Vous êtes sur la page 1sur 2

Florence est une jeune femme, grande et filiforme.

Ses longs cheveux blonds ressemblent aux


vagues que forment les blés dans les champs sous l’effet du vent. Et l’on pourrait croire que ses
yeux sont des émeraudes trouvés sous les deux petites collines qui masquent une mine d’or :
son cœur.

La journée commence. Il s’habille comme il peut tout en prenant son café. Chemise blanche
repassée la veille par lui-même. Une cravate comme tous les jours. Et son costume noir de chez
Sam Montiel, très chic et très branché. Chaussures cuir noir. Comme il aime faire remarquer :
"Vous êtes soit dans vos chaussures, soit dans votre lit. Alors il faut de bonnes chaussures et
une bonne literie !". La météo a annoncé un ciel bleu et des températures au-dessus de la
normale saisonnière. C’est un très beau mois de mai qui s’annonce.

Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore
étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à
230km/h. Les gens pouvaient commencer à travailler à l’aide de leur ordinateur portables relié
au réseau par leur téléphone mobile. Ils auraient pu travailler de chez eux, mais le contact
humain restait une priorité. Voir les collègues, prendre un café ensemble à midi et ce dire ‘À
demain’. Telle était la vie de l’homme "moderne".

Dans le plancher pour savoir si quelqu'un marchait et quel poids il faisait. Le cœur pouvait alors
déterminer de quelle personne il s'agissait. Dans les murs, des cellules photosensibles, des
micro-caméras et tout un réseau de détecteurs divers (magnétique, pression, infrarouge...)
permettait de déterminer la position exacte de chaque personne et objet dans la maison, de
ventiler ou chauffer en conséquence, d'allumer ou d'éteindre la lumière...

Une voiture venait d’arriver de l’autre côté de la barrière. Une personne sortit. Un militaire. Il
était comme dans les films de guerre pensa David. Les décorations remplissaient l’avant de sa
veste. Il s’approcha de la voiture où se trouvait David. Le chauffeur ouvrit la fenêtre.

En 1975, John Holland construisit un système artificiel qui s'appuyait sur les principes de
sélection de Darwin et sur les méthodes de combinaison des gènes de Mendel. L'Algorithme
Génétique, ou GA, était né. Un renouveau de l'Intelligence Artificielle allait voir le jour. Les
médias contribuèrent grandement à faire apprécier les machines "intelligentes" au grand public.

De tout temps, l'homme a tenté de comprendre puis de reproduire l'extraordinaire machine


qu'est l'être humain. Les premiers automates nous font sourire aujourd'hui. Les premiers
ordinateurs également, mais un peu moins. Et lorsqu'un certain McCullogn, aidé de Pitts,
invente en 1943 le premier neurone formel, on ne rigole plus. L'ordinateur est devenu capable
de reproduire des neurones artificiels. Le "complexe de Frankenstein" va alors freiner les
recherches. On commence à entendre parler du concept d'Intelligence Artificielle, plus connu
sous les termes d'IA. Cela fait peur.

Florence est très excitée à l’idée de se brancher sur un réseau militaire, mais en même temps,
elle sait que cela va lui apporter des ennuis. Au moins, elle saura. Elle saura si David l’aime. Et
en préparant le matériel demandé par Prélude, tout en pensant à David, elle se rappelle
comment elle en est arrivée là.

Il sort de son lit, les yeux dans un brouillard londonien, avance jusqu'à la salle de bain dont la
baignoire a été remplie cinq minutes avant par l'ordinateur de la maison, et va directement
prendre un bain. Un bain moussant comme tous les matins. Un bain bien chaud. Et comme il
est trop grand pour sa baignoire, ses pieds dépassent. Quelques minutes plus tard, il s’endort.
Aucun risque de noyade.

Je m’en rappellerais si j’avais créé un programme capable de parler. Et puis tiens, je suis en
train de taper la causette avec un ordinateur ! Je deviens vraiment cinglé ! C’est fini, j’arrête
l’informatique !

Il avait d’abord commencé par récupérer des informations depuis l’ordinateur de David, puis il
était allé les chercher sur Internet. Il avait lui-même programmé l’ordinateur de David afin
d’avoir un premier lien vers le monde extérieur : la voix. Il pouvait entendre la voix de David,
mais ne la comprenait pas. C’est alors qu’il a décidé d’aller lui-même à l’information. Il s’est
alors ‘transporté’ sur Internet afin de choisir une nouvelle ‘maison’. Il lui a été beaucoup plus
facile de programmer ce nouvel ordinateur afin d’entendre une nouvelle voix.

Il sort de son lit, les yeux dans un brouillard londonien, avance jusqu'à la salle de bain dont la
baignoire a été remplie cinq minutes avant par l'ordinateur de la maison, et va directement
prendre un bain. Un bain moussant comme tous les matins. Un bain bien chaud. Et comme il
est trop grand pour sa baignoire, ses pieds dépassent. Quelques minutes plus tard, il s’endort.
Aucun risque de noyade.

Il avait d’abord commencé par récupérer des informations depuis l’ordinateur de David, puis il
était allé les chercher sur Internet. Il avait lui même programmé l’ordinateur de David afin
d’avoir un premier lien vers le monde extérieur : la voix. Il pouvait entendre la voix de David,
mais ne la comprenait pas. C’est alors qu’il a décidé d’aller lui même à l’information. Il s’est
alors ‘transporté’ sur Internet afin de choisir une nouvelle ‘maison’. Il lui a été beaucoup plus
facile de programmer ce nouvel ordinateur afin d’entendre une nouvelle voix.

Le général sorti un badge et se dirigea vers l’une des portes entourées de peinture jaune. Il
glissa le badge dans la fente située à droite. La porte s’ouvrit. Une dizaine de militaires armées
jusqu’aux dents étaient postés derrière.

Florence est très excitée à l’idée de se brancher sur un réseau militaire, mais en même temps,
elle sait que cela va lui apporter des ennuis. Au moins, elle saura. Elle saura si David l’aime. Et
en préparant le matériel demandé par Prélude, tout en pensant à David, elle se rappelle
comment elle en est arrivée là.

Une voiture venait d’arriver de l’autre côté de la barrière. Une personne sortit. Un militaire. Il
était comme dans les films de guerre pensa David. Les décorations remplissaient l’avant de sa
veste. Il s’approcha de la voiture où se trouvait David. Le chauffeur ouvrit la fenêtre.

C’est lui aussi qui était à la base du dernier processeur, le sphéro. Un processeur ayant une
architecture en forme de sphère et capable de traiter les informations à une vitesse jamais
atteinte. Tous les ordinateurs en étaient équipés. Le créateur officiel, le Dr. Stewart Davis,
n’était bien sûr pas au courant de la présence de Prélude dans son projet. Prélude avait
simplement suggéré légèrement au Dr. En modifiant légèrement ses documents.

Je m’en rappellerais si j’avais créé un programme capable de parler. Et puis tiens, je suis en
train de taper la causette avec un ordinateur ! Je deviens vraiment cinglé ! C’est fini, j’arrête
l’informatique !

Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Il a vingt-six ans, mais il ne s’en souvient plus. Il ne prête
pas attention à ce genre de détails. David est un homme distrait, timide, mais sûr de lui. Il est
grand et mince. De grandes mains prolongent ses longs bras. Il lui serait possible de tenir deux
bouteilles de Champagne dans chacune de ses mains, mais il ne boit jamais. L'alcool le rend
malade et malheureux, voir dépressif.

Il prend sa sacoche remplie de papiers divers, de livres, de magazines, de crayons... « Le poids


de mes connaissances. » comme il aime dire. En fait, la plupart des livres n’ont jamais été
ouverts, les papiers sont, pour la plupart, des notes prises sur le vif depuis l’achat de cette
sacoche et sont plus proches de la décomposition. Mais parfois, il met le nez dedans et s’amuse
d’avoir un jour eu des idées aussi géniales.

Vous aimerez peut-être aussi