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Doc. 1
Du voyage à l’écriture.
Jules Verne, voyager par la pensée
Il naît à Nantes en 1828. La légende raconte qu’à l’âge de onze ans,
il tente de s’embarquer pour l’Inde afin de rapporter un collier
de corail à sa cousine. Rattrapé par ses parents, il promit de ne
plus voyager qu’en rêve et c’est ce qu’il fit. Dans chacun de ses
romans, il s’attache à décrire des lieux inconnus et fascinants
pour l’homme : que ce soit dans les profondeurs de la terre ou
de la mer et même de l’espace. Les héros de Jules Verne dé-
passent les limites de l’homme et parviennent à dompter une
nature hostile peuplée d’individus inquiétants ou relèvent des
défis incroyables.
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Joseph Kessel, la tentation de l’Afrique
Joseph Kessel a beaucoup voyagé. Engagé volontaire pendant la Seconde Guerre mondiale, grand
reporter, on retrouve son goût du risque dans ses récits comme dans « Le Lion » qui raconte
l’amour d’une petite fille farouche pour un lion majestueux, au cœur du Kenya.
Doc. 2
Doc. 3
Le bruit discordant des voix et des instruments se rapprochait. Des chants monotones se mêlaient
au son des tambours et des cymbales. Bientôt la tête de la procession apparut sous les arbres, à
une cinquantaine de pas du poste occupé par M. Fogg et ses compagnons. Ils distinguaient aisément
à travers les branches le curieux personnel de cette cérémonie religieuse. En première ligne s’avan-
çaient des prêtres, coiffés de mitres et vêtus de longues robes chamarrées. Ils étaient entourés
d’hommes, de femmes, d’enfants, qui faisaient entendre une sorte de psalmodie funèbres, inter-
rompue à intervalles égaux par des coups de tam-tams et de cymbales. Derrière eux, sur un char aux
larges roues dont les rayons et la jante figuraient un entrelacement de serpents, apparut une
statue hideuse, traînée par deux couples de zébus richement caparaçonnés. Cette statue avait quatre
bras ; le corps coloré d’un rouge sombre, les yeux hagards, les cheveux emmêlés, la langue pendante,
les lèvres teintes de henné et de bétel. A son cou s’enroulait un collier de têtes de mort, à ses flancs
une ceinture de mains coupées. Elle se tenait debout sur un géant terrassé auquel le chef manquait.
Sir Francis Cromarty reconnut cette statue.
« La déesse Kâli, murmura-t-il, la déesse de l’amour et de la mort.
- De la mort, j’y consens, mais de l’amour, jamais ! dit Passepartout. La vilaine bonne femme ! »
A la suite du char vinrent une belle jeune femme soutenue par des prêtres hindous, et des gardes
armés portant un cadavre. Sir Francis Cromarty regardait toute cette pompe d’un air singulière-
ment attristé, et se tournant vers le guide :
« Un sutty ! » dit-il.
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Le Parsi fit un signe affirmatif et mit un doigt sur ses lèvres. La longue procession se déroula
lentement sous les arbres, et bientôt ses derniers rangs disparurent dans la profondeur de la forêt.
Peu à peu, les chants s’éteignirent. Il y eut encore quelques éclats de cris lointains, et enfin à tout
ce tumulte succéda un profond silence. Phileas Fogg avait entendu ce mot, prononcé par Sir Francis
Cromarty, et aussitôt que la procession eut disparu :
« Qu’est-ce qu’un sutty ? demanda-t-il.
- Un sutty, monsieur Fogg, répondit le brigadier général, c’est un sacrifice humain, mais un sacrifice
volontaire. Cette femme que vous venez de voir sera brûlée demain aux premières heures du jour.
- Ah ! Les gueux ! s’écria Passepartout, qui ne put retenir ce cri d’indignation.
- Et ce cadavre ? demanda M. Fogg.
- C’est celui du prince, son mari, répondit le guide, un rajah indépendant du Bundelkund. »
Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours
Doc. 4
La Réserve était immense. Elle s’étendait sur des dizaines et des dizaines de lieues, brousse tantôt
courte et tantôt boisée, tantôt savane et tantôt collines et pitons. Et toujours la masse colossale
du Kilimandjaro, sommé de ses neiges, veillait sur les espaces brûlants et sauvages. Les bêtes étaient
partout. Jamais je n’avais vu galoper autant de zèbres, courir tant d’autruches, bondir tant de
gazelles et d’antilopes, ni des troupeaux de buffles aussi denses, ni de familles de girafes aussi
nombreuses. Aucun enclos, aucune haie, aucune marque visible ne séparait le Parc de la brousse
ordinaire. Les limites en étaient portées uniquement sur des cartes, des cadastres. Et cependant, les
animaux semblaient sentir, savoir (et se transmettre cette connaissance en un mystérieux langage)
que là était le lieu de protection, la terre d’asile. La magnificence de la nature et l’abondance des
bêtes commencèrent par m’enchanter. Mais, très vite, je sentis que ces mêmes splendeurs devenaient
pour moi une cause d’irritation et presque de souffrance. Voulais-je m’arrêter et approcher les bêtes,
le Ranger ne me laissait pas dépasser quelques mètres de chaque côté de la piste et encore se tenait-
il près de moi. Voulais-je faire suivre à la voiture un de ces mille sentiers qui s’enfonçaient sous-bois
ou entre les collines, vers l’ombre des fourrés et des tanières, le Ranger l’interdisait. Nous n’avions
pas le droit de prendre la moindre liberté avec l’itinéraire légal, officiel. C’est-à-dire une route
grossière et assez large qui traversait le Parc Royal dans le sens de la longueur et d’où partaient
quelques rares embranchements aménagés par Bullit.
Joseph Kessel, Le Lion
Doc. 5
Une haute forêt de sapins, sombre et oppressante, disputait son lit au fleuve gelé. Dépouillés de leur
linceul de neige par une récente tempête, les arbres se pressaient les uns contre les autres, noirs et
menaçants dans la lumière blafarde du crépuscule. Le silence était total. Le paysage morne, infi-
niment désolé, qui s’étendait jusqu’à l’horizon était au-delà de la tristesse humaine. Sur le fleuve
immobile, des chiens-loups tiraient un traîneau. Une croûte de neige glacée alourdissait leur épaisse
fourrure. A peine sorti de leur gueule, leur souffle se condensait, formant une buée opaque qui gelait
aussitôt et retombait en cristaux sur leur pelage. Leur dos portait un harnais de cuir, des longes les
reliaient au traîneau, qui cahotait loin derrière eux. Dépourvu de patins, formé d’un solide assem-
blage d’écorces de bouleau, il glissait à plat sur le sol, sa proue recourbée écrasant l’une après l’autre,
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sans y enfoncer, les crêtes friables que la neige dressait devant lui. Il portait une longue caisse
étroite, amarrée avec soin, qui occupait presque toute la place disponible. D’autres objets étaient
entassés à côté d’elle, des couvertures, une hache, une cafetière, une poêle, mais ils n’attiraient guère
l’attention, comme s’ils n’avaient été que des accessoires de la caisse oblongue. A l’avant et à l’arrière
du traîneau, insoumis, indomptés, luttaient donc les deux hommes qui n’avaient pas été vaincus par
le Wild, le sauvage Grand Nord.
Jack London, Croc-Blanc
Il est vrai que bien loin au-delà de ce royaume, encore vers la Tramontane, est une province qui est
appelée la Vallée de l’Obscurité, et l’on peut dire qu’elle est bien nommée, parce qu’en tout temps il
y fait sombre, sans soleil, ni lune, ni étoiles ; la plus grande partie de l’année, il y fait aussi obscur
que chez nous au crépuscule du soir, lorsqu’on y voit et n’y voit point. C’est à cause de l’épais brouil-
lard qui s’y étend toujours, et n’est jamais ni détruit ni chassé. Les gens n’ont seigneur, ils sont
incultes et barbares, et vivent comme bêtes. Et ces gens ont grandissimes quantités de peaux de
grande valeur.
Marco Polo, Le Livre des Merveilles
Doc. 6
Doc. 7
Mais déjà, en ces quelques instants, l’aube tropicale, qui est d’une brièveté saisissante, avait fait
place à l’aurore. Du sein des ombres, la lumière jaillissait d’un seul coup, parée, armée, glorieuse.
Tout brillait, étincelait, scintillait.
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Les neiges du Kilimandjaro traversées de flèches vermeilles. La masse du brouillard que les feux
solaires creusaient, défaisaient, aspiraient, dispersaient en voiles, volutes, spirales, fumées, écharpes,
paillettes, gouttelettes innombrables et pareilles à une poudre de diamant. L’herbe d’ordinaire
sèche, rêche et jaune, mais à cet instant molle et resplendissante de rosée…
Sur les arbres répandus alentour de ma hutte, et dont les sommets portaient des épines vernies à
neuf, les oiseaux chantaient et jacassaient les singes. Et devant la véranda, les brumes, les vapeurs
se dissipaient une à une pour libérer, toujours plus ample et mystérieux, un verdoyant espace au
fond duquel flottaient de nouvelles nuées qui s’envolaient à leur tour. Rideau après rideau, la terre
ouvrait son théâtre pour les jeux du jour et du monde.
Joseph Kessel, Le Lion
Doc. 8
M. Trelawney (notre châtelain), le docteur Livesey, et tous ces messieurs m’ayant demandé d’écrire
en détail l’histoire de l’Ile au Trésor, du début à la fin, sans rien omettre sauf la position de l’île
(uniquement parce qu’il y reste encore une partie du trésor), je prends la plume en l’an de grâce
17… pour me reporter à l’époque où mon père tenait l’auberge de « l’Amiral Benbow » et où le vieux
marin au visage basané, balafré d’un coup de sabre, vint loger pour la première fois sous notre toit.
Robert Louis Stevenson, L’Ile au Trésor
Doc. 9
Un rire enfantin, haut et clair, ravi, merveilleux, sonna comme un tintement de clochettes dans le
silence de la brousse. Et le rire qui lui répondit était plus merveilleux encore. Car c’était bien un
rire. Du moins, je ne trouve pas dans mon esprit, ni dans mes sens, un autre mot, une autre impres-
sion pour ce grondement énorme et débonnaire, cette rauque, puissante et animale joie.
Joseph Kessel, Le Lion
Doc. 10
Dès la première fois – le 25 octobre – que Kate aperçut un de ces arbres, elle s’écria :
« Eh !... Voici l’arbre à vache ! »
Dolat et Costar, qui l’accompagnaient, partirent d’un franc éclat de rire.
« Comment, l’arbre à vache ? dit l’un.
- Est-ce que les vaches le mangent ? dit l’autre.
- Non, mes papooses, non, répondit Kate. Si on l’appelle ainsi, c’est qu’il donne du lait, et du lait
meilleur que celui de vos vigognes ! »
En effet, il suffit de faire une incision dans l’écorce de ces galactendrons pour qu’il s’en échappe
un suc d’une apparence laiteuse ayant le goût et les propriétés nutritives du lait de vache.
Jules Verne, Deux ans de vacances
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Doc. 11
La ville de Quinsai a cent milles de tour ou à peu près, parce que ses rues et ses canaux sont très
longs et très larges. Il y a des places carrées où l’on tient les marchés et qui, vu la multitude de gens
qui s’y rencontrent, sont nécessairement très vastes et spacieuses. Elle est située de telle manière
qu’elle a d’un côté un lac d’eau douce qui est très claire, et de l’autre un énorme fleuve qui, entrant
en maints canaux petits et grands, qui courent par toutes les régions de la ville, emporte toutes les
immondices. L’on peut aller par toute la ville et par terre, et par ces cours d’eau. Les rues et les
canaux sont longs et larges, si bien que les barques y peuvent passer à loisir, et les charrettes trans-
porter les choses nécessaires aux habitants. Il y a douze mille ponts, de pierre pour la plupart, car
certains sont en bois ; et sous chacun de ces ponts, ou sous la plus grande partie d’entre eux, une
grande et grosse nef peut aisément passer.
Marco Polo, Le Livre des Merveilles
Doc. 12
Cassandre et Camille se retrouvèrent lundi matin à l’arrêt d’autobus. Cassandre semblait contra-
riée. Camille s’exclama alors : « Salut. T’en fais une tête !
- J’ai pas fini de lire « Le Lion » car je suis sortie hier avec mes parents, bougonna Cassandre, je
vais avoir une mauvaise note.
- Ne t’inquiète pas, dit Camille, Madame Rieux ne nous interrogera pas aujourd’hui.
- J’aime pas ce livre.
- Moi, je l’adore, surtout les passages sur les Massaï.
- Tu peux me résumer la fin ? demanda Cassandre.
- Si tu veux. Mais promets-moi de finir la lecture.
- Oui, je lirai les cinquante dernières pages demain. »
Doc. 13
Au moment où nous franchîmes la passerelle, le négociant expliquait avec moult détails au capitaine
du navire voisin qu’il avait trouvé un acheteur pour ses laines anglaises, qu’il pourrait ainsi financer
le voyage de son navire jusqu’aux îles Moluques, et qu’il y achèterait des épices qu’il reviendrait
vendre
en Europe avec un substantiel bénéfice.
« Bonne route ! » rétorqua sobrement le capitaine, surpris de ce bavardage imprudent.
Derrière nous, on retira la planche de bois. Quelques voiles d’artimon furent déployées, l’Espérance
s’ébranla et, en un clin d’œil, la nouvelle de notre réussite fit le tour du pont. Cornelis s’empara
avidement de ma sacoche et se précipita dans la salle à manger pour en découvrir le contenu. Alors
que le navire commençait à descendre le Guadalquivir, les officiers qui n’étaient pas de quart
dévalèrent l’escalier derrière le négociant.
« Où est Paul ? demandai-je discrètement à Etienne, qui avait surgi sans son petit frère.
- Avec Saskia. Il réajuste pour elle une robe devenue trop petite.
- Et Alonso ?
- Il n’a pas réapparu, répondit-il.
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- Dommage.
- Je crains qu’il ne lui soit arrivé quelque malheur, chuchota Etienne. Il était tellement nerveux,
juste avant sa disparition… »
Mais aussitôt nous oubliâmes notre ancien compagnon, car Cornelis déployait sur la table les copies
des cartes espagnoles.
« Le continent secret se rapproche de nous ! s’écria Etienne.
- Un lieu de paix, j’espère, murmura Jacob.
- Un lieu de justice, pensai-je.
- A nous, richesses et gouvernement, soupira d’aise Cornelis. »
Nous nous mîmes à discuter de ce qui était représenté sur les cartes, avec une fièvre, un désordre et
une passion grandissants.
« Attendez, tonna soudain la voix de Cornelis. Procédons par ordre. Commençons par reconstituer
le parcours de chaque navigateur sur la mappemonde.
- Pas possible ! s’exclama Etienne, stupéfait. Ils ont tous navigué entre l’équateur et une latitude de
quinze degrés sud !
- Est-ce une question de vents favorables ? questionna Jacob.
- Probablement, mais je pense qu’il y a une autre raison, dit Hans Michielszoon, l’air pensif. »
Sur une surface immense, et sans se concerter, les navigateurs n’avaient creusé qu’un seul sillon ! Le
continent inconnu pouvait se trouver n’importe où ailleurs…
Sophie Marvaud, Le Secret des Cartographes
Doc. 14
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mais pour être franc, j’ai fait plusieurs métiers. J’ai été chanteur ambulant, écuyer dans un cirque,
puis professeur de gymnastique. En dernier lieu, j’étais sergent dans les sapeurs-pompiers de Paris.
J’ai quitté la France il y a cinq ans, et, voulant goûter de la vie de famille, je me suis fait valet de
chambre en Angleterre. Or, me trouvant sans place et ayant appris que M. Phileas Fogg était
l’homme le plus exact et le plus sédentaire du Royaume-Uni, je me suis présenté chez Monsieur, dans
l’espoir d’y vivre tranquille et d’oublier jusqu’à ce surnom de Passepartout.
- Passepartout me convient fort bien, répondit le gentleman. Vous m’êtes recommandé, j’ai de bons
renseignements sur vous. Vous connaissez mes conditions ?
- Oui, Monsieur.
- Quelle heure avez-vous ?
- Il est onze heures vingt-deux, répondit Passepartout en tirant des profondeurs de son gousset une
énorme montre d’argent.
- Vous retardez, dit M. Fogg.
- Pardonnez-moi, Monsieur, mais c’est impossible.
- Vous retardez de quatre minutes. Ce n’est pas grave. Il suffit de constater l’écart. Donc, à partir
de ce moment, onze heures vingt-neuf du matin, ce mercredi 2 octobre 1872, vous êtes à mon ser-
vice. »
Cela dit, Phileas Fogg se leva, prit son chapeau de la main gauche, le plaça sur sa tête avec un
mouvement d’automate et disparut sans ajouter une parole.
Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours
Doc. 15
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Cela dit, Phileas Fogg se leva, prit son chapeau de la main gauche, le plaça sur sa tête avec un
mouvement d’automate et disparut sans ajouter une parole.
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Autour du Monde…
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Le récit de voyage…
Observons !
• Lisez le Doc. 1 afin de répondre aux questions.
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10) Parmi les grands voyageurs cités dans le texte, quel est celui qui n’a pas vraiment voyagé ?
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• Dans le tableau, triez les lieux parcourus par Marco Polo selon que ce sont des villes, déserts, mon-
tagnes, fleuves ou îles.
Bagdad Tigre Yang-Tseu-Kiang
Pékin Gobi Zanzibar
Sumatra Ormuz
Ararat Tabriz
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Villes Déserts Montagnes Fleuves Iles
……………………… ………………………
• Lisez ce texte, à l’aide de la carte, retrouvez les désignations modernes des quatre points cardinaux.
Marco Polo a voyagé de Venise jusqu’à Cambaluc (Pékin), d’occident ou ponant jusqu’en orient.
Après son séjour auprès du Grand Khan, il a fait cap vers le midi. Il a ensuite longé les côtes du
sous-continent indien, et est remonté vers le septentrion pour regagner l’Europe.
L’orient ……......................................................................................................
Le midi ……......................................................................................................
Le septentrion ……......................................................................................................
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5) A quels temps et à quels modes les expressions qui s’adressent au lecteur sont-elles ?
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6) De quoi traite « Le Livre des Merveilles » ?
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• Lisez le Doc. 3. Complétez ce tableau en relevant les mots et expressions décrivant la cérémonie.
musique …………………………………………………………………………………………………………………
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prêtres …………………………………………………………………………………………………………………
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objets …………………………………………………………………………………………………………………
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• Lisez le Doc. 4.
• Relevez trois mots ou expressions qui soulignent l’immensité de la Réserve.
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• Relevez les trois synonymes du mot « abri ».
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4) De quelles qualités doivent faire preuve les voyageurs face à ces lieux inexplorés ?
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5) Ces textes donnent-ils une image positive ou négative des lieux décrits ?
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• Des mots sont surlignés dans les deux textes. Donnez un synonyme pour chacun d’eux.
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• Lisez Doc. 7. Précisez ci-dessous comment est nommé l’ensemble des mots, dans un écrit, qui tour-
nent autour d’un même thème.
L’ensemble des mots en rapport avec le même thème se nomme le champ …………………………………
• Relevez les mots en rapport avec la lumière, les couleurs et les bruits et complétez le tableau.
……………………………………… ………………………………………
………………………………………
………………………………………
Appliquons !
1. Dans cet extrait, soulignez en rouge les informations concernant la géographie et en bleu celles con-
cernant les mœurs.
Cipingu (Le Japon) est une île au Levant, qui est en haute mer, à mille cinq cents milles des terres.
Elle est très grandissime. Les gens sont blancs, de belles manières et beaux. Ils sont idolâtres et se
gouvernent eux-mêmes, et ne sont sous la seigneurie de nuls autres hommes, sinon d’eux-mêmes. Ils
ont perles en abondance, qui sont rouges, très belles et rondes et grosses et d’aussi grande valeur
que les blanches et plus. En cette île certains sont inhumés quand ils sont morts, et certains autres
incinérés, mais dans la bouche de tous ceux qu’on enterre, on met une de ces perles : telle est la
coutume parmi eux.
Marco Polo, Le Livre des Merveilles
3. Lisez cet extrait du « Livre des Merveilles » puis trouvez l’adjectif qui correspond à chacun des noms.
J’ai résolu de faire la description de la pompe, de la magnificence, de la somptuosité, de la puis-
sance, du faste des richesses et du gouvernement de l’empire de Kubilaï, empereur des Tartares, qui
tient présentement le sceptre.
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4. Lisez cet extrait du « Livre des Merveilles ». Reliez chaque mot surligné au synonyme qui convient.
Marco Polo servit d’émissaire à Kubilaï Khan, qui lui confia des missions dans plusieurs pays sous
sa domination, qu’ils soient pacifiques ou belliqueux.
Pour cela, il lui fournit un sauf-conduit qui lui garantissait une certaine sécurité.
émissaire laissez-passer
missions envoyé
domination agressif
belliqueux charge
sauf-conduit protection
sécurité pouvoir
Dans la brume, les marins ne …………………………………………………… pas le danger qui les attend.
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7. Reclassez ces mots dans les listes ci-dessous.
………………………………………-………………………………………-………………………………………
b. étrange
………………………………………-………………………………………-………………………………………
c. énorme
………………………………………-………………………………………-………………………………………
d. unique
………………………………………-………………………………………-………………………………………
………………………………………-………………………………………-………………………………………
………………………………………-………………………………………-………………………………………
………………………………………-………………………………………-………………………………………
………………………………………-………………………………………-………………………………………
………………………………………-………………………………………-………………………………………
9. Voici les définitions de quelques objets utiles aux explorateurs. Trouvez le mot qui correspond à cha-
cune d’entre elles.
1. Instrument, souvent utilisé pour la navigation, constitué d’une aiguille magnétisée qui s’aligne
sur le champ magnétique de la Terre.
Une …………………………………………………………………
2. dispositif optique binoculaire grossissant destiné à l’observation d’objets à distance, constitué
de deux lunettes symétriques montées en parallèle.
Des ………………………………………………………
3. Représentation conventionnelle, généralement plane, d’un espace géographique, souvent ac-
compagnée de données diverses.
Une …………………………………………………………………
4. Instrument tranchant à nombreuses lames, qui peut être utilisé pour des applications très va-
riées.
Un …………………………………………………………………
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Le groupe nominal et ses expansions.
Observons !
• Observez le nom souligné. Que remarquez-vous ? Relevez deux autres exemples du même type.
1. ………………………………………
2. ………………………………………
• Indiquez les classes grammaticales des mots qui composent le groupe nominal ci-dessous. Précisez le
genre et le nombre de ce groupe. Ensuite, expliquez les accords.
le vieux marin
……………………………………… ……………………………………… ………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Appliquons !
1. Dans l’extrait ci-dessous, trouvez dix noms communs et trois noms propres.
Depuis cinq ans, le dernier descendant de la famille de Gortz, le baron Rodolphe, avait disparu, et
ce qu’il était devenu, personne ne l’avait jamais pu savoir. Sans doute, le bruit s’était répandu qu’il
était mort, quelque temps avant son départ de Naples. Mais qu’y avait-il de vrai ? Quelle preuve
avait-on de sa mort ?
Jules Verne
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Noms propres :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Noms communs :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Pour les cinq lettres données ci-dessous, trouvez un nom propre correspondant aux rubriques.
Pays Villes Célébrités
A …………………………………… …………………………………… ……………………………………..
3. Parmi les déterminants soulignés dans ce texte, relevez les sous-classes ci-dessous.
A intervalles réguliers, l’un d’eux soufflait dans une trompe de corne d’où sortait un bruit pareil au
beuglement d’une bête sauvage. Quelquefois, du dehors, du fond des brumes blanches, un autre
beuglement lointain répondait à leur appel. Alors on veillait davantage. Si le cri se rapprochait,
toutes les oreilles se tendaient vers ce lointain inconnu.
Pierre Loti
Trois articles indéfinis ……........................................................................................
4. Dans le poème ci-dessous, soulignez les groupes nominaux dont les noyaux sont surlignés.
Voyageur, voyageur, accepte le retour,
Il n’est plus place en toi pour de nouveaux visages,
Ton rêve modelé par trop de paysages,
Laisse-le reposer en son nouveau contour.
Fuis l’horizon bruyant qui toujours te réclame
Pour écouter enfin ta vivante rumeur
Que garde maintenant de ses arcs de verdeur
Le palmier qui s’incline aux sources de ton âme.
Jules Supervielle
5. Dans le texte suivant, entourez les noms qui sont les noyaux des groupes nominaux soulignés.
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Des Vénitiens, souvent les cadets de la famille comme le père et l’oncle de Marco Polo, s’établirent
partout en Méditerranée et en mer Noire. C’est pourquoi Niccolo et Matteo Polo emmenèrent Marco,
âgé de dix-sept ans, avec eux pour lui apprendre le métier.
Les caravanes marchandes
Les Romains achetaient déjà de la soie et des épices par l’intermédiaire de l’Inde et de la Perse. Les
voies de terre étaient préférées à la route maritime, plus dangereuse. Il fallait entre dix et douze
mois à une caravane pour relier la Russie à Pékin. Mais le père et l’oncle de Marco Polo mirent trois
ans pour s’y rendre en raison des intempéries et de la maladie.
L’Empire mongol.
Au 13e siècle, l’Asie fut bouleversée par les Mongols, unifiés par Gengis Khan. Ces nomades, vivant à
cheval, incomparables tireurs à l’arc et endurcis par le climat des steppes, se déplaçaient avec leurs
tentes rondes, les yourtes de feutre noir. Devenu maître de la Mongolie en 1206, Gengis Khan
conquiert une partie du nord de la Chine puis se tourne vers l’Ouest. Ses fils conquirent la Perse,
puis la Russie. Ses petits-fils allèrent jusqu’en Hongrie : Hulagou mit fin au califat de Bagdad et
Kubilaï conquit toute la Chine et pacifia la Corée. Il échoua à conquérir le Japon, l’Indochine et
Java. Il fonda la dynastie Yüan qui régna jusqu’en 1368.
Observons !
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1) Par quel groupe de mots le nom « arbre » est-il complété ?
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• Voici cinq titres de romans de Jules verne. Soulignez-y les petits mots qui introduisent les compléments
du nom. Ensuite, identifiez la classe grammaticale de ces mots-liens.
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Appliquons !
1. Dans le texte ci-dessous, soulignez les adjectifs qualificatifs épithètes.
La caverne spacieuse et bien aérée refermait une petite source et un bassin d’eau limpide.
Le sol était sablonneux. Dans un coin reculé qui était éclairé par la lueur des flammes dansantes,
j’aperçus de grands tas de pièces de monnaie et de lingots d’or.
Robert Louis Stevenson, L’Ile au Trésor
2. Dans le texte suivant, soulignez les compléments du nom et entourez les épithètes, repérez la propo-
sition enchâssée relative que vous placerez entre crochet.
Entre les bouleaux et les hêtres s’ouvraient parfois de petites clairières, où les rayons du soleil pé-
nétraient à flots. Des fleurs sauvages y mêlaient leurs fraîches couleurs à la verdure des arbrisseaux
et du tapis d’herbe.
Jules Verne, Deux ans de vacances
3. Dans les phrases suivantes, soulignez les épithètes détachées et entourez les épithètes liées.
1) Le pic, solitaire et glacé, dressait sa silhouette de géant.
4. Dans ces phrases, repérez les compléments des noms surlignés entre crochets.
1) Ton sirop contre la toux est très efficace !
5. Classez les mots ou groupes de mots soulignés dans le tableau ci-dessous selon qu’ils sont épi-
thètes ou compléments du nom.
La lente marche des escargots et leur fragile coquille brunâtre les rendent souvent victimes des
pieds des passants.
Une tasse de grog brûlant posée à côté de lui, le capitaine entonnait une nouvelle fois sa fameuse
chanson de marins.
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6. Voici des couples de phrases. Transformez-les pour obtenir une phrase comportant une apposition.
Cendrillon rêvait d’aller au bal. Cendrillon était une belle jeune fille.
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Dracula invite les humains dans son château. Dracula est un vampire assoiffé de sang.
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Jack O’Lanterne revient sur terre le soir d’Halloween. Jack est une créature infernale.
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La magie noire se pratique avec l’aide du diable. La magie noire est une coutume ancestrale.
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La poudre de grillon est utile à la préparation des philtres. C’est une denrée coûteuse.
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7. Afin d’éviter les répétitions, transformez chaque seconde phrase en proposition enchâssée relative.
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Quand oseras-tu venir dans la maison sur la colline ? Cette maison est, paraît-il, hantée.
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J’ai découvert un cercueil dans la crypte. Ce cercueil n’est peut-être pas vide…
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Méfie-toi, cette forêt a mauvaise réputation. Tu comptes aller dans cette forêt.
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8. Remplacez chaque proposition enchâssée relative par un adjectif qualificatif épithète.
Les mages exercent un métier qui valorise car ils conseillent les rois.
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Les magiciennes du royaume avaient un rendez-vous qui avait lieu toutes les semaines.
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Il paraît que les dragons sont des animaux qui mangent de l’herbe.
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Une personne qui n’est pas habile ne réussira jamais à lancer des sortilèges.
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Les grandes capes noires sont faites d’un tissu à travers duquel les liquides ne passent pas.
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10. Indiquez si les compléments soulignés sont des compléments du nom ou des compléments du verbe.
1) Songe à t’inscrire rapidement à ton cours de théâtre si tu veux avoir une place.
……........................................................................................
……........................................................................................
2) L’occasion de rencontrer ce sportif de haut niveau n’est pas donnée à tout le monde.
……........................................................................................
……........................................................................................
……........................................................................................
……........................................................................................
……........................................................................................
4) Jenny a promis à ses frères qu’elle leur enverrait des cartes postales de tous les endroits du monde.
……........................................................................................
……........................................................................................
……........................................................................................
……........................................................................................
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11. Lisez le texte ci-dessous puis donnez la fonction des expansions du nom.
La locomotive, dirigée par le bras d’un mécanicien anglais et chauffée de houille anglaise, lançait
sa fumée sur les plantations de cotonniers, de caféiers, de muscadiers, de girofliers, de poivriers
rouges. La vapeur se contournait en spirales autour des groupes de palmiers, entre lesquels appa-
raissaient de pittoresques bungalows.
Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours
1. d’un mécanicien anglais ……........................................................................................
2. anglaise ……........................................................................................
3. de muscadiers ……........................................................................................
4. rouges ……........................................................................................
5. de palmiers ……........................................................................................
……........................................................................................
7. pittoresques ……........................................................................................
13. Complétez ces phrases avec les pronoms relatifs qui conviennent.
14. Remplacez les adjectifs épithètes en gras par des compléments du nom de même sens.
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Les réserves pétrolifères diminuent.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Les clients …………… l’hôtel ont réservé une chambre …………… vue …………… la mer.
4) Les enfants ont offert à leur mère une sculpture …………… pâte …………… sel.
Un participe passé peut être employé comme adjectif épithète. vrai faux
Une préposition introduit toujours le complément du nom. vrai faux
Un adjectif qualificatif peut être complément du nom. vrai faux
L’adjectif épithète ne peut pas être supprimé. vrai faux
Le mot « épithète » est de genre féminin. vrai faux
Le complément du nom fait partie du groupe nominal. vrai faux
La proposition enchâssée relative ne peut pas compléter un pronom. vrai faux
Le complément du nom est supprimable. vrai faux
L’enchâssée relative comporte toujours un verbe conjugué. vrai faux
Le complément du nom ne peut pas être un adverbe. vrai faux
27
Les paroles rapportées.
Observons !
Le dialogue.
• Lisez le Doc. 12 afin de répondre aux questions.
1) Quels sont les personnages présents ? Que font-ils en attendant l’autobus ?
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Appliquons !
1. Dans le texte suivant, repérez entre crochets les passages du récit.
Je demandai à voix basse :
« On ne peut pas aller là-bas ? C’est défendu ? »
La tête coiffée en boule confirma d’un signe bref, mais son regard demeurait attaché au mouve-
ment des bêtes. Je demandai encore :
« C’est sûr ?
- Qui peut le savoir mieux que moi ? dit l’enfant. Mon père est l’administrateur de ce parc royal.
- Je comprends tout, dis-je. Il a chargé son fils de la surveillance. »
Les grands yeux bruns me regardèrent enfin. Pour la première fois la petite figure hâlée prit une
expression en harmonie avec son âge.
« Vous vous trompez, je ne suis pas un garçon, dit l’enfant en salopette grise, je suis une fille et je
m’appelle Patricia. »
Joseph Kessel, Le Lion
2. Recopiez ce texte, qui comporte des passages narratifs et des passages de dialogue, en rétablissant
la ponctuation du dialogue et les retours à la ligne.
Je ne veux pas inquiéter les bêtes, lui dis-je. Mais seulement vivre un peu avec elles, comme elles.
Patricia m’évalua d’un regard attentif et soupçonneux. Vous les aimez vraiment ? me demanda-t-
elle. Je le crois. Les grands yeux sombres restèrent longtemps immobiles. Puis, sur ce visage sensible
à l’extrême, un sourire confiant illumina tous les traits. Je le crois aussi, dit Patricia.
Joseph Kessel, Le Lion
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3. Précisez si les phrases suivantes sont extraites d’un récit ou d’un dialogue.
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8) Un écureuil sauta de branche en branche. ………………………………………
Observons !
…………………………………………………………………………………………………………………………………
• Dans le texte, trouvez deux verbes qui rapportent que le locuteur s’exprime d’une voix forte.
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• Dans le texte, trouvez deux verbes qui rapportent que le locuteur s’exprime à voix basse.
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Appliquons !
1. Voici une liste de verbes de paroles. Classez-les dans le tableau, selon qu’ils expriment :
affirmer – avouer – balbutier – chuchoter – déclarer – hurler – bredouiller – crier – murmurer –
jurer – pleurnicher – répéter – répliquer – répondre – sangloter – susurrer – darder – supplier
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2. Reclassez chaque verbe dans la liste qui convient.
être en désaccord :
3. Complétez chaque expression grâce à l’adjectif qui correspond à chaque verbe en gras.
4. Replacez chaque verbe après sa définition. Aidez-vous des éléments indiqués en gras.
31
parler très bas :
à contrecœur franchement
8. Observez la bande dessinée. Complétez le texte qui suit par les verbes de paroles qui conviennent.
Vignette n°1.
Une demi-heure plus tard, nous retrouvons nos héros en plein milieu de l’océan, sur le radeau qu’ils ont fabri-
qué. Ils ont réussi à sauver deux caisses de vivres et ils en découvrent le contenu.
« Mille Sabords ! , ……………………………… le Capitaine Haddock, sauver deux caisses de conserves et ne
pas avoir d’ouvre-boîtes : c’est à devenir enragé !
- Et si vous essayiez avec votre canif ? » lui ……………………………… Tintin.
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Vignettes n°4, n°5 et n°6.
S’emparant chacun d’une planche, les deux amis pagaient en direction de l’aviateur qu’un gilet de sauvetage
maintenait à la surface. Péniblement, ils le hissent sur leur radeau.
D’une voix tonitruante, le Capitaine Haddock l’……………………………… : « Vous avez fait du beau travail,
hein ! Espèce de mitrailleur à bavette ! Et d’abord, qui êtes-vous ? Votre nom ? »
La tête basse, le pilote ……………………………… à mi-voix : « Szut ».
33
L’aviateur tente de dissiper le malentendu, il ……………………………… en bégayant : « Mais … mais … Szut,
ça mon nom … Piotr Szut … Moi estonien … »
L’explication tourne court : la lame du Capitaine est entrée en contact avec le gilet de sauvetage que Szut porte
autour du cou. PANG ! il éclate. Sur les épaules du pilote et sur la tête d’Haddock pendent des lambeaux de
caoutchouc. Furieux de sa maladresse et de sa méprise, le Capitaine ……………………………… d’un ton
agacé : « Euh … Ah ! Szut, c’est votre nom ça, Szut ? Euh … Je … Eh bien, c’est bon pour une fois ! »
Observons !
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2) A qui s’adresse-t-il ?
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• Lisez le Doc. 15. C’est le même extrait rédigé différemment. Répondez à ces questions.
1) Par quel verbe les propositions soulignées sont-elles annoncées ?
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7) Par quel adverbe la troisième proposition soulignée est-elle introduite ?
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10) Les paroles sont-elles rapportées telles qu’elles ont été prononcées ?
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Lors du passage du discours direct au discours indirect, il se crée une série de modifications !
1. Les pronoms et les déterminants possessifs.
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Passepartout ajouta : « Ma montre sera à l’heure ! »
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Appliquons !
1. Identifiez la manière dont les paroles sont rapportées.
3) Le président du jury déclara qu’il n’y avait pas eu préméditation. Direct – Indirect
7) Jacques vient de nous prévenir que tu es accepté parmi les candidats. Direct – Indirect
8) Il lui conseilla d’acheter un chien pour se sentir moins seule. Direct – Indirect
10) Paul m’a suggéré de terminer plus tôt et de rentrer avant la nuit. Direct – Indirect
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2) Pierre a affirmé que la finale du tournoi serait maintenue.
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5. Transposez ce dialogue au discours indirect.
Le consul acheva la lecture du passeport puis demanda :
« Vous êtes Phileas Fogg ?
- Oui, monsieur, répondit le gentleman.
- Cet homme est votre domestique ?
- Oui. C’est un Français nommé Passepartout.
- Vous venez de Londres ?
- Oui.
- Et où allez-vous ?
- Je vais à Bombay.
- C’est parfait. Vous savez que cette formalité du visa n’est plus obligatoire ?
- Je le sais, répondit Phileas Fogg, mais je désire faire constater par votre visa mon passage à Suez.
- Comme il vous plaira, M. Fogg. »
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2) L’entraîneur demande aux joueurs s’ils ont compris la tactique mise en place.
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6) Sur le distributeur, une inscription précise : « Introduisez la monnaie exacte. »
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8) Mon petit frère hurla : « Ce n’est pas moi qui ai cassé le vase ! »
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
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Autour du Monde…
Le récit de voyage. Pg 41
Le champ lexical. Pg 42
Le dialogue. Pg 44-45
40
Le récit de voyage.
Définition et caractéristiques :
Pour découvrir d’autres mondes, on peut choisir des textes de ……………………………… variés ;
certains décrivent la réalité et ont pour but d’informer le lecteur (encyclopédies, textes documentaires) ou de
la fiction ; dans ces derniers, les auteurs utilisent leurs connaissances et leurs expériences mais font aussi
L’intention de l’auteur d’un récit de voyage peut donc être multiple : …………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………….
La description d’autres mondes porte sur les lieux mais aussi sur les animaux ou les habitants et leurs
………………………………
Fasciné parce qu’il découvre, le voyageur mêle dans ses descriptions les créations de la …………………………
et celles de l’homme.
L’attrait pour l’autre apparaît aussi à travers les descriptions de civilisations anciennes ou ………………………
L’auteur, qui est aussi un voyageur, porte donc son attention sur des endroits hors du commun, les lieux décrits
Décrire d’autres mondes est une bonne occasion de transmettre ses connaissances à ses contemporains, de
leur faire partager son goût pour des lieux inexplorés ou des ……………………………… méconnues, d’inciter le
lecteur à s’identifier à un explorateur mais son but premier est évidemment de décrire.
Système temporel Le texte est rédigé dans le système du présent puisque le narrateur relate les
faits au moment où il les vit, les découvre.
41
Le champ lexical.
Définition.
Le champ lexical est l’ensemble des mots qui, dans un texte, se rapportent à un même ……………………………
Ces mots peuvent appartenir à des classes grammaticales différentes.
Le champ lexical de la joie pourra être bonheur, joie, s’émerveiller, heureux, éclata de rire, yeux pétillants, etc.
En fonction du contexte, le même mot peut également faire partie de champs lexicaux différents.
Par exemple, le mot -arbre- fait partie du champ lexical de la nature, mais peut également faire partie du champ
lexical de la généalogie.
Vous voulez faire ressentir à votre lecteur que votre personnage a froid. Plutôt que d’écrire simplement « Il
avait froid », vous pouvez ajouter des mots ou expressions comme glacé, frissonner, grelottant, givre, neige,
buée, transi, rafales de vent, etc.
Ne pas confondre !
Il ne faut pas confondre le champ lexical avec :
Siège : 1. Meuble fait pour s’assoir. 2. Lieu ou est établie une entreprise, une administration. 3. Opération
militaire qui a pour but de s’emparer d’un lieu ennemi.
42
Le groupe nominal et ses expansions.
Le nom est un mot qui permet de désigner des choses, des objets, des idées, des sentiments. Le nom possède
un genre et un nombre, c’est un mot ………………………………………………
On distingue le nom commun et le nom propre. Le nom propre désigne une personne, un lieu, une marque, … et
prend toujours une majuscule.
Le nom peut être précédé d’un déterminant qui s’accorde en genre et en nombre avec celui-ci.
Un groupe ……………………………………………… est un groupe de mots assemblé autour d’un nom ; lorsqu’il
ne comporte qu’un déterminant et un nom, il est minimal mais le groupe nominal est souvent accompagné d’ex-
pansions :
L’adjectif qualificatif est un mot s’ajoutant à un nom pour lui apporter une précision. Un nom peut être qualifié par
plusieurs adjectifs qualificatifs. L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie.
Si l’adjectif qualificatif appartient au groupe nominal, il a la fonction d’……………………………………………...
Il peut être placé avant ou après le nom.
Il peut être séparé du nom qu’il complète, on parle alors d’épithète ………………………………………………
Le complément du nom est une fonction grammaticale qui apporte une précision sur le nom et fait partie du
groupe nominal. Il est supprimable. Un pronom peut être complété de la même façon. Le complément du nom peut
être un nom ou un groupe nominal, un pronom, un groupe infinitif, un adverbe.
Il est généralement introduit par une ………………………………………… et se place derrière le nom qu’il complète.
La proposition enchâssée relative est une expansion du nom, elle a la fonction de complément du nom. Elle peut
également compléter un pronom et est presque toujours supprimable. Elle est composée d’un pronom relatif, d’un
verbe conjugué et parfois de ses compléments.
On appelle ……………………………………………… le nom complété par la proposition enchâssée relative. Celle-
ci se place toujours après le nom ou le pronom complété.
Complément du nom
Expansions du nom
Adjectif épithète
un pronom relatif
+ le poisson que j’ai mangé
Un félin magnifique un verbe conjugué
43
Le dialogue.
Toutes les fois que des personnes échangent des paroles, elles produisent un ………………………………
Dans un récit, on trouve fréquemment des dialogues qui rapportent les paroles, et parfois les pensées des
………………………………
Lorsqu’on écrit un dialogue, on met des …………………………………… avant la première réplique et après la
dernière.
La deuxième réplique et les suivantes commencent toujours par un ……………………………… qui indique le
changement de locuteur.
Il faut aller à la ligne avant chaque réplique. Les répliques peuvent être :
- précédées par une proposition contenant un verbe de ………………………… et suivies de deux points.
- coupées ou suivies par une proposition ……………………………… qui indique qui parle ; le sujet est
alors inversé.
Pour les phrases ………………………………, on emploie « dire » mais aussi « affirmer, déclarer, pré-
tendre, annoncer, informer, renseigner, avertir, soutenir, assurer, certifier, lancer, darder, avancer,
répondre, répliquer, préciser, … »
Pour les phrases ………………………………, on emploie « demander » mais aussi « questionner, interro-
ger, consulter, sonder, interviewer, s’enquérir, … »
Pour les phrases ………………………………, on emploie « ordonner » mais aussi « commander, recom-
mander, conseiller, suggérer, sommer, enjoindre, … »
- La manière d’articuler.
Pour une voix …………………… : « crier, s’écrier, s’exclamer, s’égosiller, hurler, rugir, vociférer, … »
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- La place de la réplique dans le dialogue.
Etc. …
Le ton peut être précisé par des …………………………… : « vivement, doucement, … » ou des compléments
circonstanciels de ……………………………… : « d’un ton sec, d’une voix triomphante, … » ou des gérondifs
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Les types de discours.
Le discours ………………………………… consiste à rapporter, telles qu’elles ont été prononcées, les
Le discours ……………………………… consiste à rapporter les paroles ou les pensées d’une personne grâce à
Lorsque le verbe de paroles est au ……………………………… ou au futur, on ne doit opérer aucune modification.
Lorsque le verbe de parole est au ………………………………, on doit modifier le temps des verbes dans les
propositions rapportées :
Présent ………………………………
Imparfait ………………………………
Les première et deuxième personnes sont remplacées par la …………………………… personne au discours
indirect.
Pour les ……………………………… possessifs, les première et deuxième personnes sont remplacées par la
- ici ………………………………
- hier ………………………………
- demain ………………………………
- aujourd’hui ………………………………
- avant-hier ………………………………
- après-demain ………………………………
Le verbe conjugué au mode impératif dans le discours direct devient un infinitif dans le discours indirect.
Une proposition enchâssée interrogative au discours indirect se termine par un point et ne subit pas d’inversion.
Elle est souvent introduite par un adverbe interrogatif : si, comment, pourquoi, …
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