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Farhat al Zahra
Farhat al Zahra
Du même traducteur :
FARHAT AL ZAHRA
LA JOIE DE ZAHRA (P)
LE MOT DU TRADUCTEUR 2
LEXIQUE 4
OUVERTURE 5
F. ceux qui disent que leurs ennemis ont une part dans l’Islam 38
G. Celui qui fait du mal à Ali (p) sera ressuscité, Juif ou Chrétien 39
Farhat al Zahra
6. maudire apporte de bonnes actions et efface les péchés 44
11. Umar maudit ceux qui ont renié le Droit d’Ali (p) 56
1. Ziyarat Ashura 65
2. Ziyarat Al Jamia 65
Farhat al Zahra
B. Le martyr du Prophète 73
Dans le Barahout 95
LE MOT DE L’AUTEUR
J’ai nommé ce livre ‘Farhat Al Zahra’ (la joie de Zahra) afin qu’Allah (S), le
Puissant et le Majestueux, fasse de ce livre la joie de Zahra (p) et un
soulagement pour le cœur douloureux de l’Imam (p) de notre temps. Et aussi,
afin que ce livre puisse m’aider un jour où ni la richesse, ni la descendance
ne le peuvent à moins d’avoir foi en son cœur. »
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Farhat al Zahra
LE MOT DU TRADUCTEUR
Aussi, cet essai de traduction est offert à l’Imâm de notre temps, La Preuve
de Notre Seigneur sur Sa Terre, l’Imâm attendu, al Mahdi.
Qu’Allah hâte Sa Parousie, afin que La Vérité soit rétablie, que Sa Justice
soit faite et que l’oppression soit anéantie. »
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Farhat al Zahra
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Farhat al Zahra
LEXIQUE
(S) = Subahana
(ra) = Allâh l’agrée
(la) = Malédiction sur lui, sur elle
(pslf) = Paix sur lui et sa famille
(p) = Paix sur lui/elle
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Farhat al Zahra
OUVERTURE
Il a été rapporté sous l'autorité de l'Imam al-Ridha, la paix soit sur lui, de ses
aïeux, la paix soit sur eux, que le Saint Prophète (pslf) a dit :
Lorsque nous regardons les rapports divins et les récits des infaillibles, la
paix soit avec eux, nous voyons que chaque fois que le concept de
« Wilayah » est présenté, le concept de « Bara’a » suit immédiatement.
Chaque fois un ordre des Imams, la paix soit avec eux, qui nous enseigne à
aimer, est immédiatement suivi par l'ordre de l’inimité. Ainsi, chaque
musulman à cette époque devait sans aucun doute aimer, suivre, être
l’ennemi et se dissocier d’untel, et cet amour était pour les individus aimés
par Dieu, et l’inimité était pour les ennemis de Dieu.
Sur ce point, l'un de nos plus grands savants avait l'habitude de dire : « Le
signe de la doctrine sous toutes ses formes est l'amour et la tendance à se
rapprocher de ceux qu’Allah (S) aime et à négliger et s'éloigner de ses
ennemis et de ceux qui s'opposent à lui.
Par conséquent, le verset suivant : « Adorez Allah et écartez-vous du
Taghut » [16:36] devrait être le slogan incessant pour ceux qui s'accrochent à
cet ordre divin indéfiniment, et c'est exactement ce que les textes religieux
ont défini comme le Tawalla et le Tabarra. »
Donc, si ces deux concepts de Tawalla et de Tabara n'ont pas été gravés
dans l'esprit du musulman, alors ce dernier se retrouvera sans religion car il
n'est pas entré dans la compréhension de l'Unité (Tawhid), et ne comprendra
pas réellement le sentiment de foi. Son culte sera stérile ; prenez la prière et
le jeûne par exemple. Si l'on s'engage dans ces actes sans avoir aucun type
de connexion intime ni en comprendre le sens, on ne tirera rien de ces actes
de culte.
C'est pourquoi le Saint Prophète (psf) a dit : « Tu n'atteindras pas la Wilayah
d’Allah (S), ce qui a pour conséquence de ne pas goûter à la saveur de la foi,
même si l'on prie et jeûne beaucoup. »
Avec ce Hadith béni, le Saint Prophète, que la paix soit sur lui et sa famille
pure, donne aux musulmans une leçon de Tabara, qui est : peu importe
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combien on prie et jeûne, si on n'a pas ces deux essences de croyance, alors
notre culte est inutile et sans signification.
Ici, nous voyons que le Prophète, la paix soit sur lui et sur sa famille, souligne
que l'amour et l’inimité envers quelqu'un doivent être faits purement pour
l'amour d’Allah (S) afin qu'il perfectionne sa religion, et non pas pour s'aimer
et se haïr au sujet des affaires du monde, ce qui semble être le cas de nos
jours. Allah, le Puissant et Majestueux, ne récompense pas ceux qui aiment
et haïssent pour les affaires relatives à ce bas monde, mais au contraire, ils
se font châtiés pour cela.
De ce Hadith béni, le Saint Prophète, la paix soit sur lui et sa famille, a révélé
à l'humanité que l’Emir des croyants et le Chef des Pieux est Ali Ibn Abi Talib
(p), et qu'il est le Wali d’Allah (S), nous devons lui obéir car son obéissance
est l'Obéissance d’Allah (S). Nous devons l'aimer et lui obéir dans toute la
mesure du possible, même s'il tue ceux qui nous sont proches. Son ennemi
- Ceux qui lui ont fait du mal et ont pris ce qui lui revient de droit.
- Ceux qui ont attaqué et blessé son épouse.
- Ceux qui ont incendié sa maison.
- Ceux qui ont tué sa femme et ses fils.
- Ceux qui ont usurpé son califat.
- Ceux qui ont traité sa maison de façon oppressive.
- Ceux qui ont attaché une corde autour de son cou.
- Ceux qui ont voulu le tuer, lui et ses fils.
Et ces personnes ne sont autres que les deux maudits individus dénués de
morale, Abu Bakr et Umar.
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« Nous nous sommes engagés dans des débats sur la situation d'Ibn al-
Khattab et nous sommes devenus confus sur cette question, alors nous
sommes tous allés voir Ahmad ibn Ishaq al-Qomi, un compagnon de l'imam
Abi Hassan al-Askari (imam al-Hadi), la paix soit sur lui, dans la ville de Qom.
Nous avons frappé à sa porte, et une jeune Irakienne répondit. Nous l'avons
interrogée à son sujet, elle répondit : « Il est occupé, car aujourd'hui est un
jour d’Aïd. »
Nous avons dit : « Subhan'Allah ! Les chiites ont quatre Aïd : al-Adha, al-Fitr,
al-Ghadeer et les vendredis. »
Elle répondit : « Ahmad ibn Ishaq rapporte de son maître Abi Hassan, Ali Ibn
Mohammad al-Askar (al-Hadi), la paix soit sur eux, que ce jour est un jour
d'Aïd, et qu'il est parmi les plus grandes Aïd pour les Ahlulbayt, la paix soit
sur eux, et pour leurs partisans. »
Nous avons demandés : « Demande-lui la permission d'entrer chez lui et dis-
lui où nous sommes. »
Elle entra alors et lui demanda. Il sortit en portant de beaux vêtements, tout
en s'essuyant le visage.
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Nous l'avons critiqué pour cela. Il nous répondit : « Rien de nous est imposé,
je performais les ablutions majeures (Ghousl), car aujourd'hui, est un jour
d’Aïd. »
Nous avons demandé : « Aujourd'hui, est un jour de Aïd ? »
Il répondit : « Oui. » C'était le 9 Rabi al-Awwal. Il nous a accueillis dans sa
maison et nous a fait asseoir sur un coussin.
Il dit : « Je suis allé rendre visite à notre maître Abi Hassan al-Askari (al-
Hadi), la paix soit sur lui, avec un groupe de croyants, comme vous êtes
venus à moi, à Samarra. Nous avons demandé la permission d'entrer dans
sa maison et il nous l'a accordée. Nous sommes entrés dans sa maison, et
c'était le 9 Rabi al-Awwal. Il avait donné l'ordre à tous ses serviteurs de
porter des vêtements neufs.
Nous lui avons demandé : « Que nos mères et nos pères vous soient
sacrifiés, ô Fils du Messager d’Allah (pslf), est-ce un jour de bonheur pour les
Ahlulbayt ? »
Il répondit: « Y a-t-il un jour plus grand que ce jour pour les Ahlulbayt ? Mon
père (Imam al-Jawad) m'a rapporté que le 9 de Rabi al-Awwal, Huthayfah ibn
al-Yaman vint voir mon grand-père le Saint Prophète, que la paix soit sur lui
et sa famille pure. Huthayfah dit : « J'ai vu mon maître l’Emir des croyants (p)
avec ses deux fils, Hassan et Hussain, la paix soit sur eux, assis avec le
Saint Prophète, la paix soit sur lui et sa famille, et ils étaient en train de
manger.
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falsifiera le livre d’Allah (S), changera ma Sunnah, manquera de respect à
son Imam (p) après moi, rendra permis ce qui est prohibé, dépensera les
richesses d’Allah (S) pour sa propre personne ; il me fera passer, moi et mon
frère, mon ministre, pour des menteurs; il prendra à ma fille ce qui lui revient
de droit, ce qui l'amènera à faire une supplication contre lui qui sera répondu
ce jour-ci. »
Huthayfah demanda : « O Prophète (pslf), pourquoi ne pries-tu pas contre lui
maintenant, afin qu'il puisse périr de ton vivant ? »
« O Mohammad, il a été destiné par Moi que toi et tes Ahlulbayt vous
supportiez les épreuves et les tribulations du monde ; que vous supportiez
l'oppression des hypocrites et des usurpateurs qui, après que vous les ayez
conseillés, vous ont trahis ; et après les avoir rendus heureux, vous ont
contrarié ; et après que vous les ayez satisfaits, vous ont déplu. Ainsi, par
Mon Pouvoir, Ma Puissance et Mon Royaume, j'ouvrirai mille portes du Feu
de l'Enfer pour ceux qui prennent ce qui appartient légitimement à Ali (p), et
je le placerai, lui et ses compagnons, dans une position telle en Enfer que
même Iblis le maudira. Je ferai de cet hypocrite un exemple pour tous les
oppresseurs et les ennemis des prophètes (p) et de la religion, et je les
jetterai dans le Feu de l'Enfer aux côtés de leurs partisans, afin qu’ils soient
humiliés et regrettés, gardés là pour l'éternité. O Mohammad (pslf), ton
successeur n'atteindra pas ton statut tant qu'il ne sera pas soumis à
l'oppression des hypocrites et de ceux qui ont usurpé son droit, ceux qui
oseront changer Mes Paroles, M’associer un partenaire, dévier les gens de
Moi, ceux qui se nommeront chef sur le peuple et commettrons l'incrédulité.
J'ai ordonné à Mes anges dans les sept cieux de considérer ce jour comme
une Aïd avec vos Partisans et ceux qui vous aiment, et ils demanderont
pardon pour vos chiites et ceux qui vous aiment auprès des enfants d’Adam
(p). J’ai ordonné aux scribes des actes de ne pas consigner d'erreurs ou de
péchés durant trois jours en ton honneur et celui de ton successeur. O
Mohammad (pslf), j'ai fait de ce jour un jour d'Aïd pour toi, tes Ahlulbayt et
pour ceux qui les ont suivis parmi les croyants et leurs partisans. Par Ma
Gloire, Ma Grandeur et Mon Exaltation, j'aime ceux qui prendront ce jour pour
Aïd. J'accorderai l'intercession pour sa famille et ses proches, je le bénirai
avec des richesses qui lui suffiront, à lui et à ses enfants, et je les sauverai du
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Feu de l'Enfer, rendant les chiites reconnaissants pour les bénédictions, leurs
péchés pardonnés et leurs actes acceptés. » »
L'imam Ali, la paix soit sur lui, dit : « C'est le jour du repos, le jour du
soulagement des tragédies, le deuxième Aïd al-Ghadeer, l'aplanissement de
la balance, le jour de la bonté, le jour où aucun péché ne sera comptabilisé,
le jour de la Guidance, le jour du bien-être, le jour des Bénédictions, le jour
de la revanche, le jour de la plus grande Aïd, le jour où les supplications sont
répondus, le jour de la plus grande prise de position, le jour des ajouts, le jour
des conditions, le jour où le port du noir sera arrêté, le jour du regret de
l'oppresseur, le jour où l'oppression sera brisée, le jour du traitement des
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inquiétudes, le jour des dissimulations, le jour de l’exposition du pouvoir, le
jour des salutations, le jour de la joie des partisans (chiites), le jour de la
repentance, le jour de la Divinité, le jour de la grande zakat, Le jour du
deuxième Aïd al-Fitr, le jour de la satisfaction, le jour de l'éloignement du mal,
le jour de l'acceptation des actes, le jour de l'Aïd des Ahlulbayt, le jour où les
enfants d'Israël ont été sauvés, le jour où les actes des chiites seront
acceptés, le jour où la charité sera acceptée, le jour de la visite, le jour de
l’assassinat de l’hypocrite, le jour du temps connu, le jour du plaisir des
Ahlulbayt, le jour du témoignage et le jour du témoin, le jour de la mort de
l'oppresseur, le jour de la blessure de l'ennemi, le jour de la déviance
destructrice, le jour de la prise de conscience, le jour du froissement, le jour
du martyre, le jour du dépassement des croyants, le jour des roses, le jour de
l'attraction, le jour de la guérison, le jour de la mort du souverain hypocrite, le
jour de la valeur, le jour de repos pour le croyant, le jour du Mubahila, le jour
de la fierté, le jour de l'acceptation des actes, le jour de la victoire, le jour où
le croyant prévaudra, le jour où le secret sera propagé, le jour du nombre
accru de victoires, le jour de la courtoisie, le jour de la distraction, le jour de
l’arrivée, le jour du sacrifice, le jour de l'exposition des innovations, le jour de
la piété, le jour de la paix, le jour des sermons, le jour du culte et le jour de la
prise de possession. »
Huthayfah dit : « J'ai quitté la maison du Prince des croyants, la paix soit sur
lui, et je me suis dit : « Tout ce que je veux des récompenses pour avoir fait le
bien, c'est la vertu de ce jour. » »
Mohammad ibn al-Alaa al-Hamadani et Yahya Ibn Mohammad ibn Jareeh ont
déclaré : « Chacun de nous s'est levé et a embrassé le front d'Ahmed ibn
Ishaq Ibn Saeed al-Qomi et a dit : « Loué soit le Seigneur (S) qui nous a
permis de vous rencontrer pour que vous puissiez nous informer de l'honneur
associé à ce jour. »
Il a été rapporté par notre Maître l'Imam al-Sadiq (p) qu’il a dit :
Il est une autre narration sous l'Autorité de Mohammad ibn Shahr Ashoub qui
dit :
« Nufayl était un serviteur de Kalb ibn Lu'ay ibn Ghalib al-Qureshi. À la mort
de Kalb, Abdul-Mutalib hérita de Nufayl, car Abdul-Mutalib succéda à Kalb.
Suhak fut offerte à Abdul-Mutalib par l’Abyssinie. Nufayl était chargé de
s'occuper des chameaux, tandis que Suhak était responsable des moutons.
Abdul-Mutalib avait l'habitude de les séparer, en s'assurant qu'ils ne se
croisent pas. Abdul-Mutalib avait placé un cadenas sur les parties intimes de
Suhak et gardait les clés avec lui, afin que personne ne puisse la toucher. Un
jour, les deux se rencontrèrent, Nufayl la convoita et voulut se livrer à la
fornication. Elle lui dit : « Comment pourras-tu faire cela alors qu'il y a un
cadenas au-dessus ? »
Il répondit : « J'ai la solution ». Il pris un peu de graisse de mouton et enduit
la serrure, ce qui lui a permis de se glisser entre ses cuisses et d'entrer, ce
qui aboutit à sa grossesse avec al-Khattab. À sa naissance, elle le jeta à la
poubelle de peur qu'Abdul-Mutalib ne le découvre. Une femme juive la
trouva, le recueillit et l'éleva. Lorsqu'il grandit, il coupait du bois et était donc
connu sous le nom de « bûcheron » (al-Hattab en arabe). Suhak le surveillait
en secret, sans qu'il le sache. Un jour, il la vit alors qu'elle avait le dos tourné
et il forniqua avec elle, sans qu'il sache qui elle était, ce qui entraîna sa
grossesse et la naissance de Hantama.
Après sa naissance, Suhak la jeta dans les ordures à la Mecque et elle fut
découverte par Hisham ibn al-Mughira ibn Walid qui la recueillit et l’éleva, et
elle était considérée comme sa fille. Al-Khattab rendait régulièrement visite à
Hisham, si bien que lorsque Hantama grandit et qu'Al-Khattab la vit, il en
tomba amoureux et demanda sa main à Hisham. Hisham accepta et ils se
marièrent, ce qui donna naissance à Umar.
Par conséquent, al-Khattab était le père d'Umar puisqu'il a épousé Hantama,
qui était sa fille après avoir forniqué avec sa mère. Al-Khattab est donc aussi
son grand-père et son oncle maternel, car al-Khattab et Hantama sont tous
deux issus d'une seule et même mère, qui est Suhak. Et Hantama était la
sœur d'Umar parce qu'elle et lui sont issus d'un seul père, al-Khattab, ainsi
que sa tante paternelle parce que Hantama et al-Khattab sont issus d'une
seule mère, qui est Suhak. »6
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Farhat al Zahra
Al-Asbagh ibn Nabatah rapporte de l'Emir des croyants, la paix soit sur lui,
qu'il a dit :
« Le Coran a été envoyé en révélant quatre quarts, un quart nous concerne,
un quart concerne nos ennemis, un quart concerne ce qui est permis et
prohibé, et un quart concerne les actes et les décisions obligatoires. »7
Il ne fait aucun doute qu'Umar, Abu Bakr, Uthman et leurs partisans comptent
parmi les principaux ennemis des Ahlulbayt, la paix soit avec eux. Si l'on
prend en considération le hadith de l’Emir des croyants (p), de nombreux
versets du Qur’an abordent ce sujet. Nous allons en mentionner quelques-
uns qui ont été expliqués par les récits des infaillibles, la paix soit sur eux :
1. Sous l'autorité d'Ibn Abi Umayr, qui rapporte sous l'autorité d'Ibn Atheenah,
qui rapporte que l'Imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, fut interrogé sur ce
verset : « non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés » [1 : 7]
L'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, répondit : « Ceux qui ont évoqué la
colère de Dieu sont les Nawasib, et ceux qui sont égarés sont les sceptiques
qui ne savent pas qui est l’Imam. »8
J'ai demandé à Abu Abdullah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, à propos de ce
verset : « Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d'Allah, des
égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. » [2 : 165]
L'imam al-Sadiq répondit : « il s’agit des adeptes du premier, du deuxième et
du troisième. Ils les ont pris comme dirigeants au lieu de l’Imam (p) qu’Allah
(S) a désigné comme Imam. »9
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Farhat al Zahra
3. Il est rapporté qu’en expliquant le verset : « Allah veut pour vous la facilité,
Il ne veut pas la difficulté pour vous » [2 : 185], l’Imam al-Baqir (p) dit :
« L'aisance est l’Emir des croyants, la paix soit sur lui, et la détresse est le
premier et le second. »10
« J'ai entendu Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, réciter ce verset :
« Ô vous qui avez cru, entrez en paix complètement [et parfaitement] et ne
suivez pas les traces de Satan. » [2 : 208] »
Il me dit : « Suivre Ali (p), et les Imams (p) qui lui succéderont, la paix soit sur
eux, après lui. Et les pas de Satan suivent le premier et le second. »11
Je dis alors : « Ceux qui les suivent n'ont pas de religion, et ceux qui vous
suivent ne sont pas à blâmer ? »
Il répondit : « Oui. N’as-tu pas entendu ce qu’Allah (S), le Puissant et le
Majestueux, a dit dans le Qur’an : « Allah est le défenseur de ceux qui ont la
foi: Il les fait sortir des ténèbres à la lumière. » Cela signifie l'obscurité des
péchés vers la lumière de la repentance et du pardon pour leur acceptation
de la Wilayah de tous les imams justes choisis par Allah (S). »
Je dis : « Ce verset n'est-il pas « Quant à ceux qui ne croient pas, ils ont pour
défenseurs les Tâghût, qui les font sortir de la lumière aux ténèbres. » ne fait-
il pas référence aux mécréants lorsqu'il est dit « Quant à ceux qui ne croient
pas ? »
L'imam (p) répondit : « Et de quelle lumière le mécréant devrait-il être
soustrait afin d’être envoyé vers l'obscurité ? Ce verset signifie qu'ils ont été
éclairés par la lumière de l'Islam, et lorsque l’imam despote non choisi par
Allah (p) a pris le pouvoir, ils les ont tous suivis. Ainsi, ils ont été arraché de la
lumière de l'Islam et placé dans les ténèbres de l'incrédulité ; c'est pourquoi
Allah (S) a rendu le Feu de l'Enfer obligatoire pour eux aux côtés des
incrédules, et c'est le sens de la suite de ce verset : «Voilà les gens du Feu,
où ils demeurent éternellement. » [2 : 257] »12
« J'ai entendu d'Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, réciter ce verset :
« Voilà ceux dont Allah sait ce qu'ils ont dans leurs cœurs. Ne leur tiens donc
pas rigueur, exhorte-les, et dis-leur sur eux-mêmes des paroles
convaincantes. » [4 : 63]
Par Dieu, ce verset se réfère au premier et au second. »13
7. Il a été rapporté que l'Imam Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui,
récitait le verset suivant :
« Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants, puis ont cru de nouveau,
ensuite sont redevenus mécréants, et n'ont fait que croître en
mécréance. » [4 :137] ainsi que ce verset : « leur repentir ne sera jamais
accepté » [3 : 90]
L’Imam dit à ce propos : « Ces versets ont été envoyés au sujet du premier,
du deuxième et du troisième. Au début, ils ont cru au Prophète, la paix soit
avec lui, mais ils n'ont pas cru une fois que la Wilayah leur fut présentée,
lorsque le Prophète, la paix soit sur lui, a dit : « Celui dont je suis le maître, Ali
(p) aussi en est le maître. ». Ils ont alors cru en l'allégeance à l’Emir des
croyants, la paix soit sur lui, puis ont été incrédules après la mort du
Prophète, la paix soit avec lui. Leur incrédulité s'est accrue lorsqu'ils ont pris
« Allah (S) n’a pas envoyé de Prophète (p), sans envoyer deux personnes
mauvaises qui ont fait du mal au Prophète (p) et ont dévié son peuple après
sa mort. Au temps de Mohammad, la paix soit sur lui et sa famille, il s’agissait
de Habtar et Dallam (Habtar et Dallam figurent parmi les noms d'Abu Bakr et
d’Umar). »
il a ensuite récité ce verset : « Ainsi, à chaque prophète avons-Nous assigné
un ennemi » [6 : 112]15
9. Il a été rapporté que l'imam Abu Jafar (al-Baqir), la paix soit sur lui, récitait
ce verset :
10. Il a été rapporté par l'Imam Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui :
« Le prophète, paix sur lui et à sa sainte famille, se rendit auprès d'un homme
d'entre les Ansar et lui demanda : « as-tu des vivres ? »
Allah (S) révéla alors ce verset : « Nous n'avons envoyé, avant toi, ni
Messager ni prophète qui n'ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le
Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens
au sujet] de sa récitation. » Ceci se réfère à Abu Bakr et Umar. La suite du
verset : « Allah abroge ce que le Diable suggère, » se réfère à Ali (p) lorsqu’il
est venu après eux. La suite du verset : « et Allah renforce Ses
versets. » [22 : 52] fait référence à Allah (S) qui a rendu l’Emir des croyants
(p) victorieux.
11. Sheikh Ali ibn Ibrahim al-Qummi a rapporté dans son Tafsir :
Abu Jafar (al-Baqir), la paix soit sur lui, a dit : « le premier dira : « Oh, j’aurai
souhaité prendre Ali (p) comme Wali avec le Prophète. »
D’Ali ibn Ibrahim : Je dis : « Abu Bakr viendra le jour du Jugement, tout
comme l'imam Abu Jafar (al-Baqir), la paix soit sur lui, l’a dit, en se mordant
les mains avec regret, et il dira : « Oh, j'aurais aimé ne pas avoir pris le
second comme ami ! Il m'a détourné du souvenir qui m’est venu. »
Et ce fait a été admis par Abu Bakr lui-même de son vivant lorsqu'il a dit :
« Qu'Allah (S) maudisse le fils de Suhak (Umar) ! Il m'a détourné du souvenir
après qu'il m'est apparu ».18
12. Sous l'autorité d'Abu Baseer, que la miséricorde d’Allah (S) soit sur lui,
qui dit :
L'imam (p) dit : « La responsabilité (de porter les charges de faire le bien et
d'éviter le mal) » est la Wilayah, et « l’homme » est le père du mal,
l’hypocrite. »19
13. De même, Ali ibn Ibrahim al-Qummi rapporte dans son Tafsir :
« Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah, Il a rendu leurs œuvres
vaines. » [47 : 1]
Ali ibn Ibrahim déclare : « Cela a été révélé à ceux qui ont apostasié après le
Saint Prophète, la paix soit sur lui et sa famille pure, qui ont usurpé les droits
de sa famille, la paix soit sur eux, qui se sont écartés du prince des croyants,
la paix soit sur lui, et les Imams après lui, la paix soit sur eux. » 20
15. On rapporte que l'imam Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, a dit :
« Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été
clairement exposé, » [47 : 25] fait référence au premier, au deuxième et au
troisième. Ils se sont détournés de la foi lorsqu'ils ont refusé la Wilayah de
l’Emir des croyants, la paix soit sur lui. »
Une personne l’interrogea à propos du verset : « C'est parce qu'ils ont dit à
ceux qui ont de la répulsion pour la révélation d'Allah: « Nous allons vous
obéir dans certaines choses. » » [47 : 26]
L'imam répondit : « Par Dieu (S) ! Il a été révélé à propos d'eux et de leurs
disciples. »22
16. Ali ibn Ibrahim rapporte que l'imam Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit
sur lui expliquait le verset suivant :
« Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs » se réfère à
l’Emir des croyants (p). Et la suite du verset : « et vous a fait détester la
mécréance, la perversité et la désobéissance. » [49 : 7] se réfère au premier,
au second et au troisième. »23
17. Il a été rapporté que l'imam Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui,
récitait le verset suivant :
L’Imam (p) dit : « Lorsque le premier et le second verront le statut d’Ali (p) au
jour du jugement, après que Dieu (S) aura donné la bannière de la
reconnaissance à Mohammad, la paix soit sur lui et sa famille, en présence
de tout ange supérieur et tout prophète envoyé (p), le prophète (pslf) donnera
cette bannière à Ali (p). Ce verset fait référence aux deux individus utilisant le
titre réservé à Ali (p), qui est Emir des croyants ».24
18. Al-Kalbi rapporte que Jafar ibn Mohammad (al-Sadiq), la paix soit sur lui,
a dit :
« Le verset : « Non... ! Mais en vérité le livre des libertins sera dans le Sijjin. »
[83 : 7] se réfère au premier et au second.
Les versets : « ensuite, ils brûleront certes, dans la Fournaise; on [leur] dira
alors: « Voilà ce que vous traitiez de mensonge ! » » [83 : 16-17] se réfèrent à
ces deux-là et à leurs partisans.
Le verset : « Qu'ils prennent garde ! Le livre des bons sera dans ‘Illiyun’ » au
verset : « source dont les rapprochés boivent. » [83 : 18-28] font références
au Prophète (pslf), à l’Emir des croyants (p), Fatima (p), Hassan (p), Hussain
(p) et les Imams (p).
Ali ibn Ibrahim déclare : « al-Falaq est un endroit dans le Feu de l'enfer dont
les gens cherchent refuge auprès de Dieu en raison de sa chaleur extrême.
Al-Falaq demanda à Dieu de respirer, cela lui fut accordé, alors il prit une
inspiration qui brûla tout l'Enfer. En cet endroit, il est un coffre dont les gens
brûlés dans Al-Falaq cherchent refuge auprès de Dieu en raison de la chaleur
extrême qui y règne.
Dans ce coffre, il y a un cercueil qui contient six des premiers peuples et six
des derniers. Quant aux six personnes des premiers, ce sont : le fils d'Adam
qui tua son frère, Nimroud qui jeta Ibrahim (p) dans le feu, le pharaon de
Moussa (p), l'homme responsable de l'adoration du veau par le peuple,
l'homme qui changea la religion des juifs et l'homme qui changea la religion
des chrétiens.
1. L'imam Moussa ibn Jafar al-Kadhim, la paix soit sur lui, a dit :
« Ils étaient tous deux mécréants, que la colère d’Allah (S), de Ses anges et
du peuple soit sur eux. Par Dieu ! Pas même un seul grain de foi n'est entré
dans leur cœur. Ils étaient des fourbes, des déviateurs et des hypocrites
jusqu'à ce qu'ils meurent et soient emmenés dans leur demeure du châtiment
éternel. »28
L'imam répondit : "Que la colère d'Allah (S) soit sur eux au plus haut point.
Par Dieu ! Ils sont morts alors qu'ils ne croyaient pas au Grand Seigneur. »29
3. Il a été rapporté par Abu Ali al-Khorassani, qui a dit qu'un serviteur d'Ali ibn
al-Hussain (Zayn al-Abadeen), la paix soit sur lui, a dit :
« J'avais l'habitude de l'accompagner, la paix soit sur lui, alors qu'il était dans
la solitude. Je lui dis : « J'ai besoin de vous demander une faveur, parlez-moi
de ces deux hommes : Abu Bakr et Umar; »
L'imam (p) répondit : « Ce sont des infidèles, et celui qui les aime est un
infidèle. »30
L'imam répondit : « Ce sont des infidèles, et celui qui les aime est aussi un
infidèle. »31
5. Il a été rapporté par Fadheel ibn al-Rassan, sous l’autorité d’Abu Jafar (al-
Baqir), la paix soit sur lui, qui a dit :
« Abu Bakr et ses disciples sont comme le pharaon et ses disciples. Ali (p) et
ses partisans sont tels Moussa et ses partisans. »32
Les paroles du prophète Moussa, la paix soit avec lui, étaient monothéistes et
son but ultime était de délivrer le Message Divin, ainsi Dieu le sauva, lui et
ses partisans. De même, l’Emir des croyants, la paix soit sur lui, ses paroles
étaient Divines, ses voies étaient conformes à la voie de Dieu, et son but
ultime était de guider les gens.
Par conséquent, Allah (S) honora le monde par sa présence et sauvera ses
chiites, comme cela est mentionné dans divers versets du Qur’an, tels que :
Et il a été rapporté que le Prophète, que la paix soit sur lui et sa sainte
famille, a dit : « En effet, c'est Ali et ses chiites qui sont victorieux dans le
Qur’an. »
Voici ce que Sayeda Fatima (pse) a dit lorsqu’ils voulurent lui prendre Fadak :
« Ô peuple, n'avez-vous pas entendu du Prophète, paix sur lui et à sa sainte
famille, qu'il a dit : « En effet, ma fille Fatima est la maîtresse des femmes au
paradis. » »
Ils répondirent : « Par Dieu, oui. Nous avons entendu cela du Prophète
(pslf). »
Elle dit : « Alors, est-il logique que la maîtresse des femmes du paradis
revendique quelque chose qui est faux et qui ne lui appartiendrait pas ? Si
quatre personnes étaient témoins d'une obscénité que j'aurais commise ou si
deux personnes affirmaient que j'ai volé, les croiriez-vous plutôt que moi ? »
Elle dit : « Menteur ! Si vous faites cela, alors vous êtes sur une autre religion
que celle de Mohammad (pslf). Si quelqu'un demande des témoins à la
maîtresse des femmes du paradis ou tente de la punir, il s’agit d’un individu
maudit, un mécréant de ce qu'Allah (S) a fait descendre sur Mohammad
(pslf). Pour ceux qu'Allah (S) a protégés de l'impureté et purifiés, d’une
purification complète, il n’est pas nécessaire de réclamer des témoins, car ils
sont infaillibles de toute erreur, purifiés de tout péché.
Parle-moi de ce verset, O Umar. Si un groupe de personnes témoignait que
les individus mentionnés dans ce verset ont commis le polythéisme, une
incrédulité, ou une obscénité ; les musulmans se dissocieraient-ils d'eux et
appliqueraient-ils un châtiment ? »
Sous l'autorité de Jafar ibn Ali al-Huwar, qui rapporte sous l'autorité de al-
Hassan ibn Masakin, qui rapporte sous l'autorité de al-Mufadhel ibn Umar al-
Jufi, qui rapporte sous l'autorité de Jabir al-Jufi, qui rapporte sous l'autorité de
Saeed ibn al-Maseeb, qui a dit :
Celui qui nous a forcés à nous soumettre à ses voies nous a contraint par les
épées. Nous avons accepté, cependant sans croire ce qu'il prétendait
prêcher. Nous avons accepté uniquement parce que les épées étaient tirées
contre nous et parce qu'il nous invitait constamment à pratiquer sa foi, et
après avoir vu tant de gens abandonner la religion de leurs ancêtres et le
suivre.
Par Hubal, je jure que je n'ai jamais cessé de vénérer les idoles, les dieux,
Allat et Uzza depuis que j'ai commencé à les vénérer ! Et que je ne me suis
jamais prosterné devant la Kaaba, ni n'ai jamais cru ce que Mohammad a
apporté. Je ne suis pas entré dans cette religion, excepté pour servir mes
intérêts par la ruse et en créant le chaos. Car il est venu à nous en utilisant
une magie jamais vue auparavant qui l'emportait sur la magie de Moussa,
Haroun, Dawoud, Sulayman et Issa. Il est venu nous prêcher ce qu'ils
prêchaient, mais il les a surpassés en magie au point que s'ils revenaient, ils
témoigneraient qu'il est le maître des magiciens.
Alors O fils d'Abu Sufyan, prends les traditions de ton peuple, suis ta foi
originelle et sois fidèle à ce à quoi tes ancêtres étaient fidèles en ce qui
concerne l'incrédulité de leurs bêtises telles que :
Avoir un Dieu qui leur a ordonné de nous guider, faire de la Kaaba une
direction vers laquelle se tourner, faire de la prière et du pèlerinage un pilier
Ils prétendaient qu'une révélation avait été envoyée pour lui, disant : « La
première Maison qui ait été édifiée pour les gens, c'est bien celle de Bakka
(la Mecque) bénie et une bonne direction pour l’univers. » [3 : 96] et « Certes
nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons
donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la
Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos visages. » [2 : 144].
Puis ils se sont tournés vers les rochers et ont prié. Alors pourquoi nous ont-
ils rejetés pour avoir prié les idoles, les dieux, Allat et Uzza alors qu'ils étaient
faits de roches, de bois, de cuivre, d'argent et d'or ? Par Allat et Uzza, nous
n'avons trouvé aucune raison de quitter notre religion, même s'ils ont montré
leur magie contre nous. Alors, ouvre les yeux, écoute attentivement et médite
par ton cœur et ton esprit sur ces gens. Remercie Allat et Uzza, et donne au
sage, Ateeq ibn Abdul Uzza, un poste de gouverneur sur la nation de
Mohammad et donne-lui l'autorité sur leur richesse, leur sang, leur religion et
eux-mêmes.
J'ai mené l'étoile étincelante des Bani Hachem, sa corne illuminée et son
savoir victorieux, un homme du nom de Haydar qui était le gendre de
Mohammad par le biais de sa fille qu'ils prétendaient être la maîtresse et chef
des femmes du paradis, dont le nom était Fatima. Je suis allé chez Ali et
Fatima, leurs enfants Hassan et Hussain, leurs filles Zaynab et Umm Kulthum
et leur servante Fidha. Khalid ibn Walid, Qunfudh, et d'autres compagnons
m'ont accompagné. J'ai frappé à leur porte très violemment. Leur servante a
répondu à la porte et je lui ai dit :
Dis à Ali : « Assez de tes inepties. Ne sois pas avide de pouvoir, car cette
affaire ne t'appartient pas, mais elle appartient à celui ou celle que les
musulmans ont unanimement approuvé. »
Par Allat et Uzza, si l’affaire et l'ordre dépendaient d'Abu Bakr, il n'aurait pas
réussi à devenir calife. Mais je lui ai donné mes conseils et mes suggestions.
J'avais de l'inimitié pour le fils d'Abu Talib en raison de la façon dont il a versé
le sang lors des conquêtes de Mohammad, en remboursant ses dettes qui
s'élevaient à quatre-vingts mille dirhams, de ses succès en tout, et de sa
compilation du Qur’an.
Lorsque j'ai dit que le califat est pour les Quraysh, les Muhajireen et les Ansar
ont dit : « Il appartient au courageux guerrier et prince des croyants, Ali ibn
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Farhat al Zahra
Abi Talib que le Prophète (pslf) a fait prêter allégeance librement par sa
nation, et nous lui avons prêté allégeance à quatre différentes reprises. O
Quraysh, si vous avez oublié cela ce n’est pas notre cas. Le serment
d'allégeance, l'imamat, le califat et la succession est une affaire obligatoire,
véridique et concrète ; elle n'est ni volontaire ni revendiquée ».
Mais nous les avons accusés de mentir, et nous avons présenté quarante
personnes qui ont témoigné que l'Imamate était par choix. Les Ansar ont
alors déclarés : « Nous sommes plus dignes de cette affaire que les Quraysh,
car nous sommes ceux qui avons soutenu le Prophète (pslf), et les
musulmans ont migré vers nous. Donc si vous essayez de choisir un groupe
qui mérite le pouvoir, cela ne peut se faire sans nous. »
Les Bani Hachem se sont mis en colère, Zubayr sortit son épée et s’est
écrié : « Personne ne prêtera allégeance excepté à Ali ou aucune tête ne
sera à l'abri de mon épée ! »
Je lui ai dit : « Zubayr ! Tu viens d'une branche mineure des Bani Hachem,
car ta mère est Safiyah bint Abdul-Mutalib. »
Ce a quoi il a répondu : « Par Dieu, ce n'est rien d'autre que de l'honneur et
de la fierté pour moi. Et toi, O fils de Hantama et de Suhak ? Tais-toi ! Tu n'as
pas de mère ! »
Les quarante hommes qui s’étaient rendus à Saqifa se sont alors précipités
vers lui et ont pu le désarmer, et personne n'est venu à son secours. Je me
suis donc précipité vers Abu Bakr et lui ai prêté allégeance, Uthman ibn Affan
a suivi mon exemple, et tous les autres excepté Zubayr. Ils lui ont demandé
de prêter serment d'allégeance, sinon ils le tueraient, mais j'ai ordonné de le
laisser partir, car il ne s'est pas mis en colère, excepté pour son penchant
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Farhat al Zahra
pour les Bani Hachem. J'ai pris Abu Bakr par la main, il semblait trembler et
avoir peur. Je l'ai pris et l'ai fait asseoir sur la chaire du Prophète. Il m’a alors
dit : « Ô père de Hafsa, je crains Ali. »
Mais rien n'est venu de lui, j’ai alors voulu le retirer de la chaire et prendre sa
place. Cependant, je ne voulais pas que les gens pensent que j'étais un
menteur après tout ce que j'avais dit. Un groupe de personnes présentes m'a
interrogé sur les vertus d'Abu Bakr. Je leur ai répondu :
« J'ai entendu beaucoup de ses vertus de la part du Prophète au point que
j'aimerais n'être qu'un poil sur sa poitrine.
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Farhat al Zahra
Elle a répondu : « Que veux-tu ? »
J'ai dit : « Qu'est-ce que cela ? pourquoi ton mari t’a-t-il envoyée nous
répondre, alors qu'il se cache derrière un voile ? »
Elle a répondu : « en raison de ta tyrannie, misérable individu, qui m'a
contraint à venir ici afin que je place le hujjah sur toi, et sur chaque acariâtre
déviateur. »
J'ai dit : « Laisse cette absurdité de femme de côté et dis à Ali de sortir. »
Elle a répondu : « tu n’as aucune dignité. Est-ce que tu nous menaces avec
le parti de Satan O Umar ? Le Parti de Satan est faible ! »
J'ai dit : « S'il ne sort pas, j'avancerai le bois et je le mettrai au feu, je brûlerai
tout le monde dans ta maison et j'entraînerai Ali à prêter serment
d’allégeance."
Ensuite j'ai pris le fouet de Qunfudh et j'ai frappé Fatima avec et j'ai dit à
Khalid ibn Walid : « Apporte du bois à brûler » puis je lui ai de nouveau dit :
« Je vais brûler la maison ! »
Elle a répondu : « O ennemi d'Allah, ennemi du prophète et ennemi de l'émir
des croyants. »
J’ai supposé que Fatima s'était tenue dos au mur en raison de l'extrême
douleur du travail et à ce moment, j'ai poussé la porte avec une force intense
et la porte s'est ouverte. Lorsque j'y suis entré, Fatima est venue et s'est
tenue devant moi, mais ma colère intense m'avait submergé comme si un
voile était jeté devant mes yeux. Dans cet état, je l'ai frappée au visage, en
saissant son voile, et elle est tombée à terre ».
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Farhat al Zahra
Ali (p) est alors sorti, et quand j'ai senti son arrivé, j'ai couru hors de la
maison et j'ai dit à Khalid, Qunfudh et tous ceux qui étaient avec eux : « J'ai
certainement survécu à une grande épreuve. »
Dans une autre narration : « J'ai certainement survécu à une grande épreuve
à laquelle je n'aurais pas survécu. Voici Ali, il est sorti. Ni toi ni moi n'avons la
capacité de l’affronter. »
Ali est parti la voir, et elle lui a exposé ses blessures, et s'est plainte au
Seigneur de ce qui lui était arrivé. Ali a couvert ses blessures et a dit : « O
fille du Prophète (pslf), Allah (S) a envoyé ton père comme miséricorde pour
l'humanité. Si tu exposais tes blessures et demandais au Seigneur d'anéantir
ces gens, le Seigneur répondrait sûrement à ta prière jusqu'à ce qu'il ne reste
plus une seule âme parmi eux, car toi et ton père êtes bien plus grands
auprès d’Allah (S) que Nuh (p), pour qui Allah (S) avait noyé toutes les
créatures sur Terre à cette époque, sauf celles qui étaient à bord de l'Arche. Il
a également détruit le peuple de Hud (p) qui l'ont accusé de mentir en
envoyant des vents violents, mais toi et ton père êtes bien plus grands que
Hud (p). Il a également puni le peuple de Thamud, qui était composé de dix-
huit mille personnes, pour avoir massacré le chameau. O Maîtresse des
femmes, sois miséricordieuse envers les créations, et ne sois pas une cause
de courroux pour elles. »
Sa douleur s'est intensifiée, elle est entrée dans sa chambre et a fait une
fausse couche de son enfant qu'Ali (p) avait nommé Mohsin (p). J'avais
rassemblé beaucoup de gens afin d’être plus nombreux qu’Ali (p), nous
l'avons encerclé et traîné de force pour obtenir son allégeance. Nous l'avons
emmené à Saqifa des Bani Saidah, et lorsque nous sommes arrivés, Abu
Bakr s'est levé aux côtés de ceux qui étaient avec lui pour se moquer d’Ali
(p).
Alors Ali a dit : « O Umar, veux-tu que je hâte ce que j'ai retardé pour toi ? »
J'ai répondu : « Non, O Emir des croyants. »
Khalid ibn Walid m'a entendu, alors il s'est précipité vers Abu Bakr. Abu Bakr
lui a dit trois fois : « Qu'est-ce qui ne va pas avec Umar ?! » tandis que les
gens écoutaient.
Lorsqu’Ali (p) est entré dans Saqifa, Abu Bakr est allé le voir. Je lui ai dit :
« Abu Hassan a prêté allégeance ! » Abu Bakr s'est alors retiré, mais je
témoigne qu’Ali (p) n'a pas prêté allégeance, ni serré sa main. Je ne voulais
pas lui demander d'allégeance, car je ne voulais pas qu'il accélère ce qu'il a
retardé pour moi. Abu Bakr craignait de garder Ali (p), car il avait peur de lui.
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Farhat al Zahra
Alors Ali (p) a quitté le lieu. Nous avons demandé où il était allé, ils nous ont
informés qu'il s'était rendu sur la tombe du prophète (pslf). Abu Bakr et moi
sommes allés le voir. En chemin, Abu Bakr nous a dit : « O Umar, qu'as-tu fait
à Fatima (pse) ? Par Dieu, cela signifie notre damnation ! »
J'ai dit : « Ce qui est plus important maintenant, c'est qu'il n'a pas prêté
allégeance, et je crains que les musulmans ne le rejoignent. »
Il a dit : « Que devons-nous faire ? »
J'ai dit : "Prétendons qu'Ali (p) vous a prêté allégeance sur la tombe du
prophète. »
Nous sommes allés vers lui et l'avons trouvé assis sur la tombe ; autour de lui
se trouvaient Salman, Abu Thar, Miqdad, Ammar et Huthayfah ibn al-Yaman.
Nous nous sommes assis à l'opposé, j'ai fait signe à Abu Bakr de poser ses
mains sur la tombe comme le faisait Ali (p), puis de rapprocher sa main de
celle d’Ali (p). Lorsqu’il a fait cela, j'ai pris la main d'Abu Bakr et je l'ai frotté
sur la main d’Ali (p). Je me suis levé et j'ai dit :
« Que Dieu donne à Ali (p) tout le bien, il t’a prêté allégeance sur la tombe du
Prophète (pslf). »
Abu Thar s'est levé et s’est écrié : « Par Dieu, ô ennemi d’Allah (S) ! Ali (p)
n’a pas prêté allégeance à Ateeq. » (Ateeq était le réel nom d’Abu Bakr).
Chaque fois qu'Abu Bakr et moi sommes allés voir un groupe de personnes
et leur avons dit qu’Ali (p) avait prêté allégeance, Abu Thar était là pour
falsifier nos affirmations. Par Dieu, il n'avait pas prêté allégeance durant le
califat d'Abu Bakr, ni durant mon règne, et il ne prêtera pas allégeance à celui
qui me succédera. En plus d’Ali (p), douze personnes n'ont pas non plus
prêté allégeance, ni à moi, ni à Abu Bakr.
Je n'oublierai jamais ta mère Hind qui a chargé Wahshi de tuer Hamza (p),
que l’on appelait le Lion du Miséricordieux sur sa Terre. Il l'a poignardé, a
découpé son corps et a emporté son rein qui a été amené à ta mère qui l'a
ensuite mangé.
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Farhat al Zahra
Après quoi Mohammad (pslf) et ses compagnons l'appelèrent la dévoreuse
de reins. Ses femmes portaient du jaune, se maquillaient pour s'embellir, tout
en appelant les gens à combattre Mohammad. Tu n’es pas devenu
musulman par choix, mais tu l'es devenu par force après la conquête de
Makkah. Il voulait faire de sa famille des souverains pour nous, mais sa
magie a péri et ses objectifs ont été ruinés lorsqu’Abu Bakr a pris sa place, et
j'ai pris la place d'Abu Bakr après sa mort. C'est pourquoi je demande à la
tribu des Banu Umayyah de poursuivre nos perspectives, c'est pourquoi je
t’ai donné un poste de gouverneur et t’ai attribué des vertus en contradiction
avec ce qu'ils ont dit, car je ne me soucie pas des poèmes de Mohammad
(pslf) qui, selon lui, étaient des révélations, lorsqu’il disait que « L'arbre
maudit mentionné dans le Qur’an » [17 : 60] se référait à vous, les Banu
Umayyah. Par cela, il a montré son inimitié lorsqu'il est devenu puissant, car
les enfants de Hashim sont les ennemis des enfants d'Abd Shams.
Nous ne sommes pas capables de réprimer la révolte d'Ali (p) et de ses deux
petits Hassan (p) et Hussain (p), et si tu as un groupe d'individus qui vous
soutiennent, alors combats-les, et ne fais pas trop attention aux petites
choses.
Agis selon ma volonté, caches ce fait et suis mes pas. Obéis-moi, et le califat
sera à toi. Alors, suis le chemin de tes ancêtres, venges-toi, détruis leur
héritage, comme je t’ai donné mon secret. »35
35Bihar al-Anwar, volume 30, page 151. Commentaire du traducteur : il s’agit d’une partie d’une
longue lettre que Yazid avait montré à Abdullah Ibn Umar.
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Farhat al Zahra
Une question très importante est soulevée, que chaque musulman devrait se
poser et à laquelle il devrait réfléchir, à savoir Si Abu Bakr et Umar ont vécu
toute leur vie dans l'incrédulité et ne croyaient pas en Dieu, en tenant compte
du fait que lorsqu'ils sont devenus musulmans, ils n'ont pas été soumis à des
pressions ni forcés, et qu'après être devenus musulmans, ils avaient une
routine musulmane quotidienne où ils étaient aux côtés des musulmans et
priaient :qu’elle était leur but ? Et pourquoi avaient-ils besoin d'accepter
l'Islam ?
Ils avaient pour habitude de leur dire : « Son ascension au pouvoir se fera sur
les Arabes, mais il revendiquera la Prophétie, ce qui n'est pas le cas en
réalité. »
Ainsi, lorsque le Prophète (pslf), est venu à eux, ils sont devenus musulmans
par cupidité, afin qu’il puisse leur donner un poste de gouverneur s’il
réussissait comme les Juifs le leur avaient dit. Quand ils ont vu que ce n'était
pas le cas, ils ont, avec d'autres, comploté pour l’assassiner lors de
l'événement d'Aqabah. Mais Dieu a protégé Son Prophète (pslf) et ils ne sont
pas sortit victorieux de leur mission. »36
Il a été rapporté par Hanan ibn Sadeer, sous l'autorité de son père, sous
l'autorité d'Abu Jafar (al-Baqir), la paix soit sur lui :
« Ces deux hommes ont quitté le monde sans se repentir et sans admettre ce
qu'ils ont fait à l’Emir des croyants, la paix soit sur lui. Que la colère d’Allah
(S), de ses anges et du peuple soit donc sur eux. »37
L'un des signes qui prouvent leur manque de foi est qu'ils n'avaient pas de
part dans l'Islam, et quiconque pense qu'ils avaient une sorte de lien avec
l'Islam recevra le châtiment divin que nos récits clairs ont mis en évidence. Il
a été rapporté sous l'autorité d'Abu Hamza al-Thumali, qui a rapporté qu’Ali
ibn al-Hussain (Zayn al-Abadeen), la paix soit sur lui, a dit :
« Il existe trois sortes de gens à qui Allah (S) ne parlera pas au Jour du
Jugement et qui recevront un châtiment douloureux :
Ce hadith a également été rapporté dans al-Kafi par al-Kulayni qui l'a
rapporté par l'intermédiaire d'Ibn Abi Yafour, qui a rapporté d’Abu Abdullah
(al-Sadiq), la paix soit sur lui.
Il a été narré sous l'autorité de Salim ibn Abi Hafsa qui a dit :
« Je suis entré dans la maison d'Abu Jafar (al-Baqir), la paix soit sur lui, et j'ai
dit : « O Nos Imams et Maîtres, nous suivons ceux qui vous ont suivis et
sommes ennemis de ceux qui sont vos ennemis, et nous nous dissocions
d’eux. »
« J'étais en compagnie du Prophète (pslf) lorsqu’Ali ibn Abi Talib (p) est venu,
visiblement en colère. Le Prophète, paix sur lui et sa famille, a dit : « Qu'est-
ce qui te met en colère ? »
Dans une autre narration, Allamah al-Majlisi rapporte que le Prophète (pslf) a
dit : « Oui, O Jabir, même s'ils ont témoigné que Mohammad (pslf) est le
Messager de Dieu. »41
Ceci est lié à une très belle poésie persane qui dit :
Et ce qui est extrêmement triste, c'est que certaines personnes qui ont été
victimes de leur esprit subjectif, au lieu d'utiliser leur logique afin d’évaluer,
« Celui qui a de l’inimitié envers nous (nasib) est plus impur qu'un chien. »42
Par conséquent, croire à l'Unité sans tutelle n'est pas la véritable Unité, et
croire à la Prophétie sans aimer Ali, la paix soit sur lui, n'est pas la véritable
Prophétie. En réalité, seul cet élément de base est nécessaire pour qu'ils
puissent être considérés comme des musulmans au regard de la loi, jusqu'à
la réapparition de l'homme qui réglera les difficultés du monde, le Maître de
ce temps, l'Imam al-Mahdi, qu'Allah accélère sa réapparition. Il sera celui qui
remplira le monde d'ordre et de justice par la volonté de Dieu comme il a été
rempli d'oppression et de tyrannie. Et cela est largement mentionné, par nous
et par l'autre partie.
« Aimez les Vicegérant d’Allah (S), car les suivre est obligatoire et se
dissocier de leurs ennemis, et de ceux qui ont opprimé la famille de
Mohammad, paix sur eux, arrachés ses voiles, volé Fadak à Fatima, paix sur
elle, nié son héritage, et usurpé son droit et le droit de son mari est
également obligatoire. En brûlant sa maison, ils ont créé une oppression
contre nous ; ils ont innové dans la sunnah du Prophète (pslf). Se dissocier
de ceux qui ont rompu le serment, qui ont transgressé et qui ont opprimé est
obligatoire. Se dissocier des nawasib, des imams de la déviation et des chefs
de la tyrannie du premier au dernier est obligatoire. Se dissocier de l'individu
le plus misérable depuis le début des temps jusqu'à aujourd'hui, le frère de
l'homme qui a abattu le chameau de Thamoud ; l’assassin de l’Emir des
croyants, paix sur lui, est obligatoire. Et se dissocier de tous ceux qui ont tué
les Ahlulbayt, paix sur eux, est obligatoire. » 43
Le Prophète, paix sur lui, m'a dit : « O Ali (p), tu es le Commandeur des
Fidèles et l'imam des justes. O Ali (p), tu es le Maître des Successeurs,
l'Héritier de la Connaissance des Prophètes (p), le Meilleur parmi les
Véridiques et le plus grand des Premiers. O Ali (p), tu es l'époux de la
Maîtresse des femmes du Paradis et le Calife du plus grand Prophète (pslf).
O Ali (p), tu es le Maître des Croyants, et la Preuve sur les gens après moi.
Ceux qui t'ont suivi obtiendront le Paradis, tandis que ceux qui deviennent tes
ennemis entreront en Enfer.
« Il existe trois sortes de personnes dont les actes ne seront pas acceptés :
- Celui qui meurt en ayant de la haine pour nous Ahlulbayt (p) dans son
cœur,
- Celui qui suit nos ennemis
- Celui qui suit Abu Bakr et Umar »45
Il est rapporté qu’Abu Hamza Al Thumali a dit : Abu Jafar (al-Baqir), la paix
soit sur lui, m'a dit :
« O Abu Hamza, adorer Dieu nécessite de Le connaître. Celui qui adore Allah
(S) sans Le connaître, c'est comme s’il adorait quelqu'un d’autre. »
J'ai demandé : « Quelle est la seule chose qui, si je fais cela, complète ma foi
? »
Il m'a répondu : « Suivre les Vicegérants d’Allah (S) et être l'ennemi des
ennemis d’Allah (S). Si tu le fais, tu seras parmi les véridiques. »
Il a été rapporté sous l'autorité de l'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, qui a
rapporté de son père (al-Baqir), la paix soit sur lui, qui a rapporté de son père
(Zayn al-Abadeen), la paix soit sur lui, qui a rapporté de le grand-père de son
père (Hussain), la paix soit sur lui, qui a rapporté que le Prophète, la paix soit
sur lui et sa famille, a dit :
Quiconque ne peut nous soutenir par faiblesse doit maudire nos ennemis
dans la solitude. S'il le fait, sa voix atteindra toutes les créations de la Terre
jusqu'au Trône, de sorte que chaque fois qu'il maudira, les anges l'aideront à
maudire ceux qu'il a maudit, et ils le loueront en disant : « O Dieu, envoie Tes
Bénédictions sur Ton esclave qui a épuisé toutes ses capacités, et s'il en
avait eu plus, il l'aurait sûrement épuisée aussi. »
Abu Hamza a dit : « Mon maître Ali ibn al-Hussain, la paix soit sur lui, est
décédé, alors je suis allé voir mon maître Abu Jafar, Mohammad al-Baqir, la
paix soit sur lui, et j'ai dit : « Ô mon maître, voici un hadith que j'ai entendu de
ton père. »
Il m'a répondu : « Oui, Ô Thumali, veux-tu que je t'en dise plus ? »
J'ai dit : « Oui, Ô Maître. »
Il a répondu : « Quiconque les maudit une fois durant la journée, Allah (S) ne
consignera aucun de ses péchés jusqu'à la tombée de la nuit. Et lorsque la
nuit tombe et qu'il les maudit une fois, Allah (S) ne notera aucun péché
commis par lui jusqu'à ce qu'il se réveille. »
Puis Abu Jafar (p) est décédé et je suis allé voir notre Maître al-Sadiq, la paix
soit sur lui, et lui ai répété les Hadiths. Il a dit : « Ceci est la vérité, Ô Abu
Hamza. Et aussi, Allah (S) élèvera son statut dans l'au-delà de soixante-dix
mille milliers, car Dieu est toujours généreux. »49
Si Dieu avait donné à Abu Hamza al-Thumali une vie plus longue pour qu'il
puisse rencontrer chaque imam, la paix soit avec eux, ils auraient sûrement
ajouté plus de vertus à cette action.
« Quiconque les mentionne puis les maudit chaque jour, Allah (S)
enregistrera soixante-dix mille bonnes actions, effacera dix péchés et
augmentera son statut par dix fois dans l’au-delà. »50
« Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme
dans l'au-delà et leur prépare un châtiment avilissant. » [33 : 57]
« Fatima (pse) est une partie de moi. Quiconque lui fait du mal, m'a fait du
mal. Et quiconque me fait du mal a fait du mal à Allah (S). »51
Et parmi les choses qui sont répétées et prouvées sans aucun doute, pour
les deux sectes, c'est que ces deux individus malveillants n'ont pas respecté
les paroles du Saint Prophète, paix sur lui et à sa famille, ils ont opprimé
Sayeda Fatima, paix sur elle, et l'ont blessée au point qu'elle a dit :
« Je témoigne devant Allah (S) et Ses anges que vous m'avez fait du mal et
que vous ne m'avez pas plu. Et si je devais voir le Prophète (pslf), je me
plaindrais de vous deux. »52
« En effet, Fatima (pse) est décédée alors qu'elle était en colère contre Abu
Bakr et Umar. »53
Par conséquent, étant donné qu'Abu Bakr et Umar ont fait du mal à Al-Zahra,
la paix soit sur elle, et l'ont mise en colère, ils ont eux aussi fait du mal à Allah
(S) et à Son Prophète (pslf). Il ne fait aucun doute que les Prophètes (p), les
vertueux et les anges renouvellent le courroux qu'Allah (S) envoie. En
prenant cela en considération, nous devrions nous aussi nous efforcer de
nous dissocier d'eux et demander à Dieu de nous donner la capacité de le
faire et de nous ressusciter sur cette doctrine.
« Menteur est celui qui prétend nous aimer mais ne se dissocie pas de nos
ennemis. »54
Par conséquent, ces groupes sont effectivement égarés et leur destin est le
châtiment divin. Non seulement cela, mais ils ont reçu la malédiction du Saint
Prophète, la paix soit sur lui et sa famille, comme il l'a dit :
Il a été rapporté par Abu Saeed al-Khidri que le Prophète, la paix soit sur lui
et sa famille, a dit :
« Aimez Ali (p), car sa chair est ma chair, et son sang est mon sang. Qu'Allah
(S) maudisse les individus de ma nation qui ont négligé leur serment et oublié
ma volonté. Ils ne recevront pas le pardon d’Allah (S). »57
Il vaut la peine pour le cher lecteur de se replonger dans les livres d'histoire,
en particulier ceux de l'autre secte, et de lire les biographies d'Abu Bakr et
d'Umar, particulièrement durant les dernières années de la vie du prophète,
la paix soit sur lui. De ce fait, ils seront exposés à leurs oppressions et à ce
qu'ils ont fait aux gens de la Demeure du Prophète, la paix soit sur eux. Dans
d'autres récits, le Prophète (pslf) a déclaré qu'il laissait derrière lui deux
choses importantes, le Livre d’Allah (S) et ses Ahlulbayt (p), et que quiconque
s'accroche à ces deux choses ne s'égarera jamais. Umar était présent dans
cette assemblée et il a montré son opposition au Prophète (pslf) en stipulant
que le Qur’an nous suffit.
Les Ahlulbayt (p) ont non seulement maudit les ennemis, en particulier Abu
Bakr et Umar, mais ils ont aussi ordonné à ceux qui les aiment et aux chiites
de les maudire. Il ne fait aucun doute que l'Imam de notre temps, l'Imam
attendu, qu'Allah (S) accélère sa réapparition, souhaite que nous les
maudissions par le cœur et la langue. Certainement Il est tout aussi avec
ceux qui se dissocient d'eux, comme le montre l'histoire d'Abu Rajih (Son
histoire viendra inshallah).
En effet, il y a des gens qui, pour l'essentiel, n'acceptent pas de les maudire
ou de se dissocier d'eux, et donc ils se masquent avec de telles
revendications !
Quant aux imams, la paix soit sur eux, qui les maudissent, il a été rapporté
que l'Emir des croyants, la paix soit sur lui, a dit :
« Qu'Allah maudisse le fils de Khattab, sans lui, personne n'aurait commis de
Zina, excepté un misérable. »58
Il est rapporté que Sayeda Fatima, la paix soit sur elle, a dit à Abu Bakr :
« Par Dieu, j’invoquerai Allah (S) contre toi dans chaque prière. »59
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Farhat al Zahra
c) Imam Ali Ibn al-Hussain Zayn al Abedine (p)
J'ai demandé à Ali ibn al-Hussain, la paix soit sur lui, à propos du premier et
du second.
L’imam a répondu : « Que les malédictions complètes d'Allah (S) soient sur
eux. »60
Il a été rapporté que Hanan ibn Sadeer a rapporté de son père qui a rapporté
d'Abu Jafar (al-Baqir), la paix soit sur lui, qu'il a dit :
« Par Dieu, aucun parmi nous ne meurt s'il n'est pas en colère contre lui. Et
aucun parmi nous n’est vivant aujourd'hui, excepté qu’il est en colère contre
lui. Nos aînés enseignent à nos jeunes la colère contre eux, afin que la colère
d’Allah (S), de ses anges et du peuple soit sur eux. »61
« Nous avons entendu Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, maudire
quatre hommes et quatre femmes par leurs noms après chaque prière : le
premier, le deuxième, le troisième et Muawiya, et les deux femmes, Hind et
Umm al-Hakam, la soeur de Muawiya. »62
J'étais en présence de l'imam Ali al-Ridha, la paix soit sur lui, lorsque son fils
Abu Jafar (al-Jawad), la paix soit sur lui, lui fut amené. Il avait moins de
quatre ans. Il frappa ses mains sur le sol et leva la tête vers le ciel, et resta
Il a été rapporté que l'imam Abu Abdallah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, a dit :
« Si le Qaem (ajtfs) se lève... Il les maudira et se dissociera d’eux. »64
« Nous avons demandé à Mohammad ibn Ali (al-Baqir), la paix soit sur lui, à
propos d'Abu Bakr et Umar.
L'imam (p) a dit : « Quiconque croit qu’Allah (S) est un Souverain Juste doit
se dissocier d'eux. Il n'y a pas une goutte de sang versée, excepté qu'ils en
sont tenus responsables. »65
Il a également été rapporté que l'imam Abu Abdallah al-Sadiq, la paix soit sur
lui, a dit :
Il a été rapporté que l’Emir des croyants, la paix soit sur lui, a dit :
« Que la Miséricorde d’Allah (S) soit sur Salman, Aba Thar et Miqdad. Aucun
ne s’est éloigné et ni n’a maudit ces individus plus qu’eux. »67
Il a également été rapporté que l’Emir des croyants, la paix soit sur lui, dit à
Ammar : « Ô Ammar, ne suis-tu pas le Prophète, la paix soit sur lui, et ne te
dissocies-tu pas de ses ennemis ? »
Ammar répondit : « Oui. »
L’Imam (p) lui demanda : « Me suis-tu et te dissocies-tu de mes ennemis ? »
Ammar répondit : « Oui. »
L'Imam (p) dit : « O Ammar, je me suis éloigné d'eux et je les ai maudit. »68
Il a été rapporté par Aban qui l’a rapporté sous l'autorité de Sulaym ibn Qays
al-Hilali, qui a dit :
J'ai demandé à Abu Thar : « Que la Miséricorde d’Allah (S) soit sur toi, dis-
moi ce que tu as entendu de plus étrange de la part du Prophète, la paix soit
sur lui et sa famille, au sujet d'Ali ibn Abu Talib, la paix soit sur lui. »
Abu Thar a dit : « J'ai entendu le Prophète (pslf), dire : « Autour du trône se
trouvent quatre-vingt-dix mille anges dont la seule tâche n'est ni de glorifier
Dieu ni d'adorer, mais d'obéir à Ali ibn Abu Talib et de se dissocier de ses
ennemis, et de demander pardon au nom de ses chiites. »
J'ai dit : « Que la Miséricorde d’Allah (S) soit sur toi, dis-m'en plus. »
Abu Thar a dit : « J'ai entendu le Prophète, que la paix soit sur lui et sur sa
famille, dire : « Allah (S) a choisi Jibrail, Mikaail et Israfil pour obéir à Ali (p),
se dissocier de ses ennemis et demander pardon au nom de ses
chiites. » »69
Il a été rapporté que l'imam Zayn al Abedine Ali ibn al-Hussain, la paix soit
sur lui, a dit :
Mon grand-père le Prophète (pslf), a dit : « Malheur à ceux qui, par leur
incrédulité envers moi, se sont opposés à Ali (p) et n'ont pas cru à mes
Révélations. Allah (S) les a maudit par Ses malédictions infinies de Son
Trône ! Les Anges qui portent le Trône, ceux qui sont responsables des
voiles, des Cieux et de la Terre, de l'air et de tout ce qui existe entre cela les
maudissent. Les anges des nuages, de la pluie, de la nature, des océans, du
soleil et de la lune et de tout ce qui existe entre cela les maudissent.
Dieu fera descendre sur eux un courroux Divin qui détériorera leurs affaires
jusqu'à ce qu'ils Le rencontrent au Jour du Jugement. Ils seront connus
comme les gens qu’Allah (S) a maudit, et qui ont reçu la haine d’Allah (S) ; ils
accompagneront Satan, Nimroud, Pharaon et d'autres ennemis du Seigneur
(S) dans le Feu de l'Enfer.
Et la seule chose que font ces anges pour se rapprocher d’Allah (S) est de
prier pour ceux qui nous aiment, nous les Ahlulbayt (p) et de maudire nos
ennemis. »70
Il a été rapporté que l'Imam Musa ibn Jafar, la paix soit avec lui, a rapporté de
ses prédécesseurs (p) que le Prophète, la paix soit sur lui et sa famille, a dit :
« Lorsque je suis entré au paradis, j'ai vu écrit sur la porte : Il n'y a pas
d'autre Dieu qu’Allah (S). Mohammad (pslf) est le Bien-Aimé de Dieu. Ali (p)
est le Vicegérant de Dieu. Fatima (p) est l'esclave de Dieu. Hassan (p) et
Hussain (p) sont choisis par Dieu. Sur leurs ennemis s’abat la colère d’Allah
(S). »71
Se dissocier des ennemis des Ahlulbayt, la paix soit sur eux, en particulier
Abu Bakr et Umar, n'est pas seulement limité à ce monde, mais il est
Il a été rapporté de l'Imam al-Sadiq (p) qui a rapporté de son père (p) qui a
rapporté d'Ali ibn al-Hussain (p) qui a rapporté de l’Emir des croyants (p) qui
a dit :
« Allah (S) a créé un autre monde appelé Jabalqa. Il y existe mille créatures
qui se ressemblent toutes. Elles n'ont pas désobéi une seule fois à Allah (S),
pas même l’instant d’un battement de cil. Ils ne font rien ni ne disent rien,
excepté suppliquer, se dissocier de nos ennemis et manifester la Waliyah
pour nous Ahlulbayt (p). »72
Il a également été rapporté par l'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui :
« Derrière votre Terre existe une autre Terre qui brille au point que sa source
de lumière vient d'elle-même. Des créatures, qui adorent Allah, y vivent sans
lui attribuer de partenaires. Elles se dissocient du premier et du second. »73
Dans une autre narration, l'imam, la paix soit avec lui, dit :
Il a été rapporté que l'imam Abu Hassan al-Ridha, la paix soit sur lui, a dit :
« Allah (S) a créé soixante-dix mille mondes dont les créations dépassent de
loin le nombre des humains et des Jinns. Et tous maudissent le premier et le
second. »75
Tout comme Abu Bakr et Umar sont maudits par d'autres mondes, les
créatures de ce monde les maudissent également, tels que divers animaux.
Ces animaux les maudissent sûrement dans leur propre langage. Voici
quelques récits qui le prouvent.
L’alouette
Il a été rapporté par l'imam Ali ibn Musa al-Ridha, la paix soit sur lui, qu'il a
rapporté de son père qui a rapporté de l'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui :
« Ne mangez pas d'alouettes, ne les insultez pas, et ne les donnez pas aux
enfants pour qu'ils jouent avec, car ils sont constamment en état d’adoration.
Et ils disent : « Qu'Allah (S) maudisse ceux qui ont de la haine pour la famille
de Mohammad (p). »76
Dans un autre récit, il a été rapporté sous l'autorité d'Anas ibn Malik qui a
rapporté du Prophète, la paix soit sur lui et sa famille :
« Il y a une création, autre que les enfants d’Adam (p), qui maudit ceux qui
ont de la haine envers Ali ibn Abi Talib (p). »
Anas a demandé : "Que sont-ils ?
Le prophète (pslf) a répondu : « Les alouettes, elles s'assoient sur les arbres
à l'aube et disent : « Qu’Allah (S) maudisse ceux qui haïssent Ali ibn Abi Talib
(p). Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le Bienfaisant. Que la paix et les
bénédictions d'Allah (S) soient sur ceux qu'Allah (S) a choisis. »77
Le francolin
Il a été rapporté par l'imam Hassan ibn Ali al-Mujtaba, la paix soit sur lui, qu'il
a dit :
Un jour, Ali (p) marchait dans le désert quand il vit un francolin. L'imam Ali (p)
demanda à l'animal : « Depuis combien de temps es-tu dans le désert ? Et de
quelle manière te nourris-tu et bois-tu ? »
Sayed Ibn Tawous, qu’Allah (S) bénisse son âme, a rapporté les Hadith
suivants :
L’Émir des croyants (p) marchait autrefois sur le mont Safa à Makkah. Il a vu
un francolin qui marchait vers lui et s'est reposé à ses pieds. L'imam (p) lui
demanda : « La paix soit sur toi, ô francolin, que fais-tu ici ? »
Il lui répondit : « O Emir des croyants (p), je suis ici depuis quatre cents ans.
Je ne fais que glorifier et adorer Allah (S) de la manière la plus conforme qui
soit. »
L'imam demanda : « O francolins, Safa est une terre pure qui n'a ni nourriture
ni boisson, alors comment te nourris-tu ? »
Il répondit : « Par ta proximité avec le Prophète (pslf), ô prince des croyants
(p), chaque fois que j'ai faim, j’invoque Allah (S) pour tes chiites et ceux qui
t’aiment et ce faisant, cela satisfait ma faim. Et si j'ai faim, je maudis ceux qui
te haïssent et qui t’oppriment. »79
Il a également été rapporté par Ammar ibn Yasser et par Jabir al-Ansari :
J'étais en compagnie de l’Emir des croyants (p) pendant que nous marchions
dans le désert. Je l'ai vu s'immobiliser, regarder le ciel et rire. Il a alors dit :
« Félicitation, Ô Oiseau ! »
J'ai demandé : « O Prince des croyants (p), où se trouve l'oiseau ? »
Il m'a répondu : « Dans les airs, aimerais-tu le voir et l'entendre ? »
Il a dit : « Oui, O Maître. »
L'imam a alors regardé vers le ciel et a dit une chose que je n'ai pas pu
entendre quand, tout à coup, un oiseau nous a survolé et a atterri dans les
mains de l’Emir des croyants, la paix soit sur lui. L'imam (p) lui a nettoyé le
dos et a dit : « Parle selon la volonté de Dieu, car je suis Ali ibn Abi Talib. »
L'oiseau parla alors d’une langue très éloquente : « La paix soit sur toi, O
Emir des croyants (p). »
L'imam a répondu : « Que toutes les bénédictions soient sur toi, que toutes
les bénédictions soient sur toi. »80
« Qu'Allah (S) maudisse le fils de Suhak ! Il est celui lui qui m'a égaré ! »81
11. Umar maudit ceux qui ont renié le Droit d’Ali (p)
Il a été rapporté qu'Umar ibn al-Khattab a dit à l'Imam Hussain, la paix soit
sur lui :
« O Hussain (p) ! Qu'Allah (S) maudisse ceux qui ont renié le Droit de ton
père (p). »82
Abu Bakr, Umar et Uthman font partie de ceux qui ont renié le droit de l'Emir
des croyants (p), et ce qui est étrange, c'est qu'Umar a maudit ces gens.
C'est pourquoi Umar s'est maudit lui-même, ainsi qu »Abu Bakr et Uthman.
Ces individus recevront certainement le douloureux châtiment, tout comme l'a
dit l'imam Hussain, la paix soit sur lui : « Malheur à ceux qui ont renié nos
droits ! »83
« Un homme partit voir l'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, et lui donna deux
chemises taillées. L'homme dit à l’Imam (p) : « Lorsque je taillais une
chemise, j'envoyais des salawat sur Mohammad (pslf) et sa famille (p). Et
quand je confectionnais la seconde chemise, je maudissais leurs ennemis.
Quelle chemise souhaites-tu conserver ? »
L'imam (p) choisit la chemise que le tailleur avait faite en maudissant et dit :
« Je préfère cette chemise. »85
Sheikh Kadhim, qu’Allah (S) fasse Miséricorde sur son âme, était parmi ceux
qui aiment et véritables disciples des Ahlulbayt, la paix soit sur eux, et il était
un bon poète qui écrivait en leurs gloires. Près de lui, il y avait un magasin
local qui appartenait à un Nasibi pur et dur qui avait une haine extrême
envers l’Emir des croyants, la paix soit sur lui.
Le Sheikh avait l'habitude, à chaque fois qu'il passait devant le magasin, et
après avoir salué le propriétaire, de parler en mal des « califes » et de les
maudire, et il avait pour habitude de réciter des poèmes à ce sujet. Cela
provoquait une grande colère chez le propriétaire Nasibi du magasin.
Un jour, le propriétaire Nasibi du magasin n'en pouvait plus. Il alla voir le juge
islamique et se plaignit du sheikh. Le juge dit au propriétaire du magasin :
« Sheikh Kadhim a une position très respectable dans le pays et a une bonne
réputation. Je ne peux pas le punir pour avoir maudit les califes en me basant
sur le témoignage d'un individu pour le justifier. Mais je te crois, et je le
capturerai avec facilité. J'enverrai deux de mes fidèles serviteurs avec toi.
Caches-les dans ton magasin pour qu'ils puissent entendre ce que dit le
sheikh. De cette façon, nous aurons beaucoup de témoins et cela me
donnera une justification pour le punir. »
Il dit au sheikh : « O sheikh, pourquoi ne répètes-tu pas ce que tu dis toujours
? »
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Farhat al Zahra
Le sheikh se mit en colère et dit : « Tu n'as pas honte ?! C'est ainsi que tu te
moques de moi après que je t'ai traité avec respect et demandé mon dû tout
en étant calme et serein ? Je ne serai plus comme ça pour toi. »
Le sheikh s'éloigna avec colère. Les deux hommes envoyés par le juge
sortirent de leur cachette et se disputèrent avec le propriétaire du magasin.
Ils partirent voir le juge et lui rapportèrent tout ce qui s'était passé. Le juge
convoqua le sheikh et le propriétaire du magasin ; il fut courtois avec le
Sheikh mais rude avec le propriétaire du magasin.
Puis il demanda au Sheikh : « Pourquoi ne m'as-tu pas parlé de ta situation
avec le propriétaire du magasin ? Je t'aurais rendu ton argent. »
Le Sheikh demanda : « O Juge, comment as-tu su cela alors que je n'ai parlé
à personne de cette affaire ? »
Il a été rapporté par al-Haytham ibn Abdullah al-Naqid, qui l'a rapporté de
Bashar al-Makari, qui a dit :
Je suis entré dans la maison d'Abu Abdullah (al-Sadiq), la paix soit sur lui, à
Koufa. Un de ses serviteurs lui donna à manger et l'imam était en train de
manger. L’imam (p) me regarda et me dit : « Viens et mange. »
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Farhat al Zahra
L'imam (p) sortit alors un petit sac contenant sept dinars et dit à
l'homme : « Prends ça et va chez elle. Transmet-lui mes salutations et
remets-lui cet argent. »
Alors je parti avec l'homme chez la femme. Nous avons frappé à la porte. Elle
a répondu et nous lui avons dit que l'Imam al-Sadiq (p) lui envoie ses
salutations.
Elle dit : « Je vous demande par Allah (S), Ja’far ibn Mohammad m'a-t-il
réellement envoyé ses salutations ? »
Nous répondîmes : « Que la Miséricorde d’Allah (S) soit sur toi, Ja’far ibn
Mohammad t’a réellement transmis ses salutations. »
Nous sommes retournés voir l'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui et nous lui
avons rapporté ce qui s'était passé. Il s'est alors mis à pleurer et a dit : « Oh,
comme j'aimerais pouvoir voir celui qui soulagera les douleurs de la famille
de Mohammad. »87
Le fait que l'Imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, ait pleuré nous apporte deux
vérités. La première est son amour intense et sa relation avec sa grand-mère
Sayeda Fatima al-Zahra, la paix soit sur elle. Et la seconde est la douleur
qu'il a ressentie et son inquiétude lorsqu'il a découvert que l’une des
personnes qui aime sa grand-mère avait été blessé. C'est pourquoi il a
déployé tous ses efforts afin de libérer cette femme.
Son état parvint au souverain qui ordonna son exécution. Mais certains de
ses ministres le conseillèrent : « C'est un vieil homme et il a eu ce qu'il
méritait. Laisse-le mourir lentement pour ne pas avoir son sang sur les
mains. »
Le dirigeant accepta et laissa partir Abu Rajih. Son corps tout entier était
tuméfié. Sa famille l’emmena et le plaça sur son lit de mort en attendant son
trépas.
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Farhat al Zahra
Et lorsque la nouvelle de sa guérison se répandit, le dirigeant le convoqua de
nouveau. Lorsqu'il vit qu'il était en bien meilleure forme que la nuit
précédente, le souverain éprouva une grande peur et se mit à trembler. Après
cela, il tenta d'être meilleur envers son peuple, mais cela ne lui profita pas, et
il mourut peu après. »88
Sheikh al-Mufid, qu’Allah (S) bénisse son âme, a rapporté cette narration de
l’autre secte que Mohammad ibn al-Sa'ib al-Kab a dit :
Lorsque l'Imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, arriva à al-Hirah, Abu Hanifah
entra dans sa demeure et lui posa quelques questions. Parmi ces questions,
il demanda : « Qu'est-ce qu’enjoindre la bienveillance ? »
L'Imam (p) répondit : « Enjoindre la bienveillance signifie le Connu - celui qui
est connu dans les cieux et sur la terre, il s’agit là de l'Emir des croyants, Ali
ibn Abi Talib (p). »
CHAPITRE 7 : LA MALEDICTION ET LA
DISSOCIATION DANS LES INVOCATION (DUAS)
ET SALUTATIONS (ZIYARATS)
1. Ziyarat Ashura
« Ô mon Dieu ! Maudis le premier oppresseur qui a opprimé le bon droit de
Mohammad et des Âle Mohammad et le dernier qui l’a suivi en cela.
Ô mon Dieu ! Maudis la bande qui a combattu al-Hussain, qui s’est liguée, qui
a pactisé et qui s’est compromise en vue de son assassinat.
Ô mon Dieu ! Maudis-les tous. «
2. Ziyarat Al Jamia
« Que la paix soit sur toi, ô mon Maître, ô Prince des croyants !
Que la paix soit sur toi, ô mon Maître, tu es l’Argument de Dieu envers Ses
créatures, la Porte de Son Savoir, le Légataire de Son Prophète, le
Lieutenant après lui dans Sa Nation !
Que Dieu maudisse ceux qui ont usurpé ton droit, qui se sont assis sur ton
siège, je me dédouane d’eux et de leurs partisans devant toi !
Que la paix soit sur toi, ô Fatima al-Batul !
Que la paix soit sur toi, ô Parure des femmes des mondes !
Que la paix soit sur toi, ô fille du Messager du Seigneur des mondes (que
Dieu prie sur toi et sur lui) !
Que la paix soit sur toi, ô mère de Hassan et de Hussain !
« O Allah ! Maudis les 2 idoles de Quraysh et leurs deux sorciers, leurs deux
rebelles,
Leurs deux diffamateurs et leurs deux filles. [O Allah maudit les car] ils ont
dilapidé Tes biens, ils renié Tes devoirs, ils se sont écartés de Tes
commandements, ils ont rejeté Ta révélation, ils ont désobéi à Ton messager,
ils ont détruit Ta religion, ils ont falsifié Ton Livre, ils ont rendu Tes jugements
(Ahkam) inefficients, ils ont rendu caduques Tes obligations (Fara'id), ils ont
mécru (alhada) en Tes versets, ils ont opprimé Tes proches (awliya), ils ont
secouru Tes ennemis, ils ont semé la corruption (fasad) parmi Tes serviteurs
('ibad), et ils ont semé la ruine dans Ton pays.
O Allah maudis- les tous les deux et leurs alliés (ansar) [car] ils ont mis en
ruine la demeure de Ton Prophète, ils ont enfoncé la porte de sa maison [de
la demeure Prophétique], ils ont cassé le toit [de la demeure Prophétique], ils
ont fait s'écrouler les murs [de la demeure Prophétique], ils ont retourné toute
la maison [la demeure Prophétique] sans dessus dessous, ils ont détruit ses
habitants, ils ont tué leur auxiliaires, ils ont mis à mort leurs enfants, ils ont
chassé de la chaire (mimbar) ses successeurs (wassi) et ses héritiers [de la
science divine], ils ont désiré pour eux la prophétie, ils ont associé à Dieu
[une autre divinité], [O Allah pour tous ces méfaits et ces crimes] augmente la
gravité de leurs pêchés et met les éternellement dans [l'enfer] Saqar et qui te
dira ce qu'est Saqar92 ?
Il ne laisse rien et n'épargne rien. O Allah, fais descendre sur eux Ton
châtiment pour tous les péchés qu'ils ont commis, pour toutes les fois où ils
ont dissimulé la vérité, pour toutes les chaires (minbar) sur lesquelles ils se
sont hissés, pour tous les croyants qu'ils ont oppressés, pour tous les
hypocrites qu'ils ont aimés,
pour tous les croyants pieux à qui ils ont causé du tort, pour tous les bannis à
qui ils ont donné l'hospitalité, pour toutes les personnes qu'ils ont expulsées
[injustement], pour tous les mécréants qu'ils ont secourus, pour tous les
Imams envers qui ils ont agi cruellement,
pour toutes les obligations [religieuses] qu'ils ont modifiées [pour les rendre
caduques], pour toutes les pratiques religieuses de Ton Prophète qu'ils ont
rejetées [rendu caduques], pour toutes les fois où ils ont dissimulé le Mal,
pour tout le sang qu'ils ont versé, pour tout le Bien qu'ils ont changé [en Mal],
pour tous Tes commandements qu'ils ont altérés, pour toutes les mécréances
[hérésies] qu'ils ont propagé, pour tous les mensonges dont ils ont usé, pour
tous les héritages qu'ils ont pillé, pour tous les butins qu'ils se sont appropriés
[injustement], pour tous les biens dont ils se sont accaparés et qu'ils ont
[injustement] consommé,
pour tout le Khums (le 1/5 ième du butin) qu'ils ont considérés comme leur,
pour tout le Faux (batil) qu'ils ont institué comme fondation [de la société],
pour toute la cruauté qu'ils ont normalisé, pour toute l'oppression qu'ils ont
propagée, pour toutes les promesses qu'ils ont déshonorées, pour tous les
engagements qu'ils ont rompus, pour toutes les choses licites (halal) qu'ils
ont rendues illicites (haram), pour toutes les choses illicites (haram) qu'ils ont
rendues licites (halal),
pour toute l'hypocrisie que couve leur cœur, pour toute la traîtrise qu'ils
portent en leur cœur, et tous ces estomacs qu'ils ont éventré, pour toutes les
côtes qu'ils ont brisées, pour toutes les portes qu'ils ont enfoncées, pour
toutes les assemblées qu'ils ont dispersées, pour tous les misérables qu'ils
ont honorés, pour toutes les personnes respectables et honorables qu'ils ont
avilies et insultées,
et par le nombre de droits qu'ils ont usurpés, pour tous les commandements
des Imams auxquels ils se sont opposés, [pour toutes ces méfaits que
s'abatte Ta colère sur eux].
O Allah Maudis-les tous les deux pour tous les versets qu'ils ont falsifiés, pour
toutes les obligations religieuses (fara'id) qu'ils ont délaissées, pour toutes les
pratiques prophétiques (sunna) qu'ils ont modifiées, pour toutes les
prescriptions religieuses (ahkam), pour tous les liens de parentés qu'ils ont
rompus, pour tous les témoignages qu'ils ont dissimulés, pour tous les
préceptes [ou testaments] (wasiyya) qu'ils ont négligés, pour tous les
serments qu'ils ont enfreints, pour toutes les réclamations [de bon droit] qu’ils
ont annulées, pour toutes les allégeances qu'ils ont rejetées, pour toutes les
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Farhat al Zahra
manigances qu'ils ont opérées, pour toutes les traitrises dont ils ont usé, pour
tous les sentiers [de montagne] qu'ils ont grimpés, pour toutes les jarres qu'ils
ont fait roulé, pour tous les défauts qu'ils possèdent, Que Ta malédiction soit
sur eux.
[O Allah maudis-les d'une malédiction] qui s'abat sur eux, sur leurs partisans,
sur leurs secoureurs (ansar), sur leurs amis, sur leurs alliés, sur ceux qui leur
sont soumis (littéralement : al muslimin ilayhim), sur ceux qui approuvent
leurs actions, sur ceux qui les soutiennent, sur ceux qui suivent leurs paroles
et sur ceux qui approuvent leurs actions. »
« O Allah fais descendre sur eux un châtiment douloureux d'une telle
violence que même les habitants de l'enfer commenceront à gémir [et te
demander de les épargner d'un tel châtiment]. O Seigneur de l'Univers,
accepte cette prière. »93
Il a été rapporté par Muhaddith al-Noori, qu’Allah (S) bénisse son âme, sous
le chapitre de l’imprécation des ennemis de la religion par leur nom après
chaque prière, que Sayed Ali ibn Tawous dans Mahj al-Dawat a dit :
J'ai trouvé rassemblés dans quelques rouleaux des textes manuscrits qui
appartenaient à Mohammad ibn Mohammad ibn Abdullah ibn Fatir, qui a
rapporté ce qui suit de ses professeurs :
« Notre droit sur ceux qui nous aiment et nos chiites est qu’ils ne quittent
leurs tapis de prière sans qu’ils n’aient récité cette invocation :
O Seigneur, je te demande par Ton Plus Grand Droit d'envoyer la paix et les
bénédictions sur Mohammad et à sa sainte famille, un salut complet et
éternel, et Transmet les bénédictions de cette invocation à Mohammad et à la
famille de Mohammad, à ceux qui les aiment et à leurs disciples, où qu'ils
soient, sur terre ou dans les montagnes, dans les forêts ou sur les mers. O
Seigneur, protège les absents parmi eux, et aide-les à retourner auprès de
leurs familles en toute sécurité. O Seigneur, apaise leurs inquiétudes et aide
les affligés parmi eux. Aide leurs pauvres, habille leurs dévêtu, nourris leurs
affamés et étanche la soif de leurs assoiffés.
O Seigneur, puisses-Tu les maudire, eux et leurs filles, ainsi que tous ceux
qui se sont disposés sur eux, qui ont suivi leurs pas et mis en œuvre leurs
innovations. O Seigneur, maudis-les à un point qui ne vient pas à l'esprit, et
châtie-les à un tel point que le peuple du Feu de l'Enfer s'en réfugie.
O Seigneur, maudis tous ceux qui ont suivi leur religion inventée, et ont suivi
leurs traditions, et ont appelé à les suivre, et ont douté de leur incrédulité, du
premier d'entre eux jusqu'au dernier. »94
En effet, Abu Bakr, Umar et Uthman, bien qu'ils aient été considérés comme
des musulmans en apparence, ont jeté les fondements de l'oppression, en
particulier contre la Demeure de l'infaillibilité et de la pureté.
Il a été rapporté sous l'autorité de Jabir ibn Abdullah al-Ansari qui a rapporté
de l'Imam al-Baqir, la paix soit sur lui qui a dit :
« Quiconque ne connaît pas le mal qui a été fait contre nous, l'oppression
que nous avons subie et la perte de ce qui nous revenait de droit, est un
compagnon de ceux qui ont provoqué ces événements. »95
Allamah Mohammad Baqir al-Majlisi a mentionné qu’il a été rapporté par Abu
Saeed al-Saman :
« Iblis se rendit chez le Saint Prophète, la paix soit sur lui, sous la forme d’un
vieil homme tranquille et lui dit : « Ô Mohammad, regarde le peu de gens qui
te prêtent allégeance après ce que tu as dit sur Ali ! »
Le Prophète (pslf) regarda derrière lui et demanda : « Qui est derrière moi ? »
Huthayfah ibn al-Yaman dit : « Je suis Huthayfah, Ô Prophète (pslf). »
Le Prophète (pslf) lui demanda : « As-tu entendu ce que je viens
d'entendre ? »
Il répondit : « Oui. »
Le Prophète lui ordonna alors de garder le secret et commença à appeler
chacun par leur nom et celui de leur père.
Les hypocrites vinrent alors au Prophète (pslf) et lui jurèrent qu'ils n'avaient
rien planifiés, alors Allah (S) révéla le verset suivant : « Ils jurent par Allah
qu'ils n'ont pas dit (ce qu'ils ont proféré), alors qu'en vérité ils ont dit la parole
de la mécréance et ils ont rejeté la foi après avoir été Musulmans. Ils ont
projeté ce qu'ils n'ont pu accomplir. » [9 : 74] »96
Dans une autre narration plus longue, il est mentionné dans Tafsir al-Qomi :
Ils allèrent voir le Prophète (pslf) et jurèrent qu'ils n'avaient pas l'intention de
le tuer, alors ce verset fut révélé : « Ils jurent par Allah qu'ils n'ont pas dit (ce
qu'ils ont proféré), alors qu'en vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils
ont rejeté la foi après avoir été Musulmans. Ils ont projeté ce qu'ils n'ont pu
accomplir. Mais ils n'ont pas de reproche à faire si ce n'est qu'Allah -ainsi que
Son messager -les a enrichis par Sa grâce. S'ils se repentaient, ce serait
mieux pour eux. Et s'ils tournaient le dos, Allah les châtiera d'un douloureux
châtiment, ici-bas et dans l'au-delà; et ils n'auront sur terre ni allié ni
secoureur. » [9 : 74]
Ceux qui ont comploté Aqabah étaient quatorze hommes qui sont : « Le père
du mal, le père de l'immoralité, le père de la musique, Talha, Saad ibn Abi
Waqqas, Abu Obaydah, Abu al-Awar, al-Mughira, Salim, Khalid ibn Walid,
Amr ibn al-As, Abu Musa al-Ashari et Abdul-Rahman ibn Aouf. Ce sont ces
personnes qui sont mentionnées dans ce verset : « Ils ont projeté ce qu'ils
n'ont pu accomplir. » [9 : 74] 98
B. LE MARTYR DU PROPHÈTE
Il a été rapporté par Abdul-Samad ibn Basheer que l'Imam Abu Abdallah al-
Sadiq, la paix soit sur lui, a dit :
« Savez-vous si le Prophète (pslf) est mort ou a été tué ? Allah (S) dit dans le
Qur’an : « S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos
talons ? » [3:144]. Il a été empoisonné avant de mourir. Les deux femmes
l'ont empoisonné, ce qui a causé son trépas. Il est certain qu'elles et leurs
pères sont les pires des Créations d’Allah (S). »99
« En effet, ses deux femmes l'ont empoisonné avant sa mort, qu'Allah (S) les
maudisse ainsi que leurs pères. »100
Aisha est celle qui a lancé la sédition armée connue sous le nom de la
Bataille de Jamal.
« Le Prophète (pslf) a dit à l'Imam Ali (p) : « O Ali (p), sache que ces deux
femmes te combattront et te déclareront la guerre. L'une d'elles lèvera une
armée pour te faire la guerre. Si elles font cela, alors fais ce que le Qur’an
nous ordonne de faire avec elles, et leurs pères sont complices de ce qu'elles
ont fait. »101
L’Emir des croyants, la paix soit sur lui, avait prononcé le divorce de ces deux
au nom du Prophète, la paix soit sur lui et sa famille. Ainsi, lorsque nous
rencontrons ces deux femmes maudites et impures, nous devons garder
l’inimitié contre elle et les maudire, tout comme l'Imam al-Sadiq, la paix soit
sur lui, avait l'habitude de le faire après chaque prière obligatoire.
Il a été rapporté que l'imam Abu Abdallah al-Sadiq, la paix soit sur lui, a dit :
« L’Emir des croyants (p), partit voir Abu Bakr et lui dit : « Le Prophète (pslf)
ne t'a-t-il pas ordonné de m'obéir ? »
Abu Bakr répondit : « Non, s'il l'avait dit, je l'aurais fait. »
Abu Bakr s’en alla en se sentant perturbé. Umar le vit et dit : « Qu'est-ce qui
ne va pas ? »
Il dit : « J'ai vu le Prophète (pslf) et il m'a dit ceci et cela. »
Umar répondit : « Maudit soit le pays qui t'a donné l'autorité sur eux. Tu ne
connais pas la sorcellerie des Bani Hashim ? »102
Umar lui dit : « Te souviens-tu de la fois où il y avait deux arbres éloignés l'un
de l’autre ? il leur a ordonné de venir l'un à côté de l'autre et ils ont couru,
puis il leur a ordonné de retourner à l'endroit où ils se trouvaient. »
Abu Bakr dit : « Maintenant que tu en parles, je me souviens que lorsque lui
et moi étions dans la grotte, il a pris sa main et l'a déplacée vers l'entrée de la
grotte où est apparue une toile d'araignée qui ne présentait aucun signe
d'infiltration. Puis il a essuyé sa main sur mon visage et m'a montré Jafar et
ses hommes dans les mers. A partir de ce jour, j'ai su qu'il était un
sorcier. »103
Umar et Abu Bakr, en plus des nombreux et grands méfaits qu'ils ont commis,
sont également responsables des péchés de ceux qui ont suivi leur idéologie.
C'est ce qu'ont souligné de nombreux récits, comme celui de l'imam al-Baqir,
la paix soit sur lui, après qu'al-Kumait l'ait interrogé sur ces deux-là :
« Pas une goutte de sang n'est versée, ni une loi qui s'est élevée
contrairement à la loi d’Allah (S), de Son Prophète (pslf) et d’Ali (p), excepté
qu'elle est sur leur cou. »105
« Par Dieu, O Kumait, pas une goutte de sang n'est versée, pas une richesse
n'est prise sans droit, et rien de méfait n'est commis, si ce n'est qu'il est sur
leur cou. »106
Quelle est la raison pour laquelle ces péchés sont mis sur leur cou ? En ce
qui concerne le sang versé, la raison en est qu'ils ont versés le sang Saint et
Divin de Sayeda al-Zahra (pse), qui a causé sa mort et celle de son fils
Mohsin (p) qui n’était pas encore né.
Quant à la loi qui est contraire à la Loi de Dieu, cela est dû au fait qu'ils ont
usurpés le droit de l’Emir des croyants (p), et ce droit est ce qui a provoqué
l'achèvement de la religion ; qui est la Wilayah. Ils l'ont refusé et lui ont
dérobé.
Pour ce qui est de la richesse pillée, on la met sur leur cou, car en utilisant la
ruse et l'oppression, ils ont volé à Sayeda Fatima, la paix soit sur elle, ce
qu'Allah (S) lui avait offert, c'est-à-dire les terres de Fadak et d’al-Awali.
En ce qui concerne tout acte de fornication, ils sont placés sur leur cou, car
Umar a rendu le Mutah (mariage temporaire) prohibé alors qu’Allah (S) et
Son Prophète (pslf) l’ont rendu licite. Le Mutah a été introduit comme un
moyen de lutter contre l’illicite (Haram), car il a été rapporté que l’Emir des
croyants (p) a dit : « Si Umar n'avait pas rendu le Mutah prohibé, alors
personne n'aurait commis de Zina excepté une personne immorale. »
Quant à chaque péché qui leur est mis sur le cou, c'est parce qu'ils ont
commis de nombreux crimes et péchés, dont la plupart étaient de grands
péchés au point qu'aucun péché ne peut jamais dépasser ce qu'ils ont fait. Et
qu'ont-ils fait de si grand ? Ils ont maltraité les Ahlulbayt (p), ont gardé de
l’inimitié contre eux et les ont opprimés et cela est évident dans la façon dont
ils ont traité le Prince des croyants (p) et Sayeda Fatima (p).
Quant aux innovations et aux méfaits d'Umar, ils sont nombreux. Après le
martyre du Prophète(pslf), il a alimenté le feu de fitna et commis de grands
actes de désobéissance. En réalité, son niveau de haine a atteint un tel degré
que lorsque le Prophète, paix à lui et à sa famille, était sur son lit de mort,
Umar a dit du Prophète (pslf) avec audace et irrespect : « Cet homme s'est
trompé ».115
De plus, Umar n'a pas cru au Qur’an qui dit : « et il ne prononce rien sous
l'effet de la passion ; ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée. » [53 :
3-4]. Ainsi que ce verset : « Prenez ce que le Messager vous donne; et ce
qu'il vous interdit, abstenez-vous en » [59 : 7].
4. Mettre une corde au cou de l’Emir des croyants (p), et le traîner vers la
mosquée.119
13. Faire ce qui est permis (halal), prohibé (haram) et ce qui est prohibé,
permis.127
21. Replier les mains durant les prières, ce qui est un acte juif et chrétien.135
30. Fuir la bataille d’Uhud aux côtés d'Uthman et laissant le Prophète (pslf)
parmi les ennemis.142
Certains musulmans ont alors continué de boire, tandis que d'autres l'ont
laissé jusqu'à ce qu'Umar en boive un jour et qu'il soit tellement ivre qu'il
frappa Abdul-Rahman ibn Auf, se mit à pleurer et à réciter un poème. Lorsque
le Prophète (pslf) entendit ce qui se passait, il se leva avec colère et se
dirigea vers Umar afin de le frapper. Le Prophète dit alors : « Je cherche
refuge contre la colère d’Allah (S) et de son Prophète. »
C'est alors que ce verset a été révélé : « Le Diable ne veut que jeter parmi
vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l'inimitié et la haine, et vous
détournez d'invoquer Allah et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin ? »
Umar dit : « Je vais arrêter, je vais arrêter. »144
Quant aux méfaits d'Uthman ibn Affan après le martyre du Prophète (pslf), ils
sont les suivants :
4.Son assaut sur Ammar. Il a été rapporté que le Prophète (pslf) a dit :
« Quiconque est un ennemi d'Ammar est un ennemi de Dieu. »147
5.Manquer de respect, humilier Abu Dhar, et l'exiler hors de Madina alors qu'il
était menotté et de ce fait, il en est mort.148
7.Ne pas agir selon la règle de Dieu et ne pas l'appliquer à certains individus
comme Abdul-Rahman ibn Umar lorsqu'il a assassiné al-Hirmizan qui était
musulman.150
9.Ne pas agir selon les règles de l'Islam, comme par exemple faire les prières
obligatoires dans leur intégralité lorsqu'il est en voyage.152
10.Son ignorance totale des lois islamiques et des versets du Qur’an, tel qu’il
a été rapporté : une femme qui accoucha alors qu'elle n'était enceinte que de
six mois fut amenée à Uthman, il ordonna donc qu'elle soit lapidée. Mais
alors, l'Emir des croyants (p) intervint et récita les versets suivants : « et sa
gestation et son sevrage durent trente mois; » [46:15]
Et : « son sevrage a lieu à deux ans. » [31:14]
Et : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront
145 Kashf al-Banyan, page 195.
146 Sirat al-Mustaqeem, volume 3, page 30.
147 Bihar al-Anwar, volume 31, page 196. 207 Al-Istigatha, page 40.
148 Al-Istigatha, page 40.
149 Al-Sab'a min al-Salaf, page 127.
150 Bihar al-Anwar, volume 31, page 224.
151 Al-Istigatha, page 41.
152 Bihar al-Anwar, volume 31, page 230.
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Farhat al Zahra
leurs bébés deux ans complets. » [2:233]
Ainsi l'allaitement est de 24 mois et la grossesse de 6 mois. Uthman n'en tint
pas compte et la lapida.
Et il s’agit de la signification du verset : « Et ceux qui ne jugent pas d'après
ce qu'Allah a fait descendre, les voilà les mécréants. » [5:44]
11.Exiler Jundib de sa patrie malgré le fait qu'il faisait partie des grands
compagnons qui étaient connus pour leur piété et leur humilité.153
12.Exiler Uday ibn Hatim al-Tai154 en dépit du fait qu'il était très estimé par les
deux sectes, et que toutes deux attestent de ses vertus, de son statut et de
sa fiabilité.155
13.Exiler Yazid ibn Qays al-Arhabi, qui était parmi ceux qui ont combattu aux
côtés de l'Emir des croyants, la paix soit avec lui, durant ses batailles.156
14.Exiler Amr ibn Hamik al-Khuzai, qui était parmi les grands compagnons
pour qui le Prophète (pslf) a prié (Dua) et qui était parmi les serviteurs de
l’Emir des croyants (p). 157
15.Exiler Urwah ibn al-Ju'ad qui était aussi parmi les grands compagnons du
Prophète et de l'Emir des croyants, la paix soit sur eux.158
16.Exiler Kumayl ibn Ziyad, lui qui avait la plus grande admiration pour l'Emir
des croyants (p). Il s’agit de la raison pour laquelle al-Hajjaj ibn Yousef al-
Thaqafi, qu’Allah (S) le maudisse, l'a tué. Nos opposants admettent
également sa grandeur et sa proximité avec l'Emir des croyants (p).159
23.Il a été rapporté qu'Aisha a dit à Uthman : « O Nathal, O Ennemi de Dieu !
Le Prophète t'a nommé Nathal en l'honneur de ce Juif ! »162
Il a été rapporté que l'Emir des croyants, la paix soit sur lui, a dit :
« Il n'y a pas eu de personne qui ait détesté un groupe d’individu plus
qu’Umar n'a détesté la famille du Prophète(pslf). »163
Dans d'autres récits, il a été rapporté que chaque fois que l'Emir des croyants
(p) se souvenait de Sayeda Fatima al-Zahra (pse), il avait l'habitude de dire :
« En effet, Fatima, la fille du Prophète, demeure opprimée. »166
Notre devoir est de vivre selon les règles de l'Islam, tout comme ce qu'ils
nous ont ordonné de faire, et de cette façon nous pouvons atteindre la
satisfaction de Dieu.
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Farhat al Zahra
Aimer Abu Bakr et Umar et haïr les Ahlulbayt (p) est l'un des péchés qui
justifient un châtiment très douloureux, et qui demeurera à jamais dans les
plus bas-fonds du feu de l'enfer. Dans certains récits, il a été souligné que
quiconque aime ces deux individus, qu'ils soient des anges proches ou non,
sera sévèrement puni au Jour du Jugement.
Il a été rapporté que l'Imam al-Sadiq, la paix soit sur lui, a dit :
« C'est un droit pour Allah (S) de ne pas admettre un individu au Paradis s'il a
une petite graine d'amour envers ces deux individus. »167
« Par Celui qui a envoyé Mohammad (pslf) avec la vérité, si Jibrail et Mikail
avaient un grain d'amour dans leur cœur envers eux, Dieu les aurait jetés
dans le feu de l’enfer. »168
« Le menteur est celui qui prétend nous aimer mais ne se dissocie pas de
nos ennemis. »170
Sheikh al-Dulaimi a rapporté que lorsqu’Abu Bakr était sur son lit de mort, il
était dans un état de chagrin et de lamentations.
Umar lui dit : « Ô Calife du Prophète (pslf), pourquoi te lamentes-tu et es-tu
en deuil ? »
Abu Bakr répondit : « Je vois le Prophète (pslf) et Ali ibn Abi Talib (p)
m'informer de ma demeure dans le feu de l'Enfer. Ils me dirent : « Tu as
fomenté contre le Vicegérant de Dieu, toi et ton compagnon êtes dans la plus
profonde fosse de l’enfer. » »
Umar dit : « Dis qu'il n'y a pas d'autre Dieu qu’Allah (S). »
Abu Bakr dit : « Je ne le dirai pas et je ne peux même pas prononcer ces
mots avant d'être jeté en enfer et placé dans mon cercueil. »
Quand Abu Bakr mentionna le cercueil, Umar pensa qu'il était délirant et
demanda de quel cercueil il s’agissait.
Abu Bakr répondit : « C'est un cercueil qui est fermé par une serrure faite du
feu de l'enfer. Douze hommes y vivent. »
Quant à l'assassinat d'Umar, il fut tué par un homme nommé Abu Lulu. Il a
été rapporté par Haroun ibn Saeed qui a dit :
L'Emir des croyants (p) dit à Umar : « Je présage que tu seras tué par un
homme sur lequel tu régneras injustement. »173
Il s’agit d’un Persan dénommé Firouz. Il était parmi les plus grands
musulmans et parmi les grands chiites de l’Emir des croyants (p).174
Il a atteint un statut très élevé car l’invocation (Dua) de Sayeda Fatima (pse),
a été accomplie par ses mains ; il a tué son meurtrier et a délivré le monde de
sa malfaisance et de son oppression.
Il a été rapporté qu'Abu Lulu demanda à Umar : « Quelle est la punition pour
ceux qui ont désobéi à leur maître, ont pris ce qui leur revenait de droit et ont
agressé sa femme ? »
Umar répondit : « Il doit être tué. »
Ainsi, un jour, lorsqu’Abu Lulu vit Umar, il lui dit : « Pourquoi as-tu désobéi à
ton maître Ali ? » Il le poignarda ensuite et à chaque coup, il le maudissait.
Quand il le tua, l’invocation de Sayeda Fatima (pse), s'accompli après qu'elle
l’ait faite alors qu’Umar déchirait le papier concernant l'incident de Fadak.175
Il a été rapporté par al-Qadi Nurullah al-Tustari, que la Miséricorde d’Allah (S)
soit sur lui :
« Lorsque les habitants de Kashan découvrirent qu'Abu Lulu était celui qui
avait tué Umar et qu'il avait fui Madina pour s'y réfugier, et parce qu'ils étaient
des chiites qui aimaient les Ahlulbayt (p), ils le protégèrent des ennemis et le
rendirent digne jusqu'à sa mort. Son sanctuaire est situé dans la périphérie
de Kashan. Les habitants de Kashan voient exactement la même façon Umar
que les habitants de Sabzawar qui voient Abu Bakr comme une personne
sans valeur. »176
O' Abu Lulu, qu’Allah (S) te bénisse. Tu es sûrement entré dans le bonheur et
la joie des enfants de Sayeda Fatima (pse).
Et il ne fait aucun doute qu'Abu Lulu est au Paradis en ce moment même, car
on rapporte que l’Emir des croyants (p) dit à Umar : « Un homme te tuera
pour lui permettre d'entrer au Paradis tandis que tu entreras en enfer. »177
Il est nécessaire pour les chiites de l'Emir des croyants (p), d'aller visiter son
sanctuaire à Kashan.
Il a été rapporté par le savant des gens de Qom, Mohammad ibn al-Hassan
al- Saffar, de Mohammad ibn Abdul-Jabbar, d’Abdullah al-Hajal, d’Abu
Abdullah al-Makki al-Hatha, de Sawda ibn Ali, de quelques uns de ses
compagnons qui ont dit :
L'Emir des croyants, la paix soit sur lui, dit à Harith al-Awar : « Vois-tu ce que
je vois ? »
Harith lui répondit : « Comment puis-je voir ce que tu vois alors qu’Allah (S)
t'a octroyé ce qu'Il n'a donné à personne d'autre ? »
L'imam dit : « Abu Bakr est entouré de feu et il me dit : « O Abu Hassan (p),
pardonne-moi ! » Qu'Allah (S) ne lui pardonne pas ! »
Ainsi, ils parcoururent tous deux une certaine distance jusqu'à ce que l'Imam
demande à Harith : « O Harith, vois-tu ce que je vois ? »
Harith répondit : « Comment puis-je voir ce que tu vois alors qu’Allah (S) t'a
octroyé ce qu'Il n'a donné à personne d'autre ? »
L'Imam dit : « Umar est cerné par le feu et il dit : « Ô Abu Hassan (p),
pardonne-moi ! » Qu'Allah (S) ne lui pardonne pas ! »178
Il a été rapporté par Salman que l’Emir des croyants (p) lui a dit : « O Salman,
veux-tu voir cette personne ? »
Je lui répondis : « Oui. »
L’Emir des croyants (p) dit quelque chose que je ne pu comprendre, puis tout
à coup, je vis des anges à l'air furieux traîner un homme avec des chaînes
autour du cou. Cet homme avait du feu qui sortait de son nez et de sa
bouche et qui atteignait le niveau le plus élevé de l'atmosphère. Les anges
étaient derrière lui, le fouettant pour qu'il continue à marcher. Il avait tellement
soif que sa langue commençait à sortir de sa bouche. Lorsqu'il s'approcha de
nous, l'Emir des croyants (p) me dit : « Le connais-tu ? »
J’ai regardé cet homme et j'ai réalisé qu’il s’agissait d’Umar ibn al-Khattab. Il
dit à l'Imam : « O Emir des croyants (p), sauve-moi, j'ai extrêmement soif et
cette torture est douloureuse ! »
L'Imam me dit : « O Salman, il s’agit d’Umar ibn al-Khattab. Voici son État. Il
n'y a pas un jour qui passe entre le jour de sa mort et aujourd’hui, excepté
que les anges me l'amènent et que je leur ordonne de doubler son châtiment,
et son châtiment continuera de doubler jusqu'au jour du Jugement. »179
DANS LE BARAHOUT180
Il a été rapporté que l'Emir des croyants (p) dit à Jabir ibn Abdullah al-Ansari :
« O Jabir, le Barahout me fut dévoilé et j’y vis Abu Bakr et Umar, être châtié à
l'intérieur du cercueil dans le Barahout. Ils me crièrent : « O Abu Hassan, O
Emir des croyants (p), ramène-nous à la vie et nous reconnaîtrons tes vertus
et ta Wilayah. »
Par Dieu, je ne leur pardonnerai jamais. Par Dieu, cela n'arrivera jamais. »
Par conséquent, Umar et Abu Bakr, ainsi que tous ceux qui haïssent les
Ahlulbayt (p) auront le Barahout comme résidence dans le Barzakh, tandis
que ceux qui les aiment et leurs partisans profiteront de leurs demeures à
Wadi al-Salam durant la période de Barazkh jusqu'au Jour du Jugement.
Dans une autre narration : « Le meilleur puits qui a été creusé sur la surface de la Terre est le puits
de Zamzam et le pire est celui de Barahout. » Muntaha al-Arb, volume 1, page 76.
181 Taweel al-Ayat, volume 1, page 163.
Page 95
Farhat al Zahra
Il a été rapporté par Hussain ibn Hamdan, de Mohammad ibn Ismail et Ali ibn
Abdullah al-Hassani, d’Abi Shuyaib et Mohammad ibn Nusayr, d’Umar ibn al-
Furat, de Mohammad ibn al-Mufadhal, d’al-Mufadhal ibn Umar, qui demanda
à l'imam al-Sadiq, la paix soit sur lui :
Mufadhal dit : « Mon maître, quelle sera la cause de cette joie et de cette
tristesse ? »
L'imam répondit : « Il viendra sur la tombe du Saint Prophète (pslf) et
appellera : « O peuple, est-ce la tombe de mon grand-père ? »
Les gens répondront : « O Mahdi (ajts) de la descendance Mohammad (pslf),
oui, c'est la tombe de ton grand-père. »
Bien qu'il sache mieux que quiconque. Pourtant, les gens feront attention à
ce qu'il dit.
Il demandera : « Qui sont-ils et comment se fait-il que seul ces deux-là parmi
tous les gens ont été enterrés avec mon grand-père ? D'autres sont peut-être
aussi enterrés ici. »
Les gens diront : « O Mahdi (ajtfs) de la descendance de Mohammad (pslf),
personne d'autre que ces deux-là n'est enterré ici, parce qu'ils étaient califes
et beaux-pères du Prophète. »
L'imam Mahdi répétera par trois fois cette question et ordonnera ensuite de
les sortir de leurs tombes. Lorsqu'ils ôteront les deux cadavres, ils en
sortiront frais et non décomposés.
Puis l'Imam Mahdi demandera : « L'un d'entre vous les reconnaît-il ? »
Les gens répondront : « Oui, nous les reconnaissons à travers leurs qualités,
ils étaient les compagnons de votre grand-père. »
Page 96
Farhat al Zahra
Il demandera : « Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui a une autre opinion ou qui
en doute ? » Les gens répondront : « Non. »
L'imam Mahdi (ajtfs) retardera alors leur extraction de trois jours et cette
nouvelle se répandra parmi la population.
Après cela, Mahdi (ajtfs) viendra sur leurs tombes et ordonnera à ses
hommes : « Ouvrez leurs tombes et cherchez-les. »
Ils mettront leurs mains à l'intérieur de la tombe et les en sortiront aussi frais
qu'il y a trois jours. Puis il ordonnera qu'ils soient pendus à un arbre
desséché ; mais dès qu'ils y accrocheront les cadavres, l’arbre deviendra vert
et produira des feuilles.
Les gens se diviseront en deux groupes : un groupe qui leur est favorable et
un groupe qui leur est hostile. L'imam Mahdi (ajtfs) demandera au groupe qui
leur était favorable d'abjurer leur loyauté. Ils diront : « O Mahdi (ajtfs) de la
progéniture du Messager d’Allah (pslf), puisque nous ne connaissions pas à
l'époque ton statut et la position que le Tout-Puissant Allah (S) t’a octroyé,
nous ne nous sommes pas éloignés d'eux. Devrions-nous nous éloigner
d'eux maintenant, malgré le fait que nous avons vu leurs corps si frais et que
l'arbre sans feuilles est devenu vert grâce à eux ?
Par Allah (S), nous cherchons à nous éloigner de toi et de ceux qui ont foi en
toi, de ceux qui n'apportent pas la foi sur eux, de ceux qui les ont pendus à
l’arbre, les ont sortis du tombeau et les ont traités de cette manière. »
Alors le Mahdi (ajtfs) ordonnera au vent noir de souffler sur eux et ils
tomberont morts comme des palmiers-dattiers secs.
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Farhat al Zahra
Yunus (p) dans le ventre de la baleine, le meurtre du Prophète Yahya (p), la
persécution d’Issa (p), la torture des Prophètes Jirjees et Daniel, l’oppression
subit par Salman al-Farsi, l’incendie de la demeure de l'Emir des croyants (p),
de Fatima (pse), de Hassan (p) et de Hussain (p), la flagellation subit par
Sayeda Fatima (pse), la fausse couche de Mohsin, l'empoisonnement de
l'imam Hassan (p), l'assassinat de l'imam Hussain (p), de ses enfants,
cousins et amis, la capture des descendants du Prophète (pslf) et l'effusion
du sang d'Aal Mohammad (pslf), ainsi que de tout le sang versé sans droit,
de toute femme violée, toute tromperie, tout acte malfaisant, tout péché et
toute oppression commis par des êtres humains depuis l'époque d’Adam (p)
jusqu'à la réapparition de l'imam Qaim (ajtfs), il les rendra tous deux
responsables devant tous et ils avoueront également en être responsables.
Il annoncera alors que les personnes ayant subi une injustice de leur part
devront se venger d’eux et elles le feront. Il les fera ensuite pendre de
nouveau à l'arbre et donnera ensuite l’ordre par lequel le feu sortira du sol et
les brûlera avec l'arbre sur lequel ils seront empalés. Ensuite, il ordonnera au
vent de souffler leurs cendres vers les mers. »
J’ai demandé à l'Imam al-Baqir (p), au sujet des deux hommes. L'imam
répondit :
« O' Aba Fadhel, tu me demandes des nouvelles de ces deux hommes ? Par
Dieu, personne parmi nous ne meurt, excepté qu’ils sont en colère contre
eux. Personne parmi nous ne vit aujourd'hui, excepté qu’ils sont en colère
contre eux, et nos aînés enseignent à nos jeunes la haine envers eux,
puisqu’ils nous ont opprimés et ont pris ce qui nous revenait de droit. Ils ont
causé une grande corruption dans l'Islam qui ne s'atténuera jamais jusqu'à la
réapparition de notre Qaem. Pas une seule difficulté ou tragédie ne nous
Il a été rapporté par Ishaq ibn Ammar de l'Imam al-Sadiq (p) qui a dit :
« Quand le Qaem (ajtfs) se lèvera, il les fera sortir et leurs corps seront frais
et non pourris. Il les maudira et se dissociera d'eux, les crucifiera et les
brûlera. »184
Il a été mentionné par Mohammad ibn al-Hassan al-Shaybani dans Nahj al-
Bayan concernant le verset : « faire voir à Fir'awn (Pharaon), à Hâmân, et à
leurs soldats, ce dont ils redoutaient. » [28:6] que l’Imam al-Baqir (p) a dit :
« Quant au pharaon et Haman, cela fait référence aux deux hommes parmi
les tyrans des Quraysh. Ils seront ressuscités lorsque notre Qaem (ajtfs)
réapparaîtra et il se vengera de ce qu'ils nous ont fait. »185
« Lorsque notre Qaem (ajtfs) réapparaîtra, Aïsha sera ressuscitée et elle sera
punie par vengeance pour ce qu'elle a fait à la fille de Mohammad (pslf),
Fatima (pse). »186
« La première personne qui les jugera est Mohsin ibn Ali (p). Il fera avancer
ses tueurs Qunfudh, et ses deux maîtres. Ils seront fouettés par un fouet fait
du Feu de l'enfer, si l'un de ces fouets tombait sur l'océan, il aurait bouilli
dans son intégralité et s'il était placé sur les montagnes, ils auraient été
réduits en cendres. »187
Il a été rapporté par Abu Baseer que l'Imam al-Sadiq (p) a dit :
« Le jour du Jugement, Iblis sera amené enchaîné par 70 chaînes et entraves
différentes. Il verra ensuite Umar enchaîné avec 120 chaînes et entraves
différentes, alors Iblis dira : « Qui est cette personne qui est punie deux fois
plus que moi, alors que j'ai essayé de dévier le peuple depuis le début des
temps ? »188
Il a été rapporté par l'Imam al-Sadiq (p) qui rapporte de l'Imam al-Baqir (p),
qui rapporte de l'Emir des croyants (p) qui a dit :
« Un jour je marchais et Qambar était avec moi. Iblis vint à nous et je lui dis :
« Quel individu malfaisant tu es ! »
Il me répondit : « Pourquoi dis-tu cela, ô Emir des croyants (p) ? Par Dieu, je
vais te narrer un Hadith qu'Allah (S) m’a dit :
Je suis donc allé voir Malik et je lui dis : « Le Seigneur (S) t'envoie Ses
Salutations et m'a chargé de venir à toi pour que tu me montres la création
qui est pire que moi.
Malik m'a emmené au feu de l'enfer et nous sommes allés dans un endroit là-
bas, il a découvert le voile et il a laissé échapper un feu sombre qui, je
pensais, nous brûlait Malik et moi. Malik lui a demandé de se calmer, et il
s'est calmé.
Puis il m'a emmené à l'endroit suivant et Malik a découvert le voile qui laissait
échapper un feu sombre qui était plus sombre et qui émettait plus de chaleur
que le feu précédent. Malik lui a dit de se calmer et il s'est calmé.
Au-dessus d'eux, il y avait des individus qui leur frappaient la tête avec des
bâtons faits de feu. J’ai dit à Malik : « O Malik, qui sont ces deux-là ? »
Il m’a répondu : « N'as-tu pas lu ce qui était écrit sur le Trône ? »
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« Les gens du Feu de l'Enfer sont dérangés et agacés par les bruits qu'ils
font. »191
Voici une narration vraiment étrange qui fait réfléchir. Sheikh al-Mufid a vécu
à une époque complètement différente de celle d'Umar. Umar vivait à
l'époque du Prophète (pslf) alors que Sheikh al-Mufid vivait à l'époque de
l'Occultation majeure.
Toutefois, ce débat ne s'est pas produit dans la réalité mais dans les rêves du
Sheikh, et cela est évident de par sa foi et sa croyance totale dans la Wilayah
de l'Emir des croyants (p). Pour le Sheikh, la Wilayah était aussi claire que la
lumière du soleil et il était prêt à débattre de ce concept avec n'importe qui,
même avec Umar.
De plus, il s’agit du même Sheikh qui avait une relation spéciale avec l'Imam
de notre temps, qu'Allah (S) accélère sa réapparition, et l’Imam (ajtfs) l’a
appelé : « Le digne frère et l'ami juste. »
J'ai vu dans mon rêve que je marchais et j'ai trouvé un groupe de personnes
assises ensemble. J'ai demandé de quoi il s’agissait et une personne m'a
informé qu'ils assistaient à un rassemblement, en écoutant un homme parler.
J'ai demandé de qui il s’agissait, et ils m'ont dit que c'était Umar ibn al-
Khattab. J'ai donc assisté à l’assemblée et cet homme parlait de quelque
chose que je ne comprenais pas.
Je l'ai interrompu et j'ai dit : « Peux-tu me dire quelles sont les vertus de ton
ami Abu Bakr, Ateeq ibn Abu Quhafah, dans le verset : « …deuxième de
deux. Quand ils étaient dans la grotte… » [9:40] ? »
2. Allah (S) les a regroupés ensemble en disant : « Ils étaient dans la grotte ».
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3. Dans la suite du verset : « et qu'il disait à son compagnon » [9:40], Allah a
mentionné qu'Abu Bakr était l'ami du Prophète (pslf)
Les six raisons ci-dessus soulignent les vertus d'Abu Bakr dans le verset de
la grotte, ni toi ni personne d'autre ne peut le contester. »
J'ai dit : « Tu as dit ce que tu as dit en essayant de prouver les vertus de ton
ami, et si Dieu le veut, je prendrai tout ce que tu viens de dire et le changerai
en une poussière qui s'envole durant une tempête. Quant à ta déclaration
selon laquelle Allah (S) a fait d'Abu Bakr le second, cela ne fait référence
qu'au simple fait que deux personnes étaient présentes dans la grotte. Je jure
sur ma vie qu'il y avait deux personnes dans la grotte, alors en quoi cela est-il
révélateur d'une quelconque vertu ? De même, s'il y avait un croyant et un
croyant, ou un croyant et un non-croyant, alors leur nombre est égal à deux,
quelles que soient leurs caractéristiques.
De plus, l'arche de Noé avait placé le Prophète (p), Shaytan, des agneaux,
un chien dans un même groupe, donc le fait de se regrouper n'est pas une
indication de sa vertu, et cela rejette la prétention à la vertu.
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croyant, comme dans le verset suivant : « Son compagnon lui dit, tout en
conversant avec lui: « Serais-tu mécréant envers Celui qui t'a créé de terre,
puis de sperme et enfin t'a façonné en homme ? » [18:37]
Quant à ta déclaration selon laquelle le fait que le Prophète (pslf) ait dit « Ne
t'afflige pas » est une indication de la compassion et de l'attention qu'il porte
à Abu Bakr, c'est tout le contraire qui est vrai, car Abu Bakr a commis un
péché. La raison en est que lorsque le Prophète (pslf) a dit « Ne t'afflige
pas », il s’agit d’un ordre direct de ne pas faire un acte spécifique car la
douleur d'Abu Bakr indiquait son manque de foi en Dieu. Par conséquent,
Abu Bakr avait commis un péché en n'ayant pas une confiance totale en
Dieu, et le Prophète (pslf) lui a ordonné de ne pas s’affliger, c'est-à-dire
d'avoir confiance en Allah (S) et de cesser d'être désespéré.
En ce qui concerne à ton affirmation selon laquelle Allah (S) les a mis tous
deux au même niveau en disant « car Allah est avec nous », il s'agit du
Prophète (pslf) seul et non d'Abu Bakr ; cela signifie que Dieu est avec le
Prophète seul. Et cette signification a été illustrée dans le Qur’an également,
comme dans ce verset : « En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le
Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien. » [15:9].
Quant à ta déclaration selon laquelle la quiétude a été envoyée sur Abu Bakr,
elle est également fausse. En effet, le verset laisse entendre qu’Allah (S) a
envoyé la sérénité sur l'individu qui était soutenu par les anges, car il est dit :
« Allah fit alors descendre sur Lui Sa sérénité: « Sa sakîna » et le soutint de
soldat ? (Anges). » [9:40]. Donc si Abu Bakr est l'homme sur lequel Allah (S)
a envoyé la sérénité, alors il devrait également être l'homme qui était soutenu
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par les anges, et si tu affirmes cela, alors tu n'as pas cru en la Prophétie du
Prophète (pslf).
Il aurait été plus sage de ta part de ne pas le mentionner, car Allah (S) a fait
descendre Sa Sérénité sur le Prophète (pslf) en deux endroits du Qur’an où
les croyants l'accompagnaient afin qu'ils reçoivent aussi cette sérénité :
« Puis Allah fit descendre Sa quiétude sur Son Messager ainsi que sur les
croyants, et les obligea à une parole de piété » [48:26] et : « Puis, Allah fit
descendre Sa quiétude [Sa: « sakîna »] sur Son messager et sur les
croyants. Il fit descendre des troupes (Anges) que vous ne voyiez
pas » [9:26]. Et lorsqu’il était seul, Allah (S) lui a octroyé la Sérénité par lui-
même dans le verset que tu as cité : « Allah fit alors descendre sur Lui Sa
sérénité » [9:40].
Donc s'il y avait un croyant avec lui dans la grotte, Allah (S) aurait regroupé
ce croyant et l’aurait inclus dans cette quiétude tout comme les deux versets
que j'ai mentionnés précédemment, Ainsi parce qu'Abu Bakr n'était pas inclus
dans cette sérénité, cela témoigne de son manque de foi.
Umar est resté sans voix et ne savait pas comment réagir. Tout le monde
s'est mis à partir et je me suis réveillé. »192
Il a été dit qu’à Qazwin, les gens qui y résidaient étaient tous chiites. Un jour,
un homme s’y rendit, ils lui demandèrent son nom et il répondit Umar. Alors
les gens commencèrent à le battre. L’homme dit alors : « Vous avez mal
entendu, je m'appelle Umran ».
Alors ils lui répondirent : « C'est encore pire ! Ton nom comporte « Umar » et
« An », les deux dernières lettres de Uthman ! »193
CHAPITRE 21 : POÈME
« Les personnes insistent sur leurs péchés, la corruption est éclairée dans
leur cœur.
Les épreuves sont accrochés à leur cou, comme si les troubles étaient portés
par leur dos.
Tel que Jibt et Taghout par exemple... Que le courroux d'Allah (S) soit sur
leurs âmes. »
« Je vais écrire sur Ateeq et Ghandar.195.. De la poétique Rafidhi, ainsi que
sur Nathal196,
Ce sont les chiens de l'enfer, plutôt des cochons... pour leur inimitié envers
les fils de l'envoyé Ahmad. »197
Et voici le poème :
Il était une personnalité détestée chaque fois qu'il était présent, Jamais pour
l'amour d’Allah il n’a combattu.
Le haïr vous apporte le paradis éternel, tandis que l'aimer vous mène à la
chaleur de Saqar.
Il est le guide de l’incrédulité, alors lisez les biographies des deux hommes et
réfléchissez. Rien n'est pire que la mécréance en un Imam, alors que dire du
mélange de polythéisme et d'incrédulité ?
Celui qui meurt et qui ne le déteste pas, est mort d’une mort d’âne et de
vache.
Être son ennemi est une bonne nouvelle, même si vous buvez, chantez et
jouez.
L'aimer a des conséquences, même si on loue le Seigneur et qu'on lui est
reconnaissant.
Qui d'autre que lui a des ennemi tel que, al-Zahra, Shabbar et Shabbir ?
Il dispose d’une longue liste de malfaisance et d’innovations, qui inclut de
grands péchés et la désobéissance.
Les paroles du Prophète et les versets, sont comme du sable et de la
poussière pour lui.
En Enfer est sa demeure et quiconque est avec lui, dans les ténèbres, la
fumée et le désespoir. »
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