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Rapport de projet :

Arrosage automatique

Filière : Génie des systèmes industriels


Présenté par :
BOURHIM Imane
LAAMAOUI Oumaima Encadré par :
Pr. MOUHSEN
Année universitaire : 2020-2021

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Plan :

Introduction

I – Généralités sur le système d’arrosage automatique


II – La carte Arduino :
III – Etude d’un système d’arrosage automatique :
IV – Réalisation :
IV Simulation :

Conclusion

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Introduction

La notion d'arrosage automatique désigne les sys-


tèmes permettant de fournir de l'eau à
des plantes en routine durant un certain temps
sans intervention humaine.
Ces systèmes d'arrosage peuvent être pilotés lo-
calement ou à distance et de manière plus ou
moins automatisée ; une énergie hydraulique et/ou
électrique est souvent nécessaire pour cette
automatisation .

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I – Généralités sur le système d’arrosage automatique :
1 – Présentation de système :
L’arrosage automatique est un système d’irrigation du jardin sans intervention humaine. Le
moment et la durée de l’arrosage sont programmés au préalable, rendant l’arrosage possible
même durant l’absence des propriétaires. Le système peut d’ailleurs être piloté à distance
avec la technologie des objets connectés. Il est destiné à différents usages, non seulement
en termes d’agriculture ou d’entretien d’espace vert, mais aussi sur les terrains de sport.

2 - Le but de ce projet :
Ce projet consiste à réaliser un dispositif d’arrosage automatique pour des plantes, qui
déclenche une arrivée d’eau seulement en cas de besoin. Utilisable pour une seule plante ou
pour une petite plantation, ce système pourra être éventuellement répliqué à différentes
échelles. Il vous permettra d’entretenir nos plantes en notre absence, ou de gérer la
croissance d’espèces particulièrement sensibles à l’humidité en établissant des réglages fins.
3 - La situation indésirable :

• L’arrosage simple gaspille beaucoup d’eau, ça engendre des problèmes sur les plantes qui
ne supportent pas beaucoup d’eau , et aussi engendre la séchasse .

• Si on a un espace verte, on doit assister chaque jour pour l’arroser .

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4 - La situation désirable :

• L’arrosage automatique nous donne un meilleur rendement des cultures

• Un réduction de l'intervention humaine (coûts, fatigue, disponibilité, inaccessibilité du lieu,


dangerosité du lieu)

• Un équilibre des répartitions d'eau sur une surface.

• Les jardiniers amateurs se voient la possibilité de s’absenter quelques jours sans courir le
risque de voir leurs plantes asséchées.

• Cette méthode offre aussi l’avantage d’économiser de l’eau grâce au contrôle du débit et
de la pression d’eau.
5 - Utilisation :
L'arrosage automatique est utilisé par divers acteurs :
• Agriculteurs,
• Semenciers,
• Pépiniéristes,
• Jardiniers (professionnels ou amateurs),
• Gestionnaires de terrains de sport,
• Gestionnaires d'espaces verts
• Gestionnaire d'espaces verts de zone d'activité
• Intendants de terrain : responsable de l'entretien d'un terrain de golf,
• Horticulteurs
• Après les grandes tempêtes, on utilise parfois des asperseurs pour
maintenir le bois mouillé, afin de le stocker pour éviter des méventes ou
chutes brutales des cours.
• Il est possible d'utiliser parfois également des asperseurs dans certaines
zones de travaux afin de fixer la poussière au sol. De la même façon mais
dans un but différent, on utilise des asperseurs dans les carrières des
chevaux pour leur confort.

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6 – Typologie :
Il faut distinguer deux types d'arrosage automatique : en surface ou enterré ; les
deux systèmes peuvent être combinés.
Pour les systèmes agricoles, tant en surface qu'en goutte-à-goutte, les pompes sont
beaucoup plus puissantes, et pour des raisons d'économie et d'accessibilité à la
ressource, les prises d'eau se font souvent dans des cours d'eau ou bassins de
rétention d'eau. Des systèmes de crépines et filtres empêchent le bouchage du
sprinkler. Le nettoyage du filtre (technique du « contre-lavage ») peut lui aussi, dans
certains cas, être automatisé, que ce soit de façon autonome, ou dans le cadre du
cycle d'arrosage.
D'autres systèmes utilisent la gravité pour amener l'eau jusqu'à des bacs dans
lesquels baignent des pots. L'eau remonte alors par capillarité jusqu'aux racines de
la plante mise en pot. Ce type de système est surtout utilisé pour les cultures
d’intérieur de petites dimensions (serre, appartement...).

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II – La carte Arduino :
1- Définition
Une carte Arduino est une petite carte électronique (5,33 x 6,85 cm) équipée d'un
microcontrôleur. Il permet, à partir d'événements détectés par des capteurs, de programmer et
commander des actionneurs ; la carte Arduino est donc une interface programmable.

La carte Arduino la plus utilisée est la carte Arduino Uno.

Le microcontrôleur est donc un véritable petit ordinateur :


Microprocesseur cadencé à 16MHZ mémoire flash ⇔ disque dur mémoire RAM ⇔ mémoire
vive (RAM) Mémoire EEPROM ⇔ mémoire morte (ROM) broches Entrée/Sortie ⇔ ports de
communication .
2 - Synthèse des caractéristiques :

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3 - Le Principe de fonctionnement :
1. On conçoit ou on ouvre un programme existant avec le logiciel arduino.
2. On vérifie ce programme avec le logiciel Arduino (compilation).
3. Si des erreurs sont signalées, on modifie le programme.
4. On charge le programme sur la carte.
5. On câble le montage électronique.
6. L’exécution de programme est automatique après quelques secondes.
7. On alimente la carte soit par le port USB, soit par une source d’alimentation.
8. autonome (pile 9 volts par exemple).
9. On vérifie que notre montage fonctionne.
4 - Brochage de la carte Uno :

Les broches d'alimentation à utiliser sont les suivantes :


• 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les autres
composants de la carte. Le 5V régulé fourni par cette broche peut donc provenir soit de la
tension d'alimentation VIN via le régulateur de la carte, ou bien de la connexion USB (qui
fournit du 5V régulé) ou de tout autre source d'alimentation régulée.

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• GND. Broche de masse ou 0V
Broches numériques en entrée OU sortie :
Chacune des 14 broches numériques de la carte UNO (numérotées des 0 à 13) peut être
utilisée soit comme une entrée numérique, soit comme une sortie numérique Il suffit de les
déclarer en début de programme. Certaines interfaces les ont déjà programmées (S4A)
d'autres vous demande de le faire (S2A, ardublock) Ces broches fonctionnent en 5V. Chaque
broche peut fournir ou recevoir un maximum de 40mA d'intensité. De plus, certaines
broches ont des fonctions spécialisées :
• Broche 13. Dans la carte est incluse une LED connectée à la broche 13. Lorsque la broche
est au niveau HAUT, la LED est allumée, lorsque la broche est au niveau BAS, la LED est
éteinte.
• Broches PWM. Elles pilotent les moteurs à courant continu en vitesse. On peut aussi les
utiliser pour piloter une diode en luminosité.
Broches analogiques en entrée :
La carte Uno dispose de 6 entrées analogiques (numérotées de A0 à A5), chacune pouvant
fournir une mesure d'une résolution de 10 bits (c'est à dire sur 1024 niveaux soit de 0 à
1023)
En terme de tension la sensibilité est donc de 5/1024 = 4,88 mV
Différence entre entrée numérique (digital en anglais) et analogique :
Une entrée numérique ne détecte que deux valeurs : 0 (0Volt) et 1 (5Volts)
Une entrée analogique peut détecter 1024 valeurs comprises entre 0 et 5 Volts par saut de
4,88 mV.
5 - Le langage Arduino :
Le projet Arduino était destiné à l'origine principalement à la programmation multimédia
interactive en vue de spectacle ou d'animations artistiques. C'est une partie de l'explication
de la descendance de son interface de programmation de Procession. Procession est une
librairie java et un environnement de développement libre. Le logiciel fonctionne sur
Macintosh, Windows, Linux, BSD et Android.
Référence :
• Le langage Java.
• Le langage C.
• L'algorithmique.

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6 - Le matériel :
Il s'agit d'une carte électronique basée autour d'un microcontrôleur Atmega du fabricant Atmel, dont
le prix est relativement bas pour l'étendue possible des applications.

Le microcontrôleur :
Il va recevoir le programme et le stocker dans sa mémoire puis l’exécuter.
Alimentation :
Pour fonctionner, la carte a besoin d'une alimentation. Le microcontrôleur fonctionnant sous
5V, la carte peut être alimentée en 5V par le port USB (en 2) ou bien par une alimentation
externe (en 3) qui est comprise entre 7V et 12V. Cette tension doit être continue et peut par
exemple être fournie par une pile 9V. Un régulateur se charge ensuite de réduire la tension à
5V pour le bon fonctionnement de la carte.
Visualisation :
Les trois "points blancs" entourés en rouge sont des LED dont la taille est de l'ordre du
millimètre. Ces LED servent à deux choses :
• Celle tout en haut du cadre : elle est connectée à une broche du microcontrôleur et va
servir pour tester le matériel.

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• Les deux LED du bas du cadre : servent à visualiser l'activité sur la voie série (une pour
l'émission et l'autre pour la réception). Le téléchargement du programme dans le
microcontrôleur se faisant par cette voie, on peut les voir clignoter lors du chargement.
La connectique :
La carte Arduino ne possédant pas de composants qui peuvent être utilisés pour un
programme, mis a par la LED connectée à la broche 13 du microcontrôleur, il est nécessaire
de les rajouter. Mais pour ce faire, il faut les connecter à la carte (en 5a et 5b). C'est grâce à
cette connectique que la carte est "extensible", car l'on peut y brancher tous types de
montages et modules ! Par exemple, la carte arduino Uno peut être étendue avec des
shields, comme le « Shield Ethernet » qui permet de connecter cette dernière à internet.

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III – Etude d’un système d’arrosage automatique :
1- Présentation de système :
Ce projet consiste à réaliser un dispositif d’arrosage automatique pour des plantes, qui
déclenche une arrivée d’eau seulement en cas de besoin. Utilisable pour une seule
plante ou pour une petite plantation, ce système pourra être éventuellement répliqué à
différentes échelles. Il vous permettra d’entretenir vos plantes en votre absence, ou de
gérer la croissance d’espèces particulièrement sensibles à l’humidité en établissant des
réglages fins.
Ce dispositif d’arrosage automatique offrira l’occasion d’étudier l’utilisation d’un signal
analogique provenant d’un capteur pour activer un actionneur assez puissant (ici une
pompe électrique) à l’aide d’un transistor

2 - Diagramme sagittal :

Description des liaisons :

L1 : Permet à l’utilisateur de paramétrer le système d’arrosage (taux d’humidité, heure et


temps d’arrosage...) ainsi que de déclencher l’irrigation.
L2 : Information sur le taux d’humidité, l’heure... et sur les différents modes.
L3 : Grandeur physique de l’humidité du sol.
L4 : Consigne de marche de la pompe et/ou de l’électrovanne pour l’irrigation.

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3 – Schéma fonctionnel :

Description des fonctions :


FS1.0 : Alimentation
La fonction alimentation permet de créer, grâce à une tension d’entrée de 12V,
du +9V, +5V ,0V et du -9V en sortie.
Entrée
12VDC.
Sorties :
+9V,
+5V,
0V,
-9V.
FS1.1: Capter
Capte l’humidité au niveau du sol.
Entrées :
L3: Grandeur physique de l’humidité du sol.
Sortie :
an2: Tension analogique représentative de l’humidité du sol.

FS1.2: Commander

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Génère un numéro binaire permettant de ce déplacer dans le menu.
Entrées :
L1: Permet à l’utilisateur de paramétrer le système d’arrosage (taux d’humidité,
heure et temps d’arrosage...) ainsi que de déclencher l’irrigation.
Sortie :
RD0 à RD5: Code binaire de 4 bits en parallèle de 0 à 9,permettant la sélection
du menu.
Plus deux boutons poussoirs pour l’incrémentation et la validation des com-
mandes.
FS1.3: Traiter les données
Assure grâce à un traitement programmé (logiciel microcontrôleur) l’acquisi-
tion le traitement et la restitution des informations.
Entrées :
An2: Tension analogique représentative de l’humidité du sol.
RD0 à RD5: Code binaire de 4 bits en parallèle de 0 à 9,permettant la sélection
du menu. Plus deux boutons poussoirs pour l’incrémentation et la validation
des commandes.
Sortie :
RC0 à RC3: Tension de commande de la pompe ou de l’électrovanne.
RB0 à RB5: Informations envoyées à l’afficheur
FS1.4: Distribuer eau :
Commande de puissance de la pompe ou de l’électrovanne de distribution
d’eau.
Entrées :
RC0 à RC3: Tension de command de la pompe ou de l’électrovanne.
Sortie :
L4 : Consigne de marche de la pompe et/ou de l’électrovanne pour l’irrigation.
FS1.5: Afficher
Permet l’affichage sous forme digital des informations à destination de
l’utilisateur.
Entrées :
RB0 à RB5: Informations envoyées à l’afficheur.
Sortie :
L2: Information sur le taux d’humidité, l’heure... et sur les différents modes.

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IV – Réalisation :
1 – Matériels utilisé :

La pompe :
Les pompes véhiculant des liquides se divisent en deux catégories principales :
• Les pompes centrifuges : le mouvement du liquide résulte de l’accroissement
d’énergie qui lui est communiqué par la force centrifuge.
• Les pompes volumétriques : l’écoulement résulte de la variation d’une capacité occu-
pée par le liquide.

Capteur d’humidité du sol :


Ce capteur d'humidité permet de connaître la concentration d'eau dans la terre. Il est
équipé de deux sorties :
- Une sortie analogique qui délivre une valeur analogique précise en fonction de la teneur en
eau.
- Une sortie digitale dont on définit le seuil de déclenchement à l'aide d'un potentiomètre.

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Humidité de sol : Les différentes techniques de mesure
L’humidité du sol (ou eau contenue dans le sol) détermine de façon essentielle
la variation des caractéristiques de différents matériaux ou sols.
Le taux d’humidité d’un sol en particulier va déterminer les caractéristiques de
diffusion ou de stockage de l’eau dans ce sol.
Ces caractéristiques concernent aussi bien les intrants solides que liquides qui
vont pénétrer dans le sol.
Il existe différentes techniques de mesure de l’humidité d’un sol :

Méthode gravimétrique :
Cette méthode consiste à sécher un échantillon de sol et connaître ensuite par
pesée finale (ramenée à la pesée initiale) le poids d’eau contenu par l’échantil-
lon.
Méthode de référence, mais longue, coûteuse et destructive.

Méthode par sonde à neutrons :


Cette méthode reste particulièrement efficace mais chère et désormais beau-
coup trop réglementée (caractère radioactif du principe de l’appareil) pour être
utilisée simplement par un opérateur.

Méthode par mesure de la conductivité électrique :


Cette méthode très économique est malheureusement très peu précise, et
reste fortement influencée par la nature du sol et la salinité des sols.

Méthode capacimétrique :
Méthode électromagnétique (mesure de la permittivité diélectrique) écono-
mique, mais au volume d’influence limité (1 à 2 cm autour des pointes du cap-
teur) et influencée par le type de sol, la température et la salinité.

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Bien adaptée aux petits volumes de sol et avec un bon rapport prix/perfor-
mance.
A Propos du capteur :

La sonde Humidité du Sol utilise des condensateurs pour mesurer la permittivité diélectrique
du sol alentour. Le volume d’eau dans le volume total de sol influence grandement la per-
mittivité diélectrique parce que la permittivité diélectrique de l’eau est bien plus grande que
celle des autres constituants du sol. Ainsi, quand la quantité d’eau change dans le sol, la
sonde va mesurer un changement dans la capacité électrique (à partir du changement de
permittivité diélectrique) qui peut être directement corrélée en changement de teneur hy-
drique. Les circuits dans le capteur changent la mesure de capacité électrique en un signal
proportionnel en millivolt. La sonde fait une moyenne de la teneur en volume d’eau sur la
longueur totale de la sonde, avec une zone « d’influence « se situant entre 0 et 2cm autour
de la sonde. La sensibilité est très faible à l’extrémité de la sonde. Le champ électromagné-
tique produit par la sonde décroit avec en s’éloigant de la surface de la sonde.

Afficheurs LCD (Afficheur à cristaux liquides) :


Les afficheurs à cristaux liquides sons des modules compacts intelligents et nécessitent
peu de composants externes pour un bon fonctionnement. Il est relativement bons marchés
et s’utilisent avec beaucoup de facilité.
Fiche technique :

Relais :
Se compose de cinq pins, deux pins pour l'alimentation (5 v) et les trois autre utiliser
pour gérer les hautes tensions (12 - 130v), il fait un bruit quand la bobine est alimente à
cause de mouvement du contacteur dans ce projet on utilise le relais SONGLE SDR-05VDC.

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Fiche technique :

La carte arduino :
Une carte Arduino UNO est une petite (5.33 x 6.85 cm) carte électronique équipée
d'un microcontrôleur. Le microcontrôleur permet de programmer et commander des
actionneurs à partir d'événement détectés par des capteurs

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Buzzer :
Le buzzer est un avertisseur sonore On l’utilise pour indiquer de le sol et irrigué
(la fin d’irrigation ) .
Caractéristique :

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IV Simulation :
1 – Le code Arduino :

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2 – Schéma ISIS :

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Conclusion :
L'arrosage automatique des espaces verts et sportifs implique la
connaissance approfondie du matériel à utiliser et la sélection
rigoureuse des produits les mieux adaptés à la situation et au
projet.

• Les programmateurs pour piloter l'ensemble du système


d'arrosage selon les besoins,
• Les électrovannes commandées automatiquement pour ali-
menter les arroseurs, tuyères et goutteurs,
• Les turbines, tuyères et réseaux de goutte à goutte pour
distribuer l'eau,
• Les différents accessoires du réseau ou d'amélioration de
l'installation telles que les sondes pour interrompre l'arro-
sage en cas de pluie .

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