« Le soleil avait disparu derrière les montagnes. Le soir tombait.
La tiédeur, le doré du jour, la paix,
tout ce qui en avait fait sa gloire subsistaient en traces légères malgré les ombres. La route se promenait sur le plateau. De grandes montagnes couleurs lilas, qui avaient été cachées jusque-là sous la lumière, montaient de tous les côtés. La profondeur de lointaines vallées grondait au moindre mouvement de l’aire. La mule était docile et robuste. Ils virent d’assez loin un homme qui marchait devant eux et qu’ils rattrapèrent. C’était un piéton bien équipé avec des guêtres, un havresac et une canne. Il portait en outre un fort joli chapeau de paille semblable à celui d’un moissonneur. Vu de près, il avait une barbe grise, des yeux très bleus et l’aspect fort sympathique. On pouvait lui donner dans les soixante ans mais il ouvrait solidement ses compas comme le juif errant en personne. » Jean Giono, Le Hussard sur le toit, Ed. Gallimard, 1951 « Le soleil avait disparu derrière les montagnes. Le soir tombait. La tiédeur, le doré du jour, la paix, tout ce qui en avait fait sa gloire subsistaient en traces légères malgré les ombres. La route se promenait sur le plateau. De grandes montagnes couleurs lilas, qui avaient été cachées jusque-là sous la lumière, montaient de tous les côtés. La profondeur de lointaines vallées grondait au moindre mouvement de l’aire. La mule était docile et robuste. Ils virent d’assez loin un homme qui marchait devant eux et qu’ils rattrapèrent. C’était un piéton bien équipé avec des guêtres, un havresac et une canne. Il portait en outre un fort joli chapeau de paille semblable à celui d’un moissonneur. Vu de près, il avait une barbe grise, des yeux très bleus et l’aspect fort sympathique. On pouvait lui donner dans les soixante ans mais il ouvrait solidement ses compas comme le juif errant en personne. » Jean Giono, Le Hussard sur le toit, Ed. Gallimard, 1951 « Le soleil avait disparu derrière les montagnes. Le soir tombait. La tiédeur, le doré du jour, la paix, tout ce qui en avait fait sa gloire subsistaient en traces légères malgré les ombres. La route se promenait sur le plateau. De grandes montagnes couleurs lilas, qui avaient été cachées jusque-là sous la lumière, montaient de tous les côtés. La profondeur de lointaines vallées grondait au moindre mouvement de l’aire. La mule était docile et robuste. Ils virent d’assez loin un homme qui marchait devant eux et qu’ils rattrapèrent. C’était un piéton bien équipé avec des guêtres, un havresac et une canne. Il portait en outre un fort joli chapeau de paille semblable à celui d’un moissonneur. Vu de près, il avait une barbe grise, des yeux très bleus et l’aspect fort sympathique. On pouvait lui donner dans les soixante ans mais il ouvrait solidement ses compas comme le juif errant en personne. » Jean Giono, Le Hussard sur le toit, Ed. Gallimard, 1951 « Le soleil avait disparu derrière les montagnes. Le soir tombait. La tiédeur, le doré du jour, la paix, tout ce qui en avait fait sa gloire subsistaient en traces légères malgré les ombres. La route se promenait sur le plateau. De grandes montagnes couleurs lilas, qui avaient été cachées jusque-là sous la lumière, montaient de tous les côtés. La profondeur de lointaines vallées grondait au moindre mouvement de l’aire. La mule était docile et robuste. Ils virent d’assez loin un homme qui marchait devant eux et qu’ils rattrapèrent. C’était un piéton bien équipé avec des guêtres, un havresac et une canne. Il portait en outre un fort joli chapeau de paille semblable à celui d’un moissonneur. Vu de près, il avait une barbe grise, des yeux très bleus et l’aspect fort sympathique. On pouvait lui donner dans les soixante ans mais il ouvrait solidement ses compas comme le juif errant en personne. » Jean Giono, Le Hussard sur le toit, Ed. Gallimard, 1951