Vous êtes sur la page 1sur 19

GEqgjk.

FM
JOIN THE DARKSIDE
Principe d'inclusion fossile Staligraphique
un élément géologique inclus dans un
autre orrpwsagèque celui
'
faible espérance de vie
qui /enveloppe _

Gide répartition géographique


y
_

Méthode

||
courte durée existence
espèce
-

Principe deaniinuipé
Deux strates
Principe d'identité paléontologique Onsèpaectdosegràceàdls
spectromètres de masse les proportions
desme.me/0ssileslesetemenkd'memimestiateceommelesmineiaux
sont composées
qui
"" "
"" " """ " " "" "" "" " "
se sont
/ornées gwcame.mepwenettedetempsqu.ca
panlsdeeastrate durée d'existence deatëve vivant d' éléments pères et d'éléments fils pow
-
-
.

^ retrouver le temps
Principe ^
qui s' est écoulé

|
Recoupement
.

de

Toute formation géologique Cjailleiahe érosion )


,
. _ .

quien recoupe une autre est considérée comme plus " "° " "
récente
Principe d'actualisme

]
Principe desopo position les conditions àlalormaton powqueriennepoturbelare-adi.net/ausse A

|
nécessaires

amie.mn ,
une www.een.aenasa.me ge.aogiquepasse.mn , pas nos@swyae.s.iyautque.iennepaiggeenp.oga.i,
autre est
plus agée que celle du
changé dans le
présent
ans
" " " " "" " """&
.

✓ 6
PRINCIPES

stratotype
compo stratigraphique J [ PRINCIPE DE DÉCROISSANCE
caractéristique d'une époque DATATION DATATION

[ [ ① [ ① Je / [
ÉCHELLE - > RADIOACTIVE
RELATIVE < > ABSOLUE les roches contiennent des isotopes

STAT/GRAPHIQUE déterminer quel évènement est mesures de compo roches radioactifs pères quise désintègrent naturelle .

en éléments filsaucowsdutemps
plus vieux par rapport aux autres pour déterminer tendue absolue
l'
apparition /disparition L structure d- l'évolution
(pas besoin de comparer ) selon un modèle caractéristique d' uncouple

[
science étudie la
quiterrestre
groupes fossiles permet
&
de
de découper l'histoire dela de l'écorce pour comprendre l'histoire de la
Terre en Ère Périodes d' Étages
/ Terre et comment se sont formés et comment vont changer

SCIENTIFIQUES nos
paysages Radiochionometies
permettent de retrouver la date de
Smith 18 } Principe de continuité d- d'identité paléontologique fermeture du système
I

|
Régis ✗ Hood's Buy firmes concept d'dfdlvementlensembledestrateslorme.am
OK / Aruba )
environnement ) "
"
u
,
Subdivisions dans les 'ers
Orbigny 1842
géologiques "
TU / tpb !"U /
"
roches
volcaniques
"
(stratotype d' unités pb
oumétamorphiques
Montague 1952 Concept de stratotype
anciennes
U/ Pb ^
Concordia ( tsles rapports possibles )

,!ai

l date de
Rb / ( 506A )
fermeture
très
fiable mais il faut que
les roches soient datées de +100ha
dernier ( Rapports mesurés ) sinon les rapports ne sont pas représentatifs
métamorphisme "
si /Î ^

|
minéral
age
* les minéraux différents delaroche sont
/Î,
"
plus ou moins vieux par rapport aux autres - pis
T1. Le temps et les roches - L’identification d’associations fossiles identiques dans des régions qui sont
géographiquement éloignées permet d’établir des corrélations temporelles
La chronologie relative. entre les formations.
- On constate que les coupures dans les temps géologiques (ères, périodes,
- La datation relative permet d’ordonner les uns par rapport aux autres des
étages) sont établies sur des critères paléontologiques : apparition ou
structures (strates, plis, failles, minéraux) et des événements géologiques variés
disparition de groupes fossiles.
(discordance, sédimentation, intrusion, orogenèse).
- Comme c’est du relatif, on ne donne pas d’âge absolu (âge chiffré). - Ainsi l’échelle des temps géologiques ou échelle stratigraphique représente
l'empilement des couches géologiques avec leur datation.
- Elle repose sur des principes.
* Le principe de superposition : une structure située au-dessus d’une autre est plus - Dans l’échelle stratigraphique, les subdivisions sont « ères » puis « périodes »
récente. puis « étages ». Elle montre :
- que la séparation entre les trois ères est fondée sur des crises biologiques ;
* Le principe de recoupement : une structure qui en recoupe une autre est plus
- que la séparation entre certaines périodes est aussi fondée sur des crises
récente.
biologiques ;
- Que l’ère paléozoïque débute par la diversification du vivant.
* Le principe d’inclusion : une structure incluse dans une autre est antérieure.
- Que les étages ont été définis par l'apparition d'une ou plusieurs espèces
fossiles.
- Ces principes sont applicables à différentes échelles d’observation (minéraux,
roches, affleurements, cartes géologiques).

- le principe de continuité (qui n’est pas réellement au programme) indique


qu’une strate (= une couche) a le même âge sur toute son étendue.
- Comme la nature de la strate peut varier d’un point à un autre, on utilise alors
des fossiles stratigraphiques pour établir des corrélations.
- C’est le principe d’identité paléontologique : des strates contenant les mêmes
fossiles stratigraphiques sont de même âge.
- Les fossiles stratigraphiques présentent trois caractéristiques :
* l’espèce doit être caractérisée par une durée de vie brève à l’échelle
des temps géologiques (= évolution rapide) ;
* elle doit se trouver répartie sur une vaste aire géographique ;
* elle doit avoir été représentée par un grand nombre d’individus.

- Les associations de fossiles stratigraphiques sont utilisées pour caractériser des


intervalles de temps.

https://lewebpedagogique.com/bouchaud 21_Tspe_T1_fiche.docx 1
La chronologie absolue. * Le couple Rubidium (père)/ Strontium (fils).

- Les âges absolus sont calculés grâce aux techniques de datation absolue. - Le couple 87Rb (élément père) et 87Sr (élément fils) a une demi-vie de 48,8 Ga.
- On ne connait pas la quantité initiale de 87Rb0 ni la quantité initiale de 87Sr0.
- On utilise des éléments radioactifs pour dater des roches. - Dans l'équation à résoudre, on se retrouve donc avec plusieurs inconnues.
- Un élément père radioactif instable se désintègre au cours du temps en un
- Il faut alors passer par un autre isotope du Sr : 86Sr, lui aussi stable, mais non
élément fils (radiogénique).
issu de la désintégration. Cela permet alors d’obtenir une droite, dite droite
- La désintégration est un phénomène continu et irréversible : elle ne dépend ni
isochrone, dans un graphique 87Sr/86Sr = f(87Rb/86Sr).
de la température, ni de la pression.
- Le coefficient directeur de la droite donne alors accès à l’âge recherché puisque
- La désintégration suit la loi N(t) = N0.e-lt
t = ln (a + 1) / l.
N(t) = quantité d’élément radioactif au temps t, N0 = quantité initiale d’élément
radioactif, l = constante de désintégration (connue) et t = l’âge recherché. * Le couple potassium (père)/ argon (fils).
- La demi-vie correspond au temps qu’il faut pour que la quantité d’éléments - On l’utilise pour des périodes assez anciennes du fait de la demi-vie de 1,25 Ga.
pères soit divisée par deux : au bout d’une demi-vie, il reste la moitié des - On mesure ici la production de 40Ar ainsi que 40K restant sachant que la
éléments pères, soit 50 %. Au bout de deux demi-vies, il en reste 25 %, au bout concentration en 40Ar0 est nulle lors de la fermeture du système.
de trois demi-vies 12,5 %... - Comme on connaît les quantités finale et initiale en isotope fils, la quantité finale
- La demi-vie est fixe et connue pour un couple d’éléments. d’isotope père, la demi-vie, il est possible de trouver l’âge de fermeture du
système.
- Les éléments radioactifs doivent s'incorporer dans les roches (et il faut que les - On peut dater les feldspaths et les micas, qui contiennent du K.
éléments fils y restent aussi). C’est en fait la fermeture du système que l’on date,
c’est-à-dire le moment où il n’y a plus d’échange avec le milieu extérieur. On peut * Le couple uranium (père)/ plomb (fils).
ainsi dater différents types de roches, essentiellement les roches magmatiques - Dans cette méthode, on mesure les rapports de deux couples pour dater : 238U/
et métamorphiques à partir des quantités d’éléments père et fils. 206
Pb (demi-vie de 4,47 Ga) et 235U/ 207Pb (demi-vie de 0,704 Ga).
- Pour une roche magmatique, c’est en fait le début de la cristallisation des - Toutes les combinaisons possibles de ces couples sont alors situés sur une
minéraux (formation d’un cristal solide) ou de la roche entière qui est daté. courbe nommée Concordia (dans le graphique 206Pb/238U = f(207Pb/235U).
- Au sein d’une même roche, des minéraux peuvent avoir des âges différents - Si le système n’a pas été perturbé, alors les valeurs des rapports isotopiques de
compte tenu qu’ils ont des températures de fermeture différentes. l’échantillon qui se situent sur la courbe donnent l’âge depuis la fermeture du
- Il existe plusieurs couples de radiochronomètres, caractérisés par des demi-vies système.
différentes : on choisit le couple suivant la présence initiale d’isotopes - La datation absolue permet de donner des âges à l’échelle stratigraphique.
radioactifs dans l’échantillon mais aussi de l’âge de l’objet à dater (certains
couples sont adaptés à des périodes très anciennes, d’autres très récentes). Pour
cela, une estimation de l’âge de l’échantillon par chronologie relative est
nécessaire.
- En général, au bout de 8 à 10 demi-vies, la méthode n’est plus utilisable.

https://lewebpedagogique.com/bouchaud 21_Tspe_T1_fiche.docx 2
Thème 1-B: A la recherche du passé géologique de notre planète: le temps et les
roches

==>Problématique : Comment reconstituer l’histoire géologique d’une région et notamment


dater les roches ?

Pb géologique 1 = Comment reconstituer l’histoire géologique d’une région à partir d’objets


géologiques observés à l’affleurement ?

I la chronologie relative

1.1 les relations géométriques : outil de datation : https://youtu.be/_pQAFXcCSfM

==>TD 1 escape game datation relative

La datation relative est un ensemble de méthodes permettant d’ordonner chronologiquement les


évènements les uns par rapport aux autres .
On peut dans un 1er temps étudier les relations géométriques entre les objets ce qui permet donc
d’ordonner :
--des structures (strates, plis, failles, minéraux)
--des événements géologiques (discordance, sédimentation, intrusion, orogenèse), les uns par rapport
aux autres.
👉On retrouve les relations géométriques aussi au niveau d’échantillons (échantillon, lame
minces)

Pb géologique 2= Comment l’étude des fossiles permet-elle de dater les roches les unes par
rapport aux autres ?

1.2 les fossiles : outils de datation relative


1.3
1.2.1 caractéristique d’un bon fossile stratigraphie

TD 2 Belin : page 126/127


Conclusion : Les 6 principes de datation relative

1 Le principe de superposition une couche est plus récente qu’une autre qui est au-dessous, s’il n’y
a pas eu de fortes déformations du terrain depuis le dépôt des
sédiments .

2 L’identité paléontologique Quand on trouve un fossile dans une strate on se dit qu’elle doit
avoir le même âge que toutes les strates qui contiennent le même
fossile
==>Seuls les fossiles dits stratigraphiques peuvent être utilisés
dans ce cadre. Ils répondent à quelques critères stricts
. - L’espèce doit avoir eu une courte période de vie sur Terre, de
l’ordre du million d’années voire moins.
- De plus, elle doit avoir une grande extension géographique afin
de permettre l’établissement de corrélations entre strates à
l’échelle
-L’espèce doit être abondante
. Certaines créatures fossiles qui ont une courte durée d’existence
sont de très bons marqueurs du temps et caractérise une époque et
une seule.

3 Le principe de recoupement Toute structure qui en recoupe une autre lui est postérieure. Une
structure (comme une faille) qui en recoupe une autre (comme une
couche) est forcément plus récente.

4 Les discordances angulaires Les couches du dessous ne sont pas parallèles à celle du dessus
parce qu’elles ont subi des mouvements tectoniques qui ont stoppé
un temps la sédimentation. Puis elles ont été érodées et de
nouvelles couches sont venus se poser.

5 Le principe de continuité Dans les roches formant des strates une même strates a le même
âge en tout point.
L’érosion peut altérer la continuité des strates rocheuses sur
de courtes ou longues distances. En analysant la composition
d’une strate(son faciès), le géologue doit toujours étudier la
strate du dessous (le mur) et la strate du dessus (le toit). Si
plusieurs strates de mêmes compositions sont encadrées par
un même mur et un même toit, alors les strates ont le même
âge.

6 Le principe d’inclusion stipule que tout objet (galets, fossiles etc ..) inclut dans un autre
lui est antérieur.
👉Exception: Dans le cas d’un filon rocheux issu de
l’injection de magma dans une faille, le filon sera plus récent
que la roche encaissante. Le filon provoquera fréquemment
une réaction de métamorphisme de contact avec la roche
encaissante.

schéma bilan p 137


Exercice :S’entraîner à retrouver la suite des évènements en cachant la réponse ci-dessous :

-->Pb géologique 3 : Comment l’étude des fossiles a-t-elle permis de découper les temps
géologiques en intervalles ?

1.2.2 les fossiles, outils de découpage du temps

==>TP1 LA DATATION RELATIVE DES ROCHES PAR L'ÉTUDE DES FOSSILES (Crise K/T)

Transition :
Observation du document page 130/131: l’échelle stratigraphique
Précision: la connaissance de l’échelle stratigraphique internationale n’est pas attendue.

Problème: Comment les géologues sont-ils arrivés historiquement à ce découpage?

==>TD 3 : Les fossiles et le découpage du temps :Pages 128-129 + vidéo


https://youtu.be/zldZ0e59OmM

Définitions :
Stratigraphie : Étude de l’agencement dans l’espace et le temps des couches ou strates
géologiques
Etage = ensemble des strates comprises entre 2 coupures
un stratotype d’unité =couche de référence montrant les caractéristiques de l’étage et citer les
conditions pour qu’une formation sédimentaire soit éligible à cette appellation (pas de déformation,
richesse en fossiles strati, homogénéité faciès, limites faciles à distinguer et nom porte le lieu
découverte ) = 10 Ma en moyenne

Le point stratotypique mondial (PSM) (Global Boundary Stratotype Section and Point, GSSP),
aussi appelé Clou d'or définit les limites existantes entre deux étages géologiques. Sur les chartes

stratigraphiques, le PSM est souvent indiqué par le symbole .

stratotype de limite = succession sans lacune de strates sédimentaires ayant un contenu


paléontologique permettant une corrélation à grandes distances et servant de référence

Des Expériences historiques : Récapitulatif

Thème Scientifiques Matériel utilisé Découvertes source


ou lieu

Nicolas Principe de superposition VIDEO


Sténon(17es)

(datation relative) William Smith creusement d'un Principes de continuité, d'identité p 127
(18e) canal paléontologique et notion de fossiles
stratigraphiques

John Philips Découpage des ères géologiques (à l’aide des VIDEO


(19es) travaux de Cuvier sur les grandes crises
biologiques)

Orbigny et observation sur Découpage du temps géologique : notion p 128-129


Oppel (19e) le terrain d'étages et de stratotype

A. Les associations de fossiles stratigraphiques

Les associations de fossiles stratigraphiques, fossiles ayant évolués rapidement et présentant une grande
extension géographique, et une grande abondance sont utilisés pour caractériser des intervalles de temps.
Chaque étage est alors défini à partir de ce contenu paléontologique, étalonné grâce à un affleurement de
référence : le stratotype d'unité

B. Les associations de fossiles identiques éloignés géographiquement

L’identification d’association de fossiles identiques dans des régions géographiquement éloignées permet un
établissement de corrélation temporelle entre les formations
C. Les coupures stratigraphiques

À partir du XXe siècle, on s’accorde pour définir les limites d’étages sur l’apparition et/ou la disparition
d’espèces ou de groupes, dans des stratotypes dits « de limite », à valeur internationale
La superposition des intervalles de temps, limités par des coupures d’ordre différent (ères, période, étage),
aboutit à l’échelle stratigraphique.

Exemple : La France compte 5 stratotypes de limites. Située dans le Sud-Ouest de la France, la


série stratigraphique de Bidart fait partie des 6 ayant permis de définir précisément la limite
Mésozoïque/Cénozoïque correspondant à la crise paléontologique appelée « crise Crétacé/Tertiaire
» ou encore « limite K/T ». Cette série présente tous les critères lui permettant de servir de référence
concernant cette limite :
1.elle ne présente pas de lacunes : il y a une continuité des stratotypes
d’unités du Campanien jusqu’au Danien.
2.entre le Maastrichtien et le Danien on observe une disparition complète
des ammonites et parmi les foraminifères certains disparaissent
comme Globotruncana et d’autres apparaissent comme Eoglobigerina.
3.on observe à la limite des deux strates, une fine couche d’argile sans
fossiles riche en iridium traduisant bien une crise mondiale de la
biodiversité liée à l’impact d’un astéroïde.

Série sédimentaire du stratotype de Bidart (Voir aussi le diaporama)

Conclusion :
La datation relative repose sur les principes de la chronologie relative qui ont permis d’établir l’échelle
stratigraphique des temps géologiques.

A partir du 19e siècle, les temps géologiques sont découpés en étages = le plus court intervalle de
temps (quelques Ma) caractérisé par un assemblage de fossiles particuliers (Stratotype d’unité)
Depuis 1980, on définit des stratotypes de limite, marqués par la première apparition ou disparition
d’une ou plusieurs espèces fossiles : Des affleurement de référence sont définis à l’échelle
internationale.

==>TD 4 : L’échelle chronostratigraphique : Pages 131-132

- Ainsi l’échelle des temps géologiques ou échelle chronostratigraphique représente


l'empilement des couches géologiques avec leur datation.Elle permet ainsi de classer
chronologiquement les divers événements/étages géologiques qui sont intervenus depuis l’origine de
la Terre, il y a 4,55 milliards d’années, jusqu’à nos jours.

- Dans l’échelle stratigraphique, les subdivisions sont « ères » puis « périodes » puis «
étages». Elle montre :
- que la séparation entre les trois ères est fondée sur des extinctions massives;
- que la séparation entre certaines périodes est aussi fondée sur des crises biologiques ;
- Que l’ère paléozoïque débute par la diversification du vivant.
- Que les étages ont été définis par l'apparition d'une ou plusieurs espèces fossiles.
FOCUS :
L’échelle chronostratigraphique n’est pas la représentation d’une réalité sur le terrain : aucun
affleurement au monde ne présente l’ensemble des étages. En effet la tectonique des plaques
fait que les croûtes océaniques et continentales subissent différents phénomènes amenant à la
disparition de strates ou à leur absence de formation dans certaines zones géographiques.

Vidéo échelle temps géologique : https://youtu.be/f1iOG_Pd3xA

Video de rappel https://youtu.be/LFdG0xL1hp0 jusqu’au milieu


Thème 1-B: A la recherche du passé géologique de notre planète: le temps et les
roches

==>Problématique : Comment reconstituer l’histoire géologique d’une région et notamment


dater les roches ?

II -la chronologie absolue


Précisions : L’étude des principes physiques de la désintégration des éléments radioactifs servant aux
datations et les développements mathématiques permettant de déterminer l’âge des roches ne sont pas
exigibles.

2.1 principe de la datation absolue

La datation absolue, ou plus précisément la radiochronologie, vise à obtenir des estimations


quantitatives de l'âge des événements géologiques. Elle est basée sur le principe de la désintégration
radioactive.
La datation absolue utilise les propriétés radioactives d'isotopes contenus dans les objets à dater. En
pratique, on analyse des fragments de l'objet (roche ou être vivant) ou des minéraux de roches.
Un isotope père radioactif est instable et se désintègre, de façon continue et irréversible, en un
isotope fils radiogénique, selon une constante de désintégration λ déterminée expérimentalement.
Cette régularité permet d'utiliser les isotopes radioactifs comme des chronomètres.

Un isotope radioactif est caractérisé par sa période ou demi-vie, notée T. Elle correspond à la durée au
bout de laquelle la population initiale N0 est divisée par deux. Elle est déterminée par la formule :
T = ln2 / λ

Le spectromètre de masse est l’instrument utilisé pour mesurer la quantité d’atomes P et F


Le couple carbone 12/carbone 14 est fréquemment utilisé pour dater les fossiles, les restes d’êtres vivants.
Lorsqu’un individu meurt, il arrête les échanges de carbone avec son milieu (nourriture, respiration,
photosynthèse). Ceci correspond à la fermeture du système.
La quantité de 14C diminue alors dans l’organisme, déclenchant ainsi le radiochronomètre. C’est la quantité
initiale de 14C par gramme de 12C dans l’atmosphère qui sera considérée comme constante dans le calcul de
la quantité initiale.
La période du 14C est de 5730 ans et permet une datation jusqu'à 35000 ans avec une bonne précision.
2.2 Utilisation de la désintégration radioactive pour dater une roche

document 4 page 147 et document 5 page 147

L’âge obtenu est celui de la fermeture du système considéré (minérale ou roches). La fermeture du système
correspond à la cristallisation du magma.
Cette fermeture correspond à l’arrêt de tout échange entre le système considéré et l’environnement, par exemple
quand un cristal solide se forme à partir d’un magma liquide).
De plus, la température de fermeture est spécifique à la fois de l’isotope considéré et de chaque type de
minéral. C’est pourquoi, des températures de fermeture différentes pour différents minéraux explique que des
mesures effectuées sur un même objet tel qu’une roche, avec différents chronomètres, puisse fournir des valeurs
différentes.

2.3 Les différents radiochronomètres utilisés en géologie.

-->TD 6 : Belin p 148 à 153

On ne peut généralement pas utiliser la loi de désintégration radioactive pour deux raisons :
● la quantité initiale de l'élément père dans l'échantillon n'est pas connue
● et celle de l'élément fils n'était peut-être pas nulle au moment de la fermeture du système.

=>Le choix du radiochronomètre dépend de l'âge supposé de l'objet à dater, qui peut être appréhendé par
datation relative.
Demi-vie
Couple du chronomètre principe
(années)
Datation de roche volcaniques ou
40 40
K/ Ar métamorphiques anciennes. La
particularité de ce chronomètre et que
l’argon est un gaz qui s’échappe du
1,31 .10 9 magma, sa quantité est donc nulle au
moment de la fermeture du système
l’abondance du potassium dans les
roches confère à cette méthode une
grande universalité.
87
Rb/87Sr Cette méthode convient pour les âges les
plus anciens. C’est une méthode très
utilisée en raison de sa fiabilité. On la
réserve à des roches anciennes car la
désintégration du 87 Rb est si lente que le
système doit être fermé depuis près de
50.109 100 millions d’années pour que la
décroissance puisse être convenablement
mesurée.
Video de rappel
https://youtu.be/LFdG0xL1hp0 au 2ème
temps

U/Pb ( 238U/206Pb, 235U/207Pb) On détermine l’âge de l’échantillon en


plaçant les mesures de l’objet sur la
courbe Concordia.

https://youtu.be/hHVmqKRTLwY

4,47 Ga et
0,704 Ga.

A noter pour la datation U/Pb :


:Conclusion tâche complexe p 151-152 : Datation des empreintes de pas par la méthode K/Ar

La méthode K/Ar n’est pas suffisamment fiable. En effet, contrairement à la méthode Ar/Ar, elle ne permet pas
● de s’assurer qu’il n’y avait pas d’isotope fils initialement présent dans les minéraux analysés (ce qui
conduirait à surestimer l’âge) et
● elle ne permet pas non plus de s’assurer que les échantillons n’ont pas été perturbés, et donc réouverts,
entraînant une perte d’isotopes fils (ce qui conduirait à sous-estimer l’âge).
En outre, cette méthode nécessite l’utilisation de deux instruments de mesures, l’un pour 40K et l’autre pour
40Ar (qui est un gaz), ce qui introduit un biais de mesure.

En revanche, la méthode Ar/Ar utilise le même appareil pour mesurer 40Ar et 39Ar.
Enfin, la méthode K/Ar nécessite deux échantillons différents, utilisés chacun pour la mesure d’un isotope. Or
rien ne prouve que les compositions des échantillons, même s’ils sont issus d’une même roche, soient
identiques.
En revanche, la méthode Ar/Ar permet d’effectuer des mesures des deux isotopes dans le même échantillon
(doc. 3).
Les résultats avec les deux méthodes diffèrent d’environ 50 000 ans. L’âge obtenu avec la méthode K/Ar
est surestimé. Outre un biais de mesure possible, on peut supposer que des isotopes fils étaient présents
initialement dans les échantillons, avant leur fermeture (doc. 3).

Conclusion tâche complexe p 152-153 : Datation du gneiss par méthode U/Pb

Le gneiss de l’anse de Culeron a été daté par cette méthode. Les valeurs des rapports isotopiques U/Pb de ce
gneiss ne sont pas toutes situées au même endroit sur la courbe Concordia. Elles s’alignent sur une droite
Discordia (doc. 4).==> Cela signifie que certains zircons dans lesquels ont été mesurés les rapports
238U/206Pb et 235U /207Pb se sont réouverts (doc. 4).

Or ce gneiss était initialement un granite, qui a ensuite subi un métamorphisme (doc. 1). On en déduit que
l’intercept supérieur nous indique l’âge de formation du granite, d’environ 2 Ga, et l’intercept inférieur date
l’événement de métamorphisme, autour de 550 Ma (doc. 4).
L’étude de fossiles stratigraphiques a permis de découper le temps en intervalles qui se succèdent les uns
à la suite des autres et constituent l’échelle stratigraphique. Toutefois, cette méthode de datation relative ne
permet pas de donner des âges absolus aux intervalles.

La datation de roches magmatiques ou métamorphiques, situées de part et d’autre de roches sédimentaires dont
le contenu fossilifère délimite deux intervalles de temps, permet de donner un âge absolu à cette limite (doc. 5).
C’est le cas de la limite Trias/Jurassique, caractérisée par l’apparition d’un fossile d’ammonite, qui est encadrée
par deux couches de cendres t
à – 4 m et + 55 m. Les
rapports isotopiques U/Pb de
ces couches de cendres (doc.
6) ont été placées sur la
courbe Concordia ci- contre

Les rapports isotopiques sont


très proches et situés sur la
courbe Concordia : ils
permettent de dater la limite
Trias/Jurassique à environ
200 Ma d’après ce
graphique. Ce résultat est
cohérent avec celui
figurant sur l’échelle
chronostratigraphique : 199,6 ± 0,6 Ma

-->TP 2 : Chronologie des évènements dans le Massif Central : Datation absolue et relative

Bilan :
-->Il existe plusieurs types de radiochronomètres (couple d’atomes) à disposition des géologues, dont
l'usage dépend des sujets étudiés et de la période compatible avec l’estimation que l’on peut faire de
l’objet à dater :
1)Le couple carbone 12/carbone 14 est fréquemment utilisé pour dater les fossiles, les restes d’êtres
vivants.
2)Le couple potassium40/argon40 est utilisé pour dater des roches contenant des minéraux riches en
potassium :mesures des quantités d’Argon
3)Le couple rubidium87/strontium87 est fréquemment utilisé pour dater les roches magmatiques ou
métamorphiques les plus anciennes : méthode de la droite isochrone
4)Le couple uranium238/plomb206 ou uranium 235/ plomb207 : méthode de la droite Concordia avec
lecture graphique directe des rapports isotopiques et donc de l’âge .
==>Le couplage des 2 méthodes de datation ont donc permis de réaliser l’échelle
chronostratigraphique p 130-131
bonne vidéo de synthèse : https://youtu.be/LFdG0xL1hp0 + Bilan p 157

Correction exercices TD 6 :
1.Correction Orrorin :

Le document 2 propose un exemple de datation à l’aide du couple potassium/argon. Les fossiles d’Orrorin
sont contenus dans des roches sédimentaires. Ce sont des roches exogènes dont les minéraux proviennent
de roches pré-existantes (programme de SVT de la classe de seconde). Leur datation absolue fournirait donc
l’âge du matériel source, mais pas celui de son dépôt et de la formation de la roche elle-même.

Pour autant, une estimation de l’âge de ces roches est réalisable selon leurs relations géométriques
avec des roches métamorphiques et magmatiques que l’on peut dater de façon absolue. En
l’occurrence, il est indispensable d’effectuer au préalable une datation relative des formations de Kapsomin.

L’âge des formations magmatiques qui encadrent les fossiles donnent alors une estimation de l’âge d’Orrorin.

Correction Datation des Zircons de Jack Hills

Vous aimerez peut-être aussi