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TEXTES DE LECTURE
Texte 1. Mademoiselle Ginette Parpain
Ce n'était pas par vocation que Ginette Parpain était entrée, à vingt-trois ans, comme manucure, dans un
salon de coiffure des Champs Elysées, mais dans l'espoir de trouver un mari parmi la clientèle
exclusivement masculine de l'établissement. Dix-neuf ans plus tard, de tous les hommes qui lui avaient
confié leurs mains, aucun ne lui avait encore demandé la sienne. En vérité, si elle n'avait pas sa pareille
pour manier la pince, la lime et le polissoir, il lui manquait dans la physionomie ce je ne sais quoi qui allume
la convoitise du mâle et l'incite à fonder un foyer. Grande, blonde et légèrement voûtée, elle ressemblait à
un mouton par l'écartement des yeux, la longueur du chanfrein, la mollesse tombante de la lèvre
supérieure et la douceur herbivore du regard. Ses gestes étaient embarrassés, sa voix chevrotante, elle
rougissait pour un rien et ne participait guère aux conversations de ses jeunes collègues pendant les
heures de pause. Ses seules concessions aux moeurs libres du temps étaient un nuage de poudre sur le
visage et deux gouttes de parfum à la violette derrière les oreilles.
Jusqu'à quarante ans, elle avait souffert de sa solitude. Mais maintenant elle en avait pris son parti et
n'envisageait même plus de pouvoir, un jour, s'approcher d'un homme autrement que pour lui couper les
ongles. Elle avait des habitués qui aimaient mieux déplacer leur rendez-vous plutôt que de se faire faire les
mains par une autre. Et pourtant, tous les clients de «King-George-Coiffure» étaient des personnages
importants, hommes d'affaires, cinéastes, vedettes du sport, politiciens en renom. Le moindre d'entre eux
avait dû connaître dans sa vie des centaines de manucures. Qu'ils revinssent toujours à elle, c'était son
bonheur et sa gloire. Quand le téléphone sonnait et qu'elle entendait Mme Arthur, préposée à la caisse,
dire d'une voix suave: «Mademoiselle Ginette, M. Malvoisin-Dubouchard à quinze heures dix, ça vous va?»
elle ressentait un délicieux pincement au cœur, comme à l'annonce d'une entrevue amoureuse.
Ce métier, que plusieurs de ses compagnes jugeaient monotone, lui semblait, à elle, plein d'imprévu et de
poésie. Avec quel empressement elle accourait vers le nouveau venu, s'asseyait près de lui sur un
tabouret et fixait à l'accoudoir le bol d'eau chaude où tout à l'heure il tremperait ses doigts. Ainsi
pelotonnée à l’étage inférieur, elle besognait sans mot dire, tandis qu'au-dessus d'elle, le coiffeur, debout,
en blouse blanche, faisait cliqueter ces ciseaux et discutait d'homme à homme avec le client. De temps à
autre, une anecdote leste, qu'elle ne comprenait qu'à demi, lui mettait le feu aux joues. De gros rires virils
la contraignaient à baisser un peu plus la tête. Elle portait, comme toutes les employées de «King-George-
Coiffure» une blouse de travail mauve, à initiales. Mais, alors que certaines de ses collègues trouvaient
plaisir à incliner le buste pour offrir une vue plongeante de leurs appâts, elle s'ingéniait à ce qu'aucun
regard indiscret ne pénétrât dans son corsage. Une broche en strass rétrécissait l'échancrure du vêtement
à l'endroit voulu. Peut-être eût-elle décroché un mari si elle avait été moins pudique? Elle se le disait
parfois, mais se consolait aussitôt en reconnaissant qu'on ne gagne jamais le bonheur en forçant sa
nature!
H.Troyat, Les mains.
I. Retrouver la proposition qui correspond au contenu du texte lu. Cochez la case correspondante.
1.
A. Ginette Parpain est devenue manucure par vocation.
B. Ginette Parpain est entrée dans le salon de coiffure pour se faire faire manucure.
C. Ginette Parpain est venue travailler au salon de coiffure pour trouver un mari.
D. Ginette Parpain a commencé de travailler à «King-George-Coiffure» pour se faire une clientèle
exclusivement masculine.
2.
A. Mlle Parpain était moche.
B. Mlle Parpain était très bonne dans sa profession, mais très laide.
C. Mlle Parpain était occupée de son travail et ne voulait pas fonder un foyer.
D. Mlle Parpain était la meilleur dans sa profession mais elle ne savait pas attirer l’attention des hommes.
3.
A. Elle faisait manucure en discutant avec le client, tandis que le coiffeur faisait cliqueter les ciseaux.
B. Elle faisait manucure débout, tandis que le coiffeur, assis, discutait avec le client.
C. Débout, elle besognait sans parler, tandis que le coiffeur bavardait aux clients.
D. Assise, elle travaillait sans un mot, tandis que le coiffeur faisait cliqueter les ciseaux.
Texte 2 : Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(son; pour; probable; gagner; jeune; répondre; aussi; en; encore; y; pendant; pouvoir; devoir ; depuis)
Ils étaient venus dans sa voiture à elle, une petite Austin Cooper vert bouteille, et (1)… repartir ensemble
pour Paris. Carole avait pris les devants. (2)… quelques minutes, elle se sentait suivie. Les lumières d'une
auto qui se rapprochait se reflétèrent dans (3)… rétroviseur. Un appel de phares, deux appels de phares.
Elle abaissa le miroir (4)… éviter d'être éblouie. Au premier coup d'œil, elle avait cru reconnaître l'Austin
Cooper. C'était (5)… Jean-Marc qui conduisait. Il (6)… du terrain. Bientôt ils roulèrent côte à côte. Oui,
c'était bien lui ! Elle apercevait, à sa gauche, deux (7)… profils superposés comme sur une médaille.
Valérie sourit, agita la main. Carole lui (8)… . Jean-Marc accéléra. Elle accéléra (9)… en riant et revint à sa
hauteur. Les deux machines luttèrent de vitesse. L'air déchiré sifflait entre leurs trajectoires parallèles. Le
moindre écart et ce serait le choc. Carole (10)… éprouva le désir forcené dans son ventre. Olympe lui
coula un regard inquiet. «Ça marche bien, ces petites voitures,» - dit Carole. Et elle ralentit, se laissa
distancer.
H.Troyat, La faim de lionceaux
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Texte 2. La poinçonneuse
Sans la terrible grève des chauffeurs de voitures de maîtres qui paralysa la vie du patronat français
pendant l’hiver dernier, jamais M. Coquericaud de La Martinièren’aurait eu l’occasion de refaire un voyage
en métropolitaine. Il avait bien utilisé ce mode de locomotion, deux ou trois fois, vers l’âge de huit ans,
grâce à la complicité de sa gouvernante, qui avait consenti à lui montrer, en cachette de ses parents,
l’univers des gens du commun, mais le souvenir de cette escapade était resté très vague dans son esprit.
D’habitude, même pour se rendre au collège, il montait dans la Mercedesfamiliale. Plus tard, au temps de
l’occupation, il avait, sans trop se compromettre, bénéficié d’un ausweis. Depuis, devenu chef d’entreprise,
il ne concevait plus de se déplacer autrement qu’en automobile particulière. Certes, il aurait pu demander à
l’un de ses collaborateurs de passer le prendre en voiture à son domicile, ou, à la rigueur, commander un
taxi. Mais il avait le caractère le plus combatif sous les manières les plus courtoises, et préféra lutter contre
la grève par ses propre moyens.
Ce fut avec un joyeux sentiment de défi qu’il descendit dans la rue et se dirigea vers la station de métro
voisine. En pénétrant dans le sous-sol de Paris, il éprouva un dépaysement qui tenait au manque d’air, à
l’éclairage artificiel et à une odeur indéfinissable où se retrouvaient des relents d’ozone, de bonbon à la
menthe et de poussière arrosée. Les murs blancs et brillants lui produisirent la meilleure impression. Il
s’étonna de la propreté relative des lieux. Ignorant, comme de juste, le tarif, il se présenta au guichet avec
un billet de cent francs et fut stupéfait de la quantité de monnaie que lui rendait la caissière. Vraiment, les
transports étaient pour rien! Les gens du peuple ne connaissaient pas leur bonheur. Avec la candeur d’un
enfant, il se divertit à manœuvrer les touches d’un clavier pour voir s’allumer, sur le plan de Paris, les
signaux indiquant le chemin à prendre. De sa maison à son bureau, c’était direct. Il le regretta un peu, tant
il était émoustillé par l’aventure.
Des écriteaux impératifs le conduisirent jusqu’au bord d’un escalier où s’engouffraient les voyageurs. En
bas, il y avait une sorte d’ étranglement. A côté du portillon, siégeait une jeune personne en blouse bleue,
en calot sur la tête. Elle poinçonnait les tickets. Des confetti verts et jaunes parsemaient le sol autour d’elle,
ce qui lui donnait l’air de revenir d’une fête. Pourtant, elle ne semblait pas heureuse. Une expression morne
alourdissait son visage. Des lunettes à monture transparente chevauchaient son nez rond. Sur ses oreilles,
pendaient des bouclettes effilochées. Bien qu’il n’y eût rien de gracieux dans cette physionomie, M.
Coquericaud deLa Martinièrene pouvait en détacher les yeux. Aucune jeune fille du monde, aucune actrice
ne l’avait fasciné à ce point. Cependant, il avait vécu, il avait aimé. Célibataire à trente-neuf ans, il pouvait
même dire qu’il ne comptait plus ses bonnes fortunes. Que se passait-il donc en lui ? Quel vent balayait
toutes ses expériences ? D’où lui venait dans l’âme cette fraîcheur de noviciat ? Ce fut en tremblant
d’émotion qu’il tendit son ticket. Lorsque les mâchoires d’acier du composteur se refermèrent sur le petit
carton vert, il ressentit la morsure du métal au plus intime de son être. L’opération dura un quart de
seconde. En rendant son billet perforé à M. Coquericaud deLa Martinière, l’employée ne leva même pas
les yeux sur lui.
H.Troyat, Le geste d’Eve
I. Retrouver la proposition qui correspond au contenu du texte lu. Cochez la case correspondante.
1.
A. M. Coquericaud deLa Martinièren’a jamais été en métropolitaine.
B. M. Coquericaud deLa Martinièren’était en métro qu’une seul fois.
C. M. Coquericaud deLa Martinièreallait toujours au bureau en métro.
D. M. Coquericaud deLa Martinièrea découvert le métro grâce à sa gouvernante.
2.
A. M. Coquericaud deLa Martinièrene croyait pas que les tickets de métro étaient si chers.
B. M. Coquericaud deLa Martinièrea découvert que les tarifs de métro étaient connus de tous.
C. M. Coquericaud deLa Martinièrea donné à la caissière 100 francs et était choqué de ne pas recevoir la
monnaie.
D. M. Coquericaud deLa Martinièrea compris que le métro en France est vraiment à bon prix.
3.
A. M. Coquericaud deLa Martinièrea rencontré en métro la plus belle jeune femme qu’il avait jamais vue.
B. M. Coquericaud deLa Martinièreétait attiré par l’uniforme de la jeune femme.
C. La jeune femme n’avait en apparence rien d’extraordinaire, mais M. Coquericaud deLa Martinièrea été
vraiment intéressé.
D. La jeune femme a fasciné M. Coquericaud deLa Martinièrepar son composteur en acier.
II. Retrouvez la fin de la proposition. Cochez la case correspondante.
1. En métro M. Coquericaud deLa Martinièreétait étonné par ...
A. ... la propriété du métropolitaine. B. ... l’odeur terrible qu’y régnait.
C. ... la quantité des gens qui utilisent le métro à Paris. D. ...le plan automatique de Paris qu’il y a trouvé.
2. Pour aller à son bureau il devait...
A. ... changer 2 fois. B. ... prendre un train direct.
C. ... changer plusieurs trains. D. ... aller tout droit.
3. M. Coquericaud deLa Martinièreà ses 39 ans ...
A. ... n’a jamais été marié. B. ... n’a jamais été amoureux.
C. ... n’a jamais eu d’expérience en amour. D. ... n’a connu aucune femme.
III. Retrouvez la question convenable. Cochez la case correspondante.
Depuis, devenu chef d’entreprise, il ne concevait plus de se déplacer autrement qu’en automobile
particulière.
A. Quand M. Coquericaud deLa Martinièreest devenu chef d’entreprise?
B. Comment M. Coquericaud deLa Martinièrese déplaçait depuis devenu chef d’entreprise?
C. Quand M. Coquericaud deLa Martinièrea commencé d’utilisé l’automobile particulière?
D. Qui se déplaçait en auto particulière?
V. Choisissez la conjonction pour réunir le deux parties de la phrase. Cochez la case correspondante.
Il le regretta un peu, ... il était émoustillé par l’aventure.
A. parce que B. c’est pourquoi C. comme D. mais
Texte 2 : Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(changer, se changer, aussi, pot, savoir, connaître, marier, si, petit, avoir tort, avoir raison, oublier, pour
que)
Six heures. La fatigue tirait le bras droit de Françoise. Elle reposa le rouleau en travers du (1)… de
peinture. Restaient à faire les plinthes, le grand placard, la porte... Elle aurait bien voulu en finir ce soir. Ce
n'était pas impossible à condition que Alexandre ne rentrât pas trop tôt. Mais comment (2)… avec lui ?...
Depuis deux mois qu'ils (3)… , elle n'était pas arrivée à lui inculquer la notion de l'exactitude. Il sortait,
revenait, repartait au gré de sa fantaisie. Plus elle insistait (4)… il fût ponctuel, plus il se trompait d'heure.
(5)… elle se fâchait, il la traitait en riant de (6)… bourgeoise. En vérité, elle devait reconnaître qu'elle (7)…
d'attacher de l'importance à des conventions (8)… ridicules que le déjeuner ou le dîner. Il ne fallait surtout
pas qu'elle tentât d'instituer dans son nouveau foyer la discipline qu'elle avait connue en famille. Son père
était un homme d'affaires, précis, carré, solide, alors que son mari était un penseur, un poète, un bohème,
«Ne jamais (9)… cela ! Ne jamais lutter contre cela ! Il a tant de personnalité ! Si quelqu'un doit (10)…,
c'est moi et non lui ! »
H.Troyat, La faim de lionceaux
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Texte 2: Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis à
la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(asseoir, savoir, habitude, client, habitué, faire asseoir, par, avoir l'air, de, réglé, ennuis, connaître, le)
Le petit restaurant de Paulo — prix fixe imbattable! — était bondé. Alexandre (1)… le patron, la patronne,
les serveuses et la plupart des (2)… . En entrant, il échangea des saluts à la ronde. Françoise était, elle
aussi maintenant, une (3) … de l'endroit. Une table se libéra. Alexandre (4)… sa femme et se rendit à la
cuisine pour discuter avec Paulo. Françoise les voyait de loin, (5)… la porte ouverte. Paulo, bedonnant et
cramoisi, déambulait devant ses fourneaux. Alexandre (6)… suivait pas à pas, lui parlait, lui tapait sur
l'épaule. II devait expliquer ses (7)… d'argent et demander, une fois de plus, qu'on lui fît crédit…
Paulo était dur à la détente. Françoise détourna la tête: elle ne voulait pas (8)… de les surveiller. En
vérité, elle se fût volontiers passé (9)… dîner, ce soir. Elle n'avait pas faim. De nouveau, elle glissa un coup
d'œil vers la cuisine. Paulo, les deux mains sur le ventre, riait. Alexandre lui donna une bourrade et revint
dans la salle, détendu, victorieux. L'affaire était (10)… .
H.Troyat, La faim de lionceaux
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Texte 2: Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(non plus, amoureux, leur, certain, tout, perdre, même, son, mais, aussi, chez, intéressé)
Tom Sawyer et Huckleberry Finn sont deux amis (1)… turbulents qu'inséparables. Tom vit (2)… sa tante
Polly , aime à se battre avec les nouveaux venus au village et est (3)… de Becky Thatcher, la fille du Juge.
Huck, (4)… ami, mène une vie de bohème à l'image de son vagabond de père.
Ce roman raconte (5)… aventures.
Tom Sawyer représente un (6)… idéal de l'enfant américain par ses qualités d'intelligence et de cœur.
Garnement incorrigible dont les frasques bouleversent (7)… la vie de la communauté, (8)… généreux,
débrouillard, sympathique jusque dans son indiscipline, justicier redresseur de torts quand il le faut, il sait
agir pour le bien de tous sans rien (9)… de son individualisme. Anticonformiste, il est le symbole (10)… du
dynamisme et de l'esprit d'entreprise qui doit caractériser le Nouveau Monde face au Vieux Monde englué
dans ses conventions et ses traditions.
Le “Tom Sawyer” de Mark Twain, Résumé du roman
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Texte 2: Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(soirée, causer, dont, voir, avoir, avant, jusque, écouter, mille, naturel, soir, mil, être)
Par une magnifique (1)… du 30 juillet, c'est-à-dire trois semaines après notre départ, la frégate se trouvait
à la hauteur du cap Blanc, à trente (2)… sous le vent des côtes patagonnes. Nous avions dépassé le
tropique du Capricorne, et le détroit de Magellan s'ouvrait à moins de sept cent milles dans le sud. Avant
huit jours, l'Abraham-Lincoln sillonnerait les flots du Pacifique.
Assis sur la dunette, Ned Land et moi, nous (3)… de choses et d'autres, regardant cette mystérieuse mer
(4)… les profondeurs sont restées jusqu'ici inaccessibles aux regards de l'homme. J'amenai tout (5)… la
conversation sur la licorne géante, et j'examinai les diverses chances de succès ou d'insuccès de notre
expédition. Puis, (6)… que Ned me laissait parler sans trop rien dire, je le poussai plus directement.
«Comment, Ned, lui demandai-je, comment pouvez-vous ne pas être convaincu de l'existence du cétacé
que nous poursuivons ? (7)… - vous donc des raisons particulières de vous montrer si incrédule?»
Le harponneur me regarda pendant quelques instants (8)… de répondre, frappa de sa main son large
front par un geste qui lui était habituel, ferma les yeux comme pour se recueillir, et dit enfin:
«Peut-être bien, monsieur Aronnax».
— Cependant, Ned, on cite des bâtiments que la dent du narwal a traversés de part en part.
— Des navires en bois, c'est possible, répondit le Canadien, et encore, je ne les ai jamais vus. Donc, (9)
… à preuve contraire, je nie que baleines, cachalots ou licornes puissent produire un pareil effet.
— (10)… -moi, Ned...
— Non, monsieur le professeur, non. Tout ce que vous voudrez excepté cela.
Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers
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Texte 2: Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(montrer, au gré, cueillir, nettoyage, contribuer, rendre, jeter, destiné, ramasser, à, toucher, voir, de)
C'est reparti! Vendredi, samedi et dimanche prochain, les surfeurs lancent pour la neuvième année
«Initiative Océane». Une opération (1)… à collecter les déchets accumulés sur les plages. L'an passé, 5
500 personnes avaient passé au crible une centaine de sites dans 11 pays d'Europe, d'Afrique et dans les
Dom Тоm. Elles (2)… 430 mètres cubes de déchets, de quoi remplir 200 bennes à ordures. L'opération ne
se borne pas au (3)… . Elle est aussi l'occasion de sensibiliser les bénévoles et les curieux (4)… la
protection des océans ou encore au tri sélectif des ordures ménagères. Ramasser les déchets n'est pas
une tâche si facile. Il faut veiller à ce que les plus jeunes ne (5)… pas aux déchets dangereux. Il faut laisser
sur place les bois morts échoués sur les dunes : ils (6)… à fixer le sable et à lutter contre l'érosion
éolienne. Il faut éviter évidemment de piétiner les zones sensibles. Une étude d'Ifremer (7)… que les
déchets s'accumulaient essentiellement à l'embouchure des fleuves, à proximité des grandes
agglomérations ou le long des routes des navires de commerce et de pêche. Avant de s'échouer sur les
plages, les déchets flottent (8)… des vagues: on estime à 5 millions et demi le nombre de déchets flottant
dans le golfe du Lion. Certains finissent par boire la tasse: 150 millions de déchets sur les fonds de la mer
du Nord ou encore 300 millions en Méditerranée. Les emballages plastiques constituent l'échantillon le plus
représentatif: 60 à 95 % des déchets selon les sites. Nous sommes donc tous coupables disent les
surfeurs. (9)… -vous le week-end prochain pour ramasser et pour faire passer ce message: ne (10)… rien
à la mer, elle vous le rendra .
Nathalie Fontrel Planète Mer France- Infos, le 14 Mars 2004
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à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(bien, mémoire, depuis, pendant, plusieurs, apprendre, ce, être, oublier, vacances, mal, quelque, année)
«L'oubli est normal. Il se produit en général sur des informations (1)… enregistrées. Ainsi, un texte
mémorisé une seule fois est oublié au bout de (2)… jours. Mais il peut aussi se produire sur des
informations (3)… enregistrées qu'on a du mal à retrouver dans la grande bibliothèque de notre mémoire»,
rappelle Alain Lieury, universitaire spécialiste de la (4)… .
Pour ce scientifique qui travaille (5)… trente ans sur le sujet, le fait de «revoir» une notion permet de
mieux la mémoriser. «Nous avons deux grandes mémoires. Une mémoire lexicale qui enregistre la
carrosserie des mots, et une mémoire sémantique qui compile du sens. Le «rebâchage» envoie les
données dans la première mémoire, tandis que (6)… approches différentes d'un même sujet vont
permettre de dégager du sens et d'envoyer les données communes au cœur de la mémoire sémantique»,
explique-t-il. Ainsi, un enfant qui (7)… une leçon très scolaire sur un sujet, et qui durant ses vacances verra
un documentaire sur le même thème, trouvera matière à faire passer (8)… qu'il y a de commun entre les
deux dans sa mémoire sémantique. Si la connaissance est convoquée une troisième fois, lors de la visite
d'un musée par exemple, elle (9)… encore mieux assimilée. «Parce que les révisions aident à faire
retrouver la trace du rangement au sein de sa mémoire, ajoute-t-il. Un enfant peut avoir parfois l’impression
d'avoir complètement oublié une connaissance acquise durant l'année scolaire. Un simple indice donné
durant les (10)… va lui permettre de remonter le fil et de la retrouver. Revue une fois, elle sera cette fois
plus facilement accessible».
Le Monde du 3 mai 2003
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Texte 2: Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
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(scolaire, vacances, de, améliorer, par, bénéficier, ceux, rester, celui, succès, estival, mots croisés,
réviser)
A qui profite le temps (1) … ? La réponse des chercheurs de l'Irédu, établie à partir de l'analyse du travail
estival des niveaux scolaires en juin et en septembre de 2500 enfants de CM1 de l'académie de Dijon, est
sans appel. Une «veille scolaire» intelligente est efficace. Cette attitude se lit moins à travers le support
choisi (cahier ou pas cahier) que dans l'attitude éducative des familles. On peut faire des (2)… ou visiter un
musée et progresser. On peut (3)… ses conjugaisons et ne pas les savoir mieux à la rentrée! Pourtant,
globalement, les chercheurs ont noté qu'un cahier de (4)… terminé par l'enfant «(5)… ses connaissances
dans toutes les disciplines, avec un effet très marqué en mathématiques». Mais ils ont aussi noté que le
logiciel éducatif est lui aussi efficace, comme les activités organisées (6)… les familles elles-mêmes. «A
certains enfants, ceux des milieux les plus favorisés, ces deux mois permettent de (7)… à temps plein de
leur environnement plus favorable et d'activités, parfois en apparence peu scolaires, qui renforcent leurs
compétences; à d'autres il fournit l'occasion de s'atteler à un véritable travail, assez structuré, fortement
encadré, qui doit conduire au minimum au maintien des acquis (8)… . (9)… qui ne participent pas au
mouvement, peu sollicités par leur famille, ou rebelles à leur demande, ont de fortes chances de se laisser
distancer dans la compétition, dont ils pensent, à tort, que la reprise officielle n'est programmée qu'à la
rentrée scolaire». Bref, même en maillot de bain, un écolier (10)… un écolier!
Le Monde du 3 mai 2003
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III. Trouvez les réponses aux questions ci-dessous. Cochez la case correspondante.
1. Que signifie aujourd'hui le dernier point de la devise «pour la gloire» ?
A. donner sa vie en sacrifice à la patrie
B. travailler au rayonnement économique du pays
C. travailler pour atteindre les plus hautes fonctions
2. Quelle est la durée du cycle d'études d'un polytechnicien?
A. 2 ans B. 3 ans C. 4 ans
IV. Précisez la nature du mot souligné, en cochant la case correspondante.
Ceux qui vont dans l'industrie, ceux qui vont dans la recherche scientifique, travaillent dans un contexte
très international, en tout cas européen.
A. adjectif démonstratif B. pronom démonstratif
C. adjectif D. conjonction
V. Liez deux parties de la phrase en cochant la case correspondante.
Hier, dans des temps très troublés, il fallait offrir sa vie pour la défense de la patrie … aujourd'hui, il faut
davantage offrir tous ses talents, toute son énergie pour son développement économique.
A. tandis que B. pour que C. comme D. si
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à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(succès, permettre, certain, culturel, se succéder, peuplé, venir, balnéaire, popularité, grâce à, capitale,
malgré, on)
Destination Mexico! Le Mexique a un (1)… fou. Les voyagistes français vous le diront, la destination fait
le plein auprès de la clientèle française et c'est assez mérité. En effet, le Mexique (2)… d'associer
facilement un séjour (3)… et une découverte (4)… en visitant les sites mayas de la péninsule du Yucatan,
au sud de Cancun. Mais (5)… pourront choisir de ne pas se limiter au Yucatan, pour aller découvrir
Mexico, l'immense (6)… .
Il faut passer des heures et des heures à se balader dans cette ville tentaculaire. Le trafic, relativement
fluide (7)… le nombre impressionnant de véhicules, permet de circuler de place en place, de palais en
palais. Les architectures (8)… avec de beaux exemples de ce que l'on construisait au 18e siècle.
Évidemment, la ville (9)… du monde, avec ses 20 millions d'habitants, est en constante évolution et sa
population en perpétuel mouvement. Quand (10)… la nuit, les places sont souvent le théâtre de spectacles
de rues qui permettent à leurs acteurs de gagner quelques pesos pour nourrir la famille.
France-Info, Destination Voyages, 15 mars 2004
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A. La technique de traduction où la personne parle dans sa langue maternelle, et après la fin de son
discours l'interprète traduit ce qu’elle a dit.
B. La traduction qui se fait au fur et à mesure du discours.
C. La technique de traduction où la personne parle dans sa langue maternelle et ceux qui l’écoutent
entendent la traduction automatique dans les casques.
IV. Précisez la nature du mot souligné, en cochant la case correspondante.
Six langues ce n'est pas beaucoup quand on veut parler de toutes ces choses qui font l'actualité et le
quotidien de 6 milliards de personnes.
A. pronom indéfini B. adjectif indéfini C. adverbe D. pronom adverbial
V. Dites ce que le pronom souligné remplace dans la proposition ci-dessous. Cochez la case
correspondante.
II y a entre 6000 et 7000 langues parlées dans le monde, moitié moins que celles que les linguistes ont
recensées dans les siècles passés. À l'Organisation des Nations Unies, une institution qui regroupe 189
états, on n'en a retenu que six.
A. langues B. linguistes C. siècles D. nations
Texte 2: Dans les textes qui suivent remplacer les points par les mots qui s’imposent d’après le sens mis
à la forme convenable. ATTENTION ! IL Y A TROIS INTRUS !
(enfant, ce, plus, que, adulte, dire, bien, celui, problème, mais, s'inquiéter, réponse, mal)
Ce n'est plus une vague (1)… un raz de marée. En Europe et aux États-Unis, les associations familiales
et de téléspectateurs, les instances de régulation voire les chaînes elles-mêmes (2)… de l'impact de la
violence des films et séries télé sur les (3)… . Avec chiffres et expérimentations à la rescousse. Comme (4)
… enquête de Columbia University expliquant qu'un enfant regardant la télé (5)… de trois heures par jour
risque cinq fois plus qu'un autre d'avoir un comportement violent à l'âge (6)… .
Ou encore comme ces tests canadiens démontrant que le degré de la violence acceptée par un jeune est
plus élevé que (7)… d'un adulte.
Face à certains «experts» pour qui la télévision est responsable de tous les (8)… , d'autres comme
George Gerbner, pionnier américain des études télé, osent rappeler que l'industrie du film et les exigences
mercantiles sont à l'origine du phénomène. «L'homme n'a pas attendu la télé pour tuer», ironise
l'universitaire canadien Richard Tremblay. Le (9)… complexe, exige des (10)… forcément nuancées et la
responsabilisation des familles et des parents, eux-mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi
Internet: un mal chasse l'autre...
Yves-Marie Labé, Le Monde du 3 mai 2003
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