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Algèbre ..................................

1
Analyse de données.............9
Probabilités ....................... 15
Géométrie.......................... 20
Maths économiques ......... 30

Formulaire de
Mathématiques
pour la maturité
professionnelle (PEC MP)

Extrait de l'ouvrage "Mathématiques pour la maturité professionnelle" © www.promath.ch

Jean-Pierre Favre
π Promath
Editions

Edition 2018
Algèbre

Introduction

Alphabet grec

Minuscule Majuscule Nom Minuscule Majuscule Nom


α A alpha ν N nu
β B beta ξ Ξ xi
γ Γ gamma o O omicron
δ ∆ delta Π Π pi
ε E epsilon ρ P rho
ζ Z zêta σ Σ sigma
η H êta τ T tau
θ Θ thêta υ Υ upsilon
ι I iota φ Φ phi
κ K kappa χ X khi
λ Λ lambda ψ Ψ psi
µ M mu ω Ω oméga

Ensembles et intervalles

x ∈ A signifie que x appartient à l’ensemble A


A ⊂ B signifie que A est inclus dans B

Ensembles de nombres

Nombres naturels N = {0; 1; 2; 3; . . .}


Nombres entiers relatifs Z = {.
¦ .p.©; −3; −2; −1; 0; 1; 2; 3; · · · }
Nombres rationnels Q = q avec p ∈ Z, q ∈ Z et q 6= 0
Nombres réels R

1
2 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Diagrammes de Venn

Intersection
A

B A∩B A et B

A Union

B A∪B A ou B

A Différence

B A \B A non B

Complémentaire
A
A A non A

Intervalles
Intervalle fermé [a ; b ] a≤x≤b
Intervalle ouvert ]a ; b [ a<x<b
Intervalle semi-ouvert [ a ; +∞ [ x ≥a
Intervalle semi-ouvert ] − ∞; b ] x≤b

Calcul littéral

Puissances et racines

0n = 0 x0 = 1 00 n’est pas défini ! 1n = 1


 n
xm xn x
x m · x n = x m+n = x m−n x n · y n = (x · y)n =
xn y n y
1 p
x m = x (m
n n)
x −n = (x m )n = x m·n x m = x m/n
n

xn
p p
p p p p n
x x
s
n
x = x 1/n x 2 = |x | n
x· n
y= n
x·y p = n
n y y
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 3

Notation scientifique

Expression d’un nombre sous la forme :

±a × 10n avec a ∈ [1 ; 10 [ et n ∈ Z

Exemple : 1234 = 1, 23 × 103

Identités remarquables

(a + b )2 = a 2 + 2a b + b 2 (a − b )2 = a 2 − 2a b + b 2
a 2 − b 2 = (a + b )(a − b ) a 2 + b 2 pas décomposable dans R
(a + b )3 = a 3 + 3a 2 b + 3a b 2 + b 3 (a − b )3 = a 3 − 3a 2 b + 3a b 2 − b 3
a 3 − b 3 = (a − b )(a 2 + a b + b 2 ) a 3 + b 3 = (a + b )(a 2 − a b + b 2 )

Décomposition en facteurs

Mise en évidence : 6a − 3a b = 3a(2 − b )


Groupements : x 3 + x 2 + x + 1 = x 2 (x + 1) + 1(x + 1) = (x + 1)(x 2 + 1)
Identités remarquables : (x + a)2 − 1 = (x + a − 1)(x + a + 1)
Trinôme simple : x 2 + S x + P = x 2 + (m + n)x + m · n = (x + m) · (x + n)

Valeur absolue


x, si x ≥ 0
|x | =
−x , si x < 0

a≥0 a<0
|x | = a → x = a ou x = −a |x | = a → x = ∅
|x | ≤ a → x ≤ a et x ≥ −a |x | ≤ a → x = ∅
|x | ≥ a → x ≥ a ou x ≤ −a |x | ≥ a → x = R

 Distance, temps d’attente entre deux valeurs, etc... → d (a; b ) = |a − b |


4 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Équation et fonction du premier degré

Équation du premier degré

b
ax + b = 0 avec a 6= 0 → x =−
a

Fonction du premier degré

f (x ) = a x + b avec a 6= 0
Point d’ordonnée à l’origine : f (0) = b →  (0 ; b ) 
H
b
Point d’abscisse à l’origine : f (x ) = 0 → K − ;0
a
∆y y2 − y1
Pente de la droite f : a= =
∆x x2 − x1

y = f (x)
y2 P2(x2 ; y2)
∆y
P1(x1 ; y1)
y1
∆x
H (0; b)

  x1 x2 x
b
K − ;0
a

Equation d’une droite passant par deux points


Soit les points P1 (x1 ; y1 ) et P2 (x2 ; y2 ). On résout le système :

a · x1 + b = y1
a · x2 + b = y2

Droites particulières
Soit : y1 = a1 x + b1 et y2 = a2 x + b2
y1 // y2 ⇒ a1 = a2 y1 ⊥ y2 ⇒ a1 · a2 = −1
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 5

Équation et fonction du second degré

Équation du second degré

f (x ) = a x 2 + b x + c = 0 avec a 6= 0 Calcul du discriminant (Delta) : ∆ = b 2 − 4ac

∆>0 ∆=0 ∆<0


p
−b ± ∆ b
x1 ; x2 = x1 = x2 = − Pas de solution dans R
2a 2a

Fonction du second degré


Forme développée : f (x ) = a x 2 + b x + c avec a 6= 0
Forme canonique : f (x ) = a · (x − h)2 + k avec a 6= 0 et de sommet S (h ; k)
Forme factorisée : f (x ) = a · (x − x1 ) · (x − x2 ) avec a 6= 0 et x1 ; x2 solutions de
f (x ) = 0

y = f (x)
 
b ∆
S (h ; k) = − ; −
2a 4a
H (0 ; c)
axe de symétrie

x
K1(x1 ; 0) K2(x2 ; 0)

Cas de figure :

∆ ∆>0 ∆=0 ∆<0


a
a>0
x x x

a<0 x
x
x
6 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Équation / fonction exponentielles et logarithmiques

Équation exponentielle et logarithmique

y = loga (x) ⇔ x = ay (x > 0 , a > 0 , a = 1)

ax = a y ⇔ x= y loga (x) = loga ( y) ⇔ x= y

log(x ) = log10 (x ) → calculatrice touche LOG


ln(x ) = loge (x ) → calculatrice touche LN (e ' 2, 718)
 
x
loga (x · y) = loga (x ) + loga (y) loga = loga (x ) − loga (y)
y
1
 ‹
loga = − loga (x ) loga (x n ) = n · loga (x )
x
loga (a x ) = x a loga (x ) = x
loga (1) = 0 loga (a) = 1
Règle de changement de base (pour la calculatrice) :
log(x) ln(x)
loga (x) = =
log(a) ln(a)

Fonction exponentielle et logarithmique

f (x ) = a x et g (x ) = loga (x ) avec a ∈]0 ; 1[∪]1 ; ∞[

si 0 < a < 1 y si a > 1


y = ax y = ax

y = loga (x)
a>1
H (0; 1)

x
K (1; 0)
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 7

Processus exponentiels
f (t ) = a · (1 + b ) t avec ±b le taux effectif de croissance / décroissance et a la valeur
initiale
f (t ) = α · e βt avec ±β le taux nominal de croissance / décroissance et α la valeur
initiale

Graphe de quelques autres fonctions élémentaires

Fonction racine carrée  Fonction cubique


y= x y = x3

Fonction racine cubique Fonction puisance m>1 m=1



y= 3
x y = a · xm 0<m<1
a m=0

m<0
1

Fonction Fonction partie entière


homographique a y = E (x)
y=
x
1

Fonction définie f3
Fonction valeur absolue
y = |x| par morceaux 
f2  f1, si a ≤ x < b
y= f , si b ≤ x < c
f1  2
f3, si x ≥ c

a b c
8 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Ensemble de définition
Points à faire attention si , = expression algébrique quelconque :
1

 , ⇒ , 6= 0


pn
 , ⇒ ,≥0 Seulement si n est pair
loga (,) ⇒ , > 0 Quelle que soit la base du logarithme

x p
Exemple : f (x ) = + x + 5 − log(10 − x )
2−x

• 2 − x 6= 0 → x 6= 2 condition pour le dénominateur


• x + 5 ≥ 0 → x ≥ −5 condition pour la racine carrée
• 10 − x > 0 → x < 10 condition pour le logarithme

Conclusion : x ∈ [ −5 ; 2 [ ∪ ] 2 ; 10 [

Compléments sur les fonctions

Zéros d'une fonction:


valeurs de x tel que : f (x) = 0

Fonction paire: symétrie


axiale Oy
f (−x) = f (x)
pour tout x du domaine de définition
Fonction impaire :
f (−x) = − f (x)
symétrie
pour tout x du domaine de définition centrale d'origine O

Fonction réciproque : f −1(x)


� 
f −1 ( f (x)) = f f −1(x) = x
pour tout x du domaine de définition
p
Fonction périodique si :
f (x + k · p) = f (x)
pour tout x du domaine de définition
et pour k ∈ 
Analyse de données

Variable statistique

Qualitative Quantitative discrète Quantitative continue


Modalité Effectif (ni ) Modalité (xi ) ni Classe xi ni
marié 3 3 3 [2 ; 4[ 3 4
divorcé 5 4 5 [4 ; 6[ 5 12
célibataire 2 5 2 [6 ; 8[ 7 4

Définitions et formules de base


X = caractère ou variable statistique
k = nombre de modalités ou de classes (ci dessus k = 3)
i = classe ou modalité numéro i , avec i = 1, 2, 3, . . . , k
bi −1 = borne inférieure de la classe courante i
bi = borne supérieure de la classe courante i
Li = longueur ou amplitude de la classe courante i
Li = bi − bi −1
xi = centre de la classe courante i
bi −1 + bi
xi =
2
ni = effectif correspondant à la modalité ou à la classe courante i
N = total de la population
N = n1 + n2 + · · · + nk N=
X
ou encore ni
fi = fréquence de la modalité ou de la classe courante i fi = ni /N
f1 + f2 + · · · + fk = 1 fi = 1
X
ou encore
Fi = fréquence cumulée de la modalité ou de la classe courante i Fi = f1 + f2 +
· · · + fi

9
10 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Représentation graphique
Variable qualitative + quantitative discrète : diagramme
ni ou fi
En colonne En secteur Pictogramme

Mar Mariés :
Div
Div
Divorcés :
Cél
Mar
Cél Célibataires :
anglei = fi × 360◦
xi

Variable quantitative continue : histogramme


Histogramme Fréquences cumulées
ni ou fi Fi
Moins de...
12 1
Polygone des 0,8
8 fréquences
4 0,2

2 4 6 8 xi 2 4 6 8 xi

Utilisation des fréquences cumulées

Variable discrète Variable continue


Proportion P d’individus ayant une Proportion P d’individus ayant une
valeur du caractère inférieure ou égale à xi valeur du caractère inférieure à xi
Fi = P (X ≤xi ) Fi = P (X <xi )
P (a < X ≤ b ) = F b − Fa P (a ≤ X < b ) = F b − Fa

Exemple (variable continue) : Proportion d’individus entre [ 4 ; 7 [= F7 − F4

• F7 = 0,8+1
2 = 0, 9 [par interpolation] • F4 = 0, 2

Ainsi : F7 − F4 = 0, 9 − 0, 2 = 0, 7 soit 70% des individus


Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 11

Mesures de tendance centrale et de position

Mesure Notation Variable discrète Variable continue


ni ou fi ni ou fi
Li
∆1 = fi − fi−1
∆2 = fi − fi+1
Mode Mo
xi xi
4 5 6 7 8 9 bi−1 Mo
∆1
Mo = 6 Mo = bi−1 + ·L
∆1 + ∆2 i

Premier xi dont Fi > 0, 5 0, 5 − Fi−1


Me = bi−1 + · Li
fi
Médiane Me
xi + xi+1
Si Fi = 0, 5 → Me = Pour la 1ère classe i dont Fi ≥ 0, 5
2
0, 25 − Fi−1
Q 1 = bi−1 + · Li
fi
Quartile 1 Q1 Premier xi dont Fi ≥ 0, 25
Pour la 1ère classe i dont Fi ≥ 0, 25

0, 75 − Fi−1
Q 3 = bi−1 + · Li
fi
Quartile 3 Q3 Premier xi dont Fi ≥ 0, 75
Pour la 1ère classe i dont Fi ≥ 0, 75

Calcul de la médiane dans le cas de N valeurs individuelles classées de manière croissante :


 x(N +1)/2 si N est impair
Me =
xN /2 +xN /2+1
si N est pair

2

Moyenne arithmétique (x )

x1 + x2 + · · · + xN n1 · x1 + n2 · x2 + · · · + nk · xk
x= = = f1 · x1 + f2 · x2 + · · · + fk · xk
N N

ou de façon abrégée :

ni · xi X
P P
xi
x= = = fi · xi
N N
12 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Mesures de dispersion

(discret)

différence entre plus grand et plus petit xi
Étendue =
amplitude totale bk − b0 (continu)
Écart interquartile ou semi-interquartile (Q )

Q3 − Q1
Q = Q3 − Q1 ou Q=
2
Variance (σ 2 ) et écart-type (σ) d’une série groupée (xi et fi )

σ 2 = f1 (x1 − x )2 + f2 (x2 − x )2 + · · · + fk (xk − x )2


Æ
σ = σ2

Formule de König : On calcule x 2 = f1 · x12 + f2 · x22 + · · · + fk · xk2

σ 2 = x 2 − (x )2

Coefficient de variation (CV)


σ
CV = × 100 (CV ≥ 25% → dispersé)
x

Mesures de l’asymétrie

Etirement à gauche Symétrique Etirement à droite

Mo = Me = x
Mo Mo
Me Me
x x

Les moments

Moment centré d’ordre 3 : µ3 = f1 (x1 − x )3 + f2 (x2 − x )3 + · · · + fk (xk − x )3


Moment centré d’ordre 4 : µ4 = f1 (x1 − x )4 + f2 (x2 − x )4 + · · · + fk (xk − x )4
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 13

Principales mesures

Coefficient de Yule (CY )

 CY > 0

Q3 + Q1 − 2 M e étirement à droite
CY = C =0 symétrique
Q3 − Q1  CY < 0 étirement à gauche
Y

Coefficient de Pearson (β1 )

β1 → 1

(x − M e )  étirement à droite
β1 = 3 β1 → 0 symétrique
σ  β → −1 étirement à gauche
1

Coefficient de Fisher (γ1 )

 γ1 > 0

µ étirement à droite
γ1 = 33 γ =0 symétrique
σ  γ1 < 0 étirement à gauche
1

Mesure de l’aplatissement

Leptokurtique
Normale

Platykurtique

Coefficient de Pearson (β2 )

 β2 > 3 ⇒ leptokurtique

µ4
β2 = β = 3 ⇒ normale
σ4  β2 < 3 ⇒ platykurtique
2
14 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Boites à moustaches

moustaches

b0 Q1 Me Q3 bk

Q1 Me Q3 Q 1 Me Q3

uniforme en forme de cloche

Q 1 Me Q3 Q1 Me Q 3

asymétrie à droite asymétrie à gauche


Probabilités et inférences statistiques

Probabilités

Notions d’événements et de probabilité


U : univers (événement certain)
∅ : événement impossible
A : événement complémentaire à A
A ∪ B : A union B (A ou B )
A ∩ B : A inter B (A et B )
P (A) : probabilité de l’événement A

nombre de cas favorables


P (A) =
nombre de cas possibles

Propriétés

P (U) = 1 P (∅) = 0 0 ≤ P (A ) ≤ 1 P (A ) = 1 − P (A )
P (A ∪ B) = P (A ) + P (B) − P (A ∩ B) P (A ∪ B) = 1 − P (A ∩ B)

P (A ∩ B) = 1 − P (A ∪ B) P (A ∩ B) = P (A ) − P (A ∩ B)

B B
A
A A∩B A
A∪B
A∩B
B
A∩B A∩B =∅
A∩B

15
16 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Événements incompatibles et indépendants


A et B sont incompatibles si : A ∩ B = ∅ → P (A ∪ B ) = P (A) + P (B )
A et B sont indépendants si : P (A ∩ B ) = P (A) × P (B )

Probabilité géométrique

Objet à une dimension Objet à 2 dimensions

Longueur de A Aire de A S

P (A ) = A  P (A ) = A
Longueur de S  S Aire de S

Probabilité conditionnelle

P (A ∩ B )
P (B /A) = = Probabilité de B sachant que A s’est réalisé.
P (A)

Schémas classiques de calcul des probabilités

Arbre de probabilités Diagramme de Venn Table de contingence

0,2 B U B A A Total
A
0,6 0,2
0,8 B A B 0,12 0,2 0,32
0,12
0,5 B 0,48
B 0,48 0,2 0,68
0,4
A
0,2 Total 0,6 0,4 1
0,5 B

Probabilités associées :
Probabilité à priori : P (A) = 0, 6
Probabilité composée : P (A ∩ B ) = 0, 6 × 0, 2 = 0, 12
Probabilité totale : P (B ) = 0, 6 × 0, 2 + 0, 4 × 0, 5 = 0, 32
P (B ∩ A) 0, 12
Probabilité conditionnelle : P (B /A) = = = 0, 2
P (A) 0, 6
P (A ∩ B ) 0, 12
Probabilité à posteriori : P (A/B ) = = = 0, 375
P (B ) 0, 32
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 17

Variable aléatoire discrète

X prend les valeurs x1 ; x2 ; · · · xn avec les probabilités p1 ; p2 ; · · · pn telles que


p1 + p2 + p3 + · · · + pn = 1 pi = 1
X
ou encore

Indicateur Notation Formule


Espérance mathématique E (X ) E (X ) = p1 · x1 + p2 · x2 + · · · + pn · xn
Espérance des carrés E (X )2
E (X 2) = p1 · x12 + p2 · x22 + · · · + pn · xn2
Variance V (X ) V (X ) = E (X 2) − E (X )2 König

Écart type σ(X ) σ(X ) = V (X )

Fonction de répartition

F (X ) = P (X ≤ xi )
P (a < X ≤ b ) = F (b ) − F (a)

Inférence statistique

 Les calculs de ce chapitre supposent que la taille de l’échantillon n ≥ 30


Intervalles de confiance
Intervalle de confiance pour la moyenne d’une population

1. la moyenne de la population µ peut être estimée par la moyenne de l’échantillon x .


2. l’écart-type estimé de la population S peut être calculé à partir de l’écart-type σ de l’échan-
tillon, mais corrigé comme suit :
n
r
S =σ×
n −1
µ peut être estimé par encadrement comme suit :
 
S S
µ∈ x −z × p ; x +z × p
n n

La valeur z se calcule comme suit :


Niveau de confiance (1 − α) 90% 95% 98% 99%
z 1,64 1,96 2,33 2,58
18 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Intervalle de confiance pour une proportion dans une population

On choisit avec remise un échantillon aléatoire et, dans cet échantillon, on observe une proportion
quelconque : p = ni /n.
On peut alors inférer que la proportion π dans la population entière sera comprise dans l’intervalle
de confiance suivant :

– s s ™
p(1 − p) p(1 − p)
π∈ p−z · ; p+z ·
n n

La valeur z se calcule comme suit :

Niveau de confiance (1 − α) 90% 95% 98% 99%


z 1,64 1,96 2,33 2,58

Tests statistiques

Test de comparaison d’une moyenne à une norme

Dans ce test, la question consiste à déterminer si une moyenne dans une population, notée µ x ,
est égale, supérieure ou inférieure à une moyenne standard notée µ0 .
On connaît : la moyenne de l’échantillon x , la norme fixée µ0 , l’estimateur de l’écart type de la
population S ainsi que la taille de l’échantillon n. La démarche du test est alors la suivante :

1. Formulation des hypothèses nulles H0 et alternatives H1 .

Test unilatéral gauche Test unilatéral droite Test bilatéral


H0 : µ x = µ0 H0 : µ x = µ0 H0 : µ x = µ0
H1 : µ x < µ0 H1 : µ x > µ0 H1 : µ x 6= µ0

2. Choix du risque d’erreur α ou niveau de confiance (1 − α) et détermination de z .

Risque d’erreur α 10% 5% 1%


Valeur de z pour un test unilatéral gauche −1, 28 −1, 64 −2, 33
Valeur de z pour un test unilatéral droite 1,28 1,64 2,33
Valeur de z pour un test bilatéral 1,64 1,96 2,58

3. Calcul de Z (Z majuscule)
x − µ0
Z= p
S/ n

4. Rejet de l’hypothèse nulle selon le type de test :


Rejet de H0 Test unilatéral gauche Test unilatéral droite Test bilatéral
Si Z <z Z >z |Z | > z
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 19

Test de comparaison d’une proportion à une norme


Dans le test de comparaison d’une proportion à une norme, la question est de déterminer si une
proportion notée π x , est égale, supérieure ou inférieure à une norme notée π0 .
On connaît : la proportion dans l’échantillon p, la norme fixée π0 , ainsi que la taille de l’échan-
tillon n. La démarche du test est alors la suivante :
1. On formule les hypothèses nulles H0 et alternatives H1 :
Test unilatéral gauche Test unilatéral droite Test bilatéral
H0 : π x = π0 H0 : π x = π 0 H0 : π x = π 0
H1 : π x < π0 H1 : π x > π 0 H1 : π x 6= π0
2. Choix du risque d’erreur α ou niveau de confiance (1 − α) et détermination de z .
Risque d’erreur α 10% 5% 1%
Valeur de z pour test unilatéral gauche −1, 28 −1, 64 −2, 33
Valeur de z pour test unilatéral droite 1,28 1,64 2,33
Valeur de z pour test bilatéral 1,64 1,96 2,58
3. Calcul de Z (Z majuscule)
p − π0
Z=q
π0 (1−π0 )
n

4. Rejet de l’hypothèse nulle selon le type de test :


Rejet de H0 Test unilatéral gauche Test unilatéral droite Test bilatéral
Si Z <z Z >z |Z | > z
Géométrie

Trigonométrie

Conversion degrés-radians

Degrés Radians
=
180 π

Cercle trigonométrique

P (x; y) T (1; t) sin(α) = y

α cos(α) = x
O 1
tan(α) = t

Relations trigonométriques
sin(α) 1
cos2 (α) + sin2 (α) = 1 tan(α) = = 1 + tan2 (α)
cos(α) cos2 (α)

20
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 21

Valeurs exactes d’arcs particuliers

0° 30° 45° 60° 90°


α π π π π
0
6 4 3 2
 
3 2 1
cos(α) 1 0
2 2 2
 
1 2 3
sin(α) 0 1
2 2 2

3 
tan(α) 0 1 3 -
3

Relations entre certains arcs

cos(−α) = cos(α) sin(−α) = − sin(α) tan(−α) = − tan(α)

cos(π − α) = − cos(α) sin(π − α) = sin(α) tan(π − α) = − tan(α)

cos(π + α) = − cos(α) sin(π + α) = − sin(α) tan(π + α) = tan(α)


π  π 
cos − α = sin(α) sin − α = cos(α)
 π2  2
π 
cos + α = − sin(α) sin + α = cos(α)
2 2

Trigonométrie dans le triangle rectangle

a b a
c β sin(α) = cos(α) = tan(α) =
c c b
a
b a b
α sin(β) = cos(β) = tan(β) =
c c a
b

Pour retenir facilement ces trois formules, on peut utiliser le procédé mnémotechnique suivant :
sin-op-hyp cos-adj-hyp et tan-op-ad.

hyp
otén
côté use
opposé
angle
côté adjacent
22 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Trigonométrie dans le triangle quelconque

Théorème du sinus
a b c
= =
sin(α) sin(β) sin(γ) C
γ
Théorème du cosinus b
a
a 2 = b 2 + c 2 − 2b c · cos(α)
β
b 2 = a 2 + c 2 − 2a c · cos(β) A α B
c
c 2 = a 2 + b 2 − 2ab · cos(γ)

Equations trigonométriques élémentaires

x = cos−1 (a) + k · 2π

cos(x ) = a → avec k ∈ Z
x = − cos−1 (a) + k · 2π
x = sin−1 (a) + k · 2π

sin(x ) = a → avec k ∈ Z
x = π − sin−1 (a) + k · 2π
tan(x ) = a x = tan−1 (a) + k · π

→ avec k ∈ Z

Fonctions trigonométriques élémentaires

Fonctions sinus et cosinus Fonction tangente


y y = tan(x)

y p=π

1 y = sin(x)

y = cos(x)
2
0 π π 3π 2π x 0 π π x
2 2 2
-1
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 23

Fonctions trigonométriques réciproques

Fonction Domaine de définition Ensemble image


trigonométrique Valeurs pour x Valeurs pour y
sin−1 (x ) [−1; 1] [− π2 ; π2 ]
cos−1 (x ) [−1; 1] [0; π]
tan−1 (x ) R ] − π2 ; π2 [

y y y
π
π sin−1(x)
2 cos−1(x) π tan−1(x)
2
tan(x)
1 x x
sin(x) −
π 1 x −
π
cos(x)
2 2

Fonctions sinusoïdales
Forme générale : y = a · cos(b (x − h)) + k ou y = a · sin(b (x − h)) + k
Avec :
a = amplitude de la fonction (étirement vertical)
p = période de la fonction

b = étirement horizontal b =
p
h = déphasage (translation horizontale)
k = hauteur de l’axe d’oscillation (ou translation verticale)

k
p
x
0

Coordonnées polaires
Soit r et ϕ les coordonnées polaires d’un point P (x ; y) dans le plan.

Polaires vers cartésiennes Cartésiennes


Æ vers polaires
x = r · cos(ϕ) r = x2 + y2
y = r · sin(ϕ) ϕ = tan−1 (y/x ) à 180◦ près
24 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Géométrie du plan

Relations métriques

A
Thèorème de Pythagore a2 + b2 = c2
c
Thèorème de la hauteur HC 2 = BH · HA
H b
BC 2 = BH · BA
Thèorème d'Euclide
AC 2 = AH · AB B a C
A E D

AC AB BC B C
A
Thèorème de Thalès = =
AE AD DE

D E B C

Droites particulières d’un triangle

Bissectrice Médiatrice

Médiane
Hauteur 2
AG = AI B
3
K
I
G
A
J C

Somme des angles et diagonales

La somme des angles internes d’un triangle vaut 180◦ .


La somme des angles internes d’un polygone convexe à n côtés vaut (n − 2) · 180◦ .
n(n − 3)
Le nombre de diagonales d’un polygone convexe à n côtés vaut .
2
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 25

Section d’or et rectangle d’or

Section d'or Rectangle d'or


A B F
a b
  
a+b
D C E
a+b a AF BC
= =  1, 618
a b FE CE

Aires de quelques figures élémentaires

b×h h
Triangle  =
2
b

Rectangle  =a·b b
a
c
a+c h
Trapèze  = ·h
2
a

d1 · d2 d2
Losange  =
2
d1

h
Parallélogramme  =b·h

Polygone régulier c·h


à n côtés  = ·n
2 h
c
26 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Aires de quelques figures élémentaires [suite...]

a
Quadrilatère p = demi-périmètre b
inscrit  d
 = ( p − a)( p − b)( p − c)( p − d)
c

p = demi-périmètre
Quadrilatère r
circonscrit  =r·p

α
l = 2πr · r
Secteur circulaire 360
α l
α
 = πr 2 ·
360

Géométrie de l’espace

Volumes de quelques solides élémentaires

Cylindre Parallélépipède Prisme


r
h c h
a b

 = πr 2 h  =a·b·c  = aire de base · h

Sphère Cône Pyramide

r h h

r
4 πr 2 h aire de base · h
 = πr 3  =  =
3 3 3
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 27

Polyèdres platoniciens

A : nombre d'arêtes  : aire des faces


S : nombre de sommets  : volume
F : nombre de faces
Formule d'Euler : S − A + F = 2
c : longueur des arêtes

S =4 A =6 F =4

Tétraèdre  = 3 · c2

2 3
 = ·c
12
S =8 A = 12 F =6
Hexaèdre
 = 6c 2
( cube )
 = c3

S =6 A = 12 F =8

Octaèdre  = 2 3 · c2

2 3
 = ·c
3
S = 20 A = 30 F = 12
 
 = 3 25 + 10 5 · c 2
Dodécaèdre 
15 + 7 5 3
 = ·c
4
S = 12 A = 30 F = 20
 2
 = 5 3· c
Icosaèdre 
15 + 5 5 3
 = ·c
12
28 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Géométrie vectorielle dans le plan

−→ −→ −→ −→ −→ −→
Règle de Chasles : AC=  AB + B C ;  AB  = OB − O A
a1 b1
Vecteurs colinéaires : colinéaire à ⇔ a1 · b2 = a2 · b1
a2 b2
 
−→ a
Coordonnées du point A : A(a1 ; a2 ) ⇔ O A = 1
a2
a1 + b1 a2 + b2
 
Milieu du segment AB : M ;
2  2
a1 + b1 + c1 a2 + b2 + c2

Centre de gravité du triangle ABC : G ;
Æ 3 3
Norme d’un vecteur : ||~ a || = a12 + a22
   
a b
Produit scalaire : a~ · b~ = 1 · 1 = a1 b1 + a2 b2 = ||~ a || · || b~ || · cos α
a2 b2
a~ · b~
Angle de deux vecteurs : cos α =
a || · || b~ ||
||~
Vecteurs perpendiculaires : a~ ⊥ b ⇔ a~ · b~ = 0
~

Droites

 
d1 d2
Pente d'une droite de vecteur directeur m=
d2 d1
b2 − a2
Pente d'une droite passant par A (a 1 ; a 2) et B(b1 ; b2) m=
b1 − a1
Equation d'une droite de pente m passant par (0 ; h) y = mx + h
     
Equation paramétrique d'une
  droite passant par A (a 1 ; a 2 ) x a d
et de vecteur directeur d1 = 1 +k· 1
y a2 d2
d2
Deux droites de pentes m1 et m2 sont perpendiculaires si m1 · m2 = −1
 
 m − m1 
Angle aigu de deux droites de pentes m1 et m2 tan(α) =  2 
1 + m1 · m2 

Distances


Distance de A (a1 ; a2) à B(b1 ; b2) δ(A ; B) = (a1 − b1)2 + (a2 − b2)2
Distance de P ( p1 ; p2) |a p1 + b p2 + c|
δ(P ; d) = 
à la droite d d'équation: a x + b y + c = 0 a2 + b2
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 29

Géométrie vectorielle dans l’espace


 
a
−→  1 
Coordonnées du point A : A(a1 ; a2 ; a3 ) ⇔ O A = a2
a
3
a1 + b1 a2 + b2 a3 + b3

Milieu du segment AB : M ; ;
2  2 2
a1 + b1 + c1 a2 + b2 + c2 a3 + b3 + c3

Centre de gravité du triangle ABC : G ; ;
Æ 3 3 3
Norme d’un vecteur : ||~ a || = a1 + a2 + a3
2 2 2
   
a1 b1
Produit scalaire : a~ · b~ = a2  ·  b2  = a1 b1 + a2 b2 + a3 b3 = ||~ a || · || b~ || · cos α
a3 b3
a~ · b~
Angle de deux vecteurs : cos α =
a || · || b~ ||
||~
Vecteurs perpendiculaires : a~ ⊥ b ⇔ a~ · b~ = 0
~

Droite et distance
 
d1
On note d une droite passant par le point A(a1 ; a2 ; a3 ) et de vecteur directeur d~ = d2 
d3
Un point P (x ; y; z ) appartient à la droite d si l’une des conditions suivantes est vérifiée :

→ −
− →
Equation vectorielle OP = OA + λ · d
     
x a1 d
     1
Equation paramétrique  y  = a2 + λ · d2
z a3 d3
x − a1 y − a2 z − a3
Equation cartésienne = =
d1 d2 d3

Position relative de deux droites

Coplanaires : il existe un plan contenant les deux droites Non coplanaires


d2 A d2
d1 d1 d2
d1
d2
d1
d1 ∩ d2 = {A } d1 ∩ d2 = ∅ d1 ∩ d2 = d1 = d2 d1 ∩ d2 = ∅
Mathématiques économiques

Programmation linéaire

But : Maximiser ou minimiser une fonction Z = a1 x + b1 y (fonction objectif ) sous


diverses contraintes linéaires de la forme

ax + b y ≷ c ou x ≷0 ou y ≷0 etc...

Marche à suivre : y
Fonction objectif
1) Représenter graphiquement l’ensemble des Optimum
contraintes => région
2) Déterminer tous les sommets de la région.
(résolution de systèmes d’équation)
3) Calculer la valeur de Z à chaque sommet.
4) Choisir le ou les sommets donnant selon le
problème un Z maximum ou minimum. x

Taux de croissance

Taux de croissance global i entre une valeur initiale V0 et une valeur finale V t :

V t − V0 V t
i= = −1
V0 V0

Taux de croissance annuel moyen t m sur n années :


v
uV
tm = t
n t
−1
V0

30
Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle 31

Mathématiques financières
Notations

C0 Capital initial r Facteur de capitalisation (r = 1 +


Cn Capital final i)
i Taux d’intérêt annuel v Facteur d’escompte (v = 1/r )‹
n Durée en année i
d Escompte de i d=
1+i

Formules de capitalisation

Intérêts simples Intérêts composés


Cn = C0 · (1 + ni) Cn = C0 · r n → C0 = Cn · v n

Changement d’échelle
Par défaut, l’unité de temps est l’année. Si l’on souhaite travailler sur une base mensuelle, l’unité
de temps devient le mois et l’intérêt annuel i est converti en un intérêt mensuel i12 .

... à intérêts simples ... à intérêts composés


i12 = i/12 i12 = (1 + i)1/12 − 1

Les taux semestriels i2 ou trimestriels i4 s’obtiennent par analogie.

Formules des rentes unitaires à intérêts composés

Valeur actuelle Valeur finale


1− vn rn − 1
Praenumerando ä n = s̈n =
d d
1 − vn r −1
n
Postnumerando an = sn =
i i

Valeur finale Vn d'une suite de paiements praenumerando Vn = P · s̈n


annuels P durant n années au taux annuel i
Mensualité M d'un crédit de montant V0 remboursable en V0 = M · a 60
60 mensualités payables postnumerando au taux annuel i avec : i12 = (1 + i)1/12 − 1
Mensualité M d'un leasing de montant V0 remboursable en 48 V0 = M · ä 48 + Vn · v 48
mensualités payables d'avance au taux annuel i avec une valeur
résiduelle prévue de Vn avec : i12 = (1 + i)1/12 − 1
32 Formulaire de mathématiques pour la maturité professionnelle

Formation des prix

Concurrence parfaite Monopole

Le prix d'équilibre est déterminé par la Le prix, au lieu de lui être


rencontre de l'offre et de la demande imposé, est une variable que le
sur le marché monopoleur doit déterminer.

p
Le prix, est lié à la demande qui
lui est adressée par l'une ou
offre l'autre des relations suivantes:

q = ap + b ou p = aq + b
pe
La question est: Quelle quantité
demande q produire pour maximiser le
profit B(q) ?

q R/C/B
qe C (q)
Avec ce prix d'équilibre pe
donné par le marché, la
question est: Quelle quantité q R(q) = p · q
produire pour maximiser le R(q)
profit B(q) ?

R/C/B
C (q) B(q)

q
R(q)

q B(q) = R(q) − C (q)


pe·
)=
R (q
Une fois la quantité q détermi-
B(q) née, on trouve le prix p qui
permettra de vendre cette
q
quantité (prix optimum).

B(q) = R(q) − C (q)

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