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DESCRIPTION HISTORIQUE

DES VÊTEMENTS ET DES ARMES

DE L'ARMÉE RUSSE

A.V. VISKOVATOV

Compilé par la plus haute direction


Saint-Pétersbourg, Bureau typographique militaire,1851

VOLUME 12

Artillerie de l'armée et des garnisons, sapeurs et pionniers, ingénieurs de l'armée et des


garnisons, ouvriers des bataillons et des compagnies, intendants aux affaires à la suite de
Sa Majesté Impériale Suite, et topographes

1801-1825

Changements dans les uniformes et les armes de l'artillerie de l'armée et des garnisons,
sapeurs et pionniers, ingénieurs de l'armée et des garnisons, ouvriers des bataillons et des
compagnies, intendants aux affaires à la suite de Sa Majesté Impériale Suite, et topographes
de 1801 à 1825:

VIII. Artillerie à pied de l'Armée


IX. Artillerie à cheval de l'Armée
X. Artillerie de garnison
XI. Sapeurs et pionniers de l'armée.
XII. Pionniers de la cavalerie
XIII. Ingénieurs de l'armée et des garnisons.
XIV. Ouvriers militaires des bataillons et des compagnies
XV. Intendants aux affaires à la suite de Sa Majesté Impériale
XVI. Topographes.

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1
Chapitre VIII.

ARTILLERIE A PIED (Armeiskaya peshaya artilleriya).

9 Avril 1801 - Les rangs inférieurs des compagnies d'artillerie (Polevaya) -ou Artillerie à Pied
(Armeiskaya Peshaya) reçurent l'ordre de leur couper leurs boucles (Pukli) et d'avoir des
queues (kosy) de seulement 7 pouces de long (4 vershka), liés entre eux à mi-chemin vers le
bas du col (1).

19 mai 1801 - Les officiers du train (Furshtatskii) de l'artillerie à pied devaient porter les
mêmes uniformes que les autres officiers de l'artillerie, sauf que les pantalons étaient verts
(shtany zelenyya) (2).

13 mai 1801 - Les rangs inférieurs de l'artillerie à pied reçurent des manteaux verts foncé du
même modèle que ceux prescrits en 1802 pour les rangs inférieurs de l'infanterie, avec un col,
des poignets et des retroussis de drap noir, avec un passepoil en tissu rouge le long des bords
du col, des pattes de manchettes, et des retroussis, et bordée de Jersey noir (karazeya). Les
pantalons, bottes, chapeaux et autres articles de l'uniforme étaient les mêmes que pour leurs
équivalents dans l'infanterie, sauf que les pantalons étaient vert clair comme auparavant (Illus.
1603). Les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes reçurent l'ordre de
porter également les uniformes du modèle de l'infanterie, mais avec les mêmes couleurs que
pour les grades inférieurs (Illus. 1604), tandis que leurs schabraques et étuis (chepraki i
chushki) furent laissés vert foncé avec un rang de galon doré (3).

11 Juin 1801 - Les petites tenues (plat'e Nizhnee) pour tous les rangs des combattants de
l'artillerie à pied, et en plus les gants des sous-officiers et des officiers, devaient être blancs au
lieu de jaune pâle (svetlopalevyi) (4).

27 Mars 1802 - Les rangs des combattants de l'artillerie à pied devaient porter des pattes
d'épaulettes par des bataillons:
dans le 1er Bataillon - rouge,
dans le 2e - blanc,
dans le 3e - jaune,
dans le 4e - framboise (svetlomalinovyi),
dans le 5e - turquoise (biryuzovyi),
dans le 6e - rose (rozovyi),
dans le 7e - vert clair,
dans le 8e - gris,
dans le 9e - lilas (lilovyi),
dans le 10e - bleu foncé (sinii),
dans le 11e - jaune pâle (palevyi),
dans le 12e - orange,
dans le 13e - camel (verblyuzhii),
dans les dépôts des pontons - vert clair.
Les rangs inférieurs des non-combattants et du train reçurent le même uniforme que les non-
combattants des rangs inférieurs de l'infanterie, mais avec un col noir droit ,sans passepoil,
des parements noirs, et avec seulement une patte d'épaulette sur la gauche à la couleur du
bataillon (5).

2
27 Octobre 1802 - En campagne avec les troupes ou détachés de leurs obligations, les
généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes pouvaient, à la place du pantalon
blanc (Pantalony), porter des pantalons d'équitation gris (reituzy), avec des boutons en laiton
et une basane en cuir, identiques à ceux mis en place à cette époque pour les officiers
d'infanterie, et de la cavalerie de l'Armée (6).

16 Juin 1803 - Les officiers du train reçurent l'ordre de porter des vestes grises (7).

29 Juin 1803 - De nouveaux modèles pour les schabraques et les étuis furent choisis pour les
généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes, de tissu vert foncé avec deux
rangées de galons dorés, avec un galon noir entre ces lignes, et avec passepoil en tissu rouge
le long des bords (Illus. 1605) (8).

19 Août 1803 - Les rangs inférieurs reçurent des shakos en tissu (shapki) à la place du bicorne
(shlyapa). Ceux-ci avaient visières en cuir dans le même style que ceux des régiments de
mousquetaires (Illus. 1606) (9).

17 Décembre 1803 - Une nouvelle table sur l'autorisation des armes et des accoutrements pour
régiments d'artillerie fut confirmée, sur la base duquel les soldats, soit les canonniers et les
maitres artilleurs (kanoniry i gandlangery) gardaient les mêmes uniformes que ceux prévus le
13 mai 1801, avec les modifications ultérieures, sauf que les maîtres artilleurs montés
devaient les pantalons d'équitation gris avec des boutons recouverts et une basane en cuir,
exactement comme ceux utilisés par la cavalerie de 1801 à 1814. Les soldats de l'artillerie
portaient des épées (shpagi) (avec de larges lames (tesachnye Klinki)), des baudriers, des sacs
à dos, et des gourdes du même modèle que l'infanterie, tandis que les cornets à poudre ronds
(porokhovyyanatruski) étaient les mêmes que ceux utilisés pendant le règne précédent (Illus.
1606).
Les bombardiers (bombardiry, grade de caporaux) se distinguaient des canonniers et des
maitres artilleurs par un galon doré sur les poignets de la veste (Illus. 1607).
Les artificiers (feierverkery, grade de sergents), les aspirants (yunkera), et les premiers
sergents (fel'dfebeli) ne transportaient pas de flacons de poudre, mais avaient un galon or sur
le col et les poignets de la veste, ainsi que le long du bord inférieur du shako. Suivant
l'exemple des sous-officiers des régiments de grenadiers, mousquetaires, et régiments de
chasseurs, ils portaient des gants, la canne bâton, et ils avaient les mêmes anneaux colorés
(trinchiki) sur la dragonne de l'épée et le type de pompon ( kist ) sur leurs shakos que ces
rangs avaient dans les régiments de grenadiers, mousquetaires et chasseurs (Illus. 1608).
Les aspirants officiers (portupei-yunkera) avaient des dragonnes argentées du modèle des
officiers d'infanterie.
Les tambours (barabanshchiki) avaient des chevrons cousus sur la veste, et les instruments
étaient exactement les mêmes que ceux prévus pour les tambours de l'infanterie, tandis que les
baguettes étaient noires (Illus. 1609).
Les tambours de bataillons avaient les chevrons et porter les instruments comme ceux des
tambours des bataillons de l'infanterie de l'Armée, avec les mêmes galons, les gants, les
cannes, les pompons (lentilles) sur le haut du shako, et les glands de dragonnes qu'ils
portaient en qualité de sous-officiers (Illus 1609 ).
Les musiciens (muzykanty) (deux pour le basson, cor français, clarinette, flûte et trompette),
dans un premier temps furent seulement autorisé pour le 1er régiment d'artillerie, et portaient
un uniforme identique aux tambours des bataillons (10).

3
Les officiers, dont des généraux, restèrent équipés des uniformes énoncés pour eux le 13 mai
et le 11 juin 1801, sauf qu'ils devaient porter des chapeaux avec un grand panache et une
boucle de bouton fait d'un étroit galon doré (Illus. 1610) (11).
Les officiers du train différaient des officiers combattants seulement en ce qu'ils avaient de
petites tenues grises (Illus. 1611) (12).
Les rangs inférieurs des non-combattants, y compris ceux du train, gardèrent les uniformes
prescrits pour eux le 27 mars 1802, avec seulement le chapeau qui fut remplacé par le shako
institué le 19 août 1803. Ce shako ne portait pas deux pompons comme pour les combattants,
mais seulement une lentille unique inférieure. Parmi ces rangs tous ceux qui étaient sous-
officiers: infirmiers (nadzirateli bol'nykh), aides au médecin (fel'dshera), greffiers (pisarya),
sous-officiers de ravitaillement du train, avaient, tout comme les sous-officiers combattants,
les galons, les gants , les cannes, les pompons de shakos, et les dragonnes. En outre, pour les
sous-officiers montés furent distribués des pantalons d'équitation gris avec une basane de cuir
noir (Illus. 1612). Les barbiers (tsiryul'niki) portaient une épée (shpaga) (sans dragonne), un
ceinturon et une pochette pour les instruments et autres objets de rasage, mais ne portaient pas
de galon, et avaient les pompons sur le shako dans les mêmes couleurs que les soldats (Illus.
1613). Les préposés à la cambuse (lazaretnye sluzhiteli), les maîtres artisans (masterovye) et
leurs apprentis, les maréchaux-ferrants (konovaly), et le personnel du train (furleity) reçurent
les mêmes uniformes que les barbiers, sauf qu'ils ne disposaient pas de la trousse de ces
derniers, et n'étaient pas autorisés à porter l'épée ( Illus. 1614). Tous ces rangs, sauf pour le
personnel de train, avaient des sacs à dos et des gourdes. Au lieu de sacs à dos, le personnel
du train avait des valises (chemodany) de drap gris (13).
Les médecins (lekarya) et les auditeurs (à savoir les assistants juridiques) portaient un
uniforme en tout point identique à celui des médecins et des commissaires aux comptes dans
toutes les autres unités de l'armée (14).

Les Régiments se distinguaient les uns des autres par leurs pattes d'épaulettes et le centre du
pompon sur le shako, les couleurs suivantes furent prescrites:
1er Régiment d'artillerie - rouge.
2e Régiment d'artillerie - blanc.
3e Régiment d'artillerie - jaune.
4e Régiment d'artillerie - framboise.
5e Régiment d'artillerie - turquoise.
6e Régiment d'artillerie - rose
7e Régiment d'artillerie - vert clair.
8e Régiment d'artillerie - bleu foncé.
9e Régiment d'artillerie - orange.
Ponton - noir.

Dans les premiers bataillons de tous ces régiments, les pompons inférieurs et supérieurs sur le
shako étaient blancs, et dans les seconds bataillons - rouge. Le milieu du pompon était, pour
les soldats, la même couleur que la patte d'épaulette, tandis que pour les sous-officiers, il était
noir et orange. Les pompons sur les shakos du train étaient en deux couleurs: vert foncé et de
la couleur prescrite pour la patte d'épaulette. Pour les dragonnes des canonniers, le gland
(derevyashka) était la même couleur que la patte d'épaulette (gaechki) et l'anneau (trinchiki)
variaient selon la compagnie: dans premières compagnies de batterie - blanc, dans les
secondes - ciel bleu, dans les 3es - orange, et dans les 4es compagnies - rouge. Pour les
officiers les anneaux des glands étaient blanc, noir et orange (15).

4
Chaque compagnie d'artillerie à pied en campagne était équipée d'outils de tranchées
(shantsevyi instrument): 20 haches et 20 pelles de fer, avec des housses, comme pour les
régiments d'infanterie.

Dans une compagnie de batterie, les canons étaient quatre licornes d'un demi-pound
(polupudovye yedinorogy) un demi-poud, ou pud, étant équivalent à dix-huit livres) et deux
licornes de 3 livres, dans une compagnie légère - quatre licornes de 12 livres et huit canons de
6 livres (16).

5 Mars 1805 - Les flacons de poudre ronds utilisés par les bombardiers, les canonniers, et les
maîtres artilleurs furent remplacés par des gibernes (lyadunki) de cuir noir avec une plaque
ronde en laiton d'un modèle et de taille similaire aux plaques sur les gibernes de cavalerie de
l'époque (Illus. 1615). Le baudrier de cette giberne était de 2 pouces 1/2 (2/1/2 dyuima)
larges, tandis que les raccords au baudrier était selon la liste suivante:
Les aiguilles (protravniki) (une en fer et l'autre en laiton), de 7/8 de long (1/2 vershka) du pli à
l'anneau (do zagiba kol'tsa), le pli étant à 1/2 pouce (1/3 vershka ).
Les chainettes (laiton) aux aiguilles pour les grands hommes - 8 pouces 3/4 (5 vershkov), les
hommes de taille moyenne - 8 pouces (4 1/2 vershka), et les hommes plus petits - 7 pouces (4
vershka).
La première attache cousue sur le baudrier, sur laquelle étaient fixées les chainettes, était à 1
pouce 3/4 (1 vershok) en dessous de la patte d'épaulette.
La deuxième attache, que traversait les aiguilles, était cousue à 8 pouces de la première pour
les hommes grands, 7 pouces pour les hommes de taille moyenne, et 6 pouces 1/2 pouces (3
3/4 vershka) pour les hommes plus petits.
La troisième patte, dans laquelle les extrémités des aiguilles étaient placées, était positionnée
à 7 pouces 1/2 (4 vershka 4.1) en dessous de la seconde.
Les tailles des onglets étaient les suivantes: première ou la plus haute - 2 pouces 1/2 de long,
3/4 pouces de large; deuxième ou milieu - 3 pouces 1/2 pouces, 3/4 pouces de large; et la
troisième ou la plus basse - 4 pouces de long, 2 pouces de large.
Les deux premières pattes étaient rectangulaires, mais pour la troisième l'extrémité inférieure
était arrondie (17).

16 Mars 1805 - Un décret confirma la table pour les uniformes, accoutrements, et armes pour
du régiment des pontons formé à partir des dépôts des pontons. Basé sur ce tableau, les
soldats ou pontonniers (pontonery) de 2e et 3e classe, c'est-à-dire juniors, reçurent les mêmes
uniformes et armes que les maitres artilleurs et les canonniers des régiments d'artillerie, avec
comme seules exceptions que les pattes d'épaulettes et le centre du pompon sur le shako ui
étaient noirs, et le pantalon gris. Parallèlement à cela, le personnel monté reçut un pantalon
d'équitation (Illus. 1615). Les pontonniers de 1ere classe (Pontonery 1-i stat'i) se
distinguaient, de façon similaire aux bombardiers d'artillerie, par un galon doré sur les
poignets (Illus 1616).
Tous les autres rangs: artificiers, aspirants, aspirants officiers, premiers sergents, tambours,
officiers, et tous les non-combattants détenant les mêmes titres que dans les régiments
d'artillerie, portaient l'uniforme et étaient armés en conformité avec les règlements en vigueur
pour ces régiments, avec seulement la différence susmentionnée dans des couleurs pour les
pattes d'épaulettes, les pompons de shako, et les petites tenues (Illus. 1616 et 1617) (18).

23 Décembre 1805 - Afin d'éviter certains aspects néfastes rencontrés durant les combats avec
l'ennemi, les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes de l'artillerie avec
les forces de l'Inspection du Caucase reçurent l'ordre de porter des shakos à tous égards

5
similaires à ceux des soldats, à l'exception qu'au lieu des pompons de laine peignée, ils
devaient porter des pompons argentés avec un mélange de soie noire et orange (Illus. 1618).
Ces shakos furent prévus pour être seulement pour être utilisés uniquement en campagne et
lors d'opérations militaires, et les chapeaux devaient être portés le reste du temps (19).

27 Janvier 1806 - Les nouvellement formés, 10e et 11e régiments d'artillerie se virent assignés
des pattes d'épaulettes: jaune pâle pour le premier, et noir pour le second (20).

1 Juillet 1806 - Il y eut les mêmes changements dans les uniformes des médecins dans
l'artillerie à pied que celles décrites en détail ci-dessus pour l'infanterie et la cavalerie de
l'Armée (21).

1 Octobre 1806 - Les manteaux chauds en peau de mouton (ovchinnyya fufaiki) autorisé pour
les rangs inférieurs furent retirés (22).

2 Décembre 1806 - Les grades inférieurs reçurent l'ordre de se couper les cheveux courts; le
généraux, cependant, et les officiers supérieurs et subalternes, purent à cet égard procéder
selon leurs souhaits personnels (23 ).

La même année, un décret fut promulgué, établi sous la supervision directe du général Graf
Arakcheev, inspecteur de toute l'artillerie, qui concernait la coupe, la couture, les couleurs,
l'ajustement et l'utilisation des éléments des uniformes et des accoutrements pour les rangs
inférieurs. Ceux-ci étaient en partie en accord avec les règlements établis le 15 janvier 1802
pour le personnel de l'infanterie, avec les tableaux ci-dessus du 17 décembre 1803 et 16 mars
1805 et en partie avec quelques modifications et ajouts qui comprenait les éléments suivants :

a) Lorsque les rangs inférieurs des combattants reçoivent l'ordre d'emporter la capote avec
eux, elle doit être fixée à la sangle du sac à dos après avoir été roulée sous forme d'un tube de
14 pouces (8 vershkov) de long (Illus 1619).
b) Une capote, enroulée de cette manière et à doit être nouée à égalité aux deux extrémités par
des sangles blanchies de 1 pouce de large, et doit être fixée par ces sangles à la sangle du sac à
dos par une boucle cousue sur le dessus du sac (Illus. 1619) .
c) Le sac à dos avec ou sans la gourde et avec jointe, la capote roulée, doit être porté par-
dessus l'épaule droite de l'homme, à proximité des épaules et un peu plus vers la droite, en
diagonale de sorte que lors des mouvements, les bras soient libres de se déplacer (Illus 1619 ).
d) Lorsque les sacs à dos sont sans la capote, la sangle de sac à dos doit être raccourcie, étant
serrée de sorte que le sac à dos vient juste au niveau des épaules (Illus. 1620).
e) Les canonniers montés accompagnant les canons et les caissons ne doivent pas porter les
sacs à dos avec les capotes et les gourdes, mais les emballer et le mettre derrière la selle du
cheval, placer le sac à dos avec tout son contenu et le manteau roulé attaché à lui, sur le
coussin (Podushka) , puis fixer tout cela derrière la selle par trois sangles blanchies qui s'y
trouvent, avec des boucles de fer (Illus. 1621). Du côté droit du sac à dos, il doit y avoir
accroché une corde pour un usage général et le fourrage (arkannaya i furazhnaya verevka), de
1/2 pouce d'épaisseur et de 30 pieds (5 sagène) de long et enroulé sous forme d'un anneau de
la même taille que la circonférence du sac à dos, avec les extrémités attachées à la boucle au
milieu du dos sous le rabat. La gourde doit être fixée sur cette bobine de corde, les sangles
étant maintenues par la première sangle qui ferme la capote et le sac à dos (Illus. 1622).
f) Lorsque le personnel est détaché pour accompagner les chevaux à la coupe du fourrage, les
artificiers et les bombardiers de chaque compagnie se doivent de porter la tenue complète,
mais sans la giberne, sur les chevaux sellés avec les sacs à dos, les capotes et les gourdes

6
derrière la selle (Illus. 1623). Les maitres artilleurs, pour qui la monture n'est pas autorisée,
doivent laisser leurs sacs à dos et leurs gourdes avec la section des bagages
(artel'nayapovozka), tandis que la capote doit être sur l'épaule droite, roulée sur toute sa
longueur et attachée aux extrémités avec des sangles blanchies (Illus 1623).
g) Pour tous les rangs des non-combattants, y compris les maîtres du train juniors (unter-
furmeistery) et le personnel du train, ils se doivent de porter les sacs à dos avec les capotes
roulées et les gourdes sur l'épaule droite, exactement comme les combattants (Illus. 1624 et
1625).
h) Les maîtres du train juniors et le personnel du train montés, qui ont des valises à la place
des sacs à dos doivent emballer ceux-ci, avec leurs capotes et leurs gourdes, et les placer
derrière les selles de leurs chevaux. Si le personnel du train n'est pas monté et conduit
principalement des animaux de bât, toutes ces choses doivent être laissées avec les wagons
(24).

10 mars 1807 - Les cannes bâtons furent retirées aux officiers et sous-officiers (25).

22 Septembre 1807 - Avec la réorganisation des régiments de l'artillerie à pied en brigades,


celles-ci reçurent l'ordre de porter des pattes d'épaulettes des couleurs suivantes:
Dans la 2e Brigade (l'Artillerie formant la 1ère Brigade) - blanc
Dans le 3e Brigade - blanc avec un passepoil rouge
Dans le 4e Brigade - jaune
Dans le 5e Brigade - jaune avec un passepoil rouge
Dans le 6e Brigade - noir
Dans le 7e Brigade - framboise,
Dans le 8e Brigade - framboise lumière avec un passepoil noir
Dans le 9e Brigade - turquoise
Dans le 10e Brigade - turquoise avec un passepoil rouge
Dans le 11e Brigade - rose
Dans le 12e Brigade - rose avec un passepoil vert foncé
Dans le 13e Brigade - bleu foncé
Dans le 14e Brigade - rouge avec un passepoil noir
Dans le 15e Brigade - blanc avec un passepoil noir
Dans le 16e Brigade - vert foncé
Dans le 17e Brigade - vert foncé avec un passepoil rouge
Dans le 18e Brigade - bleu foncé avec un passepoil rouge
Dans le 19e Brigade - orange
Dans le 20e Brigade - orange avec passepoil noir
Dans le 21e Brigade - rouge
Dans le 22e Brigade - noir avec un passepoil rouge
Dans le 23e Brigade (Sibérie) - lilas
Dans le Brigade de réserve de Saint-Pétersbourg - gris
Dans le Brigade de réserve de Kiev - gris avec passepoil rouge
Dans le Brigade de réserve de Moscou - lilas avec un passepoil rouge (26).

23 Septembre 1807 - Toutes les compagnies dans une brigade devaient avoir des glands de
dragonne de la même couleur que les pattes d'épaulettes, les boucles et les bagues devaient
être blanches dans la première compagnie de la batterie, rouge dans la seconde, bleu ciel dans
la première compagnie légère, vert clair dans la deuxième, et noir pour la compagnie des
pontons (27). Sur les shakos, des petits pompons (kistochki ou repeiki) et des touffes
(sultanchiki ou kardonchiki), dont l'extérieur était blanc comme précédemment tandis que le

7
centre était de la couleur de la patte d'épaulette, en ignorant le passepoil que les pattes
d'épaulettes pouvaient éventuellement porter (28).

23 Décembre 1807 - Les grades inférieurs reçurent de nouveaux modèles de pantalons d'été et
d'hiver confirmés à la même époque pour les régiments de Grenadiers et de Mousquetaire s,
soit avec des guêtres pour les pantalons d'été, et pour les pantalons d'hiver garnis de cuir ou
des leggings (kragi), avec sept boutons de cuivre (29).

3 Janvier 1808 - Tous les grades inférieurs de l'artillerie à pied de l'Armée devaient portés des
pattes d'épaulettes rouges, avec le numéro de la brigade en cordon de laine jaune cousu, de 1
pouce 3/4 s (1 vershok) de long, et quand il n'y avait pas de numéro, les premières lettres du
titre, à savoir:
dans la Brigade de Sibérie - la lettre C,
dans l Brigade de réserve de Saint-Pétersbourg - C .P,
dans la Brigade de réserve de Kiev - KP,
dans la Brigade de réserve de Moscou. - MP (30).
Les officiers supérieurs t subalternes portaient des épaulettes avec un champ de tissu rouge et
le numéro de la brigade brodé en or, similaires à la description des autres régiments de
l'armée, mais sans cordon torsadé, mais avec une langue épaisse (nakladka) (Illus 1626 et
1627 ). Les généraux devaient porter des épaulettes sans numéro (31). Parallèlement à cela, il y
eut une nouvelle répartition des couleurs pour les dragonnes, les pompons et les glands de
shakos et de calots:
Dans les premières compagnies de la batterie de toutes les brigades - la bague et la boucle de
la dragonne et la boucle au-dessus du gland sur calots devaient être blanches.
Dans les deuxièmes compagnies de la batterie - rouge.
Dans les premières compagnies légères - bleu ciel
Dans les secondes compagnies légères - vert.
Dans les compagnies des pontons - noir.
Dans toutes ces compagnies, les glands des dragonnes devaient être rouges; les pompons
(kisti ili repeiki) et les touffes (sultanchiki) de shakos, et les glands (kisti) sur calots - blanc
avec un centre rouge.
Pour les sous-officiers, les anneaux des dragonnes et les touffes de shako restaient à trois
couleurs comme auparavant: blanc, noir et orange (32).

7 Mars 1808 - Pour l'ensemble de l'artillerie à pied, le ceinturon porte-épée (portupei) ont été
devait plus être porté à la taille, mais sur l'épaule droite, comme décrit la pour les régiments
de Grenadiers et de Mousquetaires, mais sans l'œillet pour le fourreau de baïonnette, qui
n'était pas autorisée pour les artilleurs (33). À partir de cette époque, le shako en tissu introduit
en 1803 commença à être bordé de cuir noir pour les rendre plus forts, et les visières furent
cousues. Après cela, ils reçurent le nom de kiver (Illus. 1628) (34).

8 Mars 1808 - Pour le bombardement réussi de la forteresse de Svartholm, les officiers


supérieurs et les officiers subalternes de la Batterie du colonel Belgard de la 21e Brigade
d'artillerie reçurent comme insigne de distinction des pattes brodées à boutons dorés (petlitsy):
deux de chaque côté du col et trois sur chaque patte de manchette (Illus. 1629) (35).

14 Juillet 1808 - Pour les rangs inférieurs de l'artillerie à pied les sacs à dos ronds furent
échangés pour les sacs à dos rectangulaires du même modèle que ceux établis à cette période
pour les régiments de Grenadiers et Mousquetaires. Avec elle fut énoncée comme une règle

8
pour ces membres du personnel équipé du manteau, quand il n'était pas porté, de le mettre en
conformité avec les règles énoncées ci-dessus pour les Grenadiers (Illus. 1630) (36).

14 Septembre 1808 - Les rangs inférieurs de l'artillerie à pied devaient porter des pantalons de
tissu gris au lieu des blancs (37).

8 Octobre 1808 - Au lieu d'un ruban (Bant), les shakos des rangs inférieurs de l'artillerie à
pied inférieurs avaient une plaque (gerb) faite de deux canons croisés en laiton avec une
bombe en laiton similaire (bombochka) (Illus 1630.) (38).

2 Novembre 1808 - Les pantalons autorisés le 23 décembre 1807 avec des leggings (kragi)
pour l'hiver et des guêtres en été, furent conservées que dans les rangs inférieurs des
combattants, tandis que pour les non-combattants les pantalons ainsi que les bottes devaient
être du modèle établi le 17 décembre 1803 (39).

5 Novembre 1808 - Les officiers subalternes de l'artillerie à pied, quand les troupes portaient
les sacs à dos, devaient les porter également, du même modèle à tous égards que ceux mis en
place pour les grades inférieurs (40).

12 Novembre 1808 - Quand pas ils n'étaient pas en service, les officiers supérieurs et
subalternes étaient autorisés à porter des pantalons de tissu vert foncé au lieu des blancs (41).

11 Février 1809 - Tous les rangs inférieurs des non-combattants qui ne détenaient pas le statut
de sous-officier reçurent un nouveau modèle de coiffure (chapka) à la place du shako (kiver)
et du calot avec le gland, identique à celle qui fut introduite à cette époque dans les régiments
de l'infanterie, mais avec une bande noire et un liseré rouge autour des bords (Illus 1631) (42).

4 Avril 1809 - Les sous-officiers reçurent l'ordre de ne plus porter les galons sur les bords
inférieurs et latéraux du col, mais sur les bords supérieurs et latéraux (Illus 1632.) (43).

20 Avril 1809 - Le changement dans la manière de porter le sac à dos, instauré à ce moment-
là dans l'infanterie, soit l'ajout d'une troisième sangle, fut étendu aux compagnies d'artillerie et
des Pontons (Illus 1632.) (44).

24 mai 1809 - Les officiers supérieurs et subalternes de l'artillerie à pied, y compris les
officiers des pontons, reçurent des gorgerins (znaki) du même modèle que ceux portés en
1808 pour les officiers de grenadiers et de mousquetaires (45).

8 Juin 1809 -Le plumet sur le bord des chapeaux des généraux fut retiré et l'ancien modèle de
la boutonnière fut remplacé par un nouveau type composé de quatre torsades épaisses, dont
les deux moyennes étaient étroitement liées les unes aux autres pour former une tresse (46 ).

11 Juin 1809 - Les cordons (etishkety) furent placés sur les shakos des rangs inférieurs: rouge
pour les soldats et multicolore: blanc, noir et orange pour les officiers, sous-officiers et
musiciens (Illus 1633.) (47). Avec cela, les pompons pour tous les soldats devinrent rouges,
tandis que pour les sous-officiers, ils étaient à deux quarts blancs et deux quarts noir et orange
(Illus. 1633) (48).

28 Août 1809 - Afin de distinguer les uniformes de l'artillerie à pied en campagne des
officiers des régiments de Chasseurs, les généraux, les officiers supérieurs et les officiers

9
subalternes de l'artillerie devaient porter un passepoil de tissu rouge, non seulement sur le
haut et les côtés du col , mais également le long du bord inférieur (fig. 1 634) (49).

8 octobre 1809 - les rangs inférieurs des batteries, des compagnies légères et des pontons
reçurent l'ordre de porter des pantalons d'hiver vert foncé, de la même couleur que la veste, et
les maitres artilleurs à feu et les sous-officiers du train montés portaient en outre, une basane
de cuir noir le long de la couture intérieure. Après cela, les pantalons d'équitation gris ne
furent plus autorisés pour eux (Illus 1634) (50).

6 décembre 1809 - Les officiers supérieurs et subalternes de l'artillerie de pied devaient porter
un shako (kiver) au lieu du chapeau en formation, du même modèle que celui des officiers
supérieurs et subalternes des bataillons de Fusiliers des régiments de Grenadiers et
Mousquetaire, mais avec la même plaque des soldats de l'artillerie (Illus. 1634) (51), mais
lorsqu'ils n'étaient pas en formation, le chapeau fut maintenu comme auparavant, sauf que le
panache était raccourci (Illus. 1634) (52 ).

La même année, le poudrage des cheveux fut complètement abandonné par les officiers, et il
leur fut autorisé, en dehors du service, de porter des redingotes (sertuki) identiques aux
redingotes des officiers de l'infanterie, mais avec un col et des poignets noirs avec de liserés
rouges et une doublure noire (Illus. 1635) (53).

24 Septembre 1810 - Les sangles des sacs à dos devaient être cousu sur les bords, à la manière
des baudriers et des ceinturons porte-épées, et d'avoir une inflexion à chaque épaule afin qu'ils
puissent se porter près du manteau et ne puissent pas gêner le port des armes (54).

17 Janvier 1811 - Au lieu des cordons multicolores sur leurs shakos, les sous-officiers et les
musiciens de l'artillerie à pied devaient avoir des cordons rouges, les glands étant blanc avec
du noir et de l'orange mélangés (Illus 1636.) (55).

25 Octobre 1811 - Les rangs inférieurs de l'artillerie de pied récurent des calots vert foncé
(shapki) d'un nouveau modèle, avec une bande noire qui portait le numéro de la brigade en
cordon rouge cousue sur le devant. Le modèle de ces casquettes était exactement les calots
introduits le 23 septembre de cette année dans les régiments de Grenadier et les autres
régiments d'infanterie de l'armée,. De ce fait, les compagnies de chaque unité se distinguaient
par des passepoils des couleurs suivantes:
Dans les compagnies de batterie - noir sur le dessus autour du calot; rouge autour des deux
bords du bandeau (Illus. 1637) (56).
Dans les compagnies légères - noir sur le dessus autour du calo; rouge sur le bord supérieur du
bandeau (Illus. 1637) (57).
Dans les compagnies des pontons - rouge sur le dessus autour du calot (Illus. 1637) (58).

3 Novembre 1811 - Les gants furent abolis pour les sous-officiers, mais par temps froid, ils
furent autorisés à porter des mitaines en tissu (rukavitsy) cousues à partir de vieilles vestes (59).

17 Décembre 1811 -Les rangs inférieurs des non-combattants de l'artillerie à pied, à la place
des uniformes qu'ils avaient depuis 1802, en reçurent des identiques à ceux que portaient les
rangs inférieurs des non-combattants dans les régiments de Grenadier et de Mousquetaires,
mais avec un passepoil noir et le numéro de la brigade en cordon rouge sur le calot (Illus.
1638) (60).

10
10 Février 1812 - Les rangs inférieurs des non-combattants devaient porter des pattes
d'épaulettes sur leurs caftans (kaftany) et leurs capotes de la même couleur et du même
modèle que les pattes d'épaulettes des rangs de combattants (61), et à cette époque il y eut les
changements suivants dans les uniformes des rangs de combattants de l'artillerie à pied:
1) Un nouveau modèle shako fut émis, plus bas qu'avant, avec une grande échancrure ou un
élargissement sur le haut, et en pente du haut vers les côtés. Ils ne disposaient pas de
protection pour le cou ou les oreilles, qui à partir de ce moment furent portées séparément
(Illus. 1639).
2) Les hauts des cols qui étaient ouverts en diagonale vers le haut furent remplacés par des
cols droits juxtaposés, fermés par de petits crochets (Illus. 1639).
3) les rangs inférieurs des combattants reçurent des guêtres et les officiers de hautes bottes
atteignant les genoux, les premières ayant neuf boutons (Illus. 1639).
4) A la place du numéro de la brigade, il fut ordonné que les pattes d'épaulettes et les
épaulettes devaient porter le numéro de la compagnie et la lettre initiale de son titre, par
exemple: dans la 5e compagnie de batterie - 5 suivi par la lettre cyrillique B; dans la 17e
compagnie légère - 17 suivi par la lettre cyrillique L; dans la 1re compagnie des pontons - 1
suivi de la lettre cyrillique P, et ainsi de suite (Illus 1639.).
5) Afin de réduire leurs dépenses, les officiers furent autorisés à avoir des cordons de shako et
des dragonnes blancs à la place de celles en argent, et des raccords estampillés en laiton aux
épaulettes à la place de l'or (62)
.
13 Avril 1813 - Dans l'artillerie à pied, les compagnies de batterie n ° 14, 23, et 24, et les
compagnies légères n ° 33 et 47 se virent accordées des badges (znaki) pour le shako, avec
l'inscription "Pour Distinction" ("Za otlichie" ), suivant le style des régiments d'infanterie, soit
sous la forme d'un bouclier, et qui fut accepté comme modèle pour toutes les compagnies
d'artillerie à pied qui reçurent ce titre dans les années suivantes du règne de l'Empereur
Alexandre 1er (Illus. 1640) (63 ) .En dehors de ces badges, les officiers des compagnies
mentionnées se virent accorder des pattes de boutons dorés: deux de chaque côté du col de la
veste et trois sur chaque rabat des manchettes, ceux-ci, par la suite, furent étendus à toutes les
autres compagnies qui reçurent cette distinction (Illus. 1640) (64) .
(Remarque: une liste détaillée des compagnies d'artillerie et d'autres unités qui reçurent les
insignes de shako sera retrouvée plus tard, dans le chapitre distinct "Insignes de distinction.")

20 mai 1814 - Les pantalons d'équitation gris avec des boutons et une basane en cuir prescrits
en 1802 pour officiers supérieurs et les officiers subalternes de l'artillerie à pied furent
remplacés par des pantalons identiques gris, mais avec de doubles rayures noires(lampasy) et
un passepoil rouge (les deux bandes et le passepoil étaient faits de tissu ), et sans basane en
cuir (Illus. 1641) (65).

En 1814, il fut ordonné que les cocardes sur les chapeaux des officiers devaient être ornées
d'un ruban blanc autour d'elles, plus tard remplacé par un ruban argenté, et en 1815, les
tambours-majors de l'artillerie portèrent un uniforme du modèle des tambours-majors de
l'armée, la seule différence étant la les changements appropriés dans les couleurs des vestes
(Illus. 1642). Le placement des chevrons cousues sur les vestes des musiciens et des tambours
fut également modifié, les vestes étant à simple boutonnage avec de petits crochets au lieu des
boutons, et avec du ruban ou de la dentelle (tes'ma ili bassin) des deux côtés de l'ouverture,
comme indiqué ci-dessus pour les musiciens et tambours de l'infanterie (Illus. 1642) (66).

11
24 Janvier 1816 - Les fourreaux pour les épées courtes (tesaki) et les épées des officiers
(shpagi) devaient être noirs dans toute l'artillerie à pied, les premiers étant polis, et les
deuxièmes laqués (67).

10 Février 1816 - Les rangs inférieurs combattants de l'artillerie à pied dans le Corps des
gardes devaient porter des jugulaires à écailles de laiton lisses (Illus 1643). Les autres
compagnies, comme auparavant, ne furent pas autorisées à les porter (68).

13 avril 1816 - Les officiers supérieurs et les officiers subalternes de l'artillerie à pied reçurent
l'ordre de ne porter les pantalons de tissu avec les bottes hautes uniquement pendant les
revues et les défilés, et pendant le reste du temps de porter les pantalons d'équitations avec les
rayures prescrites en 1814, avec l'exception des officiers dans les capitales, où il fut prescrit
qu'ils devaient porter des pantalons vert foncé et des bottes hautes (69).

16 juin 1816 - Les compagnies d'artillerie à pied dans le Corps des Grenadiers et la Brigade
des Grenadiers de Géorgie reçurent des plumets (Sultany) pour le shako, du modèle des
plumets des Grenadiers de l'infanterie (Illus 1643) (70).

28 Juillet 1816 - Il fut ordonné dans l'artillerie à pied, que les officiers sur leurs épaulettes, et
les rangs inférieurs sur leurs pattes d'épaulettes devaient avoir le numéro de la brigade et non
celui de la compagnie, comme c'était le cas jusqu'en 1812 (71).

16 Novembre 1816 - L'ordre du 28 août 1809, pour les officiers de l'artillerie à pied d'avoir un
passepoil rouge tout autour du col fut étendue aux rangs inférieurs (Illus 1643) (72).

8 Août 1817 - La taille du bonnet de police fut fixée comme celle établie à cette époque pour
les calots des régiments d'infanterie de l'armée (73).

26 Septembre 1817 - La description confirmée à partir de ce jour, pour les shakos et les
accoutrements et les règles pour les porter furent adoptés dans l'artillerie à pied (Illus. 1644)
(74).

8 Décembre 1817 - Les leggings en cuir (kragi) sur les pantalons en tissu furent recommandés
pour devenir des guêtres intégrales (kozyrki) d'un modèle similaire aux guêtres (shtibletnye
kozyrki) des pantalons d'été (Illus 1644.) (75).

17 Février 1818 - il fut réaffirmé que tous les grades dans l'artillerie à pied devaient porter un
liseré rouge autour du col (76).

26 Juin 1818 - Dans l'artillerie à pied du Corps Indépendant d Lituanie, à savoir dans les 27e
et 28e brigades (Note: le 20 mai 1820, la 27e Brigade fut numérotée 24e, et la 28e devint la
25e), il fut ordonné de porter des vestes à revers noirs (latskany) (de tissu pour les grades
inférieurs et de velours pour les officiers) avec un liseré rouge autour de leurs bords, et les
shakos devaient porter des pompons de la même couleur que les cordons. Au lieu des leggings
de cuir, ils devaient porter des guêtres en tissu (shtiblety s kozyrkami), suivant l'exemple des
régiments de grenadiers, d'infanterie et de chasseurs de ce corps (Illus. 1645 et 1646) (77).

23 Août 1818 - Les unités combattantes des rangs inférieurs de l'artillerie à pied devaient
porter des pattes d'épaulettes sur les vestes et les capotes qui étaient aussi longues que l'épaule
et 2 pouces 1/8 de large, de la couleur rouge précédente, avec le numéro de la brigade de 1

12
pouce 3/4 de haut, placé à 7/8 pouce du bord inférieur de la patte d'épaule et fait de tissu jaune
cousu sur les bords de la découpe. Les nids d'hirondelles ou ailes (klapany ili kryltsa) sur les
vestes des musiciens et des tambours étaient faits de tissu noir avec un passepoil rouge, tandis
que la bande cousue sur le bord des ailes, de 7/8 pouce de large, était blanche avec une bande
rouge en bas des ailes, et au milieu des galons dans le Corps des Grenadiers et la Brigade des
Grenadiers de Géorgie, et pour le reste de l'artillerie, tout blanc (Illus. 1647) (78).

25 Janvier 1819 - Les baguettes de tambour et les manches d'outils se devaient d'être noirs
dans l'ensemble de l'artillerie à pied (79).

16 Février 1819 - Les rangs inférieurs de l'artillerie à pied, lorsqu'ils étaient en campagne ou
dans les bivouacs, devaient avoir des housses noires pour couvrir le shako, le plumet, la
giberne, et le manteau avec les leggings, des mêmes modèles et en suivant les mêmes lignes
directrices établies le 13 mai 1817 pour les régiments de Grenadiers et les autres régiments
d'infanterie de l'Armée, avec seulement l'ajout des lettres désignant la compagnie. Par
exemple, dans une première compagnie de la batterie (1Batareinaya Rota) - 1 suivi par un
cyrillique B. et R., et ainsi de suite (80).

4 Avril 1819 - Les guêtres sur les jambières furent supprimées (81).

18 Avril 1819 - Dans la nouvelle Brigade d'artillerie des Grenadiers de Géorgie, les épaulettes
et les pattes d'épaulettes devaient porter les lettres cyrilliques G.B, soit Brigade de Géorgie
(82).

11 Novembre 1819 - Les couleurs suivantes furent attribuées pour les dragonnes:
Dans les premières compagnies des batteries des 1ers, 2e et 3e Brigades de Grenadiers - rouge
(Illus 1648, a.).
Dans les compagnies des secondes Batteries de ces trois brigades - boucle rouge (okolysh),
anneaux et glands blancs (Gaiki i derevyashki) (Illus 1648, b.).
Dans les compagnies légères de ces brigades - boucle rouge, anneaux et glands bleu ciel
(svetlosinii) (Illus 1648, c.).
Dans les compagnies du parc de ces brigades - la boucle rouge, anneaux et glands verts (Illus.
1648, d)
Dans les compagnies de réserve de ces brigades - boucle rouge, anneaux et glands jaunes
(Illus 1 648, e)
Dans les premières compagnies de la batterie de la Brigade de Géorgie et toutes les brigades
sur le terrain - complètement rouge (Illus 1648, f.).
Dans les secondes compagnies légères de ces brigades - blanc ( Illus 1648, g).
Dans les troisièmes compagnies légères de ces brigades - bleu clair (.Illus 1648, h).
Dans les compagnies du parc de ces brigades - vert (. Illus 1648, i).
Dans les compagnies de réserve de ces brigades - jaune (Illus 1648, k.).
Dans les compagnies des Pontons (Note: le 20 avril 1822, ces compagnies passèrent sous le
contrôle du Génie) - noir (Illus 1648, l.) (83).

9 mai 1820 - Il fut ordonné que les shakos des 1re, 2e et 3e Brigades de Grenadiers et de la
Brigade des Grenadiers de Géorgie (à partir du 21 octobre 1821 - Caucase) devaient porter
des plaques du modèle des grenadiers, avec deux canons croisés en dessous (Illus 1649 et
1650) (84).

13
3 Juin 1820 - Dans les 1ers, 2e et 3e Brigades d'artillerie des Grenadiers, il fut ordonné que la
lettre cyrillique G soit ajoutée au nombre de la brigade sur les épaulettes et les pattes
d'épaulettes (85).

12 octobre 1820 - Les officiers supérieurs et subalternes de l'artillerie à pied reçurent un


nouveau modèle de hausse-col (znak), plus plat et plus étroit qu'auparavant, sans ruban, de la
même forme et avec les mêmes distinctions de rang que ceux établis pour les officiers
supérieurs et subalternes des régiments de grenadiers, d'infanterie et de Chasseurs (86).
La même année, il y eut des changements pour les uniformes des musiciens et des tambours,
les galons sur les manches commencèrent à être cousus presque au toucher les unes aux
autres, et sur les ailes, ils n'étaient plus verticaux, comme auparavant, mais inclinés; ils
commencèrent également à être cousus sur les quatre bords du col (Illus. 1651) (87).

21 Octobre 1820 - Il fut ordonné que les épaulettes et les pattes d'épaulettes dans la Brigade
d'artillerie du Caucase devaient porter les lettres cyrilliques KB (88).

27 Janvier 1822 - Les officiers de l'artillerie à pied devaient avoir des épaulettes du même
modèle que les officiers de l'infanterie (89).

26 Novembre 1823 - Dans l'artillerie à pied, tous les musiciens, même s'ils n'avaient pas le
rang de sous-officier, devaient porter des vestes avec des galons dorés et les pompons de
sous-officiers sur le shako. Cependant, cela ne fut pas étendu aux tambours qui ne détenaient
pas le rang de sous-officier (90).

16 Janvier 1824 - Les modifications suivantes furent mises en place pour les uniformes et les
accoutrements des combattants des rangs inférieurs:
1.) les habits, qui jusqu'à cette date, avaient un pan couvrant l'autre, furent coupés de manière
que leurs bords intérieurs soient réunis, et étaient cousus ensemble afin qu'ils puissent se
toucher (Illus. 1652).
2.) Les glands (trinchik) des cordons de shako, qui devait être au niveau de l'épaule droite,
avaient un autre gland rouge attaché au bouton sur l'épaulette droite, de sorte que les cordons
de shako restaient en placer lorsque le soldat se déplaçait (Illus. 1652).
3.) La giberne devait être portée de sorte que lorsque le soldat levait le coude, la distance entre
le coude et la ligne du bord supérieur de la giberne était égale à 5 pouces 1/4 (3 vershka).
4.) La sangle du sac à dos de la poitrine devait être portée de sorte qu'elle se plaçait entre les
quatrième et cinquième boutons de la veste, comptés à partir du col (Illus. 1652) (91).

29 Mars 1825 - Pour service irréprochable chez les combattants des rangs inférieurs, il fut
instauré des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un,
pour 15 ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, faits de galons jaunes (92).

14
1603.Canonniers Artillerie à pied 1801.

15
1604. Général. Artillerie à pied, 1801.

16
1605. Schabraque et étuis d'officier d'artillerie à pied, modèle 1803.

17
1606. Maitre artilleur monté et canonniers. Artillerie à pied, de 1803 à 1805.

18
1607. Bombardier. Artillerie à pied, 1803-1807.

19
1608. Artificier. Artillerie à pied, 1803-1807.

20
1609. Tambours de compagnie et du bataillon. Artillerie à pied, 1803-1807.

21
1610. Officier subalterne. Artillerie à pied, 1803-1807.

22
1611. Officier subalterne de la compagnie du Train. Artillerie à pied, 1803-1807.

23
1612. Sous-officiers du train et greffier. Artillerie à pied, 1803-1807.

24
1613. Barbier. Artillerie à pied, 1803-1807.

25
1614. Soldats du Train. Artillerie à pied, 1803-1807.

26
1615. Pontonniers. Régiment des Pontons (2ème et 3ème classe), 1805 à 1807.

27
1616. Pontonnier de 1re classe et sous-officier. Régiment des Pontons, 1805 au 1807.

28
1617 Officier subalterne et greffier. Régiment des Pontons, 1805 au 1807.

29
1618. Officier subalterne. Artillerie à pied de l'Inspection du Caucase, 1806-1807.

30
1619. Canonnier. Artillerie à pied, 1806-1807.

31
1620. Bombardier. Artillerie à pied, 1806-1807.

32
1621. Canonnier monté. Artillerie à pied, 1806-1807.

33
1622. Canonnier monté. Artillerie à pied, 1806-1807.

34
1623. Bombardier et maitre artilleur. Artillerie à pied, 1806-1807.

35
1624. Sous-officier non-combattant. Artillerie à pied, 1806-1807.

36
1625. Barbier et Maître Artisan. Artillerie à pied, 1806-1807.

37
1626. Canonnier et officier subalterne. Artillerie à pied 1808.

38
1627. Epaulettes d'officiers supérieurs et subalternes. Artillerie à pied, 1808-1821.

39
1628. Sous-officier. Compagnies des Pontons, 1808.

40
1629. officier subalterne en tenue de campagne. Artillerie à pied. 1808 à 1809.

41
1630. Bombardiers. Artillerie à pied, de 1808 à 1809.

42
1631. Non-combattants. Artillerie à pied 1809.

43
1632. Sous-officier. Artillerie à pied, de 1809 à 1810.

44
1633. Tambour de compagnie et sous-officier. Artillerie à pied, 1809-1811.

45
1634. Officiers subalternes et maitre artilleur monté. Artillerie à pied, 1809-1811.

46
1635. Officier supérieur. Artillerie à pied, 1809-1811.

47
1636. Sous-officier. Artillerie à pied 1811.

48
1637. Canonniers. Artillerie à pied 1811.

49
1638. Non-combattants. Artillerie à pied 1811.

50
1639. Officier supérieur et sous-officier. Artillerie à pied, de 1812 à 1816.

51
1640. Officier supérieur avec badge de distinction. Artillerie à pied. 1813 à 1814.

52
1641. Officier subalterne. Artillerie à pied, de 1814 à 1816.

53
1642. Tambour-major et tambour. Artillerie à pied, de 1815 à 1816.

54
1643. Bombardier. Brigade d'artillerie à pied des Grenadiers, 1816.

55
1644. Canonniers et officier subalterne. Brigade d'artillerie à pied des Grenadiers, 1817-1819.

56
1645. Canonnier. Brigade d'artillerie à pied du Corps de la Lituanie, 1818-1823.

57
1646. Officier subalterne. Brigade d'artillerie à pied du Corps de la Lituanie, 1818-1825.

58
1647. Tambours. Brigades d'artillerie à pied des Grenadiers et de l'armée, 1818-1820.

59
1648. Dragonnes pour les rangs inférieurs de l'artillerie à pied, établies en 1819.

60
1649. Canonnier. Brigades d'artillerie à pied des Grenadiers , 1820-1823.

61
1650. Plaque de Shako pour les Brigades d'artillerie à pied des Grenadiers, de 1820 à 1828.

62
1651. Tambour en petite tenue ou tenue de campagne. Artillerie à pied, de 1820 à 1825.

63
1652. Canonniers. Brigades d'artillerie à pied des Grenadiers, 1824-1825.

64
Notes

(1) Collection complète des lois de l'Empire russe (Polnoe Sobranie zakonov Rossiiskoi
imperii, ci-après ZSP), Vol. XXVI, p. 609. No. 19826.
(2) Ibid., Vol. XLIV, Pt. II, directives sur les uniformes, pg. 28, n ° 19863.
(3) Ibid, n ° 19867.; informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre;
déclarations de contemporains.
(4) La correspondance émanant du Bureau du Commissariat à l'inspection de toute l'artillerie,
en date du 11 Juin 1801.
(5) ZSP, Vol. XLIV, p. 25, n ° 20201, et informations reçues du Commissariat du ministère de
la Guerre.
(6) Ibid., P. 30, n ° 20485, et informations reçues du même Département.
(7) Ibid., Vol. XLIV, p. 28, n ° 20201.
(8) Ibid., Vol. XXVIII, p. 415, n ° 21377, informations reçues du Commissariat du ministère
de la Guerre.
(9) Ibid., P. 67, n ° 20987.
(10) Décret impérial du tableau confirmant les uniformes et accoutrements des régiments
d'artillerie et des musiciens autorisés pour le 1er Régiment d'artillerie, le 27 Décembre 1803
émis en 1807: dessins représentant différents détails des uniformes et autres accoutrements
pour les équipages d'artillerie sous le contrôle de l'inspecteur de l'artillerie, Graf Arakcheev et
éléments conservés dans divers arsenaux et au Département du Commissariat du ministère de
la Guerre.
(11) Les informations reçues du même département, et dessins et tenues contemporaines.
(12) Voir ci-dessus, entrée du 16 Juin 1803.
(13) Table pour un régiment d'artillerie de campagne, référencé ci-dessus à la note 10.
(14) ZSP, Vol. XLIV, p. 29, n ° 20109.
(15) Ibid., P. 25, n o 20201, et la description accompagnant les dessins mentionnés ci-dessus à
la note 10.
(16) Décret impérial du tableau confirmant le nombre d'outils dans un régiment d'artillerie de
campagne, le 17 Décembre 1803.
(17) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; dessins mentionnés ci-
dessus à la note 10; description accompagnant ces dessins, pg. 5 et gibernes conservées dans
les arsenaux.
(18) Décret impérial confirmant le tableau des uniformes, accoutrements, et les armes d'un
régiment des pontons de l'artillerie, le 16 Mars 1805. et ZSP Vol. XLIV, Pt. II, addendum de
la première section, pg. 29, n ° 21665.
(19) ZSP, Vol. XLIV, p. 67, n ° 21969.
(20) Ibid., P. 28, n ° 22009.
(21) Ibid., P. 31, n ° 22197.
(22) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(23) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(24) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et dessins mentionnés
ci-dessus à la note 10, et description accompagnant ces dessins, pages. 2, 3 et 8.
(25) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(26) Informations reçues à partir de ce même endroit et correspondance du gouverneur du
Collège militaire à l'Office Commissariat, le 22 Septembre 1807.
(27) Informations reçues de ce ministère.
(28) Ibid.
(29) Informations reçues de ce même lieu, et ZSP, Vol. XLIV, p. 67, n ° 22727.

65
(30) Informations reçues de ce ministère; ZSP, XLIV, p. 27, n ° 22740; épaulettes conservés
jusqu'à maintenant.
(31) Ibid.
(32) Ibid.
(33) Archives de la Chancellerie du ministère de la Guerre, dans la collection des ordres
signés par le Souverain, livre 156, p. 627.
(34) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(35) ZSP, Vol. XLIV, p. 27, n ° 22881.
(36) Archives du département d'inspection du ministère de la Guerre, le matériel relatif à la
proposition du ministre de la guerre, dessins et description, de la manière dont de porterles
sacs à dos et les manteaux, 1808, n ° 13786/654, et déclarations de contemporains.
(37) Archives de la Chancellerie du ministère de la Guerre, dans une collection décrets
impériaux, livre 157, p. 940.
(38) ZSP, Vol. XLIV, p. 27, n ° 23303.
(39) Ibid., P. 67, n ° 23335.
(40) Ibid., Vol. , P. 663, n ° 23343.
(41) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(42) ZSP, Vol. , P. 781, n ° 23 478, et modèle de shako conservé au Département du ministère
de la Guerre.
(43) Informations reçues de ce ministère.
(44) ZSP, Vol. , P. 950, n ° 23625; informations reçues de ce ministère, et un sac de modèle
réel préservé.
(45) ZSP, Vol. , P. 965, n ° 23654.
(46) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 25695.
(47) Ibid., Vol. XLIV, p. 31, n ° 2373, et modèle de cordons de shako conservés par le
Commissariat du ministère de la Guerre.
(48) Informations reçues de ce ministère ..
(49) ZSP, Vol. XLIV, p. 27, n ° 23810.
(50) Ibid., N ° 23897.
(51) Ibid., Vol. , P. 1362, n ° 24019, et shakos de cette époque, conservés jusqu'à maintenant.
(52) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; preuve de
contemporains et chapeaux et redingotes conservé jusqu'à maintenant.
(53) Idem.
(54) ZSP, Vol. I, p. 362, n ° 24367.
(55) Ibid., P. 517, n ° 24 488, et le modèle de cordons de shako conservés par le Commissariat
du ministère de la Guerre.
(56) ZSP, Vol. XLIV, p. 217, n ° 24829.
(57) Idem.
(58) Idem.
(59) Idem.
(60) ZSP, Vol. XLIV, p. 31, No.No. 24,911 et 24,912, et modèle des uniformes conservés par
le Commissariat du ministère de la Guerre.
(61) ZSP, Vol. XLIV, p. 70, n ° 24991.
(62) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre et modèles conservés
dans divers arsenaux et par des personnes Soldats.
(63) ZSP, Vol. II, p. 555, n ° 25 370, a.
(64) Ibid.
(65) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre et de la preuve de
contemporains.
(66) Idem.

66
(67) ZSP, Vol. III, p. 450, n ° 20095, et informations reçues du Commissariat du ministère de
la Guerre ;.
(68) Informations reçues à partir de ce même département.
(69) Décret impérial des résolutions prises sur un rapport du chef du ministère de la Guerre, le
13 Avril 1814.
(70) ZSP, Vol. III, p. 907, n ° 26322.
(71) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(72) Idem.
(73) ZSP, Vol. XLIV, p. 104, n ° 26, 992, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(74) Ibid., N ° 27067, et informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(75) Les informations reçues à partir de ce même département.
(76) ZSP, Vol. XLIV, p. 117, n ° 27275.
(77) Ibid., P. 137, n ° 27 392, et modèles des uniformes conservés par le Commissariat du
ministère de la Guerre.
(78) Ibid., P. 121, n ° 27504, et informations reçues du Commissariat du ministère de la
Guerre.
(79) ZSP, Vol. XLIV, p. 108, n ° 27653.
(80) Ibid., P. 120, et informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(81) Ordre du chef d'état-major principal, le 4 Avril 1819, n ° 21.
(82) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(83) ZSP, Vol. XLIV, p. 118, n ° 27971, et informations reçues du Commissariat du ministère
de la Guerre.
(84) Informations reçues du même département.
(85) Ordre du chef d'état-major principal, le 4 Juin 1820, n ° 32.
(86) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(87) Idem.
(88) Idem.
(89) ZSP, Vol. XLIV, p. 119, n ° 28895.
(90) Ibid., P. 122, n ° 26658.
(91) Ordonnance des règlements militaires pour les Corps séparés, le 16 Janvier 1824, n ° 22,
et informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(92) ZSP, Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

67
Chapitre IX.

ARTILLERIE A CHEVAL (Armeiskaya Konnaya artilleriya).

9 avril 1801 - les rangs inférieurs de l'artillerie à pied (Polevaya) ou à cheval (Armeiskaya
Konnaya) devaient couper leurs boucles (Pukli) et porter des queues (kosy) de seulement 7
pouces de long (4 vershka), les cheveux étant liés à mi-chemin vers le bas du col (93).

19 mai 1801 - Les officiers du train (Furshtatskii) de l'artillerie à cheval reçurent les mêmes
uniformes que les autres officiers de l'artillerie, sauf que les pantalons étaient verts (shtany
zelenyya) (94).

13 mai 1801 - Tous les rangs inférieurs combattants de l'Artillerie à Cheval reçurent l'ordre de
porter les mêmes uniformes que ceux de l'artillerie à pied, mais avec l'ajout d'aiguillettes
(aksel'banty): de laine jaune (garus) pour les rangs inférieurs, et dorés pour les officiers et
généraux (Illus. 1653) (95).

29 mai 1 801 - Les officiers de l"artillerie à cheval ainsi que les généraux portaient des
plumets blancs sur leurs chapeaux, du modèle de leurs homologues de cavalerie (Illus 1653.)
(96).

11 Juin 1801 - Les petites tenues (plat'e Nizhnee) de tous les rangs des combattants de
l'Artillerie à Cheval, tout comme les gants de sous-officiers, devaient être blanches au lieu de
jaune pâle (svetlopalevyi) (97).

27 Mars 1802 - Le personnel de l'artillerie à cheval reçut de nouveaux uniformes coupés


comme ceux des régiments de dragons durant l'année 1802, des couleurs suivantes: veste vert
foncé avec un col et des poignets fendus noirs, et passepoil sur les revers et les retroussis ,
garnis de tissu rouge, avec doublure noire, et une patte d'épaulette orange sur l'épaule
gauche. Les pantalons étaient en tissu blanc. Les boutons étaient jaunes (Illus. 1654). Les
rangs inférieurs des unités non combattantes et du train avaient le même uniforme que les
troupes de l'artillerie à pied (98).

27 Octobre 1802 - Lorsqu'ils étaient en marche avec les troupes ou détachés de leurs
obligations, les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes devaient porter, à
la place des pantalons blancs, des pantalons d'équitation gris avec des boutons de laiton et une
basane en cuir, identiques à ceux établis à cette époque pour les officiers de l'Infanterie, de la
Cavalerie et de l'Artillerie Pied (99).

16 Juin 1803 - Les officiers du Train de l'Artillerie à Cheval devaient porter des petites tenues
grises (100).

22 Juin 1803 - Dans le 2e Bataillon d'Artillerie à Cheval nouvellement formé, les pattes
d'épaulettes furent prescrites pour être blanches, et dans le 1er Bataillon-rouge à la place de la
patte d'épaulette'orange précédente (101).

18 Octobre 1803 - Tous les rangs inférieurs combattants de l'Artillerie à Cheval reçurent
l'ordre de porter des casques (kaski) en campagne, du modèle des régiments de Cuirassiers et
de Dragons, tandis que les chapeaux étaient maintenus pour les autres occasions (102).

68
17 Décembre 1803 - Une nouvelle table d'autorisation des uniformes, des armes et des
accoutrements pour les bataillons de l'artillerie à cheval fut confirmée, sur la base de laquelle
les rangs inférieurs gardèrent les mêmes uniformes que prévue le 27 mars 1802 et 18 octobre
1803, mais sans aiguillettes. De nouveaux sabres (palashi) furent distribués, avec des poignées
en laiton, de 29 pouces 3/4 (1 Arshin 1 vershok) de long à partir de la jonction de la poignée
à la pointe de la lame, avec un fourreau en cuir noirci muni d'un embout en laiton (Illus. 1655)
Les dragonnes (les glands étant: blancs dans la 1re Compagnie, bleu ciel dans la 2e, jaune
dans la 3e, noir dans la 4e, et vert dans la 5e), les ceinturons, les gibernes, les baudriers de
gibernes, les gourdes en bois, enveloppées de cuir noir , les selles assises (bushmaty)), les
schabraques, vert foncé avec galon, un monogramme, et unecouronne jaune pâle, et tous les
autres équipements du cheval, étaient du modèle des dragons (Illus. 1655 et 1656). Les
pistolets, également identiques à ceux des dragons, étaient autorisés au nombre d’un par
homme et uniquement pour les canonniers qui n'étaient pas détachés au service d'une pièce
d'artillerie ou aux caissons de munitions.
Les bombardiers, comme dans l'artillerie à pied, avaient un galon doré sur les poignets de la
veste (Illus. 1657).
Les artificiers, les aspirants officiers et les premiers sergents avaient des vestes avec un galon
or sur le col et les poignets. L'avant de la crête (plyumazh) sur le casque était blanche avec
une bande orange clair. Le gland de la dragonne était blanc avec un mélange de noir et
orange. La canne et deux pistolets étaient prescrits pour être portés (Illus. 1658).
Les aspirants (portupei-yunkera) se distinguaient des officiers précédents seulement par le
modèle de leurs dragonnes sur leurs sabres, qui étaient celles de la cavalerie.
Les trompettes avaient chevrons blancs sur la veste et les instruments de cuivre avaient des
cordons et des glands rouges exactement comme ceux prévus pour les trompettes des
régiments de dragons. La crête du casque était rouge (Illus. 1659).
Les trompettes d'état-major avaient des chevrons et des instruments (avec des cordons et des
glands blancs mêlés de noir et orange) identiques à ceux portés par les trompettes d'état-major
des régiments de dragons. Ils portaient également les attributs des sous-officiers de ce dernier:
galons, cannes, dragonnes, et l'avant de la crête sur le casque (1 659 Illus.) (103).
Les officiers, dont des généraux, gardèrent les uniformes qu'ils avaient reçu le 27 mars 1802
et 18 octobre 1803. En formation, portant les écharpes, ils portaient les casques établis le 18
octobre 1803 avec la chenille, blanche vers le haut, noir vers le en bas, avec une bande orange
entre les deux (Illus. 1 660), et à dans les autres occasions, ils portaient les bicornes avec un
panache blanc avec une base noire et orange et une boucle de bouton fait d'un étroit galon
doré. Les schabraques étaient vert foncé avec les galons, les monogrammes, et les couronnes
dorés (Illus. 1660) (104).
Les officiers subalternes des compagnies du train différaient des officiers combattants que par
leurs petits habits qui étaient gris (105).
Les officiers subalternes des unités non combattantes, y compris le personnel du train,
portaient un uniforme à l'exemple des non-combattants de l'artillerie à pied, avec comme seule
différence qu'à la place des sacs à dos, ils portaient des valises en tissu gris et que le train
avait des éperons sur leurs bottes (106).
Les auditeurs n'étaient pas autorisés dans les bataillons artillerie à cheval, et les médecins
étaient vêtus de l'uniforme prescrit pour ce poste, comme décrit en détail ci-dessus dans les
régiments de Grenadiers (107).
Quinze haches furent distribuées à chaque compagnie d'artillerie à cheval, et le même nombre
de pelles de fer. La dotation se composait de six licornes de 12 livres et de six canons de 6
livres (108).

69
1 Juillet 1806 - Il y eut un changement dans les uniformes des médecins pour l'Artillerie à
Cheval, comme décrit ci-dessus pour l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie à pied (109).

1 Octobre 1806 - Les manteaux chauds en peau de mouton (ovchinnyya fufaiki) autorisé pour
les rangs inférieurs jusqu'à maintenant furent retirés (110).

2 Décembre 1806 - Les mêmes rangs reçurent l'ordre de couper leurs cheveux courts; les
généraux, cependant, et les officiers supérieurs et subalternes pouvaient à cet égard procéder
en fonction de leurs souhaits personnels (111).

La même année, l'Artillerie à Cheval devait porter des calots blancs avec un bandeau et des
passepoils (proshivki) rouges, et avec un gland de ces deux couleurs (Illus. 1661). Il avait été
aussi établi des règles en ce qui concernait la coupe, la couture, les couleurs, l'ajustement et
l'utilisation des éléments de l'uniforme et des accoutrements. Ces règles étaient, en partie en
accord avec les règlements établis le 17 mars 1802 pour les régiments de dragons et le tableau
ci-dessus du 17 décembre 1803 et en partie avec le nouveau tableau, qui comprenait les
éléments suivants:
a) «Lorsqu'il est monté, le canonnier avec les canons et les caissons doit emporter la capote
avec lui, alors il doit la placer sur la valise, étant roulée sous forme d'un tube de 16 pouces (9
vershkov) de long, soit la même longueur que la valise, et attaché à deux endroits aux
extrémités avec une dragonne blanche de 1 pouce de large. "(Illus 1662).
b) "La valise, le tout rangé à l'intérieur et la capote placée sur le dessus de celle-ci doit être
fixée derrière la selle avec trois sangles blanchies avec des boucles de fer. Du côté gauche de
la valise doit être accrochée une corde pour un usage général et le fourrage (arkannaya i
furazhnaya verevka), de 1/2 pouce d'épaisseur et de 30 pieds (5 sagène) de long et enroulés
sous forme d'un anneau de la même taille que la circonférence de la valise, avec les extrémités
des côtés de cet élément liés à la deuxième sangle tenant la valise et la capote. La gourde doit
être fixée sur cette bobine de corde. "(Illus. 1662).
c) " De la même manière, les artificiers et les soldats montés avec les canons doivent fixer
leurs valises, gourdes, et cordes pour l'usage général et le fourrage derrière la selle, tandis que
sur le dessus de la valise va le sac de fourrage avec ou sans fourrage. La capote, cependant,
roulée dans un tube de 35 pouces (1 arshina 1/4) de long, doit être posé en travers du cou du
cheval et en son milieu liée étroitement à l'arche de la selle, et ses extrémités attachées aux
extrémités des étuis de façon que la capote soit recouverte par la schabraque. "(Illus. 1663.)
d) «Lorsque le personnel est détaché pour accompagner les chevaux à la coupe du fourrage,
dans chaque compagnie les artificiers et soldats agissants comme des caporaux (ryadovye za
yefreitorov) doivent porter les accoutrements au complet, mais sans les gibernes, sur les
chevaux sellés ont doit trouver les valises avec des capotes et la gourde derrière la selle . Ceux
qui sont sans selles doivent laisser leurs valises et leurs gourdes avec leur section responsable
du chariot à bagages (artel'naya povozka), tandis que la capote doit être placée sur l'épaule
droite, roulée sur toute sa longueur et attachée aux extrémités avec des sangles blanchies ".
e) " Les outils de tranchées (pelles et haches), lorsque le personnel est à pied, doivent être
portés à la manière de l'infanterie, mais lorsqu'il est monté et sur la route, alors ceux-ci
doivent être attachés sur le côté de chaque caisson de munitions "
f) "Les unités non combattantes avec des chevaux (médecin (konoprav), infirmier, barbier,
forgeron, et maréchal-ferrant), doivent fixer leurs capotes, valises, et gourde de la même
manière que les combattants." (Illus. 1664 .)
g) «Les autres non-combattants, à l'exception du personnel du train (furleity), doivent fixer les
valises, les gourdes, et les capotes sur leurs personnes, avec une sangle de 1 pouce 1/2 de
large. Les extrémités de cette sangle doivent passer par les boucles cousues sur les côtés de la

70
valise. La capote est mise dans un tube de la longueur de la valise, et est attachée par
l'intermédiaire d'une boucle cousue sur la partie supérieure de la valise à cette sangle. La
gourde en bois, enveloppée de cuir noir, est fixée au milieu de la valise par une sangle en cuir
noir. De cette façon, la valise avec la capote et la gourde doivent être portées sur l'épaule
droite, à l'arrière, l'extrémité droite légèrement relevée de sorte que le tout se trouve un peu en
diagonale. »(Illus. 1665.)
h) Le personnel du train accompagnant les wagons laisse leurs valises avec leurs capotes et
leurs gourdes dans leurs véhicules (112).

10 mars 1807 - Les canes furent retirées pour les officiers et sous-officiers (113).

22 Septembre 1807 - Avec la dissolution des bataillons d'artillerie à cheval et la distribution


de leurs compagnies qui les composaient dans les brigades, ces compagnies reçurent l'ordre
d'avoir les pattes d'épaulettes des couleurs suivantes:
Compagnie à Cheval de la 2e Brigade (Note: l'artillerie de la Garde formée la 1re Brigade) -
blanc, de la 3e brigade - blanc avec un passepoil rouge, de la 4e brigade - jaune, de la 5e
brigade - jaune avec un passepoil rouge, de la 6e brigade - noir, de la 7e brigade - framboise,
de la 8e brigade - framboise avec un passepoil noir, de la 9e brigade - turquoise, de la 10e
turquoise avec un passepoil rouge, de la 11e brigade - rose, de la 12e brigade - rose avec un
passepoil vert foncé, de la 13e brigade - bleu foncé, de la 14e brigade - rouge avec un
passepoil noir, de la 15e brigade - blanc avec un passepoil noir, de la 16e brigade - vert foncé,
de la 17e brigade - vert foncé avec un passepoil rouge, de la 18e brigade - bleu foncé avec un
passepoil rouge, de la 21e brigade - rouge, de la 22e brigade - noire avec un passepoil rouge,
de la brigade de réserve de Saint-Pétersbourg - gris, de la brigade de réserve de Kiev - gris
avec un passepoil rouge, et de la brigade de réserve de Moscou - lilas avec un passepoil rouge
(114)
.
(Note: Les 19e, 20e, et 23e Brigades n'avaient pas de compagnie à cheval.)

3 Janvier 1808 - Les rangs inférieurs de toutes les compagnies d'Artillerie à Cheval reçurent
l'ordre de porter uniquement des pattes d'épaulettes rouges, avec le numéro de la brigade fait
d'un cordon de laine jaune cousue sur, 1 pouce 3 / 4 (1 vershok) de longs, et quand il n'y avait
pas de numéro, les premières lettres du titre, à savoir: dans la brigade de réserve de Saint-
Pétersbourg - la lettre cyrillique P, dans la brigade de réserve de Kiev - K, et dans la brigade
de réserve de Moscou - M. Le gland de la dragonne d'épée étaient rouges et la boucle et
l'anneau blancs (Illus. 1666). Les officiers supérieurs reçurent des épaulettes avec un champ
de tissu rouge et le numéro de la brigade en or, semblable à celles qui furent établies dans ce
domaine pour les officiers supérieurs et subalternes de l'artillerie à pied ( Illus. 1666). Les
généraux portaient des épaulettes sans numéro (115).

19 Février 1808 - Pour la distinction des actes de bravoure montrés contre les Français en
1807, les officiers supérieurs et subalternes de la compagnie d'artillerie à cheval du colonel
prince Yashvil, 4e brigade d'artillerie, et la compagnie d'artillerie à cheval du colonel
Ermolov, 7e Brigade d'artillerie, reçurent des galons de boutons dorés sur les cols et les
poignets de leurs vestes (Illus. 1666) (116).

18 mai 1808 - Tous les rangs inférieurs des combattants dans des compagnies d'artillerie à
cheval devaient porter deux pistolets chacun (117).

26 Novembre 1808 - Pour toutes les compagnies d'artillerie à cheval un nouveau style de crête
(plyumazh) fut prescrit pour les casques, comme celle confirmée à cette époque pour les

71
régiments de Cuirassiers. Les officiers ne portaient ces crêtes seulement en campagne, et le
reste du temps ils portaient la chenille épaisse précédente retenue 18 octobre 1803 (Illus.
1666) (118).

11 Février 1809 - Tous les non-combattants des rangs inférieurs ne possédant pas le statut de
sous-officier reçurent un nouveau modèle de calot, identique à celui mis en place en a cette
époque pour les non-combattants dans l'artillerie à pied (119).

4 Avril 1809 - Les sous-officiers reçurent l'ordre d'avoir, non plus le galon sur les bords
inférieurs et latéraux du col, mais sur les bords supérieurs et latéraux (120).

8 Juin 1809 -Le galon de plumet sur les chapeaux des généraux fut retiré et l'ancien modèle de
la boutonnière fut remplacé par un nouveau modèle composé de quatre, torsades épaisses,
dont les deux les moyennes étaient étroitement liées les unes aux autres pour former une
tresse (121 ).

28 août 1809 - Les officiers de l'artillerie à cheval devaient porter avoir passepoil de tissu
rouge, non seulement sur le haut et les côtés du col de la veste, mais aussi le long du bord
inférieur (1667 Illus.) (122).

22 Octobre 1809 - Les rangs inférieurs de l'Artillerie à cheval se devaient d'avoir deux pattes
d'épaulettes sur leurs manteaux et leurs capotes lieu d'une seule (Illus 1667.) (123).

La même année, le poudrage des cheveux fut complètement aboli pour les officiers, et il leur
fut autorisé, en dehors du service, de porter des redingotes (sertuki) du même modèle que
celles portées par les officiers de l'artillerie à pied. En outre, les plumets (Sultany) sur leurs
chapeaux furent raccourcis. (124).

25 Octobre 1811 - Les rangs inférieurs des compagnies d'artillerie à cheval reçurent de
nouveaux calots (furazhnyya shapki) du modèle présent à cette époque dans l'artillerie à pied
(Illus 1668.) (125).

17 Décembre 1811 - Les rangs inférieurs des non-combattants de l'Artillerie à Cheval reçurent
de nouveaux uniformes identiques à ceux reçus à cette époque par les rangs inférieurs des
non-combattants dans l'artillerie à pied (126).

10 Février 1812 - Les grades inférieurs des non-combattants se devaient de porter des pattes
d'épaulettes sur leurs caftans (kaftany) et leurs capotes de la même couleur et du même
modèle que les pattes d'épaulettes des rangs combattants (127), et à cette époque, il y eut les
changements suivants pour les uniformes de tous les rangs des combattants de l'Artillerie à
Cheval:
1) L'épaisse chenille (gustoi) sur les casques des officiers fut complètement abolie, ne laissant
que la crête plate (ploskii).
2) Les cols qui étaient ouverts en diagonale vers le haut furent remplacés par des cols droits
juxtaposés, fermés par de petits crochets (Illus. 1669).
3) A la place du numéro de la brigade, il fut ordonné que les pattes d'épaulettes et les
épaulettes devaient porter le numéro de la compagnie et la lettre initiale de son titre. Par
exemple, 1 K. dans la 1re compagnie d'artillerie à Cheval (1-ya Konnaya Rota) (128).

72
29 Novembre 1812 - Afin de réduire leurs dépenses, les officiers de l'artillerie à cheval furent
autorisés à avoir des raccords d'épaulettes en bronze estampillé (kovanyi bronzovyi) à la
place de l'or, et des écharpes et dragonnes blanches au lieu de l'argent (129).

18 Avril 1813 - Les compagnies d'Artillerie à Cheval n ° 3, 4, 6, et 12, se virent accordés des
badges de distinction (znaki) sur le casque, avec l'inscription "Pour Distinction" ("Za
otlichie"), suivant le style des régiments d'infanterie, sous la forme d'un bouclier (Illus. 1670).
Indépendamment de ces badges, les officiers de ces compagnies se virent accordés des galons
de boutons brodés or sur les cols et les poignets de leurs vestes, cette chose fut étendue à
d'autres compagnies qui se virent accordés la même distinction (Illus. 1670 (130).

20 mai 1814 - Les pantalons d'équitation gris avec des boutons et une basane en cuir prescrits
en 1802 pour les officiers supérieurs et les officiers subalternes de l'artillerie à cheval furent
remplacés par des pantalons gris, mais avec doubles rayures noires (lampasy) avec un
passepoil en tissu rouge, et sans basane de cuir (Illus. 1670) (131).

16 et 26 Juin 1814 - Les modifications suivantes furent apportées aux uniformes et armes des
rangs des combattants de l'Artillerie à Cheval:
1) Les shakos (kivera) remplacèrent le casque , ils étaient du même modèle que dans
l'artillerie à pied, sauf avec l'ajout d'un plumet: pour les simples soldats - blanc avec du noir et
de l'orange à la base; pour les sous-officiers - blanc avec du noir et de l'orange au sommet;
pour les trompettes - rouge; pour les officiers supérieurs et subalternes - blanc avec du noir et
de l'orange à la base (Illus 1671 et 1672.).
2) Les vestes à double boutonnage firent place à des vestes à simple boutonnage, avec neuf
boutons et un passepoil rouges (Illus. 1671 et 1672).
3) Les pantalons blancs furent remplacés par des pantalons longs vert foncé du modèle décrit
ci-dessus pour les lanciers, à doubles rayures avec un passepoil, ainsi que des boutons et des
pattes de fixation rouges (Illus. 1671 et 1672).
4) Les gants ne furent conservés que par les officiers et sous-officiers, pour les premiers
comme avant sans crispins (krageny), et pour les derniers avec crispins.
5) Les longs glaives (palashi) et les ceinturons avec boucles furent remplacés par des sabres
(Sabli) et des ceinturons avec crochets, du modèle des lanciers. Pour les rangs inférieurs, ces
ceinturons étaient en peau de daim blanchis (losinnyi), tandis que pour les officiers, ils étaient
de cuir noir garni sur le côté supérieur avec par un galon doré (Illus. 1671 et 1672) (132).

En 1814, il fut ordonné que les cocardes sur les chapeaux des officiers devaient porter un tour
en ruban blanc, qui plus tard fut remplacé par un tour argenté (Illus. 1 673) (133).

20 Janvier 1816 - Les volets de manchettes sur les vestes des rangs des combattants se
devaient d'être vert-foncé, dans le style de l'infanterie (Illus 1673.) (134).

10 Février 1816 - Les rangs inférieurs combattants de l'Artillerie à Cheval reçurent des
jugulaires aux shakos (podvyaznye remni u kiverov) avec des écailles en laiton (135).

16 Novembre 1816 - L'ordre du 28 août 1809 pour les officiers de l'artillerie à cheval de
porter un passepoil rouge tout autour du col fut étendu aux rangs inférieurs (Illus 1673) (136).

19 Mars 1817 - Les sous-officiers de l'artillerie à cheval devaient porter des gants sans
crispins (137).

73
22 Septembre 1817 - Tous les rangs des combattants des compagnies d'artillerie à cheval
reçurent des vestes du modèle confirmé, le 28 février 1817 pour les régiments de dragons,
c'est à dire avec poignets fendus sans volets. Lorsqu'ils arboraient l'écharpe, les officiers
devaient porter les vestes à pans courts et les gibernes comme dans les régiments de dragons,
sauf que les gibernes étaient ornées avec deux canons croisés et une grenade à flamme unique
dorés, à la place de l'aigle (Illus. 1674 et 1675) ( 138).

27 Novembre 1817 - Le galon jaune pâle (palevoe sukno) des schabraques de l'artillerie à
cheval fut remplacé par un galon jaune (zheltoe) (139).

5 Octobre 1818 - Dans les compagnies d'artillerie à cheval du Corps Indépendant de Lituanie
(. N ° 13 et 14), les vestes reçurent des revers noir (en tissu pour les grades inférieurs, en
velours pour les officiers) bordés avec un passepoil rouge, et sur les shakos, au lieu des
plumets, il y avait des pompons pyramidaux (piramidal'nye pompony) de la même couleur
que les cordons (illus.) 1676 (140).

16 février 1819 - Les compagnies d'artillerie à cheval reçurent l'ordre d'avoir des housses pour
les shakos, identiques à celles établies à cette époque pour les régiments de Dragons,
Chasseurs à Cheval et Hussards (141).

20 Février 1819 - En lieu et place de leurs plumets, les compagnies d'artillerie à Cheval
reçurent l'ordre de porter les pompons du modèle du 5 octobre 1818 retenu pour les
compagnies d'artillerie à cheval du Corps Indépendant de Lituanie (142).

18 Avril 1820 - Ces pompons furent abandonnées (143).

7 août 1820 - Les généraux affectés à l'artillerie à cheval, et les officiers supérieurs et
subalternes de l'Artillerie à Cheval, furent autorisés à porter les moustaches (144).

1 Novembre 1820 - Tous les rangs des combattants de l'Artillerie à Cheval devaient porter
des doubles rayures rouges sur leurs pantalons d'équitation au lieu des noirs, comme sur les
pantalons vert foncé (Illus 1677.) (145). La même année, les trompettes d'artillerie à cheval
portaient des vestes avec des chevrons cousus, plus rapprochés qu'auparavant, comme pour
les musiciens et les tambours de l'artillerie à pied (Illus. 1677) (146).

27 janvier 1822 - Les officiers supérieurs et officiers subalternes de l'artillerie à cheval


reçurent des épaulettes d'un nouveau modèle, identiques à celles portées à cette époque par les
officiers supérieurs et officiers subalternes de l'artillerie à pied (147).

29 Mars 1825 - Dans les rangs inférieurs combattants, pour service irréprochable, il fut établi
des chevrons (nashivki) devant être cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un,
pour 15 ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de bandes de tissu jaune
(148).

74
1653. Bombardier et officier subalterne. Artillerie à Cheval, 1801.

75
1654. Canonnier. Artillerie à Cheval, 1802 à 1803.

76
1655. Soldat. Artillerie à Cheval, 1803 à 1806.

77
1656. Soldat. Artillerie à Cheval, de 1804 à 1806.

78
1657. Bombardiers. Artillerie à Cheval, 1804-1808.

79
1658. Sous-officier. Artillerie à Cheval, 1804 à 1807.

80
1659. Trompette et trompette d'état-major. Artillerie à Cheval, 1804 à 1807.

81
1660. Officiers supérieurs et général. Artillerie à Cheval, 1804 à 1807.

82
1661. Soldat. Artillerie à Cheval, 1804 à 1807.

83
1662. Soldat. Artillerie à Cheval, de 1806 à 1807.

84
1663. Sous-officier. Artillerie à Cheval, de 1806 à 1807.

85
1664. Barbier et Médecin. Artillerie à Cheval, 1806-1809.

86
1665. Assistant médical (Fel'dsher). Artillerie à Cheval, de 1806 à 1807.

87
1666. Officier supérieur et canonnier. Artillerie à Cheval, 1808 à 1809.

88
1667. Officier subalterne et Bombardier. Artillerie à Cheval, 1809 à 1811.

89
1668. Soldats. Artillerie à Cheval 1811.

90
1669. Sous -officiers et l'officier de terrain de qualité. Artillerie à Cheval, 1812-1813.

91
1670. Officier subalterne et soldat Artillerie à Cheval, 1814.

92
1671. Bombardier et trompette. Artillerie à Cheval, 1814-1816.

93
1672. Officiers supérieurs. Artillerie à Cheval, 1814-1816.

94
1673. Officier subalterne et canonnier. Artillerie à Cheval, 1816.

95
1674. Officiers supérieurs. Artillerie à Cheval, 1817 au 1819.

96
1675. Giberne d'officiers de l'Artillerie à Cheval, 1817

97
1676. Officier et Bombardier. Artillerie à Cheval du Corps de Lituanie, de 1818 à 1825.

98
1677. Trompette et officier subalterne. Artillerie à Cheval. 1820 à 1825.

99
Notes

(93) Ibid., Vol. XLIV, p. 609, n ° 19826.


(94) Ibid., Vol. XLIV, p. 28, n ° 19863.
(95) Ibid., N ° 19867.
(96) Ibid., N ° 19898.
(97) Correspondance du Bureau du Commissariat à l'inspecteur de toute l'artillerie.
(98) ZSP, Vol. XLIV, p. 25, n ° 20201.
(99) Ibid., P. 30, n ° 20485.
(100) Ibid., P. 28, n ° 20201.
(101) Mémorandum du Gouverneur du Collège militaire à la Commission militaire, en date
du 22 Juin 1803.
(102) ZSP, Vol., XVII, p. 834, n ° 20989.
(103) Décret impérial du tableau confirmant les uniformes, accoutrements, et armes pour un
bataillon d'artillerie à cheval, le 27 Décembre 1803 aussi, dessins et les éléments réels
mentionnés ci-dessus à la note 10.
(104) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et des dessins et
manteaux contemporains.
(105) Voir ci-dessus dans l'entrée pour le 16 Juin 1803.
(106) Tableau, op.cit., Note 103.
(107) ZSP, Vol. XLIV, p. 29, n ° 20109.
(108) Décrets impériaux confirmant les tableaux: celui référencé ci-dessus à la note 103, et un
autre, confirmé par ordonnance le 27 Décembre 1803 sur le nombre d'instruments pouvant
être conservé dans un bataillon d'artillerie à cheval.
(109) ZSP, Vol. XLIV, p. 31, n ° 22, 197.
(110) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(111) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(112) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; dessins référencés ci-
dessus à la note 10, et description accompagnant ces dessins, pages. 9-14.
(113) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(114) Idem.
(115) Informations reçues du même département, et ZSP, Vol. XLIV, p. 27, n ° 22740.
(116) Ibid., P. 28, n ° 22832.
(117) Ibid., Vol. XX, p. 263, n ° 23029.
(118) Ibid., Vol. XLIV, p. 54, n ° 23373.
(119) Ibid., Vol. , P. 781, n ° 23478.
(120) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(121) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 23695.
(122) Ibid., Vol. XLIV, p. 27, n ° 23810.
(123) Ibid., P. 28, n ° 23925.
(124) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et preuve de
contemporains.
(125) ZSP, Vol. XLIV, p. 27, n ° 24829.
(126) Ibid., P. 31, No.No. 24 911 et 24 912, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(127) ZSP, Vol. XLIV, p. 70, n ° 24991.
(128) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(129) ZSP, Vol. XLLIV, pg. 50, n ° 25278.
(130) Ordonnace impériale du 13 Avril 1813 et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.

100
(131) Informations reçues du même département.
(132) Informations reçues du même département, et ZSP, Vol. XLII, Pt. II, addendum à la
Section One, pg. 2, n ° 25607. Panaches de Shako, prescrits par la table d'être noir, ne suivent
pas cela et ont été directement délivrés blanc.
(133) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et preuve de
contemporains.
(134) Idem.
(135) Idem.
(136) Idem.
(137) ZSP, Vol. XLIV, p. 102, n ° 26739.
(138) Ibid., P. 119, n ° 27061.
(139) Ibid., N ° 27166.
(140) ZSP, Vol. XLIV, p. 137, n ° 27592, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(141) Ibid., N ° 27554.
(142) Ibid., P. 134, n ° 28153.
(143) Ibid., P. 122, n ° 28240.
(144) Ibid., Vol. VII, p. 409, n ° 28374.
(145) Ibid., Vol. XLIV, p. 119, n ° 28459.
(146) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(147) ZSP, Vol. XLIV, p. 119, n ° 28895.
(148) Ibid., Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

101
Chapitre X.

ARTLLIERIE DES GARNISONS (Garnizonnaya artilleriya).

9 Avril 1801 - Les rangs inférieurs de l'artillerie des garnisons reçurent l'ordre de couper leurs
boucles et d'avoir des queues de seulement 7 pouces de long, liées à mi-chemin vers le bas le
col (149).

10 mai 1801 - Les officiers des garnisons d'artillerie devaient porter les mêmes uniformes que
les officiers d'artillerie de campagne, sauf que leurs chapeaux ne disposaient pas des plumets
et du galon de boutonnière doré (1678 Illus.) (150).

11 Juin 1801 - Les petites tenues pour tous les rangs des combattants de l'artillerie des
garnisons, et en plus les gants de candidats officiers (yunkera) et artificiers, devaient être
blanc au lieu de la lumière jaune pâle précédente (desvetlopalevyi) (151).

27 Mars 1802 - Le personnel de l'artillerie des garnisons reçut les mêmes uniformes que ceux
établis à cette date pour l'Artillerie à pied mais avec des boutons blancs au lieu de jaunes
(Illus 1679) et avec des différentes couleurs de pattes d'épaulettes, qui étaient:
a) Dans la compagnie de Rochensalm - rouge.
b) Dans les compagnies de Nikolaev, Akhtiar et Kamenets-Podol'skii - blanc.
c) Dans les compagnies de Novodvinsk, Nyslott, Villmanstrand, Fredrikshamn, Kexholm,
Viborg, Saint-Pétersbourg, Cronstadt, Narva, Pskov, Velikie Luki, Shlüsselburg, Moscou,
Kazan, Orenbourg, Gurev, Tsaritsyn, Chernyi-Yar, Astrakhan, Yenotaevsk, Krasnyi-Yar,
Kizlyar, et Mozdok - jaune.
d) Dans les compagnies de Kiev, Yelisavetgrad, Samara, Dmitrievsk, Ochakov, Kinburn,
Tiraspol, Kherson, Taganrog, Azov, Yeisk, Petropavlovsk, (sur la mer d'Azov),
Aleksandrovsk, et Odessa - framboise lumière.
e) Dans les compagnies de la Citadelle de Riga, la ville de Riga, Dünamünde, Pernau,
Arensburg, Reval, Balic Port, Smolensk, et Tobolsk - rose.
f) Dans les compagnies de Selenginsk, Nerchinsk, Irkoutsk, Zhelezinsk, Petropavlovsk
(forteresse Saint-Pierre), Omsk, Yamyshevsk, Biisk, Semipalatinsk, Ust-Kamenogorsk, et
Petropavlovsk (Kamchatka) - turquoise (152).

Les gardes des arsenaux et les gardes des arsenaux juniors (tseikhvartera i unter-tseikhvartera)
des garnisons d'artillerie reçurent des uniformes du modèle établi pour l'artillerie à pied, mais
avec des poignets vert foncé et des boutons blancs à la place du métal jaune, dont le nombre
sur le volet des manchettes était non trois comme pour les artilleurs, mais seulement de deux.
Ils portaient de hautes bottes fortes (botforty) avec des éperons et les chapeaux des officiers
avaient une boucle de boutonnière argentée, et pas de panache (Illus. 1680) (158).

19 Août 1803 - Au lieu des chapeaux, les rangs inférieurs de l'artillerie des garnisons reçurent
des shakos de tissu du modèle présent dans les régiments de mousquetaires et de l'artillerie à
pied de campagne (Illus. 1681) (154).

1 Octobre 1806 - Les manteaux chauds en peau de mouton (ovchinnyya fufaiki) autorisé pour
les grades inférieurs furent retirés (155).

102
2 Décembre 1806 - Ces mêmes rangs reçurent l'ordre de couper leurs cheveux courts; les
généraux, cependant, et les officiers supérieurs et subalternes, furent à cet égard permis de
procéder en fonction de leurs souhaits personnels (156).

La même année, les personnels des compagnies et les commandements de l'artillerie de


garnisons devaient porter des pattes d'épaulettes selon l'inspection à laquelle ils avaient été
affectés:
a) Dans les Inspections de Saint-Pétersbourg et Finlande - jaune pâle.
b) Dans les Inspections de Livonie et la Lituanie Inspections - blanc.
c) Dans les Inspections de Kiev et Taurica Inspections - rouge.
d) Sur la ligne du Caucase - framboise.
e) Dans l'Inspection de Sibérie - rose.
f) Dans tous les arsenaux - jaune.
g) Dans les usines et les laboratoires de poudre (porokhovye zavody i laboratorii) - noir (157).

Pour les soldats les pompons et les touffes sur les shakos devaient être blancs avec le centre
de la même couleur que la patte d'épaulette, et blancs avec le noir et l'orange pour les sous-
officiers.
Pour les soldats dans les compagnies et les commandements des garnisons et des arsenaux, le
gland de la dragonne devait être la même couleur que la patte d'épaulette tandis que tout le
reste était blanc; pour les sous-officiers, la sangle, la frange et la boucle étaient blanches, le
gland était jaune pâle, et l'anneau de trois couleurs mélangées: blanc, noir et orange.
Pour les soldats dans les usines de poudre et les laboratoires, la sangle et le gland étaient
noirs, et la boucle et l'anneau rouge. Pour les sous-officiers, l'anneau était blanc, noir et
orange (158).
Les maîtres artisans (masterovye) de tous les arsenaux, des usines de poudre et des
laboratoires reçurent les mêmes uniformes que les non-combattants dans l'artillerie à pied, à
l'exception de leurs redingotes (sertuki) étaient un peu plus longues et les pans non retournés
(Illus. 1682). Pour le travail, ils portaient un manteau qui était encore plus long, de drap gris,
avec deux rangées de boutons recouverts et un col rabattu (Illus. 1683).
Les soldats travaillant la poudre (porokhovshchiki), lors du traitement de la poudre à canon,
reçurent l'ordre de porter des vestes (kurtki) et des pantalons de cuir, attaché aux poignets, à la
taille, et aux chevilles avec des cordes. Sur la tête, ils portaient une coiffe en cuir (chapka)
dans laquelle étaient insérées des lunettes de verre clair (Belye stekla) dans un cadre en laiton.
Ce couvre-chef, comme la veste, était attaché à l'arrière avec d'étroites lanières de cuir (Illus.
1684) (159).

10 mars 1807 - Les canes furent retirées pour les officiers et sous-officiers (160).

17 Janvier 1808 - Les généraux, les officiers supérieurs et subalternes, et les rangs inférieurs
des compagnies et des commandements de l'artillerie des garnisons reçurent l'ordre de porter
des pattes d'épaulettes noires, tandis que le personnel des arsenaux, des usines de poudre, et
des laboratoires devait les avoir jaunes (161).

12 Août 1808 - Pour les officiers et les rangs inférieurs des arsenaux mobiles (Podvizhnye
arsenaly) nouvellement formés, il fut prescrit les mêmes uniformes, accoutrements, et armes
que ceux fixés pour les arsenaux permanents, à l'exception des boutons et des galons qui
devaient être jaunes (162).

103
15 Août 1808 - Les artificiers (Feierverkery, c.-à-sergents) de tous les arsenaux portaient des
manteaux avec une seule rangée de boutons (163).

La même année, il y eut les innovations suivantes pour les rangs inférieurs d toute l'artillerie
des garnisons:
a) A la place des shakos établie en 1803, ils portaient les shakos (kiver) similaires à ceux
décrits ci-dessus pour l'artillerie à pied, avec un pompon rouge (Illus 1685).
b) Ils étaient équipés de pantalons d'hiver avec des leggings en cuir et sept boutons blancs en
étain et pour l'été des pantalons avec des guêtres intégrées (Illus. 1685).
c) Ils portaient les ceintures d'épée sur l'épaule, avec des épées courtes et droites (tesaki)
(Illus. 1685) (164).

12 Novembre 1808 - Quand ils n'étaient pas en service, les officiers supérieurs et subalternes
furent autorisés à porter des pantalons de tissu vert foncé au lieu des blancs (165).

22 Novembre 1808 - Les généraux et les officiers supérieurs et subalternes de l'artillerie des
garnisons (y compris des arsenaux, des usines de poudre, et des laboratoires) reçurent des
épaulettes en place des pattes d'épaulettes, du modèle établi le 3 janvier de cette année pour
l'artillerie de campagne, sauf avec un champ de drap noir ou jaune, selon la couleur de la patte
d'épaulette des rangs inférieurs (Illus. 1686) (166).

8 Juin 1809 -Le galon en plumet sur les chapeaux des généraux fut retiré et l'ancien modèle de
boutonnière fut remplacé par un nouveau composé de quatre, torsades épaisses, dont les deux
moyennes étaient étroitement liées les unes aux autres comme une tresse (Illus . 1686) (167).

17 Octobre 1809 - Les rangs inférieurs combattant pour toute l'artillerie des garnisons
reçurent des boutons jaunes sur les jambières sur la partie inférieure de leurs pantalons, au
lieu des blancs (168).

25 Décembre 1809 - Les généraux et les officiers de l'artillerie des garnisons furent autorisés
à porter des redingotes (sertuki) en dehors du service, du même modèle que celles portées à
cette époque par les généraux et les officiers de l'artillerie à pied (169).

25 Octobre 1811 - Les rangs inférieurs de l'artillerie des garnisons reçurent de nouveaux
calots (furazhnyya shapki) de tissu vert foncé avec une bande noire, du même modèle que les
calots du 23 octobre 1811, reçus par les régiments de Grenadiers, d'infanterie et d'artillerie de
l'armée, mais avec les différences suivantes au niveau des couleurs:
Dans les compagnies des garnisons d'artillerie - passepoil noir autour de la partie supérieure
du calot, et le numéro de la compagnie en cordon rouge sur le devant de la bande (Illus 1687,
de a.).
Dans les compagnies des laboratoires - passepoil noir autour de la partie supérieure du calot,
et le numéro sur la bande en cordon jaune (Illus 1687, b.).
Dans les commandements des forteresses - pas de passepoil et pas de numéro (Illus 1687, c.).
Dans les usines de poudre - passepoil jaune sur le bord supérieur de la bande et une lettre
jaune sur la bande (cyrillique S pour Okhtensk, cyrillique SH pour Shostensk, et cyrillique K
pour Kazan) (Illus 1687, d.)
Dans les détachements des arsenaux permanents -. passepoil jaune autour de la partie
supérieure du calot et une lettre jaune sur la bande (cyrillique P pour Saint-Pétersbourg,
cyrillique M pour Moscou, cyrillique B pour Bryansk, et cyrillique K pour Kiev) (Illus 1687,
e).

104
Dans les détachements des arsenaux mobiles - passepoil jaune autour du sommet du calot
(Illus 1687, f.).
Dans les parcs de réserve (Zapasnye de Parkı) - passepoil gris autour du sommet du calot
(Illus 1687, g.) (170).

11 Décembre 1811 - Les rangs inférieurs des non-combattants dans toutes les garnisons
d'artillerie, à l'exception des compagnies des laboratoires, qui gardèrent leurs redingotes avec
une seule rangée de boutons, reçurent de nouveaux uniformes à la place de ceux en usage
depuis 1802. Ceux-ci étaient identiques à ceux des non-combattants des rangs de l'artillerie à
pied (171).

10 Février 1812 - Ces grades devaient porter des pattes d'épaulettes sur leurs caftans (kaftany)
et leurs capotes de la même couleur et modèle que les pattes d'épaulettes des rangs
combattants (172), et à cette époque il y eut les changements suivants dans les uniformes des
rangs des combattants de l'artillerie des garnisons:
1) Un nouveau modèle de shakos fut émis, plus bas qu'avant, avec une grande indentation ou
élargissement vers le haut, et en pente du haut vers les côtés. Ils ne disposaient pas de volets
d'oreilles et de cou cousus sur le shako, qui à partir de ce moment furent portés séparément
(Illus. 1688).
2) Les hauts cols qui étaient ouverts en diagonale vers le haut furent remplacés par des cols
droits juxtaposés, fermés par de petits crochets (Illus. 1688).
3) Les rangs inférieurs des combattants reçurent des guêtres et les officiers de hautes bottes
atteignant les genoux, les premières ayant neuf boutons (Illus. 1688).
4) Les rangs inférieurs des non-combattants des compagnies des laboratoires devaient portés
des cols sur leurs redingotes et leurs capotes du même modèle que pour les rangs des
combattants (173).

24 Janvier 1816 - Les fourreaux pour les épées courtes (tesaki) et les épées des officiers
(shpagi) devaient être noirs dans toutes les garnisons d'artillerie, et à cette époque les officiers
de cette unité commencèrent à porter des chapeaux avec un ruban blanc (plus tard argent)
autour de la cocarde, à l'exemple des officiers de l'Artillerie de campagne et des autres armes
(174).

8 Août 1817 - La taille du bonnet de police fut fixée comme celle établie pour les calots des
régiments d'infanterie de l'Armée (175).

26 Septembre 1817 - À cette date fut confirmée la description des shakos et accoutrements
dans l'infanterie et les règles pour les porter , elle fut également adoptée dans les garnisons
d'artillerie (176).

8 Décembre 1817 - Les guêtres de cuir ou leggings (kragi) sur les pantalons en tissu devinrent
des guêtres intégrales (kozyrki) d'un modèle similaire aux guêtres (shtibletnye kozyrki) des
pantalons d'été (177).

17 Février 1818 - La garnison d'artillerie devait porter un passepoil rouge tout autour du col
(1689 Illus.) (178).

Mars 1819 - Les rangs inférieurs de l'artillerie des garnisons reçurent les numéros de
compagnies et les lettres initiales de l'arsenal et des usines de poudre sur les pattes

105
d'épaulettes, en cordon rouge sur les pattes d'épaulettes noires et en cordon noir sur les pattes
d'épaulettes jaunes. Pour les officiers, le champ de l'épaulette resta sans numéro (179).

20 Avril 1820 - Les uniformes suivants furent confirmés pour les rangs inférieurs de
l'artillerie des garnisons:
a) Dans les compagnies de l'Artillerie des garnisons - manteau vert foncé avec deux rangées
de boutons, passepoil rouge, pantalon vert foncé, pattes d'épaulettes noires avec un passepoil
rouge et le nombre en jaune, le shako (kiver) du modèle précédent, boutons blancs (Illus
1690). .
b) Dans les arsenaux mobiles - manteau vert foncé avec une seule rangée de boutons,
passepoil rouge, un pantalon vert foncé, pattes d'épaulettes jaunes, le shako (kiver) du modèle
précédent, boutons jaunes (Illus 1,691)..
c) Dans les arsenaux permanents - redingote vert foncé avec une seule rangée de boutons,
passepoil rouge, un pantalon vert foncé, pattes d'épaulettes jaunes, calot vert foncé avec bande
noire, visière, passepoil rouge, et lettre initiale jaune; boutons blancs (Illus. 1692).
d) Dans les compagnies des laboratoires - manteau vert foncé avec une seule rangée de
boutons, sans passepoil, des pantalons vert foncé, calot vert foncé avec bande noire, visière,
passepoil rouge, et numéro jaune; boutons blancs (Illus. 1693) (180).

2 mai 1822 - Les officiers des garnisons d'artillerie reçurent des pantalons d'équitation gris
avec de doubles bandes noires et un passepoil rouge, qui devaient être porté sur la même base
que celle ci-dessus du le 16 avril 1816 en ce qui concerne les officiers de l'artillerie à pied
(Illus 1694. ) (181).

14 mai 1824 - Les rangs inférieurs des garnisons d'artillerie combattantes portèrent sur leurs
shakos, au lieu de la cocarde, la même plaque que dans l'artillerie de campagne, mais en étain
blanc. Les officiers reçurent un shako du même modèle, mais avec des cordes et un pompon
argenté (Illus. 1695 et 1696) (182).

29 Mars 1825 Pour les rangs inférieurs combattants qui avait été transféré à l'artillerie des
garnisons de la Garde ou de l'armée en raison de blessures ou autres handicaps, il fut établi
des chevrons (nashivki) pour service irréprochable, de ruban jaune, identique à ceux portés au
même titre dans l'artillerie de campagne, comme décrits ci-dessus (183).

106
1678. Officier. Artillerie de Garnison, 1801 à 1802.

107
1679. Officier subalterne, sous-officier, et soldat. Artillerie de Garnison, 1802 au 1803.

108
1680. Garde des arsenaux (Tseikhvarter). Artillerie de Garnison, de 1802 à 1804.

109
1681. Sous-officiers et soldat. Artillerie de Garnison, 1803 à 1806.

110
1682. Maîtres artisans (Masterovye). Poudre Works, 1806-1807.

111
1683. Maîtres artisans. Poudre Works, 1806-1811. (En uniforme de travail.)

112
1684. Ouvriers des poudreries (Porokhovshchiki). Usine des poudres. (En tenue de travail.)

113
1685. Artificier des arsenaux et soldat. Artillerie de Garnison entreprises, 1808-1809.

114
1686. Général. Artillerie de Garnison, de 1808 à 1809.

115
1687. Calots pour les rangs inférieurs des garnisons d'artillerie, créé 25 Octobre 1811

116
1688. Officier subalterne et soldat. Artillerie de Garnison, de 1812 à 1816.

117
1689. Sous-officiers et officier subalterne. Artillerie de Garnison, 1818-1819.

118
1690. Officier subalterne, canonnier, et tambour. Artillerie de Garnison, 1820-1824.

119
1691. Officier subalterne et sous-officier. Arsenaux mobiles, 1820-1824.

120
1692. Sous-officier. Arsenaux permanents, 1820-1825.

121
1693. Soldats. Compagnies des laboratoires, 1820-1825.

122
1694. Officier subalterne. Artillerie de Garnison, 1822-1825.

123
1695. Officier supérieur et soldat. Artillerie de Garnison, 1824-1825.

124
1696. Tambour. Artillerie de Garnison, 1824-1825.

125
Notes

(149) Ibid., Vol .. XLIV, p. 609, n ° 19826.


(150) Ibid., Vol. XLIV, p. 28, n ° 19863.
(151) Mémorandum du Bureau du Commissariat à l'inspection de toute l'artillerie, le 11 Juin
1801.
(152) ZSP, Vol. XLIV, pages. 25 et 26, n ° 20201.
(153) Ibid., P. 26.
(154) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(155) Idem.
(156) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(157) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et dessins mentionnés
ci-dessus à la note 10, et description qui les accompagne, pg. 16.
(158) Idem.
(159) Idem.
(160) Informations reçues du même département.
(161) ZSP, Vol. XLIV, p. 29, n ° 22759.
(162) Ibid., Vol. XLIII, Pt. II, livre de tables d'autorisation à partir de 1801 jusqu'à 1805, p.
96, n ° 23218.
(163) Ibid., Vol. , P. 525, n ° 23225.
(164) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(165) Idem.
(166) Informations reçues du même département, et ZSP, Vol. XLIV, p. 29, n ° 23367.
(167) Ibid., Vol. , P. 1006, n ° 23695.
(168) Ibid., Vol. XLIV, p. 24, n ° 23914.
(169) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(170) ZSP, Vol. XLIV, p. 27, n ° 24829.
(171) Ibid., P. 31, No.No. 24 911 et 24 912, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(172) Ibid., P. 70, n ° 24991.
(173) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(174) Idem.
(175) Idem.
(176) Idem.
(177) Idem.
(178) ZSP, Vol. XLIV, p. 117, n ° 27275.
(179) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(180) Idem.
(181) ZSP, Vol. XLIV, p. 119, n ° 29626.
(182) Ibid., P. 139, n ° 29912.
(183) Ibid., Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

126
Chapitre XI.

SAPEURS ET PIONNIERS (Armeiskie sapery i pionery).

9 Avril 1801 - Les rangs inférieurs des régiments de Pionniers reçurent l'ordre de couper leurs
boucles (Pukli) et d'avoir des queues (kosy) de seulement 7 pouces de long (4 vershka), en les
attachant à mi-chemin vers le bas du col (184).

27 Mars 1802 - Les régiments de Pionniers portaient le même uniforme que celui établi pour
l'artillerie à pied de campagne, sauf avec des boutons blancs et des pattes d'épaulettes grises
et, pour les grades inférieurs, des culottes grises (Illus 1697 et 1698.) (185).

27 Octobre 1802 - Quand ils étaient avec la troupe ou en dehors de leurs fonctions, les
généraux et les officiers supérieurs et subalternes des régiments des Pionniers devaient porter
à la place des pantalons blancs (Pantalony), des pantalons d'équitation (reituzy) gris, avec des
boutons brillants de la même couleur que ceux de leurs vestes, et une basane en cuir, comme
celle portée à cette époque par les officiers de l'infanterie et de la cavalerie (186).

6 Septembre 1803 - Le 1er Régiment de Pionniers reçut des pattes d'épaulettes rouges, et le 2e
Régiment blanc (187).

17 Décembre 1803 - Un nouveau tableau pour les uniformes, les accoutrements, et les armes
des Régiments de Pionniers fut confirmé, sur la base duquel les mineurs, sapeurs et pionniers
(ryadovye Minery, sapery i pionery), devaient garder les mêmes uniformes que prévue le 27
mars 1802 et 6 septembre 1803, sauf que le tricorne fut remplacé par un shako de tissu noir
avec une visière de cuir, semblable aux shakos introduits la même année dans les régiments
de Mousquetaires et de l'artillerie de pied, mais avec des boutons blancs. La touffe inférieur
ou pompon et le petit panache supérieur pour les mineurs et les sapeurs était rouge, et blanc
pour les pionniers (Illus. 1699). Les armes et accoutrements inclus: épée courte (Tesak) du
même modèle que celui utilisé pendant le règne du tsar précédent; dragonne aux couleurs de
la compagnie, comme dans les régiments de Grenadiers et Mousquetaires; ceinture porte-épée
blanchie d'infanterie; pistolets avec fixations en laiton; giberne de cuir noir (podsumka) avec
une plaque ronde en laiton sur laquelle était estampillé un aigle à deux têtes (Illus. 1699).
Tous ces grades portaient les sacs à dos ronds et les gourdes comme dans l'infanterie (Illus.
1699), mais pour effectuer leur travail, il leur fut attribué des blouses noir corbeau
(ravenduchnye kiteli) avec des boutons recouverts.
Les officiers, y compris les premiers sergents (fel'dfebeli), ne portaient ni pistolet, ni giberne,
et pas de blouses. Sur les cols et les poignets de leurs manteaux, ainsi que le long du bord
supérieur du shako, ils avaient un galon argenté. Suivant l'exemple des sous-officiers de
l'infanterie et de l'artillerie à pied, ils furent autorisés à porter les gants, les canes, et les
mêmes anneaux colorés (trinchiki) sur la dragonne de l'épée et la même touffe (kist ') sur leurs
shakos que ces rangs portaient dans l'infanterie et l'artillerie à pied (Illus. 1700 ).
Les tambours des compagnies avaient exactement les mêmes chevrons cousus sur leurs vestes
et un tambour comme celui prescrit pour les tambours de l'infanterie et de l'artillerie à pied,
mais avec des baguettes noires (Illus. 1700).
Les tambours des bataillons avaient également les chevrons et les tambours du modèle des
tambours de bataillons de l'infanterie et de l'artillerie à pied, ainsi que les gants, les cannes, les
touffes de shakos, les dragonnes et le galon comme l'avaient les sous-officiers, à l'exception
que le galon était argenté (Illus. 1701).

127
Les officiers supérieurs et les officiers subalternes conservèrent les uniformes qu'ils avaient
reçus le 27 mars et le 27 octobre 1801, à l'exception des bicornes qui devaient être portés avec
un grand panache et une boucle de bouton d'un étroit galon argenté (Illus. 1702). Les
schabraques et les étuis autorisés pour eux étaient les mêmes que dans l'artillerie à pied, mais
avec un galon argenté.
Les généraux se distinguaient des officiers supérieurs que par leurs bicornes avec un bord de
plumets blancs (Illus. 1702).
Les rangs inférieurs des non-combattants: maîtres des wagons, assistants médicaux, greffiers,
coiffeurs, préposés à la cambuse, maîtres artisans, et personnel du train, avaient tous les
mêmes uniformes, accoutrements, et armes que les rangs correspondant dans l'artillerie à pied,
avec juste le galon doré, utilisé par les sous-officiers, changé pour un galon argenté, et des
boutons de métal blancs au lieu des jaunes.
Les médecins (lekarya) portaient un uniforme exactement comme celui des médecins dans les
autres unités (188).

1 Juillet 1806 - Il y eut les mêmes changements dans les uniformes des médecins que ceux
décrits en détail ci-dessus pour les régiments de Grenadiers (189).

1 Octobre 1806 - Les manteaux chauds en peau de mouton (ovchinnyya fufaiki) autorisés
pour les rangs inférieurs jusqu'à maintenant furent retirés (190).

2 Décembre 1806 - Les rangs inférieurs reçurent l'ordre de couper leurs cheveux courts. Les
généraux, cependant, et les officiers supérieurs et subalternes, furent autorisés de procéder en
fonction de leurs souhaits personnels (191).

10 mars 1807 - Les canes furent retirées pour les officiers et sous-officiers (192).

23 Décembre 1807 - Les grades inférieurs reçurent de nouveaux pantalons d'été et d'hiver
pantalon du modèle confirmée à la même époque pour les régiments de Grenadiers et de
Mousquetaires, soit avec des guêtres pour les premiers, et pour les deuxièmes avec une
garniture en cuir ou des leggings (kragi), avec sept boutons en laiton. Parallèlement à cela, les
soldats changèrent leurs petites cartouchières (podsumki) pour des gibernes (Sumy) portaient
sur un baudrier à l'épaule gauche, comme pour les régiments d'infanterie de l'Armée (193).

3 Janvier 1808 - Les généraux et les officiers supérieurs et subalternes des régiments de
Pionniers portaient des épaulettes sur leurs vestes du même modèle que celles portées à la
même époque par les généraux et les officiers de l'artillerie à pied, sauf que la garniture était
argentée au lieu de dorée (Illus. 1703). Les grades inférieurs se devaient d'avoir les numéros
de cordon de laine peignée cousu sur leurs pattes d'épaulettes, en jaune pour le 1er Régiment
et en rouge pour le 2e (Illus. 1703) (194).

26 Janvier 1808 - Les généraux des régiments de Pionniers reçurent l'ordre de porter le
manteau, nouvellement créé pour les officiers généraux, lors des défilés, les jours fériés
(tabel'nye dni), et à tous les rassemblements avec les troupes, en temps de paix comme en
temps de guerre. Avec l'uniforme du régiment, hors service, ils devaient porter un pantalon
vert foncé au lieu du blanc (195).

7 Mars 1808 - Les ceintures épée (portupei) dans les régiments de devaient être porté, non
plus à la taille, mais sur l'épaule droite, comme décrit pour les régiments de Grenadiers et
Mousquetaire (196). À partir de cette époque, les shakos en tissu introduits en 1803

128
commencèrent à être bordés de cuir noir pour les rendre plus résistants, et les visières furent
cousues. Après cela, ils reçurent le nom de kiver (Illus. 1703) (197).

14 Juillet 1808 - Pour les rangs inférieurs des Régiments de Pionniers, les sacs à dos ronds
furent échangés pour les rectangulaires du même modèle que ceux établis à cette date pour les
régiments de Grenadiers et Mousquetaires. Avec elle fut énoncée la règle pour les membres
du personnel de porter le manteau et quand il n'était pas porté, les règles énoncées ci-dessus
pour les Grenadiers s'appliquaient (Illus. 1703) (198).

2 Novembre 1808 - Les pantalons autorisés le 23 décembre 1807 avec des leggings en hiver et
des guêtres en été ne furent conservés que par les rangs inférieurs combattants, tandis que
pour les non-combattants les pantalons ainsi que les bottes devaient être des modèles établis le
17 décembre 1803 (199).

5 Novembre 1808 - Les officiers subalternes des régiments de Pionniers, lorsque les troupes
portaient des sacs à dos, devaient le porter également, du même modèle à tous égards comme
celui établi pour les rangs inférieurs (200).

12 novembre 1808 - Les officiers supérieurs et les officiers subalternes, lorsqu'ils n'étaient pas
en service, furent autorisés à porter des pantalons vert foncé au lieu des blancs (201).

11 Février 1809 - Tous les rangs inférieurs non combattants, sauf ceux ayant le statut
d'officier reçurent un nouveau modèle de coiffe (chapka) à la place du shako et du calot avec
le gland, identique à ceux introduits à cette époque dans les régiments d'infanterie, mais avec
une bande noire et un liseré rouge autour de ses bords (202).

4 Avril 1809 - Les sous-officiers reçurent l'ordre de porter le galon, non plus sur les bords
inférieurs et latéraux du col, mais sur les bords supérieurs et latéraux (Illus 1704.) (203).

20 Avril 1809 - Le changement dans la manière de porter le sac à dos fut identique à celle
appliqué à d'infanterie, soit avec l'ajout d'une troisième sangle croisée sur le
a poitrine, et fut également adopté pour les régiments de Pionniers (Illus 1704.) (204) .

8 Juin 1809 -Le plumage sur les chapeaux des généraux fut retiré et l'ancien modèle de la
boutonnière fut remplacé par un nouveau composé de quatre, torsades épaisses, dont les deux
les moyennes étaient étroitement liées les unes aux autres pour former une tresse (205 ).

17 Octobre 1809 - Les rangs inférieurs devaient avoir des boutons jaunes en laiton au bas de
leurs pantalons sur le cuir des leggings, à la place des blancs (Illus. 1704) (206).

18 Novembre 1809 - Les grades inférieurs portaient une petite bombe et des cordons sur leurs
shakos: la bombe était du modèle porté par les Mousquetaires, mais en métal blanc, et les
cordons du modèle de l'artillerie, à savoir rouge pour les soldats et les tambours, et blanc avec
du noir et de l'orange pour les officiers, sous-officiers et musiciens (Illus. 1704). Les pompons
(repeiki) des Mineurs étaient rouges, les pompons des Sapeurs étaient blancs, et les pompons
des Pionniers étaient blancs avec un centre vert foncé (Illus. 1705) (207).

6 décembre 1809 - Les officiers supérieurs et subalternes des régiments de Pionniers furent
condamnés à porter un shako (kiver) au lieu du chapeau lorsqu'ils étaient en formation, du
même modèle que celui porté à cette époque pour les officiers des régiments de

129
Mousquetaires, mais avec les épaulettes blanches (Illus. 1706), mais hors formation, le
bicorne fut maintenu comme précédemment sauf que le panache était raccourci (208).
La même année, le poudrage des cheveux fut complètement abandonné par les officiers, et il
leur fut autorisé, en dehors du service, de porter des redingotes semblables aux redingotes des
officiers de l'infanterie, sauf que le col et les poignets étaient noirs avec un passepoil rouge, la
doublure noire , et les boutons blancs (209).

24 Septembre 1810 - Les sangles des sacs à dos furent cousues sur les bords, à la manière des
baudriers et des ceinturons, et d'avoir une courbure à chaque épaule afin qu'ils puissent se
porter près du manteau et ne pas gêner l'homme dans le maniement des armes (210).

17 Janvier 1811 - Au lieu des cordons multicolores sur leurs shakos, les sous-officiers et les
musiciens de devaient de porter des cordons blancs, avec seulement les glands tricolores:
blanc, noir et orange (211).

5 Février 1811 - Les officiers subalternes devaient porter des pantalons vert foncé en toutes
occasions (212).

22 Février 1811 - Au lieu des cordons de shako blancs, les sous-officiers et les musiciens
reçurent des cordons rouges à pompons multicolores (213).

25 Octobre 1811 - Les rangs inférieurs reçurent des calots vert foncé du nouveau modèle,
avec un passepoil rouge et une bande noire sur laquelle devait être cousu le numéro de la
compagnie en cordon blanc (214).

3 Novembre 1811 - Les gants furent abolis pour les sous-officiers, et remplacés par temps
froid par des mitaines en tissu cousus à partir de vieilles vestes, comme cela se faisait à cette
époque pour les soldats (215).

17 Décembre 1811 - Les rangs inférieurs non-combattants reçurent de nouveaux uniformes


identiques à ceux reçus à cette époque par les rangs inférieurs non-combattants de l'artillerie à
Pied, mais avec des boutons blancs pour les soldats et des galons argentés pour les officiers
(216).

10 Février 1812 - les rangs inférieurs non-combattants devaient porter des pattes d'épaulettes
de la même couleur et du même modèle que les pattes d'épaulettes des rangs inférieurs
combattants (217), et à cette époque, il y eut les changements suivants dans les uniformes des
rangs des combattants:
1) Un nouveau modèle de shako fut distribué, avec une grande indentation ou élargissement
vers le haut, et en pente du haut vers les côtés. Ils manquaient les volets du cou ou des
oreillettes, habituellement cousus, et qui à partir de ce moment furent portés séparément
(Illus. 1707).
2) Les hauts cols ouverts en diagonale vers le haut furent remplacés par des cols droits
juxtaposés, fermés par de petits crochets (Illus. 1707).
3) les rangs inférieurs des combattants reçurent des guêtres (kragi) et les officiers des bottes
hautes atteignant les genoux, les guêtres ayant neuf boutons (Illus. 1707).
4) Dans le but de réduire leurs dépenses, les officiers furent autorisés à avoir des cordons de
shako, des écharpes, et des dragonnes blanches à la place de ceux argentés, et un équipement
blanc estampillé aux épaulettes (218).

130
27 Décembre 1812 - Le Régiment de Sapeurs nouvellement formé portait le même uniforme
que les régiments de Pionniers, mais avec une grenade trois flammes sur le shako, et des
galons de boutonnières argentés sur les cols et les volets de manchettes des vestes d'officiers.
Les pattes d'épaulettes étaient rouges (Illus. 1708) (219).

29 Décembre 1812 - Les sapeurs et pionniers furent armés de mousquets comme ceux des
dragons à la place des pistolets (Illus. 1709) (220).

20 mai 1814 - Les pantalons d'équitation gris avec des boutons portés par les officiers des
régiments de Sapeurs et de Pionniers furent remplacés par ceux du même gris avec les
doubles rayures noires et le passepoil rouge, et sans basane de cuir (221).

31 Juillet 1814 - Les pistolets, qui armaient encore les mineurs, furent retirés et remplacés par
des fusils de dragons (222).

En 1814, il a fut ordonné que les cocardes sur les chapeaux des officiers devaient être orné
d'un ruban blanc autour d'elles, qui ensuite fut remplacé par de l'argent. En 1815, la place des
chevrons cousus sur les vestes des tambours changea, les vestes à partir de ce moment se
fermaient sur la poitrine par de petits crochets à la place des boutons, et les boutonnières
étaient ornées de dentelle sur les deux côtés de l'ouverture, à l'exemple, comme indiqué ci-
dessus , des tambours de l'infanterie et de l'artillerie à pied (223).

11 Janvier 1816 - Avec la séparation du régiment de Sapeurs et deux régiments de Pionniers


en deux bataillons de Sapeurs et sept bataillons de Pionniers, les rangs inférieurs dans toutes
ces unités reçurent des pattes d'épaulettes rouges et des chiffres jaunes. Les pionniers
portaient sur leurs shakos et leurs gibernes une petite grenade (grenadka) à flamme unique, et
les sapeurs et mineurs une grenade à trois flammes (224).

24 Janvier 1816 - Dans tous les bataillons, les fourreaux pour les épées courtes (tesaki) et les
épées des officiers (shpagi) devaient être noirs dans l'ensemble de l'artillerie de campagne, les
premiers étant polis, et les seconds laqués (225).

27 Janvier 1816 - Les cordons rouges des shakos utilisés dans ces bataillons furent remplacés
par des blancs, et les officiers des sapeurs reçurent l'ordre de garder les galons de
boutonnières sur leurs tenues (226).

9 Mars 1816 - Un décret impérial confirma une nouvelle table d'autorisation des uniformes,
accoutrements, et armes pour les bataillons de Sapeurs et Pionniers, sur la base duquel
l'ensemble du personnel de ces bataillons garda les uniformes et les armes précédentes avec
seulement les petits changements et les ajouts suivants:
1) Les shakos devinrent plus grands qu'auparavant, avec un sommet plat qui était plus
concave (Illus. 1710 et 1711).
2) Les pantalons vert foncé furent prescrits pour les grades inférieurs combattants au lieu des
blancs.
3) Outre le nombre du bataillon sur les pattes d'épaulettes et sur les épaulettes, il fut ordonné
d'avoir aussi les premières lettres du nom de l'unité, à savoir: dans le 1er Bataillon de sapeurs
- cyrillique 1 SB, dans le 7ème Bataillon de pionniers - cyrillique 7 PB, et ainsi de suite. Ces
chiffres, comme auparavant, étaient de cordon jaune pour les rangs inférieurs et argentés pour
les officiers.

131
4) Les musiciens, apparaissant dans le tableau des personnels autorisés (shtaty) pour tous ces
bataillons, reçurent les mêmes uniformes et distinctions que dans l'infanterie et l'artillerie à
pied (Illus. 1710).
5) Les glands des dragonnes dans les premières compagnies devaient être blancs, dans les
deuxièmes compagnies - orange, dans les troisièmes - jaunes, et dans les quatrièmes - bleu
ciel.
6) Dans chaque compagnie de sapeurs dans l'exercice de leurs fonctions, des casques et des
cuirasses de fer noires furent autorisés pour un officier, un sous-officier, et quatre sapeurs
(Illus. 1712). Pour les mineurs, en cas de travaux en temps de guerre, il fut attribué un pistolet
pour chaque homme (227).

13 avril 1816 - Les officiers reçurent l'ordre de porter des pantalons de tissu avec les bottes
hautes uniquement pendant les revues et les défilés, et le reste du temps, ils devaient porter les
pantalons d'équitation avec des rayures prescrits en 1814, à l'exception des officiers dans les
capitales, où il fut prescrit des pantalons vert foncé et des bottes hautes (228).

23 mai 1816 - Les officiers supérieurs et subalternes des bataillons de Sapeurs et de Pionniers
reçurent des gorgerins du même modèle que dans les régiments d'infanterie de (Illus 1713.)
(229).

16 Novembre 1816 - Tous les rangs des combattants de ces mêmes bataillons devaient porter
des passepoils rouges tout autour du col (230).

8 Août 1817 - La taille du bonnet de police fut fixée comme celle établie à cette époque pour
les calots des régiments d'infanterie (231).

26 Septembre 1817 - La description confirmant les shakos et les accoutrements et les règles
pour les porter furent adoptées dans les bataillons de Sapeurs et de Pionniers.
Parallèlement à cela, il fut ordonné que les shakos des bataillons de Sapeurs devaient porter la
même plaque que les régiments de Grenadiers et de Carabiniers, exception faite, qu'elle était
en étain blanc et avec l'ajout de deux haches croisées en dessous (Illus. 1713 et 1714). Les
compagnies de Sapeurs des bataillons de Pionniers gardèrent les petites grenades précédentes
avec trois flammes (Illus. 1715), tandis que les compagnies de Pionniers portaient la grenade
avec une flamme (Illus. 1716 et 1717). Les gibernes des bataillons de Sapeurs et les
compagnies de Sapeurs des bataillons de Pionniers portaient les grenades avec trois flammes,
mais dans les compagnies de Pionniers il n'y avait qu'une flamme, les deux types étant en
laiton jaune (Illus. 1715 et 1717). Les grenades sur les baudriers des tambours suivaient ceux
des gibernes en ce qui concerne le nombre de flammes (Illus. 1718) (232).

8 Décembre 1817 - Les leggings en cuir (kragi) sur les pantalons devinrent des guêtres
intégrales (kozyrki) d'un modèle similaire aux guêtres (shtibletnye kozyrki) des pantalons
d'été (233).

23 Août 1818 - Les rangs inférieurs des bataillons de Sapeurs et de Pionniers combattants ont
devaient porter des pattes d'épaulettes sur les manteaux et les capotes qui étaient aussi
longtemps que l'épaule et de 2 pouces 1/8 de large, de la couleur rouge précédente, avec le
numéro du bataillon de 1 pouce 3 / 4 de diamètre, placé à 7/8 pouce du bord inférieur de la
patte d'épaulette et fait de tissu jaune cousu sur les bords de la découpe. Les rabats ou ailes
(klapany ili kryltsa) des musiciens et des tambours furent prescrits pour être de tissu noir avec
des galons rouges, tandis que la bande pour cousu sur la veste, de 7/8 pouce de large, était

132
blanche avec une bande rouge dans les bataillons de Sapeurs et toute blanche dans les
bataillons de Pionniers (Illus. 1718) (234).

22 Janvier 1819 - Dans tous les bataillons de Sapeurs, il fut ordonné que les pompons ou les
petits panaches (repeiki ili kordonchiki) sur les shakos des soldats devaient être rouges, tandis
que dans les bataillons de Pionniers, ils devaient être également rouges pour les soldats des
pelotons de Sapeurs, mais jaunes pour les soldats dans les pelotons de Mineurs (235).

25 Janvier 1819 - Les baguettes de tambour et les manches des outils de tranchées dans tous
les bataillons de Sapeurs et de Pionniers devinrent jaunes (236).

31 Mars 1819 - Dans les bataillons de Sapeurs pour les rangs inférieurs, les pattes d'épaulettes
devaient porter le numéro du bataillon et la lettre C (cyrillique S), tandis que dans les
bataillons Pionniers le nombre du bataillon était accompagné de la lettre R (Cyrllic P). Les
couleurs ont été laissées comme avant, à savoir des pattes d'épaulettes rouges avec les
chiffres, les lettres et les points jaunes (237).

12 octobre 1820 - Les officiers supérieurs et subalternes des bataillons de Sapeurs et de


Pionniers reçurent un nouveau modèle de hausse-col (znak), plus plat et plus étroit
qu'auparavant, sans ruban, de la même forme et avec les mêmes distinctions de rang que ceux
portés à cette époque par les officiers des régiments de Grenadiers, d'infanterie et de chasseurs
(Illus. 1719) (238).
La même année, il y eut des changements sur les uniformes des musiciens et tambours, les
chevrons sur les manches commencèrent à être cousus presque à se toucher les uns aux autres,
et sur les ailes, les galons qui étaient jusque-là droits, furent inclinés; ils commencèrent
également à être cousus sur les quatre bords du col (Illus. 1719). Ce style fut également
étendu aux clairons introduits dans les bataillons de Sapeurs et de Pionniers le 11 janvier 1820
(239).

17 Janvier 1822 - Il fut ordonné que les shakos des bataillons de Sapeurs devaient être ornés
d'un pompon sphérique (pompony): de laine rouge pour les rangs inférieurs, argentés pour les
officiers (Illus 1720.). Les pelotons de Pionniers des bataillons de Sapeurs reçurent les mêmes
pompons rouges, mais jaunes pour les pelotons de Mineurs (Illus. 1722). Parallèlement à cela,
tous les rangs inférieurs des bataillons de Sapeurs et de Pionniers combattants devaient porter
des retroussis rouges, la doublure de la veste des officiers étant également rouge (240).

23 Janvier 1822 - Dans les bataillons de Pionniers, il fut ordonné qu'il y ait deux haches
croisées sous la grenade sur le shako (Illus 1721 et 1722.) (241).

21 Avril 1822 - Le bataillon de Sapeurs, étant renommé du 1er Bataillon de Sapeurs, devait
porter la lettre C (cyrillique S) sur les épaulettes et les pattes d'épaulettes, sans aucun nombre
(242).

14 Août 1823 - Le 9e Bataillon de pionniers, nouvellement formé pour le Corps Indépendant


de Lituanie, reçut le même uniforme que les autres bataillons de Pionniers sauf avec l'ajout de
revers noirs taillés avec un bord de tissu rouge, avec des volets de boutons de manchette
rouges au lieu du vert foncé . Avec l'uniforme, ils portaient des guêtres noires (shtiblety) au
lieu de leggings (Krag), et des épaulettes et avec les pattes d'épaulettes avec le numéro 9
(Illus. 1723 et 1724). Les cols, revers, et poignets des rangs inférieurs étaient de tissu, mais de

133
velours pour les officiers. Outre ces distinctions, les pionniers de ce bataillon avaient des
shakos avec des pompons blancs, qui ne furent pas autorisés pour les autres pionniers (243).

19 Septembre 1823 - Avec le changement de nom de ce bataillon en Bataillon de Pionniers de


Lituanie, il fut ordonné que les épaulettes et les pattes d'épaulettes devaient porter les lettres
cyrilliques L et P à la place du numéro 9 et de la lettre P (244).

24 Novembre 1823 - Suivant l'exemple du bataillon de Pionniers de Lituanie, les pompons


blancs furent étendus aux shakos des pelotons de Pionniers des bataillons de Pionniers (245).

26 Novembre 1823 - Tous les musiciens des bataillons de Sapeurs et de Pionniers, même s’ils
n'avaient pas le rang de sous-officier, portaient des uniformes avec galon argentés et les
pompons de sous-officiers sur le shako. Cependant, cela ne fut pas étendu aux tambours qui
ne détenaient pas le rang de sous-officier (246).

16 Janvier 1824 - Les modifications suivantes furent apportées aux uniformes et aux
accoutrements des rangs inférieurs combattants:
1.) Les vestes, qui jusqu'à présent avaient un retroussis couvrant l'autre, furent coupées de
sorte que leurs bords intérieurs se réunissent, et soient cousus ensemble afin qu'ils puissent se
toucher
2.) La fin décorative (trinchik) des cordons de shako, qui devait être au niveau de l'épaule
droite, avait une autre boucle spéciale de cordon blanc attaché au bouton sur la bretelle droite,
de sorte que les cordons de shako puissent rester en place lorsque le soldat se déplaçait (Illus.
1725).
3.) La giberne devait être portée de sorte que lorsque le soldat levait le coude, la distance entre
le coude et la ligne du bord supérieur de la giberne soit égale à 5 pouces 1/4 (3 vershka).
4.) Les bretelles de sac à dos de la poitrine devaient être placées entre les quatrième et
cinquième boutons de la veste, comptés à partir du col
5) Sur la bretelle de fusil (ruzheinyi pogon), en face de la pièce d'armement, il devait y avoir
une bande du même type de cuir, pour ranger le mécanisme de mis à feu (chekhol ognivnyi)
quand il avait besoin d'être enlevé (247 ).

29 Mars 1825 - Pour les rangs inférieurs combattants, pour service irréprochable, il fut
distribué des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un,
pour 15 ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de bandes jaunes (248).

134
1697. Soldat et tambour de bataillon. Régiment de Pionniers, 1802-1803.

135
1698. Officier subalterne. Régiment de Pionniers, 1802-1803.

136
1699. Mineur et Pionnier. 1er Régiment de Pionniers. 1803-1806.

137
1700. Sous-officier. 2e Régiment de Pionniers, 1804-1807.

138
1701. Tambour et musicien. 1er Régiment de Pionniers, 1804-1807.

139
1702. Officier subalterne et général. 2e Régiment de Pionniers, 1804-1807.

140
1703. Officier subalterne et pionnier. 1er Régiment de Pionniers, 1808-1809.

141
142
1704. Sous-officier et officier subalterne. 2e Régiment de Pionniers, 1809-1810.

143
1705. Mineur, Sapeur, et Pionnier. 2e Régiment de Pionniers, 1809-1811.

144
1706. Officier subalterne. 1er Régiment de Pionniers, 1809-1811.

145
1707. Pionnier et officier subalterne. 1er Régiment de Pionniers, 1812-1815.

146
1708. Officier subalterne. Régiment de Sapeurs, 1812 au 1815.

147
1709. Sapeur et Pionnier. 2e Régiment de Pionniers 1812.

148
1710. Musiciens. Sapeur et bataillons des pionniers, 1816-1817.

149
1711. Officiers subalternes. Bataillons de Sapeurs et Pionniers 1816.

150
1712. Casque et cuirasse d Sapeur, établie en 1816.

151
1713. Officier supérieur. Bataillons de Sapeurs, 1816-1820.

152
1714. Plaque de shako pour bataillons de Sapeurs, créée 26 Septembre 1817

153
1715. Sapeurs. Bataillons des pionniers, 1817-1821.

154
1716. Officier subalterne. Bataillons des pionniers, 1817-1820.

155
1717. Pionnier. 1817 au 1825.

156
1718. Tambours. Bataillons de Sapeurs et Pionniers, 1817-1820.

157
1719. Clairon et officier subalterne. Bataillons de Sapeurs, 1820-21.

158
1720. Officier subalterne. Bataillons de Sapeurs, 1822-1824.

159
1721. Sapeur. Bataillons des Pionniers, 1822-1824.

160
1722. Tambour des Mineurs. Bataillons des pionniers, 1822-1825.

161
1723. Sapeur. Bataillon des pionniers de Lituanie, de 1823 à 1825.

162
1724. Officier subalterne. Bataillon des pionniers de Lituanie, de 1823 à 1825.

163
1725. Sous-officier. Bataillons des pionniers, 1824-1825.

164
Notes

(184) Ibid., Vol. XXVI, p. 609, n ° 19826.


(185) Ibid., Vol. XLIV, p. 25, n ° 20201.
(186) Ibid., Vol. XLIV, p. 28, n ° 20201.
(187) Ibid., P. 53, n ° 23205.
(188) Pour les uniformes des rangs inférieurs des combattants et des non combattants voir le
tableau du 27 Décembre 1803. La description des uniformes d'officiers est prise à partir des
informations reçues du Commissariat du ministère d la guerre et les déclarations de
contemporains. Pour les médecins, voir ZSP, Vol. XLIV, p. 29, n ° 20109.
(189) ZSP, Vol. XLIV, p. 31, n ° 22197.
(190) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(191) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(192) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(193) Informations reçues de ce lieu, et ZSP, Vol. XLIV, p. 67, n ° 22727.
(194) Ibid., P. 27, n ° 22740, et informations reçues du Commissariat du ministère de la
Guerre.
(195) ZSP, Vol. XLIV, Pt. II, p. 67, n ° 23335.
(196) Archives de la Chancellerie du ministère de la Guerre, dans la collection des directives
signée par le Souverain, livre 156, p. 627, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre
(197) Idem.
(198) Archives du Département d'inspection du ministère de la guerre, sur une proposition du
ministre de la guerre , avec des dessins et descriptions, intitulé: la manière de porter les sacs à
dos et les capotes 1808, n ° 13786/654 et preuves de contemporains.
(199) ZSP, Vol. XLIV, p. 67, n ° 23335.
(200) Ibid., Vol. , P. 663, n ° 23345.
(201) Les informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(202) ZSP, Vol. , P. 781, n ° 23 478, modèle de coiffe conservé par le Commissariat du
ministère de la Guerre.
(203) Informations reçues de ce ministère.
(204) ZSP, Vol. , P. 950, n ° 23625; informations reçues du Commissariat du ministère de la
Guerre, et modèl de sac à dos réel préservé.
(205) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 23695.
(206) Ibid., Vol. XLIV, p. 24, n ° 23914.
(207) Ibid., P. 25, n ° 23992, et des informations reçues du Commissariat du ministère de la
Guerre.
(208) Ibid., Vol. , P. 1632, n ° 24019.
(209) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; déclarations de
contemporains, et chapeaux et redingotes conservés jusqu'à maintenant.
(210) ZSP, Vol. I, p. 362, n ° 24376.
(211) Ibid., Vol. I, p. 517, n ° 24488.
(212) Ibid., Vol. XLIV, p. 25, n ° 24511.
(213) Ibid., P. 27, n ° 24528.
(214) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(215) ZSP, Vol.. XLIV, PG. 27, n ° 24829.
(216) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(217) ZSP, Vol. XLIV, p. 70, n ° 24991.
(218) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; modèle préservé, et des
articles dans divers arsenaux ou détenues par des personnes.

165
(219) ZSP, Vol. II, p. 488, n ° 25297; informations reçues du Commissariat du ministère de la
Guerre; Recueil des lois et des directives relatives à l'administration militaire, 1816, Pt. 1, p.
81.
(220) ZSP, Vol. II, p. 497, n ° 25307.
(221) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et déclarations de
contemporains.
(222) ZSP, Vol., P. 844, n ° 25627.
(223) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et ldéclarations de
contemporains.
(224) Décret impérial confirmant les bataillons de Sapeurs et Pionniers, le 11 Janvier 1816.
(225) ZSP, Vol. XXIII, p. 450, n ° 26095, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(226) Recueil des lois et des directives relatives à l'administration militaire, 1816, Bk. 1, pp.
81 et 82.
(227) Décret impérial confirmant le tableau du 9 Mars 1816 et informations reçues du
Commissariat du ministère de la Guerre
(228) Décret impérial sur un rapport du chef du ministère de la Guerre, le 13 Avril 1814.
(229) ZSP, Vol. III, p. 854, n ° 26281.
(230) Ibid., Vol. XLIV, p. 16, n ° 26518.
(231) Ibid., P. 104, n ° 26992, et informations reçues du Commissariat du ministère de la
Guerre.
(232) ZSP, vol .. XLIV, pages. 104-108, n ° 26840.
(233) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(234) ZSP, Vol. XLIV, p. 121, n ° 27504, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(235) Ibid., P. 116, n ° 27649.
(236) Ibid., P. 108, n ° 27653.
(237) Ibid., P. 116, n ° 25748.
(238) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(239) Informations reçues à partir de ce même lieu.
(240) ZSP, Vol. XLIV, p. 103, n ° 28874.
(241) Ibid., P. 117, n ° 28883.
(242) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(243) Informations reçues de ce même lieu, et mémorandum de l'Inspecteur général de sa
Majesté Impériale sur les questions du Génie pour le chef par intérim de l'état-major principal
de Sa Majesté Impériale, le 14 Août 1823, n ° 1345.
(244) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et ZSP, Vol. VIII, p.
1220, n ° 29612.
(245) ZSP, Vol. XLIV, p. 117, n ° 29654.
(246) Ibid., P. 122, n ° 26658.
(247) Ordres aux Corps séparés sur les règlements militaires, le 16 Janvier 1824, n ° 22, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(248) ZSP, Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

166
Chapitre XII.

PIONNIERS A CHEVAL (Armeiskie Konno-pionery).


----------

2 Août 1822 - Les soldats de l'escadron du 1er Pionniers à Cheval reçurent un uniforme vert
foncé à simple boutonnage avec un col et des poignets noirs. Les passepoils, les pattes
d'épaulettes, les retroussis, et la doublure étaient rouges, avec des boutons blancs et un bouton
jaune 1 sur les pattes d'épaulettes. Les pantalons étaient vert foncé avec une double rayure
rouge et un passepoil rouge et une basane en cuir. Le shako portait un pompon inférieur
(repeek) et un pompon supérieur en forme de pyramide (pompon piramidal'nyi) jaunes, avec
des cordons de shako blancs et une plaque du modèle des régiments de grenadier avec deux
haches croisées sous l'étoile, et au-dessus une petite grenade avec une seule flamme. Ils
étaient équipés d'un sabre, d'un ceinturon porte-épée avec un guide pour le fourreau de la
baïonnette, d'une carabine, d'une giberne (lyadunka), de pistolets, et le harnachement complet
du cheval était celui en usage à l'époque dans les régiments des Chasseurs à Cheval, sauf que
le passepoil sur la schabraque était rouge, tandis que le galon, le monogramme, et la couronne
étaient jaunes, les deux dernières étant bordés de cordon noir (Illus. 1726 et 1727) (249).
Les sous-officiers des Pionniers à cheval portaient les mêmes distinctions que celles utilisées
dans les autres régiments de Cavalerie (Illus. 1728) (250).
Les uniformes des trompettes s distinguaient par des nids hirondelles ou ailes rouges sur les
épaules et des chevrons blancs avec une bande centrale rouge (reika), exactement comme il
ceux des trompettes dans les autres régiments de cavalerie (Illus. 1729) (251).
Les officiers, avec des uniformes de la même palette de couleurs que pour les rangs inférieurs,
avaient deux haches dorées croisées sur les couvercles de leurs gibernes avec une grenade
enflammée en dessous, un bouton doré sur le champ argenté de leurs épaulettes, des fixations
argentés à leurs poches, les monogrammes et les couronnes sur la schabraque étaient argentés,
et le galon de garniture argenté de la schabraque avait un passepoil rouge le long des bords
(Illus. 1730 et 1731). Lorsqu'ils n'étaient pas en service, ils étaient autorisés à porter des
manteaux dits de déshabillé (Vitse-mundiry) avec de longs pans et les mêmes redingotes
(sertuki) que celles portées par les officiers des bataillons de Sapeurs, mais avec une doublure
blanche au lieu de rouge (252).

1er Mai 1824 - Pour les officiers et les rangs inférieurs; les pompons pyramidaux sur les
shakos furent remplacés par ds pompons ronds (Illus 1732.) (253).

29 Mars 1825 - Pour les rangs inférieurs combattants, pour service irréprochable, il fut établi
des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un, pour 15
ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de bandes jaunes (254).

167
1726 Soldats. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

168
1727. Plaque de shako du 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1828.

169
1728. Sous-officier. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

170
1729. Trompette. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

1730. Officier subalterne. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

1731. Giberne, 1er escadron de Pionniers à Cheval, établie en 1822.

1732. Sous-officiers et officier subalterne. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1824 au 1825.

Notes

(249) Décret impérial sur les uniformes de l'Escadron des Pionniers à Cheval, du 6 Juillet,
conservé au Commissariat du ministère a confirmé par; ZSP, Vol. VIII, pp. 581 et 582, n °
29155, et Vol. XLIV, p. 102, n ° 28992; insignes(armatura) du Corps des Ingénieurs, publié
en 1822, et états de contemporains.
(250) Idem.
(251) Idem.
(252) Idem.
(253) ZSP, Vol. XLIV, p. 103, n ° 29888.
(254) ZSP, Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

171
Chapitre XIII.

GÉNIE DE L'ARMÉE ET DES GARNISONS. (Polevye i garnizonnye inzhenery.)

9 Avril 1801 - Les rangs inférieurs du Corps du Génie reçurent l'ordre de couper leurs boucles
(Pukli) et d'avoir des queues (kosy) de seulement 7 pouces de long, les attachant à mi-chemin
vers le bas du col (255).

8 mai 1801 - Les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes du corps du
Génie ont reçu l'ordre de garder leurs boutons blanc précédent, mais ils devaient porter les
mêmes uniformes que ceux établis ,le 13 mai et 16 juin, pour les généraux et les officiers
supérieurs de l'artillerie, c'est à dire: une veste vert foncé avec des rabats de manchette et des
rabats de poche de la même couleur; col, poignets et retroussis tous de tissu noir; passepoil
rouge le long des trois côtés du col, les rabats de manchette, et les retroussis; pattes
d'épaulettes de tissu rouge; doublure noire; petites tenues et des gants blancs; bicorne avec
boutonnière brodée et un panache noir; bottes jusqu'aux genoux, avec éperons argentés (Illus.
1733) (256).

27 Mars 1802 - Tous les rangs du Génie devaient porter les mêmes uniformes que ceux portés
dans les rangs de l'artillerie à pied, sauf que les boutons étaient blancs et les retroussis et la
doublure étaient rouges (Illus 1734.) (257).

9 Mars 1803 - Il fut ordonné que les manteaux des officiers du Corps des ingénieurs devaient
porter des boutonnières brodées argentées, deux de chaque côté du col et trois sur chaque
volet des manchettes. A la même époque, les officiers commencèrent à porter des chapeaux à
plumes plus élevés et un galon de boutonnière étroite et argentée à la place du style brodé
précédent (Illus. 1735) (258).

1 Octobre 1806 - Les manteaux chauds (fufaiki) autorisés pour les rangs inférieurs jusqu'à
cette date furent abandonnés (259).

2 Décembre 1806 - Les rangs inférieurs reçurent l'ordre de couper leurs cheveux courts; les
généraux, cependant, et les officiers supérieurs et subalternes, étaient autorisés de procéder en
fonction de leurs souhaits personnels (260).

10 Mars 1807 - Les canes furent abolies pour les officiers et sous-officiers, à savoir les
aspirants officiers (yunkera, de l'allemand Junker), les artistes-dessinateurs (konduktory), les
greffiers , les gardes (vakhtery, de l'allemand Wächter), et les servants (tseikhdinery, de
l'allemand Zeugdiener) (261).

31 Janvier 1808 - En lieu et place de leurs épaulettes antérieures, les généraux et les officiers
supérieurs et subalternes reçurent des épaulettes du modèle utilisé à cette date dans
l'infanterie, à l'exception qu'elles étaient tout en argent et doublées de tissu rouge (Illus 1736.)
(262 ).

4 Avril 1809 - Les sous-officiers reçurent l'ordre de porter les galons non plus sur les bords
inférieurs et latéraux du col comme c'était le cas jusqu'à présent, mais sur les bords supérieurs
et latéraux (263).

172
8 Juin 1809 - Le plumet bordant le bicorne des généraux fut retiré et l'ancien modèle de la
boutonnière fut remplacé par un nouveau composé de quatre torsades épaisses, dont les deux
les moyennes étaient étroitement liées les unes aux autres pour former une tresse (264). La
même année, le poudrage des cheveux fut complètement abandonné par les généraux et les
officiers, et ils furent autorisés à porter des redingotes en dehors du service. Ces redingotes
étaient comme celles de l'artillerie, sauf qu'elles avaient des boutons argentés et une doublure
rouge (265).

23 Janvier 1810 - Confirmation fut donnée à la table d'autorisation pour les uniformes et les
accoutrements des rangs inférieurs du Corps du Génie, sur la base de laquelle il fut prescrit
que:
Les aspirants officiers et les artistes dessinateurs (yunkera i konduktory) devaient porter des
uniformes semblables à ceux des sous-officiers combattants des régiments de Pionniers, y
compris l'épée courte des Pionniers (Tesak) portée avec un baudrier blanc sur l'épaule, et une
boucle noire sur la dragonne (chernaya gaechka u temlyaka) (Illus. 1737).
Les greffiers, les gardes et les servants portaient des uniformes semblables à ceux portés par
les sous-officiers non combattants dans les régiments de Pionniers, mais avec une doublure de
couleur vert foncé à la redingote (sertuk) au lieu du noir, et au lieu des coiffes élevées en
tissu, des shakos (kiver) comme ceux des artistes dessinateurs (konduktor), mais sans les
cordons et la grenade, mais avec une cocarde, une boucle de boutonnière, un bouton, et une
touffe ou un pompon rouge (kist 'ilirepeek) (Illus. 1738). La boucle et l'anneau du nœud de la
dragonne de l'épée étaient noirs.
Les barbiers portaient la même tenue que les greffiers, les gardes et les servants, mais au lieu
du shako, ils avaient la même coiffure que dans les régiments de Pionniers (266).

17 Janvier 1811 - Au lieu des cordons multicolores de leurs shakos, les aspirants officiers du
Génie et les artistes dessinateurs reçurent des cordons blancs avec des glands (kisti) mêlés de
noir et d'orange (267).

5 Février 1811 - Les officiers supérieurs et les officiers subalternes devaient en toutes
occasions porter les pantalons vert foncé et ne plus utiliser les blancs (268).

22 Février 1811 - Les cordons de shako pour les aspirants officiers et les artistes dessinateurs
devinrent rouges au lieu de blancs, avec des glands multicolores comme avant (269).

25 Octobre 1811 - Les rangs inférieurs du Corps des Ingénieurs reçurent un nouveau modèle
de calot vert foncé avec une bande noire et un liseré rouge sur le dessus et sur les bords de la
bande. La forme de ces calots était complètement identique aux calots introduits le 23
septembre de cette année dans les régiments d'infanterie de l'Armée (270).

3 Novembre 1811 - Les gants furent abolis pour les rangs inférieurs ayant le statut de sous-
officiers dans le Corps du Génie (271).

1812 - Les grades inférieurs dans le Corps des ingénieurs devaient porter: des cols plus courts
qu'auparavant, fermés par de petits crochets; des leggings jusqu'au genou, avec neuf boutons;
des shakos plus bas qu'avant, avec une plus grande propagation ou l'élargissement vers le haut
et en retrait sur les côtés (Illus. 1739). Les officiers portaient des cols du même que les rangs
inférieurs, avec les galons de boutonnière comme auparavant (Illus. 1739) (272).

173
1814 - En campagne ou engagés dans les travaux de construction, les officiers du Génie
étaient autorisés à porter des pantalons d'équitation en tissu gris, avec une double bande noire
passepoilée de rouge au milieu. Les chapeaux devaient porter un ruban blanc autour de la
cocarde, qui plus tard devint argenté (273).

24 Janvier 1816 - Dans le Corps du Génie, les fourreaux des épées (tesaki) et des rapières des
officiers (shpagi), reçurent l'ordre d'être noir, les premiers étant polis et les derniers - laqués.
La même année, le Corps commença à porter des cols avec un passepoil rouge non seulement
le long du haut et sur les côtés, mais aussi le long du bord inférieur, et des pantalons vert
foncé remplacèrent les gris pour les aspirants officiers et les artistes dessinateurs (274).

4 Juillet 1817 - Les généraux du Génie et les officiers supérieurs et subalternes, ainsi que les
troupes et les artistes dessinateurs (konduktor), reçurent des vestes à simple boutonnage au
lieu du double boutonnage, avec neuf boutons, un passepoil rouge autour du col, des poignets,
et des volets de manchette, et le long de l'ouverture avant et le long du bord inférieur de la
veste à la lisière (fig. 1740) (275).

26 Septembre 1817 - La description confirmée en ce jour pour les shakos de l'infanterie et


pour les accoutrements fut étendue aux aspirants officiers et aux artistes dessinateurs du
Génie, qui à partir de ce moment commencèrent à porter des cordons de shako blancs au lieu
des rouges (Illus 1741.) (276).

8 Décembre 1817 - Les leggings (kragi) en cuir sur les pantalons en tissu des aspirants
officiers et des artistes dessinateurs reçurent des guêtres intégrales (kozyrki) d'un modèle
similaire aux guêtres (shtibletnye kozyrki)des pantalons d'été (Illus 1741.) (277).

23 Août 1818 - Les rangs inférieurs du Génie devaient porter des pattes d'épaulettes sur les
manteaux et les capotes qui devaient être aussi longue que l'épaule et de 2 pouces 1/8 de large,
de la couleur rouge précédente (278).

1 Janvier 1819 - Avec la séparation du corps du Génie, en unité de l'armée et des garnisons, le
Génie des troupes armées garda son uniforme précédent, tandis que les officiers des s
reçurent une veste sans dentelle de boutonnière, avec une doublure noire, et des épaulettes
argentées avec un champ noir (Illus. 1742) (279)

4 Avril 1819 - Les guêtres établies le 8 décembre 1817 furent supprimées (280).

22 Septembre 1819 - Les généraux du Génie, lorsqu'ils portaient leurs tenues d'ingénieurs,
reçurent l'ordre de porter le bicorne d'avant en arrière (s-polya), il devait en être de même
pour les officiers supérieurs et subalternes (Illus 1743.) (281) .

16 janvier 1824 - Les artistes dessinateur du Génie se devait d'avoir les retroussis de leurs
manteaux cousus ensemble, et une boucle de cordon blanc cousue au gland (trinchik) des
cordons de shako et fixée au bouton de la sangle de l'épaule droite, comme détaillé ci-dessus
pour l'Infanterie et l'Artillerie (282).

29 Mars 1825 - Dans les rangs inférieurs combattants, pour service irréprochable, il fut établi
des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un, pour 15
ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de galons jaunes (283).

174
1733. Général. Corps du Génie, 1801 à 1802.

1734. Officier subalterne, sous-officier, et soldat. Corps du Génie, 1802 au 1803.

1735. Officier subalterne. Corps du Génie, de 1803 à 1807.

1736. Officier supérieur. Corps du Génie, de 1810 à 1811.

1737. Artiste dessinateur (Konduktor). Corps du Génie, de 1810 à 1811.

1738. Greffier. Corps du Génie, de 1810 à 1811.

1739. Artiste dessinateur et officier subalterne. Corps du Génie, de 1812 à 1816.

1740. Officier supérieur. Corps du Génie, de 1817 à 1825.

1741. Artiste dessinateur. Corps du Génie, 1818-1819.

1742. Officier subalterne. Génie des garnisons, 1819-1825.

1743. Général. Corps du Génie, de 1819 à 1825.

175
Notes

(255) ZSP, Vol. XXVI, p. 609, n ° 19826.


(256) ZSP, Vol. XLIV ,, p. 25, n ° 19861, et informations reçues du ministère du ministère de
la Guerre.
(257) Ibid., P. 25, n ° 20201.
(258) Ibid., N ° 20658.
(259) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(260) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(261) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(262) ZSP, Vol. XLIV, p. 25, n ° 22797.
(263) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(264) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 2369.
(265) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; preuves de
contemporains, et des chapeaux et vestes conservés jusqu'à maintenant.
(266) Recueil des lois et des directives relatives à l'administration militaire, 1819, Bk. 1, pp.
315-330.
(267) ZSP, Vol. I, p. 517, n ° 24488, et informations reçues du ministère du ministère de la
Guerre.
(268) ZSP, Vol. XLIV, p. 25, n ° 24511.
(269) Ibid., P. 27, n ° 24528, et informations reçues du ministère du ministère de la Guerre.
(270) Informations reçues de ce ministère.
(271) ZSP, Vol. XLIV, p. 898, n ° 24848.
(272) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(273) Déclarations de contemporains.
(274) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(275) ZSP, Vol. XLIV, p. 116, n ° 26956.
(276) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(277) Informations reçues de ce même département.
(278) ZSP, Vol. XLIV, p. 121, n ° 27504, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(279) Ibid., Vol. VI, p. 3, n ° 27 617, § 4, et Vol. XLIV, p. 137, n ° 28072.
(280) Ordre du chef d'état-major principal, le 4 Avril 1819, n ° 21.
(281) ZSP, Vol. VI, p. 346, n ° 27933.
(282) Ordres au Corps séparée des règlements militaires, le 16 Janvier 1824, n ° 22, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(283) ZSP, Vol. XL ,, p. 188, n ° 30309.

176
Chapitre XIV.

BATAILLONS ET COMPAGNIES DES OUVRIERS MILITAIRES (Voenno-Rabochie


bataliony i roty).

25 Novembre 1807 - Les ouvriers militaires (voennye de Rabochie) tirées des membres
(ratniki) de la Milice (Zemskaya Militsiya) pour les travaux de construction dans les
forteresses de porter les mêmes uniformes que le personnel (furleity) des régiments
d'infanterie, toutes les couleurs de tissu étant autorisé, telles que: vert foncé ou clair, bleu
foncé, gris, et même les tenues civiles des paysans, tant qu'ils n'étaient pas noirs (284).

2 mai 1816 - Les soldats ou ouvriers militaires, des 1er et 2e bataillons des ouvriers recrutés
pour travailler à la Commission de Moscou pour les constructions (Moskovskaya
Kommissiya stroenii) reçurent l'ordre de porter: des vestes grises faites de tissu de la
paysannerie avec des boutons recouverts, des pantalons, des calots, et des manteaux de la
même matière; une cravate de drap noir; des bottes noircies (Illus. 1744). En outre, un
manteau en peau de mouton (polushubok) fut autorisé pour l'hiver et pour l'été, une blouse
(kitel') et un pantalon noir corbeau (285).

11 Avril 1817 - Les nouveaux bataillons d'Ouvriers Militaires affectés à l'administration des
lignes de communication reçurent les uniformes et les armes suivantes:
Maîtres artisans et ouvriers - une veste vert foncé à simple boutonnage avec un col, des
poignets, et des pattes d'épaulettes noires, avec un passepoil (autour du col, des poignets, des
volets de manchette, et sur les retroussis), ainsi que le nombre du bataillon sur les pattes
d'épaulettes vert clair, et des boutons d'étain. Les pantalons d'hiver étaient verts avec un
passepoil vert clair et des guêtres attachées aux leggings, tandis que les pantalons d'été étaient
en lin de Flandre. Le shako n'avait pas de cordes, mais son pompon était blanc avec un centre
noir; les jugulaires étaient en étain blanc, et il portait un badge (armatura) représentant deux
pelles croisées. La capote était grise avec les mêmes cols et pattes d'épaulettes que sur la
veste. Le sabre-briquet (fashinnyi Nozh), sans dragonne, avait un manche et un fourreau noir
avec attache en fer. Le ceinturon noir laqué et a eu une boucle en laiton jaune. Le ballon de
sac et de l'eau étaient aussi pour l'infanterie, avec des sangles noires (Illus. 1745).
Les sous-officiers portaient le même uniforme que les simples soldats, mais avec les galons
prescrits pour leurs rangs de la même couleur que les boutons et leurs pompons de shakos
(Illus 1746.).
Les tambours de compagnies portaient le même uniforme que les simples soldats, avec
seulement l'ajout de nids d'hirondelles noires avec des passepoils et des chevrons faits de
rubans fabriqués à partir de fil blanc et vert clair. Les cerceaux des tambours, les baguettes,
les sangles et les baudriers croisés étaient noirs (Illus. 1747).
Les tambours de bataillons portaient le même uniforme que les tambours de compagnies,
avec en plus les distinctions des sous-officiers (Illus 1747.).
Les officiers portaient le manteau et le pantalon de la même couleur que ceux prévus pour les
soldats; des bottes du modèle portées par ls officiers dans le reste de l'infanterie; des
épaulettes argentées; le même shako que les rangs inférieurs, mais avec des cordons et un
pompon argenté; une épée (shpaga) et une écharpe de la même manière que les autres
officiers d'infanterie (Illus. 1748).
Les non-combattants portaient l'uniforme des non-combattants des bataillons de Sapeurs et de
Pionniers, avec comme seule différence que le passepoil des pattes d'épaulettes était vert clair.

Outre les uniformes décrits ici pour être portés en formation, l

177
es maîtres artisans et les ouvriers reçurent des vêtements de travail: pour l'été - une veste de
toile (parusinnaya Kurtka) avec les boutons recouverts et les pantalons (bryuki) de la même
matière (Illus 1749.); pour l'hiver - un manteau de mouton descendant jusqu'aux genoux
(polushubok), un capuchon gris de paysan tissu avec des oreillettes de la même matière et un
couvre-nuque en cuir; des pantalons gris en flanelle de Russie (russkaya baika); des mitaines
en cuir blanc avec des inserts de laine (varegi), et des couvre-chaussures chauds (ken'gi, du
finnois kenka), remplacés plus tard par des bottes lâches avec de hautes jambières (Illus.
1750).
Les rangs inférieurs ne reçurent pas de calots, mais ils en confectionnèrent à partir de
manteaux qui avaient faits leur temps et avec un passepoil vert clair, et le numéro de la
compagnie n vert clair sur une bande de galon jaune (286).

29 Juin 1818 - Avec le changement dans la numérotation des bataillons des ouvriers militaires
où les deux premiers numéros furent attribués aux deux bataillons situés à Moscou, les pattes
d'épaulettes de l'ancien 1er Bataillon reçut le N° 3 et celles de l'ancien 2e, le bataillon N° 4
(287).

21 août 1818 - Les ouvriers, les maîtres artisans, les sous-officiers et les tambours, ainsi que
les officiers et les non-combattants, des compagnies des ouvriers militaires dans le cadre du
Corps du Génie ont été commandés pour devaient porter le même uniforme que les troupes de
l'administration des communications , sauf que le vert clair fut changé en rouge et le champ
argenté des épaulettes des officiers devint en tissu noir orné de galons argentés et avec le
numéro de la compagnie en argent (Illus. 1751, 1752 et 1753) (288).

10 Mars 1819 - Tous les bataillons des ouvriers militaires devaient porter les mêmes
uniformes, accoutrements, armes et autres éléments que les bataillons des lignes de
communication visés ci-dessus (289).

4 Avril 1819 - Les guêtres qui faisaient partie des leggings des pantalons d'hiver des rangs
inférieurs furent retirées (290).

2 Février 1820 - Les deux compagnies d'ouvriers militaires N ° 37 et 38, stationnés à la


manufacture d'armes de Tula et attachés à l'artillerie de garnison (le 23 mars 1822, transféré
à l'administration du Génie), reçurent les mêmes uniformes et armes que les compagnies des
ouvriers du Génie militaire mentionnés ci-dessus (291). La même année, les chevrons sur les
vestes des tambours des bataillons et les compagnies des ouvriers militaires devaient être
cousus plus rapprochés qu'auparavant, comme pour les uniformes des autres troupes (Illus.
1754) (292).

16 Janvier 1824 - Les modifications suivantes furent apportées aux uniformes et


accoutrements des rangs inférieurs combattants:
1.) Les vestes, qui jusqu'à ce moment avaient un revers couvrant l'autre, furent coupées de
sorte que leurs bords intérieurs soient réunis, et cousus ensemble afin qu'ils puissent se
toucher.
2.) Les sangles de sac à dos sur la poitrine devaient être montées de sorte qu'elles puissent
passer entre les quatrième et cinquième boutons sur la veste, comptés à partir du col (Illus.
1755) (293).

178
29 Mars 1825 - Dans les rangs inférieurs des combattants, pour service irréprochable, il fut
distribué des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un,
pour 15 ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de galons jaunes (294).

179
1744. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, à Moscou, 1816-1817.
1745. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1824.
1746. Sous-officier. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1824.
1747. Tambours. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825.
1748. Officier subalterne. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825.
1749. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825.
1750. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825. (vêtements d'hiver.)
1751. Soldat et sous-officier. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, 1818-1824.
1752. Tambour, Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, de 1818 à 1820.
1753. Officier subalterne. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, 1818-1825.
1754. Tambour. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie 1820-1825.
1755. Soldat. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, 1824-1825.

180
Notes

(284) Ibid., Vol. XXIX, p. 1329, n ° 22696.


(285) Ibid., Vol. III, p. 626, n ° 26 252, § 7.
(286) Ibid., Vol. XXIV, p. 187, n ° 26 785, § 5; Vol. XVIII, p. 324, n ° 27713, et dessins
contemporains des uniformes de ces bataillons.
(287) Ibid., Vol. V, p. 361, n ° 27435.
(288) Ibid., V, p. 518, § 9; Vol. XLIV, p. 117, n ° 28072; Vol. XLIII, Pt. II, livre de tables
d'autorisation, addendum à la section une, pages. 99 et 324 (sic), Vol .. 27 713, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(289) Ibid., Vol. XLIII, Pt. II, livre de tables d'autorisation, addendum à la section une, pages.
99 et 234 (sic - voir note 288), n ° 27713, et Vol. VI, p. 385, n ° 27 991, § 3.
(290) Ordre du chef d'état-major principal, le 4 Avril 1819, n ° 21.
(291) ZSP, Vol. VII, p. 40, n ° 28 125, § 8.
(292) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(293) Ordre aus Corps séparés des règlements militaires, le 16 Janvier 1824, n ° 22, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(294) ZSP, Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

181
Chapitre XV.

INTENDANTS AUX AFFAIRES A LA SUITE DE SA MAJESTÉ L'EMPEREUR


(Svita EGO IMPERATORSKAGO VELICHESTVA po kvartirmeisterskoi chasti.)

9 avril 1801 - Les officiers de la colonne (kolonnovozhatye) des intendants à la suite de sa


Majesté l'Empereur reçurent l'ordre de couper leurs boucles (Pukli) et de porter des queues
(kosy) de seulement 7 pouces de long, les attachant à mi-chemin vers le bas du col (295).
(Les officiers de la colonne étaient des cadets ayant le statut d'officier dans le corps des
intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur. Le corps des "intendants à la suite de sa
Majesté l'Empereur " lui-même était un précurseur à l'état-major général.)

20 mai 1801 - Les généraux, les officiers supérieurs et subalternes reçurent l'ordre de porter
un uniforme à double boutonnage vert foncé, avec un col et des poignets fendus de velours
noir. Le passepoil rouge était le long de trois côtés du col et sur les poignets, et les retroussis
étaient également rouges, comme la doublure de la veste. Les boutons, aiguillette, et la
broderie sur le col et les poignets étaient dorés (Illus. 1756 et 1757). Les pantalons furent
laissés comme avant, en tissu blanc ou chamois blanchi. Les bottes atteignaient les genoux et
avaient éperons d'argent, tandis que les bicornes, écharpes, et épées furent prescrits pour être
les mêmes que dans l'infanterie (Illus 1756.). Les officiers de la colonne reçurent le même
uniforme, mais l'uniforme ne portait pas de broderie et d'aiguillette; le bicorne avait une
boucle de boutonnière noire, et était sans panache. La ceinture d'épée était en peau de daim
blanchi avec une boucle dorée, et porté sur l'uniforme. Une épée et une dragonne étaient
prévues pour les fonctionnaires (Illus. 1758). Tous les rangs portaient des gants blancs et des
cannes (fabriqués à partir de roseaux de canne) (296).

15 Janvier 1802 - Il fut ordonné d'avoir un passepoil de velours noir le long des retroussis des
basques des officiers, et le col, les poignets, et les pattes d'épaulettes des officiers de la
colonne devaient être fabriqués à partir de velours noir (plis),tous les trois ayant un passepoil
rouge ( 297).

En 1804 - Les panaches élevés et les boutonnières de galon d'or étroit (à la place de la
broderie précédente) furent introduits pour les bicornes des généraux et des officiers (Illus
1759.) (298).

2 décembre 1806 - Les officiers de la colonne durent se couper les cheveux courts.
Cependant, les généraux et les supérieurs et subalternes, étaient dans ce cas autorisés à
procéder en fonction de leurs souhaits personnels (299).

10 mars 1807 - Les canes furent abolies pour les officiers et les officiers de la colonne (300).

16 Septembre 1807 - Les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes reçurent
l'ordre de porter une épaulette sur l'épaule droite de la veste, avec les distinctions de rang
comme dans les autres unités (Illus 1760.) (301).

12 Novembre 1808 - Les généraux,les officiers supérieurs et subalternes furent autorisés à


porter des pantalons vert foncé pour un usage quotidien, la même année, furent introduites des
selles anglaises et des schabraques et des étuis vert foncé avec des garnitures de velours noir,
des étoiles dorées, et des passepoils rouges et argentés (Illus. 1761). Il fut également admis
pour ces rangs de porter des redingotes vert foncé avec les poignets et col de velours noir,

182
avec un passepoil rouge sur les bords, des boutons dorés sur le col et les poignets, doublure
rouge. (302).

8 Juin 1809 - Le plumet sur le bords du bicorne des généraux furent retirés et l'ancien modèle
de boutonnière fut remplacé par un nouveau composé de quatre torsades épaisses, dont les
deux les moyennes étaient étroitement liés les unes aux autres pour former une tresse (303).

En 1810 - Au lieu des pantalons blancs, les officiers de la colonne reçurent l'ordre de porter
des pantalons vert foncé avec des leggings en cuir avec sept boutons de cuivre; au lieu des
hautes bottes à éperons , des bottes plus courtes à éperons vissés; au lieu des bicornes, un
kiver du modèle porté à cette époque par les sous-officiers des régiments de grenadiers, sauf
que les décorations étaient blanches et sans panache; au lieu d'épées (shpagi) -des sabres
(Sabli) avec une dragonne d'officier, et au lieu des ceinturons blancs portés sur le manteau ;
des ceinturons noirs portés sous le manteau (Illus. 1762) En service monté, il fut prescrit une
schabraque vert foncé avec une garniture de velours noir, trois lignes de passepoils rouges en
tissu, et les monogrammes et les couronnes étaient de velours noir doublé avec un cordon noir
(Illus. 1762). Les officiers pouvaient porter des capotes grises avec un col de velours noir
avec les bords passepoilés de tissu rouge (Illus. 1762). La même année, les panaches sur les
chapeaux des officiers furent raccourcis (304).

1812 - Tous les rangs devaient porter: des cols plus courts que les précédents et droits, fermés
par de petits crochets. En campagne, les généraux et officiers furent autorisés à porter des
pantalons d'équitation gris avec des boutons en laiton (Illus. 1763). Les officiers de la colonne
reçurent de nouveaux shakos, plus bas qu'avant, avec un sommet en retrait (Illus. 1763) (305)
.
20 mai 1814 - Les généraux et les officiers reçurent l'ordre de porter des pantalons
d'équitation sans boutons, avec des doubles rayures rouges avec un liseré rouge entre les deux
(Illus 1764.) (306). La même année, les cocardes des coiffes des généraux et des officiers
reçurent un ruban blanc autour des cocardes, qui plus tard devint argenté (Illus 1765) (307).

24 Janvier 1816 - Les fourreaux des épées des généraux et des officiers devinrent noirs et
laqués (308).

10 Juillet 1816 - Au lieu de la veste à double boutonnage, tous les grades devaient porter des
vestes à simple boutonnage à neuf boutons et un passepoil de tissu rouge autour de l'ensemble
du col, aux poignets, sur le devant, et sur les rabats des poches. Au lieu d'une épaulette, les
généraux et les officiers devaient en avoir deux, en gardant l'aiguillette, et de porter aussi le
bicorne "avant-arrière" (s-polya). Parallèlement à ces changements, les officiers de la colonne
reçurent des pantalons de cavalerie à doubles rayures rouges et des jambières en cuir (Illus.
1766 et 1767) (310).

26 Septembre 1817 - Le modèle de shako de l'infanterie shako fut confirmé ce jour pour les
officiers de la colonne (Illus 1767.) (311).

21 Mai 1825 - Les officiers supérieurs, les officiers subalternes et les chefs de la colonne des
intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur qui appartenait au corps indépendant de
Lituanie ou subordonné aux gardes du corps de réserve du Tserarrvich le Grand Duc
Constantine Pavlovich reçurent l'ordre d'avoir l'ordre au lieu du passepoil rouge sur les volets
manchette, les doubles rayures sur les pantalons, et le galon sur la schabraque et le tapis de
selle de porter un galon framboise (Illus. 1768) (312).

183
1756. Général et officier subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur 1801.
1757. Broderie d'officier. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, établi en 1801.
1758. Officier de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur 1801.
1759. Officier subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1804-1807.
1760. Soldat et officier subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, de 1807 à
1808.
1761. Schabraque et étuis d'officier. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1808.
1762. Officiers de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1810-1811.
1763. Officier subalterne et de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur
1812-1814.
1764 Officiers subalternes. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1814 à 1816.
1765. Officiers de la Colonne et subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur,
1816 à 1817.
1766. Officier supérieur. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1817 au 1825.
1767. Officier de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1817 au 1825.
1768. Officiers subalternes et de la colonne. Corps Indépendant de Lituanie .1825.

184
Notes

(295) Ibid., Vol. XXVI, p. 609, n ° 19826.


(296) Ibid., Vol. XLIV, p. 29, n ° 19879; informations reçues du Commissariat du ministère
de la Guerre, et lpreuve de contemporains.
(297) Iinformations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(298) Idem.
(299) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(300) Les informations reçues du Commissariat t du ministère de la Guerre.
(301) Idem.
(302) Idem.
(303) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 23695.
(304) Iinformations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et preuve de
contemporains.
(305) Idem.
(306) Idem.
(307) Idem.
(308) ZSP, Vol. II, p. 450, n ° 26095, et informations reçues du Commissariat du ministère de
la Guerre.
(309) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(310) ZSP, Vol. XLIV, p. 120, n ° 26 838, § 3; informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre; déclarations de contemporains et dessins contemporains.
(311) Information tirée des dossiers des Archives du Ministère de l'état-major général.
(312) ZSP, Vol. XLIV, p. 137, n ° 30353.

185
Chapitre XVI.

TOPOGRAPHES (Topografy).

10 Juillet 1816 - Le Dépôt Topographique de Haapaniemi (Gaapan'emskoe Topograficheskoe


Depo), faisant partie du Quartier Général sous le contrôle du chef d'état-major principal de sa
Majesté Impériale, devait porter les mêmes uniformes, mais avec un passepoil jaune, des
volets de manchette et des retroussis jaunes et une double rayure jaune sur les pantalons au
lieu du rouge. Les officiers étaient à habiller comme les officiers et les cadets en qualité
d'officiers de la colonne (Illus. 1769) (313).

7 mai 1817 - Au lieu de l'uniforme à double boutonnage, le personnel du corps des


Topographes reçut l'ordre de porter un uniforme à simple boutonnage avec neuf boutons et
passepoil jaune tout autour du col, aux poignets, sur le devant, et sur les rabats de poche. Au
lieu d'une seule épaulette, les officiers devaient en porter deux, conservant l'aiguillette, et de
porter leurs bicornes "avant-arrière" (s polya) (Illus. 1770) (314).

28 Janvier 1822 - Le Corps des topographes (Korpus Topografov), mis en place dans le cadre
de l'état-major de Sa Majesté Impériale, reçut le même uniforme que la Suite de Sa Majesté,
mais avec un passepoil bleu (svetlosinii) , les volets manchettes, les retroussis et la double
rayure sur les pantalons bleus également. Les officiers étaient habillés comme les officiers de
la suite, et les topographes en tant qu'officiers de la colonne. Avec cela, les topographes
avaient une dragonne avec un bracelet noir et un pompon tricolore: blanc, noir et orange (.
Illus 1771 et 1772) (315).

1769. Officier subalterne et cadets. Corps topographique de Haapaniemi, 1816 au 1817.


1770. Cadets et officiers subalternes. Corps topographique de Haapaniemi , 1817-1819.
1771. Officier supérieur. Corps des topographes, 1822 au 1825.
1772. Topographe. De 1822 à 1825.

Notes

(313) Les informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.


(314) Idem.
(315) ZSP, Vol. VIII, p. 49, n ° 28 901, §§ 19, 20, et 21.

186
Chapitre XII.

PIONNIERS A CHEVAL (Armeiskie Konno-pionery).


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2 Août 1822 - Les soldats de l'escadron du 1er Pionniers à Cheval reçurent un uniforme vert
foncé à simple boutonnage avec un col et des poignets noirs. Les passepoils, les pattes
d'épaulettes, les retroussis, et la doublure étaient rouges, avec des boutons blancs et un bouton
jaune 1 sur les pattes d'épaulettes. Les pantalons étaient vert foncé avec une double rayure
rouge et un passepoil rouge et une basane en cuir. Le shako portait un pompon inférieur
(repeek) et un pompon supérieur en forme de pyramide (pompon piramidal'nyi) jaunes, avec
des cordons de shako blancs et une plaque du modèle des régiments de grenadier avec deux
haches croisées sous l'étoile, et au-dessus une petite grenade avec une seule flamme. Ils
étaient équipés d'un sabre, d'un ceinturon porte-épée avec un guide pour le fourreau de la
baïonnette, d'une carabine, d'une giberne (lyadunka), de pistolets, et le harnachement complet
du cheval était celui en usage à l'époque dans les régiments des Chasseurs à Cheval, sauf que
le passepoil sur la schabraque était rouge, tandis que le galon, le monogramme, et la couronne
étaient jaunes, les deux dernières étant bordés de cordon noir (Illus. 1726 et 1727) (249).
Les sous-officiers des Pionniers à cheval portaient les mêmes distinctions que celles utilisées
dans les autres régiments de Cavalerie (Illus. 1728) (250).
Les uniformes des trompettes s distinguaient par des nids hirondelles ou ailes rouges sur les
épaules et des chevrons blancs avec une bande centrale rouge (reika), exactement comme il
ceux des trompettes dans les autres régiments de cavalerie (Illus. 1729) (251).
Les officiers, avec des uniformes de la même palette de couleurs que pour les rangs inférieurs,
avaient deux haches dorées croisées sur les couvercles de leurs gibernes avec une grenade
enflammée en dessous, un bouton doré sur le champ argenté de leurs épaulettes, des fixations
argentés à leurs poches, les monogrammes et les couronnes sur la schabraque étaient argentés,
et le galon de garniture argenté de la schabraque avait un passepoil rouge le long des bords
(Illus. 1730 et 1731). Lorsqu'ils n'étaient pas en service, ils étaient autorisés à porter des
manteaux dits de déshabillé (Vitse-mundiry) avec de longs pans et les mêmes redingotes
(sertuki) que celles portées par les officiers des bataillons de Sapeurs, mais avec une doublure
blanche au lieu de rouge (252).

1er Mai 1824 - Pour les officiers et les rangs inférieurs; les pompons pyramidaux sur les
shakos furent remplacés par ds pompons ronds (Illus 1732.) (253).

29 Mars 1825 - Pour les rangs inférieurs combattants, pour service irréprochable, il fut établi
des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un, pour 15
ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de bandes jaunes (254).

1
1726 Soldats. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

2
1727. Plaque de shako du 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1828.

3
1728. Sous-officier. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

4
1729. Trompette. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

5
1730. Officier subalterne. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1822-1824.

6
1731. Giberne, 1er escadron de Pionniers à Cheval, établie en 1822.

7
1732. Sous-officiers et officier subalterne. 1er escadron de Pionniers à Cheval, 1824 au 1825.

8
Notes

(249) Décret impérial sur les uniformes de l'Escadron des Pionniers à Cheval, du 6 Juillet,
conservé au Commissariat du ministère a confirmé par; ZSP, Vol. VIII, pp. 581 et 582, n °
29155, et Vol. XLIV, p. 102, n ° 28992; insignes(armatura) du Corps des Ingénieurs, publié
en 1822, et états de contemporains.
(250) Idem.
(251) Idem.
(252) Idem.
(253) ZSP, Vol. XLIV, p. 103, n ° 29888.
(254) ZSP, Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

9
Chapitre XIII.

GÉNIE DE L'ARMÉE ET DES GARNISONS. (Polevye i garnizonnye inzhenery.)

9 Avril 1801 - Les rangs inférieurs du Corps du Génie reçurent l'ordre de couper leurs boucles
(Pukli) et d'avoir des queues (kosy) de seulement 7 pouces de long, les attachant à mi-chemin
vers le bas du col (255).

8 mai 1801 - Les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes du corps du
Génie ont reçu l'ordre de garder leurs boutons blanc précédent, mais ils devaient porter les
mêmes uniformes que ceux établis ,le 13 mai et 16 juin, pour les généraux et les officiers
supérieurs de l'artillerie, c'est à dire: une veste vert foncé avec des rabats de manchette et des
rabats de poche de la même couleur; col, poignets et retroussis tous de tissu noir; passepoil
rouge le long des trois côtés du col, les rabats de manchette, et les retroussis; pattes
d'épaulettes de tissu rouge; doublure noire; petites tenues et des gants blancs; bicorne avec
boutonnière brodée et un panache noir; bottes jusqu'aux genoux, avec éperons argentés (Illus.
1733) (256).

27 Mars 1802 - Tous les rangs du Génie devaient porter les mêmes uniformes que ceux portés
dans les rangs de l'artillerie à pied, sauf que les boutons étaient blancs et les retroussis et la
doublure étaient rouges (Illus 1734.) (257).

9 Mars 1803 - Il fut ordonné que les manteaux des officiers du Corps des ingénieurs devaient
porter des boutonnières brodées argentées, deux de chaque côté du col et trois sur chaque
volet des manchettes. A la même époque, les officiers commencèrent à porter des chapeaux à
plumes plus élevés et un galon de boutonnière étroite et argentée à la place du style brodé
précédent (Illus. 1735) (258).

1 Octobre 1806 - Les manteaux chauds (fufaiki) autorisés pour les rangs inférieurs jusqu'à
cette date furent abandonnés (259).

2 Décembre 1806 - Les rangs inférieurs reçurent l'ordre de couper leurs cheveux courts; les
généraux, cependant, et les officiers supérieurs et subalternes, étaient autorisés de procéder en
fonction de leurs souhaits personnels (260).

10 Mars 1807 - Les canes furent abolies pour les officiers et sous-officiers, à savoir les
aspirants officiers (yunkera, de l'allemand Junker), les artistes-dessinateurs (konduktory), les
greffiers , les gardes (vakhtery, de l'allemand Wächter), et les servants (tseikhdinery, de
l'allemand Zeugdiener) (261).

31 Janvier 1808 - En lieu et place de leurs épaulettes antérieures, les généraux et les officiers
supérieurs et subalternes reçurent des épaulettes du modèle utilisé à cette date dans
l'infanterie, à l'exception qu'elles étaient tout en argent et doublées de tissu rouge (Illus 1736.)
(262 ).

4 Avril 1809 - Les sous-officiers reçurent l'ordre de porter les galons non plus sur les bords
inférieurs et latéraux du col comme c'était le cas jusqu'à présent, mais sur les bords supérieurs
et latéraux (263).

10
8 Juin 1809 - Le plumet bordant le bicorne des généraux fut retiré et l'ancien modèle de la
boutonnière fut remplacé par un nouveau composé de quatre torsades épaisses, dont les deux
les moyennes étaient étroitement liées les unes aux autres pour former une tresse (264). La
même année, le poudrage des cheveux fut complètement abandonné par les généraux et les
officiers, et ils furent autorisés à porter des redingotes en dehors du service. Ces redingotes
étaient comme celles de l'artillerie, sauf qu'elles avaient des boutons argentés et une doublure
rouge (265).

23 Janvier 1810 - Confirmation fut donnée à la table d'autorisation pour les uniformes et les
accoutrements des rangs inférieurs du Corps du Génie, sur la base de laquelle il fut prescrit
que:
Les aspirants officiers et les artistes dessinateurs (yunkera i konduktory) devaient porter des
uniformes semblables à ceux des sous-officiers combattants des régiments de Pionniers, y
compris l'épée courte des Pionniers (Tesak) portée avec un baudrier blanc sur l'épaule, et une
boucle noire sur la dragonne (chernaya gaechka u temlyaka) (Illus. 1737).
Les greffiers, les gardes et les servants portaient des uniformes semblables à ceux portés par
les sous-officiers non combattants dans les régiments de Pionniers, mais avec une doublure de
couleur vert foncé à la redingote (sertuk) au lieu du noir, et au lieu des coiffes élevées en
tissu, des shakos (kiver) comme ceux des artistes dessinateurs (konduktor), mais sans les
cordons et la grenade, mais avec une cocarde, une boucle de boutonnière, un bouton, et une
touffe ou un pompon rouge (kist 'ilirepeek) (Illus. 1738). La boucle et l'anneau du nœud de la
dragonne de l'épée étaient noirs.
Les barbiers portaient la même tenue que les greffiers, les gardes et les servants, mais au lieu
du shako, ils avaient la même coiffure que dans les régiments de Pionniers (266).

17 Janvier 1811 - Au lieu des cordons multicolores de leurs shakos, les aspirants officiers du
Génie et les artistes dessinateurs reçurent des cordons blancs avec des glands (kisti) mêlés de
noir et d'orange (267).

5 Février 1811 - Les officiers supérieurs et les officiers subalternes devaient en toutes
occasions porter les pantalons vert foncé et ne plus utiliser les blancs (268).

22 Février 1811 - Les cordons de shako pour les aspirants officiers et les artistes dessinateurs
devinrent rouges au lieu de blancs, avec des glands multicolores comme avant (269).

25 Octobre 1811 - Les rangs inférieurs du Corps des Ingénieurs reçurent un nouveau modèle
de calot vert foncé avec une bande noire et un liseré rouge sur le dessus et sur les bords de la
bande. La forme de ces calots était complètement identique aux calots introduits le 23
septembre de cette année dans les régiments d'infanterie de l'Armée (270).

3 Novembre 1811 - Les gants furent abolis pour les rangs inférieurs ayant le statut de sous-
officiers dans le Corps du Génie (271).

1812 - Les grades inférieurs dans le Corps des ingénieurs devaient porter: des cols plus courts
qu'auparavant, fermés par de petits crochets; des leggings jusqu'au genou, avec neuf boutons;
des shakos plus bas qu'avant, avec une plus grande propagation ou l'élargissement vers le haut
et en retrait sur les côtés (Illus. 1739). Les officiers portaient des cols du même que les rangs
inférieurs, avec les galons de boutonnière comme auparavant (Illus. 1739) (272).

11
1814 - En campagne ou engagés dans les travaux de construction, les officiers du Génie
étaient autorisés à porter des pantalons d'équitation en tissu gris, avec une double bande noire
passepoilée de rouge au milieu. Les chapeaux devaient porter un ruban blanc autour de la
cocarde, qui plus tard devint argenté (273).

24 Janvier 1816 - Dans le Corps du Génie, les fourreaux des épées (tesaki) et des rapières des
officiers (shpagi), reçurent l'ordre d'être noir, les premiers étant polis et les derniers - laqués.
La même année, le Corps commença à porter des cols avec un passepoil rouge non seulement
le long du haut et sur les côtés, mais aussi le long du bord inférieur, et des pantalons vert
foncé remplacèrent les gris pour les aspirants officiers et les artistes dessinateurs (274).

4 Juillet 1817 - Les généraux du Génie et les officiers supérieurs et subalternes, ainsi que les
troupes et les artistes dessinateurs (konduktor), reçurent des vestes à simple boutonnage au
lieu du double boutonnage, avec neuf boutons, un passepoil rouge autour du col, des poignets,
et des volets de manchette, et le long de l'ouverture avant et le long du bord inférieur de la
veste à la lisière (fig. 1740) (275).

26 Septembre 1817 - La description confirmée en ce jour pour les shakos de l'infanterie et


pour les accoutrements fut étendue aux aspirants officiers et aux artistes dessinateurs du
Génie, qui à partir de ce moment commencèrent à porter des cordons de shako blancs au lieu
des rouges (Illus 1741.) (276).

8 Décembre 1817 - Les leggings (kragi) en cuir sur les pantalons en tissu des aspirants
officiers et des artistes dessinateurs reçurent des guêtres intégrales (kozyrki) d'un modèle
similaire aux guêtres (shtibletnye kozyrki)des pantalons d'été (Illus 1741.) (277).

23 Août 1818 - Les rangs inférieurs du Génie devaient porter des pattes d'épaulettes sur les
manteaux et les capotes qui devaient être aussi longue que l'épaule et de 2 pouces 1/8 de large,
de la couleur rouge précédente (278).

1 Janvier 1819 - Avec la séparation du corps du Génie, en unité de l'armée et des garnisons, le
Génie des troupes armées garda son uniforme précédent, tandis que les officiers des s
reçurent une veste sans dentelle de boutonnière, avec une doublure noire, et des épaulettes
argentées avec un champ noir (Illus. 1742) (279)

4 Avril 1819 - Les guêtres établies le 8 décembre 1817 furent supprimées (280).

22 Septembre 1819 - Les généraux du Génie, lorsqu'ils portaient leurs tenues d'ingénieurs,
reçurent l'ordre de porter le bicorne d'avant en arrière (s-polya), il devait en être de même
pour les officiers supérieurs et subalternes (Illus 1743.) (281) .

16 janvier 1824 - Les artistes dessinateur du Génie se devait d'avoir les retroussis de leurs
manteaux cousus ensemble, et une boucle de cordon blanc cousue au gland (trinchik) des
cordons de shako et fixée au bouton de la sangle de l'épaule droite, comme détaillé ci-dessus
pour l'Infanterie et l'Artillerie (282).

29 Mars 1825 - Dans les rangs inférieurs combattants, pour service irréprochable, il fut établi
des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un, pour 15
ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de galons jaunes (283).

12
1733. Général. Corps du Génie, 1801 à 1802.

13
14
1734. Officier subalterne, sous-officier, et soldat. Corps du Génie, 1802 au 1803.

15
1735. Officier subalterne. Corps du Génie, de 1803 à 1807.

16
1736. Officier supérieur. Corps du Génie, de 1810 à 1811.

17
1737. Artiste dessinateur (Konduktor). Corps du Génie, de 1810 à 1811.

18
1738. Greffier. Corps du Génie, de 1810 à 1811.

19
1739. Artiste dessinateur et officier subalterne. Corps du Génie, de 1812 à 1816.

20
1740. Officier supérieur. Corps du Génie, de 1817 à 1825.

21
1741. Artiste dessinateur. Corps du Génie, 1818-1819.

22
1742. Officier subalterne. Génie des garnisons, 1819-1825.

23
1743. Général. Corps du Génie, de 1819 à 1825.

24
Notes

(255) ZSP, Vol. XXVI, p. 609, n ° 19826.


(256) ZSP, Vol. XLIV ,, p. 25, n ° 19861, et informations reçues du ministère du ministère de
la Guerre.
(257) Ibid., P. 25, n ° 20201.
(258) Ibid., N ° 20658.
(259) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(260) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(261) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(262) ZSP, Vol. XLIV, p. 25, n ° 22797.
(263) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(264) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 2369.
(265) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre; preuves de
contemporains, et des chapeaux et vestes conservés jusqu'à maintenant.
(266) Recueil des lois et des directives relatives à l'administration militaire, 1819, Bk. 1, pp.
315-330.
(267) ZSP, Vol. I, p. 517, n ° 24488, et informations reçues du ministère du ministère de la
Guerre.
(268) ZSP, Vol. XLIV, p. 25, n ° 24511.
(269) Ibid., P. 27, n ° 24528, et informations reçues du ministère du ministère de la Guerre.
(270) Informations reçues de ce ministère.
(271) ZSP, Vol. XLIV, p. 898, n ° 24848.
(272) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(273) Déclarations de contemporains.
(274) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(275) ZSP, Vol. XLIV, p. 116, n ° 26956.
(276) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(277) Informations reçues de ce même département.
(278) ZSP, Vol. XLIV, p. 121, n ° 27504, et informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre.
(279) Ibid., Vol. VI, p. 3, n ° 27 617, § 4, et Vol. XLIV, p. 137, n ° 28072.
(280) Ordre du chef d'état-major principal, le 4 Avril 1819, n ° 21.
(281) ZSP, Vol. VI, p. 346, n ° 27933.
(282) Ordres au Corps séparée des règlements militaires, le 16 Janvier 1824, n ° 22, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(283) ZSP, Vol. XL ,, p. 188, n ° 30309.

25
Chapitre XIV.

BATAILLONS ET COMPAGNIES DES OUVRIERS MILITAIRES (Voenno-Rabochie


bataliony i roty).

25 Novembre 1807 - Les ouvriers militaires (voennye de Rabochie) tirées des membres
(ratniki) de la Milice (Zemskaya Militsiya) pour les travaux de construction dans les
forteresses de porter les mêmes uniformes que le personnel (furleity) des régiments
d'infanterie, toutes les couleurs de tissu étant autorisé, telles que: vert foncé ou clair, bleu
foncé, gris, et même les tenues civiles des paysans, tant qu'ils n'étaient pas noirs (284).

2 mai 1816 - Les soldats ou ouvriers militaires, des 1er et 2e bataillons des ouvriers recrutés
pour travailler à la Commission de Moscou pour les constructions (Moskovskaya
Kommissiya stroenii) reçurent l'ordre de porter: des vestes grises faites de tissu de la
paysannerie avec des boutons recouverts, des pantalons, des calots, et des manteaux de la
même matière; une cravate de drap noir; des bottes noircies (Illus. 1744). En outre, un
manteau en peau de mouton (polushubok) fut autorisé pour l'hiver et pour l'été, une blouse
(kitel') et un pantalon noir corbeau (285).

11 Avril 1817 - Les nouveaux bataillons d'Ouvriers Militaires affectés à l'administration des
lignes de communication reçurent les uniformes et les armes suivantes:
Maîtres artisans et ouvriers - une veste vert foncé à simple boutonnage avec un col, des
poignets, et des pattes d'épaulettes noires, avec un passepoil (autour du col, des poignets, des
volets de manchette, et sur les retroussis), ainsi que le nombre du bataillon sur les pattes
d'épaulettes vert clair, et des boutons d'étain. Les pantalons d'hiver étaient verts avec un
passepoil vert clair et des guêtres attachées aux leggings, tandis que les pantalons d'été étaient
en lin de Flandre. Le shako n'avait pas de cordes, mais son pompon était blanc avec un centre
noir; les jugulaires étaient en étain blanc, et il portait un badge (armatura) représentant deux
pelles croisées. La capote était grise avec les mêmes cols et pattes d'épaulettes que sur la
veste. Le sabre-briquet (fashinnyi Nozh), sans dragonne, avait un manche et un fourreau noir
avec attache en fer. Le ceinturon noir laqué et a eu une boucle en laiton jaune. Le ballon de
sac et de l'eau étaient aussi pour l'infanterie, avec des sangles noires (Illus. 1745).
Les sous-officiers portaient le même uniforme que les simples soldats, mais avec les galons
prescrits pour leurs rangs de la même couleur que les boutons et leurs pompons de shakos
(Illus 1746.).
Les tambours de compagnies portaient le même uniforme que les simples soldats, avec
seulement l'ajout de nids d'hirondelles noires avec des passepoils et des chevrons faits de
rubans fabriqués à partir de fil blanc et vert clair. Les cerceaux des tambours, les baguettes,
les sangles et les baudriers croisés étaient noirs (Illus. 1747).
Les tambours de bataillons portaient le même uniforme que les tambours de compagnies,
avec en plus les distinctions des sous-officiers (Illus 1747.).
Les officiers portaient le manteau et le pantalon de la même couleur que ceux prévus pour les
soldats; des bottes du modèle portées par ls officiers dans le reste de l'infanterie; des
épaulettes argentées; le même shako que les rangs inférieurs, mais avec des cordons et un
pompon argenté; une épée (shpaga) et une écharpe de la même manière que les autres
officiers d'infanterie (Illus. 1748).
Les non-combattants portaient l'uniforme des non-combattants des bataillons de Sapeurs et de
Pionniers, avec comme seule différence que le passepoil des pattes d'épaulettes était vert clair.

Outre les uniformes décrits ici pour être portés en formation, l

26
es maîtres artisans et les ouvriers reçurent des vêtements de travail: pour l'été - une veste de
toile (parusinnaya Kurtka) avec les boutons recouverts et les pantalons (bryuki) de la même
matière (Illus 1749.); pour l'hiver - un manteau de mouton descendant jusqu'aux genoux
(polushubok), un capuchon gris de paysan tissu avec des oreillettes de la même matière et un
couvre-nuque en cuir; des pantalons gris en flanelle de Russie (russkaya baika); des mitaines
en cuir blanc avec des inserts de laine (varegi), et des couvre-chaussures chauds (ken'gi, du
finnois kenka), remplacés plus tard par des bottes lâches avec de hautes jambières (Illus.
1750).
Les rangs inférieurs ne reçurent pas de calots, mais ils en confectionnèrent à partir de
manteaux qui avaient faits leur temps et avec un passepoil vert clair, et le numéro de la
compagnie n vert clair sur une bande de galon jaune (286).

29 Juin 1818 - Avec le changement dans la numérotation des bataillons des ouvriers militaires
où les deux premiers numéros furent attribués aux deux bataillons situés à Moscou, les pattes
d'épaulettes de l'ancien 1er Bataillon reçut le N° 3 et celles de l'ancien 2e, le bataillon N° 4
(287).

21 août 1818 - Les ouvriers, les maîtres artisans, les sous-officiers et les tambours, ainsi que
les officiers et les non-combattants, des compagnies des ouvriers militaires dans le cadre du
Corps du Génie ont été commandés pour devaient porter le même uniforme que les troupes de
l'administration des communications , sauf que le vert clair fut changé en rouge et le champ
argenté des épaulettes des officiers devint en tissu noir orné de galons argentés et avec le
numéro de la compagnie en argent (Illus. 1751, 1752 et 1753) (288).

10 Mars 1819 - Tous les bataillons des ouvriers militaires devaient porter les mêmes
uniformes, accoutrements, armes et autres éléments que les bataillons des lignes de
communication visés ci-dessus (289).

4 Avril 1819 - Les guêtres qui faisaient partie des leggings des pantalons d'hiver des rangs
inférieurs furent retirées (290).

2 Février 1820 - Les deux compagnies d'ouvriers militaires N ° 37 et 38, stationnés à la


manufacture d'armes de Tula et attachés à l'artillerie de garnison (le 23 mars 1822, transféré
à l'administration du Génie), reçurent les mêmes uniformes et armes que les compagnies des
ouvriers du Génie militaire mentionnés ci-dessus (291). La même année, les chevrons sur les
vestes des tambours des bataillons et les compagnies des ouvriers militaires devaient être
cousus plus rapprochés qu'auparavant, comme pour les uniformes des autres troupes (Illus.
1754) (292).

16 Janvier 1824 - Les modifications suivantes furent apportées aux uniformes et


accoutrements des rangs inférieurs combattants:
1.) Les vestes, qui jusqu'à ce moment avaient un revers couvrant l'autre, furent coupées de
sorte que leurs bords intérieurs soient réunis, et cousus ensemble afin qu'ils puissent se
toucher.
2.) Les sangles de sac à dos sur la poitrine devaient être montées de sorte qu'elles puissent
passer entre les quatrième et cinquième boutons sur la veste, comptés à partir du col (Illus.
1755) (293).

27
29 Mars 1825 - Dans les rangs inférieurs des combattants, pour service irréprochable, il fut
distribué des chevrons (nashivki) cousus sur la manche gauche: pour 10 ans de service - un,
pour 15 ans - deux, pour 20 ans - trois; l'un sur l'autre, l'ensemble fait de galons jaunes (294).

28
1744. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, à Moscou, 1816-1817.

29
1745. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1824.

30
1746. Sous-officier. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1824.

31
1747. Tambours. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825.

32
1748. Officier subalterne. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825.

33
1749. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825.

34
1750. Soldat. Bataillons des ouvriers militaires, 1817-1825. (vêtements d'hiver.)

35
1751. Soldat et sous-officier. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, 1818-1824.

36
1752. Tambour, Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, de 1818 à 1820.

37
1753. Officier subalterne. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, 1818-1825.

38
1754. Tambour. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie 1820-1825.

39
1755. Soldat. Compagnies des ouvriers, Administration du Génie, 1824-1825.

40
41
Notes

(284) Ibid., Vol. XXIX, p. 1329, n ° 22696.


(285) Ibid., Vol. III, p. 626, n ° 26 252, § 7.
(286) Ibid., Vol. XXIV, p. 187, n ° 26 785, § 5; Vol. XVIII, p. 324, n ° 27713, et dessins
contemporains des uniformes de ces bataillons.
(287) Ibid., Vol. V, p. 361, n ° 27435.
(288) Ibid., V, p. 518, § 9; Vol. XLIV, p. 117, n ° 28072; Vol. XLIII, Pt. II, livre de tables
d'autorisation, addendum à la section une, pages. 99 et 324 (sic), Vol .. 27 713, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(289) Ibid., Vol. XLIII, Pt. II, livre de tables d'autorisation, addendum à la section une, pages.
99 et 234 (sic - voir note 288), n ° 27713, et Vol. VI, p. 385, n ° 27 991, § 3.
(290) Ordre du chef d'état-major principal, le 4 Avril 1819, n ° 21.
(291) ZSP, Vol. VII, p. 40, n ° 28 125, § 8.
(292) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(293) Ordre aus Corps séparés des règlements militaires, le 16 Janvier 1824, n ° 22, et
informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(294) ZSP, Vol. XL, p. 188, n ° 30309.

42
Chapitre XV.

INTENDANTS AUX AFFAIRES A LA SUITE DE SA MAJESTÉ L'EMPEREUR


(Svita EGO IMPERATORSKAGO VELICHESTVA po kvartirmeisterskoi chasti.)

9 avril 1801 - Les officiers de la colonne (kolonnovozhatye) des intendants à la suite de sa


Majesté l'Empereur reçurent l'ordre de couper leurs boucles (Pukli) et de porter des queues
(kosy) de seulement 7 pouces de long, les attachant à mi-chemin vers le bas du col (295).
(Les officiers de la colonne étaient des cadets ayant le statut d'officier dans le corps des
intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur. Le corps des "intendants à la suite de sa
Majesté l'Empereur " lui-même était un précurseur à l'état-major général.)

20 mai 1801 - Les généraux, les officiers supérieurs et subalternes reçurent l'ordre de porter
un uniforme à double boutonnage vert foncé, avec un col et des poignets fendus de velours
noir. Le passepoil rouge était le long de trois côtés du col et sur les poignets, et les retroussis
étaient également rouges, comme la doublure de la veste. Les boutons, aiguillette, et la
broderie sur le col et les poignets étaient dorés (Illus. 1756 et 1757). Les pantalons furent
laissés comme avant, en tissu blanc ou chamois blanchi. Les bottes atteignaient les genoux et
avaient éperons d'argent, tandis que les bicornes, écharpes, et épées furent prescrits pour être
les mêmes que dans l'infanterie (Illus 1756.). Les officiers de la colonne reçurent le même
uniforme, mais l'uniforme ne portait pas de broderie et d'aiguillette; le bicorne avait une
boucle de boutonnière noire, et était sans panache. La ceinture d'épée était en peau de daim
blanchi avec une boucle dorée, et porté sur l'uniforme. Une épée et une dragonne étaient
prévues pour les fonctionnaires (Illus. 1758). Tous les rangs portaient des gants blancs et des
cannes (fabriqués à partir de roseaux de canne) (296).

15 Janvier 1802 - Il fut ordonné d'avoir un passepoil de velours noir le long des retroussis des
basques des officiers, et le col, les poignets, et les pattes d'épaulettes des officiers de la
colonne devaient être fabriqués à partir de velours noir (plis),tous les trois ayant un passepoil
rouge ( 297).

En 1804 - Les panaches élevés et les boutonnières de galon d'or étroit (à la place de la
broderie précédente) furent introduits pour les bicornes des généraux et des officiers (Illus
1759.) (298).

2 décembre 1806 - Les officiers de la colonne durent se couper les cheveux courts.
Cependant, les généraux et les supérieurs et subalternes, étaient dans ce cas autorisés à
procéder en fonction de leurs souhaits personnels (299).

10 mars 1807 - Les canes furent abolies pour les officiers et les officiers de la colonne (300).

16 Septembre 1807 - Les généraux, les officiers supérieurs et les officiers subalternes reçurent
l'ordre de porter une épaulette sur l'épaule droite de la veste, avec les distinctions de rang
comme dans les autres unités (Illus 1760.) (301).

12 Novembre 1808 - Les généraux,les officiers supérieurs et subalternes furent autorisés à


porter des pantalons vert foncé pour un usage quotidien, la même année, furent introduites des
selles anglaises et des schabraques et des étuis vert foncé avec des garnitures de velours noir,
des étoiles dorées, et des passepoils rouges et argentés (Illus. 1761). Il fut également admis
pour ces rangs de porter des redingotes vert foncé avec les poignets et col de velours noir,

43
avec un passepoil rouge sur les bords, des boutons dorés sur le col et les poignets, doublure
rouge. (302).

8 Juin 1809 - Le plumet sur le bords du bicorne des généraux furent retirés et l'ancien modèle
de boutonnière fut remplacé par un nouveau composé de quatre torsades épaisses, dont les
deux les moyennes étaient étroitement liés les unes aux autres pour former une tresse (303).

En 1810 - Au lieu des pantalons blancs, les officiers de la colonne reçurent l'ordre de porter
des pantalons vert foncé avec des leggings en cuir avec sept boutons de cuivre; au lieu des
hautes bottes à éperons , des bottes plus courtes à éperons vissés; au lieu des bicornes, un
kiver du modèle porté à cette époque par les sous-officiers des régiments de grenadiers, sauf
que les décorations étaient blanches et sans panache; au lieu d'épées (shpagi) -des sabres
(Sabli) avec une dragonne d'officier, et au lieu des ceinturons blancs portés sur le manteau ;
des ceinturons noirs portés sous le manteau (Illus. 1762) En service monté, il fut prescrit une
schabraque vert foncé avec une garniture de velours noir, trois lignes de passepoils rouges en
tissu, et les monogrammes et les couronnes étaient de velours noir doublé avec un cordon noir
(Illus. 1762). Les officiers pouvaient porter des capotes grises avec un col de velours noir
avec les bords passepoilés de tissu rouge (Illus. 1762). La même année, les panaches sur les
chapeaux des officiers furent raccourcis (304).

1812 - Tous les rangs devaient porter: des cols plus courts que les précédents et droits, fermés
par de petits crochets. En campagne, les généraux et officiers furent autorisés à porter des
pantalons d'équitation gris avec des boutons en laiton (Illus. 1763). Les officiers de la colonne
reçurent de nouveaux shakos, plus bas qu'avant, avec un sommet en retrait (Illus. 1763) (305)
.
20 mai 1814 - Les généraux et les officiers reçurent l'ordre de porter des pantalons
d'équitation sans boutons, avec des doubles rayures rouges avec un liseré rouge entre les deux
(Illus 1764.) (306). La même année, les cocardes des coiffes des généraux et des officiers
reçurent un ruban blanc autour des cocardes, qui plus tard devint argenté (Illus 1765) (307).

24 Janvier 1816 - Les fourreaux des épées des généraux et des officiers devinrent noirs et
laqués (308).

10 Juillet 1816 - Au lieu de la veste à double boutonnage, tous les grades devaient porter des
vestes à simple boutonnage à neuf boutons et un passepoil de tissu rouge autour de l'ensemble
du col, aux poignets, sur le devant, et sur les rabats des poches. Au lieu d'une épaulette, les
généraux et les officiers devaient en avoir deux, en gardant l'aiguillette, et de porter aussi le
bicorne "avant-arrière" (s-polya). Parallèlement à ces changements, les officiers de la colonne
reçurent des pantalons de cavalerie à doubles rayures rouges et des jambières en cuir (Illus.
1766 et 1767) (310).

26 Septembre 1817 - Le modèle de shako de l'infanterie shako fut confirmé ce jour pour les
officiers de la colonne (Illus 1767.) (311).

21 Mai 1825 - Les officiers supérieurs, les officiers subalternes et les chefs de la colonne des
intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur qui appartenait au corps indépendant de
Lituanie ou subordonné aux gardes du corps de réserve du Tserarrvich le Grand Duc
Constantine Pavlovich reçurent l'ordre d'avoir l'ordre au lieu du passepoil rouge sur les volets
manchette, les doubles rayures sur les pantalons, et le galon sur la schabraque et le tapis de
selle de porter un galon framboise (Illus. 1768) (312).

44
1756. Général et officier subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur 1801.

45
46
1757. Broderie d'officier. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, établi en 1801.

47
1758. Officier de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur 1801.

48
1759. Officier subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1804-1807.

49
1760. Soldat et officier subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, de 1807 à
1808.

50
1761. Schabraque et étuis d'officier. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1808.

51
1762. Officiers de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1810-1811.

52
1763. Officier subalterne et de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur
1812-1814.

53
1764 Officiers subalternes. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1814 à 1816.

54
1765. Officiers de la Colonne et subalterne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur,
1816 à 1817.

55
1766. Officier supérieur. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1817 au 1825.

56
1767. Officier de la colonne. Intendants à la suite de sa Majesté l'Empereur, 1817 au 1825.

57
1768. Officiers subalternes et de la colonne. Corps Indépendant de Lituanie .1825.

58
Notes

(295) Ibid., Vol. XXVI, p. 609, n ° 19826.


(296) Ibid., Vol. XLIV, p. 29, n ° 19879; informations reçues du Commissariat du ministère
de la Guerre, et lpreuve de contemporains.
(297) Iinformations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(298) Idem.
(299) ZSP, Vol. XXIX, p. 201, n ° 22382.
(300) Les informations reçues du Commissariat t du ministère de la Guerre.
(301) Idem.
(302) Idem.
(303) ZSP, Vol. , P. 1006, n ° 23695.
(304) Iinformations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre, et preuve de
contemporains.
(305) Idem.
(306) Idem.
(307) Idem.
(308) ZSP, Vol. II, p. 450, n ° 26095, et informations reçues du Commissariat du ministère de
la Guerre.
(309) Informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.
(310) ZSP, Vol. XLIV, p. 120, n ° 26 838, § 3; informations reçues du Commissariat du
ministère de la Guerre; déclarations de contemporains et dessins contemporains.
(311) Information tirée des dossiers des Archives du Ministère de l'état-major général.
(312) ZSP, Vol. XLIV, p. 137, n ° 30353.

59
Chapitre XVI.

TOPOGRAPHES (Topografy).

10 Juillet 1816 - Le Dépôt Topographique de Haapaniemi (Gaapan'emskoe Topograficheskoe


Depo), faisant partie du Quartier Général sous le contrôle du chef d'état-major principal de sa
Majesté Impériale, devait porter les mêmes uniformes, mais avec un passepoil jaune, des
volets de manchette et des retroussis jaunes et une double rayure jaune sur les pantalons au
lieu du rouge. Les officiers étaient à habiller comme les officiers et les cadets en qualité
d'officiers de la colonne (Illus. 1769) (313).

7 mai 1817 - Au lieu de l'uniforme à double boutonnage, le personnel du corps des


Topographes reçut l'ordre de porter un uniforme à simple boutonnage avec neuf boutons et
passepoil jaune tout autour du col, aux poignets, sur le devant, et sur les rabats de poche. Au
lieu d'une seule épaulette, les officiers devaient en porter deux, conservant l'aiguillette, et de
porter leurs bicornes "avant-arrière" (s polya) (Illus. 1770) (314).

28 Janvier 1822 - Le Corps des topographes (Korpus Topografov), mis en place dans le cadre
de l'état-major de Sa Majesté Impériale, reçut le même uniforme que la Suite de Sa Majesté,
mais avec un passepoil bleu (svetlosinii) , les volets manchettes, les retroussis et la double
rayure sur les pantalons bleus également. Les officiers étaient habillés comme les officiers de
la suite, et les topographes en tant qu'officiers de la colonne. Avec cela, les topographes
avaient une dragonne avec un bracelet noir et un pompon tricolore: blanc, noir et orange (.
Illus 1771 et 1772) (315).

60
1769. Officier subalterne et cadets. Corps topographique de Haapaniemi, 1816 au 1817.

61
1770. Cadets et officiers subalternes. Corps topographique de Haapaniemi , 1817-1819.

62
1771. Officier supérieur. Corps des topographes, 1822 au 1825.

63
1772. Topographe. De 1822 à 1825.

64
Notes

(313) Les informations reçues du Commissariat du ministère de la Guerre.


(314) Idem.
(315) ZSP, Vol. VIII, p. 49, n ° 28 901, §§ 19, 20, et 21.

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