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Poésie : La vie

Amis, accueillez-moi, j'arrive dans la vie.

Dépensons l'existence au gré de notre envie :

Vivre, c'est être libre, et pouvoir à loisir

Abandonner son âme à l'attrait du plaisir ;

C'est chanter, s'enivrer des cieux, des bois, de l'onde,

Ou, parmi les tilleuls, suivre une vierge blonde !

— C'est bien là le discours d'un enfant. Écoutez :

Vous avez de l'esprit. — Trop bon. — Et méritez

Qu'un ami plus mûr vienne, en cette circonstance,

D'un utile conseil vous prêter l'assistance.

Il ne faut pas se faire illusion ici ;

Avant d'être poète, et de livrer ainsi

Votre âme à tout le feu de l'ardeur qui l'emporte.

Avez-vous de l'argent ? — Que sais-je ?et que m'importe ?

— Il importe beaucoup ; et c'est précisément

Ce qu'il faut, avant tout, considérer. — Vraiment ?

— S'il fut des jours heureux, où la voix des poètes

Enchaînait à son gré les nations muettes,

Ces jours-là ne sont plus, et depuis bien longtemps :

Est-ce un bien, est-ce un mal, je l'ignore, et n'entends

Que vous prouver un fait, et vous faire comprendre

Que si le monde est tel, tel il faut bien le prendre.

Le poète n'est plus l'enfant des immortels,

A qui l'homme à genoux élevait des autels ;

Ce culte d'un autre âge est perdu dans le nôtre,

Et c'est tout simplement un homme comme un autre.

Si donc vous n'avez rien, travaillez pour avoir ;

Embrassez un état : le tout est de savoir


Choisir, et sans jamais regarder en arrière,

D'un pas ferme et hardi poursuivre sa carrière.

— Et ce monde idéal que je me figurais !

Et ces accents lointains du cor dans les forêts !

Et ce bel avenir, et ces chants d'innocence !

Et ces rêves dorés de mon adolescence !

Et ces lacs, et ces mers, et ces champs émaillés,

Et ces grands peupliers, et ces fleurs ! — Travaillez.

Apprenez donc un peu, jeune homme, à vous connaître :

Vous croyez que l'on n'a que la peine de naître,

Et qu'on est ici-bas pour dormir, se lever,

Passer, les bras croisés, tout le jour à rêver ;

C'est ainsi qu'on se perd, c'est ainsi qu'on végète :

Pauvre, inutile à tous, le monde vous rejette :

Contre la faim, le froid, on lutte, on se débat

Quelque temps, et l'on va mourir sur un grabat.

Ce tableau n'est pas gai, ce discours n'est pas tendre.

C'est vrai ; mais j'ai voulu vous faire bien entendre,

Par amitié pour vous, et dans votre intérêt,

Où votre poésie un jour vous conduirait.

Cet homme avait raison, au fait : j'ai dû me taire.

Je me croyais poète, et me voici notaire.

J'ai suivi ses conseils, et j'ai, sans m'effrayer,

Subi le lourd fardeau d'une charge à payer.

Je dois être content : c'est un très bel office ;

C'est magnifique, à part même le bénéfice.

On a bonne maison, on reçoit les jeudis ;

On a des clercs, qu'on loge en haut, dans un taudis.

Il est vrai que l'état n'est pas fort poétique.

Et rien n'est positif comme l'acte authentique.


Mais il faut pourtant bien se faire une raison,

Et tous ces contes bleus ne sont plus de saison :

Il faut que le notaire, homme d'exactitude,

D'un travail assidu se fasse l'habitude ;

Va, malheureux ! et si quelquefois il advient

Qu'un riant souvenir d'enfance vous revient,

Si vous vous rappelez que la voix des génies

Vous berçait, tout petit, de vagues harmonies ;

Si, poursuivant encor un bonheur qu'il rêva.

L'esprit vers d'autres temps veut se retourner : Va !

Est-ce avec tout cela qu'on mène son affaire ?

N'as-tu pas ce matin un testament à faire ?

Le client est fort mal, et serait en état,

Si tu tardais encor, de mourir intestat.

Mais j'ai trente-deux ans accomplis ; à mon âge

Il faut songer pourtant à se mettre en ménage ;

Il faut faire une fin, tôt ou tard. Dans le temps.

J'y songeais bien aussi, quand j'avais dix-huit ans.

Je voyais chaque nuit, de la voûte étoilée,

Descendre sur ma couche une vierge voilée ;

Je la sentais, craintive, et cédant à mes vœux.

D'un souffle caressant effleurer mes cheveux ;

Et cette vision que j'avais tan


Le salut, c’est être délivré du danger et de la souffrance. Sauver quelqu’un, c’est le délivrer ou
le protéger. Le mot comporte une idée de victoire, de santé ou de protection. La Bible emploie
parfois les mots sauvé ou salut pour une délivrance temporelle, physique, comme quand Paul
a été libéré de prison (Philippiens 1.19).

Mais le plus souvent, le mot « salut » fait référence à la délivrance spirituelle éternelle. Quand
Paul a dit au geôlier philippien ce qu’il doit faire pour être sauvé, il parlait de sa destinée
éternelle (Actes 16.30-31). Jésus met le salut sur le même plan que l’entrée dans le royaume
de Dieu (Matthieu 19.24-25).

De quoi sommes-nous sauvés ? D’après la doctrine chrétienne du salut, nous sommes sauvés
de la « colère, » c’est-à-dire du jugement de Dieu pour nos péchés (Romains 5.9, 1
Thessaloniciens 5.9). Le péché nous sépare de Dieu et sa conséquence est la mort
(Romains 6.23). Le salut biblique implique notre délivrance des conséquences du péché, donc
l’effacement de ce dernier.

Qui nous sauve ? Dieu seul peut ôter le péché et nous délivrer de son châtiment (2
Timothée 1.9, Tite 3.5).

Comment Dieu sauve-t-il ? D’après la doctrine chrétienne du salut, Dieu est venu nous
sauver par Christ (Jean 3.17). Plus précisément, c’est par la mort de Jésus sur la croix et sa
résurrection que nous sommes sauvés (Romains 5.10, Éphésiens 1.7). Les Écritures disent
clairement que le salut est un don gratuit et immérité de Dieu (Éphésiens 2.5, 8), accessible
seulement par la foi en Jésus-Christ (Actes 4.12).

Comment recevons-nous le salut ? Nous sommes sauvés par la foi. D’abord, nous devons
entendre l’Évangile, la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus
(Éphésiens 1.13). Puis, nous devons croire, mettre toute notre confiance en le Seigneur Jésus
(Romains 1.16), ce qui implique la repentance, changer d’avis concernant le péché et Christ
(Actes 3.19) et enfin, faire appel au nom du Seigneur (Romains 10.9-10, 13).

Voici un bon résumé de la doctrine chrétienne du salut : la délivrance, par la grâce de Dieu,
du châtiment éternel à cause du péché, accordée à tous ceux qui acceptent par la foi les
conditions divines de repentance et de la foi dans le Seigneur Jésus. Le salut est disponible en
Jésus seul (Jean 14.6, Actes 4.12) et dépend de Dieu seul pour son don, son assurance et sa
sécurité.

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Thème : le salut

Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? Romains 7:24.

Toute personne a besoin de salut, mais comment y parvenir ?


Car DIEU ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par Notre
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, déclare 1 Thessaloniciens 5:9.

Voici un enseignement sur les sujets suivants :

 La définition du salut
 Comment obtenir le salut ?
 L’assurance du salut.
 Les obstacles au salut
 Le moyen de garder son salut

 La définition du salut

Le salut est la réception de la vie éternelle par La Puissance de LA


PAROLE DE DIEU, en croyant au NOM DE JÉSUS LE FILS DE DIEU
et LE SAUVEUR du monde. En effet, CHRIST est venu sur terre
pour délivrer de la mort et donner la vie pour l'éternité à toute
personne qui croit en SON SAINT NOM.

Car DIEU a tant aimé le monde qu’IL a donné SON FILS UNIQUE,
afin que quiconque croit en LUI ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle, déclare Jean 3:16. Ainsi, le salut est offert à tous ceux
qui reçoivent LE SEIGNEUR JÉSUS.

 Comment obtenir le salut ?

Face à un danger, le premier réflexe est celui de la survie ; c’est


pourquoi on crie : "Au secours !", en cherchant un refuge.
Le secours du chrétien vient de L’ÉTERNEL, qui a fait les cieux et la
terre, selon Psaume 121:2.

Voici ce que dit Notre SEIGNEUR JÉSUS dans Matthieu 11:28 :


Venez à MOI, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et JE vous
donnerai du repos. C'est en CHRIST que nous avons :

 L’assurance du salut :

L’AGNEAU DE DIEU détient la clef du salut, car celui qui croit au


FILS a la vie, atteste Jean 3:36. LE DIEU TOUT-PUISSANT dit
dans Ésaïe 51:8 : Mon Salut s’étendra d’âge en âge. Et lorsque
L’ÉTERNEL intervient dans ta vie, c’est pour te donner
la victoire dans tous les domaines.
Une assurance du salut pour celui qui met son espérance dans LE
DIEU TRÈS-HAUT et obéit à Ses Commandements : DIEU n’est point
un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir, ce qu’IL a
dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’IL a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ?
Interroge Nombres 23:19. MOI, L'ÉTERNEL, JE dis ce qui est vrai, JE
proclame ce qui est droit, confirme Ésaïe 45:19.

 Les obstacles au salut sont :


 Le péché : ce sont vos péchés qui vous cachent Sa Face et
L’empêchent de vous écouter, déclare Ésaïe 59:2.
 L’incrédulité : Et IL leur reprocha leur incrédulité et la dureté de
leur cœur, d’après Marc 16:14.
 L’ignorance de LA PAROLE DE DIEU, selon Osée 4:6 qui dit :
Mon Peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance.

 Le moyen de garder son salut

C’est la persévérance, car celui qui persévérera jusqu’à la fin


sera sauvé, révèle Matthieu 10:22. Même dans la détresse et les
difficultés de la vie, il faut toujours garder la foi. Car le juste vivra par
sa foi, promet Habacuc 2:4.

Lorsque tout va mal, et que l’on succombe à la tentation ; il est bon de


persévérer dans la prière en disant :
Notre PÈRE qui es aux cieux...délivre-moi du malin, selon Matthieu
6:13.
En outre, nous pouvons demander au SEIGNEUR d’augmenter notre
foi, comme firent les Apôtres dans Luc 17:5.

Réjouissez-vous donc à cause du salut est en Notre SAUVEUR


JÉSUS-CHRIST, avec la gloire éternelle, réconforte 2 Timothée 2:10.

Il est indispensable de travailler à votre Salut,


recommande Philippiens 2v12.

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Pasteur Givelord.

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mensuelle
Daniel devient fonctionnaire de cour et interprète les songes du roi.

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