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2. Différentielle 347
3. Extrema 348
4. Équations aux dérivées partielles 349
Chapitre 71. Oraux 18 : calcul différentiel (énoncés) 351
Chapitre 72. Oraux 18 : calcul différentiel (corrigés) 355
6
CHAPITRE 1
TD 1 : révisions (énoncés)
1. Applications
Les lettres E, F, G désignent des ensembles.
Exercice 1
Exercice 2
2. Relations d’ordre
Exercice 3
7
3. ENTIERS NATURELS, SYMBOLES DE SOMME ET DE PRODUIT
Exercice 4
Exercice 5
1 Montrer qu’il existe une unique suite (un ) de nombres réels telle que u0 = 1 et
−1
∀ n ∈ N, un+1 = .
1 + un
2 Même question pour les conditions v0 = 2 et vn+1 = 1 + ln(vn ) pour tout n ∈ N.
√
3 Même question pour les conditions w0 = 0 et wn+1 = 2 − wn pour tout n ∈ N.
Exercice 6
8
CHAPTER 1. TD 1 : RÉVISIONS (ÉNONCÉS)
Exercice 7
1 Établir une formule pour nk=2 k21−1 valable pour chaque entier n > 2.
P
Exercice 8
Pn n(n+1)
1 Montrer de deux manières que pour tout n ∈ N, k=0 k= 2
.
Pn n(n+1)(2n+1)
2 Montrer de deux manières que pour tout n ∈ N, k=0 k2 = 6
.
une formule analogue pour nk=0 k 3 . Quel est le lien entre cette somme et
P
3
PTrouver
n
k=0 k ? Retrouver ce lien par un dessin.
Exercice 9
Montrer de deux manières différentes que, pour tout entier pair > 2, on a :
2 2 2 n+2
2 + 4 + ··· + n =
3
Montrer que pour tout entier naturel impair n, on a
2 2 2 n+2
1 + 3 + ··· + n = .
3
4. Complexes
Exercice 10
n √ 5 n o
Déterminer l’ensemble n ∈ N, (1−i 3)
(1−i) 3 ∈ R+ .
9
4. COMPLEXES
Exercice 11
Exercice 12
Exercice 13
Soit (a, b) ∈ R2 − {(0, 0)}. Déterminer un réel A > 0 et un réel θ0 de sorte que :
∀ θ ∈ R, a cos θ + b sin θ = A cos (θ − θ0 ) .
Exercice 14
Exercice 15
n
X n
Soit n ∈ N et θ ∈ R. Calculer les sommes An = cos(kθ) et Bn =
k=0
k
n
X n
sin(kθ).
k=0
k
Exercice 16
√ √
i+√3
Déterminer les racines cubiques de 3 − i et de i− 3
.
Exercice 17
10
CHAPTER 1. TD 1 : RÉVISIONS (ÉNONCÉS)
Exercice 18
1 Résoudre l’équation
(1 − i)z 3 + (−4 + 8i)z 2 + (3 − 25i)z + 30i = 0,
sachant qu’elle admet une solution réelle.
2 Résoudre l’équation
z 3 − (5 + 3i)z 2 + (7 + 16i)z + 3 − 21i = 0,
sachant qu’elle admet une solution imaginaire pure.
3 Résoudre l’équation
z 6 + (2i − 1)z 3 − 1 − i = 0.
Exercice 19
Exercice 20
Calculer
Rπ
1 0 cos(x)3 sin(x)dx.
R1√
2 0 1 − u2 du.
R1
3 0 x22x+1
+x+2
dx.
R π/2 dx
4 π/3 sin(x) . (t = tan(x/2))
R π/6 dx
5 0 cos(x) .
R 3/4 dt
6 1/2 √ . (t = sin(u)2 )
t(1−t)
R 1 dx x
√
7 0 √1+e 2x . (u = e puis t = 1 + u2 )
Exercice 21
À l’aide d’une intégration par parties, déterminer une primitive de la fonction loga-
rithme (sur R∗+ ).
11
5. CALCULS SUR LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
Exercice 22
Calculer
R 2π R 2π R 2π
1 0 sin px sin qxdx, 0 sin px cos qxdx, 0 cos px cos qxdx, où (p, q) ∈ N2
2 cos2 x sin2 xdx.
R
Exercice 23
Calculer
dx
R
1 ch x(1+sh x)
.
dx
R
2 5 ch x+3 sh x+4 .
Exercice 24
1
3 x 7→ ln(ln(x)).
x
√
4 x 7→ arctan 1 − x2 .
Exercice 25
Vérifier :
1
−2 tan(x)
cos2 (x)
1 lim 1+cos(4x)
= 12 .
x → π/4
xx −x
2 lim = −2.
x → 1 1−x+ln(x)
1 x 1
3 lim ln (ln(e + x)) − e+x
3 = 6e3
.
x → 0 arctan (x)
4 lim x arctan x − πx+1 = π−6
2x+1 4
.
x → +∞
x
5 lim tan π4 + x1 = e2 .
x → +∞
6 lim (2x2 − 3x + 1) tan(πx) = π1 .
x → 1/2
12
CHAPTER 1. TD 1 : RÉVISIONS (ÉNONCÉS)
6. Divers
Exercice 26
Exercice 27
Exercice 28
X 3 +X 2 −X+1
2 (X 2 +1)(X 2 +4)
.
X 2 −4
3 X 2 −3
.
1
4 X 3 (X 2 −1)
.
2X 4 +X 3 +3X 2 −6X+1
5 2X 3 −X 2
.
5 3
2X −8X +8X −4X+12
6 X 3 (X−1)2
.
13
6. DIVERS
Exercice 29
1 1 0
1 Soit A = 0 1 1 et soit B = A − I3 . Calculer B n , puis An , pour tout entier
0 0 1
naturel n.
1 1 1 1
0 1 1 1 n
2 Soit A = 0 0 1 1. Pour tout entier n, calculer A .
0 0 0 1
cos θ − sin θ
3 Soit A(θ) = pour θ ∈ R. Calculer (A(θ))n pour n ∈ Z.
sin θ cos θ
1 −1 0 0
0 1 0 0 n
4 Soit A = 0 0 −1 1 . Calculer A pour n ∈ N.
0 0 0 −1
0 1
5 Calculer les puissances de . Faire le lien avec la suite de Fibonacci.
1 1
14
CHAPITRE 2
TD 1 : révisions (corrigés)
1. Applications
Les lettres E, F, G désignent des ensembles.
Corrigé 1 (Composition, injectivité, surjectivité)
1 Supposons g ◦ f injective et f surjective. Soit y, y 0 ∈ F tels que g(y) = g(y 0 ). Comme f est
surjective, il existe x, x0 ∈ E tels que y = f (x) et y 0 = f (x0 ), de sorte que (g ◦f )(x) = (g ◦f )(x0 ),
puis x = x0 par injectivité de g ◦ f . Dès lors, y = y 0 en appliquant f : g est injective.
2 Supposons g ◦ f surjective et g injective. Comme g ◦ f est surjective, g l’est également (cf.
le cours). g est donc bijective, puis, comme f = g −1 ◦ (g ◦ f ), f est surjective comme composée
de telles fonctions.
Corrigé 2 (Inverse à droite, inverse à gauche)
2. Relations d’ordre
1 On peut choisir R \ {0, 1} (plus grande partie stable convenable), ou {1, −1/2, −2} (plus
petite partie stable convenable).
2 Prendre par exemple l’intervalle [1, +∞[.
√ 3 L’intervalle [0, 2] comprend w0 (= 0) et est stable par la fonction de récurrence x 7→
2 − x : il existe donc bien une unique telle suite (wn ).
Corrigé 6 (Inégalités entre sinus)
Qn 1
Qn i−1 1
4 i=2 1− i
= i=2 i = n .
Qn 1
Qn (i−1)(i+1) Qn i−1
Qn i+1 n+1
5 i=2 1− i2
= i=2 i2
= i=2 i i=2 i
= 2n
.
X X
6 min({i, j}), min({i, j}) et
i+j=n 16i6j6n
n n i n
!
X X X X
min({i, j}) = j+ i
i,j=1 i=1 j=1 j=i+1
n
X i(i + 1)
= + (n − i)i
i=1
2
n
X 2n + 1 i2
= i−
i=1
2 2
2n + 1 n(n + 1) 1
= − n(n + 1)(2n + 1)
2 2 12
1
= n(n + 1)(2n + 1)
6
Remarque : on trouve donc nk=1 k 2 , ce qui n’est pas un hasard (essayez de voir cette somme
P
comme un calcul de nombre de briques d’une pyramide !)
Pn n(n+1)
− 16 n(n + 1)(2n + 1) = 16 (n − 1)n(n + 1).
P
7 i+j=n ij = i=0 i(n − i) = n 2
1 On peut le faire par récurrence (puisque la formule nous est donnée). On peut aussi
exploiter un chanement d’indice
Xn Xn
k= (n − k)
k=0 k=0
donc !
n n n
X 1 X X 1
k= k+ (n − k) = n(n + 1)
k=0
2 k=0 k=0
2
On peut aussi utiliser la somme télescopique nk=0 ((k + 1)2 − k 2 ).
P
2 On peut le faire par récurrence, ou en considérant la somme télescopique nk=0 ((k + 1)3 −
P
k 3 ).
2
3 On trouve nk=0 k 3 = n(n+1)
P
2
.
4. Complexes
donc,
√ 5
1−i 3 25 e−5iπ/3 √ 7
=√ 3 = 2 e−11iπ/12
(1 − i)3 2 e−3iπ/4
Ainsi,
√ 5
1−i 3 √
3 = 8 2e−11iπ/12 ,
(1 − i)
donc
√ 5 !n
1−i 3 11nπ
arg 3 ≡− [2π],
(1 − i) 12
pour tout n ∈ N.
Rappelons qu’un nombre complexe z est réel strictement positif si et seulement si arg z ≡
0 [2π].
L’ensemble cherché est donc 24 N = {24k, k ∈ N}.
Soit A, θ0 ∈ R.
On a, pour tout θ ∈ R :
A cos (θ − θ0 ) = (A cos(θ0 )) cos(θ) + (A sin(θ0 )) sin(θ).
Il suffit donc de trouver (A, θ0 ) ∈ R∗+ × R tel que
A cos(θ0 ) = a
A sin(θ0 ) = b
√
i.e. Aeiθ0 = a+ib : la forme exponentielle de a+ib nous donne donc le résultat : A = a2 + b2 (=
|a + ib|) et θ0 est l’un des arguments de a + ib. √
Remarque : en pratique, retenir qu’il faut factoriser par a2 + b2 .
Corrigé 14 (Calculs de sommes trigonométrique)
Soit n ∈ N, x ∈ R.
Dans le cas où x ∈ 2πZ, on a bien sûr Cn (x) = n + 1 et Sn (x) = 0.
18
CHAPTER 2. TD 1 : RÉVISIONS (CORRIGÉS)
n
X n
An + iBn = (eix )k
k=0
k
= (1 + eix )n
n
= eix/2 (2 cos(x/2))
= 2n cos(x/2)n einx/2
En prenant les parties réelles, on trouve donc
An = 2n cos(x/2) cos(nx/2)
et, en prenant les parties imaginaires :
Bn (x) = 2n cos(x/2) sin(nx/2)
1
2 Remarquons d’abord que
−4i 26 − 2i
= −2 − 2i et = 12 − 14i.
1+i 1+i
Nous cherchons donc les racines du polynôme X 2 − (2 + 2i)X + 12 − 14i.
19
4. COMPLEXES
1
2 Un nombre imaginaire pur ib (b ∈ R) est solution de E si et seulement si :
−ib3 + (5 + 3i)b2 + i(7 + 16i)b + 3 − 21i = 0,
soit :
5b2 − 16b + 3 = 0
.
−b3 + 3b2 + 7b − 21 = 0
Le polynôme 5X 2 −16X +3 admet 3 et 1/5 pour racines. On vérifie aisément que 3 est également
racine de −X 3 + 3X 2 + 7X − 21. Ainsi, 3i est solution de E.
Il existe donc des nombres complexes a, b, c tels que :
X 3 − (5 + 3i)X 2 + (7 + 16i)X + 3 − 21i = (X − 3i)(aX 2 + bX + c)
Après identification, on trouve a = 1, c = 7 + i, puis b = −5. Les deux autres solutions de E
sont les racines de :
X 2 − 5X + 7 + i
Le discriminant de ce polynôme est : ∆ = (−5)2 − 4(7 + i) = −3 − 4i.
On cherche une racine carrée δ = x + iy de ∆ (x, y ∈ R). En suivant la méthode vue en
première année, on obtient d’abord x2 − y 2 = −3, puis x2 + y 2 = 5. Ainsi, x = ±1, y = ±2.
Comme 2xy = −4 < 0, on peut prendre δ = 1 − 2i.
Finalement, les deux autres solutions de E sont 5−(1−2i)
2
= 2 + i et 5+(1−2i)
2
= 3 − i.
Les solutions de E sont 3i, 2 + i et 3 − i.
3 On change d’abord d’indéterminée, en posant y = z 3 .
On cherche donc dans un premier temps les racines du polynôme
X 2 + (2i − 1)X − 1 − i.
Le discriminant de ce polynôme est ∆ = (2i − 1)2 + 4(1 + i) = 1, donc ses racines sont −i et
1 − i.
Il nous reste à déterminer les racines cubiques de −i et 1 −√ i qui, par chance , s’expriment
facilement sous forme trigonométrique : −i = e−iπ/2 et 1−i = 2e−iπ/4 . Pour obtenir les racines
cubiques de ces nombres complexes, on en trouve une, et on la multiplie par les différentes racines
cubiques de l’unité 1, j, j 2 (où j = e2iπ/3 ).
Les solutions de l’équation considérée sont
√ √
−iπ/6 3 i −iπ/6 iπ/2 2 −iπ/6 −5iπ/6 3 i
e = − , je =e = i, j e =e =− −
2 2 2 2
et
1 π 1 π 1 π
2 6 e−i 12 , 2 6 e7i 12 , 2 6 e−3i 4 .
20
CHAPTER 2. TD 1 : RÉVISIONS (CORRIGÉS)
π π π 7π π
En remarquant que − 12 = 4
− 3
et que 12
= 4
+ π3 , on peut donner les solutions de E sous
forme algébrique :
√ √
3−i 3+i 1
i, ,− , −2− 3 (1 + i),
2 2
et
21/6 √ √ √ √ 21/6 √ √ √ √
2 + 6 + i( 2 − 6) , 2 − 6 + i( 6 + 2)
4 4
1 Formule de Leibniz.
2 Linéarisation.
3 Décomposition en éléments simples.
Corrigé 20 (Changements de variables)
4 π
Rπ h i
1 0 cos(x)3 sin(x)dx = − cos(x)
4
= 0.
0
2 π/4
R1 1
3 0 x22x+1
+x+2
dx = [ln(x2 + x + 2)]0 = ln(2).
4 Les bornes deviennent √1 et 1, dx devient 2dt
, et sin(x) = 2t
de sorte que l’intégrale
3 1+t2 1+t2
cherchée est égale à
Z 1
dt ln(3)
√
= [ln(t)]11/√3 =
1/ 3 t 2
5 On peut se ramener à l’intégrale précédente en effectuant le changement de variable
u = π2 − x.
6 Les bornes deviennent π/4 et π/3, dt devient 2 sin(u) cos(u)du, de sorte que l’intégrale
cherchée est égale à
Z π/3 π π π
2du = 2 − =
π/4 3 4 6
Remarque : le changement de variable t = sin(u)2 n’en est pas vraiment un, puisque la variable
initiale est t, et que cette relation ne permet pas d’écrire√u en fonction de t. Il faut donc effectuer
un changement de variable précis, comme u = arcsin( t) (afin de bien avoir t = sin(u)2 ), ou
remonter les calculs (afin que la variable initiale soit bien u).
Remarque : certains se sont embrouillés car ils ont remarqué que sin(u)2 = 12 était vrai lorsque
u = −π/4 par exemple, et ne savaient pas très bien comment changer les bornes (ceci doit se
comprendre à la lumière de la remarque précédente).
7 Les bornes devient 1 et e, dx devient du u
, de sorte que l’intégrale est égale à
Z e
du
√
2
1 u 1+u
√ √
Les bornes deviennent 2 et 1 + e2 , t2 = 1 + u2 donc 2tdt = 2udu, puis du = tdt u
, de sorte
que l’intégrale cherchée est égale à
Z √1+e2 Z √1+e2 √1+e2
dt 1 1 1 1 t−1
√
= √ − dt = ln ,
2 t2 − 1 2 2 t−1 t+1 2 t + 1 √2
21
5. CALCULS SUR LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
soit enfin √ √ !
1 1 + e2 − 1 2−1
ln √ − ln √
2 1 + e2 + 1 2+1
x 7→ x ln(x) − x.
Corrigé 22 (Fonctions trigonométriques circulaires)
R 2π R 2π R 2π
1 0 sin px sin qxdx, 0 sin px cos qxdx, 0 cos px cos qxdx, où (p, q) ∈ N2
2 cos2 x sin2 xdx.
R
1
x2 x2
Z Z
2 2
x arctan(x) dx = arctan(x) − arctan(x)dx
2 1 + x2
x2
Z Z
2 1
= arctan(x) − arctan(x)dx + arctan(x)dx
2 1 + x2
x2
Z
2 x 1
= arctan(x) − x arctan(x) − 2
dx + arctan(x)2
2 1+x 2
x2 1 1
= arctan(x)2 − x arctan(x) + ln(1 + x2 ) + arctan(x)2 + C
2 2 2
1 1 1
R R
2 x+x ln(x)2
= x 1+ln(x)2
dx = arctan(ln(x)) + C.
3 Si on connaı̂t les primitives de ln :
Z
1
ln(ln(x))dx = [u ln(u) − u]u=ln(x) = ln(x) ln(ln(x)) − ln(x) + C.
x
Autre méthode (en faisant une IPP) :
Z Z
1 1
ln(ln(x))dx = ln(x) ln(ln(x)) − ln(x) dx = ln(ln(x)) − ln(x) + C.
x x ln(x)
22
CHAPTER 2. TD 1 : RÉVISIONS (CORRIGÉS)
√
4 x 7→ arctan 1 − x2 .
Corrigé 25 (Calculs de limites)
6. Divers
23
CHAPITRE 3
Exercice 31
Calculer
dx
R
1 x2 −4x+1 .
R dx
2 (x4 −1) .
3 x(x2dx+1)2 .
R
R 1 dx
4 0 1+ix .
dx
R
5 (x2 +x+1) 2.
R∞ 1−x2
6 (X MP 08) −∞ 1−x2 +x4
dx.
R∞
7 (X MP 08) dx
−∞ (x2 +a2 )(x2 +b2 )
(a, b ∈ R∗+ ).
Exercice 32
Calculer
R √x−1
1 dx.
R x+1dx
2 x+√1−x2 .
dx√
R
3 √x2 +1− x2 −1
.
Rbp
4 (X MP 08) a (b − x)(x − a)dx.
R 2π √
5 (X MP 08) 0 1 + sin tdt.
R 3 dx
6 2 x+√x−1 .
R √ √
4
7 √x+1− √ x+1
x+1+ 4 x+1
dx.
25
Exercice 33
26
CHAPITRE 4
Corrigé 32 (Racines)
27
CHAPITRE 5
Exercice 34
1 Montrer que si (u1 , u2 , u3 ) est un triplet de vecteurs tous non nuls de R3 , orthogo-
naux deux à deux, alors (u1 , u2 , u3 ) est libre.
2 La famille (fa : x 7→ cos(x + a))a∈R est-elle libre ? Quelles sont ses sous-familles
libres ?
3 Soit n ∈ N∗ , et aQ 1 , . . . , an des réels distincts deux à deux. Pour tout i ∈ [[1, n]], on
introduit Pi : x 7→ nj=1,j6=i (x − aj ). Montrer que (Pi )i∈[[1,n]] est libre.
4 (Mines MP 08, Mines MP 09) Montrer que la famille des fonctions réelles de la
variable réelle t 7→ |t − a|, lorsque a décrit R, est libre.
5 Pour tout a ∈ R, on définit ga : x 7→ eax ∈ RR . Montrer que (ga )a∈R est libre.
6 Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E. On suppose que f p (x) = 0 et
f p−1 (x) 6= 0 pour un certain vecteur x de E et où p ∈ N∗ .
Montrer que (x, f (x), . . . , f p−1 (x)) est libre.
7 Pour tout n ∈ N, on définit hn : x 7→ xn ∈ RR . Montrer que (hn )n∈N est libre.
8 Pour tout m ∈ N, on pose um = (sin (1/nm ))n∈N∗ . Montrer que (um )m∈N est libre.
9 (X MP 08) Pour n ∈ N, soit fn : x ∈ R 7→ cos(xn ). Montrer que la famille (fn )n∈N
est libre.
10 (X MP 08) Soit n ∈ N∗ . La famille de fonctions
(x 7→ sin(nx), x 7→ sin((n − 1)x) cos(x), . . . , x 7→ sin(x) cos((n − 1)x))
est-elle libre ?
11 (X MP 08) Soit f : x ∈ R+ 7→ ln(1 + x). Montrer que (f, f ◦ f, f ◦ f ◦ f ) est un
système libre de F(R+ , R).
Exercice 35
29
1. RÉVISIONS D’ALGÈBRE LINÉAIRE
Exercice 36
Exercice 37
Exercice 38
Exercice 39
Exercice 40
Exercice 41
30
CHAPTER 5. TD 2 : ALGÈBRE LINÉAIRE (ÉNONCÉS)
Exercice 42
Exercice 43
Exercice 44
Exercice 45
31
2. HYPERPLANS, DUALITÉ
Exercice 46
2. Hyperplans, dualité
Exercice 47
Exercice 48
Exercice 49
32
CHAPTER 5. TD 2 : ALGÈBRE LINÉAIRE (ÉNONCÉS)
Exercice 50
33
CHAPITRE 6
1 Facile.
2 Appliquer la première question à f − g.
3 Fixer une base (e1 , . . . , en ) de E. Soit λ tel que f (e1 ) = λ e1 . Vérifier que f (ei ) = λ ei
pour tout i ∈ [[2, n]] en considérant f (e1 + ei ), puis conclure à l’aide de la question précédente.
Corrigé 36 (Polynôme annulateur)
La somme de deux endomorphismes nilpotents qui commutent est nilpotente. Reste à ap-
pliquer ceci aux bons endomorphismes.
35
1. RÉVISIONS D’ALGÈBRE LINÉAIRE
1 X doit être un vecteur directeur de la droite engendrée par les colonnes de A, par exemple
toute colonne non nulle de A convient. Choisir alors Y à partir du choix de X.
2 On peut utiliser la question précédente, en observant que t Y X est une matrice de taille
1, c’est-à-dire un scalaire.
Corrigé 41 (Égalité de rangs)
1 On doit trouver les matrices scalaires. On peut utiliser une approche matricielle, en
prenant par exemples des matrices élémentaires, mais on peut aussi raisonner plus géométri-
quement (i.e. en termes d’espaces vectoriels et d’applications linéaires), afin de se ramener à la
dernière question de l’exercice 1 ci-dessus.
2 C’est plus technique : on peut d’abord montrer que si A commute avec toutes les matrices
diagonales, alors elle est diagonale.
Corrigé 43 (Déterminant de Vandermonde)
Une façon efficace de procéder est de voir ce déterminant comme un polynôme en αn+1 , et
d’utiliser les propriétés des polynômes pour deviner une formule, que l’on démontre ensuite par
récurrence.
On trouve
Y
(αj − αi )
16i<j6n+1
On trouve dans les deux cas det(A) det(B). Pour montrer le résultat efficacement, on pourra
utiliser le produit matriciel par blocs, en faisant notamment apparaı̂tre des blocs Ip et Iq .
36
CHAPTER 6. TD 2 : ALGÈBRE LINÉAIRE (CORRIGÉS)
1 On peut utiliser la notion d’équation d’un hyperplan, mais aussi montrer que l’application
ϕ : Mn (K) → Mn (K)0
A 7→ (M 7→ tr(AM ))
est un isomorphisme entre Mn (K) et son dual.
Corrigé 48 (Sur le dual)
1 Le cas où l’une des formes est nulle est évident, on l’écarte.
Si H = ker(f ) = ker(g), considérer x ∈ E \ H, de sorte que K x ⊕ H = E. Trouver λ tel que
f (x) = λg(x), puis vérifier que f = λg.
2 On pourra échelonner la famille de Φn en considérant leurs évaluations en certains éléments
de E.
3 Expliquer pourquoi rg(u) 6 1, puis s’inspirer de la première question.
Corrigé 49 (Liberté d’une famille de formes linéaires)
37
CHAPITRE 7
Exercice 52
a+c −b c
3
Soit E = b a − 2c −b , (a, b, c) ∈ R . Montrer que E est un R-espace
c b a+b
vectoriel ; préciser sa dimension. L’ensemble E est-il un sous-anneau de M3 (R) ?
Exercice 53
Exercice 54
0 A
Soient A ∈ Mn (C) et B = ∈ M2n (C). Exprimer le rang de B en fonction
A 0
de celui de A.
Exercice 55
0 1 −1
1 (TPE) Soit A = −3 4 −3. Trouver un polynôme annulateur de A de degré
−1 1 0
2. En déduire An pour n ∈ N∗ .
0 a a2
2 (Centrale) Soient a ∈ C∗ et M = 1/a 0 a . Déterminer M n pour n ∈ N∗ .
2
1/a 1/a 0
39
Exercice 56
Exercice 57
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E). Montrer que les trois
propriétés suivantes sont équivalentes :
(1) ker u = ker u2 ;
(2) Im u = Im u2 ;
(3) E = ker u ⊕ Im u.
Que subsiste-t-il en dimension infinie ?
Exercice 58
Exercice 59
Exercice 60
40
CHAPTER 7. ORAUX 2 : ALGÈBRE LINÉAIRE (ÉNONCÉS)
Exercice 61
2 (Centrale MP 07) Soit A = {P ∈ Rn [X], nk=1 P (k) (1) = 0}. Quelle est la dimension
P
de A ? Donner une base de A.
3 (X MP 09) Déterminer les a ∈ R \ {2} tels qu’il existe (α, β, γ, δ) ∈ R4 tel que :
∀ P ∈ R4 [X], P 0 (a) = αP (−2) + βP 0 (−2) + γP (−1) + δP (1/2).
Exercice 62
Exercice 63
Exercice 64
Exercice 65
Exercice 66
41
Exercice 67
Exercice 68
Soit f ∈ L(E). On suppose ker(f ) de dimension finie. Montrer que pour tout n ∈ N∗ ,
ker(f n ) est de dimension finie.
Exercice 69
42
CHAPITRE 8
E s’exprime directement comme sous-espace vectoriel de M3 (R) engendré par une partie
de cardinal 3.
Corrigé 53 (Applications linéaires dont la composée est un projecteur de rang 2 (CCP))
Puisque Im(u ◦ v) ⊂ Im u, il suffit de montrer que ces sous-espaces vectoriels ont même
dimension, i.e. que rg(u ◦ v) = rg(u). Pour ce faire, on peut utiliser la remarque ?? page ??.
Corrigé 54 (Rang d’une matrice par blocs (Centrale))
On trouve bien sûr rg(B) = 2 rg(A). À vrai dire, je me demande quel est le degré de détail
attendu dans la rédaction.
Corrigé 55 (Puissances d’une matrice)
Avant d’établir ces équivalences, intéressons-nous aux informations pertinentes de ces pro-
priétés (la question ouverte en fin d’exercice nous y incite).
Comme l’inclusion ker(u) ⊂ ker(u2 ) est toujours vérifiée, la première propriété se reformule
en ker(u2 ) ⊂ ker(u).
Comme l’inclusion Im(u2 ) ⊂ Im(u) est toujours vérifiée, la deuxième propriété se reformule
en Im(u) ⊂ Im(u2 ).
La troisième propriété signifie que ker(u) + Im(u) = E et ker(u) ∩ Im(u) = {0}. Or
dim ker(u) + dim Im(u) = dim(E) d’après le théorème du rang (valable en dimension finie) : La
troisième propriété est donc équivalente à ker(u) + Im(u) = E ou ker(u) ∩ Im(u) = {0}.
43
Supposons la première propriété vérifiée, soit encore ker(u2 ) ⊂ ker(u). Soit x ∈ E. Si
u2 (x) = 0, alors u(x) = 0. En posant y = u(x), on obtient que si y ∈ ker(u), alors y = 0. Or y
décrit précisément Im(u) lorsque x décrit E, donc Im(u) ∩ ker(u) = {0}, puis 3.
Réciproquement, supposons 3 : on a Im(u) ∩ ker(u) = {0}, donc si x ∈ ker(u2 ), alors
u(x) ∈ ker(u) ∩ Im(u) = {0}. On en déduit bien 1.
Supposons la deuxième propriété vérifiée, soit en core Im(u) ⊂ Im(u2 ). Soit x ∈ E. Comme
u(x) ∈ Im(u), il existe y ∈ E tel que u(x) = u2 (y), i.e. x − u(y) ∈ ker(u).
Ainsi, x = x−u(y)+u(y) ∈ ker(u)+Im(u) : E ⊂ ker(u)+Im(u) = E puis E = ker(u)+Im(u)
(l’inclusion réciproque étant évidente). On en déduit 3.
Réciproquement, supposons 3 : On a E = ker(u) + Im(u). Soit y ∈ Im(u) : il existe x ∈ E
tel que y = u(x). Il existe x1 ∈ ker(u) et x2 ∈ Im(u) tels que x = x1 + x2 , et on a alors
y = u(x) = u(x1 ) + u(x2 ) = u(x2 ) ∈ Im(u2 )carx2 ∈ Im(u)
Ainsi, y ∈ Im(u2 ) : Im(u) ⊂ Im(u2 ), d’où 2.
Cela montre bien, en dimension finie, l’équivalence entre ces trois propriétés. En dimension
infinie, il manque le théorème du rang pour effectuer le lien entre ker(u) + Im(u) = E et
ker(u) ∩ Im(u) = {0}.
Cependant, 1 équivaut à ker(u) ∩ Im(u) = {0}, tandis que 2 équivaut à ker(u) + Im(u) = E.
L’équivalence est bien perdue dans certains cas, comme le montre l’exemple de la dérivation
dans K[X].
Corrigé 58 (Matrice à diagonale dominante (X MP 09, X PSI 09))
Nous allons montrer que A est inversible en montrant que ses colonnes sont linéairement
indépendantes.
Par hypothèse, le coefficient de chaque ligne est, en module, strictement supérieur à la
somme des modules des autres coefficients de la ligne.
Par conséquent, la somme des colonnes C1 , . . . , Cn de A n’est pas la colonne nulle (et ses
coefficients sont même tous non P nuls). Plus généralement, si les λi sont des nombres complexes
de même module non nul, alors nj=1 λj Cj est à coefficients tous non nuls.
Considérons maintenant des scalaires non tous nuls λ1 , . . . , λn , et supposons que nj=1 λj Cj =
P
0. L’idée consiste à adapter la remarque ci-dessus, en se concentrant sur la ligne dont l’indice
correspond au plus grand module pour les scalaires : soit i ∈ [[1, n]] tel que, pour tout j ∈ [[1, n]]
|λj | 6 |λi |
On a donc
n
X
−λi Ci = λj Cj
j=1,j6=i
et donc, en position i
n
X
−λi ai,i = λj ai,j
j=1,j6=i
puis, par inégalité triangulaire
X X
|λi ||ai,i | 6 |λj ||ai,j | 6 |λi | |ai,j |
j6=i j6=i
et enfin l’absurdité X
|ai,i | 6 |ai,j |
j6=i
Remarque : une autre démonstration consiste à se ramener au cas où les ai,i valent 1, puis à
utiliser le fait que, dans une K-algèbre normée de dimension finie, si kuk < 1, alors 1 − u est
inversible.
Corrigé 59 (Matrices de rang 1)
On rappelle que lorsque A est (carrée) de rang 1, A2 = tr(A)A (voir l’exercice 1).
1 Immédiat.
2 Si tr(A) = 0, alors A2 = 0, donc A est nilpotente : elle est diagonalisable si et seulement
si elle est nulle.
Si tr(A) 6= 0, X 2 − tr(A)X est simplement scindé.
Pour le calcul de déterminant, comme les colonnes sont de légères pertubations de la
colonne des yj , on peut exploiter le caractère multilinéaire alterné du déterminant.
3 Le cas n = 1 est évident. On suppose n > 2. Les valeurs propres de A sont 0 et tr(A), ce
qui permet de tester l’inversibilité de B.
Comme A2 = tr(A)A, on trouve facilement un polynôme annulateur de B, puis son inverse.
Corrigé 60 (Inverse d’une matrice (X MP 09))
Pour avoir une idée de l’inverse, on peut se placer dans le cas où kAk < 1 et kBk < 1
pour une norme d’algèbre, puis exprimer (In − BA)−1 en fonction de A, de B, et de l’inverse
de In − AB. Il ne reste plus qu’à montrer que l’inverse trouvé convient même sans supposer
kAk < 1 et kBk < 1.
Corrigé 61 (Formes linéaires sur des espaces de polynômes)
1 Il s’agit d’un problème de dualité, et il semble naturel ici de travailler dans la base
(ϕk : P 7→ P (k))k∈[[−n,n]] du dual de R2n+1 [X].
R1
Reste ensuite à établir les propriétés des coordonnées de P 7→ −1 P (t)dt dans cette base.
2 On voit A comme le noyau d’une forme linéaire non nulle, et donc comme un hyperplan
de Rn [X]. Comme l’évaluation en 1 joue un rôle prépondérant, on peut travailler dans la base
((X − 1)k )k∈[[0,n]] .
3 Il faut que a soit racine de Q0 , où Q = (X + 2)2 (X + 1)(X − 1/2). La réciproque est
difficile, éclairée par la question 5.a de l’exercice 2 mais on peut s’en sortir à la main .
Corrigé 62 (Si A est une involution, sa comatrice aussi )
1 Grand classique à savoir faire (en travaillant dans une base de E adaptée à p).
2 Cela devient un exercice d’arithmétique. On prend la trace. La Q-liberté de (1, √12 , √13 ),
impose alors q = r = 0.
Corrigé 64 (Polynôme complexe laissant stable l’ensemble des rationnels (Mines PSI 08))
45
Comme souvent, il y a une application pour ça.
Introduire l’application
ϕ : F1 × · · · × Fp → E p−1
(x1 , . . . , xp ) 7→ (x2 − x1 , . . . , xp − x1 )
Cette application n’est pas injective par un argument dimensionnel, son noyau n’est donc pas
trivial.
Corrigé 66 (Perturbation matricielle sans effet sur le déterminant)
1 Vérifier que la fonction polynomiale t 7→ det(A + tJ) est paire et de degré au plus 1.
2 On suppose bien sûr n > 2. On peut s’intéresser à la stabilité de la propriété : si A la
vérifie, alors toute matrice qui lui est équivalente la vérifie aussi. En prenant un bon représentant
de la classe d’équivalence de A, on constate que seul le choix A = 0 convient.
Corrigé 67 (Une inégalité avec du déterminant X 07, Mines MP 08 )
H étant de rang 1, elle est équivalente à Jr (1). Soit U, V ∈ GLn (R) telles que H = U J1 (n)V .
Soit B = U −1 AV −1 = (bi,j ), de sorte que A = U BV .
On a det(A + H) det(A − H) = det(U )2 det(V )2 det(B − J1 (n)) det(B + J1 (n)).
En utilisant la linéarité du déterminant par rapport à la première colonne, on observe que
1 b1,2 . . . b1,n
0 b2,2 . . . b2,n
det(B + J1 (n)) = det(B) + .. .. .. ,
. . .
0 bn,2 . . . bn,n
soit encore det(B + J1 (n)) = det(B) + ∆, où ∆ est le mineur du coefficient en position (1, 1)
de B. De même, det(B − J1 (n)) = det(B) − ∆, puis
det(A+H) det(A−H) = det(U )2 det(V )2 (det(B)2 −∆2 ) = det(U )2 det(V )2 det(B)2 = det(A)2 .
C’est vraiment difficile : on se ramène au cas où n = 2. Il s’agit alors de montrer que
f −1 (ker(f )) est de dimension finie.
En fait, plus généralement, si F est un sous-espace vectoriel de E de dimension finie, alors
f −1 (F ) est de dimension finie. En effet, F ∩ Im(f ) est de dimension finie, et si (y1 , . . . , yp ) =
(f (x1 ), . . . , f (xp )) en est une base, on montre que
f −1 (F ) = Vect(x1 , . . . , xp ) + ker(f )
.
Corrigé 69 (Endomorphismes conservant la trace d’un produit (ENS MP))
46
CHAPITRE 9
Exercice 70
Exercice 71
Exercice 72
1 Montrer que si f : [0, 1] →[0, 1] est continue, alors f admet un point fixe.
2 Montrer que si f : [0, 1] →[0, 1] est croissante, alors f admet un point fixe.
3 Soit f : R → R continue décroissante. Montrer que f admet un unique point fixe.
4 Soit I un segment et f une application continue telle que f (I) ⊂ I. Montrer que f
admet au moins un point fixe.
5 Même question, en supposant cette fois I ⊂ f (I).
47
1. RÉVISIONS ET COMPLÉMENTS SUR LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
Exercice 73
Exercice 74
Exercice 75
Exercice 76
48
CHAPTER 9. TD 3 : FONCTIONS NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 77
Exercice 78
√
q p
1 Dériver, en tout point où cela est possible, x 7→ 1 + 2 + x.
√
2 La fonction x 7→ cos x est-elle dérivable en 0 ?
3 Montrer que
g : R∗ → R
x 7→ x2 sin x1
est prolongeable par continuité en 0, et que ce prolongement g̃ est dérivable en 0, mais
non de classe C 1 .
Exercice 79
1 Soit f continue sur [a, +∞[ (pour un certain a ∈ R), et dérivable sur ]a, +∞[. On
suppose que f (a) = limx → +∞ f (x). Montrer qu’il existe c ∈]a, +∞[ tel que f 0 (c) = 0.
2 Soit f dérivable sur R, admettant une même limite finie en +∞ et −∞. Montrer
que f 0 s’annule.
3 Soit f : [a, b] → R dérivable, telle que f (a) = f (b) = 0. Montrer que pour tout
d ∈ R \ [a, b], il existe une tangente au graphe Γ de f passant par le point (d, 0).
49
1. RÉVISIONS ET COMPLÉMENTS SUR LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
Exercice 80
Exercice 81
Exercice 82
Exercice 83
x3
Soit f : x 7→ 1+x6
. Calculer f (n) (0) pour tout n ∈ N.
Exercice 84
2
1 Montrer que pour tout x ∈ R∗+ : x − x2 < ln(x + 1) < x.
2 En déduire que
n
√
Y k
lim 1 + 2 = e.
n→∞
k=1
n
50
CHAPTER 9. TD 3 : FONCTIONS NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
2. Convexité
Exercice 85
Exercice 86
Exercice 87
Exercice 88
Soit f, g convexes de R dans R, telle que f + g soit affine. Montrer que f et g sont
affines.
Exercice 89
Exercice 90
51
CHAPITRE 10
Soit f une telle fonction, l sa limite en +∞, et T > 0 une de ses période.
Soit x, y ∈ R : les suites (x + nT ) et (y + nT ) tendent vers +∞, donc les suites images par
f tendent vers l. Par ailleurs, ces suites (f (x + nT )) et (f (y + nT )) sont constantes de valeurs
respectives f (x) et f (y). par unicité de la limite, f (x) = l = f (y) : f est constante.
Réciproquement, les fonctions constantes vérifient clairement ces propriétés.
Corrigé 71 (Continuité du max et du min)
f +g |f −g| f +g |f −g|
Remarquer que sup(f, g) = 2
+ 2
et inf(f, g) = 2
− 2
n
1 Soit f une telle fonction. Soit x0 ∈ [0, 1[. On vérifie que la suite (f (x20 )) est d’une part
constante de valeur f (x0 ), et tend d’autre part vers f (0) par continuité de f en 0.
f est donc constante sur [0, 1[, puis sur [0, 1] par continuité en 1.
Réciproquement, les fonctions constantes conviennent clairement.
2 Soit f une telle fonction. Posons α = f (1). On sait que pour tout rationnel x, f (x) = αx.
Les fonctions f et x 7→ αx coı̈ncident donc sur Q, qui est dense dans R. Étant en outre continues
sur R, elles sont égales, donc f est linéaire.
Réciproquement, les fonctions linéaires conviennent évidemment.
3 Déterminer les fonctions continues sur R vérifiant
x+y f (x) + f (y)
∀ x, y ∈ R, f = .
2 2
53
1. RÉVISIONS ET COMPLÉMENTS SUR LES FONCTIONS NUMÉRIQUES
√
4 Trouver toutes les fonctions f continues sur R admettant pour périodes 1 et 2.
5 Soit f : R → R croissante et involutive (i.e. ∀ x ∈ R, f ◦ f (x) = x). Montrer que f est
l’application identique sur R.
6 Soit f : R → R continue telle que f (ax + b) = f (x) pour tout x ∈ R, où a est fixé différent
de 1 et −1, et b ∈ R. Montrer que f est constante.
7 Déterminer les applications f : R∗+ → R∗+ telles que lim f = +∞, lim f = 0 et : ∀ x, y >
0 +∞
0, f (xf (y)) = yf (x).
Indication : étudier les points fixes de f .
Corrigé 74 (Groupe des périodes de la dérivée)
Soit T ∈ R.
Bien sûr, si f est T -périodique, alors sa dérivée l’est également.
Réciproquement, soit T une période de f 0 . La fonction ϕ : x 7→ f (x + T ) − f (x) est de
dérivée nulle, donc constante. Soit α sa valeur.
On vérifie par une récurrence immédiate que pour tout n ∈ N :
f (nT ) − f (0) = nα
Supposer α 6= 0 montrerait que f n’est pas bornée, ce qui est absurde puisque f est T 0 -périodique
et continue, donc son image – qui est aussi celle du segment [0, T 0 ]– est bornée.
Ainsi, α = 0, et f est T -périodique.
Corrigé 75 (Fonction continue périodique)
1 Si le groupe des périodes G de f était dense, alors f serait constante sur une partie dense
de R, et donc constante puisqu’en outre continue. Ainsi, G est discret, et f admet une plus
petite période strictement positive.
2 Prendre l’indicatrice de Q.
3 f est bornée, car continue et périodique.
La fonction f est continue sur le segment [0, T ], donc elle est y est bornée, et atteint ses
bornes, mettons supérieure en α et inférieure en β. Supposons par exemple α 6 β. On a
0 6 β − α 6 T /2 ou 0 6 α + T − β 6 T /2, donc dans tous les cas, il existe u (α dans le premier
cas, β dans le second) tel que f (R) = f ([u, u + T /2]).
Corrigé 76 (Caractérisation séquentielle de l’uniforme continuité)
1 Soit (xn ) et (yn ) deux suites d’éléments de I telles que lim(yn − xn ) = 0. Soit ε > 0, et soit
n
η un module d’uniforme continuité pour f et ε. Il existe un rang à partir duquel |yn − xn | 6 η,
et donc à partir duquel |f (yn ) − f (xn )| 6 ε.
Ainsi, lim(f (yn ) − f (xn )) = 0.
n
2 La réciproque est vraie : montrer la contraposée. Nier formellement l’uniforme continuité,
et procéder comme dans le théorème de Heine.
√
3 Les suites données par yn = π2 + 2nπ et xn = 2nπ vérifient limn yn − xn = 0, mais
p
(sin(yn2 ) − sin(x2n )) est constante de valeur 1 : t 7→ sin(t2 ) n’est pas uniformément continue sur
R.
Corrigé 77 (Uniforme continuité et limite finie en un point adhérent)
1 On peut utiliser la technique du rétrécissement, ou montrer que f n’est pas injective (par
l’absurde, si elle l’était alors elle serait strictement monotone, puisqu’elle est en outre continue).
2 Comme la question précédente.
3 Traduire algébriquement la conclusion, puis introduire la bonne fonction auxiliaire.
Corrigé 80 (Rolle itéré)
Première méthode Traiter d’abord le cas où il existe a et b dans I, où a < b, tels que
f (a)f 0 (b) > 0, et montrer que f 0 s’annule (montrer que f présente un extremum sur [a, b] en
0
55
2. CONVEXITÉ
2. Convexité
Une telle fonction est nécessairement constante, d’après le lemme des trois pentes par
exemple.
Corrigé 86 (Fonction convexe bornée)
56
CHAPITRE 11
Soit P ∈ R[X] tel que : ∀ x ∈ R, P (x) > 0. Démontrer que pour tout réel x, on a
(P + P 0 + P 00 + . . . )(x) > 0.
Exercice 92
1 (Mines MP 09) Soit P ∈ R[X] scindé sur R. Montrer que P 0 est scindé sur R.
2 (X MP 09) Soit Q ∈ R[X] scindé sur R et a ∈ R. Montrer que Q + aQ0 est scindé
sur R.
Pn k
3 (X MP 09) Soit
Pn P = k=0 ak X ∈ R[X] et Q ∈ R[X] des polynômes scindés sur
R. On pose R = k=0 ak Q(k) . Montrer que R est scindé sur R.
Exercice 93
1 (Mines MPQ 07, X MP 09) Soit n ∈ N∗ et a ∈ R. Montrer que les racines complexes
du polynôme nk=0 (X − k) + a sont de multiplicité au plus 2.
2 (X MP 09) Soit P un polynôme de R[X] scindé sur R. Montrer que toute racine
multiple de P 0 est racine de P .
Exercice 94
Soit f ∈ C 0 (R), dérivable en a ∈ R. Soit (xn ) et (yn ) deux suites réelles de limite a.
On suppose que pour tout n ∈ N : xn = 6 yn . On pose, pour tout n ∈ N :
f (yn ) − f (xn )
un = .
y n − xn
57
Exercice 95
Exercice 96
Soit f : R+ → R de classe C 2 telle que lim f (x) = f (0). Montrer qu’il existe c ∈ R∗+
x → +∞
tel que f 00 (c) = 0. Que dire si f est seulement supposée deux fois dérivable ?
58
CHAPITRE 12
59
CHAPITRE 13
Exercice 97
Montrer que toute suite de nombres entiers relatifs convergente est stationnaire.
Pour les 5/2 : proposer une généralisation de ce résultat.
Exercice 98
Montrer qu’une suite monotone dont une suite extraite est convergente est elle-même
convergente.
Exercice 99
n+3 sin(n)
1 Montrer que la suite de terme général 2n+(−1)n
converge.
E(ln(n))
2 Montrer que la suite de terme général ln(n2 +n)
converge.
Exercice 100
Exercice 101
Montrer que toute suite réelle non majorée admet une suite extraite divergeant vers
+∞.
61
2. EXPRESSIONS SÉQUENTIELLES DE NOTIONS OU PROPRIÉTÉS TOPOLOGIQUES
Exercice 102
Exercice 103
Pn Pn
Trouver des équivalents simples des suites de termes généraux √1 et k!.
k=1 k k=0
Exercice 104
Exercice 105
n
1 Donner un développement asymptotique de la suite de terme général 1 + n1 à la
précision n13 .
2 Donner un développement asymptotique à deux termes de la suite (un )n∈N∗ donnée
par u1 = 1 et, pour tout n ∈ N∗ : un+1 = ln(n + un ).
3 Montrer que pour tout n ∈ N∗ , l’équation xn +x−1 = 0 d’inconnue x ∈ [0, 1] admet
une unique solution vn . Donner un développement asymptotique à deux termes de vn .
Indication : une fois la limite de (vn ) déterminée, on pourra poser wn = 1 − vn , puis
utiliser le logarithme.
4 Pour tout n ∈ N∗ , on note xn l’unique solution dans ]nπ, nπ + π2 [ de l’équation
tan(x) = x. Donner un développement asymptotique à la précision n12 de xn .
5 Soit (xn ) la suite récurrente de terme initial x0 ∈]0, π/2] et d’itératrice sinus. Donner
un équivalent de xn .
Exercice 106
Soit A une partie non vide de R. Montrer l’existence d’une suite (an ) d’éléments de
A, de limite sup(A).
62
CHAPTER 13. TD 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 107
Soit A une partie de R. Montrer que A est dense dans R si et seulement si pour tout
réel x, il existe une suite d’éléments de A, de limite x.
Exercice 108
Une partie U de R est dite ouverte si pour tout élément u de U , il existe ε ∈ R∗+ tel
que ]u − ε, u + ε[⊂ U . Une partie F de R est dite fermée si son complémentaire dans
R est ouvert.
Montrer qu’une partie F de R est fermée si et seulement si la limite de toute suite
convergente d’éléments de F appartient à F .
Exercice 109
P
Montrer la convergence et calculer la somme de un , lorsque :
1 un = n4 +nn 2 +1 .
2n−1
2 un = n3 −4n
(où n > 3).
1
3 un = n2 +3n
.
1
4 un = n2 +3n+2
.
Exercice 110
2n
Soit a ∈ R∗+ \ {1} ; on pose, pour tout n ∈ N, un = Qn a(a2k +1) .
k=0
P
1 Déterminer la nature de la série un selon les valeurs de a.
2 Calculer la somme de cette série lorsqu’elle converge.
Exercice 111
P
Montrer la convergence et calculer la somme de un , lorsque :
1 2 1
1 un = √n−1 − √n + √n+1 (n > 2).
P (−1)n
2 3n+1
.
3 On pose Hn = nk=1 k1 . Montrer que la série Hn
P P
un où un = n(n+1)(n+2) converge, et
calculer sa somme.
4 un = (−1)n ln 1 − n12 (n > 2).
Indication : on pourra utiliser la formule de Stirling.
63
4. SÉRIES À TERMES POSITIFS
Exercice 112
P
Déterminer la nature de un , où :
1 un = n sin n1 .
2 un = √1n ln 1 + √1n .
ln(n)
3 un = ln(en −1)
.
n2 +n+1
4 un = ln n2 +n−1
.
n−1 n
5 un = 2n+1
.
√
1
n
6 un = 2
.
1
1 1+ n
7 un = n
.
√
− n
8 un = e .
q
9 un = ch n1 − 1.
n
n2
10 un = n+1 .
Exercice 113
Soit α, β > 0.
1
P
1 Montrer que nα ln(n)β
converge si et seulement si α > 1 ou (α = 1 et β > 1).
2 Donner un équivalent des sommes partielles lorsque α = β = 1.
Exercice 114
P
On considère une série convergente à termes positifs an .
Étudier la convergence des séries suivantes :
P 2
1 a .
P nan
2 .
P an +1
3 an a2n .
P √an
4 n
.
Remarque : pour prolonger l’exercice, on peut se poser les questions suivantes :
5 Étude des réciproques.
6 Que se passe-t-il si on ne suppose plus la série à termes positifs ?
64
CHAPTER 13. TD 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 115
P P
Soit an et bn deux séries convergentes à termes positifs.
Établir la convergence des séries suivantes :
P
1 max(an , bn ).
P√
2 a b .
P an bnn n
3 an +bn
(en supposant que (an + bn ) ne s’annule pas).
Exercice 116
n
Soit a > 0 et, pour tout n ∈ N∗ : un = annn! .
P
Étudier, selon la valeur de a, la convergence de un .
Exercice 117
Exercice 118
On se donne une suite (un )n∈N∗ ne prenant jamais la valeur −1. On pose, pour tout
n>1:
un
vn = Qn .
k=1 (1 + uk )
1 On suppose dans cette question (un ) à termes positifs ou nuls. Montrer que la série
de terme général vn converge. Calculer la somme de cette série lorsque la série de
terme général un diverge.
P
2 Étudier la série vn lorsque :
(−1)n
a un = n+1 .
(−1)n
b un = √ n+1
.
Exercice 119
On suppose que la série de terme général positif an converge. Prouver que la série
√
de terme général an an+1 converge également. Montrer que la réciproque est fausse.
Montrer que si la suite est (an ) est décroissante, alors la réciproque est vraie.
Exercice 120
∗ N
P
Pn (un ) ∈ (R+ ) , telle que un+1 /un → +∞. Montrer que
Soit un diverge, et que
k=0 uk ∼ un .
65
5. SÉRIES À TERMES QUELCONQUES
Exercice 121
Donner le cardinal de l’ensemble An des k ∈ [[10n , 10n − 1]], dont l’écriture ne contient
aucun 5. P
Soit S5 = n∈N∗ k∈An k1 . Montrer que S5 6 72. De même pour S0 , . . . , S9 . Conclu-
P
sion ?
Exercice 122
Pour une suite (un )n>1 d’entiers croissante telle que u1 > 2, on note
1 1 1
Sn = + + ··· + .
u0 u0 u1 u0 . . . un
1 Montrer que pour tout réel x ∈]0, 1[, il existe une unique suite u telle que
Sn → x.
2 Montrer que x est rationnel si et seulement si u finit par stationner.
3 En déduire que e est irrationnel.
Exercice 123
P
Déterminer la nature de un , où :
sin(n2 )
1 un = n2
.
(−1)n ln(n)
2 un = n
.
√
3 un = sin π(2 − 3)n .
√
4 un = sin π(2 + 3)n .
Indication : faire le lien avec la question précédente.
(−1)n
5 un = √n+(−1) n.
n
6 un = ln 1 + (−1)
2n+1
.
vn
7 un = 2n
, où v est une suite bornée.
Exercice 124
P √
Nature de cos πn 1 + n2 ?
Exercice 125
∗
P0 ∈ R+ et un+1 = 2 arctan(un ). Montrer que (un ) converge vers λ ∈ R, nature de
u
(un − λ) ?
66
CHAPTER 13. TD 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 126
√
Nature de la série de terme général ln(n)α sin πn 1 + n2 ?
Exercice 127
ln(n)
1 Nature de la série de terme général ? (−1)n ln(n)
n
?
ln(n) R nn ln(t)
2 Nature de la série de terme général vn = n − n−1 t dt.
2
3 Montrer que la suite de terme général wn = nq=2 ln(q) − ln(n)
P
q 2
converge.
P∞
4 Trouver n=1 (−1)n ln(n)n
grâce à
2n 2n
X ln(p) X (−1)p ln(p)
+ .
p=1
p p=1
p
ln(2)2
Réponse : γ ln(2) − 2
.
Exercice 128
P+∞ (−1)k P
Soit un = k=n k2 . Nature de un ?
Exercice 129
67
CHAPITRE 14
Si (un ) est une suite convergente, alors il existe un rang N à partir duquel |un+1 − un | < 1.
Si elle est en outre à valeurs entières, alors un+1 = un à partir de ce rang N .
Version 5/2 : toute suite convergente d’un ensemble discret et fermé Ω est stationnaire.
1
Attention, le fait d’être fermé est important (l’image de la suite n est fermée, mais cette suite
n’est pas stationnaire), il permet de s’assurer que la limite soit encore dans Ω.
Corrigé 98 (Extraction convergente d’une suite monotone)
Toute suite monotone admet une limite. C’est aussi la limite de toutes ses suites extraites.
Si l’une d’entre elles converge, la suite initiale converge également.
Corrigé 99 (Équivalents et convergence)
1 Encadrement standard.
2 On peut prendre le même genre d’exemple que pour montrer l’importance de la monotonie
dans le CSSA.
69
2. EXPRESSIONS SÉQUENTIELLES DE NOTIONS OU PROPRIÉTÉS TOPOLOGIQUES
1
2 La suite (un ) est bien définie et à valeurs dans R∗+ . Pour tout n > 2, un > ln(n − 1) donc
un tend vers +∞.
On peut montrer que un 6 n, puis un = O(ln(n)), puis un ∼ ln(n).
un−1 −1 ln(n) ln(n)
Ensuite, un = ln(n − 1 + un−1 ) = ln(n) + ln 1 + n = ln(n) + n + o n .
3
Cas où sup A est un réel l : pour tout n ∈ N∗ , il existe an ∈ A ∩ [l − n1 , l] (puisque l est le
plus petit des majorants de A). On a alors par encadrement la converence de (an ) vers l.
Dans le cas où sup(A) = +∞, il suffit de prendre, pour tout n ∈ N, un élement an commun
à A et [n, +∞[ (il en existe car A n’est pas majorée) : cette suite d’élements de A tend vers
+∞.
Corrigé 107 (Caractérisation séquentielle de la densité)
Supposons F fermée. Soit (xn ) une suite convergente de points de F , et soit l sa limite.
Supposons l ∈/ F . Comme R \ F est ouverte, il existe ε ∈ R∗+ tel que ]l − ε, l + ε[⊂ (R \ F ) : il
existe donc un rang à partir duquel xn n’est pas dans F , d’où l’absurdité.
70
CHAPTER 14. TD 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (CORRIGÉS)
Supposons F non fermée : il existe l ∈ R \ F tel que, pour tout ε > 0, ]l − ε, l + ε[∩F 6= ∅.
En prenant une suite de valeurs de ε qui converge vers 0, on trouve une suite de points de F
qui tend vers l.
1 1
P P
1 un ∼ > 0, et converge, d’où la convergence de u .
X
n3
1
n3 P∞ n
X 4 +X 2 +1
= 2(X 2 −X+1)
− 2(X 2 +X+1) donc par télescopage, n=0 un = 12 .
1
1 Télescopage.
1
R1
2 3n+1 = 0 x3n dx.
1 1 1 1
3 X(X+1)(X+2) = 2X
− X+1
+ 2(X+2)
.
Ainsi,
Hn Hn Hn Hn Hn+1 Hn+2 1 1 1
un = − + = − + + − −
2n n + 1 2(n + 2) n n + 1 n + 2 (n + 1)2 2(n + 1)(n + 2) 2(n + 2)2
1 un ∼ 1 divergence grossière.
2 un ∼ n1 > 0 : divergence.
ln(n)
3 un ∼ n
> n1 > 0 : divergence.
4 un ∼ n22 > 0 : convergence.
n
5 0 6 un 6 21 : convergence.
un = o n12 > 0 : convergence.
6
1+ n1
7 un = n1 .
1
8 un = o n2 > 0 : convergence.
q
1
9 un = ch n
− 1.
n
n2
10 un = n+1
.
71
4. SÉRIES À TERMES POSITIFS
1 Le cas problématique est celui où α = 1 (dans les autres, la comparaison avec les séries
de Riemann est fructueuse).
Dans le cas où α = 1, on peut faire une comparaison série-intégrale.
2 Comparaison série intégrale (ou sommation des relations de comparaison).
Corrigé 114 (Opérateurs sur les séries convergentes à termes positifs)
1 a2n = o(an ) et
P
an est convergente à termes positifs : convergence.
an
2 an +1 ∼ an > 0 : convergence.
3 an a2n = O(an ) (et même an a2n = o(an )) : convergence.
√
a
4 n n 6 12 an + n12 : convergence.
Remarque : pour prolonger l’exercice, on peut se poser les questions suivantes :
def an
5 Les réciproques sont fausses, sauf pour bn = an +1
.
6 Rien ne va plus.
Corrigé 115 (Lois de composition interne sur les séries convergents à termes positifs)
On observe déjà que pour toute telle suite (un ), (Sn ) converge bien, vers un élément de ]0, 1].
Unicité : supposons que deux telles suites (un ) et (vn ) fournissent une même valeurs. On
montre par récurrence forte que pour tout n, un = vn .
On a ∞ ∞
1 X 1 X 1 1
< 6 n+1 = ,
u0 v . . . vn
n=0 0 n=0 0
v v0 − 1
donc v0 − 1 < u0 , puis v0 6 u0 .
Par symétrie des rôles joués par u0 et v0 , on a bien u0 = v0 .
L’hérédité est du même genre.
Existence : soit x0 ∈]0, 1]. On pose u0 = [1/x0 ] + 1, x1 = u0 x0 − 1 puis, par récurrence
un = [1/xn ] + 1 et xn+1 = un xn − 1.
On montre par récurrence que (xn ) est bien définie et à termes strictement positifs.
72
CHAPTER 14. TD 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (CORRIGÉS)
Corrigé 128 (Nature d’une série dont le terme général est un reste de série convergente)
Corrigé 129 (Nature d’une série définie à l’aide d’une fonction convexe)
73
CHAPITRE 15
1. Suites numériques
Exercice 130
Exercice 131
1 Soit s > 0 et a0 ∈]0, 1/s[. Pour tout n ∈ N, on pose an+1 = an − sa2n . Montrer que
1
an ∼ sn .
1
2 (X PC 08) Soit (un )n∈N définie par u0 > 0 et ∀ n ∈ N, un+1 = un + un
. Étudier la
suite (un )n∈N . Donner un équivalent de un .
3 (INT PSI 08) On considère la suite définie par u0 > 0 et un+1 = un + u12 . Étudier
n
la convergence de un . Trouver un équivalent de un quand n tend vers l’infini.
4 (ENS Lyon MP 09) La suite (un )n>0 est définie par : u0 = 1 et ∀ n ∈ N, un+1 =
un e−un . Donner un équivalent de un .
Exercice 132
Soit f une fonction 1-lipschitzienne de [0, 1] dans lui-même, (xn ) la suite définie par
x0 ∈ [0, 1] et xn+1 = 12 (xn + f (xn )) pour tout n ∈ N. Montrer que (xn ) converge.
Exercice 133
(X MP) Soient a ∈ R et (xn )n>0 une suite réelle telle que (2xn+1 − xn ) converge vers
a. Montrer que (xn ) est convergente.
Exercice 134
u2n
(X MP 05) Déterminer les suites réelles bornées telles que un + 2
converge.
75
2. SÉRIES NUMÉRIQUES
2. Séries numériques
Exercice 135
1+un
P
(Mines MP 06) Soit u0 > 0 et un+1 = 1+u2n
. Étudier la suite (un ) puis la série (un −1).
Exercice 136
P+∞ 1
(Centrale MP 08) Calculer n=0 (3n)! .
Exercice 137
(−1)n
1 (ENTPE PSI 08) Nature de la série de terme général un = ln 1 + √
n
?
jn
2 (Centrale PSI 10) Nature de la série de terme général n
où j = e2iπ/3 .
Exercice 138
Exercice 139
R1
1 (École de l’air) Nature et somme de la série de terme général un = (−1)n 0
cosn xdx.
2
2 (CCP) Justifier la convergence et calculer +∞ n +3n+2
P
n=1 ln 2
n +3n
.
76
CHAPTER 15. ORAUX 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 140
3
1 (CCP) Nature de la série de terme général (cos(1/n))n ?
2 (Mines Alès) Nature de la série de terme général ln 1 + (−1)n /nα en fonction de
α > 0.
3 (CCP) Nature de la série de terme général (1 − th n) ?
(−1) n(n+1)/2
4 (Centrale PSI 10) Soit, pour n ∈ N∗ , un = √ . Nature de la série de terme
n(n+(−1)n )
général un ?
(−1)n Pn 1
5 (Mines MP 10) Nature de la série de terme général n k=1 k ?
√
(−1)n cos( n)
6 (Mines MP 10) Nature de la série de terme général n
?
σ(n)
7 (Mines MP 10) Nature de la série de terme général n2
, où σ est
une injection de
N∗ dans N∗ ?
8 (Centrale
√ α
MP 10) Soit (α, β) ∈ R∗+ × R. Nature de la série de terme général :
√ α
n −1
(−1)n n +1−nβ
.
q
9 Déterminer la nature de la série n>2 arccos 1 − n1 − n2 .
P
Exercice 141
Exercice 142
Soit (un )n>0 ∈ (R+ )N décroissante. On suppose que la série de terme général un est
convergente. Si n ∈ N, on pose vn = n(un+1 − un ). Montrer que la série de terme
général vn est convergente. Exprimer sa somme en fonction de celle de un .
Exercice 143
Exercice 144
(−1)k
(ENSAM) On pose, pour n ∈ N∗ : un = +∞
P
k=n k
.
1 Justifier l’existence de un .
2 Montrer que la série de terme général un converge et calculer sa somme.
77
2. SÉRIES NUMÉRIQUES
Exercice 145
(CCP) Soit (un )n>0 définie par : u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = e−un /(n + 1).
1 Déterminer les limites éventuelles des suites (un ) et (nun ).
2 Nature de la série de terme général (−1)n un ?
Exercice 146
1 1 1
(TPE) Soit (un )n>1 définie par : ∀n ∈ N, u3n+1 = 4n+1 , u3n+2 = 4n+3 , u3n+3 = − 2n+2 .
Montrer que la série de terme général un converge et calculer sa somme.
Exercice 147
R n+1 f (t)
(CCP) Soit f ∈ C 0 (R, C) 1-périodique et, pour n ∈ N∗ , un = n t
dt.
R1
1 Montrer : un = n1 0 f (t)dt + O(1/n2 ).
2 Nature de la série de terme général un ?
Exercice 148
On se donne une suite (un )n∈N∗ à termes positifs, décroissante et convergeant vers 0.
1 Montrer que les séries de terme général un et n(un − un+1 ) sont de même nature.
2 Montrer, dans le cas où elles convergent, qu’elles ont la même somme.
Exercice 149
f0
Soit f une fonction de classe C 1 de R+ dans R∗+ et α un réel < 0 tels que f
tende
vers α en +∞. Étudier la nature de la série de terme général f (n).
Exercice 150
P
Soit n>0 un une série convergente à termes réels strictement positifs. Pour tout
P+∞
n ∈ N, on note Rn = k=n+1 uk le reste d’ordre n.
1 Montrer que :
un
lim n2 un = 1 ⇒ lim 2
= 1.
n → +∞ n → +∞ Rn
78
CHAPTER 15. ORAUX 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 151
√ n
def
1 Nature de la série de terme général d 1+2 5 , Z (où d(x, Z) = min{x − n, n ∈
Z}, pour tout réel x).
2 On considère la suite de terme initial u0 = 1 et telle que un+1 = sin(−un ) pour tout
n ∈ N. Nature de la série de terme général un ?
n
X
∗
3 (Mines MP) On définit la suite réelle (vn ) par : ∀ n ∈ N , vn = k 2 . Conver-
k=1
1
gence de la série de terme général vn
? Somme ?
Exercice 152
Exercice 153
Donner un exemple de série divergente dont le terme général tend vers 0 et dont les
sommes partielles sont bornées.
Exercice 154
Exercice 155
79
3. APPLICATIONS AUX DÉVELOPPEMENTS ASYMPTOTIQUES
Exercice 156
Exercice 157
Exercice 158
1 Soit (un ) la suite de terme initial u0 ∈]0, π2 [, et d’itératrice sinus. Donner un déve-
loppement asymptotique à deux termes de un .
2 (Mines MP 2010) Soit (un ) telle que u0 > 0 et d’itératrice f : x 7→ x + √1x . Donner
un développement asymptotique à deux termes de un .
3 Soit (xn ) une suite définie par x0 > 0 et pour tout n ∈ N :
xn+1 = xn + x2n .
80
CHAPTER 15. ORAUX 4 : SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES (ÉNONCÉS)
Exercice 159
81
CHAPITRE 16
1. Suites numériques
Raisonnons par l’absurde, en supposant que cette suite (un ) admette une limite l. l est un
réel, car (un ) est bornée. En considérant u2n , on constate que (cos(ln n)) converge également,
vers l0 . De plus, l2 + l02 = 1. En considérant (un2 ), on obtient l = 0, puis |l0 | = 1, ce qui conduit
à une absurdité en revenant à (u2n ).
Corrigé 131 (Comportement asymptotique de suites récurrentes)
2. Séries numériques
Corrigé 135 (Série dont le terme général est une suite récurrente)
|un+1 −1|
Pour tout n, |un −1|
6 21 , ce qui prouve que la série est absolument convergente.
Corrigé 138 (Équivalence de nature entre deux séries (Centrale PSI 08))
Corrigé 141 (Étude de convergence d’une série selon le choix d’un polynôme)
Corrigé 142 (Un opérateur sur certaines séries (Mines-Ponts PSI 10))
83
2. SÉRIES NUMÉRIQUES
Corrigé 146 (Nature et somme d’une série donnée par les termes modulo 3)
Corrigé 147 (Nature d’une série dont le terme général est donné par une intégrale)
Corrigé 153 (Une autre idée reçue sur les séries (X MP))
Il en résulte Z sn
an 2an dt
6 2 62 .
tn sn sn−1 t2
Les deux séries convergent donc.
Corrigé 155 (Étude d’une série compliquée)
85
CHAPITRE 17
Exercice 160
Soit E = C([0, 1], R), g ∈ E. On pose N (f ) = supx∈[0,1] {|f (x)g(x)}, pour tout f ∈ E.
1 Donner une condition nécessaire et suffisante sur g pour que N soit une norme sur
E.
2 Si, pour tout x ∈ [0, 1], g(x) 6= 0, montrer qu’alors N et k·k∞ sont des normes
équivalentes. La réciproque est-elle vraie ?
Exercice 161
Soit f1 , . . . , fn ∈ C 0 ([0, 1], R). Donner une condition nécessaire et suffisante pour que
N : (x1 , . . . , xn ) 7→ kx1 f1 + · · · + xn fn k∞
n
soit une norme sur R .
Exercice 162
Exercice 163
87
1. NORME, COMPARAISON DES NORMES
Exercice 164
Soit E = {f ∈ C 1 ([0, 1], R), f (0) = 0}, N (f ) = N∞ (3f + f 0 ). Montrer que (E, N ) est
un EVN et qu’il existe α ∈ R∗+ tel que N∞ (f ) 6 αN (f ).
Indication : en posant g = 3f + f 0 , on pourra exprimer f en fonction de g.
Exercice 165
Soit E l’ensemble des fonctions f de classe C 2 sur [0, 1], telles que f (0) = f 0 (0) = 0.
Pour f ∈ E, on pose N∞ (f ) = sup[0,1] |f |, N (f ) = sup[0,1] |f + f 00 | et N1 (f ) =
sup[0,1] |f | + sup[0,1] |f 00 |.
1 Montrer que N∞ , N et N1 sont des normes sur E.
2 Montrer que N∞ n’est équivalente ni à N1 , ni à N .
3 Montrer que N et N1 sont équivalentes.
Exercice 166
Exercice 167
Soit n > 2. Existe-t-il une norme sur Mn (C) invariante par conjugaison (i.e. telle que
deux matrices semblables quelconques aient même norme) ?
Indication : on pourra chercher une matrice non nulle semblable à son double.
Exercice 168
Soit (a, b) ∈ R2 tel que a < b, p, q : [a, b] → R deux applications continues à valeurs
positives ou nulles, ne s’annulant chacune qu’en au plus un nombre fini de points. Soit
E = C([a, b], C).
Soit
ϕp : E × E → C
(f, g) 7→ [a,b] f¯gp ,
R
et
Np : E → R
.
f 7→ ϕp (f, f )1/2
De même pour ϕq et Nq .
1 Montrer que Np et Nq sont des normes.
2 Montrer que Np et Nq sont équivalentes si et seulement si il existe des réels stricte-
ment positifs m et M tels que, pour tout point t de [a, b], on ait
m p(t) 6 q(t) 6 M p(t).
88
CHAPTER 17. TD 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (ÉNONCÉS)
Exercice 169
Exercice 170
Exercice 171
R 1/2
0 1 2
Soit E = C ([0, 1], R). Si f ∈ E, on note kf k∞ = sup[0,1] |f | et kf k2 = 0
f .
1 Montrer qu’il existe b ∈ R+ tel que : ∀ f ∈ E, kf k2 6 b kf k∞ .
2 Soit V un sous-espace vectoriel de E de dimension finie. Montrer qu’il existe c ∈ R+
tel que : ∀ f ∈ V, kf k∞ 6 c kf k2 .
3 Soit V un sous-espace vectoriel de E. On suppose qu’il existe n ∈ N∗ tel que :
∀ f ∈ V, kf k∞ 6 n kf k2 . Montrer que V est de dimension finie et que dim V 6 n2 .
2. Topologie
Exercice 172
Montrer que si E 6= {0E }, une boule non vide admet un unique centre et un unique
rayon.
Exercice 173
Soit Ω une partie de E d’intérieur non vide. Montrer que Vect(Ω) = E. Qu’en déduire
sur l’intérieur d’un sous-espace vectoriel strict de E ?
Exercice 174
89
2. TOPOLOGIE
Exercice 175
Soit E une K-algèbre normée de dimension finie. Montrer que tous les éléments de la
boule ouverte de centre 1E et de rayon 1 sont inversibles.
Indication : on pourra penser à la formule de Bernoulli, ou au développement limité
en 0 de (1 − u)−1 .
Exercice 176
Exercice 177
1 Montrer que l’ensemble Dn (C) des matrices diagonalisables de taille n est dense
lorsque K = C.
2 Montrer que D2 (R) n’est pas dense dans M2 (R).
Exercice 178
Exercice 179
Exercice 180
Exercice 181
Soit F, G deux fermés disjoints. Montrer qu’il existe des ouverts disjoints U et V
contenant respectivement F et G.
Exercice 182
Montrer que tout fermé est une intersection d’une suite décroissante d’ouverts.
90
CHAPTER 17. TD 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (ÉNONCÉS)
Exercice 183
Exercice 184
Soit r ∈ [[0, min{n, p}]]. On note Mr (n, p) l’ensemble des matrices de Mn,p (K) de rang
r. Déterminer l’adhérence de Mr (n, p).
Exercice 185
Soit (E, k·k) un evn. Soit U un ouvert étoilé, V l’ensemble des points x de U tel que
U soit étoilé par rapport à x.
1 Montrer que V est convexe.
2 Montrer que V n’est pas nécessairement ouvert ou fermé dans E.
3 Montrer que V est fermé dans U .
Exercice 186
Exercice 187
1 Soit f ∈ C 0 ([0, 1], [0, 1]). Montrer que l’ensemble des points fixes de f est un fermé
non vide.
2 Soit F un fermé non vide de [0, 1]. Montrer que F est l’ensemble des points fixes
d’une fonction continue de [0, 1] dans lui-même.
91
3. CONTINUITÉ, UNIFORME CONTINUITÉ, FONCTIONS LIPSCHITZIENNES
Exercice 188
Pn−1
1 Soit P = X n + k=0 ak X k . Montrer que si λ est racine de P , alors
n−1
X
|λ| 6 max{1, |ak |}.
k=0
2 Montrer que l’ensemble des polynômes réels unitaires de degré n scindés sur R est
fermé.
Exercice 189
Exercice 190
Soit F une partie non vide de R telle que pour tout x ∈ R, il existe un unique f ∈ F
tel que d(x, F ) = d(x, f ). Que dire de F ?
Exercice 191
Soit E = C 0 ([0, 1], R), muni de k·k∞ . Soit L une forme linéaire sur E telle que si f > 0,
alors L(f ) > 0. Montrer que L est continue.
Exercice 192
Montrer qu’une forme linéaire ϕ est continue si et seulement si son noyau est fermé.
Exercice 193
On considère une partie non vide A d’un espace vectoriel normé E et une application
k-lipschitzienne f : A → R, avec k > 0. Montrer que
g : x 7→ inf (f (y) + k kx − yk)
y∈A
92
CHAPTER 17. TD 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (ÉNONCÉS)
Exercice 194
x
Soit (E, k·k) un evn, f : x 7→ 1+kxk .
1 Montrer que f est 1-lipschitzienne.
2 Montrer que pour tout (x, y) ∈ E 2 :
(kf (x) − f (y)k = kx − yk) ⇔(x = y).
Exercice 195
Exercice 196
Soit E et F deux evns réels, f : E → F une application telle que pour tous x, y ∈ E,
f (x + y) = f (x) + f (y), et il existe une boule fermée de rayon non nul dans E, d’image
bornée dans F par f . Montrer que f est linéaire continue.
4. Compacité
Exercice 197
Exercice 198
1 Soit f ∈ C 0 ([a, b], [a, b]). Montrer qu’il existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = c.
2 Soit (E, k·k) un espace vectoriel normé de dimension finie, K ⊂ E un compact non
vide de f : K → K telle que :
∀(x, y) ∈ K 2 , x 6= y ⇒ kf (x) − f (y)k < kx − yk .
Montrer qu’il existe un unique c ∈ K tel que f (c) = c.
93
5. CONNEXITÉ PAR ARCS
Exercice 199
Montrer que pour l’application rang r, pour tout point A de Mn (K), il existe un
voisinage V de A dans Mn (K) tel que
∀ B ∈ V, r(A) 6 r(B).
Exercice 200
Soit A une partie bornée et non vide de R. Montrer qu’il n’existe pas de f ∈ C 0 (R, R)
telle que f (A) ⊂ R \ A et f (R \ A) ⊂ A.
Exercice 201
Exercice 202
Une partie A de R est dite réversible s’il existe une application continue f : R → R
telle que f (A) ⊂ R \ A et f (R \ A) ⊂ A.
1 Donner un exemple de partie réversible.
2 Q est-il réversible ?
3 Une partie réversible peut-elle être ouverte ? fermée ?
4 Une partie réversible peut-elle être un sous-groupe de (R, +) ?
5 Une partie réversible peut-elle être bornée ? minorée ?
Exercice 203
Exercice 204
94
CHAPTER 17. TD 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (ÉNONCÉS)
Exercice 205
Exercice 206
Exercice 207
Exercice 208
Soit ϕ une forme linéaire non nulle sur E, de noyau H. Montrer que E \ H est connexe
par arcs si et seulement si ϕ n’est pas continue.
95
CHAPITRE 18
97
1. NORME, COMPARAISON DES NORMES
Comme f 7→ 3f + f 0 est une application linéaire de E dans C([0, 1], R), N est une semi-
norme. En évoquant un problème de Cauchy, on montre que c’est aussi une norme.
La seconde question incite à comparer N∞ (f ) et N∞ (g), où 3f + f 0 = g. En résolvant
l’équation différentielle 3y 0 + y = g, on exprime f en fonction de g et on conclut par des
inégalités intégrales classiques.
Corrigé 165 (Équivalence de normes sur des espaces de fonctions)
1 Standard (la partie la plus difficile est la séparation de N , que l’on établit par la consi-
dération d’un problème de Cauchy.
2 Trouver une suite classique de fonctions bornée pour N∞ mais pas pour N et N1 .
3 Bien sûr, N 6 N1 .
Une inégalité de la forme N1 6 αN est plus difficile à obtenir. On pourra s’inspirer de la
méthode de l’exercice 1, et éventuellement considérer h = f + if 0 de sorte que h − ih0 = f + f 00 .
Remarque : on peut utiliser, si on la connaı̂t, la méthode de variation des constantes pour
l’équation y 00 + y = g.
Corrigé 166 (Comparaison de normes)
de sorte que
Z tZ x
e
|f (t)| 6 et
kf + 2f 0 + f 00 k dx 6 N (f ).
0 0 2
Il faut déjà comprendre pourquoi l’existence d’une matrice non nulle A semblable à 2A
permet de conclure.
Reste alors à trouver une telle matrice A. Plusieurs arguments (considération des valeurs
propres, nullité de la trace de A et de ses puissances) permettent d’en déduire que A est
nécessairement nilpotente.
def
On montre facilement que le choix le plus évident (A = E1,n ) convient.
Corrigé 168 (D’autres équivalences de normes)
1 On peut prendre par exemple la norme infinie sur [0, 1] (exemple de cours).
2 Fixons une norme N 0 sur A. Comme (a, b) 7→ ab est bilinéaire en dimension finie, il existe
C > 0 tel que, pour tous a, b ∈ A :
N 0 (ab) 6 CN 0 (a)N 0 (b)
Un multiple de N 0 convient alors.
3
98
CHAPTER 18. TD 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (CORRIGÉS)
1 Une telle norme doit être invariante par conjugaison, et n’existe donc pas.
Remarque : on aurait aussi pu utiliser des matrices A et B telles que AB soit nul mais pas
BA.
2
a La trace est linéaire et le module est une norme, donc la composée est une semi-norme.
b Facile.
c Commencer par regarder N (Ei,j ) où i 6= j.
Vérifier que N (Ei,i − Ej,j ) est nul pour tous i, j ∈ [[1, n]].
Conclure.
Corrigé 171 (Comparaison des normes infinie et euclidienne (Centrale PSI 10))
2. Topologie
Faire un dessin.
Un sous-espace vectoriel strict de E est d’intérieur vide.
Corrigé 174 (Sous-espace ouvert)
Si F est ouvert, alors il est égal à son intérieur. Comme F n’est pas vide, l’exercice précédent
montre que F = E.
Remarque : bien sûr, la réciproque est vraie.
Corrigé 175 (Boule ne contenant que des éléments inversibles)
F doit être fermé (prendre un point de sa frontière). F doit être convexe. Finalement, F est
un intervalle fermé (et la réciproque est vraie).
100
CHAPTER 18. TD 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (CORRIGÉS)
Corrigé 195 (Application continue pour une norme, pas pour une autre)
4. Compacité
Corrigé 207 (Le cercle unité n’est pas homéomorphe à un segment (X PC 10))
Corrigé 208 (Connexité par arcs (ou pas) du complémentaire d’un hyperplan)
101
CHAPITRE 19
(TPE) Soit (E, N ) un espace normé. Montrer que le seul sous-espace de E d’intérieur
non vide est E.
Exercice 210
1 Montrer que l’ensemble des matrices nilpotentes de Mn (C) est un fermé de Mn (C).
2 Montrer que si M ∈ Mn (C), alors 0 est adhérent à la classe de similitude de M si
et seulement si M est nilpotente.
Exercice 211
Exercice 212
(ENS MP 10) Soit d ∈ N. On pose V = Rd [X] et on considère une suite (Pn ) d’éléments
de V . Établir l’équivalence des conditions suivantes.
1 (Pn ) converge dans V .
2 (Pn ) converge simplement sur [0, 1].
3 (Pn ) converge uniformément sur [0, 1].
Exercice 213
R1
Soit E = C 0 ([0, 1], R). Si f ∈ E, on pose : N (f ) = 0 et |f (t)|dt.
1 Montrer que N définit une norme. Comparer N et k k∞ .
2 Trouver le meilleur β > 0 tel que : ∀f ∈ E, N (f ) 6 βkf k∞ .
103
Exercice 214
Exercice 215
Exercice 216
Exercice 217
Exercice 218
Soit E un evn de dimension finie, C une partie de E convexe et dense dans E. Montrer
que C = E.
Exercice 219
Soit A une partie convexe fermée de R2 ne contenant pas 0. Montrer qu’il existe une
droite vectorielle disjointe de A.
Exercice 220
104
CHAPTER 19. ORAUX 5 : ESPACES-VECTORIELS NORMÉS (ÉNONCÉS)
Exercice 221
Exercice 222
Exercice 223
Exercice 224
Montrer que tout compact peut être recouvert par des translatés des pavés [0, ai ] ×
[0, bi ].
Exercice 225
105
CHAPITRE 20
Corrigé 212 (En dimension finie, convergences simple et uniforme sont équivalentes)
1 Soit N k
à résultat nul de (f n )n∈N . f étant continue et
P
k=0 λk f une combinaison linéairePN
non constante, son image est infinie, donc k=0 λk X k a une infinité de racines : ce polynôme
est nul, ainsi que ses coefficients λ0 , ,̇λN : (f n )n∈N est libre.
2 D’après la question précédente, la seule sous-algèbre unitaire de dimension finie de C(A)
est celle constituée des fonctions constantes. Si on admet une sous-algèbre non unitaire, il faut
rajouter {0}.
3 Ic est un sous-groupe de A, stable par multiplication par un élément quelconque de A :
c’est un idéal de A.
4 Un idéal de la forme Ic est bien maximal : en effet, si I est un idéal de A contenant
strictement Ic , alors il contient une certaine fonction f non nulle en c. Il contient également
g : x 7→ |x − c|. Il contient donc f 2 + g 2 , qui ne s’annule pas sur [a, b], et qui est donc inversible :
il comprend donc enfin 1A , et vaut donc A.
Réciproquement, soit I un idéal maximal de A. Supposons qu’il ne soit pas de la forme
précédente : en particulier, on peut trouver f ∈ I, non nulle en a. On introduit :
Ω = {c ∈]a, b], ∃g ∈ I, g|[a,c] ne s’annule pas}.
Ω est une partie non vide de ]a, b] (on a écarté le cas sans intérêt où a = b). Notons c sa borne
supérieure, et supposons c < b : par hypothèse, on peut trouver h ∈ I tel que h(c) 6= 0. De plus,
il existe ε > 0 tel que h ne s’annule pas sur [c − ε, c + ε] ⊂]a, b[. Enfin, puisque c − ε ∈ Ω il existe
g ∈ I, ne s’annulant pas sur [a, c − ε]. La considération de g 2 + h2 conduit à une absurdité sur
la définition de c. On a nécessairement c = b, I contient un élément inversible, et vaut donc A,
ce qui est absurde.
Remarque : la notion de compacité simplifiera la dernière partie de cette solution.
Corrigé 215 (Valeurs d’adhérence de (un ) lorsque un+1 −n tend vers 0 (X MP 10))
Corrigé 216 (Une fonction polynomiale à une indéterminée est fermée (Mines MP 10))
107
Corrigé 217 (Inclusion d’une boule fermée dans une autre (Centrale MP 10))
Corrigé 220 (Condition suffisante tordue pour être un disque (ENS MP 10))
Il suffit de le montrer pour le pavé [0, A] × [0, B], où A, B sont des réels strictement positifs
fixés.
Quitte à réordonner, on peut supposer (bi ) décroissante.
Comme bi 6 1,
X X
ai > ai bi = +∞.
On partitionne N par paquets d’indices consécutifs minimaux [[in , in+1 − 1]] tels que
in+1 −1
X
A6 ai
i=in
Pour n fixé, les pavés d’indices in à in+1 − 1 permettent donc de recouvrir [0, A] × [0, bin+1 ] (par
décroissance de (bi )), en les posant sur l’axe des abscisses tout en les accolant.
Or, toujours par décroissance de (bi ), et d’après (∗)
in+1 −1
X
ai bi 6 (A + 1)bin
i=in
P
donc n bi n = +∞, puisque
X X−1
X in+1
ai bi = ak b k
i∈N n∈N k=in
109
CHAPITRE 21
TD 6 : intégrabilité (énoncés)
Exercice 226
1 Soit f ∈ C 0 ([a, b]), d’intégrale nulle sur [a, b]. Montrer que f s’annule sur ]a, b[.
R1
2 Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) telle que 0 f (t)dt = 12 . Montrer qu’il existe a ∈]0, 1[ tel que
f (a) = a.
3 Soit f continue de [0, 1] dans R, n ∈ N tels que :
Z 1
∀k ∈ [[0, n]], f (u)uk du = 0.
0
Montrer que f admet au moins n + 1 zéros distincts dans ]0, 1[.
0
Rπ
R π (X PC 09) Soit f ∈ C ([0, π], R). On suppose que : 0 f (t) cos(t)dt =
4
0
f (t) sin(t)dt = 0. Montrer que f s’annule au moins deux fois sur [0, π].
5 (Cachan 07) Soit f une fonction réelle de classe C ∞ sur R, 2π-périodique et de
moyenne nulle. Montrer que f + f 00 s’annule quatre fois au moins sur [0, 2π[.
Exercice 227
Exercice 228
R1 R1
Soit E = C 0 ([0, 1], R∗+ ) et Φ : f ∈ E 7→ dt
0 f (t)
× 0
f (t)dt. Déterminer inf Φ et sup Φ.
111
2. INTÉGRABILITÉ
Exercice 229
Soit f R: R → R continue par morceaux telle que f soit de limite l ∈ R en +∞. Montrer
x
que x1 0 f (t)dt tend vers l lorsque x tend vers +∞.
Exercice 230
R 3x cos(t)
1 On définit sur R∗+ la fonction f : x 7→ x t
dt. Calculer la limite de f en 0, en
+∞.
R x2 dt
2 Étudier en 1 la fonction x 7→ x ln(t) .
2. Intégrabilité
Exercice 231
Soit α ∈ C.
1 On se limite ici
R auαtcas où α est réel. Donner une condition nécessaire et suffisante
sur α pour que R+ e dt converge.
2 On revient au cas général. R
a Donner une condition nécessaire et suffisante sur α pour que R+ eαt dt converge.
R
b Donner une condition nécessaire et suffisante sur α pour que R+ eαt dt converge
absolument.
Exercice 232
R1 1 1
1 Existence et calcul de 0 x√1+x 2 − x
dx.
Indication
√ : pour le calcul, on peut effectuer au choix les changements définis par
u = 1 + x2 ou x = sh(u).
Rπ
2 Existence et calcul de 02 cos(x) ln(tan(x))dx.
3 Existence et calcul de : Z +∞
(sin(x))3
dx.
0 x2
Exercice 233
Pn−1
Déterminer lim k=1
√ 1
.
n∞ k(n−k)
Exercice 234
R +∞ R +∞
Prouver que si les intégrales a (f (x))2 dx et a (f 00 (x))2 dx convergent, alors
R +∞ 0
a
(f (x))2 dx converge également.
112
CHAPTER 21. TD 6 : INTÉGRABILITÉ (ÉNONCÉS)
Exercice 235
R π x sin(x) cos(x)
1 Existence et calcul de 02 tan(x) 2 +cotan(x)2 dx.
Indication : pour le calcul, dans le cas où les trois règles de Bioche s’appliquent, on
peut effectuer le changement de variable u = cos(2x).
2 Existence et calcul éventuel de l’intégrale
Z +∞ √
x ln(x)
I= dx.
0 (1 + x)2
Indication : pour le calcul, astucieux, on pourra √ commencer par utiliser une intégra-
tion par parties, en dérivant la fonction x 7→ x ln(x).
3 Rπ
a Existence et calcul de In (x) = 0 cos(nt)−cos(nx)
cos(t)−cos(x)
dt, où (n, x) ∈ N×]0, π[.
Indication : pour le calcul, on pourra trouver une relation de récurrence linéaire
d’ordre 2 pour la suite (IP n (x)), en exprimant In (x) + In+2 (x) en fonction de In+1 (x).
b Nature de la série xn In (x).
R +∞ 2
4 Convergence de l’intégrale impropre 0 sin(x) xcos(x ) dx.
R +∞
5 Même question pour 1 x1 sin(x + 1/x2 ) cos(x2 + x1 )dx.
Exercice 236
Exercice 237
R∞ 1−x2
1 (X MP 08) −∞ 1−x2 +x4
dx.
R∞
2 (X MP 08) dx
−∞ (x2 +a2 )(x2 +b2 )
(a, b ∈ R∗+ ).
Rbp
3 (X MP 08) (b − x)(x − a)dx.
Ra2π √
4 (X MP 08) 0
1 + sin tdt.
Exercice 238
113
CHAPITRE 22
TD 6 : intégrabilité (corrigés)
1 On peut appliquer le théorème de Rolle à une primitive de [a, b], ou raisonner par l’absurde.
2 Considérer g : x 7→ f (x) − x.
3 Raisonner par l’absurde, et utiliser un polynôme qui change de signe en même temps que
f.
4 Comme à la question précédente, raisonner par l’absurde, utiliser la linéarité de l’intégrale
et des combinaisons linéaires de cos et sin.
5 Posons g = f + f 00 . g est de moyenne nulle, et on peut vérifier que [0,2π] g cos =
R
R
[0,2π]
g sin = 0. Utiliser la même technique que précédemment.
Pour trouver sup Φ, on pourra utiliser l’inégalité de Cauchy-Schwarz (et son cas d’égalité).
grand sans que
R
Pour trouver inf Φ, on pourra se demander comment rendre [0, 1]f
1
soit petit .
R
[0,1] f
Il est tentant d’effectuer une intégration par parties pour (f 0 )2 , en dérivant l’un des f 0 et
R
en intégrant l’autre. On fait tout ceci sur un segment [a, b] (où b > a) puisqu’on ne sait pas
encore si les expressions engagées sont bien définies :
Z b Z b
0 0 b
2
(f (x)) dx = [f (x)f (x)]x=a − f (x)f 00 (x)dx
a a
L’intégrale [a,+∞[ f f est convergente, grâce à l’intégrabilité de f 2 et de (f 00 )2 .
00
R
Il reste à justifier la convergence du crochet, i.e. que f f 0 admet une limite finie en +∞.
Peut-on déjà montrer que ce crochet admet une limite ? Oui, en considérant justement la
relation ci-dessus, et en observant que (f 0 )2 est positive.
116
CHAPTER 22. TD 6 : INTÉGRABILITÉ (CORRIGÉS)
Cette limite existant, il reste à expliquer pourquoi elle n’est pas infinie. Pour ce faire, on
peut utiliser l’intégrabilité de f 2 et le fait que (f 2 )0 = 2f 0 f .
Remarque : on peut même montrer plus finement que f f 0 tend vers 0 en +∞.
Corrigé 235 (Calculs d’intégrales généralisées plus délicates)
1
√
2 Intégrer par parties en dérivant la fonction x 7→ x ln(x) :
√ +∞ Z +∞
x ln(x) 2 + ln(x)
I= − + √ dx.
1+x 0 0 2 x (1 + x)
Le changement de variable t = 1/x donne
Z +∞ Z +∞
2 + ln(x) 2 − ln(t)
I= √ dx = √ dt.
0 2 x (1 + x) 0 2 t (1 + t)
R +∞
Ainsi, I = 0 √x dx
(1+x)
= π.
3 Pas de problème réel en x. On calcule In + In+2 = 2 cos(x)In+1 . En résolvant cette
récurrence linéaire, on trouve In = π sin(nx)/ sin(x).
4 Pas de problème en 0, effectuer une intégration par parties pour prouver l’intégrabilité
en +∞. En linéarisant sin(x) cos(x2 ) = (sin(x + x2 ) + sin(x − x2 ))/2, on peut prouver que cette
intégrale est semi-convergente.
Corrigé 236 (Limite d’une suite définie par des intégrales)
J, on trouve que J = 0 : I = 0.
2 Si a 6= b, on écrit
1 1 1 1
= 2 −
(X 2 + a2 )(X 2 + b2 ) a − b2 X 2 + b2 X 2 + a2
1 1 1
Comme les fonctions x 7→ x 7→ x2 +a
x2 +a2
, 2 et x 7→ (x2 +a2 )(x2 +b2 ) sont intégrables (classique),
on a Z Z
1 1 1
I= 2 dx − dx
a − b2 2
R x +b
2 2
R x +a
2
Ainsi,
1 π π π
I= 2 2
− =
a −b b a ab(a + b)
Reste à traiter le cas où a = b. On peut le faire à la main, mais c’est technique et assez
compliqué. On a plutôt envie d’utiliser la question précédente en prenant a = b. L’idée, pour
117
2. INTÉGRABILITÉ
justifier ce passage à la limite, est d’utiliser un argument de continuité : avec des notations
évidentes, on montre que pour a fixé, Ia,b tend vers Ia,a lorsque a tend vers b. Pour ce faire, on
peut majorer |Ia,b − Ia,a |.
Remarque : la dernière étape se justifie très facilement à l’aide du théorème de convergence
dominée et ses conséquences. Si le résultat n’est pas connu, vous pouvez substituer à ce résultat
de cours de la technique.
Corrigé 238 (Calcul surprenant d’intégrale généralisée)
Pour l’étude en +∞, faire une double intégration par parties. Pour le calcul de la dernière
intégrale, faire une primitivation par parties.
118
CHAPITRE 23
Exercice 240
eat −ebt
(CCP) Étudier l’intégrabilité sur ]0, +∞[ de t 7→ t
selon les valeurs (réelles) de
a et b .
Exercice 241
(Mines
Rx MP 10) Montrer que f : x 7→ cos(x2 ) n’est pas intégrable sur R+ mais que
0
f a une limite lorsque x tend vers +∞.
Exercice 242
(TPE)
R +∞ sin(2x)−sin x
1 Établir la convergence et donner la valeur de 0 x
dx.
2 La fonction x 7→ sinx x est-elle intégrable sur R+∗ ?
Exercice 243
R +∞
1 (CCP) Convergence et calcul de In = 0 t e−nt dt.
R +∞ e−√t
2 Convergence et calcul de I = 0 1−e √ dt.
− t
R1 2)
3 (Centrale MP 10) Existence et calcul de I = 0 ln(1−x
x2
dx.
119
Exercice 244
Rb
(TPE) Soient (a, b) ∈ R2 avec a < b et f ∈ C 0 ([a, b], R+ ) telle que a
f = 1. Comparer
R 2
b Rb
a
tf (t)dt et a t2 f (t)dt.
Exercice 245
(CCP)
1 Étudier la continuité par morceaux de f : x 7→ x E(1/x) sur ]0, 1] et sur [0, 1].
R1
2 Montrer l’existence et calculer I = 0 x E(1/x)dx.
Exercice 246
Soit f ∈ C 1 (R+ , R) telle que f + f 0 soit de carré intégrable. Montrer que f est bornée,
puis que f tend vers 0 en +∞.
Exercice 247
(X MP 10) Soit f ∈ C 1 (R, R) telle que f et f 02 soient intégrables sur R. Montrer que
f tend vers 0 en ±∞.
120
CHAPITRE 24
donc f (1) = 0.
3 Pour le calcul général de f (x), il est tentant de se ramener au calcul précédent via le
changement de variable u = xt :
Z t=+∞
ln(t)
f (x) = dt
t=0 t2 + 1
Z ∞
ln(u/x) du
= 2 2
u=0 x (1 + u ) x
Z +∞
1 ln(x)
= 3 f (1) − du
x 0 1 + u2
−π ln(x)
=
2x3
La fonction intégrée f est continue sur R∗+ , on s’intéresse donc au comportement aux bornes.
R1
Un développement limité montre que f se prolonge par continuité en 0 : 0 f (t)dt est faussement
impropre.
En +∞, f (t) = ot → +∞ t12 si a et b sont négatifs ou si a = b.
Si a ou b est strictement positif, et si a 6= b, f tend vers ±∞ en +∞, et n’est donc pas
intégrable sur [1, +∞[.
Corrigé 241 (Une intégrale semi-convergente)
1 Le seul problème est en +∞. Pour montrer la convergence, on pourrait s’inspirer du travail
effectué pour l’intégrale de Dirichlet, mais comme on demande ici la valeur de l’intégrale, on
R X sin(2x)−sin x
peut aussi étudier 0 x
dx.
2
Corrigé 243 (Convergence et calcul)
Corrigé 247 (Condition suffisante pour qu’une fonction soit de limite nulle en +∞)
122
CHAPITRE 25
TD 7 : groupes (énoncés)
Exercice 248
Exercice 249
x+y
Soit G =] − 1, 1[, ? définie par x ? y = 1+xy
. Montrer que (G, ?) est un groupe abélien.
Exercice 250
Soit G un groupe multiplicatif et H une partie finie de G non vide, stable par multi-
plication. Montrer que H est un sous-groupe de G.
Exercice 251
Exercice 252
Soit G un groupe.
1 Montrer l’équivalence des conditions suivantes :
(1) G est abélien.
(2) L’application carré de G dans G est un endomorphisme de G.
(3) L’application inverse de G dans G est un automorphisme de G.
2 Généralisation : montrer que s’il existe i ∈ Z tel que g 7→ g i , g 7→ g i+1 et g 7→ g i+2
soient des morphismes de groupes, alors G est abélien.
3 Donner un groupe non abélien tel que g 7→ g 3 soit un endomorphisme.
4 On suppose que g 2 = 1 pour tout g ∈ G. Montrer que G est abélien.
123
1. GÉNÉRALITÉS SUR LES GROUPES
Exercice 253
Exercice 254
Montrer que ∗ confère à E une structure de groupe, et que les groupes G et E sont
isomorphes.
Exercice 255
Exercice 256
GLn (R) et SLn (R) × R∗ peuvent-ils être mis en bijection ? Sont-ils isomorphes ?
Exercice 257
Soit E un ensemble non vide. Déterminer les éléments de E E réguliers à gauche (resp.
à droite), pour la composition.
124
CHAPTER 25. TD 7 : GROUPES (ÉNONCÉS)
Exercice 258
Exercice 259
Exercice 260
Exercice 261
Exercice 262
Exercice 263
Montrer qu’un groupe G est fini si et seulement si il n’a qu’un nombre fini de sous-
groupes.
125
3. GROUPE SYMÉTRIQUE
Exercice 264
Exercice 265
Exercice 266
Exercice 267
Que dire d’un groupe fini n’ayant que deux classes de conjugaison ?
Exercice 268
Que dire d’un groupe sur lequel le groupe des automorphismes agit en créant deux
orbites ?
3. Groupe symétrique
Exercice 269
Exercice 270
126
CHAPTER 25. TD 7 : GROUPES (ÉNONCÉS)
Exercice 271
127
CHAPITRE 26
TD 7 : groupes (corrigés)
Montrons déjà que ? définit bien une loi de composition interne sur G. Soit x, y ∈] − 1, 1[.
On a |x| < 1, |y| < 1 et donc également |xy| < 1. Ceci prouve quex ? y est bien défini, et,
de plus, que
x+y 1 + x + y + xy (1 + x)(1 + y)
+1= = >0
1 + xy 1 + xy 1 + xy
Ainsi, x ? y > −1, et un calcul similaire montre que x ? y < 1.
Il est clair que ? est commutative (par commutativité de l’addition et de la multiplication
dans R), que 0 est neutre pour ? dans G, que −x est symétrique de x ∈ G dans G pour ?.
Reste à vérifier l’associativité : soit x, y, z ∈ G. On a
x+y
x+y 1+xy
+z x + y + z + xyz
(x ? y) ? z = ?z = x+y = ,
1 + xy 1 + z 1+xy 1 + xy + xz + yz
et un calcul similaire conduit à
x + y + z + xyz
x ? (y ? z) = ,
1 + xy + xz + yz
d’où l’associativité.
Remarque : les vérifications ne sont pas difficiles, mais dans cet exercice, on ne voit pas G
comme sous-groupe d’un groupe bien connu, ce qui est plutôt rare.
Corrigé 250 (Partie finie stable par multiplication)
D’après l’une des caractérisations des sous-groupes, il reste à vérifier la stabilité de H par
passage au symétrique.
Soit h ∈ H. L’idée est d’écrire h−1 comme une puissance de h à un exposant naturel.
129
1. GÉNÉRALITÉS SUR LES GROUPES
L’application ϕ : n ∈ N 7→ hn n’est pas injective, car N est infini et pas H : il existe donc
i, j ∈ N distincts tels que hi = hj . En supposant par exemple i > j, on obtient hi−j = eG , donc
h−1 = hi−j−1 .
Si i − j − 1 > 0, alors comme h ∈ H et comme H est stable par produit, h−1 ∈ H.
Si i − j − 1 = 0, alors h−1 = h = eG , donc h−1 ∈ H.
H est donc un sous-groupe de G.
Remarque : plutôt que de parler de i et j, on aurait pu utiliser ψ : n ∈ Z 7→ hn qui a
l’avantage d’être un morphisme, non injectif par étude des cardinaux, et donc de noyau non
trivial.
Remarque : l’hypothèse de finitude est essentielle, comme le montre l’exemple de N additif
(ou {en , n ∈ N} si on tient à donner un exemple multiplicatif).
Corrigé 251 (Monoı̈de fini et régulier)
Pour montrer qu’un monoı̈de est un groupe, il reste à vérifier que tout élément est symé-
trisable. Ici, on considère un monoı̈de fini et régulier G. Pour tout a ∈ G, tout (b, c) ∈ G2 , on
a
ab = ac ⇒ b = c
Autrement dit, l’application g ∈ G 7→ ag, de G dans G, est injective. Comme G est en outre
fini, on en déduit que cette application est bijective : en particulier, il existe g ∈ G tel que
ag = eG , donc a admet un symétrique à droite dans G.
De même (en considérant g 7→ ga), a admet un symétrique à gauche dans G : a est symé-
trisable dans G.
Ceci valant pour tout a ∈ G, G est bien un groupe.
Remarque : la finitude du groupe est essentielle, comme le montre l’exemple de (N, +). Elle
nous a servi à passer d’une injectivité à une surjectivité (d’une unicité à une existence). En
algèbre linéaire, c’est la dimension finie qui joue ce rôle de passeur entre unicité et existence.
Remarque : attention, g 7→ ag n’est pas un endomorphisme du groupe G, à moins que a = eG .
Corrigé 252 (Caractérisation de la commutativité)
1 αa (resp. βa ) est bijective, car elle admet αa−1 (resp. βa−1 ) pour inverse (pour la compo-
sition).
2 Pour que αa soit un endomorphisme, il faut que αa (eG ) = eG , et donc que a = eG .
Réciproquement, si a = eG , alors αa = Id G , et est donc un endomorphisme de G.
3 Soit a, b, x ∈ G.
((φ(a)) ◦ (φ(b)))(x) = (αa ◦ αb )(x)
= αa (bx)
= abx
= αab (x)
= (φ(ab))(x).
Ceci valant pour tout x ∈ G, φ(a) ◦ φ(b) = φ(ab).
Ceci valant pour tout (a, b) ∈ G2 , φ est un morphisme de groupes.
On teste l’injectivité sur le noyau : soit a ∈ ker(φ), i.e. φ(a) = Id G . En évaluant cette
relation en eG , on obtient a = eG . Le noyau du morphisme φ étant réduit à eG , φ est bien
injectif.
φ induit donc un isomorphisme de G sur son image, et donc de G sur un sous-groupe de
SG .
Corrigé 254 (Transfert de structure)
On vérifie à la main que (E, ∗) est un groupe, et que φ−1 est un isomorphisme de E sur G.
Remarque : cet exercice semble compliqué, mais il ne fait que rappeler que des groupes sont
isomorphes si et seulement si ils ne diffèrent que par l’écriture.
Remarque : cet exercice permet de mieux comprendre la structure de groupe donnée dans
l’exercice 1. En effet, on a transféré l’addition dans R sur ] − 1, 1[ grâce à la fonction tangente
hyperbolique.
Corrigé 255 (Groupe d’automorphismes d’un groupe, automorphismes intérieurs)
1 Aut(G) est une partie non vide de SG , non vide car possédant Id G , stable par composition
et passage à la bijection réciproque : c’est donc un sous-groupe de SG , puis un groupe pour ◦.
2 On se demande pour quelles valeurs de a ∈ Z l’application n ∈ Z 7→ an est bijective.
Pour qu’elle le soit, 1 doit posséder un antécédent, et donc nécessairement, a = ±1.
Réciproquement, ces valeurs de a conviennent, donc Aut(Z) = {Id Z , −Id Z }.
3 Soit a, x, y ∈ G. On a
φa (x)φa (y) = axa−1 aya−1 = axya−1 = φa (xy),
donc φa est un endomorphisme de G.
Il est bijectif, car il admet φa−1 pour inverse pour la composition (ou, si on préfère, car pour
tout y ∈ G, l’unique antécédent de y par φa est a−1 ya).
4 Soit a, b, x ∈ G. On a
ψ(a) ◦ ψ(b)(x) = φa (φb (x)) = φa (bxb−1 ) = abxb−1 a−1 = abx(ab)−1 = ψ(ab)(x),
donc ψ est bien un morphisme.
Étudions son noyau : soit a ∈ G. a est dans le noyau de ψ si et seulement si ψ(a) = Id G ,
si et seulement si axa−1 = x pour tout x ∈ G, si et seulement si ax = xa pour tout x ∈ G. Le
noyau de ψ est donc le centre de G.
131
2. ORDRE D’UN ÉLÉMENT D’UN GROUPE
On peut montrer que ces deux groupes sont équipotents à R, et qu’ils peuvent donc être
mis en bijection.
Corrigé 257 (Éléments réguliers de E E )
Corrigé 261 (Groupe infini dont tout élément est d’ordre fini)
Corrigé 262 (Existence d’une involution non triviale dans un groupe d’ordre pair)
Corrigé 268 (Groupe n’ayant que deux classes sous l’action de Aut(G))
3. Groupe symétrique
133
CHAPITRE 27
Exercice 273
Exercice 274
Exercice 275
1 Soit (G, ·) un groupe fini de cardinal > 2 tel que : ∀ g ∈ G, g 2 = e. Montrer qu’il
existe n ∈ N tel que (G, ·) soit isomorphe à ((Z/2Z)n , +).
2 Un groupe infini contient-il un élément d’ordre infini ?
Exercice 276
Pn−1 i n−1
Soient n ∈ N avec n > 2, Gn = i=1 λi X ; (λ1 , . . . , λn−1 ) ∈ C et λ1 6= 0 .
1 Si P et Q sont dans Gn , montrer qu’il existe un unique R de Gn tel que R ≡
P ◦ Q [X n ].
On note R = P ∗ Q.
2 Montrer que (Gn , ∗) est un groupe.
3 Déterminer un morphisme surjectif de Gn dans (C∗ , ×).
135
Exercice 277
Exercice 278
Soit (G, ·) un groupe engendré par une partie finie S stable par passage à l’inverse.
Pour x ∈ G, on note L(x, G) la longueur minimale d’une décomposition de x comme
produit d’éléments de S. Pour un endomorphisme ϕ : G → G, on note Λ(ϕ, S) =
max L(ϕ(x), S).
x∈S
1 Montrer que limn→+∞ n1 ln Λ(ϕn , S) existe dans R et ne dépend pas de S.
Exercice 279
Exercice 280
Exercice 281
Exercice 282
Soit E un ensemble fini non vide muni d’une loi de composition interne associative
notée T . Montrer qu’il existe e ∈ E tel que eT e = e.
136
CHAPTER 27. ORAUX 7 : GROUPES (ÉNONCÉS)
Exercice 283
Soit G le sous-groupe de Sn formé des éléments qui fixent n. Montrer que G est
maximal parmi les sous-groupes stricts de Sn .
Exercice 284
Exercice 285
Exercice 286
Exercice 287
√
1 (Centrale MP 06) Montrer que {x + y 3/x ∈ N, y ∈ Z, x2 − 3y 2 = 1} est un
sous-groupe de (R∗+ , ×).
√
2 (X MP 08)Soit G = {x + 2y|x ∈ N∗ , y ∈ Z et x2 − 2y 2 = 1}.
a Montrer que G est un sous-groupe de (R∗ , ×).
b Montrer que G est monogène.
Exercice 288
137
CHAPITRE 28
Corrigé 277 (Sur le ppcm des ordres des éléments d’un groupe fini)
Corrigé 284 (Le premier théorème d’isomorphie, dégradé en relation entre cardinaux (ENS MP 10))
Si ce cycle admet une racine carrée c, alors c est nécessairement un n-cycle, car il ne peut
pas y avoir plusieurs orbites sous l’action de c. Si n est pair, alors on constate que le carré d’un
n-cycle n’est pas un n-cycle, et donc que le cycle considéré c0 n’admet pas de racine carrée.
Si n est impair on peut écrire n = 2k + 1 pour un certain k ∈ N. Comme cn0 = Id , on
constate que c0 admet c−k0 pour racine carrée.
139
Corrigé 287 (Loi de groupe sur les points entiers d’une branche d’hyperbole)
1 Notons G cet ensemble. Il est clairement non vide, puisqu’il√ comprend √ 1, et est une partie
∗ 2 2
de R+ , car si x ∈ N, y ∈ Z vérifient x − 3y = 1, alors x + 3y ou x − 3y est positif, donc
les deux le sont, puisque leur produit vaut 1 (et ils sont non nuls). On montre comme dans
l’exercice 2 que G est stable par produit et passage à l’inverse.
2 √
a Par irrationnalité de 2, G est une partie de R∗ , évidemment non vide. On vérifie de
plus que G est stable par produit et par passage à l’inverse pour conclure.√ √
C’est facile pour l’inverse (avec des notations évidentes, celui de x + 2y ∈ G est x − 2y ∈
G, ça l’est un peu moins pour le produit, car il faut prouver (avec des notations évidentes) que
xx0 + 2yy 0 ∈ N∗ : c’est un entier relatif par structure d’anneau de Z, non nul (car impair, x et
x0 l’étant nécessairement).
b G est en fait un sous-groupe de R∗+ . On applique l’isomorphisme logarithme, afin de
se ramener au cas connu des sous-groupes (additifs) de R. Le sous-groupe
√ ln(G) de R n’est
pas dense, car ses éléments positifs sont ceux de la forme ln(x + 2y), où (x, y) ∈ N∗ × N, et
x2 − 2y 2 = 1. ln(G) est donc monogène, et G également (il lui est isomorphe).
Corrigé 288 (Nombre d’éléments d’ordre donné)
140
CHAPITRE 29
Exercice 289
Exercice 290
Exercice 291
Exercice 292
Soit (A, +, ×) un anneau non nul. On dit que x ∈ A est nilpotent s’il existe n ∈ N∗
tel que xn = 0.
1 Donner un exemple de matrice nilpotente non nulle.
2 Montrer qu’un élément de A ne peut pas être à la fois nilpotent et inversible.
3 Montrer qu’il peut exister des éléments ni inversibles ni nilpotents.
4 Montrer que si x est nilpotent, alors 1 − x est inversible.
5 Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent, alors xy et x+y sont nilpotents.
Exercice 293
141
2. ARITHMÉTIQUE, ANNEAUX DE CONGRUENCE
Exercice 294
Exercice 295
√
Soit A un anneau commutatif, I un idéal de A. On appelle radical de I et on note I
l’ensemble : √
I = {x ∈ A, ∃n ∈ N, xn ∈ I}.
√ √
Dans Z, calculer 12Z, 72Z.
Exercice 296
1 Soit A un anneau commutatif qui n’est pas un corps. Montrer l’équivalence des
assertions suivantes :
(1) La somme de deux non inversibles est non inversible.
(2) Les non inversibles forment un idéal propre.
(3) A possède un idéal maximal unique
Lorsque l’une de ces conditions est remplie, on dit que A est un anneau local.
2 Montrer que dans un anneau local, les seuls idempotents sont 1 et 0.
Exercice 297
7
1 (Mines MP) Trouver le chiffre des unités de 77 .
19
2 Trouver les deux derniers chiffres de la représentation décimale de 1919 .
3 Montrer que chaque nombre du type
n
22 + 1
(où n > 2) se termine par 7.
4 Montrer qu’un nombre entier positif de six chiffres dont la représentation décimale
est de la forme abcabc est nécessairement divisible par 13.
5 On admet que 229 est un nombre de 9 chiffres, tous différents (en base 10). Quel est
le chiffre manquant ?
6 Trouver la somme des chiffres de la somme des chiffres de la somme des chiffres de
44444444 .
Exercice 298
142
CHAPTER 29. TD 8 : ANNEAUX, CORPS, ALGEBRES (ÉNONCÉS)
Exercice 299
Exercice 300
Trouver une condition nécessaire sur n ∈ N∗ pour que 2n − 1 soit premier. Même
question avec 2n + 1.
Exercice 301
2 L’équation diophantienne
x3 + 2y 3 = 4z 3
possède-t-elle dans Z3 une autre solution que le triplet nul ?
Exercice 302
Exercice 303
Exercice 304
Soit n un entier strictement positif, et soit d(n) le nombre d’entiers positifs divisant
n. Prouver que d(n) est impair si et seulement si n est un carré parfait (c’est-à-dire
le carré d’un nombre entier).
Exercice 305
Pour tout entier naturel non nul n, on note S(n) la somme de ses diviseurs naturels.
Montrer que si m et n sont deux entiers naturels non nuls premiers entre eux, alors
S(mn) = S(m)S(n).
143
3. POLYNÔMES ET ALGÈBRES
Exercice 306
3. Polynômes et algèbres
Exercice 307
Exercice 308
Exercice 309
Pn
Soit n ∈ N et A = {P ∈ Rn [X], k=1 P (k) (1) = 0}. Quelle est la dimension de A ?
Donner une base de A.
Exercice 310
Qn−1
Calculer : k=1 (1 − e2ikπ/n ) où n > 2.
Exercice 311
Qn
Soit n ∈ N∗ et a ∈ R. Montrer que les racines complexes du polynôme k=0 (X −k)+a
sont de multiplicité au plus 2.
144
CHAPTER 29. TD 8 : ANNEAUX, CORPS, ALGEBRES (ÉNONCÉS)
Exercice 312
Exercice 313
1 Soit P ∈ C[X]. Montrer que les racines de P 0 sont dans l’enveloppe convexe des
racines de P .
2 Soit K un convexe fermé de C et A = {a ∈ C, P −1 ({a}) ⊂ K}. Montrer que A est
convexe.
Exercice 314
Exercice 315
Exercice 316
Montrer qu’il n’existe pas de polynôme non constant P ∈ Z[X] tel que ∀ n ∈ Z,
P (n) ∈ P.
Exercice 317
Exercice 318
145
4. ANNEAUX
4. Anneaux
Exercice 319
Quel est le plus petit sous-anneau de Q contenant 1/5 ? Quel est son groupe des
inversibles ?
Exercice 320
Exercice 321
Exercice 322
Exercice 323
Soit A un anneau fini. Montrer l’existence d’entiers distincts m et n tels que, pour
tout x ∈ A : xm = xn .
Exercice 324
Un idéal propre I d’un anneau A est dit maximal si I et A lui-même sont les seuls
idéaux de A contenant I.
1 Donner les idéaux maximaux de Z, de K[X].
2 Donner les idéaux maximaux de C 0 ([a, b], R).
Exercice 325
146
CHAPTER 29. TD 8 : ANNEAUX, CORPS, ALGEBRES (ÉNONCÉS)
5. Corps
Exercice 326
Exercice 327
Soit A un anneau commutatif fini non nul, et tel que, pour tout x ∈ A :
((x2 = 0) ⇒(x = 0)) ∧ ((x2 = x) ⇒(x ∈ {0, 1}))
Montrer que A est un corps.
Exercice 328
√ √
On pose Q( 3) = {z ∈ R, ∃(a, b) ∈ Q2 , z = a + b 3}.
√
1 Établir que Q( 3) est un corps pour les lois déduites de celles de R.
√
2 Déterminer le groupe des automorphismes du corps Q( 3).
Exercice 329
Soit A un anneau commutatif non nul dont tout idéal est premier, c’est-à-dire vérifie,
pour tout (x, y) ∈ A2 :
xy ∈ I ⇒ x ∈ I ou y ∈ I.
Montrer que A est un corps.
Exercice 330
Un corps K est dit algébriquement clos si tout polynôme non constant à coefficients
dans K admet une racine dans K.
1 Montrer qu’un corps algébriquement clos est de cardinal infini.
2 Donner un exemple de corps algébriquement clos.
3 Montrer que l’ensemble des nombres algébriques sur Q est un corps algébriquement
clos.
147
CHAPITRE 30
La réponse est non. Par exemple, il n’existe pas de morphisme d’anneaux de R sur Z. En
effet, si on disposait d’un tel morphisme ϕ, alors on aurait
2ϕ(1/2) = ϕ(1) = 1,
d’où l’absurdité ϕ(1/2) = 12 .
Remarque : autre exemple (moins intéressant) : si A et nul et pas B, alors un morphisme
d’anneaux ψ de A vers B doit vérifier à la fois ψ(0A ) = 0B et ψ(1A ) = 1B , ce qui est impossible
puisque 0A = 1A et que 0B 6= 1B .
Remarque : en revanche, entre deux groupes, il existe au moins un morphisme, le morphisme
trivial (envoyant tout élément du premier sur l’élément neutre du second).
Corrigé 290 (Anneau intègre fini)
Il manque le fait que tout élément non nul soit inversible. Soit donc un tel anneau A, et
a ∈ A \ {0A }. L’application
b 7→ ab
de A dans A est injective (puisque A est intègre), et donc bijective puisque A est fini. En
particulier, 1A admet un antécédent par cette application, donc a est inversible.
Remarque : A étant intègre, il est commutatif, il suffisait donc de trouver un inverse à droite
(comme on l’a fait).
Remarque : en fait, tout anneau fini non nul sans diviseur de zéro est un corps (c’est plus
ou moins le théorème de Wedderburn), mais la démonstration dépasse largement le cadre de la
prépa.
Corrigé 291 (Anneau des endomorphismes d’un groupe commutatif)
Il est clair que + et ◦ sont des lois de composition interne sur End(G), associatives, et que
+ est commutative (puisqu’elle l’est dans G).
De plus, l’application identiquement nulle x 7→ eG et l’application identique x 7→ x sont
clairement des élements neutres respectifs pour + et ◦ dans End(G).
Tout élément f de End(G) admet −f : x 7→ −(f (x)) pour symétrique dans End(G).
Vérifions la distributivité de la composition par rapport à l’addition (qui est le point le plus
difficile) : soit f, g, h ∈ End(G).
Soit x ∈ G.
On a , par définition des termes ci-dessous
((f + g) ◦ h)(x) = (f + g)(h(x))
= f (h(x)) + g(h(x))
= (f ◦ h + g ◦ h)(x),
149
1. GÉNÉRALITÉS SUR LES ANNEAUX
(1) ⇒(2) : supposons (1), et soit I l’ensemble des non inversibles de A : I possède 0, est
stable par le produit par un élément quelconque et passage à l’opposé (par exemple parce que
−x = (−1A )x), sans supposer (1). Cette dernière hypothèse amène la stabilité par somme, et
donc le fait que I soit un idéal de A.
(2) ⇒(3) : supposons (3), et soit J un idéal propre de A : J ne possède pas d’élément
inversible dans A (car sinon , J = A), donc J ⊂ I. Par conséquent, tout idéal propre de A
est inclus dans J. Si on admet que tout idéal propre de A est inclus dans un idéal maximal
(théorème de Krull), alors il s’ensuit que J est l’unique idéal maximal de A. En fait, ce serait très
maladroit ici, puisqu’il est aisé de montrer que J est maximal (un idéal le contenant strictement
possèderait un inversible).
(3) ⇒(1) : supposons (3), et raisonnons par l’absurde en nous donnant deux éléments non
inversibles a et b de A, tels que a + b soit inversible. On a alors aA + bA = A. Or, si on note
M l’unique idéal maximal de A, il contient les deux idéaux propres aA et bA, donc leur somme
également, puis M = A : c’est absurde.
151
2. ARITHMÉTIQUE, ANNEAUX DE CONGRUENCE
En travaillant dans l’anneau Z/nZ, on s’intéresse au produit des éléments non nuls de cet
anneau.
Si n est composé, on montre aisément que le résultat cherché est 0, sauf dans le cas où
n = 4.
Si n est premier, on forme le produit des éléments non nuls du corps Z/nZ : on peut trouver
sa valeur en appariant les éléments distincts inverses l’un de l’autre. On trouve que ce produit
vaut −1 dans Z/nZ, donc que la réponse cherchée vaut n − 1.
Remarque : pour trouver le produit des éléments non nuls de Z/nZ (lorsque n est premier),
on aurait aussi pu remarquer que ce sont les racines simples du polynôme X n−1 − 1, et utiliser
les relations coefficients racines.
Corrigé 303 (Sommes dans Z/pZ)
car, si x = 0, alors y∈Z/pZ (xy)k = 0, et, si x 6= 0, alors y 7→ xy est une permutation de Z/pZ.
P
Première méthode : on a Y
d(n) = (vp (n) + 1)
p∈P
donc d(n) est impair si et seulement si pour tout p ∈ P, vp (n) est pair, si et seulement si n est
un carré parfait.
Deuxième méthode : on observe que k 7→ n/k est une involution sur l’ensemble des diviseurs
de
√ n, qui induit une bijection entre l’ensemble des diviseurs de n strictement
√ plus petits que
n sur l’ensemble
√ des diviseurs de n strictement plus grands que n : d(n) est impair si et
seulement si n est un entier qui divise n, i.e. n est un carré parfait.
152
CHAPTER 30. TD 8 : ANNEAUX, CORPS, ALGEBRES (CORRIGÉS)
On a
X X X
S(m)S(n) = d s= ds
d|m s|n d|m,s|n
est bijective.
Or on peut en trouver un inverse, à savoir N 7→ (N ∧ m, N ∧ s). Le point clé étant que si b
et c sont premiers entre eux, alors
a ∧ (bc) = (a ∧ b)(a ∧ c)
ce que l’on peut montrer en revenant à la définition du pgcd, ou en utilisant les valuations
p-adiques.
Corrigé 306 (Nombre de diviseurs)
3. Polynômes et algèbres
4. Anneaux
Nous montrons que Z[i] est un sous-anneau de C : pour cela on vérifie qu’il possède 1, qu’il
est stable par différence et par produit (détails laissés au lecteur).
Cherchons les inversibles de Z[i].
Analyse Soit z ∈ Z[i]× : soit a, b, c, d ∈ Z tels que z = a + ib et z −1 = c + id. On a donc
(a + ib)(c + id) = 1,
puis, en passant aux carrés des modules :
(a2 + b2 )(c2 + d2 ) = 1,
donc a2 + b2 = 1, puis z = a + ib ∈ {1, −1, i, −i}.
Synthèse Réciproquement, 1, −1, i et −i sont bien des éléments inversibles de Z[i] :
Z[i]× = {1, −1, i, −i}.
5. Corps
Soit ϕ un morphisme de corps de K vers L. Vérifions que ker(ϕ) est trivial, i.e. réduit à
0K . Soit x ∈ K \ {0K }. x est donc inversible, puis
ϕ(x)ϕ(x−1 ) = ϕ(xx−1 ) = ϕ(1K ) = 1L ,
donc ϕ(x) 6= 0L : x ∈/ ker(ϕ).
ϕ est donc bien injectif.
Remarque : en examinant cette preuve, on constate plus généralement que, étant donné un
morphisme d’anneaux ψ : A → B, les inversibles de A ne sont jamais dans le noyau de ψ (sauf
dans le cas peu intéressant où B est l’anneau nul).
Corrigé 327 (Condition suffisante pour être un corps)
154
CHAPTER 30. TD 8 : ANNEAUX, CORPS, ALGEBRES (CORRIGÉS)
Il s’agit encore une fois de montrer que tout élément non nul x admet un inverse. Considérons
l’idéal principal x2 A. Comme cet idéal est premier, et que x2 = x · x, on a x ∈ x2 A, i.e. il existe
y ∈ A tel que x = x2 y. on aimerait maintenant simplifier par x. il suffirait pour cela que x soit
simplifiable, i.e. qu’il ne soit pas un diviseur de zéro.
Or par hypothèse, l’idéal {0} est premier, ce qui se traduit par le fait que A n’admette pas
de diviseur de zéro, d’où le résultat.
Corrigé 330 (Corps algébriquement clos)
Q
Soit K un corps fini. Le polynôme non constant x∈K (X − x) + 1 n’a pas de racine dans
K, ce corps n’est donc pas algébriquement clos.
Le résultat est établi par contraposition.
155
CHAPITRE 31
Exercice 332
Exercice 333
Exercice 334
(Centrale PSI 10) Soit A un anneau, a et b dans A tels que 1 + ab est inversible.
Montrer que 1 + ba est inversible d’inverse 1 − b(1 + ab)−1 a.
Exercice 335
Exercice 336
Exercice 337
157
Exercice 338
(Mines MP) Si p est un nombre premier, quel est le nombre de carrés de Z/pZ ?
Exercice 339
Exercice 340
√
Soit A = {a + ib 2; (a, b) ∈ Z2 }.
1 Montrer que A est un anneau intègre.
2 Montrer qu’on peut définir une pseudo division euclidienne dans A (sans unicité) :
pour tous x ∈ A et y ∈ A \ {0}, il existe (q, r) ∈ A2 tels que x = qy + r et |r| < |y|.
Exercice 341
Exercice 342
Exercice 343
158
CHAPTER 31. ORAUX 8 : ANNEAUX, CORPS, ALGÈBRES (ÉNONCÉS)
Exercice 344
√
Soient A l’anneau Z[ 7] et G l’ensemble des éléments inversibles de A.
1 Vérifier que G est un sous-groupe multiplicatif de R∗ .
√ √ −1
2 Soit x+y 7 ∈ G. Donner, au signe près, une formule pour x + y 7 . En déduire
un élément non trivial de G.
√ √ √ √
3 Pour x + y 7 ∈ G, on pose Φ(x + y 7) = (ln |x + y 7|, ln |x − y 7|).
Montrer que Φ est un morphisme de G dans (R2 , +) dont on précisera le noyau.
Montrer que Im Φ est un sous-groupe discret de R2 .
√
4 En déduire que G = {±(8 + 3 7)n }n∈Z .
Exercice 345
Soit p un nombre premier impair. Dénombrer les (x, y) ∈ (Z/pZ)2 tels que : x2 + y 2 =
1.
Exercice 346
Exercice 347
Exercice 348
Exercice 349
k∧n
le polynôme cyclotomique d’ordre n, le produit portant sur les entiers k ∈ [[1, n]]
premiers avec n.
1 Montrer que k|n Φd (X) = X n − 1, le produit ne portant que sur les diviseurs
Q
positifs de n.
2 Montrer que Φn ∈ Z[X].
159
CHAPITRE 32
Corrigé 333 (Une base de Rn [X], dans laquelle on exprime la base canonique )
On vérifie par simple calcul que l’élément proposé est bien inverse (à droite et à gauche) de
1 + ba. Par exemple à droite :
Remarque : pour trouver un tel inverse, on peut partir de la relation formelle (qui n’a pas de
vrai sens)
(1 + x)−1 = 1 − x + x2 − x3 + x4 − x5 + . . . ,
l’appliquer pour x = ab et x = ba, et on tombe sur la relation voulue. Ceci est à faire au
brouillon, ou on précise que c’est un jeu purement formel, destiné à retrouver l’inverse.
Corrigé 335 (Parité du nombre d’idempotents dans un anneau)
On utilise les relations coefficients racines : soit P le polynôme unitaire de degré 3 dont les
racines sont x, y et z :
P = X 3 + σ2 X − σ3 ,
où σ2 = xy + xz + yz et σ3 = xyz (et σ1 = x + y + z = 0). On a x2 + y 2 + z 2 = σ12 − 2σ2 = −2σ2 .
Pour exprimer x3 + y 3 + z 3 et x5 + y 5 + z 5 en fonction de σ2 et σ3 , on calcule les restes de
X et X 5 par P . On trouve respectivement −σ2 X + σ3 et σ3 X 2 + σ2 X − σ2 σ3 , d’où, en évaluant
3
en x, y et z puis en sommant :
x3 + y 3 + z 3 = 3σ3 et x5 + y 5 + z 5 = −2σ2 σ3 − 3σ2 σ3 = −5σ2 σ3 ,
d’où le résultat annoncé.
Corrigé 342 (Polynôme scindé en prenant les parties réelles des coefficients)
Corrigé 348 (C 0 ([0, 1], R) et C 1 ([0, 1], R) sont-ils isomorphes en tant qu’algèbres ?)
Non, car l’élément unité de C 0 ([0, 1], R) admet une racine carrée, pas celui de C 1 ([0, 1], R).
Corrigé 349 (Polynômes cyclotomiques (X MP 07))
162
CHAPITRE 33
1. Fonctions vectorielles
Exercice 350
On suppose que E est une K-algèbre normée de dimension finie, et que f : I → E est
dérivable, à valeurs dans l’ensemble des éléments inversibles de E.
On introduit la fonction g : I → E, qui, à tout t ∈ I, associe (f (t))−1 .
Vérifier que g est dérivable sur I, et que, pour tout t ∈ I :
g 0 (t) = −g(t)f 0 (t)g(t)
Exercice 351
Exercice 352
163
3. ARCS PARAMÉTRÉS
2. Formules de Taylor
Exercice 353
Montrer que si f est de classe C n sur [a, b], à valeurs réelles, dérivable n + 1 fois sur
]a, b[, alors il existe c ∈]a, b[ tel que :
n
X (b − a)k (k) (b − a)n+1 (n+1)
f (b) = f (a) + f (c).
k=0
k! (n + 1)!
Exercice 354
Exercice 355
3. Arcs paramétrés
Exercice 356
Étude et représentation
1 de la cycloı̈de
f : t 7→ (t − sin t, 1 − cos t)
2 de la cardioı̈de
f : t 7→ (2 cos t − cos 2t, 2 sin t − sin 2t)
3 de l’astroı̈de
f : t 7→ cos3 t, sin3 t .
164
CHAPTER 33. TD 9 : FONCTIONS VECTORIELLES (ÉNONCÉS)
Exercice 357
Étude et représentation de
3 2
−2t
1 f0 : t 7→ t2t−1 , t t−1 .
2 (t+2)
t2
2 f1 : t 7→ (t−2)(t+1) , t t+1 .
3
3 f2 : t 7→ t2t−1 , t31−t .
Exercice 358
Étude et représentation
1 de la courbe de Lissajous f : t 7→ (cos 3t, sin 2t).
2 de g : t 7→ (2 cos(t), sin(2t)).
3 (Mines MP 10) de la deltoı̈de h : t 7→ (2 cos(t) + cos(2t), 2 sin(t) − sin(2t)).
165
CHAPITRE 34
1. Fonctions vectorielles
2. Formules de Taylor
3. Arcs paramétrés
1
2 Généralités L’arc f est défini sur D = R \ {−1, 2}, et de classe C ∞ sur son domaine. On
ne constate pas de réduction du domaine d’étude.
Pour tout t ∈ D, on a :
−t(t + 4) t(2t2 + 5t + 4)
x0 (t) = et y 0
(t) = .
(t − 2)2 (t + 1)2 (t + 1)2
On en déduit les variations des fonctions coordonnées.
Points remarquables Le seul point stationnaire est celui d’instant 0, la tangente est
verticale à l’instant −4
Les points d’instants 0, et −2 se situent sur l’axe des abscisses.
Étude du point singulier : c’est le point d’instant 0, qui se situe en l’origine. L’abscisse (resp.
l’ordonnée) est négative (resp. positive) au voisinage de 0. En outre, on vérifie facilement que
y/x est de limite −4 en 0. La courbe admet donc une tangente d’équation y = −4x à l’instant
0.
Branches infinies Au voisinage de 2, la courbe présente une asymptote horizontale d’équa-
tion y = 16/3. Au voisinage de ±∞, on a une asymptote verticale d’équation x = 1.
167
3. ARCS PARAMÉTRÉS
Dans ces deux cas, les variations des fonctions coordonnées permettent aisément de situer
courbe et asymptotes.
La branche infinie au voisinage de −1 est plus délicate à étudier, car les deux fonctions
coordonnées tendent vers ±∞ en −1± . On trouve sans difficulté que
y(t)
lim = −3
t → −1 x(t)
On cherche donc à déterminer l’éventuelle limite de y(t) + 3x(t) lorsque t tend vers −1.
2
Pour tout t ∈ D, y(t) + 3x(t) = (t−1)tt−2
: cette quantité tend donc vers 2/3 lorsque t tend
vers −1. La courbe admet donc une asymptote d’équation y = −3x + 2/3 en −1. Enfin, pour
tout t ∈ D,
3t2 (t − 1) − 2(t − 2) 3t3 − 3t2 − 2t + 4 (t + 1)(3t2 − 6t + 4)
y(t) + 3x(t) − 2/3 = = = ,
3(t − 2) 3(t − 2) 3(t − 2)
cette quantité est du signe opposé de t + 1 lorsque t est suffisamment proche de −1. La courbe
est localement au-dessus de son asymptote en −1− , et en dessous en −1+ .
Étude des points multiples On peut d’emblée écarter l’origine, correspondant unique-
ment à l’instant 0. On cherche deux instants distincts t et t0 tels que x(t) = x(t0 ) et y(t) = y(t0 ),
i.e.
t02
(
t2
(t−2)(t+1)
= (t0 −2)(t 0 +1)
t2 (t+2) 02 0
t (t +2)
t+1
= t0 +1
En formant le quotient la seconde relation par la première (on a écarté l’instant 0), on obtient
la relation t2 − 4 = (t0 )2 − 4, i.e. t = −t0 (car t 6= t0 ). Cela induit la relation (t − 2)(t + 1) =
(t0 − 2)(t0 + 1), puis t = t0 : la courbe n’admet pas de point multiple.
Support
Tous ces renseignements permettent de tracer le support de la courbe : on trace les asymp-
totes, les points remarquables, et on suit l’évolution temporelle.
3
Corrigé 358 (Étude d’arcs paramétrés trigonométriques)
168
CHAPITRE 35
Exercice 360
Soit P ∈ R[X] scindé sur R à racines simples. Montrer que P ne peut avoir deux
coefficients consécutifs nuls.
Exercice 361
(Mines-Ponts PSI 10) Soit n ∈ N∗ pair, A ∈ Mn (R) telle que t A = −A, J ∈ Mn (R)
dont tous les coefficients valent 1. Calculer det(A + tJ) pour t ∈ R.
Exercice 362
Soit n ∈ N impair et Φ : R → On (R) une fonction dérivable. Montrer que pour tout
réel t, Φ0 (t) ∈
/ GLn (R).
Exercice 363
(Centrale MP 08, Mines PC 10) Trouver les droites à la fois tangentes et normales à
la courbe Γ : x(t) = 3t2 , y(t) = 2t3 .
169
Exercice 364
(Centrale MP 08)
t t3
Soit C l’arc paramétré : x(t) = 1+t 4 , y(t) = 1+t4 .
Exercice 365
Soit f une application de R dans R+ de classe C 1 . Montrer qu’il existe une suite (xn )
de réels telle que (f 0 (xn )) tende vers 0.
170
CHAPITRE 36
1 L’arc C est de classe C ∞ sur R. Les fonctions coordonnées étant impaires, il suffit de
l’étudier sur R+ (une fois le support de l’arc restreint obtenu, on lui adjoindra son symétrique
par rapport à l’origine). De plus, pour tout t ∈ R∗+ , M (1/t) se déduit de M (t) par symétrie
par rapport à la première bissectrice : il suffit donc d’étudier l’arc sur [0, 1] (on adjoindra au
support obtenu son symétrique par rapport à la première bissectrice).
Pour tout t ∈ [0, 1],
1 − 3t4 t2 (3 − t4 )
0
f (t) = , .
(1 + t4 )2 (1 + t4 )2
En particulier, l’arc est régulier.
L’arc restreint ([0, 1], f ) ne présente pas de branche infinie.
x est croissante sur [0, 3−1/3 ], décroissante sur [3−1/3 , 1], tandis que y est croissante sur [0, 1].
On est donc en mesure de tracer l’arc C.
2 Supposons que t1 et t2 soient deux instants distincts en lesquels les points physiques
coı̈ncident. Ces instants sont nécessairement non nuls (l’origine n’est atteinte que pour l’instant
nul), et l’on peut donc évaluer y/x en t1 et t2 , ce qui montre que t21 = t22 , puis conduit à la
contradiction t1 = t2 en revenant à x(t1 ) = x(t2 ).
L’arc C est donc simple.
3 Soit t ∈ R. La droite Dt est dirigée par f 0 (t), soit encore par (1 − 3t4 , t2 (3 − t2 )). Une
équation de Dt est donc
t
x − 1+t 4 1 − 3t4
t3 = 0,
y − 1+t 4 t2 (3 − t4 )
171
soit encore, après simplification :
t2 (3 − t4 )x − (1 − 3t4 )y = 2t3 .
4 Soit t ∈ R. Nous souhaitons que l’équation
t0 t30
t2 (3 − t4 ) − (1 − 3t4
) = 2t3
1 + t40 1 + t40
admette deux solutions distinctes t1 et t2 dans R \ {t}.
En s’aidant de Maple, on arrive à la condition équivalente que le polynôme
2t3 X 2 + (1 + t4 )X + 2t
admette deux racines réelles distinctes, différentes de t.
t est racine de ce polynôme si et seulement si t = 0, cas qu’il faut donc écarter. De
plus, le discriminant ∆ de ce polynôme vaut t8 − 14t4 + 1, et est donc strictement posi-
√ √ √ 1/4
tif si et seulement si t4 ∈] − ∞, 7 − 4 3[∪]7 + 4 3[, soit t ∈] − ∞, − 7 + 4 3 [∪] −
√ 1/4 √ 1/4 √ 1/4
7−4 3 , 0[∪] 7 − 4 3 [∪] 7 + 4 3 , +∞[.
√ 1/4 √ √
Remarque : on peut, après calcul, observer que 7 + 4 3 = 12 ( 6 + 2), et que
√ 1/4 1 √ √
7−4 3 = 2 ( 6 − 2).
4
Dans un tel cas, on a t1 t2 = t12 et t1 + t2 = − 1+t
2t3
.
5 On conserve les notations de la question précédente.
Une équation cartésienne de la médiatrice de [OM (t1 )] est
x(t1 )
x− 2
−y(t1 )
y(t1 ) = 0,
y− 2
x(t1 )
t21
soit xx(t1 ) + yy(t1 ) = 2(1+t41 )
, soit encore
t1
x + yt21 =
.
2
De même pour
la médiatricede [OM (t2 )]. On trouve pour intersection le point de couple de
coordonnées 2(tt11+t
t2
, 1
2 ) 2(t1 +t2 )
, soit encore, compte tenu de la question précédente
−t3
−t
, .
1 + t4 1 + t4
Le centre du cercle circonscrit au triangle OM (t1 )M (t2 ) est donc le symétrique de M (t) par
rapport à l’origine, soit encore M (−t).
Corrigé 365 (Suite de valeurs de la dérivée tendant vers l’infini)
172
CHAPITRE 37
1. Suites de fonctions
Exercice 366
1
2 fn (x) = 1+x n.
n
3 fn (x) = x (1 − x).
4 fn (x) = nxn (1 − x).
5 fn (x) = n3 xn (1 − x)4 .
6 fn (x) = cos(x)n sin(x)2n .
Exercice 367
Exercice 368
1 Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R), f (1) = 0, fn (x) = xn f (x). Montrer que (fn ) converge unifor-
mément sur [0, 1].
2 Soit a, b ∈ R, a < b, f, g ∈ C 0 ([a, b], C), telles que |f | 6 1 et, pour tout x ∈ [a, b],
|f (x)| = 1 ⇒ g(x) = 0.
Montrer que (f n g) converge uniformément sur [a, b].
def
Indication : pour ε ∈ R∗+ fixé, montrer que U = {x ∈ [a, b], |g(x)| < ε} est un
def
ouvert relatif de [a, b], et considérer K = [a, b] \ U .
173
1. SUITES DE FONCTIONS
Exercice 369
Exercice 370
Soit (fn ) une suite de fonctions convexes sur le segment [a, b] qui converge simplement
vers f . Montrer que la convergence est uniforme sur tout compact de ]a, b[.
Exercice 371
Soit V un sous-espace vectoriel de dimension finie de C 0 ([0, 1], R) et (fn )n>1 une suite
d’éléments de V qui converge simplement sur [0, 1]. Montrer que la convergence est
uniforme.
Exercice 372
Exercice 373
Exercice 374
N
Étudier la convergence de la suite de fonctions (fn ) ∈ R[0,1] , où fn+1 (x) =
Rxp
2 0 fn (t)dt.
174
CHAPTER 37. TD 10 : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS (ÉNONCÉS)
Exercice 375
Soit fn : [0, 1] → R une suite de fonctions continues. On suppose que cette suite
converge simplement vers une fonction f et que pour toute suite (xn ) de [0, 1] conver-
gente de limite x ∈ [0, 1], la suite (fn (xn )) converge vers f (x).
1 Prouver la continuité de f .
2 En déduire que la convergence est uniforme.
Exercice 376
Exercice 377
1 Soit E ⊂ R dénombrable et (fn ) une suite de fonctions de E dans R telle que pour
tout n et tout x de E, |fn (x)| 6 1. Montrer qu’il existe une sous-suite de (fn ) qui
converge simplement vers une fonction f : E → R.
2 Soit (fn ) une suite de fonctions croissantes de R dans [−1, 1]. Montrer qu’il existe
une sous-suite de (fn ) qui converge simplement vers une fonction f : R →[−1, 1].
2. Séries de fonctions
Exercice 378
R π/2
Calculer I = 0
cos(cos(θ)) ch(sin(θ))dθ.
Exercice 379
Trouver la limite de n n
def
X k
un =
k=0
n
P
Indication : on pourra introduire une série de fonctions vk , et utiliser le théorème
de la double limite en +∞.
Exercice 380
P+∞ 1
1 Déterminer un équivalent au voisinage de 0 de S1 (x) = n=1 sh(nx) .
175
2. SÉRIES DE FONCTIONS
Exercice 381
P
Étudier n>1 fn : R+ → R, où
(−1)n n
∀ n > 1, ∀ x ∈ R+ , fn (x) = .
x2 + n 2
Exercice 382
P+∞ x
√
Montrer : n=1 ln 1 + n2
∼+∞ π x.
Exercice 383
Exercice 384
xe−nx
Pour x ∈ R, n > 2, on pose fn (x) = ln(n)
.
P
1 Donner le domaine de convergence (simple) de fn . On note ϕ la somme.
2 Montrer que ϕ est continue sur R∗+ .
P
3 La série fn converge-t-elle normalement ?
4 ϕ est-elle continue en 0 ?
5 Y a-t-il convergence uniforme sur R+ ?
Exercice 385
On pose f (x) = +∞ x
P
n=1 x2 +n2 .
1 Donner le domaine de définition de f .
2 Y a-t-il continuité ?
3 Y a-t-il convergence normale sur R ?
4 Donner la limite de f en +∞.
5 Y a-t-il convergence uniforme sur R ?
176
CHAPTER 37. TD 10 : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS (ÉNONCÉS)
Exercice 386
Soit
fn : ]0, 1[ → R
n
x 7→ x(1−x)
ln(x)
P
Montrer que la série de fonctions fn converge uniformément mais non normalement
sur ]0, 1[.
Exercice 387
Trouver les fonctions f ∈ C 0 ([0, 1], R) telles que, pour tout x ∈ [0, 1], f (x) =
P f (xn )
n>1 2n .
Exercice 388
α
P
Soit α ∈ [1, ∞[. On note, pour tout n ∈ N, σα (n) = d|n d . On pose Sα (n) =
σα (1) + · · · + σα (n).
1 Prouver que Sα (n) = nk=1 E(n/k)k α .
P
Exercice 389
P sin(nx)
Montrer que n
converge simplement, puis montrer la convergence uniforme sur
tout segment ne rencontrant pas 2πZ. Y a-t-il convergence uniforme sur R ?
177
CHAPITRE 38
1. Suites de fonctions
1 Pour tout n ∈ N, fn est définie sur R. De plus, si x = 0, alors fn (x) = 1, donc (fn (x))
converge vers 1. Si x 6= 0, alors (fn (x)) tend vers 0, donc la suite (fn ) tend simplement vers
l’indicatrice de {0}, que nous noterons g.
La convergence n’est pas uniforme, car chaque fn est continue, mais pas g.
Autre raison : En prenant xn = 1/n, 1 = |fn (xn ) − g(xn )| 6 kfn − gk∞ , donc la suite
(kfn − gk∞ ne tend pas vers 0.
2 fn est définie sur R si n est pair, sur R \ {−1} si n est impair. On travaille donc sur cette
dernière partie de R.
La suite de fonction (fn ) converge simplement vers g, valant 1 sur ] − 1, 1[, valant 1/2 en 1,
et 0 sur ] − ∞, −1[∪]1, +∞[.
g n’étant pas continue alors que chaque fn l’est, la convergence n’est pas uniforme.
3 Chaque fn est bien sûr définie sur R, mais il n’y a convergence simple que sur ] − 1, 1],
vers la fonction nulle.
Bien que g soit continue, la convergence n’est pas uniforme, car kfn k∞,]−1,1] = 2.
Remarque : on pourrait se demander s’il y a convergence uniforme sur [0, 1] par exemple. Une
n
étude de fonction montre que sur cet intervalle, fn est positive, et maximale en n+1 :
n
n 1 1
kfn k∞,[0,1] = fn (n/(n + 1)) = 6 ,
n+1 n+1 n+1
de sorte que la convergence est bien uniforme sur [0, 1].
4 C’est presque l’exemple précédent : on montre encore la convergence simple vers la fonction
nulle sur ] − 1, 1], et que la convergence n’est pas uniforme sur ] − 1, 1].
Contrairement à l’exemple précédent, il n’y a pas convergence uniforme sur [0, 1], puisque
n+1 n+1
n 1 1
kfn k∞,[0,1] = fn (n/(n + 1)) = = 1− →n
n+1 n+1 e
5 fn (x) = n3 xn (1 − x)4 .
6 fn (x) = cos(x)n sin(x)2n .
Corrigé 367 (Exemple de convergence uniforme)
Par ailleurs, on a, pour tout n ∈ N : kfn k∞,[0,a] 6 an kf k∞ . Comme a ∈]0, 1[, il existe
un rang N à partir duquel kfn k∞,[0,a] 6 ε. Ainsi, à partir du rang N , kfn k∞,[0,1] 6 ε, d’où le
résultat.
2 En reprenant l’indication de l’énoncé, U est un ouvert relatif de [a, b] (par continuité de
g et car ] − ε, ε[ est ouvert), donc K est une partie fermée du compact [a, b], puis un compact.
Sur K, |f | est à valeurs dans [0, 1[ (par l’hypothèse faite sur f et g), et continue, donc bornée
et atteint ses bornes. Par conséquent, kf k∞,K < 1. On obtient donc un rang N à partir duquel
kf n gk∞,K 6 ε. Comme kf n gk∞,U 6 ε pour tout n ∈ N, on a kf n gk∞ 6 ε pour tout n > N ,
puis le résultat.
Corrigé 369 (Théorème de Chudnosky)
Comme l’homogénéité et l’inégalité triangulaire sont claires, c’est une norme sur V , équivalente
à la norme infinie puisque V est de dimension finie. Ainsi, (fn ) converge vers f pour la norme
N , puis pour la norme infinie, d’où le résultat.
Remarque : a posteriori, f est bien un élément de V , puisque V est un fermé comme sous-
espace vectoriel de dimension finie de C 0 ([0, 1], R), et que (fn ) converge vers f dans C 0 ([0, 1], R)
pour la norme infinie.
Corrigé 372 (Un exemple de convergence uniforme)
Pour l’étude de la limite simple, nous sommes amenés à fixer x ∈ [0, 1], puis à considérer
la fonction f : t 7→ t + 12 (x − t2 ). La suite (pn (x)) est la suite de terme initial 1 et d’itératrice
f . Comme f est croissante sur [0, 1], que f (0) = 12 x et que f (1) 1+x 2
, [0, 1] est stable par f . De
plus, (pn (x)) est monotone car f est croissante sur [0, 1], et p0 (x) = 1 > p1 (x), donc (pn (x)) est
décroissante.
La suite (pn (x)) est décroissante et minorée, donc convergente, vers √ un point fixe de f par
continuité de cette fonction : on trouve donc que (pn (x)) tend vers x : la suite de fonction
(pn ) converge simplement vers la fonction racine carrée sur [0, 1], que nous noterons g
180
CHAPTER 38. TD 10 : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS (CORRIGÉS)
Pour étudier la convergence uniforme, On peut tenter de comparer kpn+1 − gk∞ et kpn+1 − gk∞ .
Pour tout x ∈ [0, 1], tout n ∈ N :
1 1 √
0 6 pn+1 (x)−g(x) = pn (x)−g(x)+ (g(x)2 −pn (x)2 ) = (pn (x)−g(x))(1− (g(x)+pn (x))) 6 (1− x)(pn (x)−
2 2
Corrigé 373 (Itérée d’une fonction par un opérateur)
2. Séries de fonctions
+∞
!
Z π/2 n
X 1 + (−1)
I = in cos(nθ) dθ
0 n=0
2 n!
+∞ π/2
1 + (−1)n
X Z
n
= i cos(nθ)dθ
n=0 0 2 n!
+∞ Z π/2
X
p 1
= (−1) cos(2pθ)dθ
p=0 0 (2p)!
π
= .
2
Corrigé 379 (Série de fonctions cachée)
1 1
Pour S2 , on a sh2 (nx)
∼x → 0 n2 x2
, on peut donc tenter d’utiliser le théorème de la double
P x2
limite à sh2 (nx)
.
2
Pour tout x > 0, tout n ∈ N∗ , sh(nx) > nx (par convexité de sh sur R+ ), donc sh2x(nx) 6 n12 .
Cette majoration ne dépendant pas de x ∈ R∗+ , et sachant que
P 1
n2
(série de Riemann avec
2 > 1), on en déduit la convergence normale donc uniforme de la série de fonctions considérée
sur R∗+ .
2
Le théorème de la double limite s’applique, et comme sh2x(nx) tend vers n12 lorsque x tend
vers 0, on obtient
∞
1 X 1 π2
S2 (x) ∼x → 0 2 =
x n=1 n2 6x2
Remarque : la comparaison série-intégrale ne fonctionne pas, car l’écart entre série et intégrale
est du même ordre que l’intégrale.
Corrigé 381 (Encore une étude de somme de série de fonctions)
L’expression incite à utiliser le critère spécial des séries alternées. Vérifions qu’on peut bien
l’appliquer : soit x ∈ R. Pour tout n ∈ N∗ ;
n+1 n (n + 1)(x2 + n2 ) − n(x2 + (n + 1)2 ) x2 − n(n + 1)
− = =
x2 + (n + 1)2 x2 + n2 (x2 + n2 )(x2 + (n + 1)2 ) (x2 + n2 )(x2 + (n + 1)2 )
n
donc, pour x fixé, la suite de terme général x2 +n 2 est décroissante à partir d’un certain rang
P
(par exemple le P rang E(x) + 1). Elle tend aussi vers 0, donc la série fn (x) est convergente.
La somme S de fn est définie sur R.
Il n’y a convergence normale sur auncune partie non vide de R, puisqu’il n’y pas de conver-
n 1
gence absolue (pour tout réel x fixé, x2 +n 2 ∼n n , terme général positif d’une série divergente).
On ne peut pas prouver la convergence uniforme sur R en utilisant le critère spécial des
n
séries alternées, puisque le rang à partir duquel x2 +n 2 décroı̂t avec n dépend de x.
En revanche, cela permet d’établir la convergence uniforme sur tout segment [−a, a], car,
pour tout x ∈ [−a, a] et tout n > a, on peut appliquer la majoration du reste par le premier
terme négligé :
n 1
|Rn (x)| 6 2 6
x + n2 n
1
puis kRn k∞,[−a,a] 6 n , d’où la convergence uniforme sur [−a, a].
Cela suffit à établir la continuité de la somme S sur R (chaque fn est évidemment continue).
Remarque : une autre approche aurait consisté à regrouper les termes d’indices 2k + 1 et
2k + 2, pour montrer la convergence uniforme sur tout segment. P 0
Remarque : on aurait aussi pu montrer la convergence uniforme sur tout segment de fn , et
appliquer
P le théorème de dérivation des séries de fonctions pour trouver la convergence uniforme
de fn sur tout segment.
Corrigé 382 (Équivalent pour une série de fonctions, encore)
Remarque : le premier équivalent s’obtient en constatant que la différence de ces deux loga-
rithmes tend vers 0 lorsque x tend vers +∞.
En revanche, l’application g : t ∈ R∗+ 7→ ln 1 + tx2 est continue, décroissante car t 7→ tx2
est décroissante et y 7→ ln(1 + y) est croissante) et à valeurs positives pour x > 0 fixé : pour
tout n ∈ N∗ , Z n+1
x x x
ln 1 + 6 ln 1 + 6 ln 1 + ,
(n + 1)2 n t2 n2
d’où, puisque g est intégrable sur [1, +∞[ (g est continue, g(t) ∼t → ∞ tx2 et t 7→ tx2 est intégrable
sur [1, +∞[ d’après l’exemple de Riemann), en sommant pour n décrivant N∗ :
Z +∞
x
f (x) − f1 (x) 6 ln 1 + 2 dt 6 f (x)
1 t
R +∞
Intéressons-nous à 1 ln 1 + tx2 dt.
On effectue une intégration par parties, en introduisant les fonctions u et v de classe C 1 sur
[1, +∞[ données par x
u(t) = ln 1 + 2 et v(t) = t
t
pour tout t > 1. La fonction uv a bien une limite finie en +∞, et on peut donc écrire
Z +∞ Z +∞
x +∞ 2t 2
ln 1 + 2 dt = [u(t)v(t)]1 − t 2 − dt
1 t 1 t +x t
Z +∞
2x
= − ln(1 + x) + 2
dt
1 t +x
+∞
√
t
= − ln(1 + x) + 2 x arctan √
x 1
√ √ √
= − ln(1 + x) + π x − 2 x arctan(1/ x)
On a donc
√ √ √
f (x) = π x − ln(1 + x) − 2 x arctan(1/ x) + Ox → +∞ (ln(1 + x))
d’où l’équivalent cherché, puisque le premier terme est prépondérant devant les autres en +∞.
Corrigé 383 (Un autre équivalent pour une somme de série de fonctions)
def P∞
La fonction f = n=1 fn est définie au voisinage de +∞, car, pour x > 0 fixé, fn (x) ∼
ln(n) P ln(n)
√ 3/2 et √ 3/2 est absolument convergente. En effet, il suffit, par comparaison à une série
xn xn
de Riemann, de trouver α > 1 tel que
ln(n) 1
√ 3/2 = o α
, i.e. ln(n) = o(n3/2−α )
xn n
donc tout α ∈]1, 3/2[ convient.
Pour x >P0√fixé, cet équivalent nous suggère de montre la convergence uniforme, voire
normale, de xfn (x) sur un voisinage de +∞.
Pour tout n ∈ N∗ , tout x > 0
√ x ln(n) x ln(n) ln(n)
0 6 xfn (x) = 2
6 2
6
1+n x nx n2
cette majoration est indépendante de x, et est le terme général d’une série convergente, d’où la
convergence normale annoncée, puis, par le théorème de la double limite :
P∞ ln(n)
2
f (x) ∼x → +∞ n=1 √ n
x
184
CHAPTER 38. TD 10 : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS (CORRIGÉS)
[a, b].
Remarque : ce n’est pas demandé, mais y a-t-il convergence normale sur un voisinage [a, +∞[
de +∞ ? Il ne faut pas être impressionné par le facteur x : la fonction h : x 7→ xe−x est
continue, de limite nulle en +∞, donc bornée. Soit M un majorant de |h|. On a
M e−(n−1)a
kfn k∞,[a,+∞[ 6
ln(n)
d’où la convergence normale sur [a, +∞[.
1 1
3 La convergence n’est pas normale sur R+ , car fn (1/n) = en ln(n) donc en ln(n) 6 kfn k∞,R+ .
P 1 1
Or la série n ln(n)
est divergente, car x 7→ x ln(x) est positive continue décroissante au
P 1 R ∞ dx
voisinage de +∞, donc n ln(n)
a même nature que 2 x ln(x)
, qui est clairement divergente
1
(une primitive de x 7→ x ln(x) est x 7→ ln(ln(x))).
Remarque : comment a-t-on eu l’idée d’évaluer en 1/n ? Ici, c’est facile, on a étudié les
variations de fn pour trouver en quel point elle était maximale.
4 Il s’agit de savoir si ϕ(x) tend vers 0 lorsque x tend vers 0 par valeurs positives.
On peut, pour tout x > 0, effectuer l’encadrement
∞
X 1 xe−2x
0 6 ϕ(x) 6 xe−nx =
n=2
ln(2) ln(2)(1 − e−x )
et comme ψ : x 7→ 1−ex−x est continue sur R∗+ et admet une limite finie en 0, elle est bornée
au voisinage de 0, d’où la convergence uniforme au voisinage de 0, puis la continuité de ϕ en 0
(héritée de celles des fn ).
5 En reprenant les dernières majorations de la question précédente, on a, pour tout n > 2,
et tout x > 0 :
∞
X 1 xe−(n+1)x 1 xe−x
0 6 Rn (x) 6 xe−kx = 6 ·
k=n+1
ln(n) ln(n)(1 − e−x ) ln(n) 1 − e−x
185
2. SÉRIES DE FONCTIONS
xe−x
or γ : x 7→ 1−e−x
est continue sur R∗+ , admet des limites finies en 0 et +∞, et est donc bornée :
kγk∞
kRn k∞,R+ 6
ln(n)
d’où la convergence uniforme sur R+ .
Corrigé 385 (Toujours une étude de série de fonctions)
Z n+1
1 dt 1
6 6
x2 + (n + 1)2 n x2 + t 2 x2 + n 2
d’où, en sommant pour n décrivant N∗ :
+∞ Z +∞ +∞
X dt X
gn (x) − g1 (x) 6 6 gn (x)
n=1 1 x2 + t2 n=1
186
CHAPTER 38. TD 10 : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS (CORRIGÉS)
R +∞
Or 1
dt
x2 +t2
= 1
x
[arctan(t/x)]+∞
1 = π
2x
− x1 arctan(1/x), de sorte que
+∞
X π 1
gn (x) = − arctan(1/x) + ox → +∞ (g1 (x))
n=1
2x x
or le premier terme du membre P de droite est prépondérant devant les autres en +∞, donc
P +∞ +∞ π
n=1 gn (x) ∼x → +∞ π/(2x), puis n=1 fn tend vers 2 en +∞.
5 Si la convergence était uniforme, alors (Rn ) convergerait uniformément vers 0, donc
(R2n − Rn ) également. Or
kR2n − Rn k∞,R > R2n (n) − Rn (n)
2n
X k
=
k=n+1
k 2 + n2
2n
X n
>
k=n+1
(2n)2+ n2
1
=
5
d’où une absurdité.
Corrigé 386 (Une convergence uniforme non normale)
Étude de la (non) convergence normale : pour tout n ∈ N, la fonction fn est dérivable sur
]0, 1[, et, pour tout x ∈]0, 1[ :
((1 − x)n − nx(1 − x)n−1 ) ln(x) − (1 − x)n (1 − x)n−1
fn0 (x) = = ((1 − (n + 1)x) ln(x) − (1 − x))
ln(x)2 ln(x)2
La détermination de kfn k∞
Pest ardue, on va plutôt chercher une série minorante à termes positifs
n
divergente sous la forme |fn (xn )|. Pour que (1 − xn ) ne tende pas vers 0, il est naturel de
faire tendre xn vers 0. On prend xn = n1 :
(1 − 1/n)n 1
fn (xn ) = ∼ ,
−n ln(n) −en ln(n)
P
d’où la divergence de |fn (xn )|, puis la non convergence normale.
Étude de la convergence uniforme : pour tout x ∈]0, 1[, tout n ∈ N :
n
X x 1 − (1 − x)n+1 1 − (1 − x)n+1
fk (x) = · =
k=0
ln(x) 1 − (1 − x) ln(x)
1
d’où la convergence simple vers x 7→ ln(x) .
n+1
Reste à montrer que sup {(1 − x) ln(x)} tend vers 0 lorsque n tend vers l’infini.
x∈]0,1[
Cela rentre dans le cadre de l’exercice 1 (et on recourt donc à ε dans une preuve à la Cesàro).
Corrigé 387 (Équation fonctionnelle et séries de fonctions)
Analyse. Soit f une telle fonction : continue sur le segment [0, 1], f est bornée et atteint ses
bornes inférieure et supérieure, mettons en c et d respectivement.
Traitons d’abord le cas où c et d sont distincts de 1.
On a
X f (cn )
f (c) =
n>1
2n
187
2. SÉRIES DE FONCTIONS
f (c) f (cn )
or pour tout n ∈ N∗ , 2n
6 2n
et
X f (c)
= f (c)
n>1
2n
On a donc, nécessairement, f (cn ) = f (c) pour tout n ∈ N∗ , puis f (0) = f (c) par continuité de
f en 0.
De la même manière, f (0) = f (d), et donc f est constante.
Cette démonstration convient si on peut prendre c et d distincts de 1, mais il se peut a priori
que f atteigne par exemple son maximum en 1 uniquement. On peut reprendre la démonstration
et travailler sur [0, α], où α ∈]0, 1[, pour montrer que f est constante sur [0, α]. Ceci valant pour
tout α ∈]0, 1[, f est constante sur [0, 1[, puis sur [0, 1] par continuité en 1.
Dans tous les cas, f est constante.
Synthèse. Réciproquement, les fonctions constantes conviennent clairement : ce sont les
fonctions cherchées.
Remarque : les notions classiques sur les séries de fonctions ne sont pas utiles (cet exercice
peut être posé en MPSI).
Corrigé 388 (Équivalent faisant intervenir la fonction ζ)
188
CHAPITRE 39
(Navale 13) Pour n dans N∗ et x dans R+ , soit un (x) = 1+nx 2 x . Étudier la convergence
simple et la convergence uniforme de (un )n>1 et de (u0n )n>1 .
Exercice 391
nx
(CCP MP 13) Soit fn : x 7→ cos n+1
.
1 Étudier la convergence simple de la suite (fn ) sur R.
2 Étudier la convergence uniforme sur tout segment [−a, a].
3 Montrer que la convergence n’est pas uniforme sur R.
Indication : utiliser xn = (n + 1)x.
Exercice 392
1
Soit, pour n > 2 : un : x ∈ [0, 1] 7→ ln n
xn (1 − x). Étudier la convergence de la série
de fonctions de terme général un .
Exercice 393
1
(CCP MP 13) Soit, pour n ∈ N, fn : x 7→ 1+enx
.
1 Étudier la convergence de la série de fonctions de terme général fn .
2 Montrer que x 7→ +∞ +∗
P
n=0 fn (x) est continue sur R .
Exercice 394
−n2 x
(CCP MP 13) Soit f : x 7→ n>1 e1+n2 .
P
189
Exercice 395
Exercice 396
xn
P+∞ (1−x)n
(CCP MP 13) Soit f : x 7→ +∞
P
n=1 n2 + n=1 n2
.
1 Déterminer le domaine de définition de f . En quels points f est-elle dérivable ?
2 Calculer f 0 puis f .
190
CHAPITRE 40
La suite (un ) converge simplement vers la fonction nulle sur R+ . La convergence est en fait
uniforme, car, pour tout n ∈ N∗ et tout x ∈ R∗+ :
x x 1
|un (x)| = 2
6 2 = 2
1+n x nx n
et cette inégalité est vraie en 0, de sorte que kfn k∞,R+ 6 n12 .
un est bien sûr dérivable sur R+ , et, pour tout x > 0 :
1
u0n (x) =
(1 + n2 x)2
La suite de fonctions (u0n ) converge simplement vers la fonction nulle sur R+ , mais non unifor-
mément, car ku0n k∞,R+ = u0n (0) = 1.
Remarque : : en revanche, il y a convergence uniforme sur tout segment inclus dans R∗+ (mais
pas sur R∗+ ).
Corrigé 391 (Convergence uniforme sur tout segment mais non uniforme)
1 La suite de fonction (fn ) converge simplement vers la fonction cosinus (par continuité de
cette dernière).
2 Soit a > 0. Pour tout n ∈ N, tout x ∈ [−a, a], on a, grâce au caractère 1-lipschitzien de
cos :
nx nx |x| a
|fn (x) − cos(x)| = cos − cos(x) 6 −x = 6
n+1 n+1 (n + 1) n+1
a
donc kfn − cosk∞,[−a,a] 6 n+1 , puis la convergence uniforme de (fn ) vers cos sur [−a, a].
Remarque : plus généralement, si (gn : I → J) converge uniformément vers g : I → J, et si
h : J → R est uniformément continue, alors (h ◦ gn ) converge uniformément vers h ◦ g.
3 Pour tout n ∈ N, kfn − cosk∞ > |fn ((n+1) π2 )−cos((n+1) π2 | = | cos(n π2 )−cos((n+1) π2 )| =
π
2
, ce qui montre que la convergence n’est pas uniforme.
Corrigé 392 (Convergence d’une série de fonctions (CCP MP 13))
P
La série un (1) est convergente (son P terme Px ∈ [0, 1[,
général est nul), et, pour tout
un (x) = on∞ (xn ), or la série géométrique xn est absolument convergente, donc un (x) l’est
également.
n
Y a-t-il convergence normale sur [0, 1] ? La fonction positive un prend son maximum en n+1 ,
donc n
1
1 − n+1
n 1
kun k∞,[0,1] = un = ∼
n+1 (n + 1) ln(n) en ln(n)
il n’y a donc pas convergence normale.
191
En revanche, pour tout x ∈ [0, 1[, tout n ∈ N∗ :
∞ ∞
X 1 k 1 X
k xn+1 1
0 6 Rn (x) = x (1 − x) 6 x (1 − x) = 6
k=n+1
ln(k) ln(n + 1) k=n+1 ln(n + 1) ln(n + 1)
1
et Rn (1) = 0, donc kRn k∞,[0,1] 6 ln(n+1)
: il y a bien convergence uniforme.
Remarque : on peut aussi montrer ce résultat à la main, par des majorations explicites
(rédaction rapide) : pour tout n ∈ N∗ , tout x > 0, fn (x) 6 e−nx , donc :
+∞
X e−x
0 6 f (x) 6 e−nx = = ox → +∞ (e−x )
n=1
1 − e−x
Remarque : pour ceux qui connaissent le résultat, le théorème d’intégration terme à terme
permettait de conclure immédiatement.
Corrigé 395 (Équation fonctionnelle et série de fonctions)
1 Montrons tout d’abord que u est bien définie sur R∗+ . Soit x ∈ R∗+ , et n ∈ N∗ . On a
1 1 x x
un (x) = − = ∼n 2
n n+x n(n + x) n
x
P P
or est absolument convergente (exemple de Riemann), donc
n2
un (x) également.
Pour montrer que u est de classe C ∞ sur R∗+ , il suffit de montrer que pour tout k ∈ N∗ ,
P (k)
un converge uniformément sur R∗+ . Or, pour tout k ∈ N∗ , tout x ∈ R∗+ , et tout n ∈ N∗ :
(−1)k+1 k!
u(k)
n (x) =
(n + x)k
et donc :
k!
u(k)
n 6 k
∞,R∗+n
P (k)
d’où la convergence normale, puis uniforme, de un sur R∗+ .
f est bien croissante car sa dérivée est positive (ou parce que x 7→ − x1 et les un le sont), et
f (1) = 0 par télescopage.
Enfin, pour tout x > 0 :
∞ ∞
1 X 1 1 1 X 1 1
u(x + 1) − u(x) = − + − + − −
x + 1 n=1 n n + x + 1 x n=1 n n + x
∞
1 1 X 1 1 1 1
= − + − − +
x x + 1 n=1 n n + x + 1 n n + x
∞
1 1 X 1 1
= − + −
x x + 1 n=1 n + x n + x + 1
1
= ,
x
à nouveau par télescopage.
2 δ est 1-périodique. Si sa limite en +∞ existe, c’est celle de (δ(n)), suite constante de
valeur 0, donc c’est 0.
Reste cependant à établir l’existence de cette limite (l’énoncé est d’ailleurs pousse-au-crime
à cet égard).
Pour ce faire, on se fonde sur les croissances de f et g, et sur le fait qu’elles coı̈ncident sur
les entiers : soit x ∈ [1, +∞[. On a E(x) 6 x 6 E(x) + 1, donc
f (E(x)) 6 f (x) 6 f (E(x) + 1) et g(E(x)) 6 g(x) 6 g(E(x) + 1)
donc
f (E(x)) − g(E(x) + 1) 6 δ(x) 6 f (E(x) + 1) − g(E(x))
193
soit, puisque f et g coı̈ncident sur les entiers (par une récurrence immédiate) :
1 1
− 6 δ(x) 6
E(x) E(x)
Cet encadrement montre que δ tend effectivement vers 0 en +∞.
Étant en outre périodique, δ est identiquement nulle (pour tout x > 0, (δ(x + n)) est
constante et tend vers 0), i.e. f = g. E est donc le singleton {u}.
Corrigé 396 (Régularité d’une série de fonctions puis détermination de la somme)
194
CHAPITRE 41
Exercice 397
Exercice 398
Exercice 399
Exercice 400
Exercice 401
1 0 0
La matrice A = 0 1 0 est-elle diagonalisable ?
0 1 2
Exercice 402
Soit p ∈ L(E) (où dim(E) = n ∈ N∗ ) tel que p2 soit un projecteur. Montrer que p est
diagonalisable si et seulement si p3 = p.
195
2. POLYNÔMES D’ENDOMORPHISMES, DE MATRICES CARRÉES
Exercice 403
0 0 a
Soit a ∈ C et soit M = 1 0 0. Déterminer les valeurs de a pour lesquelles M
1 1 0
est diagonalisable.
Exercice 404
Exercice 405
Soit A, B, C ∈ M2 (K). Montrer l’existence de scalaires α, β, γ non tous nuls, tels que
αA + βB + γC admette une valeur propre double.
Exercice 406
Montrer qu’une matrice diagonale par blocs si et seulement si chacun de ses blocs
diagonaux est diagonalisable.
Exercice 407
Soit M ∈ GLn (C). Montrer que M est diagonalisable si et seulement si il existe k > 2
tel que M k soit diagonalisable.
Soit G un sous-groupe fini de GLn (C). Montrer que tous ses éléments sont diagonali-
sables.
Soit G un groupe multiplicatif fini inclus dans Mn (C). Montrer que tous ses éléments
sont diagonalisables.
Exercice 408
∗ u1 +2u2 +···+nun
Soit E = RN , f : u 7→ n2
. Quelles sont les valeurs propres de f ?
Exercice 409
196
CHAPTER 41. TD 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (ÉNONCÉS)
Exercice 410
Exercice 411
Soit A ∈ Mn (R) telle que ∀ i ∈ [[1, n]], tr(Ai ) = 0. Montrer que A est nilpotente.
Réciproque ?
Exercice 412
Exercice 413
Exercice 414
Exercice 415
Exercice 416
197
5. ASPECTS THÉORIQUES
Exercice 417
Exercice 418
Exercice 419
Soit A ∈ Mn (C) (n > 2) telle que An = In , et telle que (I, A, . . . , An−1 ) soit libre.
Montrer que tr(A) = 0.
Exercice 420
Exercice 421
Exercice 422
5. Aspects théoriques
Exercice 423
Exercice 424
Exercice 425
198
CHAPTER 41. TD 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (ÉNONCÉS)
Exercice 426
Exercice 427
Exercice 428
Exercice 429
Exercice 430
Soit m, n ∈ N∗ distincts. Montrer que GLm (C) et GLn (C) ne sont pas isomorphes.
Indication : on pourra étudier les sous-groupes d’involutions maximaux dans les
groupes linéaires.
Exercice 431
Exercice 432
199
CHAPITRE 42
J 2 = nJ (cas particulier de A2 = tr(A)A pour une matrice carrée de rang 1), donc X 2 − nX
annule J, et est scindé à racines simples, donc J est diagonalisable, et son spectre est inclus
dans {0, n}.
Or dim E0 (J) = n − rg(J) = n − 1, donc J est semblable à Diag(n, 0, . . . , 0) (cela pouvait
aussi se voir par la trace).
−1 0 0
1 1 −1 ...
Un vecteur directeur de En (J) est ... , et une base de E0 (J) est 0 1
. , . , . . . , 0 ,
1 0.. 0.. −1
0 0 1
donc, en posant
1 −1 −1 . . . −1
1 1 0 ... 0
.. .. ..
P = 1 0
. . .
. . .
.. .. .. ... 0
1 0 ... 0 1
on a P −1 AP = Diag(n, 0, . . . , 0).
Corrigé 398 (Diagonalisabilité d’un endomorphisme de Rn [X])
f est un endomorphisme involutif de l’espace vectoriel Rn [X], i.e. une symétrie vectorielle,
et est donc diagonalisable.
Pour trouver une base de
1 k
vecteurs propres, on peut s’inspirer de la diagonalisation de P 7→
P (−X) : la base (X − 2 ) k∈[[0,n]] est une base de vecteurs propres.
T : M 7→t M est une symétrie vectorielle de Mn (R), et est donc diagonalisable. Ainsi,
f , qui est égal à Id Mn (R) + T , est également diagonalisable. (en tant que polynôme de T par
exemple, pas en tant que somme d’endomorphismes diagonalisables !)
Corrigé 401 (Diagonalisabilité d’une matrice de taille 3)
201
2. POLYNÔMES D’ENDOMORPHISMES, DE MATRICES CARRÉES
Le fait que p2 soit un projecteur se traduit par p4 = p2 , ou encore par le fait que X 4 − X 2
annule p.
Si p est diagonalisable, son polynôme minimal µ est scindé à racines simples, et annule
X 4 − X 2 , donc µ divise X 3 − X, puis p3 = p.
Si p3 = p, alors le polynôme X 3 − X, scindé et à racines simples sur K, annule p, qui est
donc diagonalisable.
Corrigé 403 (Étude de diagonalisabilité en fonction d’un paramètre)
Le résultat est trivial si (A, B, C) est liée : supposons (A, B, C) libre. Vect(A, B, C) est donc
un sous-espacevectoriel
de dimension 3 dans M2 (K).
a b
Comme , (a, b) ∈ K2 est de dimension 2, et comme M2 (K) est de dimension 4,
0 a
il existe des scalaires α, β, γ non tous nuls, des scalaires a et b, tels que
a b
αA + βB + γC =
0 a
Remarque : cette solution est un peu parachutée, mais les opérations algébriques ne respectant
pas la réduction (la somme de deux matrices diagonalisables ne l’est pas toujours, etc.), et
travaillant en basse dimension, il était assez naturel de se diriger vers un argument dimensionnel.
Corrigé 406 (Diagonalisabilité d’une matrice diagonale par blocs)
Le sens indirect est clair, en conjuguant par une matrice diagonale par blocs.
Le sens direct provient de ce que si un endomorphisme diagonalisable laisse stable un sous-
espace vectoriel, alors l’endomorphisme qu’il induit sur ce sous-espace vectoriel est diagonali-
sable.
Corrigé 407 (Diagonalisabilité des puissances d’une matrice inversible)
∗
Corrigé 408 (Valeurs propres d’un endomorphisme de RN )
Voyons une telle matrice A comme à coefficients complexes : son polynôme minimal étant
scindé à racines simples sur C, A est diagonalisable dans M3 (C), semblable à une matrice
diagonale dont les coefficients valent ±j. Comme sa trace est en outre réelle, on obtient une
contradiction si A est de taille 3.
202
CHAPTER 42. TD 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (CORRIGÉS)
Dans M2 (R), il suffit de trouver une matrice réelle dont le polynôme caractéristique est égal
à X 2 + X + 1 (en effet, son polynôme minimal ne peut pas être de degré
1, car elle ne peut pas
0 −1
être scalaire), c’est-à-dire de trace −1 et de déterminant 1 : convient.
1 −1
Corrigé 412 (Ajout à une matrice d’un nilpotent avec lequel elle commute)
Si A est inversible, alors A + B = A(In + A−1 B), donc A + B est inversible si et seulement
si In + A−1 B l’est. Or A−1 B est nilpotente car B l’est et commute avec A, donc est semblable à
une matrice triangulaire supérieure stricte : In + A−1 B est semblable à une matrice triangulaire
de coefficients diagonaux égaux à 1, donc In + A−1 B est inversible.
Si A + B est inversible, le raisonnement ci-dessus appliqué au couple (A + B, −B) plutôt
qu’au couple (A, B) montre que A est inversible, d’où l’équivalence demandée.
Remarque : on a prouvé ce résultat en trigonalisant, mais il est valable dans n’importe quel
anneau (le point clé étant la formule de Bernoulli).
Corrigé 413 (Polynômes caractéristiques de l’inverse et du carré)
5. Aspects théoriques
203
5. ASPECTS THÉORIQUES
Corrigé 427 (Une condition nécessaire et suffisante pour que les spectres soient disjoints)
204
CHAPITRE 43
(TPE PSI 08) Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = A+In . Montrer que A est diagonalisable
dans C, et que det(A) est un réel strictement positif.
Exercice 434
3 −1 0
(CCP MP 13) Trouver les M ∈ M2 (R) telles que M − 2M = .
10 4
Exercice 435
Exercice 436
Exercice 437
(Centrale PSI 10) Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et u ∈ L(E) tel que
dim(ker(u)) = 1, u2 6= 0 et u3 = 0.
1 Montrer ker(u) ⊂ Im(u).
2 Montrer que dim(ker u2 ) = 2.
0 1 0
3 Montrer qu’il existe une base dans laquelle u est représenté par 0 0 1.
0 0 0
4 Soit v ∈ L(R3 ) de polynôme caractéristique (X − 1)3 et telque (v −Id )2 6= 0.
1 1 0
Montrer qu’il existe une base dans laquelle v est représenté par 0 1 1.
0 0 1
205
Exercice 438
Exercice 439
Exercice 440
Exercice 441
Exercice 442
0 A
(CCP) Soient A ∈ Mn (K) et B = . On suppose B diagonalisable. Montrer
In 0
que A est diagonalisable.
Exercice 443
Exercice 444
(CCP MP 13) Soit A ∈ Mn (K) une matrice diagonale dont les coefficients diago-
naux sont distincts. Montrer que (In , A, A2 , . . . , An−1 ) est une base de l’ensemble des
matrices diagonales de Mn (K).
Exercice 445
206
CHAPTER 43. ORAUX 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (ÉNONCÉS)
Exercice 446
Exercice 447
1 2
(ENSAM MP 13) Donner les éléments propres de A = et de B =
2 1
A A A
A A A.
A A A
Exercice 448
1 1/a 1/a2
1 (CCP) Soit a ∈ R∗ et A = a 1 1/a . Déterminer le rang de A. La matrice
2
a a 1
A est-elle diagonalisable ?
2 (CCP) Soient n > 2 et u l’endomorphisme de Rn [X] défini par :
∀P ∈ Rn [X], u(P ) = P (−4) X + P (6).
a Déterminer l’image et le noyau de u.
b Déterminer les valeurs propres de u. L’endomorphisme u est-il diagonalisable ?
Exercice 449
Exercice 450
Exercice 451
Soient A et B dans Mn (C). Montrer que A et B ont une valeur propre commune si
et seulement s’il existe U ∈ Mn (C) non nulle telle que AU = U B.
207
Exercice 452
Exercice 453
(TPE MP 13) Soient A et B dans Mn (C). Montrer l’équivalence des conditions sui-
vantes :
(1) ∀C ∈ Mn (C), ∃X ∈ Mn (C), AX − XB = C,
(2) ∀X ∈ Mn (C) \ {0}, AX 6= XB,
(3) χB (A) est inversible,
(4) A et B n’ont pas de valeur propre commune.
Exercice 454
Exercice 455
208
CHAPTER 43. ORAUX 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (ÉNONCÉS)
Exercice 456
Exercice 457
(CCP PSI 08) Comparer la diagonalisabilité d’une matrice carrée et celle de la trans-
posée de sa comatrice.
Exercice 458
A 2A
(Mines-Ponts PSI 10) Soit A ∈ Mn (C) et B = . À quelle condition B
0 3A
est-elle diagonalisable ?
Exercice 459
Exercice 460
(CCP MP 13) Soit A ∈ Mn (C) telle que χA (0) 6= 0. Justifier que A est inversible.
Exprimer χA−1 en fonction de χA .
Exercice 461
(TPE MP 13) Soient A1 , . . . , Ap dans Mn (C) et M une matrice diagonale par blocs
avec pour blocs diagonaux : A1 , . . . , Ap . Donner une condition nécessaire et suffisante
pour que M soit diagonalisable.
Exercice 462
209
Exercice 463
Exercice 464
Exercice 465
0 1 1
(Mines MP 10) Soit A ∈ M4,3 (R) et B ∈ M3,4 (R) telles que BA = 1 0 1. La
1 1 0
matrice AB est-elle diagonalisable ?
Exercice 466
210
CHAPTER 43. ORAUX 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (ÉNONCÉS)
Exercice 467
Exercice 468
(CCP MP 13) Soit f ∈ L(R3 ) tel que f 4 = f 2 et {−1, 1} ⊂ Sp f . Montrer que f est
diagonalisable.
Exercice 469
Exercice 470
(CCP MP 13) Soient (α, β) ∈ (C∗ )2 avec α 6= β et A, B, M dans Mn (C) telles que :
M = αA + βB, M 2 = α2 A + β 2 B et M 3 = α3 A + β 3 B.
Montrer que M est diagonalisable.
Exercice 471
(CCP MP 13) Soit A ∈ Mn (R) telle que tr A 6= 0. Déterminer les éléments propres
de l’endomorphisme Φ : M ∈ Mn (R) 7→ (tr A) M − (tr M ) A.
Exercice 472
Exercice 473
0 3 0
(CCP MP 13) Soient A = 1 0 1 et, pour n ∈ N, un = tr(An ).
1 0 0
1 Déterminer le polynôme caractéristique de A. Que peut-on dire des valeurs propres
de A ?
2 Donner un équivalent de un . Nature de la série de terme général un ?
211
Exercice 474
Exercice 475
(CCP MP 13) Soit A ∈ Mn (R) telle que A4 −2A3 +2A2 = 0. Montrer que tr(A) ∈ 2N.
Exercice 476
Exercice 477
Exercice 478
Exercice 479
Exercice 480
Soit B ∈ GLn (C). Montrer qu’il existe A ∈ Mn (C) et P ∈ C[X] tels que : P (B) = A
et exp(A) = B.
212
CHAPTER 43. ORAUX 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (ÉNONCÉS)
Exercice 481
Soit A ∈ M3 (R). On dit que A ∈ E si pour tout vecteur colonne X, il existe un plan
affine Π tel que, pour tout réel t, exp(tA)X ∈ Π.
2 1 0
1 Soit A = −1 0 0 . Calculer exp(tA). A-t-on A ∈ E ?
0 0 −1
2 Montrer que si det(A) = 0, alors A ∈ E.
3 Caractériser, parmi les matrices inversibles et diagonalisables, celles qui appar-
tiennent à E.
4 Déterminer E.
Exercice 482
213
CHAPITRE 44
Corrigé 449 (Condition suffisante pour que le déterminant soit strictement positif)
215
Corrigé 452 (Matrices stochastiques)
Corrigé 459 (Vecteurs propres communs à des endomorphismes commutant deux à deux)
Corrigé 469 (Informations sur une matrice réelle dont on connaı̂t un polynôme annulateur)
216
CHAPTER 44. ORAUX 11 : RÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES (CORRIGÉS)
tr(An )z n )
P
Corrigé 476 (Rayon de convergence de
Corrigé 479 (Éléments propres d’un opérateur sur les fonctions continues)
Corrigé 482 (Cardinal d’unipotentes dans un anneau matriciel fini (ENS MP))
217
CHAPITRE 45
Exercice 483
R +∞ √
t2 +1−1
limx → 0 0 (t2 +1)
√
t2 +x
dt.
Exercice 484
R +∞ n!
Déterminer limn∞ 0 (x+1)(x+2)...(x+n)
dx.
Exercice 485
R n
1 R1
Soit f : [0, 1] → R∗+ continue. Montrer : 0
((f (x))1/n dx → exp( 0 ln(f (x))).
Exercice 486
Exercice 487
R1
Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R), In = 0 f (t) ln(1 + tn )dt.
1 Montrer que (In ) converge et déterminer sa limite l.
C
2 On suppose f (1) 6= 0. Montrer l’existence de C 6= 0 tel que In − l ∼ n
.
Indication : effectuer le changement de variable u = tn .
2
3 Sachant n>1 n12 = π6 , trouver C.
P
219
1. LE THÉORÈME DE CONVERGENCE DOMINÉE
Exercice 488
R1 dt
Soit un = 0
√
1+t+···+tn
.
1 Montrer que (un ) est bien définie, calculer u1 .
2 Montrer que (un ) converge vers 2/3.
3 Montrer que un − 32 ∼ n3/2
I
, où I est un réel strictement positif que l’on ne cherchera
pas à calculer.
Indication : effectuer le changement de variable u = tn+1 .
Exercice 489
def R +∞ sin(nx)
Pour tout n ∈ N∗ , on pose In = 0 1+n 4 x3 dx.
Exercice 490
Soit k ∈ N∗ . On pose
+∞
tk
Z
def
Ik = dt
0 et − 1
Vérifier que pour tout k ∈ N∗ ,
Ik = k! ζ(k + 1)
Indication : On pourra partir du fait que, pour tout t ∈ R∗+ :
∞
1 e−t X
= = e−nt
et − 1 1 − e−t n=1
et faire intervenir la fonction Γ d’Euler.
Exercice 491
1 Étudier l’existence de In .
2 Déterminer la limite de (In ).
3 Déterminer un équivalent simple de In (la réponse fera intervenir la fonction Γ
d’Euler).
220
CHAPTER 45. TD 12 : CONVERGENCE DOMINÉE ET INTÉGRALES À
PARAMÈTRES (ÉNONCÉS)
Exercice 492
2. Intégrales à paramètres
Exercice 493
Exercice 494
221
2. INTÉGRALES À PARAMÈTRES
Exercice 495
1 (Étude de f )
a Montrer que f est bien définie sur R+ , et qu’elle y est continue.
b Montrer que f est deux fois dérivable sur R∗+ , et qu’elle est solution sur ce
domaine de
1
(E) y 00 + y =
x
c Montrer que f tend vers 0 en +∞.
2 (Étude de g) Vérifier que g est aussi définie et continue sur R+ , solution de E sur
R∗+ , et de limite nulle en +∞.
R +∞
3 En déduire que f = g, puis la valeur de l’intégrale de Dirichlet 0 sin(t) t
dt.
Exercice 496
R +∞
Soit f (x) = 1 t−btc tx
dt. Déterminer le domaine de définition de f , puis analyser sa
continuité, sa dérivabilité et sa limite quand x tend vers +∞.
Exercice 497
Exercice 498
Rπ
b−cos(x)
Calculer 0
ln a−cos(x)
dx.
Exercice 499
Montrer :
arctan xt
Z +∞
Z x
ln(t)
∀ x ∈ R+ , dt = dt.
0 1 + t2 2
0 t −1
222
CHAPTER 45. TD 12 : CONVERGENCE DOMINÉE ET INTÉGRALES À
PARAMÈTRES (ÉNONCÉS)
Exercice 500
R +∞
1 Donner le domaine de définition de S : x 7→ 0 esin(t) xt −1 dt.
R +∞ e−t2
2 Soit f : x 7→ 0 t+x
dt. Donner le domaine de définition de f , et étudier son
comportement en 0.
R x −t2 x2
3 On pose f (x) = 1 e t dt. Donner le domaine de définition, tracer le graphe,
effectuer l’étude en 0, en +∞.
R 1 tn
4 On pose In = 0 √1−t 3 dt. Limite ?
∗
5 Soit α, β ∈ R+ , α < β. Déterminer
Z εβ Z Mβ
cos(t) cos(t)
lim dt et lim dt
ε → 0 εα t M → +∞ M α t
Exercice 501
R +∞
On pose f (x) = 0 arctan(tx)
1+t2
dt.
1 Existence et continuité de f sur R.
2 Montrer que f ∈ C 1 (R∗ ), calculer f 0 (x) sur ce domaine.
R 1 ln(t)
3 En déduire 0 1−t 2 dt.
Exercice 502
Exercice 503
Exercice 504
223
2. INTÉGRALES À PARAMÈTRES
Exercice 505
Exercice 506
Exercice 507
R1 dx
Équivalent en +∞ de φ(t) = 0 (1+x+x2 )t
.
224
CHAPITRE 46
1 Notons, pour tout n ∈ N, tout t ∈]0, 1[, gn (t) = f (t) ln(1 + tn ). Les fonctions gn sont
continues (par morceaux) sur ]0, 1[, et la suite (gn ) converge simplement sur ]0, 1[ vers la fonction
nulle (évidemment continue par morceaux).
De plus, pour tout n ∈ N, tout t ∈]0, 1[ :
|gn (t)| 6 ln(2)|f (t)|
or ln(2)|f | est intégrable sur ]0, 1[ (car f est continue sur [0, 1]).
Le théorème de convergence dominée montre alors que (In ) tend vers 0.
2 On effectue le changement de variable u = tn (polynomial donc de classe C 1 ), induisant
une bijection strictement croissante de ]0, 1[ sur lui-même, d’où :
Z 1 1/n
1 1 ln(1 + u)
Z
1 1/n u
In = ln(1 + u) f (u ) du = f (u1/n )u1/n du
0 n u n 0 u
1 un est défini pour tout n ∈ N∗ , en tant qu’intégrale d’une fonction continue sur un
segment.
Z 1
dt 1 √
= 2(1 + t)1/2 0 = 2( 2 − 1)
u1 = √
0 1+t
2 On a, d’après la formule de Bernoulli :
Z 1r
1−t
un = dt
0 1 − tn+1
q
∗ 1−t
Posons, pour tout n ∈ N , tout t ∈]0, 1[ : gn (t) = 1−t n+1 . La suite (gn ) de fonctions continues
√
par morceaux converge simplement vers g : t 7→ 1 − t, également continue par morceaux.
De plus, pour tout n ∈ N∗ , 0 6 gn 6 g1 , et g1 est intégrable sur ]0, 1[, donc le théorème de
R1√ 1
convergence dominée assure que (un ) converge vers 0 1 − t dt = − 23 (1 − t)3/2 0 = 23 .
def
3 Reformulons l’objectif : on cherche à montrer que la suite de terme général Jn = n3/2 (un −
2/3) converge vers un certain réel strictement positif I.
Or, pour tout n ∈ N∗ :
!
√
Z 1 r
1 − t
n3/2 (un − 2/3) = n3/2 − 1 − t dt
0 1 − tn+1
√
Z 1
3/2 1
= n 1−t √ − 1 dt
0 1 − tn+1
Z 1 √
3/2 1 − t tn+1
= n √ √ dt
0 1 − tn+1 1 + 1 − tn+1
en multipliant par la quantité conjuguée.
Pour compenser le terme en n3/2 , on effectue le changement de variable u = tn+1 :
Z 1 √
3/2 1 − u1/(n+1) u1/(n+1)
Jn = n √ √ du
0 1 − u(1 + 1 − u) (n + 1)
Z 1
n3/2 1 p
= √ √ u1/(n+1) 1 − u1/(n+1) du
n+1 0 1 − u(1 + 1 − u)
√ √
Analysons les différentes termes : le facteur devant l’intégrale équivaut à n, donc à n + 1,
1 √
le terme √1−u(1+ 1−u)
ne dépend pas de n, u1/(n+1) tend à u fixé vers 1 et se domine bien.
√
Reste le terme 1 − u1/(n+1) , qui tend vers 0 à u fixé lorsque n tend vers l’infini : il va falloir
d’une manière ou d’une autre montrer que les termes qui tendent respectivement vers l’infini
et 0 se compensent , d’où l’idée d’écrire
Z 1 s
1 1 − u1/(n+1)
Jn ∼ √ √ u1/(n+1) du
0 1 − u(1 + 1 − u) 1/(n + 1)
q
1/(n+1)
Pour n ∈ N et u ∈]0, 1[, étudions 1−u 1/(n+1)
:
√ p p p √ p
1 − ut = 1 − exp(t ln(u)) = 1 − 1 − t ln(u) + ot → 0 (t) = −t ln(u) + ot → 0 (t) ∼t → 0 t − ln(u)
q
1/(n+1)
p
donc 1−u 1/(n+1)
tend vers − ln(u) lorsque n tend vers l’infini.
227
1. LE THÉORÈME DE CONVERGENCE DOMINÉE
De plus, pour tout x ∈ R, ex > 1 + x (par convexité de l’exponentielle), donc u1/(n+1) >
1 + ln(u)
n+1
, puis
s
1 − u1/(n+1) p
06 6 − ln(u)
1/(n + 1)
Enfin, pour tout n ∈ N∗ et u ∈]0, 1[,
s p
1 1 − u1/(n+1) − ln(u)
06 √ √ u1/(n+1) 6√ √
1 − u(1 + 1 − u) 1/(n + 1) 1 − u(1 + 1 − u)
et cette fonction par laquellepon domine est bien intégrable sur ]0, 1[ (faussement impropre en
√
1, et on exploite limu → 0 u − ln(u) = 0 en 0).
R 1 √− ln(u)
Le théorème de convergence dominée prouve alors que (Jn ) converge vers 0 √1−u(1+√1−u) du.
En conclusion,
Z 1 p
2 1 − ln(u)
In − ∼n 3/2 √ √ du
3 n 0 1 − u(1 + 1 − u)
converge simplement vers la fonction nulle sur R+ (évidemment continue par morceaux) : le
théorème de convergence dominée fournit alors le résultat souhaité.
2 On effectue le changement de variable indiqué : pour tout n ∈ N∗
Z +∞
sin(u1/3 /n1/3 ) 1
In = du
0 1+u 3n u2/3
4/3
Tout d’abord Ik est bien définie car la fonction intégrée est continue sur R∗+ , admet une
k
limite finie en 0, et car ett−1 = ot → +∞ (1/t2 ).
Grâce à l’indication, on peut écrire
∞ ∞
Z +∞ X Z +∞ X !
Ik = tk e−nt dt = tk e−nt dt
0 n=1 0 n=1
Il paraı̂t naturel d’utiliser le théorème d’intégration terme à terme (et ce d’autant plus que
tk e−nt est positif pour tout Pt > 0). k −nt
La série de fonctions n (t 7→ t e ) de fonctions continues converge simplement vers la
k
fonction continue t 7→ ett−1 .
De plus, si n ∈ N∗ , alors, en effectuant le changement de variable u = nt, on constate que
R +∞ k −nt R +∞ u k −u du 1
R +∞ k −u
0
t e dt a même nature que 0 n
e n = nk+1 0
u e du.
Or on reconnaı̂t en cette dernière intégrale la fonction Γ évaluée en k + 1. On a donc
Z +∞
Γ(k + 1) k!
tk e−nt dt = k+1
= k+1
0 n n
P R +∞ k −nt
Comme la fonction ζ est bien définie en k+1(> 1), on a bien convergence de n 0 t e dt,
et le théorème d’intégration terme à terme donne bien :
+∞
!
X 1
Ik = k! k+1
= k! ζ(k + 1)
n=1
n
Remarque : le théorème d’intégration terme à terme est au programme (bien qu’admis), on
peut donc l’appliquer sans problème. On aurait toutefois pu s’en passer par un argument de
type convergence monotone pour produire une preuve à partir du seul théorème de convergence
dominée (en dominant les sommes partielles par la limite simple), car la série de fonctions est
à termes positifs.
Remarque : en variante de cet exercice, on peut montrer que pour tout réel x > 1 :
Z +∞ x−1
t
dt = Γ(x)ζ(x)
0 et − 1
229
2. INTÉGRALES À PARAMÈTRES
2. Intégrales à paramètres
R +∞ e−u
et comme 1 u
dt
est une constante, on a
Z +∞ −u
e
dt ∼x → 0 − ln(x)
x u
Concernant la première intégrale, nous avons
√
1 1 u − x2 + u2 −x2
√ − = √ = √ √
x2 + u 2 u u x2 + u2 u x2 + u2 (u + x2 + u2 )
−u √ 1 1 x2
On a donc e x2 +u2
− u 6 2u 3 donc
Z +∞ Z +∞
−u 1 1 2 1
e √ − du 6 x du = 1
x
2
x +u 2 u x 2u3
On obtient donc bien le résultat.
Corrigé 494 (Existence et calcul d’une intégrale à paramètre)
ixt
Notons, pour tout (x, t) ∈ R × R∗+ : f (x, t) = e t−1 e−t .
Pour x fixé, t 7→ f (x, t) est continue sur R∗+ , admet une limite finie en 0 et f (x, t) =
ot → +∞ t12 , donc I(x) est bien définie (et l’intégrale définissant I(x) est absolument conver-
gente).
On observe que f admet une dérivée partielle première par rapport à sa première variable,
et que l’on a ∂f
∂x
(x, t) = ieixt e−t = ie(ix−1)t , et t 7→ ie(ix−1)t est bien intégrable sur R+ pour tout
réel x.
Or, pour tout réel non nul x :
Z +∞ +∞
(ix−1)t 1 (ix−1)t 1 1 + ix
e dt = e = =
0 ix − 1 0 1 − ix 1 + x2
Nous allons essayer d’appliquer le théorème de Leibniz. La fonction (x, t) 7→ ie(ix−1)t est continue
sur R × R∗+ , et, pour tout réel x, tout t > 0 :
i(e(ix−1)t 6 e−t
(il y a en fait égalité).
Cette domination permet d’affirmer que I est dérivable sur R, et que, pour tout réel x :
i x
I 0 (x) = −
1 + x2 1 + x 2
En outre, I(0) = 0, d’où, en intégrant :
1
I(x) = − ln(1 + x2 ) + i arctan(x)
2
1
e−xt 1 2
a Posons a(x, t) = 1+t 2 . Comme 0 6 a(x, t) 6 1+t2 pour tout (x, t) ∈ (R+ ) , f est bien
définie sur R+ (et ne l’est pas en x < 0 car dans ce cas, 1 = ot → +∞ (a(x, t)).
De plus, a est continue sur R2 , donc elle est continue par rapport à chacune de ses variables.
La majoration de a(x, t) proposée ci-dessus montre que l’hypothèse de dérivation du théorème
de continuité des intégrales à paramètres s’applique, d’où la continuité de f .
b Soit b > 0. Sur [b, +∞[, on a
∂a ∂ 2a
(x, t) 6 e−bt et (x, t) 6 e−bt
∂x ∂x2
231
2. INTÉGRALES À PARAMÈTRES
donc on peut appliquer le théorème de dérivation sous le signe somme, obtenant le fait que f
est de classe C 2 sur R∗+ , mais aussi que pour tout x ∈ R∗+ :
Z +∞ 2 −xt
00 te
f (x) = dt
0 1 + t2
On a donc Z +∞
00 1
f (x) + f (x) = e−xt dt =
0 x
2 On montre que g est bien définie sur R+ grâce à une intégration par parties (comme pour
l’intégrale de Dirichlet).
R +∞
Remarque : l’intégrale 0 sin(t) x+t
dt est toutefois semi-convergente (convergente mais pas ab-
solument convergente). Cette semi-convergence fait que le théorème de continuité des intégrales
à paramètres ne s’applique pas directement. R +∞
Soit x ∈ R+ . On effectue le changement de variable u = x + t dans l’intégrale 0 sin(t)
x+t
dt :
Z +∞ Z +∞
sin(t) sin(u − x)
dt = du
0 x+t u=x u
Z +∞
sin(u) cos(x) − sin(x) cos(u)
= du
u=x u
Z +∞ Z +∞
sin(u) cos(u)
= cos(x) du − sin(x) du (?)
x u x u
cette dernière égalité se justifie en montrant la convergence des intégrales engagées (toujours
par une intégration par parties).
R +∞
Or x 7→ x sin(u) u
du est la primitive de x 7→ sin(x)
x
sur R∗+ de limite nulle en +∞. De même
R +∞ cos(u)
pour x 7→ x u
du. Ceci montre par opérations algébriques que g est de classe C ∞ sur R∗+ .
Le fait que g soit de limite nulle en +∞ s’obtient aisément par la relation ? (le produit
d’une fonction bornée par une fonction tendant vers 0 en +∞ tend vers 0 en +∞).
R +∞
Reste à établir la continuité en 0 : la relation ? la justifie, en observant que x 7→ x sin(u)
u
du
est continue en 0 (par définition et existence de l’intégrale de Dirichlet). Le même raisonne-
R +∞ R +∞ cos(u)
ment ne s’applique pas à x 7→ x cos(u) u
du, car 0 u
du est divergente (problème en 0).
Cependant, pour tout x ∈]0, 1]
Z 1 Z 1
cos(u) 1
du 6 du = − ln(x)
x u x u
et sin(x) ∼x → 0 x, donc
Z +∞
cos(u)
sin(x) du →x → 0 0
x u
R +∞ sin(u)
ce qui montre que g admet 0 du
pour limite à droite en 0, soit sa valeur en 0 : g est
u
continue en 0.
Remarque : on aurait pu établir la continuité de g en 0 en reprenant la formule initiale :
(preuve rapide)
Z +∞
x sin(t)
|g(x) − g(0)| = dt
0 t(x + t)
Z 1 Z +∞
1 1
6 x dt + x dt
0 x+t 1 t2
Z +∞
1+x 1
6 x ln +x dt
x 1 t2
232
CHAPTER 46. TD 12 : CONVERGENCE DOMINÉE ET INTÉGRALES À
PARAMÈTRES (CORRIGÉS)
Le fait de devoir montrer cette égalité pour tout x donne l’idée de montrer que les fonctions
sont deux primitives d’une même fonction, coı̈ncidant en un point.
Pour tout x ∈ R+ , posons
arctan xt
Z +∞ Z x
ln(t)
F (x) = 2
dt et G(x) = 2
dt
0 1+t 0 t −1
arctan xt
π
∀ x > 0, 0 6 2
6
1+t 2(1 + t2 )
arctan( x )
Cette domination (associée à la continuité de x 7→ 1+t2 t pour tout t ∈ R+ ) permet au
passage d’établir la continuité de F sur R+ .
G est également définie sur R+ . En effet, la fonction t 7→ tln(t) ∗
2 −1 sur R+ \ {1} admet une limite
finie en 1 et se prolonge donc par continuité en une fonction g continue sur R∗+ . De plus, en 0,
ln(t)
t2 −1
∼t → 0 − ln(t), et − ln est intégrable sur ]0, 1].
En outre F (0) = G(0)(= 0). Il reste à montrer que F et G ont même dérivée.
G est dérivable sur R∗+ , et, pour tout x ∈ R∗+ , G0 (x) = g(x) (théorème fondamental de
l’analyse).
Pour la dérivabilité de F on utilise bien sûr le théorème de dérivation sous le signe somme :
arctan( x )
posons h(x, t) = 1+t2 t pour tout (x, t) ∈ R+ × R∗+ .
Pour tout t ∈ R∗+ , la fonction x 7→ h(x, t) est de classe C 1 , et
∂h 1 t
∀(x, t) ∈ R+ × R∗+ , (x, t) = =
∂x t(1 + (x/t)2 )(1 + t2 ) (x2 + t2 )(1 + t2 )
En particulier, ∂h
∂x
est continue par rapport à sa première variable, et continue par morceaux
par rapport à sa seconde variable.
Soit a > 0. Pour tout (x, t) ∈ [a, +∞[×R∗+ :
∂h t
06 (x, t) 6 2
∂x (a + t2 )(1 + t2 )
233
2. INTÉGRALES À PARAMÈTRES
t
et cette domination (associée à ce qui précède) par la fonction intégrable t 7→ (a2 +t2 )(1+t2 )
justifie
le caractère C 1 de F sur R∗+ , et le fait que, pour tout x > 0 :
Z +∞
0 t
F (x) = dt
0 (x + t )(1 + t2 )
2 2
(Preuve rapide)
1 Provient de la domination
arctan(tx) π
∀(x, t) ∈ R+ , 2
6
1+t 2(1 + t2 )
2 En posant g(x, t) = arctan(tx)
1+t2
, on a existence de ∂x ∂g
, continuité (resp. continuité par mor-
ceaux) de cette fonction par rapport à sa première (resp. sa seconde) variable, et, pour tout
(x, t) ∈ R × R+ :
∂g t
(x, t) =
∂x (1 + t x )(1 + t2 )
2 2
Remarque
P+∞ : 2n pour calculer cette intégrale, une autre approche possible consistait à partir de
1
1−t2
= n=0 t pour tout t ∈ [0, 1[, puis d’appliquer le théorème d’intégration terme à terme
(voir un exocours).
Corrigé 502 (Existence et calcul d’une intégrale à paramètre, encore)
Corrigé 504 (Représentation graphique d’une fonction définie par une intégrale)
235
2. INTÉGRALES À PARAMÈTRES
236
CHAPITRE 47
Exercice 509
R +∞ sin(xt)
Domaine de définition et calcul de f : x 7→ 0
e−t t
dt.
Exercice 510
R π/2
(Centrale MP 10) Pour n ∈ N, soit : un = 0
(cos t)n sin(nt)dt.
1 Convergence et limite de (un ).
2 Nature de la série de terme général un .
Exercice 511
Soit (un ) une suite croissante d’éléments de R∗+ , tendant vers l’infini. Montrer l’exis-
tence des deux quantités écrites et l’égalité :
Z +∞ X +∞
! +∞
n −un x
X (−1)n
(−1) e dx = .
0 n=0 n=0
un
Exercice 512
R1 √
(TPE) Limite et équivalent de In = 0
xn 1 + xdx.
237
Exercice 513
R +∞ n
(CCP) Existence et limite de In = √1+t dt.
0 t+t2n
Exercice 514
(CCP)
1 R 1 x2
a Soit, pour n ∈ N∗ : In = 0 x+1/n dx. Calculer In puis limn→+∞ In .
Soit f ∈ C ([0, 1], R). On suppose x 7→ f (x)/x2 intégrable sur ]0, 1].
0
Exercice 515
R +∞
1 Pour (n, k) ∈ N∗ × N, calculer Jn,k = 0 tk e−nt dt.
R +∞ t3 e−nt
2 Donner un équivalent de In = 0 √ 1+t4
dt quand n → +∞.
Exercice 516
Exercice 517
∗
R +∞ √ −nt
(CCP)√ On pose,√ P
pour n ∈ N , In = 0
t e dt. Calculer In et en déduire :
R +∞ t π +∞ 1
0 et −1
dt = 2 n=1 n3/2 .
R +∞ 2 √
Remarque : On rappelle que 0 e−t dt = 2π .
Exercice 518
√
(CCP) Soit f : x 7→ +∞ (−1)n−1 e− nx . Montrer que f est définie et intégrable sur
P
R +∞ n=1
]0, +∞[. Calculer 0 f .
238
CHAPTER 47. ORAUX 12 : CONVERGENCE DOMINÉE ET INTÉGRALES À
PARAMÈTRES (ÉNONCÉS)
Exercice 519
1 (ENSAM) Soit (an )n>0 une suite strictement positive, strictement croissante, de
R +∞ P+∞ (−1)n
n −an t
dt = +∞
P
limite infinie. Montrer : 0 n=0 (−1) e n=0 an .
R +∞ √
2 (TPE) Justifier la convergence et montrer : 0 e−x cos xdx = +∞ n n!
P
n=0 (−1) (2n)! .
R 2π r2 −|z|2
3 (CCP) Soient r > 0 et z ∈ C tels que |z| < r. Montrer que 0 |re iθ −z|2 dθ = 2π.
R +∞ sin x P+∞ 1
4 (TPE) Montrer : 0 ex −1 dx = n=1 n2 +1 .
Exercice 520
(CCP)
1 Étudier la convergence de la série de terme général (−1)n /(3n + 1).
1
2 Développer en série entière f : x 7→ 1+x 3 au voisinage de 0.
R1 (−1)n
3 Calculer de deux façons 0 f et en déduire la valeur de +∞
P
n=0 3n+1 .
Exercice 521
R +∞ e−xt
(ENSAM) Soit F : x 7→ 0 1+t 2 dt.
Exercice 522
(TPE) Soit P ∈ C[X] non constant. OnR suppose par l’absurde que P ne possède pas
2π
de racine complexe. Soit I : r ∈ R+ 7→ 0 P (re1 iθ ) dθ.
1 Montrer que I est de classe C 1 sur R+ et que I est constante.
2 Déterminer la limite de I(r) quand r → +∞. Conclure.
Exercice 523
R +∞ t2 e−nt
1 (Centrale PSI 10) Soit, pour n ∈ N∗ , In = 0 √ 1+t2
dt. Déterminer la limite de
(In ). Donner un équivalent de In .
R +∞ n
2 (Mines MP 10) Donner un équivalent simple de In = 0 e−x dx lorsque n tend
vers +∞.
239
Exercice 524
R +∞ R +∞
(Centrale MP 10) On pose u(x) = 0 e−t cos(xt)dt et v(x) = 0 e−t sin(xt)dt.
1 Déterminer le domaine de définition D de u et v. Montrer que u et v sont de classe
C ∞ sur D.
2 Exprimer u et v au moyen des fonctions usuelles.
Exercice 525
R1 cos(xy)
(CCP MP 13) Soit f : x 7→ 2
π 0
√ dy.
1−y 2
1 Montrer que f est définie sur R ; calculer f (0).
R π/2
2 Montrer : ∀x ∈ R, f (x) = π2 0 cos(x sin t)dt. Montrer que f est de classe C 2 sur
R.
3 Montrer que f est solution de x y 00 + y 0 + x y = 0.
Exercice 526
R π/2
Soit f : x 7→ 0 (sin t)x dt.
1 Montrer que f est définie et continue sur ] − 1, +∞[.
2 Calculer f (1). Montrer : ∀x > −1, (x + 2) f (x + 2) = (x + 1)f (x). En déduire un
équivalent de f (x) quand x → −1+ .
3 Montrer que f est de classe C 1 sur ] − 1, +∞[.
R π/2 R π/2 R π/2
4 Justifier : 0 ln (sin t) dt = 0 ln (cos t) dt = 12 0 ln sin(2t)
2
dt. En déduire
f 0 (0).
Exercice 527
Rπ sin tdt
(CCP MP 13) Pour x dans R, soit F (x) = 0 1+(cos(xt))2
.
1 Calculer F (1/2). Indiquer une méthode permettant de calculer F (n) si n ∈ N.
2 La fonction F est-elle continue sur R ? uniformément continue ?
Exercice 528
P+∞ 1
(Navale 13) Déterminer la limite de a 7→ a n=1 na+1 quand a → 0+ et la limite de
a 7→ a +∞ 1
P
n=2 na+1 quand a → +∞.
240
CHAPTER 47. ORAUX 12 : CONVERGENCE DOMINÉE ET INTÉGRALES À
PARAMÈTRES (ÉNONCÉS)
Exercice 529
R +∞ dt
1 (TPE) Soit, pour n ∈ N, In = 0 et +tn
. Déterminer la limite de (In ).
∗ √ ln 1 + 1 .
n
+∗
2 Soit, pour n ∈ N , fn : t ∈ R 7→ t nt
a Montrer que fn estR intégrable sur ]0, +∞[.
+∞
b Calculer limn→+∞ 1 fn (t)dt.
3 (CCP) Soit, pour n ∈ N∗ , fn : x 7→ ln(1+x/n)
x(1+x2 )
.
a La fonction fn est-elle prolongeable par continuité en 0 ? Montrer qu’elle est
intégrable sur R+∗ . R +∞
b Déterminer la limite de la suite de terme général In = n 0 fn .
Exercice 530
R 1 dt
(CCP MP 13) Soit, pour n ∈ N, an = 0 1+t n.
241
CHAPITRE 48
Corrigé 510 (Nature d’une série dont le terme général est une intégrale)
Le membre de droite existe par application du critère spécial des séries alternées ((1/un ) est
bien décroissante de limite nulle).
Ce même critère montre que pour tout x > 0, (−1)n e−un x converge. Il fournit aussi une
P
majoration du reste, en particulier
+∞
X
∀ x > 0, 06 (−1)n e−un x 6 e−u0 x
n=0
Pour montrer l’égalité entre ces deux expressions, il n’est pas possible
P 1 d’appliquer directement
le théorème d’intégration terme à terme car il n’est pas sûr que un
converge.
Cependant, on a, pour tout x > 0, tout N ∈ N :
N
X
(−1)n e−un x 6 e−u0 x
n=0
car à x fixé, les suites des sommes partielles des rangs pairs et impairs respectivement sont
adjacentes.
Cette domination légitime l’emploi du théorème de convergence dominée à la suite des
sommes partielles, qui conduit bien au résultat voulu.
Corrigé 512 (Limite et équivalent d’une suite d’intégrales)
243
Corrigé 515 (Équivalent d’une suite d’intégrales (Télécom Sud Paris))
Corrigé 516 (Expression sous forme intégrale d’une solution d’une équation différentielle)
Corrigé 520 (Intégration d’une série entière pour déterminer la somme d’une série)
Corrigé 521 (Résolution d’une équation différentielle via une intégrale à paramètre)
244
CHAPITRE 49
1. Ensembles finis
Exercice 531
1 Soit E = [[1, 6]]. Combien peut-on former de nombres différents avec trois chiffres
distincts choisis dans E ? Quelle est la somme de ces nombres ?
2 Une urne contient 6 boules blanches numérotées de 1 à 6 et 5 boules noires numé-
rotées de 1 à 5. On tire successivement 4 boules sans remise. Combien de résultats
amènent 3 boules blanches et une boule noire ?
3 Combien y a-t-il de mots :
a de 6 lettres écrits avec les lettres A à F ?
b de 5 lettres écrits avec deux A et trois B ?
c de 6 lettres écrits avec exactement deux A et trois B ?
d de 6 lettres écrits avec deux A, trois B, un C ?
4 Combien existe-t-il d’anagrammes du mot chaise ? d’anagrammes du mot ana-
gramme ?
5 Un jeu comporte 32 cartes dont 8 par couleur. Une main est constituée de 8 cartes
non ordonnées.
a Quel est le nombre de mains possibles ?
b Combien de mains contiennent au moins un as ?
c Combien contiennent exactement un roi ?
d Combien contiennent au moins un coeur ou une dame ?
e Combien ne contiennent que des cartes de 2 couleurs au plus ?
6 Un tiroir contient 5 paires de chaussures noires, 3 paires de chaussures vertes et 2
paires de chaussures rouges. On choisit deux chaussures au hasard et simultanément.
245
1. ENSEMBLES FINIS
Exercice 532
Exercice 533
Exercice 534
Exercice 535
Soit n, p ∈ N∗ .
1 Combien y a-t-il d’applications strictement croissantes de [[1, p]] dans [[1, n]] ?
2 Combien y a-t-il d’applications croissantes de [[1, p]] dans [[1, n]] ?
246
CHAPTER 49. TD 13 : DÉNOMBRABILITÉ ET FAMILLES SOMMABLES (ÉNONCÉS)
Exercice 536
Exercice 537
1 Montrer : r
3
X p q p+q
∀(p, q, r) ∈ N , = .
i=0
i r−i r
2
2 En déduire une expression plus simple de ni=0 ni .
P
Exercice 538
Exercice 539
Exercice 540
Soit S un ensemble de 10 entiers distincts choisis parmi les nombres 1, 2, . . . , 99. Mon-
trer que S contient toujours deux sous-ensembles disjoints dont la somme de leurs
éléments respectifs est la même.
2. Dénombrabilité
Exercice 541
Soit (An ) une suite de points du plan, tous distincts de l’origine. Montrer l’existence
d’une droite passant par l’origine, et ne passant par aucun des points An .
Exercice 542
247
3. FAMILLES SOMMABLES, PRODUIT DE CAUCHY
Exercice 543
Montrer qu’on peut a dessiner un nombre non dénombrable de O disjoints dans le plan,
mais qu’on ne peut dessiner qu’un nombre au plus dénombrable de 8 disjoints dans le
plan.
a. Enfin, façon de parler . . .
Exercice 544
Soit n ∈ N∗ , et soit U est un ouvert dense de Rn . Soit X est une partie dénombrable
de Rn . Montrer que U \ X est dense. Est-ce nécessairement un ouvert ?
Exercice 545
Montrer que l’ensemble des nombres algébriques sur Q est dénombrable. Qu’en déduire
sur l’ensemble des nombres complexes transcendants ?
Exercice 546
1 Existence et calcul de
X 1
(p + q 2 )(p + q 2 + 1)
(p,q)∈N×N∗
P∞ P∞ 1
2 Existence et calcul de n=0 k=n k! .
Exercice 547
def def 1
Pour tout (n, p) ∈ N2 , on pose an,n = 0, et, si n 6= p : an,p = n2 −p2
.
1 Montrer que la famille (an,p )(n,p)∈N2 n’est pas sommable.
2 Calculer ∞
P P∞ P∞ P∞
n=0 p=0 an,p et p=0 n=0 an,p .
Exercice 548
P P
Montrer que si les deux séries de nombres complexes an et bn convergent et
une au moins converge absolument, alors leur produit de Cauchy converge, et que sa
somme est le produit des sommes.
248
CHAPTER 49. TD 13 : DÉNOMBRABILITÉ ET FAMILLES SOMMABLES (ÉNONCÉS)
Exercice 549
249
CHAPITRE 50
1. Ensembles finis
1 n! (cours).
2 d1 = 0 et d2 = 1.
3 Se donner un élément de Xk , c’est se donner un dérangement de [[1, n − 1]]\{k} : Xk est
donc de cardinal dn−2 .
On définit une application ψ de Yk vers Dern−1 , de la façon suivante : à tout élément f de
Yk , on associe le dérangement de [[1, n − 1]], coı̈ncidant avec f sur [[1, n − 1]]\{k}, et envoyant
k sur f (n).
On définit également une application φ de Dern−1 vers Yk envoyant un dérangement g de
[[1, n − 1]] sur le dérangement de [[1, n]] coı̈ncidant avec g sur [[1, n − 1]]\{k}, envoyant k sur n,
et n sur g(k). On vérifie aisément que :
φ ◦ ψ = Id Yk et ψ ◦ φ = Id Dern−1
Ainsi, Yk et Dern−1 sont en bijection, et ont donc même cardinal dn−1 .
4 Comme Dern est la réunion disjointe des ensembles X1 , . . . , Xn−1 , Y1 , . . . , Yn−1 , la question
précédente prouve que :
dn = (n − 1)(dn−1 + dn−2 ).
5 Pour tout entier naturel supérieur ou égal à 2, on formule l’hypothèse :
(Hn ) : dn = ndn−1 + (−1)n
L’amorçage pour n = 2 est aisé.
Fixons un entier n > 2, supposons Hn , et déduisons-en Hn+1 : n + 1 > 3, donc on a dn+1 =
n
n(dn +dn−1 ) d’après la question précédente. D’après l’hypothèse de récurrence, dn−1 = dn −(−1)
n
,
ce qui donne en remplaçant dans l’expression précédente :
dn+1 = (n + 1)dn + (−1)n+1
La propriété est donc héréditaire.
En conclusion, la propriété est vérifiée, pour tout entier n > 2.
6 Pour tout entier naturel non nul n, on formule l’hypothèse de récurrence :
X n!
(Hn ) : dn = (−1)k
06k6n
k!
Pour la première question, deux des entiers considérés sont consécutifs donc premiers entre
eux.
Pour la seconde, si on note v(n) la partie impaire de n (i.e. 2v2n(n) ), alors deux des entiers
considérés ont même partie impaire.
Corrigé 535 (Nombre d’applications (strictement) croissantes)
Ωk = {(A, B) ∈ Ω, Card(B) = k}
Deuxième approche
Le résultat trouvé est si simple qu’on se dit qu’un autre argument, plus direct, devait être
possible. Comme le 3n rappelle le 2n = Card(P([[1, n]]), on a l’idée d’introduire
ϕ : Ω → {0, 1, 2}[[1,n]]
(A, B) 7→ f : k 7→ 2 si k ∈ A, 1 si k ∈ B \ A, 0 si k ∈
/B
et on vérifie qu’il s’agit d’une bijection (son inverse bilatéral pour la composition est ψ : f 7→
(f −1 ({2}), f −1 ({1, 2}))).
def P
2 Notons S = A⊂E Card(A).
Première approche : sommer à cardinal de A constant
n
X X
S = Card(A)
k=0 A∈Pk (E)
n
X n
= k
k=0
k
n
X n
= k
k=1
k
n−1
X n−1
= n par la formule du pion
k=0
k
= n2n−1
253
3. FAMILLES SOMMABLES, PRODUIT DE CAUCHY
2. Dénombrabilité
1 La sous-famille 1 (ap+1,p )p∈N n’est pas sommable, donc (an,p )(n,p)∈N2 ne l’est pas non plus.
p ∈ N.
2 Fixons P
Si p = 0, ∞n=0 an,p = ζ(2).
Si p ∈ N∗ , on part de
1 1 1 1
2 2
= −
n −p 2p n−p n+p
valable pour tout n ∈ N \ {p}.
Ainsi, en notant Hn = nk=1 k1 (avec la convention H0 = 0) :
P
X 1 X 1 1
an,p = −
n∈N
2p n∈N,n6=p
n − p n+p
p−1 ∞
1 X 1 1 1 X 1 1
= − + −
2p n=0 n−p n+p 2p n=p+1 n − p n + p
∞
1 1 X 1 1
= (−Hp − (H2p−1 − Hp−1 )) + −
2p 2p n=1 n n + 2p
1 1
= − − H2p−1 + H2p
2p p
−1
=
4p2
P∞ P −ζ(2)
de sorte que p=1 n∈N an,p = 4
, puis
∞ X
X 3 π2
an,p = ζ(2) =
p=1 n∈N
4 8
En observant que an,p = −ap,n pour tout (p, n) ∈ N2 , on obtient
∞ X
X 3 −π 2
an,p = ζ(2) =
n=1 p∈N
4 8
Remarque : ceci prouve à nouveau que la famille n’est pas sommable puisque dans le cas
contraire, le théorème de Fubini s’appliquerait.
Corrigé 548 (Théorème de Mertens)
255
CHAPITRE 51
Exercice 551
Exercice 552
Exercice 553
Exercice 554
P 1
P∞ 1 π2
P∞ 1 π4
Étudier p,q∈N∗ ,p∧q=1 p2 q 2 . On donne n=1 n2 = 6
et = n=1 n4 = 90
.
257
Exercice 555
1
1 (Mines MP 00) Pour quelles valeurs du réel α la famille (m2 +n2 )α
est-elle
(m,n)∈N∗2
sommable ?
1
P pq
2 (Mines MP 98) Trouver un équivalent simple de sn = n3 p,q∈[[1,n]] p+q .
3 (Mines MP 98) Calculer
X 1
k(2k + 1)(2n)2k
(k,n)∈N∗2
p
4 (Mines MP 97) Sommabilité et somme de (−1)
qp
.
p,q>2
P α Pn 2
5 (Mines MP 92) Nature de la série n k=2 (ln k) .
Exercice 556
Exercice 557
258
CHAPITRE 52
Corrigé 552 (Parties donnant une intersection fixée avec une partie fixée)
260
CHAPITRE 53
Exercice 558
Exercice 559
Exercice 560
Pour les séries entières suivantes, donner le rayon de convergence et exprimer leur
somme en termes de fonctions usuelles :
P n+2 n
1 n+1
x .
P n3 n
2 x .
P n! n+1 2n+1
3 (−1) nx .
261
2. ÉTUDE DE LA SOMME DE SÉRIES ENTIÈRES
Exercice 561
z 3n
P+∞
Calculer la somme n=0 (3n)! lorsque z est complexe.
Exercice 562
Exercice 563
Exercice 564
an x n ,
P
Déterminer le rayon de convergence et la somme de la série entière réelle n>0
R π/2
où, pour tout n ∈ N∗ , an = 0 sin(t)n dt.
Exercice 565
R π/4
an = 0 tan(t)n dt.
an z n .
P
On étudie la série entière
1 Donner le rayon de convergence R de cette série entière.
2 Y a-t-il convergence en 1 ? en −1 ?
3 Calculer f (x) lorsque x appartient à l’intervalle ouvert de convergence.
262
CHAPTER 53. TD 14 : SÉRIES ENTIÈRES (ÉNONCÉS)
Exercice 566
an 1
Soit (an ) la suite définie par a1 = 1 et an+1 = n+1 + n(n+1) . Donner le domaine de
P+∞ n
définition et effectuer le calcul de n=1 an x pour les valeurs de x qui rendent la série
entière convergente.
Exercice 567
2
zn .
P
1 Déterminer le domaine de convergence de la série entière
2 Donner un équivalent de la somme en 1−.
Exercice 568
1 Déterminer R.
2 Former une équation différentielle linéaire du premier ordre satisfaite par S, et en
déduire l’expression de S à l’aide des fonctions usuelles.
Exercice 569
R1
Pour tout n ∈ N, on pose un = 0 xn ln(1 − x)dx.
un xn .
P
1 Déterminer le rayon de convergence R de
2 Comportement en R ?
Exercice 570
263
3. DÉVELOPPEMENT EN SÉRIE ENTIÈRE
Exercice 571
Exercice 572
On
P considère une suite réelle bornée (an )n>1 . Pour x ∈] − 1, 1[, on pose f (x) =
n
a
n>1 n x et, pour tout x ∈ R :
+∞
X an
g(x) = xn .
n=0
n!
Montrer que pour tout x > 1 :
Z +∞
1 1
f = e−xt g(t)dt.
x x 0
Exercice 573
Exercice 574
p √
1 Montrer que la fonction f définie par f (x) = 1 + 1 + x2 est développable en
série entière en 0, et calculer le rayon de convergence et les coefficients de cette série
entière.
√
2 Montrer que la fonction f définie par f (x) = 1 + x + x2 est développable en série
entière en 0, et déterminer le rayon de convergence.
Exercice 575
264
CHAPTER 53. TD 14 : SÉRIES ENTIÈRES (ÉNONCÉS)
Exercice 576
265
CHAPITRE 54
1 On a 1 6 Hn 6 n d’où R = 1.
Remarque : on pouvait bien sûr utiliser Hn ∼ ln(n).
2
267
2. ÉTUDE DE LA SOMME DE SÉRIES ENTIÈRES
1 − 3x
Z Z Z
dx dx 1
dx = − = ln(|x|) + ln(|1 − 2x|) + C
x(1 − 2x) x 1 − 2x 2
K(x)
En utilisant la méthode de variation de la constante, x 7→ √
x 1−2x
est solution de y 0 + x(1−2x)
1−3x
y=
1
x(1−2x)
sur I ∈ {] − 1/2, 0[, ]0, 1/2[} si et seulement si
K 0 (x) 1 1
√ = , i.e.K 0 (x) = √
x 1 − 2x x(1 − 2x) 1 − 2x
√
soit K(x) = − 1 − 2x + C. La solution générale de y 0 + 1−3x
x(1−2x)
y = 1 sur I est donc
C 1
x 7→ √ −
x 1 − 2x x
La seule solution sur ] − 1/2, 1/2[ au problème de Cauchy considéré est
1 1 1 √ 2
x 7→ √ − = √ 1 − 1 − 2x = √ √
x 1 − 2x x x 1 − 2x 1 − 2x(1 + 1 − 2x)
d’où l’expression de f sur ] − 1/2, 1/2[.
Remarque : l’équation différentielle trouvée pour f est peu pratique à cause notamment
du problème de raccord en 0. En fait, on aurait pu observer que x 7→ xf (x) est solution d’une
équation différentielle d’ordre 1 sans problème de raccord en 0, mais cela demandait de l’astuce.
Corrigé 564 (Rayon de convergence et somme d’une série entière)
268
CHAPTER 54. TD 14 : SÉRIES ENTIÈRES (CORRIGÉS)
Par le théorème de convergence dominée, (an ) converge vers 0, donc le rayon vaut au moins
1.
Remarque : inutile d’ailleurs d’appliquer le théorème de convergence dominée, il suffit de
préciser que (an ) est bornée.
Cependant, pour tout t ∈ [0, π2 ] :
0 6 cos(t) sin(t)n 6 sin(t)n
d’où, en intégrant sur [0, π2 ] :
1
6 an
n+1
P xn
an xn est de rayon au plus 1 : il est donc égal à 1.
P
Comme n+1
est de rayon 1,
pπ
Remarque : si on connaı̂t les intégrales de Wallis, on sait que an ∼ 2n , et donc le rayon de
convergence vaut 1, mais cet argument culturel est un peu trop évolué.
Pour calculer la somme S en x ∈] − 1, 1[, on utilise par exemple le théorème d’intégration
terme à terme sur le segment d’extrémités 0 et x (ou la convergence normale sur ce même
segment), obtenant
∞ Z π Z πX ∞ Z π
X 2
n
2
n
2 1
S(x) = (sin(t)x) dx = (sin(t)x) dx = dt (?)
n=0 0 0 n=0 0 1 − x sin(t)
Pour calculer cette intégrale, on effectue le changement de variable u = tan(t/2) (de classe C 1 ),
obtenant
Z 1
1 2du
S(x) = 2u 2
0 1 − x 1+u2 1 + u
Z 1
1
= 2 2
du
0 1 − 2ux + u
1
1 u−x
= 2 √ arctan √
1 − x2 1 − x2 0
2 1−x x
= √ arctan √ + arctan √
1 − x2 1 − x2 1 − x2
r ! !
2 1−x x
= √ arctan + arctan √
1 − x2 1+x 1 − x2
Rπ
Remarque : en utilisant le fait que an = 02 cos(t)n dt (ou en effectuant le changement de
R1
variable s = π2 − t dans 0 1−xdtsin(t) ), on serait tombé sur une expression plus agréable de S(x)
q
2 1+x
( √1−x 2 arctan 1−x
).
1
On peut faire l’étude aux bornes : en 1, il y a divergence par n+1 6 an et en −1, il y a
convergence par le critère spécial des séries alternées.
P On peut utiliser un argument de convergence dominée sur la suite des sommes partielles de
t 7→ (− sin(t)) sur [0, π2 ] pour vérifier que la formule ? reste valable pour x = −1 :
n
Z π Z 1 1
2 1 1 1
S(−1) = dt = 2 2
du = 2 − =1
0 1 + sin(t) 0 (1 + u) 1+u 0
Remarque : un argument de majoration du reste par le CSSA montre qu’en fait S est continue
en −1. La formule pour S(x) lorsque x ∈] − 1, 1[ doit donc tendre vers 1 lorsque x tend vers
−1. Pour s’entraı̂ner au calcul asymptotique, on peut le vérifier à la main : pour un tel x, en
269
2. ÉTUDE DE LA SOMME DE SÉRIES ENTIÈRES
√
2
posant x = −1 + h i.e. h = x + 1, il vient √1−x √ 2 , et
2 ∼x → −1 h
r ! r ! !
1−x x 2−h −1 + h
arctan + arctan √ = arctan + arctan p
1+x 1 − x2 h h(2 − h)
r ! p !
π h π h(2 − h)
= − arctan − − arctan
2 2−h 2 −1 + h
r p
h h(2 − h)
= − + o(h1/2 ) − + o(h1/2 )
2−h −1 + h
√
h √
= − √ + 2h + o(h1/2 )
2
√
2h
∼
2
d’où S(x) ∼x → −1+ 1. q
1−x √ x
Remarque : en posant θ = arccos(x) pour arctan 1+x
et α = arcsin(x) pour arctan 1−x2
,
on peut donner d’autres expressions de S(x) :
1 1 π arccos(−x)
S(x) = √ (arccos(x) + 2 arcsin(x)) = √ ( + arcsin(x)) = √
1 − x2 1 − x2 2 1 − x2
Remarque : cette expression permet d’ailleurs de calculer (par produit de Cauchy) les inté-
grales de Wallis, et elles donnent même immédiatement les termes d’indices pairs en observant
que
∞ ∞ ∞
1 X −1/2 X 1 · 3 · (2n − 1) 2n X (2n)! 2n
√ = (−x2 )n = n n!
x = n (n!)2
x
1 − x2 n=0
n n=0
2 n=0
4
d’où, pour tout n ∈ N :
Z π
2 π (2n)!
sin(t)2n dt =
0 2 4n (n!)2
Corrigé 565 (Série entière dont le terme général est défini par une intégrale)
1 La suite (an ) est bornée car positive et majorée par π/4 (et tend même vers 0 par le
théorème de convergence dominée), donc R > 1.
Reste à avoir une estimation de an pour bien avoir R = 1.
On peut observer que an + an+2 = n+11
(car tan0 = 1 + tan2 ), puis, par décroissance de (an ) :
1 1
∀ n > 2, 6 an 6
2(n + 1) 2(n − 1)
On en déduit que R = 1 (seule l’inégalité de gauche était utile puisqu’on savait que R > 1).
1
Remarque : l’encadrement ci-dessus donne notamment an ∼ 2n .
Remarque : dans la même veine, on aurait pu écrire que, puisque (1 + tan2 (t))/2 6 1 pour
tout t ∈ [0, π/4] :
1 + tan2 (t)
tan(t)n 6 tan(t)n
2
puis intégrer sur [0, π/4].
Remarque : on aurait aussi pu faire le changement de variable u = tan(t) :
Z 1
un
an = 2
du
0 1+u
270
CHAPTER 54. TD 14 : SÉRIES ENTIÈRES (CORRIGÉS)
Remarque : on peut prouver que cette formule reste valable pour x = −1 (par un argument
de convergence dominée pour la suite des sommes partielles, ou par convergence uniforme, mais
pas par intégration terme à terme).
Corrigé 566 (Série entière dont le coefficient général suit une relation de récurrence)
an > 1/n(n + 1) donc R 6 1. an 6 1 donc R > 1. En ±1, convergence par an 6 1/n puis
an 6 2/(n(n + 1)). Rx
f 0 (x) = 1 + f (x) − ln(1 − x) donc f (x) = ex − 1 − ex 0 e−t ln(1 − t)dt., y compris en 1 et
−1.
Corrigé 567 (Domaine de convergence d’une série entière)
271
3. DÉVELOPPEMENT EN SÉRIE ENTIÈRE
Corrigé 571 (Fonction développable en série entière nulle sur le cercle unité)
R 2π
0
f (reiθ )e−ipθ dθ = 2πap rp . On fait tendre r vers 1, obtenant ap = 0.
Corrigé 572 (Relation intégrale entre deux fonctions développables en séries entières)
Corrigé 575 (Développement en série entière d’une exponentielle d’une série entière)
272
CHAPITRE 55
Exercice 578
Rx
(Mines-Ponts PSI 10) Soit F : x ∈ R+ 7→ 0 sin(t2 )dt et, pour n ∈ N, an =
R √(n+1)π
√
nπ
sin(t2 )dt.
1 Montrer que la série de terme général an est convergente.
2 Montrer que F admet une limite en +∞.
3 Déterminer le rayon de convergence de la série entière de terme général an xn .
Exercice 579
Exercice 580
273
Exercice 581
Exercice 582
Re
Pour n dans N, soit In = 1 (ln x)n dx.
1 Montrer que (In ) converge vers une limite à préciser.
2 Nature des séries (−1)n In , Inα où α > 0.
P P
In xn .
P
3 Rayon de convergence de
Exercice 583
Exercice 584
Exercice 585
274
CHAPTER 55. ORAUX 14 : SÉRIES ENTIÈRES (ÉNONCÉS)
Exercice 586
Exercice 587
P+∞ n
Rayon de convergence et somme de x 7→ n=0 2(−1) n xn .
Exercice 588
an
Soit (an )n>0 définie par : a0 = a1 = 1 et ∀n ∈ N, an+2 = an+1 + n+2 .
1 Montrer : ∀n ∈ N, 1 6 an 6 n2 .
2 Soit f : x 7→ +∞ n
P
n=1 an x . Déterminer le domaine de définition de f . Donner une
équation différentielle vérifiée par f et en déduire une expression simple de f .
Exercice 589
R 1 1+t2 n
Soit, pour n ∈ N, an = 0 2
dt.
1 Déterminer la limite de (an ).
2 Déterminer le rayon de convergence de la série entière de terme général an xn .
Exercice 590
√
Soit S : x 7→ n>1 xn sin(1/ n).
P
Exercice 591
275
Exercice 592
Rπ
1 (CCP) Soit f : x 7→ 0 cos(x cos θ)dθ.
a Montrer que f est de classe C ∞ sur R.
b Si x ∈ R, calculer x f 00 (x) + f 0 (x) + x f (x).
c La fonction f est-elle développable en série entière au voisinage de 0 ?
2 R +∞ 2
2 (CCP) Soit f : x 7→ ex /2 x e−t /2 dt.
a Déterminer le domaine de définition D de f . Montrer que f est de classe C 1 sur
D.
b Montrer que f est développable en série entière au voisinage de 0 et expliciter
son développement.
R +∞
3 (ENSAM) Soit F : x 7→ 0 cos(xt) ch(t)
dt. Montrer que F est définie et continue sur R.
Développer F en série entière au voisinage de 0 et préciser le rayon de convergence.
276
CHAPITRE 56
Corrigé 584 (DSE et application au calcul de la somme d’une série (TPE 13))
Corrigé 591 (Minoration du rayon de convergence d’une série entière (Télécom Sud Paris))
277
CHAPITRE 57
Exercice 593
1 Au Tarot, à cinq joueurs, quelle est la probabilité d’obtenir au moins un bout dans
une main ? On rappelle qu’un jeu de Tarot est constitué de 78 cartes dont 3 cartes
appelées bout , et qu’à 5 joueurs, les mains sont de 15 cartes.
2 On considère un jeu de 52 cartes dont on pioche 5 cartes. Quelle est la probabilité
d’obtenir un full (3 cartes d’une même hauteur et 2 autres d’une autre et même
hauteur) ?
Exercice 594
1 On lance deux dés équilibrés. Montrer que la probabilité qu’au moins l’un de ces
deux dés donne un nombre pair est égale à 43 .
2 On lance un dé équilibré 2 fois de suite.
a Quelle est la probabilité que la somme des numéros obtenus soit égale à 8 ?
b Il y a 11 sommes possibles. Pourquoi la réponse à la question précédente n’est-
1
elle pas 11 ?
3 On lance 3 dés distincts. Quelle est la probabilité d’obtenir 3 faces identiques ? Et
3 faces distinctes ?
4 On lance un dé équilibré jusqu’à obtenir un 6 pour la troisième fois. Déterminer la
probabilité de chacun des évènements suivants :
a An : le troisième 6 apparait au n-ième lancer (où n > 3)
b Bn : au n-ième lancer le troisième 6 n’est toujours pas apparu (où n > 3)
c C : le troisième 6 n’apparait jamais.
5 On lance un dé équilibré jusqu’à obtenir un 6 pour la quatrième fois. Déterminer
la probabilité de l’événement An : le quatrième 6 apparait au n-ième lancer (où
n > 4).
279
1. PROBABILITÉ SUR UN UNIVERS FINI
Exercice 595
Exercice 596
1 On range les 20 tomes d’une encyclopédie sur une étagère, complètement au hasard.
Quelle est la probabilité que les tomes 1 et 2 se trouvent côte à côte ?
2 Une loterie compte 1000 billets dont 2 gagnants. Combien faut-il acheter de billets,
pour avoir au moins une chance sur deux de gagner quelque chose ?
3
a On choisit au hasard une partie à 3 éléments de l’ensemble [[1, n]] avec n > 3.
Déterminer la probabilité de chacun des évènements suivants :
– A : la partie contient 1 et 2
– B : la partie ne contient ni 1 ni 2
– C : la partie contient 1 ou 2
b Reprendre les trois questions précédentes, lorsque l’on choisit au hasard une
partie quelconque de l’ensemble [[1, n]] avec n > 3.
Exercice 597
Exercice 598
On effectue des lancers répétés d’une paire de dés et on observe pour chaque lancer
la somme des points indiqués par les deux dés. Calculer la probabilité de l’événement
E : dans la suite des résultats observés, la première obtention d’un 9 a lieu avant la
première obtention d’un 7.
280
CHAPTER 57. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 599
1 Si l’on jette 4 fois un dé à six faces, est-il plus probable qu’on obtienne au moins
un 6 ou qu’on n’en obtienne pas ?
2 Maintenant on jette 24 fois deux dés à six faces, est-il plus probable qu’on obtienne
au moins un double 6 ou qu’on n’en obtienne pas ?
Exercice 600
Une information est transmise à l’intérieur d’une population. Avec une probabilité p,
c’est l’information correcte qui est transmise à chaque étape d’une personne à une
autre. Avec une probabilité 1 − p, c’est l’information contraire qui est transmise. On
note pn la probabilité que l’information après n transmissions soit correcte.
1 Donner une relation de récurrence entre pn+1 et pn .
2 En déduire la valeur de pn en fonction de p et de n.
3 En déduire la valeur de limn pn . Qu’en pensez-vous ?
Exercice 601
Les n invités d’un repas de Noël déposent un cadeau au pied du sapin. L’hôte prend
l’initiative de distribuer au hasard un cadeau à chacun de ses invités. Quelle est la
probabilité que personne ne reçoive le cadeau qu’il a amené ?
2. Conditionnement et indépendance
Exercice 602
Une maladie affecte une personne sur mille. On dispose d’un test sanguin qui détecte
la présence de cette maladie chez 99% des malades. Mais le test donne un résultat
faussement positif chez 0, 2% des personnes saines testées.
Quelle est la probabilité qu’une personne soit réellement malade lorsque son test est
positif ?
Exercice 603
On lance deux dés équilibrés et on considère les évènements A le premier dé donne
un nombre pair , B le second dé donne un nombre pair et C les deux dés donnent
des nombres de même parité . Les événements A et B sont-ils indépendants ? Même
question avec A et C, avec A et B ∩ C et avec B ∪ C.
281
2. CONDITIONNEMENT ET INDÉPENDANCE
Exercice 604
Exercice 605
Exercice 606
Dans un jeu télévisé, un candidat doit choisir une question de repêchage, en tirant un
papier au hasard parmi trois papiers.
Il a une question facile (3 chances sur 4 de donner la réponse exacte), une question
moyenne (2 chances sur 5), et une question difficile (1 chance sur 5).
Sachant que le candidat a donné la réponse exacte à la question qu’il a tirée, quelle
est la probabilité conditionnelle que la question tirée ait été la question facile ?
Exercice 607
282
CHAPTER 57. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 608
On considère une sauterelle se déplaçant par sauts successifs sur les trois sommets
A, B et C d’un triangle. Au début de l’expérience, on la place sur le sommet A et
ensuite elle se déplace de la manière suivante :
– si elle se trouve en A, elle saute sur l’un des trois sommets de façon équiprobable,
– si elle se trouve en B, alors elle fait un saut sur place,
– si elle se trouve en C, alors elle fait un saut sur place une fois sur trois, et elle saute
en B sept fois plus souvent qu’en A.
Pour tout n ∈ N∗ , on note An (respectivement Bn et Cn ) l’évènement : au n-ème
saut la sauterelle choisit le sommet A (resp. B et C) et on note an , bn et cn leur
probabilité respective.
1 Exprimer an+1 en fonction de an , bn et cn . Exprimer de même bn+1 et cn+1 .
2 Exprimer cn+2 en fonction de cn et cn+1 .
3 En déduire une expression de cn en fonction de n.
4 Étudier la convergence des suites (an )n , (bn )n et (cn )n .
Exercice 609
Trois prisonniers sont dans une cellule. Ils savent que deux vont être condamnés à
mort et un gracié, mais ils ne savent pas qui. L’un d’entre eux va voir le gardien et
lui demande : Je sais bien que tu ne peux rien me dire, mais tu peux au moins
me montrer un de mes compagnons qui sera exécuté . Le gardien réfléchit, se dit
que de toutes manières au moins l’un des deux autres prisonniers sera condamné, et
s’exécute. Le prisonnier lui répond alors : Merci, avant, j’avais une chance sur trois
d’être gracié, et maintenant, j’ai une chance sur deux. A-t-il raison de croire que sa
probabilité d’être exécuté a varié ?
Exercice 610
283
3. LOI D’UNE VARIABLE ALÉATOIRE
Exercice 611
Exercice 612
Dans chacune des situations ci-dessous reconnaı̂tre la loi de X parmi les lois usuelles
et préciser son ou ses paramètres.
1 On lance un dé équilibré. On note X le nombre obtenu.
2 On lance un dé équilibré 10 fois de suite. On note X le nombre de 6 obtenus.
3 On dispose d’une urne contenant 6 boules blanches et 7 boules noires. On en pioche
successivement 3 sans remise. On note X le nombre de boules blanches obtenues.
4 On dispose d’une urne contenant 6 boules blanches et 7 boules noires. On effectue
des tirages successifs avec remise jusqu’à ce qu’on obtienne une boule blanche. On
note X le nombre de tirages nécessaire.
5 On dispose d’une urne contenant 6 boules blanches et 7 boules noires. On effectue
9 tirages successifs avec remise. On note X le nombre de boules blanches obtenues.
Exercice 613
k k
Soit α et β deux réels et, pour tout k ∈ N, pk = a α k! +β
.
1 Suivant les valeurs de α et β, discuter l’existence de a pour que (pn )n∈N puisse
définir la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeurs dans N. Le cas échéant,
déterminer a.
2 Peut-il arriver que X suive une loi de Poisson ?
284
CHAPTER 57. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 614
On lance une pièce de monnaie dont la probabilité de tomber sur pile vaut p. On note
X la variable aléatoire correspondant au nombre de lancers nécessaire pour obtenir r
fois pile. Quelle est la loi de X ?
Exercice 615
Exercice 616
285
4. COUPLES DE VARIABLES ALÉATOIRES
Exercice 617
Exercice 618
Soit p ∈]0, 1[. On considère deux variables aléatoires X et Y dont la loi conjointe est
donnée par le tableau suivant que l’on complétera :
X\Y 0 1
2 1
0 3
− p p − 6
1 p
1 Montrer que 16 6 p 6 12 .
2 Déterminer les lois marginales du couple, puis déterminer l’espérance et la variance
de X et Y .
3 Pour quelle valeur de p les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
286
CHAPTER 57. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 619
Exercice 620
Exercice 621
On vous propose de jouer, autant de fois que vous le voulez, à un jeu. Selon la situation,
acceptez-vous de jouer ?
1 Vous lancez un dé : si vous obtenez 6, vous gagnez 6 euros, et perdez 1 euro sinon.
2 Vous lancez deux dés, et vous gagnez 5 euros si vous sortez 7, et perdez 1 euro
sinon.
3 Vous lancez deux dés : si vous obtenez un double i, vous gagnez i euros. Sinon, vous
perdez 1 euro.
Exercice 622
287
5. ESPÉRANCE, VARIANCE, MOMENTS
Exercice 623
On considère un dé cubique truqué, de telle sorte que la probabilité d’obtenir la face
numérotée k est proportionnelle à k (on suppose que les faces sont numérotées de 1 à
6). Soit X la variable aléatoire associée au lancer de ce dé.
1 Déterminer la loi de X, calculer son espérance.
2 On pose Y = 1/X. Déterminer la loi de Y , et son espérance.
Exercice 624
Soit σX l’écart type d’une variable aléatoire X, et l’écart moyen σ = E(|X − E(X)|).
Comparer σ et σX et traiter le cas d’égalité.
Exercice 625
1 Soit n ∈ N∗ et β ∈ R. Soit X une v.a. à valeurs dans {0, 1, ..., n} telle que :
n β
∀k ∈ [[0, n]], P (X = k) = .
k k+1
Déterminer β, E(X), et V (X).
2 Soit n ∈ N∗ , p ∈]0, 1[ et X ,→ B(n, p). On définit la v.a. Y de la façon suivante :
– Si X = k avec k > 0, alors Y = k.
– Si X = 0, alors Y prend une valeur quelconque avec équiprobabilité dans {1, ..., n}.
Déterminer la loi et l’espérance de Y .
3 On tire n boules dans une urne de N boules, numérotées de 1 à N . X est le plus
grand des numéros obtenus. Déterminer la loi et l’espérance de X.
Exercice 626
Les vaches laitières sont atteintes par une maladie M avec le probabilité p = 0.15.
Pour dépister la maladie M dans une étable de n vaches, on fait procéder à une analyse
de lait. Deux méthodes sont possibles :
– Première méthode On fait une analyse sur un échantillon de lait de chaque vache.
– Seconde méthode On effectue d’abord une analyse sur un échantillon de lait
provenant du mélange des n vaches. Si le résultat est positif, on fait une nouvelle
analyse, cette fois pour chaque vache.
On voudrait connaı̂tre la méthode la plus économique (i.e. celle qui nécessite en
moyenne le moins d’analyses). Pour cela, on note Xn la variable aléatoire du nombre
d’analyses réalisées dans la deuxième méthode. On pose Yn = Xnn .
1 Déterminer la loi et l’espérance de Yn .
2 En déduire la réponse à la question posée (dépendant de n).
288
CHAPTER 57. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 627
On joue à pile ou face avec une pièce non équilibrée. A chaque lancer, la probabilité
d’obtenir pile est 2/3, et donc celle d’obtenir face est 1/3. Les lancers sont supposés
indépendants, et on note X la variable aléatoire réelle égale au nombre de lancers
nécessaires pour obtenir, pour la première fois, deux piles consécutifs. Pour n > 1, on
note pn la probabilité P (X = n).
1 Expliciter les événements (X = 2), (X = 3), (X = 4), et déterminer la valeur de
p2 , p3 , p4 .
2 Montrer que l’on a pn = 92 pn−2 + 31 pn−1 , n > 4.
3 En déduire l’expression de pn pour tout n.
4 Rappeler, pour q ∈] − 1, 1[, l’expression de +∞ n
P
n=0 nq , et calculer alors E(X).
Exercice 628
Soit p ∈]0, 1[. On dispose d’une pièce amenant ”pile” avec la probabilité p. On lance
cette pièce jusqu’à obtenir pour la deuxième fois ”pile”. Soit X le nombre de ”face”
obtenus au cours de cette expérience.
1 Déterminer la loi de X.
2 Montrer que X admet une espérance, et la calculer.
3 On procède à l’expérience suivante : si X prend la valeur n, on place n + 1 boules
numérotées de 0 à n dans une urne, et on tire ensuite une boule de cette urne. On
note alors Y le numéro obtenu. Déterminer la loi de Y . Calculer l’espérance de Y .
4 On pose Z = X − Y . Donner la loi de Z et vérifier que Z et Y sont indépendantes.
Exercice 629
Soit X une variable aléatoire discrète prenant la valeur xi avec probabilité pi , pour
i = 1, . . . , n. On définit l’entropie de X par :
Xn
H(X) = − pi ln(pi ).
i=1
289
5. ESPÉRANCE, VARIANCE, MOMENTS
Exercice 630
Exercice 631
Exercice 632
Exercice 633
1
1 Soit X une variable aléatoire de loi B(n, p). Calculer l’espérance de Y = X+1 .
2 Soit X une variable aléatoire à valeurs dans [[0, n]], telle qu’il existe a ∈ R vérifiant
n
P (X = k) = a
k
Calculer espérance et variance de X.
290
CHAPTER 57. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
6. V.a.i.i.d.
Exercice 634
Exercice 635
Exercice 636
291
6. V.A.I.I.D.
Exercice 637
5 Reprendre ces questions, en supposant que les (Xn ) soient mutuellement indépen-
dantes, et que Xn suive B(pn ) pour tout n.
292
CHAPITRE 58
2. Conditionnement et indépendance
293
5. ESPÉRANCE, VARIANCE, MOMENTS
294
CHAPTER 58. TD 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (CORRIGÉS)
6. V.a.i.i.d.
295
CHAPITRE 59
Soit X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant une même loi géométrique
G(p). Soit Z = min{X, Y }. Montrer que Z suit une loi géométrique.
Exercice 639
Soit (An )n une suite d’événements d’un espace probabilisé (Ω, A, P ). On note pn =
P (An) On note B l’événement
def
\[
B = Ak
n>1 k>n
c’est-à-dire
B = {ω ∈ Ω, Card(n ∈ N, ω ∈ An ) = ∞}
P
1 On suppose que la série P (An ) converge. Montrer que P (B) = 0.
C’est le lemme de Borel-Cantelli.
P
2 On suppose que les événements An sont indépendants et que la série P (An )
diverge.
a Montrer que l’événement B est égal à
[\
Ak
n>1 k>n
297
Exercice 640
Soit (Ω, A, P ) un espace probabilisé sur lequel sont définies toutes les variables aléa-
toires de l’exercice.
Soit N une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ > 0.
1
a Montrer que, pour toute fonction g définie sur N telle que les espérances existent,
on a :
E(N g(N )) = λ E(g(N + 1))
1
b Calculer E N +1 .
2 Soit T une variable aléatoire à valeurs dans N telle qu’il existe un réel λ vérifiant,
pour toute fonction g telle que les espérances existent :
E(T g(T )) = λ E(g(T + 1))
La variable aléatoire T suit-elle une loi de Poisson ?
3 Soit (Xk )k∈N une suite de v.a.i.i.d. à valeurs dans N.
On définit une variable aléatoire S par
N
def
X
S = Xk
k=1
(où N est la loi introduite dans l’énoncé).
Montrer que, pour toute fonction g telle que les espérances existent, on a :
E(Sg(S)) = λ E(X0 g(S + X0 ))
Exercice 641
298
CHAPTER 59. ORAUX 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 642
299
Exercice 643
Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires indépendantes, définies sur le même
espace probabilisé (Ω, A, P ), et suivant toutes la loi géométrique de paramètre p, où
p ∈]0, 1[.
On pose q = 1 − p et on note α un réel strictement positif et différent de 1.
On va chercher à calculer la probabilité de l’événement
def
X 1
A = {ω ∈ Ω, α
converge}
n>1
n Xn (ω)
300
CHAPTER 59. ORAUX 15 : VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES (ÉNONCÉS)
Exercice 644
301
CHAPITRE 60
Corrigé 640 (Caractérisation des lois de Poisson par relations entre espérances)
1
a D’après la formule de transfert,
∞ ∞ ∞
X X e−λ λn X e−λ λn−1
E(N g(N )) = ng(n)P (N = n) = ng(n) =λ g(n) = λ E(g(N + 1))
n=0 n=1
n! n=1
(n − 1)!
b On ne peut pas appliquer de qui précède puisque x 7→ x1 n’est pas définie sur N.
On fait un calcul direct :
∞ ∞
X 1 e−λ λn X e−λ λn+1 1
E(1/(N + 1)) = = = (1 − e−λ )
n=0
n + 1 n! n=0
λ(n + 1)! λ
2 L’idée consiste à appliquer la formule supposé aux fonctions caractéristiques des singletons
(pour lesquelles l’existence des espérances ne pose pas de problème). Pour tout n ∈ N la relation
E(T χ{n} (T )) = λ E(χ{n} (T + 1)) donne
nP (T = n) = λP (T = n − 1)
donc on a, par récurrence, pour tout n ∈ N : P (T = n) = (λn /n!)P (T = 0) puis, en sommant,
on trouve eλ P (T = 0) = 1, et T donc suit effectivement une loi de Poisson.
Corrigé 641 (Identité de Wald)
Pour faire le lien entre ces deux quantités, on écrit, par la formule des probabilités totales, pour
tout n ∈ N :
X∞
P (S = n) = P (S = n ∩ N = p)
p=0
303
Or, pour tout (n, p) ∈ N2 :
p
X
P (S = n ∩ N = p) = P ( Xk = n ∩ N = p)
k=1
p
X
= P( Xk = n)P (N = p) (par indépendance)
k=1
Par conséquent
∞ X
∞ p
X X
GS (t) = P (N = p)P ( Xk = n)tn
n=0 p=0 k=1
puis, par le théorème de Fubini dans le cas d’une suite double de réels positifs
∞ ∞ p ∞
X X X X
n
GS (t) = P (N = p) P( Xk = n)t P (N = p)GPpk=1 Xk (t)
p=0 n=0 k=1 p=0
Qp
Or on sait que GPpk=1 Xk
= k=1 GXk = GpX par
indépendance (mutuelle) de X1 , . . . , Xp , et le
résultat s’ensuit immédiatement.
2 Observons déjà que l’égalité de la question précédente est aussi valable en 1.
Puisque les Xi admettent une espérance, GX est dérivable en 1 et G0X (1) = E(X). Puisque
N admet également une espérance, GN est dérivable en 1 et G0N (1) = E(N ). Comme GX (1) =
1, on en déduit par composition que GN ◦ GX est dérivable en 1, et que (GN ◦ GX )0 (1) =
G0X (1)(G0N (GX (1))) = E(X) E(N ), d’où le résultat (que GS soit définie au delà de 1 ou pas, GS
est dérivable en 1).
Corrigé 642 (Probabilité d’égalités de variables aléatoires)
304
CHAPITRE 61
Exercice 645
1 On suppose les vecteurs de F unitaires. Montrer que F est une base orthonormée
de E.
2 Montrer, sans supposer les vecteurs de F unitaires, que F est une base orthonormée
de E.
Exercice 646
305
1. STRUCTURE PRÉHILBERTIENNE, DISTANCE À UN SOUS-ESPACE
Exercice 647
i
P
1 (XPPC 09)On munitPE = Rn [X] du produit scalaire : Pour P = i ai X et
Q = i bi X i , (P |Q) = i ai bi .
Soit H = {P ∈ E, P (1) = 0}.
a Trouver une base orthonormale de H.
b Calculer d(X, H).
R1 2
2 Soit α = inf{ −1 (ax2 + bx + c − |x|) dx : a, b, c ∈ R}.
a Déterminer un espace vectoriel euclidien (E, (·, ·)), un sous-espace vectoriel F
de E et v ∈ E tel que α = d(v, F )2 .
b Déterminer p ∈ F tel que α = d(v, p)2 et calculer α.
1
Réponse : α = 96 .
nR o
1
3 (Mines MP 09) Déterminer min −1 (t4 − at2 − bt − c)2 dt, (a, b, c) ∈ R3 .
128
Réponse : 11025 .
R 1 MP 09) Soit f2 : t ∈]0, 1] 7→ t ln(t), prolongée par continuité en 0. Calculer
4 (Mines
min 2 0 (f (t) − at − b) dt et déterminer les couples (a, b) qui réalisent ce minimum.
(a,b)∈R
1
Réponse : le minimum cherché vaut 108
.
Exercice 648
Exercice 649
Soit E un espace euclidien. Quels sont les endomorphismes f de E tels que si <
x, y >= 0, alors < f (x), f (y) >= 0.
Exercice 650
Exercice 651
Exercice 652
306
CHAPTER 61. TD 16 : ESPACES PRÉHILBERTIENS (ÉNONCÉS)
Exercice 653
Soit E euclidien de dimension n, u1 , . . . , un+1 ∈ E tels que pour tous i, j ∈ [[1, n + 1]]
distincts, < ui , uj >< 0.
1 Soit λ1 , . . . , λn+1 des scalaires non tous nuls tels que n+1
P
i=1 λi ui = 0.
Montrer que les λi non nuls sont tous de même signe, puis que les λi sont tous non
nuls.
2 Montrer que (u1 , . . . , un ) engendre E.
Exercice 654
Soit λ < 1 et A une partie de la sphère unité de E euclidien telle que pour tout couple
(a, a0 ) d’éléments distincts de A, on ait : < a, a0 >6 λ. Montrer que A est finie.
Exercice 655
Exercice 656
L’ensemble Mn (Z) ∩ On (R) est-il fini ? Le cas échéant, donner son cardinal.
Exercice 657
Exercice 658
307
2. ISOMÉTRIES, MATRICES ORTHOGONALES
Exercice 659
Exercice 660
(CCP MP 13) Soit f ∈ O(E). Montrer que les énoncés suivants sont équivalents :
1 f ◦ f = −Id E .
2 ∀ x ∈ E, (f (x)|x) = 0.
3 ∀ x, y ∈ E, (f (x)|y) = −(x|f (y)).
Exercice 661
a b c
1 Soit M = c a b . Montrer que M est une matrice de rotation si et seulement
b c a
4
si a, b, c sont les racines d’un polynôme de la forme P = X 3 − X 2 + λ avec λ ∈ 0, 27 .
2
Soit Gl’ensemble des éléments de SO(3) dont les éléments sont de la forme
a c b
b a c . G est-il un sous-groupe de SO(3) ? Est-il fini ?
c b a
Exercice 662
Exercice 663
Exercice 664
308
CHAPTER 61. TD 16 : ESPACES PRÉHILBERTIENS (ÉNONCÉS)
Exercice 665
Exercice 666
Exercice 667
0 a1 · · · an
a1 0 ··· 0
(CCP MP 13) Soient (a1 , . . . , an ) ∈ Rn non tous nuls et A = .
.. .. ..
. . .
an 0 ··· 0
1 Montrer que A est diagonalisable.
2 Quel est le rang de A ? Qu’en déduit-on sur son spectre ?
3 Calculer A2 et en déduire le polynôme caractéristique de A et son spectre.
Exercice 668
(CCP MP 13) Soient (E, h , i) un espace euclidien, (a, b) une famille libre de vecteurs
unitaires de E et f : x ∈ E 7→ ha, xia + hb, xib.
1 Montrer que f est un endomorphisme symétrique de E.
2 Déterminer ses éléments propres.
Exercice 669
309
3. ENDOMORPHISMES ET MATRICES SYMÉTRIQUES
Exercice 670
Soit A = (ai,j ) ∈ Sn (R) telle que pour tout (i, j) pour lequel i 6= j, ai,j > 0.
x1 |x1 |
Exercice 671
310
CHAPITRE 62
Il s’agit de montrer l’existence d’une base orthonormée (e1 , . . . , en ) de E, telle que (u(ei )|ei )
pour tout i ∈ [[1, n]].
On raisonne par récurrence sur n ∈ N∗ , l’initialisation étant évidente.
Soit (f1 , . . . , fn ) une base orthonormée de E, et soit M la matrice de u dans cette base :
si tous les coefficients diagonaux sont nuls, le résultat souhaité est établi. Sinon, il existe des
indices i et j tels que [M ]i,i et [M ]j,j soient de signes contraires.
En considérant λ ∈ [0, 1] 7→ (u(λfj + (1 − λ)fi )|λfj + (1 − λ)fi ), et en lui appliquant le TVI,
on constate qu’il existe un vecteur g1 non nul de E tel que u(g1 ) = 0. On prend alors pour e1
le normalisé de g1 .
On complète e1 en une base orthonormée (e1 , h2 , . . . , hn ) de E. Si on ôte la première ligne
et la première colonne de la matrice de u dans cette base, elle définit un endomorphisme v de
Vect(h2 , . . . , hn ) de trace nulle : on peut lui apliquer l’hypothèse de récurrence, obtenant une
base orthonormée (e2 , . . . , en ) dans laquelle la matrice de v est de diagonale nulle, et on vérifie
que la matrice de u dans (e1 , . . . , en ) est elle aussi de diagonale nulle.
Corrigé 652 (Perturbation d’une base orthonormée préservant la liberté)
311
2. ISOMÉTRIES, MATRICES ORTHOGONALES
312
CHAPTER 62. TD 16 : ESPACES PRÉHILBERTIENS (CORRIGÉS)
313
CHAPITRE 63
Exercice 673
Exercice 674
R1
(CCP MP 13) Soit E = C([0, 1], R). Montrer que (f, g) 7→ 0 x f (x) g(x)dx dé-
finit un produit scalaire sur E. Déterminer le projeté orthogonal de x 7→ 1 sur
Vect (x 7→ x, x 7→ x2 ).
Exercice 675
Exercice 676
315
Exercice 677
Exercice 678
Exercice 679
Exercice 680
Exercice 681
Exercice 682
Exercice 683
(CCP PSI 08) Soit M ∈ On (R) telle que In + M soit inversible, et A = (In − M )(In +
M )−1 . Montrer que A est antisymétrique.
316
CHAPTER 63. ORAUX 16 : ESPACES PRÉHILBERTIENS (ÉNONCÉS)
Exercice 684
Exercice 685
Exercice 686
∗ A −A
(CCP MP 13) Soient n ∈ N et, pour A ∈ Mn (R), Φ(A) = √12 .
A A
1 Soit A ∈ On (R). Montrer que Φ(A) appartient à O2n (R).
1 −1
2 On suppose que A = . Caractériser A. Les matrices A et Φ(A) sont-elles
1 1
diagonalisables ?
Exercice 687
317
Exercice 688
(CCP MP 13) Soit E = C 2 ([0, 1], R). On définit un produit scalaire sur E en posant :
1
∀(f, g) ∈ E 2 , hf, gi = 0 (f (t) g(t) + f 0 (t) g 0 (t)) dt ; on note k k la norme euclidienne
R
associée. On pose : V = {f ∈ E, f 00 = f }, W = {f ∈ E, f (0) = f (1) = 0} et
H = {f ∈ E, f (0) = ch 1 et f (1) = 1}.
1 Montrer que (ch, sh) est une base de V.
2 Si f ∈ V et g ∈ E, montrer : hf, gi = f 0 (1) g(1)−f 0 (0) g(0). Calculer hsh, chi, k sh k2
et k ch k2 .
3 Si f ∈ V et g ∈ W, montrer que hf, gi = 0.
4 Soit f ∈ H. Calculer hf, shi et hf, chi. En déduire les coordonnées dans la base
(ch, sh) de la projection orthogonale πV (f ) de f sur V.
nR o
1
5 Déterminer inf 0 (f (t)2 + f 0 (t)2 ) dt, f ∈ H .
6 Montrer que W est l’orthogonal de V.
Exercice 689
Exercice 690
Soit l2 l’espace vectoriel des suites réelles de carré sommable, muni de la norme u 7→
q P+∞ 2 2 2 x+y
n=0 un . Soit F un fermé non vide de l vérifiant la propriété : ∀(x, y) ∈ F , 2 ∈
F . On note d l’infimum des normes des éléments de F . Montrer qu’il existe un unique
élément de F de norme d.
Exercice 691
Soit Φ : Sn (R) → R qui à A ∈ Sn (R) associe sa plus grande valeur propre. Montrer
que Φ est convexe.
Exercice 692
318
CHAPITRE 64
Corrigé 685 (Une expression du rang d’un projecteur orthogonal (ENSAM PSI 08))
Corrigé 686 (Matrice orthogonale définie par blocs à partir d’une autre)
Corrigé 689 (Simplification d’une expression liée à un élément de SO3 (R) (Mines-Ponts PSI 08))
319
Corrigé 691 (A ∈ Sn (R) 7→ max(Sp(A)) est convexe (ENS MP 10))
320
CHAPITRE 65
1. Révisions de MPSI
Exercice 693
Résoudre :
1 y 0 − 1+x
x
2y =
1
1+x2
+ √ 3
1+x2
.
2 y 0 + y cotan(x) = sin x.
3 y 0 + y = xe3x cos(x) + (x − 1)e−x .
4 y 0 − 2y = (x2 + 1)e4x + (x3 − x2 + x + 1)e2x .
5 y 0 + y = cos x + sin x
6 y 0 − 2xy = sh x − 2x ch x
7 y 0 + y sin x = sin 2x.
8 y 0 − x2x−1 y = 2x sur ]1, +∞[.
Exercice 694
Résoudre
1 y 00 − 2y 0 + y = cos(mx)ex , où m ∈ R.
2 y 00 − 2y 0 + y = x3 ex + 2x cos(x) + x3 + 3.
3 y 00 + y = x cos(x)3 .
Exercice 695
Exercice 696
321
3. EDL SCALAIRES RÉSOLUES D’ORDRE 2
Exercice 697
Exercice 698
Exercice 699
Exercice 700
Exercice 701
1 Soit f ∈ C 1 (R+ , R), monotone, ayant une limite finie en +∞. Montrer que les
solutions de y 00 + y = f sont bornées.
2 Soit f ∈ C ∞ (R, C), 2π-périodique. Existe-t-il y ∈ C ∞ (R, C), 2π-périodique, telle
que y 00 + y = f ?
3 Soit h deux fois dérivable sur R telle que h00 + h > 0. Montrer que pour tout réel x,
h(x) + h(x + π) > 0.
4 (Centrale MP 08) Résoudre l’équation différentielle y 00 + y = sin(t), puis l’équation
différentielle y 00 + y = | sin(t)|.
322
CHAPTER 65. TD 17 : ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES (ÉNONCÉS)
Exercice 702
Exercice 703
Exercice 704
323
5. ÉQUATIONS FONCTIONNELLES OU PROBLÈMES SE RAMENANT À DES
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
Exercice 705
Exercice 706
Résoudre sur R :
1 xy 0 + y = x3 .
2 xy 0 − y = 0.
3 x2 y 0 + y = 0.
4 xy 0 − 2y = 0.
5 x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 .
6 xy 0 − 2y = x4 .
7 (ex − 1)y 0 + (ex + 1)y = 3 + 2ex .
Exercice 707
Exercice 708
324
CHAPTER 65. TD 17 : ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES (ÉNONCÉS)
Exercice 709
Exercice 710
325
CHAPITRE 66
1. Révisions de MPSI
On note à chaque fois E l’équation étudiée, SE son ensemble de solutions, H son équation
homogène associée SH son ensemble de solutions.
√
1 SH = {x 7→ C 1 + x2 , C ∈ R}.
1
On utilise le principe de superposition. Pour le second membre 1+x 2 , on trouve x 7→ x pour
solution évidente.
3
Pour le second membre √1+x 2 , on utilise la méthode de variation de la constante, en cher-
√ √
chant une solution de la forme x 7→ C(x) 1 + x2 . On trouve x 7→ 3 arctan(x) 1 + x2 pour
solution particulière.
On a donc √ √
SE = {x 7→ x + 3 arctan(x) 1 + x2 + C 1 + x2 , C ∈ R}
2
x 1 C
SE = {x 7→ − cos(x) + , C ∈ R}
2 sin(x) 2 sin(x)
3
x2
4 15 1 8
SE = {x 7→ x− 3x
e cos(x) + x− 3x
e sin(x) + − x + C e−x , C ∈ R}
17 289 17 289 2
4
1 2 1 3 4x 1 4 1 3 1 2
SE = {x 7→ x − x+ e + x − x + x + x + C e2x }, C ∈ R
2 2 4 4 3 2
5
SE = {x 7→ sin(x) + Ce−x , C ∈ R}
6
2
SE = {x 7→ ch(x) + Cex , C ∈ R}
7
SE = {x 7→ 2(1 + cos(x)) + Cecos(x) , C ∈ R}
Résoudre
1 Si m 6= 0 :
cos(mx) x
SE = {x 7→ − e + (λx + µ)ex , (λ, µ) ∈ R2 }
m2
327
2. EDL À COEFFICIENTS CONSTANTS
Si m = 0 :
SE = {x 7→ 1 + (λx + µ)ex , (λ, µ) ∈ R2 }
2
x5 x
SE = {x 7→ e − cos(x) − sin(x) − x sin(x) + x3 + 6x2 + 18x + 27 + (λx + µ)ex , (λ, µ) ∈ R2 }
20
3
3 2 3 3 1 3
SE = { x sin(x)+ sin(x)+ x cos(x)− x cos(3x)+ sin(3x)+A sin(x)+B cos(x), (A, B) ∈ R2 }
16 128 16 32 128
328
CHAPTER 66. TD 17 : ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES (CORRIGÉS)
est trop grossière. L’idée consiste à intégrer par parties (et le fait que f soit supposée de classe
C 1 une incitation) : pour tout t > 0 fixé,
Z t Z t
s=t 0
g(t) = [cos(s − t)f (s)]s=0 − cos(s − t)f (s)ds = cos(t)f (t) − f (0) − cos(s − t)f 0 (s)ds
0 0
or f est bornée car continue sur R+ et admettant une limite finie en +∞.
De plus, si par exemple f est croissante, alors
Z t Z t
0
cos(s − t)f (s)ds 6 f 0 (s)ds = f (t) − f (0) 6 lim f − f (0)
0 0 +∞
Rt
donc t 7→ 0 cos(s − t)f 0 (s)ds est bornée (de même si f est décroissante).
Comme une somme de fonctions bornées est bornée, g est bien bornée.
2 Comme les solutions de l’équation homogène associée à E sont 2π-périodique,E admet au
moins une solution 2π-périodique si et seulement si toutes ses solutions sont 2π-périodiques.
L’une de ces solutions est donnée par
Z t Z t Z t
∀ t ∈ R, g(t) = sin(t − s)f (s)ds = sin(t) cos(s)f (s)ds − cos(t) sin(s)f (s)ds
0 0 0
Pour que cette fonction soit 2π-périodique, il faut que g(0) = g(2π), et que g(π/2) = g(5π/2),
i.e. Z 2π Z 5π/2
sin(s)f (s)ds = 0 et cos(s)f (s)ds = 0
0 π/2
Il s’agit d’une EDL scalaire d’ordre 2 non homogène à coefficients non constants. Une so-
lution évidente est g : t 7→ − 2t , ce qui nous ramène à la résolution de l’équation homogène
associée H.
Si on ne repère pas la solution évidente t 7→ t2 +1, onP
peut comme l’indique l’énoncé chercher
une solution polynomiale de H sous la forme f : t 7→ n>0 an tn , où la suite (an ) est presque
nulle.
Pour tout t ∈ R, f 00 (t) = n>2 n(n − 1)an tn−2 = n>0 (n + 2)(n + 1)an+2 tn , de sorte que
P P
X X
(t2 +1)f 00 (t)−2f (t) = (n(n−1)an +(n+2)(n+1)an+2 −2an )tn = (n2 − n − 2)an + (n + 2)(n + 1)a
n>0 n>0
2
or X − X − 2 = (X + 1)(X − 2), donc f est solution de H si et seulement si, pour tout n ∈ N :
n−2
an+2 = − an
n+2
Si on choisit a0 = 1 et a1 = 0, la suite (an ) ainsi définie est bien presque nulle, puisque
a0 = a2 = 1, et que pour n ∈ / {0, 2}, an = 0, d’où la solution particulière f1 : t 7→ 1 + t2 de H.
Reste à trouver une solution de H linéairement indépendante de f1 : on utilise pour ce faire
la méthode de l’abaissement de l’ordre (dite aussi méthode de Lagrange), en cherchant une
solution de H sous la forme h : t 7→ C(t)(1 + t2 ), où C est une fonction deux fois dérivable (on
ne perd en généralité à chercher une solution sous cette forme, puisque f1 ne s’annule pas).
Pour tout réel t, h00 (t) = C 00 (t)(1 + t2 ) + 4tC 0 (t) + 2C(t) (par calcul direct ou d’après la
formule de Leibniz), donc
(1 + t2 )h00 (t) − 2h(t) = (1 + t2 )(C 00 (t)(1 + t2 ) + 4tC 0 (t))
donc h est solution de H si et seulement si C 0 est solution de
(1 + t2 )y 0 + 4ty = 0
(l’ordre a bien été abaissé).
Une solution non nulle de cette équation est t 7→ (1+t1 2 )2 .
Or
(1 + t2 − t2 )dt
Z Z
dt
=
(1 + t2 )2 (1 + t2 )2
t2
Z
= arctan(t) − dt
(1 + t2 )2
Z
1 dt
= arctan(t) + t 2
−
2(1 + t ) 2(1 + t2 )
1 t
= arctan(t) + +K
2 2(1 + t2 )
330
CHAPTER 66. TD 17 : ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES (CORRIGÉS)
1 On cherche les fonctions f : R∗+ → R deux fois dérivables telles que, pour tout x ∈ R∗+ ,
on ait :
1
f 00 (x) + 2 f (x) = 0.
x
Pour cela, on utilise le changement de variable, en considérant g = f ◦ exp (et donc f = g ◦ ln).
On a, pour tout x ∈ R∗+ :
g 0 (ln(x))
f 0 (x) =
x
puis
g 00 (ln(x)) g 0 (ln(x))
f 00 (x) = −
x2 x2
de sorte que
1 g 00 (ln(x)) g 0 (ln(x)) g(ln(x))
f 00 (x) + 2 f (x) = − +
x x2 x2 x2
Ainsi, f est solution de E si et seulement si g est solution de
y 00 − y 0 + y = 0,
i.e. il existe des réels λ et µ tels que, pour tout t ∈ R
√ √
g(t) = λ cos( 3t/2) + µ sin( 3t/2) et/2
Les solutions de E si et seulement si il existe des réels λ et µ tels que, pour tout x ∈ R∗+ :
√ √ √
f (x) = λ cos( 3 ln(x)/2) + µ sin( 3 ln(x)/2) x
Analyse : considérons une telle solution, et soit ? la relation que f vérifie par hypothèse.
Pour y fixé, en dérivant ? par rapport à x, on obtient que, pour tous réels x et y :
f 0 (x + y) + f 0 (x − y) = 2f 0 (x)f (y)
puis, en dérivant à nouveau
f 00 (x + y) + f 00 (x − y) = 2f 00 (x)f (y)
En reprenant ce raisonnement mais en fixant x et en dérivant deux fois par rapport à y dans ?,
on obtient, pour tous réels x et y :
f 00 (x + y) + f 00 (x − y) = 2f (x)f 00 (y)
On a donc, pour tout (x, y) ∈ R2 : f (x)f 00 (y) = f 00 (x)f (y), donc, s’il existe y en lequel f ne
s’annule pas, f est solution d’une équation différentielle de la forme
z 00 − αz = 0
En reprenant ?, en faisant y = 0, on constate que si f (0) 6= 1, alors f est identiquement
nulle.
Dans le cas où f (0) = 1, on obtient, en faisant x = 0 dans ?, que f est paire.
Pour résumer f doit être identiquement nulle, ou paire, solution d’une équation de la forme
z 00 − αz = 0, et prenant la valeur 1 en 0.
Synthèse : la fonction nulle est évidemment solution, et, pour tout λ ∈ R, les fonctions
x 7→ cos(λx) et x 7→ ch(λx) sont bien deux fois dérivables sur R, et vérifient la relation ?.
332
CHAPTER 66. TD 17 : ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES (CORRIGÉS)
333
CHAPITRE 67
Exercice 712
Exercice 713
Exercice 714
Exercice 715
335
Exercice 716
une primitive de ψ.
3 Résoudre (E1 ) sur R+∗ .
4 Soit y(x) = n>0 an xn de rayon de convergence strictement positif. Trouver une
P
relation sur les (an ) pour que y soit solution de (Eλ ).
5 Donner une condition sur λ pour qu’il existe une solution de (Eλ ) polynomiale non
nulle.
Exercice 717
Exercice 718
Exercice 719
Exercice 720
Exercice 721
336
CHAPTER 67. ORAUX 17 : ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES (ÉNONCÉS)
Exercice 722
Exercice 723
Exercice 724
Exercice 725
Soit E l’ensemble des fonctions réelles de classe C 1 sur [0, 1]. À toute fonction f de E,
on associe la fonction g = L(f) par :
Z x
(x − t)n
∀ x ∈ [0, 1], g(x) = f (t)dt
0 n!
Montrer que L est un endomorphisme de E. Quels sont ses éléments propres ?
Exercice 726
Exercice 727
Soit q une application continue de R dans R+ , f une solution non identiquement nulle
de y 00 − qy = 0. Montrer que f s’annule au plus une fois sur R.
337
Exercice 728
(CCP)
1 Résoudre l’équation y 00 + 4y = 0.
Rx
2 Soient g ∈ C 0 (R, R) et h : x 7→ 21 0 g(t) sin(2x − 2t)dt. Montrer que h est solution
de y 00 + 4y = g. Résoudre : y 00 + 4y = g.
3 Soit f ∈ C 2 (R, R) telle que f 00 + 4f > 0. Montrer : ∀x ∈ R, f (x) + f (x + π/2) > 0.
Exercice 729
Exercice 730
338
CHAPITRE 68
Corrigé 726 (Endomorphisme sans sous-espace stable de dimension finie non nulle)
340
CHAPITRE 69
Exercice 731
Exercice 732
Soit
f : R2 → R
(x, y) 7→ (x2 − y 2 ) ln(x2 + y 2 ) si (x, y) 6= (0, 0), 0 sinon
Étudier la régularité de f .
341
1. RÉGULARITÉ DES FONCTIONS DE DEUX VARIABLES
Exercice 733
1 On considère la fonction
f : R2 → R
(x, y) 7→ xy(x+y)
x2 +y 2
prolongée par la valeur 0 en l’origine.
Ce prolongement est-il continu ? admet-il des dérivées partielles (et des dérivées selon
tout vecteur non nul) en tout point ? Est-il de classe C 1 ?
2 Mêmes questions avec
g : R2 → R
(x, y) 7→ x2xy
+y 2
3 Mêmes questions avec
h : R2 → R
2
(x, y) 7→ x2xy+y4
Exercice 734
Exercice 735
Exercice 736
x3 y
Soit f (x, y) = x2 +y 2
si (x, y) 6= 0 et f (0, 0) = 0.
1 Étudier la continuité de f et de ses dérivées partielles premières sur R2 .
∂2f ∂2f
2 Montrer que ∂x∂y (0, 0) 6= ∂y∂x (0, 0).
3 Qu’en déduire sur la régularité de f ?
342
CHAPTER 69. TD 18 : CALCUL DIFFÉRENTIEL (ÉNONCÉS)
Exercice 737
Exercice 738
xy(x2 −y 2 )
Soit h : R2 → R définie par h(x, y) = x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0) et h(0, 0) = 0. La
fonction h est-elle de classe C 2 ?
2. Différentielle
Exercice 739
Montrer que le déterminant est de classe C 1 sur Mn (R), que D(det)(In ) = tr, et que
D det(X)(H) = tr(t com(X)H).
Exercice 740
Soit U = GLn (R). Vérifier que U est un ouvert, et montrer que l’application inverse
ϕ de U dans U est différentiable, et calculer sa différentielle en tout point.
Exercice 741
Soit
ϕ : Mn (R) → Rn
M 7→ (tr(M ), tr(M 2 ), . . . , tr(M n ))
343
3. EXTREMA
Exercice 742
3. Extrema
Exercice 743
Exercice 744
Exercice 745
Exercice 746
Exercice 747
Exercice 748
2
Soit f une forme linéaire sur E espace euclidien et g(x) = f (x)e−kxk . Montrer que g
admet un minimum et un maximum.
344
CHAPTER 69. TD 18 : CALCUL DIFFÉRENTIEL (ÉNONCÉS)
Exercice 749
Exercice 750
Soit A, B, C trois points du plan non alignés tels que les angles Â, B̂ et Ĉ soient
< 2π/3. Donner le mimimum sur R2 de f (M ) = M A + M B + M C.
Exercice 751
Exercice 752
Exercice 753
2 2 2
1 (Mines MP 09) Résoudre l’équation aux dérivées partielles : ∂∂xf2 − 3 ∂x∂y
∂ f
+ 2 ∂∂yf2 = 0.
Indication : on pourra utiliser un changement de variables linéaire du type u =
ax + by, v = cx + dy.
∂2f ∂2f
2 (Mines MP 09) Résoudre : ∂x∂x − ∂y∂y = √ 21 2 .
x −y
Indication
: on pourra utiliser, en le justifiant, le changement de variable ϕ(x, y) =
x+y x−y
2
, 2
.
345
4. ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES
Exercice 754
1 (X PC 09) Résoudre x ∂f ∂x
− y ∂f
∂y
= x2 y 3
Indication : poser u = x, v = xy.
2 Soit U l’ouvert de R2 : U = {(x, y), x > 0, y > 0}. Trouver les applications
f : U → R de classe C 1 vérifiant : x ∂f
∂x
+ y ∂f
∂y
= 2.
Indication : on utilisera le changement de variable : u = xy, v = xy .
346
CHAPITRE 70
2. Différentielle
U est ouvert, en tant qu’image réciproque de l’ouvert R∗ par l’application continue déter-
minant.
Comme (In − H)(In + H) = In − H 2 , D(ϕ)(In ) = −Id Mn (R) .
347
3. EXTREMA
1 F est de classe C 1 car les coefficients de F (X) sont polynomiaux en les coefficients de X.
Bien sûr, F (A−1 ) = A−1 .
F (A−1 + H) = 2A−1 + 2H − (A−1 + H)A(A−1 + H) = F (A−1 ) + A−1 H 2 , donc DF (A−1 ) = 0.
2
2 kF (X) − A−1 k 6 M kX − A−1 k pour un certain M > 0, donc
2p
Xp − A−1 6 M X0 − A−1 ,
d’où le résultat.
3 On cherche à calculer a−1 étant donné un réel a fixé, i.e. on cherche le zéro de f : x 7→
a − x1 . La méthode de Newton appliquée à cette fonction donne l’itératrice
Nf : x 7→ 2x − a2 x.
Dans notre exercice, nous choisissons f : X 7→ A − X −1 , et nous considérons l’itératrice
Nf : X 7→ X − (D(f )(X))−1 (f (X)),
et on retombe bien sur F .
3. Extrema
348
CHAPTER 70. TD 18 : CALCUL DIFFÉRENTIEL (CORRIGÉS)
349
CHAPITRE 71
Exercice 756
Exercice 757
Exercice 758
Exercice 759
(CCP MP 13) Soit f : (x, y) 7→ xy 3 /(x2 + y 2 ). Montrer que f peut être prolongée par
continuité en l’origine. Ainsi prolongée, f est-elle de classe C 1 ?
351
Exercice 760
Exercice 761
xy(x2 −y 2 )
Soit f : (x, y) ∈ R2 7→ x2 +y 2
prolongée par continuité en (0, 0).
Étudier la différentiabilité en (0, 0) de f .
Exercice 762
f (x)−f (y)
(Centrale PC 10) Soit f ∈ C 1 (R, R). Déterminer lim x−y
.
(x,y) →(0,0)
Exercice 763
3
Soit f : (x, y) ∈ R2 7→ sin(x y)
x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.
1 La fonction f admet-elle des dérivées partielles du premier ordre en tout point de
R2 ?
∂2f
2 Étudier l’existence de ∂x∂y (0, 0).
Exercice 764
Exercice 765
(TPE MP 13) Soit A > 0. Quel est le maximum de xyz pour x, y, z dans R+∗ tels que
x + y + z = A ? tels que x + 2y + 3z = A ?
Exercice 766
2 2
Résoudre : ∂∂xf2 − 2 ∂f
∂y
− ∂∂yf2 = f .
Indication : poser f (x, y) = e−y g(x, y).
352
CHAPTER 71. ORAUX 18 : CALCUL DIFFÉRENTIEL (ÉNONCÉS)
Exercice 767
xn
(CCP MP 13) Soit f : (x, y) 7→ +∞
P
n=1 1+y 2n .
1 Déterminer l’ensemble de définition D de f .
∂f
2 Pour a ∈ [0, 1[, soit Da = {(x, y) ∈ R2 , x < a max{1, y 2 }}. Montrer que ∂x
existe
sur Da pour tout a. La fonction ∂f∂x
existe-t-elle sur D ?
353
CHAPITRE 72
Corrigé 760 (Comparaison des moyennes arithmétique et géométrique par le calcul différentiel)
Corrigé 763 (Existence d’une dérivée partielle seconde croisée (Centrale PC 10))
Corrigé 767 (Étude d’une fonction de deux variables définie comme somme d’une série)
355