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› Professeur/Assistant (Accompagnateur)
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Etude des répertoires traditionnels et actuels sur tous les saxophones. L'étude des
saxophones alto, soprano et ténor est obligatoire. L'étude des autres saxophones est
facultative.
Des transcriptions seront utilisées pour l'initiation aux saxophones soprano, ténor et
baryton.
Les étudiants constituent des équipes (sonate avec piano, quatuor de saxophones,
ensembles avec saxophones). L'ensemble de saxophones du Conservatoire (12
saxophones) travaille en sessions en fonction du planning des concerts.
Il est proposé un entrainement régulier au récital, le travail de mémorisation y est
vivement encouragé.
1) une recherche :
• biographique
• discographique
• des références esthétiques
4) une collaboration active avec les classes de composition; chaque étudiant devra
réaliser au minimum une création d'un compositeur-étudiant du Conservatoire. Sur
proposition des étudiants, Claude Delangle invitera un compositeur qui fera travailler
son oeuvre dans la classe.
• le prix de saxophone ;
• un certificat ou une attestation dans chacune des disciplines complémentaires
imposées suivantes :
- analyse-instrumentistes
- formation musicale
- lecture à vue
- musique de chambre
- orchestre
• un certificat ou une attestation dans une des disciplines complémentaires optionnelles
majeures suivantes :
- chant choral
- écriture (initiation) « A »
- histoire de la musique (initiation) « A »
- jazz (initiation)
- piano complémentaire
• un certificat ou une attestation dans une discipline complémentaire optionnelle au
choix.
La mention (Très bien, Bien, Assez bien) qualifiant le diplôme est celle qui a été
décernée par le jury à l’issue du récital du Prix.
› Cycle de Perfectionnement
Le Grand Ensemble de
Saxophones du Conservatoire
National Supérieur de
Musique de Paris est constitué
des douze étudiants de la
classe de saxophone.
Ensemble à géométrie
variable, il est composé de :
© CNSMDP
Grand ensemble de Saxophones du CNSMDP.
• un saxophone sopranino,
Concert Berio au Théâtre Mogador à Paris Janvier
• deux saxophones soprano,
2004
• trois saxophones alto
• trois saxophones ténor
• deux saxophones baryton
• un saxophone basse
Cet ensemble tout à fait exceptionnel, dont les possibilités sonores s'étendent du petit
effectif de musique de chambre jusqu'aux plus époustouflantes sonorités d'un orchestre
symphonique, rencontre à chacune de ses prestations un immense succès.
Dès l'origine, son but a été de promouvoir un répertoire peu connu, également quelques
transcriptions mais surtout d'acquérir un nouveau répertoire ; la création mondiale en
1991 de "Linker Augentanz" de Karleinz Stockhausen sous la direction du compositeur
fut le point de départ de ce travail. L'oeuvre associe une percussion et un synthétiseur.
Succès retentissant ! L'oeuvre fut reprise la même année au Festival Ars Musica de
Bruxelles.
©
Claude
Delangle
Kanako ABE
En 1994 l'Ensemble a donné en création Akaïtz de Félix Ibarrondo (commande de
Radio France) en direct sur France Musique (Les Imaginaires de Jean-Michel Damian).
Plus récemment, l'Ensemble s'est produit en concert à Paris mais aussi à Mulhouse,
Strasbourg, Limoges, Montpellier, Troyes, Poitiers, où l'accueil fut particulièrement
chaleureux. Il interprétait le Chant Sacré de Hector Berlioz dans le cadre des
manifestations parisiennes de décembre 2003 dédiées au compositeur, ami et défenseur
du facteur Adolphe Sax et se produira en avril 2004 à la Bachsaal d'Amsterdam. En
janvier 2004 il se produisait deux soirs de suite dans Récit de Luciano Berio en
ouverture du concert de l'Orchestre de Paris à l'occasion de la création de Stanze, la
dernière œuvre du compositeur au Théâtre Mogador à Paris.
Etant personnellement d'une constitution musculaire plutôt faible, j'ai toujours été attiré
par les pratiques sportives douces. Considérant le travail corporel, la pratique modérée
d'un sport ou une bonne hygiène de vie sous l'angle du « mieux vivre » et de
l'optimisation des ressources naturelles et pas dans une perspective thérapeutique, j'ai
découvert depuis quelques années la technique Pilates. Cette technique associe les
disciplines citées ci-dessus dans une tonalité un peu plus sportive ; c'est une méthode
douce d'activité physique et mentale qui regroupe le travail des muscles posturaux et
l'équilibre corporel des muscles profonds et superficiels. J'en apprécie la précision et
l'objectivité dont j'ai pu mesurer rapidement et concrètement les fruits au plan de
l'énergie musicale et de la concentration.
« J'ai eu la chance de faire découvrir le Pilates à de jeunes musiciens. Assez
sceptiques au départ, les étudiants étaient agréablement surpris par la douceur des
exercices qui améliorent la respiration et diminuent la fatigue voire les douleurs liées
au port de l'instrument. Le corps fonctionne comme une unité, les mouvements
répétitifs et la posture sont étroitement liés ; après l'analyse posturale, l'observation
du jeu du musicien permet de déceler les anomalies et de conseiller ensuite le sport ou
les mouvements bénéfiques. La pratique d'un sport et une bonne hygiène de vie sont
nécessaires pour le bien-être. Produire un son, jouer avec émotion, valoriser sa
technique passent par un geste harmonieux pour garder le corps et la tête libres.
Souvent le sport nous permet de faire le vide et de repartir avec encore plus de
capacité. Le Pilates permet un travail physique et mental incomparable. » Terry-Lynn
Mc Fyden responsable de la Formation Pilates en France, sportive de haut niveau,
diplômée de 3 écoles de Fitness au Canada et aux Etats-Unis, auteur du Manuel de
Fitness avec Stéphan Galtier.
Comme beaucoup de musiciens, je porte des bagages lourds tout au long de l'année, et
je fréquente les longs courriers (et pas toujours en « business » !), mais je peux
paraphraser l'annonce publicitaire : « mon dos, je ne connais pas ! » Je rends visite trois
ou quatre fois par ans à un ostéopathe exceptionnel bien connu des musiciens.
« Les musiciens se plaignent fréquemment de leur dos. On incrimine la position
statique, sédentaire, « la posture ». Les plaintes concernent le cou, les dorsales, entre
les omoplates, les épaules. Sous un œil ostéopathique cet aspect postural sera surtout
révélateur mais non la cause première. Par la pratique d'une ostéopathie « d'écoute »,
on découvre le plus souvent de vieux traumatismes enfouis : chutes, chocs de
l'enfance non traités et qui « plombent » vraiment la capacité d'absorption des
contraintes professionnelles. En cas de plainte persistante, un travail manuel
s'impose. D'autre part, des conseils très simples peuvent être donnés : S'étirer : y
consacrer deux minutes toutes les vingt minutes serait idéal. Comme un bébé qui
s'éveille, l'étirement doit être spontané, instinctif et agréable. S'il était vraiment fait,
la plupart des tensions posturales s'envoleraient. La pratique d'une approche
corporelle (Yoga, Taï Chi, méthode Pilates, Alexander, Feldenkreis, Bertherat,
stretching postural…) peut vraiment aider à cette prise de conscience des tensions
parasites qui fatiguent inutilement le musicien. Peut-être n'insiste-t-on pas assez dans
les écoles et conservatoires de musique sur la nécessité de cette pratique. Concernant
un « suivi ostéopatique », les consultations sur plus d'une centaine de musiciens en
25 années de pratique, mettent en évidence que l'ostéopathie fonctionnelle, appelée
encore ostéopathie tissulaire ou ostéopathie fluidique, est une réponse appropriée à ce
« mal professionnel. »
Thierry Cœur de Roy, Ostéopathe DOMROF, diplômé en ostéopathie, membre du
registre des ostéopathes de France.
Nous traitons notre propre corps comme un esclave qui doit tout supporter : tabac,
alcool, temps de sommeil négligé, sandwich, coca, absence d'oxygénation, excès de
médicaments et/ou de café pour le maintenir debout, postures instrumentales répétitives
incontrôlées, etc.
Un instrumentiste ne peut se passer de la dimension intellectuelle, culturelle. Peut-il
s'épanouir dans son métier s'il oublie son corps ?
Le public de la danse est en nette progression celui de la musique en forte diminution :
nos auditeurs en ont assez, quelque soit le répertoire, de voir des ours sur scène ;
donnons-nous les moyens de jouer avec conviction, vitalité et imagination.