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COURS DE

MATHEMATIQUES
GENERALES

LICENCE
Sciences Economiques

Boniface MFOURGA
Maître-Assistant CAMES
Faculté des Sciences Economiques

Université Marien Ngouabi

Dr Boniface MFOURGA 1
LES MATRICES

Dr Boniface MFOURGA 2
1- Définitions

Etant donné deux entiers naturels


strictement positifs n et p, on appelle
matrice à n lignes et p colonnes un
tableau de nombres réels ou complexes
(appelés éléments) disposés sur n lignes
et p colonnes.

Dr Boniface MFOURGA 3
Notation

 a11 a12  a1 p 
 
 a21 a22  a2 p 
A 
   
 
a an 2  anp 
 n1
ou A = (aij) 1in , 1jp .

A est dite de format (n, p) ou de dimension (n, p)


Dr Boniface MFOURGA 4
Exemples:
1+𝑖 −3
3 −1 7 𝐵= 6 0
𝐴= ,
0 10 9 18 2
A est de format (2, 3)

B est de format (3, 2)

12 −1 0 3
´ 𝐶= 11 0 2 4
8 8 1 1
−6 −5 0 0
C est de format (4 , 4)
Dr Boniface MFOURGA 5
On note ℳ𝑛,𝑝 ℝ ou ℳ𝑛,𝑝 ( ℂ) l'ensemble des
matrices de format (n, p) à éléments réels ou
complexes
 Si n = 1, A est une matrice-ligne ou
vecteur-ligne

A= 𝑎11 , 𝑎12 , … , 𝑎1𝑝 ∈ ℳ1,𝑝 𝕂 , 𝕂 = ℝ 𝑜𝑢 ℂ

Dr Boniface MFOURGA 6
1
Exemple: A= , −9 , 15 ∈ ℳ1,3 (ℝ)
2

 Si p = 1, A est une matrice-colonne ou


vecteur-colonne
𝑎11
𝑎21
A= ⋮
𝑎𝑛1
1
2 − 3𝑖
Exemple: A= 0 ∈ ℳ 4,1 (ℂ)
𝑖 3
Dr Boniface MFOURGA 7
 Si n= p, la matrice A est dite carrée
d'ordre n.
6 4 7
Exemple: A= −1 0 1 ∈ ℳ3,3 (ℝ)
8 4 3

On note ℳ𝑛 ℝ ou ℳ𝑛 ( ℂ)
l'ensemble des matrices carrées d'ordre n suivant
que les éléments sont réels ou complexes.

Dr Boniface MFOURGA 8
2- Trace d'une matrice
Si A est une matrice carrée d'ordre n,
sa diagonale principale est formée des
éléments aii d'indices égaux. On
appelle trace de A et on note tr(A) la
somme des éléments de la diagonale
principale de A. Dr Boniface MFOURGA 9
𝑛

𝑡𝑟 𝐴 = 𝑎𝑖 𝑖 = 𝑎11 + 𝑎22 + ⋯ + 𝑎𝑛𝑛


𝑖=1
3 1 −1
Exemples: A= 2 0 1
−5 8 10
𝑡𝑟 𝐴 =3+0+10=13
−1 0
B= , 𝑡𝑟 𝐵 = −1+2=1
4 2
Dr Boniface MFOURGA 10
3- Egalité de deux matrices
Deux matrices A = (aij)1  i  n, 1  j  p
et B = (bij)1  i  n , 1jp

de même format (n, p) sont dites


égales si :
i {1,...,n},  j{1,...,p}, aij = bij
Dr Boniface MFOURGA 11
4- Sous-matrices (ou blocs)

Une sous-matrice de A (ou bloc) est


une matrice obtenue à partir de A en
supprimant un certain nombre de
lignes et un certain nombre de
colonnes
Dr Boniface MFOURGA 12
A à l'aide de traits horizontaux et
verticaux placés entre les lignes et
les colonnes, on peut décomposer A
en sous-matrices ou blocs.

Dr Boniface MFOURGA 13
Exemple:

𝐴11 𝐴12 𝐴13 0 1


8 0
A= 𝐴21 𝐴22 𝐴23 𝐴11 = , 𝐴21 = 1 4 ,
5 7
𝐴31 𝐴32 𝐴33 7 12

Dr Boniface MFOURGA 14
4 −4 9
𝐴31 = , 𝐴12 =
2 9 −3
11
𝐴22 = 4 , 𝐴32 =
0
14 −1
−1 −1
1 5
𝐴13 = , 𝐴23 = 0 1
2 9
6 2
1 1
𝐴33 =
−1 0
Dr Boniface MFOURGA 15
5- Opérations sur les matrices

5.1 Addition

Soient A=(aij), B = (bij) deux matrices


de même format (n, p).
Leur somme est la matrice A+B = (cij)
de format (n, p) où cij = aij + bij
Dr Boniface MFOURGA 16
Exemple:
2 1 8
A =  
3 0 2

 4 10 1 
B =  
  4 7 13 

 2  4  1  10 8  1   6 9 9 
A + B =     
 3  (4) 0  7 2  13    1 7 15 
,

Dr Boniface MFOURGA 17
5.2 Multiplication par un scalaire
Soit   K ( K = R ou C ),
A = (aij) 1  i  n, 1  j  p
La matrice A est la matrice de format (n, p)
défini par: A = (.aij)

Exemple

 4 6 3   72  108 54 
 
A =  2 7  7  18A  
 

    36 126  126 
Dr Boniface MFOURGA 18
5.3 Produit de matrices
a) Condition de dimensions

Le produit A.B de la matrice A par la matrice B


n'est défini que si le nombre de colonnes de A est
égal au nombre de lignes de B.
Exemple:
(2 lignes, 4 colonnes).(4 lignes, 1 colonne): possible
(3 lignes,1colonne).(2lignes, 2colonnes): impossible
b) Dimension du produit
( n, p).( p, m ) = ( n, m ).
Dr Boniface MFOURGA 19
c) Produit de matrices
Soient A = (aij)1  i  n, 1  j  p et
B = (bjk) 1  j  p, 1  k  m
Le produit AB est par définition:
p

AB = (cik) où cik =  a b
j1
ij jk

Les cik sont obtenus en faisant le produit


li│co; c’est-à-dire le produit des lignes de A
par les colonnes de B.
Dr Boniface MFOURGA 20
Exercices:
Calculer AB sachant que :
8
a) 𝐴 = −1, 3, 5 ; 𝐵 = 7
−2
2
b) 𝐴 = 11 , 𝐵 = (6, 0, 3, −4)
9

1 −1 2 2 −1 3 2
𝑐) 𝐴 = 4 5 −3 , 𝐵= 1 7 3 4
2 1 0 8 1 0 −1
Dr Boniface MFOURGA 21
Solutions:
On fait le produit li co B
A AB 8
7
+ + -2
8
a) 𝐴 = −1, 3, 5 ; 𝐵 = 7 −1 3 5 3
−2
Directement en plaçant les matrices côte à côte
8
𝐴𝐵 = −1, 3, 5 7 = −8 + 21 − 10 = 3 6 0 3 -4
−2

2 2 12 0 6 −8
b) 𝐴 = 11 , 𝐵 = 6, 0, 3, −4 11 66 0 33 −44
9 9 54 0 27 −36
2 12 0 6 −8
𝐴𝐵 = 11 6, 0, 3, −4 = 66 0 33 −44
9 54 0 27 −36
Dr Boniface MFOURGA 22
Dr Boniface MFOURGA 23
b) Propriétés
Si les produits ont un sens on a:
•AB  BA; c'est à dire le produit matriciel n'est
pas commutatif en général.

•(AB)C = A(BC); le produit matriciel est


associatif.
• C(A + B) = CA + CB
• (A + B)C = AC + BC

Dr Boniface MFOURGA 24
6- Matrices particulières
6.1 Matrice triangulaire

a) Matrice triangulaire inférieure


C'est une matrice carrée dont tous
les éléments au-dessus de la
diagonale principale sont nuls,
autrement dit:

Dr Boniface MFOURGA 25
A = (aij) 1  i,j  n triangulaire
inférieure  aij = 0 si i < j
Exemple

8 0 0 0
 
 3 1 0 0
A
3 4 6 0
 
 1 5 2  1

Dr Boniface MFOURGA 26
b) Matrice triangulaire supérieure

C'est une matrice carrée dont tous les éléments en dessous de


la diagonale principale sont nuls, autrement dit:

A = (aij) 1  i, j  n

est triangulaire supérieure  aij = 0 si i > j

 1 4  7
Exemple  
A   0 12 3 
 0 2 
 0
Dr Boniface MFOURGA 27
c) Matrice diagonale
C'est une matrice carrée qui a tous ses éléments nuls en
dehors de ceux de la diagonale principale.

A = (aij) 1  i  n , 1jn

est diagonale  aij = 0 si i  j


On la note: diag(a11, a22, ..., ann)
où a11, a22, ..., ann représentent les éléments
diagonaux.

Dr Boniface MFOURGA 28
Exemple
 2 0 0 
 
A 0 21 0   diag  2, 21,  5
 0  5 
 0

•Matrice unité
On appelle matrice unité (matrice identité) d'ordre
n, la matrice diagonale notée In (ou tout
simplement I) définie par
0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗
In = (ij) où ij = où ij est appelé
1 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑗
symbole de Kronecker
Dr Boniface MFOURGA 29
1 0 ⋯ 0
𝐼𝑛 = 0 1 ⋱ ⋮
⋮ ⋱ ⋱ 0
0 ⋯ 0 1
Propriété A  Mn(C), A.In = In.A = A

Matrice scalaire
C'est une matrice diagonale dont les éléments de la
diagonale principale sont égaux.
A est scalaire  il existe a  K / A = a.In
En particulier si n = 1, on identifie A et a
Dr Boniface MFOURGA 30
6.2 Matrice quasi-triangulaire

On appelle matrice quasi-triangulaire ou triangulaire


par blocs, une matrice carrée d'ordre n décomposable
en p lignes et p colonnes de telle sorte que les
éléments situés au-dessus (ou en dessous) de la
diagonale principale des blocs carrés soient nuls.

Dr Boniface MFOURGA 31
Exemple

3 1 1 1
 
4 7 3 5 
A
0 0 1 10 
 
0  9 
 0 8

𝐴11 𝐴12
⟹𝐴=
0 𝐴22

A est quasi-triangulaire supérieure


Dr Boniface MFOURGA 32
 1 2 0 0 0
 
 1 1 0 0 0
 
B  3 3 5 0 0
 
 4 1 0 1 2
 
 
 0 1 0 3 2

𝐵11 0 0
B= 𝐵21 𝐵22 0
𝐵31 0 𝐵33

B est quasi-triangulaire inférieure


Dr Boniface MFOURGA 33
6. 3 Matrice quasi-diagonale
C'est une matrice quasi-triangulaire inférieure et
supérieure.
Exemples
 1 2 0 0 0
 
1 1 0 0 0
 
M 0 0 6 0 0
 
 0 0 0  1 0 

 
 0 0 0 4 2

Dr Boniface MFOURGA 34
𝑀11 0 0
M= 0 𝑀22 0
0 0 𝑀33
2 0 3 0
 
0 1 0 0
N 
0 5 1 0
 
0 0 0 7
 

𝑁11 0
⟹𝑁=
0 𝑁22
Dr Boniface MFOURGA 35
,
6.4 Matrice stochastique
i = 1,...,n

Une matrice stochastique suivant les lignes est une matrice carrée dont
les éléments sont réels positifs ou nuls et tels que leur somme sur
chaque ligne égale 1.

𝐴 = 𝑎𝑖𝑗 1≤𝑖≤𝑛 , 1≤𝑗≤𝑛 n


𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑜𝑐ℎ𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑖 𝑎𝑖𝑗 ≥ 0 et  a ij 1
j1

Dr Boniface MFOURGA 36
1 0 0
Exemple 1:  
A   31 0 2 
 3

1 1 1 
4 4 2 

Exemple 2: matrice doublement stochastique

 0,5 0,2 0,3 


 
M   0,2 0,6 0,2 
 
 0,3 0,2 0,5 

Dr Boniface MFOURGA 37
6.5 Matrice des coefficients techniques

Soit A = (aij)1  i  n, 1  j  n
La matrice A est dite matrice des coefficients
techniques si
X ij
aij 
Xj
où xij désigne la quantité de biens i consommée
par la branche j, xj la production totale de la
branche j.

Dr Boniface MFOURGA 38
Dr Boniface MFOURGA 39
Déterminer la matrice des coefficients techniques
Solution
𝑿𝒊𝒋
A = (aij)1  i  4, 1  j  4 où 𝒂𝒊𝒋 =
𝑿𝒋

0 15 40 20 3 1 2
200 125 160 50
0 4 5
25
30 0 50 0 3 5
200 125 160 50
0 0
20 16
𝐴= 45 25 0 10 = 9 1 1
0
200 125 160 50 40 5 5
5 15 10 0 1 3 1
0
200 125 160 50 40 25 16

Dr Boniface MFOURGA 40
7- Transposition

a) Définition
Soit A une matrice de format (n, p).
On appelle transposée de A, la matrice notée tA
ou At de format (p, n) , dont les colonnes sont
égales aux lignes de A.
Exemples
12 8
12 −4 0
1) 𝐴 = 𝐴𝑡 = −4 3
8 3 −9
0 −9

Dr Boniface MFOURGA 41
1 3 −1 1 0 −5
2) 𝐵 = 0 7 0 𝐵𝑡 = 3 7 2
−5 2 1 −1 0 1

b) Propriétés
 (At)t = A
 (A)t = (At) ,   K
 (A + B)t = At + Bt
 (AB)t = BtAt

Dr Boniface MFOURGA 42
c) Matrice symétrique, matrice antisymétrique

Soit A une matrice carrée.

• A est dite symétrique si A = At

En d’autre terme
A = (aij) 1  i , j  n est symétrique  aij = aji ∀ i ≠ j

Dr Boniface MFOURGA 43
• A est dite antisymétrique si A = - At

En d’autre terme
A = (aij) 1  i , j  n est antisymétrique

𝑎𝑖𝑗 = −𝑎𝑗𝑖 ∀ 𝑖 ≠ 𝑗

𝑎𝑖𝑗 = 0 ∀𝑖 = 𝑗

Dr Boniface MFOURGA 44
Exemple
2 10 −12
La matrice 𝑀 = 10 −9 4
−12 4 8

est symétrique car M = M t


0 2 5  3
 
2 0 2  4
Par contre la matrice B
5 2 0 1 
 
3 ,
0 
 4 1
est antisymétrique
Dr Boniface MFOURGA 45
Car,
 0, 2 5 3 0 2 5  3
   
 2 0 2 4 2 0 2  4
B 
t
     B
5 2 0 1 5 2 0 1
   
3 4 1  3 0 
 0  4 1

⟹ B  B ⟹t
B B t

Propriété: Toute matrice carrée est d'une manière


unique la somme d'une matrice symétrique et d'une
matrice antisymétrique.
Dr Boniface MFOURGA 46
Preuve
Soit B une matrice carrée. Supposons qu'il existe
deux matrices de même format que B, S symétrique
et A antisymétrique telle que
B = S + A (1)
Bt = (S + A)t = St + At = S – A (2)

(1) et (2) donnent



 B  S  A 
A  2 (B  B )
1 t

 t 

 B  S  A 
 S  1
2 (B  B t
)
Dr Boniface MFOURGA 47
Si S et A existent, elles sont uniques. On peut
vérifier que:
S = ½(B + B t)

est symétrique car St = S,

A = ½(B - Bt)

est antisymétrique car At = - A

Dr Boniface MFOURGA 48
Exercice Soit la matrice

2 1  3
 
M  1 3 0 
2 4 
 1 

Trouver deux matrices symétrique et antisymétrique


S et A respectivement telle que M = S+A

Dr Boniface MFOURGA 49
Solution

Comme M est une matrice carrée, alors:

S  1
2
M  M 
t

 2 1  3  2 1 2 
   
 1
2  1 3 0  1 3 1 
2 4  3 4 
 1   0 

Dr Boniface MFOURGA 50
 2 1   1
 2

S  1 3 2 
1

 1 
 2 4 
1
2

0 0  
5
 
M  M 
2

A 1
2
t
 0 0  
1
2
5 1 
2 2 0 

Dr Boniface MFOURGA 51
8- Puissances d'une matrice

Si A est une matrice carrée, on peut calculer:


A² = A.A

A3 = A².A
........................

Ak = Ak -1.A , k  N*

Dr Boniface MFOURGA 52
Formule du binôme
Soient A, B deux matrices carrées d'ordre n,
p  N*.

Si A et B commutent, c'est-à-dire AB = BA, on a:


p

C p k
k k
𝑝
(A + B) = p
A B
k 0

Si A  O et B  O, 𝐴0 = 𝐵0 = In

Dr Boniface MFOURGA 53
Soit A une matrice carrée et I la matrice unité de même
ordre que A.

Alors ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝜆 ∈ 𝐾 ∗ , (𝐾 = ℝ ou ℂ)

𝑛
𝑛
𝐴 + 𝜆𝐼 = 𝐶𝑛𝑘 𝐴𝑘 𝜆𝑛−𝑘
𝑘=0

𝑛 𝑛 𝑘
Si 𝜆 = 1 , 𝐴 + 𝐼 = 𝐶
𝑘=0 𝑛 𝐴𝑘

Dr Boniface MFOURGA 54
Exercices d’application

1°) On considère la matrice


2 0 0
 
1 2 0
T =  
1 1 
2

a) Calculer la matrice S telle que T = S + 2I3
où I3 est la matrice unité d’ordre 3
b) Calculer S² , S3 et en déduire Sk
c) Calculer Tk
Dr Boniface MFOURGA 55
2°)
4 2
Soit la matrice B =
−4 −2

a) Calculer B² , B3 , B4
En déduire B n ,  n  N*

5 2
b) Soit M = et I2 la matrice
−4 −1
unité d’ordre 2. Calculer la matrice J
telle que
M = J + I2 . En déduire Mn .
Dr Boniface MFOURGA 56
Solutions

1°)
a) Calculons S
T = S + 2I3  S = T - 2I3

2 0 0 1 0 0
   
 S = 1 2 0   2 0 1 0
1   
 1 2 0 0 1

Dr Boniface MFOURGA 57
0 0 0
 
S =

1 0 0

1 1 0
 
b) 0 0 0  0 0 0 0 0 0
    
1 0  1 0 0 0
S² = S.S = 
0

1
0
 = 
0

1
 1 0 1 0  1
 0 0

0 0 0
 
S3 = S².S = 0 0 0 = O3
 
0 0 0
 

Donc  k  3 , Sk = O3
Dr Boniface MFOURGA 58
c) T=S + 2I3 k

 Tk = ( S + 2I3)k =  Ck S 2
p p k p

p0
k

C p
p p
= 2 k
k
S 2
p 0

0 0 1 1 2 2
 kC  kC
2 C S 2 2 S 2 2
0 1 2
k
k k k S2
3 3 k
 k C S 2  ...  2 C S 2
3 k k k
2 k k

0 𝑐𝑎𝑟 ∀ 𝑘 ≥ 3 , 𝑆𝑘 = 0

Dr Boniface MFOURGA 59
𝑆𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 k!

p
C k
p!(k  p)!

𝑒𝑡 𝑘! = 𝑘 𝑘 − 1 !

k 3
𝑘
𝑇 = 2k I3 + k.2k-1 S + k (k  1).2 S²

Dr Boniface MFOURGA 60
1 0 0 0 0 0 0 0 0
Tk =2
 
k 0 1 0 +k.2 k-1  1 0 0  + k 3

k (k  1).2  0 0 0 

0 0 1 1 1 0 1 0 0
     

 2 k
0 0
 k 1

= 0
k
 Tk k.2 2
 k.2 k 1  k (k  1).2 k 3 k.2 k 1 2 k 
 

Dr Boniface MFOURGA 61
Dr Boniface MFOURGA 62
Dr Boniface MFOURGA 63
Dr Boniface MFOURGA 64
Dr Boniface MFOURGA 65
9- Manipulations élémentaires
a) Définition
Soit A une matrice de format (n, p). On
appelle manipulations élémentaires sur les
lignes de A, les opérations suivantes.

• Permutation de deux lignes


• Multiplication d'une ligne par un scalaire
non nul
• Addition à une ligne d'une ligne différente
multipliée par un scalaire quelconque
Dr Boniface MFOURGA 66
Une suite de telles opérations appliquées à la matrice
A, la transforment en une matrice de même format
B. On dit que A et B sont équivalentes suivant les
lignes.

Remarque
On peut aussi définir des manipulations élémentaires
suivant les colonnes.
Les manipulations des deux types peuvent être
appliquées à la fois sur la matrice A.

Dr Boniface MFOURGA 67
b) Matrice échelon suivant les lignes

C'est une matrice qui a les propriétés suivantes:


• Ses lignes nulles si elle en possède sont les
dernières;
• Chaque ligne non nulle est telle que son 1er
élément différent de zéro soit égal à 1;
• L'indice de colonne de cet élément est une fonction
strictement croissante de son indice de ligne.

Remarque
Par des manipulations élémentaires uniquement sur les
lignes, on peut transformer toute matrice en matrice
échelon suivant les lignes.

Dr Boniface MFOURGA 68
Exemple

Dr Boniface MFOURGA 69
10- DETERMINANTS

Soit A une matrice carrée d'ordre n. On appelle


déterminant de la matrice A, le nombre réel ou
complexe noté detA ou 𝐴 .

10.1 Cas particuliers


a) n = 1, le déterminant de A est égal à son
unique élément ,

Dr Boniface MFOURGA 70
b) Déterminant d'une matrice carrée d'ordre 2

 a11 a12 
Soit A   
 a21 a22 

a11 a12
det A   a11a22  a21a12
a21 a22

Dr Boniface MFOURGA 71
Exemple
5 3
A
6 

 4

5 3
det A   20  18  2
6 4

Dr Boniface MFOURGA 72
c) Déterminant d'une matrice carrée d'ordre 3:
Règle de SARRUS

 b11 b12 b13 


 
Soit B   b21 b22 b23 
:

b b33 
 31 b32
Pour calculer detB par la règle de SARRUS,
on applique la disposition suivante.

Dr Boniface MFOURGA 73
Dr Boniface MFOURGA 74
Exemple Calculer le déterminant de la matrice
1 0 5 
 
B=  2 1  4
3 1 
 2 

Dr Boniface MFOURGA 75
N.B. La règle de SARRUS n'est applicable
qu'aux déterminants d'ordre 3.

10.2 Cas général: déterminant d'une matrice


carrée d'ordre n (n ≥ 2)
a) Mineurs et cofacteurs
 Etant donné une matrice
A = (aij)1  i n, 1  j  n, on appelle mineur
ij associé à l'élément aij, le déterminant
d'ordre n - 1 de la matrice Aij déduite de A
par suppression de la ligne i et de la
colonne j. Dr Boniface MFOURGA 76
• On appelle cofacteur associé à aij,
le scalaire: ij = (-1) .ij
i+j

Exemple

2 1 8 3 
Soit  
1 4 5  1
A= 
0 1 1 0 

 
4 5 2 2 
 

Calculer 13, 23, 41


Dr Boniface MFOURGA 77
Solution:
-
1 4 −1
13 = (-1)413 = 0 1 0 =6
4 5 2
2 −1 3
23= (-1)523= − 0 1 0 = 8
4 5 2

−1 8 3
41 = (-1)541 = − 4 5 −1 = 12
1 1 0

Dr Boniface MFOURGA 78
b) Développement d'un déterminant par rapport aux
éléments d'une rangée

Une rangée = une ligne ou une colonne


n
detA = a
j 1
ij ij

 i (développement par rapport à la i-ième ligne)


n

detA = a 
i 1
ij ij

 j (développement par rapport à la j-ième colonne)


Dr Boniface MFOURGA 79
Exemple
Calculer le déterminant de la matrice suivante par rapport à
la 3𝑒 ligne et par rapport à la 2𝑒 colonne.

0 1 −2 1
𝐴= 1 0 4 −2
−2 4 0 −8
1 −2 −8 0
4
4
i=3, det A= a3j.3j = a3j. (-1)3+j.3j
j1
j1
= a31.31 - a32.32 + a33.33 - a34.34
= -231 - 432 + 834

Dr Boniface MFOURGA 80
1 2 1 0 2 1 0 1 2

31= 0 4  2  16 , 32 = 1 4  2  8 , 34 = 1 0 4  16


1 8 0 1 2 8
2 8 0

det A = - 2(-16) - 4(- 8) + 8(16) = 192


4
 j = 2, detA = a i 2.i2
i 1
= - a12.12 + a22.22 - a32.32 + a42.42

1 4 −2 0 −2 1 0 −2 1
= − −2 0 −8 − 4 1 4 −2 − 2 1 4 −2
1 −8 0 1 −8 0 −2 0 −8

= -(-128) -4(-8) -2(-16) = 128 + 32 + 32 = 192


Dr Boniface MFOURGA 81
N.B. Quelle que soit la ligne ou la colonne fixée, la
valeur du déterminant est la même.

10.3 Comatrice
a) Définition
Soit A une matrice carrée d'ordre n. La comatrice
de A notée Com(A) est la matrice des cofacteurs de
A.
Exemple:
Déterminer la comatrice de la matrice suivante:

Dr Boniface MFOURGA 82
Dr Boniface MFOURGA 83
b) Propriété A.tCom(A) = tCom(A).A = (detA).In
Exemple: Reprenons l'exemple précédent

10.4 Propriétés des déterminants


Soit A = (aij) une matrice carrée d'ordre n.
a) Si A a une ligne (resp. une colonne) nulle, detA = 0
• Si deux colonnes (resp. lignes) sont égales, detA = 0
• Si une colonne (resp. ligne) est une combinaison linéaire
des autres colonnes (resp. lignes), detA = 0.
Dr Boniface MFOURGA 84
b) Le déterminant de A ne change pas en ajoutant à une colonne
(resp. ligne) une combinaison linéaire des autres colonnes (resp.
lignes).
On utilise cette propriété pour faire apparaître des zéros sur une
ligne (ou une colonne) avant de développer par rapport à cette
ligne (ou cette colonne).
c) Si on multiplie les éléments d'une rangée d'un déterminant D
par un nombre k, le déterminant obtenu est égal à k.D . Dans un
déterminant on peut mettre en facteur l’élément commun à une
ligne (resp. une colonne ) sans affecter les autres lignes (resp.
colonnes ) du déterminant.
Dr Boniface MFOURGA 85
Exemple (Propriété b)
 0 1 2 1 
 
 1 0 4  2
A=  
 2 4 0  8
 
 1 2 8 0 

Calculons det A par rapport à la première ligne


Ajoutons à 𝐶2 , −𝐶4 , à 𝐶3 , 2𝐶4
0 0 0 1 1 2 0
detA = 1 2 0 −2 = - −2 12 −16
−2 12 −16 −8
1 −2 −8
1 −2 −8 0

Dr Boniface MFOURGA 86
Calculons detA par rapport à la 1ère ligne
Ajoutons à 𝐶2 , −2𝐶1
1 0 0
16 −16
detA= − −2 16 −16 = −
−4 −8
1 −4 −8
1 −1
= 16.4 = 64.3 = 192
1 2
d) En permutant deux lignes (resp. colonnes), le
déterminant est changé en son opposé.
e) Si C1,...,Cn désignent les colonnes de la matrice A et
si une colonne Cj s'écrit: Cj = C'j + C"j ,
alors detA = det(C1,...,Cj,...Cn)
= det(C1,...,C'j,...,Cn) + det(C1,...,C"j,...,Cn)
Dr Boniface MFOURGA 87
f) Le déterminant d'une matrice triangulaire est égal au
produit des éléments de la diagonale principale.

g) det In = 1
• det(A.B) = detA.detB = det(B.A)
• det(tA) = detA
• det(A) = n.detA où n est l'ordre de la matrice A
et   K
• det[A.t(com(A)] = (detA)n
• det[tcom(A)] = (detA)n - 1

Dr Boniface MFOURGA 88
h) detA  0  A est régulière  vecteurs
colonnes (ou lignes) de A sont indépendants
detA = 0  A est singulière (ou non régulière)

i) Soit E un espace vectoriel de dimension finie n


( n N* ) , B = { e1 , e2 , … , en } une famille
d’éléments de E
•det (e1 , e2 , … , en )  0  la famille B est libre
•det (e1 , e2 , … , en ) = 0  la famille B est liée

Dr Boniface MFOURGA 89
11- Inverse et rang d'une matrice
11-1 Inverse d'une matrice
a) Définition
Soit A une matrice carrée d'ordre n. S'il existe une matrice carrée
B d'ordre n telle que AB = BA = In
on dit que A est inversible et B est appelée inverse de A.
On note B = A-1

b) Propriétés
A matrice carrée est inversible  detA  0
Si A est carrée inversible et si   0
1
 det(A ) =
-1
𝑑𝑒𝑡𝐴

 t[A-1] = [tA]-1

1
 [A]-1 = [A-1]
𝛽
Dr Boniface MFOURGA 90
Si A, B sont carrées de même ordre, inversibles,
[AB]-1 = B-1.A-1
A est inversible  A est régulière

c) Calcul de l'inverse d'une matrice carrée


c-1) Méthode des cofacteurs
Cas particulier: matrice carrée d'ordre 2
𝑎11 𝑎12
𝐴= 𝑎 𝑎22 , si det 𝐴 ≠ 0
21

1 𝑎22 −𝑎12
𝐴−1 =
𝑑𝑒𝑡𝐴 −𝑎21 𝑎11

Dr Boniface MFOURGA 91
Exemple:
Déterminer l’inverse de la matrice suivante:
9 −2
𝐴=
3 1
9 −2
det A = = 15 ≠ 0 ⟹ la matrice A est
3 1
inversible

1 2
−1 1 1 2 1 1 2 15 15
𝐴 = = = 1 3
𝑑𝑒𝑡𝐴 −3 9 15 −3 9 −
5 5

Dr Boniface MFOURGA 92
Dr Boniface MFOURGA 93
N.B. Cette méthode devient plus lourde à appliquer
en pratique si l'ordre n de la matrice est élevé.

c-2) Méthode des manipulations élémentaires


(Méthode de Gauss-Jordan)

Soit A une matrice carrée inversible d'ordre n. Pour


déterminer l'inverse de A, on forme la matrice [AIn]
dite matriceaugmentée. Par une série d'opérations
élémentaires uniquement sur les lignes on transforme
[AIn] en [InB]. Dans ces conditions, l'inverse de A
est B.

Dr Boniface MFOURGA 94
1- Mise en oeuvre de la méthode

1ère étape Formons la matrice augmentée [A│In]

Dr Boniface MFOURGA 95
Désignons respectivement par Li ( i = 1,...,n ) et
lij i = 1,...,n , j = 1,...,2n les lignes et les éléments de ce tableau.

Si l11 = a11  0 , l11 est appelé élément pivot


a) On divise par l11 les éléments de la ligne L1 et on obtient
la 1ère ligne M1 ( appelée ligne-pivot ) du tableau suivant
(Tableau I ).
b) On détermine ensuite les autres lignes Mi (i  1) du
tableau I de manière à faire apparaître dans la colonne de
l'élément pivot des zéros.
Mi = Li - li1.M1
i 1

Dr Boniface MFOURGA 96
où li1 est l'élément qui se trouve à l'intersection de la colonne
du pivot et de la ligne Li du tableau initial.
Si l11 = 0 , il existe lk1  0 ( k > 1). On permute la ligne 1 et la
ligne k et on est ramené au cas précédent.

2- 2e étape et étapes ultérieures


La deuxième étape consiste à transformer le tableau I en un
tableau II dont la 2e colonne est le vecteur e2 de la base
canonique de Rn.
Le pivot est l'élément m22 ( si m22  0 ) du tableau I qui fera
place à l'élément unité de e2 dans le tableau
Dr Boniface MFOURGA 97
qui suivra. Les opérations élémentaires sont alors
effectuées conformément aux règles décrites lors de la 1ère
étape. Elles se poursuivent jusqu'à l'obtention dans le
tableau final de la matrice augmentée [In│B].

3- Le choix des pivots


On ne doit prendre qu'un pivot par ligne et qu'un par
colonne pour l'ensemble des tableaux successifs et on ne
doit jamais prendre de pivot dans la 2e colonne-bloc des
matrices augmentées.

Dr Boniface MFOURGA 98
Dr Boniface MFOURGA 99
4
3𝑒 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡 𝑛33 = 3

1 0 0 1 3
 14  14 0  O1  N1  13 O3
 4 4

0 1 0 1
4
 14 3
4
 14 0  O2  N 2  13 O3
0 0 1 1
 14  14 3
0  O3  34 N 3
 4 4 
0 5
*  14  14  14 1  O4  N 4  13 O3
 0 0 4

Dr Boniface MFOURGA 100


11-2 Rang d'une matrice

Soit A une matrice de format (n, p).

Dr Boniface MFOURGA 101


2.1 Méthode des manipulations élémentaires

Pour déterminer le rang de la matrice A, on transforme A


successivement en matrices équivalentes, par des
manipulations élémentaires uniquement sur les lignes
jusqu'à l'obtention d'une matrice échelon suivant les lignes.
Dans ces conditions, le rang de A est égal au nombre de
lignes non nulles de la matrice échelon ainsi trouvée ou en
core égal au nombre de pivots.

Dr Boniface MFOURGA 102


a) 1ère étape
 La 1ère colonne de A est non nulle
Si a11  0, la 1ère ligne B1 de la matrice B équivalente à A
s'obtient en divisant la 1ère ligne de A par a11. a11 est
appelé élément pivot.
Dr Boniface MFOURGA 103
Les autres lignes Bi (i  1) s'obtiennent de la manière
suivante:
Bi = Ai - ai1.B1 où ai1 est l'élément qui se trouve à
l'intersection de la colonne du pivot et de la ligne Ai.
Si a11 = 0, il existe ak1  0 avec k > 1. On commence par
échanger la ligne 1 et la ligne k et on est ramené au cas
précédent.

Dr Boniface MFOURGA 104


La 1ère colonne de A est nulle

Dans ces conditions, le 1er élément pivot est a12,


si a12  0

b) 2e étape et étapes ultérieures


La 2e étape consiste à transformer la matrice B en une
matrice équivalente. Le pivot est l'élément b22
(avec b22  0).
Dr Boniface MFOURGA 105
Les manipulations élémentaires sont alors effectuées
conformément aux règles décrites lors de la 1ère étape.
Elles se poursuivent jusqu'à l'obtention d'une matrice
échelon suivant les lignes.

Exemple Déterminer le rang de chacune des matrices :

Dr Boniface MFOURGA 106


Dr Boniface MFOURGA 107
Dr Boniface MFOURGA 108
2.2 Méthode des déterminants
On cherche une matrice carrée M extraite de A, de
déterminant non nul et d'ordre maximal r.
Alors rg(A) = r

Exemple Trouver les rangs des matrices suivantes:

Dr Boniface MFOURGA 109


Réponse
• Déterminons le rang de A
La matrice A n'étant pas carrée, extrayons de A des matrices
carrées d'ordre 3 et calculons tour à tour leurs déterminants.
On s'arrête dès qu'on a un déterminant non nul.

• Déterminons le rang de B
La matrice B étant carrée, calculons son déterminant
detB = 20  0  rg(B) = 4

Dr Boniface MFOURGA 110


• Déterminons le rang de C.
Toutes les matrices carrées d'ordre 3 extraites de C ont des
déterminants nuls (car dans chacune d'elles une ligne ou
une colonne est combinaison linéaire des autres lignes ou
des autres colonnes ).
En effet : 𝐿2 = −3𝐿1 + 2𝐿3
Nous pouvons alors passer aux matrices carrées d'ordre 2.

N.B. Cette méthode est plus lourde à appliquer quand la


matrice est de grand format.
Dr Boniface MFOURGA 111
12- Matrice orthogonale
a) Définition
On dit qu'une matrice carrée M inversible réelle est
orthogonale si : M-1 = Mt
Mt désigne la transposée de M.

Conséquence M orthogonale  M-1 = Mt


 MM-1 = MMt
 MMt = Mt.M = In
Dr Boniface MFOURGA 112
b) Condition nécessaire et suffisante

Pour qu'une matrice carrée M d'ordre n soit


orthogonale il faut et il suffit que ses vecteurs
colonnes (ou vecteurs lignes) constituent une base
orthonormée de Rn ; c'est à dire si
X1, ..., Xn sont les vecteurs colonnes de M on a:

Dr Boniface MFOURGA 113


c) Propriété
Si M est une matrice orthogonale alors detM
= ±1.
La réciproque est fausse.

Preuve: M orthogonale  MMt = In


 det(MMt) = detIn
 detM.det(Mt) = 1
 (detM)² = 1
car detM = det(Mt)
detM = ±1
Dr Boniface MFOURGA 114

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