une superficie de 300mm2 avec
plus ou moins 200 pieds.
Tableau 5: Estimation de coûts pour le matériel
Numero Designation Quantite Prix unitaire Prix total

1 Carte arduino Uno 1 9 750 9 750
2 Capteur RS PRO 2 8 500 17 000
3 Electrovanne 12V 2 6 500 13 000
4 Carte Sim900a 1 10 000 10 000
5 Capteur DHT11 1 2 500 2 500
6 Module NRF24L01 1 3 250 3 250
7 Carte ESP32 2 7 000 14 000
8 Module relais 2 1 500 3 000
9 Relais 2 500 1 000
10 lot de cordons 3 2 000 6 000
11 Capteur d'humidite 4 2 500 10 000
12 breadbord 2 2 500 5 000
13 pompe à eau 12V 1 15 500 15 500
14 ecran LCD 1 5 450 5 450
15 Reservoir et tuyauterie 1 225 000 225 000
16 1KG de polyter 1 18 000 18 000
17 Puce telephonique 1 250 250
18 Fils electrique 3 9 500 28 500
TOTAL 387 200
NB : Cet estimation ne tiens pas compte du coût de la main d’œuvre mais uniquement de celle
du matériel nécessaire.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons suivi les différentes étapes de la mise en œuvre pratique de notre
étude. Ainsi donc nous avons pu mener des recherches sur chaque composant de l’étude et
écrire un programme nous permettant d’arroser les plantes au moment opportun.

CONCLUSION GENERALE
Ce mémoire avait pour objectif l’implémentation d’un système informatique embarqué

permettant de gérer de manière plus intelligente l’agriculture moderne pour pallier les limites
des techniques d’irrigation traditionnelles. Plus précisément, il consistait à faire en sorte
d’utiliser au mieux l’eau, en même temps que les terres et les ressources humaines de façon à
augmenter la productivité des cultures irriguées dans le but de participer à la sécurité
alimentaire du pays.
Il a fallu dans un premier temps identifier les problèmes rencontrés avec les méthodes
d’irrigation traditionnelles et proposer une solution avant de nous familiariser avec les
différents systèmes d’irrigation qui existent. Nous avons ensuite choisi des composants
accessible et mise à jour afin de proposer une solution plus moderne et plus efficace. Se
basant sur des études déjà menées nous avons choisi le capteur d’humidité capacitif et avons
trouvé le moyen de transférer les données par Bluetooth donc sans fil.
En plus d’apporter une solution aux problèmes identifiés, notre étude comporte d’autres
avantages : il est interactif et contrôlable à distance, nous pouvons donc partir en vacances ou
au travail sans soucis. Il permet de collecter des données climatiques pour concevoir une base
de données.
Une amélioration possible est de développer une fonctionnalité permettant de tirer des
informations à partir des données collectées ainsi donc crée une base de données numériques.
Cela permettra peut-être d’optimiser et d’adapter notre agriculture aux changements
climatiques.
Il serait mieux également de développer une application web qui permettrait de stocker les
données les traiter et les revendre pour des études. Ainsi il faudrait allier d’autres spécialités
afin de parfaire cette étude.

BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE
<<Conception d’un système d’irrigation automatique >> rédigé par Cheikh Talla
KOUNDOUL [1]
Irrigation — Wikipédia (wikipedia.org) [2]
Arrosage automatique : tout ce qu’il faut savoir (maison-travaux.fr)[3]
Chapitre 3. L’irrigation gravitaire | Cairn Sciences (cairn-sciences.info)[4]
Irrigation gravitaire traditionnelle - Agronomie[5]
Les différents systèmes d'irrigation (aqua6.info)[6]
COPERTINA 39,2x22:Layout 5 (fao.org)[7]
Arroser par aspersion (rustica.fr)[8]
E53 - La micro-irrigation. Le procédé « goutte à goutte » - Wikiwater[9]
<<ETUDE DIAGNOSTIQUE DE PERIMETRES IRRIGUES PAR SYSTEME SEMI

CALIFORNIEN AU BURKINA FASO>> rédigé par SAWADOGO Tasseré [10]
<<Capitalisation d'expériences sur le développement de la petite irrigation privée pour des

productions à haute valeur ajoutée en Afrique de l'Ouest, FAO,140p, pp.20-50>> rédigé par
SONOU M., & Abric S [11].
Projet - IRRINN, petite irrigation innovante au Burkina Faso[12]
Analyse comparative de l’agriculture de précision - Burkina Faso (cta.int)[13]
Agriculture biologique à domicile : ingénieuse idée de production familiale de légumes |

Programme De Développement Des Nations Unies (undp.org)[14]
POLYTER ® - Polyter GR[15]
<< Arduino : premiers pas en informatique embarquée >> rédigé par Eskimon olyte le 1er
février 2020 [16]
Électrovannes, Électrovannes Hydrauliques & Arrosage | RS (rs-online.com)[17]
Comment utiliser Capteur d’humidité de sol avec Arduino - Moussasoft[18]
Tutoriel_ESP32.pdf (fablabutc.fr)[19]

Arduino Uno - Présentation du produit | Arrow.com[20]
GSM Sim900A avec Arduino Guide complet avec projets basés sur GSM
(electroniclinic.com)[21]

ANNEXES
Annexe1 : Fiche technique de l’ESP32
Annexe2 : Fiche technique de l’Arduino Uno

Annexe3 : Interface de programmation du logiciel Arduino
Annexe4 : Fiche technique du NRF240L01

Annexe5 : Fiche technique du SIM900A

TABLE DES MATIERES

DEDICACES ………………………………………………………………………………………………………………………………………i
REMERCIEMENTS ………………………………………………………………………………………………………………………..…ii
LISTES DES TABLEAUX ………………………………………………………………………………………………………………….…iii
LISTES DES FIGURES ……………………………………………………………………………………………………………………….iv
SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………………………………………………………………………………………..v
PREAMBULE…………………………………………………………………………………………………………………………………..1
1.1. PRESENTATION DE L’ESTA _______________________________________________ 1
1.1.1. Situation géographique et adresse _________________________________________ 1
1.1.2. Formations ___________________________________________________________ 1

1.1.2.1. Formations Diplômantes _______________________________________________________ 1
1.1.2.2. Formation Continue Professionnelle ______________________________________________ 3
1.1.2.3. Certifications en TIC ___________________________________________________________ 3
RESUME ___________________________________________________________________ 4
ABSTRACT _________________________________________________________________ 5
INTRODUCTION GENERALE ___________________________________________________ 6
CHAPITRE 1 : Cadre théorique et méthodologique _________________________________ 7
Introduction _______________________________________________________________ 7
1.2. Contexte du choix du thème _____________________________________________ 7
1.3. Problématique _______________________________________________________ 7
1.4. Objectifs de l’étude ____________________________________________________ 8
1.4.1. Objectif principal de l’étude ______________________________________________ 8
1.4.2. Objectifs spécifiques ____________________________________________________ 8
1.5. Hypothèses __________________________________________________________ 8
1.6. Méthodologie de résolution du problème __________________________________ 8
Conclusion _________________________________________________________________ 9

CHAPITRE 2 : Revue littéraire et présentation des différents systèmes d’irrigations _____ 10
Introduction ______________________________________________________________ 10
1.1. Définition de l’irrigation _______________________________________________ 10
1.2. L’irrigation automatique ______________________________________________ 10
1.3. Les différents systèmes d’irrigation ______________________________________ 11
1.3.1. L’irrigation gravitaire ___________________________________________________ 11
1.3.2. L’irrigation par goutte à goutte ___________________________________________ 14

1.3.2.1. L’unité de tête (contrôle/commande) ____________________________________________ 14
1.3.2.2. Les distributeurs _____________________________________________________________ 14
1.3.3. L’irrigation par aspersion _______________________________________________ 16
1.4. L’irrigation au Burkina Faso ____________________________________________ 17
1.4.1. L’état des lieux de l’irrigation ____________________________________________ 18
1.4.2. Projet de la petite irrigation innovante au Burkina Faso _______________________ 21
1.5. L’agriculture de précision ______________________________________________ 25
1.5.1. Le projet family vegetable grower ________________________________________ 26
Conclusion ________________________________________________________________ 27
CHAPITRE 3: Choix technologique _____________________________________________ 28
Introduction ______________________________________________________________ 28
1.1. Le polyter___________________________________________________________ 28
1.2. Arduino ____________________________________________________________ 30

a. Historique ____________________________________________________________________ 30
b. Carte électronique ______________________________________________________________ 30
c. Un programme ________________________________________________________________ 31
1.3. Capteur de niveau à flotteur RS PRO _____________________________________ 31
1.4. Mini-pompe immergée ________________________________________________ 33
1.5. Electrovanne ________________________________________________________ 34
1.6. Capteur de température _______________________________________________ 36

1.7. Le capteur d’humidité du sol ___________________________________________ 37
1.8. La carte ESP32 _______________________________________________________ 39
1.9. Le microcontrôleur arduino UNO ________________________________________ 41
1.10. Le module GSM ______________________________________________________ 42
1.11. Le module NFR240L __________________________________________________ 43
Conclusion ________________________________________________________________ 43
CHAPITRE 4: Conception de la maquette et estimations financières __________________ 44
Introduction ______________________________________________________________ 44
1.1. Système de remplissage d’eau __________________________________________ 44
1.1.1. Câblage _____________________________________________________________ 44
1.1.2. Mode d’arrosage ______________________________________________________ 45
1.2. Système de contrôle de l’arrosage _______________________________________ 47
1.2.1. Installation du ESP 32 __________________________________________________ 47
1.2.2. Programmation de la carte Uno __________________________________________ 49
1.3. Assemblage final_____________________________________________________ 51
1.4. Estimation financière _________________________________________________ 52
Conclusion ________________________________________________________________ 52
CONCLUSION GENERALE _____________________________________________________ 53
BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE _______________________________________________ 54
ANNEXES _________________________________________________________________ 56
TABLE DES MATIERES _______________________________________________________ 59


MEMOIRE Luckas-2

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Ministère de l’Enseignement

Pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel

ETUDE ET CONCEPTION D’UN SYSTEME

Présenté par : OUEDRAOGO Luckas Nayiba Sofaïny

Période de Stage : du 01 juillet 2023 au 31 octobre 2023

Directeur de mémoire Maitre de stage

Pr DAHO Tizane, Professeur titulaire en physique M BALMA René

Dr RAMDE Souleymane, Docteur en génie mécanique Directeur technique de

Année académique : 2022-2023

Qu’Allah leur octroie une longue vie remplie de bonheur et de santé.

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY i

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY ii

LISTES DES TABLEAUX

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY iii

LISTES DES FIGURES

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY iv

C++ langage de programmation compilé permettant la programmation sous de

GSM Global System Mobiles

IED Integred Environment Development

IOT Internet Of Things

SMS Short Message Service

PDA Personal Digital Assistant

M2M Machine to Machine

SMT Simple Mail Transfert Protocol

TCP IP Transmission Control Protocol/Internet Protocol

USB Universal Serial Bus

PWM Pulse Width Modulation

1.1. PRESENTATION DE L’ESTA

Ouagadougou- Burkina Faso

 La qualité et la rigueur de l’encadrement pédagogique ;

 Un partenariat diversifié et actif au niveau académique, avec des entreprises et des

 La qualité et le volume du matériel didactique.

1.1.2.1. Formations Diplômantes

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY 1

− Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;

− Génie Électrique : Option Électronique et Informatique Industrielle (GEII) ;

− Systèmes d’information et Réseaux (SIR) ;

− Finance – Comptabilité (FC) ;

− Marketing et Gestion Commerciale (MGC).

− Réseaux Informatiques et Télécommunications

− Génie Électronique et Informatique Industrielle

DUT Français, en partenariat avec l’Université du Littoral (Bac + 2)

− Génie Électrique et Informatique Industrielle

Pulse Width Modulation L’ESTA assure également

− Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;

− Électronique et Automatismes Industriels (EAI) ;

− Génie Électrique : Option Électromécanique (ELM) ;

− Génie Biomédical (GBM) ;

− Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;

− Finances & Audit comptables (FAC), en partenariat avec l’IBAM.

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY 2

− Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;

− Électronique et Automatismes Industriels (EAI) ;

1.1.2.2. Formation Continue Professionnelle

1.1.2.3. Certifications en TIC

L’ESTA est par ailleurs un centre de test agréé Pearson VUE.

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY 3

• d’un dispositif de stockage automatique de l’eau dans un réservoir placé en hauteur,

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY 4

• an automatic water storage device in a tank placed high up,

REDIGE PAR OUEDRAOGO LUCKAS NAYIBA SOFAINY 5

Nous précèderons comme suit :

Ensuite nous ferons une présentation et un état des lieux de l’irrigation.

Aussi, nous expliquerons les choix technologiques.