David comprenait très bien où voulait en venir Prélude.
Lorsqu’il l’avait créé, il détestait ce monde. S’il avait eu la possibilité de le changer, il l’aurait certainement fait. Il l’aurait fait en pensé, mais pas en geste. David n’était pas du genre méchant. Jamais il n’aurait fait de mal à qui que ce soit, mais il avait certainement mis cette idée dans la programmation de Prélude sans le vouloir.
David avait dû s’asseoir lorsqu’il avait entendu le prénom
Florence. Il était devenu blanc un instant. Il allait peut-être perdre Florence avant même de lui avoir avoué son amour. Il devait empêcher Prélude de continuer dans son délire. Mais comment pouvait-il stopper ce parasite créé par lui quelques années auparavant ? Ce n’était pas un adversaire ordinaire. David avait déjà détruit plus d’un virus, mais il s’agissait de virus installés sur des machines isolées. Aujourd’hui, c’est une sorte de virus qui a pris place sur tous les ordinateurs de la planète. Et en plus, ce virus, nommé Prélude, avait un soupçon, non négligeable, d’intelligence.
Interloqué, David ne sait pas quoi répondre. En effet, il
connaît un certain Prélude : lui. C’était le pseudo qu’il utilisait dans sa jeunesse d’informaticien. Tous ses amis de l’époque le connaissaient sous ce nom. Il l’avait utilisé une fois ou deux pour signer les logiciels qu’il avait piraté. Mais jamais un logiciel important et encore moins un logiciel top secret. C'était également le surnom qu'il utilisait à la faculté.
Il sort de son lit, les yeux dans un brouillard londonien,
avance jusqu'à la salle de bain dont la baignoire a été remplie cinq minutes avant par l'ordinateur de la maison, et va directement prendre un bain. Un bain moussant comme tous les matins. Un bain bien chaud. Et comme il est trop grand pour sa baignoire, ses pieds dépassent. Quelques minutes plus tard, il s’endort. Aucun risque de noyade.
Le militaire regagna sa voiture et la barrière s’ouvrit. David
regardait autour de lui, la base militaire où il avait passé dix mois de sa vie. Il n’y avait pas beaucoup de changement. L’herbe toujours aussi bien tondue, les allées toujours aussi propres. Les mêmes bâtiments. Juste les décors avaient changés. Il s’agissait de chars. C’étaient les chars que David avait eu l’occasion de voir fonctionner et qui, maintenant, avaient remplacé les vieux chars qui servaient de décors. Cela fit sourire David.
Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman
"Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod
Si vous aimez la photographie d'art et l'esprit zen, jetez un
œil sur le site de ce photographe à Palaiseau, en Essonne (France).