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Autour du Monde…

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Doc. 1

Les grands voyageurs.


Le Livre des merveilles.
Marco Polo
Il naît à Venise en 1254. Issu d’une famille de marchands, il n’hésite pas à suivre à l’âge de dix-sept
ans son père et son oncle jusqu’en Chine. Là, il gagne la confiance de l’empereur, le Grand Khan,
dont il devient l’ambassadeur. De retour en Italie en 1298, il est emprisonné suite au conflit qui
oppose les villes de Venise et de Gênes. Il dicte alors le récit de son voyage à un compagnon de
cellule, Rustichello de Pise, et l’appelle « Le Livre des merveilles », qui constitue l’un des premiers
témoignages sur des contrées encore inconnues. Le récit de Marco Polo est fondé sur sa sincérité :
il veut montrer à ses contemporains les peuples et pays qu’il a traversés tels qu’il les a vus. De cet
ouvrage, il ressort à la fois un souci d’exactitude mais aussi la volonté de décrire les choses extraor-
dinaires qu’il a observées. Marco Polo devient alors le précurseur d’un nouveau genre, le récit de
voyages.

Les héritiers de Marco Polo


Aux 15e et 16e siècles, l’initiative de Marco Polo pousse d’autres voyageurs européens à parcourir le
monde. L’Italien Christophe Colomb, au service du roi d’Espagne, part pour Cuba et Saint-Do-
mingue ; il est suivi par l’Espagnol Hernan Cortés, qui se rend au Mexique ; son compatriote Francisco
Pizarro, lui, recherche les trésors cachés du Pérou. Au désir de découvrir le Nouveau Monde se mêle
alors l’esprit de conquête. Ces conquistadors deviennent célèbres grâce aux trésors qu’ils ramènent
en Europe (or, épices, bois précieux). Ils évangélisent aussi les peuples qu’ils rencontrent et étendent
leur royaume.

Du voyage à l’écriture.
Jules Verne, voyager par la pensée
Il naît à Nantes en 1828. La légende raconte qu’à l’âge de onze ans,
il tente de s’embarquer pour l’Inde afin de rapporter un collier
de corail à sa cousine. Rattrapé par ses parents, il promit de ne
plus voyager qu’en rêve et c’est ce qu’il fit. Dans chacun de ses
romans, il s’attache à décrire des lieux inconnus et fascinants
pour l’homme : que ce soit dans les profondeurs de la terre ou
de la mer et même de l’espace. Les héros de Jules Verne dé-
passent les limites de l’homme et parviennent à dompter une
nature hostile peuplée d’individus inquiétants ou relèvent des
défis incroyables.

Jack London, la traversée du Grand Nord


Jack London a vécu une vie d’aventures : il se fonde sur son ex-
périence personnelle pour raconter les difficultés des hommes aux
prises avec la nature. Amoureux du Grand Nord, il en souligne à la
fois la beauté et le danger.

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Joseph Kessel, la tentation de l’Afrique
Joseph Kessel a beaucoup voyagé. Engagé volontaire pendant la Seconde Guerre mondiale, grand
reporter, on retrouve son goût du risque dans ses récits comme dans « Le Lion » qui raconte
l’amour d’une petite fille farouche pour un lion majestueux, au cœur du Kenya.

Doc. 2

Le Livre des Merveilles – Prologue.


Pour connaître la vérité pure sur les diverses régions du monde, prenez donc ce livre et lisez-le : vous
y trouverez écrites les grandes merveilles de la Grande Arménie, de la Perse, des Tartares, de l’Inde,
et de nombreuses autres contrées, que notre livre vous exposera avec ordre, et que messire Marco
Polo, savant et illustre citoyen de Venise, décrit comme il les vit. Il y a parfois des faits qu’il n’a pas
vus, mais entendus de personnes absolument sûres. C’est pourquoi nous présenterons les faits vus
comme vus, et les entendus comme entendus, afin que notre livre soit vrai et véritable, et sans aucun
mensonge. Et quiconque lira ou entendra les récits de ce livre doit les croire, car tout y est véritable.
Et sachez bien que, depuis que Notre Seigneur Dieu créa Adam, le premier de nos pères, il n’y eût
jamais homme d’aucune sorte aussi savant et aussi curieux des diverses contrées du monde que ce
messire Marco Polo. C’est pourquoi il songea que ce serait un grand malheur s’il ne faisait mettre
par écrit ce qu’il avait vu et entendu, en toute vérité, afin que ceux qui ne l’ont ni vu ni entendu en
soient instruits grâce à ce livre. Et j’affirme que, pour s’en informer, il demeura dans ces diverses
contrées bien vingt-six ans. Puis étant emprisonné à Gênes, il fit écrire ce livre de manière ordonnée
par messire Rustichello, Pisan, qui se trouvait dans la même prison, en l’an de grâce 1298.

Doc. 3

Le bruit discordant des voix et des instruments se rapprochait. Des chants monotones se mêlaient
au son des tambours et des cymbales. Bientôt la tête de la procession apparut sous les arbres, à
une cinquantaine de pas du poste occupé par M. Fogg et ses compagnons. Ils distinguaient aisément
à travers les branches le curieux personnel de cette cérémonie religieuse. En première ligne s’avan-
çaient des prêtres, coiffés de mitres et vêtus de longues robes chamarrées. Ils étaient entourés
d’hommes, de femmes, d’enfants, qui faisaient entendre une sorte de psalmodie funèbres, inter-
rompue à intervalles égaux par des coups de tam-tams et de cymbales. Derrière eux, sur un char aux
larges roues dont les rayons et la jante figuraient un entrelacement de serpents, apparut une
statue hideuse, traînée par deux couples de zébus richement caparaçonnés. Cette statue avait quatre
bras ; le corps coloré d’un rouge sombre, les yeux hagards, les cheveux emmêlés, la langue pendante,
les lèvres teintes de henné et de bétel. A son cou s’enroulait un collier de têtes de mort, à ses flancs
une ceinture de mains coupées. Elle se tenait debout sur un géant terrassé auquel le chef manquait.
Sir Francis Cromarty reconnut cette statue.
« La déesse Kâli, murmura-t-il, la déesse de l’amour et de la mort.
- De la mort, j’y consens, mais de l’amour, jamais ! dit Passepartout. La vilaine bonne femme ! »
A la suite du char vinrent une belle jeune femme soutenue par des prêtres hindous, et des gardes
armés portant un cadavre. Sir Francis Cromarty regardait toute cette pompe d’un air singulière-
ment attristé, et se tournant vers le guide :
« Un sutty ! » dit-il.

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Le Parsi fit un signe affirmatif et mit un doigt sur ses lèvres. La longue procession se déroula
lentement sous les arbres, et bientôt ses derniers rangs disparurent dans la profondeur de la forêt.
Peu à peu, les chants s’éteignirent. Il y eut encore quelques éclats de cris lointains, et enfin à tout
ce tumulte succéda un profond silence. Phileas Fogg avait entendu ce mot, prononcé par Sir Francis
Cromarty, et aussitôt que la procession eut disparu :
« Qu’est-ce qu’un sutty ? demanda-t-il.
- Un sutty, monsieur Fogg, répondit le brigadier général, c’est un sacrifice humain, mais un sacrifice
volontaire. Cette femme que vous venez de voir sera brûlée demain aux premières heures du jour.
- Ah ! Les gueux ! s’écria Passepartout, qui ne put retenir ce cri d’indignation.
- Et ce cadavre ? demanda M. Fogg.
- C’est celui du prince, son mari, répondit le guide, un rajah indépendant du Bundelkund. »
Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours

Doc. 4

La Réserve était immense. Elle s’étendait sur des dizaines et des dizaines de lieues, brousse tantôt
courte et tantôt boisée, tantôt savane et tantôt collines et pitons. Et toujours la masse colossale
du Kilimandjaro, sommé de ses neiges, veillait sur les espaces brûlants et sauvages. Les bêtes étaient
partout. Jamais je n’avais vu galoper autant de zèbres, courir tant d’autruches, bondir tant de
gazelles et d’antilopes, ni des troupeaux de buffles aussi denses, ni de familles de girafes aussi
nombreuses. Aucun enclos, aucune haie, aucune marque visible ne séparait le Parc de la brousse
ordinaire. Les limites en étaient portées uniquement sur des cartes, des cadastres. Et cependant, les
animaux semblaient sentir, savoir (et se transmettre cette connaissance en un mystérieux langage)
que là était le lieu de protection, la terre d’asile. La magnificence de la nature et l’abondance des
bêtes commencèrent par m’enchanter. Mais, très vite, je sentis que ces mêmes splendeurs devenaient
pour moi une cause d’irritation et presque de souffrance. Voulais-je m’arrêter et approcher les bêtes,
le Ranger ne me laissait pas dépasser quelques mètres de chaque côté de la piste et encore se tenait-
il près de moi. Voulais-je faire suivre à la voiture un de ces mille sentiers qui s’enfonçaient sous-bois
ou entre les collines, vers l’ombre des fourrés et des tanières, le Ranger l’interdisait. Nous n’avions
pas le droit de prendre la moindre liberté avec l’itinéraire légal, officiel. C’est-à-dire une route
grossière et assez large qui traversait le Parc Royal dans le sens de la longueur et d’où partaient
quelques rares embranchements aménagés par Bullit.
Joseph Kessel, Le Lion

Doc. 5

Une haute forêt de sapins, sombre et oppressante, disputait son lit au fleuve gelé. Dépouillés de leur
linceul de neige par une récente tempête, les arbres se pressaient les uns contre les autres, noirs et
menaçants dans la lumière blafarde du crépuscule. Le silence était total. Le paysage morne, infi-
niment désolé, qui s’étendait jusqu’à l’horizon était au-delà de la tristesse humaine. Sur le fleuve
immobile, des chiens-loups tiraient un traîneau. Une croûte de neige glacée alourdissait leur épaisse
fourrure. A peine sorti de leur gueule, leur souffle se condensait, formant une buée opaque qui gelait
aussitôt et retombait en cristaux sur leur pelage. Leur dos portait un harnais de cuir, des longes les
reliaient au traîneau, qui cahotait loin derrière eux. Dépourvu de patins, formé d’un solide assem-
blage d’écorces de bouleau, il glissait à plat sur le sol, sa proue recourbée écrasant l’une après l’autre,

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sans y enfoncer, les crêtes friables que la neige dressait devant lui. Il portait une longue caisse
étroite, amarrée avec soin, qui occupait presque toute la place disponible. D’autres objets étaient
entassés à côté d’elle, des couvertures, une hache, une cafetière, une poêle, mais ils n’attiraient guère
l’attention, comme s’ils n’avaient été que des accessoires de la caisse oblongue. A l’avant et à l’arrière
du traîneau, insoumis, indomptés, luttaient donc les deux hommes qui n’avaient pas été vaincus par
le Wild, le sauvage Grand Nord.
Jack London, Croc-Blanc

Il est vrai que bien loin au-delà de ce royaume, encore vers la Tramontane, est une province qui est
appelée la Vallée de l’Obscurité, et l’on peut dire qu’elle est bien nommée, parce qu’en tout temps il
y fait sombre, sans soleil, ni lune, ni étoiles ; la plus grande partie de l’année, il y fait aussi obscur
que chez nous au crépuscule du soir, lorsqu’on y voit et n’y voit point. C’est à cause de l’épais brouil-
lard qui s’y étend toujours, et n’est jamais ni détruit ni chassé. Les gens n’ont seigneur, ils sont
incultes et barbares, et vivent comme bêtes. Et ces gens ont grandissimes quantités de peaux de
grande valeur.
Marco Polo, Le Livre des Merveilles

Doc. 6

Doc. 7

Mais déjà, en ces quelques instants, l’aube tropicale, qui est d’une brièveté saisissante, avait fait
place à l’aurore. Du sein des ombres, la lumière jaillissait d’un seul coup, parée, armée, glorieuse.
Tout brillait, étincelait, scintillait.

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Les neiges du Kilimandjaro traversées de flèches vermeilles. La masse du brouillard que les feux
solaires creusaient, défaisaient, aspiraient, dispersaient en voiles, volutes, spirales, fumées, écharpes,
paillettes, gouttelettes innombrables et pareilles à une poudre de diamant. L’herbe d’ordinaire
sèche, rêche et jaune, mais à cet instant molle et resplendissante de rosée…
Sur les arbres répandus alentour de ma hutte, et dont les sommets portaient des épines vernies à
neuf, les oiseaux chantaient et jacassaient les singes. Et devant la véranda, les brumes, les vapeurs
se dissipaient une à une pour libérer, toujours plus ample et mystérieux, un verdoyant espace au
fond duquel flottaient de nouvelles nuées qui s’envolaient à leur tour. Rideau après rideau, la terre
ouvrait son théâtre pour les jeux du jour et du monde.
Joseph Kessel, Le Lion

Doc. 8

M. Trelawney (notre châtelain), le docteur Livesey, et tous ces messieurs m’ayant demandé d’écrire
en détail l’histoire de l’Ile au Trésor, du début à la fin, sans rien omettre sauf la position de l’île
(uniquement parce qu’il y reste encore une partie du trésor), je prends la plume en l’an de grâce
17… pour me reporter à l’époque où mon père tenait l’auberge de « l’Amiral Benbow » et où le vieux
marin au visage basané, balafré d’un coup de sabre, vint loger pour la première fois sous notre toit.
Robert Louis Stevenson, L’Ile au Trésor

Doc. 9

Un rire enfantin, haut et clair, ravi, merveilleux, sonna comme un tintement de clochettes dans le
silence de la brousse. Et le rire qui lui répondit était plus merveilleux encore. Car c’était bien un
rire. Du moins, je ne trouve pas dans mon esprit, ni dans mes sens, un autre mot, une autre impres-
sion pour ce grondement énorme et débonnaire, cette rauque, puissante et animale joie.
Joseph Kessel, Le Lion

Doc. 10

Dès la première fois – le 25 octobre – que Kate aperçut un de ces arbres, elle s’écria :
« Eh !... Voici l’arbre à vache ! »
Dolat et Costar, qui l’accompagnaient, partirent d’un franc éclat de rire.
« Comment, l’arbre à vache ? dit l’un.
- Est-ce que les vaches le mangent ? dit l’autre.
- Non, mes papooses, non, répondit Kate. Si on l’appelle ainsi, c’est qu’il donne du lait, et du lait
meilleur que celui de vos vigognes ! »
En effet, il suffit de faire une incision dans l’écorce de ces galactendrons pour qu’il s’en échappe
un suc d’une apparence laiteuse ayant le goût et les propriétés nutritives du lait de vache.
Jules Verne, Deux ans de vacances

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Doc. 11

La ville de Quinsai a cent milles de tour ou à peu près, parce que ses rues et ses canaux sont très
longs et très larges. Il y a des places carrées où l’on tient les marchés et qui, vu la multitude de gens
qui s’y rencontrent, sont nécessairement très vastes et spacieuses. Elle est située de telle manière
qu’elle a d’un côté un lac d’eau douce qui est très claire, et de l’autre un énorme fleuve qui, entrant
en maints canaux petits et grands, qui courent par toutes les régions de la ville, emporte toutes les
immondices. L’on peut aller par toute la ville et par terre, et par ces cours d’eau. Les rues et les
canaux sont longs et larges, si bien que les barques y peuvent passer à loisir, et les charrettes trans-
porter les choses nécessaires aux habitants. Il y a douze mille ponts, de pierre pour la plupart, car
certains sont en bois ; et sous chacun de ces ponts, ou sous la plus grande partie d’entre eux, une
grande et grosse nef peut aisément passer.
Marco Polo, Le Livre des Merveilles

Doc. 12

Cassandre et Camille se retrouvèrent lundi matin à l’arrêt d’autobus. Cassandre semblait contra-
riée. Camille s’exclama alors : « Salut. T’en fais une tête !
- J’ai pas fini de lire « Le Lion » car je suis sortie hier avec mes parents, bougonna Cassandre, je
vais avoir une mauvaise note.
- Ne t’inquiète pas, dit Camille, Madame Rieux ne nous interrogera pas aujourd’hui.
- J’aime pas ce livre.
- Moi, je l’adore, surtout les passages sur les Massaï.
- Tu peux me résumer la fin ? demanda Cassandre.
- Si tu veux. Mais promets-moi de finir la lecture.
- Oui, je lirai les cinquante dernières pages demain. »

Doc. 13

Au moment où nous franchîmes la passerelle, le négociant expliquait avec moult détails au capitaine
du navire voisin qu’il avait trouvé un acheteur pour ses laines anglaises, qu’il pourrait ainsi financer
le voyage de son navire jusqu’aux îles Moluques, et qu’il y achèterait des épices qu’il reviendrait
vendre
en Europe avec un substantiel bénéfice.
« Bonne route ! » rétorqua sobrement le capitaine, surpris de ce bavardage imprudent.
Derrière nous, on retira la planche de bois. Quelques voiles d’artimon furent déployées, l’Espérance
s’ébranla et, en un clin d’œil, la nouvelle de notre réussite fit le tour du pont. Cornelis s’empara
avidement de ma sacoche et se précipita dans la salle à manger pour en découvrir le contenu. Alors
que le navire commençait à descendre le Guadalquivir, les officiers qui n’étaient pas de quart
dévalèrent l’escalier derrière le négociant.
« Où est Paul ? demandai-je discrètement à Etienne, qui avait surgi sans son petit frère.
- Avec Saskia. Il réajuste pour elle une robe devenue trop petite.
- Et Alonso ?
- Il n’a pas réapparu, répondit-il.

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- Dommage.
- Je crains qu’il ne lui soit arrivé quelque malheur, chuchota Etienne. Il était tellement nerveux,
juste avant sa disparition… »

Mais aussitôt nous oubliâmes notre ancien compagnon, car Cornelis déployait sur la table les copies
des cartes espagnoles.
« Le continent secret se rapproche de nous ! s’écria Etienne.
- Un lieu de paix, j’espère, murmura Jacob.
- Un lieu de justice, pensai-je.
- A nous, richesses et gouvernement, soupira d’aise Cornelis. »
Nous nous mîmes à discuter de ce qui était représenté sur les cartes, avec une fièvre, un désordre et
une passion grandissants.
« Attendez, tonna soudain la voix de Cornelis. Procédons par ordre. Commençons par reconstituer
le parcours de chaque navigateur sur la mappemonde.
- Pas possible ! s’exclama Etienne, stupéfait. Ils ont tous navigué entre l’équateur et une latitude de
quinze degrés sud !
- Est-ce une question de vents favorables ? questionna Jacob.
- Probablement, mais je pense qu’il y a une autre raison, dit Hans Michielszoon, l’air pensif. »
Sur une surface immense, et sans se concerter, les navigateurs n’avaient creusé qu’un seul sillon ! Le
continent inconnu pouvait se trouver n’importe où ailleurs…
Sophie Marvaud, Le Secret des Cartographes

Doc. 14

Un garçon d’une trentaine d’années parut à la porte et salua.


« Vous êtes Français, et vous vous nommez John ? lui demanda Phileas Fogg.
- Jean est mon nom, répondit le nouveau venu. Jean Passepartout, un surnom qui m’est resté en
raison de mon aptitude naturelle à me tirer d’affaire. Je crois être un honnête garçon, Monsieur,

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mais pour être franc, j’ai fait plusieurs métiers. J’ai été chanteur ambulant, écuyer dans un cirque,
puis professeur de gymnastique. En dernier lieu, j’étais sergent dans les sapeurs-pompiers de Paris.
J’ai quitté la France il y a cinq ans, et, voulant goûter de la vie de famille, je me suis fait valet de
chambre en Angleterre. Or, me trouvant sans place et ayant appris que M. Phileas Fogg était
l’homme le plus exact et le plus sédentaire du Royaume-Uni, je me suis présenté chez Monsieur, dans
l’espoir d’y vivre tranquille et d’oublier jusqu’à ce surnom de Passepartout.
- Passepartout me convient fort bien, répondit le gentleman. Vous m’êtes recommandé, j’ai de bons
renseignements sur vous. Vous connaissez mes conditions ?
- Oui, Monsieur.
- Quelle heure avez-vous ?
- Il est onze heures vingt-deux, répondit Passepartout en tirant des profondeurs de son gousset une
énorme montre d’argent.
- Vous retardez, dit M. Fogg.
- Pardonnez-moi, Monsieur, mais c’est impossible.
- Vous retardez de quatre minutes. Ce n’est pas grave. Il suffit de constater l’écart. Donc, à partir
de ce moment, onze heures vingt-neuf du matin, ce mercredi 2 octobre 1872, vous êtes à mon ser-
vice. »
Cela dit, Phileas Fogg se leva, prit son chapeau de la main gauche, le plaça sur sa tête avec un
mouvement d’automate et disparut sans ajouter une parole.
Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours

Doc. 15

Un garçon d’une trentaine d’années parut à la porte et salua.


Phileas Fogg lui demanda s’il était Français, et s’il se nommait John.
Le nouveau venu répondit que Jean était son nom.
Il poursuivit en disant que Jean Passepartout était un surnom qui lui était resté en raison de son
aptitude naturelle à se tirer d’affaire.
Il ajouta qu’il croyait être un honnête garçon mais, que pour être franc, il avait fait plusieurs
métiers, qu’il avait été chanteur ambulant, écuyer dans un cirque, puis professeur de gymnastique
et qu’en dernier lieu, il était sergent dans les sapeurs-pompiers de Paris. Puis, il raconta qu’il avait
quitté la France il y avait cinq ans, et, que voulant goûter de la vie de famille, il s’était fait valet
de chambre en Angleterre ; qu’or, se trouvant sans place et ayant appris que M. Phileas Fogg était
l’homme le plus exact et le plus sédentaire du Royaume-Uni, il s’était présenté chez lui, dans l’espoir
d’y vivre tranquille et d’oublier jusqu’à ce surnom de Passepartout.
Le gentleman répondit que Passepartout lui convenait fort bien, qu’il lui était recommandé, et
qu’il avait de bons renseignements sur lui. Ensuite, il lui demanda s’il connaissait ses conditions.
Passepartout répondit que oui.
Phileas Fogg lui demanda alors il avait quelle heure.
Passepartout répondit, en tirant des profondeurs de son gousset une énorme montre d’argent, qu’il
était onze heures vingt-deux.
M. Fogg lui dit qu’il retardait.
Passepartout pria M. Fogg de le pardonner et ajouta que c’était impossible.
Fogg affirma qu’il retardait de quatre minutes puis déclara que ce n’était pas grave, qu’il suffisait
de constater l’écart et qu’à partir de ce moment-là, à onze vingt-neuf du matin, le mercredi 2
octobre 1872, il était à son service.

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Cela dit, Phileas Fogg se leva, prit son chapeau de la main gauche, le plaça sur sa tête avec un
mouvement d’automate et disparut sans ajouter une parole.

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Autour du Monde…

Le récit de voyage... Pg 11-17

Le groupe nominal et ses expansions. Pg 18-26

Les paroles rapportées. Pg 27-37

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Le récit de voyage…
Observons !
• Lisez le Doc. 1 afin de répondre aux questions.

1) De quelle ville Marco Polo est-il originaire ?

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2) Dans quel pays se rend-il ?

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3) Dans quelles conditions « Le Livre des merveilles » est-il rédigé ?

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4) Quel but poursuit Marco Polo en publiant son récit ?

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5) Quel sens prend le mot « merveilles » dans son récit ?

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6) Quels sont les trois célèbres conquistadors cités dans le texte ?

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7) A quel endroit Jack London a-t-il vécu ?

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8) Quel était le métier de Joseph Kessel ?

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9) Sur quel continent l’histoire du roman « Le Lion » se situe-t-elle ?

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10) Parmi les grands voyageurs cités dans le texte, quel est celui qui n’a pas vraiment voyagé ?

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• Donnez l’intention de l’auteur de ce texte et ainsi le type de celui-ci.

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• Dans le tableau, triez les lieux parcourus par Marco Polo selon que ce sont des villes, déserts, mon-
tagnes, fleuves ou îles.
Bagdad Tigre Yang-Tseu-Kiang
Pékin Gobi Zanzibar
Sumatra Ormuz
Ararat Tabriz

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Villes Déserts Montagnes Fleuves Iles

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• Lisez ce texte, à l’aide de la carte, retrouvez les désignations modernes des quatre points cardinaux.
Marco Polo a voyagé de Venise jusqu’à Cambaluc (Pékin), d’occident ou ponant jusqu’en orient.
Après son séjour auprès du Grand Khan, il a fait cap vers le midi. Il a ensuite longé les côtes du
sous-continent indien, et est remonté vers le septentrion pour regagner l’Europe.

L’occident ou ponant ……......................................................................................................

L’orient ……......................................................................................................

Le midi ……......................................................................................................

Le septentrion ……......................................................................................................

• Lisez le prologue du « Livre des merveilles » Doc. 2. Répondez aux questions.


1) Cet extrait est le prologue. Selon vous, à quel endroit du livre le trouve-t-on ?

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2) Diriez-vous que ce texte est un récit ou une présentation ?

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3) Quelle est l’intention dominante de Rustichello, l’auteur de ce texte ?


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4) Quel est donc le type de ce texte ?

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5) A quels temps et à quels modes les expressions qui s’adressent au lecteur sont-elles ?

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6) De quoi traite « Le Livre des Merveilles » ?

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7) Quels mots sont destinés à piquer la curiosité du lecteur ?

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• Lisez le Doc. 3. Complétez ce tableau en relevant les mots et expressions décrivant la cérémonie.

musique …………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

prêtres …………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

objets …………………………………………………………………………………………………………………

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• Identifiez les quatre personnages qui assistent à la cérémonie.

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…………………………………………………………………

• Relevez les groupes nominaux qui décrivent la statue de la déesse Kâli.

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• Répondez à ces questions.

1) Où les quatre personnages se trouvent-ils ?

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2) Quelles est la fonction de la déesse Kâli ?

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3) Pour quelle raison cette procession a-t-elle lieu ?

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4) Quel jugement les voyageurs portent-ils sur le « sutty » ?

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5) Quelle est l’intention de l’auteur de ce texte ? A quel type ce texte appartient-il ?

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• Lisez le Doc. 4.
• Relevez trois mots ou expressions qui soulignent l’immensité de la Réserve.

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• Relevez les trois synonymes du mot « abri ».

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• Relevez deux noms et un verbe qui suggèrent l’admiration du narrateur.

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• Lisez le Doc. 5. Répondez aux questions.


1) Quelles menaces pèsent sur les aventuriers du Grand Nord ?

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2) Pour quelle raison Marco Polo nomme-t-il la Sibérie la « Vallée de l’Obscurité » ?

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3) Comment Marco Polo décrit-il la population de cette province ?

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4) De quelles qualités doivent faire preuve les voyageurs face à ces lieux inexplorés ?

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5) Ces textes donnent-ils une image positive ou négative des lieux décrits ?

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• Des mots sont surlignés dans les deux textes. Donnez un synonyme pour chacun d’eux.

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……......................................................................................................

……......................................................................................................

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• Observez le Doc. 6 puis répondez aux questions.


1) Ce document, de quoi s’agit-il ?

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2) Qui est l’annonceur ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Quel produit propose-t-il ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Quel est l’objectif recherché par le créateur de ce document ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Donnez l’intention de l’auteur de ce texte et ainsi le type de celui-ci.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

15
• Lisez Doc. 7. Précisez ci-dessous comment est nommé l’ensemble des mots, dans un écrit, qui tour-
nent autour d’un même thème.
L’ensemble des mots en rapport avec le même thème se nomme le champ …………………………………

• Relevez les mots en rapport avec la lumière, les couleurs et les bruits et complétez le tableau.

La lumière Les couleurs Les bruits

……………………………………… ……………………………………… ………………………………………

……………………………………… ……………………………………… ………………………………………

……………………………………… ………………………………………

………………………………………

………………………………………

Appliquons !
1. Dans cet extrait, soulignez en rouge les informations concernant la géographie et en bleu celles con-
cernant les mœurs.
Cipingu (Le Japon) est une île au Levant, qui est en haute mer, à mille cinq cents milles des terres.
Elle est très grandissime. Les gens sont blancs, de belles manières et beaux. Ils sont idolâtres et se
gouvernent eux-mêmes, et ne sont sous la seigneurie de nuls autres hommes, sinon d’eux-mêmes. Ils
ont perles en abondance, qui sont rouges, très belles et rondes et grosses et d’aussi grande valeur
que les blanches et plus. En cette île certains sont inhumés quand ils sont morts, et certains autres
incinérés, mais dans la bouche de tous ceux qu’on enterre, on met une de ces perles : telle est la
coutume parmi eux.
Marco Polo, Le Livre des Merveilles

2. Complétez le tableau ci-dessous à l’aide de mots de même famille.

verbe adjectif nom

enchanter ……………………………………… ………………………………………

……………………………………… abondant ………………………………………

……………………………………… ……………………………………… ornement

……………………………………… fascinant ………………………………………

……………………………………… ……………………………………… merveille

3. Lisez cet extrait du « Livre des Merveilles » puis trouvez l’adjectif qui correspond à chacun des noms.
J’ai résolu de faire la description de la pompe, de la magnificence, de la somptuosité, de la puis-
sance, du faste des richesses et du gouvernement de l’empire de Kubilaï, empereur des Tartares, qui
tient présentement le sceptre.
……......................................................................................................

……......................................................................................................

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……......................................................................................................

……......................................................................................................

……......................................................................................................

4. Lisez cet extrait du « Livre des Merveilles ». Reliez chaque mot surligné au synonyme qui convient.
Marco Polo servit d’émissaire à Kubilaï Khan, qui lui confia des missions dans plusieurs pays sous
sa domination, qu’ils soient pacifiques ou belliqueux.
Pour cela, il lui fournit un sauf-conduit qui lui garantissait une certaine sécurité.

émissaire   laissez-passer

missions   envoyé

domination   agressif

belliqueux   charge

sauf-conduit   protection

sécurité   pouvoir

5. Ajoutez un suffixe à chaque mot en gras afin de composer des adjectifs.

1. qui tient du miracle ……………………………………………………

2. qui est un vrai prodige ……………………………………………………

3. qui pourrait figurer dans une fable ……………………………………………………

4. comme le paradis ……………………………………………………

5. qui est plein de féérie ……………………………………………………

6. qui provoque des sensations ……………………………………………………

7. qui a du prestige ……………………………………………………

8. qui fait exception ……………………………………………………

9. qui offre un spectacle ……………………………………………………

10. qui donne le vertige ……………………………………………………

6. Complétez chaque phrase à l’aide des verbes de vision suivants. Conjuguez-les !

dévisager – discerner – contempler – scruter – se délecter

Songeur, il …………………………………………………… comme dans un rêve l’aube naissante.

La sentinelle …………………………………………………… avec attention l’horizon.

Nous …………………………………………………… du spectacle merveilleux qui s’offre à nos yeux.

Les indigènes nous …………………………………………………… avec curiosité.

Dans la brume, les marins ne …………………………………………………… pas le danger qui les attend.

17
7. Reclassez ces mots dans les listes ci-dessous.

splendide – immense – sans pareil – singulier – superbe – original – gigantesque – étonnant


– sensationnel – surprenant – démesuré – incomparable
a. magnifique

………………………………………-………………………………………-………………………………………

b. étrange

………………………………………-………………………………………-………………………………………

c. énorme

………………………………………-………………………………………-………………………………………

d. unique

………………………………………-………………………………………-………………………………………

8. Reclassez chaque verbe dans la liste qui convient.

s'étendre – se blottir – se trouver – se déployer – demeurer – être juché – s’élancer – se nicher –


être perché – s’élever – se dresser – se prolonger – se cacher – se situer – dominer
a. situer un élément vertical

………………………………………-………………………………………-………………………………………

b. situer un élément horizontal

………………………………………-………………………………………-………………………………………

c. situer un élément peu visible

………………………………………-………………………………………-………………………………………

d. situer un élément sans spécificité

………………………………………-………………………………………-………………………………………

e. situer un élément en hauteur

………………………………………-………………………………………-………………………………………

9. Voici les définitions de quelques objets utiles aux explorateurs. Trouvez le mot qui correspond à cha-
cune d’entre elles.
1. Instrument, souvent utilisé pour la navigation, constitué d’une aiguille magnétisée qui s’aligne
sur le champ magnétique de la Terre.
Une …………………………………………………………………
2. dispositif optique binoculaire grossissant destiné à l’observation d’objets à distance, constitué
de deux lunettes symétriques montées en parallèle.
Des ………………………………………………………
3. Représentation conventionnelle, généralement plane, d’un espace géographique, souvent ac-
compagnée de données diverses.
Une …………………………………………………………………
4. Instrument tranchant à nombreuses lames, qui peut être utilisé pour des applications très va-
riées.
Un …………………………………………………………………

18
Le groupe nominal et ses expansions.
Observons !

Le nom et le groupe nominal.


• Lisez Doc. 8.
• Relevez quatre noms différents et indiquez leur genre et leur nombre.

1. ……………………………………… : ……………………………………… ………………………………………

2. ……………………………………… : ……………………………………… ………………………………………

3. ……………………………………… : ……………………………………… ………………………………………

4. ……………………………………… : ……………………………………… ………………………………………

• Observez le nom souligné. Que remarquez-vous ? Relevez deux autres exemples du même type.

C’est un …………………………………………… Il commence par une …………………………………

1. ………………………………………

2. ………………………………………

• Indiquez les classes grammaticales des mots qui composent le groupe nominal ci-dessous. Précisez le
genre et le nombre de ce groupe. Ensuite, expliquez les accords.

le vieux marin
……………………………………… ……………………………………… ………………………………………

Ce groupe est au ……………………………………… ………………………………………


…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Appliquons !
1. Dans l’extrait ci-dessous, trouvez dix noms communs et trois noms propres.
Depuis cinq ans, le dernier descendant de la famille de Gortz, le baron Rodolphe, avait disparu, et
ce qu’il était devenu, personne ne l’avait jamais pu savoir. Sans doute, le bruit s’était répandu qu’il
était mort, quelque temps avant son départ de Naples. Mais qu’y avait-il de vrai ? Quelle preuve
avait-on de sa mort ?
Jules Verne

19
Noms propres :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Noms communs :
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Pour les cinq lettres données ci-dessous, trouvez un nom propre correspondant aux rubriques.
Pays Villes Célébrités
A …………………………………… …………………………………… ……………………………………..

C …………………………………… …………………………………… ……………………………………..

F …………………………………… …………………………………… ……………………………………..

L …………………………………… …………………………………… ……………………………………..

S …………………………………… …………………………………… ……………………………………..

3. Parmi les déterminants soulignés dans ce texte, relevez les sous-classes ci-dessous.
A intervalles réguliers, l’un d’eux soufflait dans une trompe de corne d’où sortait un bruit pareil au
beuglement d’une bête sauvage. Quelquefois, du dehors, du fond des brumes blanches, un autre
beuglement lointain répondait à leur appel. Alors on veillait davantage. Si le cri se rapprochait,
toutes les oreilles se tendaient vers ce lointain inconnu.
Pierre Loti
Trois articles indéfinis ……........................................................................................

Deux articles définis ……........................................................................................

Un article défini contracté ……........................................................................................

Un déterminant démonstratif ……........................................................................................

Un déterminant possessif ……........................................................................................

4. Dans le poème ci-dessous, soulignez les groupes nominaux dont les noyaux sont surlignés.
Voyageur, voyageur, accepte le retour,
Il n’est plus place en toi pour de nouveaux visages,
Ton rêve modelé par trop de paysages,
Laisse-le reposer en son nouveau contour.
Fuis l’horizon bruyant qui toujours te réclame
Pour écouter enfin ta vivante rumeur
Que garde maintenant de ses arcs de verdeur
Le palmier qui s’incline aux sources de ton âme.
Jules Supervielle

5. Dans le texte suivant, entourez les noms qui sont les noyaux des groupes nominaux soulignés.

Venise au 13e siècle.


Du 11e au 13e siècle, Venise fut la capitale d’un empire commercial en Méditerranée orientale.
Elle s’enrichit, comme Gênes et Pise, grâce aux transports pour les croisés.

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Des Vénitiens, souvent les cadets de la famille comme le père et l’oncle de Marco Polo, s’établirent
partout en Méditerranée et en mer Noire. C’est pourquoi Niccolo et Matteo Polo emmenèrent Marco,
âgé de dix-sept ans, avec eux pour lui apprendre le métier.
Les caravanes marchandes
Les Romains achetaient déjà de la soie et des épices par l’intermédiaire de l’Inde et de la Perse. Les
voies de terre étaient préférées à la route maritime, plus dangereuse. Il fallait entre dix et douze
mois à une caravane pour relier la Russie à Pékin. Mais le père et l’oncle de Marco Polo mirent trois
ans pour s’y rendre en raison des intempéries et de la maladie.

L’Empire mongol.
Au 13e siècle, l’Asie fut bouleversée par les Mongols, unifiés par Gengis Khan. Ces nomades, vivant à
cheval, incomparables tireurs à l’arc et endurcis par le climat des steppes, se déplaçaient avec leurs
tentes rondes, les yourtes de feutre noir. Devenu maître de la Mongolie en 1206, Gengis Khan
conquiert une partie du nord de la Chine puis se tourne vers l’Ouest. Ses fils conquirent la Perse,
puis la Russie. Ses petits-fils allèrent jusqu’en Hongrie : Hulagou mit fin au califat de Bagdad et
Kubilaï conquit toute la Chine et pacifia la Corée. Il échoua à conquérir le Japon, l’Indochine et
Java. Il fonda la dynastie Yüan qui régna jusqu’en 1368.

Observons !

Les expansions du nom.


• Lisez le Doc. 9. Répondez aux questions.

1) Quel nom l’adjectif surligné précise-t-il ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) Où est placé l’adjectif par rapport au nom ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Quels adjectifs qualifient le nom « grondement » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Quels adjectifs qualifient le nom « joie » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Où sont-ils placés par rapport au nom ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Expliquez ci-dessous le –e de l’adjectif « puissante ».

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Lisez Doc. 10. Répondez aux questions de la page suivante.

21
1) Par quel groupe de mots le nom « arbre » est-il complété ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) Quel nom le groupe « de rire » complète-t-il ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Quel est le complément du nom « écorce » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Quelle est la classe grammaticale et la fonction du groupe « d’une apparence laiteuse » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Qu’a de particulier le complément du nom « du lait de vache » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Voici cinq titres de romans de Jules verne. Soulignez-y les petits mots qui introduisent les compléments
du nom. Ensuite, identifiez la classe grammaticale de ces mots-liens.

20 000 Lieues sous les mers


Voyage au centre de la Terre
Cinq semaines en ballon
Autour de la Lune
De la Terre à la Lune
Ces mots-liens sont des ……………………………………………………

• Lisez le Doc. 11 afin de répondre aux questions.


1) Quel mot la proposition surlignée complète-t-elle ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) Quelle est la classe grammaticale du mot complété ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Quelle proposition complète le nom « eau » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Peut-on supprimer cette proposition ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Quel petit mot introduit la proposition qui complète le nom « places » ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

6) Quelle est la classe grammaticale de ce petit mot ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Précisez ci-dessous la nature des propositions analysées ci-dessus.

Ces groupes de mots sont des propositions …………………………………… …………………………………

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Appliquons !
1. Dans le texte ci-dessous, soulignez les adjectifs qualificatifs épithètes.
La caverne spacieuse et bien aérée refermait une petite source et un bassin d’eau limpide.
Le sol était sablonneux. Dans un coin reculé qui était éclairé par la lueur des flammes dansantes,
j’aperçus de grands tas de pièces de monnaie et de lingots d’or.
Robert Louis Stevenson, L’Ile au Trésor

2. Dans le texte suivant, soulignez les compléments du nom et entourez les épithètes, repérez la propo-
sition enchâssée relative que vous placerez entre crochet.
Entre les bouleaux et les hêtres s’ouvraient parfois de petites clairières, où les rayons du soleil pé-
nétraient à flots. Des fleurs sauvages y mêlaient leurs fraîches couleurs à la verdure des arbrisseaux
et du tapis d’herbe.
Jules Verne, Deux ans de vacances

3. Dans les phrases suivantes, soulignez les épithètes détachées et entourez les épithètes liées.
1) Le pic, solitaire et glacé, dressait sa silhouette de géant.

2) Sinueuse, la route suivait la côte escarpée.

3) Ils ont atteint un but difficile, fatigués mais heureux.

4) Les explorateurs, affamés, finirent par trouver de la nourriture.

5) C’est une grande et belle aventure que nous avons vécue !

4. Dans ces phrases, repérez les compléments des noms surlignés entre crochets.
1) Ton sirop contre la toux est très efficace !

2) Une poule avec des dents, ça n’est pas près d’arriver.

3) Carine ne peut pas imaginer un repas sans dessert.

4) Une immense statue en marbre rose accueille les visiteurs du palais.

5) Le chemin pour nous rejoindre est simple : toujours tout droit.

5. Classez les mots ou groupes de mots soulignés dans le tableau ci-dessous selon qu’ils sont épi-
thètes ou compléments du nom.
La lente marche des escargots et leur fragile coquille brunâtre les rendent souvent victimes des
pieds des passants.
Une tasse de grog brûlant posée à côté de lui, le capitaine entonnait une nouvelle fois sa fameuse
chanson de marins.

Epithètes Compléments du nom

……………………………………………………………… ………………………………………………………………

……………………………………………………………… ………………………………………………………………

……………………………………………………………… ………………………………………………………………

……………………………………………………………… ………………………………………………………………

……………………………………………………………… ………………………………………………………………

23
6. Voici des couples de phrases. Transformez-les pour obtenir une phrase comportant une apposition.

Cendrillon rêvait d’aller au bal. Cendrillon était une belle jeune fille.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Dracula invite les humains dans son château. Dracula est un vampire assoiffé de sang.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Jack O’Lanterne revient sur terre le soir d’Halloween. Jack est une créature infernale.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

La magie noire se pratique avec l’aide du diable. La magie noire est une coutume ancestrale.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

La poudre de grillon est utile à la préparation des philtres. C’est une denrée coûteuse.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

7. Afin d’éviter les répétitions, transformez chaque seconde phrase en proposition enchâssée relative.

J’ai aperçu cette nuit un chat noir. Ce chat paraissait maléfique.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Quand oseras-tu venir dans la maison sur la colline ? Cette maison est, paraît-il, hantée.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

J’ai découvert un cercueil dans la crypte. Ce cercueil n’est peut-être pas vide…
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Je ne peux pas faire confiance à ce magicien. On m’a déjà parlé de ce magicien.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Méfie-toi, cette forêt a mauvaise réputation. Tu comptes aller dans cette forêt.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

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8. Remplacez chaque proposition enchâssée relative par un adjectif qualificatif épithète.
Les mages exercent un métier qui valorise car ils conseillent les rois.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

Les magiciennes du royaume avaient un rendez-vous qui avait lieu toutes les semaines.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

Il paraît que les dragons sont des animaux qui mangent de l’herbe.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

Une personne qui n’est pas habile ne réussira jamais à lancer des sortilèges.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

Les grandes capes noires sont faites d’un tissu à travers duquel les liquides ne passent pas.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

9. Reconstituez ce texte en employant les prépositions adéquates.


Il était différent des autres. Ses frères et ses sœurs avaient une fourrure ………… reflets roux, héritée
………… leur mère. Lui, il était gris, entièrement gris. C’était le seul vrai loup ………… la portée, le
seul qui ressemblât ………… vieux mâle borgne, et il lui ressemblait trait ………… trait, comme une
caricature boulotte, ………… l’exception évidemment ………… son œil droit, qui était aussi ouvert et
vivant qu’un œil peut l’être.
Jack London, Croc-Blanc

10. Indiquez si les compléments soulignés sont des compléments du nom ou des compléments du verbe.

1) Songe à t’inscrire rapidement à ton cours de théâtre si tu veux avoir une place.

……........................................................................................

……........................................................................................

2) L’occasion de rencontrer ce sportif de haut niveau n’est pas donnée à tout le monde.

……........................................................................................

……........................................................................................

……........................................................................................

3) Nous profiterons de ta présence pour tailler la haie le long de la route.

……........................................................................................

……........................................................................................

4) Jenny a promis à ses frères qu’elle leur enverrait des cartes postales de tous les endroits du monde.

……........................................................................................

……........................................................................................

……........................................................................................

5) Aucune connexion au réseau n’est possible pour le moment.

……........................................................................................

25
11. Lisez le texte ci-dessous puis donnez la fonction des expansions du nom.
La locomotive, dirigée par le bras d’un mécanicien anglais et chauffée de houille anglaise, lançait
sa fumée sur les plantations de cotonniers, de caféiers, de muscadiers, de girofliers, de poivriers
rouges. La vapeur se contournait en spirales autour des groupes de palmiers, entre lesquels appa-
raissaient de pittoresques bungalows.
Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours
1. d’un mécanicien anglais ……........................................................................................

2. anglaise ……........................................................................................

3. de muscadiers ……........................................................................................

4. rouges ……........................................................................................

5. de palmiers ……........................................................................................

6. entre lesquels apparaissaient de pittoresques bungalows

……........................................................................................

7. pittoresques ……........................................................................................

12. Donnez la classe grammaticale des expansions du nom soulignées.

1) Il souffre d’une maladie du cœur. ……………………………………………

2) Il s’installa à Paris où il vécut dix ans. ……………………………………………

3) Ses connaissances artistiques sont très étendues. ……………………………………………

4) Monsieur Dupont est un homme bienveillant. ……………………………………………

5) C’est une faute que l’on ne peut pas pardonner. ……………………………………………

6) Alain est un médecin sans expérience. ……………………………………………

7) Ils avaient combattu des peuplades insoumises. ……………………………………………

8) Le vaisseau de l’espace se dirigeait vers Saturne. ……………………………………………

9) Il est entraîné par une force à laquelle on ne peut résister. ……………………………………………

10) La volonté de réussir est importante dans les études. ……………………………………………

13. Complétez ces phrases avec les pronoms relatifs qui conviennent.

1) Le sommet …………… nous atteindrons est à plus de 2000 mètres.

2) Essaie de te souvenir de tous les événements …………… tu as été le témoin.

3) Les berges, le long …………… elle se promène, sont ombragées de tilleuls.

4) L’oiseau cherche un endroit favorable …………… il construira son nid.

5) Toi …………… a une belle voix, chante-nous cette chanson !

14. Remplacez les adjectifs épithètes en gras par des compléments du nom de même sens.

Nous avons profité de cette journée estivale.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

26
Les réserves pétrolifères diminuent.
…………………………………………………………………………………………………………………………………

Son rêve est de vivre dans un village montagnard.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Le hibou est un oiseau nocturne.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Une crème vanillée accompagne ce dessert.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

15. Complétez ces phrases avec les prépositions qui conviennent.

1) Un plat …………… sel manque de saveur.

2) Il y a un temps …………… le travail et un temps …………… l’amusement.

3) Les clients …………… l’hôtel ont réservé une chambre …………… vue …………… la mer.

4) Les enfants ont offert à leur mère une sculpture …………… pâte …………… sel.

5) Prends des précautions …………… ne pas effrayer les oiseaux !

16. Répondez par vrai ou faux. Cochez la réponse correcte.

Un participe passé peut être employé comme adjectif épithète. vrai faux
Une préposition introduit toujours le complément du nom. vrai faux
Un adjectif qualificatif peut être complément du nom. vrai faux
L’adjectif épithète ne peut pas être supprimé. vrai faux
Le mot « épithète » est de genre féminin. vrai faux
Le complément du nom fait partie du groupe nominal. vrai faux
La proposition enchâssée relative ne peut pas compléter un pronom. vrai faux
Le complément du nom est supprimable. vrai faux
L’enchâssée relative comporte toujours un verbe conjugué. vrai faux
Le complément du nom ne peut pas être un adverbe. vrai faux

27
Les paroles rapportées.
Observons !

Le dialogue.
• Lisez le Doc. 12 afin de répondre aux questions.
1) Quels sont les personnages présents ? Que font-ils en attendant l’autobus ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) La partie soulignée du texte appartient-elle au récit ou au dialogue ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Par quoi le dialogue est-il encadré ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Par quel signe de ponctuation la première réplique est-elle annoncée ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Comment sait-on qui prononce chaque réplique du dialogue ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

6) Quel est le locuteur de la troisième réplique ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

7) Quel est le locuteur de la quatrième réplique ?

……………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………….

8) Les propositions surlignées appartiennent-elles au dialogue ou au


récit ?

……………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………….

9) Qu’indique leur verbe ?

……………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………….

10) Où est placé le sujet dans la première proposition surlignée ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

11) Où est placé le sujet dans la deuxième proposition surlignée ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

28
Appliquons !
1. Dans le texte suivant, repérez entre crochets les passages du récit.
Je demandai à voix basse :
« On ne peut pas aller là-bas ? C’est défendu ? »
La tête coiffée en boule confirma d’un signe bref, mais son regard demeurait attaché au mouve-
ment des bêtes. Je demandai encore :
« C’est sûr ?
- Qui peut le savoir mieux que moi ? dit l’enfant. Mon père est l’administrateur de ce parc royal.
- Je comprends tout, dis-je. Il a chargé son fils de la surveillance. »
Les grands yeux bruns me regardèrent enfin. Pour la première fois la petite figure hâlée prit une
expression en harmonie avec son âge.
« Vous vous trompez, je ne suis pas un garçon, dit l’enfant en salopette grise, je suis une fille et je
m’appelle Patricia. »
Joseph Kessel, Le Lion

2. Recopiez ce texte, qui comporte des passages narratifs et des passages de dialogue, en rétablissant
la ponctuation du dialogue et les retours à la ligne.
Je ne veux pas inquiéter les bêtes, lui dis-je. Mais seulement vivre un peu avec elles, comme elles.
Patricia m’évalua d’un regard attentif et soupçonneux. Vous les aimez vraiment ? me demanda-t-
elle. Je le crois. Les grands yeux sombres restèrent longtemps immobiles. Puis, sur ce visage sensible
à l’extrême, un sourire confiant illumina tous les traits. Je le crois aussi, dit Patricia.
Joseph Kessel, Le Lion

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Précisez si les phrases suivantes sont extraites d’un récit ou d’un dialogue.

1) Un mystérieux personnage escalada le mur. ………………………………………

2) Nous vous attendons depuis une heure. ………………………………………

3) Que ce film est drôle ! Je me suis bien amusé. ………………………………………

4) Ton chat se cache ici, c’est sûr. ………………………………………

5) Il lut la lettre et parut contrarié. ………………………………………

6) Je passerai te voir cet après-midi. ………………………………………

7) J’ai travaillé et j’espère que je réussirai mon contrôle. ………………………………………

29
8) Un écureuil sauta de branche en branche. ………………………………………

9) L’arbuste que vous voyez ici est un cognassier. ………………………………………

10) La lune se leva et éclaira l’étang. ………………………………………

Observons !

Les verbes de paroles.


• Lisez le Doc. 13 et soulignez les différents verbes qui permettent de rapporter les paroles des person-
nages.

• Dans le texte, trouvez deux verbes qui rapportent une question.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Dans le texte, trouvez deux verbes qui rapportent que le locuteur s’exprime d’une voix forte.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Dans le texte, trouvez deux verbes qui rapportent que le locuteur s’exprime à voix basse.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Dans le texte, trouvez deux verbes qui expriment une réponse.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Dans le texte, trouvez deux verbes qui expriment le sentiment du locuteur.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Appliquons !
1. Voici une liste de verbes de paroles. Classez-les dans le tableau, selon qu’ils expriment :
affirmer – avouer – balbutier – chuchoter – déclarer – hurler – bredouiller – crier – murmurer –
jurer – pleurnicher – répéter – répliquer – répondre – sangloter – susurrer – darder – supplier

Une déclaration Une émotion L’intensité de la voix

…………………………………… …………………………………… ……………………………………

…………………………………… …………………………………… ……………………………………

…………………………………… …………………………………… ……………………………………

…………………………………… …………………………………… ……………………………………

…………………………………… …………………………………… ……………………………………

…………………………………… …………………………………… ……………………………………

30
2. Reclassez chaque verbe dans la liste qui convient.

protester – accepter – admettre – refuser – contester – approuver – nier – acquiescer


être d’accord :

…………………………… - …………………………… - …………………………… - ……………………………

être en désaccord :

…………………………… - …………………………… - …………………………… - ……………………………

3. Complétez chaque expression grâce à l’adjectif qui correspond à chaque verbe en gras.

tonitruer une voix tonitru……………

se plaindre une voix plaint……………

gémir un ton gémi……………

geindre un ton geign……………

retentir un discours retent……………

4. Replacez chaque verbe après sa définition. Aidez-vous des éléments indiqués en gras.

gazouiller – piailler – pleurnicher – jacasser – susurrer


Pousser des cris plaintifs ……………………………………………………

Parler très doucement ……………………………………………………

Parler sans arrêt et pour rien ……………………………………………………

Parler sur un ton chantant ……………………………………………………

Protester d’une voix criarde ……………………………………………………

5. Replacez le verbe qui convient pour compléter chaque définition.

répéter – convenir – s’adresser à – reprendre – interrompre – déclarer


Couper la parole ……………………………………………………

Continuer ses propos ……………………………………………………

Dire haut et fort ……………………………………………………

Dire à nouveau ……………………………………………………

Parler à quelqu’un ……………………………………………………

Se mettre d’accord ……………………………………………………

6. Replacez chaque verbe dans la liste qui convient.

tonner – bougonner – bredouiller – murmurer – maugréer – gronder – chuchoter – bégayer –


grommeler – souffler – balbutier – tempêter
parler de manière précipitée et peu distincte :

……………………………………… - ……………………………………… - ………………………………………

31
parler très bas :

……………………………………… - ……………………………………… - ………………………………………

exprimer son mécontentement sans articuler :

……………………………………… - ……………………………………… - ………………………………………

parler fort et avec colère :

……………………………………… - ……………………………………… - ………………………………………

7. Lisez ces phrases, puis reliez chaque expression à sa définition.


1. L’accusée grommela une réponse dans sa barbe.
2. « Non ! » cria-t-il vivement et à brûle-pourpoint.
3. Ils discutent depuis des heures à bâtons rompus.
4. Cette blague a fait rire Fatou à gorge déployée.
5. Il a finalement accepté, mais à contrecœur.
6. En parlant à cœur ouvert, il lui avoua son amour.
7. La classe rit sous cape pour éviter la sanction.

dans sa barbe   sans hésitation

à brûle-pourpoint   très fort

à bâtons rompus   indistinctement

à gorge déployée   en cachette

à contrecœur   franchement

à cœur ouvert   sans ordre précis

sous cape   de mauvais gré

8. Observez la bande dessinée. Complétez le texte qui suit par les verbes de paroles qui conviennent.
Vignette n°1.
Une demi-heure plus tard, nous retrouvons nos héros en plein milieu de l’océan, sur le radeau qu’ils ont fabri-
qué. Ils ont réussi à sauver deux caisses de vivres et ils en découvrent le contenu.
« Mille Sabords ! , ……………………………… le Capitaine Haddock, sauver deux caisses de conserves et ne
pas avoir d’ouvre-boîtes : c’est à devenir enragé !
- Et si vous essayiez avec votre canif ? » lui ……………………………… Tintin.

Vignettes n°2 et n°3.


Tandis que le Capitaine s’escrime avec une boîte de sardines, Tintin scrute la mer, espérant qu’un bateau qui
croise dans les parages pourra leur porter secours.
Tout à coup, il ……………………………… : « Oh ! là ! le pilote de l’avion abattu … »
Sans se retourner, le Capitaine ……………………………… entre ses dents : « Celui-là !!! N’a qu’à se débrouil-
ler ! »
Mais Haddock n’a pas mauvais cœur : il marque un temps d’hésitation et ……………………………… :
« Euh … il est loin ?
- Non, tout près d’ici, ……………………………… Tintin en le montrant du doigt. Allons, venez m’aider à le sau-
ver. »

32
Vignettes n°4, n°5 et n°6.
S’emparant chacun d’une planche, les deux amis pagaient en direction de l’aviateur qu’un gilet de sauvetage
maintenait à la surface. Péniblement, ils le hissent sur leur radeau.
D’une voix tonitruante, le Capitaine Haddock l’……………………………… : « Vous avez fait du beau travail,
hein ! Espèce de mitrailleur à bavette ! Et d’abord, qui êtes-vous ? Votre nom ? »
La tête basse, le pilote ……………………………… à mi-voix : « Szut ».

Vignettes n°7, n°8 et n°9.


- Comment, zut ?! ……………………………… le Capitaine Haddock. M’en vais vous apprendre la politesse,
moi, espèce de Bibendum ! Vous dégonflerai, moi, ectoplasme ! »
Hors de lui, le Capitaine s’élance sur le pilote.
« Prenez garde ! Votre canif » l’……………………………… Tintin.

33
L’aviateur tente de dissiper le malentendu, il ……………………………… en bégayant : « Mais … mais … Szut,
ça mon nom … Piotr Szut … Moi estonien … »
L’explication tourne court : la lame du Capitaine est entrée en contact avec le gilet de sauvetage que Szut porte
autour du cou. PANG ! il éclate. Sur les épaules du pilote et sur la tête d’Haddock pendent des lambeaux de
caoutchouc. Furieux de sa maladresse et de sa méprise, le Capitaine ……………………………… d’un ton
agacé : « Euh … Ah ! Szut, c’est votre nom ça, Szut ? Euh … Je … Eh bien, c’est bon pour une fois ! »

Observons !

Les types de discours.


• Lisez le Doc. 14. Répondez aux questions.
1) Qui commence le dialogue dans cet extrait ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) A qui s’adresse-t-il ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Les paroles sont-elles rapportées telles qu’elles ont été prononcées ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) A quel temps est rédigé le récit ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) A quel temps est rédigé le dialogue ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

6) Comment nomme-t-on ce type de discours ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Lisez le Doc. 15. C’est le même extrait rédigé différemment. Répondez à ces questions.
1) Par quel verbe les propositions soulignées sont-elles annoncées ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) Par quelle conjonction sont-elles introduites ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) A quel temps sont les verbes de paroles ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) A quels temps sont les verbes des propositions soulignées ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Dans la deuxième proposition soulignée, quel pronom renvoie à Passepartout ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

6) Dans la troisième proposition soulignée, quel déterminant renvoie à Phileas Fogg ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

34
7) Par quel adverbe la troisième proposition soulignée est-elle introduite ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

8) S’agit-il d’une question ou d’une réponse ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

9) A quel mode le groupe de mots surligné est-il ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

10) Les paroles sont-elles rapportées telles qu’elles ont été prononcées ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

11) Comment nomme-t-on ce type de discours ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………

Lors du passage du discours direct au discours indirect, il se crée une série de modifications !
1. Les pronoms et les déterminants possessifs.

• Transposez ces phrases au discours indirect.

Passepartout affirme : « Je quitte la France. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Passepartout déclare : « Jean est mon nom. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Passepartout dit à M. Fogg : « Je me suis présenté chez vous. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

M. Fogg annonce à Passepartout : « Votre montre retarde ! »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Les temps de conjugaison.

• Transposez ces phrases au discours indirect.

Passepartout indique : « Il est onze heures vingt-deux. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

M. Fogg répliquera : « Il est onze heures vingt-neuf. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Passepartout déclara : « Je suis un honnête garçon. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Passepartout a avoué : « J’ai fait plusieurs métiers. »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

M. Fogg informa Passepartout : « Vous serez à mon service »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

35
Passepartout ajouta : « Ma montre sera à l’heure ! »
…………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Les connecteurs temporels et spatiaux.

• Transposez ces phrases au discours indirect.

Passepartout s’écrie : « Je vais travailler ici ! »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Passepartout raconte : « Je suis arrivé en Angleterre l’an passé »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

Phileas Fogg explique : « Je partirai faire le tour du monde après-demain »


…………………………………………………………………………………………………………………………………

• En vous aidant des textes, complétez les phrases ci-dessous.

Le verbe conjugué au mode impératif dans le discours direct devient un …………………………………


dans le discours indirect.

Une proposition enchâssée interrogative au discours indirect se termine par un …………………………


et ne subit pas d’…………………………………………
Elle est souvent introduite par un adverbe interrogatif : si, comment, pourquoi, …

Appliquons !
1. Identifiez la manière dont les paroles sont rapportées.

1) Je lui avais souvent promis : « Demain, je ferai un effort. » Direct – Indirect

2) L’inspecteur d’assurances affirmera sûrement : « J’exige une expertise. » Direct – Indirect

3) Le président du jury déclara qu’il n’y avait pas eu préméditation. Direct – Indirect

4) Le médecin lui a conseillé de prendre du repos. Direct – Indirect

5) L’officier raconta : « La conduite de ce soldat fut exemplaire. » Direct – Indirect

6) Le garagiste affirma qu’il fallait qu’il commandât la pièce. Direct – Indirect

7) Jacques vient de nous prévenir que tu es accepté parmi les candidats. Direct – Indirect

8) Il lui conseilla d’acheter un chien pour se sentir moins seule. Direct – Indirect

9) Le ministre vient de déclarer : « Je prendrai des mesures ! » Direct – Indirect

10) Paul m’a suggéré de terminer plus tôt et de rentrer avant la nuit. Direct – Indirect

2. Transposez au discours direct.


1) La radio annonce que les combats ont cessé.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

36
2) Pierre a affirmé que la finale du tournoi serait maintenue.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Jean a dit que j’avais la mauvaise habitude de mentir.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Son frère proclame que cela est son but.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Mon ami avoua que juillet est le mois où il travaillait le plus.


…………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Transposez au discours indirect.

1) Notre professeur nous avoua : « Je suis très satisfait de vous. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) Le médecin conseille : « Passez quelques jours à la campagne. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Elle expliqua : « Mon réveil n’a pas sonné. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Il m’a déclaré : « Je suis au courant de la situation. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) J’ai demandé à mon ami : « Viens me rendre visite. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4. Transposez ce texte au discours direct.


Une demi-heure plus tard, plusieurs membres du Reform Club faisaient leur entrée et s’approchaient
de la cheminée où brûlait un feu de houille. Thomas Flanagan demanda à Gauthier Ralph où en
était cette affaire de vol. Andrew Stuart dit que la banque en serait pour son argent.
Gauthier Ralph répondit qu’il espérait bien, au contraire, qu’ils mettraient la main sur le voleur,
que des inspecteurs de police avaient été envoyés dans tous les principaux ports d’Amérique et d’Eu-
rope et qu’il serait difficile à ce monsieur de leur échapper. Stuart demanda si on connaissait le
signalement du voleur. Gauthier Ralph répondit sérieusement que ce n’était pas un voleur.
Phileas Fogg ajouta que le Morning Chronicle assurait que c’était un gentleman.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………

37
5. Transposez ce dialogue au discours indirect.
Le consul acheva la lecture du passeport puis demanda :
« Vous êtes Phileas Fogg ?
- Oui, monsieur, répondit le gentleman.
- Cet homme est votre domestique ?
- Oui. C’est un Français nommé Passepartout.
- Vous venez de Londres ?
- Oui.
- Et où allez-vous ?
- Je vais à Bombay.
- C’est parfait. Vous savez que cette formalité du visa n’est plus obligatoire ?
- Je le sais, répondit Phileas Fogg, mais je désire faire constater par votre visa mon passage à Suez.
- Comme il vous plaira, M. Fogg. »
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………

6. Réécrivez ces phrases en discours direct au discours indirect et inversement.

1) Au téléphone, mes parents m’ont affirmé qu’ils seraient bientôt là.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

2) L’entraîneur demande aux joueurs s’ils ont compris la tactique mise en place.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Mon frère m’a dit : « Aujourd’hui, le temps est superbe ici ! »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

4) Pour le réveillon de Noël, je lui propose d’apporter le fromage et le dessert.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

5) Elle avoua : « J’ai peur lorsque je suis seule chez moi. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

38
6) Sur le distributeur, une inscription précise : « Introduisez la monnaie exacte. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

7) Maman me demande de lui préparer une tasse de thé.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

8) Mon petit frère hurla : « Ce n’est pas moi qui ai cassé le vase ! »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

9) Il déclara au marchand : « Je ne prendrai pas cet article-ci, il ne me convient pas. »

…………………………………………………………………………………………………………………………………

10) Le professeur affirma que je ne comprenais pas l’exercice.

…………………………………………………………………………………………………………………………………

39
Autour du Monde…

Le récit de voyage. Pg 41

Le champ lexical. Pg 42

Le groupe nominal et ses expansions. Pg 43

Le dialogue. Pg 44-45

Les types de discours. Pg 46

40
Le récit de voyage.
Définition et caractéristiques :
Pour découvrir d’autres mondes, on peut choisir des textes de ……………………………… variés ;

certains décrivent la réalité et ont pour but d’informer le lecteur (encyclopédies, textes documentaires) ou de

……………………………… de visiter une destination précise (dépliants touristiques). D’autres appartiennent à

la fiction ; dans ces derniers, les auteurs utilisent leurs connaissances et leurs expériences mais font aussi

appel à leur ………………………………

L’intention de l’auteur d’un récit de voyage peut donc être multiple : …………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………….

La description d’autres mondes porte sur les lieux mais aussi sur les animaux ou les habitants et leurs

………………………………

Fasciné parce qu’il découvre, le voyageur mêle dans ses descriptions les créations de la …………………………

et celles de l’homme.

L’attrait pour l’autre apparaît aussi à travers les descriptions de civilisations anciennes ou ………………………

L’auteur, qui est aussi un voyageur, porte donc son attention sur des endroits hors du commun, les lieux décrits

sont choisis pour leur caractère exceptionnel.

Décrire d’autres mondes est une bonne occasion de transmettre ses connaissances à ses contemporains, de

leur faire partager son goût pour des lieux inexplorés ou des ……………………………… méconnues, d’inciter le

lecteur à s’identifier à un explorateur mais son but premier est évidemment de décrire.

La ……………………………… permet de donner du réalisme à une histoire en permettant au lecteur d’imaginer,

de visualiser les lieux, les ……………………………… du récit.

Les ingrédients du récit de voyage :

Type de narration Il y a une alternance entre des passages narratifs et descriptifs.

Système d’énonciation L’auteur et le narrateur sont la même personne.


Le texte est écrit à la première personne.
L’auteur fait part de ses émotions et de son ressenti.

Système temporel Le texte est rédigé dans le système du présent puisque le narrateur relate les
faits au moment où il les vit, les découvre.

41
Le champ lexical.
Définition.
Le champ lexical est l’ensemble des mots qui, dans un texte, se rapportent à un même ……………………………
Ces mots peuvent appartenir à des classes grammaticales différentes.

 Le champ lexical de la joie pourra être bonheur, joie, s’émerveiller, heureux, éclata de rire, yeux pétillants, etc.

En fonction du contexte, le même mot peut également faire partie de champs lexicaux différents.

 Par exemple, le mot -arbre- fait partie du champ lexical de la nature, mais peut également faire partie du champ
lexical de la généalogie.

À quoi sert -il ?


En lecture, repérer un champ lexical permet de mieux comprendre un texte en identifiant les thèmes importants,
ce que l’auteur veut mettre en avant.
En écriture, il permet d’approfondir un aspect, de mieux faire voir ou ressentir au lecteur ce que l’on imagine ; il
permet aussi de varier le vocabulaire.

 Vous voulez faire ressentir à votre lecteur que votre personnage a froid. Plutôt que d’écrire simplement « Il
avait froid », vous pouvez ajouter des mots ou expressions comme glacé, frissonner, grelottant, givre, neige,
buée, transi, rafales de vent, etc.

Ne pas confondre !
Il ne faut pas confondre le champ lexical avec :

- les familles de mots : mots construits à partir du même radical.

 fleur, floral, floraison, florilège

- le champ sémantique : les différents sens d’un même mot.

 Siège : 1. Meuble fait pour s’assoir. 2. Lieu ou est établie une entreprise, une administration. 3. Opération
militaire qui a pour but de s’emparer d’un lieu ennemi.

42
Le groupe nominal et ses expansions.
Le nom est un mot qui permet de désigner des choses, des objets, des idées, des sentiments. Le nom possède
un genre et un nombre, c’est un mot ………………………………………………
On distingue le nom commun et le nom propre. Le nom propre désigne une personne, un lieu, une marque, … et
prend toujours une majuscule.
Le nom peut être précédé d’un déterminant qui s’accorde en genre et en nombre avec celui-ci.
Un groupe ……………………………………………… est un groupe de mots assemblé autour d’un nom ; lorsqu’il
ne comporte qu’un déterminant et un nom, il est minimal mais le groupe nominal est souvent accompagné d’ex-
pansions :
L’adjectif qualificatif est un mot s’ajoutant à un nom pour lui apporter une précision. Un nom peut être qualifié par
plusieurs adjectifs qualificatifs. L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie.
Si l’adjectif qualificatif appartient au groupe nominal, il a la fonction d’……………………………………………...
Il peut être placé avant ou après le nom.
Il peut être séparé du nom qu’il complète, on parle alors d’épithète ………………………………………………
Le complément du nom est une fonction grammaticale qui apporte une précision sur le nom et fait partie du
groupe nominal. Il est supprimable. Un pronom peut être complété de la même façon. Le complément du nom peut
être un nom ou un groupe nominal, un pronom, un groupe infinitif, un adverbe.
Il est généralement introduit par une ………………………………………… et se place derrière le nom qu’il complète.
La proposition enchâssée relative est une expansion du nom, elle a la fonction de complément du nom. Elle peut
également compléter un pronom et est presque toujours supprimable. Elle est composée d’un pronom relatif, d’un
verbe conjugué et parfois de ses compléments.
On appelle ……………………………………………… le nom complété par la proposition enchâssée relative. Celle-
ci se place toujours après le nom ou le pronom complété.

Complément du nom

une préposition + Un groupe nominal ou Un infinitif

le panier du chat un fer à repasser

Expansions du nom

Proposition enchâssée relative

Adjectif épithète
un pronom relatif
+ le poisson que j’ai mangé
Un félin magnifique un verbe conjugué

43
Le dialogue.
Toutes les fois que des personnes échangent des paroles, elles produisent un ………………………………

Les personnes qui participent à un dialogue sont les ………………………………

Dans un récit, on trouve fréquemment des dialogues qui rapportent les paroles, et parfois les pensées des

………………………………

Le dialogue permet de rompre la monotonie d’un récit et le rend plus vivant.

Lorsqu’on écrit un dialogue, on met des …………………………………… avant la première réplique et après la

dernière.

La deuxième réplique et les suivantes commencent toujours par un ……………………………… qui indique le

changement de locuteur.

Il faut aller à la ligne avant chaque réplique. Les répliques peuvent être :

- précédées par une proposition contenant un verbe de ………………………… et suivies de deux points.

 Camille s’exclama alors : « Salut. T’en fais une tête ! »

- coupées ou suivies par une proposition ……………………………… qui indique qui parle ; le sujet est
alors inversé.

« Tu peux me résumer la fin ? » demanda Cassandre.

Ces propositions n’appartiennent pas au dialogue mais au récit !

Pour rapporter un dialogue, on utilise une proposition contenant un verbe de ………………………………

Le choix de ce verbe dépend de plusieurs éléments :

- Le type de la phrase contenant les paroles rapportées.

Pour les phrases ………………………………, on emploie « dire » mais aussi « affirmer, déclarer, pré-
tendre, annoncer, informer, renseigner, avertir, soutenir, assurer, certifier, lancer, darder, avancer,
répondre, répliquer, préciser, … »

Pour les phrases ………………………………, on emploie « demander » mais aussi « questionner, interro-
ger, consulter, sonder, interviewer, s’enquérir, … »

Pour les phrases ………………………………, on emploie « ordonner » mais aussi « commander, recom-
mander, conseiller, suggérer, sommer, enjoindre, … »

- La manière d’articuler.

Pour une voix …………………… : « crier, s’écrier, s’exclamer, s’égosiller, hurler, rugir, vociférer, … »

Pour une voix …………………… : « murmurer, souffler, chuchoter, susurrer, … »

Pour une articulation confuse : « bégayer, marmonner, balbutier, bafouiller, bredouiller »

44
- La place de la réplique dans le dialogue.

« enchaîner, reprendre, répéter, couper la parole, interrompre, poursuivre, continuer, … »

- Le ton, les sentiments.

Pour exprimer l’accord : « approuver, acquiescer, admettre, encourager, … »

Pour exprimer le désaccord : « objecter, protester, contredire, … »

Pour exprimer la mauvaise humeur : « bougonner, ronchonner, … »

Pour exprimer la douleur : « gémir, implorer, supplier, … »

Pour exprimer l’ironie : « se moquer, railler, … »

Etc. …

Le ton peut être précisé par des …………………………… : « vivement, doucement, … » ou des compléments

circonstanciels de ……………………………… : « d’un ton sec, d’une voix triomphante, … » ou des gérondifs

exprimant des gestes, des mimiques : « en grimaçant, en applaudissant, en hésitant, … »

45
Les types de discours.
Le discours ………………………………… consiste à rapporter, telles qu’elles ont été prononcées, les

………………………………… ou les pensées d’une personne.

Le discours ……………………………… consiste à rapporter les paroles ou les pensées d’une personne grâce à

une proposition ………………………………

Lorsque le verbe de paroles est au ……………………………… ou au futur, on ne doit opérer aucune modification.

Lorsque le verbe de parole est au ………………………………, on doit modifier le temps des verbes dans les

propositions rapportées :

Présent  ………………………………

Imparfait  ………………………………

Passé composé  ………………………………

Futur simple  ………………………………

Futur antérieur  ………………………………

Les première et deuxième personnes sont remplacées par la …………………………… personne au discours

indirect.

Pour les ……………………………… possessifs, les première et deuxième personnes sont remplacées par la

troisième personne au discours indirect.

On utilise la ……………………………… personne pour les paroles qui concernent le locuteur.

Les adverbes exprimant le temps ou le lieu varient au discours indirect :

- ici  ………………………………

- hier  ………………………………

- demain  ………………………………

- aujourd’hui  ………………………………

- avant-hier  ………………………………

- après-demain  ………………………………

Le verbe conjugué au mode impératif dans le discours direct devient un infinitif dans le discours indirect.

Une proposition enchâssée interrogative au discours indirect se termine par un point et ne subit pas d’inversion.

Elle est souvent introduite par un adverbe interrogatif : si, comment, pourquoi, …

46

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