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“ L’Alhambra me parut digne d’être regardé, même après les temples de la Grèce”
Le palais est le chef d’oeuvre de l’architecture arabe “ comme le Parthénon est le miracle
du génie de la Grèce”
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Ziya Pacha, Histoire d’Al-Andalus (Tarih-i Endülüs), 1 volume 1860, 2 volume 1863
Adaptation de l’Histoire des Arabes et des Mores d’Espagne, de Louis Viardot, publiée
en 1833 et réédité en 1851
”Les sources de la richesse” (Esbab-i servet), publié en 1860 dans la revue Mir’at (Miroir)
Dialogue imaginaire entre un vieux sage (Kâmil) et une jeune étudiant (Âkil) sur les conditions de la
réussite économique
Âkil : “Dieu sait à quel point vos paroles ont ému votre serviteur”
Kâmil : “C’est effectivement le cas, mais à quoi sert de s’émouvoir et de se lamenter sur ces
événements du passé? Nous devrions plutôt tirer une leçon de la situation des Andalous”
Opposition à l’occidentalisation du règne d’Abdûl-Mejid (1839-1861)
Le Palais de Dolmabahçe
(1842-1853)
Pavillon de Küçüksu (1857)
Pavillon ottoman de l’Exposition de Constantinople de 1863
La Porte du Seraskerat (1866)
Palais de Çiragan (1863-1867)
La fin du style “mauresque” et l’apparition du style néo-gothique
- Tezer (1880)
- Nationalisme arabe
Visite de Turhan Hüsnü Bey, ambassadeur ottoman à Madrid de 1886 à 1894,
à l’Alhambra en 1889
« Il n’y a d’autre vainqueur que Dieu. Ô Alhambra, fierté de la civilisation islamique et source
d’étonnement dans l’esprit de visiteurs sans nombre. Comment les croyants agenouillés devant toi dans
toute leur stupéfaction pourraient-ils ne pas pleurer ? Tu étais le magnifique palais des rois qui
appliquèrent les principes du Coran dans cette terre d’al-Andalus pendant huit siècles. Tu étais la porte
de la justice d’un peuple de combattants qui, tel le soleil radieux, arriva des terres de l’Orient et propagea
la vraie religion. Malgré l’état lamentable dans lequel tu te trouves, tu mérites tout ce que l’on pourrait
écrire sur toi, car tu es un lieu semblable au paradis. Je me considère heureux d’avoir eu la chance de te
visiter et je te quitte en larmes tout en adressant sans cesse au Seigneur mes prières pour la protection
de toutes les terres de l’islam de toute calamité tant que la terre tournera ».
Rapport de Turhan Hüsnü bey à la Sublime Porte (1887) :
[En arabe] Que la paix soit sur toi, ô Alhambra ; que la paix soit sur ton peuple. Adieu, ô
ancêtres de cette terre, que la miséricorde de Dieu soit sur vous ».
Un engouement pour l’histoire d’Al-Andalus dans les provinces arabes
de l’Empire
1892 : traduction de l’Histoire des Arabes de L-A. Sédillot à l’arabe (par Ali Mubarak)
« Ô Grenade, ton renom emplit tous les pays et [le récit de] ta puissance occupe une grande
part de l’histoire d’al-Andalus. Tu étais une flèche plantée dans le cœur des Francs. Je suis
venu te payer la visite d’un croyant passionnée dont tu as redoublé les ardeurs. J’ai été
stupéfait par la lumière de ta beauté après toutes les vicissitudes que le sort t’a fait subir. Je
suis sorti de l’Alhambra avec dans le cœur mille braises et mille regrets qu’elle soit tombée
sous domination chrétienne, ses mosquées transformées en églises, sa plus belle part
détruite pour ériger le palais de Charles Quint. J’ai consacré tous mes efforts à la dessiner
sous tous les angles afin de goûter au plaisir de la contempler lorsque je serai loin d’elle.
J’implore la satisfaction de Dieu sur ses bâtisseurs et sur les musulmans qui la peuplèrent. Je
l’abandonne, passionné et espérant la miséricorde divine pour nous ».
Photographie de Khalil Djawad al-Khalidi, envoyé à son ami Hasan Tahsin
bey en 1912 (photographie prise en 1904)
é
dans la ville de Grenade en al-Andalus
Copie du po
visiteurs de
Je me tenais pensif,
Pleurant les ruines et en en tirant la leçon.
Je dis, ô Alhambra, reviens;
Elle répondit, les morts peuvent-ils revenir?